Inventaire Du Fonds Jean-René Chauvin

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Inventaire Du Fonds Jean-René Chauvin Fonds Jean-René Chauvin Document PDF créé le 25/11/2014 Organisme responsable Centre d'Histoire sociale du XXe siècle 9, rue Malher 75004 Paris tél. : 01 44 78 33 87/01 44 78 [email protected] [email protected] Site web du CHS Cote : JRC Date : 1935-2005 Description physique :33 boîtes (Larg10 X H25 X Long34) soit 5 mètres linéaires environ. Formats divers, majoritairement A4 dactylographié (sauf coupures presse). Description : Le fonds Chauvin est fortement lié aux engagements politiques de son producteur, Jean-René Chauvin. Ses archives témoignent de la vie politique et intellectuelle de la gauche communiste non affiliée au PCF des années 1930 aux années 2000, soit 70 ans d’histoire. Avant 1939, le fonds d'archives alimenté par le jeune Chauvin, comprend une série complète du journal «le Bulletin Communiste», des articles et textes de Trotski, une correspondance (militante et personnelle) , des coupures de presse relatives à la gauche révolutionnaire (trotskiste et Pivertiste) et des documents relatifs à la constitution de la IVème Internationale. Les archives formées durant la guerre correspondent à l’activité clandestine de Chauvin jusqu’à son arrestation et sa déportation (journaux clandestins, tracts « internationalistes », etc.). Nous retrouvons ensuite le manuscrit de Chauvin correspondant à son livre « un trotskiste dans l’enfer nazi » (analyse de la déportation et de ses origines suite à son expérience concentrationnaire) et divers documents concernant d’autres témoignages des camps. Les documents des années d’après-guerre regroupent un grand nombre de publications du courant trotskiste (publications internes du Parti communiste Internationaliste notamment). Après l’éclatement du PCI (1947), Chauvin s’implique et archive les documents relatifs à la Yougoslavie de Tito (où il a séjourné une année). Il archive par ailleurs les documents relatifs aux regroupements, en France, de courants de la gauche non stalinienne. Citons le RDR (auquel participe Chauvin, avec Jean-Paul Sartre et David Rousset), puis les différentes formes que prendra « la Nouvelle Gauche » (CAGI, UGS…) , incluant les engagements pour l’indépendance de l’Algérie et la déstalinisation. L’amitié de Chauvin avec des militants du POUM espagnol (comme Wilebaldo Solano) se traduit par des archives concernant les publications de la Batalla. Puis l’engagement de Chauvin dans le PSU à partir de 1963 se reflète dans les archives des publications liées au PSU, dont celle de Chauvin, « Initiative socialiste ».Les archives de 1968, concernent surtout des documents relatifs à la résistance à la répression des organisations « gauchistes ». Après 1969, Chauvin archivera les documents (matériel militant, bulletins et journaux) relatifs aux débats internes à la Ligue Communiste en lien avec l’actualité de l’époque, jusque dans les années 1980. Ce fonds comprend également un éventail des divers petits mouvements ou tentatives de rassemblement de la gauche « rouge et verte » dans les années 1990.L’engagement de Chauvin dans l’association Sarajevo, lors de l’éclatement de la Yougoslasvie et du conflit bosniaque permet de retrouver des publications et des textes internes à l’association.L’activité de Chauvin se retrouve par ailleurs dans le travail de mémoire concernant les camps de concentration et dans sa participation à des conférences regroupant victimes des camps nazis et du goulag stalinien. Il intervient également dans des présentations destinées au milieu scolaire. Le contexte de la fin de l’URSS se traduit dans les archives de Chauvin par des documents de recherches sur les victimes du stalinisme (trotskistes en particulier) et sur une enquête très fournie concernant l’Affaire Pietro Tresso dit Blasco (assassinat de 4 militants trotskistes dans le maquis wodli tenu par le PCF en Haute-Loire). La correspondance militante et personnelle de Chauvin (correspondance avec Yvan Craipeau, Marcel Thourel, et bien d'autres) permet aussi de retracer la vie d'un militant de « la gauche de la gauche » dont l’évolution est à situer dans une analyse prosopographique de ce milieu social. _____ Classement : Jean-René Chauvin a lui-même classé ses archives par sous-dossiers concernant par exemple des organisations politiques comme le PCI ou des phénomènes politiques géographiquement situés comme la Yougoslavie de Tito. Les documents sont archivés dans une perspective dans le cadre de son activité professionnelle, politique et militante. Nous avons respecté son classement et le contenu de ces dossiers en les associant aux périodes dans lesquelles ils s’inscrivaient. Nous avons donc choisi de créer des séries incluant ces dossiers dans une perspective chronologique : le classement est organisé en 8 chapitres correspondant à ce découpage dans le temps. Outre ce classement chronologique, nous avons créé un sous-fonds regroupant sa correspondance, archivée dans des classeurs particuliers : sa correspondance générale (par périodes chronologiques), les échanges avec sa mère (Mme Clavié), avec Marcel Thourel et avec Heinz Abosh (Benno). _____ Producteur du fonds ou collectionneur : Jean-René Chauvin Biographie : Jean-René Chauvin naît au cours des derniers mois de guerre, le 16 juin 1918 dans le Cher, puis passe sa jeunesse à Bordeaux, élevé par sa mère, Henriette Clavié, suite au divorce en 1929 puis au remariage en 1931 de son père, René Chauvin. La biographie paternelle exercera une influence marquante sur Jean-René (même si le père conseille au fils de ne pas militer). Ce père, qui avait déjà 58 ans lors de la naissance de son fils, avait été l'un des fondateurs et dirigeants du Parti Ouvrier français et l'homme de confiance de Jules Guesde. Il avait travaillé enfant comme galibot dans la mine de charbon, puis comme ouvrier coiffeur. Considéré comme le meilleur orateur ouvrier (par opposition aux autres orateurs intellectuels), il avait été député de la 5ème circonscription de Seine Saint-Denis de 1893 à 1998. Il fut le seul député qui, une fois battu, reprit ses outils, son peigne, son rasoir et ses ciseaux pour s’en retourner travailler comme ouvrier coiffeur salarié. Il continua à militer jusqu’à ce qu’il quitte la SFIO en mars 1914, en désaccord avec son orientation réformiste. Le premier acte militant de Jean-René Chauvin remonte au 6 février 1934. A Bordeaux, le lycéen de 15 ans participe à la contre manifestation locale menée par les organisations ouvrières. En 1935, il adhère aux Jeunesses Socialistes (et non aux Jeunesses Communistes, rendues rédhibitoires alors que se déroulent les procès de Moscou et que Jean-René milite intensément contre ces procès). Il est alors très rapidement en contact avec la gauche révolutionnaire de Marceau Pivert, influente chez les jeunes. A Bordeaux, fin 1936, Il adhère aux J.S.R. (Jeunesses Socialistes Révolutionnaires) et il sera introduit par les Pivertistes auprès des Trotskistes parisiens. Il entre en contact avec Pierre Naville et participe à la constitution de la première cellule trotskiste du P.O.I , (Parti Ouvrier Internationaliste) à Bordeaux en mai 1937. La cellule ne comprend alors que quelques militants des Jeunesses Socialistes, un militant trotskiste, René Girard, et un ancien membre du PCF, Léon Bourie, ancien trésorier de la fédération unitaire des cheminots. Chauvin est délégué aux congrès de la Jeunesse Socialiste Révolutionnaire (JSR) à Paris en 1937 et 1938. Cette année-là, il est aussi présent au congrès de la SFIO à Royan qui exclut la fédération de la Seine dirigée par Marceau Pivert. Il assiste au congrès du POI du 14-15 janvier 1939 au cours duquel James P. Cannon (un des dirigeants principaux de la Quatrième Internationale, fondée en 1938 par Léon Trotsky) propose l’entrée du POI dans le PSOP (Parti socialiste ouvrier et paysan) de Marceau Pivert. Chauvin se joint à la minorité (animée par Yvan Craipeau et Jean Rous) qui y est