L’ENTREPÔT - DANIEL BOERI- Galerie d’art contemporain Exposition - Vente - 22 rue de Millo - 98000 - Tel : +377 93 50 13 14 - www.lentrepot-monaco.com Ouverture Publique : Lundi au vendredi 15h à 18h30 et le samedi sur rendez vous

du 27 février au 27 mars 2018

Exposition des œuvres sélectionnées

sur le thème FRONTIÈRES : la limite comme épaisseur

Open des Artistes de Monaco 2018 : 2ème phase Exposition collective des œuvres sélectionnées 27 février – 27 mars 2018

La huitième édition de l’Open des Artistes organisée par l’Entrepôt – Daniel Boeri, en partenariat avec Monaco Telecom et la Compagnie Monégasque de Banque (CMB), interrogeait les candidats sur le thème :

« Frontières : la limite comme épaisseur »

La première phase de l’Open s’est terminée le 21 février à minuit. 87 artistes de tous horizons étaient en compétition pour relever le défi d’un sujet contemporain sur lequel le directeur de l’Entrepôt, Daniel Boeri, a voulu donner la possibilité aux artistes de s’exprimer.

Cette année, de nombreux artistes étrangers ont répondu présents ; outre la France et Monaco, l’Italie, la Russie, les Philippines, le Canada, l’Autriche et le Sénégal étaient représentés. Au terme de cette première phase du concours, 37 œuvres ont été sélectionnées; 34 par le jury, et 3 par les Internautes.

Cette huitième édition de « l’Open » confirme la tendance de l’an passé et inscrit le concours dans un « rythme de croisière » certain.

La Galerie numérique www.lentrepot-monaco.com a rencontré un nombre de Visiteurs croissants ainsi, en trois semaines, il y eut :

- Plus de 198 000 pages vues - 12 318 visiteurs, dont plus de 7 440 étaient de nouveaux visiteurs du site.

Parmi eux, des européens bien sûr, mais également des américains. Le pari pris par Daniel Boeri d’internationaliser le concours et de donner la chance aux artistes d’avoir une visibilité qui dépasse les frontières de la région et du pays est une réussite.

La deuxième phase du concours s’étend du 27 février au 27 mars 2018 ; c’est l’exposition collective des finalistes, parmi lesquels deux seront récompensés par le jury, par le public.

Le public est invité à voter pour l’œuvre de son choix. C’est au cours de la soirée de clôture du 27 mars que les deux prix seront attribués.

Le Jury est composé de personnalités issues du monde de la culture Francine Carrère - Paul Emmanuel Dubois - Martine Meunier - Francis Carrère - Martin Perronet – Werner Peyer - Antonella Fonzi, lauréate de l’Open des Artistes 2017

Rappel des Prix :

- Prix Open des Artistes 2018 : Attribué par le Jury, le lauréat du Prix Open des Artistes 2018 remporte une exposition-vente personnelle à l’Entrepôt, si sa production le lui permet. Le cas échéant, il pourra participer à une exposition-vente collective avec l’autre lauréat. En outre, l’œuvre primée fera la couverture de l’Annuaire Monaco Telecom, édition Pages Jaunes.

- Prix du Public : Les visiteurs de l’exposition collective de février-mars auront la possibilité de voter pour l’œuvre de leur choix, lors de leur passage à la galerie l’Entrepôt. L’œuvre ainsi choisie sera publiée en couverture de l’Annuaire Monaco Telecom, édition Pages Blanches.

Mardi 27 mars 2018 : soirée de clôture et attribution des prix Michele Adamo N°1

Michèle Adamo (alias MILA) est née et vit en Principauté de Monaco. Elle a commencé à dessiner dès son plus jeune âge dans l’atelier de couture familial, bercée entre artisanat et stylisme (son père et son grand-père étaient maîtres tailleurs designers). Elle souhaitait devenir styliste de mode ou architecte d’intérieur ; mais ses parents l’ont poussée à suivre un cursus d’études plus traditionnel de gestion d’entreprise. Ceci lui a permis d’accéder à des postes de management notamment dans des Sociétés multinationales d’import-export et de voyager beaucoup à travers l’Europe et dans le monde. Parallèlement, elle n’a jamais cessé de s’intéresser à des activités plus créatives telles que la peinture, le dessin et la photo et de faire de belles rencontres avec des protagonistes de ces disciplines. Son expérience artistique est donc plutôt autodidacte et son genre préféré : le portrait. Les artistes qu’elle admire sont (toutes époques confondues et entre autres) Velasquez, Goya, Rembrandt, les peintres impressionnistes ou encore Salvador Dali ou Warhol. Elle a fondé en 2011 à Monaco une entreprise familiale, dont sa fille assure la gérance, dans le but de concevoir et produire des tissus, accessoires vestimentaires ou objets de décoration basés sur ses dessins et peintures ainsi que ceux d’artistes contemporains. Un de ses crédo est de défendre les valeurs de l’artisanat et la fabrication européenne ; mais aussi de renforcer les liens entre l’art et la couture. Son style est essentiellement réaliste et expressionniste. Ses thèmes abordés sont ceux qui lui tiennent à cœur et entre autres : l’enfance malheureuse (en particulier dans le tiers monde), l’écologie ou encore les questions de société tels que les droits de la femme et de l’enfant. Les techniques utilisées : peinture à l’huile sur toile ou autres supports, collage, créations sur verre ou plexiglass, illustrations sur papier (ex : affiches, cartes de vœux), photographie, compositions graphiques avec application sur tissus ou autres matériaux. A titre d’exemple, elle a créé spécialement pour la FONDATION PRINCESSE GRACE de Monaco une étole en soie avec le portrait de la Princesse Grace que l’on peut voir à la Boutique du Rocher.

N°1 LE PASSAGE Photo, dessin, peinture et résine sur plexiglas 80 x 60 cm La mer est une frontière naturelle entre les hommes que les oiseaux migrateurs franchissent tout naturellement. Leur pays c’est la terre ! Mais les hommes bâtissent entre eux des barrières invisibles, essentiellement fondées sur leurs différences (couleur de peau, culture, religion…) qui s’avèrent bien plus difficiles à franchir.

Prix : 2 500 € Christophe Ausello N°3 “En regardant les tableaux de Christophe Ausello. La matière des œuvres de Christophe Ausello, c’est le nouveau monde qu’il découvre, jour après jour, année après année. Sans aucune référence à rien d’existant, en marge en quelque sorte de la peinture officielle - ni figurative parce qu’imaginaire, ni abstraite parce que réelle - ses tableaux révèlent son univers intérieur, où les signes foisonnent, pullulent, pareils à des insectes laissant leurs traces,à des débris végétaux, à des premiers éléments de vie -- le poète Henri Michaux appela cela, pour ses écrits, “la vie dans les plis”. Il s’étonne lui même de sa production, comme si, dans son quotidien tissu de difficultés et de travail, ces signes lui révélaient un trésor caché, et que de couvrir le papier ou la toile de ces signes mystérieux lui donnait une joie très vraie. C’est cette joie qu’il partage avec nous, c’est a ce voyage secret qu’il nous invite. Merci à vous, cher Christophe Ausello. J.M.G. Le Clezio, Prix Nobel de Littérature 2008 février 2018”

Cette toile est l’expression de mon « Tiers paysage», cet autre moi qui s’éveille à son besoin de s’exprimer dans la spontanéité de la création au quotidien. L’appel est impératif, le geste s’inscrit sur la toile quelque soit son orientation. L’infime ajout à une figuration autonome se combine par elle-même aux autres pour former un ensemble dont je suis autant l’auteur que le spectateur de sa création.

N°3 NO LIMIT Réalisée au feutre-pinceau (de type Molotow), encre aquarelle. 120 x 80 cm La limite est la facette inversée de la frontière, contrairement à celle-ci, elle est incertaine, floue et imprécise, elle est l’au-delà qui prolonge l’en- deçà. Toute épaisseur nécessite une profondeur. Les trois termes du thème fusionnent dans cette œuvre. Ce qui apparait comme limité et abstrait dans une vision éloignée et globale, devient illimité, quand le regard devient les regards à la perception des multiples détails, qui forment la trame de cette représentation où l’abstrait nait des infimes figuratifs qui s’interfèrent pour développer un mouvement constant créé par l’observateur lui-même qui ne cesse de se perdre dans cette épaisseur qui l’attire, épaisseur renouvelée à chaque clin d’œil. On plonge dans la spirale jaillissante d’un monde né de la spontanéité imaginative de l’artiste, incrédule à ce qui est sorti de lui. Nous pensons être en présence d’un unique tableau ; il est, en fait, quadruple. Le mouvement appelle le mouvement et par la simple rotation de sa présentation, un devient quatre. L’œil, à chaque fois, doit replonger dans une nouvelle perception dans laquelle nulle clé préalablement acquise n’est reconnaissable. La sensation est à chaque fois renouvelée dans ce jaillissement en quête de marge ; la frontière est devenue limite dans l’épaisseur du mouvement.

Prix : 17 000€ Fabienne Bara N°6 Plasticienne-graveur, Fabienne Bara invente sa propre fiction à travers une scénographie ludique et/ou lyrique d’un quotidien anodin recomposé pour délivrer ses émotions et ses observations. Œuvres sur papier (aquarelles - dessins - monotypes), estampes de techniques traditionnelles (eaux-fortes mixtes/burins - Prix de gravure Hasegawa 2009 de la Fondation Taylor), ou plus innovantes (carborundums – collagraphies- numérique), fonctionnent sur un mode séquentiel et sériel, déclinées par thèmes et formats - privilégiant le trait, les jeux de perspectives et une spatialité intentionnelle pour animer les images afin que chacun puisse se les réapproprier avec ses propres références. Classifiée « Architecture et Intérieurs » par la BNF (Bibliothèque Nationale) 1988/92 : vit et travaille à Douala (Cameroun) Depuis 1993 : vit et travaille dans le Var (Toulon depuis 2005). Le livre d’artiste et sa collaboration avec certaines galeries permettent la pratique de techniques de gravures plus expérimentales. Nombreuses expositions en France et à l’étranger, de groupe : Londres – Ljubljana- Cadaquès – Brighton - Vicenza - Bologne - Nice- Liège- Stuttgart- - Aix en Provence - Mauren (F.L) - Toulon & personnelles : Ablon-sur-Seine - Paris - Nice - Douala – Soest -Toulon - Bordeaux Londres - La Garde – La Seyne.

