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Conseil communautaire, jeudi 17 décembre 2020

Reims, 17 décembre 2020. Le budget primitif 2021 du Grand permet d’assurer la continuité des projets lancés, d’en programmer de nouveaux et d’encaisser le choc COVID, sur les recettes comme sur les dépenses, dans un contexte de baisse des dotations et des recettes. Dans la situation actuelle de pandémie, à la fois inédite, imprévisible et très impactante, la stratégie financière est maintenue et vertueuse. La maîtrise des dépenses de fonctionnement permet de préserver, et même d’augmenter l’investissement au service des communes et du pôle urbain. En attendant qu’un projet de territoire soit arrêté, fixant notamment les orientations de la communauté urbaine du en matière de développement économique et durable, de cohésion sociale, d'aménagement et d'urbanisme, de transport et de logement, le Grand Reims, né en 2017 de la fusion de 9 intercommunalités, est mobilisé sur bien des fronts. Dans le cadre de ses multiples compétences, il mène des actions aussi bien structurelles que conjoncturelles, tantôt pour des publics restreints, tantôt pour l’ensemble de ses habitants. Pour illustrer une double exigence, celle d’assurer des services publics au quotidien et celle de préparer l’avenir, citons quelques-unes des décisions prises lors du dernier conseil communautaire de l’année 2020.

La communauté urbaine rejoint le Groupement d'Intérêt Public (GIP) « Maison Europe », pour renforcer sa représentation politique et institutionnelle auprès des institutions européennes et informer ses élus sur les aides européennes ; elle soutient l’attractivité économique de son territoire par le biais d’Invest in Reims ; elle soutient le déploiement de la fibre optique dans ses secteurs à faible densité urbaine. Et, la communauté urbaine soutient également les entreprises et étudiants fragilisés par la pandémie. Le Grand Reims déploie un plan d’équipement en technologies de l'information et de la communication dans toutes les écoles dont elle a la charge, pour 2020-2025, totalisant 2,8 M€. Il finance également une prise en charge qualitative de ses jeunes habitants, dans ses crèches, ses sites d’accueil périscolaires et extrascolaires. La communauté urbaine s’implique activement dans la lutte contre le réchauffement climatique en investissant, pour « verdir » les combustibles de sa chaufferie implantée à Croix-Rouge, et en créant un Service public de gestion des eaux pluviales urbaines. En pleine négociation de clause de revoyure de ses transports publics, la communauté urbaine va prendre en compte l’impact du COVID sur la réduction de l’attractivité de ce service. Dans le cadre de son contrat de ville 2015-2020, la présidente du Grand Reims s’apprête à signer, avec le Maire de Reims et le Préfet de la , un Protocole d'engagements renforcés et réciproques pour resserrer les priorités. La Présidente va également signer une convention pour financer une opération contre le décrochage des mineurs fragiles. Le bilan annuel 2019 des opérations du PLH, Programme Local de l'Habitat 2019-2024, donne une idée de la portée du projet de territoire du Grand Reims, actuellement en co-construction avec les élus. Le PLH, approche stratégique de la compétence logement, se présente comme une boîte à outils pour les maires, afin de leur permettre de répondre à tous les types de besoins - production neuve, logement social, réhabilitation… -, et ce, tout en maintenant un équilibre fixé en amont, à l’échelle des 143 communes qui composent le Grand Reims. 1

N° 214 – Budgets primitifs 2021

1er Budget du mandat et 5e de la Communauté Urbaine du Grand Reims, il a pour ambition d’assurer la continuité des projets lancés, de programmer les nouveaux et d’encaisser le choc COVID sur les recettes comme sur les dépenses, dans un environnement de baisse des dotations et de nos recettes. - Les priorités de gestion ; recherche de l’Epargne Brute la plus haute possible dans un contexte dégradé, donc une vraie maîtrise des dépenses de fonctionnement. Un autofinancement au maximum des investissements pour limiter le recours à l’Emprunt, l’encours de la dette devrait augmenter d’une dizaine de millions €. - Les dépenses réelles de fonctionnement évoluent très peu (190 à 190,9 M€) en dépit du contexte. L’impact COVID = au-delà des - 2 M€ de recettes prévues (CFE, CVAE, Versement Mobilité) et + 1,6 M€ de dépenses (Protections, télétravail…) = près de 4 M€. - Les aides aux entreprises ; exonération de CFE : 851 entreprises ont vu leur imposition baisser en moyenne de 1 000 € ce qui représente pour la CUGR un coût de 500 000 €. L’aide aux loyers ; déjà plus d’une centaine de demandes recensées. - L’Epargne Brute baisse, de 34 M€ à 30, 5 M€. L’ajustement à la hausse de la Subvention Forfaitaire d’Exploitation pour les transports est de + 1,8 M€. La hausse de la participation au SDIS (+ 300 000 €) + la fin du Fonds de Péréquation Intercommunal (+ 1,6 M€). - Une forte solidarité au bénéfice des communes (hors ex Reims Métropole), qui se traduit à travers les investissements qui s’élèveront à plus de 50 M€ tous budgets confondus sur 125 M€ au total. - Les investissements tous budgets confondus sont à un haut niveau et s’accroîtront encore au cours du mandat. Pour le territoire, l’année 2021 sera rythmée par les nombreux chantiers. Les chantiers scolaires des communes, le développement durable (consommation foncière, aide au patrimoine naturel, Coulée verte, Plan mobilité, transports urbains, études et lancement des projets ferrés, protection de l’eau, réseaux de chaleur, OPAH, NPRU, éclairage public, rénovations thermiques, déchets…), le développement économique avec l’accueil d’activités nouvelles (enseignement supérieur, chantiers d’équipements…), les accompagnements des opérateurs (tourisme, SDIS,…), les chantiers de voirie et routiers, le déploiement du haut débit… - La fiscalité reste stable hormis le rehaussement du taux de la Teom à 3 €/mois en moyenne ; il s’agit d’ajuster le coût haussier des services pour augmenter les tris et faire face à des baisses de recettes. Le taux sera dans la moyenne des EPCI comparables.

