mardi 23 octobre – 20h

Ludwig van Beethoven Triple Concerto

entracte | Mardi 23 octobre 23 | Mardi

Gustav Mahler Symphonie n° 4 asadesus asadesus

Orchestre National de Lille Jean-Claude Casadesus, direction C laude Jean-

Olivier Charlier, violon | Marc Coppey, violoncelle Claire-Marie Le Guay, piano Ilse Eerens, soprano

Coproduction Orchestre National de Lille, Salle Pleyel.

Fin du concert vers 22h. rchestre National de Lille O rchestre MARDI 23 OCTOBRE

Ludwig van Beethoven (1770-1827) Triple Concerto pour piano, violon et violoncelle en do majeur, op. 56

I. Allegro II. Largo III. Rondo alla polacca

Composition : 1804. Création : en 1805 ou 1806 à Vienne, avec l’Archiduc Rodolphe (piano), Carl August Seidler (violon) et Anton Kraft (violoncelle). Effectif : piano solo, violon solo, violoncelle solo – flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors, 2 trompettes – timbales – cordes. Durée : environ 37 minutes.

Quand le jeune archiduc Rodolphe participe à la création viennoise du Triple Concerto, en privé, il est tout juste âgé de seize ans ; il est possible que Beethoven ait simplifié la partie de son élève, bien qu’il ait été brillant. Les exécutions publiques qui ont suivi en 1808, à Leipzig et à Vienne, ont été fraîchement reçues par la critique. Cet ouvrage, qui comporte une formation concertante nouvelle pour l’époque et rarement imitée par la suite, est une des réussites les plus sympathiques de notre compositeur ; sans dramatisme marqué, il est une sorte de trio de chambre agrandi, avec un orchestre aux interventions bien placées, qui sert surtout de faire-valoir. Un peu plus tard, Beethoven écrira ses trios les plus célèbres pour piano, violon et violoncelle, Les Esprits op. 70 et surtout L’Archiduc op. 97, où se retrouvera cette même complicité entre les trois protagonistes et cette même plénitude, presque orchestrale, d’écriture. Dans ce concerto, les trois solistes entretiennent des échanges très enjoués ; même aux rares moments où ils se disputent, c’est sur le ton loyal de gens qui s’aiment depuis toujours. On remarquera que le violoncelle se voit attribuer pratiquement toutes les annonces d’une mélodie nouvelle ou d’un changement de section, et plus spécialement dans l’aigu de sa tessiture : sans doute Beethoven craignait-il qu’il soit submergé, proportionnellement à ses deux compagnons, par la masse orchestrale ; donc préséance lui est donnée.

Le premier mouvement commence en rampant, dans l’obscurité des cordes graves et des démarrages indécis. Mais bientôt, dans un crescendo brillant à la mode de Mannheim, le premier thème s’impose. Selon l’usage, deux expositions se suivent, l’une à l’orchestre, avec les deux thèmes dans le même ton, puis l’autre aux trois solistes successivement ; les thèmes sont peu différenciés, ils respirent le même optimisme très ouvert. La deuxième exposition prolonge le deuxième thème dans des régions en mineur où les solistes se plaisent à varier les rythmes, empressés à se confirmer les uns les autres. Le développement donne lieu à un vif affrontement entre les deux archets, d’un côté, et le piano, de l’autre : les répliques fusent, jusqu’à ce que le violoncelle, sur une idée nouvelle, implore le retour au calme. Puis ils se réconcilient en effet, en une réexposition pleine d’aisance qui effectue la synthèse des deux expositions initiales. Les dernières mesures déclinent avec autorité

 la gamme de do, en montant, puis en dévalant quatre à quatre des tronçons. Le bref Largo est une musique de chambre à peine accompagnée par un orchestre des plus discrets. Les cordes en sourdine proposent une petite introduction. Par la suite, il n’y a qu’un seul thème, suivi d’une variation. Mais quel thème : une émouvante cantilène du violoncelle, une des mélodies les plus longues de Beethoven. Le piano entre, avec ses triolets : il se contentera de glisser sous ses deux compagnons qui varieront le thème, légèrement orné. À la fin du mouvement, le violoncelle se met à hésiter sur une seule note, le sol, sur laquelle il titube puis accélère : cette note, c’est le tremplin vers le finale.

Dans le Rondo, en effet, Beethoven joue volontiers avec humour sur cette note-tremplin ; les solistes l’échangent entre eux comme une balle, ramassent leurs forces, et le refrain prend son envol. La polonaise, à laquelle se réfère le titre du mouvement (Rondo alla polacca) est une fière danse à trois temps, sorte de marche dansée qui met ses exécutants en valeur. Mais cette polonaise-ci est très joviale, et ne se caractérise vraiment, avec son rythme avantageux, que par endroits – en particulier au milieu du morceau, lorsque les solistes paradent à tour de rôle en s’encourageant mutuellement. Le piano plonge tout à coup dans les profondeurs, en un passage très sérieux, et les deux autres laissent pleuvoir sur lui des arpèges inquiets. Que rumine donc ce piano ? Un sol grave, une longue et mystérieuse variante du tremplin. Toute la section finale permet aux trois partenaires de retrouver leurs échanges pleins d’allégresse ; Beethoven leur ménage une cadence, entièrement écrite bien sûr puisqu’ils sont trois et qu’ils ne peuvent improviser simultanément. La coda culmine sur la gamme de do, descendante d’abord, puis montante, prestement et jusqu’au ciel.

