O.R.S,T.O,M. REPUBLIQUE du Service Hydrologique ----e

.'--I- Ministbe de lrligriculture Service du GQiiie Rural

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AMEITAGEfCEMT de la PLAINE de LOULOUHI )rwI -

(Région de SIUiSSO)

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Etude Hydrologique du KOBAPINI

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CHAPITRE I - Description sormairo i

CHAPITRE II - DoiinQes climatologiques 7

CHkPITlSE III - 3quipemen-t des bassins 26

28

CHAPITRE V - DonnGes hydrologiques SUL- le 43 EIOBAFINI à LOULOUNI

CHJiPITRE VI - Conclusions pratiques & l'usage 62 de 1'ing6ilieu.r pro jeteur INTRODUCTION

Par Convention no 53 -en date du 15 Avril 1959 le Service du G6nie Rural de la Republique du PkLI confiai! & l'ON?FXCE de la RECHERCHE SCIENTIFIQUE et TPECH3JIQUE OUTRE- PER Iretude du r&gime du ICOB,4PINI & LOULOUNI {Region de SIIUSSO) en vue de 1"whagei:ient rizicole de la plaine du in &ne i1 om Les caract~ristiqueshJrdrologiques f omnir sont : 1) le volume moyen d'4coulement annuel et ses vax-iations avec 11 hydraulic itk 2) le dibit 1.ticxinial de crue dvacuer chaque aulnde, et dans les cas exceptionnels (fdquence d6ceniiale, par exeniple). En outre, le bassin d'mi affluent du KOBAPINI a ét6 equip6 en bassin experimental dont l'étude analytique doit permet-Lre de pr6ciser les carsstkres de 1'kcoulement dans la &@on de SIIUSSO, Tous les travaux et observations su le terrain ont 6t.k rkalisds par M. DUBEE, teclmicien hydrologue de 1'OIYSTOM. Un rapport i?yovisoire a dtk reinis avant le 31 Janvier 1960, confornielnent au texte de l'aï-ticle 3 de la pr6sen-k Convention. Le rapport d6finiti-f reprend lex dom&s brutes d. observa%ions f ournies dLms le rappor'c provisoire et en assure lfaab~seet l'interpdtation pour repond-re aux yuesciop pos6es par le Service du Gknie Rural, -2-

KOBRFIBTI & LOULOUNI' FARAICO h BANAIEOR0 2 Superficie en lan 800 68 PQrimètre en km 124 39 Coefficient de comqacité 1,23 1925

(de Grabelius) /T t Diinensions du rectangle'"' 4398 18,2 14,95 &: 4955 6quivalen-b eli kin (1) de même surface e% meme périiiiktre que le bassin,

L'ensemble du bassin de LOULOIJBTI est inclus dans le plateau du TAGOUARA ?i lcz morphologie exteerne homoghne dont la noiiotonie n'est guère troublee que par le relief tabulaire dtaiciemies cuirasses , Nous solimes & la limite ni8ridionale des gï& horizontaux du primaire transgressifs et discordants sur le socle .gx"to-gneissique pr6cabrien. Cette limite est bien visible pour le voyageur venant du Sud quitrouveun obstaaole nia jeu- franchir sous l'aspect d I une falaise abrupte d-ont 1'ampleur est ixaxililale près de BA3TFORA en HAUTE-VOLTA , Dans la, region de LOULOrJTJI cette limite corres- pond en g~os& la cote 400, que le KbBAFINI et ses princi- paux afÎluents franchissent C-axls leurs cours infdrieur, En venznt de , ôn descend la falaise peu avant BANAN- KOBO, Toute la partie inf6erieLlre du. bassin repose sur les colluvions sablo-argileuses descend-ue s d-u plateau gr6 s eux, Si l'on se &f&re 2 G, PALAUSI (2) on trouverait dais le bassin du KOBilFINI les deux dtaages inferieurs des grès du primaire : le grès de base principalelnefit - le g&s de SXIUSSO dans les parties septentrionale et orientale

(2) CoAtribution ?i 1'Etude G6ologique et Hydrog6ologique des formations primaires au SOUDAN M6ridional et en HAUTE- VODTA - Thèse - NotPen-Lbre 1958.

.. SITUATION DU BASSIN VERSANT DE LOULOUNI 4

ECHELLE 1/3000000

+ f+ t +-f + +++.y

fAUTE

VO L TA

2 X 1 \ X % '1' % .Y /---. 4 -4. A- X X x

COTE D DESCRIPTION GEOGRRPHIQUE

A - SITUATION (Csr'cssO 1 et II)

Le KOBAPINI est un affluent de rive droite de la. BAGOX, L'une des branches mères constitutives du BANI. Dans son cours moyen, il passe B LOULOUJJI, village situ6 & 50 km au Sud de SIZUSSO SUT la route de COTE dtIVOIRE, Le bassí11 du I.OBAPIN1, arret6 2i LOULOUNI, s'jas- ccrit dans un quadrilatère dont les ca-i;6s poss&dent les coor- données gdogrzphiques suivantes :

Lati-budes ,: 100 45: W - 1l0 3' I N Longitudes : 50 18' W - 5* 39' W La moiti& supérieme du bassin est su17 le terri- toire de la R6publicjue de HAUTE-VOLTA ; seule la partie in- fdrieure, la plus occidentale, est & l~int6rieu.rdes fron- tières de la R6publique du ï5%LIe La forme g6nérale du bassin à LOULOUNI rappelle une ellipse dfaxes orientés SW-NE et SE-NW de longueurs 26 et 46 lane > Le PARALCO, ,den?ier aff1uen.t; de rive droite avant LOULOUNI, a 6td pris coinme bassin ewpkimental, en aiont de sa traversde de la route de SIUSSO à LOULOUNI, &. BANANKORO, Arret6 B cet endroit, son bassin ressemble & un trimgle de 10 km de base et 14 lai de hauteur dont l'exukoire occupe le s ormie t L~exaniendes cartes au 1/200.000° NIELLE et SIZ(I-ISS0 a permis de d-6terminer les carcict&4stLques $~la:@'~~m5cju~s deces deux bassiils, que nous avons raxsembl&ts dans le tableau suivant* -3-

Ces deux &“cages poreux et pernidables avec u11 important rdseau de fissmes cons’i;ituent un excellent r6- servoir d’ eau, Mis h pwt quelques rares sP%lemeinenJ6svisibles au droit de la falaise, tout le substratun est recouvert d’un imporhmt mcmteau de prod-uits dtalt6ration plus ou nioins cuirass6s : cuirasses ancieulies très indur8es forinart tables en relief cuirasses monoclinales en fonnation sw le plateau, cuirasses alluviales, etc,,, Ce cuirassement presque gdn6rdisd dais cette r6gion affecte les sols fer- rugineux tropicaux lessivds qui sont recouverts d’une vdgd- tatioli arbustive deiise SUT le plateau la vdge‘tation est altdrée par la mise entculturesdmis les vallc5es suz” les sols hydromorphes, Partout, en saison des pluies, s’installe un abondant tapis herbacé

C - &EIJIEP et HYPSOWTRIE (Carte no ZII)

Sur l’ensemble de la p&riph&riedu bassin, la li- gne de crete culmine entre 500 et 580 mp sauf au Sud-Est de SIPXASSO vestige tabulaire de quelque vigueur, 06‘un ’ le TENA KOUROUfat-beint 749 li2 au plus haut, Cet accident du relief ne couvre que 1,5 $ de la superficie du bassin; Iss pentes y sont proches de 15 $ alors queJstlr le reste du bassin,elles passei1”c r8gulièrement de 5 a 1 Le pe%it bassin du PARkI-IO est encore plus homogène : B l’ax0n-t; le pla-teau 2~ faible pente, Q l‘aval mie zone uyz peu plus accidentge avec la descente de la falaise, Ceci appaTa2-i; clairement sur le graphique no 1, 06 figurent les deux courbes hypsorildtriques o Lfaccident de la falaise n’est pas visible sur la combe du KOBAFINI, ltdquidistance (50 m) des courbes de niveau sur les cartes au 1/200,000° yl’dtant pas assez faible pour le faire apjpraftre, NOUS doimons, ci-après, la r6partition en $ de la superficie totale des deux bassins des surfaces compri- ses entre deux courbes de niveau,, -4-

Altitudes comprises Bassin de LOULOUNI Bassin de BliNlWKORO enti-e en $ de S en $ de S le point has st 400 m 12 417 400 et 450 m 16,2 450 et 500 ni 46,7 500 et 550 ni 32,4 550 et 600 111 600 et 650 in 650 et TOO m TOO et 750 m

De cette mclyse, nous pouvons extraire les priii- cipales ca,ract&ristiques topographiques de nos deux bassins lj0ULOUNI BA RAIYKOR O Point cubnkiait eil ni 749 540 Altitude de base If 340 3 60 Altitude moyenne 470 4-78 Indice de peilte o, o77 Q 7 103 Get indice de pente, qui intègre toQs les carac- tères physiques et topographiques d.!un bassin,represente assez bien la suscep-bihilitd au ruissellement ; il est ddfini par la formule rp = -m2 \/d dans laquelle IJ est la 1ongueu.x- du rectangle equivalent (Cf:A) d 1'6quidistance entre 2 courbes de niveau consi!cut ives f la superfiete comprise entre ces 2 combes s 'I 11 du bassin HYPSOMETRIE DU BASSIN DU KOBAFINI I I I 1 25 50 75 70~3% Pourcentage de Surfdce du -5-

D Se RESEAU HYDROGRAPHIQUE (Carte no LI)

Le KOBJiPINI, pyopreiiient dit, draine la partie niê- ridionale de son bassin, par 1’iiitemiddinire de ses deux brsmches constitutives : BA et ZEOLOKO qui confluent 12 km en de LOULOUNI, Le! ruisse2.l.onien-t sur les pentes es- carpdes du TENA KOUROU est,collect& par le SAlVEBOLE, af- fluent de Yive gauche du BA, Le Nord du bassin - environ 40 76 de la superficie totale - a ses eaux rasseiiihlkes paï- le SILIA e% le TAIvUI!XO qui forment le BAOULEITI 9 km en amont de LOULOUNI ; celui- ci est encore gg-ossi deux fois en rive droite par le KOPI et le FkRAKOe BAOUTJENI et KOBAFINI confluent juste en amont de LOULOUNI dans une vaste plzi~iealluviale popice & llam6na- gemen-1- rizicole L’examen du graphique no 2 montre lthomog6ndit6 des pentes des divers cows dleau : 20 O/oo pr$s des somces et 3 O/oo dans la plaine alluviale, Seul le SJ”IFEBOD3a. me pen- te tr$s forte, Un accroissement sensible de la pente du PABAKO, , peu avant BsNAIWORO, s explique par la descente de la falaise qui sfeffec-bue en quelques kilomètres par mie skie de petits rapides, Le lit du PARAKO y prdsente l’un des 1-ares affletwlenents d-e ghs visible dans le bassin,

Tous ces COLWS d‘eau ont des lits mineurs bien niarqu6s sur tou:e leur longueu?, ce qui facilite le ddpla- cement des ondes de crues ; mais me peti-be galerie rive- raine et la savane delige freinei?ont considdrablement .lf&va- cuation des d&bordenieiits lors de crues exceptiormelles * En- dessous de 13 cote 360, 013i entre dans la plaine alluviale, mardcageuse, o& le rdseau hydrographique se d8grade ku Sud de LOULOUITI, la route fraicliit cette plaine par une digue de 1,500 lai de longueur. Quatre ouvrages d’art, totaliscant 100 mètres d’ouvertwe, permettelit le passage des eaux du KOBAPINI, En p6riode de basses eaux, 116coulement n’utilise que le dgbouchd du pont Nord, Jus-te & l’aval de la digue, le KOBAPINI reçoit en rive droite le KODLALANI, qui descend du Nord, amenmt les eaux d’un bassin de 120 km2. En période de cruest aprks une forte pluie, 1~~coulemen-bsous le 28me -6-

pont, (apr&sLOULOUNI) se fait d'abord d'aval en amont. En effet, les crues du KODlkLANI sont plus rapides que celles du I~OBriPINI e-b après avoir inondé la plaine eli aval de la digue, remontent dans la plaine en anont. L'arriv6e de la crue du KOBAPIMI renverse la situation, bien avcmt le maxi- mun de cruer Plus aval, le ROBkPINI coule dans me plaine inon- dable de 2 à 3 kmn de large,,-, en sinuant fortement avmt de rejoindre la BAGOE, apr&splus de 150 lai de parcours depuis J;OULOUNI n

E - CONSEQUENCES 1'ECOULEKRNT -LI--

Cette description g6omapliique ouvre une fen&bre SUT les cofiditions dans lesquelles se produira Ifévacuation des eaux de pluie. La permeabilite des sols et du substratum favori- sera l'infiltration des eaux de pluies et l'alimentation de nappe s s o uterr ain e s ain s i suf fis afimeii t elir ichi e s pour s ou- tenir mi Qcoulemen-b perinanent -boute l"nke m&me sw un petit cours dfeau, Le ruissellement su2erficiel ne prendra dfamplew qu'au coeur de l'hivernage (Aofh) lorsquluie quatit6 d'eau sutfiscante sera tomb6e pour rgtablir ltliynidit6 des sols et que la fr6quence des averses auginentera. Sur des sols bien satu6sT le relief peut doiiner lieu à dtabondmtes cruest mais l'influence mod6ratrice de la v&&tation est loin d'.&re nggligeable a Rapide et notable sur les sols hydroinorphes et de bas de pente, le ruissellement sera inoindre sur le plateau oh l'infiltration dominera. Le &seau de Îissues et les cuirasses permettront l~ecouleiiientsouterrain en grand soume du ruissellement retard6 typique des bassins latéri- tiques de ces rsgions et phdnoiíihne qui doit s'observer sur le FHRAKO, Ce qu' ils perdent en ruissellement nos bassi& le rdcup&reront en dcoulement de base et leur bilan hydro- logique s 1 en trouvera bien aielior6. 4 758

