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Défi nition des objectifs: PATRIMOINE La Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne s’est lancée dès l’année 2002, dans une refl exion sur son paysage intercommunal, à travers un Plan de Paysage concentré sur les communes longeant la rivière des Tarnauds. Ce plan énonçait des problèmatiques paysagères, des principes d’intervention en matière d’aménagement et des exemples d’actions pouvant être réalisées à long terme.

Avize Ce présent document à la vocation d’élargir la refl exion aux 13 communes appartenant à la communauté ainsi qu’ à toutes les thèmatiques rurales et urbaines touchant le territoire. Il a l’ambition de défi nir :

Cramant ➔ Les objectifs de la collectivité en matière de valorisation du cadre de vie, d’amélioration de l’attractivité du territoire et de préservation du patrimoine paysager sous la forme d’une CHARTE PAYSAGÈRE, signée par tous les acteurs concernés. Cumières

Epernay � Ces objectifs s’inscrivent dans l’orientation stratégique n°1 de la Charte du Pays d’Epernay Terres de Champagne qui est de préserver et de valoriser l’ excellence environnementale et patrimoniale du Pays, à travers trois volontés : Flavigny

Les Istres - Promouvoir les pratiques d’agriculture et de viticulture durable. et Bury - Encourager les actions de valorisation et de préservation des espaces naturels et paysagers. - Promouvoir les politiques locales de qualité urbaine. Magenta

Mardeuil � Ces objectifs font également référence au Schéma Régional d’Aménagement et de Développement du Territoire ( S.R.A.D.T.) adopté par la Région Champagne-Ardenne en 2000 : ils ont pour bût d’ assurer un développement harmonieux de la Région, en favorisant un cadre de vie de qualité et en protégeant l’environnement.

Plivot ➔ Le programme d’actions concrètes inscrit dans une démarche globale de développement durable, pour une durée de trois ans renouvellable (2005-2007), sous la forme d’un CONTRAT DE PAYSAGE, signé par la Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne, la Région Champagne-Ardenne et le Département de la ainsi que toute autre structure interessée.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Introduction Développement Territorial 1 et Prospectives UNITÉS PAYSAGÈRES ET ENJEUX DÉCRITS PAR L’ ATLAS DES PAYSAGES DE CHAMPAGNE-ARDENNE Le territoire de la Communauté de Communes d’Epernay Pays de Champagne présente un paysage très diversifi é: il est au point de rencontre entre cinq unités paysagères répertoriées à l’échelle de la région. Chacune de ces unités paysagères a des caractéristiques, des potentiels et des enjeux très différents. L’intérêt de ce CONTRAT DE PAYSAGE est d’élaborer un projet commun, grâce à la défi nition d’objectifs valables à l’échelle de la totalité du territoire de la Communauté, tout en tenant compte de cette diversité.

Cumières UNITÉS PAYSAGÈRES d’après l’Atlas des Paysages

Magenta MARNE VITICOLE MONTAGNE DE

Epernay MARNE VITICOLE

BRIE FORESTIÈRE MARNE VITICOLE

Pierry Oiry BRIE FORESTIÈRE Chouilly

BRIE FORESTIÈRE CUESTA D’ILE DE

Cuis CHAMPAGNE CRAYEUSE les Istres-et-Bury CUESTA D’ILE DE FRANCE Carte issue de ‘L’atlas des paysages de la Région Champagne-Ardennes’ Flavigny CHAMPAGNE CRAYEUSE élaboré dans le 3 ème contrat de plan Etat-Région (1994-1999)

ENJEUX

BRIE FORESTIÈRE MARNE VITICOLE CUESTA D’ILE DE FRANCE CHAMPAGNE CRAYEUSE - Maintenir les masses boisées qui permettent la - Renforcer, sans continuité absolue, la végétation - Préserver les versants et points hauts de toute - Créer des signes de compréhension des variations du re- structuration du paysage en clairières. des ripisylves pour signaler l’existence des cours intérvention hors d’échelle: batiments de grands lief et de la profondeur du champ visuel. - Ouvrir des percées visuelles sur les étangs situés d’eau. volumes, ouverture de carrières, ouvrages routiers - Protéger les ripisylves qui marquent les vallées humi- dans les forêts. importants ... - Encourager l’entretien et le maintien des fermes des. isolées qui ponctuent ce territoire. - Accompagner les extensions urbaines de fond de - Maintenir la densité de la lisière forestière. - Protéger les petites carrières qui se dispersent encore vallée par des plantations de haut jet afi n de créer - Contenir les extensions de villages dans un tissus- dans la trame agricole. l’effet d’agrafe et de continuité entre les coteaux et dense et éviter le développement linéaire le long des - Développer une stratégie d’implantation des arbres d’ali- MONTAGNE DE REIMS la vallée. routes. gnement le long des routes nationales et départementales - Maintenir l’ouverture des clairières. - Adapter la couleur des bâtiments agricoles aux - Maintenir le caractère ouvert des villages en évitant - Eviter les coupes forestières à blanc sur les sec- - Limiter l’extension urbaine des villages de coteaux couleurs des matériaux locaux. les clôtures en tout genre monovariétales hautes de type teurs de coteaux et sur les franges de la Cuesta. afi n de conserver la relation spécifi que qu’ils entre- thuya. - Créer des points de vue sur la Cuesta et la Plaine de tiennent avec le site. - Encourager l’orientation des nouvelles constructions Champagne à partir de la frange forestière. dans la logique d’implantation de la trame existante.

Aménagement, Référence au grand paysage: ATLAS DE CHAMPAGNE-ARDENNE Développement Territorial 2 CHARTE PAYSAGÈRE et Prospectives PROBLÉMATIQUES MAJEURES TOUCHANT LA VALLÉE

Voici un résumé des problématiques qui avaient déja été mis en avant dans le plan de paysage avec sur la page suivante, l’énoncé de quatre principes pour intervenir sur ce paysage:

COMMENT ALLER CONTRE LE MORCELLEMENT DU PAYSAGE PAR LES INFRASTRUCTURES?

Les nombreuses infrastructures de communication (routes, voies ferrées, cours d’eau ...) Seules les routes transversales à la vallée et celles passant par des points de vue, donnent à présentes sur ce territoire sont à la fois des «couloirs» depuis lesquels le paysage n’est ja- voir une vision globale de ce territoire. mais perçu dans sa globalité, et des «lames» tranchant les vignes et les champs, isolant les villages de leur terroir communal, et découpant Epernay en deux. Le morcellement du territoire, par ces infrastructures importantes, quelques fois déconnec- tées du sol (en talus ou dans un fossé) ou accompagnées des notions de vitesse et de danger, En effet, les infrastructures longent le plus souvent la vallée suivant une logique topogra- met le piéton et même parfois l’automobiliste face à un obstacle infranchissable. Pour ré- phique, et ne traversent donc pas toutes les couches uniformes qui constituent ce paysage pondre à ce problème, la mise en place de traversées sécurisées des routes départementales, (champs, vignes et forêts). de passerelles, de ponts ou de tunnels, semble incontournable.

QUELLE MARGE DE MANOEUVRE DANS CE PAYSAGE, MI-FIGÉ, MI-NATUREL?

