Le Prince Héritier, son Altesse Le Cheikh Tamim bin Hamad bin Khalifa Al-Thani

“Le Qatar est fier d’être l’hôte de l’Oryx Quest 2005 et de la Quest Qatar 2006. Nous sommes particulièrement heureux qu’une série de défis mondiaux, à une échelle inégalée jusqu’ici, puisse commencer et se terminer au Moyen-Orient.

Nous attendons avec impatience le plaisir d’accueillir sur nos côtes les bateaux les plus rapides et les meilleurs navigateurs de la course au large, afin de montrer au monde ce que le Qatar peut offrir. Nous sommes particulièrement ravis des projets éducatifs qui seront mis en place au Qatar et à travers le monde de manière concomitante avec ces épreuves.

Ceci commence avec de jeunes étudiants de la VCUQ qui dessinent le Trophée du Courage de la Fondation du Qatar. La participation des étudiants et le nom du Trophée ont été approuvés et soutenus par son Altesse La Cheikha Mohza Bint Nasser Al Misnad, la Présidente de la Fondation du Qatar et l’épouse de l’Emir.

Nous profitons de cette occasion pour souhaiter la bienvenue au Qatar à Tracy Edwards MBE, à sa famille et à son équipe et nous leur offrons nos meilleurs vœux pour ces épreuves. C’est avec plaisir que nous pensons aux quatre années passionnantes et constructives à venir.”

HSBC Devient partenaire de l’Oryx Quest 2005

HSBC a annoncé aujourd’hui (le 27 septembre) un contrat de plusieurs millions de dollars pour devenir partenaire principal de l’Oryx Quest 2005 – une nouvelle épreuve innovatrice pour les courses à la voile autour du monde.

L’Oryx Quest 2005 est une course réservée aux multicoques Maxi – les voiliers de course les plus rapides et les plus grands du monde. Le soutien financier de HSBC, dans ce partenariat avec l’Etat du Golfe du Qatar, a permis à l’épreuve d’attirer quelques-uns des bateaux et des skippers les plus célèbres de la voile océanique. Ils vont pouvoir se battre à partir de la ligne de départ à Doha le 5 février prochain.

Les concurrents entreront dans la légende en participant à cette première épreuve internationale qui partira et s’achèvera dans le Golfe Arabique.

“Je suis content que HSBC ait décidé de soutenir cette aventure passionnante," dit Tracy Edwards, la PDG de Quest International Sports Events (QISE). "Grâce à des partenaires de cette qualité et crédibilité, nous pouvons attitrer les skippers et les bateaux pour que cette épreuve soit vraiment fabuleuse. Maintenant tout le monde voit que cela est devenu réel, et j’attends avec impatience le départ de février."

Pour HSBC, un participant majeur dans les partenariats des épreuves sportives de première catégorie, l’Oryx Quest 2005 lui donne la vitrine idéale afin de renforcer le profil de la société et améliorer son statut dans cette région du monde. Par là même, elle s’associe avec une épreuve qui est totalement compatible avec la communication de l’entreprise.

“Cette épreuve nous semblait dynamique, moderne et apporter une véritable bouffée d’air frais,” dit Robert Gray, Président des Services Financiers de HSBC au Moyen Orient. “Nous avons une longue histoire au Moyen Orient et fêtons notre 50ème anniversaire au Qatar cette année. Nous avons développé des liens très forts avec le Qatar dans beaucoup de domaines depuis un demi-siècle, et nous sommes très fiers de notre présence importante au Qatar, et du fait que nous sommes la banque internationale la plus importante et la plus connue à Doha. Cette épreuve nous donne une merveilleuse occasion de démontrer ce que HSBC signifie vraiment au Qatar et dans la région.

“Nous exprimons notre admiration devant l’engagement de la Famille Royale pour promouvoir le Qatar à travers le monde et sommes heureux de prêter notre soutien à ce projet fascinant. L’Oryx Quest 2005 reçoit de loin notre budget le plus conséquent jamais donné dans cette région et nous restons convaincus qu’elle va attirer un public vraiment international,” conclut-il.

En ce qui concerne sa situation géographique, Doha est un endroit unique pour retrouver la ligne de départ d’un voyage autour du monde. Situé sur la côte est du Qatar, l’endroit fournira dès le départ quelques défis intéressants au niveau tactique.

