Ariadne

auf RICHARD Naxos STRAUSS

FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE DU 4 AU 24 JUILLET 2018

70e édition du Festival

e Festival d'Aix-en-Provence célèbre cette année sa 70e édition. Cet anniversaire 'est une année particulière pour le Festival d'Aix. Elle est marquée par un double m'offre l'occasion de rendre hommage aux générations d'artistes, de professionnels, de événement. D'abord un anniversaire, ensuite un départ. techniciens et de mécènes du monde entier qui ont forgé l'identité du Festival et qui l'ont fait vivre, tout au long de ces décennies, à travers un formidable travail de coopération. Je Un anniversaire, parce qu'en 1948, à la sortie de la guerre, Gabriel Dussurget – mélomane pense notamment au grand metteur en scène Patrice Chéreau dont les productions auront averti – eut l'idée géniale de créer un festival d'art lyrique à Aix-en-Provence. Depuis marqué l'histoire du Festival. 70 ans, chaque été, le cœur de la ville continue de battre au rythme de la scène mythique de l'Archevêché. LLa programmation de cette 70e édition sera fidèle à ce qui fait la force et la singularité dela C manifestation depuis sa création. Les plus grands compositeurs y seront à l'honneur : Mozart bien Que serait Aix aujourd'hui sans ce prestigieux rendez-vous musical ? Soixante-dix années se sont sûr, qui a toujours occupé une place singulière à Aix, sera présent avec La Flûte enchantée, sous la écoulées à façonner la renommée du Festival, à faire rayonner la ville au-delà des frontières de direction musicale de Raphaël Pichon et mise en scène par Simon McBurney ; de même que Richard l'Hexagone. Mais aussi à partager l'excellence en s'ouvrant – dans une histoire plus récente – à de Strauss, avec son Ariane à Naxos ; ou encore Sergueï Prokofiev avec L’Ange de feu. La programmation nouveaux publics. fera aussi la part belle à l'audace et à la diversité, avec la création mondiale Seven Stones, ou encore l'opéra Orfeo & Majnun qui réunit des compositeurs de trois nationalités et mêle les langues arabe, Un départ, ensuite, puisque Bernard Foccroulle, directeur du Festival depuis 2007, signe ici sa dernière anglaise et française. Fidèle à sa tradition, le Festival dressera également des ponts avec le bassin programmation. Il l'a fait jusqu'au bout avec le professionnalisme et les qualités humaines que chacun méditerranéen et ses artistes émergents, grâce au réseau Medinea ou à l'Orchestre des Jeunes de la lui connaît. Méditerranée. Enfin, comme toujours, le public sera au cœur du Festival et même invité à y jouer sa part, à travers l'opéra participatif Orfeo & Majnun. Je tiens à le remercier pour le travail accompli et les magnifiques souvenirs d'opéras qu'il nous laisse derrière lui. Son formidable parcours aixois ne connaît aucune fausse note et son talent aura marqué Nous fêtons par ailleurs cette année un autre anniversaire, que je tiens aussi à saluer : celui de bien plus qu'une décennie aixoise, le monde de l'art lyrique en général. Je sais qu'il va maintenant l'Académie du Festival, qui célèbre ses 20 ans d'existence. Je veux rendre hommage aux missions se consacrer à des projets plus personnels, notamment l’interprétation et la composition, ses deux remplies par ce centre de perfectionnement vocal et instrumental, qui offre un espace de travail, passions. d'expérimentation et d'ouverture aux jeunes artistes en voie d'insertion dans le milieu professionnel, et qui forme également des médiateurs. À travers l'Académie, le Festival réaffirme la transmission Une très belle page du Festival d'Aix se tourne cette année. À 70 ans, il s’apprête à prendre un nouveau comme l'une de ses valeurs cardinales. départ.

Cette édition 2018 sera enfin l'occasion de célébrer le travail extraordinaire accompli par Bernard Foccroulle, qui transmettra le témoin de la direction à Pierre Audi à la fin de l'été et qui signe avec cet anniversaire sa dernière édition. Je tiens à le saluer et à le remercier chaleureusement pour son Maryse Joissains Masini engagement, son exigence constante, ses paris multiples et ses prises de risque durant ses années Maire d'Aix-en-Provence passées à la tête du Festival. Je remercie également toutes les équipes et tous les partenaires, publics et Président du conseil de territoire du Pays d'Aix privés, qui rendent ce moment d'enchantement possible année après année.

Je vous souhaite à tous un très beau Festival.

Françoise Nyssen Ministre de la Culture

2 3 Un Festival aux résonances très actuelles L’édition 2018 est exceptionnelle à plus d’un titre : le Festival d'Aix-en-Provence célèbre ses 70 ans, son Académie fête ses 20 ans, et les services éducatif et socio-artistique Passerelles sont à pied d’œuvre depuis déjà 10 ans. L’excellence artistique est, une fois de plus, au rendez- vous avec une programmation audacieuse où les opéras de Mozart, Strauss, Purcell et Prokofiev, ès l'origine, l'opéra s'est tourné vers les mythes antiques – Orphée, Ariane, Didon, ainsi que deux créations se partagent l’affiche. L’une d’entre elles, Orfeo & Majnun, sera donnée les récits de la guerre de Troie – non par souci passéiste, mais parce que ces récits gratuitement sur le cours Mirabeau. Une offre foisonnante complétée par 23 concerts auxquels immémoriaux continuaient à parler aux êtres humains des temps modernes. De la même Lprennent part des artistes emblématiques de l'Académie. manière que le chant est un moyen « détourné », sublime, de dire le réel et de décrire les Pour sa 6e édition, Aix en juin propose plus de 25 manifestations dans la ville comme dans la région et passions humaines, les mythes offrent un réservoir inépuisable de récits qui, venant de poursuit ainsi sa politique d’ouverture et d’ancrage dans le paysage culturel régional. Ce prélude au temps immémoriaux, nous atteignent de plein fouet, avec toute la violence des situations Festival réunit plus de 17 000 spectateurs autour de 270 jeunes artistes au rang desquels figurent les paroxystiques, des destins contrariés, des conflits insolubles, des passions les plus aiguës. Lauréats HSBC de l’Académie dont on peut admirer le talent à Aix-en-Provence et alentours. D Les enjeux de formation et de transmission restent primordiaux comme en témoignent les actions Les amours à l'opéra sont rarement des fleuves tranquilles : on ne peut qu'être frappé par la force et la menées par l’Académie, par l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée et, plus localement, par diversité des figures féminines qui traversent cette édition, de l'archétype de la femme abandonnée Passerelles. Le Festival est largement diffusé grâce aux retransmissions de nos partenaires Arte et Arte (Didon) ou perdue (Eurydice, Layla), à l'incarnation de la fidélité (Ariane) ou de l'amour libre concert, France Musique et France Télévision, auxquelles s’ajoutent des projections gratuites à Aix- (Zerbinetta). L’Ange de feu nous révèle une héroïne fascinante, condamnée pour sorcellerie dans un en-Provence et ses alentours ainsi que dans le monde. Moyen Âge pas si lointain ; Seven Stones suit le parcours éperdu d'un homme coupable du meurtre de la Poursuivant son expansion à l’étranger, les productions du Festival tournent sur les scènes du femme qu'il aimait, un homme à la recherche du pardon. Seul Mozart parvient à réconcilier le féminin monde entier. Les deux réseaux que le Festival anime – celui d’enoa en Europe et celui de medinea en et le masculin dans La Flûte enchantée, mais à l'intérieur d'un univers dominé par le patriarcat... Méditerranée – font de lui un acteur influent [et engagé] sur la scène internationale. Dans le cadre du débat actuel sur la place faite aux femmes dans notre société, il ne sera pas inutile La part du mécénat occupe une place de taille dans le financement du Festival. Je remercie tous les d'interroger le cadre social, idéologique et philosophique qui a vu naître ces œuvres d'art et qui a mécènes, particuliers et entreprises, au premier rang desquels Altarea Cogedim, partenaire officiel contribué à diffuser largement ce point de vue essentiellement masculin sur la féminité. du Festival. J’exprime enfin toute notre gratitude pour leur soutien renouvelé au ministère de la Culture, à la Mairie Cette année 2018 nous permet aussi de célébrer les vingt ans de notre Académie. Celle-ci a d’Aix-en-Provence, à la Métropole Aix-Marseille-Provence et au Territoire du Pays d’Aix, au Conseil profondément transformé le Festival qui, sans rien perdre de sa vocation initiale, s'est enrichi, départemental des Bouches-du-Rhône et au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. rajeuni, diversifié. Il est devenu un pôle incontournable de la création lyrique, il a accueilli, formé et accompagné des dizaines de créateurs et créatrices, et des centaines de jeunes interprètes. 2018 constitue la dernière programmation de Bernard Foccroulle, directeur général du Festival, qui achève ici son troisième mandat. Parallèlement, l'Académie a participé à l'évolution des activités de Passerelles, notre département Je souhaite remercier chaleureusement Bernard Foccroulle pour le travail qu’il a accompli depuis éducatif et socio-artistique qui a, depuis 2007, développé des actions de médiation et des créations 12 ans à la tête de notre Festival. Son enthousiasme, son imagination, son pouvoir de conviction, son participatives en partenariat avec des centaines d'écoles et d'associations, ainsi que des milliers de esprit d’équipe ont permis au Festival de progresser aussi bien sur le plan de l’excellence artistique que jeunes et d'adultes de toutes origines. du développement des publics. Pour succéder à Bernard Foccroulle, la ministre Audrey Azoulay, les collectivités territoriales et moi- Orfeo & Majnun constitue sans doute l'aboutissement de ces axes de travail qui n'ont cessé de nous même, avons choisi en juin 2016, Pierre Audi directeur de l’Opéra d’Amsterdam. Pierre Audi prendra porter au cours de ces années : création, participation, dialogue interculturel, coopération européenne. ses fonctions comme directeur général du Festival d’Aix-en-Provence le 1er septembre 2018 ; depuis 18 Ce projet ambitieux qui associe parade urbaine et opéra en plein air aura galvanisé les énergies de mois en tant que directeur délégué il prépare les programmations des saisons 2019 – 2020 – 2021 en centaines et de milliers de personnes participantes, amateurs et professionnels, dans le cadre festif et liaison avec le Conseil d’Administration et moi-même. collégial de Marseille-Provence 2018. Le 1er juin 2018, le Conseil d’Administration a choisi comme nouveau Président Paul Hermelin. Je me réjouis tout particulièrement de ce choix. Par sa personnalité, par ses attaches avec la Provence, À toutes celles et tous ceux qui nous ont accompagnés et soutenus tout au long de ces années, par son goût de l’opéra, par sa réussite à la tête d’un des groupes les plus prestigieux du CAC 40, Paul responsables politiques, mécènes, spectateurs et spectatrices, je voudrais dire un immense MERCI ! Hermelin devrait encore amplifier le succès de notre Festival. Bernard Foccroulle Bruno Roger Directeur général du Festival d’Aix-en-Provence Président d’Honneur du Festival d’Aix-en-Provence

4 5 RICHARD STRAUSS (1864-1949) Ariadne auf Naxos Ariane à Naxos OPÉRA EN UN ACTE PRÉCÉDÉ D’UN PROLOGUE LIVRET DE HUGO VON HOFMANNSTHAL CRÉÉ LE 4 OCTOBRE 1916 AU HOFOPER DE VIENNE

DIALOGUES ADDITIONNELS DE MARTIN CRIMP, TRADUITS PAR ULRIKE SYHA

Direction musicale La Prima Donna / Ariane Un perruquier Marc Albrecht Lise Davidsen* Jean-Gabriel Saint Mise en scène Le Ténor / Bacchus Martin* Katie Mitchell Eric Cutler Un laquais Décors Zerbinetta Sava Vemić Chloe Lamford Sabine Devieilhe* Le Majordome Costumes Le Compositeur Maik Solbach Sarah Blenkinsop Angela Brower L’Homme le plus riche de Lumière Le Maître de musique Vienne James Farncombe Josef Wagner Paul Herwig Dramaturgie Le Maître à danser Sa Femme Martin Crimp Rupert Charlesworth* Julia Wieninger Responsable des Arlequin Orchestre mouvements Huw Montague Rendall Orchestre de Paris Joseph W. Alford Brighella Jonathan Abernethy* Répétitrice de langue Scaramuccio Miriam Kaltenbrunner Emilio Pons Assistant à la direction Truffaldino musicale David Shipley Walter Althammer Naïade Chefs de chant Beate Mordal* Nouvelle production du Festival d'Aix-en-Provence Mathieu Pordoy En coproduction avec Théâtre des Champs-Élysées, Théâtres de la Ville de Luxembourg, Gary Matthewman Dryade Andrea Hill* Finnish National Opera and Ballet, Royal Danish Opera, Gran Teatre del Liceu Assistantes à la mise en scène Écho Éditeur de la partition : Boosey & Hawkes Lily Mc Leish, Elena Galitskaya* Heather Fairbairn* Un officier surtitré en français et anglais | entracte compris Spectacle en allemand 2h40 Assistante aux décors Petter Moen* Théâtre de l'Archevêché | 4, 6, 9, 11, 14 et 16 juillet 2018 | 22h Alejandra Gonzalez Assistante aux costumes Retransmis en direct sur et le 11 juillet et en différé sur et ClassicAllTV Nathalie Pallandre *Anciens et anciennes artistes de l’Académie 7 Argument Vue d’ensemble

Prologue Dans le palais de l’homme le plus riche de Vienne, on dresse une scène et des coulisses. Le Maître de n 1911, au lendemain de la création du Chevalier à la rose, le compositeur allemand Richard musique interpelle le Majordome pour lui faire part de sa consternation : il a appris qu’une troupe Strauss et le poète viennois Hugo von Hofmannsthal sont désireux de renouveler leur italienne de commedia dell’arte devait improviser une farce après la représentation de l’opera seria collaboration. Hofmannsthal propose à Strauss d’écrire une adaptation du Bourgeois Ariane à Naxos, composé par son élève pour les festivités du soir. Le Majordome lui fait comprendre gentilhomme de Molière. Il s’agirait de traduire et de resserrer la pièce française, et d’y qu’on ne saurait discuter le désir de son maître, lequel a commandé et payé la nouvelle œuvre. Le jeune introduire un opéra sur le sujet mythologique d’Ariane abandonnée sur l’île de Naxos, en lieu Compositeur s’approche du Maître de musique en faisant d’ultimes recommandations aux musiciens. Eet place du grand Ballet des nations final sur une musique de Lully – cet ouvrage lyrique serait présenté Lorsqu’il aperçoit Zerbinetta dans une loge, son vieux Maître est obligé de lui apprendre la mauvaise comme une création du Maître de musique de Monsieur Jourdain et mêlerait le genre tragique au genre nouvelle : on jouera une farce après son opéra. Le Compositeur s’emporte, et la tension monte encore bouffon. La création de l’œuvre a lieu le 25 octobre 1912 au Théâtre de la Cour de Stuttgart, mais elle se lorsque la Prima Donna qui doit chanter le rôle d’Ariane aperçoit Zerbinetta… Mais le brouhaha des solde par un échec : la soirée est trop longue. Les deux artistes vont néanmoins remettre leur ouvrage coulisses est interrompu par l’arrivée solennelle du Majordome, qui vient annoncer un nouvel ordre sur le métier. Renonçant à la pièce de Molière, ils la remplacent par un Prologue dans les coulisses de son maître. Afin que le feu d’artifice prévu puisse être tiré à 21 heures précises, la bouffonnerie d’Ariane. C’est dans cette nouvelle version qu’Ariane à Naxos est créée le 4 octobre 1916 à l’Opéra de ne sera pas représentée comme un épilogue ni comme un prologue, mais en même temps que l’opera Vienne, rencontrant un succès immédiat qui ne s’est jamais démenti depuis lors. Aujourd’hui encore, seria ! L’annonce fait l’effet d’une bombe. Le Ténor et la Prima Donna sont scandalisés, les Italiens Ariane à Naxos est l’un des rares ouvrages du XXe siècle qui se soit bien implanté dans le répertoire amusés, le Compositeur anéanti. Ce dernier s’emporte contre le Maître de ballet de la troupe italienne, des opéras du monde entier. Avec son orchestre de chambre et sa coloration mozartienne, il a tout qui lui recommande des coupures. Chacun de son côté, la Prima Donna et le Ténor intriguent pour que naturellement trouvé sa place au Festival d’Aix où il a été représenté en 1963, 1966 et 1986. À l’été 2018, l’on coupe dans la partie de l’autre. Lorsque le Compositeur entend Zerbinetta résumer le canevas à ses il est de retour dans une nouvelle mise en scène de Katie Mitchell, dirigée par Marc Albrecht. acolytes à sa manière (« une princesse a été plaquée par son fiancé, et son prochain amant n’est pas encore arrivé »), il tente de rendre la coquette sensible aux subtilités symboliques de son œuvre. Elle Dans la deuxième décennie du XXe siècle, le style des opéras de Richard Strauss évolue vers une forme ne tarde pas à lui faire des confidences enamourées : tout le monde la croit frivole, mais en réalité elle de néo-classicisme qui se souvient de Mozart. Ariane à Naxos, par sa genèse rattachée à Molière, dissimule une âme plus sensible qu’il n’y paraît… Sous le charme, le Compositeur en oublie ses tracas regarde même vers le XVIIe siècle, ce dont certaines danses de la partition et le décorum du livret conçu et vante le pouvoir de la musique. Mais les invités arrivent : tout le monde se prépare à entrer en scène. par Hofmannsthal portent le souvenir. Toutefois, sa manière d’opposer les genres buffa et seria est davantage en lien avec les catégories du XVIIIe siècle. Strauss en profite pour confronter des musiques Opéra très contrastées : danses aux tournures populaires pour les masques italiens, vertiges wagnériens pour le duo d’Ariane et Bacchus, berceuse schubertienne pour les Nymphes, grand air à coloratures pour la Sur l’île de Naxos, trois nymphes (une Naïade, une Dryade et Écho) s’inquiètent de voir Ariane se scène de Zerbinetta. Dans le Prologue, Strauss use d’un « style de conversation » extrêmement souple lamenter sans cesse depuis qu’elle a été abandonnée sur cette rive désertique par son amant Thésée. et expressif, son orchestre de chambre commentant et animant des dialogues d’une grande théâtralité, La voilà qui s’éveille en gémissant. Elle n’attend plus qu’Hermès, le messager de la mort, afin cristallisés autour de la figure attendrissante du Compositeur, rôle confié à une femme en travesti. qu’il l’emmène sur son noir vaisseau. Zerbinetta et sa troupe de masques (Arlequin, Brighella, Si Strauss peut, à travers cette œuvre, faire preuve de son savoir-faire théâtral et de sa versatilité Scaramuccio et Truffaldino) tentent de la divertir de ses malheurs par une sérénade, puis par une stylistique, Hofmannstahl est aussi à même d’y développer un de ses thèmes de prédilection, celui danse, mais rien à faire. Zerbinetta demande alors à ses compagnons qu’ils la laissent seule avec de la fidélité opposée à la métamorphose : dans son livret, la vie impose l’oubli et la transformation à Ariane. Elle lui fait part de son expérience des hommes : ainsi font-ils tous. Mais Ariane ne l’écoute Ariane comme au Compositeur du Prologue. guère. Zerbinetta se met alors à méditer sur sa propre conduite avec les hommes : chaque fois elle croit n’appartenir qu’à un seul, mais déjà son cœur vagabonde ; c’est comme si elle était à chacun fidèle. Après cet aparté, Arlecchino revient courtiser la belle, et bientôt ses trois autres comparses rivalisent de séduction. S’ensuit un amusant chassé-croisé à l’issue duquel Zerbinetta choisit Arlequin, au grand dam des trois autres ! Alors que les masques se retirent, les nymphes annoncent l’arrivée d’un jeune dieu sur un bateau, qui appelle Circé : c’est Bacchus, à peine échappé des bras de l’enchanteresse. En entendant sa voix, Ariane croit qu’il est le messager de la mort. Mais à son entrée, un trouble la saisit. Lui-même est transporté à la vue d’Ariane, qu’il prend pour une magicienne. L’un et l’autre se sentent mutuellement transformés et, sans savoir ce qui lui arrive vraiment, Ariane accepte de suivre Bacchus. Musique triomphale. Zerbinetta réapparaît alors : n’avait-elle pas vu juste ?

