Rapport technique Tour final,Croatie 2012 Championnat d’Europe de Introduction

Table des matières Assis dans la magnifique Arena de Zagreb durant la finale du Championnat d’Europe de futsal entre le tenant du titre, Introduction 2 l’Espagne, et l’outsider, la Russie, j’ai été frappé une fois encore par les changements qui sont intervenus dans cette Compte rendu du tournoi 3 branche particulière du football depuis le premier Tournoi La finale 6 européen de futsal, que nous avions organisé dans la ville espagnole de Cordoue, en 1996. Tant le cadre de jeu (surface L’entraîneur victorieux 7 noire design, panneaux électroniques et mise en valeur de la compétition) que le futsal lui-même (amélioration de Sujets techniques 8 l’habileté, des déplacements et de la vitesse) sont absolument méconnaissables par rapport à ce qu’ils étaient il y a 16 ans. Points de discussion 12 Certes, les Espagnols gagnent toujours et, comme leurs homologues du football classique, ils montrent l’exemple. Résultats 14 Mais si l’on se penche sur le tournoi final de 2012 en Croatie, Analyse des équipes 16 on s’aperçoit que la Russie a bien failli modifier l’équilibre des forces. Les buts 28 Qu’en est-il de l’avenir du futsal ? Je suis d’accord avec notre expert en futsal, Vic Hermans, que si l’on veut améliorer L’équipe technique encore la qualité technique, il faut s’attaquer à la question et sa sélection de vedettes 29 des tacles douteux (duels agressifs de l’arrière ou plongeons Arbitres / Fair-play 30 en phase de jeu rapide). Globalement, de plus grands efforts devront être déployés dans la formation des jeunes joueurs et des entraîneurs pour que les attentes en la matière soient remplies et que la progression soit volontaire et non le fruit du hasard. Comme de nombreux techniciens éclairés vous le diront, le IMPRESSUM Graphiques futsal a beaucoup à offrir en tant qu’activité de développement Ce rapport est produit par l‘ UEFA Olé Andersen pour les jeunes qui veulent intégrer ensuite le football Rédaction Observateurs techniques Andy Roxburgh Vic Hermans à onze. Il suffit de penser aux avantages que le football à (Directeur technique de l‘UEFA) Javier Lozano Graham Turner cinq en salle a apporté à de nombreux joueurs brésiliens et Design espagnols d’élite qui se sont illustrés en Ligue des champions Production Designwerk, GB-Londres André Vieli de l’UEFA. Néanmoins, à la suite du succès du tournoi final Dominique Maurer Réalisation et impression Artgraphic Cavin SA, CH-Grandson en Croatie, c’est le potentiel du futsal, sous sa forme de Administration Laurent Morel compétition autonome, en tant que divertissement captivant Stéphanie Tétaz les spectateurs dans la salle et à la télévision qui doit être Services linguistiques de l‘UEFA reconnu et soutenu par des mesures de promotion et des investissements. Dans l’Arena de Zagreb, nous nous sommes souvenus que le futsal est un sport récréatif, rapide et extrêmement compétitif. C’est du condensé de football et une discipline qui doit être respectée et développée. Andy Roxburgh

2 Compte rendu du tournoi

«L’Espagne s’est créé des occasions de but mais le match est resté Comme l’a fait remarquer Javier Lozano, l’un des membres de l’équipe ouvert jusqu’à la fin. Je ne pense pas qu’il y avait une grande différence technique de l’UEFA lors de cette compétition, «durant la première entre nous et l’Espagne, comme l’indique d’ailleurs le résultat.» mi-temps du premier match, les joueurs croates se sont surtout ingénié à éviter les erreurs et à ne pas perdre le ballon. Ce n’est qu’en deuxième «L’Espagne est la meilleure équipe d’Europe. Elle a une mentalité de mi-temps qu’ils sont parvenus à se défaire de leur angoisse et à s’exprimer gagneur. Mais nous avons signé une formidable performance et avons par un jeu offensif sans retenue. Cela a eu pour conséquence de stimuler été très près de la battre.» le public et le reste du match s’est disputé dans une ambiance magnifique.

L’entraîneur croate, Mato Stankovic, a déclaré après le premier succès remporté 2-1 contre la Roumanie : «Je me sens épuisé. Nous ne nous

Greene / Sportsfile / Greene attendions pas à autant de monde et il y a eu beaucoup de pression sur nous. Qui plus est, plusieurs des joueurs de mon équipe disputaient leur premier match dans une compétition de ce genre.» L’équipe croate était l’une des trois seules qui n'avaient pas pris part au premier tour final à douze équipes, en 2010, aux côtés de la Roumanie et de la Turquie – une néophyte –, ce qui a porté à 17 le nombre d’associations nationales ayant participé à un tour final. Cela veut dire que 26 des 43 associations nationales présentes au départ de la compétition doivent encore goûter à l’ambiance d’un grand tournoi. Greene / Sportsfile / Greene

La Spaladium Arena à Split était pleine à craquer pour le match décisif du groupe A entre le pays hôte et le médaillé de bronze 2010, la République tchèque.

Ces deux commentaires émanant de et Sergey Skorovich après que l’Italie et la Russie eurent été battues de peu, respectivement en demi-finale et en finale, mettent en évidence le fait que l’Espagne a dû suer sang et eau pour remporter sa quatrième médaille d’or successive. Le tour final 2012 a apporté une confirmation de l’amélioration des standards et de l’augmentation de la concurrence. Seuls cinq des Malgré la neige qui tombait en abondance, la magnifique Arena matches disputés en Croatie ont été remportés ou perdus avec un écart de Zagreb a créé une chaleureuse atmosphère pour supérieur à deux buts. la finale entre la Russie et l’Espagne – le dernier des douze matches disputés à cet endroit. Le deuxième tour final de l’histoire réunissant douze équipes était le premier à être organisé en Croatie. Les deux endroits choisis ont été Zagreb et la ville côtière de Split, à quelque 400 km de la capitale. Les deux salles de forte capacité ont permis d’établir des records en termes d’affluence, 20 matches s’étant disputés à la Spaladium Arena de Split, d’une capacité de 10 931 spectateurs, et à l’Arena de la capitale Zagreb, offrant 15 200 places. Le nombre total de spectateurs pour le tour final a été de 95 609. L’équipe hôte, peu habituée à jouer devant un public de 7000 à plus de 14 000 spectateurs, a découvert que l’avantage du terrain pouvait être une arme à double tranchant. Certaines fois, le soutien massif du public a engendré des inhibitions ; d’autres fois, il a provoqué une montée d’adrénaline.

3 Compte rendu du tournoi (suite)

La formule du tournoi, articulée autour de quatre groupes de trois équipes, a une fois encore soulevé des discussions. Elle a, à n’en pas douter, donné lieu à des bizarreries telles que le cas de la Slovénie qui, après deux nettes défaites, était sur le chemin du retour chez elle un jour avant que la Russie et la Serbie n’effectuent leur première apparition dans le tournoi. Dans trois des quatre groupes, les deux qualifiés pour les quarts de finale étaient connus avant la dernière journée. Néanmoins, la diminution de la motivation dont il a été question dans les discussions a été compensée par des avantages sportifs concrets. Les matches entre l’Espagne et l’Ukraine, la Russie et l’Italie et le Portugal et la Serbie, qui étaient les derniers des groupes B, C et D, offraient la chance, à titre de stimulant, de remporter la première place du groupe – laquelle a permis aux vainqueurs de rester au même endroit et de recevoir, au premier tour par élimination directe, une équipe qui avait terminé Greene / Sportsfile / Greene au deuxième rang dans un autre groupe. Il s’est trouvé que trois des quatre vainqueurs de groupe sont restés en action jusqu’à la dernière Le gardien tchèque, Libor Gercak, est à terre et le meilleur buteur journée du tournoi, deux d’entre eux disputant la finale. L’équipe croate, Dario Marinovic, tire dans le but vide pour porter la marque italienne est rentrée à la maison avec la médaille de bronze bien à 2-0 en faveur de son équipe au début de la deuxième mi-temps. qu’elle n’eût obtenu que le deuxième rang de son groupe. place. Les Tchèques ont couru après un score déficitaire de 0-2 puis de La preuve que les standards ont augmenté a été apportée dès que le 1-3 pour revenir à 3-3 à quatre minutes de la fin. Mais un enchaînement ballon a commencé à rouler à Split le 31 janvier. Lors d’une première de buts en fin de partie donna la victoire à la Croatie 5-4 et renvoya les mi-temps ouverte, la jeune équipe slovène a abordé son match contre Tchèques à la maison. le tenant du titre en présentant un football confiant, fluide et moderne – et elle a atteint la mi-temps sur la marque de 1-1. L’expérience des Dans le groupe B, les solides débuts de la Slovénie contre l’Espagne Espagnols a rapporté des dividendes durant la deuxième mi-temps et, lui a coûté des forces et, après la défaite 2-4, il y a eu des signes de après avoir terminé son premier match sur une défaite 2-4, la formation flottement lors du match décisif contre l’Ukraine 48 heures plus tard. slovène a affronté l’Ukraine 48 heures plus tard et a été battue 3-6, L’équipe d’Andrej Dobovicnik était menée 0-5 à la première minute de après avoir été menée 0-4 lors d’une première mi-temps que l’entraîneur la deuxième mi-temps et il faut mettre à son crédit un réflexe de fierté slovène, Andrej Dobovicnik, a qualifiée de «quasi-désastre». Il a ajouté : qui lui a valu de ne s’incliner que 3-6. La jeune équipe ukrainienne de «En deuxième mi-temps contre l’Espagne, la différence dans la Gennadiy Lysenchuk a ensuite affronté l’Espagne avec la première place préparation physique est devenue évidente. Je pense que cela est pour enjeu et elle s’est retrouvée menée 0-4 à la mi-temps. Sa seule compréhensible compte tenu du fait que leurs joueurs sont tous des riposte a été un but contre son camp de l’Espagnol Kike – un vieux professionnels tandis que les nôtres exercent un autre métier et briscard qui s'était déplacé en Croatie en quête d’un cinquième titre effectuent leur entraînement après leur travail.» La même remarque européen. s’applique à la Roumanie qui a signé une impressionnante première mi-temps contre l’Espagne en quarts de finale. «Nous avons bien joué Le groupe C opposait la Turquie, néophyte, à deux anciens champions, en première mi-temps», a fait observer son entraîneur espagnol, «Sito» l’Italie et la Russie. L’équipe dirigée par Ömer Kaner a surpris les Italiens Rivera. «Toutefois, en deuxième mi-temps, nous n’avons pas été à en prenant l’avantage à la deuxième minute et en tenant longtemps le même de maintenir notre pressing avec la même intensité – et cela a 1-1 en deuxième mi-temps. Deux buts inscrits sur le tard ont permis à la été un gros problème.» Bien que cela eût peut-être accrédité la thèse logique d’être respectée. Les Turcs se sont essoufflés contre la Russie d’une «Europe à deux vitesses» reposant sur des pays avec ou sans 48 heures plus tard, encaissant un but à la première minute déjà pour ligues professionnelles, l’opinion générale en Croatie était que le se faire finalement battre 0-5. Ce qui a permis aux Russes d’aborder niveau de la condition physique et de la préparation athlétique s’était leur dernier match avec une meilleure différence de buts que l’Italie considérablement amélioré durant la dernière décennie. mais, avec deux buts d’avance pour eux à la mi-temps, il semblait évident que ce facteur s’avérerait sans importance. Les Italiens Les douze matches de groupes se sont disputés à raison de deux par réduisirent toutefois l’écart à la première minute de la deuxième jour pendant six journées de rang. Dans le groupe A, la surprise a été mi-temps et, comme l’a fait remarquer l’entraîneur de la Russie, Sergey l’élimination du médaillé de bronze de 2010, la République tchèque. Skorovich, «cela a été moralement un stimulant pour l’Italie, qui s’est Bien qu’ayant accusé deux buts de retard face à la Roumanie lors de mise à jouer de manière plus agressive, et un avantage psychologique. leur premier match, les Tchèques n’ont pas eu recours au gardien Nous avons tenté de changer des choses et, un moment, nous avons volant. «Nous aurions été condamnés si l’écart avait été de trois buts», été à même de déplacer le jeu loin de notre but. Mais cela n’a pas a expliqué leur entraîneur, Tomas Neumann. Malgré la défaite 1-3 face suffi.» Toutefois, les Russes se sont accrochés au match nul 2-2 qui leur à la Croatie lors de la première journée, le succès 3-1 obtenu par la a permis de terminer à la première place tandis que l’Italie devait faire Roumanie de Sito Rivera a assuré à cette dernière une place en quarts face à une peau de banane en quart de finale contre le médaillé de finale, laissant les Tchèques et le pays hôte se battre pour l’autre d’argent de 2010, le Portugal.

