The Limits of Control

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The Limits of Control Fiche pédagogique The Limits of control Sortie en salles 30 décembre 2009 Résumé personnage principal déambule Film long métrage, Etats-Unis, A Roissy, un homme solitaire se dans les rues ou au musée Natio- 2009 voit confier une mission secrète, nal de Madrid et rencontre des dont le spectateur lui-même ne intermédiaires censés le mener Réalisation : Jim Jarmusch comprend les enjeux qu’au dé- jusqu’à son mystérieux but. nouement du film. De Paris à Sé- Interprètes : Isaach de Banko- lé, Alex Descas, Jean - Fran- ville en passant par Madrid, le çois Stévenin, Oscar Jaenada, ___________________________________________________ Luis Tosar, Paz de la Huerta, Tilda Swinton, Youki Kudoh, Commentaire qu’il reçoit au compte gouttes des John Hurt, Gael Garcia Bernal, Jim Jarmusch, reconnu dès ses intermédiaires qu’il trouve sur son Hiam Abbass, Bill Murray tous premiers opus — Stranger chemin. Directeur de la photographie : Than Paradise, Down by Law, Christopher Doyle Dead Man, Ghost Dog sont tous Chaque rencontre est l’occasion immédiatement entrés dans d’un rituel — un échange de boîte Musique : Boris l’histoire du cinéma — signe là un d’allumettes dans laquelle est film des plus personnels. Dérou- inscrit un message codé — mais Montage : Jay Rabinowitz tant peut-être au premier abord, c’est aussi un prétexte convoquer par la relative absence de points les arts. Silencieux et prudent Production : Jon Kilik, Stacey de repères scénaristiques — on comme un chat, il écoute sans Smith, Gretchen McGowan ne sait pas, jusqu’à la fin, la te- mot dire les digressions artisti- Distributeur : FilmCoopi neur du contrat qui lie le person- ques de ses interlocuteurs qui nage principal à son commandi- s’interrogent sur la beauté du Durée : 1 h 56 taire — le film est un véritable cinéma, la pureté du son d’une enchantement pour les sens et se vieille guitare et surtout, sa réson- Version originale anglaise, révèle être un outil précieux pour nance… sous-titrée français / allemand qui veut proposer une initiation à l’analyse de film. Par ailleurs, certaines des consi- Age légal : 10 ans gnes le conduisent au Musée Age conseillé : 14 ans Le personnage interprété par National. Les œuvres d’art de- l’acteur français Isaach de Banko- viennent alors des indices que le lé, sorte de cowboy moderne au spectateur, tout comme le per- visage sculptural qui dort tout sonnage, piste et brûle habillé et commande systémati- d’interpréter. S’instaure une quement « deux expressos dans correspondance entre les œuvres deux tasses séparées », se dé- du musée et les étapes de sa place, orienté par les instructions mission. Un tableau de femme nue alanguie évoque par anticipa- lesquels The Limits of Control tion le personnage féminin qui, un permet de travailler : DDisciplinesisciplines temps, cheminera à ses côtés. coconcernéesncernées : : - Recourir à un vocabulaire Ainsi, par un jeu d’emboîtements spécifique et adéquat EdEducationucation a uaxu xmédias: médias: successifs, toutes les phrases - Exercice d’observation PrPremièreemière a papprocheproche d ed e sibyllines prononcées par les pro- description, comparaison, l’al’analynalysese de de séque séquencence e te dt e tagonistes se recoupent et dessi- analyse et critique. soden vsonocabulaire. vocabulaire. nent petit à petit un système de - S’intéresser à la multiplici- correspondances auquel la fin du té des arts. LeLess fo formermes sdu du récit récit ciné ci-ma- film donne tout le sens et la portée tonématographique.grap hique. symbolique. Le spectateur com- Dès lors, on se propose prend alors que le dénouement d’organiser le travail autour de LeLess e memprunpruntsts cinémato cinématogr-a- cathartique de l’intrigue met en l’initiation à l’analyse de séquence phgraphiqueiques à las p àe ilant peintureure et à l a scène la joyeuse métaphore de la en portant une attention particu- metus àiq laue musique.. victoire de l’art sur la rationalité du lière à la précision du vocabulaire. réel. Il semble utile de proposer plu- Il semble tout à fait pertinent de sieurs lectures aux élèves qui travailler ce film avec des étu- peuvent servir de point de repère diants. Pour montrer que le sens pour l’interprétation. au cinéma n’est pas uniquement une question de fond (autrement Tout d’abord, le film répond à une dit, de scénario) mais avant tout structure qu’on connaît bien en une question de forme (le cadre, littérature : la structure du conte. le montage). Les images structu- Le parcours du personnage peut- rées à l’extrême s’offrent à une être assimilé à la quête qui définit interprétation riche. le genre. D’autre part, l’importance prise par la répétition Par ailleurs, le film est aussi à dans le film (voir « Pistes pédago- considérer comme une tentative giques ») est aussi à rattacher à la de Jarmusch d’exposer ses ob- structure formelle du conte. En sessions artistiques, de les lister dernier lieu, la portée symbolique et de s’en amuser. Ainsi, de nom- du conte que l’on retrouve dans le breuses scènes sont hautement dénouement du film, permet de référentielles, et évoquent faire une première lecture inter- d’autres œuvres picturales, ciné- prétative. matographiques ou même musi- cales. The Limits of Control, ne se Ensuite, on mettra en lumière la contente pas de discourir sur la correspondance entre les arts musique ou la peinture autour que dessine le film : pratiquement d’une (ou deux !) tasses de café, chaque action du personnage mais il les intègre littéralement. s’articule autour d’une œuvre L’image se