8 9 Après s’être adonné à de grands ouvrages de l’envergure d’Elektra et de Salomé, Richard

Photo ©Marco Borggreve Strauss conçoit Ariadne auf Naxos : un ouvrage de chambre, un opéra sur l’opéra, sorte de préfiguration de Capriccio reposant sur le questionnement « Prima la musica, o prima le parole ? » (Qu’est-ce qui a la primauté à l’opéra, la musique ou le mot ?). En quoi Ariadne auf Naxos se démarque-t-il des autres opéras de Strauss ? Après les excès sonores de ces deux opéras composés antérieurement, qui exigeaient un orchestre d’une taille mégalomaniaque allant jusqu’à cent vingt instrumentistes, Strauss prend ici une tout autre orientation. Comme on en trouve déjà la préfiguration dansLe Chevalier à la rose, c’est l’idéal mozartien, et par conséquent la musique de chambre, qui accapare toute son attention – mais évidemment dans une variante ironique. À la virtuosité toujours quelque peu égocentrique des chanteurs sur la scène, répond l’éloquence non moins débordante et virtuose d’un orchestre composé exclusivement de solistes. Dans ce jeu, « charité bien ordonnée commence par soi-même » et chacun est toujours un peu trop imbu de l’importance de son propre rôle. On trouve donc déjà dans l’interaction même entre toutes ces dive et tous ces divi un capital humoristique et c’est ce que nous voulons aussi donner à entendre.

Comment la partition d’Ariadne auf Naxos parvient-elle à conjuguer culture populaire et grand art, tragédie et comédie, humour et solennité, Zerbinetta et Ariadne? Il y a un clin d’œil ironique permanent dans cette partition. Rien n’y est ce qu’il paraît être : c’est un jeu de masques musicaux ! Et Strauss se sert de l’injonction pour le moins absurde du mécène de représenter les deux œuvres simultanément, afin d'élaborer un collage virtuose de types d’expressivité contrastés. Ainsi, le pathos des scènes avec Ariane est tout aussi délibérément exagéré que les coloratures de l’insouciante Zerbinetta. De même que les ensembles de comédiens qui viennent se glisser avec désinvolture anticipent déjà le style des Comedian Harmonists1. Quant à la chanson La légèreté sans la superficialité d’Arlequin, qui n’est autre qu’une parodie du « Voi che sapete » de Chérubin dans Les Noces de Figaro de Mozart, elle est reprise par Écho, l’une des trois Nymphes, qui la chante sans vraiment en avoir ENTRETIEN AVEC MARC ALBRECHT, DIRECTEUR MUSICAL conscience. Ce sont toutes ces transitions, passant du buffa au seria et inversement, qui rendent cette partition si séduisante.

Vous êtes rompu au répertoire straussien, mais c’est la première fois que vous dirigerez un L’instrumentarium d’Ariadne auf Naxos se révèle atypique. Certains instruments entretiennent opéra au Festival d’Aix-en-Provence. Qu’est-ce que cela vous fait de vous retrouver dans la même un lien privilégié avec tel ou tel personnage… fosse de sa scène historique ? En inventant pour Ariadne cet orchestre de chambre composé de solistes, Strauss s’aventure dans J’ai vraiment hâte de faire de la musique et du théâtre dans ce lieu légendaire ! Et puis, avec Ariadne, un territoire pour lui encore vierge. Avec ce nouveau style de composition, Wagner semble être Strauss s’est plus que jamais laissé aller à son inclination pour le génie du lieu, à savoir Mozart. J’espère définitivement dépassé – quand bien même la scène de Bacchus, à la fin de l’opéra, lui fait clairement donc que la magie de cet endroit singulier sera aussi une source d’inspiration pour notre production référence. Comme jadis le Hammerklavier dans les opéras de Mozart, le piano se voit attribuer dans afin d’atteindre l’essence même de toute comédie : la légèreté sans la superficialité. Ariadne un rôle important. Il est associé à la sphère de Zerbinetta et de ses comédiens et, dans le grand air de bravoure, il acquiert quasiment la fonction d’un personnage agissant. Au cours du Prologue, ce sont les sonorités de la harpe qui enrobent de façon évocatrice les attitudes de la Prima Donna/ Ariadne, tandis que, plus tard dans l’Opéra, c’est l’harmonium qui souvent l’accompagne, tel un habit de deuil, avec une propension pour les tonalités tragiques. Strauss s’autorise même une facétieuse autocitation au milieu du Prologue : le robuste solo de timbales de Also sprach Zarathustra vient donner à l'entrée en scène du personnage pédant du Majordome une pompeuse élégance.

10 11 À partir du Chevalier à la rose, Richard Strauss revient à la tradition viennoise des opéras mozartiens du XVIIIe siècle. Le rôle travesti du Compositeur renvoie d’ailleurs aussi bien à Octavian qu’à Chérubin ; Zerbinetta a un air de Despina dans Così fan tutte. Mais Ariane fait également penser à Brünnhilde attendant Siegfried, si bien que Le Ring de Wagner n’est jamais très loin non plus… Dans la dernière scène en tout cas les réminiscences wagnériennes sont très manifestes et elles expriment là encore une intention humoristique. On se croirait parfois au dernier acte de Siegfried – Strauss en a même copié la longueur excessive ! Et nous n’avons ici aucun mal à comprendre la Prima Donna qui, dans le Prologue, se plaignait des trop nombreuses notes aiguës du Ténor… Pour maîtriser cette scène sur le plan sonore, Strauss a recours à différentes astuces : ainsi, ce n’est qu’au finale que les trente-six musiciens du petit orchestre joueront entutti , et c’est à ce moment seulement que les cuivres et les percussions (autres que les timbales) interviennent pour la première fois. Les redoublements d’octaves aux cordes produisent un son plus épais, pour ainsi dire « gonflé ». On ne sera d’ailleurs pas étonné que la tonalité, elle aussi, joue ici un rôle de citation : le rideau tombe, comme au Crépuscule des dieux, dans le ton de mi majeur.

Propos recueillis par Aurélie Barbuscia

1. Sextuor vocal allemand célèbre dans toute l’Europe pendant l’entre-deux-guerres. Son répertoire mêlait chansons, opérette et comédie musicale dans des arrangements aux harmonies raffinées, interprétés avec une grande élégance vocale.

Ruth Amarante in Blaubart, choreography Pina Bausch © Maarten Vanden Abeele 12 13 Le mécène commanditaire (l’homme le plus riche de Vienne) s’exprime exclusivement par l’entremise de son Majordome (Diabolus ex machina). Vous avez pourtant choisi de faire apparaître sur scène ce mécène. Qu’est-ce que sa présence physique est susceptible d’apporter à l’action ? Nous avons décidé de faire apparaître le personnage du mécène après avoir étudié la genèse de l’œuvre. Photo © Stephen Cummiskey Dans la version originelle datant de 1912, la représentation d’Ariadne auf Naxos suivait une adaptation du Bourgeois gentilhomme de Molière. Monsieur Jourdain, le « bourgeois gentilhomme » lui-même, était le commanditaire de l’opéra ; il y assistait et le commentait. Dans la deuxième version, Monsieur Jourdain a été remplacé par « l’homme le plus riche de Vienne », qui transmet ses instructions par la voix de son majordome, le Haushofmeister. Mais contrairement à Monsieur Jourdain, il ne semble pas assister au spectacle qu’il a commandité. Nous avons donc décidé d’explorer cette idée et de rendre sa présence manifeste, comme l’était celle de Monsieur Jourdain dans la première version. Par ailleurs, on souligne souvent la principale difficulté que cette œuvre présente à un metteur en scène, et qui consiste précisément à relier ses deux parties dans une trame cohérente. Dans notre approche, la maison et le personnel du mécène (ainsi que le mécène lui-même et son épouse) sont présents tout au long de la seconde partie. Le fait de voir cet homme assister à l’opéra et à la comédie-ballet qu’il a lui- même commandités nous permet d’interroger la relation entre l’opéra et ses mécènes.

Quels sont pour vous les points forts et les faiblesses du livret d’Hofmannsthal ? Que reste-t-il du Bourgeois gentilhomme de Molière dans cette seconde version ? La grande force du livret d’Hofmannsthal réside dans l’humour et le brio du Prologue, auxquels Strauss répond avec beaucoup de panache. Son principal défaut – du moins dans la deuxième version – est la rupture de situation : puisque l’opéra est censé être joué pour le mécène, la deuxième partie n’est plus ancrée à la première. En lisant attentivement leur correspondance, Martin Crimp a relevé les tensions entre Hofmannstahl et Strauss à ce sujet. Strauss souhaitait que la fin du livret reprenne des personnages du Prologue, mais Hofmannsthal y était réticent.

Le choc des mondes et des cultures La mise en abyme que l’opéra Ariane à Naxos propose, cette image pirandellienne du théâtre dans le théâtre, ainsi que la dimension de « théâtre de troupe » avec dix-sept chanteurs / ENTRETIEN AVEC KATIE MITCHELL, METTEUSE EN SCÈNE comédiens sur scène sont certainement des éléments grisants pour la femme de théâtre que vous êtes… Absolument ! Je suis fascinée par la multiplicité des strates dans cet opéra, et par les univers différents Avant d’accepter la mise en scène d’un opéra, vous tâchez toujours d’en écouter la musique, vous qui y coexistent. J’aime ce choc des mondes et des cultures entre l’art noble du Compositeur d’Ariane, l’art vous intéressez à ses sonorités comme à ses mouvements en faisant initialement abstraction populaire de Zerbinetta et de ses quatre acolytes danseurs, et le cadre de vie de ce riche mécène viennois. de toute dimension narrative. Quels aspects musicaux d’Ariane à Naxos vous ont-ils séduite ? J’apprécie tout particulièrement l’interaction entre les rôles parlés et les rôles chantés dans le Prologue, Bien que vous soyez une habituée du Festival d’Aix, il s’agit curieusement de votre première mais aussi l’aspect mélancolique de la musique d’Ariane dans la seconde partie. Au-delà de la musique, mise en scène sur les planches emblématiques du Théâtre de l’Archevêché. Quels sentiments l’intérêt de cet opéra réside dans l’idée du méta-cadre. Nous sommes plongés dans la demeure d’un cela vous inspire-t-il, et comment cela influence-t-il votre travail ? homme fortuné, où deux troupes doivent se partager l’affiche pour jouer l’une un opéra sur le mythe Je suis absolument ravie de mettre en scène un opéra dans cet environnement extérieur, et d’accepter d'Ariane, et l’autre une comédie-ballet. Le commanditaire ordonne que ces deux productions soient l’irruption potentiellement chaotique de la météo ! Cet espace présente des défis intéressants tant jouées non pas l’une après l’autre mais simultanément, et je suis très enthousiaste à l’idée de recréer pour le metteur en scène que pour le scénographe, car il offre peu de profondeur et ne dispose pas de l’univers de ce riche individu parallèlement aux spectacles qui sont donnés sous son toit. coulisses très vastes. Les contraintes sont donc plus importantes que dans une grande maison d’opéra, mais j’aime ces exigences nouvelles et j’ai beaucoup apprécié de travailler de nouveau avec Chloe Lamford sur les décors de cet opéra.

Propos recueillis par Aurélie Barbuscia 14 15 Florence Henri © Galleria Martini & Ronchetti, courtesy Archives Florence Henri

Florence Henri © Galleria Martini & Ronchetti, courtesy Archives Florence Henri

16 17 « Maudits soient ces remaniements ! » MARTIN CRIMP HOFMANNSTHAL À STRAUSS, 8 MAI 1916.

’œuvre musicale et théâtrale que nous critiques, écrivit Hofmannsthal, se sont attaquées En composant ce nouveau Vorspiel pour la certaine vacuité dans le final d’Ariane et Bacchus, connaissons aujourd’hui sous le nom à l’œuvre « comme la cognée sur l’arbre ». La Version 2, Strauss fait preuve d’un incroyable désormais privé de son cadre métathéâtral. Par d’Ariane à Naxos était à l’origine une soirée semblait interminable. Les férus d’opéra esprit et d’une très grande invention pour exemple, l’écrivain et critique Romain Rolland, adaptation du Bourgeois gentilhomme s’ennuyaient pendant la pièce, les férus de théâtre représenter les orgueils et les angoisses des ami de Strauss, ne mâcha pas ses mots en (1670) de Molière par Hofmannsthal. s’ennuyaient pendant l’opéra. Pour couronner coulisses qu’il semble manifestement très bien déclarant : « L’impression d’ensemble est une Dans cette pièce satirique, l’antihéros le tout, il y avait deux entractes interminables. connaître. Il émit toutefois certaines réserves déception… Au lieu de terminer, comme il aurait éponyme, Monsieur Jourdain, est moqué Hofmannsthal, mortifié, commença presque quant au retrait des spectateurs présents sur fallu, par un septuor ironique des cinq bouffes et Lpour ses prétentions aristocratiques. La première aussitôt à écrire une nouvelle version – la Version 2 scène pendant l’opéra Ariane à Naxos, peut- des deux tragiques, les bouffes sont éliminés et partie de l’adaptation reprend plutôt fidèlement de 1916 – à laquelle nous allons assister ce soir. être conscient que les deux parties de l’œuvre l’on nous offre, seule, une tragédie pompeuse et la pièce de Molière : on y voit Monsieur Jourdain manquaient à présent d’unité. Strauss suggéra glacée à deux personnages ampoulés. » tenter en vain d’apprendre le chant, la danse, Strauss ne fut pas immédiatement séduit par la d’ailleurs à plusieurs reprises de rappeler des l’escrime et autres talents réservés à la haute nouvelle idée d’Hofmannsthal. Bien qu’il ait à personnages du Vorspiel vers la fin de l’œuvre Sensibles à cette critique et ayant à l’esprit société. Pour toutes ces scènes, Strauss composa l’origine vivement critiqué certains des passages afin de remplacer les personnages de Molière qui la forme originale de cette œuvre de Strauss/ une musique de scène entraînante. La seconde les plus obscurs de son texte, en particulier avaient été abandonnés. Cette idée fut totalement Hofmannsthal, nous avons ainsi modestement partie de l’adaptation était une représentation tout ce qui avait trait à la « transfiguration » rejetée par Hofmannsthal pour qui, avec le tenté de réintroduire des spectateurs sur scène du court opéra Ariane à Naxos lui-même dans d’Ariane et de son nouveau dieu/amant Bacchus, temps, et probablement pour quelques raisons pour notre représentation de cette Version 2. lequel intervenaient étrangement plusieurs Strauss était réticent à l’idée d’apporter des personnelles (voir sa longue correspondance avec personnages de la commedia dell’arte. L’idée changements. Il semble que ce soit le manque Ottonie Degenfeld, la jeune veuve à qui il dédia La correspondance vive et souvent intense d’Hofmannsthal était que la légende « antique » d’occasion de composer quelque chose de secrètement l’opéra), la relation « mythique » entre Hofmannsthal et Strauss (Hofmannsthal de l’abandon d’Ariane par Thésée racontée dans nouveau pendant la guerre 1914-1918 qui finit d’Ariane et Bacchus était devenue une véritable pouvait être particulièrement susceptible) révèle un style baroque venait parfaitement couronner la par le pousser à réécrire l’œuvre selon le plan de obsession. Strauss, comme beaucoup d’autres, qu’en définitive, les deux hommes, malgré leurs soirée et que Jourdain offrait cette représentation secours d’Hofmannsthal. avait toujours eu du mal à comprendre cette différences, partageaient la même vision de l’œuvre dans le but d’impressionner une dame de la haute relation. Il la poussa pourtant à sa façon jusqu’à qui devait selon eux, se terminer avec « quelques société, Dorimène, qui ne pourrait ainsi refuser Dans la Version 2, toutes les références à la pièce un paroxysme magistral (certains critiques iront répliques en prose ». Malheureusement, sans de devenir sa maitresse. de Molière ont disparu. La seconde partie, la jusqu’à dire qu’il la « wagnérisa »). doute épuisés par l’interminable processus de représentation lyrique d’Ariane à Naxos elle- révision (« Maudits soient ces remaniements ! »), Jourdain et ses courtisans parasites ne quittent même, reste en grande partie inchangée, malgré Cette version de 1916 beaucoup plus compacte fut ils ne parvinrent jamais à ce résultat. jamais la scène et assistent à l’opéra Ariane à quelques passages importants supprimés par dans l’ensemble bien reçue. Certains critiques Naxos tout en le commentant. Mais Jourdain est Strauss. La première partie est désormais un contemporains pointèrent pourtant du doigt une © Martin Crimp, mars 2018 dupé. Avant la fin de l’opéra, Dorimène s’éclipse Vorspiel ou Prologue, une comédie dynamique Bibliographie : avec son amant aristocrate, Dorante. L’œuvre où l’on observe les artistes se préparer en STRAUSS, Richard, Ariadne auf Naxos Op. 60, 1, Oper in einem Aufzug von Hugo von Hofmannsthal zu spielen nach dem "Bürger als se termine avec un Jourdain mélancolique et coulisse à interpréter l’opéra, non pas pour Edelmann" de Molière, Fürstner Musikverlag GmbH : Berlin, 1912. envieux du savoir-vivre inné d’une aristocratie Jourdain, mais pour « l’homme le plus riche de STRAUSS, Franz et Alice (dir.), The Correspondence between Richard Strauss and Hugo von Hofmannsthal, trad. Hans Hammelmann et Ewald Osers, Collins : Londres, 1961. qu’il continue à admirer malgré – ou peut-être en Vienne » qui décide soudainement que l’histoire HOFMANNSTHAL, Hugo von et DEGENFELD, Ottonie von, The poet and the countess: Hugo von Hofmannsthal's Correspondence With raison – du mépris avec lequel il a été traité. sérieuse de l’abandon d’Ariane doit être jouée Countess Ottonie Degenfeld, trad. W. Eric Barcel, New York : Camden House, 2000. SIMULTANÉMENT à L’Infidèle Zerbinetta et ses ROLLAND, Romain, Richard Strauss et Romain Rolland: correspondance - Cahiers Romain Rolland vol. 3, avant-propos de Gustave Samazeuilh, Paris : Albin Michel, 1950. La première représentation de cette version initiale Quatre Amants, une comédie qui devait à l’origine FORSYTH, Karen, Ariadne auf Naxos by Hugo von Hofmannsthal and Richard Strauss: its Genesis and Meaning. Oxford : Oxford de l’œuvre – Version 1 – fut un échec total. Les être interprétée juste après. University Press, 1982. DEL MAR, Norman, Richard Strauss: a critical commentary on his life and works, vol. 2, London : Barrie & Rockliff, 1969. 18 19 Florence Henri © Galleria Martini & Ronchetti, courtesy Archives Florence Henri

