Cabanac-Et-Villagrains – Vallée Du Gat Mort, Aux Mottes Prospection Thématique (2017)
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ADLFI. Archéologie de la France - Informations une revue Gallia Nouvelle-Aquitaine | 2017 Cabanac-et-Villagrains – Vallée du Gat mort, Aux Mottes Prospection thématique (2017) Laura Soulard Édition électronique URL : https://journals.openedition.org/adlfi/100719 ISSN : 2114-0502 Éditeur Ministère de la Culture Référence électronique Laura Soulard, « Cabanac-et-Villagrains – Vallée du Gat mort, Aux Mottes » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Nouvelle-Aquitaine, mis en ligne le 26 août 2021, consulté le 27 août 2021. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/100719 Ce document a été généré automatiquement le 27 août 2021. © ministère de la Culture et de la Communication, CNRS Cabanac-et-Villagrains – Vallée du Gat mort, Aux Mottes 1 Cabanac-et-Villagrains – Vallée du Gat mort, Aux Mottes Prospection thématique (2017) Laura Soulard 1 La vallée du Gat mort, située au sud de Bordeaux, fait l’objet d’une prospection thématique portant sur les fortifications de terre médiévales. Cette rivière s’étend sur la rive gauche de la Garonne. Elle prend sa source à Hostens, traverse les communes de Saint-Magne, Louchats, Cabanac-et-Villagrains, Saint-Morillon, Saint-Selve et se jette dans la Garonne au niveau de Beautiran et Castres-sur-Gironde. La moitié sud de la vallée est prospectée en avril 2017. Les ouvrages de terre inventoriés sont au nombre de neuf, répartis sur cinq sites. Ceux-ci sont situés sur les communes d’Hostens, Saint- Magne, Cabanac-et-Villagrains, Guillos et Saint-Morillon. Il s’agit de mottes simples (Guillos, Saint-Magne, Gassies, motte de Darriet à Saint-Morillon) ou de mottes multiples (Castéra d’Hostens, Casterasses de Cabanac-et-Villagrains). 2 La majorité sont des ouvrages tronconiques (sites des Casterasses et de Gassies à Cabanac-et-Villagrains, Saint-Morillon, Castéra d’Hostens). Ils peuvent également adopter une forme quadrangulaire (Saint-Magne) ou des formes particulières lorsqu’ils s’adaptent au relief existant (en haricot à Guillos). La plupart d’entre eux se situe dans un environnement forestier peu anthropisé et a conservé une grande partie de leur élévation. 3 Le site des Casterasses situé sur la commune de Cabanac-et-Villagrains est l’exemple le mieux conservé de ces ouvrages de terre. Les vestiges sont circonscrits dans une zone triangulaire d’environ 12 000 m2. Cet ensemble défensif est composé de deux mottes de forme tronconique, d’une plateforme quadrangulaire et d’une basse-cour, associés à un réseau de fossés. 4 La municipalité de Cabanac-et-Villagrains achète les mottes en 2015 et engage une réflexion autour de la valorisation du site, en vue de son ouverture au public. À la demande du SRA Nouvelle-Aquitaine, le projet s’appuie sur une étude archéologique qui débute en 2016 par des recherches documentaires et par des prospections LiDAR et géophysique. La première opération de fouille a lieu en octobre 2017. Elle vise à évaluer ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine Cabanac-et-Villagrains – Vallée du Gat mort, Aux Mottes 2 l’état de conservation des niveaux archéologiques, à obtenir des éléments de datation et à confirmer la nature castrale du site. 5 Deux sondages profonds sont ouverts au niveau de la plateforme centrale et du fossé de la motte est. La fouille permet d’observer la composition de cette plateforme dont la fonction reste inconnue. On distingue deux phases de construction : une partie basse constituée de trois couches de sable compact qui s’installent sur le sol géologique aménagé à cet effet, et une surélévation composée d’apports successifs de terre sableuse. Un trou de poteau découvert au pied du terre-plein et associé à une rupture dans la stratigraphie pourrait induire la présence d’une structure en bois de type palissade ou soutènement structurel. Le second sondage met au jour le fossé de la motte est et la base de cette dernière. Le tracé d’un fossé d’orientation est-ouest, qui longe la plateforme au sud et rejoint celui de la motte est, est également décelé dans les deux sondages. Ces structures fossoyées présentent deux phases de comblement qui pourraient être synchrones. Dans chacun d’entre eux, elles sont séparées l’une de l’autre par une fine couche de terre et de petits blocs disposés à plat, visant vraisemblablement à stabiliser le fond du fossé. 6 Aucune perturbation des couches archéologiques n’est observée. L’ensemble du mobilier découvert au cours de la fouille est attribuable au Moyen Âge. L’absence de mobilier postérieur au XIVe s. permet de situer l’abandon définitif du site à la fin du Moyen Âge. Il coïncide avec la disparition dans les sources écrites de la famille de Cabanac. INDEX lieux https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtSEeAipsBlD, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/ crtzlfS4gXnfB, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtKtBbr2Qrj4, https://ark.frantiq.fr/ark:/ 26678/pcrtDxFyEYNxDc chronologie https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtAQyKm9qosx nature https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/crtcYIBmBlBPH Année de l’opération : 2017 ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine.