OFFSCREENINGS HOME SWEET HOME SUZAN PITT etc. enz. … 2

Sommaire / Inhoud oFFSCReenings p.3-4 EDITo Shortscreen / Suzan Pitt p.5 L’asbl Marcel et le cinéma Nova collaborent De samenwerking Home Sweet Home p.6-9 pour la cinquième année consécutive afin tussen vzw Marcel en Ruggero Deodato p.10 de vous proposer le festival le plus insolite Cinema Nova mondt voor het de Bruxelles et ses environs. Offscreen est vijfde opeenvolgende jaar uit in het Umberto Lenzi p.11 ainsi devenu le rendez-vous incontournable meest aparte filmfestival van Brussel en pour tous les amoureux du cinéma étonnant, omstreken: Offscreen, ondertussen uitgegroeid confrontant, fascinant, mystérieux, extrême, et tot de niet te missen afspraak voor alle liefhebbers van parfois même totalement mauvais ! buitengewone, confronterende, fascinerende, diepzinnige, mysterieuze, extreme, geestige en foute cinema. Le film d’ouverture, “Keyhole” de Guy Maddin, entre immédiatement dans le vif du De openingsfilm, “Keyhole” van Guy Maddin, introduceert al meteen sujet principal de cette édition : "Home Sweet de hoofdthematiek van deze uitgave: Home Sweet Home. Het is een fijne selectie Home". Il s’agit d’une belle sélection de films “haunted house” en “home invasion” films die handig inspelen op één van onze de "maisons hantées" et de "home invasion". grootste angsten: dat de magische muur die ons thuis van de boze buitenwereld Des films qui répondent à l’une de nos plus scheidt, doorbroken wordt door kwaadaardige entiteiten. Naast klassiekers en grandes craintes : que les murs isolant notre B-films, kiezen we met Offscreen natuurlijk ook resoluut voor die films die buiten maison du monde extérieur et de ses entités de lijntjes kleuren. En zoals u dat onderhand van ons gewoon bent, bouwen maléfiques soient franchis par le mal. Outre we de vertrouwde cinema om tot een horrorhuis vol geheime doorgangen, les classiques et autres séries B, nous nous wonderkamers en bovennatuurlijke verschijnselen! sommes naturellement penchés sur les films qui s’écartent des sentiers battus. Et comme En we krijgen bezoek over de vloer: de Amerikaanse animatiefilmster Suzan vous pouviez vous y attendre, nous ferons Pitt en de regisseur van een opmerkelijke documentaire over . Ook de notre petit cinéma douillet une maison twee kanjers van de trans-Alpijnse genrefilm vallen met de deur in huis: Ruggero d’horreur, de mystère et de surnaturel ! Deodato en Umberto Lenzi. Exploitation, flikken, kannibalen, barbaren, pulp en cult: wat wil een mens nog meer? Nous recevrons quelques invités pendant ces trois semaines, tels que Suzan Pitt, une Is dat alles? Neen, er is de nieuwste van het Japanse enfant terrible animatrice américaine de talent, et David Sion Sono en twee curieuze pareltjes van het Siciliaanse Sieveking, le réalisateur d’un documentaire regisseursduo Ciprì & Maresco. Met Shortscreen selecteren étonnant à propos de la méditation we de beste en vreemdste kortfilms van 2011 en aan de transcendantale et de son chantre… David kleintjes wordt gedacht met een speciale vertoning van Lynch ! Par ailleurs, deux grands noms du film Cineketje. de genre transalpin passeront le pas de notre porte : Ruggero Deodato et Umberto Lenzi. En ja, een huis heeft vele kamers, maar er is Exploitation, flics moustachus, cannibales, maar één die “The Room” heet. Eindelijk barbares, pulp et culte : que pourrait-on ook in de beste Belgische bioscoop: demander de plus ? de slechtste film aller tijden, een wereldwijd cultfenomeen Eh bien par exemple que diriez-vous du en nu al de publieksfa- dernier film de l’enfant terrible du cinéma voriet van deze vijfde japonais, Sion Sono, et de deux curiosités verjaardagseditie! siciliennes de Ciprì et Maresco ? Et puis vous prendrez bien une louche de courts métrages étranges de ces dernières années ou alors une séance Cineketje pour les petits ?

Et oui, il y a beaucoup de pièces dans une maison, mais il n’y en a qu’une qui mérite de 11.03 > 15:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] s’appeler “The Room”. Enfin présenté sur un écran belge, venez découvrir le pire film de Une série de courts (principalement) Paper Movie muets pour enfants à partir de 6 ans. Studio Syaa, 2009, RO, video, tous les temps, un phénomène culte dans sans dial. / zonder dial., 3' le monde entier, en passe de devenir Een reeks van (hoofdzakelijk) > Un film en stop motion sur la vie en ville. Par certainement l’un de vos meilleurs woordloze kortfilms voor kinderen le studio d’architectes roumain Syaa. souvenirs de cette cinquième vanaf 6 jaar. > Stop motion film geanimeerd met papier édition d’Offscreen ! over het leven in de stad. Gemaakt door de Elephants Roemeense architectenstudio Syaa. Sally Pearce, 2008, GB, video, vo /ov, 13' > Kay Grey est une jeune fille qui grandit Varmints dans une maison grise avec des parents gris. Studio Aka, 2009, GB, video, Jusqu’au moment où des éléphants viennent sans dial. / zonder dial., 24' habiter la maison. Un film d’étudiant origi- > “Varmints” raconte le récit d’une petite nal, combinant prises de vues réelles avec créature qui lutte pour la conservation de son animation. environnement, l’endroit où il se sent chez lui. > Kay Grey is een jong meisje dat opgroeit Basé sur le livre de Helen Ward, illustré par in een grijs huis met grijze ouders. Tot het Marc Craste. moment dat er olifanten in het huis komen > “Varmints” vertelt het verhaal van een klein wonen. Originele studentenfilm die fictie met wezentje dat strijdt voor het behoud van zijn animatie combineert. omgeving, de plaats waar hij zich thuis voelt. Gebaseerd op het boek van Helen Ward, geïl- lustreerd door Marc Craste. 3

OffscreenUne sélection d’avant-premièresings ou d’inédits sortant des conventions. Toujours à la pointe du cinéma contemporain, ces films sont pour la plupart réalisés dans des conditions d’indépendance artistique et économique, et se distinguent par une radicalité de forme et de contenu.

Een eigenzinnige selectie van ongewone, onuitgegeven of nieuwe films die zich situeren langs de “cutting edge” van de hedendaagse cinema: wars van conformisme, veelal gerealiseerd in een onafhankelijke artistieke en economische context & radicaal naar vorm en inhoud. ------