Le BP 2021 soutient fortement l’activité économique et le développement durable, il prépare l’avenir tout en faisant face au contexte sanitaire qui dégrade l’économie et l’emploi. Les ratios financiers de la Communauté Urbaine resteront solides face au contexte, ils permettront au projet de territoire en cours d’élaboration de se déployer les prochaines années.

N° 216 – Vote du taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM)

Le produit de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) et son taux ont exclusivement pour objet de couvrir les dépenses exposées par la collectivité pour assurer le service d’enlèvement et de traitement des ordures ménagères non couvertes par des recettes non fiscales. Plusieurs dispositions réglementaires qui s’imposent au Grand Reims vont conduire à accroître les dépenses de fonctionnement : mise en œuvre des consignes de tri plastique, hausse progressive de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP), mise en place de la collecte bio-déchets, mise en œuvre du Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés ainsi que l’application des dispositions de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire du 10 février 2020. De même, les recettes seront réduites. D’où la nécessité de recourir à l’emprunt pour les investissements et de fixer, à compter de 2021, le taux de Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères à 9%, le taux le plus bas qui assurera le financement du service, après sa réduction de 20 % en 2014.

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N° 220 – Attribution de subventions

Le Conseil communautaire a approuvé l’attribution de subventions aux différents pôles comme suit :

SUBVENTIONS 2020 : Subventions Pôle et ...... 953 € Subventions Pôle Vesle...... 45 000 € Subventions Pôle Vesle & Coteaux de la Montagne de Reims...... 6 558 € Subvention à une association de sapeurs-pompiers...... 5 000 €

TOTAL 57 511 €

SUBVENTIONS 2021 : Subventions Pôle Beine-Bourgogne...... 18 575 € Subventions Pôle Nord Champenois...... 63 300 € Subventions Pôle Fismes Ardre et Vesle...... 282 345,20 € Subventions Pôle Champagne Vesle...... 120 000 € Subventions Pôle Vesle & Coteaux de la Montagne de Reims...... 177 482 € Subventions à des associations en faveur du personnel...... 872 535 €

TOTAL 1 534 237,20 €

N° 223 - Association Invest In Reims La CCI Marne en Champagne va revoir progressivement son soutien à l’association Invest In Reims. Ainsi, de 538 800 € en 2020, la contribution de la CCI passerait à 430 000 € en 2021 et 300 000 € en 2022. Alors que la collectivité prépare l’élaboration de son projet de territoire qui déterminera notamment les orientations que se fixera la communauté urbaine en matière d’attractivité, de développement économique, de cohésion sociale, d'aménagement et d'urbanisme, de transport et de logement et pour se donner le temps de la réflexion, il a été décidé de prolonger de 6 mois, jusqu’au 30 juin 2021, la convention pluriannuelle d’objectifs 2018-2020. Dans ce cadre, la collectivité peut s’engager à maintenir sa contribution à son niveau de 2020 pour un montant global estimé à 311 695€ pour la période allant du 1er janvier au 30 juin 2021. La répartition du financement passerait donc de 46,3% à 40,8% pour la CCI sur un budget en baisse de 10% compte tenu de la diminution de la participation de la CCI.

N° 238 – Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance - Action de prévention de la délinquance L’Association AJR a pour mission de faciliter l’insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi. Le projet « Accompagnement des mineurs exposés et en danger » a pour objet de proposer à des jeunes en danger et en grande difficulté sociale et familiale, un accompagnement renforcé (remobilisation de jeunes décrocheurs vers une réintégration du système scolaire ou vers la formation, l’alternance ou l’emploi). Une subvention de 3 500 € est attribuée à l’association Avenir Jeunes Reims pour son action « Accompagnement des mineurs exposés et en danger ».

N°241 et 242 – Pôle de Fismes Ardre et Vesle - Association Familles Rurales (AFR) de Jonchery-sur-Vesle et de , MJC de Fismes Sur le territoire de Fismes Ardre et Vesle, la compétence périscolaire et extrascolaire pour partie, relève de la Communauté urbaine du Grand Reims depuis le 1er janvier 2019.

Association Familles Rurales (AFR) de Jonchery-sur-Vesle Depuis le 1er septembre 2020, l’Association Familles Rurales (AFR) de Jonchery-sur-Vesle a repris les activités de l’AFR de Crugny sur le périscolaire et l’extrascolaire. Cette reprise a généré, pour l’AFR de Jonchery-sur-Vesle, des frais de personnel et de fonctionnement supplémentaires. Une subvention exceptionnelle de 5 000 €, au titre de l’année 2020, lui a été attribuée.

