Localisation sur carte topographique 1/500000

Le Chott Zahrez Gharbi -

S’étendant sur une superficie de 52.200 hectares, le Chott et la Sebkha sont une vaste dépression endoréique faisant partie d’un système plus étendu composé des grands chotts des hautes plaines steppiques algériennes, là où convergent les eaux provenant de l’Atlas Saharien au Sud et l’Atlas Tellien au Nord. Paysage végétal des Hautes Plaines Steppiques, il appartient phytogéographiquement au domaine maghrébin steppique. Il s’agit d’une dépression peu profonde due d’une part à une topographie favorisant l’accumulation des eaux provenant de plusieurs affluants (Oueds mellah, Zoubia et Hadjia) et, d’autre part, à son sol imperméable qui ralentit les infiltrations souterraines.

Du point de vue floristique, Il existe un cortège floristique ou la prépondérance de l’élément méditerranéen est certaine avec 54 espèces, l’élément saharien n’est pas important et représenté par 17 espèces seulement alors que les cosmopolites renferment 13 espèces. On note également la présence de six espèces rares dans cette région, ne semblent pas se retrouver ailleurs. Il s’agit de : Avena bomoides, Hordeum maritimum, Juncus bufonius, Launaea resedifolia, Polygonum equisetiforme, Reaumuria vermiculata. Elles sont psammophiles ou halophiles. On y trouve également Salicornia arabica, espèce très rare, et de Pistacia atlantica, espèce protégée en Algérie.

Le site est caractérisé par la présence intéressante de la gazelle de montagne et de l’Outarde houbara. Végétation

Sol nu

La vallée d’ IHERIR (ILLIZI)

Occupant une superficie de 6500 hectares, la vallée d’Iherir est localisée au centre d’un plateau gréseux, entaillé par un important réseau de vallées fossiles. Les très nombreuses peintures rupestres d’Ihérir constituent un matériel documentaire de premier choix pour apprécier l’évolution des biocénoses sahariennes depuis l’holocène (7 à 10.000 ans).

Du point de vue floristique, la flore est bien mieux présente dans les milieux liés au réseau hydrographique, elle est représentée par des plantes arbustives (acacia sp, Nerium oleander, Tamarix articulata, Rhus oxyacantha, Phoenix dactylifera et Ricinus communis) et des plantes hérbacées (Teucrium polium, Silene villosa, Orobache cernua, Typha elephantina et Zilla spinosa. La présence permanente d’eau Localisation sur carte topographique 1/500000 au fond de la vallée majeure permet le développement d’une végétation importante, particulièrement abondante dans les endroits où l’élargissement de la vallée permet la constitution de petits bassins marécageux. On y rencontre Juncus maritimus, Phragmites communis, Typha elephantina et Typha angustifolia. Les collections d’eau contiennent des algues filamenteuses, des Characées, des Potamogeton perfoliatus et Myriophyllum spicatum. Dans les zones élargies, riches en sédiments argileux –terreux, on observe une structuration des peuplements. Les Typha sont entourés par une ceinture de Juncus maritimus qui rappellent l’aspect de certains marais du Nord- Est – Algérien.

Du point de vue faunistique, la vallée d’Ihérir abritait de grands vértébrés savanicoles : l’Autruche (Struthio camelus), le Bubale (Alcelaphus buselaphus),Hipotragues (Hippotragus equinus),la gazelle à cou allongé (assimilable à Lithocranius walleri), Oryx algazel(Oryx algazella damman) assimilée à Gazelle dorcas, le Mouflon à manchettes (Ammotragus lervia), la Girafe (Giraffa camelpardalis), l’Okapi (Okapia johntoni), l’Hippopotame (Hippopotamus amphibius), le Rhinoceros (Diceros bicornis) et quelques carnivores comme le lion et le chacal.

D’autre part, la faune actuelle des vertébrés est représentée par un reliquat des espèces qui vivaient au Néolithique et qui ont pu, d’une part résister et, d’autre part, s’adapter aux modifications qu’a subi l’écosystème saharien depuis cette période. L’un des points importants du peuplement zoologique d’Ihérir est la richesse de sa faune aquatique. Les vertébrés aquatiques actuels comprennent des poissons et des batraciens. Le crocodile (Cocodylus niloticus), qui avait été signalé dans cet endroit par (DUVRYRIER, 1867), semble avoir définitivement disparu depuis 1924 -1925, année où le dernier exemplaire a été fusillé (Anonyme,1925). L’ichtyofaune est actuellement constituée de 4 espèces, réparties en trois familles. Les Cyprinidés tel que: Le Barbeau de Biskra (Barbus biscarensis), le Barbeau du Désert (Barbus ablabes), les Claridae, représentés par le Silure de L’Imhirou, les Cichlidae, représenté par la Tilapie de Zill (Tilapia zilli). Végétation

