LA FORTUNE INTELLECTUELLE DE VERLAINE (France, Allemagne, Autriche, Hongrie)

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

LA FORTUNE INTELLECTUELLE DE VERLAINE (France, Allemagne, Autriche, Hongrie) ÉTUDES FRANÇAISES PUBLIÉES PAR L'INSTITUT FRANÇAIS DE L'UNIVERSITÉ DE SZEGED LA FORTUNE INTELLECTUELLE DE VERLAINE (France, Allemagne, Autriche, Hongrie) PAR SZEGED, 1933 Institut Français de l'Université de Szeged. Directeur: Béla ZOLNAI. Chargés de cours: Zoltán BARANYAI, Géza BÁRCZI. Lecteur: H.-F. GRENET. Études Françaises publiées par l'Institut Français de l'Université de Szeged. 1. André Dudith et les humanistes français. Par Jean FALUDI. Si le rôle politique joué par Dudith est bien connu, il n'en est pas de même de son activité littéraire; en particulier, ses rapports avec les humanistes français sont restés jusqu'à présent mal définis. M. Faludi cherche à préciser 'les dates de ses séjours en France, les relations qu'il y a nouées. — A. D. M. (Revue d'HJst. Eccl„ 1928). L'auteur a bravement entrepris de nous apporter quelque chose de précis sur les rapports très vagues que des générations de compi- lateurs et d'historiens avaient mentionnés comme ayant existé entre Dudith et certains érudits français, tels que Muret, Ratnus, Théodore de Bèze. — F.-L. Schoell (Revue des Études Hongroises, 1928). Magyarul: Minerva 1928. (Vö. Irodalomtôrténet, 1928:177.) — Cf. Pierre Costil: André Dudith, humaniste 'hongrois. Paris, Les Belles Lettres, 1934. 2. H.-F. Amie), traducteur. Son européanlsme. Ses relations avec la Hongrie. Par Vilma de SZIGETHY. Indem die Verfasserin in ihrer trefflichen Arbeit die historisch-geisti- gen Vorbedigungen, die psychologisch-persönlichen Voraussetzun- gen jener Situation aufdeckt, die Amiel zum Übersetzer Petöfis wer- den liess, zugleich an der Hand seiner Übersetzungen Amieis Ver- hältnis zum ungarischen Problem erwägt, bringt sie dankenswerte Beiträge zur vergleichenden Literaturgeschichte. — J. Turôczi- Trostler (Fester Lloyd, 20. Juli 1929). Mademoiselle Szigethy étudie les traductions faites par l'auteur du „Journal intime", et insiste sur le recueil des „Étrangères"... D'une façon vivante et intelligente Mademoiselle Sz. trace la genèse de ce recueil... — Léon Bopp (Revue des Études Hongroises, 1929). Die fleissige Arbeit enthält eine eingehende Würdigung der Über- setzertätigkeit Amieis... Im Anhang wird auch der aufschluss reiche Briefwechsel zwischen Amiel und Meltzl mitgeteilt. — B. v. Pu- 'känszky (Deutsch-ung. Heimatsblätter 1930:80). L'étude, très sérieusement établie, est une nouvelle preuve du tra- vail efficace accompli en Hongrie sur les questions de littérature européenne. — Revue de Littérature Comparée, 1930:322. Magyarul: Jezerniczky Margit: Amiel, Meltzl,Petöfi. (Széphalom 1931). Э -i D о «7 FRANCIA TANULMÁNYOK KIADJA A SZEGEDI EGYETEM FRANCIA PHILOLOGIAI INTÉZETE 11. VERLAINE A KRITIKA TÜKRÉBEN (Franciaország, Németország, Ausztria, Magyarország) IRTA GEDEON JOLÁN SZEGED, 1933 ÉTUDES FRANÇAISES PUBLIÉES PAR L'INSTITUT FRANÇAIS DE L'UNIVERSITÉ DE SZEGED 11. LA FORTUNE INTELLECTUELLE DE VERLAINE (France, Allemagne, Autriche, Hongrie) PAR JOLÂN GEDEON Verlaine qui vas titubant, Chantant et semblable au dieu Pan Aux pieds de laine, Es-tu toujours simple et divin, Ivre de ferveur et de vin, Bon saint Verlaine? {Anne de Noailles : Les Ombres). .l'ignominie de Verlaine" (la critique). F. Porche et Billy. SZEGED, 1933 A szegedi rn. kir. Ferencz József-Tudományegyetem Bölcsészet-, Nyelv- és Történettudományi Karához benyújtott doktori értekezés. Biráló: Dr. Zolnai Béla egyet. ny. r. tanár. Társbíráló: Dr. Schmidt Henrik egyet. ny. r. tanár. Szeged Városi Nyomda és Könyvkiadó Rt. 33-1150 Introduction. Derrière le titre prometteur mais imprécis de cet ouvrage se cache l'histoire de la carrière dp Verlaine, telle qu'elle s'est dégagée devant les critiques contemporaines et postérieures. Le thème même était assez compliqué, im- possible à réduire à l'histoire de la fortune littéraire d'un seul poète. Verlaine, outre qu'il a été un des plus grands poètes de là