Life and Writings of Maurice Maeterlinck
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The Life and Letters of William Sharp and “Fiona Macleod”
The Life and Letters of William Sharp and “Fiona Macleod” Volume 2: 1895-1899 W The Life and Letters of ILLIAM WILLIAM F. HALLORAN William Sharp and What an achievement! It is a major work. The lett ers taken together with the excellent H F. introductory secti ons - so balanced and judicious and informati ve - what emerges is an amazing picture of William Sharp the man and the writer which explores just how “Fiona Macleod” fascinati ng a fi gure he is. Clearly a major reassessment is due and this book could make it ALLORAN happen. Volume 2: 1895-1899 —Andrew Hook, Emeritus Bradley Professor of English and American Literature, Glasgow University William Sharp (1855-1905) conducted one of the most audacious literary decep� ons of his or any � me. Sharp was a Sco� sh poet, novelist, biographer and editor who in 1893 began The Life and Letters of William Sharp to write cri� cally and commercially successful books under the name Fiona Macleod. This was far more than just a pseudonym: he corresponded as Macleod, enlis� ng his sister to provide the handwri� ng and address, and for more than a decade “Fiona Macleod” duped not only the general public but such literary luminaries as William Butler Yeats and, in America, E. C. Stedman. and “Fiona Macleod” Sharp wrote “I feel another self within me now more than ever; it is as if I were possessed by a spirit who must speak out”. This three-volume collec� on brings together Sharp’s own correspondence – a fascina� ng trove in its own right, by a Victorian man of le� ers who was on in� mate terms with writers including Dante Gabriel Rosse� , Walter Pater, and George Meredith – and the Fiona Macleod le� ers, which bring to life Sharp’s intriguing “second self”. -
FONTAINAS, André (1865-1948)
FONTAINAS, André (1865-1948) Sources d’archives identifiées Source et outils de recherche : - Laurent HOUSSAIS, André Fontainas (1865-1948), critique et historien de l’art, thèse de doctorat sous la direction de Jean-Paul Bouillon, Université de Clermont-Ferrand II Blaise Pascal, 2003. - AGORHA (Accès Global et Organisé aux Ressources en Histoire de l’Art, INHA), en ligne. - CCfr (Catalogue Collectif de France), en ligne. - The Getty Research Institute, Search Tools and Databases, en ligne. Edité et complété par Catherine Méneux, 2016. Pour citer cet article : Laurent HOUSSAIS, « FONTAINAS, André (1865-1948). Sources d’archives identifiées », édité par Catherine Méneux, in Marie Gispert, Catherine Méneux (ed.), Bibliographies de critiques d’art francophones, mis en ligne en janvier 2017, URL : http://critiquesdart.univ- paris1.fr/andre-fontainas Archives privées • Une partie des archives d’André Fontainas est encore en mains privées – c’est notamment le cas des Notes et scholies (21 cahiers reliés, 1888-1948). • Les échanges épistolaires les plus importants, ceux qui dépassent la vingtaine de documents, concernent André Bellivier, Olivier-Georges Destrée, Georges Marlow, Jean Pourtal de Ladevèze, Marguerite Dulait, Marguerite Bervoets, Raoul Boggio, Charles-Adolphe de Cantacuzène, Valère-Gille, Félicien Fagus, John Gould Fletcher, Gustave Kahn, Stuart Merrill, Henri de Régnier, Émile et Marthe Verhaeren, Eugène et Claire Demolder, Pierre Quillard, Francis Vielé-Griffin, Théo Van Rysselberghe, Louise Roland-Brohée, André Blanchard. • Il y a également de nombreuses lettres d’André Fontainas à André Bellivier, Pourtal de Ladevèze, Pierre Quillard, Marguerite Dulait, Stella Fix, Ferdinand Fontainas, Ernest Gellion et Edmée La Chesnais. • L’abondante correspondance d’André Fontainas à Eugène et Anna Koettlitz (1896-1946) se trouve chez les descendants de ces derniers. -
Henri De Régnier : Bibliographie Par Pierre Lachasse
