Zone RougeRouge N°N° 4343

Le Bulletin du PORSCHE CLUB de FRANCE Région Bretagne Pays de Loire N° 43 : Printemps - été - automne 2009 SOMMAIRE

Editorial Par GRIFFON Claude Page 3

Circuit LE MANS BUGATTI pages 4 à 7

Ballade en baie de MORLAIX pages 8 à 11

Parcours NO LIMIT en Allemagne pages 12 à 17

Ballade en MAYENNE pages 18 à 21

J.P.S. Rallye Classic pages 22 à 24

Rétromobile page 25

Circuit FAY DE BRETAGNE pages 26 à 29

Les Volcaniques pages 30 à 37

Sortie RENNES Parlement pages 38 à 41

Sortie en ANJOU pages 42 à 45

Circuit LOHEAC pages 46 - 47

Ballade à Bréhat pages 48 à 51

Circuit MAS DU CLOS pages 52 - 53

Circuit LE MANS Maison Blanche pages 54 - 55

Chronique de nos vieilles Porsches pages 56 - 57

Sortie presqu·île de GUERANDE pages 58 à 61

Sortie entre SAUMUR et CHINON pages 62 à 65

Telethon 2009 LE MANS pages 66 - 67

02 Editorial de Claude GRIFFON

Chers Adhérents, Faire la rétrospective complète de l’année 2009 prendrait plusieurs pages, tant cette année fut riche en évènements pour PORSCHE et pour nos Clubs Français, (sans parler de la saga Porsche-VAG). Il me faut donc abréger pour cet édito du numéro 43 de Zone Rouge.

Actualités Porsche 2009 : -Le Boxter et le Cayman se sont refait une santé avec plus de chevaux et moins de consommation. Le Cayman S adoptent les couleurs « RS » -La boite PDK équipe les nouveaux modèles dont la 997 Turbo (500cv) avec une motorisation 3,8l et palette de vitesses au volant (en option). -La GT3 gagne 20cv mais reste en boite mécanique. -Un coup de folie de Porsche avec les 250 exemplaires de la 911 Sport Classic à 203716€ , tous vendus. -Le Cayenne diesel est arrivé, mais soulignons surtout la découverte de la Panamera, une superbe limousine truffée d’électronique mais aussi une vraie sportive. Le début 2010 verra l’apparition de la GT3RS phase 2 et du Boxter Spyder tant attendu par certains puristes. Autre évènement 2009 de taille : l’ouverture du nouveau Musée Porsche à Stuttgart avec 80 modèles exposés et une collection de plus de 400 véhicules. Un bâtiment de 25800m² pour un cout de 100 millions d’euros.

Parmi les manifestations de notre Pays, le Festival organisé en septembre par Porsche France sur le circuit du Castellet restera l’événement phare de l’année avec une manche de la Carrera Cup, 20 teams en courses historiques, des baptêmes de GT3 cup et 2300 participants au total. 13 Porsche Clubs étaient présents dont le nôtre avec une vingtaine de voitures.

Les Volcaniques Porsche, le Paradis Porsche, la Savoie Cup et l’International Porsche 356 rassemblèrent des milliers de passionnés de la marque.

2009 pour le Porsche Club Bretagne – Pays de Loire sera une année avec plus de 200 adhérents, 9 sorties touristiques et 9 sorties circuits ainsi que l’organisation du Rallye des Clubs en Anjou. Nous ferons un bilan plus détaillé de cette année lors de notre Assemblée Générale du 16 Janvier 2010 au Britt Hotel de Vigneux de Bretagne.

En attendant, l’équipe du Bureau de votre Club vous souhaite de bonnes fêtes de fi n d’année et compte bien vous retrouver très nombreux le 16 Janvier à l’A.G suivie d’une nuit du Club pleine de cadeaux et surprises.

C.GRIFFON. 03 Le Mans 03/2009

04 Bugatti 21 et 22 mars Après le Val de Vienne, le Bugatti est le deuxième « grand cir- cuit » de la saison. Pour la quatrième année consécutive, le succès est au rendez- vous avec peu plus d·une centaine d·inscriptions chaque journée. L·ambiance est particulière car on est véritablement installé dans les stands des 24 h et on ne peut s·empêcher d·y penser C·est le même sentiment quand on passe sous la passerelle Dunlop et dans la ligne droite des stands. L·organisation est maintenant rodée : Claude au brefÀ ng, Marie à l·accueil avec Martine en renfort. Cette année, le parc est si- tué sur le parking supérieur pour éviter l·encombrant devant les stands. Frédéric Ancel apporte la touche professionnelle en installant sa structure et en faisant rouler ses Cayman Cup. Alain Gadal, pi- lote Lorientais bien connu pour son implication dans le sport au- tomobile et délégué de l·Automobile Club de L·Ouest l·accompagne avec sa Carrera RS 3.0 avec laquelle il a participé à la dernière édition du Mans Classic. Malheureusement, jugée trop bruyante pour une sortie club, il n·a pu effectuer qu·une série. A quand la Porsche électrique ?! Patrick est venu avec sa toute nouvelle GT 2 mais préfère rouler sur circuit avec la GT 3 qu·il trouve plus agile. On a pu admirer également la très belle 2.4 S de Philippe Brétille venu encadrer ses troupes le dimanche. Tout le monde attend avec impatience l·édition suivante…qui ne saurait tarder compte tenu du délai de sortie de ce numéro de Zone Rouge.

05 06 07 LE PAYS DE MORLAIX

BALADE TOURISTIQUE EN LEON ET TREGOR: LE PAYS DE MORLAIX 5 AVRIL 2009

Point de départ Hotel Restaurant L·ALABATROS,pour un petit déjeuner café croissants . De Morlaix, nous suivons maintenant la rivière côté Est-Tregor. Le port de Dourduff-en-mer : un groupe de maisons disposées en espaliers à l·endroit où la route départementale quitte le littoral pour rejoindre le bourg de Plouezoc·h. Sur place, débute le sentier côtier ainsi que le sentier botanique. Situé sur la commune de Plouézoc·h sur la rive droite de la baie de Morlaix,le cairn de Barnenez (gros tumulus) constitue l·une des premières traces en Europe de construction en matériau durable. Les deux cairns qui le composait seraient antérieurs de 2000 ans aux premières pyramides. Il est généralement admis que le cairn de Barnenez date de 4500 à 4700 AV.JC, ce qui fait de cet ensemble un des plus vieux monuments funéraire au monde. Dommage qu·il fut impos- sible de le visiter . Il mesure 70 mètres de long et abrite 11 dolmens dans une architecture en pierres sèches dont le poids est estimé entre 12 et 14000 tonnes.

A PLOUGASNOU La côte est accessible en de multiples lieuX et présente de nombreux points de vue sur la baie notamment depuis la presqu·île de Terenez où l·île Sterec se dresse devant le Château de Taureau.

PORT DU DIBEN Les chaos granitiques d·un ocre chatoyant permettent depuis son entrée d·assister à l·arrivée des caseyeurs ramenant aux viviers du Diben leur pêche d·araignées et de tourteaux...

Arrivée à MORLAIX dit Montroulez en breton. 15990 habitants situé au nord du Finistère, au conÁ uent de deux rivières: Le Jarlot et Le QuefÁ eut qui forment le Dossen ou rivière de morlaix. L·estuaire de la rivière de Morlaix séparant Le LEON (à l·ouest) et Le TREGOR (à l·est) s·étend sur 15 kilomètres entre l ‘écluse et l·embouchure de Carantec

En 1522,les Anglais pillent la ville en l·absence des habitants mais s·attardant un peu trop dans les celliers, les Morlaisiens de retour leur taillent des croupières. A cette occasion, le ville ajoute à ses armes un lion faisant face à un léopard Anglais avec la devise suivante : S·ILS TE MORDENT , MORDS LES.