Florence Henri © Galleria Martini & Ronchetti, courtesy Archives Florence Henri

20 21 « J’aurais seulement aimé que l’échange entre Bacchus et Ariane ait plus de poids, avec un Notes dramaturgiques de Martin Crimp crescendo interne plus enlevé… stimulez encore un peu votre Pégase. » LA GENÈSE D'ARIADNE AUF NAXOS À TRAVERS QUELQUES Mi-juillet 1911 EXTRAITS DE LA CORRESPONDANCE ENTRE RICHARD STRAUSS ET Hofmannsthal est à la fois blessé et dérouté par la réaction de Strauss – « Je vous dirai sans dissimuler HUGO VON HOFMANNSTHAL avoir été quelque peu contrarié par la froideur et le laconisme des paroles que vous avez eues en recevant le texte achevé d’Ariane » – et cherche désespérément des circonstances atténuantes, parmi lesquelles le manque de qualité du texte manuscrit qu’il déplore ici : « En écrivant cette lettre ou en lisant le manuscrit, vous n’étiez peut-être pas de l’humeur qu’il fallait, cela arrive si facilement chez les tempéraments créateurs ; je vois bien également qu’une 15 mai 1911 construction si subtile, écrite à la main, est mille fois moins propice à la lecture qu’un exemplaire Hofmannsthal propose à Strauss de se joindre à lui pour réaliser l'adaptation du Bourgeois gentilhomme de dactylographié (malheureusement, ma secrétaire, malade, était absente); c’est pourquoi je ne Molière, à laquelle succèderait un court opéra, Ariadne auf Naxos. Le poète conçoit l’ensemble comme un laisse pas d’espérer que, si vous reprenez ce texte, vous n’en percevrez que mieux les qualités. » événement de style baroque offert en cadeau au metteur en scène Max Reinhardt, qui avait contribué au Il explique qu’Ariane « se confiera totalement à lui [Bacchus] comme à la mort seule on se confie. » Ce succès du Chevalier à la rose. Dans l'esprit de l'allégorie baroque, l'opera seria Ariadne auf Naxos s’enrichit personnage constitue à ses yeux un modèle de fidélité féminine, exact opposé de Zerbinetta. de personnages comiques issus de la commedia dell’arte sur lesquels repose le divertissement: « Le divertissement Ariane à Naxos est joué après le dîner devant Jourdain, le comte et la 19 juillet 1911 prétendue marquise, il est entrecoupé çà et là de brèves remarques des spectateurs et clôt la Strauss admet diplomatiquement que tous ses doutes se sont dissipés depuis que le texte est pièce. » dactylographié, « maintenant que vous m’avez mis le nez dessus » – dit-il – (le chant de Bacchus est Pour le dire autrement, ce seront des personnages appartenant à la pièce de Molière qui assisteront sur désormais à son goût). scène à la représentation d'Ariadne auf Naxos. Strauss continue cependant de penser qu'une pièce, quelle qu’elle soit, ne devrait pas avoir besoin d’explications préalables de la part de son auteur : 22 mai 1911 ,« Le symbole vivant doit émerger tout seul de l’action, et non en être extrait après coup par des Strauss écrit à Hofmannsthal : gloses pénibles. » « Ariane peut devenir très jolie. Comme la charpente dramatique est en soi très mince, tout dépend justement de sa réalisation poétique. Mais avec vous, on n’a pas à se faire de souci quant 23 juillet 1911 au bel élan des vers. Donc, sellez Pégase ! » Hofmannsthal écrit une lettre longue de trois pages à Strauss, dans laquelle il l’accuse de n'être pas Strauss se révèle ici particulièrement enthousiaste à l'idée de composer un « morceau de bravoure » assez réceptif : pour le personnage bouffe de Zerbinetta : « Cette productivité réceptrice, j’étais en droit de l’espérer de vous précisément dans une affaire « Dionysos puisse-t-il vous éclairer ! J’attends ! » aussi délicate que la fabrication d’un poème destiné à la musique. » Dans cette même lettre, il évoque toutefois l'idée d'ajouter – en guise d’explication – une « scène en 25 mai 1911 prose qui précède l’opéra. » Il s'agit là de la première allusion à ce qui deviendra plus tard le Vorspiel Initialement surpris par l’intuition de Strauss selon laquelle il faut « donner plus d’éclat à Zerbinetta », (Prologue) de la deuxième version : Hofmannsthal finit par se laisser convaincre. Il en convient : le scénario de l'opéra est « un peu mince », « On a ainsi une occasion déguisée en plaisanterie d’expliquer très clairement l’opposition mais « l’élément bouffe ne confère-t-il pas un charme puissant qui supprime toute monotonie ? » symbolique entre les deux femmes. Cela vous est-il sympathique? »

27 / 28 mai 1911 24 juillet 1911 Pour ce qui est de la relation entre Ariane et Bacchus, « l’intrigue en soi n’intéresse pas » Strauss. Et Strauss répond poliment – « Grand merci pour votre lettre très intéressante » – avant de donner l’avis de Hofmannsthal de lui répondre qu'il ne doute pas de la qualité de son travail et que la relation Ariane/ Levin, son ami berlinois, à propos du texte – « Je n’ai pas la moindre idée de ce que cela signifie ni du Bacchus se révèle – grâce à sa plume – pleine de poésie et de subtilité : rapport que cela entretient avec Molière ». Strauss se dit en revanche conquis par cette nouvelle scène « Je devrais l’écrire d’une façon bien lamentable pour que l’ouvrage ne finisse pas par vous « où toute l’action est expliquée et justifiée. » ‘intéresser’. » 26 juillet 1911 14 juillet 1911 Levin manque tout simplement d’imagination selon Hofmannsthal, qui vient juste de faire lire le Après avoir reçu de la part d’Hofmannsthal la nouvelle mouture de la scène finale entre Ariane script à certains de ses amis, parmi lesquels Ottonie Degenfeld : et Bacchus, Strauss reste sceptique quant à cette relation Ariane/Bacchus dont il ne saisit pas les « Spontanément, sans que j’aie à demander rien, le charme de la fin fut compris… En un mot, motivations : je fus très satisfait. » 22 23 Pendant l’automne 1911, Hofmannsthal met tout en œuvre pour s’assurer du recrutement *** de Max Reinhardt en qualité de metteur en scène. Il semblerait que Strauss n'était pas ARIADNE AUF NAXOS, Opéra en un acte à représenter après contre l'idée de se passer de Reinhardt. Au début de 1912, Hofmannsthal et Strauss Le Bourgeois Gentilhomme de Molière finalisent l’adaptation du texte de Molière. Il est question de faire la première à Dresde Première, Stuttgart, Königliches Hoftheater, Kleines Haus, 25 octobre 1912. ou à Stuttgart. C’est Stuttgart qui finit par être retenue pour la première, immédiatement suivie de représentations à Dresde. *** 5 décembre 1912 Hofmannsthal : « J’ai entendu Ariane ici et j’ai de nouveau été profondément touché par la pureté et la 7 février 1912 beauté de cet ouvrage. » Ce dernier est cependant attristé par le faible niveau de remplissage de la salle Hofmannsthal annonce que le texte sera publié dans la Neue Freie Presse du 26 mai 1912, ce qui lui de Dresde et en colère contre la presse qui « se contente de frapper comme la cognée sur l’arbre. » donnera l’occasion « d’exposer… l’idée d’Ariane » dans une courte introduction. 9 janvier 1913 19 avril 1912 Alors que la première version de l'opéra est encore à l'affiche, Hofmannsthal songe déjà à la seconde « Il me faut les derniers mots de Jourdain ! » : Strauss demande à Hofmannsthal les derniers mots de version. Il propose d'abandonner tout lien avec la pièce de Molière et de commencer par la scène de Jourdain, parlés et non chantés. Ils contribueront à conclure l'ouvrage en attirant l’attention du public transition se déroulant « dans le château d’un homme riche, d’un mécène. » sur les personnages qui, sur scène, assistent à l'opéra. Hofmannsthal s'exécute et les fait parvenir à Strauss le jour même. 13 février 1913 Hofmannsthal est consterné car il ne cesse de lire dans la presse que le public bâille pendant le Molière : 20 juin 1912 « ‘Bâiller’, voilà le deuxième mot que je lis quand les jacasseries des misérables scribes de la Strauss dédie la partition à Max Reinhardt et signe « en témoignage de notre respect et de notre presse me tombent le soir sous la main… j’aimerais savoir qui bâillait à Stuttgart ! On siffle un gratitude », suivi de son nom et de celui d’Hofmannsthal. classique de la littérature universelle [la pièce de Molière], comme à Munich. » Les répétitions ont commencé à Stuttgart. Strauss écrit : « Je crois que la partition montrera à ceux qui sont capables de quelque chose une nouvelle 1 mars 1913 voie pour l’opéra. » Strauss tente de le consoler en lui annonçant que la première berlinoise « a été merveilleuse. »

23 juin 1912 3 juin 1913 Strauss regrette que Hofmannsthal n’ait pas fait allusion au « problème d’Ariane » dans l’article du Neue Hofmannsthal reste déçu par la réception de la pièce de Molière. Bien que certains ajustements aient Freie Presse. d'ores et déjà été mis en place, il croit qu’une solution plus radicale s’impose désormais : « À quoi bon ces rafistolages de fortune : l’unique remède est dans mon bureau depuis huit 28 juin 1912 jours… il s’agit du nouveau prologue, cette scène jouée dans les loges, remaniée avec beaucoup Hofmannsthal affirme qu'il n'y a plus aucun problème, puisqu'il a désormais tout expliqué dans la de fraîcheur et de bonne humeur. » nouvelle « scène de transition ». Le voilà qui dicte à Strauss la marche à suivre : « Puisque j’assène maintenant point par point pour le faire entrer dans la tête de l’auditeur, grâce « Vous vous mettez aussitôt au travail ; c’est pur et sans aspérités, gai et sérieux… le monde à la scène de transition, ce qu’à l’époque je fus obligé de vous dire par lettre. » entier en sera surpris et enchanté… Comme la belle Ariane, une fois sur ce piédestal, sera pure et entière, harmonieuse ! » Cette scène en coulisses destinée à former un pont entre l’adaptation du texte de Molière et l’opéra Ariadne auf Naxos devait initialement ne recourir qu’à la voix parlée. Adaptée par Hofmannsthal et 15 juin 1913 mise en musique par Strauss, elle devient le Vorspiel de la deuxième version d’Ariadne. Strauss ne tarde pas à lui répondre : « pour parler franchement, je n’ai pas encore réussi à y prendre goût… En outre, je ne démords 21 juillet 1912 pas de notre premier travail et je trouve sa construction et son idée si réussies que la nouvelle « Ariane est terminée. » : Strauss achève la partition, dont il transmet les dernières pages à l'éditeur. version sera toujours pour moi une œuvre estropiée. »

13 octobre 1912 Décembre 1913 Strauss se dit satisfait des répétitions : Strauss est toujours contre l'idée de réajuster, voire de séparer l'opéra de la pièce de Molière. Il suggère « L’œuvre produit un très bel effet. Molière est extraordinairement drôle. » de poursuivre en justice certains critiques – « faut-il accepter toutes ces bêtises sans se défendre? » Strauss évoque aussi le problème des deux entractes de 50 minutes, qui ont saboté la première de Stuttgart :

24 25 « la faute revenait exclusivement à l’audience accordée par le roi, le public a dû attendre trois *** heures avant de pouvoir entendre l’opéra fébrilement attendu du ‘compositeur d’opéras’ Strauss ARIADNE AUF NAXOS (Version révisée) Opéra en un acte précédé d’un prologue. et a pris son impatience pour de l’ennui causé par la comédie de Molière-Hofmannsthal. » Première, Vienne, K.K. Hof-Operntheater, 4 octobre 1916.

En 1914, la guerre éclate. Pendant près de deux ans et demi, aucun de leurs échanges ne *** traite d’Ariadne. 9 novembre 1916 Strauss écrit à Hofmannsthal après la première berlinoise ayant eu lieu le 1er novembre: 6 avril 1916 « L’Ariane de Berlin a été une très belle représentation : mais pas vraiment un succès. Le Strauss écrit de nouveau à Hofmannsthal à propos d'Ariadne. La nouvelle version est désormais Prologue n’a pas été bien compris. » programmée le 4 octobre à Vienne. Strauss accepte l'idée du nouveau Vorspiel, qui inclut le personnage du Compositeur de l'opéra Ariadne auf Naxos, rôle qu'il confie à une femme « puisque les ténors sont Sélection et commentaires © Martin Crimp 2018 si effroyables ». Étant donné que le personnage de Molière (Monsieur Jourdain) ne fait plus partie de Traduction française des commentaires : Aurélie Barbuscia l’action et qu’il ne peut de ce fait avoir le fin mot de l’histoire, le Compositeur et/ou le Haushofmeister Richard Strauss et Hugo von Hofmannsthal, Correspondance 1900-1929, traduction Bernard Banoun, devraient ressurgir à la fin de l'œuvre – « ou bien d’autres jolies choses que vous trouverez, suivie d’une Paris, Fayard, 1992, considération finale poétique et mélancolique. »

13 avril 1916 Hofmannsthal est outré par la proposition de Strauss quant au finale : « Depuis deux jours, je réfléchis à votre lettre, je tourne dans tous les sens votre surprenante proposition pour le finale, mais sans pouvoir m’y faire, bien au contraire. » « Songez à ces hauteurs, gravies au prix de mille peines… puis, à l’arrivée de Bacchus, dans le duo, une hauteur quasi mystique! » À la fin de cette même lettre, il permet néanmoins que « quelques brèves paroles caractéristiques » soient ajoutées à la fin.

16 avril 1916 Strauss fait aussitôt marche arrière « je ne pouvais pas savoir si vous n’auriez pas encore quelques jolies trouvailles pour la fin », puis abandonne le combat : « Donc pour la fin, faites ce que vous voulez, mais faites-le rapidement ! »

8 mai 1916 Contrairement à ce qu'il a dit auparavant, Hofmannsthal propose que le Haushofmeister prononce les derniers mots de l'opéra : « Qu’en diriez-vous, si le majordome, bêtement satisfait, adressait les derniers mots au Compositeur ? En prose, comme Jourdain! » Mais cela ne se produira jamais.

5 juin 1916 Strauss éprouve un immense plaisir à monter le Vorspiel : « Vous verrez que je suis très doué pour l’opérette – et comme ma veine tragique est plutôt épuisée et qu’il me semble pour l’instant assez bête et puéril, de montrer du tragique au théâtre après cette guerre, je voudrais activer ce talent indomptable (ne suis-je pas désormais le seul compositeur possédant de l’humour, de l’esprit et un vrai talent pour la parodie ?) Eh oui, je me sens la vocation de devenir l’Offenbach du XXe siècle. » Il n'y a presque aucune correspondance entre Hofmannsthal depuis la première, si ce n'est une note de répétition signée Hofmannsthal visant à s'assurer auprès du metteur en scène Wymetal du fait que Zerbinetta et les personnages de la commedia dell’arte ne seront pas occultés à la fin.