Sol rocheux

Bâtis Chott Merouane et Oued Khrouf (El Oued)

S’étendant sur une superficie de 337.700 hectares, le chott Merouane et Oued Khrouf sont caractérisés par une flore dont la distribution est conditionnée par l’hydrophilie et la salinité du sol. Le site comprend les habitats suivants : • habitat représenté par divers plans d’eau libre salée, stagnante et mouvante, caractérisé par de faibles fluctuations de niveaux d’eaux. Cet habitat est représenté par les sebkhas proprement dites dépourvues de toutes végétation ; • habitat représenté par les berges des sebkhas, appelées chott (ou littoral de la Sebkha) : cet habitat se caractérise par une fluctuation plus ou moins forte du niveau d’eau suivant les saisons et le degré des apports externes liés surtout à la pluviosité. Le sol est couvert d’une végétation hallophylle représentée par des Salsolacées ; • habitat représenté par les roselières (phragmitaies, typhaies, scirpaies, et Localisation sur carte topographique 1/500000 jonchées) caractérisé par une forte fluctuation du niveau d’eau ; • habitat représenté par des prairies humides servant de zone de pâturage, caractérisé par la présence d’une végétation maigre, éparpillées autour du site ; habitat représenté par les palmeraies éparpillées autour du chott et, ici et là, par des terrains cultivés en maraîchage.

La flore est diversifiée et formée de Phragmitaies représentées par Phragmites australis, Typha elephantina, et Juncus sp. Cette végétation est plus ou moins broutée par les troupeaux, mais elles est surtout utilisée par les riverains pour les toitures des maisons et pour la production d’ombrières ; l’Atriplex, espèce fourragère appréciée par le troupeau ; le Retam et le Jujubier utilisés également comme fourrage ; le Tamarix utilisé pour la fixation des dunes de sable et pour le bois de feu et les immenses plages de Salsolacées. Cette flore est représentée également par les espèces suivantes : Tamarix articulata, Salsola sp, Phrgmites communis, Cyndon dactylon, Lymoniastrum guyoninaum, Atriplex halimus.

Du point de vue faunistique, le site abrite une diversité avifaunistique remarquable. On y recense plus de 28.000 oiseaux, dont plus de 14.000 flamants roses qui sont représentés par une population importante, certainement la plus importante d’Algérie. On note également la présence du Busard des roseaux et du Balbuzard pêcheur, cette dernière espèce étant certainement de passage.

Par ailleurs, la faune est représentée essentiellement par le sanglier (Sus scrofa), le chacal doré (Canis aureus), le lièvre (Lepus capeusis) et le fennec (Canis zerda). Sel

Végétation

Sol nu Localisation sur carte topographique 1/500000

Chott El (M’SILA)

Le occupe une superficie de 362.000 hectares et fait partie d’une série de chotts qui se sont développés là où convergent les eaux provenant de l’Atlas Saharien au Sud et l’Atlas Tellien au Nord. Paysage végétal des hautes plaines steppiques, il fait partie du point de vue phytogéographique du domaine Maghrébin steppique. Son alimentation est assurée par au moins 22 cours d’eau principaux, auxquels il faut ajouter des sources d’eau douce.

Du point de vue floristique, on recense de nombreuses espèces endémiques à la région du Hodna telles que Saccocalyx saturoides, Arnebia decumbens et Linaria laxiflora et d’autres endémiques Nord africaines telles que : Muricaria prostrata, Loncophora capiomontiana et Rhanterium suaveolens.

Du point de vue faunistique, la faune de Chott El Hodna est riche et diversifiée, on y rencontre : la Gazelle de cuvier, l’Outarde houbara et la Sarcelle marbrée, espèces protégées menacées d’extinction en Algérie et classées sur la liste rouge de l’U.I.C.N., la Tadorne casarca (plus d’une centaine d’individus), la grue cendrée (plus d’une centaine parfaitement repérées et connues par les riverains et qui passent tout l’hiver).

On relèvera également la nidification certaine du Glaréole à collier, de l’oedicnème criard et des gangas cata et unibande. A ce jour, 119 espèces d’oiseaux sont recensées.