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65C

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300 I I I I I 40 30 20 /O O CHllPITRE II:

DON= CLFATOLOGIQUES

Si-buk sous le llkiïie parallhle Nord, à une altitude inoyenne de 470 m, le bassin de I;OULOWI est sownis & la va- rimte gujylQenne du rggime tropical caractérisé par l'alter- nance d'une saison s&che comte (de Novembre &, Avril) et peu aride et d'une saison des pluies pi-olong&e (de Maí & Oc-bobre) avec pr&Ioiiiinaice des pr6cipitstions du type niousson sw les tornades au coeur de l'hivernage (Aoat). La seule station m6t6orologique B relev6s suivis dms la rdgion est celle de SII(IIISS0 située ?iquelque 50 km au Nord du bassin, et 370 in d'altitude, Les observations qui y sont faites doivent valablenieii'l; reprdsenter les came- %&resg6ngraux du climat de LOULOUNI,. Du ler Juin au 12 Noveinbre 1959, durant le s6jouY de M, DUEEE, des observations clirnatologiyues ont kt6 ef- Pectu6es &. LO'JLOUNI ; elles perme%t.ront une utile confron- tation avec Xes relevés de SIICASSO,

A - TEMPERfìTURES (Tableauxno 1 et 2)

Le cycle amue1 a une double oscillation, Les teiiip6ratLwes les plus faibles st observent en hiver (D6ceiiiSre et Janvier) sous 1' influeiice de Ilharmattan sec et froid, Si lex Tx descendent peu en-dessous de 34*, les Tu tombent 2 moins de 150 ; en consdquenoe ltdcart; jouy- nalier moyen Tx-Til est maxiinal et suphiem & 180, La fr6quence des pluies e% la nébulosité dr80b'u si elles affectent peu les miiiimums (Tn = 21O5) font choir les niaxil-nunis au pqus bas (Tx = 2g09) ; l'6car-t joummlier passe par son minirnwn (804) -8-

Les plus fortes teinpdratur-es se manifestent & la fin de la saison shclie (Mars A Nai) : Icx et 'Iln sont alors au plus haut de leur courbe, respectivenient h. 380 et 2401, Le s t eiiiX36ra-ix.ne s miniulale s re s t ent c ons t aat e s depuis l'hivernage jusqutaux niois froids de D6cembre-Jan- vier, mais les Tx 9rdseiitent ~m maxinimi secondaire aprhs les pluies (34O6 en Novellibre). Les températures varient peu d'une amide B L'au- tre coimile le montre la corriparaison des releves effectu6s en 1959 (tableau no 2) avec les valeurs moyennes calculdes B SIZW3SO (tableau no 1) Entre SIKASSO et LOULOUKI (tableau no 3) en 1959, les &carts de que,lque l/lOo eiiregistr6s lie son-t pas significatifs..

Les huiiidit6s relatives suivent un cycle simple, avec des gradients de variation diff6rents selon les lieures de la jourde. R 6 h du matin, l'humidit6 Teste en pleine saison s5che dais la gam" de 50 à GO $ ; ell@excède 90 d/. durant les 4 mois de fortes pluies, A 12 h et 18 h, l'influence de l'insolation (donc de la tciiip6rature) diminue ces chiffres qui deviennent 20 à 2% .$ en saison s%clie et 75 $ environ au coeur de l'hiver- nage , Ici noli plus, pas de d-iffdrences notables en 1959 vis-&vis de la moyenne, Nou,s nfavons 3as de bons Qldwents de comparaison entre SDUiSSO et LOULOUNI, les mesures d'hwnidit& relative n*y &tant pas faites aux i&i-nes hemes, ni avec le même type dtaTparei.1, Si 1' 01% regarde les hmiidi-t6s moyennes journa- lières, qui accordent un excddent de 3 $ & LOULOUNI, 011 con- viendra que cette divergence est peu significative,

Quaat & 1'6vaporation o nous doiuierons d abord * les rdsultats bruts 'des roesures au PICHE, en millimktres : -9-

TABLEAU Ne 1 ANNEE MOYENHE B SIEGS0

Temj$r a t"e s men s ue Iles en de m&s

Ilemp6raGux-e moyenne en degrc5s - 10 -

TABLEAU NO 2

Temp6ratures moxennes meiisuelles en deg&s

Hurnidit6 moyenne mensuelle en $ -u-

TABLEAU Wo 3

IJOULOUNI 1959

(1) Ey1 Novembre du ler 2.u 12 seulement t b -12-

Total czn;iuel Juin .& Octobre

Il est beaucoup plus int6mssant d'examiner les observations effectuges SUT bac Colorado à LOULOUNI. Nous po~ivonsles comparer utilement .?icelles r6alisGes près de FEBICESSEDOUGOU (Côte d' Ivoire) environ 150 hn au Sud, De Juin & Octobre, le 'cota1 dvapor6 est- strictemelit le même : 736 lixi. On peut admettre mi parall6lisurie semblable pour toute Iranii4e. Les observations & FERIaSSEDOUGOU ont port6 sur 3 ansp de 1957 ?i1959, On constate que lfdvaporation a &té assez forte en 1959 et- clue la moyenne des 3 anndes donne seulei-nent 686 mm pour Juin - Octobre. Avec le résultat de 1959 le ra,pj?o~'~es% de l,O7. On ob'ciendreit ,,insi 6, 'I;OULOUNI eiiviyon 2 150 mm pow ltmnde moyeime contre 2 020 iluii & FER~KESSEDOUG~~en appliqumt le inthe rapport pour Iran- n6e en-l-ihre. Le bac enterrd de LOULOUNI si-tu6 & quelques cen- taines de mhtres du lit majeur du KOBAPINI, dans une clai- ri&re msez bien ventiGe, est sournis à wi microclimat assez huniide, Ulle correction de 85 6 permet de passer ltdvapo- ration sui' une .grCude nappe d'eau libre qui doit vraiseni- blablement se placer entre 1 800 et 1 900 mm.

~1,-T\Joyemie IntermiueIle (Carte I) Cinq postes pluviom6triques encadrent le bassin de LOULOUNI, -33 -

Poste Distance de LOULOUNI . &riode d! observations SII~SSO 45km "W 1320 - 1959 ORODARA 60 Tt E 1954 - 1959 BANE'ORA 90 ESE 1922 - 1953 60 SSW 1953 - 1959 TIITGREW 110 " wsw 1954 - 1359

A l'occasion de la mise au poh-t; de la Monographie du I\TIGF.FIz les moyennes des deux principaux postes on-&ét& hamxonisees avec celles d'autres stations. du PULI BUT la pé- riode de r6f6rence de 35 ans : 1923-1957&

On trouvait 1360 iim pour SIIUSSO 3- 212 ynm pour BAWOEA Le report des isohyè-tes interannuelles correspon- dantesa Qtd fait SUL' la cazte I. On y observe que llisohyète 1300 m qui passe 14ghremen-b au Nord de l'axe - SIJXASSO s'hicu1"ve brutzlement vers le Sud, apds cette ville, pow dviter le Sud-Oz/ed.de la HAUTE-VOLTA qui ne reçoit que 1 200 inn environ, La courbe 1 400 m effectue un mouvement voisin en pchétrmt en COTE d'IVOIRE dès TINGRELA, Compte tenu de la position de ces isohyètes et de la situatioli relative de LOTULOUNI vis-8-vis de SIUSSO on peut estimer que la pluviombtrie moyenne Lamuelle sw Ee bassin de la KOBAFINI excède 1300 im et peut etre correcte- ment reprdsentée par la station de SIKXSSO. SUL"la piriode de 40 ans (1920-1959) d'observations à ce poste, on a extyait les variations nioyemes mensuelle,s

de la pluviom6tri.e 1 (P en mi) et du nombye de jours de pluie (U)

La lecture de ce tableau montre que : - 14 -

- 25 $ du total pluviom6-krique muel tombe en AoQt pen-

~ dkmt 20 $ du nombre de jours de pluie - le trimestre Juillet-RoQt-Septelnbre reçoit 64 $ du total saue1 des pluies avec 56 $ de jours de pluie ... pratiquement 90 $ de la pluviom6trie tombe eiitre le 15 Mai et le ler Novembre, Un aspect de lfirrégularité interm-uelle peut $tre recherché daas l'malyse des 36 releves pluviom6triques annuels colliplets de SIICASSO, Les deux paraidtres dlajustement B une loi normale de Gauss sont :

la moyenne 1373 (1920-1959) lr 4cmt-type 231 mm On peut ainsi cdculer les valeurs. probables de la pluviomdtrie pour des frgquences d6cennales 2 1 671 et 1 175 mn entre lesquelles le rapport II = 1942 caract6rise assez bien cette irrdgularit6 hiterannuelle.

Le MALI méridional au Sud de lfaxe BkT'IAKO-KOUTIR- LA eccuse un deficit pluviomztrique très marque qui va en sfamenuismt vers le Sud-Est puisqufil n'est plus que de 10 $ B SIICASSO. Le total enregistr4 B ce poste est en effet de 1 229 mil. Si ce ddficit stetend & la HkUTE-VOL!ï!A, par contro les r6gions limitrophes de kt COTE dfIVOTBEont 'b6iikfici6 d * apports pluviométriques exc6d-entaires :

I 549 mi & TIMGREU 1 450 mm environ B KADIOLO(Mai estimé dtaprès SECASSO) Pris entre ces deux zones, le bassin du KOBAPIIVI' semble etre rest6 proche de la normale, Du 15 Maì au ler Novembre la moyenne nrithuidtique des-relevds ausr 16 pluvio- mètres du bassin donne 1 221 fimo & appliqucmt uy1 coefficient de passage B l~ca.rui6eentière, d6duit des observations de - 15 -

S~L~SSOet egal à 1,12 on arrive à une pluviom4tï-ie anuiuelle d'environ 1 380 rnrn, C'est mi cliifÎre certainesient tr6s voisin du total moyen mnuel. Sules 800 kx? de superficie du bassivi de LOULOUNI, on assiste Ez une notable dispersion des releves autom de la moyenne de 1 221 mm (15/5 au 1/11) ,, Les valeurs extrehnies (1 466 mì au PJ2 et 1 O19 mi au P.8) sont h 20 et 16 $ de part eJG d'autre de cette moyenne o Cette dispersion est beaucoup plus marqude si l'on regax-de les pluviomgtries par mois (Cf tableau no 4 .des plu- viorn6tries jocu?nali&res aux 16 appareils du bassin) e Les écarts les plus faibles sont de 19 $ en SeiJ-tembre et ,31 $ en Boot ; ils peuvent d6passer 40 74 lors des niois de Juin et d 1 Oc'soSre sujets aux tomades plus irr6gulières Evideirrien-b, si l'on envisage seulement le bassin de 68 km2 du FARB.IC0, les dispxxions mensuelles sont inférieLu-es 30 $ et sur la période dlobservations les &carts maximaux la moyenne n'atteignent plus que 9 et 13 $e - Le report stu' les graphiques 3 h 7 des isohyètes repr6sentant la vayiation dans 1'espace des pluviom6tri.e~ mensuelles montre bien la dispersion dvoqu6e plus haut On constate en outiie qulil ne semble pas y avoir de zones pi- vildgi6es ; cependant p si l'on regarde l'ensemble de la p&- riode d'observations, il apparaft clairement- qu*en 1959 la partie SW du bassin a 6t6 plus axros6e que celle du NE, la s4paration sleffectuai-b correctement par le paid axe de l!Ztellipselt du bassin : DIASSA - KAllKAWIBA, La trouée de la vallée du KOBfiPINI doit faciliter la pén6tration de la mous- son du SW dans le bassin, ce qui peut expliquer cette dif- fgrence spatiale observée en 1959, année aux pluies de mous- bon prédomin,&tes e Si l'on stintgresse maintencant à la r6partition dans le temps de cette année 1959$ on remarque qu'elle carte alors fortenient de l'aniiee moyeniTe, Le mois dtAo6t y reçoit en effet 44 $ du total wuel sur le bassbi de LOULOUNI,sa part n*gtû.nt que drenviron 25 $ en ann6e moyen- ne B SELISSO, - 16 -

Cette anomalie laisse supposer que les 4couL+- ments drAo6t 1959 dêpasseront ceux d'mi mois d5"oBt normal, et qu'en consdquence~ilen sera de meine pow l',mt.n6e corii- plbte vis-8-vis de l'zmnee iiioyenne, les pluies dtAoQt étant prédoininmites pour le ruissellement et influençmt directe- ment les écoulements de base des mois suivants. Nous verrons ,dais les deux paragraphes suivants consa,crés aux averses mdividuelles , se concrétiser l'as- pect excep-tiomiel de ce mois dtAoat, au sein drune m6e apparemment norinale

c .3- Les précipitations &i 24 heures Le bassin du KOBAPINI est souinis au &gime des toynades en d6bu"c et- en fin d'hivernage et au r&$iiiie des pluies de iioussoii durant les mois les plus amoses, On peut donc adniet'cre, sans uis%ue d 1 erreur Qossière que les averses à LOULOUNI sont assiinilables aux prêcipitatsons eli 24 h et que 1'6tude de celles-ci nous permettra de colma?tre celles-lB, Coiinaissait la forine des isohyètes interannuelles dans la rdgion, nous avoiis éczrt6 pow cette 6tude les sta- "cons voltaïques dt0RODARA et BBIKFORA hsuffisment mro- sees Nous les avons remp1ackpa.r trois stations ivoiriennes dont les pluviom6tries moyennes sont voisines de 1 400 mm : PEBKESSEDOUGOU & 150 km SSW de LOULOUNI KORHOGO tt 160 tl s 11 !t BOUNDIALI l1175" SSE t1 It et par cexle de NIENA sise 100 km NE de LOULOUNI, En associent ces 4 stations et celles dejh citées de KADIOLO, TINGRELA et SIKASSO, nous atteignons le total de 130 stations cnnt$es,