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MARC ALBRECHT / DIRECTION MUSICALE Marc Albrecht est depuis 2011 le directeur musical du Dutch National Opera d’Amsterdam, (Pâques et La Dernière Bande, Beckett), le Théâtre de Cologne (Wunschkonzert, Franz Xaver Kroetz ; Les Anneaux de du Netherlands Philharmonic, ainsi que du Netherlands Chamber Orchestra. Il occupera Saturne d'après W. G. Sebald ; Night Train d'après Friederike Mayröcker), la Schaubühne de Berlin (Mademoiselle cette fonction jusqu’à l’été 2020. En tant que chef invité, il fait ses débuts à la Scala de Milan Julie, Strindberg ; Lungs, Duncan Macmillan ; Le Papier peint jaune, Charlotte Perkins Gilman), le Schauspielhaus en 2013 dans La Femme sans ombre de Strauss, avant d’y retourner en 2017 pour Hansel et Gretel de Hambourg (The Rest Will Be Familiar to You from Cinema, Martin Crimp), le Burgtheater de Vienne (Le Malheur de Humperdinck. Il assure les productions du Vaisseau fantôme au Festival de Bayreuth et De indifférent, Peter Handke), le Théâtre royal danois (La Mouette, Tchekhov) et au Brandstichter Festival. Katie Mitchell la maison des morts au Teatro Real de Madrid. Au Semperoper de Dresde, il dirige tour à tour signe également plusieurs mises en scène d'opéra, parmi lesquelles Lucia di Lammermoor de Donizetti (Covent , La Damnation de Faust, puis Elektra en 2009. Il présente Die Bassariden de Henze Garden de Londres), Vol retour de Joanna Lee (Opéra national de Paris, Theatre et English National au Bayerische Staatsoper en 2008, et Le Vaisseau fantôme au Covent Garden de Londres. À Vienne, le Theater an Opera), Le Vin herbé de Frank Martin (Staatsoper de Berlin), Al gran sole carico d’amore de Luigi Nono (Staatsoper de der Wien lui confie deux opéras de Henze (Der Prinz von Homburg en 2011 et Elegy for Young Lovers en 2017). Dans Berlin et Festival de Salzbourg), Orest de Manfred Trojahn (Dutch National Opera), Clemency de James MacMillan le cadre du Festival de Salzbourg, il dirige l’Orchestre philharmonique de Vienne et présente Lulu de Berg. Ses (Covent Garden de Londres) et Miranda de Purcell à l'Opéra Comique. Au Festival d'Aix-en-Provence, elle met collaborations répétées avec le Deutsche Oper Berlin (Saint François d’Assise de Messiaen et L’Affaire Makropoulos en scène Pelléas et Mélisande (Claude Debussy) en 2016 et Alcina (Georg Friedrich Haendel) en 2015, ainsi que les de Janácˇek) se poursuivent en mars 2018 avec Le Miracle d’Héliane de Korngold. Parmi ses productions à l’Opéra créations Written on Skin (George Benjamin) en 2012, The House Taken Over (Vasco Mendonça) en 2013, Trauernacht, de Zurich, citons Tannhäuser de Wagner, Les Soldats de Zimmermann et, plus récemment, Le Freischütz de Weber. sur des cantates de Bach, en 2014. En 2018, suite au succès mondial de Written on Skin, elle collabore de nouveau Dans le domaine symphonique, les Berliner Philharmoniker, l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, la avec George Benjamin pour la création de Lessons in Love and Violence à Covent Garden. Elle réalise un film à partir Staatskapelle de Dresde, l’Orchestre philharmonique de Munich, l’Orchestre symphonique de Birmingham, du Tour d'écrou de Britten pour la BBC. Metteuse en scène associée au National Theatre, elle a également rempli cette l’Orchestre national de France, l’Orchestre symphonique national du Danemark, l’Orchestre philharmonique royal fonction auprès de la Royal Shakespeare Company et du . En 2009, elle est promue Officier de de Stockholm et l’Orchestre symphonique de la NHK de Tokyo comptent au rang des phalanges qu’il dirige. Il tisse l'Ordre de l'Empire britannique. Katie Mitchell est par ailleurs titulaire d'une chaire de professeure invitée au sein des liens privilégiés avec l’Orchestre de la Rai de Turin et l’Académie nationale Sainte-Cécile de Rome et donne du laboratoire sur l'opéra de l'Université d'Oxford en 2016-2017. plusieurs concerts aux États-Unis avec l’Orchestre symphonique de Dallas, l’Orchestre de Cleveland et l’Orchestre symphonique de Houston. Il a à cœur de défendre le répertoire symphonique de Strauss, Bruckner et de Mahler. CHLOE LAMFORD / DÉCORS Parmi ses enregistrements, citons ceux réalisés avec l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et le Netherlands Formée en scénographie à l'École d’Art de Wimbledon, Chloe Lamford est actuellement Philharmonic Orchestra. Certaines représentations au Dutch National Opera font l’objet d’enregistrements, c’est scénographe associée au Royal Court Theatre de Londres et résidente au Somerset House le cas des opéras straussiens Elektra et Le Chevalier à la rose, mais aussi du Schatzgräber de Schreker et d’Orest de Studios. Au théâtre, elle travaille sur de nombreuses productions dont Jubilee de Derek Trojahn pour le label Challenge Classics. Jarman et James Whaley dans une adaptation de Chris Goode pour le Royal Exchange Theatre de Manchester, le Royal Court Theater et le Lyric Hammersmith de Londres, 1984 de George KATIE MITCHELL / MISE EN SCÈNE Orwell pour le Headlong et le West End Theater ou encore Ophelias Zimmer d'Alice Birch pour Après des études de littérature anglaise à l'Université d'Oxford, Katie Mitchell travaille comme la Schaubühne am Lehniner Platz de Berlin. Fidèle collaboratrice du Théâtre National d'Ecosse, assistante à la mise en scène pour divers théâtres et compagnies. À la fin des années 1980, elle elle réalise notamment les décors pour My Shrinking Life de Alison Peebles et Lies Pauwels, Appointment with the fonde sa propre compagnie – Classics on a Shoestring – au London Fringe Festival. En résidence Wicker Man de Greg Hemphill et Donald McLeary ainsi que pour Knives in Hens de David Harrower. Ses créations à la Royal Shakespeare Company dès 1994, elle remporte le Prix de l'Evening Standard 1996 sont régulièrement vues au Théâtre National de Londres, notamment dans Rules for Living de Sam Holcroft, The pour sa mise en scène de l'ouvrage Les Phéniciennes d'Euripide. Parmi ses récentes mises en World of Extreme Happiness de Frances Ya-Chu Cowhig, Amadeus de Michael Longhurst, John d’Annie Baker ainsi scène de théâtre, citons Cleansed (Sarah Kane) au National Theatre de Londres, Ophelia’s Room qu’au Royal Court Theater dans Unreachable de Anthony Neilson, How To Hold Your Breath de Zinnie Harris, The (Alice Birch) à la Schaubühne de Berlin et au Royal Court Theatre, Reisende auf einem Bein (Herta Internet Is Serious Business de Tim Price, 2071 de Duncan Macmillan et Chris Rapley, Road de Jim Cartwright, B de Müller), Oh les beaux jours (Samuel Beckett) et Sleeping Men (Martin Crimp) au Schauspielhaus de Hambourg, 2071 Guillermo Calderón ou encore Victory Condition de Chris Thorpe. Elle collabore avec de nombreuses institutions (Duncan Macmillan), Anatomy of a Suicide (Alice Birch) au Royal Court Theatre, The Trial of Ubu (), au Royaume-Uni dont l'Actors Touring Company, le Crucible Theatre de Sheffield et le Soho Theater de Londres. Say it with Flowers (Gertrud Stein) au , La Cerisaie (Anton Tchekhov) au Young Vic Theatre, The Au Théâtre national du Pays de Galles, elle participe aux mises en scènes de deux pièces de Tim Price : Praxis Makes Forbidden Zone (Duncan Macmillan) au Festival de Salzbourg et à la Schaubühne de Berlin, A Sorrow Beyond Dreams Perfect et The Radicalisation of Bradley Manning. Elle crée également les décors pour Our Ladies of Perpetual Succour (Peter Handke) au Burgtheater de Vienne, Les Bonnes (Jean Genet) au Toneelgroep d’Amsterdam, Shadows (Eurydice de au Duke of York’s Theatre de Londres. Son travail pour Small Miracle de Norman Krasna lui permet de Speaks) (Elfriede Jelinek) à la Schaubühne de Berlin, ou encore La Maladie de la mort (Alice Birch, d’après une remporter le Prix de la meilleure scénographie lors des UK Theatre Awards en 2007. Parmi ses autres réalisations, œuvre de Marguerite Duras) au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. Katie Mitchell est invitée par de nombreux on peut citer Het Hamiltoncomplex de Lies Pauwels au Festival International de Théâtre de Londres, La Tempête de théâtres européens dont le Piccolo Teatro de Milan (Atteintes à sa vie, Martin Crimp), le Théâtre royal de Stockholm Shakespeare au Donmar de Kings Cross, Miranda d'après Henry Purcell à l'Opéra Comique, Pelléas et Mélisande de 28 29 Debussy au Festival d'Aix et à l'Opéra national de Pologne, Disco Pigs d’Enda Walsh et Blackta de Nathaniel Martello- contemporaines, françaises pour la plupart : Gross und Klein de Botho Strauss (2012) ; Rhinocéros (2007) et Les Chaises White au Young Vic à Londres ainsi que la création mondiale de Shakespeare’s Last Play du Dead Centre au Théâtre (1997) de Ionesco ; La Fausse Suivante, ou le Fourbe puni (2004) et Le Triomphe de l’amour (1999) de Marivaux ; Les Schaubühne de Berlin. Bonnes (1999) de Genet ; Roberto Zucco (1997) de Koltès. En 2006, il propose une nouvelle adaptation de La Mouette de Tchekhov au National Theatre de Londres, ainsi que de la pièce Le Misanthrope de Molière (1996). Ses pièces sont SARAH BLENKINSOP / COSTUMES montées sur de nombreuses scènes au Royaume-Uni telles que la Royal Shakespeare Company ; le National Theatre, La costumière Sarah Blenkinsop se forme au sein des Écoles d’art de Wimbledon et de la Central l’Almeida, le Young Vic, le Barbican, Le Théâtre de Complicité, et le Royal Court Theatre. Traduites dans plusieurs Saint Martins à Londres. Depuis 2004, elle travaille régulièrement dans le monde du cinéma et langues, certaines de ses pièces sont produites à l’étranger : à Milan au Piccolo Teatro ; à Barcelone à la Sala Beckett ; de la télévision, notamment pour les films Morvern Callar et Swimmer de la célèbre réalisatrice aux Festwochen de Vienne ; à Paris au Théâtre des Bouffes du Nord et au Théâtre de la Ville, ainsi qu’à Berlin à la Lynne Ramsay. Elle collabore également avec Yórgos Lánthimos pour The Lobster et avec David Schaubühne. Lors de l’édition 2006 du Festival d’Automne, Martin Crimp présente quatre de ses ouvrages dont son Farr pour The Ones Below, film dans lequel joue Clémence Poésy. À la télévision, onpeut premier livret d’opéra Into the Little Hill qu’il écrit pour George Benjamin. Fruit de sa seconde collaboration avec le notamment voir ses créations dans National Treasure, réalisé par Marc Munden. Actuellement, compositeur, la première mondiale de Written on skin a lieu au Festival d’Aix en 2012 – suivie en 2018 de Lessons in elle est résidente au sein de la compagnie théâtrale Clod Ensemble basée à Londres et dirigée Love and Violence au Covent Garden de Londres. par Suzy Willson et Paul Clark. Dans ce cadre, elle conçoit la scénographie et les costumes pour Zero, An Anatomie et Under Glass donnés au Sadlers Wells Theatre ainsi que pour Silver Swan donné au Tate Modern. Elle collabore JOSEPH W. ALFORD / RESPONSABLE DES MOUVEMENTS également avec la metteuse en scène Katie Mitchell pour Anatomy of a Suicide d'Alice Birch au Royal Court Theatre. Joseph W. Alford se forme à l’École internationale de théâtre Jacques Lecoq, et étudie le théâtre et Régulièrement invitée par le Kaos Theatre, elle participe à plusieurs productions dont Volpone de Ben Jonson, Thirst l’anglais à l’Université d’East Anglia. Il est le directeur artistique de la compagnie Theatre O. En d’Eugene O’Neill et The Importance of Being Earnest d’Orscar Wilde. Parmi ses autres réalisations, on peut citer Mary qualité de collaborateur aux mouvements, il participe aux productions Oil (E. Hickson) à l’Almeida Stuart de Friedrich Schiller pour le Derby Playhouse, Titus Andronicus de Shakespeare pour les Riverside Studios Theatre ; Oh les beaux jours (Beckett), La Cerisaie (Tchekhov), Blackta (N. Martello-White) et Blue/ ainsi que Le Songe d'une nuit d'été et La Tempête de Shakespeare pour le Salisbury Playhouse. Orange (J. Penhall) au Young Vic Theatre ; How the Whale Became (J. Philips) et Clemency (J. MacMillan) au Linbury Studio Theatre ; Light Shining in Buckinghamshire (C. Churchill), Hansel et Gretel, Le Chat JAMES FARNCOMBE / LUMIÈRE chapeauté (d’après S. Geisel), Une femme tuée par la douceur (T. Heywood), Common (DC Moore) et Le créateur lumière James Farncombe participe à diverses productions d’opéra parmi lesquelles Cleansed (S. Kane) au National Theatre de Londres ; (Shakespeare) avec la Royal Shakespeare Company ; The Trial Lessons in Love and Violence (Covent Garden de Londres) ; Francesca da Rimini (Opéra national of Ubu (S. Stephens) à l’Hampstead Theatre ; Play House (M. Crimp) à l’ ; Dancing at Lughnasa (B. du Rhin) ; Alcina (Théâtre Bolchoï de Moscou) ; Miranda (Opéra Comique) ; Le Barbier de Séville Friel) au Clwyd Theatre ; Boys & Girls (David Grieg) au Royal Court Theatre. Avec la compagnie Theatre O, il met en scène (Glyndebourne) ; Les Noces de Figaro (Opera North de Leeds) ; Pelléas et Mélisande (Opéra national The Secret Agent (M. Hurt d’après J. Conrad) au Young Vic Theatre ; Delirium (E. Walsh) ; Astronaut (d’après A. Valdès) au de Norvège) ; Le Vin herbé (Staastsoper de Berlin) ; Ariodante (Opéra d’Écosse) ; The House Taken Barbican Theatre ; 3 Dark tales. Il assure également la mise en scène des spectacles suivants :The Man Jesus (M. Hurt) au Over ; Alcina ; Trauernacht (Festival d’Aix-en-Provence) ; Benjamin Dernière Nuit (Opéra national Lyric Theatre de Belfast et en tournée au Royaume-Uni et Arsenic et vieilles dentelles (J. Kesselring) au Théâtre Derby. Il de Lyon). Il conçoit également les lumières de nombreuses comédies musicales et pièces de est metteur en scène associé pour The Way Back Home (J. Lee) à l’English National Opera et au Young Vic Theatre ; sur le théâtre, principalement en Grande-Bretagne. Parmi ses plus récentes productions, citons Macbeth ; People Places & diptyque Pas (Beckett) / Neither (M. Feldman) et Le Vin herbé (F. Martin) au Staatsoper de Berlin, ou encore pour Le Songe Things (West End, UK Tour et St Ann’s Warehouse de New York – nommée meilleure création lumière) ; The White d’une nuit d’été (Britten) avec l’English Touring Opera. Plus récemment, aux côtés de Katie Mitchell, Joseph W. Alford est Devil ; Comme il vous plaira ; A Mad World My Masters (Royal Shakespeare Company) ; La Tempête ; Henri IV (St Ann’s collaborateur aux mouvements dans Lessons in Love and Violence (G. Benjamin/M. Crimp) etLucia di Lammermoor au Covent Warehouse de New York) ; Julius Caesar (King’s Cross Theatre) ; Anatomy of a Suicide (Royal Court Theatre) ; Yerma Garden de Londres ; dans Neither (M. Feldman) au Staatsoper de Berlin, ainsi que dansPelléas et Mélisande au Festival d’Aix- (Park Avenue Armory de New York). Au National Theatre, James Farncombe prend part à de nombreuses en-Provence où il assure la mise en mouvement du récitalLife Story et du spectacle Et c’est ainsi que cet obscur temps s’achève.En productions telles que ; The Plough and the Stars ; Man and Superman ; 3 Winters ; Edward II ; Men Should tant que chorégraphe, il prendra part à la nouvelle production de Jenu˚fa (Janácˇek) à l’Opéra d’Amsterdam. Weep ; People ; The Magistrate ; London Road ; Juno and the Paycock ; Double Feature. On le retrouve également au Young Vic de Londres dans Measure for Measure ; The Cherry Orchard ; ; The Changeling ; The Glass Menagerie. LISE DAVIDSEN soprano / LA PRIMA DONNA, ARIANE James Farncombe crée les lumières des pièces The Duchess of Malfi (Old Vic de Londres) ; The Dresser (Duke of York’s La soprano norvégienne Lise Davidsen se forme auprès de Susanna Eken à l’Académie royale de Theatre) ; The Ladykillers (Gielgud Theatre de Londres) ; Swallows and Amazons (Vaudeville Theatre de Londres) ; musique du Danemark, dont elle sort diplômée en 2014. Elle participe à l’Académie du Festival After the Life of the Marionettes ; Ibsen Huis ; De Meiden (Toneelgroep d’Amsterdam). d’Aix en 2013, puis en 2014. Lauréate de nombreux concours internationaux tels que le Prix de musique Léonie Sonning, le Danish Singers Award et le Prix Kirsten Flagstad, elle s’illustre tout MARTIN CRIMP / DRAMATURGIE particulièrement en 2015 (trois fois primée au concours Hans Gabor Belvedere ; Premier Prix, Prix Né en 1956 au Royaume-Uni, Martin Crimp commence à écrire pour le théâtre dans les années Birgit Nilsson et Prix du jury au concours Operalia ; Premier Prix et Prix de la meilleure interprétation 1980. Certaines de ses pièces sont dès lors primées : The Rest Will Be Familiar to You From Cinema de musique norvégienne au concours Reine Sonja). Lauréate HSBC de l’Académie d’Aix-en- créée au Schauspielhaus de Hambourg est élue « meilleure pièce étrangère » de l’année 2013 Provence, elle remporte également le Statoil Talent Bursary Award. Elle commence sa carrière en 2013 dans La Petite par la revue allemande Theater heute ; Fewer Emergencies reçoit en 2005 le Prix italien Ubu, et The Renarde rusée à l’Opéra de Copenhague, où elle revient dans Otello et La Chauve-Souris. Elle chante le rôle-titre d’Ariane Treatment (1993) remporte le John Whiting Award. Parmi ses autres pièces figurent Men Asleep à Naxos au Staatsoper de Vienne, et au Festival de Glyndebourne et entame une résidence artistique avec l’Orchestre (2018) ; In the Republic of Happiness (2012) ; Play House (2012) ; The City (2008) ; Cruel and Tender philharmonique de Bergen. On la retrouve sous les traits d’Agathe dans Le Freischütz à l’Opéra de Zurich et d’Isabella (2004) en collaboration avec le metteur en scène Luc Bondy ; Face to the Wall (2002) ; The Country dans Das Liebesverbot au Teatro Colón de Buenos Aires. En concert, elle chante le Requiem de Verdi à la Philharmonie (2000) ; Attempts on Her Life (1997) remontée en 2007 au Lyttleton National Theatre dans une mise en scène de de Berlin et donne un récital avec James Baillieu au Wigmore Hall de Londres. Elle se produit également à l’occasion Katie Mitchell ; Getting Attention (1992) ; No One Sees the Video (1991) ; Play with Repeats (1989) ; Dealing with Clair de l’inauguration du Kirsten Flagstad Hall (Norvège). Elle est Freia dans L’Or du Rhin avec l’Orchestre symphonique (1988), mais aussi Definitely the Bahamas (1987). Martin Crimp traduit et adapte également des pièces classiques et d’Odense ; Ortlinde dans La Walkyrie au Bayerische Staatsoper de Munich, mais aussi à l’Opéra de Francfort durant