Végétation

Sol nu

Eau Sebkhet Bazer (Wilaya de )

Localisation sur carte topographique 1/200000 Le site, d’origine naturelle, est une dépression naturelle endoréique, salée, permanente et fermée dont la superficie est de 4379 hectares. Il s’enfonce dans un relief généralement plat l’Oued El Melah, alimenté par les eaux usées (ménagère et industrielle) de la ville d’El Eulma et du village d’El Eulma et du village d’El Melah est permanent. C’est lui qui assure l’hydromorphie de la sebkha en saison estivale. En hiver et durant les années pluvieuses le niveau d’eau peut atteindre 1,5m.

Le site se compose de trois habitats, le premier, représentant la partie centrale submersible et dépourvue de végétation, est un milieu stérile. Le second est formé par le prolongement linéaire de la Sebkha sur Oued El Melah. Cette partie forme un cordon de végétation aquatique composé essentiellement de Typha angustifolia et de Juncus maritimus et d’autres espèces indéterminées. Le troisième habitat est un biotope simple formé d’une bande périphérique qui ceinture la zone et une végétation clairsemée servant de lieux de pâturage pour le bétail bovin et ovin des riverains.

Du point de vue floristique, on note la présence de 106 espèces se composant de 59 espèces annuelles et 47 vivaces avec 62 thérophytes, 25 hémicryptophytes, 13 chaméphytes et 6 géophytes. Les quelques espèces connues sont Typha angustifolia, Juncus maritimus, Atriplex glauca, Salicornia fruticosa, Salsola vermiculata, Tamarix gallica, Cressa cretica, Limonium delicatulum, …

Du point de vue faunistique, l’avifaune aquatique est bien connue et composée d’oiseaux d’eau où la Tadorne de Belon est abondante (1500 individus ont été recensé en 2004.). Cette espèce hiverne régulièrement à Bazer où elle trouve des conditions écologiques propices. Végétation

Sol nu

Eau

Chott El Beidha : Hammam Essoukhna (Sétif)

S’étendant sur une superficie de 12.223 hectares, le site est composé d’une sebkha, ou lac naturel, salé, temporaire, auquel se rattache une prairie humide permanente couverte par une végétation halophyte appelée Chott. Il chevauche sur deux wilaya, Sétif et Batna, et se situe à 4 km au Sud du village, chef lieu Localisation sur carte topographique 1/200000 de Daïra de Hammam Sokhna qui comprend 3897 habitants. La plus grande partie, située au Nord, revient à Sétif et plus particulièrement à la commune de Hammam Sokhna, et celle au Sud à la commune de M’Sil et fait partie de la wilaya de Batna.

Le Chott, ou prairie humide, abrite sur ces berges une végétation composée de 42 espèces dont 18 espèces sont annuelles et 24 vivaces.

Cette diversité floristique se répartie en fonction des types biologiques en 18 thérophytes, 13 hémicryptophytes, 9 chaméphytes et 2 géophytes. Les quelques espèces connues sont Halocnemum strobilaceum, Arthrocnemum indicum, Sueda fruticosa, Juncus maritimus, Reseda alba, Tamarix gallica, Penagum harmala, Artemesia campestris, Salicornia fruticosa, Salsola vermiculata,Atriplex glauca, Atriplex numelaria, Atriplex canensis et Atriplex halimus.

Le site est fréquenté par 21 espèces d’oiseaux dont une quinzaine est aquatique. La moitié des espèces observées est protégée, parmi elles figurent deux espèces intéressantes : La Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) et le Flamant rose (Phoenicopterus ruber). L’effectif de l’avifaune aquatique qui visite les lieux est très irrégulier, sa moyenne annuelle avoisine 1106 individus. Végétation

Sol nu

Eau

Sebkhet el Hamiet (Wilaya de Sétif)

Localisation sur carte topographique 1/200000 D’une superficie de 2509 hectares, le site est un chott constitué d’une sebkha ou lac salé naturel endoréique, temporaire qui s’inonde en temps de crues et s’assèche en saison estivale et d’une prairie humide sur son pourtour. Le niveau d’eau, très variable selon les saisons et les années, n’excède pas, en toute circonstance, 1,5 mètre de profondeur.

Du point de vue floristique, la végétation halophyte de la sebkha est composée de 11 espèces thérophytes, 15 espèces hémicryptophytes, 8 espèces chaméphytes et de deux espèces géophytes. Cette végétation est composée de 11 espèces annuelles et 25 vivaces.

L’importance écologique de cette flore n’ayant pas encore fait l’objet d’études poussées, seules quelques espèces sont relativement bien connues comme Juncus maritimus, Limonium delicatulum, Attriplex glauca, Salsola vermiculata, et autres espèces comme Suaeda fruticosa, Suaeda mollis, Sphenopetum divaricati,Spergularia marginata,Salicornia fruticosa,Aeluropus littoralis et Atractylis humilis.

