Chronique Des Pigeons N°10
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La chronique des pigeons no HOOVER ’est en 1995 que le groupe Hoover voit le jour. Formé de trois musiciens belges, Alex Callier (ça ne s’invente Cpas), Frank Duchêne, Raymond Geerts et d’une chanteuse, Liesje Sadonius. En 96 ils commencent à se faire connaître avec le single PHONIC 2 Wicky choisi par Bernado Bertolucci pour figurer sur la BO de son film Stealing beauty. Contraint de changer de nom pour cause d’homonymie avec un groupe américain, Hoover se rebaptise Hooverphonic et sort son premier album A New stereophonic sound spectacular A New Stereophonic Sound Spectacular en 1997. Peu avant l’enregistrement de leur 1997 second album, Blue Wonder Power Milk Blue Wonder Power Milk (98), Liesje Sadonius quitte le groupe et est 1998 remplacée par une nouvelle chanteuse, Geike The Magnificent Tree Arnaert. Le clavier Frank Duchêne quitte alors Hooverphonic Presents Jackie2000 Cane le groupe, avant la parution de leur troisième 2002 album The Magnificient Tree en 2000. Sit Down and Listen to Hooverphonic 2003 No More Sweet Music (2CD) 2005 ooverphonic aime changer d’air, tester de nouveaux horizons musicaux. Le groupe belge avait créé la surprise avec «Jackie Cane», comédie musicale glamour années 50. Avec «Sit Hdown and listen to» ensuite, relecture acoustique, avec quatuor à cordes, d’anciens titres - non compris le célébrissime «Mad about you». Fin 2004, autre défi: le groupe donnait trois concerts incluant 10 nouveaux morceaux. Quelques-uns se retrouvent sur l’album «(No) more sweet music» qui vient de sortir. Ce 6e album est le plus abouti du groupe de Sint-Niklaas, qui soufflera ses dix bougies en 2006. Il approfondit le côté cinématographique de «Jackie Cane», le lyrisme et les cordes de «Sit down and listen to», et présente l’originalité d’être double. Version «More sweet music»: 11 mélodies accrocheuses portées par la voix subtile de Geike Arnaert, la basse d’Alex Callier et la guitare de Raymond Geerts, le trio de base, mais aussi par un orchestre de cordes, une clarinette, un violon chinois, un cimbalon... Et version «No more sweet music»: les mêmes titres remixés en mode plus ou moins électro, parfois plus nerveuses, parfois plus éthérées que les originaux. Soit «une musique du jour et une musique du soir» résume Alex Callier, bassiste et leader d’Hooverphonic. PHONIC «On aime les contrastes, mettre une chaise Louis XV dans une villa design ou ajouter un peu de mauvais goût dans le bon goût: cela donne un mix intéressant. Comme en Belgique, où les maisons les plus moches côtoient les plus belles...» disait Le concert du vendredi 9 décembre au Cirque Royal de Bruxelles était enchanteur pour un public averti. Atmosphères particulières, très visuelles avec les lumières savamment étudiées, la musique rappelant Satie, Hooverphonic essaie d’éviter les règles de l’harmonie classique et la palette d’émotions véhiculées par les mots et la musiqueAlex Callier. est grande. Trop de chanteurs font un album en interprétant leurs 12 titres avec la même tessiture, la même couleur. L’univers artistique de Hooverphonic est assez difficile à pénétrer mais lorsqu’on arrive à comprendre la création de ces inventeurs de sensations, on entre dans un monde de cinéma fantastique empreint d’une belgitude assez étourdissante. Après une heure de concert, Geike nous souhaitait une bonne soirée ! Le public composé majoritairement de quarantenaires BCBG, cool et propres sur eux pour leur sortie du vendredi soir, n’ont pas eu de cloches aux mains. Les musiciens ne se sont pas fait prier, quatre rappels, onze chansons et trois quarts d’heure plus tard, ils nous saluaient pour de bon. HOOVERhttp://www.hooverphonic.com 10 Chronique des Pigeons 10/12/2005 Notre cote boupi.