L’ADRC WILD SIDE uteur de 30 films, parmi lesquels CARLOTTA FILMS présentent Aplusieurs chefs-d’œuvre, est sans doute le cinéaste japonais dont le nom est le plus connu dans le monde entier. Metteur en scène absolu, il a abordé avec maestria et succès tous les genres, allant du film en costumes au thriller contemporain, du mélodrame social à l’épopée, sans parler des brillantes adaptations d’immenses écrivains occidentaux comme Shakespeare, Gorki ou Dostoïevski. Cette rétrospec- tive offre, en plus de la découverte de deux inédits remarquables, un pano- rama des genres dans lesquels s’est illustré le maître, dans des versions restaurées tout à fait éblouissantes. KUROSAWA RÉTROSPECTIVE Akira Kurosawa sur le tournage de Dodes’ka-den

Qui marche sur Je ne regrette rien Vivre dans la PEUR Le Château de Les Bas-fonds Les Salauds 1955 • Japon • 103 mn • N&B • VOSTF 1957 • Japon • 137 mn • N&B • VOSTF la queue du Tigre... de ma jeunesse Avec Toshiro Mifune, , Eiko Miyoshi l’araignée Avec Toshiro Mifune, Ganjiro Nakamura dorment en paix 1945 • Japon • 59 mn • N&B • VOSTF 1946 • Japon • 110 mn • N&B • VOSTF 1957 • Japon • 110 mn • N&B • VOSTF 1960 • Japon • 151 mn • N&B • VOSTF Kurosawa aborde de front la condition de Formidable adaptation de la pièce de Gorki, Avec Denjiro Okochi, Susumu Fujita Avec Setsuko Hara, Denjiro Okochi, Eiko Miyoshi Avec Toshiro Mifune, Isuzu Yamada, Avec Toshiro Mifune, Takeshi Kato, Takashi Shimura l’homme japonais du XXème siècle confronté à la Les Bas-Fonds est transposé dans un Japon Ce film est avant tout un formidable portrait Magistrale adaptation cinématographique de Superbe pamphlet contre la corruption des Kurosawa raconte un épisode très célèbre menace omniprésente de la radioactivité. Dix de la fin du XIXème siècle, hallucinant de vrai- de femme moderne, incarnée par une Setsuko Macbeth, c’est surtout la saga japonaise d’un élites dans le Japon de l’après-guerre, ce film de l’histoire du Japon féodal où le très loyal ans après les bombardements de Hiroshima semblance, avec des personnages fascinants Hara éblouissante de fraîcheur et de détermi- seigneur félon ayant réellement existé dans aurait été inspiré par Hamlet. Froid et impla- samouraï Benkei sauve la vie de son seigneur et Nagasaki, l’élément déclencheur fut, en d’humanité incarnée. Dans un lieu unique aux nation. Intrépide fille d’un charismatique pro- le Moyen Âge nippon qui, au lieu de rencon- cable à l’image du personnage principal qui Yoshitsune en le rudoyant sous le nez des 1954, l’irradiation de pêcheurs japonais près multiples recoins, situé au fond d’un dépotoir, fesseur d’université de Kyoto, elle refuse la vie trer des sorcières, trouve sur son chemin mène son jeu au milieu de scandales, le film gardes chargés de les arrêter. La tension de l’atoll de Bikini où les Etats-Unis procé- un couple infernal tient un asile pour déclas- de future épouse rangée d’un magistrat colla- un esprit malin venu directement du théâtre débusque les menus et énormes méfaits dont dramatique est exacerbée par la présence en daient à des essais atomiques en plein ciel. Le sés en tout genre : une prostituée, un réta- borant au régime militariste pour aller retrou- nô. Ici, la théâtralité assumée du film relè- certaines hautes personnalités se rendent contrepoint d’un personnage burlesque de personnage central du film est un industriel meur dont la femme se meurt, un ancien poli- ver dans la capitale un ex-étudiant de son vera pleinement du théâtre nô que Kurosawa coupables jusqu’au jour où un justicier sur- porteur, joué par un extraordinaire comique devenu véritablement fou d’angoisse devant le cier, un acteur raté, un pseudo samouraï, un père, brillant journaliste et pacifiste convaincu appréciait beaucoup et connaissait fort bien. vient. Le film commence par