Domaine de VAL d’ARENC, Bandol & Domaine de LAUZADE, Côtes de

Grands vins de Provence de la famille Sénéclauze

Dossier de presse 2009

Votre contact : Julia SENECLAUZE

Sénéclauze S.A. ‐ ZI de Saint‐Mitre 13681 AUBAGNE Cédex Tél : 04 42 03 34 23

Fax : 04 42 03 04 93 Email : [email protected] [email protected]

Domaine de Val d'Arenc Domaine de Lauzade 997, chemin du Val d’Arenc 83330 83 en Provence

Tel. : 04 94 98 71 89 Tel. : 04 94 60 72 51 Fax : 04 94 98 74 10 Fax : 04 94 60 96 26

2

1. Esprit de famille

Des vignes d’Algérie à celles de Provence en passant par le Médoc, l’histoire d’amour séculaire entre la famille Sénéclauze et le vin a suivi les bouleversements de l’Histoire et les mutations de la consommation de vin en .

− Les Sénéclauze en Algérie

L’histoire commence à Oran autour d’un homme, Théodore, tout juste âgé de 20 ans. Il est originaire d’une famille de soyeux installés en France dans la Drôme : le travail, la pugnacité ainsi qu’une bonne dose d’audace, sont chez lui des valeurs naturelles.

En 1890 il monte à Oran une affaire de négoce de vins qui connaît rapidement le succès. Son idée ? Vendre du vin en barriques par correspondance. Théodore Sénéclauze est sans doute le premier à avoir lancé ce système de distribution. Autre intuition géniale et originale : prospecter une clientèle rurale et de village en s’appuyant sur les notables, conseillers et prescripteurs de l’époque : les maires et les curés ! A l’occasion des conseils et réunions qu’ils organisent, ces relais de la vie locale font connaître les vins Sénéclauze.

Bientôt la Maison Sénéclauze se spécialise dans la sélection de vins d’Algérie et dans leur distribution aux particuliers. En quelques décennies la marque Sénéclauze devient synonyme de grands vins d’Algérie et particulièrement d’Oranie. Distribués partout en France, les vins Sénéclauze sont livrés en barriques au domicile des consommateurs. La réputation de qualité et de sérieux de la Maison s’étend rapidement d’Algérie à toute la métropole.

− Un château en Médoc

Les affaires prospèrent et les générations se succèdent. Avec Pierre, le fils de Théodore, la Maison Sénéclauze franchit une nouvelle étape décisive dans son développement : l’acquisition d’un domaine viticole de prestige à . Cet investissement s’est fait presque par accident... Nous sommes en 1935. Pierre Sénéclauze correspond régulièrement avec ses agents commerciaux répartis sur tout le territoire de la métropole. Dans un courrier il houspille son représentant bordelais car les vins Sénéclauze se vendent moins bien à Bordeaux que dans d’autres régions, en Bretagne par exemple. Celui-ci répond que la crise règne dans le Bordelais et prend pour preuve le fait que de nombreux châteaux sont en vente. Parmi eux le Château Marquis de Terme à Margaux, Grand Cru Classé en 1855. Au mois de mai Pierre Sénéclauze, intrigué, vient visiter le Médoc. Alors qu’il devait se rendre à Pauillac, il rebrousse chemin dépité par la pluie qui ne cesse de tomber. Sur le chemin du retour il acquiert le château Marquis de Terme... sans même l’avoir visité ! Le Château Marquis de Terme devient alors le joyau de la famille. Confié à un régisseur loyal et compétent, Alexandre Tolo, le cru se place rapidement parmi les valeurs sûres de son classement. La Maison Sénéclauze assure naturellement la distribution des vins du château. En 1972 Jean- Pierre Hugon succède à Alexandre Tolo et, comme lui, consacre sa vie à la gestion de Marquis de Terme. Ludovic David vient de prendre leur suite comme Directeur du domaine.

 Pour en savoir plus sur le Château Marquis de Terme demander le dossier de presse et se reporter à l’ouvrage de Bernard Ginestet Je suis le Marquis de Terme, William Blake Ed, 1999.