4 L’équipe de Jorge Braz a donné raison aux critiques qui ont vu le Portugal, à la seule épreuve des tirs au but du tournoi, dans laquelle le gardien en véritable prétendant à la médaille d’or, s’imposer de manière croate, Ivo Jukic, a mérité le statut de héros en faisant écran avec son convaincante 4-1 contre le demi-finaliste de 2010, l’Azerbaïdjan – avant corps dans une mesure suffisante pour arrêter trois tirs au but ukrainiens que suive ce que Braz a qualifié de «performance logique» contre la et assurer la victoire 3-1. Dans le dernier quart de finale, aucun but n’a Serbie, les joueurs portugais inscrivant les trois buts de cette partie été inscrit en première mi-temps, le Portugais Arnaldo marquant contre pour s’imposer 2-1. «Logique» n’est cependant pas un adjectif adapté son propre camp et donnant ainsi l’avantage à l’Italie 49 secondes après au match entre l’Azerbaïdjan et la Serbie qui avait été disputé 48 heures la reprise. Bien que Ricardinho eût égalisé, l’Italie reprit l’avantage 2-1 plus tôt. L’équipe d’Azerbaïdjan de Felipe établit un nouveau record en et ajouta un troisième but grâce à une interception au moment où le Championnat d’Europe en ouvrant le score après huit secondes et, dans Portugal tentait de revenir à 2-2 en ayant recours à un gardien volant. une rencontre à rebondissements, la Serbie prit l’avantage pour la première fois pour mener 6-5 en deuxième mi-temps et, après 24 secondes La victoire de l’Italie 3-1 lui a valu de se qualifier pour la demi-finale d’égalité à 7-7, le résultat final de 9-8 en faveur de la Serbie a permis contre l’Espagne qui a été une étourdissante démonstration de d’enregistrer un nouveau record de buts. technique, de concentration, d’intensité et d’occasions de but pour les deux camps. L’unique but de la partie, marqué très tôt par Aicardo, La récompense de la Serbie a été un quart de finale contre la Russie a été suffisant pour procurer la victoire à l’Espagne dans un match où, qui, en revanche, ne connut pas de but en première mi-temps. Comme comme l’a souligné l’entraîneur José Venancio, «les joueurs ont fait l’a déclaré Sergey Skorovich, «nous nous sommes créé des occasions exactement ce qu’ils s’étaient entraînés à faire avant le match». Les mais nous ne les avons pas transformées – et cela a été dommageable adversaires de l’Espagne en finale ont été les Russes qui, contre une parce que la Serbie a marqué, même si notre rapide jeu de passes et de équipe croate chancelante, ont mené 4-0, le pays hôte encouragé par mouvements sans la balle l’a forcée à commettre beaucoup d’erreurs. une assistance record de 14 300 spectateurs ne réussissant ensuite que Par chance, nos buts sont tombés à point.» La Russie s’est imposée 2-1. deux buts. La Croatie s’est ensuite retrouvée menée par l’Italie après 58 secondes de jeu seulement dans le match pour la médaille de Avant cela, la Roumanie avait fait bonne impression contre l’Espagne bronze et, bien qu’elle fût revenue à 1-2 en deuxième mi-temps, elle avant de concéder plusieurs buts en deuxième mi-temps quand elle a été battue tandis qu’elle évoluait avec un gardien volant – le gardien tentait de revenir en ayant recours à un gardien volant. Elle finit par italien expédiant un tir à distance dans le but vide s’incliner 3-8. Le match nul 1-1 du pays hôte face à l’Ukraine a conduit croate pour décrocher une victoire 3-1. Un présage pour la finale dont le coup d’envoi fut donné exactement une heure plus tard…

Le joueur serbe Slobodan Rajcevic étend ses bras et ses jambes à l’extrême mais le joueur de l’Azerbaïdjan Jadder Dantas conserve le ballon lors du match du groupe D où un nombre record de buts a été marqué. Sibley / Action Images

5 La finale Trente-quatre secondes

Sur les 2400 secondes qui constituent le temps habituel d’un match de futsal, 2366 s’étaient écoulées lorsque la finale entre la Russie et l’Espagne a connu un tournant décisif. L’équipe de José Venancio est, en effet, parvenue à égaliser à 34 secondes de la défaite.

Ce retournement de situation est venu récompenser les 7500 supporters qui avaient bravé la neige pour réchauffer l’Arena de Zagreb de leurs olas et de leurs chants. Ils ont assisté à une bataille tactique passionnante, qui a démontré l’influence du passé sur le présent. Les quatre finales disputées entre ces deux pays avaient fait naître un sentiment de respect pour l’adversaire et, pour la majorité des protagonistes, les souvenirs du quart de finale très tendu de 2010 étaient encore très frais dans les mémoires, un match qui s’était terminé sur la marque de 0-0 et avait été remporté par l’Espagne à l’issue des tirs au but. A Zagreb, la gestion des risques était donc le maître-mot. Cette finale a présenté un mélange de passes privilégiant la sécurité et de belles performances individuelles qui ont produit des occasions de but. Les deux équipes, connues pour savoir se tirer de situations très tendues, ont opté pour des solutions simples, visant à prévenir les tentatives de contres adverses. Sous pression, les Russes avaient recours à leur gardien de but Gustavo ou levaient le ballon sur les ailes, tandis que les Espagnols effectuaient des passes en retrait à leur gardien, Luis Amado, pour qu’il fasse de longs dégagements. En situation difficile, aucune des deux équipes n’avait de scrupule à botter en touche.

Mais les deux gardiens ont néanmoins eu des occasions de briller : Amado a dû faire face à un tir de Konstantin Maevski après seulement Sibley / Action Images 27 secondes de jeu et Gustavo a arrêté de la main une tentative de Le Russe Ivan Milovanov lève sa jambe plus haut que l’Espagnol Rafa Usín. L’Espagne s’est créé davantage d’ouvertures mais Gustavo Kike en vue de s’emparer du ballon lors de la finale disputée a su repousser tous les tirs adverses. De leur côté, les Russes trouvaient à Zagreb. la défense espagnole difficile à percer. Le rythme était diabolique et les équipes prêtes à faire le pressing haut dans le terrain, utilisant toutes créèrent et la température monta d’un cran lorsque Cirilo fut expulsé, deux une structure en 1-2-1, tout en gardant un œil sur la possibilité quatre minutes avant la fin. L’entraîneur espagnol fit entrer Borja, puis d’une passe en profondeur. En phase offensive, l’absence du pivot Kike comme gardien volant, et les maillots blancs envahirent la zone Fernandão pour cause de blessure a obligé l’Espagne à adopter par défensive russe. Mais le rythme de leurs passes fut insuffisant pour défaut une formation en 4-0. Quant à la Russie, Sergey Skorovich a opté exploiter l’avantage numérique. Après deux minutes de résistance pour deux systèmes de jeu en alternance : 4-0 ou 3-1 avec Cirilo comme à quatre, le banc russe se préparait à célébrer une possible victoire, pivot de l’attaque. mais, alors que le pire semblait passé, l’Espagne riposta. Sergio Lozano adressa un tir puissant dévié juste assez pour battre le gardien Gustavo Le premier tournant du match survint dans une période où Cirilo et et terminer sa course au fond du filet. Sergey Sergeev avaient testé Amado. Pula, réalisant une percée par le centre, expédia un tir croisé qui surprit Amado à ras du poteau gauche. Si ce but entama le moral russe pour les prolongations, il dopa les Menés 0-1 à moins de sept minutes de la fin du match, les champions Espagnols, qui avaient le sentiment d’avoir échappé de justesse au en titre relâchèrent leur prudence. Des deux côtés, des occasions se désastre. Ces derniers prirent le contrôle et furent récompensés de leurs efforts lorsqu’un nouveau tir de Lozano trompa Gustavo. La Russie tenta alors un forcing désespéré avec Sergeev comme gardien volant, mais Borja intercepta le ballon au bas de sa propre moitié du terrain et réalisa un lob magnifique. Le coup de sifflet final retentit alors que le ballon terminait sa course dans le filet russe vide. Les Russes, exténués par les efforts accomplis face aux champions en titre, s’écroulèrent au sol pendant que les Espagnols célébraient leur victoire 3-1 – leur quatrième titre européen successif – avec toute la ferveur des hommes qui savent qu’ils sont revenus de loin.

6 L’entraîneur victorieux José Venancio

Ce ne sera pas l’un des meilleurs souvenirs qu’il gardera du tour final Le véritable succès de José Venancio réside toutefois dans le fait que mais le départ de José Venancio de l’aéroport enneigé de Zagreb, le l’esprit de compétition et la mentalité de vainqueur sont restés intacts, lendemain de la finale, a fourni une belle image de la manière dont malgré le changement de joueurs (cinq membres influents de l’équipe il s’adonne à sa tâche. Lors du contrôle des bagages à main, l’employé championne en 2010 n’étaient pas en Croatie). «Je suis très fier de mon a demandé à José Venancio ce que contenaient ses bagages. Il était équipe et content d’être son entraîneur», a-t-il déclaré après la finale. préoccupé en particulier par le nombre de câbles. A la grande déception «Peut-être que la Russie aurait mérité de gagner, mais la chance était de l’entraîneur espagnol, le contrôle a donné lieu à un étalage de de notre côté. Les joueurs ont montré qu’ils étaient les meilleurs, car l’arsenal technologique emporté pour le tour final. Ces outils de travail seuls les meilleurs pouvaient garder confiance et marquer dans la illustrent bien l’attention qu’il porte au détail et l’analyse minutieuse dernière minute de jeu. L’équipe est capable de tout, dans chaque de son équipe et de ses adversaires, qui sont à la base de la course situation et dans les moments les plus difficiles. Ils ont quelque chose de l’Espagne vers son quatrième titre européen successif. Quand on en plus. Ce sont les meilleurs. Tous les joueurs plus expérimentés de lui demanda ce que signifiait pour lui d’avoir égalé le palmarès de l’équipe savent comment transmettre leurs connaissances aux joueurs Javier Lozano, avec trois championnats d’Europe, il répondit, en haussant plus jeunes.» La victoire à Zagreb a été une récompense pour le dur les épaules, que cela ne lui avait pas traversé l’esprit. «Je suis très travail de José Venancio et sa capacité de transmettre une mentalité content, bien sûr, a-t-il admis, mais je n’y avais pas pensé. Je travaille de vainqueur. juste pour améliorer l’équipe au fil des jours.» Un José Venancio rayonnant étreint Son succès ne doit toutefois pas être sous-estimé. Pour de nombreux Aicardo, auteur du seul but marqué contre entraîneurs, hériter d’une équipe nationale championne d’Europe l’Italie. L’Espagne accède à sa quatrième et du monde aurait été une tâche intimidante. Mais le dévouement, finale de rang. l’engagement, le rythme de travail et les connaissances de José Venancio ont permis au futsal espagnol de rester la référence pour les autres équipes. L’entraîneur espagnol, en effet, ne compte pas les heures passées à étudier et à analyser ses adversaires ou à chercher de nouvelles idées pour entraîner les balles arrêtées, une arme importante dans l’arsenal de l’équipe espagnole. L’attention spéciale qu’il porte aux aspects défensifs du jeu a été illustrée à maintes reprises pendant le tour final, notamment en demi-finale contre l’Italie, où les Espagnols n’ont pas encaissé de but, mais également lorsque l’équipe espagnole a eu affaire à des adversaires qui, en quête d’égalisation, ont introduit un gardien volant. «La Roumanie nous a surpris dans le passé avec l’utilisation du gardien volant, a-t-il ajouté, nous avons donc travaillé dur là-dessus et cet effort a été payant.» L’Espagne a marqué sur deux balles arrêtées contre la Roumanie. Et c’est une rentrée de touche au pied qui a conduit au seul but de la demi-finale contre l’Italie.

Sur le plan offensif, José Venancio maintient sa confiance dans les capacités innées du jeu espagnol, associées aux mécanismes de l’équipe acquis pendant des heures d’entraînement. En Croatie, il a dû réorganiser son équipe en raison de la blessure de son principal pivot en attaque, Fernandão, et de la réapparition d’une blessure au mollet chez l’expérimenté Alvaro, cinq minutes à peine après son retour lors du match contre l’Ukraine. Cette blessure l’a d’ailleurs privé de la fin du tournoi. Miguelín, entré pour remplacer Fernandão, était un type de joueur différent, et sa présence a nécessité des changements tactiques. Greene/Sportsfile

7 Sujets techniques

Les schémas de buts mentionnés plus loin dans ce rapport attestent que la plupart des équipes présentes en Croatie n’ont pas eu un rendement d’un niveau uniforme sur les 40 minutes. Les notes consignées par les observateurs techniques de l’UEFA ont confirmé la tendance générale des équipes à moduler l’intensité de leur jeu, les grandes équipes augmentant le rythme après la mi-temps. L’analyse des matches a souvent mis en évidence la différence entre la première mi-temps et la deuxième. La conclusion a été que du point de vue de l’entraîneur, la philosophie était de «défendre » en première mi-temps et de mettre le pied sur l’accélérateur après la pause. En règle générale, les équipes ont eu tendance à presser plus haut et à prendre davantage de risques durant la deuxième mi-temps – une approche compréhensible dans un tour final reposant sur deux matches de «championnat» disputés dans un contexte de finale de coupe puis sur des matches à élimination directe qui représentaient 40 % du programme. Greene/Sportsfile Malgré le tacle glissé désespéré du Roumain Gabriel Dobre, le Tchèque Roman Mares parvient à tirer au but.