N°6 TERRITOIRE ABANDONNÉ Image numérique - Impression jet d’encre sur papier Hahnemühle 60 x 50 cm En réponse au thème proposé, mon approche est celle d’un territoire abandonné, élaboré comme un décor, à la limite de l’abstraction. Le bois construit autour d’une épave rouillée, posée dans une spatialité intentionnelle installe un environnement décalé et désolé. Accentué par le traitement numérique de l’image qui permet la composition, l’assemblage d’éléments paysagers et leurs transformations sont réalisées à partir de photo et dessins (traditionnel et numérique).

Prix : 800 € Florent Boisard N°11

Petit fils du célèbre architecte décorateur Gustave Gautier, Florent Boisard est né à Montreuil le 28/10/1973, il vit et grandit dans un premier temps à Paris chez DINA VIERNY la muse de MAILLOL baignant dans un univers d art au milieu des sculptures de ce grand artiste.

Plus tard sa famille déménage en Bretagne. Des l’enfance sa passion du dessin et son talent sont perceptibles... Florent étudie successivement dans de grandes écoles d art : Les Ateliers de l’Arc à Lorient puis École Pivaut et Sepia. Saisonnier dans la restauration il ne peut s empêcher de crayonner des courbes sur les bons de commandes et c est en 2003 qu’ il parfait ses techniques avec l’aerographe et peint ses premières courbes...

Un emploi dans le BTP met entre parenthèses sa passion. Ce n est qu’ en 2017 qu il reprend ses aerographes et laisse ses inspirations le guider...

N°11 DINAMIK CIRCUS Aérographe acrylique, 90 x 90 cm

Fluidité et saturation dépassent les FRONTIÈRES en une explosion colorée... Volutes légères et courbes denses se croisent et se rencontrent... L’artiste vous invite à pénétrer et à rêver avec lui dans son univers aux courbes sensuelles.

Prix : 4 000 € Lionel Bouffier N°14 Lionel Bouffier est rentré en collision avec la photographie lors d’une blessure qui l’empêcha de pratiquer l’une de ses passions le skateboard, ainsi il commença à figer ses amis talentueux pour le plaisir en essayant de sublimer les mouvements et les lieux si particulier à ce sport. l’univers urbain dans lequel il évolue ne le laisse pas indiffèrent, il travaille principalement de nuit a cette période, et la deshumanisation de son environnement le pousse à vouloir remettre l’homme au centre de ses mise en scène photographique afin de raconter une histoire sur cet univers qu’il s’est lui même crée et qui à l’évidence ne le rend pas heureux et ne va pas dans le bon sens. Durant environ 10 ans il construit peu à peu sa série URBANITE comme une urgence, une évidence, les images sont déjà dans sa tête avant même la prise de vue. Puis après cette longue période, il ressent le besoin de changer radicalement en s’inspirant de la nature pour poser le cadre de sa série SAUVAGE dans laquelle déambulent des humains se cherchant des buts, une quête, incapable de revenir à l’essentiel. A présent, l’urgence a fait place à un travail plus ouvert ou il ne s’interdit rien, tel que traiter les interdits religieux, mais aussi un projet plus minimaliste en noir & blanc et des montages s’apparentant à des collages. D’une manière générale il reste curieux de tout et la mise en scène reste son domaine de prédilection pour donner son point de vue sur la société au travers d’images qui se veulent esthétisantes.

N°14 NEW WAY OF LIFE . technique mixe photo et création numérique. 120 x 80 cm sur plexiglas. Dans un paysage à priori vierge, comme en suspens, le réel et le virtuel se superposent plus qu’on ne le croit ! En effet le flux du trafic mondial a des limites géographiques mais aucune limite atmosphérique. Ainsi il peut y avoir des nuisances à l’autre bout de la planète qui ne sont pas visibles. Un paysage urbain qui se superpose virtuellement et qui impose une limite, une frontière à la candeur et l’insouciance. Le monolithe symbolise le lien entre ces deux territoires, une ligne rouge malheureusement déjà franchie.

Prix : 1 200 € Augustin Colombani N°16

École d’architecture puis Licence d’enseignement d’Arts plastiques en 1973 ( Université de Provence ) - Professeur d’Arts plastiques et ensuite de technologie au Collège. Je suis à l‘origine avec d’autres artistes, de la création du Collectif le Cercle des Artistes de Saint Paul de Vence dans lequel je développe d’autres formes d’expression : Ma formation spécialisée en informatique me donne les compétences pour travailler dans le monde de l’art numérique, le digital panting en technique mixte me permet de travailler dans un environnement 3D permettant les mises en perspective afin de pouvoir créer de réelles compositions et ainsi m’adapter à tous types de sujets proposés lors des évènements. Je réalise également des courts métrages d’Art vidéo que je présente lors de différents salons d’art contemporain à Monaco – Cannes - Paris - Saint Tropez – Saint Paul de Vence – Bienno –et dans le cadre de l’Art du court ( fête nationale du court métrage ) à l’auditorium de St Paul de Vence depuis de nombreuses années. Depuis 2013 je travaille plus particulièrement sur le support de projection en général des bâtiments, murs, façades. J’essaye de donner une autre architecture au bâtiment grâce à la notion de mapping, je dirais de fresque lumineuse en adaptant un sujet par rapport à une structure architecturale. Ce travail est conçu puis réalisé en digital painting en 2D, ensuite les formes et objets sont extrudés (3D) et mis en mouvement lors du traitement vidéo en fonction d’un scénario que je crée pour le sujet. Président de 2001 à 2015 du Cercle des artistes de Saint Paul de Vence

N°16 TRANSGRESSION DIGITALE Palette graphique /espace 3D. Impression quadrichromie sur Aluminium ( Dibon) / Crayons gras acryliques. 92 x 73 cm Et si la frontière était le tableau dans une salle de musée à ciel ouvert surveillée par un gardien! Et si certains sujets du tableau dépassaient la frontière, sortaient de la limite imposée par l’épaisseur du tableau ! Un nouvel espace leur serait possible, voire accessible, à ce moment là une nouvelle perspective s’offrirait, un champ nouveau dans lequel les sujets seraient encore une fois les sujets mais d’un autre paysage, d’une autre oeuvre... Notes : le sujet imposé par le règlement m’a conduit à réaliser ce travail. En effet j’aime beaucoup les mises en perspective dans un environnement à trois dimensions, j’y travaille depuis trois ans en fonction des divers sujets proposés lors de manifestations ou rencontres artistiques. J’ai essayé de traduire la notion de non conformité, celle d’un espace restrictif avec des limites imposées et sous surveillance avec des sujets qui arrivent malgré cette surveillance à transgresser cet espace, cette frontière ! L’art rend possible cette transgression, dans la réalité du vécu il en est tout autrement car les êtres humains sont partagés entre le désir de liberté et le souci de se protéger, liberté et protection deux notions fondamentales de la démocratie moderne..

Prix : 1 600 € Jocelyne Cornet N°17

Née en Bourgogne il y a 58 ans, autodidacte, je peins depuis 25 ans. Je me suis longtemps cherchée à travers ma peinture, et je me suis trouvée en peignant en priorité des portraits de femmes, avec ou sans chapeaux. J’aime en effet les textiles et les chapeaux, et j’essaie de faire partager mon univers d’élégante et de subtile féminité. Je travaille à partir d’un fonds, dont la richesse et la densité, permettent à chacun de laisser place à son imagination, en fonction de sa propre sensibilité et de sa propre inspiration. J’apprécie particulièrement les oeuvres de Gustave KLIMT, peintre Autrichien du 19ème siècle, qui utilise des couleurs chaudes et chatoyantes. Je suis sensible à l’élégance et à la mode, que j’essaie de retranscrire dans mes peintures, et qui soulignent d’une certaine façon, la nostalgie des années 1900.

Certaines de mes toiles expriment également d’autres sentiments, et abordent d’autres univers, en fonction de mon inspiration et de ma créativité.

N° 17 EVOLUTION Peinture à l’huile, 65 × 54 cm (F15) A travers cette toile, j’ai voulu imagé la superposition de deux environnements, l’un décalé représentant l’abandon, le second, contemporain caractérisant la cité

Prix : 800 € Christine Cottinaud N°18

Christine COTINAUD née en 1965 à Sainte – Adresse (76), vit et travaille à Nice.

Après une formation à l’école nationale d’art de Dijon et à l’université Paris – Sorbonne où j’ai obtenu le D.N.S.E.P. puis le MASTER Recherches en arts plastiques, je me suis orientée vers l’enseignement artistique tout en continuant à créer. D’abord en détournant les matériaux de la peinture, notamment la colle de peau pour construire des petites architectures en peau de colle légères et transparentes que je mettais en scène dans des projections pour les photographier. Ensuite s’ouvre une expérience de l’image floue, celle qui prend en compte la défaillance de la projection pour construire des images, non pas photographiques, mais des images qui troublent les frontières au travers de figures visibles et floues, pour se donner comme l’expression de la mémoire.

N°18 JARDINS INVISIBLES image numérique, tirage sur papier fine art Hahnemühle 310 gr. 78 x 39 cm- Je me suis intéressée aux délaissés anciens (murs effondrés, encadrements, abris en pierre) où vestiges, strates, couches, sédimentations, palimpsestes accompagnent les broussailles, ou lorsque celles - ci se substituent à la partie disparue et résorbent une frontière avec les ruines. C’est à partir de cet attrait que j’ai exploré les limites situées entre pierre et végétal/ végétal et pierre puis à percevoir des relations avec des jardins, passés ou en devenir. Comme un miroir, les ruines photographiées transforment profondément mon regard sur ces ruines traversées et renvoient l’image d’une forme imaginaire, celle des Jardins Invisibles qui font de l’image photographique la trace de sa propre construction avec des surimpressions et des tracés. Ainsi, l’image floue invite le spectateur à réinventer les formes, ou ce qu’il en reste, à se saisir de l’imprécision et du mouvement pour traverser poétiquement les lignes évanescentes, l’opacité et la transparence d’une substance qui troublent les frontières incertaines du visible.