3

− Le choix de la Provence

En 1962 les événements politiques obligent la famille Sénéclauze à quitter l’Algérie. En quête d’un nouvel eldorado, Pierre et ses trois fils, Pierre-Louis, Philippe et Jean s’installent à . La famille retrouve en Provence non seulement le climat mais encore les paysages méditerranéens et l’ambiance du pays aimé. La société poursuit ses activités de distribution de vins d’Algérie et ajoute bientôt à la gamme des vins du Sud de la France. Les vins Sénéclauze sont présents partout en France et à l’export.

L’attachement à la Provence est confirmé par l’acquisition en 1991 du Domaine de Val d’Arenc en appellation Bandol. Bandol, la grande appellation de Provence... des vins intenses, de garde, qui nourrissent les désirs des amateurs comme des néophytes. La famille Sénéclauze est séduite par le grand prestige de l’appellation et par les atouts du domaine : un vignoble de restanques lové dans le creux d’un vallon, face à la chaine calcaire du Gros Cerveau élaborant des vins de charme dans les trois couleurs.

En 2007 une seconde propriété est acquise dans les Côtes de Provence : le Domaine de Lauzade. Longtemps la société Sénéclauze en a distribué les vins. Elle connaît donc le domaine de façon intime. Quand se présente l’opportunité d’en devenir acquéreurs, Pierre-Louis et ses frères n’hésitent pas.

A travers ces acquisitions transparaît l’objectif familial : s’affirmer comme le spécialiste de la Provence, depuis le terroir jusqu’au verre.

Les pieds-noirs et la vigne, une histoire d’amour ... et de travail ! Nombreuses sont les familles pied-noir dont l’activité commerciale a tourné autour de la viticulture du temps de l’Algérie française. Les colons arrivaient de métropole avec leur savoir- faire et leurs cépages. Ils trouvaient sur place la main d’œuvre nécessaire. Parmi ces entrepreneurs, quelques uns, à l’instar des Sénéclauze, s’intéressent tôt aux opportunités dans le monde du vin. Sans le savoir ils préparent ainsi leur retour en métropole. Les exemples sont nombreux : les Perrin au Château Carbonnieux dans les Graves, les Tari au Château Giscours à Margaux. Une branche de la famille Sénéclauze créé la société de V.P.C. Chamvermeil, connue aujourd’hui pour ses réalisations dans le Médoc : la Winery Raoux et le château d’Arsac également à Margaux.

− Le nouvel élan

2009 marque un nouvel élan dans la vie de la société familiale Sénéclauze. Julia, la fille de Pierre-Louis, tout juste âgée de 25 ans, prend en charge la communication des propriétés provençales tout en participant à la promotion du Château Marquis de Terme. Avec elle c’est la quatrième génération de Sénéclauze qui s’implique dans l’entreprise. Son objectif est de conduire les domaines vers une nouvelle étape : devenir des références de leurs appellations respectives, en termes de qualité bien sûr, mais aussi d’image.

4

2. La Provence au cœur

Qui ne rêve pas de vivre en Provence ? Les Sénéclauze ont réalisé ce rêve en y plantant leurs vignes ... et les racines familiales. Aujourd’hui les grands vins de Provence de la famille Sénéclauze composent une double trilogie qui exprime toute la saveur de la Provence.

− Quatre éléments pour une alchimie

EAU. La mer est une évidence en Provence. C’est vers elle que se tournent tous les regards, vers elle que convergent tous les espoirs. Mais pour la vigne l’eau est à la fois un besoin vital et un danger. Les pluies arrivent surtout pendant les demi-saisons, l’été elles prennent parfois la forme d’orages. La mer, véritable régulateur de température toute l’année, fournit alors une humidité bienvenue. Ni trop, ni trop peu.

FEU. Comment imaginer la Provence autrement qu’ensoleillée pour ne pas dire accablée de soleil ? Cézanne a élu domicile dans le Midi pour elle, la lumière. Mourvèdre, grenache, cinsault ou rolle, les cépages de la Provence, rouges et blancs, ne redoutent pas les chaleurs de l’été. Ils se plaisent à transmettre au dégustateur le goût de ce feu : grillé, fumé, épicé.