ouverture 07.03 > 19:30 + 10.03 > 18:00 [ 5€ / 3,5€ ] opening 16.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] 24.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] Keyhole (Ulysse, souviens-toi !) Guilty of David Wants Guy Maddin, 2011, CA, 35mm, vo en st fr & nl / en ov fr & nl ond, 91' Romance to Fly lysses Pick (Jason Patric), un gangster lysses Pick (Jason Patric), een autori- David Sieveking, 2010, DE, video, U autoritaire, se cache avec sa bande et des U taire gangster, verschuilt zich samen met (Koi no tsumi) vo st en / ov en ond, 96' otages dans une vieille maison, encerclée par zijn bende en een aantal gijzelaars in een Sono Sion, 2011, JP, hd video, la police. Ulysses a longtemps cherché cette oud huis, omsingeld door de politie. Ulysses vo st en / ov en ond, 112' orsque le réalisateur David Sieveking se maison, qu’il reconnait à peine malgré qu’elle heeft lang naar het huis gezocht, dat vroeger L retrouve confronté à l’incapacité d’écrire un fut sienne. Hantée par les souvenirs du passé, het zijne was. Maar nu herkent hij het amper. a jeune policière Kazuko est appelée pour scénario, il tente de trouver l’inspiration dans chaque pièce de la demeure abrite un secret. Het huis wordt bewoond door geesten uit het L enquêter sur une épouvantable scène de la méditation transcendantale, suivant dans Accompagné par Denny, une jeune femme verleden. Elke kamer verbergt een geheim. meurtre, où des mannequins apparemment cette voie son idole David Lynch. Il s’inscrit aveugle noyée et revenue étrangement à la vie, Vergezeld door Denny, een jonge vrouw die banals cachent un crime macabre. Ses recher- dans un séminaire au prix exorbitant et essaye et son fiancé Manners, Ulysses va commencer verdronk maar op mysterieuze wijze weer tot ches l’amènent à découvrir l’histoire croisée d’interviewer Lynch (aux cotés de Ringo Starr une longue quête, une odyssée dans les pro- leven kwam, en haar verloofde Manners moet de deux femmes : Izumi, épouse complaisante et Paul McCartney), qui explique comment fondeurs de ses souvenirs. Parcourant chaque Ulysses aan een lange zoektocht beginnen, een et effacée d’un célèbre écrivain cherchant la méditation peut augmenter sa créativité. pièce de sa maison, une par une, il passe de sou- odyssee door het diepst van zijn herinneringen. une alternative à sa vie routinière, et Mitsuko, David devient alors de plus en plus obsédé venir en souvenir, jusqu’à atteindre la chambre Een tocht die hem kamer per kamer, herin- brillante professeure de littérature, cachant sa par la lévitation des mantras, la quelque peu à coucher où est enfermée sa femme, Hyacinth nering per herinnering dichter brengt bij zijn vie parallèle de femme de la nuit. La rencontre obscure David Lynch Foundation et l’appren- (Isabella Rosselini). Film au noir et blanc soi- vrouw Hyacinth (Isabella Rossellini), die gevan- hasardeuse d’Izumi et Mitsuko entraîne une tissage du Maharishi Mahesh Yogi (hé oui, le gné (qui évoque souvent le cinéma muet), aux gen in de slaapkamer op hem wacht... Met zijn marée d’événements chaotiques et néfastes, même yogi chez qui les Beatles et leur potes atmosphères surprenantes et à l’approche sur- verzorgde zwart-wit beelden (die vaak de stille où l’impact du sexe, de la violence et des jeux hippies se sont rendus dans les années 60). Il réaliste, “Keyhole” est un nouveau film “vintage” film evoceren), bevreemdende sferen en sur- de pouvoir fermera progressivement toute finit par avoir de plus en plus de mal à conci- de Guy Maddin ! Tout comme ses deux précé- realistische aanpak is “Keyhole” weer vintage issue. Au carrefour ensanglanté entre “Belle de lier toutes ces recherches avec sa petite amie dents longs métrages (“Brand Upon the Brain!”, Guy Maddin! Net zoals bij zijn vorige twee Jour” et “Mulholland Drive”, le réalisateur Sono et leur relation, la rupture semble inévitable. “My Winnipeg”), le “souvenir” en est le thème langspeelfilms (“Brand Upon the Brain!”, “My Sion (“Cold Fish”, “Love Exposure”) révèle une Ce qui commence comme un banal documen- central. Maddin mêle le genre “maison hantée” Winnipeg”) staat het thema “herinnering” cen- réflexion sur l’identité, couplée à la sexualité, taire auto-réflexif se transforme peu à peu en avec un mélodrame de gangster tout droit sorti traal. Maddin mengt het ‘haunted house’ genre toutes deux montrées de manière impitoyable un conte hallucinatoire sur les sectes. Fans de des années 30, et nous livre une quête mysté- met een gangster melodrama uit de jaren ’30 à travers ce thriller sombre et décalé. David Lynch, accrochez-vous bien… rieuse qui lève peu à peu ses secrets. en dit levert een geheimzinnige zoektocht op die maar langzamerhand zijn geheimen prijs “ uilty of Romance” vormt, na “Love anneer regisseur David Sieveking zich- geeft. G Exposure” en “Cold Fish”, het laatste deel W zelf geconfronteerd ziet met een wri- + Maska in de haat-trilogie van Sono Sion (“Suicide ter’s block zoekt hij nieuwe inspiratie in de Quay Brothers, 2011, PL, video, vo st en / ov en ond, 24' Club”). Vrouwelijke politiedetective Kazuko transcendentale meditatie, in navolging van wordt op de plaats-delict geroepen van een zijn grote idool David Lynch. Hij schrijft zich in > “Maska” est la dernière perle des frères wel zeer macabere misdaad. In het Red-Lights voor een belachelijk duur seminarie en pro- Quay (“Institute Benjamenta”), tirée d’une nou- District van Tokyo zijn menselijke ingewanden beert een interview te regelen met Lynch die velle de Stanislas Lem. Dans un monde féodal gevonden, verstopt in mannequin-poppen. er (naast o.m. Paul McCartney en Ringo Starr) dominé par la technologie, la belle Duenna a Haar onderzoek leidt naar het verhaal van komt spreken over hoe meditatie je creativi- été créée pour une raison bien particulière. twee vrouwen: Izumi, een met een succesvolle teit kan bevorderen. Terwijl David steeds meer Mais il lui faudra choisir entre l’accomplisse- auteur getrouwde huisvrouw die wanhopig op geobsedeerd wordt door mantra’s, levitatie, ment de sa tâche et l’amour... zoek is naar iets extra’s in haar routineuse de ietwat obscure David Lynch Foundation > “Maska” is het nieuwste pareltje van de leven, en Mitsuko, een briljante professor in de en de leer van Maharishi Mahesh Yogi (jawel, broers Quay (“Institute Benjamenta”), geba- literatuur die er ‘s avonds een dubbelleven op dezelfde yogi waarbij in de ‘60s The Beatles en seerd op het gelijknamige verhaal van na houdt. Wat begint als een spel tussen beide collega-hippies op retraite gingen) wordt een Stanislaw Lem. In een door technologie gedo- vrouwen escaleert al snel en Izumi en Mitsuko relatiecrisis met zijn sceptische New Yorkse “ mineerde feudale wereld wordt de mooie komen terecht in een spiraal van seks, geweld vriendin onafwendbaar. Wat begint als een vrij Duenna voor één specifieke reden gecreëerd. en machtsspelletjes waar geen uitweg meer uit banale zelfreflexieve docu groeit langzaamaan Maar ze zal moeten kiezen tussen het uitvoe- te vinden is. “Guilty of Romance” is een beklem- uit tot een hallucinant verhaal over sektarische ren van haar taak en de liefde... mende reflectie over identiteit en seksualiteit, geldklopperij. Fans van David Lynch, wees bij ergens op het kruispunt tussen “Belle de Jour” deze gewaarschuwd... en “Mulholland Drive”. Een stijlvolle neo-noir zoals enkel Sono Sion die kon maken! 4 Offscreenings