littérature française, a aussi été l'homme le plus intéressant c'p son époque. Etudier Verlaine, c'est trou- ver devant soi à la fois le symbolisme dont Verlaine a été le „prince" élu et Verlaine lui-même, l'homane que nous font connaître les témoignages contemporains et postérieurs. La base de cet ouvrage a été la Bibliographie Verlai- nienne de G. A. TOURNOUX que nous avons complétée par nos propres recherohes: l'histoire critique des controver- ses symbolistes et les données de la critique postérieure à l'ouvrage de TOURNOUX, c'est à dire à l'année 1911. Il n'existe aucune autre source, bien que les biographes de Verlaine mentionnent souvent les moments critiques du début de Verlaine, Edmond LEPELLETIER et M. Pierre MARTINO fournissent des données précieuses à ce sujet. Cela, devient un lieu commun de la critique de constater que son époque n'a pas reconnu la valeur de Verlaine, que ses oeuvres sont restées longtemps inconnues, — mais ce ne sont que des remarques dispersées dans les ouvrages consacrés à l'oeuvre et au caractère de Verlaine. 6 Le présent ouvrage est — pour ainsi dire — un recueil de variations sur le même thème, un miroir critique qui re- flète non seulement la fortune intellectuelle d'un poète, mais de toute une époque et quelque chose de l'éternel humain: l'homme hors du commun, avec son génie et aussi ses grandes faiblesses. FRANCE. I. Verlaine et les écoles littéraires. i. Le Parnasse. L'époque parnassienne de Verlaine — largement traitée par M. Maurice SOURIAU1 — ne fournit guère de matière à qui désire écrire l'histoire de la critique verlainienne. Les articles sont peu nombreux qui étudient les premiers poèmes et volumes de Verlaine. La vérité est qu'il avait déjà publié la meilleure part de son oeuvre, que ses poé- sies étaient depuis longtemps enregistrées et oubliées, quand on commença à le fêter. Mais passons en îievue les données critiques, d'ailleurs insignifiantes, des quinze pre- mièrps années: ces années ne sont insignifiantes que du point de vue de l'historien de la critique, en réalité elles sont marquées par l'apparition des oeuvres représentati- ves de Verlaine. 1866: Verlaine débuta par quelques poésies dans Le Parnasse Contemporain. BARBEY d'AUREVILLY réagit dans son article Les trente-sept médaiUonnets du Parnasse con- temporain,:' selon la méthode de la critique conservatrice de tous les temps: il érigeait, en 1866, un piédestal aux auteurs arrivés et découvrait ceux qui n'avaient plus be- soin d'être découverts — mais pour les jeunes, pour les innovateurs, il n'avait que réprobation et raillerie. Les 1 Maurice Soùriau: Histoire du Parnasse. Paris, Spès, 1929. 2 Nain Jaune, nov. 1866. 10 idoles du romantique BARBEY d'AuREViLLY étaient Victor HUGO et Alfred de MUSSET, les nouveaux talents „décou- verts" étaient LECONTE de LISLE, Théophile GAUTIER et BAUDELAIRE. Les autres, Verlaine, MALLARMÉ, François COPPÉE et VILLIERS de I'ISLE-ADAM, attendaient en vain un mot bienveillant. L'imagination de l'auteur des Dia- boliques était excitée par BAUDELAIRE et c'est pourtant avec l'aversion du bourgeois de 1860 qu'il parlait des raffi- nements pervers de ce dernier, mais c'était justement cette perversité qui l'intéressait. Quant à Verlaine, il le consi- dérait comme „un Baudelaire puritain", mais à ses yeux ce n'était pas un mérite pour Verlaine d'être plus puritain que BAUDELAIRE. Il le regardait comme un imitateur sans talent chez qui l'influence de BAUDELAIRE se mêlait étran- gement à celle de Victor HUGO et d'Alfred de MUSSET. Et il l'engageait à renoncer à la poésie... S'il est vrai que BARBEY n'était pas très perspicace, il faut dire pour son excuse que les Parnassiens eux-mê- mes ne se doutaient pas du talent de Verlaine. Ils parta- geaient l'avis de BARBEY OU plutôt — ce qui est encore pis — ils passaient leur confrère sous silence, bien qu'en 1866 eût déjà paru son premier volume: les Poèmes Saturniens. Verlaine envoya ces poèmes à ses amis, aux autorités de la vie littéraire: à Victor HUGO, LECONTE de LISLE, BAN- VILLE, SAINTE-BEUVE. Tous remercièrent en une lettre