Prix : 860 € Alexandre Dauly N°20 Alexandre Dauly est né à Rouen en 1976 et vit depuis 2014 à Menton. Il développe dés son enfance une certaine sensibilité artistique principalement grâce à sa mère qui peint, modèle et dessine. Il faudra attendre fin 2012 pour qu’il commence à produire une série de photos retravaillées uniquement dans le but d’exorciser un passage difficile de sa vie. Il veut mettre en lumière par son travail consistant en une série de portraits , voire d’autoportraits, le fait que le sentiment humain se transmet principalement par les expressions du visage , du regard et des mains. Son envie est de fusionner ces éléments pour qu’au final , une nouvelle dimension d’expression prenne naissance . Techniquement , le constat de vivre dans une époque ou tout est hyper défini dans le détail l’incite à partir à contresens pour offrir un rendu diffus , parfois flou et pixélisé. Toutes ses photos sont prises à partir d’un téléphone portable en faible définition excepté pour ce travail présenté cette année à l’Open où la photographie d’origine vient d’un photographe de l’Agence France Presse . Les photos sont ensuite alternativement retravaillées numériquement sur ordinateur et via des applications de traitement d’images sur le téléphone . Selon lui, l’imperfection permet de préserver la magie et l’âme de ce qui nous entoure, il a voulu y contribuer à sa façon .

N°20 N 34°, E 14° Montage photographique, 60 x 80 cm “Pour ce montage , je suis parti d’une photo de l’Agence France Presse qui m’a vraiment touché , le photographe avait pris en photo l’une de ces embarcations de fortune remplie de migrants au départ de la Lybie et avait capté son attention sur un enfant suspendu par un bras émergeant de cette foule entassée, j’ai voulu mettre en avant ce bras tendu et cet enfant suspendu dans les airs , comme pour le laisser respirer et le sortir de cette marée humaine avant que celle ci, ou “l’autre”, ne le noie ...” “Le fardeau de la communauté est une plume.” Proverbe Lybien

Prix : 900 € Korka NDIAYE N°25 Autodidacte, KORKA est une artiste complète. Une dame, “enfant de la balle” puisque née dans une famille d’artistes. D’abord Créatrice de Bijoux et accessoires en perles, son inspiration, symbiose des cultures Africaines Europeénnes mais aussi Indiennes, l’amena tout naturellement vers la mode. Elle commencera par ses propres vêtements et accessoires, et lança avec bonheur DesignKorka le label qui la sortira définitivement de l’anonymat et la propulsera au-devant de la scène. C’était en 1999 ; DesignKorka fut une petite entreprise familiale mode et accessoires pour la femme : habillement, chaussures et bijoux assortis. DesignKorka ouvrira 2 boutiques de mode à Dakar, en 1999 et 2004. Design Korka participera à son premier grand défilé de mode en 2005 au théatre Sorano et sera l’invitée d’honneur de la célébre émission TV “FAM” (Femme Africaine Moderne). KORKA est une artiste presque universelle. Ses oeuvres sont reconnues et appréciées par le grand public et les autorités. Le Ministère Sénégalais de la culture consacra ses œuvres par une attestation tout à fait officielle. Elle fut la première à oser la peinture et le perlage sur tissu dans la mode haut de gamme au Sénégal. Sa créativité en surprendra plus d’un !Après un séjour à Venise elle décida de passer de la peinture sur tissu, à la peinture sur toile avec son instinct, sa culture, son sens de l’observation, son feeling. Elle continuera cependant de faire des tableaux peints, agrémentés de perles et paillettes cousues mains. L’Artiste a du talent. Ses produits sont vendus au Sénégal et en Europe, sur la Côte d’Azur. Le rêve de KORKA, qui en est à sa deuxième participation à l’OPEN DES ARTISTES DE MONACO, est d’organiser une grande exposition au Sénégal avec une collection de 70 tableaux , la touche originale sera dit elle, que l’exposition se fera dans sa propre villa.

N°25 LE RÊVE DES FRONTIÈRES Peinture acrylique sur lin. 112 x 88 cm Dans mes pensées, je suis rentrée dans ce rêve pour exprimer le réel : LA FRONTIERE / un espace d’épaisseur variable imaginaire à un espace particulier qui les sépare, c’est là où se joue le surréalisme, comme quelque chose d’automatique qui parvient à exprimer le réel. On y trouve aussi toutes sortes de rencontres inattendues à la recherche de l’abondance ou de meilleures conditions de Vie. Il y a toujours eu des migrants mais depuis quelques années ce mouvement s’est amplifié par la venue de plusieurs pays fuyant la guerre civile. Les migrants doivent payer des passeurs et sont amenés à prendre beaucoup de risques pour traverser la méditerranée. De nombreuses embarcations ont fait naufrage entraînant la mort de milliers de personnes; on aperçoit en haut du tableau des émigrants en naufrage à l’autre bout de la terre, peut-être repéchés ou vendus ; La Frontière est également une séparation douloureuse – Croire à leur rêve ce qui est en-dessous du réalisme (Voir expériences – difficultés – malheur – réalisation). En bas du tableau, il y a deux mains qui se séparent tristement se promettant certainement un retour meilleur....

Prix : 3 100 € Tatiana Drozd N°27

Artiste, diplômée de l’Académie d’Art et Design (St Petersburg, Russie), Tatiana Drozd intègre à la fin des études Studio du cinéma d’Etat « Len film ». A son arrivée en 1992 en France elle enseigne l’art plastique aux l’école céramique de Vallauris, ABAC de Cannes. Toujours à la recherche de s’exprimer et communiquer, elle expose ses oeuvres en France, Italie, Hollande, Russie, Angleterre. L’ensemble de son œuvre présente une réflexion sur la relation entre trois paradigmes : art classique, moderne et art contemporain ; les déplacements entre les frontières et notamment entre les disciplines.

N°27 LE SYSTÈME TERNAIRE ÉQUILIBRÉ Infographie, impression dur dibond, 60 x 80 cm Je m’inspire des sujets d’actualité et notamment j’ai choisi de porter le regard sur de « nouvelles frontières » dans le modèle binaire homme/ femme. Ce n’est pas une action militante. Le but est de sensibiliser l’opinion. «Inter sexe» : un nouveau lexique des genres voit le jour pour décrire la fin de ce modèle et accompagner l’émergence de nouvelles identités sexuelles. («Inter sexe» désigne une personne qui n’est ni homme ni femme, qui présente des caractéristiques anatomiques, chromosomiques ou hormonales ne relevant pas strictement de l’un ou l’autre sexe. On n’a qu’une illusion de marginalité du phénomène, car rien qu’en France le pourcentage des « inter sexe » est évalué à 2%, c’est le même pourcentage que les personnes avec des cheveux roux.) Le « sexe » est assigné par la nature tandis que le « genre » est le produit de la société. A l’origine, cette distinction avait éventuellement une utilité pour déterminer qui peut voter, qui va partir au front… aujourd’hui, c’est moins déterminant. Faudrait-il reconnaitre un 3ème sexe ou supprimer la case du sexe des papiers d’identité? Il me semble indispensable de formuler ces interrogations, y compris celles qui abordent des questions fondamentales sur l’humanité, son identité, sa place dans la nature, ses relations avec le monde vivant... « Sur de longues périodes de l’histoire, avec le mode d’existence des communautés humaines, on voit également se transformer leur façon de percevoir. » Walter Benjamin

Prix : 1 200 € Daniel Fourmy N°28

Je suis né en 1975 dans une famille ouvrière, où la créativité n’avait pas vraiment sa place. Mais c’est pourtant bel et bien l’art qui me permet d’imaginer un avenir différent. Après avoir travaillé dans le marketing, je décide de tout quitter pour me consacrer à la peinture et la sculpture. Depuis plus de 15 ans mon travail se compose de deux parties, la première où mes productions sont figuratives et gravitent autour du monde du cheval et l’autre partie, qui me tient plus à coeur est un travail plus expérimental plus personnel que je réalise sur le support qui vous est présenté aujourd’hui et que j’expose pour la première fois. J’explore la transparence et les ombres des matières que mes productions projettent sur les supports où elles sont installées. Je suis très heureux aujourd’hui que mon travail suscite votre intérêt. En 2015, alors que je n’ai jamais participé à une exposition, je participe à la manifestation artistique nommée «Rouge »organisée rue princesse Caroline, à Monaco. Je rencontre Mr Daniel BOERI qui me fait l’honneur de diner à mes côtés. Nous avons pu parler de tellement de choses, de l’art bien sûr, mais également de notre vision du monde et des rêves qui portent les hommes. Je me souviens alors, avoir imaginé un phare pour la principauté, composé d’une tour de pierres rehaussée d’un diamant de verre où se dressait Sainte DEVOTE cheveux et drapés au vent accueillant le monde en indiquant la baie de MONACO, une branche d’olivier à la main. Je suis un rêveur utopique mais comme le disait Alberto Giacometti « que ça rate ou que ça réussisse après tout c’est secondaire ».

N°28 EXPLORATION huile sur toile micro perfo, feuille or , broderie fil de cuivre. Les limites créatives sont conductrices d’espace inexploré qui deviennent de par le fait, un espace nouveau. Lors de la production de cette oeuvre, la recherche d’un espace caché dans mon processus créatif a été la ligne conductrice du développement graphique et créatif de cette production.

Prix : 3 500 € Franchi FrancaN°29

Dans une société de consommation qui écarte des quantités toujours plus importantes d’énergies et de matières, comme des retailles, des délaissés, des « impensés », l’œuvre de Franca Franchi opère un changement de paradigme. Avec son regard aigu, Franca Franchi excave dans les tas de rebuts à la recherche d’œuvres qui sont « déjà là » à l’état embryonnaire, et que le regard et l’action de l’artiste transforment en éléments de lumière et d’espoir. Comme le définit Tagliaferri (2017), il s’agit d’un miracle de l’art qui sait extraire la beauté à partir de n’importe quel matériau à travers l’œuvre alchimique de l’artiste de transformer le monde. L’art devient ainsi un espoir pour tous dans un monde où les hommes sont malheureux en ayant enterré leur capacité créative. Née à Plaisance, en Italie, après les études classiques elle se diplôme en Droit à Parme Franca Franchi se dédie à la profession d’avocat en ignorant la vocation artistique que ses enseignants avaient détecté en la faisant participer, avec succès, à différents concours d’art. À la fin de 2008, en s’inspirant des images photographiques des cristaux d’eau du chercheur japonais Masaru Emoto, elle réalise des compositions avec des matériaux recyclés tels que le miroir, le verre, le cristal fragmentés et composés sur des bases d’acier. Franca Franchi débute ainsi une période de grande production et intense participation à des expositions dans des espaces publics et privés en Italie et à l’étranger. Parmi ses principales expositions en solo, nous pouvons rappeler la Galleria Biffi (Piacenza, 2016) Galerie Rossini (, 2016), Torre del Tempo e dell’Arte Idroscalo (Milan, avec le parrainage du Consulat Général du Japon, 2014), Fortezza del Primar (Savone, 2013 et 2014 ),Palazzo Farnese (Plaisance, 2011), Palazzo Gotico (Plaisance, 2010).