> Le film sera précédé par un message 18.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] vidéo enregistré spécialement pour nous par Tommy Wiseau The Uncle from en personne ! > De film wordt voorafgegaan Brooklyn door een speciaal voor ons opgenomen videoboodschap (Lo zio di Brooklyn) van Tommy Wiseau zelf! Ciprì e Maresco Daniele Ciprì & Franco Maresco, 1995, IT, 35mm, vo st FR & NL / ov FR & NL ond, 98' Les siciliens Daniele Ciprì et Franco Maresco sont des cinéastes atypiques, révoltés et scandaleux, au parcours forcément mouvementé. Le binôme, aujourd’hui dissous, commence sa collaboration dans les années 1980 sur une télévision locale. Il développe ensuite son univers à la Rai 3 avec “Cinico TV”, une série de vignettes satiriques tournant en dérision la société italienne, sans jamais avoir 16.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] peur d’en faire trop. Autodidactes et eux mafiosi nains imposent la présence 23.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] expérimentateurs, inspirés autant TotÒ Who Lived D d’un étrange personnage à une famille par les classiques hollywoodiens que dégénérée vivant dans la banlieue post-apoca- The Room par le porno et le free jazz, ce sont Twice lyptique de Palerme. Si on leur pose des ques- Tommy Wiseau, 2003, US, 35mm, vo / ov, 99' des artistes reconnus en Italie, mais tions, ils n’ont qu’à dire qu’il s’agit de “leur oncle également des champions pour se (Totò che visse due de Brooklyn”. Ils n’en sauront pas plus. Les “ he Room” n’est pas seulement un film, faire décrier par les chantres de la jours passent et l’oncle est toujours là, mutique T c’est avant tout un concept, un culte, une culture bien-pensante. Ils ont connu volte) et impassible... Cette comédie étrange met en ode à la mégalomanie, analogie de la toute moult déboires avec la censure et Daniele Ciprì & Franco Maresco, 1998, IT, scène une collection de personnages que l’on puissance créatrice dont Tommy Wiseau, c’est seulement cette année que leur vo st en & fr / ov en & fr ond, 95' imaginerait écartés de n’importe quelle pro- mystique aux origines aussi sombres que premier film, tourné en 1995, est duction habituelle et fait le portrait d’une société l’abîme de ses pupilles, serait la divinité. sous-titré pour l’étranger et sort en appelant certaines comédies italiennes que les bien-pensants préfèrent ignorer. Le fait Pour son premier long métrage, celui-ci salle en France. Nous profitons de R irrévérencieuses, ce film mêle folklore même de montrer le Sud de l’Italie, crade, dés- occupe simultanément les rôles de pro- cette occasion pour remontrer le film local et sujets universels. On a l’impression hérité et parfois sauvage, est un acte politique ducteur exécutif, scénariste, réalisateur et suivant du duo, “Totó qui vécut deux d’être dans une fresque documentaire même dans le paysage culturel où le Nord propre et acteur, Wiseau tente ainsi de maitriser un fois”, qui forme un beau diptyque si tout est irréel et que l’on s’aventure parfois riche se veut la seule identité italienne. “L’oncle univers qui finit fatalement par lui échapper. avec “L’oncle de Brooklyn”. Nous du côté du fantastique. Au travers trois histoi- de Brooklyn” était invisible depuis sa sortie Le récit narre les enjeux sentimentaux de vous recommandons vivement de res, Ciprì et Maresco dépeignent la vie de vil- controversée en 1995. Seule une version en Lisa, jeune blonde écervelée qui semble vivre vous plonger dans l’univers esquissé lage en Sicile. Avec ses airs de récit biblique VHS était sortie, sans sous-titre, ce qui limitait une relation parfaite avec l’homme parfait, le par ces deux œuvres, de laisser vos et ses motifs religieux, croisés avec l’imagerie sa compréhension aux seuls adeptes du dia- banquier au grand cœur que tout le monde préjugés sur la beauté et la laideur mafieuse, cette comédie satirique n’épar- lecte sicilien... Sans vraiment avoir été interdit, admire, Johnny (Wiseau). Le cœur ayant ses au vestiaire, d’oublier tout ce qu’on gne personne. On a du mal à identifier l’idiot malgré des problèmes avec la censure à sa raisons, Julia ne peut s’empêcher d’éprouver a pu vous inculquer sur le sacré et du village dans la galerie de personnages de sortie, le film fut mis au placard par le produc- des sentiments à l’égard de Mike, le meilleur le scatologique, et de vous ouvrir à ces tableaux. Si certains sont minables, si les teur. La censure et les actions en justice frap- ami de Johnny. S’ensuit une série de péripé- l’universalité de ces histoires locales obsessions et “péchés” des uns et des autres pant le film suivant de Ciprí et Maresco ne l’ont ties mélodramatiques prenant place au sein improvisées en dialecte palermitain. sont tournés en dérision et si la laideur est sans doute pas encouragé à sortir “L’oncle” du même de l’appartement de Johnny ("home Le soleil tape dur en Sicile… sublimée, ce n’est pourtant pas la moquerie placard. Grâce à la persévérance d’une série de invasion" ?), pimentés par des dialogues qui l’emporte. On est dans une dimension personnalités, le film ressort en 2011, restauré sans queues ni tête dont la saveur et l’absur- De Siciliaanse Ciprì en Franco Maresco abstraite, sans jugement, que les réalisateurs et, enfin, traduit