favorable et quitte le POI avec ses camarades. Il adhère au PSOP fin 1938. Devenu secrétaire des JSOP en Gironde, il leur propose, lors de la signature du pacte de non agression germano-soviétique un tract qui dénonce cette « guerre impérialiste qui n'est pas la nôtre » ainsi que « le stalinisme, ennemi mortel du communisme ». Le tract, imprimé en 3.000 exemplaires, est diffusé devant les Chantiers de la Gironde. Jean-René est arrêté, avec un autre trotskiste, Roger Bourdois, membre des JSOP, et inculpé de « provocation de militaires à la désobéissance, de propagande d’origine étrangère et de menées anarchistes ». Il est exclu de l’Ecole des élèves officiers d’artillerie de Poitiers à laquelle il a été appelé suite à la déclaration de guerre de septembre 1939. Aucun colonel ne voulant de lui, il est déplacé d'un régiment à l'autre. Il est finalement envoyé sur la Somme. Alors que le front est percé, son unité recule par petites étapes, sans échapper aux bombardements aériens. Chauvin se retrouve à Agen, puis, démobilisé, il retourne à Bordeaux, en octobre 1941 et reprend contact avec son organisation politique, devenue clandestine. Il rejoint Paris où il participe à l'activité d'une cellule avec Pierre Pradalès, puis à celle d'autres cellules. Il assure à diverses reprises des contacts avec la zone libre, à Clermont-Ferrand, avec notamment Laurent Schwartz, et à Marseille, avec Ellie Gabey. L'année suivante, Craipeau le charge de prendre contact avec la Résistance à Marseille, une autre fois, il est chargé de contacter les militants allemands réfugiés en zone libre et de les regrouper à Paris pour sortir un journal clandestin en langue allemande. Chauvin se déplace en zone libre d'une auberge de jeunesse à l'autre, il peut dans ce cadre y évoluer et échanger facilement. Les auberges de jeunesse sont en effet devenues en quelque sorte sa base sociale, depuis que, à la veille de la guerre, les trotskistes et les anarchistes étaient devenus majoritaires au sein du comité directeur des AJ. Arrêté le 22 août 1942 par la police qui l'attendait à son hôtel alors qu'il revenait d'une tournée en zone libre, il réussit à s'évader en sautant par la fenêtre, puis à reprendre contact avec Craipeau.
Recommended publications
  • Pablo Bio-Bibliographical Sketch
    Lubitz' TrotskyanaNet Michel Pablo Bio-Bibliographical Sketch Contents: Basic biographical data Biographical sketch Selective bibliography Basic biographical data Name: Michel Pablo Other names (by-names, pseud. etc.): Abdelkrim ; Alain ; Archer ; Gabe ; Gabriel ; Henry ; Jérôme ; J.P. Martin ; Jean-Paul Martin ; Mike; Molitor ; M.P. ; Murat ; Pilar ; Michalēs N. Raptēs ; Michel Raptis ; Mihalis Raptis ; Mikhalis N. Raptis ; Robert ; Smith ; Spero ; Speros ; Vallin Date and place of birth: August 24, 1911, Alexandria (Egypt) Date and place of death: February 17, 1996, Athens (Greece) Nationality: Greek Occupations, careers, etc.: Civil engineer, professional revolutionary Time of activity in Trotskyist movement: 1928 - 1964 (1995) Biographical sketch A lifelong revolutionary, Michel Pablo for some one and a half decades was the chief leader of the Trotskyist Fourth International – or at least of its majority faction. He was perhaps one of the most renowned and at the same time one of the most controversial figures of the international Trotskyist movement; for all those claiming for themselves the label of "orthodox" Trotskyism, Pablo since 1953 was a whipping boy and the very synonym for centrism, revisionism, opportunism, and even for liquidationism. 'Michel Pablo' is one (and undoubtedly the best known) of more than about a dozen pseudonyms used by a man who was born Michael Raptis [Mikhalēs Raptēs / Μισέλ Πάμπλο]1 as son of Nikolaos Raptis [Raptēs], a Greek civil engineer, in Alexandria (Egypt) on August 24, 1911. He grew up and attended Greek schools in Egypt and from 1918 in Crete before, at the age of 17, he moved to Athens enrolling at the Polytechnic where he studied engineering.