08 COTE LEON: vers Carantec en suivant la rivière côté Ouest A la pointe de Pen-al-lann, nous pouvons admirer l·île Louët et le Chateau du Taureau Né d·une volonté collective de se protéger, le chateau à été construit en 1542 sur l·ilot rocheux du Taureau, à l·initiative des habitants et des commerçants de la ville de Morlaix. Ce premier fort accueille dès 1544 un gouverneur et une garnison de 30 hommes.Sous le règne de LOUIS XIV, les tensions s·exacerbent entre la France et l·Angleterre alors que le Taureau occupe une position stratégique.Louis XIV décide de prendre le fort sous sa charge et de le faire réaménager par Vauban.(1689) En 1721,le château est détourné de sa vocation de défense pour assumer la fonction de prison. La plupart des détenus sont des aristocrates bretons emprisonnés sous ordre du Roi par des Vers 1790,le proÀ l des prisonniers change. Le chateau accueille alors des détenus pour la plupart révolutionnaires,arrêtés pour des raisons politiques ou religieuses. L·édiÀ ce, toujours propriété de l·Etat est classé au titre des Monulents Historiques le 29 Juillet 1914. C·est un des tout premiers forts à être protége en Bretagne De 1930 à 1937,le fort est loué par la famille VILMORIN qui organise de somptueuses soirées.Louise de Vilmorin (1902-1969)fut une conversationniste exceptionnelle et l·une des actrices principales de la vie monsdaine et intellectuelle du Paris littéraire. Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands installent une pièce de défense contre avion sur la terrasse de la tour française. Le chantier de restaurartion du charteau a démarré ofÀ ciellement le 26 mai 2000 pour- prendre À n 6 ans plus tard* en 2006.

APRES LA MER, lA MONTAGNE BRETONNE avec les MONTS D·ARREE Le MONT SAINT MICHEL de Brasparts l·un des sommets de la chaîne des monts d·arrée culmine à 831 mètres. Son sommet offre un des plus beaux panorama sur les tourbières de Yeun Elez, ainsi que sur le lac de Brennilis et lorsque le temps le permet, on peut apercevoir le Pont de l·Iroise et la baie de Morlaix. Son paysage presque irréel a d·ailleurs servi de décor pour la réalisation du À lm La planète des singes. La petite chapelle qui surmonte le mont date de 1672 et est dédiée àl·Archange St Michel.

09 10 11 Parcours « NO LIMIT » en Allemagne …

1er Jour : C’est un vendredi vers 5h30 que l’Aventure com- mence, organisée de main de maître, depuis quelques mois, par l’ami Jacques BOURGEOIS, tous les hôtels sont retenus et le trajet de 3.000 Kms est tracé au cordeau. En plus de notre organisateur et de moi-même, l’équipe de qua- tre est constituée d’un « ouvreur » (comme son nom l’indique toujours devant !) en la personne de Gilbert GESTIN, et d’un « radio-téléphoniste » (comme son nom l’indique toujours au téléphone) en la personne d’Alain CAISSO (un ex du club, désormais parisien). C’est donc avec trois 997 GT3 et ma 996 GT2 que nous avons traversé notre beau pays pour FREIBURG, via RENNES, ORLEANS (autoroute A19 ouverte le 16 Juin), AUXERRE, DIJON et MULHOUSE . Environ 500 Kms effectués et déjà une anecdote, et non des moindres pour moi, car en passant autour d’ORLEANS, un objet métallique gros et long comme un stylo se plante comme un poignard dans un pneu arrière (pourtant neuf) et le dé- truit irrémédiablement. Impossible de trouver un tel pneu (315x30x18 conçu seulement pour la GT2) en cette fin de se- maine, et , la mort dans l’âme, me voilà en passager d’une GT3 ; il m’aura donc fallu plus de 10 PORSCHE(S) et des centaines de milliers de Kms, pour subir ma 1ère crevaison, au départ d’un tel périple, avec un pneu irréparable et une fin de semaine. Ah destin, quand tu nous tiens… ! Je sais, il y a pire comme catastrophe, mais cela a été une grande frustration . Passons sur le trajet en France, inintéressant au possible, avec ses limitations et ses radars, mais peut-être ne suis-je plus très objectif, n’étant plus au volant. Arrivée vers 19 heures à FREIBURG dans un superbe petit hôtel typique. Une bonne bière allemande prise dans le jardin 12 et nous voilà d’attaque pour un bon repas local… 2ème Jour : Le lendemain matin, à la 1ère heure (le jour se lève à 4 heures là-bas en Juin), après avoir traversé FREIBURG et roulé quelques kilomètres, nous voilà arrivés au pied de la célèbre côte du SCHAUINSLAND . Voici le décor : parcours de montagne, en forêt, revêtement parfait, rails sur les côtés, pas un chat sur la route ce matin là, 111 virages en 11 Kms avec un panneau limitant la vitesse à 100 KM/H (autant dire, no limit). Les 3 GT3 avaient « chaud au ventre » en arrivant en haut, sur le plateau surplombant la montagne. Gilbert, toujours avide de sensations et très énervé à l’idée d’emmener l’aiguille dans le rouge, s’est même payé le luxe de redescendre en bas pour renouveler un temps ! Puis à l’issue d’une balade touristique dans cette superbe « Forêt Noire », nous sommes arrivés sur les bords du lac de TITISEE, petite ville touristique plantée au milieu des mon- tagnes recouvertes de forêts, avec ses magasins de souvenirs, cadeaux, ses hôtels-restau- rants, et son lac avec bateaux pour touristes et pédalos… (un petit GENEVE en somme). Après le déjeuner pris sur le bord du lac, au soleil, nous faisons route vers STUTTGART par l’autoroute (gratuit partout…). Alors là les amis, changement de programme, après quelques limitations à 110, 120 ou 130 KM/H très bien signalées, nous scrutons tous les bas-côtés à la recherche du fameux pan- neau « libérateur », qui enfin arrive !... …200 mètres après, (j’exagère !), nous sommes tous à 250 KM/H en croisière, (hallucinant), notre « ouvreur » devant bien sûr et notre « radio-téléphoniste » derrière, car au téléphone… (je plaisante Alain !). A 286 KM/H (photo floue), le compte-tours fixé à 7.000 tours laisse 1.400 tours pour s’envoler au-delà des 300 KM /H. Je ne m’étendrai pas plus, par décence, sur ces merveil- leux moments passés à très (trop ? bien sûr que non !) très grande vitesse, sur des dizaines de kilomètres, durant tout notre périple allemand, sans avoir décelé un seul radar fixe ou mobile (ou on ne les a pas vus !). Arrivée à STUTTGART, le soir, dans un très bel hôtel avec garage, à 500 mètres du Musée PORSCHE . Rien à dire, tout est parfait. Grand calme toute la nuit, sauf peut-être durant une heure environ, où il y eu un peu de bruit…..(?)…..