pour l’étranger. dité n’ont d’égal que la prestation des acteurs vormen een atypisch, veelbesproken créent habilement avec une magnifique pho- que l’on espère en roue libre. Un nanar pur en gecontesteerd regisseursduo met tographie noir et blanc, au point que la laideur wee maffiosi in dwergversie dringen een jus, devenu culte à L.A., qui imposa Wiseau een hobbelig parcours. Ze begonnen ambiante contraste avec la beauté de l’image. T vreemd personage op aan een al even comme gourou du cinéma indépendant. hun samenwerking (die ondertussen vreemde familie die in de post-apocalyptische werd stopgezet) in de jaren ’80 op et enkele onconventionele Italiaanse buitenwijken van Palermo leeft. Bij verdere vra- ergeet alles wat u weet over cinema! Er de lokale televisie. Ze ontwikkelen M komedies als voorlopers, mengt deze gen hebben ze niets meer te melden dan dat het V wordt soms gezegd van slechte films hun universum voor het eerst op film lokale folklore met universele thema’s. over hun “oom uit Brooklyn” gaat. Meer komen dat ze goed kunnen zijn. Tommy Wiseau’s Rai 3 met “Cinico TV”, een serie Ondanks de fictieve situaties lijkt het een soort we niet te weten. De dagen gaan voorbij en de debuut als regisseur-scenarist-producent- satirische vignettes die de Italiaanse documentaire fresco die bij momenten het oom is nog steeds daar, zwijgzaam en passief… acteur geeft echter een heel nieuwe bete- maatschappij op de korrel neemt fantastische opzoekt. Doorheen drie verhalen Deze vreemde komedie brengt een verzameling kenis aan deze stelling. Want nu blijkt dat zonder over-the-top te gaan. Als wordt een beeld geschilderd van het dorpsle- personages in beeld en maakt een portret van een verschrikkelijk slechte film soms een experimentele autodidacten die zowel ven in Sicilië. Met zijn bijbelse allures en reli- een samenleving die de goegemeenschap lie- bonafide meesterwerk kan zijn! U bent niet geïnspireerd zijn door het klassieke gieuze motieven – doorkruist met de inherente ver zou negeren. Alleen al het feit om het zuiden overtuigd? Toegegeven – wat nu precies het Hollywood als door porno en free aanwezigheid van de maffia – spaart deze van Italië te portretteren – deels verstoten, ruw “geniale” is aan deze mijlpaal van onkunde jazz, worden ze in Italië erkend als satirische komedie niemand. Het is moeilijk en wild – is een politieke daad in een cultureel en narcisme valt moeilijk te omschrijven. kunstenaars, en tegelijkertijd gehekeld uit te maken wie nu de dorpsidioot is in deze landschap waar het rijke en veel cleanere noor- Misschien Wiseau zelf, die met zijn lange door de intellectuele avant-garde. verzameling van bonte personages. Hoewel de den zich de Italiaanse identiteit exclusief wenst haren, bodybuilderslijf en Oost-Europees Ze hebben tal van problemen met de figuren veelal meelijwekkend zijn, hun obses- toe te eigenen. “The Uncle from Brooklyn” is accent niet meteen de meest evidente keuze censuur gekend en het is pas sinds sies en zonden tot het uiterste doorgedreven sinds zijn veelbesproken release in 1995 quasi is voor de rol van een succesvol bankier. Of de dit jaar dat hun eerste film, “The worden en de lelijkheid gesublimeerd wordt, nergens te zien geweest. De film werd enkel op motiveringen van personages, die doorgaans Uncle from Brooklyn” uit 1995, van is het niet het uitlach-effect dat doorweegt. We VHS zonder ondertitels uitgebracht en richt zich alle wetten van de logica tarten. De compleet anderstalige ondertitels werd voorzien bevinden ons eerder in een abstracte dimen- dus enkel tot het klein aantal verstaanders van idiote dialogen, misschien? Of gewoon het en een release in Frankrijk krijgt. We sie, zonder oordeel, die de regisseurs handig het Siciliaanse dialect... Zonder echt verboden feit dat dit alles aan een nooit aflatend tempo profiteren van deze gelegenheid om weten te creëren met een magnifieke en uiterst te zijn geweest, ondanks problemen met de zich voor onze ogen afspeelt? U zult in ieder ook hun tweede film, “Toto Who Lived verzorgde zwart wit fotografie. De thematische censuur, werd de film door de producent in de geval weken, zelfs maanden plezier beleven Twice”, te tonen, die hier een mooie lelijkheid contrasteert met de schoonheid van schuif gelegd. De censuur en de legale acties aan het uitleggen en naspelen van scènes uit diptiek mee vormt. We nodigen u dan de beelden. die gepaard gingen met hun volgende film heb- de film voor uw volledig verstomde vrienden. ook uit om uw vooroordelen samen ben Ciprì en Maresco zeker en vast niet aange- “The Room” heeft zijn reputatie als cultfeno- met alles wat u ooit werd ingefluisterd > Plus d'info sur la censure qui frappa le film moedigd om “The Uncle” terug van onder het meen meer dan verdiend en is ongetwijfeld over het heilige en het scatologische sur / Meer info over de censuur die deze film stof te halen. Dankzij de volharding van enkele een van de meest hilarische filmervaringen achterwege te laten en samen met ons trof op www.nova-cinema.org liefhebbers krijgt de film in 2011 een re-release van het decennium! in het universum te duiken van deze in gerestaureerde versie, eindelijk voorzien van geïmproviseerde petites-histoires in anderstalige ondertitels. het sappige dialect van Palermo. 5