30 31 l’été 2016 pour le cycle de L'Anneau du Nibelung. Parmi ses engagements pour la saison 2018-2019, citons Tannhäuser ANGELA BROWER mezzo-soprano / LE COMPOSITEUR (Bayerische Staatsoper) ; La Dame de Pique (Opéra de Stuttgart) ; L'Anneau du Nibelung (Covent Garden de Londres) ; La mezzo-soprano américaine Angela Brower se forme à l’Université de l’Arizona et de l’Indiana, Vier Letzte Lieder (Orchestre symphonique danois, Stavanger Orchestra, Orchestre philharmonique de Bergen) ; La puis le Glimmerglass Opera Young American Artists Program lance sa carrière dès 2008. Elle est Walkyrie (Orchestres symphoniques de Toronto et d’Anvers) ; Wesendonck-Lieder (Orchestre de chambre de Norvège). alors invitée à l’Opéra Studio du Bayerische Staatsoper de Munich puis devient membre de sa On peut également l’entendre en concert aux BBC Proms, au Festival d’Édimbourg et à l’Opéra de Zurich. troupe entre 2010 et 2016. Faisant une entrée remarquée dans le rôle de Dorabella (Così fan tutte), la chanteuse remporte le Prix du Festival de Munich en 2009. Pour la saison 2017-2018, c’est en ERIC CUTLER ténor / LE TÉNOR, BACCHUS Dorabella qu’elle revient à Munich avant de faire ses débuts à Paris dans La Clémence de Titus Le ténor américain Eric Cutler se forme au Luther College avant d’intégrer le Lindemann Young (Annio). On la retrouve aussi au Deutsche Oper de Berlin dans Le Chevalier à la rose (Octavian) Artists Development Program du Metropolitan Opera de New York. En 2005, il remporte le Prix et La Chauve-Souris (Prince Orlowsky), ainsi que dans La Petite Renarde rusée de Janácˇek en version de concert avec Richard Tucker après avoir été boursier de la Fondation Tucker, puis le Prix ARIA. Le Lincoln l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise. La saison 2016-2017, Angela Brower chante au Covent Center lui attribue également le Prix Martin E. Segal. Il se produit sur de nombreuses scènes Garden de Londres dans Così fan tutte et à Munich dans Les Noces de Figaro (Chérubin). Elle se produit en concert aux parmi lesquelles le Metropolitan de New York ; le Bayerische Staatsoper de Munich ; le Festival États-Unis aux côtés du ténor Rolando Villazón, ainsi qu’avec l’Orchestre de Philadelphie dans Le Messie de Haendel, de Salzbourg ; le Covent Garden de Londres ; La Fenice de Venise ; l’Opéra de Chicago ; La puis chante avec le guitariste Judicaël Perroy. On la retrouve dans Les Contes d’Hoffmann (Nicklausse) au Bayerische Monnaie de Bruxelles ; l’Opéra de Rome ; la Compagnie nationale d’opéra du Canada ; l’Opéra Staatsoper de Munich où elle fait ses débuts dans Marie Stuart (Elisabetta). Elle est également le Compositeur dans de Houston ; l’Opéra des Flandres ; l’Opéra d’Australie ; le Grand Théâtre de Genève ; le Festival de Glyndebourne ; Ariane à Naxos au Festival de Glyndebourne. Parmi les rôles endossés à Munich, citons également Angelina dans La l’Opéra national de Paris et le Festival de Santa Fe. Rompu aux répertoires héroïques français et allemand, le ténor Cenerentola ; Hansel dans Hansel et Gretel ; Charlotte dans Werther et Adalgisa dans Norma. Elle fait ses débuts en 2013 endosse pour la saison 2017-2018 le rôle-titre de Lohengrin à La Monnaie de Bruxelles. On le retrouve également à l’Opéra de San Francisco dans Les Contes d’Hoffmann, puis dans Les Noces de Figaro. Elle prend part à une nouvelle dans les productions suivantes : Daphné, Euryanthe, Carmen, Les Contes d’Hoffmann, Roméo et Juliette, Idomenée, production de Faust (Siebel) au Palais des festivals de Baden-Baden. En concert, elle se produit avec l’Orchestre Leonore, La Damnation de Faust, ainsi que dans le Te Deum de Bruckner avec le London Symphony Orchestra au symphonique du Tyrol à Innsbruck et l’Orchestre symphonique de la NDR sous la direction de Yan Pascal Tortelier. Barbican Centre. Il est Radamès dans Aida (Opéra de Cologne), Iopas dans Les Troyens (Metropolitan de New York), Parmi ses enregistrements, citons Così fan tutte et Les Noces de Figaro sous la direction de Yannick Nézet-Séguin parus Georg dans Le Vaisseau fantôme (Festival Wagner de Genève), Le Chevalier des Grieux dans Manon (Grand Théâtre chez Deutsche Grammophon. du Luxembourg), le rôle-titre dans Faust (Opéra national de Grèce), Le Berger dans Le Roi Roger de Szymanowski (Opéra national de Paris), Le Chanteur italien dans Le Chevalier à la rose (Festival Wagner de Genève), Raoul de JOSEF WAGNER baryton-basse / LE MAÎTRE DE MUSIQUE Nangis dans Les Huguenots (La Monnaie de Bruxelles). Les représentations à Valencia de l’opéra Les Troyens de Le baryton-basse autrichien Josef Wagner se forme à l’Université de musique de Vienne auprès Berlioz sous la direction de Valery Gergiev et mis en scène par Carlus Padrissa font l’objet d’une captation en DVD. de Kurt Equiluz et Robert Holl avant de suivre les master classes de Paul Esswood, Walter Berry et Christa Ludwig. Son professeur actuel est Wicus Slabbert. Il fait ses débuts dans les rôles de Don SABINE DEVIEILHE soprano / ZERBINETTA Alfonso (Così fan tutte) et Dulcamara (L’Élixir d’amour) et intègre la troupe du Volksoper de Vienne Premier Prix à l’unanimité et Félicitations du jury du Conservatoire national supérieur de en 2002 avec lequel il se produit dans Les Noces de Figaro (Figaro), La Flûte enchantée (Papageno) et musique de Paris en 2011, Lauréate HSBC de l’Académie du Festival d’Aix en 2012, « Révélation Don Giovanni (rôle-titre). Il chante dans La finta semplice (Festival de Salzbourg 2006); Les Maîtres artiste lyrique » des Victoires de la Musique classique 2013, et « Artiste lyrique » en 2015 et 2018, Chanteurs de Nuremberg et La Chauve-Souris (Grand Théâtre de Genève) ; Così fan tutte (Opéra la soprano Sabine Devieilhe explore un large répertoire allant de la musique ancienne à la musique d’Irlande) ; La Flûte enchantée (Performing Arts Centre de Hyogo) ; Alceste de Schweitzer avec le Concerto Köln sous la contemporaine. Ainsi, on peut l’entendre dans La Somnambule, Platée, Pelléas et Mélisande, La finta direction de Michael Hofstetter ; Le Voyage à Reims (Israeli Opera) ; The Rake’s Progress (Opéra de Nantes) ; Carmen avec giardiniera, Il trionfo del Tempo e del Disinganno, Lakmé, La Flûte enchantée, Dialogues des Carmélites, l’Orchestre symphonique de la radiodiffusion bavaroise ; Nouvelles du jour de Hindemith et Turandot de Busoni (Opéra Orphée et Euridyce, Falstaff, L’Enfant et les Sortilèges, Mitridate, Béatrice et Benedict. Elle travaille avec de Dijon) et La Clémence de Titus (Opéra de Marseille). Il est régulièrement invité à l'Opéra Vlaanderen (Il Giasone les metteurs en scènes Robert Carsen, Olivier Py, Romeo Castellucci, Pierre Audi, Krzysztof Warlikowski, Christophe de Cavalli ; Semiramis, La Force du destin et Don Giovanni). Au Deutsche Oper de Berlin, il chante dans Le Vaisseau Honoré, Jean-Louis Grinda et sous la direction de Jérémie Rohrer, Emmanuelle Haïm, Esa-Pekka Salonen et Jean- Fantôme et Pelléas et Mélisande. À l’Opéra de Stockholm, on le retrouve dans Salomé aux côtés de Nina Stemme et au Claude Malgoire. En 2017 elle fait ses débuts à la Scala de Milan (L’Enlèvement au sérail), au Covent Garden de Londres Festival d’Aix-en-Provence dans La Flûte enchantée. Il fait ses débuts à Helsinki dans Eugène Onéguine. Parmi ses (La Flûte enchantée), mais aussi à l’Opéra de Zurich et au Staatsoper de Vienne (La Fille du régiment) ; elle revient au récents engagements, citons Le Miracle d’Héliane de Korngold au Deutsche Oper de Berlin et Hänsel et Gretel à Nancy. Théâtre des Champs-Élysées (Dialogues des Carmélites et Pelléas et Melisande) et se produit en concert avec l’Ensemble En concert, il chante sous la direction de Ton Koopman, Dennis Russel Davies et Nikolaus Harnoncourt (Wiener Pygmalion et Le Concert d’Astrée. On la retrouve à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsche Symphonie Orchester Musikverein ; Wiener Konzerthaus ; Festival de Ludwigsbourg) et présente par ailleurs les cycles Voyage d’hiver et La et à l’Académie Sainte Cécile de Rome. Elle se produit par ailleurs régulièrement en récital notamment à l’Opéra Belle Meunière de Schubert. Il part en tournée dès novembre avec l’Orchestre de chambre de Suède sous la baguette national de Lyon, au Park Avenue Armory de New-York, ainsi qu’au Wigmore Hall de Londres. Sabine Devieilhe signe de Thomas Dausgaard, tournée qui fait étape au Lincoln Center de New York. Parmi ses projets pour la saison 2018- un contrat d’exclusivité avec Erato / Warner Classics qui donne lieu à trois enregistrements : Rameau le Grand Théâtre de 2019, citons le rôle-titre du Vaisseau fantôme à l’Opéra de Malmö, celui de Figaro dans Les Noces de Figaro à Marseille, l’Amour (Les Ambassadeurs / Alexis Kossenko, 2013) ; Une Académie pour les Sœurs Weber consacré à Mozart (Ensemble Capriccio à Madrid, ses débuts en Mandryka dans Arabella à l’Opéra de Zurich et son premier Barak dans La Femme sans Pygmalion / Raphaël Pichon, 2015) ; Mirages consacré au répertoire français (Les Siècles / François-Xavier Roth, 2017). ombre à l’Opéra d’Amsterdam. Mitridate et Il trionfo del Tempo e del Disinganno sous la direction d’Emmanuelle Haïm font l’objet de DVD en 2017. Au Festival d'Aix-en-Provence, elle a chanté dans La finta giardinieraen 2012, un concert consacré à Manfred Trojahn en 2014 et Il trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel en 2016.