Association Familles Rurales (AFR) de Crugny, MJC de Fismes Jusqu’au 1er janvier 2019, dans le cadre du Contrat Enfance Jeunesse (CEJ) de la CAF pour les accueils de loisirs sans hébergement (ALSH), les prestations perçues par les communes, étaient reversées en totalité à l’AFR de Crugny et à la MJC de Fismes. Depuis, c’est la Communauté urbaine du Grand Reims qui perçoit les prestations de la CAF pour ces ALSH.

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La MJC de Fismes et l’AFR de Crugny ont demandé le reversement des prestations liées au CEJ qui se fera au travers des conventions d’objectifs qui encadrent leurs engagements mutuels notamment financiers. Le montant du reversement se répartit ainsi : - pour la MJC de Fismes : 3 315,53 € (correspondant à 1 105 € d’apurement au titre de 2019 et 2 210,53 € d’acompte pour l’année 2020), - pour l’AFR de Crugny : 26 926,94 € (correspondant à 18 625,94 € d’apurement au titre de 2019 et 8 301,00 € d’acompte pour l’année 2020).

N° 243 - Commune de Cernay-les-Reims - Participation aux frais de fonctionnement de la crèche La convention de participation au financement de la crèche « La Souris Verte », entre l’ex Communauté de communes Beine-Bourgogne et la commune de Cernay-lès-Reims, en raison de son ouverture aux enfants résidant sur le territoire de l’ex Communauté de communes Beine-Bourgogne, doit être prolongée d’un an afin de laisser le temps d’étudier conjointement les modalités de fonctionnement et de gestion de la structure. La Communauté urbaine du Grand Reims remboursera à la commune de Cernay-lès-Reims 61,15% du reste à charge annuel du coût de fonctionnement du service correspondant à la différence entre les dépenses globales annuelles et les recettes globales annuelles (redevances des usagers et subventions diverses), ou du déficit de fonctionnement de la structure multi-accueil tel qu’il apparait sur le bilan financier fourni à la Caisse d’Allocations Familiales de la Marne ou au Compte Administratif de l’exercice n-1, plafonné à 75 000 euros.

N° 244 - Pôle Beine-Bourgogne - Espace Loisirs L’association Espace Loisirs organise le festival « Escalpades » qui consiste à présenter, lors d’une semaine estivale prédéfinie, un spectacle de rue dans différentes communes du pôle Beine- Bourgogne. Cette association propose également une animation culturelle et/ou artistique par cycle et par an en direction des élèves des écoles du pôle Beine-Bourgogne. La convention pluriannuelle d’objectifs arrivant à échéance le 31 décembre 2020, il convient de la renouveler pour une nouvelle période de 2 ans. La Communauté urbaine du Grand Reims versera une subvention annuelle fixée à 48 430 € dont : - 30 553 € au titre des Escalpades, - 17 877 € au titre des animations scolaires.

N° 246 - Médiathèque intercommunale de La médiathèque intercommunale de Courlandon organise différentes animations, à destination du tout public, du public empêché et du public scolaire. La Communauté urbaine du Grand Reims soutient ces initiatives qui participent au développement culturel en milieu rural, et permettent ainsi d’attirer de nouveaux publics et de faire connaitre davantage la médiathèque, en signant une convention de partenariat avec : - l’Association « Lire et Faire Lire » de la Marne, - l’Union Sportive Fismes Ardre et Vesle (jeux de stratégie), - l’atelier de la Renaissance représenté par Mme Angélique Cotentin, artisan d’art qui proposera des « Ateliers Peinture », - Madame Ingrid Arestino, sculpteur, - Madame Isabel Berthelemot, relaxologue, qui interviendra pour des séances de relaxation ludique parents-enfants, - Monsieur Stéphane Watier, informaticien, - la maison de retraite de Braine, qui sollicite la médiathèque pour des animations, en son sein, destinées aux résidents.

N° 224 - Soutien aux entreprises, dans le cadre du dispositif régional Résistance Loyers initié par la Région Grand Est

Par un avenant à la convention de participation de la Communauté urbaine du Grand Reims au fonds Résistance initié par la Région Grand Est, puisque l’aide financière aux entreprises relève de l’échelon intercommunal, le Grand Reims va permettre au dispositif régional Résistance Loyers de se déployer. Ce dispositif, financé directement par la Région, relève de la même logique que l’aide aux loyers mise en place par la Communauté urbaine du Grand Reims. Il cible les très petites entreprises pénalisées par une fermeture administrative et attribuera des aides en fonction du niveau de charges locatives déclaré par le demandeur, après déduction de l’aide attribuée au titre du Fonds de solidarité et d’autres aides locales (aide aux loyers du Grand Reims par exemple). Les demandes devront être effectuées de manière dématérialisée via une plateforme dédiée sur le site de la Région Grand Est.