La Croatie a dépassé les attentes en luttant pour la médaille de bronze Dans la demi-finale contre la Russie, la Croatie est revenue à un système et en fournissant un bon exemple de double personnalité (Jekyll et Hyde) en 4-0 avec l’utilisation sporadique d’un pivot. Le manque de pressing manifestée par plusieurs des équipes en lice. Pendant la première sur le porteur du ballon a permis à la Russie d’adresser de longues mi-temps de la victoire 2-1 dans le premier match contre la Roumanie, passes sur les ailes afin de créer des «un contre un» – et c’est de cette l’équipe a semblé supporter un lourd fardeau de responsabilité. Le manière que cette dernière a marqué à la première minute. L’ «autre» travail défensif était passif, sans pression sur le porteur du ballon Croatie s’est manifestée en deuxième mi-temps quand, après avoir été adverse et, généralement, commençait dans la zone médiane. Articulée menée 0-4, elle a marqué deux fois. Les mêmes principes pourraient autour d’une structure en 4-0, l’attaque reposait sur des passes courtes s’appliquer à plusieurs des équipes visiteuses. privilégiant la sécurité avec très peu de véritables menaces sur le but adverse. Quand le ballon était récupéré, les contres avaient tendance La Roumanie a terminé deuxième du groupe A, perdant 1-2 contre le à se résumer à des actions solitaires, très peu de joueurs s’offrant en pays hôte lors d’un premier match dans lequel elle domina la première soutien par crainte de se rendre vulnérables à une rapide rupture. Bien mi-temps mais montra un profil différent après la pause. La circulation que des «un contre un» eussent été provoqués par des dégagements du ballon était lente, même quand elle jouait avec le gardien volant. destinés à créer de l’espace sur une aile, les risques étaient évités et Cela fut corrigé lors du succès 3-2 contre les Tchèques en maintenant le dribble n’était pas tenté. Le gardien avait tendance à rechercher un intense pressing très haut en 1-1-2 et en 4-0 en phase offensive avec immédiatement une attaque directe plutôt qu’un mouvement de un recours fréquent à des dégagements pour attirer trois adversaires passes élaboré. vers une aile et créer des possibilités de «un contre un» sur l’autre aile. Quand elle joua à une touche de balle, elle soumit la défense tchèque L’autre visage de l’équipe devait apparaître après la mi-temps - quand à une énorme pression physique et mentale. Cela lui valut un quart de tous les buts furent marqués. Plus agressif, le travail défensif commençait finale contre l’Espagne durant lequel «Sito» Rivera tenta de briser le aux trois-quarts du terrain. Mario Marinovic était aligné comme pivot rythme du tenant du titre en alignant un gardien volant à partir de la offensif, en se déportant sur les côtés pour ouvrir des espaces entres onzième minute. Des contres habiles lui permirent de revenir à 3-4 au les lignes adverses, en tentant d’éliminer l’adversaire et de tirer au but début de la deuxième mi-temps mais l’Espagne marqua deux fois après et en incitant ses coéquipiers à se défaire également de leurs inhibitions. des interceptions tandis que la Roumanie alignait cinq joueurs de Mais la nervosité est réapparue quand l’adversaire aligna un gardien champ et le score final de 3-8 renvoya l’équipe à la maison. volant et, dès que le ballon était récupéré, il était souvent mis en touche. Dans le groupe A, c’est la République tchèque qui a été éliminée. La même impression de clair-obscur apparut lors du succès 5-4 contres les L’équipe a «coché plusieurs bonnes cases», avec une défense flexible Tchèques. Toutefois, l’équipe répliqua avec beaucoup plus d’intelligence et agressive haut dans le terrain, des passes fluides au milieu du terrain au gardien volant et fit preuve de force mentale quand les Tchèques et un bon gardien en la personne de Libor Gercak, efficace dans la revinrent de 1-3 à 3-3. Dans le quart de finale contre l’Ukraine, l’accent réduction des angles de tir. Toutefois, la finition et la dernière passe fut mis en première mi-temps sur la concentration et une défense s’avérèrent problématiques et, lors du deuxième match, le pressing en 1-2-1 bien coordonnée. Après la pause, l’Ukraine passa la vitesse haut de la Croatie sapa la construction de leurs actions offensives de supérieure, la Croatie perdant alors la possession du ballon et son élan. l’arrière. Les occasions de but émanèrent principalement d’actions Les coéquipiers se trouvaient à des distances invitant à l’interception solitaires ou de percées par le biais de une-deux sur les ailes. Les et les mouvements sans ballon faisaient peu pour aider le porteur du Tchèques ont fait un usage intéressant du gardien volant, bien que la ballon. Le gardien, Ivo Jurkic, associé à une finition déficiente du côté circulation de la balle ne fût pas suffisamment rapide pour incommoder ukrainien, jeta les bases de la victoire aux tirs au but. la défense croate.

8 Dans le groupe B, l’équipe éliminée a été la Slovénie. La formation fréquemment derrière le dernier défenseur de la Croatie. Néanmoins, d’Andrej Dobovicnik a surpris les spectateurs par un futsal moderne, ces occasions de but furent manquées et le gardien adverse fut disputé avec rapidité, concentration et une technique d’un niveau élevé remarquable – en particulier lors de l’épreuve des tirs au but qui en première mi-temps (laquelle s’est terminée sur la marque de 1-1) renvoya les Ukrainiens à la maison. lors de son premier match contre l’Espagne. La jeune équipe formée de joueurs non professionnels a procédé à une alternance des systèmes Le point d’interrogation concernant l’Espagne était de savoir si la retraite en 3-1 et 4-0 mais elle n’a pas été en mesure de rivaliser avec ses et les blessures de joueurs clés seraient dommageables pour la défense adversaires dans le domaine de l’expérience ou de la préparation de son titre. La blessure de Fernandão contraignit José Venancio physique. Il a semblé que l’énergie dépensée contre l’Espagne faisait à modifier sa structure offensive qui, sans pivot spécialisé, était une défaut dans un deuxième match où, même si la confiance, l’esprit formation en 4-0. Les qualités essentielles de l’Espagne, restaient d’équipe et l’engagement étaient intacts, un score de 0-4 à la mi-temps néanmoins inchangées. Les Espagnols étaient à même d’exercer un fut un obstacle insurmontable pour progresser malgré un courageux pressing haut dans le terrain et de provoquer les erreurs adverses sans retour en deuxième mi-temps qui vit l’équipe inscrire un but lorsqu’elle perdre leur équilibre défensif au sein d’une équipe où les joueurs les évoluait avec un gardien volant. plus expérimentés, tels le gardien Luis Amado et Kike, transmettaient leur maturité tactique aux nouveaux venus de l’équipe. Bien qu’étant L’adversaire dans ce match était l’Ukraine qui a démontré qu’elle pouvait sujette à un pressing sévère et, dans la finale contre la Russie, contrainte aussi dominer plutôt que miser sur son aptitude réputée à contre-attaquer. parfois à recourir à de longues balles, l’équipe ne perdit jamais sa Elle entama la partie contre la Slovénie en 3-1 avec Maksym Pavlenko confiance en soi ou son aptitude à trouver un réponse valable dans comme puissant pivot. L’équipe de Gennadiy Lysenchuk fut incapable les moments délicats. Les balles arrêtées avaient été soigneusement de contrôler le deuxième match contre l’Espagne qui provoqua des exercées et l’équipe avait été bien entraînée dans l’art de défendre mauvaises passes par son pressing haut dans le terrain. L’épreuve face à cinq joueurs de champ. de vérité survint en quart de finale contre le pays hôte quand, après avoir «échangé des piques» en première mi-temps, elle se porta à l’attaque après la pause, se défendant en 1-2-1 et attaquant dans une formation articulée L’Ukrainien Denys Ovsiannikov en 4-0 avec ses joueurs les plus avancés sur les ailes. protège le ballon d’une attaque La circulation du ballon était très rapide, le pressing haut de Rajko Ursic, l’un des joueurs contrecarrait efficacement les contre-attaques. Les de l’équipe de Slovénie qui joueurs ukrainiens étaient disposés à tirer a éprouvé de la peine de loin et prenaient l’initiative avec des dans son deuxième match vagues d’attaque qui passaient et qui a été battue 3-6. Sibley / Action Images

9 Sujets techniques (suite)

Deux médaillés sont venus du groupe C, la palme revenant à la Russie. Tout comme les Russes, l’Italie a opté pour une alternance entre des Sergey Skorovich basait sa stratégie sur deux quartettes, l’un avec des structures offensives en 4-0 et en 3-1 avec un pressing agressif et une joueurs exclusivement russes au départ évoluant dans une formation bonne mobilité sans ballon, souvent avec deux joueurs s’infiltrant dans en 4-0 et l’autre comprenant deux joueurs d’origine brésilienne (le pivot l’espace dans un ordre minutieusement synchronisé, le premier pour Cirilo et le passeur et finisseur Pula) évoluant dans un système en 3-1. capter l’attention des défenseurs et le second pour tirer avantage de leurs Les dénominateurs communs, toutefois, étaient la rapidité dans la prise réactions. L’efficacité de sa défense en 1-1-2 (et la qualité du gardien de décision, l’exécution et la circulation du ballon. Dans le sérieux test Stefano Mammarella) peut se mesurer aux six buts encaissés en cinq contre l’Italie, une première mi-temps couronnée de succès, reposant matches. L’accent a été mis sur une rapide transition entre l’attaque et sur le marquage individuel à partir du milieu du terrain, fut suivie d’une la défense et sur le souci d’éviter la perte du ballon dans les zones clés. deuxième mi-temps où le porteur du ballon ne fut pas sujet au pressing et où le positionnement défensif rendit l’équipe vulnérable face aux La Turquie, qui avait la malchance de faire ses débuts contre deux anciens passes diagonales. L’équipe eut alors de la peine à conserver le ballon champions, basait son jeu sur une défense en retrait, de bonnes et, souvent avec trois joueurs devant le ballon, les options pour une contre-attaques et la technique individuelle. Le manque d’expérience passe sûre étaient limitées. La même remarque peut s’appliquer à une des grands tournois s’est traduit par des difficultés quand il s’est agi première mi-temps prudente dans le quart de finale contre la Serbie. d’amorcer des attaques de position contre un adversaire bien organisé L’équipe prit des risques plus importants après la mi-temps en mettant et de choisir les bonnes zones pour tenter de dribbler les adversaires. à l’épreuve la défense serbe sur les ailes, via le pivot, avec des tirs à distance et une habile récupération du ballon – des qualités qui assurèrent également aux Russes un confortable succès en demi-finale contre la Croatie, match où un but marqué dans les premières secondes stimula encore leur confiance. L’Italien Luca Ippoliti effectue une passe avec assurance malgré la proximité du Turc Aziz Saglam lors de la victoire 3-1 du champion 2003 contre les néophytes de 2012. Greene /Sportsfile Greene

10 Dans le groupe D, le demi-finaliste de 2010, l’Azerbaïdjan, a été éliminé. Malgré la blessure de son maître à jouer Biro Jade, l’équipe a conservé ses éléments spectaculaires. Mais une période de préparation limitée (l’équipe ne se trouvait plus dans sa totalité au sein du même club) a signifié que les mécanismes n’étaient pas aussi bien huilés que l’aurait souhaité l’entraîneur Alesio. Comme en 2010, celui-ci fut prompt à aligner le gardien volant (comme à dix minutes de la fin du match chaotique contre la Serbie) et, dans les deux matches, de très bons débuts furent effectués avec une alternance des structures 4-0 et 3-1, en utilisant le solide Serjao comme pivot-cible. La structure générale manquait cependant de stabilité et 13 buts ont été encaissés en deux matches.

La deuxième place est allée à la Serbie qui a aligné un groupe stable axant son jeu sur une défense en retrait en 1-2-1 avec un marquage individuel et une structure en 3-1 en attaque. Les huit buts encaissés contre l’Azerbaïdjan ont provoqué une approche plus prudente pour les Sibley / Action Images matches contre le Portugal et la Russie, l’accent étant mis alors sur la Le gardien de l’Azerbaïdjan, Andrey Tveryankin, âgé de 44 ans, circulation du ballon reposant sur des mouvements de passes courtes effectue un sauvetage acrobatique face à Marinho (caché derrière qui avaient de la peine à perturber les défenses adverses. Il y avait lui) mais il n’a pu éviter une défaite 1-4 lors du premier match du moins d’enthousiasme pour les tentatives de dribble à «un contre groupe D. un». Les meilleures chances de marquer des Serbes sont venues de mouvements dans l’axe par le dernier défenseur qui est parvenu a pris une leçon contre la Roumanie alors qu’elle avait nerveusement à créer des «un contre un» face au gardien adverse. tendance à mettre le ballon en touche quand il était récupéré contre le gardien volant, plutôt que d’organiser un mouvement ou un contre. Le Portugal a remporté la première place de son groupe avec une Quand elle utilisa elle-même un cinquième joueur de champ dans la certaine marge de confort, en utilisant un système offensif de base demi-finale contre la Russie, elle créa des actions cohérentes bien que, en 3-1 (avec le pivot se déportant sur les côtés pour attirer ou éliminer lorsque le ballon parvenait au joueur le plus avancé, la circulation du les défenseurs de la zone centrale) avec des passages sporadiques ballon ralentissait, permettant à la défense de se rapprocher. Sur la seule à un 4-0. Jorge Braz a construit sur les bases tactiques jetées par son occasion où l’attaquant a pu tirer immédiatement, il a marqué. prédécesseur, Orlando Duarte, alignant une équipe agressive et mûre tactiquement, capable de pratiquer un futsal fluide et moderne avec Néanmoins, le tournoi a mis en évidence des variantes dans les Ricardinho agissant comme catalyseur. Le quart de finale contre l’Italie techniques offensives avec cinq joueurs de champ. Lors de la défaite 4-5 a été l’un des matches remarquables du tournoi, les deux équipes contre la Croatie, la République tchèque (qui aligna un gardien volant à commençant avec prudence et démontrant des forces techniques, partir de la 23e minute) a utilisé deux structures différentes, commençant tactiques et mentales égales. Avec un score déficitaire de 1-2 à cinq dans une formation en 3-2 avec une forme légèrement triangulaire dans minutes de la fin, Ricardinho enfila le maillot de gardien – ce qui ne fit la ligne de trois destinée à perturber la défense et à accroître les chances que permettre à l’Italie de sceller son succès grâce à une interception. de trouver les deux joueurs les plus avancés démarqués. Les Tchèques passèrent ensuite à un système en 2-1-2 qui créa sensiblement plus de danger via sa plus grande flexibilité dans le jeu de position.

