Sur Le Thème FRONTIÈRES : La Limite Comme Épaisseur
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L’ENTREPÔT - DANIEL BOERI- Galerie d’art contemporain Exposition - Vente - 22 rue de Millo - 98000 Monaco - Tel : +377 93 50 13 14 - www.lentrepot-monaco.com Ouverture Publique : Lundi au vendredi 15h à 18h30 et le samedi sur rendez vous du 27 février au 27 mars 2018 Exposition des œuvres sélectionnées sur le thème FRONTIÈRES : la limite comme épaisseur Open des Artistes de Monaco 2018 : 2ème phase Exposition collective des œuvres sélectionnées 27 février – 27 mars 2018 La huitième édition de l’Open des Artistes organisée par l’Entrepôt – Daniel Boeri, en partenariat avec Monaco Telecom et la Compagnie Monégasque de Banque (CMB), interrogeait les candidats sur le thème : « Frontières : la limite comme épaisseur » La première phase de l’Open s’est terminée le 21 février à minuit. 87 artistes de tous horizons étaient en compétition pour relever le défi d’un sujet contemporain sur lequel le directeur de l’Entrepôt, Daniel Boeri, a voulu donner la possibilité aux artistes de s’exprimer. Cette année, de nombreux artistes étrangers ont répondu présents ; outre la France et Monaco, l’Italie, la Russie, les Philippines, le Canada, l’Autriche et le Sénégal étaient représentés. Au terme de cette première phase du concours, 37 œuvres ont été sélectionnées; 34 par le jury, et 3 par les Internautes. Cette huitième édition de « l’Open » confirme la tendance de l’an passé et inscrit le concours dans un « rythme de croisière » certain. La Galerie numérique www.lentrepot-monaco.com a rencontré un nombre de Visiteurs croissants ainsi, en trois semaines, il y eut : - Plus de 198 000 pages vues - 12 318 visiteurs, dont plus de 7 440 étaient de nouveaux visiteurs du site. Parmi eux, des européens bien sûr, mais également des américains. Le pari pris par Daniel Boeri d’internationaliser le concours et de donner la chance aux artistes d’avoir une visibilité qui dépasse les frontières de la région et du pays est une réussite. La deuxième phase du concours s’étend du 27 février au 27 mars 2018 ; c’est l’exposition collective des finalistes, parmi lesquels deux seront récompensés par le jury, par le public. Le public est invité à voter pour l’œuvre de son choix. C’est au cours de la soirée de clôture du 27 mars que les deux prix seront attribués. Le Jury est composé de personnalités issues du monde de la culture Francine Carrère - Paul Emmanuel Dubois - Martine Meunier - Francis Carrère - Martin Perronet – Werner Peyer - Antonella Fonzi, lauréate de l’Open des Artistes 2017 Rappel des Prix : - Prix Open des Artistes 2018 : Attribué par le Jury, le lauréat du Prix Open des Artistes 2018 remporte une exposition-vente personnelle à l’Entrepôt, si sa production le lui permet. Le cas échéant, il pourra participer à une exposition-vente collective avec l’autre lauréat. En outre, l’œuvre primée fera la couverture de l’Annuaire Monaco Telecom, édition Pages Jaunes. - Prix du Public : Les visiteurs de l’exposition collective de février-mars auront la possibilité de voter pour l’œuvre de leur choix, lors de leur passage à la galerie l’Entrepôt. L’œuvre ainsi choisie sera publiée en couverture de l’Annuaire Monaco Telecom, édition Pages Blanches. Mardi 27 mars 2018 : soirée de clôture et attribution des prix Michele Adamo N°1 Michèle Adamo (alias MILA) est née et vit en Principauté de Monaco. Elle a commencé à dessiner dès son plus jeune âge dans l’atelier de couture familial, bercée entre artisanat et stylisme (son père et son grand-père étaient maîtres tailleurs designers). Elle souhaitait devenir styliste de mode ou architecte d’intérieur ; mais ses parents l’ont poussée à suivre un cursus d’études plus traditionnel de gestion d’entreprise. Ceci lui a permis d’accéder à des postes de management notamment dans des Sociétés multinationales d’import-export et de voyager beaucoup à travers l’Europe et dans le monde. Parallèlement, elle n’a jamais cessé de s’intéresser à des activités plus créatives telles que la peinture, le dessin et la photo et de faire de belles rencontres avec des protagonistes de ces disciplines. Son expérience artistique est donc plutôt autodidacte et son genre préféré : le portrait. Les artistes qu’elle admire sont (toutes époques confondues et entre autres) Velasquez, Goya, Rembrandt, les peintres impressionnistes ou encore Salvador Dali ou Warhol. Elle a fondé en 2011 à Monaco une entreprise familiale, dont sa fille assure la gérance, dans le but de concevoir et produire des tissus, accessoires vestimentaires ou objets de décoration basés sur ses dessins et peintures ainsi que ceux d’artistes contemporains. Un de ses crédo est de défendre les valeurs de l’artisanat et la fabrication européenne ; mais aussi de renforcer les liens entre l’art et la couture. Son style est essentiellement réaliste et expressionniste. Ses thèmes abordés sont ceux qui lui tiennent