 MARDI 23 OCTOBRE

Gustav Mahler (1860-1911) Symphonie n° 4 en sol majeur, pour soprano et orchestre

I. Bedächtig, nicht eilen (Prudemment, sans presser) II. In gemächlicher Bewegung. Ohne Hast (Dans un mouvement aisé. Sans hâte) III. Ruhevoll (Tranquille), poco adagio IV. Sehr behaglich (Très à l’aise) : « Wir geniessen die himmlischen Freuden »

Composition : 1899-1900. Création : le 25 novembre 1901 à Munich, avec l’Orchestre Kaim sous la direction du compositeur. Effectif : soprano – 4 flûtes (2 piccolos), 3 hautbois (1 cor anglais), 3 clarinettes (1 clarinette basse), 3 bassons (1 contrebasson) – 4 cors, 3 trompettes – timbales – cymbales, grosse caisse, grelots, tam-tam – harpe – cordes. Durée : environ 55 minutes.

En 1900, Gustav Mahler est depuis trois ans le directeur de l’Opéra de Vienne, il est au sommet de sa carrière de chef d’orchestre. Son travail est harassant et, pour se changer les idées, ce « compositeur d’été » consacre ses vacances à une activité encore plus sérieuse, sa création personnelle. À l’époque, il ne connaît pas encore sa future épouse Alma, mais il a auprès de lui une amie fraternelle, l’altiste Natalie Bauer-Lechner, qui note avec soin ses déclarations les plus intéressantes, aujourd’hui publiées : c’est pourquoi nous connaissons bien la genèse et le contenu de cette Quatrième Symphonie.

La Quatrième est la plus courte des symphonies de Mahler, la plus allégée dans ses effectifs (elle se passe même de trombones) et la plus enfantine, la plus spontanée en esprit. Le compositeur a failli l’appeler « humoresque ». C’est aussi son œuvre la plus néo- classique, comme si l’installation de son auteur à Vienne l’avait rapproché de Haydn et de Mozart, qu’il réinterprète à sa façon. Les ironies de l’ouvrage ont d’ailleurs été exagérées, non seulement par les détracteurs de Mahler, mais aussi par certains zélotes qui font de lui un iconoclaste : ce qu’il n’est pas non plus. En fait, l’humour – et le charme – de trois mouvements sur quatre réside dans leur écriture en cellules courtes, petits appels, formulettes, gazouillis en tous genres, à la frontière entre le bestiaire d’onomatopées et la magie du scintillement. Justement, ce style a été très mal perçu à la création ; le public, convaincu que Mahler se payait sa tête, a déclenché sifflets et agressivité ; mais c’est avec sérénité qu’aujourd’hui nous savourons ce pointillisme. Que l’on songe également à la peinture de Klimt avec ses semis de figures géométriques sur fond d’or. Notre compositeur avait en tête des images, non pas subversives, mais remplies de merveilleux. « Malgré la teneur égale de l’ensemble, confiait-il à Natalie,il règne la plus grande mobilité de rythmes et d’harmonies dans cette œuvre – et surtout quelle polyphonie ! Oui, les milliers de petites pierres kaléidoscopiques de l’image changent souvent, de façon à ce qu’on ne puisse plus les reconnaître. C’est comme si nous voyions un arc-en-ciel se dissoudre dans ses milliards de gouttelettes toujours dansantes et changeantes ».

La Quatrième Symphonie suit un plan de symphonie classique, à cette originalité près que le finale est un lied pour soprano ; en fait, Mahler avait déjà écrit ce dernier en 1892.

 Si Beethoven a inventé la symphonie avec chœurs, Mahler n’hésite pas à proposer des symphonies incorporant un chant pour soliste, comme la Deuxième, la Troisième et celle-ci.

Le premier mouvement, très champêtre, démarre par les célèbres grelots (ils ont provoqué un tollé en leur temps), auxquels succède un premier thème langoureux, très viennois. La forme sonate de ce mouvement regorge d’idées, pas moins de sept mélodies, dont un « pont » impertinent, avec une richesse d’imagination qui fait penser à Mozart. Mahler a souligné le côté concertant de son ouvrage : les instruments solistes prennent successivement le devant de la scène pour de brèves interventions, facétieuses, piquantes et droites comme des aigrettes. Dans le développement, un ravissant solo de quatre flûtes à l’unisson ouvre des horizons de paradis sur la terre, mais après cette idylle, une kermesse beaucoup plus terre-à-terre tourne à la mini-pagaille : les volatiles des bois s’affolent, les grelots sont perdus, la trompette essaie de remettre tout ce petit monde en ordre et… la réexposition peut repartir, comme si de rien n’était. La coda, remplie de douceur et de béatitude, est d’une inspiration mi-mystique, mi-pastorale : le premier thème semble comblé de grand air après une belle journée d’été ; puis il boucle le morceau sur une farandole très enlevée.