Le gardien volant a été utilisé par tous les participants à l’exception d’un Dans le quart de finale contre la Serbie, la Russie a présenté une variante seul – et son efficacité a été mise en doute par le fait que davantage de de formation en 3-2, l’un des deux joueurs de pointe se rapprochant des buts ont été marqués par des équipes se défendant contre le gardien trois qui étaient placés dans la zone d’élaboration, plus près de la ligne volant que celles qui jouaient avec ce dernier. Il y a eu des exemples de médiane. La conséquence fut que le ballon était mieux protégé, le risque gardien volant utilisé comme stratagème tactique – notamment quand d’en perdre le contrôle étant diminué. D’un autre côté, les défenseurs l’entraîneur de la Roumanie, «Sito» Rivera, aligna un cinquième joueur de avaient plus de facilité à conserver les attaquants dans leur champ de champ après onze minutes seulement du quart de finale contre l’Espagne. vision.

Toutefois, le futur champion se trouvait parmi les équipes qui étaient Avec des mécanismes défensifs en constante amélioration et la diminution bien entraînées dans la défense contre cinq joueurs de champ. La Russie, du facteur surprise, le défi pour les entraîneurs est d’évoluer en même par exemple, s’est remarquablement défendue dans les dernières temps que le jeu et d’introduire des variantes et de la flexibilité dans le minutes de son quart de finale, bénéficiant de deux occasions de but jeu offensif avec cinq joueurs de champ – et de garantir que la circulation nettes tandis que la Serbie n’en avait qu’une seule. Dans la demi-finale du ballon se fasse à un rythme suffisamment élevé pour perturber des contre la Croatie, les Russes ont effectué un travail de couverture sur la défenses bien organisées. Sinon, la tendance pour les équipes évoluant première ligne de leur défense en 2-2, la deuxième ligne se resserrant avec cinq joueurs de champ à encaisser des buts plutôt qu’à en marquer rapidement quand une passe était effectuée dans leur zone. La Croatie pourrait s’accentuer à l’avenir.

11 Points de discussion

Un «retour en arrière» pour le tacle glissé ? défensive efficace. Vic Hermans, l’autre membre de l’équipe technique, a estimé : «Mon avis personnel est que le tacle glissé a un effet nuisible sur le nombre de buts que nous offrons aux spectateurs et qu’il est Quand le Championnat d’Europe se disputa pour la première fois en 1999, nécessaire que quelque chose soit fait à cet égard.» Est-il temps de le tacle glissé était, d’après les Lois du jeu de cette époque, interdit. revenir à l’interdiction du tacle glissé ? Ou, afin de récolter des preuves L’application de la règle déclina et les Lois actuelles ne font en fait dans le cadre d’une recherche préalable, vaut-il la peine de faire aucune référence spécifique au tacle glissé. Il est recommandé aux l’expérience de son interdiction dans certains matches? arbitres d’accorder un coup franc direct pour les tacles effectués «d’une manière considérée par les arbitres comme imprudente, risquée ou utilisant une force excessive». Lors du tournoi disputé en Croatie, c’est Prendre son temps ? devenu un thème de discussion avec une dimension supplémentaire. Dans ce contexte, le terme «glissé» fait référence à un mouvement spécifique – et c’était un mouvement qui n’était pas toujours utilisé sous L’un des points de discussion soulevés lors de l’EURO 2010 concernait la forme d’un tacle. Le mouvement glissé a été souvent utilisé comme la dynamique du jeu en termes de divertissement en temps réel offert mécanisme de blocage plutôt que comme option de tacle. En des termes aux spectateurs. La question a été mise sur le tapis à la suite de mesures plus simples, glisser à grande vitesse permettait aux défenseurs – nous du temps écoulé à chaque match qui ont enregistré une moyenne de parlons d’une technique utilisée presque exclusivement dans le travail 76 minutes – les extrêmes allant de 63’12 à 88’44 – une variation de défensif - d’étendre leur corps de manière aussi horizontale que possible presque 40 %. En Croatie, des questions sur la valeur du jeu en termes comme stratagème délibéré en vue de bloquer la voie du dribble et des de divertissement ont été soulevées par la pratique de plus en plus passes comme un gardien se détend lui-même pour couvrir au maximum répandue des gardiens et des joueurs de champ de laisser le ballon les zones de son but. Pendant les phases défensives du jeu, l’une des sortir pour un coup de pied de but ou une rentrée de touche – puis équipes présentes en Croatie s’est systématiquement «jetée à terre» manifestement de ne pas se dépêcher pour s’en emparer. Les joueurs - à un tel point que Javier Lozano, membre de l’équipe technique de l’UEFA semblent attendre qu’un ramasseur leur donne le ballon ou, dans des pour cet événement a déclaré : «Une fois que l’adversaire aura réalisé cas plus flagrants, laissent simplement le ballon remis par le ramasseur que cela fait partie d’un stratagème tactique délibéré, il sera intéressant passer derrière eux tandis qu’ils détournent ostensiblement leur regard. de voir si les joueurs seront capables de feinter ou de passer la balle en Les arbitres ont unanimement attendu que le ballon soit correctement retrait, incitant le défenseur à glisser puis à le laisser sur le terrain». positionné avant de commencer à décompter les quatre secondes Une fois qu’un défenseur s’est donné de la sorte, la récupération devient avec, comme résultante, qu’il y a eu de fréquentes interruptions dans un problème – et il peut être incapable de continuer à participer à l’action. la fluidité du jeu. Il est compréhensible que, compte tenu du rythme Toutefois, lors de la compétition de 2012, le tacle glissé a été une arme élevé du futsal moderne, les joueurs veuillent avoir un peu de répit. Mais dans quelle mesure doit-on leur permettre d’affecter la qualité du «produit» proposé au public? Devrait-il y avoir une limite quant au La défense bien organisée de l’Espagne a empêché l’Italie d’égaliser temps s’écoulant entre le moment où le ballon sort du jeu et la reprise alors que celle-ci utilisait Luca Ippoliti comme gardien volant dans de ce dernier? Si oui, quelle serait la meilleure manière de mettre cela les dernières minutes de la demi-finale disputée à Zagreb. en application? Greene / Sportsfile / Greene

12 Changer la durée de jeu ? joueur de champ avec le maillot de gardien a été un stratagème utilisé dans les dernières minutes par une équipe qui était menée au score. Toutefois, comme l’a fait remarquer Javier Lozano, «le gardien volant est La question de la durée de jeu de 2 x 20 minutes est étroitement liée désormais utilisé à des fins qui n’apportent pas une contribution aussi au point soulevé ci-contre. Les observateurs du tour final en Croatie ont positive au jeu en tant que spectacle». Le gardien volant est maintenant admis que les standards de la condition physique avaient augmenté apparu plus tôt dans les matches en vue de casser le jeu de l’adversaire constamment et sensiblement durant la dernière décennie. Un pressing ou, à tout le moins, de perturber son rythme. Il est fréquent maintenant intense haut dans le terrain a été effectué à un certain moment par de voir le gardien volant former un triangle avec deux joueurs sur les presque toutes les équipes participantes (y compris celles dont, en raison ailes, un joueur de couloir passant au gardien, le gardien passant à de l’absence d’un championnat national professionnel, on attendait l’autre aile et, en cas de pressing, l’ailier redonnant le ballon au gardien. qu’elles fussent plus faibles à cet égard). La plupart des équipes basaient L’équipe avec moins de joueurs de champ a tendance à passer à un leur jeu sur un mouvement constant sans la balle de la part des quatre mode de défense passif et en retrait et cela a pour conséquence joueurs de champ. Et les transitions de l’attaque à la défense étaient en des mouvements lents et répétitifs avec un manque de progression général effectuées avec une très grande rapidité avec, en principe, un verticale – et monotones pour le spectateur. Le point de discussion est joueur exerçant rapidement un violent pressing sur le porteur du ballon de savoir si l’utilisation du gardien volant ne devrait par conséquent tandis que ses coéquipiers revenaient à leurs positions défensives à pas être limitée aux cinq dernières minutes du match. une vitesse extrêmement élevée. Dans quelle mesure la diminution des buts marqués peut-elle être attribuée à l’augmentation du niveau de condition physique et de préparation athlétique? Le temps est-il venu Un jeu pour les jeunes gens ? de tester plus encore la condition physique en portant la durée de jeu des matches de futsal à 2 x 25 minutes parallèlement aux expériences réalisées au niveau des associations nationales? Le Turc Kahan Ozcan (né le 25.11.1991), le Slovène Alen Fetic (14.10.1991) et le Croate Franco Jelovcic (06.07.1991) ont été les seuls joueurs de moins de 21 ans à participer au tour final en Croatie. Fort de 13 joueurs, le L’individualité est-elle une espèce en danger ? contingent de l’Azerbaïdjan comprenait huit éléments de plus de 30 ans, dont les cinq titulaires. Après avoir examiné les effectifs de l’EURO 2008 en Autriche et en Suisse, on pourrait soutenir qu’il y avait un manque En Croatie, il n’y a eu qu’admiration pour le rythme élevé soutenu de similaire de joueurs de moins de 21 ans. Mais, dans le football à onze, la plupart des matches et l’habile jeu de passes dans le jeu de position les équipes A sont sous-tendues par toute une série d’équipes nationales offensif. Le niveau technique était généralement assez élevé pour faire juniors. Que peut-on faire de plus pour donner aux jeunes joueurs face à un violent pressing de l’adversaire et pour que les joueurs de futsal un goût des grandes compétitions conservent le ballon suffisamment longtemps pour repérer un internationales? coéquipier démarqué et lui adresser une passe. Le point de discussion, toutefois, est de savoir si les aptitudes à l’effort individuel sont pleinement exploitées. La gestion du risque est devenue l’un des faits saillants du tour final, l’accent étant mis sur le souci d’éviter la perte du ballon dans les zones clés et de jouer le ballon dans les pieds plutôt que dans les espaces. Pour les entraîneurs, il s’agit de savoir si les individualités talentueuses sont dissuadées de faire étalage de l’intégralité de leur répertoire de qualités. Les qualités individuelles sont une partie essentielle du produit «futsal» - une chose que les spectateurs et les téléspectateurs s’attendent à voir. Les joueurs sont-ils dissuadés de prendre des risques et d’offrir au public des moments de magie individuelle?

Gardien – volant ou marchant ?

Ces derniers temps, le recours au gardien volant est devenu un sujet de discussion lors des grands tournois – et celui qui s’est disputé en 2012 en Croatie n’a pas fait exception. Historiquement, aligner un cinquième

Une image rare dans le futsal, le pivot offensif russe Cirilo et l’expérimenté gardien espagnol Luis Amado luttant pour la conquête d’une balle aérienne lors de la finale qui a apporté à Amado sa cinquième médaille d’or dans la compétition. Sibley / Action Images

13 Résultats

Groupe A Groupe B Groupe C

(joué au Spaladium Arena, Split) (joué à l’Arena Zagreb) (joué au Spaladium Arena, Split)

31 janvier 31 janvier 1 février Croatie – Roumanie 2-1 (0-0) Espagne – Slovénie 4-2 (1-1) Italie – Turquie 3-1 (1-1) 1-0 Marinović (22’31) 1-1 Alpar (29’50) 1-0 Miguelín (14’19) 1-1 Fetic (16’21) 0-1 Yasin (01’46) 1-1 Ippoliti (06’29) 2-1 Grcić (34’08) 2-1 Aicardo (25’30) 3-1 Torras (28’27) 2-1 Ippoliti (29’51) 3-1 Lima (36’49) Spectateurs: 8000 ; CE 21.00 4-1 Torras (29’57) 4-2 R. Mordej (37’05) Spectateurs: 1200 ; CE 17.15 Arbitre 1: Lemal (Belgique) Spectateurs: 5308 ; CE 19.00 Arbitres: Kammerer (Allemagne), Onatsu Arbitre 2: Birkett (Angleterre) Arbitres: Sorescu (Roumanie), Bauernfeind (Finlande) / 3: Šivic / C: Gutiérrez Lumbreras 3e officiel (3): Kovacs (Autriche) / 3: Henych / C: Janosevic Cartons jaunes: ITA: Lima (06’56) / Chronométreur (C): Coelho Cartons jaunes: ESP: Rafa Usín (16’10), TUR: Burak (08’10), Kenan (27’03), Cartons jaunes: CRO: Suton (32’54) / Alemão (39’18) Sami (31’14) ROM: Dobre (23’03) 2 février 3 février 2 février Slovénie – Ukraine 3-6 (0-4) Turquie – Russie 0-5 (0-2) Roumanie – République tchèque 3-1 (1-1) 0-1 Klochko (05’15) 0-2 Legchanov (07’35) 0-1 Maevski (00’59) 0-2 Maevski (07’46) 0-1 Belej (07’43) 1-1 Dobre (16’55) 0-3 Zhurba (09’18) 0-4 Pavlenko (16’10) 0-3 Fukin (20’58) 0-4 Cirilo (21’16) 2-1 Ignat (33’47) 3-1 Matei (36’16) 0-5 Legchanov (20’46) 1-5 Legchanov 0-5 Maevski (23’55) Spectateurs: 1800 ; CE 18.30 (26’30-contre son camp) 1-6 Legchanov Spectateurs: 600 ; CE 18.30 Arbitres: Onatsu (Finlande), Kammerer (28’58) 2-6 Ursic (33’24) 3-6 Cujec (37’37) Arbitres: Birkett (England), Kovacs (Allemagne) / 3: Gutiérrez Lumbreras / Spectateurs: 2252 ; CE 20.30 (Hungary) / 3: Coelho / C: Lemal C: Šivic Arbitres: Bauernfeind (Autriche), Sorescu Cartons jaunes: TUR: Serhat (06’57), Cartons jaunes: ROM: Dobre (31’58), (Roumanie) / 3: Janošević / C: Henych Cihan (23’52) Stoica (39’54) / CZE: R. Mares (27’07) Cartons jaunes: SVN: R. Mordej (17’02), Osredkar (19’07), Cujec (23’26), 5 février 4 février Melink (35’47) / UKR: Zhurba (27’02), Russie – Italie 2-2 (2-0) République tchèque – Croatie 4-5 (0-1) Kondratyuk (38’21) 1-0 Fukin (04’29) 2-0 Sergeev (17’08) 0-1 Grcić (08’16) 0-2 Marinović (22’10) 2-1 Lima (20’53) 2-2 Fortino (30’17) 1-2 Belej (23’51) 1-3 Despotović (28’03) 4 février Spectateurs: 1000 ; CE 20.30 2-3 Kopecký (34’45) 3-3 R. Mares (36’22) Ukraine – Espagne 1-4 (0-4) Arbitres: Gutiérrez Lumbreras (Espagne), 3-4 Novak (36’45) 3-5 Marinović (37’06) 0-1 Borja (03’19) 0-2 Miguelín (15’21) Sivic (Slovénie) / 3: Onatsu / C: Kammerer 4-5 Novak (37’47-contre son camp) 0-3 Rafa Usín (17’52) 0-4 Rafa Usín (18’35) Carton jaune: Aucun Spectateurs: 7000 ; CE 20.30 1-4 Kike (31’42-contre son camp) Arbitres: Coelho (Portugal), Lemal Spectateurs: 3546 ; CE 14.00 (Belgique) / 3: Birkett / C: Kovács Arbitres: Panayides (Chypre), Janosević Carton jaune: CZE: Kopecký (28’26) (Croatie) / 3: Stawicki / C: Massini Carton rouge: CZE: Frič (38’06) Carton jaune: Aucun