32 33 RUPERT CHARLESWORTH ténor / LE MAÎTRE À DANSER le Messie de Haendel ; le Requiem de Mozart et la Passion selon saint Matthieu au Concert Hall de l’Opéra de Sydney Le ténor britannique Rupert Charlesworth se forme au King’s College de Londres, puis à la avec l’Orchestre et les Chœurs du Sydney Philharmonia. On le retrouve dans Spectacular de Gilbert & Sullivan ; dans Royal Academy of Music auprès de Philip Doghan. Plusieurs bourses d’étude lui sont allouées Carmen avec le Tasmanian Symphony Orchestra et dans La 9e Symphonie de Beethoven avec le Dunedin Symphony (Karaviotis ; John Kenneth Adams ; Josephine Baker Trust ; Countess of Munster Trust). Lauréat Orchestra. Plus récemment, il se produit dans The Mikado de Gilbert & Sullivan à l’Opéra de Nouvelle-Zélande, dans HSBC 2011 de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, il remporte le Prix du jury et du public Erismena de Cavalli lors de l’édition 2017 du Festival d’Aix. Cette saison, il rejoint l’International Opera Studio, du Concours Haendel en 2013 et du Concours Cesti en 2014. Parmi les productions auxquelles il programme pour jeunes chanteurs de l’Opéra de Zurich. Parmi ses engagements récents et à venir, citons Vent prend part, citons A Midsummer Night’s Dream, Acis et Galatée et Trauernacht au Festival d’Aix ; Le du soir ou l’horrible festin d’Offenbach, Salomé de Strauss, Fidelio de Beethoven, La Fille du Far-West de Puccini et Couronnement de Poppée au Theater an der Wien ; La Flûte enchantée à l’English National Opera. Il Grandeur et décadence de la ville Mahagonny de Weill à Zurich, Ariane à Naxos de Strauss au Festival d’Aix, au Théâtre se produit aussi dans Il combattimento di Tancredi e Clorinda avec l’Orquestra Barroca Casa da Musica ; Written on Skin des Champs-Élysées et à Dijon, La Passion selon saint-Jean et le Requiem de Mozart avec Insula Orchestra à Paris et de George Benjamin avec l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian. Lors de la saison 2016-2017, il chante Mitridate au en tournée. Covent garden ; Partenope à l’English National Opera ; A Midsummer Night’s Dream au Festival de musique de Beijing ; The Fairy Queen au Theater an der Wien ; Written on Skin au Théâtre Bolchoï ; A Quiet Place de Bernstein avec l’Orchestre EMILIO PONS ténor / SCARAMUCCIO symphonique de Montréal ; Le Messie avec Le Concert Spirituel sous la direction d’Hervé Niquet ; Brockes Passion au Depuis ses débuts en 2006 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, le ténor Emilio Pons se Festival Haendel de Göttingen et donne un récital à la Philharmonie de Paris en collaboration avec le Festival d’Aix. produit en Europe, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique du Sud. Il foule ainsi les planches de Pour la saison 2017-2018, on le retrouve dans Hamlet de Brett Dean pour la tournée du Festival de Glyndebourne ; nombreuses scènes internationales telles que le Grand Théâtre de Genève, l’Opéra de Copenhague, A Midsummer Night’s Dream à l'Opéra de Tel Aviv et au Theater an der Wien et dans Le Messie avec l’Ensemble La Cetra le Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf, l’Opéra de Vilnius, l’Opéra de Metz, l’Opéra de Bangkok sous la direction d’Andrea Marcon. Il travaille aux côtés de chefs et d'orchestres de renom : Les Musiciens du Louvre et ou encore le Théâtre Municipal de Rio de Janeiro. Par ailleurs, il est membre du Parlement européen Marc Minkowski ; Nicholas Kraemer ; Laurence Cummings ; Scottish Chamber Orchestra et Tonu Kaljuste ; Ensemble culturel, mais aussi co-fondateur et directeur artistique du Festival international de musique et de Café Zimmermann ; Capella Amsterdam et Daniel Reuss ; Ensemble Matheus et Jean-Christophe Spinosi ; Accademia l’Académie Sankt Goar en Allemagne. Il compte plus d’une trentaine de rôles à son actif, dont le Bizantina et Ottavio Dantone. Comte Almaviva dans Le Barbier de Séville de Rossini, Nemorino dans L’Élixir d’amour de Donizetti, Narraboth dans Salomé de Strauss, Le Chevalier de la Force dans Dialogues des Carmélites de Poulenc, Truffaldino dans L’Amour des trois HUW MONTAGUE RENDALL baryton / ARLEQUIN oranges de Prokofiev et Lenski dansEugène Onéguine de Tchaïkovski. Dans le répertoire mozartien, il incarne Tamino Le baryton Huw Montague Rendall est diplômé de l’International Opera Studio de Zurich. Ancien dans La Flûte enchantée, Ferrando dans Così fan tutte, Don Ottavio dans Don Giovanni, Arbace dans Idomenée ou encore étudiant du Royal College of Music de Londres, il se forme auprès de Russell Smythe, David Don Anchise dans La finta giardiniera. Il interprète également le rôle-titre dans Spartaco de Giuseppe Porsile ainsi que Rendall et Philip Doghan. Durant l’été 2016, il participe au programme pour jeunes artistes du Madwoman dans Curlew River de Britten, Hippolyte dans Phèdre de Henze, Arturo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti Festival de Glyndebourne où il chante Fiorello dans Le Barbier de Séville de Rossini, rôle pour ou encore Malcolm dans Macbeth de Verdi. Il chante aussi Egeo et Sole dans l'opéra Il Giasone de Cavalli, paru en DVD lequel il reçoit le Prix John Christie 2016. L’été suivant, il rejoint le même programme au sein du en 2012. Parmi les chefs d’orchestre avec lesquels il travaille, citons Mikhail Jurowski, Ingo Metzmacher, Enoch zu Festival de Salzbourg où il fait ses débuts dans le rôle du Deuxième Ouvrier dans Wozzeck de Berg. Guttenberg, Frédéric Chaslin, Zoltán Peskó, Niksa Bareza ainsi que Cornelius Meister. Il collabore régulièrement avec Parmi ses récents engagements, on peut citer le rôle-titre dans Les Noces de Figaro de Mozart, le de nombreux metteurs en scène tels que Robert Carsen, Christof Loy, Guy Joosten, et Mariame Clément. Gouverneur Archibald dans Patience de Sullivan, le rôle-titre masculin dans Didon et Énée de Purcell, Dr. Falke dans Prochainement, il fera ses débuts au Concertgebouw d’Amsterdam ainsi qu’au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. La Chauve-Souris de Strauss ou encore Bartley dans Riders to the Sea de Vaughan Williams avec le British Youth Opera. Il fait également ses débuts au Festival de Garsington dans La Mort à Venise de Britten. En tant que soliste, il chante DAVID SHIPLEY basse / TRUFFALDINO dans le Requiem de Duruflé avec l’Orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise et donne de nombreux La basse britannique David Shipley se forme à la Guildhall School de Londres auprès de Janice concerts au Royaume-Uni, allant du récital de lieder aux œuvres sacrées de Brahms, Haendel, Stainer, Fauré, Finzi Chapman, puis à la Royal Academy of Music et remporte en 2008 la bourse Kathleen Ferrier. Il et Vaughan William. Il se produit ainsi à l’Oxford Lieder Festival et dans plusieurs messes de Haydn. Durant la saison intègre dès lors le programme Jette Parker pour jeunes artistes du Covent Garden de Londres et, 2018-2019, il incarne Arlequin dans Ariane à Naxos au Festival d’Aix-en-Provence et au Théâtre des Champs-Élysées, dans ce cadre, aborde les rôles d’Arthur et de l’Officier III dansThe Lighthouse ; du Capitaine dans puis Schaunard dans La Bohème de Puccini à l’Opéra de Zurich et Le Prince de Mantoue dans Fantasio d’Offenbach Eugène Onéguine ; de Sciarrone dans Tosca ; de Guccio dans Gianni Schicchi ; et du Grand Prêtre au Festival de Garsington. Il participera également à la nouvelle production de La Bohème du metteur en scène Barrie du Baal dans Nabucco. Parmi les productions auxquelles il prend part au Covent Garden, citons Le Kosky au Komische Oper de Berlin dans le rôle de Marcello. En concert, il se produira avec l’Orchestre de chambre Nez de Chostakovitch ; Manon Lescaut de Puccini ; La Traviata et Don Carlos de Verdi ; Les Maîtres d’Ecosse dans Die erste Walpurgisnacht de Mendelssohn. chanteurs de Nuremberg de Wagner. Il se produit aux côtés du London Symphony Orchestra, du Monteverdi Choir, de la Classical Opera Company, et chante sous la direction de John Eliot Gardiner, Andrew Davis et Mark Elder. On JONATHAN ABERNETHY ténor / BRIGHELLA peut l’applaudir dans de prestigieuses salles (Pleyel de Paris, Auditorium de Barcelone, Kölner Philharmonie, Kings Le ténor néo-zélandais Jonathan Abernethy intègre en 2012 le programme pour jeunes artistes Place, Cadogan Hall, Barbican Centre, Christ Church Spitalfieds et Royal Albert Hall). Il chante dans La Bohème, de l’Opéra de Sydney où il a l’opportunité d’aborder plusieurs rôles : Normanno (Lucia di Falstaff et Carmen au Verbier Festival ; Don Giovanni avec Classical Opera ; La Messe en ut majeur de Beethoven au Lammermoor, Donizetti), Tamino (La Flûte enchantée, Mozart), Don Ottavio (Don Giovanni, Festival Al Bustan de Beyrouth ; de Britten au Festival de Glyndebourne, aux BBC Proms et à l’Académie Mozart), Ruiz (Le Trouvère, Verdi) et Fenton (Falstaff, Verdi), ainsi que Lensky (Eugène Onéguine, de musique de Brooklyn ; La Flûte enchantée au Covent Garden ; Les Noces de Figaro au Festival Amersham ; Pinocchio Tchaïkovski) et le Remendado (Carmen, Bizet) en tant que doublure. Lauréat des Australian de Jonathan Dove et The Cunning Peasant à la Guildhall School. Pour la saison 2017-2018, il se produit dans La Flûte Opera Awards en 2014 et Lauréat HSBC 2015 de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, enchantée, Le Retour d’Ulysse dans sa patrie et Carmen au Covent Garden de Londres, mais aussi dans Le Duc d’Albe de Jonathan Abernethy bénéficie encore aujourd’hui du soutien et des conseils de Dame Kiri Te Donizetti. En concert, il aborde La Messe en si mineur de Bach, l’Orfeo et Les Vêpres de Monteverdi, le Dixit Dominus Kanawa et de la Kiri Te Kanawa Foundation. Ses prises de rôle à l’Opéra de Sydney sont nombreuses (Nadir dans de Haendel au Festival de Salzbourg. L’opéra-oratorio Œdipus Rex de Stravinski dans lequel il interprète le rôle de Les Pêcheurs de Perles, Tamino dans La Flûte enchantée et Ferrando dans Così fan tutte). Il se produit en concert dans Tirésias avec le London Symphony Orchestra dirigé par Gardiner fait l’objet d’un enregistrement pour le label LSO Live. 34 35 BEATE MORDAL soprano / NAÏADE château de Drottningholm à Stockholm ; L’Orfeo et Ariadne auf Naxos à l’Opéra national de Lorraine à Nancy ; Le Turc en Diplômée de l’Académie royale de musique du Danemark en 2015, la soprano norvégienne Italie à l’Opéra de Dijon ; Werther au Teatro Verdi de Trieste. Elle se produit en concert (Requiem de Mozart,Passion selon Beate Mordal étudie avec Susanna Eken et se perfectionne auprès de Christen Stubbe Teglbjærg, saint Jean, Elias de Mendelssohn, Messe en ut majeur de Schubert, Jeanne d’Arc de Honegger, Symphonie n°8 de Mahler) Fiona McSherry, Hilary Summers, Emmanuel Olivier, Ouri Bronchti, Mikael Eliasen et Orsi sous la direction des chefs James Conlon, Yuri Temirkanov, Krzysztof Penderecki, Dmitri Jurowski, Kirill Karabits Fajger. Lauréate HSBC 2015 de l’Académie du Festival d’Aix, elle reçoit plusieurs bourses, et Thomas Sanderling. Elle chante régulièrement avec les Moscow Virtuosi sous la baguette de Vladimir Spivacov. Les parmi lesquelles celle de Shell en 2012. Elle figure également parmi les finalistes du Concours récitals qu’elle donne à Paris, Liège, Nantes, Bruxelles, Bratislava, au Festival d’Aix et au Centreartistique international Paris Opera Competition 2017 et chante à cette occasion au Théâtre des Champs-Élysées. de Flandre deSingel à Anvers, déploient un vaste répertoire de mélodies, lieder et romances (Schumann, Strauss, Wolf, Après avoir interprété le rôle de Papagena (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Copenhague, elle Fauré, Chostakovitch, Tchaïkovski, Rachmaninov, Taneev, Rimski-Korsakov). Cette saison, Elena Galitskaya endosse les prend part à la résidence Voix et Création de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence où elle participe en tant rôles de La Comtesse de Folleville dans Le Voyage à Reims à l'Opéra de Graz et de Lisette dansLa Rondine au Théâtre du que doublure à la création Svadba de Ana Sokolovic' en 2015, avant de reprendre le rôle de Lena en tournée. En Capitole de Toulouse. 2016, elle fait ses débuts dans le rôle de Susanna (Les Noces de Figaro) au Longborough Festival Opera où elle revient deux années plus tard en Pamina (La Flûte enchantée), rôle qu’elle endosse également à l’Opéra Ostfild de Norvège PETTER MOEN ténor / UN OFFICIER sous la direction de Magnus Loddgaard. On la retrouve également sous les traits de L'Oiseau dans Siegfried avec Le ténor norvégien Petter Moen se forme à l’Académie norvégienne de musique d’Oslo, puis à l’Orchestre symphonique d’Odense sous la baguette d’Alexander Vedernikov. En concert, Beate Mordal travaille l’Académie de l’Opéra de Copenhague dont il sort diplômé. En parallèle à ses études vocales, avec plusieurs ensembles baroques (Camerata Øresund, Peter Spissky, Barokkanerne, Christopher Bucknall) et il fait ses débuts dans La finta giardiniera de Mozart (Belfiore), dans La Cenerentola de Rossini aborde le répertoire de Bach, Vivaldi, Telemann et Haendel dont elle chante régulièrement Le Messie. Pour la saison (Ramiro) et dans La Chauve-souris de Strauss (Alfred). Il se produit dans Carmen (le Remendado), 2017-2018, elle endosse tour à tour le rôle de Micaëla dans Carmen à l’Opéra national de Bergen et de Frasquita du Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Eurimaco) et Les Noces de Figaro (Don Curzio) à l’Opéra national même ouvrage au festival Operaen i Kristiansund. Son premier album d’inspiration jazz, conçu avec le guitariste et de Norvège. Il chante dans La Petite Renarde rusée à l’Opéra royal danois de Copenhague, Les compositeur suédois Martin Högberg, est paru en 2017. Sept Péchés capitaux de Weill avec l’Orchestre philharmonique de Copenhague sous la direction de Lawrence Foster et dans Le Barbier de Séville à l’Opéra Wermland de Karlstad en Suède. Parmi ses récentes ANDREA HILL mezzo-soprano / DRYADE productions, citons Le Retour d’Ulysse dans sa patrie aux Innsbrucker Festwochen der Alten Musik sous la direction La mezzo-soprano Andrea Hill se forme à l’Université McGill de Montréal, à l’Université du d’Alessandro De Marchi ; Ariane à Naxos au Nordnorsk Opera avec l’Artic Philharmonic Chamber Orchestra ; La Maryland et au Ravinia Steans Music Institute de Chicago. Elle intègre le programme de l’Opéra de Flûte enchantée à l’Opera Østfold et Semiramide riconosciuta de Leonardo Vinci au Festival Haendel de Halle avec Calgary à destination d’artistes émergents et, dans ce cadre, chante le rôle-titre de La Cenerentola, le Bach Consort Wien. En concert, Petter Moen aborde L’Oratorio de Noël, La Passion selon saint Jean, La Messe en puis dans Faust de Gounod. Admise à l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris, elle prend part si mineur, Le Magnificat et La Passion selon saint Mattieu de Bach, mais aussi Le Messie de Haendel, Der Tod Jesu de à plusieurs productions sur les scènes françaises : Carmen (Opéra de Tours), Didon et Énée (Opéra Telemann et le Stabat Mater de Rossini. Plus récemment, il est de retour à l’Opéra national de Norvège pour une de Dijon), Le Chevalier à la rose (Théâtre des Champs-Élysées) sous la direction de Kurt Masur. On nouvelle production de Billy Budd, et chante au Theater Chemnitz dans L’Or du Rhin, dans La Dame de Pique et dans peut l’entendre à l’Opéra national de Paris dans Katia Kabanova de Janácˇek (Varvara), Hansel et Tannhäuser. Gretel de Humperdinck (Hansel), Hippolyte et Aricie (Diane) sous la direction d’Emmanuelle Haïm, L’Affaire Makropoulos (Krista) et Lulu (Le Lycéen). Lauréate HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence en 2010, elle revient en 2013 JEAN-GABRIEL SAINT MARTIN baryton / UN PERRUQUIER pour chanter dans Elektra, dernière production de Patrice Chéreau, au Festival d’Aix et à La Scala de Milan sous la Le baryton Jean-Gabriel Saint Martin intègre le Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris direction d’Esa-Pekka Salonen, qui l’engage dans l’Enfant et les Sortilèges au Royal Festival Hall de Londres. Lors de la avant de se former auprès de Pierre Mervant au Conservatoire national de musique de Paris et saison 2017-2018, Andrea Hill endosse les rôles de Karolka dans Jenu˚fa au Pacific Opera Victoria (Canada), de Rosina de se perfectionner aux côtés de Michèle Ledroit, Gérard Lesne, Rachid Safir et Martin Gester. dans Le Barbier de Séville à l’Opéra de Calgary, de la Troisième Servante dans Elektra au Metropolitan Opera de New York « Révélation classique – Artiste lyrique » de l’ADAMI (2011), il est membre de l’Opéra Studio de où elle double également le rôle de Stephano dans Roméo et Juliette. On la retrouve aussi dans Le Messie de Haendel 2009 à 2011 et se produit à l’Opéra national du Rhin (Richard III de Battistelli, Aladin ou la Lampe avec l’Orchestre symphonique de Regina. Parmi ses récents engagements, citons le rôle de Mallika dans Lakmé de merveilleuse de Nino Rota, Ariane à Naxos, Il matrimonio segreto de Cimarosa, Ali Baba et les Quarante Delibes (Opéra de Calgary), Flora dans La Traviata de Verdi (Covent Garden de Londres), de la Deuxième Servante dans Voleurs de Cherubini, Don Pasquale, Hamlet de Thomas et Carmina Burana). Il chante au Théâtre Elektra (Liceu de Barcelone), le Compositeur dans Ariane à Naxos (Opéra national de Lorraine) et le Requiem de Mozart du Châtelet (Véronique de Messager, The Fly de Howard Shore, Pastorale de Gérard Pesson). Avec le Concert d’Astrée avec l’Orchestre philharmonique de Calgary. Andrea Hill se produit en récital dans plusieurs festivals : La Grange de d’Emmanuelle Haïm, il participe aux productions de Giulio Cesare (Opéra national de Paris), Thésée (Théâtre des Meslay, Musique à l’Empéri, Festival Présences avec Radio France, Ultima – le festival de musique contemporaine Champs Élysées, Opéra de Lille), Dardanus (Lille, Caen et Dijon) et Agrippina (Dijon et Lille). Il revient à l’Opéra du d’Oslo. Rhin dans Le Son lointain de Schreker, La Flûte enchantée, De la maison des morts, La Vie parisienne, La Traviata, Aladin et la Lampe merveilleuse, Blanche-Neige, Salomé. Parmi les opéras auxquels il prend part, citons également La Traviata ELENA GALITSKAYA soprano / ÉCHO (Dijon et Caen) ; L’Enfant et les Sortilèges (Opéra national de Lyon, Festival d’Aix-en-Provence, tournée au Bahreïn) ; La soprano russe Elena Galitskaya fait ses débuts à l’Opéra national de Lyon en 2009 dansMoscou, Così fan tutte (Opera Fuoco) ; L’Élixir d’amour et le rôle-titre de Don Giovanni (Opéra en plein air). En version de quartier des Cerises de Chostakovitch, puis The Tender Land de Copland et se voit dès lors régulièrement concert, il interprète Les Boréades sous la direction de Marc Minkowski (Festival d’Aix, Opéra royal de Versailles, invitée par cette maison (Zerlina dans Don Giovanni ; Despina dans Così fan tutte ; Barbarina dans Les Philharmonie de Cracovie) ; Cléopâtre (Théâtre des Champs-Élysées) ; Le Cid sous la direction de Michel Plasson Noces de Figaro ; Frasquita dans Carmen, Chanteur italien dans Capriccio, Ilia dans Idomenée ; Eurydice (Opéra national de Paris). Depuis 2015, on le retrouve au Festival Radio France Occitanie Montpellier (Fantasio ; dans Orphée et Eurydice). Lauréate HSBC 2010 de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, elle Ba-ta-clan ; Siberia). En 2017-2018, on peut l’entendre dans Don Quichotte chez la duchesse de Boismortier à l’Opéra remporte plusieurs prix parmi lesquels celui du public de la Radio-Télévision belge au Concours de Massy, Les Noces de Figaro en tournée nationale avec la compagnie Opéra Éclaté, et Werther à l’Opéra national du Reine Elisabeth 2011 et le Concours Francisco-Vinas de Barcelone. Parmi les productions auxquelles Rhin. elle prend part, citons Capriccio à La Monnaie de Bruxelles et au Theater an der Wien ; La Clémence de Titus au Théâtre du