une scène de Enoken, invention géniale de Kurosawa qui péril atomique. Il est joué par un Toshiro Mifune voleur. Avec une remarquable unité de ton et avec lequel elle vivra librement. Après la mort Et pour humaniser l’épouse démoniaque, mariage impressionnante où les mouvements court-circuite ainsi le côté tragico-hiératique vieilli de trente ans grâce à un maquillage un ballet d’acteurs en fusion exceptionnelle, il de son compagnon, elle connaîtra la rude vie le cinéaste en fait une mère se battant pour des hommes vêtus de redingotes multipliées de la fable et en fait un merveilleux diver- presque invraisemblable qui nécessita des se tisse dans cette cour des miracles une toile de paysanne où elle trouvera néanmoins un l’enfant qu’elle porte en elle. L’image la plus à l’infini sont réglés au millimètre pour mieux tissement. Le sujet avait été traité dans une semaines de réflexion. C’est pendant le tour- aux nuances infinies d’humanité dépenaillée nouvel épanouissement. Entre les années célèbre du film, malgré tout faire éclater le coup de théâtre qui déstabilise pièce de théâtre nô, et monté en nage de ce film que meurt le avec les mêmes histoires 1930 et la montée du militarisme qui transnational, le résume : son ce monde des coups bas. Plus kabuki. Cassant tous les codes, musicien ami de Kurosawa, d’amour, de vie et de mena à la guerre du Pacifique héros meurt criblé de flèches que l’histoire aux nombreux Kurosawa l’a transformé en Fumio Hayasaka, laissant mort que dans la vie des suivie par la défaite saluée par bien japonaises à la manière rebondissements, c’est la mise kyogen (farce) pour notre le film quasiment dénué de beaux quartiers. La danse de nombreux Japonais comme d’un Saint Sébastien éperdu en scène minutieuse et gran- plus grand bonheur et la non musique. C’est le pre- des ivrognes à la fin du film une libération, ce film couvre mais conscient jusqu’au diose de la société corrompue moins grande perplexité des mier film que Kurosawa est une scène d’anthologie une période charnière de bout d’avoir été le jeu des de l’après-guerre nippon qui censeurs de l’époque qui en consacre au nucléaire dont dont les images et les sons l’histoire du Japon. forces du mal qu’il n’a pas rend ce film inoubliable et bloquèrent la sortie pendant il reparlera dans Rêves et restent indélébiles. su rejeter. prophétique. sept longues années. Rhapsodie en août. RESTAURATION PROPOS DE KUROSAWA LES 9 TITRES ONT FAIT L’OBJET D’UNE RESTAURATION IMAGE ET SON PAR WILD SIDE À PARTIR D’UNE NUMÉRISATION HD DE LA . La technique LA DISTRIBUTION AU Cinéma EST ASSURÉE PAR CARLOTTA FILMS. « Si l’on est seulement préoccupé par des questions de forme sans avoir rien à dire, alors même cette forme n’aboutira à rien […]. Les techniques n’enrichissent pas un metteur en scène, elles Repères bio filmographiques le limitent. La technique seule, sans rien pour en soutenir le poids, écrase toujours l’idée fondamentale qui devait prévaloir. » 1910. Naissance le 23 mars à 1958. Sortie de La Forteresse d’Akira Kurosawa. cachée, son plus gros succès au 1935. Il débute au studio PCL Japon. Entre le ciel Dodes’ka-den (qui deviendra la Toho) et se 1961. Yojimbo. 1961 • Japon • 110 mn • N&B • VOSTF 1970 • Japon • 144 mn • Couleurs • VOSTF forme à la réalisation avec le 1965. Barberousse est présenté Avec Toshiro Mifune, Eijiro Tono, Kamatari Fujiwara et l’enfer Avec Yoshitaka Zushi, Kin Sugai, Junzaburo Ban cinéaste Kajiro Yamamoto. en compétition à Venise, Toshiro 1963 • Japon • 143 mn • N&B • VOSTF 1943. Son premier film,La Mifune obtient le prix d’interpré- Kurosawa met en scène le personnage de Avec Toshiro Mifune, Kyoko Kagawa Ce premier film en couleurs de Kurosawa est (le Trentenaire), un samouraï sans tourné dans un bidonville d’un Tokyo en plein Légende du grand judo, est bien tation. Dans cette adaptation d’un thriller américain maître donc libre mais surtout doté d’une boom économique dont le maître veut dénon- reçu par la critique et le public. 