Classement Classement Classement

J G N P P C Pts J G N P P C Pts J G N P P C Pts

Croatie 2 2 0 0 7 5 6 Espagne 2 2 0 0 8 3 6 Russie 2 1 1 0 7 2 4

Roumanie 2 1 0 1 4 3 3 Ukraine 2 1 0 1 7 7 3 Italie 2 1 1 0 5 3 4

Rép. tchèque 2 0 0 2 5 8 0 Slovénie 2 0 0 2 5 10 0 Turquie 2 0 0 2 1 8 0

14

Groupe D Quarts de finale Demi-finales

(joué à l’Arena Zagreb) 6 février 9 février Roumanie – Espagne 3-8 (2-4) Croatie – Russie 2-4 (0-3) 1 février 0-1 Torras (03’25) 1-1 Gherman (08’21) 0-1 Prudnikov (00’35) 0-2 Cirilo (05’07) Portugal – Azerbaïdjan 4-1 (2-1) 1-2 Aicardo (13’28) 2-2 Gherman (14’07) 0-3 Abramov (15’30) 0-4 Pula (20’41) 1-0 Cardinal (02’41) 2-0 Felipe (03’24-contre 2-3 Rafa Usín (16’10) 2-4 Torras (19’14) 1-4 Marinovic (26’48) 2-4 Marinovic (36’32) son camp) 2-1 Farajzade (06’46) 3-1 Marinho 3-4 Matei (24’59) 3-5 Aicardo (26’50) Spectateurs: 14300 ; Arena, Zagreb ; CE 18.30 (25’24) 4-1 Ricardinho (37’12) 3-6 Torras (29’31) 3-7 Lin (29’48) Arbitres: Sivic (Slovénie), Sorescu Spectateurs: 2266 ; CE 21.00 3-8 Ortiz (37’03) (Roumanie) / 3: Gutiérrez Lumbreras / Arbitres: Shabanov (Russie), Stawicki Spectateurs: 1516 ; Arena Zagreb ; CE: 18.30 C: Massini (Pologne) / 3: Massini / C: Panayides Arbitres: Kovács (Hongrie), Coelho Carton jaune: Aucun Cartons jaunes: AZE: Alves (17’00), (Portugal) / 3: Shabanov / C: Birkett Farajzade (18’43), Serjão (33’47) Carton jaune: Aucun Espagne – Italie 1-0 (1-0) Aicardo (06’09) 3 février Croatie – Ukraine 1-1 (1-0), 3-1 après Spectateurs: 8300 ; Arena, Zagreb ; CE 21.00 Azerbaïdjan – Serbie 8-9 (4-3) les tirs au but Arbitres: Kovács (Hongrie), Coelho 1-0 Felipe (00’08) 2-0 Farzaliyev (04’08) 1-0 Ovsiannikov (17’11-contre son camp) (Portugal) / 3: Janošević / C: Shabanov 2-1 Bojovic (05’22) 2-2 Bojovic (07’44) 1-1 Cheporniuk (29’49) Carton jaune: Aucun 3-2 Felipe (08’18) 3-3 Rajčević (08’26) Tirs au but (l’Ukraine commence): 4-3 Dantas (10’55) 4-4 Kocić (21’52) 0-0 Kondratyuk (arrêté) 1-0 Grcić 5-4 Dantas (22’13) 5-5 Lazić (22’54) 1-0 Zhurba (arrêté) 2-0 Jelovčić 2-1 Pavlenko 5-6 Kocić (26’23) 5-7 Bojović (28’07) 3-1 Novak 3-1 Legchanov (arrêté) 6-7 Dantas (31’26) 7-7 Thiago (33’52) Spectateurs: 9800 ; Spaladium Arena, Split ; 7-8 Pavićević (36’16) 7-9 Bojović (38’42) CE 21.00 Match pour la 3e place 8-9 Bojović (38’56-contre son camp) Arbitres: Massini (Italie), Panayides Spectateurs: 2324 ; CE: 20.30 (Chypre) / 3: Lemal / C: Stawicki Arbitres: Stawicki (Pologne), Massini (Italie) / Cartons jaunes: CRO: Novak (30’53), 11 février 3: Panayides / C: Shabanov Laura (42’23) / UKR: Sorokin (23’08) Croatie – Italie 1-3 (0-1) Cartons jaunes: AZE: Tveryankin (03’43, 07’44) / 0-1 Saad Assis (00’58) 0-2 Honorio (25’10) SRB: Živanović (12’14), Aksentijević (26’05), 7 février 1-2 Grcić (30’08) 1-3 Mammarella (38’49) Pršić (29’36) Russie – Serbie 2-1 (0-0) Spectateurs: 12400 ; Arena, Zagreb ; CE 18.30 Carton jaune-rouge: AZE: Tveryankin (07’44) 0-1 Milosavac (24’28) 1-1 Fukin (28’01) Arbitres: Gutiérrez Lumbreras (Espagne), 2-1 Pula (33’35) Shabanov (Russie) / 3: Sorescu / C: Coelho 5 février Spectateurs: 2000 ; Spaladium Arena, Split ; Cartons jaunes: CRO: Bajrušović (14’43) / Serbie – Portugal 1-2 (0-0) CE 18.30 ITA: Patias (15’28) 0-1 Arnaldo (21’14) 1-1 Ricardinho Arbitres: Janosevic (Croatie), Henych (31’15-contre son camp) 1-2 Pedro Cary (36’08) (République tchèque) / 3: Sorescu / Spectateurs: 2282 ; CE 14.00 C: Bauernfeind Arbitres: Henych (Rép. tchèque), Shabanov Carton jaune: RUS: Abramov (10’17) (Russie) / 3: Bauernfeind / C: Sorescu Carton jaune: SRB: Kocić (26’17) Italie – Portugal 3-1 (0-0) Finale 1-0 Arnaldo (20’49-contre son camp) 1-1 Ricardinho (24’04) 2-1 Saad Assis (29’15) 3-1 Patias (37’52) 11 février Spectateurs: 2215 ; Arena Zagreb ; CE 21.00 Russie – Espagne 1-3 après prolongation Classement Arbitres: Sivic (Slovénie), Gutiérrez (0-0, 1-1) Lumbreras (Espagne) / 3: Kammerer / 1-0 Pula (33’15) 1-1 Sergio Lozano (39’26) C: Onatsu 1-2 Sergio Lozano (47’58) 1-3 Borja (50’00) Carton jaune: Aucun Spectateurs: 7500 ; Arena, Zagreb ; CE 21.00 J G N P P C Pts Arbitres: Janošević (Croatie), Portugal 2 2 0 0 6 2 6 Massini (Italie) / 3: Coelho / C: Sorescu Cartons jaunes: RUS: Cirilo (15’15, 35’54), Serbie 2 1 0 1 10 10 3 Abramov (45’32) / ESP: Sergio Lozano (24’19), Kike (42’39) Azerbaïdjan 2 0 0 2 9 13 0 Carton jaune-rouge: RUS: Cirilo (35’54)

15 AZERBAïDJAN

Entraîneur

José ALESIO Da Silva Date de naissance : 27.09.1968

«Nous avons concédé des buts stupides. Les joueurs n’étaient pas concentrés. Je ne les ai pas reconnus: ce n’étaient pas mes joueurs. Je suis vraiment désolé de cette contre-performance. Il y a beaucoup à redire ; tous les joueurs étaient meilleurs il y a deux ans en Hongrie. Les raisons pourraient être physiques ou psychologiques, je ne sais pas. Mais il y a d’autres facteurs à prendre en compte et il ne serait pas juste d’accabler uniquement les joueurs.»

équipe

No Joueur Né le POR sRb b a Club

1 Andrey TVERYANKIN (G) 06.03.67 ✓ ✓ Araz Naxçivan 3 Ilkin HAJIYEV 08.01.83 E E Neftchi Bakou 4 Sergio Luis Maciel ‘SERJÃO’ 18.09.79 ✓ E 1 Uragan Ivano-Frankovsk 5 FELIPE Dos Santos 05.10.78 ✓ ✓ 2 2 Araz Naxçivan 6 ALVES De Sousa 26.06.84 E E Araz Naxçivan 7 Rajab FARAJZADE 19.12.80 E E 1 1 Araz Naxçivan 8 Rizvan FARZALIYEV 01.09.79 ✓ ✓ 1 1 Araz Naxçivan 9 THIAGO Rodrigues 26.08.81 E E 1 2 Araz Naxçivan 11 Namig MAMMADKARIMOV 21.07.80 E — Araz Naxçivan 12 Marat SALYANSKI (G) 29.05.74 E E Araz Naxçivan 14 Vitaliy BORISOV 05.07.82 ✓ ✓ Araz Naxçivan 15 Rufat BALAKISHIYEV 28.12.83 — E Neftchi Bakou 18 JADDER Dantas 06.12.84 E ✓ 3 Araz Naxçivan

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu Un but marqué contre son camp par le Serbe Vidan Bojović

• Formation en 4-0 ou en 3-1, avec la solide présence physique de Serjão dans le rôle de pivot • Formation en 1-2-1 avec mélange de défense en zone et de marquage individuel • Technique exceptionnelle, qualité d’exécution et de réception des longues passes • Philosophie offensive ; équipe qui n’hésite pas à prendre des risques • Imprévisible, capable de surprendre ; erreurs coûteuses dues au manque de concentration • Recours à tout moment et efficace au gardien volant • Effectif de 13 joueurs ; utilisation intense des titulaires ; alignement presque constant du n° 8 Farzaliyev défense attaque

16 CROATIE

Entraîneur

Mato STANKOVIĆ Date de naissance : 28.09.1970 «Nous avons fait beaucoup d’erreurs en demi-finale et dans le match pour la troisième place. Nous avons concédé un but rapidement dans ces deux matches, en dépit de notre préparation intensive qui visait justement à éviter ce genre d’erreurs. Mais je tiens à féliciter mes joueurs. Il y a quelques années, nous ne supportions pas la pression d’adversaires de haut niveau et aujourd’hui, nous sommes en mesure de les affronter sur un pied d’égalité dans certaines phases de jeu. Si une équipe attire près de 15 000 supporters, ça veut dire quelque chose. Le public crée une pression supplé- ­ mentaire mais si l’équipe poursuit sur sa lancée, la Croatie pourrait bien terminer entre la huitième et la cinquième place du classement mondial. Ce serait fantastique!»