NOLE en avons extrait les 20 plus fortes préci- 2itrztions en 24 h qui figment, class&es, dais le tableau no 5. Cet extrait autorise le choix de 13, pluie.d&cennsle (13ème mag) ,avec une Bonne précision puisque l'dchmtillon couvre une periode plus de dix fois sup6rieure, On trouve ainsi 120 mn. I - 17 -

Coiime on peut all4guer que notre 6 chant illon n'est pas très homogene puisQutil groupe des s-tations kloi- gndes - bien que soumises au même rggiine pluviometrique - et portant SUT des pdriodes variables entre 7 et 30 ans, nous avons abord6 le problème sur UM_ autre plan, Sur les trenfx-deux ann6es compl&tes d observa- tions pluvioin6triques à SIIESSO, ui jalonnent la période 1923-1959 (sauf 1930 - 1932 - 193 8 et 1940) nous avons poupd par classes de LO en 10 mn toutes les averses, I;t,analyse statistique de cet-te s&ie a ét& effectuée en considdranl; que c'citait le logarithme néppdrien de la hau- teu de pr6cipitation qui suivait une loi norinale de Gauss ; la frequente d*appa.ri;ion d'une classe est obtenue en divi- sant la fréquence experiuieiitale par une fdcjuenoe Po d'ajus- tement, ce qui revient & dliriiivier le ddbut de la série for- m&des averses de quelques millimètres dont Le nombre exact est inal connu. Cette canalyse rdïtkrée pour les pluies de PERKES- SEDOUGOU et BOUNDIBL14 les deux autres stations B période trentenaire, coiidui'c; a des rdxultats très voisins de ceux obtenus à SII~SSO,ce. qui renforce l'impression de con- fiance en la m6thode. Pow? SIKfiSSO, on calcule les pluies exceptiomelles 130 inm pour l'averse ddcemale

75 mll " 11 annuelle Sur la valeur de la pluie décennale, nos deux methodes divergent peu, compte tenu de la petitesse des 6chantilLons disponibles et le choix ddfinitif d'un chiffre de 125 mn coacilieJ;.a aisement les deux points de vue,

La divergence S* accentue si Ibn recherche l'averse de frdquence plus pare. A cette recherche, nous somies pous- s6s par les observations effectu6es en 1959 SUT le bassin du KOBAPINI : 4 précipitations excédant 100 mm en un point quelconque du bassin dont le dgtail figure dans le tableau no 6 ; le pluviomètre no 12 a reçu plus de 100 mm au cours de 3 de ces avemes. La hauteur iliaximale relev6e pay M, DUBEE lui- m&ie le 21 Aofh au pluviombtre no 2, & savoir 179 mm,est d une r6currence rare ., LES PLUS FORTES PRECIPITATIONS EN 24 HEURES (130 stations-anul4es) --u------19-

Si l'on regsrde le .tableau no 5? cet'ce pluie serait la 2knie en 130 annGes, Son int6gration dews L'ajus- tement statistique des pluies B S1IT:ISSO lui alloue une ré- cui-renee de 38 ans * Nous croyons prudent de coiisid6rer .que ponctuellement cette averse est d orclre cinquantenaire, Quat mx pr6cipitations des 16 et 26 Août, leurs hauteurs iliaxiinales (130,2 et 143,6 illlil au P.12) d6passent 1egkremen.i; le chiffre retenu pour l'averse d6cemale ponc- tuelle. On ne peut nier l'extraordinaire concentration de pluviosit6 qui affecta en Ao6t 1959 certains points du bassin - et tout particulikrement le P.12 - Cependant B lf4chelle de ltenseinble du bassin de 800 km2, les frdquences d'apparition des phgnosilknes ne sont peut-&tre plus les me- nies, Ce problème ne serait bien r6solu qu'en employant la ni6thode des hydrologues a&ricains dite de f1dur6e-intensitd- surfaceIl ; mnlheureusemen-l- elle est inapplicable avec seu- lement une annde dt observations pluvioIii6triques * Nous devons nous contenter de regarder les coef- f icients d'abattement des principales averses dfAot2-b 1959.

.e 't Hauteur 't Hauteur ... '* '. Da"cs e: inaxiinsle .: noyeme ': B

Leur homog6n6it6 est agrdable, Le point d'impact de la hauteur madximale de chzcune de ces averses est B lfintdriem du bassin de LOULOUNI ou à proximité. L'exp6- rience tend A. montrer que la ddcroissance des hauteurs d'eau en fonction de la distmce h ce point drhipac%dimi- nue quand on s'en 6loigne. On peut en ddduire qu'il est peu vloaisemblable que des averses ponctuelles de fréquence ra-e aient beaucoup de cliances drobtenir des coeff icien-ts 2 dlabatteinent tr%ssu&rieurs h 0,60 sur UM bassin de 800 km - 20 - de forme régulière Lrhoiiiog6n6ite des coefficients observes eli AoQt nous permet, en outlie dfestimer que des valeurs bien inf6riewes å 0,50 ontpelles aussi,?eu de chances de se produire et guten conclusion un coeffzcient dfabattement de 0,60 peut etre coiasid6r6 conmie le plus fréquen’c pour une averse rare. Les fréquences retenues pow les averses ponc- tuelles drAoflt ne doivent pas %tre niodifiées par ce coef- ficient noriml et peuvent donc s f appliquer , aussi aux hautews inoyeimes des ”%es averses calculdes SUT lreiisenible du bas- sin. Signalons pour clore ce paragraphe,que l’allonge- ment d-u bassin du PARRLCO est souvent d6favorabl.e & l’homo- O&n6it6 spatiale des averses. Ainsi, les deux 3lus fortes averses de 1959 celles des 6 (P max = 98,4 mm !I et 23, (2 max = 179 mnj Aoat n’ont-elles que de faibles coefficients dfabatteinent respectivement 6gaux & 0,61 et 0,40, Ceci pro- vient du fait que les points d!iripact maximaux sont & BRNANLIORO, å lfextr&ne pointe du bassine Bussi est-il cer- tain,que pow CGS deux averses,la fr6quence de letuo hauteur poncixelle doit etre forteinent augment6e si l’on passe aux pluies moyennes correspondantes

C.4,- Les pr6ciPitstions en 5 jours consdcuixifs 2 A partir de 800 km les bassins versants ne sont plus uuliqueineiit; suscbptibles aux pr6cipitations en 24 h ; c 1 est souvent la con jonction de plusieurs averse.s consécu- tives qui est responsable des très fortes crues, Nous avoas tent6 une rapide étude de “celles sé- ries d’averses., en choisissant une dur&? de 5 jours come temps de base. Pour les 130 stations-anndes r6urzies au paraga- phe pr&cddentt le c1asserilen”c par ordre d6croisssnt des 20 plus fortes series de pluies en 5 jours figure au tableau no 7. La pr6cipitation dldcennale ponctuelle en 5 jours

consdeutifs ressort & 200 lm (138ine rang) avec une bonne ~ pdcision ; celle de r6cwrence mimelle se situe & 130 mm. Des sgries %otalismtplus de 250 nm sont exccptionnelles, - 21 -

TABLEAU NO 6 -.

PB,ECIPITRTIONS SUPZXIEUEES & 100 rnrn en m POINT du BASSIN d.u KOBAFINT en 1959

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 12 3-2 13 14 15 16

N.*B.'l - Se chiffre qui suit la hauteur indique le rang de la hauteur journalière dms un classement' décrois- sant effect& pay pluviomètre. N.B.2 - Les pluviomètres 7, 8, 15 et 16 sont situ4s & l'ex- t;&iew du bassin versant, - 22 -

Si l'on coinpare les 20 s6ries du tableau no 7 aux 20 plus Portes pluies en 24 h du tableau no 5, on remarque gufi1n'y a pas du tout cofSnc.idence entre les deux classe- inents et clue les cinq premières ~alewsde ltw occupent des rangs plus éloignbs dans 11 autre Sans chercher & voir là une caractgristique, on peut ceplidant en d6gagei- une tendance : & savoir que les puhcipitations en 24 h tout & fait exceptionnelles sont moins encadrees pay d'autres pluies les jours 'voisins quo de moins fortes û,verses et que vice et versa,les sdries exceptionnelles en 5 jours sait le fc2it de pluies driripor- tmce moyenne parmi lesquelles il n'y ea a qu'me -e% sou- vent aucune- gui dgpasse 100 mii. Nous avons, d'autre part, class6 toutes ces sd- ries de pr6cipitations d6passait 130 nm - ctesk-8-dire d'une rdcurrence supérieure 1 an,- suivant leu- date dtappax3.tion en les groupant pax decades, Le r&sul-ta-l;est mis en relief par le graphique no 8 qui represente les fr6- quences dt apparition du ph6nomhne pour chaque décade, On y voit que : - les trois quarts de ces sdries de precipitations en 5 jours supdrieures 1.30 im se produisent dans les 2 inois allant du 10 Juillet au 10 Septembre

- l'on a plus de 10 f de chance drobserver wl tel ph&iom&ne durant chamme des 4 decades qui couvrent la pé- riode du ler AoQt au 10 Septeriibx-e, les deux deriiihres d6- cades d!Ploh-t prgsentmt u11 maxiiiium sensible de f'r6quence. C'es-t au sein de la p&iode du 10 Juillet au 10 Septembre que pomront se pioduire les trhs fortes crues ; leur importance sera dtthnuge,avant, par la faible satura- tion des terrains, après, par le freimge de la &gétation, rnais & un nioindre degd. Enfin cette ktude va confirmer le caracthe ex- ceptionnel d'Ao&t 1959. Voici les quatre plus fortes pr6ci- pitations en 5 jours cons6cutifs observées h une s'cation du bassin de LOULOUI\TI et qui dhpassent 200 ma, donc de r4currence supérieure B 10 ans : Région du MALI méridional et nord COTE D'IVOIRE I

c Fréquences d *apparition des précipitations de 5 jours consécuLiFs supérieur es a 130 mm

( récurrence de plus d'un an )

1 1 n - 23 -

253?3 mm du 26 au 31-8-59 au P.112

La premiere série s!appa$e sur la plule de 142,3 rm du 26 floht, les trois autres sur celle de 179 rnrn du 21 A0Ct.t O Dans le tableau no 7, ces sdries sthsinueraient respectivement aux 2O 40, 50 et 10* rangs Si le premier de ces phchombnes est vraisemblablement d1ordre cinquante- naire, les autres peuvent prdtendre & des récurrences com- prises entre 15 et 30 ans. Nous avons soulign& sur le tableau no 7 les va- leurs de rang 3 et 7 parce qu’elles correspoiident à la mene s&ie d’averses du 16 ma 21 floht. Durant cette periode de 5 .jours, des postes comne LOULOUNI, ICADIOLO e-t TINGRELA dont lfdloignement est de 60 et 110 lan,ont b6ndficié des memes apports exceptionnels. Notons qu! ils s I alignent .mossi&re- ment SUT un axe SW-NE, celui du vent de mousson, “.@LeUr du ph6nonihne a largement couvert plus de 5 O00 k113; seules, les pr6cipitations du txpe nioussoii sont capables d’attein- dre mie telle envergure

C,5,- Intensitds des p&cipita,-t;ions Nous nous somes contentés de tracer les courbes intensit4-durQe pow les 2 prdcipitations les plus intenses de l’ann6e : - la tornade du 30 Juin qui apporte 39,5 ~ITIau total B DLASSA - la pluie de mousson du 21 Aodt dormant 179 m & BANANKORO oh sa rdcurrence est proche de 50 ans.- I1 est vraisemblable que,pour des dcu?&es supé- rieures & 1 heure, les rgsultats extraits du hy-6tog”e de cette 2&me averse solit eux aussi d’une r&curreiice rare, en- tre 10 et 50 ayls pzw exemple, TABLEAU NO' 7

PRECIPITkTIOfiTS DURANT 5 JOURS CONSECUTDS Valeurs les plus fortes (130 stations-ann6es)

-u---...n.-c--- P 25 -

Pow les faibles dw&es, 13, pluie de mousson lie peut rivaliser avec la torns*.de eJG celle que 110~1savons choi- sie n'es'u iii des plus intenses ni des plus abond.aites, aussi les valeurs obtenues ne peuvent-elles 133,s etre retenues d.DOUT des fricluences raresr Le tableau suivmt r&capi-kulcces deux d6pouille- meiits : - 26 -