AIR. L’air inquiète parfois l’été quand il vibre des chaleurs de l’après-midi. Il faut des réserves secrètes à la vigne pour résister. Mais l’air c’est aussi le vent. Et d’abord LE vent du Midi : le Mistral venu du Nord qui sèche les raisins après les orages et rafraîchit l’air ambiant. Sans lui les vins ne garderaient pas en eux une telle fraicheur, une telle fringance.

TERRE. Avoir la Méditerranée dans son dos et découvrir l’arrière-pays, une terre parfois dure d’aspect et pourtant si généreuse. Elle est peuplée d’arbres fruitiers, de fleurs et de conifères. La vigne a trouvé sa place entre les oliviers, les lauriers, les pêchers. Terre de civilisation, terre d’abondance.

De la rencontre de ces quatre éléments, les vins de Provence tirent leur charme et leur identité. Au sein de la vaste palette de ces vins qui véhiculent un art de vivre, les Domaines Sénéclauze apportent en plus un esprit de famille. Reflets du terroir provençal, fruits de l’alchimie des éléments, ils expriment aussi des choix de vie dans un concentré de sensations et d’émotions.

Pourquoi le rosé nous enchante-t-il autant ? « Le rosé, c’est en Provence qu’il est né. » Ce slogan de l’interprofession rappelle le rôle de la Provence dans cette catégorie de vins. Berceau du rosé, elle en est le leader mondial incontesté. C’est en Provence que sont élaborés la majorité des vins rosés français avec une diversité de styles unique. Pas moins de 84% des Côtes-de-Provence et environ 60% des Bandol sont des rosés. Or les rosés représentent moins de 10% des vins élaborés dans le monde. Le rosé fascine, enchante... parce que c’es le vin de la liberté, parce que c’est une rareté, parce que c’est tendance, parce qu’il se savoure tout le temps et partout, parce qu’il incarne la notion de plaisir inhérente au vin, parce qu’il se déguste toujours avec le sourire... parce que c’est la couleur du bonheur !

5

3. Le Domaine de VAL D’ARENC

Le nom étonnant de ce domaine familial rappelle qu’il est situé dans un vallon, au cœur de l’appellation Bandol qui produit sans doute les meilleurs vins de Provence, capables de rivaliser avec les grands crus les plus prestigieux.

− Au cœur de l’appellation Bandol

Pour tout amateur de vins fins le nom seul de Bandol suffit à évoquer la quintessence des vins de la Provence : Bandol c’est LE cru de la région.

L’origine de ce vignoble est plus qu’ancienne, elle est antique. Ce sont en effet les Phocéens, ces colons grecs fondateurs de Marseille, qui ont planté les premières vignes autour de Bandol.

L’aire d’appellation s’étend aujourd’hui sur 1.500 hectares répartis dans cinq communes : Bandol, Sanary, , Le Castellet, La Cadière d’Azur, Le Beausset. Une cinquantaine de producteurs seulement élaborent des vins de Bandol.

Le vignoble a la particularité d’être bien délimité par des barrières naturelles : la chaine calcaire du Gros Cerveau au sud, le Mont Caume à l’est, le massif de la Ste Baume au Nord et le superbe débouché vers le golfe de Bandol et la Grande Bleue. En s’y promenant on se croirait dans un éden viticole... Entre les vignes plantées sur des restanques –nom des traditionnelles terrasses- se dressent des cyprès droits comme des i. Des oliviers arc-boutés et des lauriers agrémentent la vue. Le taux d’ensoleillement fait rêver les vacanciers ... 3.000 heures de soleil par an !

Derrière ce paysage idyllique se cache l’une des appellations les plus contraignantes de France. Son décret d’appellation est une école d’exigence : vendanges obligatoirement manuelles, chaptalisation interdite, attente de la huitième feuille pour donner du rouge, effruitage estival, rendements limités à 40 hl/ha, élevage sous bois d’au moins 18 mois.