fait picturale au détour d’art. Les références jouent ainsi d’un plan d’assiette en nature un rôle capital dans la compré- morte ou rythme quand le mon- hension du film. Et celles-ci, ma- tage, n’obéissant plus uniquement niées tantôt avec sérieux, tantôt à la logique de la narration, de- avec humour, donnent toute sa vient partition musicale. densité au film en instaurant une complicité avec le spectateur. La version 1.0 du Plan d’études Romand fixe trois objectifs sur 2 ___________________________________________________ Objectifs pédagogiques • Reconnaître les em- prunts aux arts picturaux ou musicaux dans le récit • Apprendre à décrire des cinématographique. images en mouvement avec le vocabulaire spéci- fique. • Débusquer les référen- ces et clins d’œil adres- • Savoir reconnaître sés au spectateur l’aspect métaphorique d’un récit. ___________________________________________________ dans laquelle se trouve un Pistes pédagogiques message codé que le personnage avale, et, tou- jours, les intermédiaires 1. Demander aux élèves de se lancent dans des décrire le film dans son considérations sur l’art…). ensemble (de quoi parle-t- Montrer que la répétition, il ?, décrire le person- omniprésente dans le film, nage principal, décrire la obéit à la même logique scène finale, dégager les que la ritournelle dans le actions principales). conte. 2. Pourquoi le film com- 4. Quels sont les points mence-t-il par une citation communs entre la pre- du Bateau Ivre de Rim- mière scène et la scène baud (les deux premiers finale? (le personnage se vers). Montrer en quoi, change ou fait du yoga ainsi placé sous le signe dans des toilettes publi- de l’errance poétique, le ques). Quel sens peut-on spectateur modifie son donner à cette clôture du horizon d’attente par rap- récit en miroir ? port au film qui com- mence. 5. Comparer la scène dans l’aéroport avec le com- I. LA STRUCTURE DU CONTE : manditaire et la scène de fin avec le personnage 3. S’interroger sur la répéti- joué par Bill Murray. tion. Demander aux élè- Quels sont les éléments ves de lister tous les élé- que l’on retrouve dans les ments qui se répètent deux (les phrases énig- dans le film. (Quelques matiques prononcées par exemples — non exhaus- le commanditaire à Rois- tifs — le personnage de- sy, sont répétées par les mande toujours « 2 ex- deux protagonistes au pressos dans 2 tasses moment de séparées », lors de cha- l’accomplissement de la cun de ses rendez-vous, mission: « Tout est sub- son interlocuteur com- jectif », « Utilisez votre mence l’entretien par imagination », « La réalité « Vous ne parlez pas es- est arbitraire ») ? A la fin pagnol, n’est-ce pas ? », du film, ces phrases de- puis lui donne une boîte viennent-elles plus clai- d’allumettes portant res ? Expliquer. l’inscription « Le boxeur » 3 6. A partir des thèses de 10. La vision des tableaux Bettelheim dans Psycha- précède souvent la ren- nalyse du conte de fée, contre avec le person- montrer que le conte évo- nage réel. Comment que toujours son objet par l’interpréter ? (A travers métaphore. Son sens est ce choix, il est question symbolique. Dès lors, de poser l’hypothèse pro- quel sens donner à cette vocatrice que l’art prime mission ? Que représente sur le réel). Pour prolon- le personnage de Bill Mur- ger la réflexion, faire des ray ? Ecrire une page ar- recherches sur le concept gumentée pour donner de mimésis tel qu’il a été son interprétation de la fin pensé par Platon. Dire en du film. quoi le film de Jarmusch s’oppose radicalement à la philosophie platoni- II. LA CORRESPONDANCE ENTRE cienne. LES ARTS. 11. Analyser le gros plan sur 7. La peinture. Pourquoi le une assiette dans laquelle personnage principal se sont disposées des tran- rend-il au musée ? (se ches de pomme, un cou- rappeler les consignes qui teau posé à proximité. lui sont données: Pourquoi ce plan est-il « Trouve le violon », une référence aux natures « Reste avec la fille », les mortes picturales ? Porter tableaux représentant tan- une attention particulière tôt un violon (« El Violìn » à la disposition des ob- de Juan Gris), tantôt une jets, à la lumière, au ca- femme nue (« Desnudo » dre, à la position de la de Roberto Fernandez caméra… Balbuena), se font les échos de ces paroles 12.
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  • The Limits of Control Le Médium Est Le Message Les Limites Du Contrôle — États-Unis 2009, 116 Minutes Sami Gnaba
    Document généré le 3 oct. 2021 14:35 Séquences La revue de cinéma The Limits of Control Le médium est le message Les limites du contrôle — États-Unis 2009, 116 minutes Sami Gnaba Numéro 261, juillet–août 2009 URI : https://id.erudit.org/iderudit/1896ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (imprimé) 1923-5100 (numérique) Découvrir la revue Citer ce compte rendu Gnaba, S. (2009). Compte rendu de [The Limits of Control : le médium est le message / Les limites du contrôle — États-Unis 2009, 116 minutes]. Séquences, (261), 25–25. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 2009 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ JIM JARMUSCH I ÉTUDE The Limits of Control Le médium est le message En cette saison d'opulentes productions formatées, le dernier Jarmusch prend les allures d'une manifestation quasi extrater­ restre tant sa beauté, son étrangeté et son intelligence submergent le spectateur dans une béatitude exquise. Après deux films plutôt erratiques (Coffee and Cigarettes, Broken Flowers), le toujours aussi aventureux Jarmusch nous sert probablement son œuvre la plus ambitieuse à ce jour..
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