1970. Dodes’ka-den, littérale- fortement mâtiné de Dostoïevski, Kurosawa intrépidité et d’une insolence totalement cer l’artifice. Chaque personnage est ciselé 1946. Je ne regrette rien de ma ment « Chronique du Comment aborde le sujet du choix moral avec une effi- jubilatoires, joué par un Toshiro Mifune au comme un archétype de sentiments humains, jeunesse. ça va ? ». cacité redoutable. Si le film commence sur mieux de sa forme. Irrésistible avec sa dégaine à la manière de péchés capitaux ou de qualités 1948. L’Ange ivre, première col- 1971. Tentative de suicide. le mode thriller autour du kidnapping d’un chaloupée, ses tics bien étudiés et son cynisme cardinales, et l’ensemble fonctionne comme laboration avec Toshiro Mifune 1975. enfant et nous enferme dans un long huis clos Produit par Mosfilm, imperturbable, il incarne tellement le héros de un ballet triste et poignant d’éclopés de la vie. avec lequel il tournera seize Dersou Ouzala étrangement ouvert sur le « monde d’en bas » remporte le western venu de nulle part que Sergio Leone Le « quartier sans soleil » (titre du roman ori- films jusqu’à Barberousse en vu des baies vitrées de la maison du héros du Grand prix du Festival de Mos- n’a pas hésité à en faire une adaptation libre ginal) est parcouru par un gamin quasi-autiste 1965. film, c’est pour mieux nous surprendre en nous cou en 1975 puis l’Oscar du meil- (et non autorisée) dans le célébre Pour une poi- qui se prend pour un tramway. La musique 1950. Rashômon. entraînant dans une scène de remise de rançon Le film obtient leur film étranger en 1976. gnée de dollars. Dans le village où débarque de Toru Takemitsu, mélodieuse et pointue, tournée dans un train à grande vitesse éblouis- le Lion d’or à Venise en 1951, 1980. remporte la notre inconnu, deux bandes rivales s’affrontent accompagne les histoires entrecroisées de sante de maestria. Quand, ensuite, Kurosawa faisant découvrir le cinéma japo- Palme d’or à Cannes. pour le plus grand malheur des petites gens. ces marginaux avec une tendre délicatesse. nous emmène dans les ruelles de la ville basse nais en Occident. 1985. Ran est la première co- Usant d’une sagesse généreuse, C’est un film sans héros principal, qui fait autant partie du portrait du Le style 1951. L’Idio t. production entre la France Sanjuro va en jouer pour que avec des personnages de jeunes criminel que la ville haute l’était de 1954. Les Sept Samouraïs est (Serge Silberman) et le Japon. les méchants s’entretuent adolescents victimes d’adultes « Rien n‘est plus difficile pour moi que de définir mon propre style. la victime, on se laisse totalement un grand succès. Le film obtient 1990. Rêves. allègrement. Avec son irresponsables. Seul l’enfant- Je fais seulement un film comme je veux qu’il soit, ou du moins en prendre par cette mise en scène le Lion d’argent à Venise l’année intrigue millimétrée aux tram-toqué s’en sort car il vit me rapprochant le plus possible de cet idéal. Et je n’ai jamais songé à 1991. Rhapsodie en août. admirable de l’espace divisé en suivante. multiples rebondissements, dans son univers, inaccessible définir mon propre style personnel. Et si j’avais fait cela, je me serais 1993. Maadadayo. « ciel » et en « enfer », incarné 1955. Vivre dans la peur, pre- ce film éclate de l’humour à la cruauté du monde et, rendu un très mauvais service. » 1998. Décès d’Akira Kurosawa, dans des personnages très mier échec commercial de sa dont Kurosawa dit qu’il est comme un cinéaste, suit son à Tokyo le 6 septembre. humains, plus qu’humains. carrière. indispensable au récit. propre chemin. Propos extraits de Comme une autobiographie.