C’est à ce prix que Bandol produit des grands crus dans les trois couleurs. Ses rosés, connus du monde entier, figurent parmi les meilleurs vins de ce genre, ses blancs sont des raretés pour amateurs. Bandol est particulièrement réputée pour ses vins rouges de garde, fils du mourvèdre.

6

− Le Domaine

Accéder au Domaine de Val d’Arenc c’est presqu’une aventure... Le tortueux chemin du Galantin monte raide à travers la campagne bandolaise. Des propriétés d’agrément le bordent à droite et à gauche. Finalement, à mi-chemin entre Le Plan du Castellet et Sainte-Anne d’Evenos, dans un petit creux du vallon, on découvre les bâtisses en pierre qui forment le Domaine de Val d’Arenc. Les vignes se répartissent sur plusieurs niveaux en autant de restanques. On se rend de l’une à l’autre par des sentiers caillouteux. Le paysage très horizontal des rangs de vignes est ponctué par des traits verticaux, des cyprès solitaires. Le vin se mérite... et se savoure autour de la piscine.

Le nom de Val d’Arenc est un écho au mot latin arena qui signifie sable. Des carrières de sables encore exploitées sont situées au pied du Gros Cerveau, en contrebas du Domaine.

Le vignoble compte 26 hectares répartis sur des sols argilo-calcaires et gréseux. Si le décor fait rêver –surtout à l’approche de l’été- il reste difficile à cultiver. La pente est très forte, l’érosion importante. De petits murets de pierre permettent de retenir la terre...et les ceps.

L’encépagement de Val d’Arenc fait la part belle au mourvèdre. Les pieds, âgés de 25 ans en moyenne, occupent une douzaine d’hectares. Originaire d’Espagne, le mourvèdre est cultivé à Bandol à sa limite septentrionale : tant mieux car c’est dans ces conditions que les cépages donnent le meilleur d’eux-mêmes. Relativement difficile à conduire il demande beaucoup d’ensoleillement. Mais alors il offre des arômes profonds, riches et une capacité de vieillissement étonnante. Le vignoble compte également deux autres cépages rouges : 8 ha de grenache et 4 de cinsault. Quant aux cépages blancs, clairette, bourboulenc et sauvignon, ils se partagent les 2 ha restants.

La vigne est conduite selon les pratiques qualitatives de la région avec une attention particulière portée aux rendements. Dès la taille l’objectif des vignerons est de réduire de façon naturelle la formation de grappes pour obtenir à terme des raisins aussi sains et mûrs que possible. Au début de l’été un passage dans les rangs permet d’alléger la charge en raisin des pieds : c’est l’effruitage, appelé vendanges vertes dans d’autres régions.

Le Domaine produit deux vins déclinés tous deux dans les trois couleurs : Le Domaine de Val d’Arenc et Fontbrune de Val d’Arenc.

Le Marc de Provence, une vieille tradition A Val d’Arenc on ne fait pas du Marc par goût du pittoresque... Non, la production de Marc est une tradition très ancienne que la famille Sénéclauze poursuit avec plaisir. Le marc c’est le chapeau de raisins qui subsiste à l’issue de la fermentation. En le distillant on en extrait l’alcool qui est ensuite élevé en fûts de chêne de 600 litres. Il se pare alors de reflets bruns voire acajou et gagne en complexité aromatique. Le Marc de Provence du Domaine de Val d’Arenc est une gourmandise à déguster en digestif. Il est traditionnellement offert à la fin du repas en témoignage d’amitié.

7

Domaine de VAL D’ARENC rouge Bandol

Générosité, complexité, profondeur.

Son assemblage Mourvèdre 70% (vs 50% au moins exigés par l’appellation) qui apporte la structure, le potentiel de garde et la longueur. Grenache 30% pour l’ardeur et la rondeur.