N°29 TIERS PAYSAGE INTÉRIEUR Acier et verre stratifié recyclés. Éclairage LED avec variation de couleur 60 x 62 x 43 cm L’œuvre nait par une « rencontre de marge » avec des rebuts écartés par leur différence ou leur inutilité. Acier et verre trouvés, ensemble, génèrent un paysage nouveau, un « Tiers paysage». Ce paysage intermédiaire émerge grâce à la force d’une lumière intérieure qui met en valeur les différences, les limites et les imperfections matérielles. Cet éclairage entrelace les éléments révélant l’épaisseur du « mi-lieux ». Sur le plan conceptuel, l’œuvre représente la naissance d’un « tiers paysage intérieur ». Encore mieux, elle constitue une renaissance intérieure à travers l’abandon d’un passé de paysages « pré-configurés » et le développement d’un nouveau « mi-lieu » qui met en valeur l’unicité et de la diversité. Ce tiers paysage intérieur est aussi un voyage, un mouvement spontané, sans objectifs ni destinations préétablies si non celles du plaisir du voyage et de la découverte.

Prix : 7 500 € Sophie Bayeux N°30

1985-1986-1987 BEAUX ARTS DE CHERBOURG-BEAUX ARTS DE TOULON 1993-1996 rentre dans l’atelier de ROLAND GIOAN apprend la technique de la céramique. 1996- création de son atelier de céramique,enregistrée à la MAISON DES ARTISTES. 2014- Membre des ATELIERS D ART DE FRANCE . Exposition permanente galerie GOLLONG à st Paul 06 / Exposition permanente gallery EPSILON à Shenzhen CHINE / Exposition permanente gallery ARTISSE à Valbonne 06 /Exposition permanente galerie 2à2 à Paimpol 22 Mai 2018 Shigarki résidence KIOTO JAPON / Carouselle du louvre PARIS Mars 2018 expo Raku SANARY FRANCE Fevrier Mars 2018 Open des Artistes MONACO Décembre 2017 Swissartspace LAUSANE SUISSE Sept oct nov 2017 Galerie la Passerelle NICE Mai juin juillet 2017 Galerie Empreintes PARIS / Janvier 2017 Maison et Objets PARIS / Mai 2016 salon maison & objets America MIAMI US / Janvier, fevrier, mars , avril, mai 2016 au PLAZA de NICE / Novembre 2015 GMAC de Bastille PARIS Mai 2015 GMAC de Bastille PARIS / Novembre,dec,janv 2014 gallery Lafayette design à SHANGHAI CHINE /Novembre 2014 GMAC de Bastille PARIS Septembre 2014 avec Artcité à TROYES Septembre 2014 Artcité concours internationnal de fonteney s/ bois Octobre 2014 galerie Art Z Avenue de la gde armée à PARIS

N°30 SANS PAROLE technique Raku, céramique murale, terre enfumée , émaux à l’argent et au cuivre, pièces reliées par du fil de fer. 62 X 62 cm Sans parole ne dit rien, c’est un miroir sans reflet , un cadre sans photo , un noir auréolé d’argent et de cuivre, une terre isolée au centre d’un no man’s land, un trésor au milieu d’une terre arable, l’art est une histoire sans parole il ne dit rien mais raconte tout, c’est une question d’émotion, je séduis avant de lâcher mon message... contraste... “L’art est une histoire sans parole, elle ne dit rien mais raconte tout”. Avant tout sculpteur, je ne me reconnaît pas céramiste. Pouvant tirer parti des défauts de réalisation, la forme, l’aspect passent avant la technique, même si la technique m’impose son respect.

PRIX : 1 900 € Phil Hill N°33

Phil Hill est un photographe Britannique installé en Principauté de Monaco. Dans le cadre “Fine Art, il photographie essentiellement des paysages naturels et urbains, il apprécie particulièrement l’architecture dans son environnement. Le jeu de la lumière et du contraste est un facteur important pour lui. Ses photos sont tintées de tons chauds pour éliminer l’aspect froid et dur d’une image en noir et blanc. Riche de 30 ans d’expérience, il a la chance d’avoir connu une grande évolution et révolution de la photographie. Le numérique lui permet aujourd’hui de réaliser plus précisément les images recherchées. Ses influences artistiques sont Michael Kenna, Fan Ho et le “street & graphic artist” Shepard Fairey. Pour plus d’exemples de son travail, il vous invite à visiter son site : studio phenix. com.

N°33 ŒUVRERTURE Photographie 90 x 68 cm Une maison est détruite lors d’une tempête en Asie. Avec le temps, des plantes traversent la grosseur du mur. Leur feuillage est semblable à des visages, confiants et fiers d’être en vie, à la recherche de nouveaux territoires.

Prix :1 200 € Paule Javourey N°36

“Née à Sanary, en 1950 ; Tombée dès le plus jeune âge dans le domaine de l’Art ; J’étais certaine que c’était là ma vocation !!! Devenir Peintre Ce n’est qu’en 1970 c’est en autodidacte que je découvre l’huile et ce fût une révélation. La lumière de Sanary et de la Provence sont mes principales sources d’inspiration. Ma peinture, entre réalité et impressionnisme, fait également appel à de multiples techniques (huile, encres, aquarelle, pastel, fusain, sanguine). Aujourd’hui, je réalise un travail de mémoire indispensable à mes yeux !!! Les structures métalliques et friches des chantiers Navals de La Seyne sur Mer mais aussi leurs ateliers lorsqu’ils étaient en activités ; car il faut transmettre aux futures générations et pouvoir leurs dire - Que des femmes et des hommes y ont travaillés et donnés toute leur vie !!!”

N°36 REGARD SUR LES VESTIGES DES CHANTIERS NAVALS» Peinture 75 x 30 cm Je vous propose une œuvre sur les vestiges des Chantiers Navals de La Seyne sur Mer pour des raisons affectives mais également pour rendre hommage à tous ceux qui y ont travaillé si durement mais avec un vrai savoir-faire. Je peins actuellement sur la mémoire des Chantiers Navals de la Méditerranée aujourd’hui fermés. La partie que je vous présente est celle où mon papa y travaillait et moi-même j’y ai dormi. Malgré son côté abandonné la nature a repris possession de ce lieu ainsi que les artistes graffeurs qui en ont fait un lieu pour s’exprimer et à travers les ouvertures c’est un regard tourné désormais vers l’avenir celui de la mer, la vue sur la baie du Lazaret de La Seyne et la rade de Toulon propices aux échanges entre les hommes et cette magnifique nature

Prix : 1 600 € Agnes Jennepin N°37

Née à Nice en 1966, Agnès Jennepin, après des études scientifiques, acquiert un enseignement pratique pluridisciplinaire et étudie l’histoire de l’art à l’ école d’arts plastiques de Nice. Elle s’initiait aussi à la mosaïque, et au vitrail. Si son travail est protéiforme, sa quête de confrontation avec la lumière, amorcée par sa manipulation des verres dans ses premières créations, demeure capitale. Elle aborde deux sujets qui se superposent dans l’espace de son atelier et de son temps, la notion de paysages, abstraits, et les portraits féminins. De ses nombreux voyages elle cherche à mémoriser l’émotion provoquée par l’atmosphère, capter les formes colorées, en perpétuelle contemplation active. Ses toiles combinent des délimitations de l’espace, des champs de couleur éphémères, des lignes dynamiques et des formes organiques énigmatiques. Elle s’intéresse à l’interaction entre la représentation et l’abstraction, comme d’un espace où sa mémoire se mêle à son imagination. Son travail se fait en plusieurs temps, par superposition d’éléments, comme de strates. Ses influences picturales sont multiples et interagissent dans sa pratique, Zao Wou Ki, Cézanne, Monet, Rothko, Peter Doig . Ce qui se joue dans ses portraits féminins concerne la dualité de l’être, la trace du vécu, visible, et l’autre part de soi. Le papier Wenzhou devient une mue, une peau, fait oeuvre pour ce qui le constitue, et se retourne, laissant apparaître aussi le verso, intime, éthéré. Ses représentations semblent presque éphémères, comme des apparitions désincarnées. Elle a participé à de nombreux salons d’art contemporain, est représentée par une galerie à Nice et Dolce Acqua.

N°37 DIVERSITÉ Encres, huiles, pastels gras sur papier marouflé sur toile, 81 x 100 cm Vision cartographique d’un jardin planétaire imaginaire, “Diversité” donne à voir un espace de masses colorées mobiles dont l’évolution inconstante, hétérogène et imprévisible rendrait illisible toute notion de frontière linéaire, mais s’appréhenderait en volume par la superposition de strates et d’atmosphères successives. Entre les formes argentées délimitées, miroirs d’espaces soumis à l’anthropisation, s’immiscent des fragments libres, fertiles de gestes picturaux, dont le regardeur deviendrait spectateur. Et si nous faisions parfois confiance à la nature....

Prix : 1 900 € Centre Speranza N°40

Participer à l’édition 2018 de l’Open des artistes est le challenge choisi par l’équipe du Centre Speranza-Albert II, en ce début d’année. Le Centre Speranza-Albert II est l’accueil de jour thérapeutique de la Principauté pour les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer ou présentant des troubles cognitifs apparentés. Les arts (peinture, musique, danse…) sont fréquemment utilisés comme supports aux activités de stimulation cognitives et d’interaction sociale. Objet de nombreuses études médicales, l’intérêt est reconnu dans l’accompagnement thérapeutique. Centré sur les capacités résiduelles des personnes considérées, l’objectif est d’établir les conditions d’expression dans une dynamique individualisée de lacher prise ou à contrario de guidage. L’idée est de permettre aux hôtes de l’accueil de jour de laisser émerger leurs capacités créatrices afin qu’ils expriment leurs émotions au travers d’une réalisation artistique et témoignent ainsi de leur présence dans la société malgré des troubles cognitifs. Pouvons nous parler d’expression Artistique? Aucune technique, pas de prédisposition pour le plus grand nombre, sauf M.C. adepte de l’acquarelle. Si nous définissons la créativité artistique comme la capacité à produire des choses innovantes et esthétiques, nous nous inscrivons dans cette démarche et nous nous rapprochons de la définition de l’art brut, l’art autodidacte, l’art spontané auquel le peintre Jean Dubuffet accorde un caractère d’originalité affranchi des règles de l’art Académique. Alors, nous pouvons dire qu’il réside en chaque individu une force de créativité, formidable vecteur d’émotion qu’il faut laisser s’exprimer....