HENRI DE RÉGNIER : BIBLIOGRAPHIE PAR PIERRE LACHASSE Cette bibliographie recense par année les livres, les préfaces et autres collaborations à des ouvrages collectifs, les publications en périodiques, puis les ouvrages et articles de critique consacrés à Régnier et à son œuvre. Les feuilletons du Journal des Débats (1908-1911) et du Figaro (1920-1936) sont présentés séparément après l’inventaire anthume et avant celui des publications posthumes. LÉGENDE Pour les publications en périodiques, les signes entre crochets droits précisent le genre des textes, leur insertion ou non dans un livre ultérieur de Régnier et éventuellement leurs rééditions successives dans une revue ou un journal. Dans le cas où le titre du texte a été abandonné lors de la publication en volume, le choix définitif de Régnier est indiqué juste après en italiques et entre crochets droits. Les indications génériques sont situées après le titre du texte : C = Critique et Histoire littéraire ; E = Essais, Chroniques, Souvenirs ; N = Contes, Nouvelles, Récits brefs ; P = Poèmes ; PP = Poèmes en prose, proses poétiques ; V = Récits de voyage. La référence aux volumes publiés par Régnier est placée à la fin de chaque ligne : Ap = Apaisement ; Ar = Aréthuse ; AS = Les Amants singuliers ; BP = Les Bonheurs perdus ; CCN = Contes pour chacun de nous ; CE = La Cité des eaux ; CFI = Contes de France et d’Italie ; CJ = La Canne de Jaspe ; CSM = Contes à soi-même ; CT = Couleur du temps ; DMT = De mon temps ; E = Épisodes ; EE = En Espagne ; EM = Escales en Méditerranée ; ESS = Épisodes, -
Beaux-Arts. Académie Royale De Peinture Et De Sculpture
BEAUX-ARTS. ACADÉMIE ROYALE DE PEINTURE ET DE SCULPTURE. COPIE MANUSCRITE des procès-verbaux d'assemblée de l'Académie, [XVIIIe siècle] ; 74 pages d'un vol. petit in-4 (le reste vierge), reliure de l'époque basane brune (usagée)., PROCES-VERBAUX de plus de 30 assemblées de conférences de l'ACADEMIE ROYALE DE PEINTURE ET DE SCULPTURE tenues entre le 10 janvier 1750 et le 8 avril 1752, avec le texte du règlement royal pour l'Académie (12 janvier 1751, en 21 articles) et de celui de l'Académie pour son concierge (30 juillet 1751, en 11 articles). Ces conférences ont " pour principal objet l'instruction de la jeunesse "... Y ont participé en personne, ou par l'envoi de travaux, le comte de CAYLUS, TOCQUE, MASSE, Fr. GIRARDON, le recteur GALLOCHE, BOULLONGNE, VASSE, MARIETTE, CHALLES, VIEN, etc. COYPEL, directeur, répond par de beaux discours de 1 remerciements. Etc. ON JOINT une pièce sur vélin, 1603. 200.00 € 250.00 € François-Paul ALIBERT (1873-1953). MANUSCRIT autograpHe, [Le Supplice d'une queue, vers 1930] ; un volume in-4 de 125 feuillets écrits (sauf un) recto-verso, montés sur onglets, couverture de papier fort bleu souple ; boîte décorée de Pierre Mercier. , PRECIEUX MANUSCRIT COMPLET, DE PREMIER JET, ET ABONDAMMENT CORRIGE, DE CE GRAND TEXTE EROTIQUE, ROMAN CULTE DE LA LITTERATURE HOMOSEXUELLE : " Un des trois ou quatre grands romans du désir " (Annie Le Brun)., Le manuscrit, à l'encre noire, d'une grande écriture emplissant toute la page, présente d'innombrables ratures (parfois une page entière biffée), avec d'importantes variantes par rapport à la version imprimée., François-Paul ALIBERT était un ami et correspondant d'André Gide ; natif de Carcassonne, il y vécut toute sa vie, comme un notable, secrétaire général de la mairie, puis directeur du tHéâtre. -
PHILLIP J. PIRAGES Catalogue 66 BINDINGS Catalogue 66 Catalogue
Phillip J. Pirages PHILLIP J. PIRAGES Catalogue 66 BINDINGS Catalogue 66 Items Pictured on the Front Cover 172 176 58 114 92 3 52 167 125 115 192 28 71 161 1 196 204 116 Items Pictured on the Back Cover 152 109 193 9 199 48 83 18 117 25 149 59 83 77 90 60 175 12 149 50 41 91 55 171 143 66 50 126 65 80 98 115 To identify items on the front and back covers, lift this flap up and to the right, then close the cover. Catalogue 66: Interesting Books in Historically Significant and Decorative Bindings, from the 15th Century to the Present Please send orders and inquiries to the above physical or electronic addresses, and do not hesitate to telephone at any time. We would be happy to have you visit us, but please make an appointment so that we are sure to be here. In addition, our website is always open. Prices are in American dollars. Shipping costs are extra. We try to build trust by offering fine quality items and by striving for precision of description because we want you to feel that you can buy from us with confidence. As part of this effort, we unconditionally guarantee your satisfaction. If you buy an item from us and are not satisfied with it, you may return it within 30 days of receipt for a full refund, so long as the item has not been damaged. Most of the text of this catalogue was written by Cokie Anderson, with additional help from Stephen J. -
