Ces Voisins Qui Permettent D'éviter Des Cambriolages
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SUD MORVAN PAGE 23 Ces voisins qui permettent 126097500 2019 ai /M d’éviter des cambriolages Mâcon de Ville Com. Réal. Montceau Creusot Autun 71B Dimanche 7 juillet 2019 - 1,60 € INSOLITE Un Autunois fait 100 km à vélo pour se rendre... au tribunal PAGE 5 PERRECY - GÉNELARD Un nouvel entraîneur pour le foot PAGE 15 CHAROLAIS Un train déraille : 38 personnes évacuées Les services de la ville et de l’Opac ont activé une cellule d’urgence pour les victimes de l’incendie qui s’est déclaré vendredi dans un appartement rue Allée-du-Parc. Photo JSL/Pierrick DEGRACE PAGE 16 PAGE 5 E TINTRY Meubles LECCHI AUTOMOBILE ERI ON DamienRIZET Citroën et Autun : Il gère une auberge AL LIT de plus d’un siècle -S SOLDES 180 ans d’histoire Jusqu’au 6août S- LE LE B AL * de -20% EU -S à -50% -M *sur articles signalés en magasin ES 25 route de St-Didier LD SOLDES ETANG-SUR-ARROUX 145596800 PAGES 2-3 03 85 82 27 69 SO PAGE 22 2 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION PARAY-LE-MONIAL Automobile Citroën : 100 ans d’histoire avec la Saône-et-Loire SAÔNE-ET-LOIRE Creusot-Autun minier-Le Bassin Editions Quasiment 100 ans séparent le premier garage familial, à Gueugnon, de la concession de Jean-Claude Milli à Paray-le-Monial. Les clients peuvent y voir une réplique de la “Petite Rosalie”, une voiture de légende qui a battu en 1933 le record de distance – 300 000 km en quatre mois– et 106 autres records mondiaux. Une passion pour les voitures anciennes que Jean-Claude partage avec l’Auto-Rétro du Pays Charolais-Brionnais. Photos famille MILLI et S. MICHELIER L’histoire de la famille de denture en V, plus robustes et si- vient trop petit et les parents de automobile était un précurseur. Jean-Claude Milli est inti- lencieux, sont une petite révolu- Jean-Claude Milli quittent la rue Son nom en immenses lettres de mement liée à celle de tion. En 1908, la société d’André de la République pour la route de lumière a orné la Tour Eiffel de Citroën. Sa concession de Citroën prospère quand il est ap- Digoin où une grande concession 1925 à 1935, l’année du rachat Paray-le-Monial est la plus pelé à reprendre et à redresser est installée. Au début des an- par Michelin. ancienne encore en activi- l’entreprise des automobiles nées 80, le jeune Jean-Claude intè- Jean-Claude Milly, lui aussi a eu té, tenue par la même Mors. Quelques années après, il gre l’école technique privée de Ci- sa (petite) tour Eiffel devant sa famille depuis ses débuts. rencontre aux États-Unis Henry troën, en tant que mécanicien, concession, « un clin d’œil » à son Ford. L’homme et ses méthodes d’abord à Caen puis à Paris. « On illustre mentor. C’était en 2009, ans l’espace exposition de sa de fabrication à la chaîne le fasci- y formait les jeunes à la vente et à pour les 90 ans de la marque. D concession de Paray-le-Mo- nent. Mais voilà qu’éclate la Pre- la formation, se souvient-il, c’était L’année prochaine, pour les nial, Jean-Claude Milli a un espa- mière Guerre mondiale et que la l’assurance d’être embauché di- 100 ans, il a prévu des animations ce musée dont il est très fier. Une production de voiture est rempla- rectement après. » Si le jeune évidemment, mais nous n’en sau- 2 CV, une traction avant ou enco- cée par celle de munitions. André homme a choisi d’ouvrir son hori- rons pas plus. re la mythique “Petite Rosalie” Citroën construit une immense zon, dans la capitale puis à Lyon, côtoient sans rougir C5 et DS et usine à Paris, quai Javel, de laquel- il a fini par rentrer au bercail. Et La voiture de demain ? leurs effluves de voitures neuves. le sortent des milliers d’obus. À la ouvrir sa propre concession au En attendant, il participe encore Cent ans d’histoire de l’automobi- fin du conflit, alors que la France Champ-Bossu à Paray. C’était en à des expositions et des rassem- le dans quelques mètres carrés, tente de se relever, le chef d’entre- 1988 et il était « tout seul au mi- blements pour faire vivre les cent ans d’histoire de notre pays. prise annonce qu’il va produire lieu de la zone artisanale ». vieilles mécaniques d’une marque Et des deux, Jean-Claude Milli est une automobile sous son propre entrée dans l’histoire grâce à ses très amoureux. Son histoire à lui nom et en grande série. La mar- Hommes de pub innovations techniques. « André est là aussi sous les yeux des cli- que Citroën est créée en Comme André Citroën, Jean- Citroën a inventé l’engrenage à ents. Citroën, il connait depuis juin 1919. Son