Du point de vue faunistique, la faune du site est constituée principalement d’oiseaux aquatiques. On y trouve des espèces protégées par la réglementation Algérienne : Tadorne de Belon (Tadorna tadorna), le flamant rose (Phoenicopterus ruber), l’Echasse blanche Himantopus himantopus, l’Avocette (Recurvirostra avocetta). La Tadorne de Belon est l’oiseau le plus dominant et le plus régulier observé chaque année. Végétation

Sol nu

Eau

Le Lac de Reghaia -Alger

La zone humide de réghaia se trouve à cheval sur deux communes, Réghaia dont le chef lieu se situe à moins d’1 Km au Sud de cette zone, la partie Ouest et Sud du lac relèvent de la commune de Heuraoua dont le chef lieu et ces agglomérations font limite à la zone humide de Réghaia. Elle se trouve également à 30 Km à l’Est du centre d’Alger et à 14 Km de la ville de Boumerdes.

S’étendant sur une superficie de 842 hectares, le Lac ou le marais de Réghaia correspond à Localisation sur carte topographique 1/500000 l’estuaire de l’Oued de Réghaia dont l’embouchure est barrée par un cordon dunaire. Aujourd’hui, ces dunes sont doublées à quelques 600m en amont d’une digue artificielle qui retient un lac permanent.

Le marais côtier de Réghaia présente une richesse floristique non négligeable estimée à un minimum de 233 espèces végétales recensées, soit l’équivalent de 13% de la flore du Nord de l’Algérie. La distribution de cette flore est conditionnée par l’hydromorphie et l’halomorphie du sol qui génère la stratification spatiale suivante : les groupements hygrophiles liés à la présence de l’eau se développent en bandes vertes dans les zones marécageuses de l’aval, de l’amont et sur la rive du lac. Ils sont représentés par Phragmites communis, Typha latifolia, Scirpus lactustris, Iris pseudacorus. Dans la zone de transition située entre le lac et le cordon dunaire subsistent les vestiges du marais lagunaire se composant de Phragmitaie Phragmites communis mélée de Tamarix africana et de massette à Typha latifolia envahis par un groupement halophile à Plantago coronopus. Les terrains en pente entourant le lac sont occupés par un important maquis, quelques bosquets d’Eucalyptus camaldulensis, et de friches. Le cortège floristique de ce maquis est composé principalement de Pistacia lentiscus et Olea europea ainsi que Hedera helix, Smilax aspera, Asparagus acutifolius. On y trouve également 50% d’espèces méditerranéennes, 14% de plantes européennes et 12 % cosmopolites.

Le Lac de réghaia se caractérise par la présence de 03 espèces endémiques à l’Afrique du Nord : Arenaria cerastioides, Cyclamen africanum et Scilla lingulata et également par la présence d’une espèce rare au niveau du littoral : Abutilon theophrasti.

Du point de vue faunistique, la zone humide héberge plus de 203 espèces d’oiseaux dont 82 espèces d’oiseaux d’eau parmi lesquels 04 espèces sont rares et protégées par la réglementation internationale : Aythya nyroca, Marmaronetta angustirostris, Pophrio orphyrio, Oxyura leucocephala et 55 espèces sont protégées par la réglementation Algérienne : Podiceps cristatatus, Plegadis falcinellus, Latalea leucorodia, Phoenicopterus ruber, Columba livia etc. Au niveau du maquis, des espèces de mammifères, de reptiles et amphibiens sont présentes : Il s’agit notamment du chacal (Canis aureus), de la genette (Genette genette), de la Mangouste (Herpestes ichneumon), du sanglier (Sus scorfa), du rat rayé (Lemniscomys barbarus), du lièvre brun (Lepus capensis), de l’hérisson d’Algérie (Erinaceus algirus), du Porc épic (Hystris cristata), du Renard (Rueppelli vulpes), de la Tortue clemmyde (Clemmys leprosa), du Lézard vert (Lacerta viridis), de la Couleuvre fer à cheval (Colubra sp.) de la Couleuvre à collier (Natrix natrix), et du Caméléon commun (Chamaelo vulgaris). Végétation

Bâtis

Eau

Sol nu Complexe de zones humide de GUERBES – SANHADJA (SKIKDA)

C’est une grande plaine littorale occupant une superficie de 42100 hectares, bordée à l’Ouest par les collines Localisation sur carte topographique 1/200000 côtières de Skikda et à l’Est par le massif forestier côtier de Chetaibi.