Le deuxième mouvement est un scherzo où l’extrême finesse le dispute à l’étrangeté. « Il n’y a que des toiles d’araignée dans le scherzo, confie Mahler,ou bien un de ces châles de laine finement ouvragés qui tiennent dans une coquille de noix, mais qui, si on les déploie, s’étendent à l’infini et montrent un motif tissé aussi fin qu’une chevelure ». Arachnéenne est en effet cette texture où beaucoup de sonorités sont un peu forcées ou déguisées, cors dans le grave, altos dans leur aigu, sourdines, violons divisés en nombreuses voix… On remarquera que le premier violon utilise alternativement deux instruments : un violon normal et un autre accordé un ton plus haut. Ce violon soi-disant « désaccordé », comme on l’a trop dit, ne joue pas « faux » pour autant : sa partie est écrite un ton au-dessous ; rappelons que la scordatura, dont Mahler n’est pas l’inventeur et dont il existe trace dès la Renaissance, vise simplement à faire ressortir le timbre avec plus d’acidité. Pour Mahler, ce crin-crin personnifie « le frère Hein (la mort) qui mène la danse ». Mais ce mouvement n’est pas si macabre ; il est alambiqué et inquiétant par moments, sans plus, comme un sous-bois. Deux « trios » (intermèdes) introduisent de la détente sur des thèmes calmes et folkloriques, voire lumineux.

Le mouvement lent tranche avec les trois autres par ses phrases liées, son lyrisme. « Une mélodie divinement sereine et profondément triste le traverse, sur laquelle vous ne pourrez que rire et pleurer », disait Mahler. En réalité, comme la plupart des adagios mahlériens, il est bâti sur deux thèmes variés tour à tour. Le compositeur n’hésite pas à creuser l’opposition entre un premier thème recueilli, d’une intériorité presque religieuse, que chantent surtout les cordes, et un deuxième thème dolent, confié dans son premier exposé au hautbois ; plus loin, ce deuxième thème sera attribué à un trio, hautbois, cor anglais et cor, assortiment de couleurs aussi chagrinées qu’indépendantes les unes des autres. Les variantes du premier thème mènent à des airs de danse de plus en plus délurés et qui atteignent un sommet burlesque tandis que le deuxième thème ouvre des gouffres

 MARDI 23 OCTOBRE

de désespoir de plus en plus profonds. Cette symphonie n’est donc pas totalement dénuée de drame ; mais rarement on aura rencontré un adagio plus contrasté, comme soucieux d’explorer tous les états de l’âme humaine, depuis l’horreur du vide jusqu’à la fuite en avant dans le divertissement. Peu avant la fin, un tutti explose dans unmi majeur éblouissant : c’est la révélation de l’ouvrage, étrangement située ici et non dans le finale, et qui télescope, comme de fulgurantes visions de paradis, plusieurs motifs du premier mouvement et du dernier. Les ultimes mesures, apaisées, sont une des méditations les plus magnifiques de la plume mahlérienne. Le compositeur voulait traduire une « musique des sphères » ; l’ex-deuxième thème, transfiguré, s’abandonne à une douce extase, à travers tout un nuancier de tonalités.

Le texte du lied final, intituléLa Vie céleste, est extrait du Knaben Wunderhorn (Le Cor merveilleux de l’enfant), célèbre recueil de poésies populaires allemandes dont Mahler a fait son livre de chevet entre 1887 et 1901. Dans ce chant, c’est en principe un enfant qui nous parle. La voix de soprano doit l’imiter mais sans parodie. Le petit personnage nous décrit les joies de l’autre monde, mais comme le poème a été rédigé par des paysans il y a plus de deux siècles, des pauvres diables qui ont certainement eu faim, leur bonheur post mortem apparaît sous la forme bien terrestre d’un festin ininterrompu et quelque peu carnassier. Toutefois, musique et danse font également partie de ces plaisirs dans l’au-delà.

Dans ces quatre strophes, le compositeur s’adonne alternativement à deux manières : l’une tendre et liée, évocatrice d’une Arcadie ; l’autre vive, farceuse, à l’écriture serrée, syllabique, où les grelots du premier mouvement refont leur apparition. Dès qu’il est question des animaux que l’on tue, une frénésie légèrement barbare s’empare de cette image d’Épinal et les plaintes de l’agneau et du bœuf sont imitées à l’orchestre par des vents qui gémissent. Cependant, comme nous sommes au Ciel et sous la protection de saints adorables, trois strophes sur quatre se terminent sur un choral religieux aux harmonies pseudo-médiévales, que Mahler comparait à une icône ancienne sur fond d’or. Pour lui, c’est l’idylle qui prédomine : elle conclut la page sur la vision très poétique de sainte Cécile qui charme les bienheureux aux sons de ses célestes concerts. La fin est tout en pointillés, sur un bercement de harpe – l’instrument des anges.