    [Show full text]
  • Inventari Del Fons FP. Subsèrie Wilebaldo Solano De La Biblioteca Del Pavelló De La República De La Universitat De Barcelona
    1 Centre de Recursos per a l’Aprenentatge i la Investigació Biblioteca del Pavelló de la República Av. Cardenal Vidal i Barraquer, s/n 08035 Barcelona Tel. 93 4285457 Fax. 93 4279371 www.bib.ub.es Inventari del Fons FP. Subsèrie Wilebaldo Solano de la Biblioteca del Pavelló de la República de la Universitat de Barcelona Olga Giralt i Esteve Documentalista Barcelona, novembre 2006 1 1 FONS PERSONAL DE WILEBALDO SOLANO Apunt biogràfic Wilebaldo Solano (Burgos, 1917) Dirigent comunista. Estudiava medicina i militava a la Joventut Comunista Ibèrica, Després de la mort de Germinal Vidal fou secretari general de la JCI durant la guerra civil espanyola i director de Juventud Comunista (1936-1937). Pel febrer del 1937 participà directament en la creació del Front de la Joventut Revolucionària, format bàsicament per les joventuts llibertàries i les del POUM. Fou un dels membres del comitè executiu clandestí del POUM amb Narcís Molins i Fàbregas, Gironella, Josep Rodes i Joan Farré Gassó a partir del juliol del 1937 i, detingut a l'abril del 1938, romangué a la presó Model fins a la fi de la guerra. Marxà a l'exili i s'establí a París, on intentà la reorganització del POUM i publicà de nou La Batalla. Detingut a Montalban el 1941, fou condemnat a 20 anys de treballs forçats per la França de Vichy. Alliberat el 1944, es va unir al maquis fins al final de la segona guerra mundial. Va treballar per a l'Agència France Presse entre 1953 i 1981. És autor d'un assaig biogràfic d'Andreu Nin inclòs en la reedició de la seva obra 'Els moviments d'emancipació nacional (1970).
    [Show full text]
  • Bio-Bibliographical Sketch of Jean-Marie Vincent
    Lubitz' TrotskyanaNet Jean-Marie Vincent Bio-Bibliographical Sketch Contents: Basic biographical data Biographical sketch Selective bibliography Sidelines Basic biographical data Name: Jean-Marie Vincent Other names (by-names, pseud. etc.): Vincent Valette Date and place of birth: March 6, 1934, Nancy (France) Date and place of death: April 6, 2004, Paris (France) Nationality: French Occupations, careers, etc.: Professor of Political Science, Marxist theoretician, writer, editor Time of activity in Trotskyist movement: 1954 - 1981 1 Biographical sketch This short biographical sketch is chiefly based upon the obituaries and biographical notes mentioned in the paragraph Selected bibliography: Articles about Vincent below. Jean-Marie Vincent was born in Nancy on March 6, 1934 where he spent his childhood and youth. In the early 1950s he went to Paris and began to study political sciences at Sorbonne. For a short time he was a member of the JEC (Jeunesse Etudiante Chrétienne, Christian Students Youth) before in 1954 he joined the GBL (Groupe Bolchévik-Léniniste, Bolshevik-Leninist Group), a tiny Trotskyist splinter group chiefly consisting of intellectuals who had left (or were expelled from, respectively) the French section of the Fourth International which in 1952/53 suffered a serious factional crisis and split. The GBL was led by Michel Lequenne and from 1955-1956 issued a small paper titled Trotskisme 2. This tiny group of Trotskyist dissidents engaged itself in various regroupment processes on the left, thus for example its members joined the UGS (Union de la Gauche Socialiste, Union of the Socialist Left), and contributed to its paper Tribune marxiste (1957-1960) where Jean-Marie Vincent used his pseudonym Vincent Valette.