à cœur et entre autres : l’enfance malheureuse (en particulier dans le tiers monde), l’écologie ou encore les questions de société tels que les droits de la femme et de l’enfant. Les techniques utilisées : peinture à l’huile sur toile ou autres supports, collage, créations sur verre ou plexiglass, illustrations sur papier (ex : affiches, cartes de vœux), photographie, compositions graphiques avec application sur tissus ou autres matériaux. A titre d’exemple, elle a créé spécialement pour la FONDATION PRINCESSE GRACE de Monaco une étole en soie avec le portrait de la Princesse Grace que l’on peut voir à la Boutique du Rocher. N°1 LE PASSAGE Photo, dessin, peinture et résine sur plexiglas 80 x 60 cm La mer est une frontière naturelle entre les hommes que les oiseaux migrateurs franchissent tout naturellement. Leur pays c’est la terre ! Mais les hommes bâtissent entre eux des barrières invisibles, essentiellement fondées sur leurs différences (couleur de peau, culture, religion…) qui s’avèrent bien plus difficiles à franchir. Prix : 2 500 € Christophe Ausello N°3 “En regardant les tableaux de Christophe Ausello. La matière des œuvres de Christophe Ausello, c’est le nouveau monde qu’il découvre, jour après jour, année après année. Sans aucune référence à rien d’existant, en marge en quelque sorte de la peinture officielle - ni figurative parce qu’imaginaire, ni abstraite parce que réelle - ses tableaux révèlent son univers intérieur, où les signes foisonnent, pullulent, pareils à des insectes laissant leurs traces,à des débris végétaux, à des premiers éléments de vie -- le poète Henri Michaux appela cela, pour ses écrits, “la vie dans les plis”. Il s’étonne lui même de sa production, comme si, dans son quotidien tissu de difficultés et de travail, ces signes lui révélaient un trésor caché, et que de couvrir le papier ou la toile de ces signes mystérieux lui donnait une joie très vraie. C’est cette joie qu’il partage avec nous, c’est a ce voyage secret qu’il nous invite. Merci à vous, cher Christophe Ausello. J.M.G. Le Clezio, Prix Nobel de Littérature 2008 février 2018” Cette toile est l’expression de mon « Tiers paysage», cet autre moi qui s’éveille à son besoin de s’exprimer dans la spontanéité de la création au quotidien. L’appel est impératif, le geste s’inscrit sur la toile quelque soit son orientation. L’infime ajout à une figuration autonome se combine par elle-même aux autres pour former un ensemble dont je suis autant l’auteur que le spectateur de sa création. N°3 NO LIMIT Réalisée au feutre-pinceau (de type Molotow), encre aquarelle. 120 x 80 cm La limite est la facette inversée de la frontière, contrairement à celle-ci, elle est incertaine, floue et imprécise, elle est l’au-delà qui prolonge l’en- deçà. Toute épaisseur nécessite une profondeur. Les trois termes du thème fusionnent dans cette œuvre. Ce qui apparait comme limité et abstrait dans une vision éloignée et globale, devient illimité, quand le regard devient les regards à la perception des multiples détails, qui forment la trame de cette représentation où l’abstrait nait des infimes figuratifs qui s’interfèrent pour développer un mouvement constant créé par l’observateur lui-même qui ne cesse de se perdre dans cette épaisseur qui l’attire, épaisseur renouvelée à chaque clin d’œil. On plonge dans la spirale jaillissante d’un monde né de la spontanéité imaginative de l’artiste, incrédule à ce qui est sorti de lui. Nous pensons être en présence d’un unique tableau ; il est, en fait, quadruple. Le mouvement appelle le mouvement et par la simple rotation de sa présentation, un devient quatre. L’œil, à chaque fois, doit replonger dans une nouvelle perception dans laquelle nulle clé préalablement acquise n’est reconnaissable. La sensation est à chaque fois renouvelée dans ce jaillissement en quête de marge ; la frontière est devenue limite dans l’épaisseur du mouvement. Prix : 17 000€ Fabienne Bara N°6 Plasticienne-graveur, Fabienne Bara invente sa propre fiction à travers une scénographie ludique et/ou lyrique d’un quotidien anodin recomposé pour délivrer ses émotions et ses observations. Œuvres sur papier (aquarelles - dessins - monotypes), estampes de techniques traditionnelles (eaux-fortes mixtes/burins - Prix de gravure Hasegawa 2009 de la Fondation Taylor), ou plus innovantes (carborundums – collagraphies- numérique), fonctionnent sur un mode séquentiel et sériel, déclinées par thèmes et formats - privilégiant le trait, les jeux de perspectives et une spatialité intentionnelle pour animer les images afin que chacun puisse se les réapproprier avec ses propres références. Classifiée « Architecture et Intérieurs » par la BNF (Bibliothèque Nationale) 1988/92 : vit et travaille à Douala (Cameroun) Depuis 1993 : vit et travaille dans le Var (Toulon depuis 2005). Le livre d’artiste et sa collaboration avec certaines galeries permettent la pratique de techniques de gravures plus expérimentales.