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BIENNALE MUSIQUES EN SCENE 1ER - 21 MARS 2010 - LYON WWW.GRAME.FR 04 78 27 64 48 SERVICES DE PRESSE Presse nationale et internationale Tandem - Via Nova Fanny Decobert Gianluca Tolusso e-mail : [email protected] Lisa Veran Tél. 01 53 32 28 30 Fax 01 53 32 28 09 43, rue Taitbout 75 009 Paris Presse locale et régionale Grame Camille Jaubert e-mail : [email protected] Tél. 04 72 07 43 10 Fax 04 72 07 37 01 9, rue du Garet - BP 1 185 F - 69 202 Lyon Cedex 01 BIENNALE MUSIQUES EN SCÈNE 1ER AU 21 MARS 2010 direction artistique : James Giroudon compositrice invitée : Kaija Saariaho 15 e édition de Musiques en Scène 5e biennale 33 compositeurs 15 vidéastes et réalisateurs (films) 16 pays représentés 49 œuvres musicales 11 créations 9 créations mondiales dont 4 commandes de Grame et de la Biennale (7 œuvres de concerts, 2 spectacles / opéras) 2 premières françaises 16 concerts 7 spectacles (12 représentations) 2 opéras (8 représentations) 6 programmes “Jeune public” (13 représentations) 6 projections de films et 2 installations 2 journées professionnelles 1 SOMMAIRE BMES 10, EN CHIFFRES p 1 KAIJA SAARIAHO, COMPOSITRICE INVITÉE p 3 ÉDITORIAL p 4-5 CALENDRIER ET REPÈRES p 6 - 9 PROGRAMME BM E S 10 p 12 - 40 REPÈRES BIOGRAPHIQUES COMPOSITEURS, INTERPRÈTES p 43 - 53 HISTORIQUE, 1992-2008 p 54 INFORMATIONS PRATIQUES, PARTENAIRES p 55 - 56 LYON KAIJA 1ER - 21 MARS SAARIAHO COMPOSITRICE INVITÉE 2 KAIJA SAARIAHO compositrice invitée Kaija Saariaho © Maarit Kytoharju Née en 1952 en Finlande, Kaija Saariaho vit une enfance imprégnée de Son premier opéra, L’Amour de loin , livret d’Amin Maalouf et mise en musique et joue de plusieurs instruments. Parallèlement à des études scène de Peter Sellars, a remporté un vif succès lors de sa création au musicales, elle entame, à l’école des Beaux Arts d’Helsinki, un cursus Festival de Salzbourg en 2000 et a été récompensé en 2003 par le Prix qu’elle abandonne vite pour se consacrer entièrement à la musique. À de composition Grawemeyer. Parmi les nombreux autres prix qu’elle l’Académie Sibelius d’Helsinki, elle reçoit l’enseignement de composi - a reçus, citons le Prix Italia, le Prix musical du Conseil Nordique ou le tion de Paavo Heininen avant de suivre, à Darmstadt puis à Fribourg, Musical America Composer of the year 2008. les cours de Brian Ferneyhough et Klaus Huber. Son second opéra, Adriana Mater , sur un livret original d’Amin Maa - louf, entremêlant la réalité sombre du présent et le rêve, a suivi, éga - Caractéristique de ses œuvres des années 1980, son écriture sensuelle, lement mis en scène par Peter Sellars, à l’Opéra Bastille en mars 2006. descriptive et lyrique s’emploie à de subtiles transformations. Sa re - Il sera repris à Helsinki et à Santa Fe en 2008. cherche en matière de timbres nouveaux aura stimulé son étude de nouvelles techniques instrumentales et de l’ordinateur auquel, depuis Kaija Saariaho a aussi signé un vaste oratorio, La Passion de Simone , 1982, elle s’est initiée à l’Ircam. Cette pratique constitue depuis un élé - commande du Festival de Vienne, du Los Angeles Philharmonic, du ment important de ses compositions. Elle confirme sa notoriété inter - Barbican et du Lincoln Center. Le texte de cette œuvre a été écrit par nationale avec des œuvres telles que Verblendungen pour orchestre et Amin Maalouf autour de la vie et de la pensée de la philosophe Simone bande magnétique (1982-84), Lichtbogen pour formation chambriste Weil. La création s’est faite en novembre 2006 à Vienne, puis à et électronique (1985-86), Nymphéa (1987) commande du Lincoln Londres, Helsinki, Stockholm et cet été à New York au Lincoln Center Center pour le Quatuor Kronos. for the Performing Arts. En février 2007, fut donnée à Boston la pre - mière de Notes on Light pour violoncelle et orchestre, commande à À partir des années 1990, sa musique devient plus expressive, souvent l’occasion du 125ème anniversaire du Boston Symphonic Orchestra. plus rapide dans ses fluctuations mélodiques. Les éléments ryth - Cette pièce a déjà été interprétée plus d’une dizaine de fois à travers miques deviennent plus forts en dépit de l’absence, toujours, de pulsa - le monde par Anssi Karttunen. tions rythmiques régulières. Ce qui demeure central : le timbre et les couleurs. Ses œuvres principales comprennent un concerto pour vio - La création mondiale de Mirage , pièce pour soprano, violoncelle et or - lon, Graal théâtre , écrit pour Gidon Kremer en 1995 ; deux œuvres dé - chestre, écrite pour Karita Mattila et Anssi Karttunen, a eu lieu Salle diées à Dawn Upshaw : Château de l’âme créé au Festival de Salzbourg Pleyel avec l’Orchestre de Paris dirigé par Christoph Eschenbach en en 1996 et Lonh un cycle de mélodies pour soprano et électro-acous - mars 2008. La pièce a été ensuite jouée à Londres, Berlin et au Carne - tique créé au Festival Wien Modern en 1996 ; Oltra mar pour orchestre gie Hall de New York. et chœur mixte, créé en 1999 par l’Orchestre