13 3ème jour : De bon matin, nous voilà devant le Musée et garons les autos en face, de- vant les baies vitrées du Centre PORSCHE que nous visitons également, avec en vitrine une belle CARRERA GT à 419.000 € et une magnifique GT2 comme la mienne qui me « narguait » avec ses pneus arrière neufs ...(315x30x18), vous voyez à quoi je pense… Le nouveau Musée, blasés que nous sommes, ne nous a pas laissé un souvenir impériss- able, hormis l’architecture extérieure et intérieure d’une folle originalité. La « Boutique » (cadeaux et vêtements) est décevante, pas plus fournie qu’un centre PORSCHE ! Il est donc temps de reprendre nos GT pour filer vers le NURBURGRING, notre prochaine étape. Environ 330 KM d’autoroute… très vite le » fameux » panneau nous libère et tout se passe entre 200 et 300 KM/H (lassant à force). Quelques minutes (vrai- ment plusieurs) après, nous voici debout sur les freins après avoir vu le panneau de sortie « HOCKENHEIM »….., impossible de passer devant un tel lieu sans s’arrêter d’autant plus que c’est l’heure de déjeuner, ce que nous faisons sur une terrasse ombragée par des arbres, en bordure du circuit. Encore une fois, une très bonne adresse, mais cette fois-ci nous l’avions repérée tous les 4 en même temps !... Nous voici repartis, et arrivons rapidement (comme d’habitude désormais) au circuit du Nürburgring. Ce soir, juste pour voir avions nous dit et convenu… !... 22 Euros et 10 minutes plus tard, les 3 GT se ruent sur le circuit de 21 Kms, enchaînant montées, descentes, virages relevés ( dénommés « carrousels ») ou en dévers, l’ensemble tracé en pleine forêt. Impossible de faire un temps sans une longue expérience de ce circuit inde- scriptible. (quand on pense que les F1 roulaient sur ce circuit avant le nouveau tracé…). Bon on reviendra demain, comme prévu ! Nous nous rendons vers un petit hôtel typique, réservé, à environ 6 Kms du circuit… Très bon choix encore une fois.

14 4ème jour : Après une bonne nuit, nous voici dès le matin sur le nouveau circuit F1 du Nürburgring (près de l’autre). Nous assistons à un entraînement de motos tournant comme des fous sur ce circuit, avec les assistances dans les paddocks, où trônent égale- ment plusieurs SCUDERIA FERRARI, LAMBORGHINI, PORSCHE, AUDI R8, COR- VETTE et autres qui feront quelques tours de circuit après, en début d’après-midi. Cette deuxième partie de journée se déroule à nouveau sur l’ancien circuit de F1 de 21 Kms où nous avions roulé la veille. Une écurie PORSCHE s’entraîne dessus, jusqu’à 17 heures et pouvons admirer tout au long du parcours le passage de nombreuses PORSCHE de courses et autres, roulant à » tombeau ouvert » dans ces enfilades de virages, tout le circuit étant accessible , derrière le rail de sécurité en bordure de piste, par tous les specta- teurs présents… Vers 17 heures, nous retournons à l’entrée du circuit pour réaliser quelques » tours de manèges » . Notre « ouvreur » enchaîne tours sur tours, il a pris un abonnement !...

5ème jour : Après une autre bonne nuit passée dans le même hôtel que la veille, retour sur la BRETAGNE. (1.100 Kms au moins). Nous profitons à FOND (c’est le cas de le dire) des derniers 150 Kms avant la frontière et du court passage au Luxembourg pour faire le plein des GT avec l’essence la moins chère d’Europe. Puis la lassitude du parcours à 131 Km/h avec les « Minis-Coyottes » qui n’arrêtent pas d’hurler… (en réalité çà roulait très fort quand même…) mais la couleur blanche des sor- ties d’échappement commençait à se griser… ! Une expérience inoubliable qui sera, à n’en pas douter, renouvelée… Merci à mes 3 compères de route et ………….. à bientôt. Gilles 15 16 17 BALLADE EN MAENNE

Sortie du 26 avril 2009 en Mayenne Visite de » Toiles de Mayenne »

Malgré un printemps boudeur et une météo jusque là capricieuse, le soleil était au rendez-vous ce dimanche 26 avril pour une nouvelle promenade dans la campagne mayennaise. 21 voitures s·étaient rassemblées au Golf de Changé pour un programme placé sous le double signe de la tradition industrielle et de l·histoire du département.

La prospérité de la Mayenne s·est largement bâtie sur l·industrie de la toile, dont la légende rapporte qu·elle connut son essor à partir de la À n du XIII ième siècle, grâce à Béatrix de Gâvre qui amena les techniques Á amandes dans sa corbeille de mariage. De cette époque Á amboyante, il subsiste quelques entreprises, dont « TOILES DE MAYENNE » en est le plus bel exemple. Les portes de « TOILES DE MAYENNE » nous étaient ouvertes pour une visite privée sous la houlette de Grégoire Denis, PDG de l·entreprise (et également porschiste de son état) qui nous a fait l·amitié de nous guider dans les lieux. Fondées en 1806, à Fontaine-Daniel dans une anci- enne abbaye cistercienne, « TOILES DE MAYENNE » restent une entreprise familiale, en- core dirigée à l·heure actuelle par les 18 descendants des membres fondateurs. Grégoire représente la septième génération. Ce qui frappe d·abord le visiteur, c·est l·harmonie des lieux : le village et l·ancienne abbaye cohabitent parfaitement avec la nature environnante grâce à l·intervention des premiers dirigeants. Ces premiers patrons de gauche se préoccupèrent du bien-être de leurs employés et construisirent des logements, une école, une salle des fêtes et une bibliothèque dans le respect de l·environnement naturel de l·homme. Ces principes prévalent encore à l·heure actuelle et permettent à l·entreprise de garder un savoir-faire unique, tout en développant ses marchés extérieurs. Après la pause déjeuner, tous les équipages reprirent la route pour une ballade dans la

campagne mayennaise toujours aussi verdoyante, tou- jours aussi calme et toujours aussi charmante. La promenade se terminait à Laval, à l·hôtel d·Argentré pour le pot de l·amitié. L·hôtel d·Argentré est un hôtel particulier du XVIII ième siècle, inscrit à l·inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2OO7 pour la totalité du bâtiment. C·est un précieux témoignage du passé, car il n·a pra- tiquement pas été modiÀ é depuis l·achèvement de sa construction en 1770. Il représente une part importante du patrimoine historique des Lavallois. Merci à toutes et à tous de nous avoir accompagnés et à bientôt Amitiés, Brigitte et Jacques Nouveau 19 20 21 -36 &ODVVLFUDOO\H 2009, année de crise ,c'est régime, donc plus de muscadet, donc exit le «rallye muscadet»et bienvenue au rallye Badoit, l'eau des digestions légères de crise ( de foix), mais on ne renonce pas à l'essentiel , on se ressource, d'où la présence , en ce matin d'un beau dimanche de septembre de toutes ces non moins belles FODVVLF.

Beaucoup d'équipages n'ont jamais participé à un rallye avec vrai road-book, le moment est donc venu pour Jean-Pierre de faire son briefing, et d'expliquer dans quel esprit Claude GASNIER et lui même ont rédigé les notes de ce parcours.Le road-book se lit de bas en haut ,à l'ancienne, et le parcours routier est assez simple par respect envers nos «anciennes» Tout le monde a bien tout compris? Alors on finit les cafés et les croissants et c'est le lacher dans le grand bain (le rallye, pas la vaisselle).

Jean-Pierre avait lancé les invitations quelques semaines plus tôt et a dû se demener pour réunir ce beau plateau .Environ quinze personnes ,clients ou extérieures, sont venues renforcer les effectifs du 3&) Une trentaine d'autos sont donc là à se prélasser devant le centre Porsche, en attendant d'en découdre , cependant que leurs C'est bien d'accord n°18, on ne jardine heureux propriétaires ont pris possession de la pas? concession, acceuillis par Brigitte et Sidonie,et Les autos sont lachées toutes les minutes et le prennent un second petit déjeuner kilométrage compteur est relevé pour accompagné de délicates viennoiseries. départager d'éventuels ex-aequos.

Ça ne s'invente pas!

22 Ils sont tous là, de Nantes ,de la Baule,routiers et passagères partent , ivres d'un rêve héroique et brutal, pour la randonnée idéale!