----...------CHAPITRE III

EQUIPENENT de s BASS INS

Notre technicien hydrologue , M, DUBEE, chargd de lrex6cution du progrmiie d'études SUY le terrain, s'est ins- tal16 & LOULOUNL le 10 Hai 1959. 5e 15 Mai, les observations plv-viomdtriques pou- vaient comniencer. Les installations comprenaient 2 pluvio- gra2hes et 14 pluviomètres 6 appareils int6rassaient par- ticulihremen-t le bassin experimental du FARAKO. L'iuiplmtation n'est pas très rQgu1ièr.e ; le maque de pistes carrossables en hivernage n'a pas permis la pose de pluvioinktres au coeur du bassin du KOBABINI, accessibles seulement sur son pourtour (voir Carte Ir), Les observations pluviomgtriques se sont poursui- vies jusqufau ler Noveinbre sur le 'Isassin de LOULOUNI: et jusqulau 16 SUT celui du PBRQKO, Les tableaux no 4 rdcapitulent ces observations journalières à chaque appareil ; leur prQscntation, leur analyse et la mise en &idence des valeurs les plus carac- teristiques ont kt6 fai-tes en détail au chapitre pr6c4den-b. Le 19 Mai, les observations hydrologiques pou- vaient. colillliencer, Voici le d6tail de ll6quipement mis en place : a) Station de LOULOUMI sur le KOBABINI: Com" now l'avons dkj& dit au Cliapitre I, la route au Sud de LOUZOUNI franchit la valige du ICOBAFINI par une digue de 1,500 km eiiviron. Les quatre ouvertures ont ét6 êquip6es8 Le ler pont eli venart du Nord, sous lequel passe IrLcoulement peimaient de basses eaux, et dont le d6bouch6 est de 11,5 m, s'est vu gïxitifL6 d'une &chelle lin"&tri- que {cote du zgro : 351,87 m I.G.N.) et d'un linmigraphe Ott, 'type %, à enregistremenJG journalier - 27 -

Sous les trois autres poiits, d'dgale ouvertme (29,$ ni), oh lleau ne coule qu'en crue? nous avons disposd des echelles liiim?ibtriquex doiit les zeros cotaient respec- tiveiiient 352,gO m - 353,Og ni et 352,Ar3 l'ri I.G,N, Ces trois poiits sont distants du ler pont Nord de 400, 780 et 1140 m, b) Station de Bf4NfiNKORO SLW le PkRAKO

En amont du pont routier, nous avons VA limigra- ]?he Ott, tyge X, ro-bation joul?nali&re, doubld d'mie &chelle de contr6le dont le z&o cote 360,40 ni I.G.N. 11 lie faut pas s'6tonner qu'il y ait une ldgkre divergence entre les cotes des zdros des 5 &chelles calcu- lBes aprks nivellement de rattachement au nivellei-tent g&é- rnl et les altitudes de base de l'hypsom6trie d-es bassins extraites des cartes au 1/200,0000, bien moins prdcises par cons6quent . Les observations. hydrologiques coinpl6te.s oii-t dtd effectu6es sans hiatus jusqut au 16 Noveiiibre 1959. Au-delh et jusqu'au 12 Janvier 1960, de simples lectures dzgchelle jouriialihes ?iBANflNKORO et au ler pont de LOULOUNI ont per- mis de suivre le tar-issement des deux cows dleau. Rappelons pow rtldnioire 1'existence d une station cliliiatologique avec bac d' &vaporation,ins-ííallde & LOULOUNI e-t dont les relev6s portent sm la p6riode ler Juin - 12 Roveinbr e - 28 -

CHAPITRE IV

ANALYSE de 1fECOULET'TENT du FARAKO & BANkRKORO

A - La DETERPIINATION des DEBITS

Comae section de jaugeages, nous avons retenu celle gui est juste au droit du pont de la route de SII'LSSO dont le dkbouch6 est de 15 mktres, La pr6sence des rapides ne ï-mintien-t pas des conditions d1&coulement identiques quelle que soit la hauteur d'eau. Mais il n'y avait pas de meilleur einp1a.c einen t Le %ableauno 8 rdcapitule les rksultats des 18 mesmes de dl6bi-h effectudes entre 0,04 in et 2,lO m, Les basses eaux sont bien connues puisque le ler jaugeage r6alisd le 25 Nzrs corvlcide peu prks avec l'étiage. Le pl-o'wlkïïe est un peu plus dklicat pour les hautes eaux, La d.emigre inesme r&gulikre a 6t6 faite pour 1,76 ma Deux crues ont ddpass6 cet-be cote, dont celle du 21 Ao& qui atteint 2,41 ni, La violence du courCant ne nous a pas permis d'effectuer de jaugeage coniplet pendant ces pointes de crue, A 2,lO in,me inesme des vitesses superficielles a pu nous donner une valeur approch6e du d6bit. IJ'extrapolaJ6ion jusquf& 2,50 m a 6t6 r6alis6e lta,ille de la forinule de MWUliulg V = K R 2/3 Les 61enients hxdrauliques de cette application figul-ent au tableau no 9. La courbe donnant K1 = en fonction de la hauteur est repr6sent6e en haut du gra- phique no 9, o& figure la courbe de tarage d6dui'ce des jau- geages et de cette extrapolation, Sa précision semble tout fait satisfaisante. On i?emarquerEz, un d&croclieinent vers 0,60 m, imputable aux TEL- pides ; 116coulement est critique en-dessous de cette cote qui correspond sensiblement au ïnonient oh ces rapLdes sont noyds - 29 -

TABLEAU No 8

BASSIN WRSBNT du PARAKO LISTE des JAUGEAGES &. la STATION de BBNA'NXORO TABLEAU No. 9

.. 0,900 .: 0,686:: . o 0,826 *. ': 0,688.: 0,620 ':.. 1,110*: 0,893 .: 0,783:: 0,654 ,; 1,195:; 0,830 *: 0,832.: 0,770 't 1,220.: *. *. *' 0,995 .; 1,050: 0,940 ,: 1,180::. 1,025 ': 1,125.: 1,100 .: 1,0222 .. '* 1,050 .I 1,182:: 1,n+,: 1,060;: . '0 1,31 ': ... 0,710 a: . a. .S .. ,* .. 0,790 1,060:; 17133 ,: -. .: * .: 1,520.: 1,430 *: 1,062,: . v. . '.b \

\+/-I I Hm so 1 2

50 i 7 - 31-

Le barhe hautems-d&bits d6dui-l; de cette courbe de taTage a 6t& u'Gilis6 pour trm&oriner les lirm?igmu"s en hydrogmunmes et les lectures d'6chelles de saison sbche en dgbits,

On tirouvera : - das le tableau no 10, les hauteurs et d6bits moyens jour- naliers calcul6s par p6riodes de 12 h de Mai à Octobre &, partir des limiuiigrmmes et hydrogrmmes {par plcznimQ- trage);au-del& du ler Novembre, la lecture de 8 h et le dbbit- correspondant sont assìinil6s aux valems moyennes - sui" le gr,:u:,hique no 10, les d8bits moyens journaliers repr6sentes par un trait chaque jour,

B. - CARACTEBISTIQUES de 1fECOULEPENT

Si l'on en juge d'aprbs les relevgs pluviomhtri- ques de SIX2iSS0, il n'a pratiquement pas plu pendkant les 4 premiers mois de llcznnke. Les preinières pluies importantes ont cofiicidd avec le d&but du mois de Plai, Un jaugeage ef- Îectu6, lors de la tournée de reconnaissance le 25 Mars, indique u? ddbit de 150 l/s environ, certainement guère plus abondent que celui de l'6ticzge absolu que nous situons ini-Avril. Xn Mai, le d6bit reste pratiquement constaat, en- tre 180 et 200 l/s ; les uelques pluies de ce mois,suffi- sament copieuses pour n' tre pas entibrement la proie de 1'dvaporation, ont assurd zune stabilisation du tarissement En Juin, le statu quo en'cre api2orts pluviom6lriques , d'une part, dvaporation et ta,rissemen'c, d' mtre part, se main- tient : le d6bit de base reste voisin de 200 l/se Ce ii'est qu'au cows de la seconde quinzaine de Juillet qufapparaissent les premiers ruisselleinents SUT les sols hydromorphex des thalwegs et stu' les sols de bas de peilte tous proches de BfiNfiNKORO, Les volmies missel& sont ndgligeables en face des pertes par &vaporation, Il ?aut at-bendre le mois df8oht et les tds for- tes pr6clpitations que nous avons ïnentionncks dzns le cha- pitre II, gour que le ruissellement se gbnéralise et que le d6bi-t de base se gonfle netteinent. Du 20 koQt au 15 Octobre AL 51612 Bassin Versant du FARAKO

Station de 8 \NANKORO ' Déb ts moyens journa ¡ers en 1959 le d6bit restera supdrieia- & 1 m3 /sr Quatre ou cinq crues part i culièremelit violent e s E o mii iss ent de s d 6 bits rnoyens jownsliers superieLu-s B 5 rd/s o Phs le mois dtoctobre, les pluies cessent- prati- quement et le tarissement tr&srt5gulier de 1'dcoulemeiit s'installe, BTous en avons suivi le ddveloppement tout au loiig du dernier 'criniestre. Nous avons 6t6 ggnds par l*ab- sence de sensibili%&de la section de jaugeages oh Ia cote met 8 B 10 jours pow descendre d'mi ceiitimhtre alors que le dgbit srmienuise de 100 l/s, c'est-å-dire de 15 i$, 30 $ du dkbit total s I gcoul,znt ,. Oli peut cependmt estimer que le "crissenient obdit ?L une loi exponentielle rcprdsentc5e par 0,0053 Q = Qoe - t Ln Îaiblesse du coeff icient~faf~niontrel'ampleur des rdserves accuiiul6es pour mi petit bassin versant et l'abondance des Btiages, Nous avons utilisd cette loi de -tarissemelit pour estimer 1'&coulement des quatre premiers mois de lTmn&enI;*&binge absolu d78md-l 195 doit se situer vers 120 l/s, soit environ ï,8 l/s&" ; si LUI d6- bit dtbtiage plus rigoureux est concevable, il n'y a pas lieu. de craindre le tarissenient complet pour des cours d eau aialogues ;-?,uBARAIIO, On trouvera dais le tableau no 11 les differelits dl&ments constitutif 5: du bilan hydrologique du PARRKO & B.A:NA!X@RO pour 1' ami6 e 1959 Nos observations directes ayant port4 sw la p6- yiode Mai-Octobre, les précipitations survenues hors de cette pdriode c'es%-å-dire eli saison shehe ne reprdsen- telit pzs plus de 10 $ de la pluviodtrie de ltaumdë ; il en es% de m&ne pour les volumes estiinids des 4 premiers mois de l~améec

' Notre bilan peut donc prbtendre h une bomie p&- cision : - module de 0,62 in3 /s soit 9 l/s,km2 en valem spdcifique - lm~ied'eau dcoul6e de 289 iim, soit 20 millions de n13 en- viroil - ddficit d!6coulenient de 1 091 nm - coefficient dr6coulenient de 21 $ - 33 -

TABLEiiU No 11

BILAN HYDROLOGIQUE du PARAKO (68 km2) 02 s959 œ.-----W

NeB. Les valems entre ( ) sont des estimatioas. - 34 -

Telles sont les donndes 8 retenir pow- une anliée inoyeiiiie &valudes leg&reiilen'l; par excès si 1' on veut bien se souveiiir que l'excessive pluviositd d'8oGt 1959 a dB accroi- tre le potei2tiel d-! 6coulemeiit de 1' aim6e. &utadvientra-%-il de ces doiiiikex pour des anndes exceptionnelles ? Nous nr~ivonspas dfdl6inents suffisants & LOULOUNT pour r6pondi-e â cette questionl sans ambages, Sres conclusions d $tudes coinparables r6alisees paì- 1' ORSTOM, en COTE d.rIVOIRE et- au DfiHOPXY, sur des bassins Ja-lxh-itiques soumis iL des pluviomdtries du rifime ordre, nous foumissent mie id6e de ces variations, On peut envisager pour des pluvioin6tries LLnnuclles d 6fi c i 5, aire s e -t e xc6 d en -t; a ires de fr k quen c e 61k c emiale par exemple : - des coefficien-ts d16coulement respectifs de 10 et 25 $ - des volufnes &coulés de 8 et 30 millions de rï3 Ces ord.res de grandeur dloiveiit pennettre i3 lfing4- nieur projeteLu? 2 _I - 1) de v6rifier s'il dispose d'eau en quantité suffisante pow les irrigations en amBe sèche - 2) d-e pr6voir ses ouvrages évacuateurs ou de drainage. en fonction des apports excessifs dfuie La.nn6e hmii.de,

C - ETUDE des I?ZINC~PUJESCXUES

Du lo-t des cjuelq-ues 70 averses observdes durant l'hivernage, seulelnent 16 ont eu assez d'ampleur pouy erigen- drer un ruissellement iiotable, Il n'y a pas de ruissellenielit en-dessous dt~mccertaine prgcipitation limite ; on, peut estimer que ce seuil est- franchi quand une hauteur d'eau Sgsle ou supgrieuï-e i 20 mi affecte une superficie sup8rieure au tiers de la surface totcle du bassin. L' examen des li2ilmigram.tîies montre 1* existence de la dualit6 structwale ca.ractdristique des crues en r6gions la- tgritiques. Nous atvoiis abondanment dissert6 Sui' cette dua- Lité et expliqu.6 la genèse des crues de ces rc4gioiis dans les Rapports de 1957, 1958 et 1959 relatifs aux Etudes Hy- drolo i ues de petits basshis versants en Afrique Occidcn- tale $71 (1) Voir particulièrement ¡'Etude hydrologique de bassin& ve?.- saats ea COTï3 d-lIvoirefvRapper$ g4n6ral. P, DUBREUIL,Jan- vier 1960, - 35 -