36 37 SAVA VEMIĆ basse / UN LAQUAIS que Katie Mitchell, Michael Bogdanov, Luk Perceval, Johan Simons, Ivo van Hove, Simon Stone, Hans Neuenfels, Originaire de Belgrade en Serbie, Sava Vemic´ commence ses études musicales dans sa ville Jossi Wieler, Thomas Ostermeier, Karin Beier, Andreas Kriegenburg, Sebastian Nübling et Roger Vontobel. d’origine, avant de poursuivre sa formation au sein du programme pour jeunes artistes du Il interprète de nombreux premiers rôles à Munich, Berlin, Bochum et Hambourg, notamment dans Clavigo de Metropolitan Opera durant trois saisons. Finaliste du concours Belvédère de Moscou et du Goethe, Le Prince de Hombourg de Kleist, The Black Rider, création avant-gardiste de Tom Waits, Robert Wilson et Concours international Portofino en Italie, il remporte en 2014 le Concours de chant Gerda William Burrough et Mefisto Forever de Tom Lanoye d’après le roman de Klaus Mann. On peut aussi le voir dans Oncle Lissner et en 2016, l’Opera Index International Vocal Competition de New York. En 2017, il Vania de Tchekhov, Don Carlos de Schiller, La Mort de Danton de Büchner, Richard III de Shakespeare, Œdipe Roi de obtient également le Second Prix du Concours Loren L. Zachary. Durant la saison 2015-2016, il Sophocle, ou encore Un ennemi du peuple d’Ibsen. En parallèle à ses activités théâtrales, il se produit également au chante le rôle du Comte Rodolfo dans La Somnambule de Bellini lors d’une coproduction entre cinéma, à la télévision, et participe à des pièces radiophoniques, ainsi qu’à l’enregistrement de livres audio. le Metropolitan Opera et la Juilliard School of Music. Il incarne également Ernesto dans Parisina de Donizetti, Sir Gualtiero Raleigh dans Robert Devereux du même compositeur, Arcas dans Iphigénie en Aulide de Gluck et Osmin dans JULIA WIENINGER comédienne / SA FEMME L’Enlèvement au Sérail de Mozart à Tel Aviv. Il se produit aussi au Carnegie Hall de New York (Messe du Couronnement Née à Munich en 1968, Julia Wieninger étudie le théâtre à la Hochschule für Musik und de Mozart) ainsi que dans sa ville natale où il fait ses débuts dans le rôle de Sarastro dans La Flûte enchantée de Darstellende Kunst de Stuttgart. Elle rejoint ensuite la troupe du Burgtheater de Vienne dont Mozart. Récemment, il interprète pour la première fois le Grand Prêtre dans Nabucco de Verdi au Metropolitan elle fait partie de 1991 à 1996. Suivent des engagements au Schauspiel de Bonn, au Deusches Opera ainsi que le Prince Grémine dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski avec le Boston Philharmonic Youth Theater de Berlin, au Schauspielhaus de Düsseldorf, au Théâtre de Brême, au Staatstheater de Orchestra et Sparafucile dans Rigoletto de Verdi au Théâtre National du Guatemala. Il se produit régulièrement en Wiesbaden ainsi qu’au Schauspiel de Leipzig. Elle travaille entre autres avec Claus Peymann, récital à l’Auditorium Bruno Walter du Lincoln Center de New York et chante en soliste dans la Nelson Messe de Hans Hollmann, Karin Henkel, David Mouchtar-Samorai, Konstanze Lauterbach, Krzysztof Haydn au Carnegie Hall. Cette saison, il incarne le Prince Grémine dans Eugène Onéguine à l’Opéra de Hawaï ainsi Warlikowski, Hans Neuenfels et Alvis Hermanis. Durant la saison 2007-2008, elle est engagée qu’au Théâtre national de Belgrade. En septembre, il sera Sarastro dans La Flûte enchantée au Nouveau Théâtre par Karin Beier au sein de la troupe du Schauspiel de Cologne, ce qui lui permet notamment de collaborer avec Katie national de Tokyo. Mitchell. Plusieurs des productions dans lesquelles elle joue sont reprises par le Berliner Theatertreffen, dont Voyage à travers la nuit de Friederike Mayröcker dans une mise en scène de Katie Mitchell et John Gabriel Borkman de MAIK SOLBACH comédien / LE MAJORDOME Henrik Ibsen dans une mise en scène de Karin Henkel. Depuis la saison 2013-2014, elle fait partie de la troupe du Maik Solbach étudie le théâtre au Max Reinhardt Seminar de Vienne. Pendant sa formation, Schauspielhaus de Hambourg. Elle se produit ainsi dans des mises en scène de Karin Beier (Hysteria – Gespenster der il est un invité régulier du Festival de Vienne et se fait engager comme membre permanent de Freiheit et Schiff der Träume) et Katie Mitchell (Reisende auf einem Bein, 4.48 Psychose, ou encore Schlafende Männer). la troupe du Burgtheater de la même ville. Il entre ensuite au Schauspielhaus de Düsseldorf et En 2015, elle obtient le Prix Rolf Mares pour le rôle de Winnie dans Oh les beaux jours de Samuel Becket. En 2018, elle est élu « Jeune acteur de l'année » en 2000 en Rhénanie-du-Nord Westphalie pour le rôle- retourne au Berliner Theatertreffen avec Am Königsweg d’Elefriede Jelinek dans une mise en scène de Falk Richter. titre dans Anatol d’Arthur Schnitzler. Cette récompense lui permet de se faire régulièrement engager aux théâtres de Bochum et de Zurich, où il joue le rôle-titre dans Clavigo de Goethe, ORCHESTRE DE PARIS le marquis de Posa dans Don Carlos de Schiller et Tom dans La Ménagerie de verre de Tennessee L’Orchestre de Paris, avec ses 119 musiciens, donne plus d’une centaine de concerts chaque saison à la Philharmonie Williams. Sous la direction de Karin Beier, il est un membre permanent de la troupe du Schauspiel de Cologne et se de Paris, lors de ses tournées internationales ou de sa résidence au Festival d'Aix-en-Provence. La phalange a produit notamment à la Volksbühne de Berlin, au Festival de Salzbourg et à l'Opéra d'État de Bavière. Il collabore donné son concert inaugural en novembre 1967 sous la direction de son père fondateur Charles Munch, auquel avec de nombreux metteurs en scène dont Jürgen Gosch, Matthias Hartmann, Roland Schimmelpfennig, Sebastian ont succédé Herbert von Karajan, Sir Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi, Nübling ou encore William Forsythe. Il travaille également sur des productions cinématographiques et télévisuelles Christoph Eschenbach, Paavo Järvi et, depuis 2016, Daniel Harding, avec Thomas Hengelbrock comme chef associé. telles que Frauen lügen nicht de Michael Juncker en 1998, Tatort – Mutterliebe de Züli Aladagˇ en 2003, Emmas Glück de L'orchestre joue un rôle majeur au service des répertoires des XIXe et XXe siècles et de la création contemporaine. Sven Taddicken en 2006, Vergiss mein Ich de Jan Schomburg en 2014 et Tatort - Hydra de Nicole Weegmann en 2015. Pour la saison 2018-2019, il accueille de nouveau en résidence le compositeur Jörg Widmann et assure la création Après Mein Leben im Off en 2010, il collabore de nouveau avec le réalisateur Oliver Haffner pour Ein Geschenk der européenne de son Concerto pour violon interprété par Carolin Widmann, la sœur du compositeur. Il crée le Concerto Götter, long-métrage qui obtient le prix du public au Festival du film de Munich en 2014. Actuellement, on peut le pour deux pianos de Bryce Dessner, interprété par Katia et Marielle Labèque, et assure les créations françaises d'Alle voir à la Schaubühne de Berlin dans Schatten de Jelinek, mis en scène par Katie Mitchell, ainsi qu'au Schauspielhaus vittime senza nome (Aux victimes anonymes) de Peter Eötvös, sous la direction du compositeur, et de Let Me Tell de Hambourg dans Rose Bernd de Hauptmann dans une mise en scène de Karin Henkel et au Théâtre national du You de Hans Abrahamsen. Il donne également plusieurs œuvres de Thomas Adès et accueille le compositeur et chef Luxembourg dans Rausch de Strindberg dans une mise en scène de Frank Hoffmann. Il incarne également Selim britannique pour diriger deux concerts au cours de la saison. L'Orchestre de Paris place le jeune public au chœur dans L'Enlèvement au Sérail de Mozart dans une production de Jetske Mijnssen. de ses priorités lui offrant une large palette d'activités, ouvertes au public scolaire ou familial. Afin de rendre ses concerts accessibles au plus grand nombre, l’orchestre diversifie largement sa politique audiovisuelle en nouant PAUL HERWIG comédien / L’HOMME LE PLUS RICHE DE VIENNE des partenariats avec Radio Classique, France musique, Arte et Mezzo. Né en 1970 à Berlin, Paul Herwig se forme à la Hochschule für Musik, Theater und Medien L'Orchestre de Paris est soutenu par le ministère de la Culture et la Ville de Paris, depuis sa création. de Hannovre, où il étudie le théâtre pendant quatre ans. Régulièrement primé, il obtient notamment le Prix Alfred-Kerr et le Prix Faust dans la catégorie du Meilleur acteur en 2010. Il est également désigné « Meilleur acteur de théâtre allemand de l’année 2010 » par le magazine Theater heute. Suite à l’obtention de son diplôme en 1994, il est membre de la troupe du Residenztheater de Munich pendant six ans, avant de rejoindre celle du Münchner Kammerspiele jusqu’en 2007. Vivant à Londres depuis 2008, il continue de jouer dans plusieurs théâtres allemands, dont la Schaubühne de Berlin, le Maxim Gorki Theater de Berlin, le Schauspielhaus de Bochum et le Müchner Kammerspiele. Ses différents engagements l'amènent à collaborer avec des metteurs en scènes tels

38 39 DIRECTION CLARINETTES Bruno Hamard Pascal Moraguès, 1er solo Directeur général Arnaud Leroy Daniel Harding DES MOTS ET DES PHOTOS Directeur musical BASSONS Édouard Fouré Caul-Futy Marc Trénel, 1er solo Délégué artistique Lionel Bord POUR PROLONGER

CHEF ASSOCIÉ CORS Thomas Hengelbrock Benoit de Barsony, 1er solo L'EXPÉRIENCE DU FESTIVAL Jérôme Rouillard PREMIER VIOLON SOLO Philippe Aïche TROMPETTE Marc Bauer, 1er solo* VIOLONS Serge Pataud, 2e violon solo TROMBONE Christian Brière, 1er chef d’attaque Jonathan Reith, 1er solo David Braccini Cécile Gouiran TIMBALES Nadia Marano-Mediouni Camille Baslé, 1er solo Richard Schmoucler PERCUSSIONS ALTOS Emmanuel Hollebeke Ana Bela Chaves, 1er solo Romain Maisonnasse* Nicolas Carles, 2e solo Nicolas Martynciow Clément Batrel-Genin Cédric Robin CÉLESTA Nina Patarcec* VIOLONCELLES Emmanuel Gaugué, 1er solo HARPE Alexandre Bernon, 3e solo Marie-Pierre Chavaroche Manon Gillardot Sébastien Horrer* Florian Miller PIANO CONTREBASSES Morgane Fauchoix-Prado* Vincent Pasquier, 1er solo Igor Boranian HARMONIUM Christophe Henry* FLÛTES Vincent Lucas, 1er solo * Musiciens supplémentaires Florence Souchard-Delépine

HAUTBOIS Michel Bénet, 1er solo Benoît Leclerc DEUX LIVRES À PARAÎTRE EN JUILLET 2018 : EN VENTE À LA BILLETTERIE DU FESTIVAL

40 RENCONTRES 6/7/8 ÉCONOMIQUES JUILLET AIX-EN-PROVENCE 2018

ALTAREA COGEDIM, PARTENAIRE PRINCIPAL DU FESTIVAL D’ART LYRIQUE D’AIXENPROVENCE DEPUIS QUATRE ANS.

3 JOURS DE CONFÉRENCES

Inuguration Massy Place du Grand Ouest - Octobre 2017 - © TETRO CECILIA CONAN - Octobre Ouest du Grand Place Massy Inuguration 230 INTERVENANTS VENUS DE 30 PAYS Ouvert à tous et gratuit Cet engagement majeur en faveur du mécénat culturel s’inscrit dans le cadre de notre politique de responsabilité sociétale d’entreprise. Acteur de référence de l’immobilier, à la fois foncière de commerce et promoteur #REAix2018 de logements et de bureaux, Altarea Cogedim participe à la transformation de la ville et de ses nouveaux usages. Nous créons des lieux qui créent des liens. Par nos Les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence sont organisées par le Cercle des économistes initiatives, nous souhaitons donner accès au plus grand nombre à l’Opéra et à la dans le cadre d’Aix-Marseille Université et du Festival d’Aix-en-Provence. musique sous toutes ses formes.

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1604 AP Festival Aix 151x230 V1.indd 1 29/11/2017 08:53 Synopsis

Prologue In the palace of the richest man in Vienna, a stage and backstage area are being erected. The Master of Music questions the Butler, as a means of sharing with him his consternation: he has discovered that an Italian troupe of commedia dell’arte is supposed to improvise a comedy after the performance of theopera seria Ariadne auf Naxos composed by his pupil for the evening’s festivities. The Butler explains to him that questioning his Master’s desire is not possible, for it is he who has commissioned and paid for the new work. The young composer comes up to the Master of Music and makes some final recommendations to the musicians. When he catches sight of Zerbinetta in a box, his old Master is obliged to announce to him the bad news: a comedy will be performed after his opera. The Composer flies into a rage, and the tension mounts even more when the Prima Donna, who is to sing the role of Ariadne catches sight of Zerbinetta… But the hubbub backstage is interrupted by the solemn arrival of the Butler who has come to announce a new order from his master. So that the fireworks can be set off at precisely 9 p.m., the comedy will not take place neither as an epilogue nor as a prologue but at the same time as theopera seria! The announcement has the effect of a bomb. The Tenor and the Prima Donna are outraged, the Italians are amused, the Composer is devastated. He loses his temper with the ballet Master of the Italian troupe who recommends some cuts to him. Everyone goes their separate ways, the Prima Donna and the Tenor begin scheming so that cuts are made in the other’s part. When the Composer hears the Zerbinetta resume the plan to her colleagues in her own style (“a princess was ditched by her lover boy and her next bloke isn’t even on the scene yet!”), he attempts to tame the little vixen by teaching her the symbolic subtleties of his work. It is not long before she starts making advances towards him: everyone thinks that she is frivolous, but she conceals a more sensitive soul than it would appear… Under her spell, the Composer forgets his worries and praises the power of music. But the guests are arriving: everyone is getting ready to go on stage. Opera On the island of Naxos, three nymphs (a Naiad, a Dryad and an Echo) are anxious at the sight of Ariadne lamenting continuously since she was abandoned on this deserted water’s edge by her lover Thésée. Here she is, only stimulated by moaning. She is just waiting for Hermes, the messenger of death, so that he will take her on board his dark vessel. Zerbinetta and her troupe of masks (Arlecchino, Brighella, Scaramuccio and Truffaldino) attempt to divert her from her woes with a serenade, then with a dance, but nothing works. Zerbinetta therefore asks her companions to leave her alone with Ariadne. She tells her of her experience with men: they all do the same thing. But Ariadne is hardly paying attention to her. Zerbinetta thus begins to meditate on her own conduct with men: every time she believes that she belongs to one man only, then her heart starts to roam: it is as if she were faithful to each one of them. After this private conversation, Arlecchino comes back to woo the beautiful woman, and not before long his three associates are in a seduction competition. What follows is an amusing toing and froing at the end of which Zerbinetta chooses Arlecchino much to the displeasure of the others! Now that the masks come off, the nymphs announce the VINSDEPROVENCE.COM arrival of a young god on a boat who calls for Circe: it is Bacchus, having only just escaped from the clutches of the sorceress. When hearing his voice, Ariadne believes it is the messenger of death. However, when Le style des vins de Provence est la signature he enters, he is seized by confusion. He is himself transported by the sight of Ariadne who he thinks is a du terroir et du savoir-faire des vignerons magician. Each of them feels mutually transformed and, without really knowing what is happening, Ariadne accepts to follow Bacchus. Triumphal music. Zerbinetta then reappears: did she not get it right? 44 L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

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Les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence se dérouleront les 6, 7 et 8 juillet 2018

