Le Chott Zahrez Gharbi - Djelfa
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Localisation sur carte topographique 1/500000 Le Chott Zahrez Gharbi - Djelfa S’étendant sur une superficie de 52.200 hectares, le Chott et la Sebkha sont une vaste dépression endoréique faisant partie d’un système plus étendu composé des grands chotts des hautes plaines steppiques algériennes, là où convergent les eaux provenant de l’Atlas Saharien au Sud et l’Atlas Tellien au Nord. Paysage végétal des Hautes Plaines Steppiques, il appartient phytogéographiquement au domaine maghrébin steppique. Il s’agit d’une dépression peu profonde due d’une part à une topographie favorisant l’accumulation des eaux provenant de plusieurs affluants (Oueds mellah, Zoubia et Hadjia) et, d’autre part, à son sol imperméable qui ralentit les infiltrations souterraines. Du point de vue floristique, Il existe un cortège floristique ou la prépondérance de l’élément méditerranéen est certaine avec 54 espèces, l’élément saharien n’est pas important et représenté par 17 espèces seulement alors que les cosmopolites renferment 13 espèces. On note également la présence de six espèces rares dans cette région, ne semblent pas se retrouver ailleurs. Il s’agit de : Avena bomoides, Hordeum maritimum, Juncus bufonius, Launaea resedifolia, Polygonum equisetiforme, Reaumuria vermiculata. Elles sont psammophiles ou halophiles. On y trouve également Salicornia arabica, espèce très rare, et de Pistacia atlantica, espèce protégée en Algérie. Le site est caractérisé par la présence intéressante de la gazelle de montagne et de l’Outarde houbara. Végétation Sol nu La vallée d’ IHERIR (ILLIZI) Occupant une superficie de 6500 hectares, la vallée d’Iherir est localisée au centre d’un plateau gréseux, entaillé par un important réseau de vallées fossiles. Les très nombreuses peintures rupestres d’Ihérir constituent un matériel documentaire de premier choix pour apprécier l’évolution des biocénoses sahariennes depuis l’holocène (7 à 10.000 ans). Du point de vue floristique, la flore est bien mieux présente dans les milieux liés au réseau hydrographique, elle est représentée par des plantes arbustives (acacia sp, Nerium oleander, Tamarix articulata, Rhus oxyacantha, Phoenix dactylifera et Ricinus communis) et des plantes hérbacées (Teucrium polium, Silene villosa, Orobache cernua, Typha elephantina et Zilla spinosa. La présence permanente d’eau Localisation sur carte topographique 1/500000 au fond de la vallée majeure permet le développement d’une végétation importante, particulièrement abondante dans les endroits où l’élargissement de la vallée permet la constitution de petits bassins marécageux. On y rencontre Juncus maritimus, Phragmites communis, Typha elephantina et Typha angustifolia. Les collections d’eau contiennent des algues filamenteuses, des Characées, des Potamogeton perfoliatus et Myriophyllum spicatum. Dans les zones élargies, riches en sédiments argileux –terreux, on observe une structuration des peuplements. Les Typha sont entourés par une ceinture de Juncus maritimus qui rappellent l’aspect de certains marais du Nord- Est – Algérien. Du point de vue faunistique, la vallée d’Ihérir abritait de grands vértébrés savanicoles : l’Autruche (Struthio camelus), le Bubale (Alcelaphus buselaphus),Hipotragues (Hippotragus equinus),la gazelle à cou allongé (assimilable à Lithocranius walleri), Oryx algazel(Oryx algazella damman) assimilée à Gazelle dorcas, le Mouflon à manchettes (Ammotragus lervia), la Girafe (Giraffa camelpardalis), l’Okapi (Okapia johntoni), l’Hippopotame (Hippopotamus amphibius), le Rhinoceros (Diceros bicornis) et quelques carnivores comme le lion et le chacal. D’autre part, la faune actuelle des vertébrés est représentée par un reliquat des espèces qui vivaient au Néolithique et qui ont pu, d’une part résister et, d’autre part, s’adapter aux modifications qu’a subi l’écosystème saharien depuis cette période. L’un des points importants du peuplement zoologique d’Ihérir est la richesse de sa faune aquatique. Les vertébrés aquatiques actuels comprennent des poissons et des batraciens. Le crocodile (Cocodylus niloticus), qui avait été signalé dans cet endroit par (DUVRYRIER, 1867), semble avoir définitivement disparu depuis 1924 -1925, année où le dernier exemplaire a été fusillé (Anonyme,1925). L’ichtyofaune est actuellement constituée de 4 espèces, réparties en trois familles. Les Cyprinidés tel que: Le Barbeau de Biskra (Barbus biscarensis), le Barbeau du Désert (Barbus ablabes), les Claridae, représentés par le Silure de L’Imhirou, les Cichlidae, représenté par la Tilapie de Zill (Tilapia zilli). Végétation Sol rocheux Bâtis Chott Merouane et Oued Khrouf (El Oued) S’étendant sur une superficie de 337.700 hectares, le chott Merouane et Oued Khrouf sont caractérisés par une flore dont la