Rappelons Iri6vemen-t le processus de formation des crues : - en aiilont, sur le plateau cuirass4 à pente i.nsigiiifi,ante, 1' infiltration est pY6pondêrmte a I;e ruissellement s + ef - fectue, aprgs de fortes pluies, SLW LUI sol satwd, soit superficiellement soit en utilisait le dseau de f issu- res de la cuirasse. Ce ruissellement est lent, en retard SUP ltaverse et doms des hydrog"nes aplatis ; - en aval, sui- les pen-tes et dans les thalwegs, les sols ferrugineux et hydroniorphes sont moins perixdables ; si le sol est saturh, le ruissellement y est iïm6diat et rapide ; les hydrogxwnmes sont très pointus e$ courts,

Ces deux pliénoiiiknes stobsei-vent 11Qta-tpur qu,and mie averse intdresse uniquement9 soit le plateau, - soit les thalwegs et lex pentes de 1"wl ; bien souvent,, ils se coiiibinen-b plus ou moins complètement suivant la re- partition de l'averse dans le teï-ips et dans l'espace, Des crues observ&es, nous en avons retenu dix groupci'es en "cois classes : a) les cmes unitaires dues exclusivement au ruisselleincnt sur pentes et thalwegs et provenant d'une averse courte et kitensc (no 13 - 12 - 13 et 16) b) les cï-ues miitairex dues exclusivemnt au ruissellement sw le pla'ueau et provenant dfLuie averse courte et in- tense (no 3 et 14) e) les crues complexes dans lesquelles les ruissellements des cieux zones du bassin se succkdent sans interfkrer (no 8 e% 15) ou se conjuguent en u12 flot- unique (no 9 et.lo) b L'aiialyse de ces crues a permis la mise en relief de lems caract&istiques que 1'on trouvera rassembl6es daas le tableau no 11.bis et SUT lesquelles nous donnerons quelques indications : PM plu&ie maxirnale ponctuelle P - moyenne str le bassin K en % coefficient d!abattemen% de la pluie, rapport- de P & PPI ta, intervalle de temps (en jours ou heures) sgparank l'averse 6Gudi.de de la precgdente et surmonte d'un ou deux traits suivant que cette aveï-se mtZc6dente exc&de 20 ou 50 inni eli moyenne Pu - hautem de pluie utile ou fraction de l'averse. dont les iui-kensi-iAs sont supé- rieures à un certain seuil (10& 20 mni,41> et qui est de ce Sait raisonnablement res- pon s ab le du ruis s e 11 eniefit TU - dur6e de la pluie utile ; caractdrise l'averse unitaire si elle est inférieure B la moiti6 du temps de moiitde de la crue Vr - volunie du ruissellement superficiel tm - tenips de niont6e de 1'hydrops;"e ou dde s'bcoulant entre le d6bu.t; et le inaxinium de la crue tP - -benips de rdponse de lfhydropame ou dur6e stdcoulantentre le milieu de l'averse - utile et le maxinim de la crue &o - d6bi.t initial ammit la cyue? camct8rise avec ta 1'6Lat de saturation prdalable du sol

%I - d&bit maxiinal de la crue Er & Bu coefficients de ruissellenient calculés pc21" rapport à la pluie totale et.à la pluie utile I

A la lectwe de ce tableau, on diffgrencie %rès bien les deux types de cmes : - le ruissellement imi6diat sur pentes et thalwegs donne un hydrogi-mime qui a'u-beint son maxi" en 1 h 201 environ et cela peu près 1 h 30r après le milieu de l'averse mi- taire qui a dur6 moins de 40'. Un boi1 exemple en est fouï-ni par la crue no 12 du 29 Bod% (voir graphique no U), - 37 -

- le ruissellement retard8 en provenance du plateau donne un hydrogra" dont la ïnontige deinkwde plus de 3 h et dont le temps de r6poiise atteint 7 h h 9 h ; lex premières ma- nif estations de la crue n' apparaissent & Sr-ìHBBTKORO qu'en- viron 4 h aprhs le milieu de l'averse utile, La crue no 14 du 18 Septembre ma-b&ialise ce phdnombm (voir grn- phique na Il bis), Les temps caractdristiyues de lrhydrogm."e peu- vent occuper pour des crues complexes toutes les valeurs interin6disires entre celles qui caractdrisent les deux ty- pes de ruissellement, Quant i3 la durde du ruissellement superficiel, on peut l'estiiiier 4 Qu 5 heures pour les crues rapides du ler type et 10 hewes envixwn pour celles du 2kme type, L! importcance ciu volune ruisselé que caract4rise le coefficient de ruissellement d6pead gtroitement de 1'6ta-i; de sa'cuaation préalable du sol. Le ineilleur 'exemple en est fourni pay les deux rafales de pluies de 15' sdpa- rdex par un intervalle de 3 heures et qui constituent 1Iaverse no 16 du 22 Septembre, La seconde crue donnera wi voluiiie ruisselk triple de celui de la premibe crue, bien que la hauteur de la 26me pluie utile soit inf6rieuz.e h la moiti6 de la lere ; le coefficient Kru passe de 1,2 & 10,7 $ A coiiditioiis de sat-uration &gales et pour des averses utiles voisines, les deux zones du bassin ont des c zpac it&s de ruiss ellement compar ables Si lron procède sur toús les hydrogTaiilies de crue h lfablation des fractioiis correspondait aux dcoulementx de base et hypoderrniques, il reste un hydrogram" de ruissel- lement dont le d6bi.t maxima1,rm~iend & uzi volume ruisselé de 100.000 m3 pour toutes les crues, est %yypique du bassin si la crue est- unitaire, Ce d6bi-t de pointe vaut 8,5 m 3/s pour la. crue no 14 du 18-9 reprdsentative du ruissellemen% retard6 du plczteau, Cette valeur ciouble pouy le ruissellenenL iiiwi6- diat ; OB trouve en effet 18,3 - 1g99 et 17,g d/s res ec- tivei-nent pour les ernes y10 12 - 13 et 5 (1ih-e fractionP o Le but de notre 6t;ude est de ddterniher la forXe de l'hydroqmine et le dgbit lilaxirna.1 de celui-ci pour une crue de frequcnce rare, Cette crue doit être &acude rapi- TABLEAU HO 11 bis

VilLETJRS CARACTERISTIQUES des FRZNCIPBLES CRUES du PARAEO BANANKORO (68 b2) - 39 - dement par un d6versoir de dimensions approprides afin qufaucuiie subfiiersion intenipestive ne vienne perturber la croissance ~LZriz (ceci bien enteeiidu dans le cas d'un am& nagemeliti -sizicole c1assic;jue) on peut donc d4lib6rdment &cai?terde notre &tude les wues eli provenalce d-u plateau dont les hydx30graiiu?ies sont beaucoup moins dangereux que ceux des crues de 13 zone aval, L?hydro~~~llll?ze--t;y~edu ruissellement sur- pentes et thalwegs est d6terrnin6 par comparaison des 3 hyciropamnes unitqires observds (crues y10 12 - 13 et 5). Nous donaons dans le tableau suivait ,poux- mi volurne ruisselci de 1@0,0@0 in3 I les vale~~sau d6bit de ruissellement calculdes & ciiffdrents monien-ts de part- et d'autre du inzscii~imri de cruep et exi2rimdes en U~/S :

L'hydr40grwi"e unitaire moyen propos6 repdsente cor- rectement la crue unitaire sur la partie inf6riewe du bas- sin succhdwn-t & mie averse utile de moins de 40 minutesr POLE obtenir lfIiydrogralme d'une forte crue causée pm une averse dont La dw6e utile excède 4@', il faut ad- ditionner autsat d'hydï-ogm"es unitaires db.cal6x entre eux de 401, Les volunex de ruissellement de ces hydrog"es vont croissant- et leur d6termiiiation - cl est-&-dire celle des coefficients de ruissellenient Kru applicables chaque frrzctioii de 40' de la pluie utile- - est des plus ddlicate, - 40 æ

Hcureusenient , nous pouvons nous dpargne'r cette labo- rieuse gynu1as-l-ique car lios observations de 1959 subviennent largement B nos '13esoins. Cyue annuelle

&a hauteur ponctuelle d'mie averse. de fréquence an- nuelle est dtenviroii 75 mn d~msla rggion. On trouve trois averses d'importance voisine. Deux d'entre elles, les 25 et 27 Aoat (110 9 e% lo), on% un caractère mmqud de pluie de mousson longues et- peu intenses ; leur point d'impact maxi- mal correspond au centx-e du bassin, Les crues rdsultantes sont form6es par la conjugaison des 2 types de ruissellement et leurs d6bits jnzaxililaux : 15,5 et 22,8 d/s sont bien fai- bles uisque ramienes & 100,000 m3,, Ils sont inP&ri.ews & 6 d2 (fraction ruisselante du debit maximal), valeur cl&- pass6e par lfhydrogm"e type du haut bassin ? La 36me werse, celle clu 29 AoQt (no 12) est .me tornade courte et iritense affectant l"ml du bassin, De la crue &sultante, 011 a extrait un excellent hydroq"e uni- taire figwant dans le prdc6dent tableau - son debit maximal est de 30 m3/s, soi% près de 450 l/s,km2. Nous pensons qutm tel dgbit doit 8tre tr'es proche de la frdquence annuelle, 11 correspond & un volunie missel6 de 150.000 m3 qui sr6coule en 4 Iieulles. Ge voluuie, lui, est faible. Eh effet les aver- ses qui tombent B Itaval du bassin nlint6ressent gdn6raleitient pas Seaucoup le plateau et la superficie r6clleinent .active dans la foimation du ruissellement est très réduite e Au contraire, les averses no 9 et 10 couvrent bien tout le bassin, avec des coefficients dvabat-bement trbs .cor- rects de 5 et 70 $, nettement meilleurs que celui de l'aver- se no 12 732 $) ; elles provoquent UM. ruisselleinenk notable- ment pl~isvolwliineux, Une cote mal taillée entre les deux observaticrns conduit & 50 nm de pluie moyenne affect6 de 10 $ de ruissellement, droh un volculle de 350.000 13 qui sf6coulera en 10 hemes, Ainsi pouvons-nous en conclusion proposer deux &en- tualités B l'ingenie~wpro jeteur :

10- crue violente de 150,000 M3 en 4 h ' &M = 30 m3/s 20- crue miortie de 350,'OOO ~1~ en 10 h QM = 20 m'/s - 41 -

Le ualcfl des oumages hacua-teurs SUL' la 2'eme éventualit6 den-ait conduire une 6conoinie puisque le d6bi-t; maximal est de 50 % plus petit ; mais sm UI? tel déversoir 11 arride d' mie cme , selon la lkre dventualit6 ?. entrabem Urze sur6ldvstion temporaire du plan d'eau amont, Cette sur& lévation pourra &tre néfaste aux culturesc La r6poiise est au topoGa he (hauteur de surkl6vation d'aprgs le volume de la retenue7 et ?L l'agronome (durde de submersion limite), RI fait, si nous avons dQtaajllê cette question c'est que nous disposions d'exemples dtobservations, car & lfbcheloii de la crue muelle il n'est pas int6ressm-t d'y r6pondre puisque l'ouvrage 6vacuateu.r sera calcul6 sur la crue &cemale fréquence normalement retenue pour un aména- gement purement apicole ?L prix @?erevient mod&&.

Dais le chapitre II (paragraphe C.3) nous avons longuement étudi4 l'averse du 21 AoQt dont la hauteur maxi- male ponctuelle (& BANAHKORO) soit 179 m doit #%re d'une fr4quence cinquantenaire. A partir de ce point ,, l'abattement est très rapide ; nous pensons que la hauteur moyeiine de 71 m aurait tr&sbien pu etre obtenue avec une pluie sim- plement décennale dont le inaxiinwn aurait ét6 de 130 mm seu- lement * Autrement dit? à 3.' dchelle du bassin? nous croyons qu'une fr6quence ddcemiale qualifierait plus correctement cette averse du 21 Aofit, I1 s'agit 6videmnen-i; d'une pluie de mousson ; h cette Prdquence il n'est plus question de tornades courtes coinme POLT la pluie annuelle. Ceci peut expliquer pourquoi la crue no 8 du 21 kofft n'atteint pas un d6bit extraordinaire comparativement ?ila crue annuelle no 12 du 29 Roat. Ce d6bi-b maximal nlest en effet que de 52 m3/s, soit & 2eine 800 l/s.km*, (voir graphique no 11 ter), Ljhydrogrmiie se présente d'abord cormile résultant de la composition de plusieurs hydrogrmmies unitaires du ler type auquel vient s'ajouter eil fin de decrue LUI ruisselleinent de plateau qui n*atteiulC que 14 d/s. Le d6bit maxim81 est entièrement da au ruissellemen-b aval, Ramen& 100.000 m3, on troixve 10,5 d/s, soit un écrasenielit je 40 $ depuis la pointe de lthydroma;rmne unitaire (18,7 m /s? voir tableau prgc6den-k) Le volunle ruisseld 662,000 m3 (kr = 13,7 $) pourrait certaineillent @treplus abondant si l'averse decen- nale affectzit le centre dti bassin. Nous somies l& dans le

, - 42 - domaine de l'hypothbse, naus pensons ne pas %TO nous eloi- ,per du vai eli proposai-l-, & In? egal, g00,OOO in5 das & 100 nun de pluie moyenne ; l'dcoulement durerait bien 15 h 18 Iieures avec LU? ddbit i?iaximal compris entre 40 et 45 m3/s. Les deux aspects de la cixe décennale peuvent se rQsuxier ainsi :

LO- Crue violente de 660,000 m3 en 13 h - QH = 52 m3/s' 20- Crue amortie de 900.000 m3 en. 18 h = Qll = 42 m3/s . Les facteurs Qconomiques et agricoles Qvoqu6s pour la crue SmnueIle influenceront ,ici aussi Qvidenlment; ,le choix du p~ojetkm*, - 43 -