Son élaboration Les raisins sont soigneusement choisis et triés selon leur maturité et leur état sanitaire. Une fois éraflée et foulée la vendange subit une macération préfermentaire à froid qui va conférer au vin gras et structure. La fermentation se déroule sur deux semaines à 30°C. Des remontages réguliers permettent de libérer la puissance des tanins et l’intensité colorante des anthocyanes. Le marc est pressé puis les vins de goutte et de presse sont assemblés en vue de l’élevage. Comme l’exige le savoir-faire de Bandol, le vin est élevé sous bois pendant 18 mois. A Val d’Arenc nous utilisons les barriques de chêne de notre propriété médocaine, le Château Marquis de Terme à Margaux. Elles ont connu le Grand Vin pendant deux années avant d’abriter le Val d’Arenc.

Le savourer et le conserver La magie des grands vins est de pouvoir se déguster à plusieurs âges de leur vie avec autant de plaisir mais... de plaisirs différents. Notre vin offre trois univers de sensation selon son âge. Prenez le temps de le découvrir dans ses premières années puis dans la fleur de l’âge (5 à 8 ans) et enfin dans son âge mûr (une dizaine d’années et au-delà). Ce vin de gastronomie mérite d’être servi à une température de 16 à 18°C.

En versant un jeune Domaine de Val d’Arenc dans votre verre vous découvrez une robe pourpre aux reflets violacés. L’intensité de sa couleur annonce son assemblage. Au nez vous plongez immédiatement dans une vasque de fruits noirs, légèrement compotés : mûres, myrtilles, mais aussi des griottes. Les nez fins perçoivent l’arôme délicat de la violette en note de cœur et des senteurs épicées en note de fond. En bouche générosité, structure et complexité dominent. La texture tannique d’un tel vin lui permet d’accompagner à merveille une viande grillée (côte de bœuf, côtelettes d’agneau), un gibier aux airelles, un confit ou un magret de canard, du bœuf aux olives. Pensez aussi à une moussaka maison, des légumes farcis avec des brochettes.

8

Au bout de quelques années de garde, le Domaine de Val d’Arenc se pare d’une robe rubis. Il révèle au nez un léger boisé mâtiné d’arômes de poivre et de girofle, le tout enrobé dans de subtiles notes de violette. Le grain des tanins s’est affiné. La puissance a fait place à l’opulence. Le vin tapisse le palais. Sa longueur en étonne plus d’un... Les accords gastronomiques privilégiés sont avec les viandes en sauce ou marinées et le gibier (civet de lièvre, gigue de chevreuil, sanglier). Les charcuteries de belle origine (jambon cru italien ou espagnol) sont également bienvenues.

Les vieux millésimes, de dix, quinze ans voire plus, développent un bouquet animal. Décantez- les si vous constatez un dépôt. L’aération fait s’exhaler des notes de musc et de cuir doublées par un fond de moka et de champignons. C’est surtout cela qui frappe : la complexité de la bouche car plusieurs niveaux de sensations se succèdent. Une fois dégusté le vin marque par sa persistance. Au quotidien associez-le avec des viandes de choix (souris d’agneau, mignon de veau) accompagnées de légumes et duxelles de champignons. Parfaitement à l’aise sur une table de fête, un vieux Val d’Arenc se marie avec les plats aux truffes et avec toute sorte de produits nobles. Ce genre de vins ne craint pas le chocolat à condition qu’il soit peu sucré. Son nez se fait d’ailleurs cacaoté et mokaté au bout de quelques minutes.

Fontbrune de Val d’Arenc rouge Mourvèdre 50% Grenache 50%

9

Domaine de VAL D’ARENC rosé Bandol

Fraîcheur, élégance et douceur.

Son assemblage Grenache 50% Cinsault 30% Mourvèdre 20%

Son élaboration Le rosé du Domaine de Val d’Arenc est élaboré par pressurage direct de cépages noirs. La vendange a préalablement subi une courte macération à basse température afin d’exhaler tout son bouquet fruité et de conserver fraicheur et élégance.