08.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] Suzan Pitt

e travail de Suzan Pitt consiste pour une bonne part en ani- L mation traditionnelle qu’elle complète souvent avec toutes les techniques d’animation imaginables, ce qui lui permet d’ex- plorer les frontières de cette forme artistique. Son goût de l’ex- périmentation et son background de peintre font que son travail est quasi-exclusivement visible dans les galeries d’art et les musées. Au début des années ’80, le public a enfin l’opportunité de découvrir sur grand écran ses animations non-convention- nelles : le court métrage “Asparagus”, un tableau surréaliste portant sur la sexualité féminine, tourne durant deux ans dans le circuit américain des midnight movies en avant-programme du “” de David Lynch (1979). Cela lui vaut une cer- taine notoriété auprès des amateurs de films cultes. Nous présenterons une sélection de courts métrages, en pré- sence de Suzan Pitt, parmi lesquels “Asparagus”, “Joy Street” (1995), “El Doctor” (2006) et son tout nouveau film “Visitation” (2011). Suzan Pitt donne cours dans la section Animation Expérimentale du California Institute of the Arts. C’est donc tout naturellement que nous lui avons proposé d’animer un work- shop pour les étudiants en animation du RITS à Bruxelles et du 15.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] KASK à Gand.

uzan Pitt’s werk bestaat grotendeels uit traditionele cel ani- S matie, die ze vaak aanvult met elke denkbare andere ani- Shortscreen matie-techniek en waarbij ze de grenzen van deze kunstvorm opzoekt. Deze drang naar experiment en haar background als Courts métrages / kortfilms schilder maakt dat haar werk bijna uitsluitend in de galerij en musea wereld wordt vertoond. In het begin van de jaren tach- tig krijgt het publiek eindelijk een kans haar onconventionele Offscreen a opéré pour vous une animatie op groot scherm te zien: de korte film Asparagus, een sélection de courts métrages étranges Mission SS 154 surrealistisch tableau over vrouwelijke seksualiteit, draait twee Alexis Fradier, 2011, BE, video, et insolites de 2011. Les réalisateurs jaar in het Amerikaanse circuit als voorfilm van vo fr st en / fr ov en ond, 8' belges viendront introduire leurs films David Lynch’s “Eraserhead”, eveneens uit 1979. Het maakt haar > Un étonnant film de S.F. en animation, au en personne. bekend bij een publiek van cultfilm liefhebbers. montage serré, avec un vaisseau spatial super- In het bijzijn van Suzan Pitt vertonen we een selectie van korte bement réalisé. Het Offscreen team selecteerde voor u animatiefilms: “Asparagus”, “Joy Street” (1995), “El Doctor” (2006) > Verbluffende scifi animatie met prachtig de beste en meest vreemde kortfilms en haar nieuwste film “Visitation” (2011). Suzan Pitt geeft ook uitgevoerde ruimteschip sets en een strakke van 2011 waaronder ook heel wat van les aan de Experimentele Animatie afdeling van het California montage. getalenteerde Belgische makers, die Institute of the Arts. Als dusdanig is ze de perfecte persoon om hun film zelf komen voorstellen. een workshop te geven aan de studenten animatie van het RITS Countdown in Brussel en het KASK in Gent. Oh Willy... Céline Desrumaux, 2011, FR, video, sans dial. / zonder dial., 4' Asparagus Emma de Swaef & Marc James Roels, > Un court hommage à la conquête spatiale, Suzan Pitt, 1979, US, video, vo / ov, 20' 2011, BE, video, sans dial. / zonder dial., 17' sur la musique d’Apparat. > Les réalisateurs de “Zachte Planten” et > Korte ode aan klassieke space travel films Joy Street “Mompelaar” ont collaboré, pour ce très beau op muziek van Apparat. Suzan Pitt, 1995, US, video, vo / ov, 24' film en stop motion, sur le sujet d’un garçon obèse visitant sa mère mourante dans un camp El Doctor de nudistes. The External World Suzan Pitt, 2006, US, video, vo / ov, 23' > De regisseurs van “Zachte Planten” en David O’Reilly, 2011, IE, video, vo / ov, 17' “Mompelaar” werkten samen aan deze prach- > Un court en animation, cinglé et hyperactif, Visitation tige stop motion over de zwaarlijvige Willy peuplé de trouble-fêtes hurlants, avec de nom- Suzan Pitt, 2011, US, video, vo / ov, 9' die zijn doodzieke moeder opzoekt in een breuses références à la culture pop. naturistenkamp. > Knotsgekke en hyperactieve animatie die de kijker overlaadt met popcultuurreferenties Las Palmas en kleine schreeuwlelijkerds. Johannes Nyholm, 2012, SE, 35mm, sans dial. / zonder dial., 13' Birdboy > Un film en stop motion drolatique, avec un Pedro Rivero & Alberto Vázquez, 2011, vrai bébé dans son tout premier rôle. ES, video, vo st en / ov en ond, 12' > Koddige stopmotion met een echte baby in > Birdboy est un solitaire excentrique, vivant de hoofdrol. dans la forêt. Une animation touchante et pleine de poésie. > Birdboy is een excentrieke misfit die terug- The Trap getrokken leeft in de bossen. Ontroerende ani- Alberto Lopez, 2012, BE, video, matie met een poëtische beeldenkracht. sans dial. / zonder dial., 4' > Une expérience visuelle à l’image stylée en noir et blanc. The Origin > Een visueel experiment in stijlvolle zwart- wit fotografie. of Creatures Floris Kaayk, 2010, NL, video, sans dial. / zonder dial., 12' Yearning > Un film en image de synthèse, empli d’ima- Anatol Leclerc, 2011, BE, video, ges fortes et inoubliables, dans lequel les sans dial. / zonder dial., 18' organes et les membres agissent pour leurs > Est-il possible, par une rencontre fortuite, fonctions les plus primaires. de rendre le salut à un homme ayant aban- > Indrukwekkende computeranimatie met donné tout espoir ? sterke, beklijvende beelden waarin organen > Kan een onverwachte ontmoeting nog red- en ledematen herleid worden tot hun meest ding bieden aan een man die alle hoop al heeft essentiële functies. opgegeven? 6 HomeHome sweetsweeT