Isabelle Werck

 Gustav Mahler Symphonie n° 4 IV. « Wir geniessen die himmlischen Freuden »

Wir geniessen die himmlischen Freuden. Nous goûtons à la volupté céleste D’rum tun wir das Irdische meiden. Aussi fuyons-nous ce qui est terrestre Kein weltlich Getümmel On n’entend pas au ciel Hört man nicht im Himmel! Le tumulte du monde ! Lebt Alles in sanftester Ruh! Tous y vivent dans la paix la plus douce !

Wir führen ein englisches Leben! Nous menons une vie angélique ! Sind dennoch ganz lustig daneben! Mais nous sommes néanmoins fort gais! Wir tanzen und springen, Nous dansons et bondissons, Wir hüpfen und singen! Nous sautons et chantons ! Sanct Peter in Himmel sieht zu! Saint Pierre au ciel nous observe.

Johannes das Lämmlein auslasset Jean laisse aller l’agnelet. Der Metzger Herodes drauf passet! Hérode le boucher le guette ! Wir führen ein geduldig’s Nous menons un patient, Unschuldig’s, geduldig’s, Un innocent, un patient, Ein liebliches Lämmlein zu Tod! Un adorable agnelet à la mort !

Sanct Lucas den Ochsen tät schlachten Saint Luc égorge le bœuf Ohn’ einig’s Bedenken und Achten; Sans aucune considération ; Der Wein kost kein Heller Le vin ne coûte pas un sou Im himmlischen Keller; Dans la cave céleste ; Die Englein, die backen das Brot. Les angelots font cuire le pain.

Gut’ Kräuter von allerhand Arten, De bons choux de toutes sortes, Die wachsen im himmlischen Garten! Poussent dans le jardin céleste ! Gut’ Spargel, Fisolen, De bonnes asperges, des haricots verts, Und was wir nur wollen! Et tout ce dont nous avons envie ! Ganze Schüsseln voll sind uns bereit! Des plats entiers en sont préparés !

Gut Äpfel’, gut Birn’ und gut’ Trauben. De bonnes pommes, de bonnes poires, de bons raisins. Die Gärtner, die Alles erlauben! Les jardiniers permettent tout ! Willst Rehbock, willst Hasen? Voulez-vous du chevreuil, voulez-vous du lièvre ? Auf offener Strassen Ils courent par ici Sie laufen herbei! Au milieu des routes.

Sollt’ ein Fasttag etwa kommen Lorsqu’un jour de fête approche Alle Fische gleich mit Freuden angeschwommen! Tous les poissons arrivent en nageant joyeusement Dort läuft schon Sanct Peter Saint Pierre part en courant Mit Netz und mit Köder Avec un filet et un appât

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Zum himmlischen Weiher hinein. Vers le vivier céleste. Sanct Martha die Köchin muss sein! II faut que sainte Marthe fasse la cuisine !

Kein Musik ist ja nicht auf Erden Il n’est pas sur terre de musique Die unsrer verglichen kann werden. Qui puisse se comparer à la nôtre ! Elftausend Jungfrauen Onze mille vierges Zu tanzen sich trauen! S’enhardissent à danser ! Sanct Ursula selbst dazu lacht! Sainte Ursule elle-même en rit !

Cäcilia mit ihren Verwandten Cécile et toute sa parenté Sind treffliche Hofmusikanten! Sont d’excellentes musiciennes ! Die englischen Stimmen Les voix angéliques Ermuntern die Sinnen. Ravissent les sens, Dass alles für Freuden erwacht. Si bien que tout s’éveille à la joie !

Poème tiré du recueil Des Knaben Wunderhorn Traduction : Arlette de Grouchy Reproduit avec l’aimable autorisation de EMI France.

