De France Ou Recueil Général Des Généalogies Historiques
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N O BT LIAI R E UNIVERSEL DE FRANCE OU RECUEIL GÉNÉRAL DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES DES MAISONS NOBLES DE CE ROYAUME PAR M. DE SAINT-ALLAIS AVEC LE CONCOURS DE MM. DE COURCELLES, L’ABBÉ DE L’ESPINES, DE SA1NT-PONS ET AUTRES GENEALOGISTES CELEBRES TOME SEPTIÈME DEUXIÈME PARTIE PARIS LIBRAIRIE BAC HE LIN-DE F LO RENNE 3 , QUAI HA LAQUAIS , 3 MDCCCLXXIV CRACOVTENSIS 6 n v| i Biblioteka Jagiellortska 1001425436 DE LA BOESSIÈRE CHAMBORS. 2 57 léon , maison dont MM. d’Esclignac et de Montesquiou se font honneur d’être issus, et qui était ellè-même une branche de celle des premiers rois de Navarre et d’Ara gon ; elle était fille de Louis-AIexandre , marquis de Poli- gnac, et de Constance-Gabrielle-Bonne Le Vicomte de Rumain, dame d’honneur de Madame la duchesse d’Or léans; elle mourut à Lisbonne en 1799. Madame de Polignac avait pour mère Constance-Si- mone-Flore-Gabrielle de Rouault, descendante du maré chal de ce nom, et pour sœur la marquise d’Usson , dame pour accompagner M a d a m e Elisabeth , sœur des rois Louis XVI et Louis XVIII. La comtesse de Chambors n’a laissé qu’une fille, Caro- line-Marie-Thérèse-Constance, née en 1787 et tenue sur les fonts de baptême par M o n s ie u r , frère du R oi, et par M adam e duchesse d’Angoulême; elle a épousé, en 1811 , Héracle-Charles-Alexandre, comte de Polignac, fils de Charles-Louis-Alexandre , comte de Polignac, maréchal- de-camp, et d’Adélaïde-Christine-Adolphe Sanguin de Livry, dame pour accompagner M a d a m e , épouse du roi Louis XVIII. De ce mariage sont issus : i.° Marie-Joséphine Adélaïde-Alexandrine-Berthe de Polignac , née le 28 janvier 1812 ; 2.0 Marie-Gabrielle-Elisabeth-Xavière de Polignac, née le 26 avril 1814. Les branches de la Boëssière Keret, de la Boëssière Kerazlouant, Lennuic , Rosveguer, Kergozon et autres ne sont jamais sorties de Bretagne, et il n’en reste plus que celle de Lentiuic , dont le chef est : Marc-Antoine , IV" du nom , Marie Hyacinthe, marquis de la B o e s s iè r e L e n n u ic , qui a été reconnu pour être issu d’ancienne noblesse de chevalerie par M. Chérin, généa logiste des ordres du roi, qui lui en a délivré certificat le 20 mars 1790. Après avoir, pendant toute l’émigration, servi la cause du Roi de la manière la plus désintéressée, la plus active et la plus périlleuse, il fut, en 1815 , un des principaux chefs du corps de l’armée royale de Bretagne, qui se forma dans le département de Morbihan. Il se rendit de Bretagne par mer à Gand, pour y pren dre les ordres de Sa Majesté , qui le promut au grade de maréchal-de-camp, par brevet du 9 mai 1815 , et qui la 7 . 17 258 DE LA BOESSIÈRE CHAMBORS. nomma au mois d’août suivant commandant pour le Roi , dans le département d’I Ile-et-Vilaine. Il avait épousé, en 1800, Marie-Claire-Gabrielle de Tillar de Villeneuve, dont le père avait été premier ve neur d e M o n s ie u r , com te d’Artois. Elle est morte en 1812, laissant cinq enfants: Marc- Antoine, Ve du nom, Marie-Jacques et trois filles. Le marquis de la Boëssière a deux frères d’une autre mère que lui, et beaucoup plus jeunes. i.° Marc-Hilaire-Bertrand-Thomas, comte de la Boës sière, marié, en 1799, à Charlotte-Marie-Josephe de Rai son de Cleuziou , dont il a six garçons et quatre filles : i.° Hilaire-Marie-Thomas-Jonathas ; 2.0 Paul-Marie ; 3 .° Alexis-Vincent-Marie ; 4.0 Albert-Marie-Dominique ; 5.° Jonathas-Bertrand-M arie ; 6.° Bertrand-Marie; 7.0 Charlotte-Marie-Josephe ; 8.° Thomase-Marie-Marquette ; 9.0 Alix-Marie ; io.° Louise-Marie. 2.0 Louis-Paul-Auguste, vicomte de la Boëssière , filleul du comte de Chambors, marié, en 1811 , à Angélique- Marie de Mallier de Chassonville , fille de Daniel-Henri- Louis-Philippe-Augustin de Mallier , comte de Chasson ville. En 18 1 5 , le vicomte de la Boëssière entra volontaire dans les gardes-du-corps, dès que le retour de Bonaparte sur le sol de la France eut fait appréhender que la sûreté du Roi fût compromise. Après avoir escorté Sa Majesté jusqu’à la frontière, il accourut se réunir au corps des royalistes qui se forma dans le département des Côtes du Nord. Son zèle et sa capacité lui firent obtenir d’abord, en date du 28 juin de cette année, un brevet de capitaine de grenadiers dans cette armée, et ensuite un emploi de au cinquième régiment d’infanterie de la Garde royale. Il n’a qu’une fille : Pauline-Antoinette-Marie , née le 3 1 juillet 1813. A rm es : « De sable au sautoir d’or ». DE BOUILLÉ DU CHARIOL. 