On y recense 234 espèces végétales au niveau du lac dont 145 taxons inféodés aux zones humides. Cela représente plus 14% de la flore du Nord de l’Algérie (1800 espèces). Les espèces méditerranéennes représentent le 1/ 3 des plantes observées, les espèces cosmopolites ne représentent que 14,4% alors que les Euro- méditerranéennes occupent 9,2%. Parmi les 234 espèces recensées, 19 sont rares et 23 rarissimes

Du point de vue faunistique, le site est le lieu de nidification de deux espèces très rares, l’Erismature à tête blanche (Oxyura leucocephala), le Fuligule nyroca (Aythya nyroca) et, probablement d’une troisième, la Sarcelle marbrée. On y rencontre également : la Poule sultane, la Foulque macroule, les Grèbes huppés et castagneux, la Poule d’eau et autres passereaux paludicoles.

L’Erismature à tête blanche est considérée comme menacée à l’échelle mondiale et ses effectifs sont en régression en raison des effets climatiques et des impacts humains sur les habitats où se localise l’espèce.

De nombreuses autres espèces visitent le lac en hiver. Diverses espèces de poissons peuplent le lac, notamment Végétation

Sol nu

Eau Garaet Annk Djemel El Merhssel (Wilaya de Oum El Bouaghi)

S’étendant sur une superficie de 18 140 hectares, le site comprend une sebkha représentée par un plan d’eau sal é occupant 5% de la superficie totale du site, et cernée par un encroûtement de sel très important limité par une prairie (chott) à base de salicornes, d’armoise et d’atriplex. Deux oueds importants, temporaires, Oued Berrou et Oued Tallizerdine, alimentent le site en saison pluvieuse. Le site est situé à 5 Km du village de Boughrara Saoudi se trouvant à l’aval de Djebel Fedjoudj. De point de vue administratif, il dépend de la wilaya d’Oum El Bouaghi, de la Daïra de Ain Fakroune et de la commune de Boughrara Saoudi.

L’environnement du site présente une végétation très pauvre, on ne rencontre que des espèces supportant un taux élevé du sel telles que les Atriplex et le Tamarix consommés par les bovins.

les mammifères sont représentés par Vulpes vulpes, Canis aureus, Lepus capensis, Ratus ratus, les amphibiens par Bufo mauritanica et Bufo viridis, les reptiles par Acanthodacthlus, Emys orbicularis et les invertébrés par Daphnia sp., Artémia sp., et Helix pyramidata.

Localisation sur carte topographique 1/200000 Bien plus étudiée, l’avifaune est représentée en 2004 par 5425 Flamants rose (Phoenicopterus ruber roseus) et 2700 Tadorne de belon (Tadorna tadorna). Garaet Guellif (Wilaya de Oum El Bouaghi)

D’une superficie de 24.000 hectares, le chott est une dépression endoréique entièrement encerclée de plantations de céréales. Le niveau de ses eaux salées varie en fonction des facteurs climatiques. Le site est enclavé entre Djebel Guellif au Nord, Djebel El Tarf à l’Est, Djebel Fedjoudj au Sud et communique avec Garaet Annk Djemel à l’Ouest. Il est alimenté principalement par trois Oueds non permanents, Talliserdine, El Houassi et Ourleiss qui prennent naissance dans la chaîne montagneuse de Touzzeline située au Nord. Le site est situé au Nord de la ville de Ain- Zitoune et à 12 Km de la ville d’Oum El Bouaghi. Du point de vue administratif, il dépend de la wilaya et de la Daira d’Oum El Bouaghi et de la commune de Ain –Zitoune.

Du point de vue floristique, on y rencontre deux Chénopodiacées, Atriplex halimus qui forme des touffes de différentes tailles et plus ou moins distinctes et Salicornia fructucosa qui occupe toute la frange située entre les sols dominés par Atriplex halimus et les zones de balancement des eaux. Ces plantes sont accompagnées d’un cortège floristique diversifié composé principalement de Crucifère (Alysum montanum, Diplotaxis ercoides, Raphanus raphanistrum, Matthiola fructiculosa et Moriconda arvens ), de plantes composées comme (Galactites tomentosa, Calandula arvensis, Senecio gallucus et Taraxacum officinalis), des graminées comme (Avena sativa, Dactylis glomerata, Stipa retorta et Bromus rebens) et enfin des Carphylacées comme ( Spergularia salina, Silene ga

Du point de vue faunistique, les mammifères sont représentés par Vulpes vulpes, Canis aures, Lepus capensis et Rattus rattus, les amphibiens par Bufo mauritanica et bufo viridis , les reptiles par Acanthodacthlus, Emys orbicularis et les invertébrés par Daphnia sp., Artémia sp., et Helix pyramidata. llica et Silene glabrescens).