distribution est conditionnée par l’hydrophilie et la salinité du sol. Le site comprend les habitats suivants : • habitat représenté par divers plans d’eau libre salée, stagnante et mouvante, caractérisé par de faibles fluctuations de niveaux d’eaux. Cet habitat est représenté par les sebkhas proprement dites dépourvues de toutes végétation ; • habitat représenté par les berges des sebkhas, appelées chott (ou littoral de la Sebkha) : cet habitat se caractérise par une fluctuation plus ou moins forte du niveau d’eau suivant les saisons et le degré des apports externes liés surtout à la pluviosité. Le sol est couvert d’une végétation hallophylle représentée par des Salsolacées ; • habitat représenté par les roselières (phragmitaies, typhaies, scirpaies, et Localisation sur carte topographique 1/500000 jonchées) caractérisé par une forte fluctuation du niveau d’eau ; • habitat représenté par des prairies humides servant de zone de pâturage, caractérisé par la présence d’une végétation maigre, éparpillées autour du site ; habitat représenté par les palmeraies éparpillées autour du chott et, ici et là, par des terrains cultivés en maraîchage. La flore est diversifiée et formée de Phragmitaies représentées par Phragmites australis, Typha elephantina, et Juncus sp. Cette végétation est plus ou moins broutée par les troupeaux, mais elles est surtout utilisée par les riverains pour les toitures des maisons et pour la production d’ombrières ; l’Atriplex, espèce fourragère appréciée par le troupeau ; le Retam et le Jujubier utilisés également comme fourrage ; le Tamarix utilisé pour la fixation des dunes de sable et pour le bois de feu et les immenses plages de Salsolacées. Cette flore est représentée également par les espèces suivantes : Tamarix articulata, Salsola sp, Phrgmites communis, Cyndon dactylon, Lymoniastrum guyoninaum, Atriplex halimus. Du point de vue faunistique, le site abrite une diversité avifaunistique remarquable. On y recense plus de 28.000 oiseaux, dont plus de 14.000 flamants roses qui sont représentés par une population importante, certainement la plus importante d’Algérie. On note également la présence du Busard des roseaux et du Balbuzard pêcheur, cette dernière espèce étant certainement de passage. Par ailleurs, la faune est représentée essentiellement par le sanglier (Sus scrofa), le chacal doré (Canis aureus), le lièvre (Lepus capeusis) et le fennec (Canis zerda). Sel Végétation Sol nu Localisation sur carte topographique 1/500000 Chott El Hodna (M’SILA) Le Chott El Hodna occupe une superficie de 362.000 hectares et fait partie d’une série de chotts qui se sont développés là où convergent les eaux provenant de l’Atlas Saharien au Sud et l’Atlas Tellien au Nord. Paysage végétal des hautes plaines steppiques, il fait partie du point de vue phytogéographique du domaine Maghrébin steppique. Son alimentation est assurée par au moins 22 cours d’eau principaux, auxquels il faut ajouter des sources d’eau douce. Du point de vue floristique, on recense de nombreuses espèces endémiques à la région du Hodna telles que Saccocalyx saturoides, Arnebia decumbens et Linaria laxiflora et d’autres endémiques Nord africaines telles que : Muricaria prostrata, Loncophora capiomontiana et Rhanterium suaveolens. Du point de vue faunistique, la faune de Chott El Hodna est riche et diversifiée, on y rencontre : la Gazelle de cuvier, l’Outarde houbara et la Sarcelle marbrée, espèces protégées menacées d’extinction en Algérie et classées sur la liste rouge de l’U.I.C.N., la Tadorne casarca (plus d’une centaine d’individus), la grue cendrée (plus d’une centaine parfaitement repérées et connues par les riverains et qui passent tout l’hiver). On relèvera également la nidification certaine du Glaréole à collier, de l’oedicnème criard et des gangas cata et unibande. A ce jour, 119 espèces d’oiseaux sont recensées. Végétation Sol nu Eau Sebkhet Bazer (Wilaya de Sétif) Localisation sur carte topographique 1/200000 Le site, d’origine naturelle, est une dépression naturelle endoréique, salée, permanente et fermée dont la superficie est de 4379 hectares. Il s’enfonce dans un relief généralement plat l’Oued El Melah, alimenté par les eaux usées (ménagère et industrielle) de la ville d’El Eulma et du village d’El Eulma et du village d’El Melah est permanent. C’est lui qui assure l’hydromorphie de la sebkha en saison estivale. En hiver et durant les années pluvieuses le niveau d’eau peut atteindre 1,5m. Le site se compose de trois habitats, le premier, représentant la partie centrale submersible et dépourvue de végétation, est un milieu stérile. Le second est formé par le prolongement linéaire de la Sebkha sur Oued El Melah. Cette partie forme un cordon de végétation aquatique composé essentiellement de Typha angustifolia et de Juncus maritimus et d’autres espèces indéterminées. Le