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- Sur les aides aux entreprises ; l’exonération de CFE a concerné 851 entreprises qui ont vu leur imposition baisser en moyenne de 1 000 € ce qui représente pour la CUGR un coût de 500 000 €. - Pour l’aide aux loyers ; 195 dossiers ont déjà été traités, émanant de tous les pôles : • 15 hors Reims Métropole, dont : o 2 sur Beine Bourgogne (Witry-lès-Reims) o 3 sur Champagne Vesle (Gueux, et ) o 2 sur Fismes, Ardre et Vesle (Fismes et Jonchery/Vesle) o 1 sur Nord Champenois () o 3 sur Rives de la Suippe ( et Pontfaverger) o 1 sur () o 3 sur Vallée de la Suippe (, Bazancourt)

• 180 sur Reims Métropole, dont : o 3 sur o 5 sur o 1 sur Champigny o 1 sur Bétheny o 2 sur Saint-Brice-Courcelles o Et le reste sur Reims, soit 168 dossiers

N° 225 – Mise en place d'un cofinancement avec la Région Grand Est pour « Capital Stages », un dispositif de soutien aux entreprises accueillant des étudiants en stage

Pour soutenir les entreprises et associations de l’Economie Sociale et Solidaire de son territoire et les étudiants suivant des cursus post-bac implantés dans le Grand Reims, la communauté urbaine a décidé de s’appuyer sur « Capital Stages », un dispositif créé depuis le 9 juillet 2020 par la Région Grand Est, pour contrer les effets de la COVID-19. Le Grand Reims va co-financer les entreprises et associations ciblées par « Capital Stage » qui accueillent des étudiants en stage, dans la limite de 45 000 € en 2020, sur la base des besoins identifiés avec les acteurs du territoire. Les modalités du dispositif « Capital Stages » sont les suivantes : - L’aide financière est un forfait de 500 € par mois de stage (avec un plafond fixé à 3 000 €). Cette dernière est versée aux TPE/PME, sous le régime d’aide d’Etat de minimis (attestation à fournir), relevant de secteurs ciblés : l’industrie, le BTP, le tertiaire industriel, les services aux entreprises, pour les structures entreprises. Pour les associations et les structures relevant de l’Economie Sociale et Solidaire, tous les secteurs sont éligibles, sous réserve qu’elles soient employeuses ; - Les jeunes stagiaires sont des étudiants, toutes formations et niveaux confondus (du BTS au Master/diplôme d’ingénieur), suivant un cursus en lien avec les secteurs d’activité concernés ; - Les stages ont une durée de 2 à 6 mois (démarrant au cours du second semestre 2020 et du premier semestre 2021).

N° 226 – Prolongation de la convention d'objectifs et de moyens avec l’ESAD pour l’année 2021

La présidente du Grand Reims va signer un avenant à la convention d’objectifs et de moyens conclue avec l’Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Reims (ESAD), pour couvrir l’année 2021. La communauté urbaine est l’un des partenaires financiers de cet EPCC remplissant prioritairement une mission d’enseignement supérieur et de recherche. L’ESAD propose des filières de formation en art et design habilitées par le Ministère de la culture et de la communication. A ce titre, cet EPCC est habilité à délivrer des diplômes nationaux dans les conditions prévues pour l’enseignement supérieur des arts plastiques et peut délivrer des diplômes d’établissement.

N° 227 – Contrat de projet 2019-2024 pour deux forêts domaniales avec l’Office national des forêts

Le Grand Reims va signer un contrat de projet 2019-2024 avec l’Office national des forêts pour deux forêts domaniales de son territoire : celle du Chêne de la Vierge et celle de . Avec celle d’, ces dernières avaient obtenu en 2017 le label national de « Forêt d’exception ». La communauté urbaine sera sollicitée, opération par opération, pour contribuer partiellement à leur financement, généralement à hauteur de 20% d’un budget global estimé actuellement à 170 000€, soit une participation d’environ 34 000 €.

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N° 228 – Avenant 24 au contrat de délégation de service public de chauffage urbain du quartier Croix Rouge et de Murigny 1 pour réduire les émissions de CO2

La présidente du Grand Reims va signer, avec la société Soccram, un nouvel avenant au contrat de délégation de service public pour finaliser le projet d’introduction de Bois de type B comme combustible de la centrale de chauffage implantée à Croix-Rouge. L’introduction du Bois de type B en centrale permettrait d’obtenir : - une fourniture EnR&R fiabilisée à hauteur de 90 %, - une fourniture d’énergie issue de filière locale à hauteur de 90 %, - l’introduction d’un combustible dont le prix est compétitif, - de s’affranchir partiellement puis totalement des quotas de CO2 Le contexte sanitaire, réglementaire, et économique, ainsi que des réévaluations ont conduit à modifier le projet initial avec un coût en augmentation pour atteindre 19,8 M€, une subvention, également à la hausse, atteignant 8,97 M€ et le report de l’entrée en service au 1er septembre 2022. Cependant le coût attendu de la chaleur sera en diminution (68,83 €TTC au lieu de 69,80 € TTC), comme la Valeur Nette Comptable (8, 596 M€ contre 7,623 M€).

N° 229 et 230 – Modifications importantes pour l’exercice de la compétence eau et assainissement