    [Show full text]
  • Bibliography
    BIBLIOGRAPHY GENERAL ISSUES SOCIAL THEORY AND SOCIAL SCIENCE ASCHENBRENNER, ERWIN. Kultur - Kolonialismus - Kreative Verweigerung. Ele- mente einer antikolonialistischen Kulturtheorie. [Sozialwissenschaftliche Studien zu internationalen Problemen, Band 145.] Verlag Breitenbach Publishers, Saar- briicken [etc.] 1990. 620 pp. DM 74.00. The aim of this doctoral thesis (Regensburg, 1989-1990) is to make a contribution to an anti-colonialist and non-Eurocentric theory of culture. The book consists of four more or less independent "tracts" in which, among other things, existing cultural theories are considered critically, the "essence" of culture is discussed and the liberating potential of traditional cultures is treated. Autonomie et autotransformation de la societe. La Philosophic militante de Corne- lius Castoriadis. [Par] G. Busino, E. Morin, P. Vidal-Naquet [e.a.] [Traveaux de droit, d'6conomie, de sciences politiques, de sociologie et d'anthropologie, No 162.] Librairie Droz, Geneve 1989. 521 pp. 111. S.fr. 100.00. The thirty contributions in this Festschrift for the Franco-Grecian philosopher, econ- omist, psycho-analist and revolutionary theorist Cornelius Castoriadis are partly biographical (much information is provided about the group Socialisme ou Barbarie (1949-1967) to which Castoriadis belonged together with Claude Lefort and other people), but chiefly discuss the work of the man it celebrates. The covering themes are "Philosophy", "The social and historical approach and the psyche", "The con- temporary world: the Russian question and modern capitalism" and "Ethics and politics". Centenary Essays on Alfred Marshall. Ed. by John K. Whitaker. [A Royal Eco- nomic Society Publication.] Cambridge University Press, Cambridge [etc.] 1990. xii, 298 pp. £ 27.50. To mark the centennial of the Principles of Economics by Alfred Marshall (1842- 1924), the Royal Economic Society has commissioned the present collection of twelve essays dealing with various aspects of Marshall's life and thought.
    [Show full text]
  • Critique Socialiste
    ITS / CENTRE JACQUES SAUVAGEOT / MXT. 04/11/2018 1 Critique socialiste Cote : CRIT. SOC. Volume : 0,5 m. l. (5 boîtes) Dates extrêmes : mars-avril 1970-1986 Provenance : Marc Mangenot, Henri Mermé, Bernard Ravenel et autres donateurs. Localisation : État de la collection : complet (52 numéros pour 51 numéros physiques), en assez bon état (suppléments aux n°13 et 14, n°35 et n°48 abîmés). Description : Se présentant sous la forme d’un cahier d’environ 80 pages ou plus, cette publication bimestrielle était soutenue par le PSU et éditée par les éditions Syros, son objectif et son contenu sont proches de ceux de Perspectives socialistes (arrêtée en 1968). Débutée en 1970, Critique socialiste, sous-titrée Pour une théorie et une pratique révolutionnaires, était la revue théorique du PSU ainsi que l’énonce l’avant-propos du n°1 (mars-avril 1970) : « C’est dans ce contexte [l’après Mai 68] et dans un esprit de réflexion critique sur l’action qu’un groupe de militants, membres ou non du PSU, entreprend de créer cette revue. Critique socialiste n’entend pas défendre une orthodoxie ou se référer à des canons immuables. Elle sera ouverte au débat, à la confrontation, voire à la polémique avec tous ceux pour qui mai 68 marque une rupture, une ligne de partage. Il n’y aura pas de tabous pour elle dans sa volonté d’examen. Toutefois la recherche du dialogue ne sera pas faite au prix de l’éclectisme, au prix d’un effacement de combat idéologique contre la bourgeoisie. Critique socialiste doit être un instrument pour la progression du combat révolutionnaire.