La particularité de ce territoire est la pérennité de sa structure. Elle est presque entièrement Les seules mutations visibles du territoire sont donc les conséquences de l’urbanisation et régie par des pratiques agricoles intensives (cultures céréalières et viticoles). En effet, les du développement économique, avec la création de lotissements et de zones industrielles à zones d’Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C.) dans le vignoble et la zone inondable de la périphérie des zones urbaines, s’intégrant souvent diffi cilement. la Marne, n’ont que peu évolué depuis le début du XXe siècle, et déterminent l’occupation du sol et surtout les limites de l’urbanisation. Par opposition aux coteaux viticoles, le fond de vallée lui, conserve un caractère naturel et reste en perpétuelle évolution. Ce paysage a très peu de chances de se transformer dans les années futures, sauf dans le cas extrême d’une crise du Champagne comme celle du phylloxera à la fi n du XIXe siècle, C’est également aux endroits de confrontation entre deux éléments de nature différente qui vit la disparition de la culture de la vigne en «foule» et l’apparition de l’organisation (village/vignes ou champs/zone naturelle etc ...) qu’il reste une marge de manoeuvre pour méticuleuse qui façonnent les coteaux actuels. intervenir dans une démarche d’aménagement et de mise en valeur de ce territoire. Ceux- ci posent en effet souvent des problèmes d’abandon, de perte d’identité et de cohabitation diffi cile. Il est donc important de réfl échir aux limites, aux transitions, à la mise en relation et à la défi nition de ces endroits.

Il est donc encore possible d’intervenir sur les cours d’eau (Marne, Tarnauds, Cubry) et sur UNE VALLÉE AUTONETTOYANTE? leurs lits majeurs pour une meilleure mise en valeur du territoire.

Le territoire de la Communauté de Communes appartient au bassin versant de la vallée de Mais le fond de vallée de la Marne n’est pas seulement un réceptacle des pollutions chimi- la Marne. C’est à dire, que chaque parcelle (de l’amont vers l’aval de la Marne, et du haut ques de la vallée, il reçoit également régulièrement des tas de gravas et de déchets, le long des coteaux jusqu’au fond de vallée) fait partie d’une logique hydrologique globale. des chemins peu empruntés, à proximité des zones naturelles. Ces lieux ne sont en effet pas «rentables» économiquement et donc peu respectés par la population. Les systèmes de fi ltration et de nettoyage de toutes les eaux de ruissellement et les eaux usées tentent de purifi er cet élément avant qu’elles ne retournent à la rivière, mais certains Ce désintérêt pour le fond de vallée est sûrement aussi lié au fait qu’il est très souvent inondé produits (nitrates et produits phytosanitaires) issus des cultures agricoles et viticoles in- l’hiver, et donc peu praticable. Les jardins familiaux par exemple, dans cette situation, ne fi ltrent directement la nappe phréatique ou les rivières et infl uent sur la qualité des eaux. peuvent garder une image nette et entretenue, car les cabanes et les clôtures se détériorent, D’autres problèmes liés à l’hydraulique du bassin versant sont l’érosion et les coulées de les sols sont boueux etc ... boues, surtout dangereuses autour d’Epernay.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Référence au plan de paysage de la CCEPC : PROBLÈMATIQUES Développement Territorial 3 et Prospectives INSTALLER L’OCCUPATION HUMAINE TRANSVERSALEMENT RECRÉER UNE FLUIDITÉ À L’ÉCHELLE DU TERRITOIRE AUX INFRASTRUCTURES ET À CE PAYSAGE EN LANIÈRES Afi n de mettre en avant l’unité de ce territoire sectionné par les infrastructures et Le territoire d’étude, avec sa position stratégique à la confl uence de plusieurs vallées, se situe au carrefour les cours d’eau infranchissables, la volonté est de remettre en état et de baliser le de toutes les grandes infrastructures de communication: les routes nationales, départementales et le réseau réseau piéton existant pour qu’il vienne ainsi qu’une maille, épouser ce territoire de voies ferrées. et le rendre partout accessible et donc compréhensible. Ces axes, souvent en déblais et en remblais, sont autant de barrières physiques qui segmentent ce paysage, et créent des zones cloisonnées diffi cilement accessibles. L’objectif est de mettre en place des projets A chaque intersection se pose la question du franchissement sécurisé de ces rou- d’envergure s’affranchissant de ces limites afi n d’établir une relation entre les agglomérations bâties et leur tes et cours d’eau par des traversées à niveau ou des passerelles. territoire rural proche.

Mardeuil

Magenta

EPERNAY

Chouilly

LES QUATRE PRINCIPES D’INTERVENTION LES QUATRE

Pierry Oiry

Plivot

SYNTHÈSE:

DONNER À VOIR L’ENSEMBLE DE LA VALLÉE RESPECTER ET PROFITER DES COURS D’EAU ET DES ZONES HUMIDES

Ce n‘est qu’en ayant la possibilité de percevoir la globalité de la vallée de la Marne -ainsi que celles du Il faut éviter d’intervenir ponctuellement pour résoudre les problèmes écologiques liés à l’eau, Cubry et du Darcy- que les habitants et les visiteurs appréhenderont leurs contrastes, leurs nuances et mais plutôt poser la question de sa gestion du haut des versants jusqu’au lit majeur de la Marne. leurs orientations. Ces cours d’eau - La Marne, le canal, les Tarnauds, le Cubry et le Darcy - sont les éléments qui La vallée de la Marne sera de cette manière perçue comme une vallée et non comme deux rives très lient toutes les communes de la Communauté. Ce sont des milieux naturels qui devraient être différentes se faisant face, séparées par l’immensité de la zone inondable. valorisés et rendus plus facilement accessibles pour que leur richesse puisse être découverte.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Référence au plan de paysage de la CCEPC Développement Territorial 4 et Prospectives paysage rural paysage urbain

Ci-dessous sont énumérés tous les objectifs de cette charte:

° lutter contre la dégradation de la lisibilité du paysage:

- préserver le manteau forestier sur les plateaux et sommets (ex: grâce à un classement de la zone au PLU de la commune) - réfl échirle vignoble en terme d’aménagements hydrauliques et de viticulture raisonnée (pour prévenir les risques d’érosion et de coulées de boue) - maintenir et favoriser la replantation des structures végétales dans la plaine (ex: les bosquets, haies et alignements d’arbres ) - maîtriser les extensions bâties pour maintenir des zones rurales ouvertes entre les villages (afi n de préserver l’identité de chaque commune) - et mettre en valeur les zones humides (ex: projets pédagogiques de restauration des cours d’eau, étangs, marais et sources ...) objectifs paysage grand préserver

° valoriser le patrimoine architectural et naturel: aménager les abords pour le rendre visible et accessible (ex: parvis d’église, berges de rivières, lavoirs, places et parkings devant les monuments ...) ° s’inspirer de la palette d’éléments paysagers (urbains, naturels ou agricoles) issus du territoire dans tout aménagement

objectifs généraux (ex: en établissant un nuancier conseil avec des coloris de façades et des matériaux adaptés ...)