N° 229 – Création d’un Service public de gestion des eaux pluviales urbaines du Grand Reims et adoption du règlement correspondant Le réchauffement climatique provoque des phénomènes pluvieux plus intenses qui, à leur tour, provoquent plus fréquemment des inondations sur des zones où l’imperméabilisation est dense, en raison des routes et des bâtiments. Une stratégie vertueuse consiste à gérer désormais les eaux de pluie au plus près de leur point de chute, au cœur des aménagements. À la clé, une eau et une nature plus présentes sur le territoire du Grand Reims qui apportent de nombreux avantages : restauration de la biodiversité en déclin, valorisation du paysage, filtration de l’air d’une partie de ses substances polluantes et particules fines (exemple : végétalisation des toitures), réutilisation de l’eau pour arroser le jardin (exemple : cuves de récupération des eaux), rechargement des nappes phréatiques, réduction des phénomènes d’îlots de chaleur urbains, réappropriation des espaces publics par la population, offre de bien-être à la population, renforcement de la cohésion sociale... Parce qu’elle ambitionne d’impulser une alliance nouvelle entre l’homme, l’eau et la nature, la communauté urbaine du Grand Reims crée un service administratif de Gestion des Eaux Pluviales Urbaines (GEPU). Ce dernier est organisé selon trois périmètres d’action, tout en respectant la règlementation en vigueur pour ce type de service : - périmètre « patrimonial » : Le GEPU va gérer des installations et ouvrages, y compris les espaces de rétention des eaux destinés à la collecte, au transport, au stockage et au traitement des eaux pluviales, en lien avec les documents d’urbanisme. - périmètre « de gouvernance » : Le GEPU va mettre en place une gestion et une réflexion intégrée des eaux pluviales urbaines à l’échelle du territoire du Grand Reims au travers du règlement et du zonage de gestion des eaux pluviales. - périmètre « hydrographique » : En effet, en concertation et en accord avec l’ensemble des acteurs de l’eau et de l’aménagement du territoire, la Communauté urbaine du Grand Reims a fait le choix de se porter autorité organisatrice pour garantir une coordination d’actions (via la concertation, la sensibilisation) en matière de gestion durable et intégrée des eaux pluviales à l’échelle des bassins versants majeurs du territoire. Le règlement de gestion des eaux pluviales en site urbain et à urbaniser a vocation à encadrer les relations entre le Service Public de Gestion des Eaux Pluviales Urbaines et ses usagers. Il a également pour objectif de définir les conditions et modalités de gestion des eaux pluviales urbaines du territoire et les conditions de préservation du patrimoine, de l’environnement et de la sécurité.

N° 230 – Révision du règlement du service public d’assainissement collectif La Communauté urbaine du Grand Reims étant compétente en matière de gestion des eaux pluviales urbaines, il est proposé la création d’un service public administratif financé par le budget général du Grand Reims, dénommé « Service public de Gestion des Eaux Pluviales Urbaines du Grand Reims.

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Dans le cadre de cette compétence, la Communauté urbaine s’engage à intervenir sur les mécanismes générateurs et aggravants des ruissellements, tendant à mettre un frein à la politique de collecte systématique des eaux pluviales et ayant pour but de réduire les ruissellements urbains et éviter ainsi les risques d’inondations, tout en limitant et maîtrisant les coûts de l’assainissement pluvial collectif. Cette nouvelle version du règlement d’assainissement collectif intègre également les évolutions règlementaires liées aux purges d’adoucisseurs et aux rejets des aéroréfrigérantes.

N° 231– Convention de mise à disposition de fichiers de données « Captages d'eau destinée à la consommation humaine et leurs Périmètres de Protection » de l’A.R.S. Grand Est.

Madame la Présidente signera une convention de mise à disposition des fichiers de données « Captages d’eau destinée à la consommation humaine et leurs Périmètres de Protection » du Système d’Information Géographique (SIG) de l’Agence Régionale de Santé (A.R.S.) Grand Est. Ces données sont nécessaires à l’exercice des missions de la Communauté urbaine du Grand Reims : gestion du réseau d'eau potable, plan de zonage du transport des boues, instruction du droit des sols…

N° 232 – Transports publics urbains - Programme annuel d'actions 2021 Le Plan Annuel d’Actions 2021 s’inscrit dans un contexte particulier, et ce à double titre : - d’une part, du fait de la pandémie. Le réseau a été profondément impacté en 2020 tant en termes de production qu’en termes de fréquentation et cette situation, difficilement prévisible, pourrait perdurer en 2021, - d’autre part, en accord avec la Communauté urbaine du Grand Reims, les négociations sur le réexamen des conditions financières du Contrat de Concession sont engagées depuis le mois d’octobre 2020. Celles-ci conduiront nécessairement à des actions spécifiques, qu’il conviendra alors d’inscrire dans le plan d’actions. Néanmoins, le concessionnaire indique que, dès à présent, une des premières actions à conduire est de redonner aux clients l’envie de réemprunter le réseau CITURA. A ce titre, une attention particulière sera portée aux actions de communication et de lutte contre la fraude, avec un suivi rigoureux des impacts de ces mesures. La poursuite des actions en formation et en gestion des personnels, ainsi que la mise en œuvre des plans de maintenance feront également partie des engagements en 2021, permettant ainsi le maintien des outils de production pour répondre au retour attendu de la clientèle. L’offre kilométrique 2021 sera ajustée par rapport à 2020 du fait de la desserte du secteur Sernam. Les orientations d’évolution de la grille tarifaire seront arrêtées avec la Communauté urbaine du Grand Reims, dans le cadre de la revoyure dont les discussions ont débuté en octobre 2020. L’année 2021 sera marquée par la réalisation de deux enquêtes contractuelles : - un baromètre « satisfaction et image » au cours du 2e trimestre 2021, - un baromètre fraude au cours du 4e trimestre 2021. Compte-tenu des incertitudes liées à l’évolution de la crise sanitaire, l’organisation de ces enquêtes sera validée avec la Communauté urbaine du Grand Reims environ deux mois avant la date envisagée. Le cas échéant, ces enquêtes pourront être adaptées ou reportées. D’autres études complémentaires relatives à une optimisation du réseau et ses conséquences pourront être proposées.