The Prodigal Son 57.5 Cm High
George Minne (Ghent 1866 - Sint-Martens-Latem 1941) The Prodigal Son 57.5 cm high Conceived in 1896, and cast in the artist’s lifetime Along with Couple Embracing and Men Fighting (both dating to around 1886) this is another fine example of Minne’s earlier, explorative sculpture. One of his most significant works, it is full of the emotion that so brilliantly anticipates the Expressionist movement. The expressive power of works such as Prodigal Son led to Minne being recognised by many Symbolist poets of the period, including Maurice Maeterlinck, Charles Van Lerberghe and Grégoire Le Roy - who saw in his work an expression of their own sceptical view of modern life. This led to Minne becoming involved with the progressive avant-garde in Brussels and in 1890 he exhibited with the Les XX in Brussels, and two years later he participated in the Salon de la Rose and Croix in Paris. Subsequently, he also exhibited in the Secession exhibitions in Berlin and Vienna and the Biennales in Venice. It was in Vienna that his work attracted the attention of artists such as Gustav Klimt, Egon Schiele and Oskar Kokoschka, his style being not only directly comparable but also hugely influential on these Viennese Symbolist painters. Minne explored the concept of the Prodigal Son in several drawings in his sketchbook. The daring curved form of the work owes, as with much sculpture of the period, gratitude to the work of the great master Auguste Rodin (see Rodin’s I am Beautiful, 1882, fig.2). However, the degree to which Minne realises the expression of the event portrayed is entirely his own comprehension. -
Brussels, the Avant-Garde, and Internationalism
View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE provided by Ghent University Academic Bibliography <new page>Chapter 15 Met opmaak ‘Streetscape of New Districts Permeated by the Fresh Scent of Cement’:. Brussels, the Avant-Garde, and Internationalism1 La Jeune Belgique (1881–97);, L’Art Moderne (1881–1914);, La Société Nouvelle (1884–97);, Van Nu en Straks (1893–94; 1896– 1901); L’Art Libre (1919–22);, Signaux (1921, early title of Le Disque Vert, 1922–54);, 7 Arts (1922–8);, and Variétés (1928– 30). Francis Mus and Hans Vandevoorde In 1871 Victor Hugo was forced to leave Brussels because he had supported the Communards who had fled there.2 This date could also be seen as symbolisiizing the 1 This chapter has been translated from the Dutch by d’onderkast vof. 2 Marc Quaghebeur, ‘Un pôle littéraire de référence internationale’, in Robert Hoozee (ed.), Bruxelles. Carrefour de cultures (Antwerp: Fonds Mercator, 2000), 95–108. For a brief 553 passing of the baton from the Romantic tradition to modernism, which slowly emerged in the 1870s and went on to reach two high points: Art Nouveau at the end of the nineteenth century and the so-called historical avant-garde movements shortly after World War I. The significance of Brussels as the capital of Art Nouveau is widely acknowledged.3 Its renown stems primarily from its architectural achievements and the exhibitions of the artist collective ‘Les XX’ (1884–93),4 which included James Ensor, Henry Van de Velde, Théo van Rysselberghe, George Minne, and Fernand Khnopff. -
"Fiona Macleod". Vol