Ce document est édité par l’Agence L’AU T E U R E KUROSAWA, LA VOIE pour le Développement Régional LE MAîTRE DU MOUVEMENT du Cinéma (ADRC) avec le soutien Interprète de conférences et traductrice (anglais, japonais), Catherine Un film de Catherine Cadou Cadou n’a plus cessé de traduire pour le cinéma depuis sa première du Centre National du Cinéma et de é en 1910, Akira Kurosawa est le cinéaste japonais qui Il disait aussi qu’un film, c’est une histoire avec des per- l’image animée (CNC). Na introduit le cinéma japonais sur la scène mondiale sonnages inoubliables, et il l’a prouvé en transcendant interprétation pour Akira Kurosawa lors du festival de Cannes 1980. Elle Produit par Film-In-Evolution avec la a été l’interprète de pratiquement tous les cinéastes nippons venus au participation de Cinecinema. L’ADRC, présidée par le cinéaste en recevant le Lion d’or à Venise en 1951 pour Rashômon. des œuvres littéraires majeures comme L’Idio t de Dos- Christophe Ruggia, est forte de Dans un premier temps, il a été connu hors du Japon pour toïevski, Les Bas-Fonds de Gorki mais surtout les trois festival de Cannes et depuis son premier sous-titrage (Ran en 1984), plus de 1000 adhérents repré- ses films dits historiques choisis par les producteurs adaptations de Shakespeare qu’il a illustrées dans Les elle a signé les sous-titres de plus de deux cents longs métrages parmi sentant l’ensemble des secteurs nippons et les distributeurs occidentaux pour conquérir salauds dorment en paix, Le Château de l’araignée et lesquels figurent notamment quinze films Ad’ kira Kurosawa, huit films impliqués dans la diffusion du film : un public étranger supposé avide d’exotisme. Mais c’est enfin,Ran , une transposition du Roi Lear dans le Japon du de Shohei Imamura, la quasi-totalité de la filmographie de Takeshi réalisateurs, producteurs, exploi- LES SEPT SAMOURAÏS • 1954 tants, distributeurs, mais aussi les eme Kitano, Hayao Miyazaki, Naomi Kawase et Hirokazu Kore-eda, ainsi que le dynamisme éblouissant de ses images, la beauté des Japon • 206 mn • N&B XVI siècle, époque qu’il affectionnait car c’était, selon collectivités territoriales. Créée par Distribution : La Rabbia/Le Pacte cadrages, le rythme ciselé du montage racontant des his- lui, la dernière époque où l’individu était libre de choisir des œuvres de Nagisa Ôshima et de nombreux classiques. Elle a aussi le Ministère de la Culture et de la toires situées au Japon mais traitant de l’humain universel son destin. Quand il a enfin pu tourner Ran grâce à l’aide réalisé deux films dont le deuxième est un hommage à Kurosawa pour le Communication, l’ADRC remplit avec un éclat très personnel, qui en ont fait un des grands de la France, Kurosawa avait 73 ans, l’âge du Roi Lear, centième anniversaire de sa naissance. deux missions complémentaires en maîtres du cinéma mondial. et il a mis dans ce film tout ce que de longues années de faveur du pluralisme et de la diversi- té cinématographique, en lien étroit Il a réalisé trente films dans une carrière s’étendant sur 50 gestation lui avaient apporté. Ce film est une somme de Catherine Cadou et avec le CNC : le conseil et l’assis- Akira Kurosawa sur le beauté, de splendeur, de rigueur et de réflexion radicale tance pour la création et la moderni- ans, commencée en 1943 par La Légende du grand judo tournage de Ran qui contient déjà presque tout son cinéma, le dynamisme, sur la folie de la guerre, toile de fond de la descente aux sation des cinémas ; le financement les contrastes du noir et blanc, la fluidité du récit, l’his- KAGEMUSHA •1980 enfers d’un seigneur coriace dont les fils se retournent et la mise en place de circulations Japon • 180 mn • Couleurs contre lui. d’une pluralité de films pour les ci- toire racontée dans les regards des protagonistes, souvent Distribution : Splendor Films némas de tous les territoires. Depuis accompagnés de mouvements