équipe

No Joueur Né le ROU CZE uKR RUS ITa b a Club

1 Ivo JUKIČ (G) 13.04.86 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ MNK Split 2 Vedran MATOŠEVIC 27.08.90 — — — — E MNK Uspinjača Zagreb 3 Jakov GRCIĆ 12.04.83 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 3 1 MNK Uspinjača Zagreb 4 Matija DULVAT 22.02.76 E E E E — MNK Uspinjača Zagreb 5 Frane DESPOTOVIC 25.04.82 E E E E E 1 Akademia FC Pniewy (POL) 6 Saša BABIĆ 04.08.89 E E E E E MNK Kijevo Knin 7 Franco JELOVČIĆ 06.07.91 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 1 MNK Split 8 Dario MARINOVIĆ 24.05.90 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 5 MNK Split 9 Duje BAJRUŠOVIC 27.10.84 E E E E E MNK Mejasi Split 10 Tihomir NOVAK 24.10.86 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 1 3 MNK Split 11 Josip SUTON 14.11.88 E E E E E 2 MNK Split 12 Marin STOJKIC (G) 30.09.84 E E E E E MNK Murter 13 Branko LAURA 21.10.82 E E E E — MNK Split 14 Denis MIJATOVIĆ 01.06.83 — — — — E HMNK Vrgorac

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu Un but marqué contre son camp par l’Ukrainien Denys Ovsiannikov

• Formation habituelle en 3-1 en phase offensive ; repli du pivot lors d’attaques avec rotation des joueurs en 4-0 • Système défensif en 1-2-1 avec bonne couverture des ailes et marquage individuel • Concentration et confiance affectées par la pression du public • Contres menés individuellement, souvent sans appui, face à deux, voire trois adversaires • Tentatives d’attaques directes au moyen de longs ballons du gardien • Alternance d’un jeu passif avec défense en retrait et de périodes de pressing intense • Elargissement du jeu par le pivot Marinović (n° 8) et création d’espaces entre les lignes défense attaque

17 ESPAGNE

Entraîneur

José VENANCIO Date de naissance : 27.06.1964

«C’était un tournoi très difficile, mais nous nous y attendions. Nous avons fait preuve de beaucoup de caractère lors des moments critiques et avons joué avec personnalité et détermination. L’une des clés de notre succès est que nous avons bien défendu et que nous avons toujours maintenu le cap. Nous avons bien joué même lorsque nos adversaires ont introduit un gardien volant. Je félicite l’Italie et la Russie, qui nous ont donné du fil à retordre et nous ont même parfois dominés. C’est là que mes joueurs ont montré toute leur fougue, et je suis fier d’être leur entraîneur.»

équipe

No Joueur Né le svn uKR ROU ITA Rus b a Club

1 LUÍS AMADO Tarodo (G) 04.05.76 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ Inter 2 Carlos ORTIZ Jiménez 03.10.83 E E E E E 1 3 Inter 3 SERGIO LOZANO 09.11.88 E E E E E 2 1 FC Barcelone 4 Jordi TORRAS Bardosa 24.09.80 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 5 1 FC Barcelone 6 ALVARO Aparicio Fernández 29.09.77 b E b b b Inter 8 Enrique Boned Guillot ‘KIKE’ 04.05.78 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 3 EP Murcie 9 RAFA USÍN 22.05.87 E ✓ ✓ ✓ ✓ 3 Navarra FS 10 BORJA Blanco Gil 16.11.84 ✓ E E E E 2 1 Caja Ségovie 11 Angel Velasco LIN 16.05.86 E — E E E 1 FC Barcelone 12 JUANJO Angosto Hernández (G) 19.08.85 E — E — E Inter 13 CRISTIAN Domínguez Barrios (G) 27.08.82 — E — E — FC Barcelone 14 Julio César Simonato ‘ALEMAO’ 25.06.76 E ✓ ✓ ✓ ✓ 5 MFK Dina Moscou (RUS) 15 Miguel Sayago ‘MIGUELIN’ 09.05.85 ✓ E E E E 2 1 EP Murcie 16 Jesús AICARDO 04.12.88 E E E E E 4 Lobelle Santiago

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; b = blessé

• Philosophie offensive basée sur le jeu de placement et un pressing haut permanent • Formation de base en 4-0, avec utilisation occasionnelle d’un pivot sur un côté • Jeu de passes fluide, avec un mélange efficace de constructions patientes et d’attaques directes • Niveau de technique élevé dans toute l’équipe ; excellente lecture du jeu • Bonne répartition du travail (nombreuses et brèves entrées en jeu), sans perte de qualité • Défense disciplinée et bien organisée, même lorsque l’équipe adverse utilise un gardien volant • Equipe mûre sur le plan tactique et expérimentée ; résilience ; concentration soutenue défense attaque

18 ITALIE

Entraîneur

Roberto MENICHELLI Date de naissance : 14.01.1963

«Il y a deux ans, nous étions tristes de ne pas avoir franchi le cap des quarts de finale, donc je suis heureux que les joueurs soient rentrés avec une médaille. Le point important, c’est que nous avons joué contre la Russie, le Portugal et l’Espagne et que nous avons prouvé que nous étions de taille à affronter les plus grands. Nous avons montré de la concentration et de la détermination, qui sont la base du succès dans tous les sports. Je suis convaincu que la motivation doit être contrebalancée par des qualités techniques.»

équipe

No Joueur Né le TUR RUS POR ESP CRo b a Club

1 Stefano MAMMARELLA (G) 02.02.84 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 1 ASD Città di Montesilvano 2 15.05.86 E ✓ — — E Casino di Venezia 3 23.04.77 ✓ E E ✓ ✓ 1 TSC Lazio 4 Sergio ROMANO 28.09.87 ✓ E E ✓ ✓ 1 Cogianco Genzano 6 21.07.83 E ✓ ✓ E E 1 1 Luparense C/5 7 Jairo dos Santos 18.07.84 E ✓ ✓ E E 1 Luparense C/5 8 08.07.85 ✓ E E E ✓ 1 ASD Asti C/5 9 30.04.83 E E E ✓ E 1 1 Luparense C/5 10 Luca IPPOLITI 31.10.79 E ✓ ✓ E E 2 TSC Lazio 11 Saad ASSIS 26.10.79 ✓ E E ✓ ✓ 2 1 FC Barcelone (ESP) 12 Valerio BARIGELLI (G) 19.10.82 E E E E E Pescara C/5 13 Gabriel De Oliveira LIMA 19.08.87 E E ✓ E E 2 1 ASD Asti C/5 14 Marco TORCIVIA 04.05.82 — — E E — Acireale C/5 20 (G) 29.04.84 — — — — — Canottierilazio Futsal

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu Un but marqué contre son camp par le Portugais Arnaldo

• Ligne défensive au milieu du terrain et pressing haut agressif en 1-1-2 • Systèmes en 4-0 ou en 3-1 (avec un pivot fixe) en attaque ; recours aux tirs de loin • Excellente transition de l’attaque à la défense en cas de perte du ballon ; prévention des contres • Rôle de catalyseur du n° 11, Assis, avec ses tirs de loin et ses passes verticales ou diagonales • Mouvements efficaces et simultanés sans le ballon, qui posent des problèmes à l’adversaire • Circulation de balle très rapide ; attaques directes en passant par le pivot, finition immédiate • Gardien fiable, participant volontiers à la construction du jeu offensif

défense attaque

19 PORTUGAL

Entraîneur

Jorge BRAZ Date de naissance : 25.05.1972 «Nous étions un peu désorganisés dans la première période contre l’Azerbaïdjan mais nous nous sommes ensuite repris, en nous plaçant aux bonnes positions au cours des phases défensives et offensives. Nous avons fait quelques erreurs quand nous étions en possession du ballon, mais pas trop. Cependant, contre l’Italie, nous avons fait des erreurs à des moments clés de la rencontre. Nous aurions pu marquer à nouveau, ce qui nous aurait permis de mieux contrôler le match et de gagner en confiance. C’était une équipe fantastique. Les joueurs étaient bien préparés et ont produit trois belles performances. Mais, en tant qu’entraîneur, c’est moi qui suis fautif. La défaite contre l’Italie a été la plus grande déception de ma vie.»

équipe

No Joueur Né le AZE sRB ITa b a Club

1 JOÃO Paulo BENEDITO (G) 07.10.78 ✓ ✓ ✓ Sporting Clube 2 PAULINHO Camões 12.03.83 E E E Sporting Clube 3 RICARDO Pinto Fernandes 20.02.86 E E E AR Freixieiro 4 PEDRO CARY 10.05.84 ✓ ✓ ✓ 1 1 Sporting Clube 5 JOEL Ribeiro Queirós 21.05.82 E E E 1 SL Benfica 6 ARNALDO Rodrigues Pereira 16.06.79 E E E 1 SL Benfica 7 Fernando CARDINAL 26.06.85 ✓ ✓ ✓ 1 PFC CSKA Moscou (RUS) 8 BRUNO Dias COELHO 01.08.87 — — — SL Benfica 9 GONÇALO Borges Ferreira 01.07.77 E E E 1 SL Benfica 10 RICARDINHO Da Silva Braga 03.09.85 ✓ ✓ ✓ 2 2 SL Benfica 11 JOÃO MATOS 21.02.87 ✓ ✓ ✓ 2 Sporting Clube 12 Euclides Gomes BEBÉ (G) 19.05.83 — E E SL Benfica 13 MARINHO Nogueira Carreiras 30.03.85 E E E 1 SL Benfica 14 ANDRÉ SOUSA (G) 25.02.86 E — — A. Academica de Coimbra

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu Un but marqué contre son camp par l’Azeri Felipe

• Jeu très intensif avec flexibilité en défense (en zone ou marquage individuel) • Mouvements offensifs fluides, avec de bonnes passes dans l’axe et en diagonale • Formation de base en 4-0, le n° 5 Joel ou le n° 7 Cardinal jouant occasionnellement le rôle de pivot dans un système en 3-1 • Le n° 6, Arnaldo ; et le n° 9, Gonçalo, en tant que dynamos ; le n° 10, Ricardinho, capable de faire la différence • Accent sur le jeu de passes contrôlé et structure bien organisée • Philosophie offensive, avec des contres rapides comme arme • Equipe soudée, force mentale, excellent niveau technique défense attaque

20 RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

Entraîneur

Tomás NEUMANN Date de naissance : 22.09.1970

«Je ne sais pas ce qui n’a pas marché. Nous nous sommes bien préparés mais nous n’avons pas du tout atteint nos objectifs en termes de concrétisation des occasions de buts. Nous avons toujours eu des problèmes face à la Roumanie et, quand nous sommes revenus à 3-3 contre la Croatie, nous avions de bonnes chances de poursuivre le tournoi. Mais nous avons fait des erreurs, et c’est la Croatie qui a marqué. Nous sommes parvenus à marquer lorsque nous jouions avec un gardien volant, mais la Croatie était très solide défensivement. C’était décevant de rentrer aussi tôt après être allés aussi loin en Hongrie. Mais c’est la vie...»

équipe

No Joueur Né le ROU CRo b a Club

1 Jakub ZDÁNSKÝ (G) 28.05.86 E E FK EP Chrudim 3 Jiri NOVOTNY 12.07.88 E E 1 FC Bohemians 1905 Prague 4 Petr OLIVA 23.10.87 — E SK Slavia Prague 5 Josef HAVEL 12.02.82 E — Tango Brno 6 Roman MAREŠ 15.03.75 ✓ ✓ 1 FK EP Chrudim 7 Lukás REŠETÁR 28.04.84 ✓ ✓ 2 FK EP Chrudim 8 Marek KOPECKÝ 19.02.77 E E 1 FC Bohemians 1905 Prague 9 David FRIČ 17.02.83 — ✓ 1 Slov-Matic Bratislava (SVK) 10 Michal SEIDLER 05.04.90 ✓ — Tango Brno 11 Michal MAREŠ 03.02.76 ✓ ✓ FK EP Chrudim 12 Libor GERČÁK (G) 22.07.75 ✓ ✓ 1. FC Nejzbach Vysoke Myto 13 Zdenek SLAMA 28.12.82 E E Slov-Matic Bratislava (SVK) 14 Jan JANOVSKÝ 20.06.85 E E Rekord Bielsko-Biela 18 Michal BELEJ 16.11.82 E E 2 Tango Brno

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu Un but marqué contre son camp par le Croate Tihomir Novak

• Défense jouant haut en 1-1-2, 1-2-1, 2-2 ou 3-1, en fonction de l’équipe adverse • Formation habituelle en 3-1 en attaque, avec repli du pivot pour offrir des possibilités de passes courtes • Attaques basées sur des mouvements triangulaires, avec pénétration à partir des ailes • Transitions bien coordonnées et rapides dès la perte du ballon • Contres rapides redoutables ; dernières passes pas toujours bien exécutées • En général, bon placement du gardien, bonne fermeture des angles de tir • Accent sur la vitesse, quelquefois au détriment de la précision des passes défense attaque

21 ROUMANIE

Entraîneur

Tomás ‘Sito’ RIVERA Date de naissance : 15.03.1956

«Contre la Croatie, nous étions nerveux, nous avons joué trop lentement, nous avons perdu trop souvent le ballon et nous n’avons pas pratiqué suffisamment le pressing. Contre la République tchèque, nous n’avons pas paniqué en dépit d’un premier but encaissé. Mais notre meilleure performance, nous l’avons réalisée en première période du quart de finale contre l’Espagne. En deuxième période, notre principal problème est que nous n’avons pas pu assurer le même niveau de pressing. Mais nous ne jouons sérieusement au futsal que depuis 2003. Figurer parmi les huit meilleures nations d’Europe était donc un très bon résultat!»