“Dans la plupart des courses à la voile autour du monde, on descend l’Atlantique pour commencer et on profite de bons renseignements météorologiques dans toute cette zone,” ajouta Tracy Edwards. “Le Golfe Arabique et ses environs vont être des découvertes pour la voile océanique. Ces eaux-là et la traversée de l’Océan Indien seront un véritable défi pour les navigateurs et les routeurs. La création de cette épreuve a commencé vraiment sur une feuille blanche. Cela va être un voyage passionnant pour nous tous.”

Notes aux rédacteurs:

HSBC (Moyen Orient) HSBC est la banque internationale la plus importante et la plus présente au Moyen Orient, et également une des institutions les plus anciennes de cette région. A travers un certain nombre de filiales et de partenaires associés sur des opérations basées dans cette région, HSBC offre une large gamme de services financiers, dont les services aux particuliers, aux entreprises et la banque d’affaires, les solutions financières islamistes, les services commerciaux, le placement des liquidités, la trésorerie et les marchés pour les capitaux, la banque d’investissement et de placements, l’assurance, les prêts et le financement pour les particuliers, le service de coffres forts et de la sûreté pour les articles de valeur.

HSBC (Moyen Orient) dispose de 29 agences à travers la région et fait partie du Groupe HSBC depuis 1959. La banque a été nommée ‘Meilleure Banque au Moyen Orient’, et meilleure banque de crédit au Moyen Orient pour la 2ème année consécutive en 2004 par le magazine Euromoney.

HSBC Holdings plc HSBC (Moyen Orient) est membre principal du Groupe HSBC depuis 1959. Avec environ 10 000 agences dans 76 pays et territoires en Europe, dans la région Asie-Pacifique, sur le continent Américain, au Moyen Orient et en Afrique et possédant des capitaux de US$ 1 154 milliard le 30 juin 2004, le Groupe HSBC figure parmi les organismes bancaires et financiers les plus importants au monde.

Quest International Sports Events

Quest International Sports Events (QISE) a été fondé au début de 2004 par la célèbre navigatrice et femme d’affaire Tracy Edwards, qui souhaite devenir le numéro un mondial dans la création et l’organisation des plus dures épreuves sportives au monde.

Le premier accord signé par la société concernait un partenariat pour l’Oryx Quest 2005, une éprouvante course autour du monde sans escale. La course, qui devrait commencer à Doha, Qatar le 5 février 2005, propose un tour du monde en passant par les 5 caps du sud. Il s’agit d’une épreuve qui sera disputée par les voiliers les plus grands et les plus rapides du monde.

Ces géants de la mer et de la course océanique qui dépassent les 100 pieds et sont capables d’atteindre des vitesses au-dessus de 40 nœuds, feront le tour du monde en un peu plus de 50 jours. Ils représentent l’apogée de la technologie de la voile. L’Oryx Quest 2005 donnera une nouvelle définition à la course océanique et fournira également un point de départ pour développer les aspirations du pays hôte qu’est le Qatar dans les domaines du tourisme, des affaires et du sport.

L’Epreuve

L’idée de faire une course à la voile autour du monde n’est pas récente. La première course a eu lieu en 1968, lorsque 9 aventuriers se sont lancés d’ Angleterre via le Cap Horn pour revenir en Angleterre. Robin Knox-Johnston, officier dans la Royal Navy, a été le premier à arriver et le seul a terminer la course. Il lui a fallu 312 jours pour accomplir ce tour du monde.

Quand l’épreuve “Orxy Quest” commencera à Doha le 5 février prochain, le public pourra suivre une épreuve où la toute dernière génération de multicoques géants high-tech impressionnera tous ceux qui suivent l’avancement des bateaux dans leur tour de la planète. La première de ces machines arrivera à Doha moins de deux mois après le coup d’envoi, ayant couvert le parcours de 27 000 milles en 55 jours environ. Alors que Knox- Johnston obtenait une moyenne de 3.2 nœuds pendant son voyage, le gagnant de la Coupe Orxy devrait réaliser une moyenne au dessus de 20 nœuds.