Philharmonique de New L’ensemble Les Jeunes Solistes a crée en mai 2008 à l’Amphithéâtre de York ; un concerto pour flûte, Aile du songe , composé pour Camilla l’Opéra de Paris Bastille, Écho ! pour huit voix et électronique, com - Hoitenga (2001) ; Nymphea Reflexion pour orchestre à cordes, dédié à mande conjointe de l’Opéra de Paris et des Jeunes Solistes. Christoph Eschenbach (2001) ; Orion pour l’Orchestre de Cleveland Laterna Magica , pièce d’orchestre pour le Berliner Philharmoniker di - (2002) ; Quatre Instants , pour soprano, piano / orchestre, pour Karita rigé par Simon Rattle, a été créée en septembre 2009 à Berlin puis à Mattila, créé en avril 2003. Lucerne. Kaija Saariaho participe également à de nombreuses productions mul - timédias telles que le ballet Maa (1992) chorégraphié par Carolyn Son troisième opéra, Émilie , production Opéra de Lyon - commande Carlson ou Prisma , cd-rom consacré à son œuvre (Prix multimédia Opéra de Lyon et Barbican Center de Londres, sera créé par Karita Charles Cros en 2000). Mattila à l’Opéra de Lyon en mars 2010, puis immédiatement après à l’Opéra d’Amsterdam. 3 ÉDITORIAL Biennale Musiques en Scène 2010 La Biennale Musiques en Scène place en tête d'affiche, pour sa cin - de cette chute, de ce glissement. Les musiciens sont en quête d'une quième édition, la compositrice finlandaise Kaija Saariaho : une invi - mémoire, de gestes et d'une énergie primitive pour que jaillissent tation qui fait suite à celle en 2008 du compositeur et chef d'orchestre d'autres souffles. hongrois Peter Eötvös. L'univers de Kaija Saariaho est généreux en couleurs, timbres et textures sonores, à travers un catalogue rassem - L' idée de la chute , thématique universelle, de catastrophes en renais - blant près de 150 titres, de l'œuvre pour soliste aux grandes formes or - sances, se décline à travers plusieurs productions de la Biennale, et chestrales et opératiques. L'outil informatique, dès 1982, lors de ses peut se lire comme un nouveau départ, un envol ou encore une écri - premiers travaux à l'Ircam, a joué un rôle déterminant dans son par - ture en recherche de nouveaux points d'appui. cours créatif. Le développement des technologies constitue une aide Le triptyque multimedia Chute(s) associe le vidéaste Paolo Pachini précieuse pour façonner, écrire et, finalement, “composer le son” : une aux compositeurs Michael Jarrell, Raphael Cendo et Martin Matalon. approche qui se répercutera jusque dans les partitions d'orchestre Il nous convie à une poétique du vertige, en déployant face au public bien que l'électronique y soit généralement absente. Devenant de plus deux écrans de sept mètres de haut : trois moments, trois histoires et en plus polyphonique, multipliant les effets de ruptures et contrastes, visions de l'abîme. l'écriture de Kaija Saariaho est d'une grande densité, elle se caracté - Verticalité aussi de l'image pour Mutations of matter de Roque Rivas rise par sa fluidité et transparence “toute naturelle”. Chaque œuvre et Carlos Franklin qui ont conçu une composition électronique et vi - continue de prendre appui sur une analyse du matériau sonore et le déo pour cinq voix, inspirée notamment par l'ouvrage Delirious New contrôle de ses paramètres. Le recours aux traitements électroniques York de Rem Koolhaas. Rafales d'images, sons de la ville, paroles d'ar - est toujours conçu en sympathie avec les parties instrumentales et vo - chitectes et d'habitants se projettent sur deux écrans en hauteur entre cales, dans un même geste et élan musical. La compositrice a évoqué lesquels s'immisce le groupe des chanteurs. la notion d' “espace résonant”, qualifiant ainsi une musique en mou - Au cours de la même soirée, datamatics (ver.2) de Ryoji Ikeda nous vement qui prolonge les gestes des instrumentistes et engendre d'elle- propulse dans l'espace infini et hypnotique des “data” : un choc et un même sa propre métamorphose. Tout en affirmant un caractère musi - gouffre, à la fois, provoqués par la profusion des nombres et des im - cal de plus en plus expressif, Kaija Saariaho continue de s'inscrire, pacts, tant visuels que sonores. depuis les années 80, dans la lignée de la musique spectrale. La chute de l'ange , installation de Pierre Alain Jaffrennou, entre at - tente et surgissement, saisit sur un fil de lumière ce qui serait de Une vingtaine d'œuvres seront présentées pendant la Biennale, dont l'ordre de la fulgurance, de l'aléatoire et de la fatalité de l'écoulement deux grandes formes : première mondiale de l'opéra Emilie , produc - du temps. tion de l'Opéra de Lyon, commande Opéra de Lyon et Barbican Center Pour L'île solaire de Samuel Sighicelli, avec le pianiste Wilhem Lat - de Londres, avec Karita Mattila créant le rôle de Emilie du Châtelet et choumia, d'après des textes de Michel Tournier, il s'agit plutôt d'une le concerto pour violoncelle et orchestre Notes On Light interprété par chute par immersion, celle d'un homme livré à lui-même sur une île Anne Gastinel et l'orchestre du Cnsmd de Lyon.