équipe

No Joueur Né le CRO CZE ESP b a Club

1 Vlad IANCU (G) 03.01.78 ✓ ✓ ✓ United Galati 2 Robert MATEI 08.12.83 ✓ ✓ ✓ 2 1 City’US Târgu Mureş 3 Radu RAZVAN 04.07.84 E — ✓ City’US Târgu Mureş 4 FLORIN Ignat 26.02.82 E E E 1 City’US Târgu Mureş 5 Gabriel DOBRE 14.04.80 ✓ ✓ S 1 Györi Eto FC (HUN) 6 EMIL Raducu 19.05.84 E E E HP Andorra (AND) 7 Robert LUPU 28.10.82 ✓ ✓ ✓ 1 City’US Târgu Mureş 8 Marian SOTY 12.11.80 — E E HP Andorra (AND) 9 Ion Al-loani ALY 07.05.83 E E E 1 Györi Eto FC (HUN) 10 MIMI Stoica 30.09.81 E E E City’US Târgu Mureş 11 Cosmin GHERMAN 25.04.84 ✓ ✓ ✓ 2 2 United Galati 12 Ionut FLOREA (G) 07.09.80 E E E CS Dava Deva 13 Iuliu SAFAR 22.04.85 — E E Gáldar Gran Canaria (ESP) 14 ALPAR Csoma 22.03.84 E — — 1 City’US Târgu Mureş

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu

• Equipe défendant haut en 1-1-2, avec pressing intense sur le porteur du ballon • Système en 4-0 en attaque ; jeu de passes (souvent patient) cherchant des situations à un contre un sur les ailes • Recours aux tirs de loin ; deux joueurs dans le mur adverse lors des coups francs • Bon mélange de passes verticales et diagonales, contres rapides et dangereux • Le n° 2, Matei, est l’organisateur ; lorsqu’il n’est pas aligné, accent sur les passes rapides • Jeu à une touche de balle efficace usant physiquement et mentalement l’adversaire • Excellent niveau technique ; parfois, jeu trop élaboré en attaque défense attaque

22 Russie

Entraîneur

Sergey SKOROVICH Date de naissance : 05.04.1973

«J’étais heureux, car nous avons travaillé dur pour préparer ce tournoi. La finale, opposant les deux meilleures équipes d’Europe, était très intéressante. Les Espagnols sont les meilleurs. Ils ont une mentalité de vainqueurs. Mais nous avons produit une excellente performance et nous aurions presque pu les battre. Nous avons eu des occasions d’égaliser quand nous utilisions le gardien volant, mais nous avons trouvé le poteau. Je remercie tous les joueurs. Ils ont joué avec leur cœur et ont montré que la Russie est l’égale de l’Espagne. Le temps est le meilleur remède ; c’est ce genre de défaites qui soudent une équipe.»

équipe

No Joueur Né le TUR ITa sRB CRO ESP b a Club

1 Sergey ZUEV (G) 20.02.80 ✓ E ✓ E E MFK Sinara Ekaterinbourg 2 Anatoly BADRETDINOV 01.09.84 E E — E — MFK Dinamo Moscou 3 Nikolay PEREVERZEV 15.12.86 E E E E E 1 MFK Tyumen 4 Dmitry PRUDNIKOV 06.01.88 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 1 1 MFK Sinara Ekaterinbourg 5 Sergey SERGEEV 28.06.83 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 1 2 PFC CSKA Moscou 7 Vagner Kaetano PULA 02.12.80 E E E E E 3 2 MFK Dinamo Moscou 8 Nikolay MALTSEV 15.04.86 — — — — — MFK Sinara Ekaterinbourg 9 Sergey ABRAMOV 09.09.90 ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 1 1 MFK Sinara Ekaterinbourg 10 Konstantin MAEVSKI 05.10.79 ✓ ✓ ✓ — ✓ 3 2 PFC CSKA Moscou 11 CIRILO Cardoso Filho 20.01.80 E E E E E 2 1 MFK Dinamo Moscou 12 GUSTAVO Paradeda (G) 05.02.79 E ✓ E ✓ ✓ 1 FK Sibiryak 13 Aleksandr FUKIN 26.03.85 E E E E E 3 1 MFK Dinamo Moscou 14 Ivan MILOVANOV 08.02.89 — — E E E MFK Tyumen 15 Ildar NUGUMANOV 05.05.88 E E E ✓ E MFK Tyumen

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu

• 1-1-2, 1-2-1 ou 3-1 avec système de marquage individuel ; pressing intense cherchant à provoquer des erreurs • 2 quartettes, 2 styles ; 4-0 ou 3-1 avec le n° 11, Cirilo, en tant que pivot, qui élargit le jeu • Excellents niveau technique et condition physique ; transitions très rapides attaque-défense • Offensives fluides basées sur la possession du ballon qui épuisent l’adversaire • Tentatives de passes verticales vers le pivot en cas de pressing adverse • Contres au moyen de longs ballons en direction d’un joueur partant en sprint, avec un coéquipier en appui • Parfois, trois joueurs devant le ballon ; disposition à prendre des risques avec des balles en profondeur défense attaque

23 Serbie

Entraîneur

Aca KOVACEVIC Date de naissance : 27.08.1955

«Pour un petit pays comme le nôtre qui dispose d’une base de joueurs limitée, la qualification pour trois EUROs successifs et deux quarts de finale était déjà une grande réussite. Personne n’a jamais vu un match comme le nôtre face à l’Azerbaïdjan. Mais nous n’avons pas eu de chance au tirage au sort, car nous avons rencontré trois des meilleures équipes européennes. Nous sommes satisfaits de nos performances et nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés. Nous avons été sortis par la Russie, mais ils ont de très bons joueurs et ils ont exercé un fort pressing tout au long du jeu.»

équipe

No Joueur Né le AZE POR Rus b a Club

1 Miodrag AKSENTIJEVIC (G) 22.07.83 ✓ ✓ ✓ KMF Ekonomac Kragujevac 2 Milos MARAČIC 26.07.80 — — E KMF Nis 3 Aleksandar ZIVANOVIĆ 24.07.88 E E E 1 KMF Marbo Belgrade 4 Vladimir MILOSAVAC 01.12.85 E E E 1 1 KMF Marbo Belgrade 5 Bojan PAVICEVIĆ 20.10.75 E I E 1 1 KMF Marbo Belgrade 6 Boris ČIZMAR 28.08.84 — E — KMF Kolubara Lazarevac 7 Slobodan JANJIC 17.02.87 ✓ ✓ ✓ KMF Ekonomac Kragujevac 8 Marko PRŠIĆ 13.09.90 ✓ ✓ ✓ 1 KMF Marbo Belgrade 9 Vladimir LAZIC 19.06.84 E E E 1 1 KMF Ekonomac Kragujevac 10 Mladen KOCIC 22.10.88 ✓ ✓ ✓ 2 KMF Ekonomac Kragujevac 11 Jovan DJORDJEVIĆ 22.01.85 E E — KMF Marbo Belgrade 12 Nicola JOSIMOVIĆ (G) 16.03.86 E E E KMF Kolubara Lazarevac 13 Vidan BOJOVIC 27.06.79 E E E 4 1 KMF Ekonomac Kragujevac 14 Slobodan RAJCEVIC 28.02.85 ✓ ✓ ✓ 1 2 KMF Ekonomac Kragujevac

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu Un but marqué contre son camp par le Portugais Ricardinho

• Défense repliée en 1-2-1, jouant en zone ou avec un marquage individuel ; pressing haut occasionnel • Montée des défenseurs uniquement lors de rentrées de touche à proximité du but adverse • Couverture rapide et efficace lors de tentatives de dribbles adverses sur les ailes • Formation en 3-1 en attaque, sans pivot spécialisé • Niveau de technique élevé ; accent sur le jeu court plutôt que sur les duels • Décrochages fréquents du pivot vers les côtés pour donner des situations de un contre un, mais utilisation fréquente de passes en retrait • Bonne condition physique et force mentale ; le capitaine Pavicevic (n° 5) en tant que leader de l’équipe défense attaque

24 SLOVÉNIE

Entraîneur

Andrej DOBOVIČNIK Date de naissance : 14.10.1967

«Nous avons livré une excellente bataille contre l’Espagne, jusqu’à ce que la différence de préparation physique devienne manifeste en seconde période. Contre l’Ukraine, nous avons lutté pour suivre le rythme de jeu. Notre travail défensif n’était pas constant et nous avons parfois manqué de concentration. Et l’Ukraine savait trop bien comment sanctionner nos erreurs. Mais c’était compréhensible car nos joueurs exercent une activité professionnelle et s’entraînent pendant leurs loisirs.»

équipe

No Joueur Né le ESP uKR b a Club

1 Aljosa MOHORIČ (G) 26.11.80 ✓ ✓ KMN Puntar 2 Rok MORDEJ 03.03.89 ✓ ✓ 1 1 KMN Dobovec 3 Primož ZORČ 28.12.77 ✓ ✓ FC Kobarid 4 Sebastijan DROBNE 19.04.87 E E KMN Dobovec 5 Kristjan ČUJEC 30.11.88 E E 1 1 KMN Puntar 6 Rok GRŽELJ 17.08.82 ✓ ✓ 1 KMN Bronx 7 Igor OSREDKAR 28.06.86 ✓ ✓ FC Litija 8 Benjamin MELINK 15.11.82 E E KMN Puntar 9 Rajko URŠIČ 20.03.81 E E 1 FC Kobarid 10 Gaj ROSIČ 14.05.87 — — FC Kobarid 11 Alen FETIĆ 14.10.91 E E 1 FC Litija 12 Damir PUŠKAR (G) 03.09.87 E — FC Litija 16 Alen MORDEJ (G) 13.03.90 — E KMN Dobovec 18 Damir PERTIC 10.07.81 E E FC Litija

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu Un but marqué contre son camp par l’Ukrainien Valerii Legchanov

• Formation de départ stable ; utilisation rationnelle de l’effectif sous forme de quartettes • Système en 1-2-1 avec un mélange de défense en zone et de marquage individuel • Jeu très rapide, exigeant en termes de condition physique • Solide pivot Zorc (n° 3), le joueur clé en attaque • Grande variété d’options en attaque ; combinaisons ou tirs de loin • Equipe inexpérimentée et jeune, mais dynamique et soudée • Ambition et confiance en soi grâce aux progrès enregistrés sur le plan technique

défense attaque

25 TURQUIE

Entraîneur

Ömer KANER Date de naissance : 21.05.1951

«C’était notre première expérience et elle ne s’est pas révélée facile pour l’équipe. Nous avions des joueurs capables de conserver le ballon et d’en faire quelque chose. Mais nous avons été opposés à deux grandes équipes, qui sont rentrées chez elles avec une médaille. Elles ont toutes deux imposé un tempo élevé et ont laissé peu d’espaces. Nous avons été obligés de défendre et, même en défendant bien, on peut toujours faire une erreur et concéder un but. Je voulais que mes joueurs avancent dans le terrain mais alors, les adversaires s’infiltraient derrière nous. Je suis rentré heureux et fier de mes joueurs. Nous avons beaucoup appris de ces deux matches.»

équipe

No Joueur Né le ITA Rus b a Club

1 Yildiz HÜSEYIN (G) 27.04.79 — E Châtelineau (BEL) 2 Özcan KAHAN 25.11.91 E E Futsal Beringen (BEL) 3 Cicek SERHAT 07.02.87 E E Beledeiyesi Bodrumspor 4 Erdal YASIN 30.05.84 ✓ ✓ 1 LZV Kuypers (NED) 5 Köseoglu KENAN 17.05.85 ✓ E 1 TPP Rotterdam (NED) 6 Celen ISMAIL 23.11.85 E ✓ RSKV Leonidas (NED) 7 Keskin CEM 09.09.88 E E Istanbul Kartal Belediyespor 8 Saglam AZIZ 06.08.82 ✓ E Turcs Hestal (BEL) 9 Yildirim BURAK 01.01.82 E E Belediyesi Bodrumspor 10 Özcan CIHAN 27.06.82 — ✓ Futsal Beringen (BEL) 11 Kilic YENER 04.01.85 E — CFE Ciba/VDL (NED) 12 Akbaş MAHMUT (G) 01.01.81 ✓ ✓ Igdirspor 13 Çiraci ŞENOL (G) 24.11.88 E — Yeni Bornovaspor 14 Büyüktopaç SAMI 22.06.88 ✓ ✓ Trabzonspor AS

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu

• 1-2-1 ou 3-1 avec défense en retrait dans son propre camp et marquage individuel • Attaques directes, avec des passes du gardien au pivot ou au joueur le plus avancé • Accent sur les contres rapides plutôt que sur des combinaisons de passes élaborées • Bonne technique individuelle ; recours aux dribbles • Système en 3-1 en attaque avec un pivot jouant en pointe (protection du ballon plutôt que menace devant le but) • Bonne prestation du gardien, le n°12, Mahmut ; le capitaine Yasin (n° 4) comme leader de la défense • Le n° 10, Cihan, à la pointe de l’attaque, symbole de la combativité de l’équipe défense attaque

26 Ukraine

Entraîneur

Gennadiy LYSENCHUK Date de naissance : 18.12.1947

«Nous avons bien joué et marqué de beaux buts contre la Slovénie, mais nous avons souffert contre l’Espagne, juste deux jours plus tard. Le quart de finale contre la Croatie s’est terminé aux tirs au but, ce qui prouve que la rencontre était très disputée. Nous avons vraiment mis la pression sur les organisateurs et nous nous sommes créé de nombreuses occasions. Le problème est que nous ne les avons pas converties. Je pense que nous ne méritions pas de perdre. C’est pour cette raison que la défaite a été douloureuse. Elle a été très difficile à accepter, mais nous avons aussi tiré de nombreux enseignements de ce tournoi.»