L’avifaune est représentée par au moins quatre espèces : le Flamant rose (Phonicupterus ruber roseus), le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna), le Canard siffleur (Anas penelope), le canard pilet (Anas acuta) et le Canard souchet (Anas clypetea). Végétation

Sol nu

Sel

Localisation sur carte topographique 1/200000

Garaet El Taref - Oum El Bouaghi

D’une superficie de 33 460 hectares, Garaet El Taref est située à 14 et 17 Km respectivement de deux villes importantes, Oum El Bouaghi, chef lieu de wilaya et Ain Beida et à 8 Kilomètres du village de F’kirina. Sur le plan administratif, ce site fait partie de la Wilaya et de la Daira de Oum El Bouaghi et de la commune de Ain- Zitoune.

C’est un habitat rude composé surtout d’un important encroûtement de sel. En période estivale, à la fin du mois de juin, il occupe une grande partie du site. La sebkha, ou plan d’eau libre, est formée par une mince pellicule d’eau dont l’intérieur est dépourvu de toute végétation. Le chott, tout autour de la sebkha, est constitué d’une végétation herbacée composée essentiellement d’Armoise (Artemesia herba alba) et d’Atriplex halimus et Suaeda fructicosa.

Du point de vue faunistique, les mammifères sont représentés par Vulpes vulpes, Canis aures, Lepus capensis et Rattus rattus, les amphibiens par Bufo mauritanica et bufo viridis , les reptiles par Acanthodacthlus, Emys orbicularis et les invertébrés par Daphnia sp., Artémia sp., et Helix pyramidata.

L’avifaune est représentée, selon le recensement hivernal de 2004 par 15.000 flamants roses (Phoenicopterus ruber roseus) et 10 000 Tadorne de Belon (Tadorna tadorna). Le record de flamants recensé sur le site atteint 2916 individus. Végétation

Sol nu

Eau

Sel Lac de Ain Ben Khelil (Oglat Edaira) – Naâma

S’étendant sur une superficie de 23.430 hectares, le lac de Ain Ben Khelil ou « Haoudh Edaira » est un lac saumâtre, saisonnier, situé en pleine zone steppique aride caractérisée par une pluviométrie faible et irrégulière de 200 mm / an. Il est alimenté par les eaux de ruissellement d’Oueds temporaires. Localisation sur carte topographique 1/200000 Le site héberge 5 espèces endémiques des Hauts Plateaux du Sud Oranais : Saccocalyx saturoides, Helianthemum lippi, Helianthemum hirtum, Helianthemum apertum, Frankenia thymifolia, qui représentent 54 % des espèces endémiques de la région et, 2 espèces protégées Saccocalyx saturoides et Convolvus supinus, représentant 66% des espèces protégées de la région.

La flore est représentée notamment par le Tamarix galica , les peupliers noir et blanc (Populus nigra, Populus alba), le pin d’Alep (Pinus halepensis) , le Pistachier de l’atlas (Pistacia atlantica), le Jujubier(Zizphus lotus), le Sparte (Lygeum spartum), l’Alfa (Stippa tenacessima) et l’Armoise blanche (Artemisia herba alba) .

La présence de la Tadorne casarca ( Tadorna ferruginea) est permanente. L’absence d’une végétation émergeante dans le plan d’eau limite la nidification possible d’autres nicheurs potentiels. En hivernage et en halte de migration, le plan d’eau accueille régulièrement de nombreuses espèces d’oiseaux. Sa situation en zone aride, sur le chemin des migrations, fait de lui un site de choix pour le repos et l’alimentation des migrateurs. Le retrait progressif de l’eau révèle de grandes plages sablonneuses et des vasières qui favorisent la halte de nombreux limicoles.

L’avifiaune est représentée par la poule sultane (Porphyrio porphrio), Canard souchet (Anas clypeata), Canard colvert (Anas plathyrynchos), Poule d’eau (Galinula chloropus), Outarde houbara (Chlamydotis undulata).