N°40 Le Giratoire Panneau Social Acrylique et bois, 140 x 80 cm La création du G.P.S est partie de plusieurs rencontres. Le thème a suscité de l’intérêt, des interrogations, des incompréhensions. Il est ressorti des réflexions, des remarques très intéressantes. La première évidence fut que le support de l’oeuvre serait un panneau, celui-ci rappelant l’arrivée à un poste frontière. Deux couleurs ont dominé les échanges, le rouge et le blanc. Celles-ci rappelant de nombreux panneaux routiers notamment les limitations de vitesse, mais également l’attachement aux couleurs de la Principauté. Toutes les phrases figurant sur l’oeuvre, ont été le fruit d’une réflexion personnelle. Chacun des participants a souhaité une phrase correspondant à sa personnalité. L’oeuvre révèle la créativité des multiples talents présents Faites-en le tour ! Projet soutenu par Morgan GAMBA Animateur Socio-Culturel Marc Lavalle N°41

« Après des allées et venues entre Nice ou je suis né en Décembre 1954 ,et Paris ou j’ai étudié à l’école du Louvre et aux Beaux Arts jusqu’en 1982, Je suis revenu me fixer à Nice.

Mon parcours a été marqué par des voyages autour de la Méditerranée avec une prédilection pour le Maghreb, et la curiosité de toutes les techniques : Peinture, sculpture, pastel, aquarelle, dessin, gravure .

Des rencontres et la complicité de mon épouse m’ont permis d’exposer : au Luxembourg de 1993 à 2002, à Kairouan en 2001, à Nice galerie art7 2001 Salon d »automne à Paris 2002 , a l’opéra de Nice 2006, à Hambourg 2010, galerie des Docks à Nice 2012, galerie la Menuiserie 2013… Chaque exposition étant le fruit d’une rencontre et d’un partage.

N°41 SANS TITRE Fusain sur papier, 70 x 100 cm Le thème multiple des marges et des frontières évoque des zones vagues, inconnues, interdites. mais également des mouvements de population contenus. J’ai choisi de représenter la limite par un grillage qui ferme et laisse entrevoir sur un territoire marginal une végétation partout refoulée.

Prix : 1 200 € Philippe Mardini N°47

En 1978 je suis rentré aux Beaux-Arts de Paris (élève de Marcel Gili et de Georges Jeanclos). À la fin de mes études, j’ai été directeur artistique multimédia puis je me suis, plus spécifiquement, spécialisé dans la presse et l’édition.

Après avoir été photographe et pratiqué la sculpture, j’ai redécouvert la gravure que j’avais survolée aux Beaux-Arts. Dans ce support difficile par sa technique, j’apprécie tout particulièrement – comme en photo – le noir et blanc qui impose une composition rigoureuse, un sujet fort où l’œil n’est pas distrait par la couleur.

Tout en flirtant avec l’abstrait, je reste figuratif, mon objectif étant de rester lisible, compréhensible aux yeux de tous.

Le thème de L’Open m’intéressait. De part mes origines ce thème était, pour moi, parlant et incontournable. Je ne voulais pas, toutefois, avoir un regard de journaliste. J’ai donc fait une gravure symbolisant un passage pour «illustrer» les migrations difficiles dans la Méditerranée… Le gaufrage symbolisant, quant à lui, les dernières difficultés que rencontrent les migrants lorsqu’ils mettent le pied sur la terre ferme.

Expositions récentes : Dolceacqua, Eze Village, Saint-Agnès

N°47 LA ROUTE DE L’EXIL Gravure à l’eau forte et gaufrage 50 x 65 cm Epreuve d’artiste Le clapotis délicat de la Grande Bleue, peut se transformer en rugissement et elle devient, alors, une frontière infranchissable, dangereuse, assassine. Mais la mer reste un espace de découverte, un passage… un chemin vers l’espoir.

Prix : 500 € Mirabelle N°52 MiraBelle est née en Principauté de Monaco où elle vit et présente ses créations au sein de son atelier. Elle aborde l’aquarelle en 2003. De ce médium de prédilection, sont nés des «corps en mouvement» d’un érotisme assumé, inspirés par la danse contemporaine. Dès 2013, Mirabelle s’est-elle affranchie d’un style codifié pour aborder un domaine plus informel où le geste et la matière prédominent. Le fruit de cette recherche : une démarche artistique autant réfléchie que spontanée, un lâcher prise qui la conduit vers l’abstraction, à l’aquarelle, mais aussi à l’encre, à l’acrylique et la «spray paint» au travers de créations picturales sur toile et sur papier, de dessins, de techniques mixtes et de collages. «Ma démarche est en constante évolution et ce n’est pas tant l’oeuvre réalisée qui est importante mais le chemin qui m’y conduit, le processus créatif.» Son travail, qui puisait dans la poésie de Klimt, dans le réalisme de Lucian Freud et d’Egon Schiele, s’oriente vers l’univers des maîtres de l’abstraction : Pierre Soulages, Zao Sou Ki, Wang Yan Cheng,...«C’est en construisant, en détruisant et en construisant à nouveau que je crée. Pulvérisations, coulures, projections, lavages à grande eau, empâtements (plâtre, sable, etc) et brûlage.... L’expérimentation et le travail des textures est au centre de ma création. Je ne représente plus seulement des corps, mais leur histoire, des paysages de l’Humain,... la Vie.» En 2012, MiraBelle fonde avec Tchoba, l’Association Les ART’Ochtones.

N°52 FENÊTRE SUR L’UNIVERS technique mixte en relief sur papier Arches et carton, 80 x 80 cm La terre est trop souvent considérée par l’Homme comme un monde clos au sein duquel il aménage, plante, exploite, arrache au gré de ses besoins… Par extension, cet Homme façonne ses semblables dans les moindres détails. Il standardise leurs émotions, crée les désirs à assouvir instantanément, conditionne la nourriture spirituelle et terrestre que tous, sans exception, nous devrions ingérer. Ouvrons les yeux ! Notre planète fait partie d’un grand ensemble où les frontières sont perméables, où le ciel, la terre et les océans évoluent en harmonie… Les êtres vivants qui vivent aussi dans ce «grand tout», pour peu qu’ils en prennent conscience, fort de leur esprit, de leur cultures respectives doivent considérer avec bienveillance, tel le magicien d’un temps reculé, l’essence rare et la «mauvaise herbe», la pierre précieuse et la terre, l’orage et les marées, …L’artiste quant à lui, est là pour abolir les frontières entre les Hommes, tel un messager de l’imaginaire et de la paix. J’ai réalisé cet oeuvre tantôt en déchirant, découpant, peignant et ensuite en assemblant par juxtaposition différents papiers et cartons. Cette technique mixte m’amène à façonner longuement «ma matière première» : un papier épais que je malaxe, dédouble où amalgame, lave et brûle...

Prix : 2 600 € Raphaël Monchablon N° 53

Raphaêl Monchablon est un artiste sculpteur, né à Paris en 1972. Formé à a partir de 1995, il en sort Diplomé en 2001 de la Kunst hoch schule berlin, departement sculpture, professeur Inge Mahn. Il a été récemment repéré, pour ses peintures comme artiste émergent par Be.art magazine, un site spécialisé basé a Los Angeles. beartmagazine.com/ section» emerging artist 2015».

En 2014 lui et sa femme ont quittés Paris pour Menton et depuis 2016 ils ont ouvert un espace atelier gallérie dans la vielle ville de Menton. (Le M...’s Museum, 4 rue de L’ Agriculture, Menton).

N°53 De A à B acrylique sur toile, 81x 99 cm Mon tableau représente la flamme d’ une bougie en gros plan, de façon optique, comme si la lumière jaillissait du fond du tableau. Pour cela j’ai utilisé une photo de flamme de bougie et le logiciel photoshop. J’ ai ainsi obtenu une image faite des grains exagérément agrandis: des ronds blancs cerclés de couleurs, sur un fond noir profond et mat. L’effet produit par le grossissement de ce qui fait la qualité de l’ image, sa définition, s’observe facilement en prenant du recul, en plissant les yeux, ou en mode photo avec un smart-phone. Proche de la flamme, deux lettres A et B et une ligne sont peints en rouge. Référence direct à la Géométrie ? Allégorie d’une pensée idéale, linéaire, qui irait de A jusqu’ à B ? Métaphore de l’expression de A à Z et de son idée d’ exhaustivité ? (Mais alors pourquoi s’arrêter à B?) Ce détail vient télescoper l’image de la flamme et donne le titre au tableau: «De A à B». Dire « de A à B «, c est comme dire « de A à Z «. C’ est borner d’ une limite, ici l’ alphabet, les mots les choses le langage un discours. «De A à B « permet de parcourir, de mesurer, de méditer sur l épaisseur de la frontière entre l’ alphabet, le langage, les mots , les symboles et les choses, sans pour autant aller jusqu’ à Z Conclusion : E étant de l’énergie pure, à savoir de la lumière, A pouvant être le tableau et B le spectateur, « De A à B» = la lumière allant du tableau au spectateur (!) (sic)

Prix : 4 800 € Maxime Mucret N°54

Né en 1969 à Grenoble. Max Mucret vit et travaille à Nice. Les montagnes alpines à portée de regard durant la première partie de sa vie ont certainement gravé dans son imaginaire la possibilité d’un « ailleurs », d’une énigme intemporelle aux multiples facettes. Face à cette vision primitive, créer est devenu pour lui une manière de répondre à des questions qui disparaissent sous le pinceau pour ne plus laisser place qu’à l’inconnu et à la densité du travail en lui-même. Comme le bruit d’un train qui passe au loin et déchire le silence de la nuit ou le crépitement du feu, les formes et images qui émergent des peintures de Max Mucret nous ramènent, par échos interposés, au silence essentiel qui sommeille au fond de tout être humain. C’est depuis vingt cinq ans le sens du travail de Max Mucret, bâtisseur de passerelles entre rêve et réalité, empruntant des chemins nourris du quotidien où la lucidité rejoint le minimalisme d’un monde fait d’énigmes et de réalités humaines insoupçonnées. Parmi les artistes qu’il continue d’admirer aujourd’hui se trouve ;Turner pour sa lumière, Picasso pour sa jubilation à créer, Henri Michaux pour la clarté de ses textes, Francis Bacon, Giacometti, Anselm Kiefer, l’art égyptien et tous les artistes qui continuent d’apporter leur vision personnelle et profonde à un édifice artistique en perpétuel mouvement.