The Life and Letters of William Sharp and “Fiona Macleod” Volume 2: 1895-1899 W The Life and Letters of ILLIAM WILLIAM F. HALLORAN William Sharp and What an achievement! It is a major work. The lett ers taken together with the excellent H F. introductory secti ons - so balanced and judicious and informati ve - what emerges is an amazing picture of William Sharp the man and the writer which explores just how “Fiona Macleod” fascinati ng a fi gure he is. Clearly a major reassessment is due and this book could make it ALLORAN happen. Volume 2: 1895-1899 —Andrew Hook, Emeritus Bradley Professor of English and American Literature, Glasgow University William Sharp (1855-1905) conducted one of the most audacious literary decep� ons of his or any � me. Sharp was a Sco� sh poet, novelist, biographer and editor who in 1893 began The Life and Letters of William Sharp to write cri� cally and commercially successful books under the name Fiona Macleod. This was far more than just a pseudonym: he corresponded as Macleod, enlis� ng his sister to provide the handwri� ng and address, and for more than a decade “Fiona Macleod” duped not only the general public but such literary luminaries as William Butler Yeats and, in America, E. C. Stedman. and “Fiona Macleod” Sharp wrote “I feel another self within me now more than ever; it is as if I were possessed by a spirit who must speak out”. This three-volume collec� on brings together Sharp’s own correspondence – a fascina� ng trove in its own right, by a Victorian man of le� ers who was on in� mate terms with writers including Dante Gabriel Rosse� , Walter Pater, and George Meredith – and the Fiona Macleod le� ers, which bring to life Sharp’s intriguing “second self”. -
Laurence Binyon and the Belgian Artistic Scene: Unearthing Unknown Brotherhoods
CORE Metadata, citation and similar papers at core.ac.uk Provided by Ghent University Academic Bibliography Laurence Binyon and the Belgian Artistic Scene: Unearthing Unknown Brotherhoods Marysa Demoor and Frederick Morel On September 11, 2008, at 10:11am, at a New York City ceremony honouring victims of the 9/11 terrorist attacks, New York former mayor Rudy Giuliani concluded his speech with a quote from the poem ―For the Fallen.‖ Mr. Giuliani spoke the words with a certain flair, respecting the cadence, stressing the right words, and honouring the pauses: They shall grow not old, as we that are left grow old: Age shall not weary them, nor the years condemn. At the going down of the sun and in the morning We will remember them.1 ―For seven years,‖ Mr. Giuliani continued, ―we‘ve come back here to be together, to feel how the entire world is linked in our circle of sorrow. And mostly to remember, those we lost, who are never lost. The poem reminds us how brightly their memories burn.‖2 Ever since Laurence Binyon wrote these four lines in north Cornwall in 1914, they have been recited annually at Remembrance Sunday services worldwide, and people will keep on doing so to commemorate tragic events, even those still to come because they capture the right feelings unerringly. But, ironically, if the lines have become immortal and they are there to commemorate the dead, their author, Laurence Binyon, is all too often unknown. Binyon, poet and art historian, was born in Lancaster on the 10th of August, 1869, to an Anglican clergyman, Frederick Binyon, and his wife Mary. -
Jean Rodes Ou L'impossible Destin D'un
Université de Toulouse-Le-Mirail Département de sociologie – ethnologie Master mention « Anthropologie sociale et historique » Mémoire de Master 2 Jean Rodes ou l’impossible destin d’un « voyageur psychologue » (1867-1947) par Hervé Bouillac Directeur de recherche : Nicolas ADELL Septembre 2014 TABLE DES MATIERES Introduction ............................................................................................................. p.1 Première partie : D’Agen à Pékin ou comment devient-on grand reporter ? .. p.6 1. Un « enfant mélancolique et sauvage » ................................................................ p.7 1.1. La famille Moutou-Rodes .................................................................................. p.7 1.2. L’univers d’un jeune garçon .............................................................................. p.7 2. L’époque des tentatives avortées et de l’insouciance ........................................... p.9 2.1. Parcours imposé ................................................................................................ p.9 2.2. Une carrière militaire ? ...................................................................................... p.9 3. Premières contacts avec l’Afrique 3.1. L’Egypte ou le choc des sens ........................................................................... p.10 3.2. L’expérience coloniale au Soudan (Afrique occidentale) ................................ p.11 4. La montée sur Paris et les débuts dans le journalisme ....................................... p.13 -