N° 233 et 234 – Nouveau Programme de Renouvellement urbain 2021-2023 (NPRU)

N° 232 – Nouvelle convention avec la Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire et subvention pour faire appliquer les clauses sociales d’insertion de chantiers du NPRU et hors NPRU Dans le cadre du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) impose la réalisation d’heures d’insertion sur les chantiers pour favoriser l’emploi et l’insertion professionnelle des habitants des quartiers prioritaires. La Communauté urbaine du Grand Reims souhaite renouveler le partenariat engagé avec la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS) Grand Est pour assurer la mise en œuvre de la clause sociale d’insertion au titre du NPRU, pour la période 2018-2020 par le biais d’une convention. De plus, la communauté urbaine souhaite que cette expertise dans l’animation et la gestion du guichet clauses sociales impacte également des chantiers portés par des maîtres d’ouvrage locaux, collectivités et bailleurs sociaux, au-delà des chantiers du BTP, et au-delà des travaux liés au NPRU. La présente délibération autorise Madame la Présidente à signer une convention de partenariat avec

7 la CRESS Grand Est et à attribuer à cette dernière une subvention de 30 000 € en 2021 pour ses missions sur le territoire du Grand Reims.

N° 234 – Convention entre le Grand Reims et les bailleurs sociaux pour organiser le versement de la subvention « indemnités pour minoration de loyer » par l’ANRU en contexte de NPRU Le Grand Reims, collectivité porteuse du projet de renouvellement urbain, doit coordonner par le biais d’une convention avec tous les organismes HLM concernés par le Nouveau Programme de Renouvellement Urbain, le versement de subventions de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) dites « indemnités pour minoration de loyer ». L’ANRU favorise un parcours résidentiel positif pour les habitants concernés par des relogements induits par des démolitions ou des réhabilitations, en faisant en sorte que leur budget de logement n’augmente pas alors même qu’ils bénéficient d’un relogement dans des immeubles neufs ou dans des logements conventionnés pour l’attribution de l’aide personnalisée au logement (APL) depuis moins de 5 ans. Ce sont les bailleurs qui reçoivent directement la subvention « indemnité pour minoration de loyer », un montant forfaitaire et dépendant de la typologie du logement (2 000 € pour un T1/T2, 6 000 € pour un T3/T4 et 8 000 € pour un T5 et +).

N° 235 – Protocole d'engagements renforcés et réciproques pour le Contrat de Ville 2015-2020

La loi de finances pour 2019 a prolongé la durée des contrats de ville jusqu’en 2022. La circulaire du Premier ministre du 22 janvier 2019 relative à la mise en œuvre de la mobilisation nationale pour les habitants des quartiers définit le cadre de la déclinaison des mesures de la feuille de route : la rénovation des contrats de ville sous la forme d’un protocole d’engagements renforcés et réciproques entre l’État et les collectivités. Il s’agit, de recentrer les priorités sur les enjeux majeurs du Contrat de Ville, notamment au regard des résultats des évaluations conduites à mi-parcours, pour chacun des territoires concernés. Sans renoncer aux 6 axes fondateurs du Contrat de Ville signé à Reims en 2015, l’Etat, la ville de Reims et la communauté urbaine du Grand Reims souhaitent voir renforcées 4 grandes priorités en 2021 : - Jeunesse, éducation, intégration, - Emploi, formation et insertion professionnelle, - Cadre de vie et tranquillité résidentielle, - Promotion des valeurs de la république, citoyenneté et prévention des dérives radicales. L’appel à projet pour le contrat de ville 2021 est ouvert jusqu’au 30 janvier 2021. (cf. grandreims.fr)

N° 237 – Bilan annuel 2019 des opérations du PLH, Programme Local de l'Habitat 2019-2024

Conformément à la réglementation en vigueur, un bilan annuel des opérations conduites en 2019 dans le cadre du Programme Local de l’Habitat 2019-2024 est présenté au conseil communautaire. Le PLH est un outil technique stratégique conçu pour répondre aux besoins de l’ensemble des habitants du Grand Reims, qu’ils soient sur le territoire urbain, péri-urbain ou rural. Avec le PLH, chaque Maire dispose d’un guide afin de trouver une solution pour sa commune dans un cadre commun en matière d’équilibre territorial, de logement social, de logement séniors, de parcours résidentiel, de construction neuve, ou encore de rénovation.

Orientation 1 : calibrer la production neuve L’année 2019 a connu une forte augmentation avec plus de 2 700 logements neufs autorisés. Il s’agit d’un signe possible d’une très bonne activité locale. Puisque ce chiffre est au-delà d’un objectif annuel de 1 500 logements, une vigilance s’exerce dans la gouvernance du PLH pour éviter le risque d’une surabondance de biens.

Orientation 2 : rechercher un meilleur équilibre territorial - Le dispositif d’aide à l’accession a bénéficié, en 2019, à 175 ménages dont 103 pour des ventes de logements sociaux, - la signature de la nouvelle convention de renouvellement urbain pour 370 M€ va permettre, en outre, la démolition de 1 784 logements, - la Communauté urbaine du Grand Reims a bénéficié de 338 agréments pour du logement locatif social, - la maîtrise de l’encourt de la dette liée aux garanties d’emprunts, souvent liées à des opérations améliorant les performances thermiques, est tenue à 947 M€.

Orientation 3 : préserver l’attractivité du parc existant

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- l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat), avec un objectif de 431 logements rénovés, aura instruit, fin 2019, 479 demandes pour 959 000 € d’aide du Grand Reims (sur 4 ans). Notons que 70 % de ces aides portent sur l’amélioration énergétique des logements (classe D ou C), - au titre du Plan Stratégique Patrimonial, hors NPRU, 706 logements ont bénéficié, en 2019, d’une rénovation en faveur de la transition énergétique.