po- lie. LECONTE de LISLE louait la beauté de la forme, BAN- VILLE considérait Verlaine comme un des plus grands poè- tes de l'époque, Victor HUGO saluait en lui son digne suc- cesseur et SAINTE-BEUVE fêtait en lui le grand talent. Tous le comblaient d'épithètes louangeuses, — mais aucun d'eux ne l'apprécia suffisamment pour écrire un article sur le nouveau volume et le faire connaître au public. Les Poè- mes Saturniens se perdirent dans l'indifférence de la cri- tique.3 3 Edmond Lepelletier: Paul Verlaine. Paris, 1923, p. 140. et suiv. 11 Le cénacle du Parnasse était dès lors formé; dans le salon de LEÇONTE de LISLE se rencontraient les Parnas- siens et la jeunesse, acceptait leurs idéals littéraires. On ne recevait pas volontiers Verlaine dans ce cercle. Le Par- nasse voulait rester dans les limites de la moralité bour- geoise, dans la vie comme dans la littérature — et on nec témoigna aucune bienveillance au caractère bohème de Verlaine. C'est pour cette raison qu'à l'occassion de l'appa- rition de son premier volume, quoiqu'il suivît leurs idéals littéraires — les membres du Parnasse ne lui firent aucune réclame et ne consacrèrent pas un seul article à l'ouvrage. Dans son livre sur l'histoire du Parnasse,4 Maurice SOURIAU se demande pourquoi Verlaine ne put s'imposer au Parnasse. Et il l'explique en partie par des dispositions de sympathie ou d'anitipathie ¡et surtout en arguant qu'on sentait dans la poésie de Verlaine les accents d'une époque nouvelle, que l'on pressentait en lui le dissident. Il n'était pas sympathique aux Parnassiens: l'homme était étrange et dangereux et il leur faisait craindre pour leurs posi- tions littéraires. Ce n'est qu'une supposition de Souriau et qui n'est pas justifiée: la critique du temps ne présente rien de semblable et la littérature verlainienne des années suivantes ne découvrit pas non plus l'importance véritable de l'époque parnassienne de Verlaine: ses critiques s'ac- cordèrent à dire que ses années parnassiennes étaient insignifiantes et que ses premiers volumes ne trahissaient rien des talents qui le destinaient à devenir le chef de toute une époque.
Recommended publications
  • FONTAINAS, André (1865-1948)
    FONTAINAS, André (1865-1948) Sources d’archives identifiées Source et outils de recherche : - Laurent HOUSSAIS, André Fontainas (1865-1948), critique et historien de l’art, thèse de doctorat sous la direction de Jean-Paul Bouillon, Université de Clermont-Ferrand II Blaise Pascal, 2003. - AGORHA (Accès Global et Organisé aux Ressources en Histoire de l’Art, INHA), en ligne. - CCfr (Catalogue Collectif de France), en ligne. - The Getty Research Institute, Search Tools and Databases, en ligne. Edité et complété par Catherine Méneux, 2016. Pour citer cet article : Laurent HOUSSAIS, « FONTAINAS, André (1865-1948). Sources d’archives identifiées », édité par Catherine Méneux, in Marie Gispert, Catherine Méneux (ed.), Bibliographies de critiques d’art francophones, mis en ligne en janvier 2017, URL : http://critiquesdart.univ- paris1.fr/andre-fontainas Archives privées • Une partie des archives d’André Fontainas est encore en mains privées – c’est notamment le cas des Notes et scholies (21 cahiers reliés, 1888-1948). • Les échanges épistolaires les plus importants, ceux qui dépassent la vingtaine de documents, concernent André Bellivier, Olivier-Georges Destrée, Georges Marlow, Jean Pourtal de Ladevèze, Marguerite Dulait, Marguerite Bervoets, Raoul Boggio, Charles-Adolphe de Cantacuzène, Valère-Gille, Félicien Fagus, John Gould Fletcher, Gustave Kahn, Stuart Merrill, Henri de Régnier, Émile et Marthe Verhaeren, Eugène et Claire Demolder, Pierre Quillard, Francis Vielé-Griffin, Théo Van Rysselberghe, Louise Roland-Brohée, André Blanchard. • Il y a également de nombreuses lettres d’André Fontainas à André Bellivier, Pourtal de Ladevèze, Pierre Quillard, Marguerite Dulait, Stella Fix, Ferdinand Fontainas, Ernest Gellion et Edmée La Chesnais. • L’abondante correspondance d’André Fontainas à Eugène et Anna Koettlitz (1896-1946) se trouve chez les descendants de ces derniers.