Le départ, situé sur la côte est du Qatar, offrira quelques défis tactiques intéressants dès le coup d’envoi. Une fois qu’ils auront franchi la ligne de départ, la flotte se dirigera vers l’est et légèrement vers le nord, jusqu’à son entrée dans le Détroit d’Hormuz. Celui-ci sépare l’Oman de l’Iran et est connu pour ses forts courants et la densité de son trafic maritime. Ces difficultés de navigation feront que les marins n’auront pas beaucoup d’occasions pour se reposer avant le passage du détroit et la traversée du Golfe d’Oman, de la mer d’Oman et leur entrée dans l’Océan Indien. Une fois éloignée des embûches de la civilisation, la flotte descendra vers le sud pour profiter des vents forts des Mers du Sud. En premier lieu, ils devront faire face aux caprices du Pot au Noir, ou le vent faible et volage et la chaleur torride feront payer un lourd tribut aux équipages. Une fois l’équateur derrière eux, ils trouveront les alizés et un parcours agréable pour les emmener vers les eaux froides du Grand Sud.

Les Mers du Sud entourent l’Antarctique et sont réputées pour leur tempêtes, leur mer déchaînée et des températures glaciales. C’est ici que la vraie course commencera, quand les voiliers géants atteindront les 30 nœuds et que la vie à bord se déroulera sur la corde raide. Les plus courageux plongeront encore plus au sud pour réduire la distance parcourue, mais ils seront obligés de passer des journées terrifiantes devant les écrans radar pour surveiller les icebergs et pour éviter le choc frontal des systèmes

météorologiques et leurs vents violents. Ils seront alors au cœurs des quarantièmes rugissants et des cinquantièmes hurlants. Les bateaux descendront ensuite en dessous de l’Australie et de la Nouvelle Zélande, avant de traverser la ligne de changement de date et d’entrer dans le Pacifique Sud. C’est dans le Pacifique que les bateaux seront à l’endroit le plus éloigné de la terre.

Tandis que le Cap Horn à la pointe sud de l’Amérique Latine signale l’entrée dans une zone de conditions plus calmes, ceci ne sera pas le cas pour les bateaux dans cette épreuve pour remporter l’Oryx Quest. Ils auront encore l’Atlantique Sud à traverser et il faudra passer le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud avant de tourner vers le nord pour retrouver un temps plus chaud et un peu de répit. Les alizés fourniront de nouveau des conditions paisibles, le Pot au Noir leur donnera le mélange habituel de grains, de trombes d’eau, d’humidité déprimante et de brises capricieuses. La flottille devra confronter encore une fois les difficultés de la navigation avec la circulation et les courants dans le détroit d’Hormuz, avant de s’élancer vers la ligne d’arrivée à Doha.

Les Bateaux

Quand l’épreuve “Oryx Quest” sera lancé à Doha le 5 février 2005, les véritables stars du spectacle seront les voiliers ultramodernes à bord desquels les équipes internationales feront le tour du monde. Cette race unique de voiliers a été créée non seulement pour battre des records, mais également pour époustoufler tous ceux qui ont la chance de les voir naviguer. C’est de la pure puissance, avec deux priorités – la vitesse et la sécurité. Il n’y a pas beaucoup de place pour le confort, mais ce n’est pas le confort qui est recherché par ces concurrents. Ils sont là pour faire de la voile sportive, et les multicoques géants participant à l’épreuve “Oryx Quest” sont par dessus tout des voiliers ultra-performants.

Ils sont capables d’obtenir des moyennes élevées grâce à une combinaison de facteurs. La superficie des voiles est impressionnante. Les mâts qui s’élèvent jusqu’à 45 m de hauteur portent 800 m² de toile. La superficie de la toile n’a de sens que sur un bateau stable, leur largeur de 18 mètres fournit le tablier sur lequel les marins peuvent « faire parler la poudre ». Cette combinaison permet d’obtenir des moyennes élevées et il n’est pas rare que les bateaux couvrent plus de 600 milles par jour. La barrière de 700 milles /jour a été franchie une fois quand Orange II a établi un nouveau record des 24 heures avec 706.2 mille nautiques.

La confiance et l’expérience acquises par les équipages sur ces géants puissants permettent de réaliser des moyennes exceptionnelles. Au-delà de ces performances, le vrai frisson arrive quand le flotteur au vent sort de l’eau, la résistance est réduite immédiatement par deux, et le bateau peut atteindre les 40 nœuds de vitesse. Il n’y a rien d’aussi impressionnant et imposant que ces multicoques de 110 pieds qui s’élancent, une coque à l’air, l’autre qui brasse l’écume derrière, et le chrono numérique qui enregistre des vitesses s’approchant des 40 noeuds.