de groupes ou de foules En film-annonce éblouissant, Kagemusha avait été écrit 1999, l’ADRC œuvre également pour absolument magistraux, la relation de l’élève au maître, quatre ans auparavant par un Kurosawa ayant perdu Onze grands cinéastes d’Europe, une meilleure diffusion du patri- le montage d’une efficacité éblouissante. Ce premier film l’espoir de tourner Ran dont le budget avait découragé d’Amérique et d’Asie parlent d’Akira moine cinématographique. Kurosawa et découvrent de surpre- est aussi une parabole de la démarche de Kurosawa pour tous les producteurs pressentis. Fresque magnifique sur ADRC | 16, rue d’Ouessant qui chaque film fournissait l’occasion de nouvelles décou- le pouvoir et sa représentation, Kagemusha est déjà basé nantes influences sur leur propre 75015 Paris | Tél.: 01 56 89 20 30 vertes pavant la voie qu’il ne se lassait jamais de défricher. sur l’histoire réelle d’un seigneur de province qui vécut œuvre. Catherine Cadou a mis en www.adrc-asso.org Il disait qu’il faisait des films pour créer des person- dans ce même Japon médiéval très raffiné et très cruel, résonance ces témoignages passion- RAN • 1985 nages qu’il aimerait rencontrer. Que ce soient des héros un monde de luttes pour le pouvoir dont Kurosawa savait nants. Kurosawa avait raison quand France/Japon • 163 mn • Couleurs il disait : « Plus on est japonais, plus solitaires évoluant dans des milieux mis en scène par un Distribution : Les Acacias dénouer les artifices avec éclat. Le projet a enthousiasmé les fans américains du maître qui en ont favorisé la on est universel ». Textes : Catherine Cadou. orfèvre au perfectionnisme inégalé, comme l’inoubliable BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE Crédits : production. Et la mise en scène éblouissante de cette fable humaniste fonctionnaire de Vivre ou la radieuse jeune femme de Je ne regrette n Comme une autobiographie / Akira Kurosawa ; traduit de l’anglais par Avec Bernardo Bertolucci, Julie Tay- QUI MARCHE SUR LA QUEUE DU TIGRE... © 1952. a conquis le jury du festival de Cannes qui lui décerna la Palme d’or. mor, Théo Angelopoulos, Alejandro JE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE © 1946. rien de ma jeunesse ou tous les personnages des Sept Samouraïs, ce Michel Chion. Paris : Ed. de l’Etoile. Cahiers du cinéma, 1995. VIVRE DANS LA PEUR © 1955. formidable film épique, enfin visible dans sa version originale restituant C’est sans doute grâce à cette Palme d’or que la carrière du Maître a González Iñarritu, Abbas Kiarostami, LE CHÂTEAU DE L’ARAIGNÉE © 1957. Ran Rêves n Akira Kurosawa / Hubert Niogret. Paris : Rivages, 1995. LES BAS-FONDS © 1957. la dimension humaniste de l’œuvre, ils nous sont peints avec un tel foi- pu repartir pour donner et trois autres films admirables, , Shin’ya Tsukamoto, Hayao Miyazaki, LES SALAUDS DORMENT EN PAIX © 1960. Rhapsodie en août, Maadadayo, qu’il a tournés avant de disparaître. n Akira Kurosawa / Charles Tesson. Paris : Cahiers du cinéma. John Woo, Martin Scorsese, Clint YOJIMBO © 1961. sonnement de notations précises, précieuses et caractéristiques qu’ils ENTRE LE CIEL ET L’ENFER © 1963. éclatent de vie à l’écran. Catherine Cadou Le Monde, 2008. Eastwood et Bong Joon-Ho TOHO Co., Ltd. Tous droits réservés. DODES’KA-DEN © 1971, YONKI NO KAI. Tous n Akira Kurosawa / Aldo Tassone. Paris : Flammarion, 1990. www.film-in-evolution.com droits réservés. L’ADRC, WILD SIDE ET CARLOTTA FILMS présentent

RÉTROSPECTIVE EN 9 FILMS

PARTIE 1

• QUI MARCHE SUR LA QUEUE DU TIGRE…(INÉDIT) • • JE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE (INÉDIT) • • VIVRE DANS LA PEUR • LE CHÂTEAU DE L’ARAIGNÉE • • LES BAS-FONDS • LES SALAUDS DORMENT EN PAIX • • YOJIMBO • ENTRE LE CIEL ET L’ENFER • • DODES’KA-DEN •

RESTAURATIONS IMAGE ET SON PAR WILD SIDE à PARTIR DE NUMéRISATIONS HD DE LA TOHO

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