    [Show full text]
  • Henri De Régnier : Bibliographie Par Pierre Lachasse
    HENRI DE RÉGNIER : BIBLIOGRAPHIE PAR PIERRE LACHASSE Cette bibliographie recense par année les livres, les préfaces et autres collaborations à des ouvrages collectifs, les publications en périodiques, puis les ouvrages et articles de critique consacrés à Régnier et à son œuvre. Les feuilletons du Journal des Débats (1908-1911) et du Figaro (1920-1936) sont présentés séparément après l’inventaire anthume et avant celui des publications posthumes. LÉGENDE Pour les publications en périodiques, les signes entre crochets droits précisent le genre des textes, leur insertion ou non dans un livre ultérieur de Régnier et éventuellement leurs rééditions successives dans une revue ou un journal. Dans le cas où le titre du texte a été abandonné lors de la publication en volume, le choix définitif de Régnier est indiqué juste après en italiques et entre crochets droits. Les indications génériques sont situées après le titre du texte : C = Critique et Histoire littéraire ; E = Essais, Chroniques, Souvenirs ; N = Contes, Nouvelles, Récits brefs ; P = Poèmes ; PP = Poèmes en prose, proses poétiques ; V = Récits de voyage. La référence aux volumes publiés par Régnier est placée à la fin de chaque ligne : Ap = Apaisement ; Ar = Aréthuse ; AS = Les Amants singuliers ; BP = Les Bonheurs perdus ; CCN = Contes pour chacun de nous ; CE = La Cité des eaux ; CFI = Contes de France et d’Italie ; CJ = La Canne de Jaspe ; CSM = Contes à soi-même ; CT = Couleur du temps ; DMT = De mon temps ; E = Épisodes ; EE = En Espagne ; EM = Escales en Méditerranée ; ESS = Épisodes,
    [Show full text]
  • Beaux-Arts. Académie Royale De Peinture Et De Sculpture
    BEAUX-ARTS. ACADÉMIE ROYALE DE PEINTURE ET DE SCULPTURE. COPIE MANUSCRITE des procès-verbaux d'assemblée de l'Académie, [XVIIIe siècle] ; 74 pages d'un vol. petit in-4 (le reste vierge), reliure de l'époque basane brune (usagée)., PROCES-VERBAUX de plus de 30 assemblées de conférences de l'ACADEMIE ROYALE DE PEINTURE ET DE SCULPTURE tenues entre le 10 janvier 1750 et le 8 avril 1752, avec le texte du règlement royal pour l'Académie (12 janvier 1751, en 21 articles) et de celui de l'Académie pour son concierge (30 juillet 1751, en 11 articles). Ces conférences ont " pour principal objet l'instruction de la jeunesse "... Y ont participé en personne, ou par l'envoi de travaux, le comte de CAYLUS, TOCQUE, MASSE, Fr. GIRARDON, le recteur GALLOCHE, BOULLONGNE, VASSE, MARIETTE, CHALLES, VIEN, etc. COYPEL, directeur, répond par de beaux discours de 1 remerciements. Etc. ON JOINT une pièce sur vélin, 1603. 200.00 € 250.00 € François-Paul ALIBERT (1873-1953). MANUSCRIT autograpHe, [Le Supplice d'une queue, vers 1930] ; un volume in-4 de 125 feuillets écrits (sauf un) recto-verso, montés sur onglets, couverture de papier fort bleu souple ; boîte décorée de Pierre Mercier. , PRECIEUX MANUSCRIT COMPLET, DE PREMIER JET, ET ABONDAMMENT CORRIGE, DE CE GRAND TEXTE EROTIQUE, ROMAN CULTE DE LA LITTERATURE HOMOSEXUELLE : " Un des trois ou quatre grands romans du désir " (Annie Le Brun)., Le manuscrit, à l'encre noire, d'une grande écriture emplissant toute la page, présente d'innombrables ratures (parfois une page entière biffée), avec d'importantes variantes par rapport à la version imprimée., François-Paul ALIBERT était un ami et correspondant d'André Gide ; natif de Carcassonne, il y vécut toute sa vie, comme un notable, secrétaire général de la mairie, puis directeur du tHéâtre.