23 La première portion du parcours fait traverser L'arrivée du rallye a lieu dans le parc du Sautron et dirige les concurrents vers la 3$9,//21 qui nous acceuille pour le repas Chapelle sur Erdre , lieu du 1er contrôle de Avant de rendre le road book, l'organisation passage( on dit un CP) devant la boutique de relève les compteurs kilomètriques , la Stan. : –ƒ‡. Avant d'arriver à Nort sur distance parcourue par les concurrents devant Erdre , la caravane fait une halte dans le parc être la plus proche possible du kilomètrage du superbe château de La Pervenchère où un idéal...et vient le moment de finir de remplir le brunch est servi, moment très convivial, questionnaire qui fait appel à des connais- échange des premières impressions. sances sur notre marque préférée mais aussi sur l'histoire du sport automobile en général.

Ce château est souvent un lieu de halte pour Après un excellent déjeuner, copieux en les différents rallye de la région, ainsi y récits,commentaires et annecdotes variés, sommes nous déjà passés ou y avons nous déjeuné lors des rallyes du muscadet ou du rallython.

le café est servi sur la terrasse pendant que se déroule un challenge de Slot-racing avec des 3256&+( bien sûr....JPS s'étant attaché Le road book décrit ensuite une belle balade les services de dans la campagne ensoleillée de Nort en passant par le lac de Vioreau dont nous faisons le tour. La boucle s'achève par le retour sur Orvault avec un passage dans un petit chemin de terre qui constituera le seul vrai piège de ce road book , un CP étant placé à la fin du chemin. Beaucoup louperont ce CP et seront ainsi privés d'une place d'honneur au classement final.

Non, Joël, tu ne gagneras pas à ça non plus! La manifestation du PCF Classic se disperse après la proclamation des résultats du rallye et du challenge et la remise de prix et cadeaux. Un grand merci à JPS, Brigitte, Denis Papin , Sidonie, Joël et toute L'équipe!

24 RETROMOBILE

Rétromobile se tenait cette année du 22 au 31 janvier. Ce salon destiné à l·origine aux clubs de véhicules anciens est devenu un lieu de rencontre qu·aucun collectionneur d·ancienne ne manquerait. Depuis quelques années, les grands constructeurs assis- tent les clubs de marque À nancièrement. Les clubs , Citröen et Renault qui se déclinent par modèle bénéÀ cient d·un espace conséquent. C·est aussi l·occasion de présenter le dernier modèle en l·associant à l·ancêtre, question d·image ! Citröen présentait la nouvelle DS et Mercedes exposait la SLR à côté de deux 300 SL des années 50. On ne trouvait pas de stand Porsche Classic cette année. Dommage ! Il fallait donc parcourir les stands de profes- sionnels pour trouver quelques exemplaires de 911 ou 356. Le Club Corvette présentait une très belle Corvette qui participera au Mans Classic en juin prochain. Son pro- priétaire est aussi un porschiste du club, une inÀ délité bien compréhensible tant la « Vette » est une sacrée auto, sacré gueule et avec le bruit c·est encore mieux. Une journée de visite qui passe très vite en retombant dans l·enfance ou l·adolescence puisqu·on revoie les modèles croisés dans la rue il y a un certain nombre d·années. Une sorte de salon de grands jouets pour grands enfants.

25 FAY DE BRETAGNE

Le circuit de Fay de Bretagne a à l’origine été construit pour les besoins de Venturi. La marque de voiture de sport française (monégasque maintenant) était en effet installée à Couéron (banlieue de Nantes) et avait besoin d’un circuit pour assurer le développement de ses voitures. Le circuit a été construit et fi nalement Venturi l’a très peu utilisé avant de déposer le bilan et d’arrêter la fabrication de leurs mag- nifi ques voitures. Aujourd’hui le circuit appartient au conseil général de la Loire Atlantique. Le circuit propose un tracé très intéressant avec des virages et des diffi cultés très variés qui permettent de mettre en valeur les bons châssis. Les bacs à sable sont larges profonds et bien situés. Attention cependant à certains endroits il vaut mieux éviter de sortir !!

26 27 28 29 VOLCANIQUES 5-6-7 Juin 2009

Programme :

Vendredi 5 Juin 14 h Enregistrement auprès des organisateurs à l·arrivée à VULCANIA Visite libre du parc l·après midi Cocktail et dîner servi dans un espace privatisé au centre du Parc

Samedi 6 Juin 8h00 Accueil sur les pistes d·éssai MICHELIN, Enregistrement pour accéder au site Roulage découverte sur l·anneau de vitesse.

9h30 Pour ceux qui ont choisi l·option circuit resteront pour une découverte de la piste mouillée les autres partiront en ballade dans les monts d·auvergne avec une arrivée sur le cir- cuit de CHARADE pour quelques tours

12h00 Déjeuner au restaurant “LES 500 DIABLES” 13h45 Départ du restaurant pour la suite de la ballade suivant un Road Book circuit CHARADE pour les autres 18h00 Arrivée au MONT DORE 18h30 Cocktail aux Thermes du MONT DORE suivi d·un diner et animation musicale

Dimanche 7 Juin 8h00 Accès Course de Cote du MONT DORE et roulage jusqu·à 12h00

12h30 Déjeuner dans les restaurants du MONT DORE et participation aux activités proposée pour l·après midi