    [Show full text]
  • Revolution and Counterrevolution in Catalonia – Carlos Semprún Maura
    Revolution and Counterrevolution in Catalonia – Carlos Semprún Maura Introduction to the Spanish Edition I wrote this book between 1969 and 1971, when the tremors of the May-June 1968 outbreak in France had not yet subsided, and when a wide range of topics, new for many people, nourished actions, discussions, projects, journals and books. Among these topics, of course, were the libertarian revolutions and the shopworn theme of self-management. To me it seemed that the logical as well as the obvious thing to do was to participate in my own way in these discussions and in the critique of totalitarianism (“red” fascism as well as the “white” variety), by writing a book about the experiences of “self- management” in Catalonia and Aragon in 1936-1939, concerning which almost no one (if not absolutely no one) knew anything in France at that time. I was myself only then discovering the importance of these phenomena as I engaged in research and gathered documents and data for the book. During those same years, it had become fashionable for Parisian publishers to carry some “leftist” titles in their catalogues, in order to satisfy a new youthful customer base and to thus increase the profits of the various publishing houses. This book, however, was offered to a whole series of publishers without being accepted by any of them, until it was to “miraculously” find a home with a respectable, and originally Catholic, publisher (Mame), that was at the time attempting to change its image to keep pace with the times. My book did not bring it any good luck since its publisher went out of business shortly thereafter, sinking into the most total bankruptcy….
    [Show full text]
  • Bibliography
    International Review of Social History 45 (2000), pp. 131–161 2000 Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis BIBLIOGRAPHY General Issues SOCIAL THEORY AND SOCIAL SCIENCE ABELLA´N,JOSE´ LUIS. El exilio filoso´fico en Ame´rica. Los transterrados de 1939. Fondo de Cultura Econo´mica de Espan˜a, Madrid [etc.] 1998. 461 pp. Ptas. 3.000 (Paper: Pts. 2.400). During the Second Republic, Spanish philosophy reached a higher level than at any point since the Golden Age. This was attributable to a development that began with the gener- ation of 1898, first through Miguel de Unamuno, later through Ortega y Gasset. Spanish philosophy was influenced by Husserl, Scheler, Heidegger and Dilthey. In 1939 many phil- osophers fled Spain after the fall of the Republic and settled in Latin America. This book features a detailed description of the emergence of Spanish philosophy in exile. Each chap- ter addresses a specific movement, including socialism and Marxism. ACHTERHUIS,HANS. De erfenis van de utopie. Ambo, Amsterdam 1998. 444 pp. D.fl. 49.50. In this philosophical and historical exploration of the evolution of utopian ideas, rang- ing from its early modern roots in More’s Utopia to contemporary feminist science fiction, Professor Achterhuis distinguishes between utopias with social origins and those arising through technology. Unequivocally rejecting the social utopias, he argues that our contemporary technological culture may be viewed largely as a materialized utopia, without the negative consequences that were often foreseen. Finally, the author explores the lessons to be derived and the aspects worth preserving from the utopian heritage. BRUDNEY,DANIEL. Marx’s Attempt to Leave Philosophy.
    [Show full text]
  • Joseph Hansen Papers
    http://oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/tf78700585 No online items Register of the Joseph Hansen papers Finding aid prepared by Joseph Hansen Hoover Institution Archives 434 Galvez Mall Stanford University Stanford, CA, 94305-6003 (650) 723-3563 [email protected] © 1998, 2006, 2012 Register of the Joseph Hansen 92035 1 papers Title: Joseph Hansen papers Date (inclusive): 1887-1980 Collection Number: 92035 Contributing Institution: Hoover Institution Archives Language of Material: English Physical Description: 109 manuscript boxes, 1 oversize box, 3 envelopes, 1 audio cassette(46.2 linear feet) Abstract: Speeches and writings, correspondence, notes, minutes, reports, internal bulletins, resolutions, theses, printed matter, sound recording, and photographs relating to Leon Trotsky, activities of the Socialist Workers Party in the United States, and activities of the Fourth International in Latin America, Western Europe and elsewhere. Physical Location: Hoover Institution Archives Creator: Hansen, Joseph, Access The collection is open for research; materials must be requested at least two business days in advance of intended use. Publication Rights For copyright status, please contact the Hoover Institution Archives. Preferred Citation [Identification of item], Joseph Hansen papers, [Box no., Folder no. or title], Hoover Institution Archives. Acquisition Information Acquired by the Hoover Institution Archives in 1992. Accruals Materials may have been added to the collection since this finding aid was prepared. To determine if this has occurred, find the collection in Stanford University's online catalog at http://searchworks.stanford.edu . Materials have been added to the collection if the number of boxes listed in the online catalog is larger than the number of boxes listed in this finding aid.