    [Show full text]
  • Jean Rodes Ou L'impossible Destin D'un
    Université de Toulouse-Le-Mirail Département de sociologie – ethnologie Master mention « Anthropologie sociale et historique » Mémoire de Master 2 Jean Rodes ou l’impossible destin d’un « voyageur psychologue » (1867-1947) par Hervé Bouillac Directeur de recherche : Nicolas ADELL Septembre 2014 TABLE DES MATIERES Introduction ............................................................................................................. p.1 Première partie : D’Agen à Pékin ou comment devient-on grand reporter ? .. p.6 1. Un « enfant mélancolique et sauvage » ................................................................ p.7 1.1. La famille Moutou-Rodes .................................................................................. p.7 1.2. L’univers d’un jeune garçon .............................................................................. p.7 2. L’époque des tentatives avortées et de l’insouciance ........................................... p.9 2.1. Parcours imposé ................................................................................................ p.9 2.2. Une carrière militaire ? ...................................................................................... p.9 3. Premières contacts avec l’Afrique 3.1. L’Egypte ou le choc des sens ........................................................................... p.10 3.2. L’expérience coloniale au Soudan (Afrique occidentale) ................................ p.11 4. La montée sur Paris et les débuts dans le journalisme ....................................... p.13
    [Show full text]
  • Jacques Lecarme VIE LITTÉRAIRE ET
    Jacques Lecarme VIE LITTÉRAIRE ET HISTOIRE LITTÉRAIRE : LE CAS LÉAUTAUD out écrivain de vocation entretient avec la littérature des rapports Td’ambivalence, soit d’amour et de haine imbriqués, inextricablement. Paul Léautaud, dès l’enfance, sans aucune contrainte sociale, a choisi comme valeur suprême et quasi exclusive la littérature. En témoigne sa dévotion à Stéphane Mallarmé, laquelle fonde une amitié mystique avec le jeune Valéry : cette amitié pourra se distendre, puis s’aigrir sous l’effet de l’inévitable envie. Elle n’en constitue pas moins ce que le jeune Léautaud aura eu de meilleur dans une jeunesse dévastée par tous les abandons, au-delà de l’imaginable. On peut rêver à ces conversations interminables de tout jeunes gens, se raccompagnant dans la nuit parisienne, focalisées sur Stendhal plus que sur Mallarmé. Valéry ne les oubliera pas quant il rédigera en 1927, son essai sur—ou plutôt contre— Stendhal1. Léautaud, lui qui aura tout enregistré dans ses papiers, regrettera de n’avoir pas tenu le journal de ces dialogues entre deux jeunes fous de littérature, voués à des professions délirantes, et contraints à de rudes gagne- pain administratifs. Quand Valéry devient secrétaire du directeur de l’Agence Havas et qu’il s’octroie une semaine de congé, il se fait remplacer par Paul Léautaud, alors à la recherche d’un emploi. Mais nous résisterons au goût de Léautaud pour l’anecdote, et essaierons de partager les dégoûts de Valéry pour cette tentation. Il en va du sérieux intellectuel de cette intervention. Si le mot « littérature », en soixante ans de graphomanie chez Léautaud, est presque toujours laudatif, l’épithète « littéraire » est, elle, le plus souvent péjorative.
    [Show full text]
  • Extrait De La Publication Extrait De La Publication
    Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication INTRODUCTION Ce huitième tome de la Correspondance de Mallarmé contient les lettres actuellement retrouvées, écrites et reçues par lui au cours de l'année 1896. Une année seulement, contre les quelque dix-huit mois des tomes VI et VII, l'unique année du tome V, les deux années du tome IV, les quatre du tome III, les quinze du tome II et les dix du tome I. C'est que la densité de sa correspondance conservée devient de plus en plus considérable en moyenne, cinq lettres par semaine, permettant de reconstituer presque intégralement son emploi du temps. Cet emploi du temps reste terriblement chargé, pour un homme qui avait pris sa retraite à cinquante ans, dans l'espoir de pouvoir se consacrer entièrement à la littérature. En un sens, sa vie est effecti- vement vouée totalement aux Lettres, puisque tout ce qu'il fait se rattache de près ou de loin à cette passion maîtresse. Mais il s'agit trop souvent de la littérature des autres, qu'il s'agisse d'encourager les vivants ou de commémorer dignement les morts. Selon son habi- tude, il félicite ses amis décorés ou honorés Anatole France, de son élection à l'Académie Française, Jules Case et Francis Viélé-Griffin de leur nomination comme chevaliers de la Légion d'honneur, et François Coppée de son élévation au rang de commandeur de l'ordre. Le quart des lettres de ce volume sont adressées en remerciement de l'envoi de livres ou d'articles, par cinquante-cinq collègues; Mallarmé (pour ne citer que quelques exemples) salue impartialement /TJbu roi d'Alfred Jarry et la Rome d'Emile Zola, Le Coupable de François Coppée et Les Villes Tentaculaires d'Emile Verhaeren, le Journal d'Edmond de Goncourt (où Mallarmé est loué dans un passage édulcoré) et Les Hortensias bleus de Robert de Montes- quiou, Das Jahr der Seele de Stefan George et l'Aphrodite de Pierre Louys.