30 31 32 33 34 35 36 37 Sortie RENNES Parlement de Bretagne Parlement de Bretagne et château de Fougères. Dimanche 28 juin 2009 : sortie touristique dans le beau département d’Ille et Vilaine. Nous sommes attendus à 9h00 par nos « gen- tils » organisateurs : Philippe Gentil et sa femme, à la concession Porsche de Rennes. Accueil chaleureux, comme d’accoutumé, avec en prime une pochette remplie de cadeaux de notre arque préférée. Les relations entre le club Porsche Bretagne-Pays de Loire et les concessionnaires Porsche sont très étroites. Que ce soit Jean-Pierre Santin, Jérôme Santin ou Frédéric Ancel, il est important de rappeler leur implication dans nos sorties touris- tiques. Nous sommes toujours très bien accueillis par leur personnel qui est censé se reposer en ce dimanche matin. Un grand merci de la part de tous les membres qui s’associeront à moi. Bonne chance au Point Service Porsche de Rennes qui gravira une marche en devenant en 2010 un centre Porsche à part entière. Après s’être sustenté à profusion avec un jus de fruit et un café plus quelques viennoi- series, nous écoutons avec attention le déroulement de notre journée. Notre première destination sera le coeur historique de la vile de Rennes avec la visite du parlement de Bretagne. Philippe et sa femme n’hésiterons pas à défaire la grosse chaine à l’aide d’une clé anglaise pour nous permettre de nous garer devant le parlement. Nous nous regroupons pour écouter notre guide. Elle nous explique avec beaucoup de détails les dates impor- tantes de ce monument. La construction du Parlement de Bretagne a duré plus d’un demi-siècle et c’est sans doute pour cela qu’il est devenu l’un des plus beaux monuments de France. Créé en 1554, il se fi xe défi nitivement à Rennes en 1561. Le 15 septembre 1618, la première pierre est posée. Le chantier démarre sous les ordres de Salomon de Brosse, architecte royal. Pendant les années qui vont suivre, le Parlement va connaître d’autres maîtres d’oeuvre et subir plu- sieurs transformations. Dans la nuit du 4 au 5 février 1994, il brûle. Les dégâts matériels sont considérables et rien ne subsiste de la couverture de l’édifi ce. La plus grande partie des oeuvres d’art et des tapisseries a pu être sauvée. Après plus de cinq ans de travaux, le Parlement est à nouveau visible depuis octobre 1999. Je conseille vraiment cette visite à tous ceux qui l’auraient manquée car le bâtiment a retrouvé tous ses ors et son faste d’antan. Après ce moment de culture, nous repartons du centre ville pour prendre la direction du restaurant. L’après-midi sera tout aussi intéressant pour les amateurs d’histoire et de vieilles pierres. Nous repartons en empruntant des routes sinueuses vers Fougères. Au point culminant de la vielle ville trône le château médiéval. La visite commence par le passage du pont levis. Ensuite la magie opère et nous transporte dans une autre époque. L’escarpement des murailles du château de Fougères et le long périmètre qu’elles déploi- ent en font l’une des places fortes les plus considérables d’Europe. Les fortifi cations de la ville, aujourd’hui bien dégagées, leur font naturellement suite, de sorte que l’on a pu dire 38 parfois, en embrassant l’ensemble, cité et château, que Fougères était la Carcassonne de l’Ouest. Treize tours toujours debout comme des sentinelles et réunies par une courtine conservée en son intégrité, la situation très particulière de la forteresse au fond d’une cuvette, la succession de constructions variées selon les époques et leurs besoins, font de ce monu- ment un spécimen à la fois original et complet de l’architecture strictement militaire du Moyen Age. Après avoir suivi le circuit extérieur du château qui impose sa masse puissante, le touriste disposant d’une petite heure pourra en visiter l’intérieur. L’avancée du château se présente comme un vaste rectangle, dont la face d’entrée est sévère- ment gardée par trois tours étroitement resserrées, jadis surmontées seulement de créneaux, chapeautées d’ardoise par la suite, avec de gauche à droite la tour du Hallay, la tour de la Haye Saint-Hilaire et la tour de Guémadeuc. Pour accéder à la tour de la Haye Saint-Hilaire (fi n du XIIe, début du XIIIe siècle) qui com- mande le passage, il fallait d’abord, sous la grêle des fl èches des archers, franchir les chutes de la rivière Couarde, qui tombe en cascade vers la gauche. Nul pont de pierre en ce temps- là, mais un étroit pont de bois. La tour de la Haye Saint-Hilaire est une tour carrée et mas- sive, spécimen rare et demeuré intact des fortifi cations des XIIe et XIIIe siècles. Imaginez-la sans toiture : elle est semblable à celles qu’ont laissées ici et là derrière eux les croisés. Il fallait avoir franchi les deux herses successives de la tour avant de se trouver devant la seconde tranchée de la Couarde, qui longeait l’enceinte principale sur sa face est. L’enceinte principale s’étend sur un socle rocheux, sur 130 mètres de longueur médiane, et développe 320 mètres de courtines. L’entrée en était défendue par la tour de Coëtlogon, aujourd’hui en ruines, tour carrée comme la précédente et construite sur certains blocs des fortifi cations d’origine. Fossé, deux portes, deux herses, longues meurtrières, rien ne man- quait pour rendre l’ouvrage d’accès très diffi cile. Sur la droite, s’ouvre un curieux chemin de ronde ménagé dans l’épaisseur de la muraille, aboutissant à une casemate carrée garnie d’archères. Contre cette casemate a été érigée au XIIIe siècle la tour de Coigny, qui paraît demi-ronde, accolée qu’elle est à une construction plus ancienne. Le XVIIe siècle est venu bousculer l’appareil guerrier de cette tour et y super- poser sa décoration classique tout à fait spécifi que lorsque les deuxième et troisième étages furent transformés en chapelle. En suivant le haut de la cour- tine, derrière l’abri des créneaux, on accède à la tourelle de Guibé (XIVe siècle), gracieuse construction cylindrique, bâtie en encorbellement sur un cul de lampe, d’où l’on pouvait fort commodément surveiller toute la longueur du rempart nord. Revenons au débouché de la tour de Coëtlogon. Sur la gauche, on voit s’amorcer la longue courtine sud. Elle s’appuie d’abord sur une tour carrée aux pans obliques, la tour du Cadran, qui a été arasée au niveau du parapet des murailles. Sur son fl anc intérieur apparaît une très ancienne cheminée romane, attestant l’existence d’un premier logis en cet endroit dès le XIIe siècle. De même, la colonne romane qui soutient, non loin, une ogive de pierre, nous donne l’emplacement de la chapelle primitive. C’est dans cet oratoire que devait être placée la statue de la Vierge jetée par dessus les remparts, lors du pillage de 39 1166, dans les marais, où elle fut, dit-on, retrouvée quelque cent ans plus tard. Transportée dans l’église Saint-Sulpice située juste en face, elle y est vénérée depuis, sous le vocable de Notre Dame des Marais précisément. En revenant vers la vaste cour centrale, on devine ce que put être le grand logis seigneurial construit au XIVe siècle, notamment la salle d’apparat avec ses colonnes, en face de laquelle se dresse un très beau puits Renaissance à la margelle de granit. Au-delà de la tour du Cadran, la courtine sud se poursuit et s’incurve. Déjà haute et sévère, elle fut renforcée dans la seconde moitié du XVe siècle, après le désastre de 1449, par les deux puissantes tour Raoul et Surienne, jadis dénommées la Françoise et la Tourasse, aux as- sises de sept mètres d’épaisseur à la base. Elles étaient destinées, devant le développement de la puissance de feu des armées, à mieux résister à l’artillerie, et d’autre part à abriter dans leurs casemates voûtées des canons qui devaient balayer les douves. Mais robustesse n’exclut pas beauté : la pierre en est magnifi que, et les mâchicoulis riches d’ornements. Le réduit constitue le dernier carré fortifi é, appuyé aux plus hautes tours, et construit autour de l’emplacement de l’ancien donjon, dont les soubassements polygonaux restent solidement ancrés au sol, comme une énorme souche dont le tronc aurait été sauvagement abattu. Un diamètre de plus de 20 mètres à la base, des murs de 5 mètres d’épaisseur, suf- fi sent à suggérer les proportions d’ensemble, assurément peu ordinaires pour l’époque. La tour du Gobelin, légèrement conique, commencée au XIIe siècle, dès les premiers travaux de reconstruction, fut rehaussée et aménagée au XIVe siècle. La tour Mélusine, cy- lindrique, fut érigée par les Lusignan, et passe pour le spéci- men le plus achevé de l’architecture militaire du XIVe siècle. Dans le sous-sol s’ouvre un cachot, véritable oubliette d’où l’évasion est impossible. De là jusqu’au sommet se super- posent, sur quatre niveaux, de vastes salles de garde hexagonales, dotées de grandes cheminées de granit et reliées par un escalier à vis. De la plate-forme supérieure, on embrasse un vaste horizon, et l’on peut facilement saisir les étapes de l’agrandissement

40 de la cité, ou encore imaginer l’ensemble du système hydrau- lique de défense du château. A la place de la carrière actuelle, s’élevait une colline, dont un étroit prolongement rocheux s’avançait fort près du château en direction du réduit, se ter- minant brusquement en un ravin escarpé au fond duquel coulait un bras de la Couarde. La poterne, construite sur le tard, sans doute au XVe siècle, constitue une sorte de seconde avancée sur les arrières de la forteresse, en forme de triangle, gardée par les tours jumelle d’Amboise qui se dressent sur un roc à dix mètres au-dessus du précipice. Un pont-levis permettait de prêter assistance à un ouvrage avancé installé sur le promontoire extérieur, qui contrôlait les vannes du réseau hydraulique. L’arasement de toute cette butte, pour créer la nouvelle route de Rennes, a détruit le site spécifi que du château, et jusqu’à l’idée de la cuvette assez marquée où il s’était installé. Après cette visite pleine d’enseignements, nous nous retrou- vons pour le pot de départ bien mérité après cette journée d’été très chaude. Nous remercions vivement nos « gentils » organisateurs devant une boisson fraiche et nous prenons rendez-vous pour de prochaines aventures. 993 vesuvio