CHAPITRE V ----i----

DOITNEES HyjlROljOGIQUES SUL" le ICORM'IT\TI & LOULOUNI Y- Y-

A DETEBNIN~LTIONdes DEBITS - &a .u_c

Contraints d'utiliser corme section de jaugeages les points de passage oblighdu KOBAPINI sous la digue routibe nous avoil18 pallie cet hconv6nient en multipliant le noinbre de niesures. Plus de 100. jaugeages complets ont dté effectués au droit des 4 ponts. Cormiie & BBNANKORO, lors du inaximwn de la pande crue du 21 RoÛt, un courant trop rapide ne nous a pas permis d'explorer complètement le champ des viteases, La perche m6tallique de l'hydrologue s'est cassée net au preniier essai. Il eat Îallu disposer d'un saurnon suspendu au bout d'un câble, niais nous etions loin de penser que la plaine de LOULOUNI pouvait etre le th48tx-e drun tel "masca- retts* Des ineswes de vitesses superficielles ont cepen- d,wt fourni des renseignements appr&ciahles quant $L 1'éva- luation des 66bits de cette crue. Tous les résultats des jaugeages sont TeportQs sur les tableaux no 12 - 14 - 16 et 18, ' Le trac6 des courbes dfdtalonnage relatives à chaquc pont n'a pas é-tg chose facile, 6tm.t donn6 la complexité des écoulements cartificiellemeilt conceBtxv5s sous les ponts (sauf pou^ le ler pont qui enjambe le lit ininem) et infLuenc6s par des zones d'inondation mont et aval,

L'influence du KODIALANI dont le lit- conflue juste en avd du pont avec le KOBAPINI est prdpond6rante en début d'hivernage. En effet, ses apports Îont inonter le plan d'eau aval relativement plus que celui drmiont, le KOSABINI n'ayant 40

30

20

s: Jdugeaye de surface - 44 - pss encore d6bord6 dans sa plaine alluviale ;.de cetke façon, les dsbits croissent fort pu quand la cote sfLlkve, Les niesv.res de Juillet (no 5 ?L 13) s~~~1igncii-ksur une courbe preque horizontale la. branche do d6ci-ue 6tmt sup6rieure a celk de crue, car la crue du KODIBLANI est finie depuis loiigteinps quad le KOBAFIBTI entre en ddcrue ; ses eaux tyou- vent alors une pente plus grmide f +cilitait leur 6coulemeizt Dès la premiere forte crue du 5 AoQt, le KOBAPINI d6borde dLmG sa plaine en amont de la digue, et s?ms~~e ainsi ~uiepente superficielle que ne troublera plus que spo- radiquement le KODIAI*riNI. Le statu quo, entre les deux plcws d'eau se imintient jusque vers 2,OO niI Au-delà,, les d6bor- dciîients se gdn&ralisen-t et lfinfluence du plan d'eau mont devient pr4ponddrmte ; la courbe hauteur-d6bi.t s 1 dlhc brus- quement tout en restant univoque. Le fond du lit lifest pas stable ; on a constat6 un alluvionnement sous le 13ont entre le cl6but et la fin de l'hi- vernage. De tels mouver" de fonds peuvent conduire & mo- difier la courbe de tarzge, par exeinple après de fortes crues. Entre le dernier jaugeage coinplet (2,50 i-n) et la cote maxiinale atteinte (3,04 in) se placait deux mesures SU- perficielles qui r6c':uisent- notablenient L?extrapolation * Celle- ci est meide & pmtiy de la f0rinuI-e de 2U~NNING-STRICRLER, dd- j& empqoybe pour le PAXAKO ; les &l&íients hydrauliques de cette extrapolation figurent dans le tableau no 13. On &vdu- avec une bonne precision, le dGbit maximal du 21 kodt i% 60 m QP/ - Etalonnage d.u 26me pont (graphique no 13)

Lf6couleinen-t y est ti"& pertLrb6, car le KOBAPINI, ' Omossi du ICODIALlìDJI, longe la digue c8tB aval juste au ddbou- ch4 de ce pont, Crest lui qu'iztiliscnt les eaux de crues du KODIIIIJ~LNIpour reinonter dans la plaine axone, en d6but et en fin drhivei-nage quaid le remplissage de cette plaine est în- suff$saiit po~wfaire obstacle à ce courant invei-se. Aussi, pou des cotes à l'éclielle inf6rieures B + O,?O m, soit su1" plus d'un m&tre, car lJ4coulement ne c6sse pas avL2n-t - 0,30 ni, la relation hauteur-d6bit est-elle mar- chique * 11 s t agi'c liemeuseinont de trgs faibles ddbits $ voi- sins ou infgrieurs & 1 d/~,u6gligeables devant ceux du ler pont aux m6nies niomnts,

- - 45 -

Ltabondcmce des jaugeages nous perinet de recons-ti- tuer sans trop de inal 1'8coulenieii-t au cours de ces périodes pertul?bées Dès que le reinplissage de la plaine amont est suf- fisant, le courant n.0~11~~1se rktablit et la relation hauteur- d6bit devient ulrivoque. Le demier jaugeage est .1,47ni les vitesses su- perficielles .soiit coiiy1?iues & 1,56 m, La crue du 21 AoQt at- teint 1,96 m, L'extrapolation est iniportmCer Les dl&"its hydrauliques de son celcul sont ra.sseiïibl6s dans le tableau no 15. I Si les coiiditioiis d'dcoulemenk ne soiit pas modifides on &value le d6bi-t maxi." B 150 m31~3, soit pres de 2 fois le pl~mîort d!db.it mesur6 ; le degré de prdcision doit etre de 15 Li;d eiiviroii,

Le radier de ce pont est le plus haut des quatre, aussi lr6coulcmcnj; lie l'affecte t-il que pendant la pdriode des linutes eaux. Ls relation hauteur-d&bit est univoque, Le jaugeage supkrieur est 2i 1,14 ni, niais les vitesses super- ficielles oiit et& mesurdes &, 1736 m alors que la cote maxi- inale atteinte est l,4O in., Le calcul du d&bit correspondant (voir 616inents dais le tableau no 17) donne environ 105 m3/s,

Sous ce.pont trcmsite une notable frsctioii des ezux du $oEillmru, czr son radier est le plus bas après celui du ler pont et les direc-bions de couraits dais la plaine anion-t eii foiit le d6bouch6 privildgi.6 des fortes crues, La r'elation hauteLr-d&bit ii'y est pas univoque ; soumise lfbifluence r6cipmque des plcms d'eau aiont et aval, elle admet mie courbe de d&crue nettemeiit sup6rieu.m &. celle de ci-uec. On y a, observ6 Gomme au ler pont des inouveinents de fonds, mais ici le lit srest Creus6 au couz"s de 11hivemage. io0

60

#O

hì) jaugeage de Jurface

20

/Q

1 I Hwufeur en m I I O I 2 zoa

/SO

50

c Le jaugeage suj&rieur es-t & 1,54 in. ku-del&, 1'ex- trapolation est importaite pom atteindre 2 ,O& in, coté imxi- male du 21 Aofit, Les 6lements d'application de la! formule de I'rlmbig softt rdmiis dEw.x le tzblesu no 19 oli a utilis6 en outre les vitesses superficielles mesurees à 1;,86 m. Le ddbit illa,xirnd est estìï& &, 185 m3/s avec une precision d'eli- viron 15 $*

Toutes ces extrapolations iiiath&natiyues n 1 ont pas 8th faciles, car les variations de pentes superficielles mo- difient sms cesse les conditions de lt6couleinent SOLIS les ponts. En outre, le 21 hoot, tous les ponts &taient en charge et l'eau est mi&ne z?ass6e smt la digue pcnduit- quelques heu- res ; ce ddbordeiiient sur mi front de 66 ni&tres.s'est liiiiit6 & m film dlesLu de 3 cen'6imktres d'6paisseur. Nous pensons cependmit que l'estii-mtion & 500 m3/s du ddbit iiiaxirrznl de crue le 21 Aoht- est juste B 10 $ près, A l'aide des courbes de taarage ainsi 6trbblies, les haute.urs d'eau 011% &td trmisÎorm6es en ddbits 'pour chaque pont, On 'irouvera dms les -tableaux no 20, 21, 22 et 23 les ddbits moyens par demi- jeu" calculgs pour chaque d6bou- ch& (1). L'ndcli-lioii de toutes ces valeurs conduit & l'ob- tention des d

B - Les CBRBCTERISTIQUES de I'ECOULEPEMT

Le r&gime hydrologique du ROBAFINI reproduit fi- dèlement les divers aspects mis en lwnihre lors de lr~ana- lyse de lt6coulement du PARAKO, I - &tiage en Avril - stcLbilisation du tarissefiicnt en Plai et Juin gr8ce aux PI-emi èr e s p luie s - apparition des premi6res cyues, Îin' Juillet - p6riode de tr&shautes eaux coiiviiençax& le 5 Aoht et se prolongekant bien au-del& de la fin des crues (dexmihre dgcade de Septembre) : plus de 10 m3/s du 15 1~ofY.tau 14, O c t obre - le d&bit moyen journalier ne d6passe 50 d/s que lors des O, ou 5 plus Fortes ewes,

(1) Pour les mois B Qcouleiiient incorfiplet, les moyennes sont calculdxs sur la pdriode d'6coulenient et non SUT le niois entier. L.e KOBAFINI à LOULOUNI 170

TS MOYENS JOURNALIERS EN 1959 47 TABLEAU No 12 - - JAUGEAGES EFFECTUES In SECTION du ler PONT de LOULOUNI en 1959

--II---

..

.o 36 37 (0': 38 39 "'0 40 o

s Lu-f ac €? TABLEI-U Na 13 ELEMENTS HYDRAULIQUES & ------la SECTION du ler POMT de LOULOUNI

I 49 TAEIIJZ~LUNo 14 - - JAUGEAGES EFFXCTUES & la SECTIOM du 28me PONT de LOULOUNI en 1959 ----e-

.. '. *. ,.i NurrlQro: i H iiiè'cr Q m3/s .. Observations '? '? .------"------'4 0,475 crue sens mont ,: 1,540 decrue sens aval ,: 11 II Il '.. 11 Il (1 &tale sens aval ,:.. ct6crue sens aval ,: x:: Il 11 .: If H lf

8. t) It Il *. 9;340 U II Il tl 1! Il 1,940 '. U ?l 11 57,480 '0 36,000 )l It .: li320 CYUG sens mont ,: 10.280 d6crue sens zval l! Il Il da &tale sens aval ,: Il 11 II ..,. d6crue selis aval .: 11 11 .: 11 11 11 .L II II fl 11 Il I.. &tale sens I! 11 ddcrue sens II W s. II II " .: 11 11 II '. d d crue sens miont ,: ci6crue sens aval. Il Il rr 't '0

S = Jaugeage de surface TABLEAU NO 15

.. E .. .. 'Oo 09214 .; .O 0,340 D .. 0,246 ': : o,,,336 .O .* .. D '26.8.59 ...... O 0,710 .: : 0,912 E .: 19 9 1.59 .. 0 y437 ': '." 0,ag .. .e -. .. D ..119.9 *-59 .. 55 ,60:: 0,560 .: .: 0,753 D ,: 21.8.59 -0. 44,120,: 0,807 .: .: 'e 1,C34 '. .. .D D ..'21.'8.59 .. 64,240:: 0,907 .: : 1,426 D ,:26.8.59 'O. 57 480.: 0,806 ': : 1,160 ... ..o .O .(. .. '. 78 ,000:: . 0,970 ,: .e 1,320 ..o ... 1,350 .: .D o .o . - 51 -

TABLEAU' NO 16

JAUG%i.iGES EFFECTUES B 12 SECTION d'LI 3&l?lePONT de LOULOUNI en 1959

S s Jaugeage de sLwface TABLEAU NO 17

ELEiNENTpS HYDRr~ULIQUES & la------SECTION du 3ème FONT de LOULOU171

'. .. 14 .. o, 570 .. . O, 780 .:O 640:; .o ... 20,764: 15 ... 0,870 ... i,uo 16 D 'i 19 9 .'59 '. I',247 .. 1,406 .!0,880:: 13 'e. l-1400 .. 1,720 ~:0,835: .. .e* 12 1,475 2,020 .!O ,867:: ..9 ... '. .. 8 ... 1,435 ... 5 p 'b 0 746 '.. 3 '0. 0,680 ... -0 /* 60,s 'i96 -1OO'f a. . 2,08 7 o . . 1,58 . .: - 53 -

TABLEAU Wo1-1 18

- 55 -

>Tous ~~llonspasser une revue d6tzillde de ces cz- ractdristiques de 1'&coulenent du XOBAFINI,, - Tmissement et- Qtijage ----CI------

Per'curbde par quelques petites crues dues & des prgcipitations tardives In ddcrue rdgulière sfinstalle clès la mois d 1 Octobre Une preiiiière pliase qui durera jusciuf au ddbut D4cem'ure correspond 5 In vidcage de la plaine allu- viale inondde en xtiont- de la digue, Cette vidange ob6it 13 loi du tarissement exponentiel dont le coefficient a vaut 0,0071 pour 1959. Lui succède la phase de tarissemGnt r6el des &serves souterraines du bassin, dont la loi ex- ponen-bielle es+ beaucoup plus mod6rde : a = 0,0026, On se souVien* que le coefficient calcul4 pour le PARBICO &tait de 0,0053 ; il est normal que les i-dserms du bassin du KOBhFINI apparaissen%relativeiileiit plus abon- dLantes et dlun tayissement plus lent. L'application de cette loi de tarissemcnt nous a perinis dfestimer ll6coulement des qustre premiers inois de lfw8e ; les r6sultats sont en 1,59 m3/s, absolu & l& valeur conipa-