Le savourer et le conserver La coutume est de déguster un rosé dans l’année. Bien sûr le Domaine de Val d’Arenc s’y prête parfaitement. Il révèle alors sa fraicheur et sa vivacité. Sa robe se pare d’un saumon translucide et brillant. Ses arômes élégants sont ceux de fruits d’été (pêche, cerise) et d’épices douces. En bouche son attaque franche est soulignée par une agréable fraicheur. Des arômes de pêche de vigne et d’abricot s’exhalent.

Le Bandol rosé est sans doute le meilleur rosé de France. Il mérite donc de vieillir pour s’épanouir et vous faire atteindre de nouveaux horizons sensoriels. En ouvrant un Domaine de Val d’Arenc rosé âgé d’un à trois ans on découvre des arômes floraux de rose et de pivoine accompagnés de notes de fraise.

Ce vin est idéal avec la cuisine exotique, en particulier nord- africaine –pas seulement pour le clin d’œil aux origines de la famille... mais parce que les épices ne lui font pas peur et qu’il apprécie les mariages sucrés-salés. Goûtez-le également avec des plats provençaux comme la bourride, la bouillabaisse ou le loup braisé au fenouil. Ou bien accompagné de tapas et de finger food à l’occasion d’un apéritif ou d’un pique-nique.

Fontbrune de Val d’Arenc rosé Grenache 40% Cinsault 40% Mourvèdre 20%

10

Domaine de VAL D’ARENC blanc Bandol

Raffinement, délicatesse, longueur.

Son assemblage Clairette 40% Bourboulenc 40% Sauvignon 20% Même assemblage pour Fontbrune de Val d’Arenc.

Son élaboration Après refroidissement de la vendange éraflée et foulée, une courte stabulation préfermentaire va permettre d’extraire et de fixer les arômes. Suit un pressurage rapide et doux pour obtenir la délicate couleur paille. Le vin est ensuite élevé sur ses lies fines pour gagner en complexité aromatique et en texture.

Le savourer et le conserver L’or cristallin de la robe prépare les sens à profiter d’un bouquet de fleurs délicates : aubépine, fleurs de cerisiers. S’y mêlent harmonieusement les fruits d’été comme la pêche et la nectarine et une note de poire. La bouche est légèrement acidulée avec une pointe d’amandes légèrement grillées associée à une sensation de fraicheur persistante.

Garder en cave le Domaine de Val d’Arenc blanc c’est lui donner toutes ses chances de vous démontrer ses qualités de grand vin. En deux à trois ans son univers aromatique va évoluer vers des notes complexes de fruits compotes (coing en particulier), de miel et de citron confit.

Les recommandent de servir le Domaine de Val d’Arenc blanc à 8 à 10° soit seul en apéritif, soit à table de l’entrée au fromage. Il se marie parfaitement avec les produits de la mer par exemple les carpaccios de poisson (lotte, espadon, loup) ou de Saint-Jacques, les poissons grillés, les araignées, les huîtres etc. Au sein de cet univers gastronomique n’hésitez pas à être créatif : salades de pâtes aux coques, blanquette de la mer, brandade de cabillaud etc. Les accords avec la volaille et la viande blanche lui correspondent aussi très bien, par exemple un chaud-froid de poulet avec son taboulé. Enfin pensez aux sushis !

11

4. Le Domaine de LAUZADE

Il règne dans l’arrière-pays varois un calme et une douceur de vivre qui contrastent fort avec l’agitation des plages voisines. C’est là, entre garrigue et lauriers, que sont produits les vins du Domaine de Lauzade -du nom des lauzes, les pierres plates qui recouvraient autrefois la bergerie- en appellation Côtes de Provence.

Le vignoble des Côtes de Provence, ce méconnu

Derrière la carte postale de vos vacances il y a ... une superbe région viticole qui produit de beaux vins dans les trois couleurs. L’AOC, obtenue en 1977, couvre aujourd’hui plus de 20.000 hectares plantés. La variété des cépages autorisés est l’un des facteurs de la diversité des vins : En rouge : grenache, syrah, cinsault mais aussi cabernet sauvignon, carignan, mourvèdre, tibouren. En blanc : rolle, sémillon, ugni blanc et clairette. La production se concentre bien sûr sur le rosé dont la Provence est le berceau et le fief. La vague rose déferle sur 84% de la production contre 13% pour le rouge et seulement 3% pour le blanc, ce qui en fait une rareté.