    [Show full text]
  • Bio-Bibliographical Sketch of Max Shachtman
    The Lubitz' TrotskyanaNet Max Shachtman Bio-Bibliographical Sketch Contents: • Basic biographical data • Biographical sketch • Selective bibliography • Notes on archives Basic biographical data Name: Max Shachtman Other names (by-names, pseud. etc.): Cousin John * Marty Dworkin * M.S. * Max Marsh * Max * Michaels * Pedro * S. * Max Schachtman * Sh * Maks Shakhtman * S-n * Tr * Trent * M.N. Trent Date and place of birth: September 10, 1904, Warsaw (Russia [Poland]) Date and place of death: November 4, 1972, Floral Park, NY (USA) Nationality: Russian, American Occupations, careers, etc.: Editor, writer, party leader Time of activity in Trotskyist movement: 1928 - ca. 1948 Biographical sketch Max Shachtman was a renowned writer, editor, polemicist and agitator who, together with James P. Cannon and Martin Abern, in 1928/29 founded the Trotskyist movement in the United States and for some 12 years func­ tioned as one of its main leaders and chief theoreticians. He was a close collaborator of Leon Trotsky and translated some of his major works. Nicknamed Trotsky's commissar for foreign affairs, he held key positions in the leading bodies of Trotsky's international movement before, in 1940, he split from the Socialist Workers Party (SWP), founded the Workers Party (WP) and in 1948 definitively dissociated from the Fourth International. Shachtman's name was closely webbed with the theory of bureaucratic collectivism and with what was described as Third Campism ('Neither Washington nor Moscow'). His thought had some lasting influence on a consider­ able number of contemporaneous intellectuals, writers, and socialist youth, both American and abroad. Once a key figure in the history and struggles of the American and international Trotskyist movement, Shachtman, from the late 1940s to his death in 1972, made a remarkable journey from the left margin of American society to the right, thus having been an inspirer of both Anti-Stalinist Marxists and of neo-conservative hard-liners.
    [Show full text]
  • La LC/LCR, Étude D'un Milieu Militant Le
    CAHIERS LEON TROTSKY Revue editee par l'lnstitut Leon Trotsky L'Institut Leon Trotsky a pour but de promouvoir l'oeuvre de Leon Trotsky sous ses divers aspects [ ... ], preparer la publication en langue frarn;aise des OEuvres de Leon Trotsky [ ... ] editer les Cahiers Leon Trotsky destines a etablir un lien entre toutes les personnes interessees par les travaux de l'Institut [ ... ] et a permettre la publication de textes et documents concernant !'auteur et le mouvement ouvrier mis au jour au cours de recherches, regrouper ou recenser toute information, documentation ou archives concernant Trotsky et son OEuvre. (Extraits des statuts de l'Institut, association selon la loi de 1901). BUREAU DE L'INS1ITUT LEON 1ROTSKY Pierre Broue, president et dir~cteur scientifique, Gilles Vergnon, secretaire, Redaction des Cahiers : Pierre Broue, BP 276, 38407 Saint Martin d'Heres Cedex Administration des Cahiers : Luc Aujame, 477 chemin du Puits, 69210 Fleurieux sm l'Arbresle ABONNEMENT Abonnement de soutien : 45 € , 53 € et plus Etudiants demi tarif pour les moins de 25 ans, sur presentation de la carte d'etudiant •France : 4 Nos (lan) 23 € Particuliers : • France : 4 Nos (lan) 45 € • Etranger : 4 Nos (lan) 53 € • France : 8 Nos (2ans) 90 € • Etranger : 8 Nos (2ans) 106 € Institutions •France : 4 Nos (lan) 60 € • Etranger: 4 Nos (lan) 68 € • France : 8 Nos (2 ans) 120 € • Etranger: 8 Nos (2 ans) 132 € To us les anciens numeros des Cahie rs sont actuellement disponibles au prix unitaire de 7 € pour les abonnes (prix public de 12 € ) + frais de port. Petite collection du N° 1 a 20 : 90 € ( + 7 € de frais de port) Moyenne collection du N° 1 au 40 : 230 € ( + 12 € de frais de port) Grande collection du N° 1 au 75 : 380 € ( + 16 € de frais de port) Pour l'etranger les prix indiques ne sont valables que pour des paiements en euros sur une banque fran~aise (ou correspondante) ou par mandat postal international, sinon les frais bancaires s'elevent a 15 €.
