Histoirecmra Septembre2019
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1 Les marxistes- révolutionnaires pour l’autogestion dits « pablistes » : des « pieds rouges » d’Algérie aux altermondialistes -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les marxistes-révolutionnaires pour l’autogestion dits « pablistes » : des « pieds rouges » d’Algérie aux altermondialistes » – Jean-Pierre HARDY. 3ème édition, septembre 2019. 2 Sommaire Introduction : exposé des motifs………………………………………… ……………………...…..4 1re Partie : Les trajectoires organisationnelles des marxistes-révolutionnaires pour l’autogestion……………………………………………………….. 8 1.1. La sortie de la Quatrième Internationale………………………………………………………..……8 1.2. La section française de la tendance marxiste-révolutionnaire de la Quatrième Internationale – TMR IV – (1964 – juin 1969)………………………………………………………………………12 1.3. L’Alliance marxiste révolutionnaire – AMR- (juin 1969 – février 1975)……………….…..….….18 1.3.1. L’intervention de l’AMR dans les nouveaux mouvements sociaux……….….....20 1.3.2. L’AMR et l’unité des révolutionnaires .……...………………………………….….28 1.4. Le regroupement des partisans révolutionnaires de l’autogestion…………...………………….32 1.4.1. Le comité de liaison pour l’autogestion socialiste (CLAS)………………….…...40 1.4.2. L’entrée dans le PSU et la tendance B du PSU (1975 – mai 1977)……………54 1.5. La sortie du PSU et les 7 et 8 mai 1977………………………………...………………………….64 1.6. Les 7 et 8 mai 1977 et la fondation des CCA……………………………………………..….……68 1.6.1. Les conséquences des 7 et 8 mai 1977……………...……………………...…....69 1.6.2. Le premier congrès des CCA à Lyon (Toussaint 1977)………………..…..……70 1.7. La campagne des législatives de 1978………………………………………………………….….74 1.8. L’adhésion des CCA à la TMRI……………………………………………..…………………..…..78 1.9. Les CCA après mars 1978 et la crise de la Tendance autogestion et internationalisme (TAI)……………………………………………………………………………………...………….….83 1.10. Le deuxième congrès des CCA (juillet et décembre 1979)……………………………..86 1.11. Les CCA dans la campagne « Union dans les Luttes » – UDL…………………………89 1.12. Les CCA et la présidentielle de 1981…………………………………………...…………92 1.13. Les CCA et la campagne des législatives de juin 1981…………...…………………….93 1.14. La scission de la TAI, la reconstitution de l’AMR et l’exclusion des CCA de la TMRI..93 1.15. Le 3 e congrès des CCA à Nantes (octobre 1981)……………………..…………………96 1.16. La tendance 2 des CCA ……………………...……………………………………..……...99 1.17. L’éclatement de la tendance 2 des CCA et l’adhésion de sa majorité à la LCR.……106 1.18. La situation des CCA en juin 1983…………………………..…………………..……….117 1.19. Le Collectif des communistes autogestionnaires de Loire-Atlantique (CCA 44).…...125 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les marxistes-révolutionnaires pour l’autogestion dits « pablistes » : des « pieds rouges » d’Algérie aux altermondialistes » – Jean-Pierre HARDY. 3ème édition, septembre 2019. 3 1.20. La dernière tentative de regroupement des marxistes-révolutionnaires pour l’autogestion et leur dissolution dans la FGA…………………………………………………..…135 1.21. Le soutien aux luttes autogestionnaires antibureaucratiques et anti-impérialiste ….141 1.22. De la Fédération pour une gauche alternative (FGA) aux « Alternatifs »…...…….....146 1.23. La diaspora « pabliste » et « post-pabliste »…………………………...……………….159 1.23.1. De la TMRI à l’AMRI…………………………………...……………………...…160 1.23.2. Les « pablistes » et la disparition de la Yougoslavie……………...………….162 1.23.3. Le « retour au bercail ou au refuge » de la Quatrième Internationale………163 1.23.4. La revue internationale pour l’autogestion : Utopie critique ………………….168 1.23.5. Des ralliements aux « souverainistes » de gauche………….…………......…172 1.23.6. La nouvelle attractivité en 2002 de la LCR…………………………….…........174 1.24. De l’éparpillement de la « gauche de la gauche » au Front de gauche………….......181 2e Partie : Éléments pour une sociohistoire du courant marxiste-révolutionnaire pour l’autogestion…………….. .….187 2.1. Le militantisme et ses mutations………………………………………………...…… ………..……...187 2.1.1. D’un militantisme total---…………….……………………………………………………….188 2.1.2. ---à un militantisme « distancié et de basse intensité »………………………….........…196 2.1.3. Des révolutionnaires professionnels aux professionnels dans les partis, les syndicats et les associations………………………………………………………………….………...201 2.1.4. Les cotisations………………………………………………………………………….....….205 2.1.5. Les rétributions des militants………………………………………………………………..206 2.1.6. La formation…………………………………………………………………………………..207 2.2. Les faiblesses organisationnelles ……………………………………………………..………..…..