    [Show full text]
  • Bulletin Des Amis D'andré Gide
    BULLETIN DES AMIS D'ANDRÉ GIDE XXVIe ANNÉE - VOL. XXI N097 JANVIER 1993 BULLETIN DES AMIS D'ANDRÉ GIDE :S.EVUE TRIMESTRIELLE publiée par le CENTRE D'ÉTUDES GIDIENNES DEL'UNIVERSITÉ LUMIÈRE (LYON) avec l'aide du CENTRE NATIONAL DES LETTRES . pour L'ASSOCIATION DES AMIS D'ANDRÉ GIDE VINGT-SIXIÈME ANNÉE 1993 VOL. XXI ASSOCIATION DES Amis d'André Gide COMITÉ D'HONNEUR Maurice RHEIMS, de l'Académie française, Robert ANDRÉ, Jacques BRENNER, Michel BliTOR, Jacques DROUIN, Dominique FERNANDEZ, Pierre KLOSSOWSKI, Robert MALLET, Jean MEYER, Robert RICATIE, Roger VRIGNY CONSEIL D'ADMINISTRATION Présidenl d'honneur : ÉTIEMBLE Présidenl: Claude MARTIN Vice-Présidenl : Daniel MOliTOfE . Secrélaire général : Henri HEINEMANN Trésorier: Jean CLAUDE Conseillers: Claude ABELÈS, Irèn~ de.BONSTETIEN, Daniel DUROSA Y. Alain GOULET, Pierre MASSON, Pascal MERCIER, Bernard MÉTAYER, Roger STÉPHANE, Marie-Françoise VAUQUELIN-KLINCKSIECK ReprésenJanl du Comité américain: Elaine D. CANCALON COMITÉ AMÉRICAIN CatharineS. BR OSMAN; Elaine D. CANCALON, N. DavidKEYPOUR, WalterC. PUTNAM Responsable : Elaine D. CANCALON (Department of Modem Languages, The Rorida State University, Tallahassee, Aa. 32306, États-Unis) CENTRE D'ÉTUDES GIDIENNES Directeur : Claude MARTIN (3, rue Alexis-Carrel, 69110 Ste-Foy-lès-Lyon, Tél. 78.59.16.05, Fax : même n°) Bulletin des.Amis d'André Gide JANVIER 1993 le Bulletin des Amis d'André Gide revue trimestrielle fondée en 1968 par Claude Martin, dirigée par Claude Martin (1968-1985), puis par Daniel Moutote (1985-1988), Daniel Durosay (1989-1991) et Pierre Masson (1992 ~ ), publiée avec l'aide du CEN1RE D'ÉTUDES GIDIENNES de l'Université Lumière (Lyon) et le concours du CENTRE NATIONAL DES LETIRES, paraissant en janvier, avril, juillet et octobre, est principalement diffusé par abonnement annuel ou compris dans les publications servies aux membres de l'ASSOCIATION DES AMIS D'ANDRÉ GIDE au titre de leur cotisation pour l'année en cours.
    [Show full text]
  • Lettres Inédites De Verlaine À Léon Deschamps Julien Schuh
    Lettres inédites de Verlaine à Léon Deschamps Julien Schuh To cite this version: Julien Schuh. Lettres inédites de Verlaine à Léon Deschamps. Histoires littéraires. revue trimestrielle consacrée à la littérature française des XIX et XXe siècles, Du Lérot, 2007, pp.49-64. hal-00983964 HAL Id: hal-00983964 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00983964 Submitted on 26 Apr 2014 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Lettres inédites de Verlaine à Léon Deschamps Léon Deschamps (1864-1899), le directeur de La Plume, fut une présence importante aux côtés de Verlaine. Il accueillit maintes fois ses poèmes dans sa revue, se chargea des souscriptions pour le volume Dédicaces en 1890, publia plusieurs de ses recueils dans sa « Bibliothèque artistique et littéraire » et entreprit des démarches auprès du Ministère de l’Instruction Publique pour assurer une pension au poète. On pourrait légitimement s’attendre à une correspondance riche et de qualité entre les deux hommes. Pourtant Adolphe van Bever, dans sa Correspondance de Paul Verlaine, n’avait retenu que trois lettres de Verlaine à Léon Deschamps parmi celles à sa disposition1, prétextant que « toutes ces lettres […] ne présentent qu’un intérêt limité pour l’historien », car elles « ont surtout trait aux besoins pécuniaires du poète2 ».