 MARDI 23 OCTOBRE

Olivier Charlier une carrière discographique, reflet Marc Coppey Olivier Charlier s’est imposé comme de son éclectisme, comprenant En 1988, Marc Coppey attire l’attention l’un des violonistes les plus intéressants entre autres (chez Chandos) du monde musical en remportant à 18 de sa génération. Premier prix du les concertos de Dutilleux « L’Arbre ans les deux plus hautes récompenses (CNSMDP) à 14 des songes », Lalo (Concerto russe du Concours Bach de Leipzig – le premier ans, lauréat de concours internationaux et Concerto en fa), Edward Gregson, prix et le prix spécial de la meilleure à 20 ans (Munich, Montréal, Sibelius, Gerard Schurmann (tous avec le BBC interprétation de Bach. Il est alors Jacques-Thibaud, Indianapolis, Young Philharmonic Orchestra), celui de remarqué par et débute Concert Artists…), pris spontanément Roberto Gerhard (BBC Symphony), à Moscou puis à Paris dans le Trio sous l’aile de , Yehudi les deux Mendelssohn avec l’Orchestre de Tchaïkovski avec Yehudi Menuhin Menuhin et , ce virtuose Philharmonique de Monte-Carlo et et Victoria Postnikova, à l’occasion d’un a connu un succès d’une fulgurante (Erato), Saint-Saëns concert filmé par Bruno Monsaingeon. précocité. Olivier Charlier est l’héritier avec l’Ensemble Orchestral de Paris Mstislav Rostropovitch l’invite au Festival de l’école française de violon de Jacques et Jean-Jacques Kantorow (EMI France). d’Évian ; dès lors, sa carrière de soliste Thibaud, Ginette Neveu ou Christian En sonate, il a enregistré de nombreuses se déploie, sous la direction d’Emmanuel Ferras, qu’il représente sur les scènes œuvres françaises avec : Krivine, Rafael Frühbeck de Burgos, du monde entier. Il a joué avec plus Franck, Debussy, Saint-Saëns, Pierné, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus, d’une cinquantaine d’orchestres français, Vierne (Erato). En duo avec Brigitte Theodor Guschlbauer, Yutaka Sado, aux premiers rangs desquels on trouve Engerer, il a gravé Schumann, Grieg Pascal Rophé, John Nelson, Raymond les orchestres parisiens (Orchestre et Beethoven (Harmonia Mundi). Olivier Leppard, Erich Bergel, Kirill Karabits, National de France, , Charlier enseigne au Conservatoire Alan Gilbert ou Asher Fisch. Son parcours, Orchestre Philharmonique de Radio de Paris (CNSMDP), où il a succédé marqué par un grand éclectisme, France, Orchestre de l’Opéra, Ensemble à son professeur Pierre Doukan en 1992. le distingue. Passionné par la musique Orchestral de Paris…), ainsi que Il est régulièrement invité aux jurys de chambre, il explore le répertoire avec les orchestres de régions (Orchestre de concours internationaux : Munich, Maria João Pires, Stephen Kovacevich, National d’Île-de-France, orchestres Hanovre, Indianapolis, Jacques Thibaud, Nicholas Angelich, Aleksandar Madzar, nationaux de Lyon, de Bordeaux, Sibelius… Michel Béroff, Michel Dalberto, Peter du Capitole de Toulouse, de Lille, Laul, Augustin Dumay, Viktoria Mullova, des Pays de la Loire, de Strasbourg, Ilya Gringolts, Laurent Korcia, David de Montpellier…). Il est également Grimal, Gérard Caussé, János Starker, l’invité régulier des grandes formations Marie-Pierre Langlamet, Michel Portal, internationales : London Philharmonic, Paul Meyer, Emmanuel Pahud ou les BBC Philharmonic, Hallé Orchestra, quatuors Prazák et Talich. Il est aussi le City of Birmingham Symphony Orchestra, violoncelliste du Quatuor Ysaÿe pendant Orchestre Symphonique de Berlin, cinq ans. Il se produit dans les plus orchestres des radios de Hambourg grandes salles de Londres, Berlin, et Saarbrücken, Orchestre de Chambre Paris, Dublin, Prague, Moscou, Saint- du Württemberg, Bayerische Pétersbourg ou Tokyo. Il est l’invité Rundfunk, Tonhalle de Zurich, Orchestre des festivals de Montpellier-Radio Philharmonique des Pays-Bas, Residentie France, de Strasbourg, de Besançon, Orkest de la Haye, orchestres de Monte- de La Roque-d’Anthéron, de Stuttgart, Carlo, de Prague, de Zagreb, de New York, du Midem, de Kuhmo, de l’Île Noire de Montréal, de Québec, de Mexico, de (Finlande), de Prades ou de la Folle Tokyo, de Sydney… Olivier Charlier poursuit Journée de Nantes. Le répertoire