41 SORTIE EN ANJOU Musée Régional de l·Air.

500 m² de surface avec 40 avions et planeurs historiques, une dizaine de moteurs, des ateliers de restauration, de la documentation, etc... Inauguré en septembre 2000, le Musée Régional de l·Air est aujourd·hui devenu le second musée aéronautique en France avec la par- ticularité de présenter une collection de “machines volantes” remises en état de vol par des bénévoles passionnés. Au À l des ans, une collection de plus de 150 machines a été constituée, dont une vingtaine sont en état de voler, et une dizaine en cours de restauration. Le musée se veut aussi être le témoin de l·histoire des Hommes,des techniques, des machines et de leur environnement. Aussi, dans le domaine de l·aviation lé- gère et du vol à voile, les chercheurs, historiens,étudiants... ont à leur disposition l·une des plus riches documentations d·Europe, composée de près de 100 000 clichés, négatifs et plaques de verre en cours d·archivage. Ce patrimoine est mis en valeur dans les nouveaux locaux du Musée Régional de l·Air, situés à l·aéroport d·Angers-Marcé, et inaugurés le 3 septembre 2000. Depuis cette date, le nouveau Musée Régional de l·Air s·est employé,grâce à son équipe de professionnels et de bénév- oles, à promouvoir l·histoire de l·aviation en Anjou. En complément des avions et planeurs de la collection qui survolent souvent les vallées angevines, bon nombre d·événements sont organisés dans le musée : expositions d·art et d·histoire, conférences, fête aérienne, concours de ma- quettes volantes, animations familiales... EnÀ n, le Musée Régional de l·Air accueille aujourd·hui près de 17 000 visiteurs à l·année, en famille et en groupes, dont plus de 2 000 scolaires, perpétuant la tradition de « déclencheur de vocations » du Groupement pour la Préservation du Patrimoine Aéronautique.

42 CHATEAU DE LA PERRIERE

Nous nous arrêtons au calme, au milieu d·un golf magniÀ que, dans un château classé, pour nous restaurer. Le Château de La Perrière, l·un des rares châteaux du XVIIe siècle en Anjou va retrouver une seconde vie. Avec l·aide de la Ville, son exploitant compte en faire une résidence de tourisme. Peu connu dans le département, cet édiÀ ce classé est loin d·être sans intérêt. C·est l·un des plus importants construits au XVIIe siècle dans la région. On dit qu·il a été agrandi après 1680 par le À ls de Goddes de Varennes (gentilhomme de la fauconnerie du roi), qui espérait y recevoir le Roi Soleil. On dit aussi que la marquise de Sévigné a fréquenté ce château... Bref, un endroit aussi prestigieux ne pouvait pas disparaître. Et pourtant... Le château était dans un tel état qu·il ne serait plus qu·une ruine si la commune n·avait pas pris la décision de le res- taurer. Propriétaire depuis 27 ans de l·édiÀ ce, la Ville a investi 12 millions d·euros dans la restauration du château. Avant de négo- cier avec une société d·exploitation pour préparer l·avenir. Un hôtel avec cent chambres, salle de réception pour les mar- iages, salle locative pour les séminaires, bar, restaurant avec une partie en brasserie ... Les travaux débuteront à l·été 2009 pour une livraison prévue en avril 2011. Cette résidence de tourisme offrira des prestations 4 étoiles avec une piscine, un centre de bien-être... Une seconde jeunesse pour le château de la Perrière? Madame de Sévigné serait aux anges. Elle qui disait si bien: «Il vaut mieux reverdir que d·être toujours vert»...

43 LE CHATEAU DE SERRANT

Le château de Serrant, situé à St Georges sur Loire, fait partie de la prestigieuse famille des châteaux de la Loire. Il est aussi le plus occidental,localisé entre Angers et Ancenis. Le château est réputé pour son impressionnante collection de mobilier,de tableaux et d·objets d·art, tous en lien avec une époque historique. La salle à manger présente des tapisseries d·Auedenaarde, un mobilier datant de l·époque empire et estampillé par l·ébéniste Jacob. Le grand salon expose un cabinet d·ébène unique, signé par Pierre Gole, l·ébéniste qui a formé Boulle. Cette pièce impressionne par ses dimensions,son mobilier Louis XV abondant et surtout par ses tapisseries du XVe,nommées Bellae Ferrarum ou combat de bêtes sauvages... La bibliothèque, une des plus grandes de France sous statut privé, abrite plus de 12000 livres : on part des in- cunables pour arriver au XXe siècle,avec les originaux des fables de la Fontaine, de l·Encyclopédie des Lumières... La chambre Empire, saluée pour sa qualité de mobilier, est très représentative des goûts de Napoléon : lit gondole en acajou, chaises sabre,psychée et coiffeuse massives. Les cuisines sont aménagées dans la vieille par- tie médiévale : on peut yvoir les voûtes sous croisée d·ogive. L·intérêt de cette salle réside dans la collection des 300 cuivres et acces- soires propre à la cuisine du XIXe siècle.

44 Nouveauté pour cette année 2009: 2 nouvelles salles sont ouvertes aux visiteurs : la chambre de la Duchesse, qui héberge la tapisserie chi- noise (une énigme pour les spécialistes), un lit à baldaquin et un bureau Mazarin signé Boulle. L·autre salle, plus modeste, est la chambre de la soubrette.

45 Circuit LOHEAC

Lohéac 21 mai En février, les participants avaient trouvé la piste en travaux sous un temps hivernale, froid,brouillard et givre. Cette fois le printemps est au rendez-vous et les travaux sont achevés. Dans le chalet, nous découvrons un écran sur lequel apparais- sent quatre points stratégiques dela piste une fois qu·on a réussi à le mettre en marche : un peu gadget ! Le chalet est désormais totalement fermé par une porte et un vitrage, voilà qui est plus intéressant. On peut donc prendre le petit café de Marie sans craindre les courants d·air. Des rails de sécurité font leur apparition devant le chalet. Sur la piste, la ligne droite est raccourcie par un droite-gauche qui oblige à freiner plus tôt mais qui rallonge la zone de dégagement en bout de ligne droite. La sécurité y gagne mais ceux qui veu- lent faire une pointe de vitesse seront déçus. Est-ce pour cette raison que la fréquentation est assez faible sur cette journée ? Le paddock loin d·être encombré permet à chacun de s·affairer. JB remonte tranquillement le spoiler de sa Pigeot 309 tandis que çà mécanique du côté des barquettes ven- ues en renfort. Paul en voisin, est venu dégourdir les roues de sa féfé. Une pe- tite Lotus Seven super sympa est venue dire bonjour. Fréquentation en baisse, tarifs en hausse, notre Président a donc décidé de ne pas louer Lohéac en 2010. Il se dit que Michel Hommel cherche un repreneur pour son mu- sée, 400 voitures et 14 000 m2. Si quelqu·un est intéressé qu·il n·hésite pas à le contacter et à préparer le ptit chèque qui va avec ! Il serait dommage de retrouver cette collection dans une vente aux enchères dans quelques années. Qu·en sera-t-il de la piste ?

46 47 L’Ile de BREHAT Situé dans la baie de St Brieux, dans les Côtes d·Armor, l·île de Bréhat vous offre sa nature quasi intacte. L·île aux Á eurs et aux rochers roses comme on a tendance à la qualiÀ er, est un véritable nid douillet dans lequel il est très agréable de venir se ressourcer. Vu la situation géographique de l·île de Bréhat, vous imaginez bien que le seul et unique moyen d·y accéder est le bateau (pour ceux qui ont le mal de mer, rassurez vous il n·y en a que pour dix minutes). De nombreuses navettes proposent la traver- sée de Bréhat, à partir de la pointe de l·Arcouest ou de Paimpol. Une fois sur place, autant vous préve- nir tout de suite, vous allez faire un peu de sport puisque aucun véhicule motorisé n·est autorisé sur l·île (mis à part quelques tracteurs). Le vélo est un bon moyen de locomotion pour se balader et découvrir ce petit coin de nature. La végétation est l·un des principaux at- traits de cette île bretonne, les dif- férentes variétés de plantes sont assez surprenantes et tellement magniÀ ques à observer qu·on ne s·en lasse pas.