R6p6tons encore ici que des 6tiages plus rigoureux sont du d-oiîiaine du possible ; en effet, In pluvioni6trie de 1Iuii6e 1958, responsable en fait de cet 6Giage,a 6t-6 ldgb- remeni; exc6dentaire ?ila moyenne aux postes pluviom6triques de ln r6gion. On peut avancer que l'hypothèse dfun taris- sement complet du ICOBliFINI est à exclure et qu'il doit y avoir une limite infkieure des étiages absolus, mais nous maquons d t ~1~iiien-t;~pour la chiffrer , - Ddbits moyens mensuels'

Nous donnons dms le tableau suivant (en rfi3/s) les d6bits nioyens mensuels du KOBAFINI en 1959 et leur repar- tition POUT chaque pont, debits observgs de Phi 5 Décembre ; pour la phiode Janvier-Avril, les dkbi-ks sont calculds dfaprhs la loi de tarissefilent. - 56 -

On se raid %ou-l- de suite conipte des pzrticipations três diff&entes de chaque pont 5 1'6couleiiicn-b du KOBLiPINI. ces 4carts s"q2liquen-t ais4men-b si 1'011 se remdmore les deux points suivants : - la cote des ra6iers'va croisamte depuis le pont a* I, en passant par le no 4, puis le no 2 jusc-ufauno 3 - l'dcouleiiieiit sous le pont no 2 est g6n& par la pr4sence en aval de soil d6bouclid des eaux du KOBf~PIMI et du KOD1Al;rlNI &unies e , On peut ainsi mettre plus clairement en lumière le r81e de chaque pont : - 57 -

~a faible part prise par- le lit inincur (pont no 1) dais lt6vacuation des dibits de crue est i;moutable au fait que le d6bouch6 du ler ouvrage est 2,5 fois plus petit que celui des 3 autres. L' ing4niem pro jeteu- trouvera dais le tableau pr& c6deii-i; des dl6ments utiles pour 1'bnplaitation des ouvrages 6vLzcuateuz-s de crue ct des collecteurs de drainage, afin de iiiodifier le moins possible les conditions dfdeoulement du I

-I------.-

Conmie ;mu1- le PAXkKO y nos donn6es d' observations couvrent près de 90 $ dc la i31uvioiïi6trie et de lf&,Uleiïleiit zmiueLs et peuvenJc ainsi prdtcndre B une bonne prdcision das 1'6tablissenien-t du bilan hydrologique du KOBAPINZ dont les dl6ilicilts cons"i;itutif s figurent au tableau no 24.. Les conclusions sont très voisines de celles &mises pour le PaRiliCO ; 13 Gg&re supCrioritQ de l'dcoulement ob- servde provient du fait que les fortes prdcipitations d1Aoff-t- ont davaii-t;,-,ge favoris& le Sud du bassin que le Nord (oÙ se tr-ouve IC F,IRIIKO) Voici les vz1curs-c1Gs à rctcnir pour une amde quel- que peu exc6dentaire â la moyenne, colime 1959 :

- lane d'eau Scoul6e de 309 im soit 247 millions de in 3 - d4Îicit d'6coulcïiieiit de 1071 im - coefficicnt d'dcoulement de 22 $, Dans quelles games de variations peut-on rzisonna- blcrticiit placer ces valems pour des ,anndes exceptionnelles ? La superficie du bassiri, bien que 12 fois celle d-u PARAKO, est encore tyop faible pour que puisse jouer la compensa- tion spatiale dcs Gcarts pluvioïdtriques ; aussi adiïietttrons- nous la ineine aiplcur de variation que celle retenue pour le bassin clu FBRAKO, qui. nous coiiduit pour des aaii6es & pluvio- m6tries d6cennizles B : - des coefficients d'dcou1enlcn-t de 10 et 25 $ - des volwnes 6coul6s de 100 et 350 millions de m 3 - 58 -

BIWiN HYDSOLOGIQUE du KOBAFIT.SI en 1959 (800 Ian2)

.:Mai ..0

,e 'Oo .e 9,50 'I

'O .O '0. ... I. "Décembre ,: 3. '0

..* 'O

N.B. Les valeurs eil-tre ( ) sont des estimations (1) jinnde compl&te - 59 -

C - ETUDE des I?RIT\JCIPIiLES CRUES A l'exutoire d'un bassin de 800 km2 , on n'observe plus de dualit4 structurale des CruCs, Plus la swgerficie d'un bassin aug7neii-k dais ces r6gions latkitiques, plus la pi'opor'6ion de sols de. pontes et de thalwegs s'nccrof-b GIU d6- trimlc-n-t des p1zte;aux. Les hydrogrames de crue sur de tels - bassins sont essenticllement cons"i;itu&sdais leurs parties montante et maximale par le ruissellement sur pentes et thhal- Wegs les eaux en provenance des platesaux contribuent scule- ment å prolonger- la ddcrue, Les crues du K0Bi;PINI couvrent facileinent deux journ6es et 13euvent psrfois en iiit6resser trois. I1 est donc difficile d'avoir des c~uessimples dues 2L des averses uni- ques. & plein hivernage, si deux averses, dont les liauteurs ddpassent 20 imn sur plus du -biers du bassin,se suceEdent 6, moins de 24 heLres drintervalle, la crue rdsultante sera com- plexe ; le d&bi%maximal d6peiidra de la conjugaison des deux hydrog-ramiiies dl&"ires et sera d 1 autznt plus .&lev6 que 1'intervalle en-lrc les deux averses sera &duit Le d-6bit niaxiiîid de ruissellemen-t de ces c;-ues 3 complexes calcul4 pour un voluclile unit6 de 10 millioiis de 111 , par exeniple, est netteiiient inf6riem & celui des crues sim- ples b En 'outre, l',ml_alyse des pluies en 24 heures et eli 5 jours conskcu-tifs nous a montr6 wie tendance des très for- %es averses a Qtre isol6es dams IC terrqs, c'est-&-dire 2L n'.&treni pxdc6d6es ni suivies dans les 24 heures par mie autre pr6cipitakion. Elles smviemiont donc &mis des condi- tions d&favorables au ruissellement. On peut aloi-suppos6r que les trks fortes averses donneront des crues simples qui seront rela-tiveïiient plus 6lev6es et plus dLwgereuses que les crues coniplexex c?-ues B la conjonction de 2 ou 3 averses de moyeiine irliportaice Cette hypothhe s raff irme en 1959 sur le KOBAFINI oÙ les deux crues simples des 21 et 26 Aofft sont bien plus violentes et ont des d6bits maximaux nettenient plus dlevds que les deux crues complexes des 5 koQt et 19 Se.2-bembx-e qui viennent en.3krile et 4ème rangs* Les caract6ristiques de ces quatre crues sont rdunies dans le tableau no 25 (POLT la signification des don- des dtudikes,on se reportera au tableau des crues du PABUCO) - GO -

I1 est très difficile pour des cours d'ezu impor- -baits de s&parer le ruisselleiiient des dcoulements hypoder- mique et de base ; nous avons conventi d"x4ter le ruissel- lement qu,md, au cours du tarissement, le d6bit retrouvatt une valem- voisine de cclle du ddbit initial. on colistatera :

~UCles coefficients de ruissellement ont bien 5 points de plus que leurs homologues du PfWUCO, ce qui s'ex- plique par l'abondaice rolntive des sols de pente et de thalwegs plus marqu6e sur le bassin du KOBBPINI que ltiniportwce du volwne ruisseld reste sous Itétroite d6pendmce do la saturation pr6alable des sols que re- pr6sen-Le assez bien le d6bik 3j?itial &ob POLU?les deux cpues complexes des 5/8 et S9/9 Er passe ainsi de 7 å 14 $ quaid &o passe de 7 40 d/s, et csla bien que la haute&'de la 2he averse soit seulement 8gde aux 2/3 de celle de la lbe, Dms l'6tude das cinues de fr6queizce rare, nous ne nous am-êterons pas ?ila crue muelle. En effet, wie pluie de 75 inni nisxh" ne couvre pas? en g&n&al, wie aire suffi- sante pour iiitcbesser ui bassin de 800 lm2 et,suivmt sa &- parti-tion spa'ciale ,elle donnera un siiiiple goiiflement hypo- demi ue de quelques m3/s ou. Lue crue de quelques dizaines de m37s, I1 est pr&f&rable de nous en tenir & la .dd$erniins- tion de la crue d4csmiale. Les crues des 21 et 26 AoQ.t;.coiis- titucnt ut? bon niatcbiau pow cela. On se rappellera qu'au cours de 11&tude des pr6cipitations iious avions admis que les coefficients drabatteiiient des pluies des 21 et 26 Aofft Btaient normaux et qut ils lie modifiaient pas la frdquence des linuteurs maxiiiisles ponctuelles (paphiques 11 ter' et 18) BI conclusion, on peut considdrer la crue du 26 Aobt (graphique 19) coimie 8tan-I; de fr&qucnce d6cemiatle et celle du 21 AoQt (grapliique 17) d f ordre cinquculten&ireb Les hydi;ogrz"s de ruissellement de ces deux crues, rmien&s å mi voluiiie de 10 millions de ridt figurent en bas du tableau 110 25 ; ils sont ais&" comparables, Le. ddbit niaxiinal de la crue du 21 excède de 10 $ celui de l'au- tre crue, D'z,tilleurs, tous les temps caract6ristiques de - llhydrogrmnie soiit plus courts pour cette crue du 21 kofh., - 61 -

&I plus du fait que l’averse responsable 6ta.i-t nettement plus abondmte il faut incririiiier sa rdpartition spatiale avec mi point dvinipact iiiaxirml voisin de l’exutoire. L’jlzg&xieur pro jeteur dispose ainsi de tous les - dl&nCll.t;S ngcessaires au calcul de ses 4tracustcurs de crue : - la r6partition dus IC tenips de l’laydrograime de ruissel- lement (tableau no 25) - 1eD tenips cax-mt&rixtiques 9 & 10h pour 13 iiiont6e 7 h pour la r6ponxe 80 h pour la durge de ruis- s clleilient - les ddbits inalrimaux : 290 m3/s ou 3GO l/s,lm 2 pou?? la recurrence de 10 ans

500 Ir ou 625 ?I I? I? 11 de 50 ais

- les volwms 6cml6s : 10 et- 16 rnillions de ni3 I A NA LYS E des CEUES du ECOBAPINI Lousoum (800 3")

HYDWOGEf:$"3S de RUISSELLEPIENT pour Vr = 10,. 1063 m Crue du 21 .AOûT 1959

lo0 STATION DE LOULOUNI

300

200 Grq. fa KOBAFINI LOULOUNI

CRUE DU 26 AOûT 1959

Averse

E b

300 -

200.

100.

he ureJ o, I I I I I l I I I I I I I I 12 16 i4 4 A ?A 16 20 24 4 8 ?& 16 20 24 26 _L 27 ----4-- PI ILE: I DES: IVISA: TUBE NO: [AC - 62 -

COT\TCLUSIONX PRBTICJUES h 1tUSAGE de 1'INGENIEUR-P3OJETEUR

Dans les pages prdc6dentes de ce rnpl?ort, tout en analysmit los documents pluviométriques officiels et les rQ- sultats d'observations effectuds en 1953 SUT le bassir? de LOULOUI'TI, nous avons essay6 de d6g.I0-e.i. - les valeurs carac- tgristiques susceptibles dtaider.lluigdnieur"'9 dans 1'6tablis- senieii'~ de ses pro jets dtaii6nagements hydro-agricdes des vallLes de la dgion de SIKMSO. Le lec-teur aura pu saisir dms,les chapitres prd- o4dents la difficult6 de l"ELlyse, la tenuit6 des &chan- tillons disponibles et le dsgr6 de prdcisioii att'cribud aux méthodes dl Extrapolation qui perinettent de fixer les va- leurs-cl&s des doniides de bnsc. I1 n'est pas superflu de se rappeler toutes les conditions restrictives que n3us avons &te oblig6s de nous impaser dans le choix des paran&tres clestin6s & 1' estima- tion des crues exceptionnelles et des volunies d'ap Orts m- nuels . L' influence des conditions pluviolii&triques rgparti- tio11 spatiale et tempo2elle des averses localisation7 'du 13oin.t .¿ifimpet maximal I saturation prealable des sols etc., .. ,) est assez graide pour frapper la d4terrtiination des ca,ract6ristiques hydrologiques dl un bassin donn.6 (ddbits j:iiaxiiin_aux de crue, volmla des apprts) d'une bonne dose dth- prdcision. Autrement dit ces valeurs oaract6ristiques se deplacent autour d'une moyenne dans une fourchette de va- riation dont l~iiiiportaced6croft ZLLI fur et & mesure que se pidcise la connaissance du bassin étudi&. Qumd on veut ensuitc 6tendre les r6sultats ob- tenus sur un bassin aux bassins voisins d'une nihie rdgion, In close d'impr6cision s accr0P-b avec 11influ~ncedes fac- tcurs physiques propres chaque bassin (for", peilte, vd- gdtation, perm&abilit&des sols rgseaa hydrographique , etc.,.) - 63 -