premier modèle, la Claude Milli a vite compris l’im- chevron, la traction avant, les sus- toujours, ses parents et ses grands- Type A, est un succès immédiat. portance d’une bonne communi- pensions hydropneumatiques, le parents étaient déjà attachés à la cation. « Pendant dix ans, j’ai moteur flottant… » rappellent “marque au double chevron”. Un réseau de revendeurs accompagné rallyes et courses cy- Jean-Claude et les membres de L’année d’après, la famille Bou- clistes avec une caravane de véhi- l’Auto-Retro du pays Charolais- André Citroën, le visionnaire ton ouvre un garage à Gueugnon. cules anciens. » Ce partenaire his- Brionnais (lire par ailleurs). Derrière ce logo reconnaissable Le grand-père maternel de Jean- torique du Tour du Bourbonnais- Et demain ? « Les voitures au- entre tous, il y a une innovation Claude Milli vend et répare des Charolais a adoré « traverser les ront-elles encore un volant, des technologique et un homme, An- Citroën; le fondateur de la mar- villages et voir la joie des habi- roues ? » Jean-Claude Milli ne dré Citroën. En 1900, le jeune que s’appuie sur tout un réseau de tants ». Un sens du spectacle qu’il peut prédire l’avenir, mais il a une polytechnicien rachète un brevet revendeurs partout en France a pris en exemple sur André Ci- conviction : « Elles arboreront polonais sur les engrenages pour pour distribuer ses véhicules, à troën qui aimait à répéter que « le toujours fièrement le double che- les filatures de coton. Adaptés à grands renforts de publicité. Le savoir-faire n’est rien sans le faire- vron. » l’industrie, ces engrenages en garage familial des Bouton de- savoir ». Là aussi, le constructeur Sandrine MICHELIER 71A02 - V1 Dimanche 7 juillet 2019 3 PARAY-LE-MONIAL Automobile Citroën : 100 ans d’histoire avec la Saône-et-Loire On a remonté le temps, le 8 mai dernier, lors du rassemblement de l’Auto-rétro. Photo JSL/Maurice PAUTHONNIER À l’Auto-rétro du Pays Charolais-Brionnais, « on réalise ses rêves d’enfants » Le 8 mai, comme toutes années rents. Quant aux pièces, il n’est 50 sont délaissés car difficile à fai- à cette date-là, l’hippodrome de pas difficile d’en trouver. Pour cer- re rouler, les voitures des années Paray-le-Monial a remonté le tains modèles, des copies sont en- 50 et 60 sont particulièrement ap- Quasiment 100 ans séparent le premier garage familial, à Gueugnon, de la concession de Jean-Claude Milli à Paray-le-Monial. Les clients peuvent y voir une réplique de la “Petite Rosalie”, une voiture de légende qui a battu en 1933 temps. L’Auto-rétro du Pays Cha- core fabriquées. préciées des collectionneurs. Elles le record de distance – 300 000 km en quatre mois– et 106 autres records mondiaux. Une passion pour les voitures anciennes que Jean-Claude partage avec l’Auto-Rétro du Pays Charolais-Brionnais. Photos famille MILLI et S. MICHELIER rolais-Brionnais y organisait son ont d’ailleurs tellement la cote, 10e grand rassemblement de véhi- La Deudeuche, que certains y voient un investisse- cules anciens. Cette année, anni- une passion française ment spéculatif car « les voitures À Autun et à Louhans aussi, des versaire oblige, Citroën était parti- C’est le cas pour la 2 CV. Ah la anciennes gagnent de la valeur, les culièrement représentée. célèbre Deudeuche ! Icône de la voitures modernes en perdent. » sagas familiales liées aux chevrons Parmi les nombreux curieux ve- France d’après-guerre, celle de C’est tout le contraire au club nus admirer les belles carrosse- Bourvil, des hippies, des congés Auto-rétro, qui, une fois les boli- En 2011, une page de l’histoire de Louhans s’est tournée. ries, sans doute quelques-uns ont payés. Pour posséder son propre des choyés, organise des sorties À la tête de la concession Citroën, Pierre-Yves Chevrier a rêvé de posséder leur propre voi- bout d’imaginaire collectif en bon pour en profiter. Les voitures re- pris sa retraite. « En 1919, André Citroën fabriquait des ture de collection. Un projet pas si état, « il faut compter entre trouvent ainsi une seconde jeu- voitures mais il n’avait pas de réseau pour les vendre. inaccessible si l’on en croit les 5 000 et 15 000 €» estime Pierre nesse, les membres du club aussi. Alors il a décidé de passer des contrats avec des conces- membres de l’Auto-rétro du Pays Saulnier, ancien président du « Avec ces voitures, on réalise un sionnaires. Mon grand-père Charles, qui était serrurier Charolais-Brionnais. club. Mais quand on aime… rêve d’enfant. » rue des Dodanes, l’a appris et il est monté à Paris pour le Si les modèles d’avant les années Sa.