    [Show full text]
  • History of the Trotskyist Movement
    Trotskyists debate Ireland Workers’ Liberty Volume 3 No 48 December/January 2014 £1 www.workersliberty.org Reason in revolt The two Trotskyisms during World War Two Left: the “orthodox Trotskyists” try to annex some of the Russian Army’s glory. Right: those same Trotskyists knew who Stalin was. History of the Trotskyist movement By Sean Matgamna was the main writer on that side of the divide. On the under - leader Hugo Urbahns, Trotsky had dealt comprehensively lying political issues, as we shall see, the picture was far less with more or less all the political issues concerning Stalinism By the eve of Leon Trotsky’s death in August 1940, the Amer - clear-cut. and its place in history with which he dealt in 1939-40. ican Trotskyist organisation, which was by far the most im - And why was this the starting point of two distinct Trot - 1940 was the definitive branching-off of the two Trotskyist portant group in the Fourth International, had split. Two skyist tendencies? From the very beginning of his exile from roads for two reasons. It was the end of Trotsky’s life, his last currents of Trotskyism had begun the process of complete the USSR in 1929, Trotsky and his comrades had had many word on the subject. And it marked a decisive turn for Stalin - separation, but only begun. disputes about the exact nature, the class content, and the his - ism — the beginning of the Russian expansion that would by It would take most of a decade before the evolution of two torical implications of Stalinism and of the USSR over which 1945 see Russia gain control of half of Europe.
    [Show full text]
  • Llamas Gomez, Noemi (2018) Francesc Payarols and Andreu Nin, Agents of the Catalan Polysystem
    Llamas Gomez, Noemi (2018) Francesc Payarols and Andreu Nin, agents of the Catalan polysystem. Unmediated translations from Russian in the 1930s: a critical overview. PhD thesis. https://theses.gla.ac.uk/30794/ Copyright and moral rights for this work are retained by the author A copy can be downloaded for personal non-commercial research or study, without prior permission or charge This work cannot be reproduced or quoted extensively from without first obtaining permission in writing from the author The content must not be changed in any way or sold commercially in any format or medium without the formal permission of the author When referring to this work, full bibliographic details including the author, title, awarding institution and date of the thesis must be given Enlighten: Theses https://theses.gla.ac.uk/ [email protected] Francesc Payarols and Andreu Nin, Agents of the Catalan Polysystem. Unmediated Translations from Russian in the 1930s: A Critical Overview. Noemi Llamas Gomez Submitted in fulfillment of the requirements for the Degree of Doctor of Philosophy School of Modern Languages and Cultures College of Arts University of Glasgow August 2018 iii Abstract This thesis addresses the contribution of Francesc Payarols and Andreu Nin to the Catalan literary system between 1928 and 1937 via the introduction of unmediated translations from Russian into Catalan. This contribution has been studied by comparing it to previous translation activity from Russian into Catalan, to translations in literary systems that due to prestige and geographical proximity can be considered neighbouring systems to the Catalan system (the French, the British and the Spanish), and by reviewing some of the critical reception that these publications gathered in the Catalan press of the time.
    [Show full text]