° donner aux visiteurs le sentiment d’entrer dans une entité territoriale cohérente (ex: requalifi cation des entrées de villes, des mises en scènes identitaires de la C.C.E.P.C.) ° établir un lien fort entre les communes de la Communauté autour du thème fédérateur de l’eau (ex: aménagements autour des cours d’eau, sources, étangs ...) ° gérer les eaux pluviales grâce à des méthodes alternatives telles que des noues ou des mares (au sein de projets de voirie, de lotissements, de zones d’activités ...) ° créer un maillage cohérent de chemins sur le territoire de la CCEPC pouvant s’élargir à la vallée (avec l’aménagement de haltes et de points de vue) ° accentuer l’attractivité économique des zones d’activités par une structure à la hauteur du paysage environnant

objectifs ques spécifi (en traitant les abords, les entrées, les axes, les carrefours ...) VALORISER LE CADRE DE VIE, AMÉLIORER L’ATTRACTIVITÉ DE VIE, AMÉLIORER L’ATTRACTIVITÉ LE CADRE VALORISER DU TERRITOIRE ET PRÉSERVER LE PATRIMOINE PAYSAGER ET PRÉSERVER LE PATRIMOINE DU TERRITOIRE ° structurer les zones dédiées au sports et aux loisirs (en travaillant sur les abords, les accès, les parkings, les clôtures ...) ° renforcer la structure des centres de villages par des aménagements de parkings et de places de qualité (avec des matériaux nobles, du mobilier urbain de qualité, des végétaux pérennes ...) ° intégrer les futurs lotissements dans des structures végétales pérennes conciliant urbanisation et cadre de vie (en réalisant un traitement de qualité pour les abords, les voies d’accès, les clôtures, les espaces verts ...)

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Objectifs de la Charte Paysagère Développement Territorial 5 et Prospectives OBJECTIF LUTTER CONTRE LA DÉGRADATION DE LA LISIBILITÉ DU PAYSAGE; GRAND PAYSAGE: NE PAS CONTREDIRE LES CARACTÉRISTIQUES FORTES DU PAYSAGE ACTUEL

Le paysage étudié est d’une nature très stable grâce à l’économie liée au Champagne. Ce n’est qu’un bouleversement dans ce domaine qui risquerait de le transformer dans les vingt ans à venir. Les petites mutations qui sont survenues au cours des dernières décennies sont néanmoins à prendre en compte pour anticiper le paysage de demain. La surface de vignoble s’est accrue en grignotant la lisière forestière et les bosquets. L’urbanisation s’est étendue en empiétant sur les surfaces de jardins et de vergers. Les pâtures ont été drainées pour permettre la mise en culture des terres. Les haies et bosquets tendent à disparaître avec le soucis de rentabilité maximale des surfaces cultivées. Ces transformations douces du paysage font apparaître l’importance des enjeux suivants, essentiels à la sauvegarde de ce paysage riche et subtile:

Cumières PRÉSERVER le manteau forestier sur les plateaux et sommets

Mardeuil RÉFLÉCHIR le vignoble en terme d’aménagements Magenta hydrauliques et de viticulture raisonnée

EPERNAY

MAINTENIR et favoriser la replantation des structures végétales dans la plaine : vergers, bosquets, alignements le long de routes ...

Chouilly

Pierry Oiry MAITRISER les extensions bâties pour maintenir des zones rurales ouvertes entre les villages : Plivot qualité des villages champenois à l’urbanisation groupée

forêts champs bâti

Cuis jardins familiaux cours d’eau PRÉSERVER et mettre en valeur les zones humides : vignes et vergers et ripisylve étangs de la forêt d’Epernay, anciennes grèvières, 1km 2km 3km cours d’eau, frayères, zones inondables ...

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs : LISIBILITÉ ET PÉRENNITÉ Développement Territorial 6 et Prospectives OBJECTIF VALORISER LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET NATUREL: GÉNÉRAL: AMÉNAGER LES ABORDS POUR LE RENDRE VISIBLE ET ACCESSIBLE

La mise en valeur du territoire passe par le recensement de ses potentiels patrimoniaux, que ceux-ci soient d’ordre architectural (églises, lavoirs, murs de pierre, bâtiments anciens où ayant une histoire qui mérite d’être racontée) ou d’ordre naturel (zones ZNIEFF ou Natura 2000, richesses faunistiques ou fl oristiques, zones humides, arbres anciens).

Tous ces atouts patrimoniaux ont le pouvoir d’améliorer le cadre de vie des habitants et de donner l’image d’une région attractive , s’ils sont correc- tement exploités : entretien, aménagement des abords d’une manière cohérente, ouverture au public, animation ...

PATRIMOINE ARCHITECTURAL (exemples) PATRIMOINE NATUREL (exemples)

Lavoir à Oiry Eglise romane à Chouilly Cellier de J. Houdart à Pierry La Marne et sa ripisylve Les étangs Les Tarnauds pendant les inondations

Corps de ferme à Mardeuil Pont à Plivot Appareillage craie/brique à Oiry Les vignes La forêt Les prairies calcaires des zones de jachère

Exemple de relation intéressante entre Exemple de mise en valeur réussie de l’église de Magenta: Les parcs arborés Les alignements d’arbres Les vergers un édifi ce et le paysage rural aménagement de la place de la Libération (sols, mobiliers et (Epernay) plantations sobres et appropriés), et alignement d’arbres dans l’axe de l’église.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: PATRIMOINE Développement Territorial 7 et Prospectives OBJECTIF S’INSPIRER DE LA PALETTE D’ÉLÉMENTS PAYSAGERS ISSUS DU TERRITOIRE GÉNÉRAL:

Le paysage est la relation qui se crée entre les formes juxtaposées au sein du territoire (paysage objectif ou physique), la manière dont nous les perçevons et le sens que nous leur prêtons (paysage subjectif et ressenti). Intervenir sur un territoire exige donc au préalable une bonne connaissance de son histoire, de son evolution, des pratiques culturelles de ces acteurs, mais aussi de la palette sensorielle dont il est aujourd’hui composé: les formes, motifs, couleurs et matériaux. C’est l’harmonie de ces éléments qui donnent une impression d’unité, de sens et donc d’identité à un territoire. Pour créer un aménagement qui soit le plus cohérent possible avec la nature du paysage communautaire, l’inspiration de cette palette sensorielle, déjà très prononcée et caractéristique, est primordiale:

COULEURS MATÉRIAUX MOTIFS

IVOIRE CLAIR GÉOMÉTRIE DES PARCELLES DE VIGNES pierre calcaire PIERRE CALCAIRE chemins en béton enduits clairs

BLEU PASTEL immensité du ciel étangs et cours d’eau inondations

ONDULATIONS DES CHAMPS ET DES VIGNES

JAUNE MAÎS feuillage d’automne (peupliers et vignes) cultures céréalières

PIERRE MEULIÈRE VERT JAUNE blés au printemps feuillage de printemps

MASSES ET PONCTUATIONS ARBORÉES

VERT BOUTEILLE feuillage d’été forêts sommitales BRIQUES ET TUILES ripisylve

ROUILLE feuillage d’automne briques et tuiles ENCHEVÊTREMENT DE BÂTI

ARDOISE TERRE DE SIENNE feuillage d’automne branchage des vignes en hiver

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs : PALETTE SENSORIELLE Développement Territorial 8 et Prospectives OBJECTIF spécifi que 1: DONNER AUX VISITEURS LE SENTIMENT D’ENTRER DANS UNE ENTITÉ TERRITORIALE COHÉRENTE

Pour transmettre une image identitaire forte, l’accent doit être mis sur les espaces à proximité des grands axes routiers. Ce travail de requalifi cation doit prendre les TROIS formes suivantes: requalifi cation des séquences d’entrées majeures, aménagemenet d’espaces publics et interventions ponctuelles aux moments de passage du paysage bâti au paysage rural.

Grands axes routiers

Séquences d’entrée d’agglomérations à requalifi er

D301 direction Moments d’entrée et de sortie d’agglomération: Cumières lieux potentiels de mise en scène d’une appartenance commune

Espaces publics pouvant participer à la Dizy mise en valeur du territoire

direction N205 PROJETS POTENTIELS: RN3

N51 ➔ Requalifi cation des séquences d’entrées majeures Mardeuil Aÿ D201 Magenta ➔ Interventions ponctuelles de mise en scène de l’identité communautaire Mareuil-sur-Aÿ ➔ Aménagement d’espaces publics: Ex: - Place de la Mairie de Magenta D9 - Place commerçante côté Ay EPERNAY - Cascade entre Mardeuil et Epernay - Quais de la Villa (Epernay) D40 D951

direction

Chouilly

Pierry Oiry D3 Athis Moussy Plivot D951

direction

Cuis

D9

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs : IDENTITÉ Développement Territorial 9 et Prospectives SÉQUENCES D’ENTRÉE MOMENTS D’ENTRÉE ESPACES PUBLICS D’AGGLOMÉRATION À REQUALIFIER ET DE SORTIE D’AGGLOMÉRATION À REMETTRE EN VALEUR À METTRE EN SCÈNE (EXEMPLE)

C’est au niveau des séquences d’entrée et de sortie Afi n de renforcer l’identité du territoire perçue pendant Des aménagements devront également être d’agglomération que les visiteurs et les automobilis- ces moments de basculement, des installations à vocation prévus au niveau des espaces publics visibles tes quotidiens ont une impression forte du cadre de vie culturelle pourraient être pensés et positionnés sur des des grands axes de communication, dont la de ces villages et villes. lieux à la fois visibles et dégagés sur le paysage alentour. remise en valeur pourrait transformer le cadre de vie de l’ensemble de la Communauté de Par séquence d’entrée, on entend le temps de trajet Ces installations existent traditionnellement sous la forme Communes, d’où leur intérêt communautaire. pendant lequel l’automobiliste (ou le cycliste) passe de panneaux de signalisation d’entrée dans un territoire, du monde rural au monde urbain, en traversant ce posés aux emplacements des limites administratives. Panneaux d’entrée, publicités, fi ls électriques qui caractérise aujourd’hui les abords de villages ou de villes: zones artisanales ou commerciales, ronds Afi n de véhiculer une image identitaire forte et cohérente, points, panneaux publicitaires, zones pavillonnaires des mises en scéne innovantes pourraient remplacer ces etc ... panneaux, et être placés sur l’ensemble du territoire inter- communal, comme déclinaison d’une thématique. Une requalifi cation de certaines séquences d’entrée implique un réaménagement profond : traitement des sols de la voirie et des trottoirs, plantation d’arbres et d’arbustes, choix du mobilier urbain, élimination des «points noirs» (panneaux publicitaires et fi ls éléctri- ques, voir images ci-dessous). Fils électriques, murs aveugles Exemple: travaux du Jardin Humide perçus depuis la Route Départementale 3, au niveau de Chouilly

ELÉMENTS MARQUANTS DE LA SÉQUENCE D’ENTRÉE d’Epernay par la route départementale 201 depuis Ay: éléments banalisés n’évoquant pas une identité spécifi que Publicités, fi ls électriques, jardinières retro

Dilatation de la voirie en placette: potentiel Vue sur l’église Panneaux d’entrée Panneaux de direction (voie rapide) Panneaux publicitaires

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs : IDENTITÉ 2 Développement Territorial 10 et Prospectives OBJECTIF spécifi que 2: ÉTABLIR UN LIEN FORT ENTRE LES COMMUNES DE LA COMMUNAUTÉ AUTOUR DU THÈME FÉDÉRATEUR DE L’EAU

L’eau est omniprésente sur le territoire de la CCEPC, que ce soit dans les fonds de vallées (rivières des Tarnauds et du Cubry et leurs bras morts, plans d’eau, inondations ), sur les coteaux (sources) ou sur les plateaux (étangs de la forêt d’Epernay). Cette eau est un lien physique et symbolique entre toutes les communes.

Plusieurs actions sont néanmoins nécessaires pour montrer, souligner, raconter, nettoyer, et guider cette eau à travers le territoire, afi n PROJETS POTENTIELS: qu’elle fasse partie intégrante de son identité. Tous ces lieux pouvant être aménagés sur le thème de l’eau sont essentiels dans la démar- che de sensibilisation aux richesses fl oristiques et faunistiques des milieux naturel remarquables du territoire. Aménagement d’espaces «naturels»: Espaces publics pouvant être requalifi és à proximité d’un cours d’eau ou d’une source - Parc proche du Cubry à Pierry - Berges du Cubry à Epernay dont le Jardin du Cubry en prolongement du Cumières Jardin de l’Horticulture - Berges de la Marne à Epernay - Berges de la Marne à Magenta - Cascade entre Mardeuil et Epernay - Sources à Mardeuil Berges de la Marne à Magenta: - Jardin Humide de Chouilly transition entre les industries (réalisation 2003-2004) Mardeuil et «la nature» - Espaces autour des lavoirs de Oiry Magenta - Gué du Pré Salé à Plivot (réalisation 2004-2005)

EPERNAY

Passage du Cubry à Epernay: travail nécessaire de valorisation Inondations à Chouilly Chouilly

Pierry Oiry

Plivot

Cubry dans le jardin de l’Horticulture à Epernay Pêcheur en bordure de Tarnauds à Plivot

Passage du Cubry à Pierry Quais de la Villas à Epernay (Marne) Point de rencontre des Tarnauds et de la Un des lavoirs de Oiry en zone inondable Berges des Tarnauds au bout du parc Marne

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs : RELATION HYDROGRAPHIQUE 1 Développement Territorial 11 et Prospectives GÉRER LES EAUX PLUVIALES

‘Les eaux pluviales - Gestion intégrée’ de Jérome Chaïb LE CYCLE DE L’EAU LES OBJECTIFS

DIMINUER LA PRODUCTION D’EAU À TRAITER RALENTIR LE TRANSIT POUR ÉCRÊTER LES CRUES Historiquement, les réseaux d’assainissement devaient permettre d’évacuer autant d’eau que possible vers l’aval et surtout vers un exutoire à l’écart de toute activité humaine.

Depuis quelques années, les médias relatent fréquemment des catas- trophes de type inondation à la suite de violentes précipitations. Ces catastrophes sont souvent la cause d’une inadéquation entre l’urba- nisation croissante des sols et les réseaux d’assainissement en place depuis plusieurs décennies.

Il est techniquement et économiquement totalement illusoire de vouloir remplacer tous les collecteurs existants dont la capacité n’est plus suffi sante. Des solutions palliatives de stockage ou de dérivation des eaux supplémentaires peuvent par contre permettre de mieux gérer les eaux pluviales.

Ces solutions relativement récentes, alternatives, au «tout tuyau», ont pour but principal de réduire les volumes d’eau à évacuer, en laissant s’infi ltrer tout ou partie des eaux pluviales.

‘Les eaux pluviales - Gestion intégrée’ ‘Les eaux pluviales - Gestion intégrée’ de Jérome Chaïb de Jérome Chaïb Le premier objectif est de réduire les conséquences du ruis- Le deuxième objectif est d’allonger le temps de concentra- sellement et d’optimiser le dimensionnement et le fonction- tion des eaux de ruissellement, depuis le lieu de leur produc- nement des systèmes de collecte et de stockage. tion jusqu’à leur exutoire fi nal.

Direction des Services CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: RELATION HYDROGRAPHIQUE 2 Techniques, 12 Service Eau et Assainissement GÉRER LES EAUX PLUVIALES

LES SOLUTIONS Les tranchées drainantes: Les chaussées à structure réservoir : La tranchée est une excavation de profondeur et de largeur faibles, servant à retenir les eaux. Elle peut revêtir en surface divers matériaux tels qu’un enrobé drainant, Une chaussée à structure réservoir supporte, comme toute une dalle de béton, des galets ou de la pelouse selon son usage superfi cielle : par- chaussée, la circulation ou le stationnement de véhicules. Elle king de centre commercial, trottoir ou jardin. est aussi un réservoir pour les eaux de ruissellement : la réten- L’eau est collectée soit localement par un système d’avaloirs et de drains, soit par tion s’effectue à l’intérieur du corps de la chaussée, dans les une infi ltration répartie à travers un revêtement drainant en surface. vides des matériaux. L’évacuation peut se faire vers un exutoire prédéfi ni (un réseau d’eau pluviale) ou Volonté d’évacuer l’eau le plus tôt possible dans par infi ltration dans le sol support. des sols perméables: (1) : l’eau est collectée soit localement par un système d’avaloirs et de drains, soit par une infi ltration répartie à travers un revêtement drainant en surface. = CRÉER de nouvelles surfaces d’infi ltrations (2) : l’évacuation peut se faire vers un exutoire prédéfi ni (un réseau d’eau pluviale) ou par infi ltration dans le sol support. Les puits d’infi ltration: = PENSER À LA PLACE DU VÉGÉTAL dans Les puits sont des dispositifs qui permettent le transit du ruissellement vers un ho- les aménagements à l’échelle de la parcelle, du rizon perméable du sol pour assurer un débit de rejet compatible avec les surfaces quartier ou de la ville, grâce à ces solutions techni- drainées, après stockage et prétraitements éventuels. ques et écologiques. Dans la majorité des cas, les puits d’infi ltration sont remplis de matériaux très poreux qui assurent la tenue des parois. Ce matériau est entouré d’un géotextile qui évite la Les contraintes de mise en oeuvre sont néanmoins à migration des éléments les plus fi ns tant verticalement qu’horizontalement. prendre en compte: besoin d’une pente faible, d’un Les puits sont souvent associés à d’autres techniques de stockage dont ils assurent sol très perméable et d’un entretien spécifi que et alors le débit de fuite. régulier. La question de la gestion et de la respon- sabilité des ouvrages doit également être étudiée pour chaque projet.

‘Les eaux pluviales - Gestion intégrée’ de Jérome Chaïb

Les bassins secs ou en eau: Les noues:

L’eau est collectée par un ouvrage d’arrivée, stockée dans le bassin puis évacuée à dé- Une noue est un fossé large et peu profond, avec un profi l présentant des rives en pente bit régulé soit par un ouvrage vers un exutoire de surface (bassins de retenue), soit par douce. Sa fonction essentielle est de stocker un épisode de pluie retenu (décennal par exem- infi ltration dans le sol (bassins d’infi ltration). Parmi les bassins de retenue, on distingue ple), mais elle peut servir aussi à l’écoulement d’un épisode plus important (centennal par les bassins en eau, qui conservent une lame d’eau en permanence, et les bassins secs, exemple). qui sont vides la majeure partie du temps et dont la durée d’utilisation comme ouvrage Le stockage et l’écoulement de l’eau s’effectuent à l’air libre, à l’intérieur de . d’assainissement est très courte. L’eau est collectée soit par l’intermédiaire de canalisations dans le cas par exemple, de récupération des eaux de toiture et de chaussée, soit directement après ruissellement des surfaces adjacentes. L’eau est évacuée vers un exutoire (réseau, bassin, …), ou par infi ltration dans le sol et évaporation.

‘Les eaux pluviales - Gestion intégrée’ Mare de la Maisonneraie d’inglemare à Belbeuf de Jérome Chaïb (Seine-Maritime): une espace de convivialité

Direction des Services CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: RELATION HYDROGRAPHIQUE 3 Techniques, 13 Service Eau et Assainissement CRÉER UN MAILLAGE COHÉRENT DE CHEMINS SUR LE TERRITOIRE DE LA CCEPC OBJECTIF spécifi que 3: POUVANT S’ÉLARGIR À LA VALLÉE

Cumières

Le territoire rural de la CCEPC a un grand potentiel qui n’a pas jusqu’à maintenant été exploité. La diversité de ses paysages offre en effet la possibilité de mettre en place des circulations douces d’un certain intérêt: chemins pouvant être empruntés par des piétons, cyclistes, cavaliers etc ...

Ce réseau de circulations douces (dont une portion a déja été réalisée), peut emprunter Mardeuil Magenta des chemins existants qu’il faut alors entretenir et baliser. La question du franchisse- ment des infrastructures routières et hydrologiques se pose à plusieurs emplacements: des passerelles et des passages à niveaux sont donc indispensables pour la sécurité des usagers de ce réseau. Les haltes devront également être aménagées le long du parcours: aires de pique-ni- que, points de vue, animations culturelles, etc ...

EPERNAY

Boucles est et ouest d’Epernay balisées depuis quelques années par B. Desmoulins � Points de vue intéressant à mettre en valeur

Pierry Chouilly � � Oiry Haltes Plivot � à aménager

Passerelles Cuis à prévoir pour franchir les cours d’eau �

Passerelles ou passages à niveau Les Istres-et-Bury à prévoir pour franchir les routes nationales et départementales en toute sécurité Cramant

Avize Flavigny Cuis

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: CIRCULATIONS DOUCES 1 Développement Territorial 14 et Prospectives BALISAGE COMMUNICATION CHEMINS PROPOSÉS

������� Les boucles pédestres proposées sont déclinées en trois chemins, évoquant leur inscription dans le relief: è rue du lotissement 208 m ce territoire 1 1 70 m Chemin par monts et par vaux : entre les coteaux viticoles et la grande plaine champenoise, ain- si que ses nombreux points de vue sur la vallée de la Marne. JARDIN è HUMIDE è

rue principale i �������� Chemin des Tarnauds : ce cours d’eau, unissant les villages traversés sous une identité commune, et de ce 2 è milieu végétal humide. 1 stade

fl èchage jaune à la bornes petits piquets avec pieux en bois avec fl èches en 96 m Chemin de la vallée : cette vallée de versant à peinture en béton peinture au pied des peinture pour les changements versant, pour mieux appréhender la diversité des éléments qui vignes pour confi rmer de direction 174 m la composent: cours d’eau, villages, champs, vignes et forêts. RACCOURCI la direction 2.1

123 m

Chouilly, Oiry et Plivot et Oiry Chouilly,

����������������������� d’Epernay, Communes des

���� Services Techniques Techniques Services

Distance: 14,8 km Raccourci: 7 km Durée de la boucle �: 4 h15 min C.C.E.P.C. la de

La méthode de balisage choisie tient compte de la Charte Offi cielle du Pratique: facile 2 Paysage’ et ‘Patrimoine FRANCHISSEMENT Groupe de travail travail de Groupe

Balisage de la Fédération Française de Randonnée Pedestre, tout en la décli- è Parking FFRP Sentiers des

i Panneau d’information Technique Commission la Monsieur le Président Départemental de de Départemental Président le Monsieur

champagne.fr

- s y a p - y a n r e p e - c c @ s e n g i v Aire de pique-nique

Remerciements à: Remerciements

nant de manière à avoir un balisage spécifi que au territoire de la C.C.E.P.C, D951 ��������������������

Fax: 03 26 53 30 8 30 53 26 03 Fax:

0 174 m Altitude

Tél: 03 26 54 76 89 76 54 26 03 Tél:

D3

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grâce notamment aux bornes en béton munies d’une plaque métallique gra- DPLG architectes-paysagistes

A. SMYTHE et B. VIGNES, B. et SMYTHE A. N3

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���

vée du nom du chemin emprunté. CEDEX EPERNAY 51331

N51

BP 80526 BP

1 rue des Huguenots Huguenots des rue 1

�����

& Prospectives &

Un dépliantTerritorial seraDéveloppement publié et réactualisé chaque année, afi n de préciser le

Service Aménagement, Aménagement, Service

nombre deChampagne de Pays boucles- Epernay pédestres balisées, leurs lieux de départs, leur diffi culté Communauté de Communes de Communauté

����

et leur longueur.d’informations: plus Pour

PARIS de la Marne la de

La CCEPC souhaite faire inscrire ces chemins intercommunauxDépartement au PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée), et aménager des aires de pique-nique ou autres haltes ludiques et culturelles.

2004

Au point de traversée des routes principales, un panneau de signa- lisation est mis en place, pour assurer la sécurité des randonneurs. Chemins et Haltes nature Au niveau de certaines de ces départementales, cette précaution Découvrez le paysage n’est pas suffi sante, comme au niveau la D3 à Chouilly, qui est caché derrière votre bouteille de champagne ... particulièrement passante et donc dangereuse.

La solution idéale pour ce cas de fi gure serait la construction de Les bornes ont été conçues en béton pour être les plus discrètes passerelles piétonnes permettant à tous de rejoindre le village de- possible dans le paysage autour d’Epernay, souvent composées puis le chemin des Tarnauds. Des talus de la hauteur nécessaire de chemins de couleurs claires en raison du calcaire du sous-sol. au franchissement sont en effet déjà présents. La réalisation d’un Elles rappellent également les bornes en pierre donnant le nom LES COMMUNES DE Avize Chouilly Cramant Cuis Cumières Epernay Flavigny Les Istres et Bury Magenta Mardeuil Oiry Pierry Plivot VOUS ACCUEILLENT tunnel ou d’un passage à niveau reste une autre possibilité. Cette des maisons de champagne principales dans le vignoble. question se pose à d’autres endroits sur le territoire.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: CIRCULATIONS DOUCES 2 Développement Territorial 15 et Prospectives ACCENTUER L’ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE DES ZONES INDUSTRIELLES OBJECIF spécifi que 4: PAR UNE STRUCTURE À LA HAUTEUR DU PAYSAGE ENVIRONNANT Les zones industrielles concernées sont celles des com- munes de Mardeuil, Magenta, Epernay, Pierry et Oiry. Comme dans toute agglomération urbaine, des zones industrielles et artisanales sont venues se greffer dans des emplacements ou les surfaces planes nécessaires étaient disponibles. Dans le cas du territoire de la CCEPC, cette surface est présente surtout dans le fond de vallée de la Marne et du Cubry, et dans la grande plaine allant vers Châlons-en-Champagne. Ces zones économiques ont l’atout majeur de pouvoir accueillir des entreprises au coeur du vignoble champenois, à proximité de la ville d’Epernay dont la renommée n’est plus à faire, grâce aux prestigieuses maisons de Champagne. Ces zones sont donc dans un cadre exceptionnel, qui favorise l’image de marque des entreprises.

Ce paysage de vignes et de coteaux offre néanmoins deux inconvénients. Tout d’abord, ces zones sont implantées dans des espaces très ouverts en points bas de la topographie ce qui implique qu’elles sont visibles de partout. Ensuite, le paysage alentour est tellement dessiné et esthétique que la zone industrielle se doit d’avoir une forme lisible et structurée à la hauteur de la qualité de ce paysage.

Un travail important de requalifi cation doit se faire au niveau de chaque zone industrielle existante (à Mardeuil, Magenta, Epernay, Pierry, et Oiry) et une réfl exion préalable à toute création de nouvelle zone doit être menée, dans l’objectif de hiérarchiser, structurer et embellir ces lieux de travail, pour qu’ils jouent leur rôle au sein du développement économique sans nuire au cadre de vie des habitants.

Position imposante de la Zone Industrielle de Mardeuil, en talus au-dessus de la zone inondable

Mardeuil

Magenta

Etat peu attrayant pour des entreprises ayant EPERNAY un soucis de qualité, malgré la vue imprena- ble sur le vignoble

Chouilly

Pierry Paysage urbain très bétonné avec très peu de place pour Oiry la végétation (ZI de Mardeuil)

Plivot

Emplacement des Zones Industrielles et Artisanales principales en violet et des ateliers SNCF en rouge Voiries démesurées et manque de structure à la ZI de Mardeuil

Vue depuis la halte à la sortie d’Epernay sur cette même zone

Positionnement intéressant de la ZI de Oiry de manière longitudinale, comme les parcelles Zones industrielles d’Epernay au sud de la ville: les Forges (qui devraient s’agrandir) et Terres Rouges: de champs : travail nécessaire néanmoins sur les dents creuses, la structure interne et les transition entre l’urbanisation et le paysage rural très ouvert, créant un moment essentiel dans la séquence abords d’entrée de l’agglomération.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs : ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE 1 Développement Territorial 16 et Prospectives Ces lieux accueillent des salariés et des clients. Ils ont donc la nécessité dʼavoir un cadre aussi agréable que nʼimporte quel autre espace urbain. Ce sont des lieux de vie aussi, même si leurs étendues hors-dʼéchelle et leur déconnexion des centres-bourgs, en font des «excroissances» fonc- tionnelles mais peu accueillantes. Quelques arbres, une continuité esthétique entres les différentes parcelles et surtout une structure annoncant lisiblement les entrées, les carrefours et les axes prin- cipaux, suffi raient à transformer lʼimage de ces zones industrielles, commerciales et artisanales.

La vision de ces zones depuis lʼextérieur est également primordiale à prendre en compte (pour toute réalisation ou réhabilitation) : aussi bien depuis les grandes axes de circulation longeant leur li- mite, que depuis les points de vue des côteaux voisins.

AXES DE REFLEXION POUR UNE ÉVENTUELLE RESTRUCTURATION: intervention au niveau des fi ns de voirie: EXEMPLE DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE MARDEUIL cadrage sur la plaine, forme structurante au bout de la perspective ... Voie de la zone industrielle: AVANT traitement des abords de la D301: structure plus marquée que l’ alignement actuel, Cette voie de zone industrielle retrouve sa place au sein du paysage qui disparait complétement dans l’immensité de urbain, grâce à: la plaine - la plantation d’un alignement d’arbres de grande taille, adapté aux zones urbaines. - un rétrécissement de la voirie, de manière à pouvoir créer des bandes de gazon. aménagement de la place d’ «entrée» de la zone industrielle: - une matérialisation du trottoir et des places de parking par un sol espace accueillant, règlant de manière pérenne le problème de nature différente. d’installation des gens du voyage (pour ne pas avoir à créer des talus temporairement chaque année) structuration végétale de tous les grands axes:

requalifi cation des carrefours: differenciation par rapport aux axes grâce à des essences d’arbres différentes, des changements de sols etc ...

aménagement de l’espace de traitement des abords côté voies ferrées: soucis d’améliorer défi nition d’un élément marquant retournement, diminution de l’entrée de l’agglomération d’Epernay, qui est vue depuis le Voie de la zone industrielle: APRÈS INTERVENTION le bout de la perspective l’effet de ‘cul de sac’ train sur l’axe Paris-Strasbourg

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE 2 Développement Territorial 17 et Prospectives OBJECTIF spécifi que 5: STRUCTURER LES ZONES ACTUELLES DÉDIÉES AUX SPORTS ET AUX LOISIRS

Chaque commune est dotée d’importantes surfaces d’équipements sportifs: stades, tennis extérieurs ou couverts, terrains de basket etc ... Ces zones sont souvent aménagées de manière fl ottante; les équipements semblent posés Cumière s les uns à proximité des autres sans lien apparent.

Ces surfaces d’équipements sportifs mériteraient d’être restructurées, mieux entretenues et d’avoir des accès Zone sportive à Magenta clôturée clairement défi nis. Cette structure passe par la plantation d’arbres et d’arbustes, ainsi que la création de chemins de manière homogène sur tout le pourtour: entrées trop discrètes lisibles et de clôtures adéquates.

Mardeuil Magenta

Transition entre les stades et le paysage rural: espace de fl ottement

EPERNAY

Chouilly Pierry Oiry Terrains de tennis à Pierry: bonne intégration dans la végétation de cette petite ‘coulée verte’ Vue depuis les vignes vers les terrains de sports de Chouilly: quelques lignes structurantes grâce à d’ énormes haies Plivot

Cuis

Zone sans fonction précise (à part de stocker de la terre et des gravas) en pourtour des terrains de sport de Pierry Cramant Parking devant la salle des fêtes de Abords de la salle des fêtes de Plivot: Oiry donnant accès au stade: pas de espace très nu et minéral relation spaciale entre les bâtiments Flavigny Les Istres-et-Bury Avize

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: STRUCTURE DES ÉQUIPEMENTS 1 Développement Territorial 18 et Prospectives grande haie opaque: pas d’accès immense espace entrée marquée alignement d’arbres possible depuis les habitations très vide par l’interruption de l’alignement d’arbres le long du chemin clôture haute tout parking très minéral et vide autour du stade ceinturé par une frange végétale

terrain d’aventure en friche: espace non alignement d’arbres impressionant défi ni entre les terrains et les champs délimitation des terrains le long de la route départementale par les arbres

base nautique

camping structuré et planté

présence de barrières basses: clôturer sans emprisonner Terrains de sports entre Epernay et Mardeuil: structure lisible Terrains de sports entre à Magenta: structure moins lisible (ce qui n’exclut pas les petits problèmes fonctionnels) deux éléments juxtaposés sans transition ou limites

Exemple d’un équipe- ment communal dont les abords pourraient être améliorés par une structure végétale, afi n de clarifi er la fonction de chaque espace (salle des Reconversaion possible des abords des terrains de sport de Pierry, en espace fêtes à Chouilly) Un des deux terrains d’aventure est en friche: sa structure actuelle public végétalisé, lieu de promenade, de repos et de jeux. ne permet pas une compréhension immédiate de sa fonction.

Quelques arbres, une haie, un changement de sol et une pelouse bien tenue suffi raient pour séparer la voirie du parking (sous les fruitiers), et des chemine- ments, tout en intégrant le Une des entrées du parking de la salle des sports de la commune: la structure bâtiment dans son envi- extérieure est très marquée, mais le parking lui-même est très nu et les places de ronnement. parking ne sont pas materialisées ce qui doit représenter une perte d’espace.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: STRUCTURE DES ÉQUIPEMENTS 2 Développement Territorial 19 et Prospectives RENFORCER LA STRUCTURE DES CENTRES DE VILLAGES OBJECTIF spécifi que 6: PAR L’AMÉNAGEMENT DE PARKINGS ET DE PLACES DE QUALITÉ

Une des particularités des communes de la vallée de la Marne est la logique uniquement fonctionnelle (liée au monopole de l’activité viticole) qui a régi leur organisation interne. Les coeurs de village sont occupés par des espaces publics aux surfa- ces bitumées, dédiés principalement à la voiture ou aux camions. Même les églises ou autres monuments historiques d’intérêt ne sont pas toujours mis en valeur par des parvis piétons végétalisés.

Tous ces grands espaces bitumés mériteraient d’être réaménagés, afi n d’effectuer une économie d’espace à travers une structure adéquate et fonctionnelle, pour recréer dans les lieux ainsi libérés, un univers ou le végétal et le piéton a sa place. L’utilisation de matériaux de qualité (pavés, pierre, brique ...) permet également un traitement des voiries et des parkings, (qui évidement ne doivent pas disparaître), s’intégrant au mieux dans l’aménagement global d’embellissement.

Exemple d’une structure éventuelle pour la place de Plivot CONSTAT

Dans la plupart des places des communes de la communauté, le bitume a le monopole, que cela Cette homogénéisation des espaces les banalise en effaçant presque les caractéristiques qui pourraient les rendre uniques ou leur apporter une certaine soit pour le revêtement d’un parvis d’église, d’une entrée de cimetière, de parkings ou de trottoirs identité: alignement de façades, patrimoine historique, matériaux régionaux, traitement du mobilier urbain ... en centre-bourg.

� Eléments à prendre en compte lors de la réfl exion: SOLUTIONS POSSIBLES - L’ensoleillement de la place au fi l de la journée et des saisons. exemple de la place de Flavigny - Les fl ux de circulations automobiles et piétons. - Le nombre de places de parking à prévoir (l’aménagement structuré permet souvent de placer autant voir plus de voitures que lorsqu’ elles se placent de manière anarchique). - Les bâtiments ou vues à mettre en valeur. - Les activités que cette place pourra potentiellement accueillir.

‹ � Outils d’aménagements qui peuvent permettre d’apporter une structure esthétique et équilibrée:

- Cheminements piétons - Mur et murets. - Massifs plantés - Calepinages: dessins au sol - Haies - Mobilier urbain: bancs, candélabres, Etat actuel de la place vue depuis la route - Alignement d’arbres corbeilles ... - Structures avec plantes Plan simplifi é de l’état actuel Plan d’un éventuel réaménagement grimpantes de la place

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: COHÉSION ET CENTRALITÉ Développement Territorial 20 et Prospectives INTÉGRER LES FUTURS LOTISSEMENTS DANS DES STRUCTURES VÉGÉTALES PÉRENNES OBJECTIF spécifi que 7: CONCILIANT URBANISATION ET CADRE DE VIE

Le manque de terrains à bâtir sur la commune d’Epernay, en raison des grandes surfaces couvertes par le vignoble A.O.C. et d’un fond de vallée inondable, crée une pression foncière sur les communes périphériques. De nombreuses zones d’habitation voient le jour dans les dents creuses des centres bourg, mais aussi souvent en bordure de village, dans des lieux très ouverts en contact avec des paysages agricoles céréaliers. Ces lotissements sont vulnérables visuellement. Les maisons sont souvent de grande taille sur de petites parcelles, ce qui laisse peu de place à la végétation. Ce manque d’espace conduit également a privilégier une desserte constituée uniquement de voiries et de trottoirs sans espaces publics «verts».

Il serait intéressant d’intervenir en amont de la création d’un lotissement, pour concevoir son intégration dans une «trame verte» fonctionnelle et agréable à vivre pour ses futurs habitants. Cette trame poursuivrait la logique du tissu urbain, dans le limite du possible, pour éviter toute rupture entre le centre ancien et les nouvelles habitations. Elle apporterait aussi une plus-value végétale, ainsi que des lieux de convivialité (sentes piétonnes, aires de jeux, squares ...) A travers la réglementa- tion des lotissements, un cadre peut également être imposé, afi n d’avoir par exemple un traitement homogène et qualitatif des limites parcellaires (haies, clôtures, voies d’accès, garages ...) CONSTAT

BONS EXEMPLES

La pression foncière ressentie dans les communes périphériques d’Epernay déclenche des opérations d’habitat pavillonnaire d’envergure. Celles-ci ne sont pas toujours soucieuses de l’effet visuel qu’elles produiront dans le paysage intercommunal. Peu de place est aujourd’hui donné au végétal (au regard des voiries et de l’habitat) dans les parcelles privées de ces lotissements , ni dans les aménagements publics constituant leur desserte.

SOLUTIONS POSSIBLES exemple d’un lotissement possible à Oiry � Eléments à prendre en compte lors de la réfl exion:

- La connexion urbaine avec le village existant. - L’ensoleillement des parcelles. - La desserte viaire la plus adaptée. - La «trame verte» pouvant se superposer à cette desserte fonctionnelle. - Le positionnement possible de sentes piétonnes et de squares. - Le genre d’habitat à privilégier en fonction des demandes.

� Règles pouvant être défi nies dans un réglement de lotissement:

- La hauteur et l’aspect des clôtures. - Les essences végétales utilisées dans les haies. - La distance minimum de la façade par rapport à la voirie. - Le gabarit et le caractère des maisons (hauteur, toiture, coloris, matériaux, formes ...) - La surface constructible en fonction de la taille de la parcelle.

Intégration possible d’une nouvelle zone d’habitation dans une Plan d’un deuxième exemple d’aménagement possible structure de village existante de la zone à bâtir

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Défi nition des objectifs: HABITAT INTÉGRÉ Développement Territorial 21 et Prospectives MONTAGES TECHNIQUES ET FINANCIERS POSSIBLES: CCEPC/ COMMUNE

Tous les aménagements doivent être en adéquation avec les principes de la présente Charte Paysagère et présenter une réelle plus-value végétale et esthétique, grâce à des choix de matériaux de qualité. Sur proposition du Groupe de Travail ‘Patrimoine et Paysage’, le conseil communautaire sera amené à délibérer pour l’approbation du programme pour qu’il y ait une participation fi nancière de la Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne dans les cas suivants: CAS 1: CAS 2: CAS 3:

PROJET COMMUNAUTAIRE PROJET COMMUNAL PROJET COMMUNAL D’AMENAGEMENT DE MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE

Maîtrise d’Ouvrage : CCEPC Maîtrise d’Ouvrage : Commune Maîtrise d’Ouvrage : Commune Maîtrise d’Œuvre : CCEPC Assistant du Maître d’Ouvrage: CCEPC Assistant du Maître d’Ouvrage: CCEPC Maîtrise d’Œuvre : Professionnel du paysage Maîtrise d’Œuvre : hors CCEPC et hors Professionnel du paysage

RÔLE DE LA CCEPC : RÔLE DE LA CCEPC: RÔLE DE LA CCEPC : Défi nition d’une esquisse en concertation avec la commune, Défi nition du programme (éventuellement d’une esquis- présentation au groupe de travail ‘Patrimoine et Paysage’ se), aide à la Maîtrise d’Ouvrage, montage d’un cahier Défi nition du programme, aide à la Maîtrise d’Ouvrage, pour avis,estimation fi nancière, montage de l’appel d’offre, des charges et assistance au choix du Maître d’Oeuvre et montage d’un cahier des charges et assistance au choix recherche de fi nancements. des entreprises. du Maître d’Oeuvre et des entreprises. Le dossier d’appel d’offre devra être présenté par la com- Les travaux envisagés devront être présentés par la com- mune au groupe de travail ‘Patrimoine et Paysage’ pour mune au groupe de travail ‘Patrimoine et Paysage’ et avis. validés. PARTICIPATION FINANCIÈRE DE LA CCEPC PARTICIPATION FINANCIÈRE PARTICIPATION FINANCIÈRE DE LA COMMUNE DE LA COMMUNE Budget des travaux en fonction du taux des subventions pu- bliques obtenues. Le montant des travaux. Le montant de la prestation globale.

PARTICIPATION FINANCIÈRE PARTICIPATION FINANCIÈRE PARTICIPATION FINANCIÈRE DE LA CCEPC DE LA CCEPC DE LA COMMUNE - environ 60 % de la prestation de la Maîtrise d’Oeuvre - 20 % de la prestation globale. Plafond: 50 000 € par 10 % minimum du budget des travaux. (professionnel du paysage: Agréé FFP ou commune en fonction de la programmation budgétaire Architecte-Paysagiste DPLG). annuelle retenue. - 80 % des travaux de plantations (sauf plantes annuelles EXEMPLES ou bi annuelles) et de la fourniture de terre végétale ainsi que les surcoûts liés aux plantations (bordure, réseau PARTICIPATION FINANCIÈRE - Jardin Humide à Chouilly (réalisation 2003-2004) arrosage,etc..). Plafond: 50 000 € par commune en fonc- DE LA COMMUNE - Le Gué du Pré Salé à Plivot (réalisation 2004-2005) tion de la programmation budgétaire annuelle retenue. Le montant de la prestation globale. - Le jardin de Bulléo (réalisation 2004) EXEMPLES

- Places de villages: Flavigny, Mardeuil, Plivot etc ... - Lotissements.

Aménagement, CHARTE PAYSAGÈRE Rôle de la C.C.E.P.C. suivant le type de projet Développement Territorial 22 et Prospectives