N°54 LA REMISE huile sur toile, 65 x 54 cm J’ai réalisé ce tableau « La remise » en m’inspirant des granges, cabanes et autres bâtiments que l’on aperçoit dans les campagnes et qui, suite à des histoires dont personne ne se souvient plus vraiment, semblent posés dans un environnement depuis longtemps abandonné par l’homme. De cette mémoire oubliée naît une nouvelle dimension de l’espace et du temps, une forme d’apaisement lié au sentiment d’un devoir déjà accompli qui dès lors n’appartient plus uniquement à la simple condition humaine mais en devient le double énigmatique. Le tiers-paysages est maintenant entre leurs murs, intemporel, et quels qu’aient été l’usage ou la beauté de ces bâtiments, ils suscitent désormais la certitude équitable de pouvoir accueillir d’autres vies, d’entreposer d’autres objets dont l’homme n’a plus besoin, comme une promesse d’avenir sans cesse renouvelée.

Prix : 2 500 € Michel Recoules N°62

Peintre et sculpteur Monégasque Membre AIAP Unesco

Après 30 années d’enthousiasme mais aussi de contraintes en exercicant mon métier d’Architecte, 2010 a marqué pour moi le besoin de créer autrement. Encres et plumes ,bombes acryl, huiles, papiers, cartons autant de supports qui me sont nécessaires pour dessiner librement, imprimer des traces, des traits de valeurs différentes,des textures, des accidents, des couleurs, des transparences et des opacités. Depuis 2 ans retrouver le volume à travers des bois d’élagage qui sont dessinés,découpés,peints,m’apporte une autre vision que je fais partager a travers les histoires de ces arbres ,les reflets de leur vie antérieure Expositions : Monaco, Paris ,Osaka ,Cologne ,Postdam, Prix : 2016 Prix du conseil national de la principauté de Monaco , 2016 Carousel du Louvre trophée art freedom prix révélateur de talent

N°62 : DÉCOUPER SUIVANT LE POINTILLÉ Sculpture sur bois d’élagage ,acrylique et encres, h 70, l 40, p 25 cm Intention : «découper suivant le pointillé passer la limite de rupture ce moment du fractionnement passer la frontière de l’état d’unité à l’état multiple «

Prix : 1 900 € Pierre Remy N°63 Réalisateur français. Après une jeunesse dans les Hauts-de-Seine, il entre dans l’Aéronavale pour assouvir sa passion pour l’aviation. Basé à Lanvéoc-Poulmic près de Brest, il participe à de nombreux sauvetages en mer dont celui de l’Amoco Cadiz à bord des hélicoptères Super Frelon de la Flottille 32F. La Marine Nationale lui donne l’opportunité de faire deux tours du monde sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc où il côtoie le prince Albert II de Monaco. Il vient s’établir dans le midi où il crée en 1987 une structure de productions audiovisuelles, PMAvision, et participe à de nombreux événements de la Côte d’Azur en réalisant des reportages pour des chaînes de télévision, notamment CNN. Il réalise avec des personnalités du monde des Arts Eddy Barclay, le mime Marcel Marceau, le réalisateur Jeff Musso, la sculpteur Emma de Sigaldi avec laquelle il réalise sa biographie pour les affaires culturelles de Monaco, le photographe André Villers, le poète André Verdet, le céramiste de Vallauris Jean Derval (il réalise un documentaire sur sa carrière et obtient le prix du reportage pédagogique et photographique au XXème festival international du film d’Art de l’Unesco à Paris) et Roger Capron autre céramiste à qui l’on doit la décoration de l’hôtel Byblos à St Tropez, le peintre Galeazzo von Mörl et de nombreux autres tournages sur des artistes de son entourage. Son intérêt pour l’environnement l’incite aussi à réaliser des documentaires sur l’Histoire Naturelle ( la géologie) et dorénavant il se tourne vers la Photographie sur le thème de l’environnement et du monde animalier du parc des salins de la presqu’ile de Giens dans le Var.

N°63 OUVERTURE VERS L’AVENTURE Photo sur support dibon, 60 x 40 cm L’image étant pour moi une passion depuis toujours, la photographie reste pour moi un moyen de retenir le temps à la prise du cliché ...mais un cliché en entraîne un autre et donc on pourchasse le devenir. Les phénomènes climatiques retiennent particulièrement mon intérêt d’où une série de photos sur la mer, l’érosion et la parade de l’homme à ces phénomènes. Ces ganivelles qui servent à consolider les dunes de nos rivages ne résistent pas a la force des tempêtes, laissant ainsi la Nature nous ouvrir la porte vers de nouvelles découvertes. A nous de monter les marches et nous élancer vers un monde de richesses insoupçonnées et infinies.

Prix : 700 € Johanna Rossi N°66 Johanna est une peintre britannique d’art abstrait née en 1979. Elle a grandi dans le Sud Est de l’Angleterre, domiciliée à Monaco depuis 2002, elle est mariée et a deux enfants. Travaillant depuis son domicile, ses dernières œuvres ont pour thème le challenge et les variations incessantes du personnage de la femme confronté au rôle de mère, et de sa quête du maintien de cet équilibre. Ceci explique pourquoi ses œuvres sont très colorées, composée par des formes géométriques à la foi complémentaires et contrastantes, souvent accompagnées de textures variées. Généralement certaines parties de ses œuvres donnent une impression d’inachevé, ce qui représente le processus du développement, changement et l’évolution de la femme. Johanna a suivi une éducation en art et design qui s’est terminée par un diplôme en Architecture d’Intérieure à l’université de Brighton (Ba-Hons, 1st class) en 2001. Depuis, Johanna a travaillé comme illustratrice pour Walt Disney Co., assistante éditoriale pour un magazine de mode et dessinatrice freelance. Elle a suivi une formation pour devenir coach holistique avant de se consacrer à son art et l’importance de son rôle à s’occuper de sa famille.

N°66 WHERE WILD WOMEN RUN Acrylic, pastel & pencil on canvas, 75 x 100cm «Ou les femmes libres courent», représente l’environnement intérieur d’une femme où se trouvent les parties signicatives d’elle-même qu’elle a laissées qui lui sont fondamentales si elle veut vivre une vie authentique. Souvent, elle a abandonné ces fragments d’elle-même en raison de circonstances de la vie ou de forces externes. Le tableau représente les différentes couches complexes, les limites, les perceptions et les attentes qu’une femme doit décoller et percer pour être capable de trouver les trésors oubliés qui l’aideront à renouer avec son soi authentique et à devenir entière. Pendant le processus, cette partie d’elle qui l’a amenée auparavant à se sentir perdue, vide et désespérée, apporte lentement des sentiments de clarté, de plénitude et de foi en elle- même. Un sentiment de bien-être. Les peintures sont pleines de couleurs vives (représentant les différents chakras), de formes contrastées (représentant la complexité d’une femme et ses différents rôles) et diverses utilisations de la peinture et de la texture (représentant la palette d’émotions d’une femme). La peinture a aussi des zones où elle semble anodine, (représentant les «femmes en processus constant»), s’efforçant pour toujours de vivre sa vie authentique.

Prix : 4 750 € Giovanna Sarti N°68 travaille et vit à Cervia (Italie) et à Berlin(Allemagne). Elle a étudié la peinture et la photographie à Ravenne sous la direction de Vittorio D’Augusta et Guido Guidi puis au Städelschule à Francfort avec Per Kirkeby. Elle a exposé à plusieurs reprises son travail, et en 2013 elle participe à l’exposition « Peinture Forever » à la Deutsche Bank Kunsthalle à Berlin, puis dans d’autre espace : à la Galerie Thomas Erben, New York, au Kunstverein Arnsberg, la Kunsthalle Lingen, ces derniers temps la Kunsthalle à Heilbronn. Elle participe actuellement à une exposition collective au Centre Culturel Allemand à Montpellier. Le thème principal de son dernier travail est le processus d’éclaircissement et de retard de la matière. Une sorte de transmutation d’une étape à la suivante comme par exemple l’oxydation des surfaces des toiles. Les deux toiles qui fonctionnent sur le papier sont souvent traités avec des pigments colorés qui avec la poudre de fer qui, au contact avec l’eau et l’air sont oxydés, ces derniers temps à l’aide de la pâte de la rouille qui est fixé sur la toile. L’expérimentation et l’imprévisibilité sont des caractéristiques constantes dans son travail.

N°68 GENESI OF A LANDSCAPE Montage de 4 photos 24 x 30,5 cm Foto n. 1 / 2 / 3 Baiona - Marina Romea 03.1994 Foto n.4 Baiona - Marina Romea 03.1994 Ceci est une série de photographies prises lors des exercices exploratoires avec Guido Guidi durant mon séjourà l’Académie des Beaux-Arts de Ravenne. Ce rouleau 6 x 9 a été développé seulement récemment, à l’été 2017 suite à diverses excursions dans les zones adjacentes au pôle industriel de Ravenne et dans la région de Baiona, je suis revenu au contact de ces paysages qui sont à mi-chemin entre le témoignage d’une ville histoire stratifiée importante et un énorme pôle chimique. C’est un travail sur la mémoire, sur la réémergence des visions arrêtées et ensuite tenu à l’écart. Ce que j’ai trouvé est un paysage plastique, en formation, une «terre vivante».