vec cette sélection "Home Sweet Home", le Festival Offscreen s’insinue dans le havre de paix de tout un Achacun : la maison. Qu’elles soient peuplées de familles dysfonctionnelles, harcelées par des agresseurs v extérieurs, ou assaillies par des phénomènes paranormaux, la trentaine de pépites présentées au Nova et à homehome la Cinematek - du classique à la petite perle rare en passant par le grindhouse culte - feront trembler la notion de foyer sur ses fondations. La maison hantée est une figure classique du roman gothique et de sa fascination pour le paranormal. Les rui- nes délabrées, vieilles maisons de campagne et châteaux étaient les décors privilégiés pour toute une série de films d’horreur d’inspiration gothique comme "The Haunting", "The Changeling" ou vue par des yeux japonais hallucinés dans "Hausu". Les loci terribilis des romantiques s’effacent au profit d’appartements modernes, de maisons familiales et des villas luxueuses dans les films de home invasion, un sous-genre subversif appa- renté à celui du rape & revenge, dont les opus colonisaient les écrans des années 70. "Lady in a Cage" est un surprenant précurseur sixties alors que "The House on the Edge of the Park" ou "Death Weekend" proposent du grindhouse pur et dur. Dans une période de home jacking, cambriolages et de violence domestique, ces films jouaient grossièrement d’un sentiment d’insécurité attisé par les média. Offscreen oblige, une approche plus oblique de la thématique sera proposée en s’insinuant dans des hôtels ("The Dead Mountaineer Hotel", "Shining"), un salon bourgeois vu par Buñuel ("The Exterminating Angel"), d’étranges maisons italiennes et espagnoles ("A Quiet Place in the Country" et "In a Glass Cage") en passant par une double bill d’anthologie : "The Texas Chainsaw Massacre" et "Evil Dead II" ! Il s’en passe résolument plus derrière les volets clos que ce qu’on pourrait imaginer… 09.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ]

nder de noemer Home Sweet Home dringt het festival binnen in ieders meest vertrouwde omgeving : House O het huis. Een selectie van haunted house en home invasion films zal uw notie van het huis als veilige haven vakkundig om zeep helpen. Bewoond door disfunctionele families, belaagd door vreemde indringers (HAUSU) of geplaagd door bovennatuurlijke fenomenen, ieder huisje heeft zijn kruisje. Op het programma staan 30 Nobuhiko Obayashi, 1977, JP, HD video, vo st en / ov en ond, 88' rolprenten, waarvan maar liefst 14 in uw vertrouwde Nova bioscoop en de rest bij de buren van Cinematek : van klassiekers over zeldzame pareltjes tot bonafide grindhouse. share (ce qui signifie "élégant" ou "à la mode") va passer ses In literatuur en film is het huis een favoriete locatie voor allerlei onheil. Het haunted house is een leidmotief Ograndes vacances chez sa tante. Elle est accompagnée par in de 19de eeuwse gothic novel met zijn fascinatie voor het paranormale. Vervallen ruïnes, oude landhuizen six amies d’école : Fanta, à l’imagination débordante, Kung-Fu, en kastelen blijven lange tijd de geliefkoosde settings voor vele gotisch geïnspireerde horrorfilms als “The la spécialiste des arts martiaux, Prof, la geek du groupe, Mac, Changeling”, “The Haunting” en “Hausu”. De loci terribilis uit de romantiek ruimen dan langzaam plaats voor obsédée par la nourriture, Melody, la musicienne et Sweetie, moderne flats, voorstedelijke familiewoningen of riante villa’s en dat geldt zeker voor de “home invasion” film, toujours gentille et joyeuse. Ces jeunes insouciantes sont loin een subversief subgenre van de exploitation cinema dat vanaf de jaren ‘70 het scherm teistert. “Lady in a Cage” de soupçonner que la tante est en réalité morte et sa maison is een verrassende voorloper en met “The House on the Edge of the Park” of “Death Weekend” betreden we hantée. Une fois sur place, nos sept héroïnes devront faire face puur grindhouse territorium. De verhaallijn is bekend : onbekenden breken in bij nietsvermoedende burgers, aux mauvais esprits, à un chat domestique démoniaque et un die ze aan allerlei sadistische spelletjes onderwerpen. In een tijdperk van homejacking, inbraak en willekeurig piano terriblement assoiffé de sang. Lorsque le studio Toho geweld spelen deze films handig in op een door de media aangewakkerd gevoel van onveiligheid. confie la réalisation de "House" à Nobuhiko Obayashi, les pro- Met Offscreen gaan we natuurlijk ook resoluut voor die films die buiten de lijntjes kleuren van geijkte genre- ducteurs misaient gros sur la popularité des films d’horreur conventies en formules. “The Dead Mountaineer Hotel”, “The Texas Chainsaw Massacre”, “A Quiet Place in the tels que "Jaws". Leur stupéfaction fut grande lorsque Obayashi Country” of “In A Glass Cage” : het zijn allen heel aparte films die een onverwachte invulling geven aan de huis-, revint avec ce que l’on pourrait décrire comme un épisode de tuin- en keukenthematiek. Er speelt zich zowaar meer achter de rolluiken af dan men vermoedt… Scooby-Doo réalisé par Mario Bava. Obayashi, exercé aux déli- res visuels dans sa carrière de réalisateur publicitaire, s’est inspiré des rêves de sa fille de sept ans et a livré un film qui, aujourd’hui encore, est aussi original, surprenant, grotesque et hallucinogène qu’à l’époque de sa sortie en 1977. .\ share (wat zoveel als “knap” betekent) vertrekt voor de O zomervakantie naar het huis van haar tante. Ze wordt ver- gezeld door zes schoolvriendinnen: Fanta heeft een rijke ver- beelding, Kung-Fu is getraind in martial-arts, Prof is de nerd van de groep, Mac is geobsedeerd door eten, Melody is muzi- kante en Sweetie is altijd aardig en opgewekt. Helaas voor de groep vriendinnen weten ze niet dat Oshare’s tante eigenlijk dood is en het huis bespookt. Eenmaal aangekomen moe- ten onze zeven heldinnen het opnemen tegen kwade geesten, een demonische huiskat en een bloeddorstige piano. Eigenlijk had filmstudio Toho een populaire horrorfilm in het genre van 08.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] "Jaws" voor ogen toen ze Nobuhiko Obayashi de opdracht gaven "House" te maken. Groot was hun verwondering dan ook toen Obayashi terug kwam met wat het best valt te omschrijven The Changeling als een Scooby-Doo aflevering geregisseerd door Mario Bava. Peter Medak, 1980, CA, 35mm, vo en/ EN OV, 107' Obayashi, eerder reclame-regisseur, inspireerde zich dan ook op de dromen van zijn toen 7-jarige dochter en levert een film eter Russell, illustre pianiste et compositeur, perd sa femme die vandaag nog steeds even origineel, verassend, grotesk en et sa jeune fille dans un accident insolite. En voulant res- P hallucinogeen is als ten tijde van zijn release in 1977. tructurer sa vie, il accepte un poste de professeur à Seattle et s’isole complètement dans une majestueuse demeure victo- rienne, afin de se dévouer à la relance de sa carrière musicale. Néanmoins, ses plans sont rapidement perturbés par d’étranges + Eenzaam huisje phénomènes au sein de la maison : des fenêtres se brisent, le Jen Debauche, 2009, BE, super8 > video, - piano résonne sans avoir été touché, des portes claquent... Des vo nl st fr / nl ov fr ond, 4' séances avec un médium révèlent une présence inattendue dont les desseins l’emporteront sur la paix que Russell était venu ne chansonnette nostalgique et touchante sur le passé chercher. Inspiré par une histoire survenue au Colorado pendant Ud’une maison abandonnée, hantée par le fantôme d’une les années 60 et complètement porté par un George C. Scott en vieille dame qui, jadis, habitait la demeure. pleine forme, ce film sombre et atmosphérique promet plus que les "cheap thrills" des maisons hantées, même si la vision d’une en ontroerend en nostalgisch liedje over het verleden van chaise roulante suscitera plus qu’un léger malaise… E een verlaten huis, bespookt door de geest van de vrouw die er vroeger woonde. eter Russell, een beroemd pianist en componist, verliest zijn P vrouw en jonge dochter in een verschrikkelijk ongeval. In een poging zijn leven weer op de sporen te krijgen aanvaardt hij een positie als leraar in Seattle. Hij trekt zich terug in een prach- tig Victoriaans huis om er zich toe te leggen op zijn muziek. Maar al snel wordt zijn rust verstoord door vreemde gebeurtenissen : noten weerklinken uit de piano zonder dat deze bespeeld wordt, een oude muziekdoos op zolder speelt een melodie die Peter nog maar net componeerde, deuren slaan vanzelf open en dicht. Een séance onthult dat Peter niet alleen is in het huis… George C. Scott is indrukwekkend als getormenteerde componist in deze uitermate sterk geregisseerde en ondergewaardeerde haunted house film van Peter Medak (“Romeo is Bleeding”). “The Changeling” is een donkere en sfeervolle film die u nooit meer op dezelfde manier naar een rolstoel zal doen kijken. Home Sweet Home 7