A l’intérieur du bateau, une série d’ordinateurs contrôlent chaque mouvement du bateau. Les renseignements concernant la météo sont analysés avec les données sur la performance du bateau pour que les navigateurs puissent décider de la route la plus efficace. Les téléphones par satellite transmettent des images et des films compressés à travers l’espace vers les bases sur terre qui attendent des vidéos en direct du bateau en temps réel. Ces images sont, certes réalistes , mais elles n’expriment pas concrètement les sensations éprouvées à bord : l’humidité et les conditions confinées, quand il faut partager un sac à dos trempé avec un autre membre de l’équipage et quand il faut manger des repas dont la qualité première et essentielle est de se sustenter. En effet, la chasse au poids impose des repas lyophilisés quelques multi-vitamines.

C’est un environnement dur et spartiate, mais les émotions ressenties par les marins quand ils traversent la nuit à grande vitesse leur fait oublier le manque de confort et l’absence de bons petits plats.

Les Equipes - Tony Bullimore (Team Daedalus)

Depuis de nombreuses années, Tony Bullimore est considéré comme l’un des plus grands navigateurs britanniques. Connu pour avoir lancé le trimaran innovateur Apricot, il détient actuellement le triple record mondial et a remporté plus de 150 courses. Il a été découvert par le grand public en 1997, lorsque son bateau a chaviré dans les Mers du Sud. Pendant cinq jours, Bullimore est resté dans son bateau retourné, une main écrasée, et souffrant de déshydratation et d’hypothermie, avant d’être secouru. Le drame a fait la une des journaux du monde entier. Sa légende s’est étoffée lorsqu’il est devenu skipper de Legato dans The Race. Son surnom, Bulldog, résume parfaitement ses qualités de ténacité et de détermination.

Le bateau et le nom Daedalus, (Dédale), ont une longue histoire qui traverse de nombreux siècles. Dédale était l’inventeur d’Athènes, de la mythologie grecque et est surtout connu pour avoir créé le labyrinthe de Crète, afin d’enfermer le Minotaure pour le Roi Minos. Depuis, ce nom est associé de près à l’invention, l’éducation et l’apprentissage, ce sont ces attributs qui ont été mis en avant par l’équipe pendant toute leur campagne.

Le bateau, construit par le célèbre architecte naval Nigel Irens, résume toute l’histoire associée à ce nom. Pendant de nombreuses années il a détenu le record de vitesse des 24 heures. Modifié, rallongé et rebaptisé ENZA, le bateau a établi un record pour le Trophée Jules Verne (74 jours, 22 heures et 18 minutes) sous le commandement de Robin Knox-Johnston et le regretté Sir . Il a été ensuite revendu à Tracy Edwards, dont la tentative du tour du monde avec une équipe entièrement féminine a échoué lorsque le mât s’est brisé dans les Mers du Sud. Tony Bullimore a complètement rénové le bateau et lui a donné une nouvelle vie, afin de donner à Daedalus un avantage compétitif.

Les Equipes - David Scully (Cheyenne)

Le succès du programme de Playstation/Cheyenne doit beaucoup à Dave Scully, le bras droit du détenteur légendaire de records, Steve Fossett. Comme celui-ci, Scully a commencé sa carrière comme courtier sur le marché des matières premières à Chicago, mais très rapidement il a pris des galons dans la voile professionnelle. Il détient actuellement, avec Fossett, 12 records du monde officiels, dont quelques-uns des plus prestigieux, tels que le record de l’Atlantique d’ouest en est, et le tour du monde le plus rapide. Il était le premier américain à participer à la Course du Figaro, et en 1994, il a fait le tour du monde en solitaire à bord de son Open Coyote pour finir à la quatrième place. David Scully a également participé à la Coupe de l’America et à des courses de planche à voile Olympiques.

Le bateau était le premier des multicoques géants à être lancé, lorsqu’il a été mis à l’eau en 1998. D’abord connu sous le nom de Playstation, et maintenant Cheyenne, le catamaran est devenu la référence pour tous les nouveaux multicoques. Il a été construit sur les plans de Gino Morrelli et Pete Melvin par Cookson en Nouvelle Zélande, et, depuis, il a établi de nouvelles normes de performance. A l’origine d’une longueur de 32 mètres, en 2000, six mètres supplémentaires ont été rajoutés aux étraves pour renforcer sa flottabilité et pour permettre au bateau de faire face aux énormes vagues des Mers du Sud. Obligé de se retirer de The Race à cause d’une quille de dérive cassée, le voilier est enfin entré dans la légende en battant le record de la traversée de l’Atlantique, en 4 jours et 17 heures. Ne se contentant pas de cette réussite, Fossett, avec Scully à ses côtés, a établi un nouveau record pour le tour du monde de 58 jours et 9 heures.