Prix : 4 500 € (1 200 € chaque photographie) Ugo Tornatore N°75

Expositions personelles : 2013 Peintures - Mairie de Dolceacqua / 2014 Peintures - Château de Dolceacqua / 2017 Peintures et sculptures - Château de Dolceacqua Collectives : 08/12/2013 au 30/03/2014 Peintures - Château d’Apricale / 2015 Sculptures - Casino de Sanremo / Peintures et sculptures - Château de Dolceacqua / Peintures - Château de Gorbio / Peintures et sculptures - Château de Dolceacqua

Tourneur et ajusteur / Serrurier et charpentier (travail de l’acier et du bois) Élève en Arts Plastiques à l’école de Nice / Stages de vitrail à l’atelier Lorin de Chartres / Élève en Arts Plastiques à l’école de Nice (spécialisation couleur)

Depuis 2011, j’ai pu me consacrer entièrement à mes créations artistiques, sculptures et, peintures. Dans mon travail je suis constamment à la recherche de nouveaux matériaux et de nouvelles formes d’ expression.

N°75 Cryptography of a Northern Tide, / Crittografia di una Marea del Nord, résine et papier. / resina e carta., 60 x 60 cm Explication : «la marée est répétitive, mais pas égale, comme elle est toujours dans son mouvement. Au retrait, le vert des flaques apparaît, le trou d’eau, les sables dorés, les objets qui restent abandonnés, paysage à redécouvrir chaque jour. et tout disparaît. spiegazione: «la marea è ripetitiva, ma nessuna uguale, come ella è sempre nel suo movimento. Al ritiro appare il verde delle pozze, il bagnasciuga, le sabbie dorate, oggetti che restano abbandonati. Paesaggio ogni volta da riscoprire. Poi il mare ritorna e tutto scompare. Ugo Tornatore»

Prix : 4 000 € Olivier Smith N°70 Né en Lorraine, le 7 Août 1965, Olive Smith est passionné par le dessin depuis l’âge de 7 ans. Durant son adolescence, il est attiré par d’autres Arts (Musique, Théâtre.) En 1985, il réussit le concours d’entrée aux Beaux Arts de Metz. Dans cette école, il découvre d’autres techniques d’expressions (Architecture, décoration, sculpture, gravure, sérigraphie). et il obtient son diplôme de Plasticien.

En 1990, il reprend les affaires familiales et s’oriente vers une carrière de bâtisseur (Architecture). C’est en 2009 qu’il reprend à ses heures perdues les crayons et se remet au dessin, puis à la peinture.

Pour lui, 2012 sera l’année de la découverte de la technique de peinture numérique. Ses œuvres sont instinctives, colorées. Elles offrent aux regards une vision poétique du monde ou chaque spectateur pourra y trouver sa propre définition. C’est en 2016 qu’il fait sa première vente aux enchères chez Rossini à Paris, ce qui lui permet d’avoir une cote chez Artprice. Il renouvelle l’expérience en 2017, chez Drouot, et trois œuvres sur quatre ont trouvé un acquéreur. Sa présence dans de nombreuses manifestations artistiques privées et collectives, lui permet d’obtenir plusieurs distinctions.

Cap des Arts, lui remet le Prix Révélation pour Pictural 2016, et en 2017 la médaille de la Ville de Saint Jean Cap Ferrat. L’Association l’Aigle de Nice International lui décerne le Prix Internet 2017. Actuellement, plus d’une cinquantaine d’œuvres sont visibles dans plusieurs galeries et salons d’expositions (de la Rochelle à Monaco, de Nice à Paris, en passant par Gap). Olive Smith vit dans la région PACA N°70 HUMUS Tirage numérique: 1/1 ( unique) – Impression en Subligraphie sur support aluminium, Caisse américaine en aluminium laqué noir mat,50 X 50 cm La démarche conceptuelle demandée par ce concours est un processus artistique que je ne pratique que très rarement, car mes oeuvres sont plutôt créées de manière intuitives et spontanées.Vous pourrez suivre ci-dessous mon cheminement créatif, dont j’ai résumé les phases de constructions en 6 tableaux. Tout d’abord, je me suis évidemment intéressé à Gilles Clément, que je ne connaissais pas, et que je trouve fascinant. Je me suis nourri de son travail de paysagiste, chercheur, en faisant des recherches sur internet. Après deux jours de page blanche, j’ai spontanément commencé à dessiner. Le premier tableau N°1 est apparu, il est plutôt fidèle à mes oeuvres primitives, par mise à plat de couleurs, cernées de traits noirs. La maison blanche au centre, est l’image d’un poste de douane, situé à la limite entre la France et l’Allemagne, qui me revient en souvenir de mon enfance en Lorraine. Les coquelicots sont venus comme une évidence. Mais, pour moi, il fallait abandonner ce paysage, trop lisse, trop ordonné, et j’ai donc libéré ma main droite pour dessiner la nature, avec des traits plus fouillis, qui s’impose naturellement dans le tableau N°2 Dans le tableau N°3, j’apporte une dimension perpétuelle, en utilisant la technique de collage pour multiplier les paysages à l’infini. J’ai voulu exprimer mon sentiment sur les forces de la nature. Dans le tableau N°4, j’ai éprouvé le besoin d’apporter une touche minérale, structurelle, une épaisseur, avec des éléments de déconstruction, qui sont acteurs visibles dans mon tiers paysage imaginaire. La superposition du dessin et de la photo, avec des réglages d’abstraction, a créé mon tableau N°5, qui est aussi une surprise. Je finalise mon oeuvre dans le tableau N°6, en faisant des retouches manuellement. J’avais besoin, de rendre la couleur rouge aux fameux coquelicots.

C’est en écrivant cette note que je me suis rendu compte que mon processus créatif avait été similaire à la naissance d’un tiers paysage.

Prix :1 400 € Maximilio Tosini N°76

N°76 Ligne Technique : acrylique et pâte acrylique avec feuille d’or, 50 x 70 cm

Commentaire : Une ligne noire épaisse à travers une structure complexe, mais également cette frontière non naturelle ne parvient pas à briser la richesse des cultures (et culture).

Prix : 2 800 € Miss Carole Vagnon N°79

Artiste autodidacte, j’ai commencée mes premières dessins à Paris et mes premières photos au Jardin de Luxembourg, guidée et transcendée par l’inspiration. Après mon départ pour Londres, j’ai continuée, à certains moments de ma vie, à faire de la photo et de la peinture. J’ai exposée à Monaco mes premiers fois mais ensuite j’ai du mettre en stand-by ma réalité d’artiste ayant eu des soucis de santé. Repartie à l’étranger, le destin m’a fait retourner à nouveau sur Monaco, ou la synchronicité de la vie, m’a fait retrouver mon inspiration et le courage pour déployer mes ailes et prendre mon envol. Maintenant je me retrouve à ma grande surprise à ré-exposer à Monaco ; un destin...... L’Art pour L’Art ADN du mystère de la vie. L’art pour moi ne sert pas seulement à servir les mondanités. Je pense que l’univers nous parle et parfois, au cours de la vie, nous avons des rendez-vous avec celui-ci. Nous sommes tous porteurs de cet ADN : l’omniprésence , l’apesanteur d’une réalité universelle qui nous dépasse. On ne cherche pas à être, on est dans l’instant présent.

N°79 LE RADICCI DE LA PACE UNIVERSALE Photographie tirage unique 30 x 40 cm

La terre est notre refuge à tous le temps de notre incarnation soyons dignes. Laissons une belle empreinte de nous-mêmes sur cette planète. Ange mon Ange où es tu ? Que fais-tu ? Nous les Humains Humanoïdes...... ne soyons pas le poison. Protégeons la planète qui nous nourrit chaque jour par sa beauté Retrouvons nos origines notre vision universelle. Reconnaissons nos Racines célestes. Humaines et divines. Ré enchantons le monde

Prix :500 € Collectif de Valetudo N°80 En mars 1888 Vincent van Gogh écrivait à son frère Théo «Les artistes ne trouveront pas mieux que de se mettre ensemble, de donner leurs tableaux à l’association, de partager leur prix de vente de telle façon du moins que la société garantisse la possibilité d’existence et de travail de ses membres » . Du nom de la déesse grecque de la santé, l’atelier Valetudo répond depuis 1995 à ce rêve de Van Gogh au sein de la maison de saint Paul à saint Rémy de Provence où il fut interné 1 an.. A travers les barreaux de sa chambre qui établissaient une frontière entre son rêve et la réalité, l’art lui permit de la reculer puis de la franchir pour aller à lui. Comme Vincent, les artistes de Valetudo ont exprimé sur cette oeuvre collective à support de bois et de drap peinte sous sa chambre, la rupture de l’étanchéité d’avec le plaisir, le dépassement des limites établies que la souffrance psychique leur imposait, l’agrandissement de leur champ d’action, l’abolition de la séparation d’avec le bien être dont ils avaient été privés. Ce sont cette ouverture et ce retour à la liberté par leur dépassement psychique et graphique que les artistes ont représenté dans les barreaux et cette vue des Alpilles de cette chambre dans laquelle il écrivait « à travers la fenêtre barrée de fer aperçois un carré de blé dans un enclos, une perspective à la Van Goyen au-dessus de laquelle le matin je vois le soleil se lever dans sa gloire. Car comme le rappelait Morgan Sportès «Il n’est pas de limite, de frontière, de garde-fou que l’on puisse imposer au temps.»

N°80 N°80 BIS « la chambre de Van Gogh : barreaux et horizons « 1) tableau sur bois 65 x 80 cm «à travers la fenêtre barrée de fer j’aperçois un carré de blé dans un enclos, une perspective à la Van Goyen au-dessus de laquelle je vois le soleil se lever dans sa gloire , ...» lettre 591 de Van Gogh à son frère

2) un drap de 2 x 1 mètre (plier) «Débordements» Recueil sur un drap des Traces et empreintes issues du dépassement des limites des tableaux et des artistes de Valetudo

Prix : Laurence Vincent N°81

Laurence Vincent est une artiste plasticienne née à Paris en 1973. Diplômée en 2000 des beaux arts de Paris et élève d’Annette Messager, elle a exposé son travail majoritairement entre Paris et Berlin. récemment exposée a New-York elle a aussi été sélectionnée et exposée deux fois ( 2012 ET 2013) au prix de peintures «Novembre à Vitry».

En 2014 elle et sont mari ont quittés Paris pour Menton et depuis 2016 ils ont ouvert un espace atelier gallérie dans la vielle ville de Menton. (Le M...’s Museum, 4 rue de L’ Agriculture, Menton).