Double Bill 7,5€ / 6€ 09.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] 09.03 > 24:00 [ 5€ / 3,5€ ] 10.03 > 20:00 10.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] The Texas Evil Dead II + 18.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ) Next of Kin Sam Raimi, 1987, US, 35mm, vo / OV, 84' The Haunting Tony Williams, 1982, AU, 35mm, vo / OV, 89' Chainsaw Robert Wise, 1963, GB-US, 35mm, shley "Ash" Williams, jeune et fringant vo st fr / OV fr ond, 112' ans un coin rural du sud de l’Australie, Massacre Agaillard, a bien l’intention de passer un DLinda (Jacki Kerin) hérite de la vaste pro- weekend torride avec sa petite amie, Linda. Il ans une partie reculée de la Nouvelle- priété où elle a grandi. Une modeste maison (Massacre à la décide de louer un chalet au milieu de la forêt, DAngleterre, complètement isolée du de retraite se trouve sur le terrain. Pendant afin d’y trouver une complète intimité. Manque monde extérieur, on trouve Hill House, une qu’elle s’y installe, elle découvre le journal de tronçonneuse) de chance, le chalet appartient en réalité au demeure de 90 ans dont le passé est chargé de sa défunte mère qui y a consigné d’étranges Tobe Hooper, 1974, US, 16mm > 35mm, professeur Knowby, archéologue de renom. folie et de meurtre. L’anxieuse Eleanor Lance évènements ayant eu lieu dans la maison. VO / ov, 75' Si ce dernier et sa femme sont en apparence (une très forte Julie Harris) accepte l’invitation Paradoxalement, ces occurrences commen- absents, Ash ne peut s’empêcher d’écouter du Dr John Markway (Richard Johnson, que cent à se répéter de façon identique, per- our illustrer "la maison abritant la famille", son journal audio contenant de mystérieuses certains reconnaîtront de "" de Lucio turbant indéniablement les résidents. Avec Pon aurait pu, dans un tout autre genre, incantations provenant du Necronomicon, le Fulci) pour l’aider à mener des expériences sur l’aide de son petit ami Barney (le bavard John projeter "Meet Me in St Louis", autre chef- célèbre livre des morts. Sans le savoir, notre les activités paranormales de Hill House. Sont Jarratt), Linda se lance en quête d’un secret d’œuvre, ou pour la famille dysfonctionnelle, ami Ash vient de réveiller un démon des également présents : Theodora, la médium, et que sa mère aurait si précieusement gardé… "Spider Baby" (qui fut montré lors de la pre- anciens temps, s’empressant de se jeter sur Luk, futur propriétaire de l’immeuble et éter- Avec cette incursion dans la terreur familiale, mière édition d’Offscreen). On a préféré four- l’âme de Linda. Heureusement, il reste des nel sceptique. Peu de temps après leur arri- Tony Williams met le suspense en scène par nir une occasion de (re)voir sur grand écran cartouches dans la carabine, sinon… il y a tou- vée, la maison commence à se manifester. le biais de regards furtifs et de figures floues cet inestimable joyau, tellement parfait qu’il jours la tronçonneuse dans l’établi ! Remake Eleanor est particulièrement brillante comme et sombres. Il fait partager avec brio le senti- transcende les classifications et les niches de "" sorti six ans auparavant, point central d’attention... Tout au long de sa ment qu’a Linda d’être regardée par des yeux cinéphiles. Noyau incandescent de ce cinéma ce second opus se veut plus décalé et humo- carrière, le réalisateur Robert Wise s’attaque familiers. La bande son de Klaus Schulze américain 70’s tellement porté aux nues ristique. Il imposera Sam Raimi comme un avec succès à presque tous les genres, pas- complète ce thriller déstabilisant, où les agi- aujourd’hui, il en possède tous les codes et réalisateur fort prometteur et Bruce Campbell sant de la science-fiction ("The Day the Earth tations vécues par les personnages envahis- les stigmates : cadres originaux et pertinents, comme un Dieu vivant sur les tapis moisis des Stood Still") à la comédie musicale ("West Side sent le spectateur jusqu’au bout des nerfs. musique expérimentale, travail global sur le studios du cinéma bis. Story"). "The Haunting" marque son retour au Une perle rare de l’exploitation australienne son, filmé en 16mm, personnages à aspérités genre qui lança sa carrière dans les années 40 à découvrir. et non politiquement corrects, concentration shley "Ash" Williams is een gezonde avec "The Curse of the Cat People". Inspiré par du récit, peinture d’un monde hostile, déli- Ajonge man : een beetje dom, maar met le classique de Shirley Jackson ("The Haunting n een afgelegen hoek van de Australische quescence des liens sociaux. Le tournage en het hart op de juiste plaats. Voor een roman- of Hill House"), Wise s’appuie sur une atmos- I outback erft Linda (Jacki Kerin) het uitge- extérieur, la manière de filmer les victimes et tisch weekendje met zijn vriendin Linda huurt phère d’images en noir et blanc, aidé par des strekte eigendom van haar ouders, inclusief les bourreaux, cette famille déglinguée si ico- hij een huisje in het midden van het bos. Daar sonorités étranges, dans un film toujours een rusthuis. Terwijl ze zich installeert ont- nique associée à cette esthétique 70’s emplie vindt hij een oude bandopnemer en kan zijn considéré comme essentiel dans le genre des dekt ze het dagboek van haar overleden moe- de couleurs chaleureuses, font de ce massa- nieuwsgierigheid niet bedwingen. De tape maisons hantées. der, waarin die een aantal vreemde gebeurte- cre à la tronçonneuse un incontournable"film blijkt vol vreemde incantaties te staan uit de nissen beschrijft die in het huis plaatsvonden. de maison". Necronomicon, het beroemde boek van de n een afgelegen deel van New England, Nog vreemder wordt het wanneer die gebeur- doden. Slechte zet. Zijn vriendin raakt bezeten I geïsoleerd van de buitenwereld, ligt Hill tenissen zich op identieke wijze beginnen te " e film die nu volgt, verhaalt over de tra- door een demon uit de oudheid en zelf moet House, een 90-jaar oud herenhuis met een herhalen en de rust van de bewoners versto- .\ D gedie van een groep van vijf jongeren hij het tegen legioenen deadites opnemen, wil duister verleden van moord en waanzin. De ren. Met de hulp van haar vriend Barney (John waaronder Sally Hardesty en haar gehan- hij de ochtend levend halen. Gelukkig heeft onzekere Eleanore Lance (een sterke Julie Jarratt) probeert ze het geheim te onthullen dicapte broer Franklin. Het is des te tragi- Ash genoeg patronen voor het geweer en is er Harris) gaat in op de uitnodiging van Dr. John dat haar moeder zo zorgvuldig trachtte te scher omdat ze jong waren. Maar zelfs als een kettingzaag voorhanden! Groovy. Eerder Markway (Richard Johnson, die sommigen zul- bewaren… In deze bijzondere exploratie van ze lang hadden geleefd, zouden ze nooit heb- een remake dan een een vervolg op "The Evil len herkennen uit Lucio Fulci’s "Zombi 2") om familiale terreur drijft Tony Williams de sus- ben verwacht of gewenst dat ze op een dag Dead" uit 1981, is "Evil Dead II : Dead By Dawn" hem er te assisteren bij een aantal experimen- pens ten top met behulp van vluchtige blikken, zo’n macabere waanzin zouden zien. Voor een non-stop ballet van vliegende oogballen, ten met het paranormale. Zijn ook van de partij: schimmige en duistere figuren en een alles- hen werd een onschuldig zomeruitstapje dansende skeletten en handen die het tegen Theo, een medium, en Luke, de toekomstige overheersend gevoel van bekeken te worden een ware nachtmerrie. Het zou leiden tot de hun meesters opnemen om na amputatie vro- eigenaar van het gebouw en overtuigd cyni- door een blik die tegelijk afstandelijk en intiem ontdekking van een der meest bizarre mis- lijk verder te kruipen. Oh - en er vloeit bloed – cus. Al snel na hun aankomst begint het huis is. De soundtrack van Klaus Schulze vervolle- daden in de annalen van de geschiedenis: de héél veel bloed. In voortdurend vindingrijke zich te manifesteren. Vooral Eleanore schijnt digt deze beklijvende thriller waarin de angs- Texaanse Kettingzaagmoorden.” Zo begint cameravoering drijft Sam Raimi de gore tot het in het middenpunt van de aandacht te staan... ten van de personages de kijker doen rillen tot Tobe Hooper’s ("Poltergeist") uiterst efficiënte uiterste, en bereikt daarmee iets dat het best Regisseur Robert Wise waagde zich doorheen op het bot. Een zeer zelden vertoond pareltje filmische terreuraanslag op uw zenuwen. 38 valt te omschrijven als surrealistische slap- zijn carrière aan zowat alle genres met succes, uit de Australische exploitation scene. jaar later is "The Texas Chainsaw Massacre", stick. Grandioze, met ingewanden overgoten, van sci-fi ("The Day The Earth Stood Still") tot de met zijn korrelige 16mm documentaire-look grand guignol ! musical ("West Side Story"). Met "The Haunting" en overrompelende sound-design, nog steeds keert Wise terug naar het genre waarmee het Print courtesy of the National Film een van de meest traumatiserende filmerva- voor hem allemaal begon in de jaren ’40 met and Sound Archive of Australia ringen uit de geschiedenis. Hooper slaagt er "The Curse of the Cat People". Gebaseerd op de met beperkte middelen in een sfeer van onbe- literaire klassieker van Shirley Jackson, "The hagen te creëren en maakt de groteske horror Haunting of Hill House", tekent Wise in sfeer- gruwelijk echt. volle zwart-wit beelden en geholpen door een angstaanjagende sound-design voor een film die nog steeds als essentieel wordt beschouwd binnen het "haunted house" genre.