La faune est également représentée par la Gazelle de cuvier (Gazella gazella ) , l’Hérisson du désert (Erinaceus algirus) et d’Afrique du Nord (Paraechinus aethiopicus), le Chacal doré (Canis aureus), le Renard roux (Vulpes vulpes), la Tortue grecque (Testudo grecca), le Caméleon commun (Chamaleo vulgaris) et Lapin de Garenne (Oryctolagus cuniculus)

Végétation

Sol nu Lac de Télamine (Oran)

Le lac Télamine s’étend sur une superficie de 2399 hectares et fait partie sur le plan administratif de la wilaya d’Oran, et de la commune de Ben Fréha. Il appartient au complexe de zones humides de l’Ouest algérien qui englobe la Sebkha d’Oran, les Maraies de la Macta, Dayet oum el Ghellaz, Dayet Morsli, Dayet Bagra, et les salines d’Arzew .L’ensemble de ces sites très proches les uns des autres jouent un rôle dans l’hivernage et le stationnement en passage de migration des oiseaux.

Le site est caractérisé par une végétation naturelle composée de plantes herbacées adaptées à la salinité du milieu. Il s’agit de sansouires caractérisées par la salicorne, une plante halophile dont les taux de recouvrement atteignent 100% en certains endroits. Le plan d’eau est entouré par des cultures céréalières parsemées d’oliviers sur la majeure partie de son périmètre, ailleurs sur les talus au voisinage des agglomérations, on retrouve des friches à chardons. Dans les endroits où débouchent les ruisseaux ou les rejets d’eaux usées des villages voisins, se forment des vasières entourées d’une végétation herbacées parsemées de touffes de joncs et de quelques jeunes sujets de tamaris (Tamarix sp.).

L’avifaune est composée de 78 espèces, parmi lesquelles nous citons la Cigogne blanche Ciconia ciconia, le Flamant rose (Phoenicopterus ruber), l’Oie cendrée (Anser anser), la Tadorne de belon (Tadorna tadorna), le Tadorne casarca (Tadorna ferruginea), Grue cendrée (Grue grue), le Héron cendré (Ardea cinerea), Mouette rieuse (Larus ridibundus), Mouette Localisation sur carte topographique 1/200000 pygmée (Larus minitus), le foulque macroule (Fulica atra), Milan noir (Milvus migran), Elanion blanc (Elanus caeruleus), Buse féroce (Buteo ruffinus), etc….

Les Salines d’Arzew ou Melh (Oran)

Les salines d’Arzew s’étendent sur une superficie de 5778 hectares et font partie de la wilaya d’Oran, Daira de Bethioua et de la commune de Boufatis.

Du point de vue floristique, on signale la présence de Chamaerops humilis sur les talus, de juncus sp. , Sueda sp., et de quelques sujets de Tamarix sp. , sur les bords. Le plan d’eau est entouré par des cultures sur la majeur partie de son périmètre. Dans les endroits où débouchent les ruisseaux ou les rejets d’eaux usées du village voisin, se forment des vasières entourées d’une végétation herbacées. Sur les berges sèches on rencontre des sansouires, végétation salée inondée au gré des précipitations et couvertes de salicornes (Salicornia sp. et Arthrocnemum sp.) qui colonisent les terres immergées dès le retrait de l’eau.

L’avifaune est mieux étudiée, et représentée par 29 familles et 89 espèces : parmi lesquelles nous citons : le Flamant rose (Phoenicopterus ruber), Tadorne casarca (Tadorna ferruginea), Tadorne de Belon (Tadorna tadorna), Canard colvert (Anas platyrhynchos), Grue cendrée (Grus grus), Petit gravelot (Charadius dubius), Grand gravelot (Charadius hiaticula), Canard siffleur (Anas penelope), Canard souchet (Anas clypeata), Chevalier arlequin (Tringa erythropus), Chevalier gambette (Tringa totanus), Gravvelot à collier interrompu (Charadius alexandrinus),…

Le site renferme également des espèces communes comme le sanglier (Sus scrofa), le lapin de garenne et le lièvre. Végétation

Sol nu

Sel

Bâtis

Eau Les Gueltates D’ISAKARASSENE (TAMANRASSET)

Localisation sur carte topographique 1/200000 Les Gueltates D’ISAKARASSENE s’étendent sur une superficie de 35100 ha. Elles se caractérisent par la présence de trois types d’habitats : • Un milieu aquatique où se trouvent des algues, des miriophyllum ; • Un milieu de transition, riche en espèces végétales telles que Typha australis, Tamarix gallica, Phragmites communis, Nerium oleander • Un milieu continental sur les falaises, entre les failles riches en espèces végétales pérennes disséminées telles que Lavandula antinea ssp pubescens, Dianthus crinitus (endémique du ), Marrubium destin (endémique).