N°81 X acrylique sur toile; 81x 65 cm ; Mon tableau représente un X. Prononcer « ix « ou bien « dix «, en chiffre romain ,ou ne pas prononcer car après tout on dénomme bien souvent ce qui est inconnu, anonyme par « X»…Un fond uni, bleue cobalt, est traversé par de multiples bandes colorées qui s’ agencent en diagonale de façon à former un X. Variées, savamment disposées de façon à interagir entre elles, exécutées en aplats, ces bandes saturées de couleurs tranchent. Effilées comme des rasoirs, elles déchiquettent, fractionnent et recomposent la toile en étirant le regard jusqu’ aux coins du tableau. On peut y lire aisément la lettre X, mais aussi un symbole universel, un idéogramme, une signalétique, une croix, ou la composition primaire d’ un tableau constructiviste. A la surface d’ un bleu infini, X comme une unité de mesure, comme un instrument, vient préciser l’ espace, la limite, et l’ infini du tableau.

Prix : 2 800 € Wilga Lerat N°84

Né le 10 janvier 1946 à Paris. Artiste plasticien complet n’ayant jamais réussi à se fixer sur un genre artistique particulier. Début comme professeur aux Beaux-arts : photographie et audio-visuelle. Reporter-photographe pendant quelques années pour différentes agences photo comme pigiste. Illustrateur et rough man-vedette chez Surcouf (agent de rough men et d’illustrateurs publicitaires). Créatif publicitaire free-lance pendant + de 30 ans. Créateur de + de 600 campagnes de publicité pour les + grandes agences de publicité. Dessinateur d’humeur et d’humour, de bandes dessinées et d’animations diverses. Peintre et sculpteur.

Créateur de l’Art Plat et de l’Alarmisme. Membre du mouvement suBréaliste. Exposant permanent dans une dizaine de galeries internationales. Membre de la Maison des Artistes depuis 1982, j’ai réalisé quelques milliers d’œuvres et participé à des centaines d’expositions personnelles ou collectives. En réaction à l’Hyperréalisme et à ses peintres qui bien que limités par les deux dimensions de la toile ou du papier, rivalisent de talent pour exprimer le volume et le relief des choses, je crée l’ART PLAT en 1992.

Je décide alors de réaliser ma première exposition de “sculptures plates” et bien qu’en ayant à ma disposition les 3 dimensions de la sculpture, je n’en utiliserai plus que deux : la hauteur et la largeur. L’épaisseur ou la profondeur de mes œuvres n’étant que marginale (moins de 1% de la dimension minimale). L’ART PLAT, pour moi, c’est le défi à l’expression inexpressive qui caractérise notre époque.

Défi des couleurs sur colorées, des noirs lumineux ou des blancs sombres. Défi du mouvement figé, du réel imaginaire, de l’érotisme sans sensualité. Défi des peintures et sculptures plates aux formes volumineuses... Aujourd’hui, l’ART PLAT fait école. Dans son sillage, compositeurs, poètes et plasticiens mettent leur talent au service non de la vérité, mais de la sincérité qui est leur unique revendication.

Papiers froissés : Comme de nombreuses personnes, j’ai un TOC. Un Trouble Obsessionnel Compulsif ! Je n’arrive pas à jeter mes chutes de papier à dessin. Alors en trente ans d’activité, j’en avais accumulé plein mes tiroirs. J’ai alors décidé de donner une deuxième vie à tous mes bouts de papier Aquarelle ARCHES. J’ai commencé à les froisser, les déchirer, les triturer. Il me restait à les photographier, les scanner, les coloriser et les imprimer sur papier d’art ou sur toile en assurant l’originalité de chaque œuvre ainsi réalisée.

Le dessin spontané : Comme tous les dessinateurs, je dessine beaucoup, tout le temps. Très vite, avec mon feutre-pinceau, à l’encre de chine, sans aucun repentir : le trait doit être bon du premier coup ! N°84 TIERS PAYSAGE DE PAPIER Papiers déchirés, froissés, photographiés, scannés, numérisés, multipliés, colorisés. Dessins spontanés à l’encre de chine au pinceau, scannés et ombrés numériquement. Tirage numérique 100x100 cm sur toile et châssis. Le papier, support sans épaisseur, dépasse ses limites pour devenir l’œuvre de l’artiste. Dans un pays de papier, des femmes et des hommes suivent la route droite de la vie. Insouciants, joyeux, tristes, amoureux, actifs… Ils vivent « en relief » sur une route de papier ! Autour d’eux, un paysage de papier avec des champs où l’on cultive des clones de papier. Monoculture grisâtre destinée aux artistes réalisant des œuvres de papiers qui se ressemblent toutes. Trois trous carrés, en bas, semblent sans intérêt. Ils sont oubliés. Hors du tableau. Hors du sujet ! Pourtant, en s’approchant, le papier devient feuilles, fleurs, champignons, etc. Dans ces lieux abandonnés, la couleur revient. La diversité revient. L’évolution reprend ses droits. Mais avec quoi est-elle donc faite, cette nouvelle nature qui déborde des trous ? Avec les chutes de papier inutilisé pour le paysage et le dessin spontané ! Le papier est devenu œuvre d’Art. Le papier est devenu tiers paysage ! « Le Papier, paysage, support et tiers paysage de l’artiste » Justification du thème 1 - Le paysage de l’artiste : le Papier. 2 - Limite comme épaisseur du paysage de l’artiste : A - être à la frontière de la surface et du volume par l’utilisation de papier déchiré, froissé, sculpté. B - Créer des dessins spontanés sur papier avec un effet « épaisseur » des personnages et du support. 3 - Tiers paysage de l’artiste : les chutes de Papier inutilisés pour le paysage et le dessin spontané.

Prix : 1 800 € Centre Speranza N°86

Participer à l’édition 2018 de l’Open des artistes est le challenge choisi par l’équipe du Centre Speranza-Albert II, en ce début d’année. Le Centre Speranza-Albert II est l’accueil de jour thérapeutique de la Principauté pour les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer ou présentant des troubles cognitifs apparentés. Les arts (peinture, musique, danse…) sont fréquemment utilisés comme supports aux activités de stimulation cognitives et d’interaction sociale. Objet de nombreuses études médicales, l’intérêt est reconnu dans l’accompagnement thérapeutique. Centré sur les capacités résiduelles des personnes considérées, l’objectif est d’établir les conditions d’expression dans une dynamique individualisée de lacher prise ou à contrario de guidage. L’idée est de permettre aux hôtes de l’accueil de jour de laisser émerger leurs capacités créatrices afin qu’ils expriment leurs émotions au travers d’une réalisation artistique et témoignent ainsi de leur présence dans la société malgré des troubles cognitifs. Pouvons nous parler d’expression Artistique? Aucune technique, pas de prédisposition pour le plus grand nombre, sauf M.C. adepte de l’acquarelle. Si nous définissons la créativité artistique comme la capacité à produire des choses innovantes et esthétiques, nous nous inscrivons dans cette démarche et nous nous rapprochons de la définition de l’art brut, l’art autodidacte, l’art spontané auquel le peintre Jean Dubuffet accorde un caractère d’originalité affranchi des règles de l’art Académique. Alors, nous pouvons dire qu’il réside en chaque individu une force de créativité, formidable vecteur d’émotion qu’il faut laisser s’exprimer....

N°86 TRANSGRESSION Technique mixte 90 cm x 90 cm TRANSGRESSIONS Dépasser, ne pas concevoir la limite comme une ligne mais l’envisager en épaisseur…… Là est la question de la transgression ……. Mémoires malmenées, qui se retrouvent autour de ce thème. Partir sur des supports pré-imprimés quand l’imaginaire fait défaut et amener les personnes à se dépasser, sans technique. Masquer le figuratif, transgresser le support en y déposant de la matière, le découper, le percer, le relier, le faire renaître par la création. L’assembler. Le tout étant d’y laisser une trace, par des personnes, sujets amnésiques oeuvrant malgré eux en faisant oeuvre. Projet soutenu par Muriel GARACCIO Centre Speranza N°87

Participer à l’édition 2018 de l’Open des artistes est le challenge choisi par l’équipe du Centre Speranza-Albert II, en ce début d’année. Le Centre Speranza-Albert II est l’accueil de jour thérapeutique de la Principauté pour les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer ou présentant des troubles cognitifs apparentés. Les arts (peinture, musique, danse…) sont fréquemment utilisés comme supports aux activités de stimulation cognitives et d’interaction sociale. Objet de nombreuses études médicales, l’intérêt est reconnu dans l’accompagnement thérapeutique. Centré sur les capacités résiduelles des personnes considérées, l’objectif est d’établir les conditions d’expression dans une dynamique individualisée de lacher prise ou à contrario de guidage. L’idée est de permettre aux hôtes de l’accueil de jour de laisser émerger leurs capacités créatrices afin qu’ils expriment leurs émotions au travers d’une réalisation artistique et témoignent ainsi de leur présence dans la société malgré des troubles cognitifs. Pouvons nous parler d’expression Artistique? Aucune technique, pas de prédisposition pour le plus grand nombre, sauf M.C. adepte de l’acquarelle. Si nous définissons la créativité artistique comme la capacité à produire des choses innovantes et esthétiques, nous nous inscrivons dans cette démarche et nous nous rapprochons de la définition de l’art brut, l’art autodidacte, l’art spontané auquel le peintre Jean Dubuffet accorde un caractère d’originalité affranchi des règles de l’art Académique. Alors, nous pouvons dire qu’il réside en chaque individu une force de créativité, formidable vecteur d’émotion qu’il faut laisser s’exprimer....

N°87 UNE TÂCHE PEUT EN CACHER UNE AUTRE… technique mixte sur toile, 100 x 100 cm Cette réalisation interroge le visiteur sur la frontière entre le normal et le pathologique. La production suggère une frontière fine et floue entre ces deux mondes. Les tâches d’encres (fond de toile) offrent une interprétation subjective libre à celui qui observe. Chacun y voit une projection de son moi intérieur et est invité à le verbaliser (production écrite). On s’interroge alors sur notre propre « normalité » lorsque notre discours est tout à coup identique à celui d’une personne présentant des « troubles cognitifs ». Cette frontière normal/pathologique est alors tournée en dérision, comme déguisée, presque carnavalesque (calques de couleurs) et créer une perception unifiée de ces deux mondes. Projet soutenu par Patrick BONARRIGO Psychologue