25q BOUILLÉ ou BOULIER DU CH ARIOL(i). La maison de Bouillé est aussi distinguée par son ancienneté que par ses alliances ; dès le temps des croisades , elle était dans la classe de chevalerie : on sait que cet honneur était alors le prix du sang et la récompense des services les plus signalés rendus à la patrie , comme aussi l’apa nage distinctif de la noblesse de race. ( Généalogie de la maison Bouillé sur litres originaux, par d’Hozier.) Cette maison originaire du Maine , où elle a possédé des terres considérables et contracté de grandes alliances , est cependant considérée comme une des plus anciennes et des plus nobles de la province d’Auvergne. ( Cou tumes d’Auvergne, par Chabrol). Elle s’y trouve effec tivement établie depuis le onzième siècle. ( Preuves de la cour et du Saint-Esprit pour la maison de Bouillé , par Chérin ). Par le mariage d’un Hugues de Bouillé ou Bouilhetz , venu du Maine avec l'héritière de la maison du Chariol , dont il prit les armes ( qui sont de gueules à la croix ancrée d’argent), ainsi que le nom , qui long temps y a été joint à celui de Bouillé, et quelquefois même entièrement substitué. Noble Pierre d e B o u il l é , dit nobilis Petrus vir Bouilhet^, fut présent (Gall. Christ., tom .2, page 399. Cartulaire de Montpeyroux), avec Pierre de Chabannes , et deux autres nobles , Hugues de la Bastisse et Guillaume de Montriannay (maisons aujourd’hui éteintes) comme té moins à un acte de 11 5 5 , concernant Thibaud, abbé de Montpeyroux en Auvergne. Autre Pierre d e B o u il l é ou B o il l ie r , II Ie du nom , seigneur du Chariol, figure en i 3 2 8 , au nombre des grands seigneurs de la province qui plaidaient avec le clergé. (Baruze, page 144; Coutumes d’Auvergne.) Et dans un acte de foi et hommage rendu par Louis de Bouillé, chevalier, seigneur du Chariol, le jeudi après la lête de Sainte-Foy, vierge, 1397, à Louis de Liste- (1) Les titres anciens dénomment aussi cette maison Bouilhetz, Boillier et même Bothers conformément au nom latin qui est Bolherii, Botherii, Boulherii. L’usage actuel est d’écrire Bouillé ; cette particu larité est commune à presque tous les noms de famille anciens, dont l’orthographe a changé par l’altération des temps. (Généalogie de la maison de Bouillé, par d’Hozier et Chérin.) 2Ô0 de b o u il l e d u c h a r io l . noix, chevalier, seigneur de Montaigu, et de la ville de Châteldon , pour les biens qu’il tenait de lui dans ladite ville et châtellenie, en Auvergne ; il est dit qu’il les tenait, ainsi que l’avaient fait ses prédécesseurs de toute ancienneté. (Et prœdecessores suos ab antiquo). Cette maison a également formé en Auvergne d’il lustres alliances, et elle y a possédé à diverses époques plus de trente terres seigneuriales , qu’elle perdit suc cessivement au défaut des substitutions. (Preuves de la maison de Bouille, par d’Hozier et Chérin). Elle a eu des chevaliers de l’ordre de Saint-Michel, alors l’Ordre du Roi, sous Louis XI et sous François Ier; et du Saint-Esprit, sous Henri III et sous Louis XVI ; des prélats de l’église, des comtes de Brioude et de Lyon ; des commandeurs de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en 1 35 i ; et depuis un Christophe-Alexandre de Bouillé du Chariol (dit le commandeur du Chariol) , qui se signala particulièrement à la défaite de la flotte turque aux Dardanelles. (Preuves de la maison de Bouillé, par d’Hozier.) Il eut la dignité de conservateur de l’ordre, et mourut chef d’escadre des armées navales. La maison de l’Hermite ou l’Armite de la Faye, aussi très-distinguée (Procès-verbal de la Coûtume d’Au vergne) , et dont était un des six nobles députés de la Basse-Auvergne, pour rédiger et signer la coutume (Baluze, tom. 2, page 221), est la même dans l’origine que celle de Bouillé. Cette branche avait quitté son nom pour prendre celui de sa terre , qui est un ermitage. L’Hermite de la Faye, chevalier, était chambellan du roi et sénéchal de Nimes et de Beaucaire en 1413. E n 1 365, par contrat du 5 octobre, Jeanne de Bouillé, fille de Jean de Bouillé, seigneur de la Morelière (His toire des grands officiers de la couronne. — Généalogie de la maison du Guesclin), fut mariée à Olivier du Gues- clin, seigneur de Véruzé, cousin-germain du fameux connétable Bertrand du Guesclin. Par contrat du 8 octobre i534, haut et puissant sei gneur messire Antoine de Bouillé , chevalier, seigneur du Chariol et de Camptoing, baron d’Oroze ou Aurouze, de Tinières et d’Alteret, fils de noble et puissant sei gneur messire Gaspard de Bouillé, aliàs du Chariol, chevalier, seigneur dudit lieu et de Rochefort, et baron DE BOUILLÉ DU CHARIOL.