11 de Marc Coppey démontre sa grande Claire-Marie Le Guay Claire-Marie Le Guay a enregistré deux curiosité : s’il donne fréquemment Lauréate de nombreux concours disques sous la direction de Louis l’intégrale des suites de Bach et le grand internationaux – ARD de Munich (1995), Langrée à la tête de l’Orchestre répertoire concertant, il fait aussi Maria-Canals de Barcelone (1994), Philharmonique de Liège : les deux connaître bon nombre d’œuvres plus Pierre-Barbizet de Marseille (1994)… – concertos de Liszt puis, en 2005, les rares. De nouvelles pièces lui sont et de l’Académie Internationale de Piano deux concertos de Ravel et le Concerto dédiées : Franck Krawczyk, Jacques de Côme (2002), Claire-Marie Le Guay n° 2 de Schulhoff. L’année 2006 a été Lenot (Concerto), Marc Monnet, Brice s’est perfectionnée auprès de le point de départ d’une série Pauset, Michèle Reverdy et Éric Tanguy personnalités comme Dmitri Bashkirov, d’enregistrements consacrés à un jeu (Concerto n° 1) écrivent pour lui. Marc Alicia de Larrocha, Claude Frank, William de miroirs entre Haydn et Mozart dont Coppey a enregistré des œuvres de Grant Nabore et Andreas Staier. Elle a le deuxième volume est paru en 2007. Beethoven, Debussy, Emmanuel, Fauré, remporté les Victoires de la Musique Claire-Marie Le Guay se consacre Grieg et Strauss. Il a gravé récemment en 1998. Elle est l’invitée de nombreux également à la création ou à pour Aeon/harmonia mundi l’intégrale orchestres : Orchestre de Paris, London l’interprétation d’œuvres de des suites de Bach, un disque consacré Philharmonic Orchestra, Bayerischer compositeurs de notre temps. à Dohnányi, les grandes sonates russes Rundfunk, Orchestre Philharmonique Elle est la dédicataire de plusieurs avec le pianiste Peter Laul, le Quintette de Liège, Orchestre Philharmonique du pièces de Thierry Escaich, compositeur en ut de Schubert avec le Quatuor Luxembourg, Orchestre Philharmonique et organiste avec lequel elle entretient Prazák pour le label Praga et le Concerto de Monte-Carlo, Orchestre de Chambre des échanges privilégiés, dont elle de Martin Matalon pour Accord/ de Lausanne, Chicago Civic Orchestra, a enregistré le concerto pour piano Universal. Cette saison paraissent les Orchestre du Capitole de Toulouse, Fantaisie, les pièces pour piano, et qui œuvres concertantes de Dutilleux et Staatskapelle de Weimar, Orchestre lui a dédié Choral’s Dream, pièce Caplet avec l’Orchestre Philharmonique de la Suisse Romande, Orchestre pour orgue et piano qu’ils ont créée de Liège et Pascal Rophé ainsi que les Symphonique de Bâle… Elle a joué sous ensemble. Elle joue régulièrement sonates de Brahms avec Peter Laul. la direction de chefs tels que Daniel , Elliott Carter, Éric Marc Coppey concilie sa carrière de Barenboïm (sous la direction duquel, Tanguy ou Sofia Goubaïdoulina, soliste avec le souci de la transmission : en 2000, elle s’est produite au Carnegie compositeurs qu’elle a rencontrés pour il est professeur au Conservatoire Hall de New York et au Symphony approfondir son travail sur leurs œuvres. de Paris (CNSMDP). Lui-même a suivi Center de Chicago dans le cadre d’une Passionnée de musique de chambre l’enseignement de Philippe Muller tournée aux États-Unis), Louis Langrée, et d’échanges musicaux, Claire-Marie à Paris, János Starker à Bloomington Emmanuel Krivine, Jerzy Semkow, Le Guay joue régulièrement avec et reçu les conseils de Paul Tortelier. Jean-Jacques Kantorow, Jean-Claude Augustin Dumay, Thierry Escaich, Il assure la direction artistique du Casadesus, Uri Segal, Lef Segerstam, Éric Le Sage, Jean-Guihen Queyras, festival Les Musicales de Colmar. Il joue etc. Claire-Marie Le Guay se produit le Quatuor Mandelring, le Quatuor sur un violoncelle de Matteo Goffriller dans des lieux tels que le Théâtre des Debussy, et est à plusieurs reprises (Venise 1711). Champs-Élysées, le Théâtre du Châtelet, l’invitée de Gidon Kremer au Festival la Salle Pleyel, la Folle Journée de Lockenhaus (Autriche) ainsi qu’aux de Nantes, la Salle Molière de Lyon, Muséiques de Bâle (Suisse). le Festival de La Roque-d’Anthéron, ainsi qu’à l’étranger (Bruxelles, Chicago, Genève, Londres, Liège, Munich, New York, Vienne – Musikverein –, Tokyo, Zurich…) À la suite de nombreux concerts et de tournées européennes,