Sur le plm pratique, qui seul nous int&esse ici, cela, se JGmduit 6e la fqon suiv'ute : nous avons esthiid ave c wi e c ert a iii e pr6 c i si on les c ar ac t 6 r i s i- ique s hydr o 1ogi- ques du FiiBAEO (68 hn2) et du KOBBFINI (800 hn2) d'après nos observations de 1959 l'influence des facteurs physiques powra %tre diminu6e si nous envisageons d 6tendre ces i+- sulta-l;s 6. une r6gion homogène et comparable & celle 6tudi.de. Toute la rkgion situge au Sud de SIPGSSO, soumise 6 aie plu- vioin,Strie comprise entre 1300 et 1400 ma? et ob pr6domine 1'nlt&ation latbritique d.u substratum, r6poizd 6, cette d6fi- nition de r6gion Iionzoghne et coinpm-able & celle de LOULOTDTI. Cette ex-tension nous permet d'utilisei.. pour des bassins versants plus petits situcjis dLms la ni&-ae r&gion, les observations effectmjes de 1957 ?i1959 SUT les bassins du PLL,/IKOHO (14 et 31 lai2) au Nord de PERITESSEDOUGOU (Côte dtIvoire) environ 130 Ian au Sud. de LOULOUIVI. En conclusion nous pouvons pr6seiiter les caracte- i-istiques moyennes les plus probables des crues dans la rQ- gion au Sud de SIIQLSSO pour des bassins versants de 10 5, 1 000 km2 ; elles sont r6unies SUT le grapliique no 20 à c o or d onnd e s logsrit hnicjue s : - teilips de base du ruissellement ) pour la crue de - volume ruisse16 f r6quence ddcennale - d 6bits maximaux i - d6bits mzxiiiiaux pour la crue de fr6- CyUc3rlCß cjl,qttmJcen ai re

La crue d6ceiinde connue avec une bonne prdcision est entièrement ddterininde par les trois preiiiières droites du gTzphique (allme de l!hydrograr"ie, temps de montGe et de ieponse ont &t6 fix&spour le BkEkKO et le BANiiNEIORO ; ils peuvent aider B pr6ciser la crue decemiale r6giona3.e niais leur dtude extensive trop d6licate n'a pas dte effectu4e). Nous avons trac6 une quatrième droite relative au ddbit inax~iialcinquantenaire iiioins bien coiqu, niais qui peut satisfaire 1' ingdnieur qui rechercherait une plus grande s4curitg. Bien enteildu, ces droites reprssentent des moyennes susceptibles de modifications non n6gligeabl.e si 1'1un quel- conque des facteurs physiques d'un baissin offrait un aspect Caractéristiques des crues dans la réaion de SIKASSO I J 100 h

4h

5 O O m3/:

1O O m3/s

20~3/~

1O m3/s 10 20 50 100 500 1000 Superficie des bassins en km2

ELECTRICITE DE FRANCE INSPECTION GENERALEUNION FRANCAISE 5 ETRANGER IL€: IDES: IVISA: TUBE NO: I Af - 64 - très pzrticulier (forme tr'es allong6e ou pr6dominmce de sols de plateau. .etc. )

Ln dkteriiiination des apports muels que lton peut espcker d'un bassin n'a pas fait ltobjet d'ut? trac6 papliique. Nous estimons que l'inipr6cisioii est graide dms ce domaine Caï- pour mi bassin de petite superficie, deux anndes & plu- vioniCtries amiuelles coinparables peuvent voir des apports très diff6rents suivmit la rkpartition des averses On se conteii-lercl. d'estimer qu'en moyenne la varin- tion des 1mes d'eau 6coulde suitg pour des bassins de 10 A, 1 O00 km* dms. la rdgion au Sud de 3XhSS0, une loi normale de Gauss avec : 280 rmn de moyenne 125 imi d &cart-type, Ainsi les ardes d6cennales seches et humides peu- vent-elles se voir zttribum- des lames d'eau de 120 et 440 llXrI1 . On passe ais6men-t aux voltunes d'2,pports en millions de m3 en effec'cumt LXS L &tant la lame d'eau en im ____1 1 O00 S Ir superficie du bassin en km Il est intGressait de comparer ces valeurs d'ap- ports A celles qui ont 6td adoptees pour les affluents du Enut BANI (1) : le BAOULE & BOUGOUNI et le BAGO3 & PAKOUROU qui drainent respectiveliient 15 O00 et 31 O00 km . La lanie d'ezu moyenne est &gale 250 mil et son 6cart-type & 80 fimi ; cette diminution des parmètres est tout B fait normale et vient & posteriori confirmer les chiffres retenus pour lex peti-bs bass ins . Pour les apports LannuelsE coi-nme pour les ddbits nia- ximux de crue, nous colimaçons & en avoir une bome reprdsen- tatioii en fonction de la superficie des bassins, soit en- dessous de 1 O00 hi2, soit au-dessus de 10 O00 km2. D~ms le cas des petits bassins, l'hydrologie aylalytique de la rela-

I)- -- - 65- tion llaverse-ruisselleillentllpermet; d ' obt'eiiir mi bon rdsul- tat le ph&loi-&ne ruisselleinent Qtmtsimple puisqu' il dd- pend essentiellement de 1'averse qui lui donne naissance Dans les grands bassins 11 action individuelle des averses n'est plus cn cause ; il y a coiiipensation et aiiortissement SUI" toute la surface int&ress6e et la relation Ilaverse - ruisselleinentlt cède la place ?t la relation ltpluie miuelle - lame bcou16eT1 ; des znalogies entre bassins vo.isins four- nissent une corr6lation entre les lmes d'eau. On peut ain- si reconstituer wie longue skie de lames d'eau (ou de d6- bits maximaux) et la soumettre B l'analyse statistique (1) Mais entre 1 O00 et 10 O00 km2, lr6coulenieiit est un ph6no- mhne couqlexe souiiis aux deux relations prdc6dentes qui in- terfhrent leLw action, Cormile cette bande de superficies reste nujourdlhui la ijioins etudide, nous PbVoils des Clifficul- t6s pour lier d'une fqon continue Is variatioii des .car-ac- tdristiyues hydrologiques h In superficie du bassin, Des Qtuc3,es entre3rises en 1940 pLr 0RSTOI'"l sur la Haute BBGOE en COTE dlIVOIRE doivent perinet'ure de lever pro- cliainemient m voile SUI" le &gime des cours dleau qui drai- nent 1 O00 h 10 O00 kd dans Is r6gion au Sud de SIICASSO, our les apports annuels (surtout leur dcart-type) les volumes e'u temps de base dfune crue lt6nigiiie es-t encore entigre, &is pour les 6.6bi-i;s ïmximaux de crue, en utilisant B la fois nos domees sm petits bassins et cellos des sta- ti'ons du Haut BANI, on. peut esquisser l'allure d'une varia- tion continue la plus probable, Pas comiiodit6, nous avons pris les valeurs sp4ci- fiques en l/s,lm2 des crues d6cenna.les qui figurent en or- donnees cart6siennes SUP le graphique no 21, o& les abscisses log~.rithmiquesrepdsentent la superficie des bassins Les courbes haute et hasse entre LOULOUNI (800 km2) et BOUGOUITI (15 O00 km2) se raccordent très correctenient. La courbe du debit de crue cinquantenaire n'est repr6sentke qu'en dessous de 1 O00 hn2, nos donn&es 6tmt insuffisantes pour lldvaluer sur les gr'ands bassinsc Ces deux courbes repr6senten-t certainement une roo- yenne correcte des crues ddcennsles et cinqumtenaira sur tout le bassin du Haut BBNI, c1est-8-d-ire pratiquement dans la r6gion m&ridion?,le du ï'IALI? au Sud de l'axe routier BOUGOUMI- SIP2-LSSO * - 66 -

Les variations aut-ow de la moyenne sous l'influen- ce des facteurs physiques in-trins&ques aux bassins seront ici encore plus iiiarqudes que 2oui" les courbes du graphique no 20, Nous estimons cependant que le inn-t-driau de traxai.1 repx-8sent6 par ces deux graphiques 20 et 21 est susceptible de rendre service A l~jmgdiiieurpow le ddgrossissage de ses avm-b-pro jets ; IC concours de l'hydrologue reste vivenient conseil16 pow praciser In position 3. adopter dans chaque cas particulier vis-&-vis des courbes moyennes Y VARIAT ONS DU DEBIT SPECIFIQUE DE CRUE EXCEPTIONNELLE AVEC LA SUPERFICIE 6 DU BASSIN ?. h BASSIN DU HAUT- BANI (Mali méridional)

I +Y------

i0 20 50 foa 200 300 500 700 1000 2000 300U 5000 7000 io000 20UOO 3moo sonuu imoou S uperfkie ¿es Bassins

51 Q28 A N N .E II E S

- Relev6s pluvioin6triques journaliers, - Tableaduxno 4 A & P - Pluviom6trie niensuelle - Graphiques no 3 B 7 - Ddbits semi- journaliers - Tableaux no 10-20 &. 23 - Etude cllaverses et crues r6sultankes- GI-aphiques 11-11 bis - 11 ter - 18 Ta blew n! :4A BASSIN VERSANT DE LOULOUNl PLUVIOMETRIE

STATION : 1 ANNEE : 1959

TOTAL. ANNUEL: 1235,l I Tableau n?: 4 B BASSIN VERSANT DE LOULOUNl PLUVlOMETRlE

STATION :2 ANNEE: 19x1

1030 1 Tableau nt :4 C BASSIN VERSANT DE LOULOUNI PLUVlOMf TRIE

ANNEE : 1959

9 TOTAL. ANNUEL : 1278,6

L Tableau ne:4D BASSIN VERSANT DE LOULOUNI PLUVIQMETRIE

STATION: 4 ANNEE : 1959

u TOTAL, ANNUEL : 13 OU, 4 il 032 Tableau n. :4 E BASSIN VERSANT DE LOULOUNI PLUVIOMETRIE

STATION : 5 ANNEE : 1959

TOTAL-ANNUEL: 1078,9 I 1i 5 1033 Tableau n?: 4 F BASSIN VERSANT DE LOULOUNl PLISVIQMETRIE

STATION: 6 ANNEE: 1959

1 TOTAL. ANNUEL : 1131,2 Tableau n. : 4 G BASSIN VERSANT DE LOULOUNI PLUVlOMETRlE

STATION: 7 ANNEE: 195s

i TOTAL. ANNUEL: 1366,3 1035 Ta bhau n. :4 BASSiN VERSANT DE LOULOUNI PL UV1 OME TR IE

STATION: 8 ANNEE : 1959

i TOTAL-ANNUEL: 1018,6 il036 Tableau n+: 41

PLUVIOMETRIE

STATION : 9 ANNEE : 1959

- I. . . ._.

ITOTAL ANNUEL : 1197,4 I 51 037 Tableau n*-:4J

PLUVIOMETRIE

STATION : 10 ANNEE : 1959

OTAL ANNUEL: 1209,9 1 ilQ38 Tableau nr :4 K BASSIN VERSANT DE LOULOUNI PLUVl OMETRIE

STATION :I1 ANNEE : 1959

TOTAL ANNUEL : 12 35, U 1 i I 1039 Tableau n. :4L BASSIN VERSANT DE LOULOUNl PLUVIOMETRIE

STATION : 12 ANNEE: 1959

k TOTAL ANNUEL: 1466,3 L JO40 I Tableau np: 4 N

PLUVIOMETRIE

STATION : 13 ANNEE : 1959

P

. . . .,.

TOTAL ANNUEL: 1229,6 I 1041 Tableau nr,:4 N BASSIN VERSANT DE LOULOUhll PLUVIOMETRIE

STATION : 14 ANN~E:1959

C TOTAL ANNUEL : 1324,l

1042 Tableau n? :4 0

PLUVlOMETRlE

STATION: 15 ANNEE: 1959

d TOTAL ANNUEL : 113 6,s 1043 Tableau n..: 4 P BASSIN VERSANT DE LOULOUNl PLUVIOMETRIE

STATION : 16 ANNEE : 1959

TOTAL ANNUEL: 1019,4 1 j1044 1 Grq=3 Bassin Versant du KOBAFINI i LOULOUNI - PLUVIOMETRIE JUIN 1959

Px = 182.5 mm Px =182,5 mm. t.rT Pm = 157,'O mm Pm= 92,O mm. Pn = 133,O mm Pn= 58,O mm.

. 51 022 Bassin Versant du KOBAFINI à LOULOUNI - PLUVIOMETRIE JUILLET 1959 -

Px =242,7 mm Px=242 mm 1 Pm487 mm Pm476 mm PI Pn = 169,7 mm PnJ30 mm

40’ Y7 v

1023 Bassin Versant du KOBAFINI à LOULOUNI . -

PLUVIOMETRIE AOÛT 1959- ...

'1 024 Gr. 6 Bassin versant du KOBAFlNl à LOULOUNI 1 PLUVIOMETRIE EN SEPTEMBRE 1959 I II Px= 276,s” Px=343,4mm Pm=263 mm Pm=287mm Pn= 233)8mm Pn=233 mm

ZB” ’

i 025’ Bassin Versant: du KQBAFINI à LQULOUNI

PLUVIOMETRIE OCTOBRE 1959

Px = 76,8 mm Px = 84,6 mm NI Pm = 64,O mm Pm= 57.0 mm Pn = 58,3 mm

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L%~C//C .f.205.000 I 3 TABLEAU no10 I -- -- -___ Cours d'eau ...... FA.RA. 6.0 ...... * STATION DE : &.n..a.n.k.czr.a...... : ...... Bassin fluvial :.._. a.A.N.4 ......

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JAL 51016 , 'TABLEAU nz20

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MAL 51018 1 ,$ TABLEAU nQ3

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Volume total écoulé (milliards de m3) :[email protected].: ...... -.... Débit semi-permanent (m3!sl ...... HAUTEURS ET DENTS MOYENS JQURNALBEWS I (Module m3s)...... i...... I NOVEMBRE DECEMBRE

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