équipe

No Joueur Né le SVN ESP CRo b a Club

1 Yevgen IVANYAK (G) 28.09.82 ✓ — ✓ Lokomotiv Kharkiv 2 Valerii ZAMIATIN 05.01.79 E E E Enakievets Enakievo 3 Vitaliy KISELYOV 20.02.83 E — Lokomotiv Kharkiv 4 Sergii ZHURBA 14.03.87 E E E 1 Lokomotiv Kharkiv 5 Yevgen ROGACHOV 30.08.83 E E E Energy Lviv 6 Sergii CHEPORNIUK 18.04.82 ✓ — ✓ 1 1 Energy Lviv 7 Maksym PAVLENKO 15.09.75 ✓ ✓ ✓ 1 2 Energy Lviv 8 Dmytro KLOCHKO 17.02.87 E E E 1 Lokomotiv Kharkiv 9 Oleksandar KONDRATYUK 09.04.83 E ✓ E 1 Energy Lviv 10 Valerii LEGCHANOV 13.02.80 ✓ ✓ ✓ 3 Energy Lviv 11 Denys OVSIANNIKOV 10.12.84 ✓ ✓ ✓ Energy Lviv 12 Kyrylo TSYPUN (G) 30.07.87 E — Uragan Ivano-Frankovsk 13 Dmytro SOROKIN 14.07.88 E E E 1 Lokomotiv Kharkiv 14 Dmytro LYTVYNENKO (G) 16.04.87 E ✓ E Lokomotiv Kharkiv

B = buts ; A = assists ; ✓ = cinq de base ; E = entré en cours de jeu ; ‘ — ‘= pas sur la feuille de match ; S = suspendu ; Un but marqué contre son camp par l’Espagnol Kike

• Mélange de défense en 1-2-1 dès le milieu du terrain et de pressing intense pour empêcher les contres • Transitions rapides attaque-défense ; couverture rapide des ailes • Marquage individuel efficace ; bon sens tactique en matière d’équilibre défensif • Formation en trapèze (en 4-0) en attaque, avec plus souvent des percées sur les côtés que dans l’axe • Jeu physique et circulation de balle très rapide ; disposition à prendre des risques avec des passes • Utilisation occasionnelle d’un pivot pour de brèves périodes ; bons tirs de loin • Jeu de contres bien répété, avec des diagonales et un rapide soutien par le milieu défense attaque

27 Les buts

Le tour final 2012 a produit un nombre de buts moyen par match conforme aux précédentes éditions, même si on a compté 18 buts de moins par Minutes 2012 2010 2007 2005 2003 rapport au tournoi de 2010 en Hongrie, ce qui représente une baisse 00’01 - 05’00 11 10 8 5 4 de 14 %. Le match du groupe D entre l’Azerbaïdjan et la Serbie a produit 14 5 10 10 le nombre record de 17 buts, ce qui signifie que 16 % des buts du 05’01 - 10’00 15 tournoi ont été marqués en un seul match. Les 19 autres ont produit 10’01 - 15’00 4 9 9 8 8 une moyenne de 4,84 buts, qui est sensiblement inférieure à celle des 15’01 - 20’00 11 15 14 13 8 tournois précédents. Néanmoins, si l’on remonte au tour final de 1999, à Grenade, 26 buts (soit 30 % du total) avaient alors été marqués au 20’01 - 25’00 17 14 15 13 6 cours de deux des 16 rencontres, soit une moyenne de 4,26 buts pour 25’01 - 30’00 19 18 10 8 11 les 14 autres matches. Les facteurs à même d’expliquer cette tendance 30’01 - 35’00 11 17 15 12 10 à la baisse figurent ailleurs dans le présent rapport. 35’01 - 40’00 19 30 7 18 20 EURo buts matches moyenne Prolongation 2 — — — — 1999 86 16 5,38 Total 109 127 83 87 77 2001 90 16 5,62 La formule du tournoi, composé de matches de groupes suivis d’une 2003 77 15 5,13 phase à élimination directe, a créé une ambiance de coupe plutôt 2005 87 16 5,44 que de championnat. Cependant, il ne s’agissait pas pour les équipes 2007 83 16 5,19 d’adopter une approche aventureuse de leurs matches. Comme indiqué plus tôt dans le présent rapport, la gestion des risques était un facteur 2010 127 20 6,35 important. La tendance était de ne pas prendre de risque avant que 2012 109 20 5,45 l’objectif devienne clair, par exemple, lorsque l’équipe était menée au score. Les réactions à l’ouverture de la marque par l’adversaire ont été L’un des signes distinctifs du tour final 2012 est que huit buts ont été des importantes et pas moins de sept matches n’ont pas été remportés par buts contre son propre camp. L’équipe technique de l’UEFA a interprété l’équipe qui a marqué en premier. ce chiffre élevé comme une illustration de plusieurs éléments: les joueurs se repliaient très rapidement en défense (ce qui donnait lieu à des pertes de contrôle lorsqu’ils entraient en contact avec le ballon); les tacles glissés rendaient le contrôle de la direction du ballon plus Meilleurs buteurs difficile; et les diagonales au deuxième poteau étaient réalisées à un rythme de plus en plus rapide afin d’empêcher l’adversaire d’intercepter le ballon et de lancer une contre-attaque. Pour la troisième édition de rang, les meilleurs buteurs ont inscrit cinq buts. L’Espagnol Jordi Torras a remporté le Soulier d’or pour avoir fait une passe décisive de plus que Dario Marinovic. En tout, 60 joueurs ont trouvé le chemin des filets durant ce tournoi final, les Espagnols se A quel moment les buts ont été marqués retrouvant en tête du classement des passes décisives. Alemão a été le joueur le plus prolifique en la matière, avec cinq passes décisives, alors que ses coéquipiers «Kike» et Carlos Ortiz en ont enregistré trois, tout Seuls 37,6 % des buts ont été marqués en première période. Même si comme le Croate Tihomir Novak. l’on exclut les deux buts inscrits par l’Espagne au cours de la prolonga­ tion lors de la finale, la deuxième période a produit 61 % de buts de plus 5 Jordi Torras Espagne par rapport à la première période de 20 minutes. Cinq des 20 matches ont comporté une première période sans but. Au cours des deux périodes, Dario Marinovic Croatie le troisième segment de cinq minutes a été le moins productif. 4 Jesús Aicardo Espagne Vidan Bojovic Serbie Bien qu’une proportion similaire de 62 % des buts ait été enregistrée après la mi-temps lors du tournoi final 2010, le moment des buts a 3 Jadder Dantas Azerbaïdjan sensiblement changé en comparaison avec la Hongrie, où un total Eleksandr Fukin Russie énorme de 30 buts avait été marqué dans les cinq dernières minutes. En Croatie, les nombreux buts inscrits au cours de la seconde période Jakov Grcic Croatie ont été assez équitablement répartis sur les vingt minutes, ce qui ne Valeriy Legchanov Ukraine permet pas de supposer que cette proportion élevée soit due à la Konstantin Maevski Russie fatigue. Vagner Pula Russie Rafa Usín Espagne

28 L’équipe technique – et sa sélection de vedettes

Vic Hermans (né le 17 mars 1953) a marqué 23 buts en 45 matches internationaux pour les Pays-Bas et a reçu le Ballon d’or en tant que Joueur du tournoi lors de la première Coupe du monde de futsal, en 1989, où il a inscrit six buts et contribué à la qualification de son équipe pour la finale contre le Brésil. En tant qu’entraîneur, Vic Hermans a entraîné des équipes de futsal, mais aussi des équipes de football à onze, et a été entraîneur des équipes nationales de futsal de Hong Kong, de Malaisie et d’Iran avant de prendre les rênes de l’équipe nationale néerlandaise en 2001. En 2008, il a repris le secteur du développement du futsal à Malte et a notamment entraîné l’équipe nationale. En Croatie, Vic Hermans n’était qu'à quelques jours d’entamer son activité d’entraîneur national et de directeur du développement du futsal auprès de l’association nationale de Thaïlande. Sibley / Action Images Javier Lozano (28 octobre 1960) a choisi le futsal comme première Le directeur technique de l’UEFA, Andy Roxburgh, est entouré passion au début des années 1980, entamant son activité d’entraîneur par Vic Hermans (sur sa droite) et par un Javier Lozano au regard à l’âge de 31 ans et se faisant un nom à la tête de Caja Tolède et sérieux, peut-être nerveux alors que l’Espagne s’apprêtait d’Interviú Madrid. En 1992, il a été invité à reprendre la fonction de à défendre son titre contre la Russie sur le terrain à Zagreb. Felipe Ojeda en tant qu’entraîneur principal de l’équipe nationale espagnole, menant cette dernière à la victoire lors du premier Tournoi L’équipe technique de l’UEFA lors du tournoi final 2012 était composée, européen organisé sous l’égide de l’UEFA, en 1996 à Cordoue. Ce fut le tout comme lors de l’EURO 2010 de futsal en Hongrie, de deux experts premier succès d’une longue série, car il a ensuite remporté les Coupes du futsal qui se sont vu confier la tâche d’observateurs de l’UEFA. Leur du monde de futsal de 2000 et 2004 ainsi que le titre européen en 2001 expérience des compétitions de futsal de l’UEFA remonte au lancement et 2005. En 2007, Javier Lozano a passé le témoin à José Venancio pour officiel du Championnat d’Europe de futsal, en 1999, lorsque Javier occuper un poste dans le football à onze avec Real Madrid, d’abord Lozano était l’entraîneur principal de l’équipe nationale espagnole qui dans les vestiaires de la première équipe, puis comme directeur a disputé la finale contre la Russie, et que Vic Hermans était sur le banc de la formation, avant de retourner au futsal dans son rôle actuel néerlandais en tant qu’assistant de Nico Spreij. de président de la Ligue professionnelle espagnole de futsal.

En Croatie, Javier Lozano, qui était basé à Split pendant les huit premiers jours, a observé les matches des groupes A et C ainsi que les deux quarts de finale disputés dans la ville côtière. Il s’est ensuite rendu à Zagreb pour travailler durant le reste du tournoi aux côtés de Vic Hermans qui avait couvert les groupes B et D et les deux quarts de finale joués La sélection de l’équipe technique dans la capitale.

Une de leurs tâches était de composer une sélection type de 14 joueurs o à partir des 167 joueurs à l’oeuvre en Croatie. Inévitablement, les Joueur N Equipe joueurs retenus faisaient partie des équipes qui avaient atteint la phase Luis Amado (G) 1 Espagne à élimination directe plutôt que de celles qui n’avaient joué que deux Stefano Mammarella (G) 1 Italie matches. Un certain nombre de critères ont été appliqués pendant le processus de sélection, des aspects tels que l’attitude, le rôle au sein Jesús Aicardo 16 Espagne de l’équipe et le talent ayant été pris en compte. Les joueurs figurant Cirilo Cardoso Filho 11 Russie dans la liste finale ont de quoi être satisfaits d’avoir été sélectionnés par deux des plus célèbres entraîneurs de futsal. Marcio Forte 3 Italie Aleksandr Fukin 13 Russie Enrique Boned ‘Kike’ 8 Espagne Dario Marinovic 8 Croatie Miguel Sayago ‘Miguelín’ 15 Espagne Carlos Ortiz 2 Espagne Dmitry Prudnikov 4 Russie Ricardinho da Silva 10 Portugal Saad Assis 11 Italie Jordi Torras 4 Espagne

29 Arbitres / Fair-Play

Arbitres Classement fair-play

Un groupe de 16 arbitres, dont la moitié venait des huit associations Pos. Pays Points Matches joués finalistes, a été sélectionné pour le tournoi en Croatie. On notera au 1 Italie 8.685 5 passage que les arbitres des deux derniers matches venaient des quatre 2 Portugal 8.642 3 associations encore en lice à ce moment-là : des arbitres de Russie et 3 Russie 8.578 5 d’Espagne ont arbitré le match pour la 3e place alors que la finale a été 4 Espagne 8.564 5 dirigée par des arbitres de Croatie et d’Italie. 5 Serbie 8.381 3 5 Ukraine 8.381 3 Le tournoi a produit 40 cartons jaunes – soit une moyenne de 2 par 7 Roumanie 8.285 3 match – et trois cartons rouges, dont deux à la suite d’un second carton jaune. En 2010 en Hongrie, on avait enregistré 33 cartons jaunes et une 8 Slovénie 8.000 2 seule expulsion. L’augmentation des cartons jaunes est donc de 21%. 9 Croatie 7.950 5 10 Turquie 7.857 2 Il est intéressant de noter que les huit matches à élimination directe 11 République tchèque 7.571 2 n’ont produit que 11 cartons jaunes et aucun lors des demi-finales. La 12 Azerbaïdjan 6.143 2 finale, en revanche, a été marquée par cinq cartons jaunes, dont deux au pivot russe Cirilo, qui a été expulsé. Le meneur de jeu russe d’origine brésilienne Pula offre son aide en tendant la main à l’Italien Alessandro Patias lors du match nul 2-2 entre Nom Pays Date de FIFA naissance les médaillés d’argent et Gerald Bauernfeind Autriche 01.04.1981 2007 de bronze à Split. Marc Birkett Angleterre 03.02.1978 2008 Eduardo José Fernandes Coelho Portugal 10.10.1979 2008 Fernando Gutiérrez Lumbreras Espagne 26.01.1971 2006 Karel Henych Rép. tchèque 11.03.1979 2004 Danijel Janosevic Croatie 06.01.1971 2005 Stephan Kammerer Allemagne 13.12.1968 2004 Gabor Kovacs Hongrie 16.04.1978 2007 Pascal Lemal Belgique 21.11.1972 2005 Francesco Massini Italie 27.01.1969 2007 Timo Onatsu Finlande 17.01.1973 2007 Petros Panayides Chypre 24.08.1968 2002 Ivan Shabanov Russie 15.08.1978 2007 Borut Sivic Slovénie 20.04.1971 2007 Bogdan Sorescu Roumanie 21.08.1974 2006 Sebastian Stawicki Pologne 22.01.1975 2007 Greene / Sportsfile / Greene

30 Sibley / Action Images

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