Les Equipes - Cam Lewis (Team Adventure)

Cam Lewis a passé sa vie sur les épreuves de voile, et a gagné quatre championnats du monde sur les Finns et les 505 avant de passer à la course au large. Il a été à bord de Commodore Explorer aux côtés de , lorsqu’ils ont réussi le premier tour du monde à la voile en moins de 80 jours, et a obtenu le titre Navigateur de l’Année pour récompenser ses efforts. Son livre “Autour du monde en 79 jours” a été bien reçu par les critiques.

En 1998 il a lancé Team Adventure, une fondation éducative établie dans le but d’inciter les enfants à la découverte et à l’aventure. Le porte drapeau de la fondation est le maxi Team Adventure que Cam a mené dans The Race. Le bateau était en tête de course lorsqu’une vague géante a endommagé l’étrave et a obligé le bateau à rentrer en Afrique du Sud pour des réparations. Cam et son équipe ont enfin terminé à la 3ème place. Cam a également participé à de nombreuses éditions de la Whitbread, et, avec Laurent Bourgnon il détient le record de la traversée de l’Atlantique en duo d’est en ouest. Il a récemment navigué a bord du trimaran ORMA 60 Sodebo dans la Québec-St.Malo.

Team Adventure était le troisième catamaran à sortir du même moule que Club Med et Innovation Explorer. Mis à l’eau quelques mois avant le départ de The Race, le bateau a souffert de quelques ennuis techniques et dû faire deux escales pour des travaux pendant l’épreuve. Team Adventure est considéré comme le plus rapide des trois catamarans de chez Ollier, mais n’a jamais développé son potentiel. A moins d’une journée du départ de la tentative du record de la traversée de l’Atlantique d’est en ouest, le bateau a heurté un objet submergé à 20 pieds de l’étrave bâbord. L’équipage a dû rallier la terre et depuis une bataille avec la compagnie d’assurance est engagée.

Les Equipes - (Geronimo)

Parmi les skippers les plus expérimentés et célèbres, et certainement un des plus implacables, Olivier de Kersauson est la véritable force derrière le maxi- trimaran Geronimo. Le français, basé à Brest, est également connu comme star de la télé et de la radio. De Kersauson est considéré comme le concurrent le plus assidu du record Jules Verne. Des 13 tentatives lancées, six ont été effectuées par lui, avec deux succès.

En 1997, à bord de Sport Elec, de Kersauson et son équipe ont établi un nouveau record pour le Jules Verne de 71 jours, 14 heures, 22 minutes et 8 secondes, soit une semaine de moins que le premier record de Commodore. En 2003, il était tout près de reprendre le titre qui lui avait été enlevé par Bruno Peyron et Orange. Après avoir devancé de loin le temps établi par Orange, de Kersauson et son équipe ont été victimes d’un grand anticyclone à quelques milles seulement de l’arrivée, qui a complètement arrêté le bateau. Enfin, en 2004, Geronimo a réussi son dernier assaut et a repris le Trophée Jules Verne des mains de Peyron avec un temps de 63 jours, 13 heures, 59 minutes et 46 secondes.

Le bateau, baptisé Geronimo, nom du célèbre chef apache, a été construit sur les plans du cabinet de Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot-Prevost, qui figurent parmi les architectes des multicoques les plus respectés du monde. Tandis que toute la dernière génération de multicoques géants est constituée de catamarans, de Kersauson a choisi un trimaran et avec ses 34 mètres, le bateau est très légèrement plus grand que Club Med, rebaptisé Qatar 2006, gagnant de The Race, et Orange I, à qui il a repris le Trophée Jules Verne. Construit par le célèbre chantier Multiplast à Vannes dans le Morbihan, et mis à l’eau en 2002, il a un mât en forme d’aile en fibre de carbone qui s’élève à 39 mètres.