N° 239 – Convention sur un plan d’équipement en technologies de l'information et de la communication dans les écoles pour 2020 à 2025, avec un investissement totalisant 2,8 M€

La Présidente du Grand Reims va signer, avec le Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, une convention sur la période de 2020 à 2025 pour préciser son plan ambitieux d’équipement numérique des écoles maternelles et élémentaires pour lesquelles la communauté urbaine du Grand Reims a la compétence scolaire. Avec un budget d’investissement important, de 2,8 M€, une gouvernance partenariale, des formations « de prise en main technique », chaque école se verra dotée : - d’un matériel collectif de base, tableau blanc interactif (TBI) ou écran numérique interactif (ENI) ainsi que des kits robotiques pour initier les élèves à la programmation et à la robotique, conformément aux programmes scolaires, - d’un matériel individuel et mobile, au travers des classes mobiles, composées de 9 tablettes minimum pour les classes de maternelle et de 15 tablettes minimum pour les classes d’élémentaire, - des matériels de direction (ordinateurs) et d’impression pour les écoles.

N° 245 – Convention permettant l’accès aux infrastructures du Grand Reims, celle du réseau Jupiter, par Losange, société déployant le réseau de fibre optique en secteur d’habitat peu dense

En qualité de gestionnaire d’infrastructures d’accueil, la communauté urbaine du Grand Reims est tenue de faire droit aux demandes raisonnables d’accès à ces dernières émanant d’un exploitant de réseaux ouverts au public à très haut débit. Or, sur une zone d’habitat dense du territoire du Grand Reims, le réseau de fibre optique se déploie par l’intervention des pouvoirs publics au travers d’un Réseau d’Initiative Publique concédé à Losange, coordonné par la Région Grand Est et cofinancé par la communauté urbaine du Grand Reims à hauteur de 4 M€. Losange a souhaité pouvoir accéder aux infrastructures par lesquelles transite le réseau communautaire Jupiter. C’est pourquoi, la Présidente du Grand Reims va signer une convention avec Losange pour définir les modalités d’utilisation des infrastructures de la Communauté urbaine. La facturation de ce service de location s’appuiera sur une tarification adoptée par une délibération annuelle du Conseil communautaire. Pour 2020, ce tarif est établi à 1,5 €/mètre linéaire.

N° 247 – Participation financière du Grand Reims en tant qu’employeur à la complémentaire prévoyance et santé de ses agents

Depuis le 1er janvier 2015, les agents de la Ville bénéficient d’une participation financière pour les risques santé et prévoyance au titre des conventions signées avec Collecteam. A compter du 1er janvier 2021, ces contrats subiront une augmentation des taux de cotisations de 8 %. La participation financière mensuelle du Grand Reims au risque prévoyance passera de 14 à 15 € mensuels bruts, avec une participation de l’agent variant en fonction de son traitement et fixée au minimum à 1 € brut mensuel. L’engagement du Grand Reims en faveur de ses agents devrait s’élever, à 41 500 € pour le risque santé, et à 12 500 €, pour le risque prévoyance.

N° 251 - Groupement d'Intérêt Public (GIP) « Maison Grand Est Europe »

Compte tenu de sa volonté de renforcer sa représentation politique et institutionnelle auprès des institutions européennes ainsi que de l’intérêt porté aux opportunités de financements européens et à la sensibilisation des élus et des services aux enjeux et mécanismes européens, la Communauté urbaine du Grand Reims souhaite adhérer au GIP « Maison Grand Est Europe » en tant que membre fondateur moyennant le versement d’une contribution statutaire à hauteur de 12 000 €.

Les missions principales du GIP « Maison Europe Grand Est » sont :

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- soutenir les dynamiques européennes de ses membres et capitaliser sur l’effet levier du collectif et la recherche de la complémentarité, - sensibiliser, informer et impliquer les parties prenantes du territoire régional aux enjeux liés aux politiques européennes et à leur appropriation dans le cadre de l’exercice de leurs compétences, - faciliter l’appropriation par ses membres des opportunités de partenariat européen, notamment par des actions de formation et de sensibilisation, - promouvoir plus efficacement les grands projets et dossiers de nos territoires auprès des institutions européennes. Le GIP développe une offre de services pour ses membres : - un socle commun de services incluant : • la veille intelligente sur les actualités et politiques européennes, • le conseil méthodologique et accompagnement, • les actions de formation et de sensibilisation, • l’accès à des espaces partagés de travail à Bruxelles, - un socle commun d’activités, sur la base d’une feuille de route collective autour de programmes ou projets d’intérêt commun, adossé à des groupes de travail thématiques, - des services « à la carte », via la conclusion de conventions spécifiques et le versement d’une contribution complémentaire pour la réalisation de missions additionnelles afin de répondre aux besoins d’un accompagnement renforcé.