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CONSEIL Conseil départemental Attachées de production Aurélie Barbuscia Mohanad Adwan D’ADMINISTRATION des Bouches-du-Rhône, Cécile Dufeu Luc Birraux Agathe Bancal Monsieur Bruno Roger déléguée à la Culture Élise Griveaux Graphiste Matteo Baraton Président d’honneur Monsieur Renaud Muselier Assistante de production Laurie Wagner Simon Barbary Président de la Région Cléo Michiels Photographes Fabien Barcelo Monsieur Paul Hermelin Provence-Alpes-Côte Responsable pôle Pascal Victor Ferdinand Barrau Président* d’Azur, Député européen logement et logistique Patrick Berger Gabriel Benedetto Madame Lucie Maurel représenté par Monsieur artistes Vincent Beaume Baptiste Blanchard Aubert Michel Bissière Valeria Brouillet Clément Vial Mona Bouder Vice-Présidente* Conseiller régional délégué Assistante pôle logement Jean-Claude Carbonne Julien Bourgain Monsieur Jean-Francois à la création artistique Mélodie Hirondelle Sandro Bovero Dubos Monsieur Jean-Marc Forneri PRESSE Léo Burié Secrétaire général* Personnalité qualifiée, Direction de Responsable du service Louis De Campou Madame Catherine Démier nommé par le Pasino l’Académie et des de presse Elsa Chabran Trésorière* d’Aix-en-Provence concerts Valérie Weill Samuel Coutaz Monsieur Pierre Dartout *Membres du Bureau Directrice de l’Académie Attachée de presse Inès Basse Dajean Préfet de la Région Liste au 1er juin 2018 et des concerts Christine Delterme Ambre Damour Provence-Alpes-Côte Émilie Delorme Assistante Sami Dendari d’Azur et des Bouches- LES ÉQUIPES DU Directeur adjoint Camille Claudon Victor Détienne du-Rhône FESTIVAL 2018 Paul Briottet Thaïs Drujon Madame Régine Chargée de production OJM RELATIONS AVEC LE Alexis Faure Hatchondo Direction générale Pauline Chaigne PUBLIC Jeanne Favre Directrice générale de Directeur général Chargées de production Responsable des relations Jeanne Fremont la création artistique, Bernard Foccroulle Marie-Laure Favier avec le public Éloïse Gondré Ministère de la Culture Directeur général-adjoint Mathilde Lamy Marjorie Suzanne Manon Guerrero Monsieur Marc Ceccaldi François Vienne Attaché·es de production Chargés RP Anne-Laurence Hamer Directeur régional des Collaborateur de direction Maud Morillon Romina Guzman Inès Khatir affaires culturelles, Louis Geisler Sébastien Pécot Pierre-Hugo Molcard Alienor Kuhn Ministère de la Culture Assistantes de production Attachées RP Mathilde Lambert Madame Maryse Comité de direction Lucie Delmas Anne-Sylvie Gautier Lucille Leclerc Joissains-Masini Bernard Foccroulle Julie Jozwiak Claire Petit Louise Lisart Maire d’Aix-en- François Vienne Élodie Ughetto Assistant RP Emma Martin Provence, Président du Jérôme Brunetière Coordinatrice enoa Ishem Rouiaï Victor Mauro Conseil de Territoire Agathe Chamboredon Anne-Flavie Germain Opérateur.rice.s Lysandre Meignan- du Pays d’Aix, Vice- Émilie Delorme Coordinatrice Medinea billetterie Montels Président de la Métropole Josep Maria Folch Fanny Roustan Yann Arriaga Taïs Mercier Aix-Marseille Provence Alain Perroux Accompagnateur.trices Marie Badiali Jérémie Meyer Monsieur Gérard Bramoullé des musiciens OJM Déborah Bailly Claire Mikec Adjoint au Maire d’Aix- Administration Simon Barbary Valérie Buscaïno Eléa Molmeret en-Provence, délégué artistique Gilles Duparc Mathieu Eymard Marcell Nemeth au Festival d’Aix-en- Co-directeur de Sofia Hannachi William Hoche Tsering Onderka Provence l’Administration Lucien Parent Melody Jacquet Pablo Perez Monsieur Jean-Claude artistique / Conseiller NN Elisabeth Keyeux Salomé Petetin Gaudin artistique et dramaturge Julia Mikalef Carla Prieto Président de la Métropole Alain Perroux Secrétariat général Lauranne Perraud Arthur Roseau Aix-Marseille Provence, Co-directrice de Secrétaire général Valentin Robert Soukayna Saidi Ancien ministre, Maire de l’Administration artistique Jérôme Brunetière Mathilde Saunier Marseille, Vice-Président Agathe Chamboredon Attaché de production au ACCUEIL ET Alexandre Sauron Honoraire du Sénat Responsable de la Secrétariat général PROTOCOLE Laura Schewin représenté par Monsieur coordination artistique Paul Cortes Responsable accueil, Inès Tchoukavoff Daniel Gagnon Béatrice de Laage protocole et prospective David Theisohn Vice-Président de la Attachée à la coordination DIRECTION DE LA publics Pauline Vigneron Métropole Aix-Marseille artistique COMMUNICATION Sophie Ragot Lucie Weller Provence délégué à la Marie-Céline Directrice de la Chef équipe accueil David Yaniche Culture et aux équipements Lesgourgues communication Matthieu Laurent Milos Zemiro culturels, Maire de Responsable du Catherine Roques Assistant protocole Responsable restauration Cornillon-Confoux développement international Responsable Yacine Tessier Suzy Lorraine Madame Martine Vassal Christelle Augereau communication Opérateur.trice de Assistante restauration Présidente du Conseil Assistante au Sylvie Tossah billetterie protocole Pauline Airaudi départemental des développement Chargées de communication Julia Bonnet-Rosier Barmen Bouches-du-Rhône, 1ère international Albine Dufouleur Guillaume Vicaire Cécile Serre Vice-Présidente de la Audrey Lemarchand Elodie Bernelin Chef.ffes de salle David Gauthié Métropole Aix-Marseille Administratrice de Cécile Robert Anastasia Loreto Yann Le Coz Provence production Chargée de Margot Rouas Mathias Dhomont représentée par Madame Julie Fréville communication enoa Romain Raso Adrien Lorrain Sabine Bernasconi Chargée de production Élise Ortega Hôte.esses d'accueil Daphnée De Morant Vice-Présidente du Marion Schwartz Dramaturges Majd Adwan Baptiste Sadon 57 PASSERELLES Direction mécénat et Régisseur général en Sophie Urbani Laura Rodriguez Habilleuses Esther Pieri Minok Terre Issa Belem Maël Darquey Responsable service éducatif développement charge des accessoires Chef Peintre (Ariadne auf Naxos) Karine Bradesi (L’Ange de feu) (L’Ange de feu) Régisseur lumière Olivier Solignac Frédérique Tessier Directrice mécénat et Éric Blanchard Denis Charpin Elsa Ragon Annabelle Cartallas Chef machiniste Habilleuses Laurent Irsuti Aline Tyranowicz Chargées des actions développement Régisseuse générale en Peintres decorateur.rices (Dido and Æneas) Florence Corot Mohamed Benrahou Fanny Achouch Adjoint régisseur lumière Volante son / vidéo / éducatives Marie-Victoire Abbou charge du surtitrage Lucile Fabre Chef machiniste Luc Devouassoux Adjoints chef machiniste Linda Amirat Laurent Coulais surtitrage Elsa Desmarest Assistante administrative Béatrice Arnal Annette Fastnacht Joachim Diaz Nadine Galifi Raphaël Caron Claire Berry Électricien.ne Ludovic Boyer Florence Nowak et financière Régisseuse générale en Charles Grossir Adjoints chef Claudine Ginestet Mathieu Cormont Aurélie Callonico Didier Manca Bruno di Cioccio Attachée aux actions Sophie Gustot charge du service son Ariane Guérin machiniste Cheffe lingères Sandy Tissot Catherine Cocherel Laurence Verduci Nicolas Hurtevent éducatives Responsable du mécénat et vidéo Philippe Guillaud Florent Calvet Anne-Fleur Charrodeau Chef cintrier Marina Cossanteli Régisseur son vidéo Régisseurs orchestre OJM Floriane Brignano individuel Aurélie Granier Christophe Kuhn Edouard Lopes Lingère Laurent Brillanti Françoise Dupin Jonathan Piat Jean-Philippe Barrios Responsable pédagogique Sarah Goettelmann Régisseur général adjoint Florence Lagrange Abdoulaye Sima Lisa Ply Cintriers Marie Gourdavaut Régisseur surtitrage Eric Laurora Frédérique Moullet Responsable du Club des du service son et vidéo Andréa Nemeth Chef cintrier Chef.ffes d’équipe Jérémie Blanchard Anna Martinez Douglas Martin Volante machinerie Chargée administrative et mécènes Hervé Rico Emeline Ternaux Sofiane Alamy perruques / maquillage Didier Broucksaux Claire Reinhart Accessoiristes David Baclet communication Charlotte Gallienne Régisseuse générale Isabelle Viallon Pupitreurs Patricia Desbrosses Patrick Derdour Lingères Isabelle Dolivet Youcef Barka Chine Venturi Assistante mécénat en charge des services Grégory Wattebled Tiphenn Delville (Ariadne auf Naxos) Fabien Druais Cécile Jacquemin Bastien Thepot Dominique Dauchart Responsable service individuel costume, perruque, Peintres de décors Adrien Geiler Dominique Segonds Machinistes Arlette Ricard Cheffe habilleuse Eve Esquenet socio-artistique Pauline Pedexes maquillage et habillage Julien Moncadel Manon Trompovski (Dido and Æneas) Olivier Achez Cheffes d’équipe Marie Pasteau Fabrice Fosty Marie-Laure Stephan Responsable des relations Véronique Rostagno Marc Tessier Machinistes Équipe perruques / Gauthier Balle perruques / maquillage Habilleuse Roméo Lauriault Chargée des actions de entreprises Régisseuse générale Medhi Zaouia Astrid Avenard maquillage Claudio Ceresatto Julie Stoehr Marie Vernhes Daniel Lawless sensibilisation Nathalie Duclos adjointe en charge du Sculpteur Martin Corduant Lisa Baudo Juliette Corazza (L’Ange de feu) Cheffe d’équipe Goran Mitkovic Jeanne Rousselle Responsable du Club Campra service habillage Francis Ruggirello Rafaël Iynedjian Leslie Baxa Pierre-Arnaud De Job Émilie Vuez perruques / maquillage Mathias Mopty Chargée des projets Amélie Demoustier Amélie Mistler Chef.fes accessoiristes Cécilia Moine Pierre Duchemin Léo Denquin (Die Zauberflöte) Marie-Laure Serafini Xavier Moreno Berenguel artistiques participatifs Chargée de mécénat Régisseuse générale Johanna Benedetto Federico Pagano Johanna Lattard Guy Figuière Maquillage coiffure Maquillage / coiffure Lola Roze Sara Luengas entreprises adjointe en charge du Nathalie Fonrouge Charles Pasternak Pauline Lavandera Cyrille Laurent Laurence Abraham Armande Monteiro Marc Tessier Marion Milo service perruque et Sophie Lassechere Aurélien Pepin-Lehalleur Léocadie Martin Szolt Nemeth Laura Balitrand Régisseur général adjoint Direction Assistante mécénat maquillage Bastien Thépot Van Zyl Justin Régisseur.ses d’orchestre Christophe Robert Oriane Boutry CONSERVATOIRE en charge de la logistique administrative et Anne-Laurence Bonnot Marie Jardiné Régisseur général adjoint Diane Loger Régisseur général adjoint Delphine Boyer Régisseur de site Philippe Chioselli financière Chargée de développement Régisseur général ATELIER COSTUMES en charge de la lumière Florent Simon en charge de la lumière Marie Brazier Hugues Barroero Régisseur des transports Directrice administrative et des événements en charge du service Cheffes d’équipe Laurent Quain Régisseur surtitrage Gilles Cassarino Laure Camara Technicienne d’orchestre techniques et financière Aïda Kheirbeck orchestres Aude Amédéo Régisseur.ses lumière Mahyar Mivetchian Régisseurs lumière Virginie Mizzon Hélène Lascombes Frédéric Feraud Agathe Chamboredon Assistante – Événements Francois Couderd Céline Batail Cécile Giovansili Régisseur de site Gilles Bottacchi Lucie Olive Accueil Studios Régisseur adjoint Directrice administrative Alice Barret Régisseurs généraux Bérangère Desmarty Pierre Lafanechère Christian Jouffret Germain Wasilewski Régisseurs d’orchestre Damien Knipping Marc Foury et financière adjointe adjoints en charge du Sabine Malatrait Adjoint régisseur lumière Régisseurs de site Adjoint régisseur lumière Alexandre Ferrand Machinistes répétitions Ève Lombart Direction technique service orchestres Marianne Vally Marco Mirtillo adjoints Yves Joubert Bertrand Schacre COURS MIRABEAU Roland Reine Responsable comptable et Directeur technique Romain Bekier Adjointes chef d’équipe Électricien.nes Valéry Andriamialison Electricien.nes Régisseuse surtitrage Régisseur général Erwan Freudenreich financier Josep Maria Folch Romuald Deschamps Isabelle Borras Jérémie Allemand Stéphane Duclos Mathieu Bigou Sarah Koechly Nicolas Varlet Machinistes transport Ararat Koçu Directeur technique adjoint Jérôme Paoletti Annabelle Verrier Julie Bardin Nicolas Piechaczek Grégoire Bos Régisseur de site Régisseuse de production Patrice Almazor Responsable Philippe Delcroix Coordinatrice technique OJM Équipe atelier costumes Antoine Baumann Stéphane Portanguen Amélie Bouchie Anthony Deroche Morgane Lambinet Pierre Astic administrative et juridique Régisseur général du Festival Marie-Cécile Leclerc Françoise Carton Salvatore Casillo Éric Volfer Sylvain Brizay Adjoints régie de site Régisseuse de scène Jean Brillanti Maude Zamora Emmanuel Champeau Lydia Corvasier Arnaud Cormier Accueil Laurie Fouvet Erwan Freudenreich Coline Boyas Mehdi Zaouia Responsable des systèmes Responsable de l’atelier ATELIER DE Muriel Debaets Morgane Corre Elsa Chabran Annaëlle Marsile Olivier Lissonnet Responsable de la d’information de construction et du CONSTRUCTION Jérémy Della Corte Milesi Léo Grosperrin Mathilde Moriconi-Schmidt Jérémie Pinna Roland Reine coordination technique CONTRAT DE Brice Lansard bureau d’études Bureau d’études Emilie Delaye Cathy Pariselle Maéva Maucuit Julian Rousselot Accueil et gestion des Pauline Pecard PROFESSIONNALISATION Comptables qualifié.es Pascal Thué François Berger Claire Durand Stéphane Salmon Maurine Spriet Régisseurs son vidéo espaces de répétitions Chef accessoiriste Thomas Forest Véronique Boeglin Technicien DAO/CAO Raphaël Menard Nina Langhammer Régisseur.ses son vidéo Cyril Deveney Aurélien Champeau Emerantine Vignon (Machiniste constructeur) Maria Selles David Vincent Garro Coordinatrice technique Raphaël Lo Bello Frédéric Bielle GRAND THÉÂTRE DE Frédéric Duru Lucas Hurtevent Claire Lardin Sandrine Laloix Responsable pôle Pauline Pécard Coline Privat Claire Charliot PROVENCE Romain Gauchais Damien Knipping ACADÉMIE DU (Machiniste constructeur) Lucas Olivieri administratif et financier Régisseuse de construction Hélène Sabis Laurent Cristofol Régisseuse générale Nicolas Hurtevent Alexandra Orreindy FESTIVAL D’AIX Apprentie comptable Sandrine Baron Sophie Lély Coursière Maxime Imbert Aude Albigès Matthieu Maurice Ophélie Sciandra Régisseuse générale STAGIAIRES Alicia Ziadi Attachées administratives Chef menuisier Elisa Penel Accessoiristes Régisseur général Josselin Poirier Valérie Benedetto Fanny Angelo (Accessoires) Chargée paie Agnès Champeau Geoffroy Martin Adeline Bargeas adjoint Pierre Vidry THÉÂTRE DU JEU DE Régisseur adjoint Nathacha Becet (Costumes) Charlotte Fatou Sonia Verdu Menuisier.ères ARCHEVÊCHÉ (Dido and Æneas) Jérémie Quintin Accessoiristes PAUME Maël Barthelemy Audrey Georges (Costumes) Chargée ressources Assistante administrative Benjamin Adaoust Régisseur général Philippa Butler Assistante administration Gabrielle Degrugillier Régisseuse générale Régisseur adjoint Antonin Kling Bucchini humaines Séverine Mattei Frédéric Bertrand Christian Lacrampe (Ariadne auf Naxos) technique (L’Ange de feu) Aurelie Valle Léandre Benedetto (Lumière) Sonia Sebahi Régisseur général des Antoine Bonnand Régisseur général adjoint David Gauthier Jeanne Bonfort Fleur Pomié Assistante administration Technicien.nes Amalia Lambel (Presse) Assistante paie RH tournées Christophe Dubasque Khalil Bessaa (Ariadne auf Naxos) Régie de production (L’Ange de feu) technique instruments Marvin Passereau Maéva Perrot Frédéric Amiel Christine Lusetti Assistante administration Aurélie Guin Sandra Hoffmann Andréa Nemeth Alice Pons Charlotte Brotier (Pôle logement) Assistante de direction Régie des sites permanents Bertrand Mascaras technique (Dido and Æneas) (Die Zauberflöte) (L’Ange de feu) Régie de production Christophe Dubasque Marie Ponçon (Medinea) Catherine Auberget Rachid Sidi Youssef Lola Roze Amélie Faure Damien Visocchi Clotilde Lenfant Lionel Screve Marion Rinaudo Julien Moncadel Manon Rieutord Assistante administrative Rafaël Talva Régie de production (Dido and Æneas) (L’Ange de feu) (Die Zauberflöte) (Seven Stones) Romain Boudroit (Orfeo & Majnun) Maé Manjoo CHEFS DE SERVICE Eric Volfer Kiko Selma Greg Wattebled Régie de scène Pauline Squelbut Régie de scène Abygaelle Sale Technicien systèmes et Régisseur général en Chef serrurier (Ariadne auf Naxos) (Ariadne auf Naxos) Danièle Haas (Die Zauberflöte) Alexandre Mesta SERVICES GÉNÉRAUX (Protocole) réseaux charge de la lumière Liazid Hammadi Julie Serré Chef.fe habilleur.se (Die Zauberflöte) Raphaël Talva (Seven Stones) Régisseur Lumière Johanna Thomas Thomas Boullier Jean-Pascal Gauchais Serrurier.ères (Dido and Æneas) Nadia Brouzet Lise Labro (Die Zauberflöte) Chef machiniste Éric Meslay (Machinerie) Agent d’entretien Paris Régisseur général en Mohamed Sadec Alaoui Régie de scène (Ariadne auf Naxos) (L’Ange de feu) Chef.fe habilleur.se Jean-Pierre Costanziello Électricien.ne.s David-Tristan Malinski Maria Dos Santos charge de la machinerie Michel Boutière Elisabeth Lenoir Jean Coinel Anne Lebouvier Véronique Grand Cintriers Louis Bonfort (Régie de scène) Bull Keller Alain Laurent (Ariadne auf Naxos) (Dido and Æneas) (Die Zauberflöte) (Die Zauberflöte) Olivier Caranta Maxime Chassang 58 59

LA BOUTIQUE DU FESTIVAL Palais de l’Ancien Archevêché Place des martyrs de la résistance F – 13100 Aix-en-Provence Tél : 08.20.922.923 (12 cts €/min) Tél depuis l’étranger : +33 (0)4 34 08 02 17 www.festival-aix.com