Les Equipes - Skipper connu ultérieurement (Qatar 2006)

Le bateau était le premier catamaran dessiné par Gilles Ollier sur le même moule qu’Innovation Explorer. Ayant gagné The Race sous le nom de Club Med avec comme skipper le néo-zélandais Grant Dalton, le bateau est devenu celui qu’il fallait battre. Bien financé et bien géré, Club Med a fini le tour du monde en 62 jours et 6 heures et a, en même temps, établi un nouveau record des 24 heures. Après The Race le bateau a été revendu à Tracy Edwards et sous le nom de Maiden II a continué sur le chemin de la victoire, améliorant encore une fois le record des 24 heures à 694,78 milles nautiques. Maiden II a également établi d’autres records moins célèbres; De Cowes sur l’Ile de Wight à Dinard en Bretagne - 5 heures 23 minutes 38 secondes – moyennant 35,6 nœuds, et le tour des Iles Britanniques accompli en 4 jours et 17 heures moyennant 15,81 nœuds. Ils ont également établi un record pour la traversée Antigua à Newport, Rhode Island (Etats-Unis) en 3 jours et 22 heures.

Les Equipes - Loick Peyron (Code One)

Loick Peyron est sans doute l’un des navigateurs en multicoques le plus doué. Dans le circuit des 60 pieds open de l’ORMA (L’association de la course au large pour les multicoques), il a remporté le titre de champion en 1996, 1997, 1999 et 2002. Skipper de multicoque, il reste néanmoins célèbre pour sa deuxième place sur le Vendée Globe en 1989 et ses deux victoires sur la Transat en solitaire (Ostar 1992 et 1992). Peyron a également une grande expérience sur les catamarans maxis après avoir été skipper d’Innovation Explorer (Code One) dans The Race, où il a obtenu la deuxième place. Peyron a traversé l’Atlantique 37 fois, dont 16 fois en solitaire.

Le bateau est un des trois venant du même moule, sur les plans de l’architecte naval, Gilles Ollier et a été construit, comme Geronimo, chez Multiplast. Mis à l’eau juste avant The Race, avec Loick Peyron et son équipage le catamaran a obtenu une seconde place derrière le Club Med. Au cours de The Race, Innovation Explorer a détenu le record des 24 heures à la voile. En 2002, c’était le frère de Loick Peyron, Bruno, qui était skipper du bateau, rebaptisé Orange, et qui a établi un nouveau record sur le Trophée Jules Verne de 64 jours, 8 heures, 37 minutes et 24 secondes. La navigatrice britannique, Ellen MacArthur, a racheté le bateau en le rebaptisant Kingfisher II, pour tenter de battre le record d’Orange, mais un démâtage à l’ouest de l’Australie l’a contrainte à l’abandon. Depuis lors, le bateau a été équipé d’un nouveau mât plus grand et aujourd’hui certains estiment qu’il a le potentiel pour être le plus rapide des catamarans géants.

Tracy Edwards MBE – Directrice de l’épreuve

Après un début de carrière professionnelle un peu délicat, en tant que cuisinière à bord du bateau sud-africain dans le Whitbread, Atlantic Privateer, Tracy Edwards a progressé au point de devenir un des navigateurs les plus accomplis et respectés du monde entier. Maintenant, presque deux décennies après ce « travail », elle peut se vanter d’une série de réussites et d’exploits, qui en fait un personnage unique.

Elle a fait sa percée lorsqu’elle naviguait à bord Maiden Great Britain dans le Tour du Monde Whitbread 1989/90 en tant que skipper du premier équipage féminin. Elle a ainsi fait date dans l’histoire en gagnant deux étapes éprouvantes. Deuxième place au classement général, elle faisait taire les critiques et se trouvait à l’avant d’une série de navigatrices, qui allaient se battre contre des équipages masculins dans des courses océaniques. En 1998, Tracy relevait un nouveau défi : skipper du catamaran géant Royal & Sun Alliance dans une tentative de battre le record du Trophée Jules Verne. Avec son équipage, elle avait déjà battu sept records mondiaux, et était sur le point d’établir un nouveau record pour le tour du monde, lorsque la tentative a dû être abandonnée dans les Mers du Sud, quand le bateau a démâté. Montrant bien ses qualités de marin, l’équipage a construit un mât de fortune et a réussi à rentrer sain et sauf.

MBE (Membre de l’Ordre de l’Empire Britannique), Navigateur de l’année et femme sportive de l’année figurent parmi ses lauriers. Marin, mère, auteur, animatrice à la télévision, conférencière sur la motivation, et femme d’affaires sont ses occupations, mais c’est surtout pour son courage, sa détermination et sa vision qu’elle est reconnue aujourd’hui.