    [Show full text]
  • Autographes Livres Anciens Et Modernes
    OGER - BLANCHET EXPERTISES - VENTES AUX ENCHÈRES Autographes Livres anciens et modernes assistés de Messieurs Jean-Emmanuel RAUX et Michel SIEGELBAUM Hôtel Drouot - Mercredi 4 avril 2018 OGER - BLANCHET EXPERTISES – VENTES AUX ENCHÈRES VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES Drouot Richelieu 9, rue Drouot à Paris IXe IMPORTANTS AUTOGRAPHES DE MUSIQUE, VARIÉTÉS ET DIVERS LIVRES ANCIENS ET MODERNES provenant notamment de la bibliothèque de George Besson Le mercredi 4 avril 2018 à 13h30 salle 15 Experts Pour les autographes Pour les livres anciens & modernes M. Jean-Emmanuel RAUX M. Michel SIEGELBAUM Arts et Autographes 27 passage Verdeau 9 rue de l’Odéon 75009 PARIS 75006 Paris 01 47 70 21 15 01 43 25 60 48 [email protected] [email protected] Reproduction des lots sur : www.ogerblanchet.fr Expositions publiques : Le mardi 3 avril de 11h à 21h Le mercredi 4 avril de 11h à 12h En 1ère de couverture : lots 339, 377, 342, 340, 316, 302, 356, 343, 305, 309, 371 et en 4e de couverture : lot 96 (détail) AUTOGRAPHES 1. ACADÉMICIENS. Ensemble de 15 autographes de membres de l’Académie de la littérature». Mais enfin Mlle Journiat me trouvera chez Française (R. Bazin, H. Bordeaux, J. Lemaitre, Thureau-Dangin, moi, si elle le désire, dimanche matin […] Oui le tricot serait P. Bourget, etc.) : tellement plus approprié…[note de la rédactrice] ». — BAZIN (René, 1853-1932), L.A.S. “René Bazin”, Paris, — LAMY (Etienne, 1845-1919), L.A.S. “Etienne Lamy”, Paris, 29 novembre 1913, 2 pp. in-8 : « Monsieur le Président, 25 février (sans année), 1 p. : « Mon bien cher Frère, Ce m’est J’apprends que mon ami André Pavie est en instance pour un vrai regret de ne pas vous répondre : ‘Oui’.
    [Show full text]
  • Télécharger Le
    JEAN-MARC DELVAUX SOCIÉTÉ DE VENTES VOLONTAIRES JEAN-MARC DELVAUX s.a.r.l. au capital de 7.500 euros AGRÉMENT N°2002-240 - RCS PARIS B 442 569 844 29, rue Drouot – 75009 Paris Tél. : 01 40 22 00 40 – Télécopie : 01 40 22 00 83 www.delvaux.auction.fr Email : [email protected] VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES DROUOT RICHELIEU – SALLE 13 9, rue Drouot 75009 Paris Première vacation : JEUDI 3 DÉCEMBRE 2015 À 13H45 LIVRES Seconde vacation : VENDREDI 4 DÉCEMBRE 2015 À 13H45 AUTOGRAPHES SOUVENIRS DE CERCLES LITTÉRAIRES ET ARTISTIQUES AFFICHES CARTES POSTALES GRAVURES EXPOSITIONS PUBLIQUES : • Mercredi 2 décembre de 11h à 18h • Jeudi 3 décembre de 11 à 12h (pour les livres) et 11h à 18h (pour la seconde vacation) • Vendredi 4 décembre de 11 à 12h Téléphone pendant l’exposition et la vente : 01 48 00 20 13 Fonds et collection René DRUART. A divers. René DRUART (1888-1961). Homme de lettres, très attaché à sa ville de Reims, René DRUART participa à la vie littéraire et intellectuelle de la région : il collabora dès sa création à l’association des Amis du Vieux Reims, à celle des Ecrivains de Champagne. Président de l’Acadé- mie de Reims, il fonda et intervint dans des revues comme « La Grive », « Le Pampre »…. Ses écrits et ses poèmes eurent aussi un caractère d’avant-garde en relation avec le mouvement surréaliste. René DRUART fut réputé pour la documentation considérable qu’il réunit patiemment, pour sa collection de livres, de gra- vures, d’estampes japonaises, de dessins… qu’il prêta dans les nombreuses expositions d’art qu’il organisa.