Elles sont marquées également par un peuplement zoologique diversifié. On y trouve : la gazelle dorcas, le Mouflon à manchette, le Daman des rochers, le Goundi du Sahara, des poissons et des batraciens. La flore est représentée par: Helianthemum geniorum (Endémique du Tassili), Ballota hirsuta (endémique méditerranéen), Carralluma venenosa (Endémique du Hoggar), Lavandula antinea (endémique du Hoggar et du Tassili), Ephedra altissima (endémique), Fagonia flamandi (endémique du Sahara), Pegolettia dubiefiana (endémique du Hoggar). Les Gueltates d’Issakarassene revêtent une valeur spéciale pour la reproduction d’espèces de poissons endémiques du désert, d’espèces d’ongulés (Gazelle dorcas et Mouflon à Manchette et le Guépard avec d’autres espèces de flore. Elles abritent un poisson, Barbus biscarensis, et deux espèces de Buffonidae : Buffo viridis et Buffo mauritanicus.

La présence de ces points d’eau permanents a permis le développement de biocénoses originales dans un milieu désertique. Les Gueltates sont les uniques points d’eau permanents disponibles, notamment en période estivale, pour de nombreuses espèces animales et végétales.

Sol nu

Roche Chott Oum Raneb (Wilaya de Ouargla) Localisation sur carte topographique 1/500000 Le Chott de faible profondeur occupe une superficie de 7155 hectares. Il doit sa permanence aux rejets provenant des eaux d’assainissement à travers une canalisation ouverte ramenant les eaux d’assainissement provenant de la wilaya de Ouargla.

Il est limité par un cordon dunaire appelé Erg Touil, une route de wilaya qui traverse et divise le site en deux parties. Sidi Khouiled est la ville la plus proche du site, environ 2 Km, traversé par la route reliant ladite ville N’Goussa. Le village de Oum Raneb, distant d’environ 500 mètres est également limitrophe au site.

Le site est une vaste masse d’eau entourée de dunes de sables, sa situation au milieu du désert lui permet d’abriter plusieurs espèces d’oiseau d’eau ( Flamant rose, l’Echasse blanche, etc.). La flore du site est composée de Tamarix, Salsola et du palmier dattier.

Végétation

Sol nu

Bâtis

Eau Dayet El Ferd (Wilaya de Tlemcen)

Occupant une superficie de 3323 hectares, la Daya est une grande dépression endoréique d’une profondeur maximum de 5 mètres dont l’eau est saumâtre et permanente. Sa position mitoyenne entre une formation forestière de type mattoral et une zone steppique et son éloignement des zones d’activités lui procurent une quiétude certaine. Le site, relativement isolé, est situé au Sud du Chef lieu de la wilaya de Tlemcen, la ville la plus proche, Sebdou, est à 10 Km. Limité au Nord par les Djebel Mekaidou et Koudi Boukhaled et à l’Ouest par les Djebel de Raourai et Tinnikrial, il dépend, administrativement, de la wilaya de Tlemcen, de la Daira de Sebdou et de la commune El Aricha.

Pour Les espèces floristiques on note la présence d’une espèce endémique à Localisation sur carte topographique 1/500000 l’Algérie et au Maroc Centaurea volucrata, 2 espèces rarissimes Chenopodium virgatum et Chenopodium vulvaria et une espèce rare Euphorbia akenocarpa..

Pour la faune, en dehors des espèces de rongeurs fréquentant les milieux agricoles (rat des champs, musaraigne, gerboise), un seul mammifère, le renard famélique (Canis ruppeli), vient chasser sur les bords du lac. Sinon, la faune du site est presque exclusivement constituée d’oiseaux, plus de 20.000 ont été recensés en janvier et 10.000 en mars 2004. L’avifaune, très diversifiée, est composée principalement d’hivernants et d’oiseaux de passage. Parmi les hivernants, les anatidés et les limicoles constituent les principaux groupes d’oiseaux. Au total, 11 espèces de canards et 11 limicoles séjournent sur le site à des périodes différentes et parfois uniquement lors des passages. La présence permanente du Tadorne casarca (Tadorna ferrginea) en fait d’elle une espèce focale.

L’avifaune de la Daya compte environ 60 espèces (oiseaux d’eau et terrestres), dont 23 sont protégées. Comme faune remarquable, on y recense l’aigle impérial (Aquila heliaca) observé en mai 2000. Le vautour percnoptère (Neophron percnopterus) est observé de temps à autre et le busard Harpaye ou des roseaux (Circus aeruginosus), avec un attroupement de 75 individus en Août 2000. Végétation

Sol nu

Eau