…213 2.2.1. L’absence d’habitus organisationnels……………………………………………………...213 2.2.2. Les organisations autonomes « pablistes » étaient-elles fermées ? …………………..214 2.2.3. Les permanents……………………………………………………………………………....215 2.3.4. Le choix d’une organisation en question …………………………………………….……220 2.3.5. Les bastions………………………………………………………………………………..…221 2.3.6. Le local de l’Orga……………………………………………………………………………..222 2.3.7. Le poids des leaders………………………………………………………………………....223 2.3.8. Les fruits amers des scissions…………………………………………………………..….228 2.3. Un idéo-système pabliste survit-il ?..............................................................................................228 2.3.1. Qu’est-ce qu’un idéo-système ?...................................................................................228 2.3.2. L’idéo-système pabliste……………..…………………………………………………...….231 2.3.2.1. L’autogestion : contenu du socialisme et mot d’ordre immédiat…………………………………………………………………………….…..…..232 2.3.2.2. L’unité ouvrière : une nouvelle dimension et une préoccupation permanente…………………………………………………………………………………235 2.3.2.3. Une conception renouvelée de la nature et de la construction du parti révolutionnaire………………………………………………………………………….…..236 23.2.4. L’internationalisme………………………………….………………..…………...238 2.4. Les reclassements des militants « pablistes »……………………………………...……………..….239 Liste des sigles…………………………………………………………………………………………..……242 Liste des documents……………………………………………………………………………………….…244 Biographies de militant(e)s « pablistes »………………………………………………….………………..249 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les marxistes-révolutionnaires pour l’autogestion dits « pablistes » : des « pieds rouges » d’Algérie aux altermondialistes » – Jean-Pierre HARDY. 3ème édition, septembre 2019. 4 Introduction : exposé des motifs Le but des pages qui suivent n’est pas d’essayer de tirer un bilan politique et organisationnel de ce courant, même si ce ne serait pas un « luxe inutile » ni une perte de temps et d’énergie militante afin de comprendre les décalages entre les anticipations politiques et les échecs organisationnels répétés de ce courant. Tirer un tel bilan, ce n’est d’ailleurs pas forcément se complaire dans les succès passés (il y en a toujours), ni se délecter des divergences passées, ni y voir les séquelles de discussions “byzantines” et de querelles picrocholines. Il serait certainement intéressant de comprendre comment un courant qui a su discerner avec perspicacité les grandes tendances de l’évolution de la société et de la lutte des classes au milieu du dogmatisme et du gauchisme ambiant des années 1960 et 1970 n’a jamais pu capitaliser ses possibilités au travers d’une organisation quelque peu conséquente. Ces pages visent tout simplement à éviter que l’histoire de l’engagement de plusieurs centaines de militants sur une quarantaine d’années ne tombe trop prématurément dans l’oubli (tout finira certes par tomber dans l’oubli à l’échelle historique, sans compter que, à l’échelle cosmique, tout finira en chaleur et lumière), en raison notamment de la disparition biologique de nombre d’entre eux, surtout ceux des premières générations. Pire que l’oubli à moyen et long terme, il y a les déformations qui circulent maintenant des idées et des combats de ce courant, sous la forme de fausses évidences devenant vérités non contestables sans avoir besoin d’être étayées et démontrées 1. De plus, les articles disponibles sur les moteurs de recherche Internet sont particulièrement indigents Les plus « expérimentés » et les plus « anciens » des dirigeants de ce courant auraient dû s’attacher à ce travail. Ils s’y sont refusés. Michel Fiant, jusqu’à sa mort en septembre 2007, a toujours refusé d’accéder à cette demande de ses « plus jeunes » camarades en considérant qu’il s’agissait d’un exercice sans intérêt puisque tout était appelé à tomber fatalement dans l’oubli . Gilbert Marquis qui a été destinataire des premières versions de ce document en 2008 et 2010 a refusé d’apporter des réponses à des demandes de précisions. 1Filoche Gérard, Mai 68, histoire sans fin, tome 1, Jean-Claude Gawsewitch éditeur, octobre 2007. Page 76, il déclare… « […] nous n’avons pas cautionné, encensé, idéalisé (sauf peut-être certains pablistes dans nos rangs et de grands admirateurs comme Gérard de Verbier et Pierre Rousset) la direction vietnamienne ». Qui sont ces pablistes infiltrés à la fin des années 1960 et au début des années 1970 dans la Ligue, quelle était la position réelle des « pablistes » hors de cette Ligue ? Pas besoin d’en dire plus, il en va de la doxa de certains courants trotskistes que les « pablistes » ne pouvaient qu’être suivistes et admirateurs des bureaucraties staliniennes de tous les pays. Nous verrons dans une note prochaine qu’il attribue aussi aux « pablistes » la même complaisance