12 MARDI 23 OCTOBRE

Ilse Eerens à La Monnaie de Bruxelles). Parmi ses Jean-Claude Casadesus Ilse Eerens a commencé à étudier le chant nombreux projets, on peut mentionner Après ses études au Conservatoire de à l’Institut Lemmens de Louvain à l’âge un cycle Monteverdi à l’Opéra des Pays- Paris (CNSMDP), Jean-Claude Casadesus de 14 ans. Elle y a travaillé avec Lieve Bas (direction Pierre Audi), La Création reçoit l’enseignement de deux maîtres, Jansen avant d’être acceptée, en 2002, de Haydn avec l’EuropaChorAkademie, Pierre Dervaux et Pierre Boulez. Engagé à la Nouvelle Académie d’Opéra des le Requiem de Fauré avec le comme directeur musical du Théâtre du Conservatoires de La Haye et Philharmonique de Chambre de la Radio Châtelet en 1965, il devient dès 1969 chef d’Amsterdam – où elle a obtenu sa des Pays-Bas (direction Jaap van permanent à l’Opéra de Paris et à l’Opéra- licence puis sa maîtrise deux ans plus Zweden) et un concert avec la Radio Comique. Il participe ensuite à la création tard. Elle a suivi les master-classes de de Munich au Théâtre du Prince Régent de l’Orchestre des Pays de la Loire dont Tom Krause, John Bröcheler, Robert Holl, (direction Ulf Schirmer). il est directeur adjoint jusqu’en 1976. Susan Manoff et Helmuth Deutsch, À cette date, il crée l’Orchestre National et elle se perfectionne actuellement de Lille. Sous sa direction, la formation avec la célèbre mezzo-soprano Jard van a su porter son large répertoire, son Nes. Ilse Eerens a été applaudie dans dynamisme et la qualité de son projet des opéras de Purcell, Salieri, artistique au fil de quatre continents et Monteverdi, Mozart, Offenbach et de trente pays. Parallèlement, il mène Smetana. Récitaliste reconnue, elle a une carrière internationale et est l’invité également interprété des lieder et des régulier des orchestres de Philadelphie, mélodies de Mozart, Schubert, Wolf, Salt Lake City, Montréal, Saint- Strauss, Debussy, Poulenc et Chausson Pétersbourg, Paris, de celui de la avec Inge Spinette, mais aussi des Fondation Gulbenkian ou encore des oratorios de Bach, Boccherini, Mozart Berliner Sinfoniker. Tokyo, les États-Unis, et Haendel. Ilse Eerens a remporté Séoul, Monte-Carlo et Trieste pour Faust le premier prix au Concours de Chant de Gounod, l’Orchestre National de Euriade de Kerkrade en 2003 et le Prix France, l’Orchestre de Paris pour Les Arleen-Auger au Concours International Contes d’Hoffmann, Prague, Baltimore, de Chant de Bois-le-Duc (où elle s’est Copenhague, Budapest, Lisbonne, Berlin distinguée dans les catégories opéra, l’ont accueilli récemment. Ses prochains oratorio et lied) en septembre 2004. engagements le mèneront à Paris, Saint- En 2006, elle a par ailleurs été Pétersbourg, Moscou et à l’Opéra des récompensée par le prix d’interprétation Flandres pour Dialogues des Carmélites au Concours des Jeunesses musicales de Poulenc. Il a effectué une vingtaine de Flandre et par un troisième prix d’enregistrements à la tête de l’Orchestre au Concours de Chant de l’ARD. On l’a National de Lille, qui lui ont valu plusieurs récemment entendue dans la Chanson récompenses. Il est l’auteur d’un livre de Solveig de Peer Gynt avec l’Orchestre publié aux Éditions Stock, Le Plus Court des Pays-Bas au Concertgebouw Chemin d’un cœur à un autre. En 2004, d’Amsterdam (direction Alexander les Victoires de la Musique Classique lui Vedernikov), dans la Symphonie n° 2 décernent une Victoire d’Honneur. Jean- de Mahler avec l’Orchestre des Jeunes Claude Casadesus est président de des Pays-Bas (direction Mark Wigglesworth) Musique Nouvelle en Liberté et directeur et dans le nouvel opéra de Benoît musical de l’Orchestre Français des Mernier, L’Éveil du printemps (création Jeunes.

13 Orchestre National de Lille un deuxième volume dédié au Violons solos Région Nord/Pas-de-Calais compositeur vient de paraître, incluant Stefan Stalanowski Créé en 1976 grâce à la volonté de la suite des Chants d’Auvergne et Fernand Iaciu la Région Nord/Pas-de-Calais et l’appui des œuvres inédites, Chants de France de l’État, l’Orchestre National de Lille et Triptyque. Parmi ses nombreux Violons s’est doté d’un projet artistique voyages, une grande tournée Lucyna Janeczek ambitieux initié par Jean-Claude internationale l’a conduit en Chine en Marc Crenne Casadesus en direction de tous les mai 2007, à Hong-Kong, Shanghai et Waldemar Kurkowiak publics : diffusion du répertoire, création Pékin, où il a reçu un accueil triomphal. François Cantault contemporaine, promotion des jeunes Alexandre Diaconu talents, activités pédagogiques et Bernard Bodiou actions jeune public. À l’invitation de son Dominique Boot directeur, chefs et solistes internationaux Sylvaine Bouin s’unissent ainsi à l’Orchestre National Bruno Caisse de Lille pour, selon sa formule, « porter Anne Cousu la musique partout où elle peut être Noël Cousu reçue ». En France, à l’étranger ou Delphine Der Avedisyan naturellement au cœur de près de deux Asako Fujibayashi cents communes de la Région Nord/ Hélène Gaudfroy Pas-de-Calais qu’il irrigue musicalement Inès Greliak dans une démarche exemplaire de Thierry Koehl décentralisation, l’Orchestre National Olivier Lentieul de Lille s’est ainsi imposé en trente ans Marie Lesage comme une formation prestigieuse, Brigitte Loisemant véritable ambassadeur de sa région Catherine Mabile et de la culture française au fil de quatre Filippo Marano continents et de trente pays. Il développe Sylvie Nowacki par ailleurs une présence régulière Stéphane Pechereau à la radio et à la télévision ainsi qu’une Pierre-Alexandre Pheulpin politique discographique dynamique – Franck Pollet plus de vingt enregistrements dont Ken Sugita plusieurs Prix du Disque –, illustrée par Thierry Van Engelandt des nouveautés comme La Damnation Bruno Van Roy de Faust de Berlioz, un disque Dukas/ Françoise Vernay Chausson/Berlioz avec la mezzo-soprano NN française Elsa Maurus, un disque Milhaud, Lieutenant Kijé et Alexandre Altos Nevski de Prokofiev ainsi qu’une Philippe Loisemant monographie dédiée à Thierry Escaich, Paul Mayes compositeur en résidence de 2003 à Jean-Marc Lachkar 2005. Après un premier enregistrement Jean-paul Blondeau de Chants d’Auvergne de Canteloube Véronique Boddaert avec Véronique Gens, meilleure vente François Cousin mondiale du label Naxos en 2005, Anne Le Chevalier