48 Il faut savoir que l·île de Bréhat est en fait constituée de deux îles reliées entre elles par le pont Vauban. La situ- ation géographique de ces deux îles fait que le climat n·est pas identique et de ce fait la végétation non plus.

Vous serez surpris par une végétation luxuriante de type méditerranéenne sur l·île Á eurie au sud avec du mimosa, des palmiers, de l·eucalyptus… (inespéré en Bretagne) et une autre beaucoup plus sauvage et landaise avec de la bruyère sur l·île sauvage au nord.

Mise à part les Á eurs et les maisons en granit rose vous pouvez également dé- couvrir quelques monuments comme par exemple le phare du Paon, le moulin de Birlot, la Chapelle Saint Michel…

Vous pourrez aussi visiter les ver- reries de Bréhat qui ont ouvert leurs portes en 1998 dans l·ancien fort ou ‘·citadelle·· de Bréhat et ainsi découvrir l·artisanat local.

A visiter sur l ·île: Le phare du Paon qui date de 1853 et qui fut détruit pendant la seconde guerre mondiale, La Chapelle Saint Michel qui fut depuis 1852 un site antique consacré autre- fois à une divinité païenne, La Citadelle où on peut visiter un un centre d·art et d·artisanat du verre et Le Moulin du Birlot qui existe depuis 1632.

49 50 51 Circuit MAS DU CLOS

Conçu par un amoureux de la conduite, au coeur des contreforts du Massif Central, ce tracé au relief tourmenté, tout au long de ses 3. 1 kilomètres et de ses quatre dessins possibles, vous permet de rencontrer tous les types de vi- rages : grandes courbes, double virage, droite gauche, virage en dévers, ligne droite, tout ce qui fait les composantes d’un grand circuit. Le Mas du Clos fait parti des circuits encore en activité au tracé non « asep- tisé », il est réputé pour sa technicité, mais aussi pour l’émotion qu*il procure, une émotion mêlée de respect et d’appréhension.

Au Mas du Clos, le pilotage prend tout son sens. 52 53 Circuit MAISON BLANCHE

54 55 Trente ans déjà que ICKX / BELL,encore, A partir de 1981 , pour préparer l'arrivée du pointaient le museau cerclé de rouge orangé groupe C , l'année suivante,on libère le groupe de leur 936 en première position sous le 6 de la contrainte des 3 Litres , ce qui permet à drapeau à damiers de cette 49ème édition des l'usine de redonner un dernier coup de d'jeun' 24heures.Dernière victoire d'une 936, mais en aux 936 et aux frères KREMER d'avoir une ces temps bénits pour Porsche et pour les idée qui, si elle avait été développée plus tôt , enfants que nous étions ,on se doutait qu'une eût pu être qualifiée de géniale: 550 cv grâce autre auto allait reprendre le flambeau, c'était aux 4,5 et 4,9L de moteurs neufs rachetés à une époque, révolue hélas, où Porsche faisait Vasek Polak montés dans un châssis de 917 rêver ses clients ,ses sponsors , ses pilotes , re-fabriqué pour la circonstance . ses fans , ses détracteurs, en affichant une A Cologne on se met donc au travail.Les tubes claire volonté de gagner au Mans, de gagner du châssis sont de section plus importante en endurance. On connait le palmarès l'auto pour plus de solidité , il faut se rappeler qu'en qui succéda à la 936 : Enorme: 7 victoires rien 71 on mettait le châssis sous pression d'air qu'au Mans. comprimé , un manomètre permettant de Mais cette édition 81, fut aussi l'occasion déceler à temps toute fissure avant rupture d'assister au retour d'une grand-mère ,plus de ( vous pensez! Presque 400 km/h dans les 10 ans après la première victoire de porsche Hunaudières pour les LH !) Le châssis sera au général grace à une même auto: la 917. donc plus lourd;la boite de vitesse est une boite 4 utilisée en CanAm . Pneumatiques (slicks) et donc suspensions sont mis aux goûts réglementaires de l'année, l'aéro est refondue mais pas ré-étudiée à fond (pas d'essais en soufflerie...dommage!). 893 kg au pesage, mais un hic de largeur entre les montants du pare brise lui interdit l'accès à la catégorie voitures fermées, pas de problème, on découpe une ouverture dans le toît pour passer en catégorie voitures ouvertes!

En 1971, on a atteint de tels sommets dans les performances (surtout les Porsche!) que les instances décident de limiter la cylindrée des protos à 3L ,ce qui relègue au musée les 917et autres 512 . L'auto ci-dessus est toujours et peut-être à jamais détentrice du record de distance et de moyenne au Mans :plus de Les frères Kremer choisissent , leur 5335 km parcourus à plus de 222 de moyenne pilote fétiche , auquel ils associent Xavier

56 Lapeyre qui amène le sponsor '' Résidences préparation, un équipage plus homogène MALARDEAU'' et BP; ceux-ci désignent Guy ...une aérodynamique plus léchée.... Chasseuil comme 3ème homme.

Pendant ce temps-là les Jules de la n°11 avaient le beau rôle, Ickx dira même que ce fut sa victoire la plus facile .Derek se permettra de boucler les deux derniers tours ''au taquet'' pour voir ce que la belle avait vraiment dans le ventre ce jour là, et elle en avait , il paraît. Ach!! les Porscheu deu zett ébogue! Modèles présentés: Porsche 917Kremer n°10 Le Mans 1981 6SDUN Bob Wollek ,Xavier Lapeyre, Guy Chasseuil K 1970 n°20, 1000km d'Autriche %5800 Ahrens, Marko Porsche 936 châssis 003 n°11 ,Ickx, Bell vainqueurs Le Mans 1981 752)(8

Aux essais ,c'est la déception, la vitesse de pointe espérée n'est pas là, 290km/h à la place des 330 attendus! Sans doute le poids, le gros aileron...? Malgré un pilotage agressif et remarqué , le malheureux Bob ne peut faire mieux que le 18éme temps. En course, c'est un calvaire , il concède en moyenne 15sec. aux voitures de tête , la voiture consomme beaucoup trop et elle est trop difficile à piloter pour Lapeyre et Chasseuil qui s'épuise vite à son volant. A 18h, la RONDEAU de Jean-Louis Lafosse se désintègre dans la ligne droite des Hunaudières , Lafosse, ami de Bob est tué; à 18h30, Chasseuil , en panne d'essence rentre à la poussette et perd connaissance, c'en est trop pour Bob qui jette l'éponge. Lapeyre et Chasseuil continuent, mais pas bien longtemps ,à 20h10, la voiture est endommagée lors d'une sortie de piste au virage Ford et à 21h43, le moteur casse à cause d'une fuite d'huile. Triste fin pour une légende ambulante, il aurait fallu deux mois supplémentaires de

57 GUERANDE Entre La Baule, Le Croisic et la Turballe, Guérande a su se faire un nom grâce notamment à ses marais salants. Guérande, la médiévale doit aussi sa réputation à ses remparts, ses rues pavées, ses vieilles maisons dont les boutiques ont des allures d·échoppes d·antan... On peut s·imaginer revenu en l·an 1381, quand Guérande accueillit les 294 chevaliers et écuyers qui prirent part à la signature du traité de Guérande mettant À n à 40 années de guerre entre les partisans de Jean de Montfort soutenus par les Anglais, et ceux de Charles de Blois soutenus par le royaume de France, pour le duché de Bretagne.

La paix revenue, Guérande prospère et s·enrichit grâce au négoce du sel et du vin... Richesses dit con- struction de nouvelles fortiÀ cations et de nouvelles habitations desservies par un dédale de ruelles où il fait bon se promener le nez en l·air pour admirer les façades des maisons.

De ruelles en places, vous découvrirez la chapelle Notre Dame la blanche ou la collégiale Saint Aubin, la place du Pilori, la porte Saint Michel, les tours Saint Anne et Saint Jean...