− Le vignoble

Situé au Luc en Provence et protégé des agressions du Mistral par le Massif des Maures au sud, les collines du Haut- au nord, le vignoble de Lauzade descend en une pente douce orientée au sud-est. Sur les 50 hectares que compte le Domaine, 40 sont actuellement en production dont 30 en cépages rouges (syrah, grenache, cinsault ainsi qu’un peu de cabernet sauvignon) et 10 en blancs (essentiellement rolle –appelé aussi vermentino- et sémillon). La politique de renouvellement du vignoble prévoit d’arracher 6 hectares qui seront replantés en grenache. Les 4 hectares restants sont des vignes jeunes. L’âge moyen du vignoble atteint néanmoins 32 ans.

− Les vins

Dans chaque couleur le Domaine élabore deux vins répondant à des exigences différentes : le Domaine de Lauzade et Pierre de Lauzade. Le rosé représente la majorité de la production avec 70%, le rouge compte pour 20% et le blanc pour 10%. Les rendements maximaux fixés par l’AOC sont de 55 hl/ha mais le Domaine de Lauzade se limite à 36 hl/ha.

12

Un nouvel habillage a récemment été mis en place. « Nous avons fait le choix d’une bouteille qui soit un vrai flacon » précise Pierre-Louis Sénéclauze. La recherche de l’excellence et le sens du détail propres à la famille, sont flagrants dès que l’on découvre la bouteille de Lauzade.

− L’histoire

Le Domaine a été dirigé pendant un quart de siècle par Louis Orizet. Homme de lettres, homme de vin et de terroir, Orizet était un passionné. Cet ingénieur agronome a occupé les fonctions d’Inspecteur Général de l’I.N.A.O. pendant une partie de sa carrière. Au Domaine de Lauzade il a laissé son empreinte dans le mode d’élaboration du vin. Originaire du , il privilégiait le fruité et la fraicheur, deux qualités qui se retrouvent dans tous les vins du Domaine.

Louis Orizet n’était pas homme à se satisfaire d’idées toutes faites. Il a toujours cherché à expérimenter, à comprendre. C’est pourquoi il a fait planter à Lauzade une importante collection de cépages pour suivre leur évolution sur un terroir provençal. De cette expérience très personnelle il reste aujourd’hui une parcelle mitoyenne du jardin qui porte près de trente cépages différents ! Le Domaine est aujourd’hui dirigé par un régisseur et suivi par la famille Sénéclauze.

− Les distinctions

Les vins du Domaine de Lauzade sont régulièrement récompensés par des médailles au Concours Agricole de Paris : • Argent pour le blanc 2002, • Bronze pour le rosé 2003, • Or pour le blanc 2003.

Cités dans le Guide Hachette des Vins de France, ils sont crédités de plusieurs distinctions : • Coup de cœur avec 2 étoiles pour le blanc en 2001 et 2005, • 2 étoiles pour le rosé 2002, • 2 étoiles pour le rouge 2003.

Le rosé s’est récemment distingué dans deux concours : • Médaille d’or à Saint-Tropez pour le 2007, • Médaille d’argent au Mondial du Rosé pour le 2005.

Le Domaine lui-même a été consacré comme propriété exemplaire par la remise du Prix d’Excellence du Concours Agricole de Paris trois années consécutives (en 2003, 2004 et 2005) et par le Trophée des Lauréats du Concours de Mâcon en 2005.

13

Domaine de LAUZADE rouge Côtes de Provence

Intensité, volupté, velours.

Son assemblage Syrah 60% Carignan 20% Cabernet sauvignon 20%

Son élaboration Nos carignans, âgés d’un demi-siècle, subissent une macération carbonique destinée à exalter le fruité, la fraicheur et la souplesse. Quant à la syrah et au cabernet sauvignon, ils ont été récoltés à maturité optimale et connaissent une cuvaison dite "longue" c’est-à-dire de 30 jours.