Jacques Lecarme VIE LITTÉRAIRE ET
Jacques Lecarme VIE LITTÉRAIRE ET HISTOIRE LITTÉRAIRE : LE CAS LÉAUTAUD out écrivain de vocation entretient avec la littérature des rapports Td’ambivalence, soit d’amour et de haine imbriqués, inextricablement. Paul Léautaud, dès l’enfance, sans aucune contrainte sociale, a choisi comme valeur suprême et quasi exclusive la littérature. En témoigne sa dévotion à Stéphane Mallarmé, laquelle fonde une amitié mystique avec le jeune Valéry : cette amitié pourra se distendre, puis s’aigrir sous l’effet de l’inévitable envie. Elle n’en constitue pas moins ce que le jeune Léautaud aura eu de meilleur dans une jeunesse dévastée par tous les abandons, au-delà de l’imaginable. On peut rêver à ces conversations interminables de tout jeunes gens, se raccompagnant dans la nuit parisienne, focalisées sur Stendhal plus que sur Mallarmé. Valéry ne les oubliera pas quant il rédigera en 1927, son essai sur—ou plutôt contre— Stendhal1. Léautaud, lui qui aura tout enregistré dans ses papiers, regrettera de n’avoir pas tenu le journal de ces dialogues entre deux jeunes fous de littérature, voués à des professions délirantes, et contraints à de rudes gagne- pain administratifs. Quand Valéry devient secrétaire du directeur de l’Agence Havas et qu’il s’octroie une semaine de congé, il se fait remplacer par Paul Léautaud, alors à la recherche d’un emploi. Mais nous résisterons au goût de Léautaud pour l’anecdote, et essaierons de partager les dégoûts de Valéry pour cette tentation. Il en va du sérieux intellectuel de cette intervention. Si le mot « littérature », en soixante ans de graphomanie chez Léautaud, est presque toujours laudatif, l’épithète « littéraire » est, elle, le plus souvent péjorative. -
Extrait De La Publication Extrait De La Publication
Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication Extrait de la publication INTRODUCTION Ce huitième tome de la Correspondance de Mallarmé contient les lettres actuellement retrouvées, écrites et reçues par lui au cours de l'année 1896. Une année seulement, contre les quelque dix-huit mois des tomes VI et VII, l'unique année du tome V, les deux années du tome IV, les quatre du tome III, les quinze du tome II et les dix du tome I. C'est que la densité de sa correspondance conservée devient de plus en plus considérable en moyenne, cinq lettres par semaine, permettant de reconstituer presque intégralement son emploi du temps. Cet emploi du temps reste terriblement chargé, pour un homme qui avait pris sa retraite à cinquante ans, dans l'espoir de pouvoir se consacrer entièrement à la littérature. En un sens, sa vie est effecti- vement vouée totalement aux Lettres, puisque tout ce qu'il fait se rattache de près ou de loin à cette passion maîtresse. Mais il s'agit trop souvent de la littérature des autres, qu'il s'agisse d'encourager les vivants ou de commémorer dignement les morts. Selon son habi- tude, il félicite ses amis décorés ou honorés Anatole France, de son élection à l'Académie Française, Jules Case et Francis Viélé-Griffin de leur nomination comme chevaliers de la Légion d'honneur, et François Coppée de son élévation au rang de commandeur de l'ordre. Le quart des lettres de ce volume sont adressées en remerciement de l'envoi de livres ou d'articles, par cinquante-cinq collègues; Mallarmé (pour ne citer que quelques exemples) salue impartialement /TJbu roi d'Alfred Jarry et la Rome d'Emile Zola, Le Coupable de François Coppée et Les Villes Tentaculaires d'Emile Verhaeren, le Journal d'Edmond de Goncourt (où Mallarmé est loué dans un passage édulcoré) et Les Hortensias bleus de Robert de Montes- quiou, Das Jahr der Seele de Stefan George et l'Aphrodite de Pierre Louys.