Créé par décret interministériel le 16 octobre 1970, le Parc Naturel Régional de Brière est l·un des plus anciens parcs régionaux français. Situé à quelques km de l·océan Atlantique, au cœur de la presqu·île de Guérande, il s·étend sur 49 000 ha. Le label “Parc Naturel Régional” est attribué par le ministère de l·Aménagement du Territoire et de l·Envrionnement, à un territoire rural avec une forte identité, un patrimoine naturel et culturel riche, mais dont l·équilibre est fragile et menacé.

58 Le Parc Naturel Régional de Brière

Le Parc Naturel Régional de Brière est géré par un Syndicat Mixte, regroupant 17 communes territoriales concernées, les villes de Nantes et de Pornichet, le Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire et la Commission Syndicale de Grande Brière Mottière. A la recherche permanente d·un équilibre entre développement économique et protection de l·environnement le Parc se donne pour mis- sions de protéger, promouvoir, valoriser et animer ce territoire avec ses nombreux partenaires. Pendant des siècles, l·exploitation humaine des marais avait enrayé leur évolution naturelle vers le comblement. L·abandon du tourbage, le déclin de la coupe du roseau et de l·élevage, le transfert de la population active vers les industries de l·Estuaire et de la Loire, ont eu des répercussions considérables sur le milieu, l·habitat et les conditions de vie des briérons. Le développement économique de l·agglomération nazairienne et des sta- tions balnéaires proches constitue à la fois un atout incontestable et une menace qui impose de se doner des moyens nécessaires pour maî- triser l·urbanisme et le Á ux touristique. L·inventaire du patrimoine est à la base une action menée par le Parc. Une bonne connaissance de la faune, la Á ore, l·habitat, l·état hydrau- lique, la cartographie agricole et touristique permet d·établir un diag- nostic et d·esquisser les évolutions en cours et leurs incidences. Le but est de mettre en valeur la beauté des paysages et de l·architecture au toit de chaume, tout en les protégeant, et de rester en équilibre avec les hommes qui y vivent, y travaillent, et y préparent l·avenir.

59 60 61 Entre Saumur et Chinon

Rendez-vous nous était donné en ce dimanche 8 novembre 2009 au Campanile de Saumur pour une journée plutôt originale par rapport à nos sorties touristiques ha- bituelles. Après un solide petit déjeuner, tous les propriétaires démarrent leur Porsche pour un périple à travers la campagne et les vignes saumuroises. Quel décor magniÀ que ! Les forêts et les vignobles arborent leurs plus belles couleurs automnales pour faire honneur à la plus belle des autos : la 911. Ce matin, le petit groupe est guidé par Yann et Hélène Simon qui nous invitent à visiter une écurie de course au- tomobile basée à Chinon : Le Graff Racing. Jean-Philippe Grand a donné une nouvelle orientation à son équipe : après 24 saisons de monoplace, dont plusieurs titres récents en Formule Renault, le GRAFF se consa- cre depuis 2008 exclusivement à la Carrera Cup. La notoriété du Graff Racing est liée à ses succès d·abord en formule Ford. Cham- pion 1984 dans cette spécialité, Jean Philippe Grand a fait de son écurie l·équipe- phare en devenant treize fois champion de France en dix-sept saisons. Puis le Graff s·est lancé en formule 3, les efforts du team étant couronnés par les titres nationaux en 1991, de Ch. Bouchut, S. Ayari en 1996 et de P. Gay en 1997. Le Graff Racing a été aussi une équipe À dèle des 24 heures du Mans, où il a acquis expérience et notoriété en onze participations. Le Graff s·est aussi illustré en championnat de France de Supertourisme, avec l·exploitation en 1993 des deux Alfa-Roméo 155 ofÀ cielles conÀ ées à P. Gache et R. Moréno, et en 1994 de la Ford Mondéo pilotée par P. Gache Le Graff Racing peut s·enorgueillir d·avoir plusieurs pilotes de renom en son sein. Renaud Derlot a remporté avec talent le championnat de France de la Matmut Car- rera Cup. Même auréolé de ce titre, le jeune pilote reste abordable et répond à nos nombreuses sollicitations avec plaisir. L·étoffe des héros. Cette écurie s·occupe de plusieurs Porsche participant à la Matmut Carrera Cup. David Haliday compte parmi les clients du Graff Racing. Le À ls de « qui vous savez », a d·ailleurs un sacré coup de volant et court comme les autres avec le couteau entre les dents. Dois-je vous rappeler que la victoire se gagne pour une poignée de seconde dans le meilleur des cas ? Chaque détail a son importance à ce niveau de compétition. Jean-Philippe Grand, en compagnie de Renaud Der- lot, nous a fait une visite guidée très intéressante de toutes ses infrastructures. Toutes les voitures de com- pétition sont là et nous ne ratons pas une explication ni

62 une anecdote sur ces fabuleux bolides. Tous les membres du club s·imaginent déjà en pilote professionnel, calé dans le baquet en carbone, passant les vitesses à l·aide de la boite séquentielle. Mais nous apprenons également que le sport automobile ne nourrit pas forcément son homme. Renaud Derlot, au termes de sa saison 2009 n·a eu que 20 000,00€ de prime pour son titre de champion de France. Beaucoup de pilotes payent pour leur saison. Le rêve s·arrête et le réveil est brutal … Nous quittons l·écurie à regret pour rejoindre une auberge pour un déjeuner bien mérité après toutes ces émotions. Le repas est servi dans une salle comportant une grande cheminée. Ambiance champêtre et conviviale. Nous reprenons la route en traversant des bois aux couleurs chatoyantes de l·automne. Le programme de l·après-midi sera consacré à la visite d·un châ- teau mais pas n·importe quel château : Le château de Rigny Ussé qui inspira Charles Perrault quand il a écrit le conte de fées « La Belle au Bois Dormant ». Nous avons l·insigne honneur de garer nos autos dans la cour d·honneur. Nos Porsche ne pouvaient pas rêver plus bel écrin. Merci à la famille Blacas qui nous a accueillie. Ce monument d·Indre et Loire est situé dans la vallée de la Loire, il surplombe l·Indre. Proche de Chinon et d·Azay Le Rideau. Il est l·un des sites touristiques de la région et sa visite est incontourn- able. Les jardins ont été dessinés par Le Nôtre comme Versailles. La visite du château commence par un immense escalier. Les différentes pièces sont ichement meublées et agréablement composées par des reconsti- tutions des scènes du conte de fées. Nous avons au sein de notre club un illustre membre: un certain « Michel » de la belle Haubois dormant presque tout le temps. Il roule en 997 phase 2 de couleur vanille. Il a d·ailleurs tenu à s·illustrer pendant notre visite. Voir la photo du prince Michel. La journée se termine comme à l·accoutumée par un pot de départ dans un bar local. La deuxième partie de la journée a été organi- sée par Marie et Claude Griffon. Merci pour cette belle sortie organisée de mains de maître comme toujours. 993 vesuvio

Michel AUBOIS dormant 63 64 65 TELETHON LE MANS

Chaque année, le Téléthon est l·occasion pour de nombreuses associations de se mobiliser pour la lutte contre les myo- pathies. Les amateurs d·automobile ne sont pas en reste, comme en témoigne l·action entreprise par l·association bretonne Fast Rennes.

Fast Rennes, association étudiante de l·Ecole supérieure de commerce de Rennes, organise une journée de baptêmes de piste sur le circuit Bugatti du Mans.

Pas moins de 150 pilotes et leurs autos Présents sur ce mythique tracé, aÀ n de réaliser un millier de baptêmes. Des tours de manège « piste » en passager de bolides de compétition, ou des « balades » à bord de véhicules de pres- tige.

Merci aux membres du club qui se sont déplacés malgré un temps pluvieux représenter le club Bretagne Pays de Loire lors de cet évennement.

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