Le savourer et le conserver Notre vin est désormais logé dans une bouteille de forme originale, haute de col et large d’épaules. Nous tenons à ce que sa personnalité soit reflétée par la bouteille afin qu’elle prépare l’amateur au plaisir de la dégustation. Libéré de son imposant flacon, le Domaine de Lauzade rouge offre une robe rubis sombre aux reflets de pourpre. Son nez, intense et complexe, présente des arômes profonds de fruits noirs et de torréfaction (grands crus de café et de chocolat), sublimés par des notes subtiles d’eucalyptus. En bouche ses tanins de velours le rendent voluptueux. Les arômes de garrigue et de menthol se prolongent délicieusement dans une longue finale.

Il peut vieillir cinq ans environ mais présente d’excellentes aptitudes à une dégustation immédiate du fait de son fruité et de sa souplesse. Dégustez-le avec des volailles, des viandes en daube, du gibier et pourquoi pas des poissons au vin rouge (pot de feu de lotte).

Pierre de Lauzade, second vin de la propriété, est quant à lui composé de 60% de syrah et de 40% de Carignan.

14

Domaine de LAUZADE rosé Côtes de Provence

Gourmandise, plaisir immédiat, rondeur.

Son assemblage Grenache 50% Cinsault 20% Tibouren 20% Syrah 10%

Son élaboration Après une courte macération pelliculaire à froid nous procédons à une saignée. Suit la fermentation à 18°. Le vin est ensuite élevé sur ses lies et même bâtonné (brassé), comme un vin blanc.

Le savourer Comme le vin blanc, notre rosé est proposé dans une bouteille aux formes généreuses qui évoque sa rondeur. Son design détonant en fait un bel écrin au vin dont la robe rose pâle tire vers des nuances saumonées. Son nez gourmand évoque les agrumes, la pêche mûre mais aussi la rose et le thé. En bouche il joue sur les registres floraux et fruités. Sa rondeur en fait un vin de plaisir immédiat.

Le Domaine de Lauzade rosé est bien sûr le compagnon idéal de la cuisine provençale... mais en élargissant on pense aussi aux mets sucrés/salés, à la cuisine orientale légèrement épicée, aux associations de couleur (saumon sous toutes ses formes, gingembre) et encore aux salades estivales, légumes grillés, poissons de roche, charcuterie, tapas etc.

Dégustez-le en pique-nique, en déjeuner d’été, en apéritif, en tête-à-tête ou avec une grande tablée... Il égaye tous les moments de convivialité ! Et sa bouteille surprendra agréablement les convives. Il vieillira sans difficulté jusqu’à 18 mois.

Distinction Médaille d’or au Concours des Vins de Provence de St- Tropez en 2008.

Pierre de Lauzade rosé Grenache 50% Cinsault 50%

15

Domaine de LAUZADE blanc Côtes de Provence

Suavité, charme, vivacité.

Son assemblage Sémillon 60% Rolle 40%

Son élaboration Après une macération pelliculaire à froid, le jus est vinifié pendant une vingtaine de jours à une température de 19°c. Le vin connaît ensuite un élevage de trois mois sur lies fines ponctué de bâtonnages (brassages) tous les quatre jours pour lui donner plus de complexité.

Distinction Coup de cœur du Guide Hachette 2007 avec 2 étoiles.

Le savourer A travers sa bouteille arrondie transparaissent les éclats d’une robe or vert, lumineuse et brillante. Le nez est un bouquet de fleurs blanches, d’agrumes (en particulier la mandarine), d’herbes comme la verveine et de raisins frais. L’attaque vive en bouche est suivie d’une suavité de contact au palais. Les arômes de fruits se prolongent dans une finale charmeuse.

Le Domaine de Lauzade blanc est parfait en apéritif. A table il s’harmonise avec des poissons grillés ou en carpaccio, des viandes blanches ainsi que des fromages frais de chèvre. Un vieillissement de quelques années révélera un autre aspect de son charme, avec des notes de miel et de fruits secs.

Pierre de Lauzade blanc Sémillon 60% Rolle 40%

16