Alan Green - Directeur de la Course

Après ses nombreuses expériences dans la voile et dans la gestion des courses, Alan est le Directeur de la Course. En 1977/78 il a participé au Tour du Monde Whitbread à bord de Debenhams et a poursuivi sa participation à l’épreuve en tant que membre du comité jusqu’à la Volvo Ocean Race en 2002.

Alan Green a une grande expérience de la gestion de courses océaniques, dont la Fastnet avec le Royal Ocean Racing Club, la Course “Middle Sea” avec le Royal Malta Yacht Club, le Défi “BT Global Challenge” et le Défi de l’Atlantique Nord “Daimler Chrysler” avec le Norddeutscher Regatta Verein et le New York Yacht Club.

Alan est officier certifié de courses internationales par la Fédération Internationale de la Voile (ISAF). Président du comité des règlements des courses océaniques à l’ISAF, il a écrit un livre sur les règlements spécifiques qui sera publié par Adlard Coles Nautical cette année.

Mike Noel-Smith - Directeur Opérationnel

Les 17 années passées comme officier de l’infanterie dans l’Armée Britannique le met en bonne posture pour le poste de Directeur Opérationnel de la QISE. Il a été éduqué à Cheltenham et à l’Académie Militaire Royale, et en 1982 a été honoré pour son courage en tant que commandant (General Officer Commanding Commendation for Bravery) lors de ses services autour du monde. Ayant pris sa retraite de l’Armée en 1992, il s’est lancé dans une nouvelle carrière dans les affaires pour devenir Directeur opérationnel de Challenger UK, une société spécialisée dans la formation des gestionnaires par des activités en plein air. Son passé militaire convenait parfaitement à ce travail. Plus tard, il devenait Responsable de la Formation chez Insights Ltd, pour la création et la mise en place des structures de commandement et des programmes de motivation des équipes destinés à de nombreuses sociétés britanniques réputées tels que Royal Mail, KPMG, Vickers Plc et British Telecom.

En 1992 Mike était responsable pour les projets de la passation logistique et organisationnel de Hong Kong à la Chine, un transfert de pouvoir, qui s’est effectué sans faille. Il est membre de l’Institut Britannique des Consultants et qualifié comme gestionnaire de projet dans le bâtiment.

Qatar - Le tourisme au 21eme Siecle

En 2004, le Qatar a dévoilé un programme touristique ambitieux. 15 milliards de dollars américains ont été investis dans une série de projets prestigieux, pour que l’état du Golfe devienne une destination touristique et culturelle haut de gamme (créations de stations balnéaires, d’activités commerciales, d’événements sportifs…)

Le nouveau plan stratégique pour le tourisme au Qatar a été présenté aux grands responsables du tourisme mondial et à un nombre important de représentants des média internationaux lors du quatrième sommet du transport et du tourisme international, qui s’est déroulé à Doha au début de cette année.

En accord avec la vision de l’avenir du chef du pays, son Altesse l’Emir, le Cheik Hamad bin Khalifa Al Thani, les initiatives présentées positionneront le Qatar comme une destination majeure du tourisme haut de gamme. Afin de satisfaire les besoins d’un tourisme de qualité, le pays propose des services, des équipements, un patrimoine culturel et un environnement naturel exceptionnels. Le Qatar sera également hôte de grands événements sportifs internationaux — et tout ceci dans un environnement sécurisé.

Par le biais de ce projet, les autorités du Qatar attendent une croissance de plus de 100% du tourisme au cours des six prochaines années, passant de 400 000 visiteurs actuels au Qatar, à plus d’un million de touristes en 2010. Le Qatar et ses partenaires investiront les 15 milliards de dollars américains dans de nouvelles infrastructures, qui représentent un des plus gros investissements jamais réalisés dans l’équipement touristique de cette région.

Parmi les éléments majeurs de ce plan, un nouveau portail international pour le Qatar — le nouvel Aéroport International de Doha, qui a coûté US$5 millions. A la pointe de la technologie, il sera une porte d’entrée impressionnante pour ce pays. L’ouverture est programmée en 2008, l’aéroport aura une capacité annuelle de 50 millions de passagers à la fin des travaux en 2015.