N° 252 – Reconduction de l’autorisation de vente accordée à la Ville de Reims pour les parcs fermés de surface, sanitaires, bornes de recharge de véhicules électriques sur la Coulée verte, pour le compte de la communauté urbaine du Grand Reims par la ville de Reims

La communauté urbaine du Grand Reims est compétente en matière de parcs et d’aires de stationnement, de sanisettes situées le long de la coulée verte et de bornes de recharges des véhicules électriques installées sur les parcs de stationnement payant de surface ou sur des sites spécifiques. Le fonctionnement actuel sera prolongé à partir du 1er janvier 2021, et pour une durée de 3 ans, par le biais d’une convention d’autorisation de vente permettant l’encaissement par la Ville de Reims, pour le compte de la communauté urbaine du Grand Reims, des recettes issues des sanitaires automatiques relevant de la Communauté urbaine ainsi que celles issues des parcs fermés de surface, et des bornes de recharge de véhicules électriques. C’est la régie du stationnement payant de la ville de Reims qui encaisse ces recettes.

N° 253 – Avenant au contrat d’affermage conclu avec la SAEM Champagne Parc Auto : indemnisation de compensation pour gérer le parc de stationnement en ouvrage Gambetta

Par un avenant au contrat d’affermage conclu avec la SAEM Champagne Parc Auto, gestionnaire du parc de stationnement automobile « Gambetta », l’autorité délégante, désormais la Communauté urbaine, établit sa compensation financière pour les sujétions qu’elle lui impose. En 2020, comme en 2019, 200 000 € seront versés à la SAEM Champagne Parc Auto, notamment pour compenser la gratuité d’emplacements accordés à la ville de Reims et de l’accès d’usagers du Conservatoire à Rayonnement National, situé à proximité immédiate du parc « Gambetta ». La gratuité en vigueur, pour la 1re heure de stationnement, permet de déposer et de reprendre en toute sécurité les élèves hors de la voie publique.

N° 255 – Dénomination de voies pour le quartier Chalet Solferino de la commune de Reims

Dans le cadre de la restructuration du quartier Chalet Solferino, le Conseil municipal propose au Grand Reims de dénommer les nouvelles voies de la manière suivante : - la voie A1 : rue Geneviève Anthonioz-De Gaulle (1920 – 2002). Résistante et déportée, Geneviève de Gaulle-Anthonioz a fondé l’Association des anciennes déportées et internées de la Résistance et fut Présidente d’Aide à Toute détresse. - la voie A2 : rue Sœur Emmanuelle (1908 – 2008). Symbole de la défense de la cause des déshérités, Sœur Emmanuelle fut distinguée de l’ordre national du Mérite en 1980 et déclarée officier et commandeur de la Légion d’honneur. - le Mail : Promenade John Littleton (1930 – 1998). Chanteur et ambassadeur en du negro spiritual, John Littleton est titulaire de la Légion d’honneur et du grand prix du disque Charles Cros et Mahalia Jackson.

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N° 257, 258 – Attribution d'un fonds de concours au SIEM pour des travaux relevant de la distribution publique d’électricité et des réseaux

Lors de la création de la communauté urbaine du Grand Reims, le Syndicat Intercommunal d’Energies de la Marne (SIEM) a conservé la compétence éclairage public sur le territoire des communes qui la lui avait transférée.

N° 257 - Extension de réseau basse tension Pour viabiliser des parcelles situées dans les communes de Baslieux-les-Fismes et Bourgogne- Fresne, conformément à la réglementation en vigueur, la Communauté urbaine versera au SIEM le montant des travaux d’extension de réseau basse tension totalisant 6 446 €, soit 3 018 € pour la commune de Baslieux-les-Fismes et 3 428 € pour la commune de Bourgogne-Fresne.

N° 258 - Effacement de réseaux basse tension et de télécommunication En août 2018, le Grand Reims a confié au SIEM la réalisation des opérations de construction du génie civil, de communication, de travaux souvent concomitants avec ceux d’effacement des réseaux basse tension moyennant un remboursement intégral du montant des travaux d’effacement réalisés. La Communauté urbaine versera donc un fonds de concours de 146 999,02 € au titre des effacements de réseaux basse tension et de télécommunication sur les communes de Breuil-sur- Vesle (18 848,18 €), Violaine (64 282,25 €), Rosnay (41 770,60 €) et Saint-Hilaire-le-Petit (22 097,99 €).

N° 260 - Gestion des déchets - Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies

La Communauté urbaine du Grand Reims, dans une recherche d’expérience au niveau national, a adhéré, pour une cotisation annuelle de 4 900 € à la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR) qui regroupe des collectivités territoriales et leurs groupements compétents pour l’organisation et la gestion de services publics dans quatre secteurs d’activité : énergie, cycle de l’Eau, numérique et déchets. La Communauté urbaine du Grand Reims est déjà adhérente aux secteurs de l’énergie et au cycle de l’Eau. Dans le domaine des déchets, la FNCCR accompagne les collectivités pour construire le service public de prévention et gestion des déchets de demain, tourné vers 4 valeurs : - une inscription dans l’économie circulaire, - un service de qualité, - un service innovant, - un service performant. Pour cela, le service déchets – économie circulaire s’appuie sur différents axes de travail : - la veille parlementaire européenne et nationale, - l’information et l’accompagnement de ses adhérents, ainsi que la valorisation de leurs échanges d’expériences, - la formation des élus, fonctionnaires et salariés de droit privé/public.

La politique déchets est de nouveau en cours de transition pour répondre à l’enjeu principal qui est la diminution des déchets enfouis, avec un objectif de 10% maximum des déchets municipaux enfouis d’ici 2035 (contre 22% en 2016). L’expérience de la FNCCR sera particulièrement importante notamment dans l’application de la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire. www.grandreims.fr

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