    [Show full text]
  • Livres Autographes
    COLLINDU B17, rueO de ProvenceCA 75009GE Paris LIVRES AUTOGRAPHES JEUDI 14 AVRIL 2016 JEUDI 14 AVRIL 2016 COLLINDU À 14H BOC17, rue de ProvenceA 75009G EParis SALLE 17 17, rue de Provence 75009 Paris AUTOGRAPHES BIBLIOTHÈQUE DU POÈTE HENRY CHARPENTIER ET À DIVERS LIVRES ANCIENS & LIVRES XIXE ET XXE Contact étude : Expositions publiques : Tél. : 01 58 18 39 05 Mercredi 13 avril de 10h-12h30 et 14h-18h [email protected] Jeudi 14 avril de 10h à 12h Tous les lots illustrés sur www.collindubocage.com Experts : Autographes Monsieur Emmanuel Raux 9 Rue de l’Odéon 75006 Paris Tél. : 01 43 25 60 48 [email protected] Livres Madame Ségolène Beauchamp [email protected] Tél. : 06 64 67 12 60 Monsieur Pierre Prévost 22 rue Gay Lussac 75005 Paris Tél. : 06 80 20 81 70 [email protected] 3 AutographesAutographes 1. Ensemble d’actes notariés, début XVIIe siècle. Sac d’époque en jute joint. 40/50 2. BAKST Léon (Lev Samoïlevitch, Rosenberg, dit) [Grodno, Biélorussie, 1866 - Paris, 1924], peintre, portraitiste et décorateur russe. Pièce autographe signée. Avril 1915 ; 1 page in-4°. « Longue- ment et avidement je regarde les splendides masses de couleurs pures s’éta- ler sur une palette neuve et luisante. Je suis fasciné. D’une main peu sure, je rapproche les plus opposées et... miracle ! elles commencent leurs lutte délicieuse et leurs chant. Voici venir l’harmonie. Léon Bakst. » 300/500 3. BALTARD Victor [Paris, 1805 - id., 1874], architecte, res- 2 4 taurateur et aquarelliste français. Ensemble de 2 lettres autographes signées : 3 février 1860 ; 1 page in-12.
    [Show full text]
  • Modèles Linguistiques, 75 | 2017 De L’Inspiration Musicale Au Tableau Impressionniste : La Fin Du Symbolisme D
    Modèles linguistiques 75 | 2017 Ecriture impressionniste et monologue intérieur (I) De l’inspiration musicale au tableau impressionniste : la fin du symbolisme dans le recueil Ossi di seppia d’Eugenio Montale Giulia Elda Grata Édition électronique URL : https://journals.openedition.org/ml/4306 DOI : 10.4000/ml.4306 ISSN : 2274-0511 Éditeur Association Modèles linguistiques Édition imprimée Date de publication : 29 décembre 2017 Pagination : 145-154 Référence électronique Giulia Elda Grata, « De l’inspiration musicale au tableau impressionniste : la fin du symbolisme dans le recueil Ossi di seppia d’Eugenio Montale », Modèles linguistiques [En ligne], 75 | 2017, document 7, mis en ligne le 10 avril 2019, consulté le 01 juillet 2021. URL : http://journals.openedition.org/ml/4306 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ml.4306 Ce document a été généré automatiquement le 1 juillet 2021. © Modèles Linguistiques De l’inspiration musicale au tableau impressionniste : la fin du symbolisme d... 1 De l’inspiration musicale au tableau impressionniste : la fin du symbolisme dans le recueil Ossi di seppia d’Eugenio Montale Giulia Elda Grata 1. La tentation musicale : Minstrels, Corno inglese 1 Notre parcours commence à Gênes, ville natale de Eugenio Montale, alors âgé de 23 ans. Encore irrésolu, opprimé par la « campana di vetro », la ‘cloche de verre’de sa famille et l’étroitesse d’esprit de la province, il cherche, désespérément, une voix propre, en accomplissant sans grande conviction ses premières expériences poétiques. 2 C’est l’année de rédaction du Quaderno genovese, ou ‘Cahier gênois’, publié en 1983 par Laura Barile, et qui nous donne un échantillon des années de formation du poète1.
    [Show full text]