14 MARDI 23 OCTOBRE

Lionel Part Clarinettes Harpe Thierry Paumier Claude Faucomprez Anne Le Roy Chantal Saradin Christian Gossart Mireille Viaud Jacques Merrrer (petite clarinette) NN Raymond Maton (clarinette basse)

Violoncelles Bassons Jean-Michel Moulin Clélia Goldings Valentin Arcu Jean-Nicolas Hoebeke Catherine Martin Henri Bour Edwige Della Valle Jean-François Morel (contrebasson) Élisabeth Kipfer Dominique Magnier Cors Claire Martin Christophe Danel Alexei Milovanov Sébastien Tuytten Jacek Smolarski Frédéric Hasbroucq NN Éric Lorillard Katia Melleret Contrebasses NN Gilbert Dinaut Mathieu Petit Trompettes Pierre-Emmanuel De Maistre Denis Hu Paul Brun Cédric Dreger Kévin Lopata Fabrice Rocroy (cornet solo) Hervé Noël Frédéric Broucke (cornet) Christian Pottiez NN Trombones Christian Briez Flûtes Romain Simon Chrystel Delaval Yves Bauer (trombone basse) Christine Vienet NN Pascal Langlet Catherine Roux (piccolo) Tuba Hervé Brisse Hautbois Philippe Cousu Timbales Salle Pleyel Daniel Pechereau NN Président : Laurent Bayle Daniel Schirrer Philippe Gérard (cor anglais) Percussions Notes de programme NN Christophe Maréchal Éditeur : Hugues de Saint Simon Dominique Del Gallo Rédacteur en chef : Pascal Huynh Aïko Miyamoto Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Elza Gibus

15 Salle Pleyel | Prochains concerts DU jeudi 25 octobre AU MERCREDI 7 novembre

JEUDI 25 OCTOBRE, 20H SAMEDI 27 OCTOBRE, 20H LUNDI 5 NOVEMBRE, 20H

Rokia Traoré Wati/Le Temps Juliette Gréco Sibelius, intégrale des symphonies II

Rokia Traoré, voix, guitare, textes Juliette Gréco, voix Jean Sibelius et compositions Gérard Jouanest, piano Symphonie n° 6 en ré mineur op. 104 Sylvia Laubé, Dianké Termessant, chœurs Jean-Louis Matinier, accordéon Sept Mélodies op. 17 n° 4 et 6, op. 36 n° 1 et 4, Mamah Diabate, n’goni (luth) op. 37 n° 3, 4 et 5 (orchestration John Estacio) Adama Koné, guitare Production Thierry Suc/TS4. Symphonie n° 5 en mi bémol majeur op. 82 Christophe Minck, basse Chanderdath Sardjoe, batterie Los Angeles Philharmonic Adama Yalomba Traoré, kamale n’goni DIMANCHE 28 OCTOBRE, 14H et 18H Esa-Pekka Salonen, direction Ben Heppner, ténor Quatuor à cordes du Klangforum de Vienne : Concours International Long-Thibaud Sophie Schafleitner, violon Finale « Concerto pour piano » Annette Bik, violon MARDI 6 NOVEMBRE, 20H Andrew Jezek, alto Orchestre National de France Andreas Lindenbaum, violoncelle Alain Altinoglu, direction Sibelius, intégrale des symphonies III

Coproduction du New Crowned Hope Festival Jean Sibelius et du Wiener Konzerthaus. MARDI 30 OCTOBRE, 19H30 Le Retour de Lemminkainen, poème symphonique op. 22 n° 4 Gala du Concours International Esa-Pekka Salonen VENDREDI 26 OCTOBRE, 20H Marguerite Long - Jacques Thibaud Wing on Wing Jean Sibelius Henri Salvador Orchestre national de France Symphonie n° 2 en ré majeur op. 43 Révérence... Alain Altinoglu, direction Los Angeles Philharmonic

Henri Salvador, voix Esa-Pekka Salonen, direction 7503080 7503079, 7503078, Michel Coeuriot, piano, claviers, direction DIMANCHE 4 NOVEMBRE, 16H Anu Komsi, soprano Cyril Barbessol, piano, claviers Cyndia Sieden, soprano Khalil Chahine, guitares Sibelius, intégrale des symphonies I Guy Delacroix, basse Laurent Faucheux, batterie Jean Sibelius MERCREDI 7 NOVEMBRE, 20H Claude Egea, trompette La Fille de Pohjola, fantaisie symphonique op. 49 André Villeger, saxophone, clarinette, flûte Symphonie n° 3 en ut majeur op. 52 George Gershwin Denis Leloup, trombone Symphonie n° 1 en mi mineur op. 39 Un Américain à Paris Jean-Jacques Justafre, cor Concerto pour piano en fa majeur Los Angeles Philharmonic John Adams Production Thierry Suc/TS3, en accord Esa-Pekka Salonen, direction Harmonielehre avec Charley Marouani. London Symphony Orchestra Antonio Pappano, direction Wayne Marshall, piano Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences | Licences Repro | Imprimeur SIC France Treins © Tiphaine couverture Photo

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