Le pays est déjà très connu pour avoir gardé son riche patrimoine culturel arabe et un investissement important sera apporté aux équipements. Parmi ceux-ci, la création d’une grande bibliothèque publique, un Musée des Arts Islamiques, la promotion des forts historiques du Qatar et la rénovation du Musée National du Qatar.

D’autres investissements importants sont envisagés telles que de nombreuses salles de congrès à Doha, dans la perspective de développer Doha comme destination majeure pour les conférences internationales, les congrès, les réunions d’affaires et les expositions.

Par ailleurs, la réalisation de Pearl Island, une île de 4km², offrira 7 600 résidences grand standing, trois hôtels de luxe avec plus de 900 chambres, quatre ports de plaisance avec des pontons pouvant accueillir plus de 700 bateaux, et une série de salles de spectacle et de salles polyvalentes. Son ouverture est programmée pour septembre 2006. La construction de huit nouveaux hôtels de 4 et 5 étoiles permettra au pays de proposer plus de 2500 chambres supplémentaires. Parmi les grands noms, citons les Four Seasons, Marriott, Renaissance, Shangri-la, Hilton et Rotana.

D’autres grands projets de construction sont en cours : la station balnéaire d’Al Fareej, un village de vacances familial équipé de chalets de style arabe, près de la ville d’Al Khor, à 40km au nord de Doha, et le centre d’Al Mafjar, une station balnéaire de luxe construite autour d’une digue naturelle et d’un lagon.

Côté sports, le Qatar est déjà hôte de nombreux événements annuels majeurs, tels que la Tournée Européenne des PGA Masters du Qatar, l’Open de Tennis du Qatar et le Challenge Qatar Airways de Squash. Sont programmés : les Jeux Asiatiques de 2006, le GP Moto de 2004 et les championnats mondiaux de Superbike, et bien entendu, les courses de multicoques géants, où de nouvelles épreuves telles que l’Oryx Quest 2005 et la Quest Qatar 2006 viendront sans aucune doute renforcer la position du Qatar comme acteur principal de la région dans le domaine du tourisme et du sport.

Oryx Quest 2005 annonce l’organisme charitable officiel

Il a été annoncé aujourd’hui que l’organisme charitable officiel de l’Oryx Quest 2005 sera la Fondation du Qatar. Cette fondation a été créée par l’Emir, son Altesse le Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani et sa Présidente est l’épouse de l’Emir, son Altesse la Cheikha Mozha bint Nasser Al Misnad.

La Fondation du Qatar est responsable pour le projet de la Ville de l’Education (Education City), et c’est sous ses auspices que l’on retrouve l’Université “Virginia Commonwealth” du Qatar. Les étudiants de cette faculté VCUQ sont actuellement en train de créer le Trophée du Courage de la Fondation du Qatar avec l’approbation et le soutien de son Altesse. Le créateur du trophée gagnant partira à Londres pour suivre la réalisation de leur création par les mains expertes du grand bijoutier londonien William Asprey et son équipe. Le Trophée de l’Oryx Quest a été créé par Paul Marsden, responsable de la création chez “William et fils”.

Robert Wallace Baxter, le directeur des relations publiques et du marketing, a annoncé, "La Fondation du Qatar est fière de pouvoir donner son nom au Trophée du Courage de l’Oryx Quest 2005 avec l’approbation et le soutien de son Altesse la Cheikha Mozha bint Nasser Al Misnad. Le but principal de la Fondation est de révéler le potentiel humain, de le cultiver et de l’utiliser pour le bien des individus et de leur société. Le courage est un élément essentiel dans la réalisation de tous les grands exploits - le courage de se battre pour atteindre ses nobles objectifs, de persévérer face à l’adversité, et de faire avancer les frontières de l’exploit humain. L’Oryx Quest 2005 apportera sa contribution à la poursuite de notre ambition universelle de faire de nouvelles conquêtes, et ce trophée reconnaîtra d’une façon très appropriée les qualités qui permettent aux individus de dépasser les frontières de l’exploit humain."

Il a été également annoncé que la société Quest International Sports Events deviendra le partenaire principal de ce concours de création de l’Université VCUQ dès la fin du mois de septembre.

Charles Bleick, le responsable pédagogique auprès du Doyen a rajouté, “Le soutien de ce projet par Quest International Sports Events permettra une meilleure appréciation de l’importance du rôle de l’enseignement et du sport dans les domaines de la santé et de la participation des femmes dans notre société” www.qf.org.qa