+ Outer Space . Peter Tscherkassky, 2000, AT, 35mm, . sans dial. / zonder dial., 10'

ne maison dans la nuit. Une femme ter- Urorisée par une présence. L’espace et le temps en distorsion. L’illusion du film se dévoile et la pellicule prend vie... Impressionnante prouesse de manipulation d’images du clas- . sique "The Entity", "Outer Space" représente une magnifique immersion dans les multiples dimensions du cinéma.

et holst van de nacht. Een huis. Een vrouw H wordt geterroriseerd door een onzicht- bare aanwezigheid. Ruimte en tijd vervormen x zich. De illusie van film wordt doorbroken. Indrukwekkende bewerking van beelden uit "The Entity" tot een sensoriële immersie in de verschillende dimensies van cinema. 8 Home Sweet Home

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10.03 > 24:00 [ 5€ / 3,5€ ] 11.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] Death Weekend Lady in a Cage (aka The House by Walter Grauman, 1964, US, 35mm, vo / OV, 94' ne femme entre deux âges vit avec son the Lake) Ugrand fils dans une maison californienne. William Fruet, 1976, CA, 35mm, vo en / en ov, 87' Poète reconnue, elle vit dans un lotissement aisé. Chez elle, l’ascenseur inédit menant à e film canadien réputé est vu par les l’étage, situé au milieu du salon, est assuré- Camoureux du genre comme l’un des ment l’élément le plus prégnant de ce confort grands films "d’invasion de domicile". Il n’est moderne, à l’intérieur duquel elle sera prise toutefois pas tellement connu du grand public, au piège suite à un dysfonctionnement élec- sans doute parce qu’il n’est sorti qu’en VHS trique. L’ascenseur devient alors une véritable et n’est pas rediffusé en salle ou à la télévi- cage, réduisant à l’impuissance cette femme sion. Le riche dentiste Harold invite Diane, un jusqu’alors omnipotente. Rapidement, un cer- mannequin, pour un weekend dans sa maison tain nombre d’individus pénètrent dans la mai- de vacances isolée, où il organise une petite son et le film montre alors son vrai visage, celui fête. Sur la route, il essaye de l’impression- d’un "home invasion" incroyablement sadique ner avec sa voiture de sport mais elle en a vu et pervers en regard des standards américains d’autres et lui demande si elle peut prendre le 11.03 > 18:00 [ 5€ / 3,5€ ] de l’époque. Olivia de Havilland, partenaire d’Er- 11.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] volant. Des jeunes chauffards excités prennent roll Flynn chez Curtiz et Walsh et amie/rivale la présence de la femme derrière le volant The Exterminating de Vivien Leigh dans "Gone with the Wind" était In a Glass Cage comme un provocation et essayent de lui faire une artiste courageuse dont l’attitude ouvrit quitter la route. Elle donne un bon coup de gaz Angel (El angel des portes à de nombreuses autres actrices. (Tras el cristal) et après une poursuite frénétique, la bande Elle trouve ici un rôle en totale rupture avec ses Agusti Villaronga, 1987, ES, 35mm, se retrouve dans le fossé. Harold et sa belle exterminador) grands succès, et porte sur ses épaules un film vo st en / ov en ond, 110' arrivent à destination. Diane comprend qu’il Luis Buñuel, 1962, MX, 35mm, d’une force étonnante. James Caan en voyou n’y a pas l’ombre d’une fête dans la villa et vo st fr & nl / ov fr & nl ond, 95' violent assure également une forte présence, laus, ex-médecin Nazi sujet à des pul- que ce chaud lapin d’Harold avait prévu de imposant un jeu physique et âpre. Une réelle Ksions sadiques, essaie de mettre fin à ses la divertir tout seul. Elle doit se battre pour près un dîner exclusif, le départ des invités découverte, un immanquable de ce module ! jours en sautant du toit de sa villa espagnole. protéger son corps. Entretemps, les quatre Ase voit reporté jusqu’au matin. Par la suite, Après l’échec de cette tentative, il se retrouve truands, enragés, ont retrouvé leur piste… ils se retrouvent toujours dans l’incapacité de elgestelde dame Cornelia Hilyard complètement paralysé et condamné à vivre partir, comme "psychologiquement" pris au W (Olivia de Havilland) herstelt thuis van enfermé dans un poumon d’acier. Un mys- l wordt deze beruchte Canadese film door piège. Tout le personnel semble avoir quitté een gebroken heup. Na een stroompanne in térieux et séduisant jeune homme, Angelo, Agenreliefhebbers gezien als één van de la demeure la veille au soir, et les invités sont haar grote herenhuis, komt ze negen meter apparaît soudainement et s’impose comme sterkste home invasion films, toch is hij bij het désormais responsables de tout cet espace hoog vast te zitten met de privé-lift, en haar infirmier unique du convalescent, au grand grote publiek minder bekend. Dit heeft alles te exquis. Très vite, après avoir gardé vivantes mooi opgebouwde wereldje stort volledig in. chagrin de l’épouse de Klaus, mais pour le maken met de slecht verspreide home video les bonnes manières, la faim et la soif se font Ze roept om hulp, maar dat haalt weinig uit. plaisir contenu de leur jeune fille, Rena. Les release, want de film verscheen enkel op vhs sentir. Les petites querelles commencent alors Integendeel zelfs, want haar noodkreten lok- véritables intentions d’Angelo sont rapidement en nooit op DVD. "Death Weekend" opent met à naître, cédant la place à l’hystérie générale, ken een zwerver naar binnen die meer oog révélées, et font ressurgir le terrible passé de een spannende autoachtervolging. De rijke à la barbarie et en fin de compte, à une appari- heeft voor de onbeheerde rijkdommen dan Klaus d’une façon aussi captivante qu’abomi- tandarts Harold nodigt fotomodel Diane uit tion vécue comme magique et un dénouement voor de getormenteerde vrouw. Cornelia’s nable. Un film d’invasion tant physique que voor een weekend in zijn afgelegen zomerver- sacrificiel. Un étrange culte se forme alors. nachtmerrie begint pas echt wanneer ook een psychologique, "In a Glass Cage" plonge le blijf waar hij een feestje organiseert. Onderweg Fable absurde à son apogée, c’est un Buñuel prostituee en drie jonge delinquenten - geleid spectateur dans une atmosphère totalement probeert hij haar te imponeren met zijn sport- en pleine forme qui prend à nouveau pour door een indrukwekkende James Caan ("The dérangeante, non seulement à travers la ter- wagen, maar zij houdt hem op een afstand en cible les valeurs catholiques et bourgeoises. Godfather", in zijn eerste rol voor het grote reur absolue infligée par le jeune Angelo, mais vraagt of ze het stuur mag overnemen. Een stel scherm) - het huis binnenvallen. "Lady In A aussi par la séduction indéniablement exer- nozems in een opgefokte wagen ziet de vrouw a een exclusief diner blijven de al even Cage" is een onterecht vergeten home invasi- cée par celui-ci sur son patient et sa famille. achter het stuur en probeert haar van de weg N exclusieve gasten onvoorzien overnach- on-thriller uit 1964 en verrassend intens voor te rijden. Zij geeft echter plankgas en na een ten. Maar ook de dag daarna geraken ze niet toenmalige Hollywood normen. Gedragen oormalige Nazidokter Klaus leeft onderge- opwindende carchase zijn het de nozems die meer weg uit het huis van hun gastheer en lij- door een overweldigende Olivia de Havilland V doken in Spanje, nadat hij tijdens de oorlog in een sloot eindigen. Even later blijkt er hele- ken ze op een of andere vreemde manier “psy- (zus van Joan Fontaine) is dit zeker een van akelige experimenten uitvoerde op kinderen en maal geen feestje gaande in de villa en moet chologisch” gevangen te zitten. Daarbovenop de grote ontdekkingen in onze Home Sweet ze seksueel misbruikte. Volledig verlamd door Diane de oversekste Harold van haar lijf slaan. hebben alle bediendes van de gastheer zich Home-module! een recente mislukte zelfmoordpoging, ligt hij Tot overmaat van ramp wordt dan ingebroken de avond voordien een voor een stilzwijgend hulpeloos in een enorme stalen long. In het door de vier op wraak beluste boeven... verwijderd uit het huis waardoor het exquise gigantische piepende, puffende gevaarte is hij ensemble plots zelf voor hun behoeften moet totaal afhankelijk van zijn echtgenote en doch- instaan. Terwijl de gastheer de compleet ter, die hij enkel te zien krijgt via het spiegel- absurde situatie vastberaden probeert te ana- tje dat boven zijn hoofd hangt gemonteerd. Ze lyseren met behulp van logica en redenering besluiten op zoek te gaan naar een inwonende maken de goede manieren van de gasten al verpleeghulp. De jongeman die zich aanbiedt snel plaats voor onderling gekibbel, hysterie blijkt echter vooral geïnteresseerd in Klaus’ en uiteindelijk barbaarse praktijken; waaron- verleden, en al snel waait een terreurbewind der de bloederige slachting van een schaap door het huis… Een hoogst ongemakkelijke dat toevallig komt binnengewaaid en een ritu- . horrorfilm, tegelijk afstotelijk en fascinerend ele offering. De absurditeit ten top is “El Angel met een gruwelijke thematiek verpakt in een Exterminador” absolute vintage Buñuel waarin soort van kille sensualiteit. Een intense en de bourgeoisie, het katholicisme en andere shockerende film die onder je huid kruipt. Of heilige huisjes het weer eens zwaar te verdu- zoals John Waters ooit zei; “In a Glass Cage is ren krijgen. een voortreffelijke film, maar ik ben bang om hem aan mijn vrienden te tonen.” Home Sweet Home 9

Clôture Slot

25.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] The Shining Stanley Kubrick, 1980, GB-US, 35mm, vo st fr & nl / OV fr & nl ond, 119'

ack Torrence désire prendre le temps de se retirer avec sa Jfemme et son fils doté de pouvoirs télépathiques, dans le but de terminer son roman. Pour ce faire, il accepte un poste de gardien dans le mystérieux hôtel Overlook, situé dans les mon- tagnes du Colorado. Petit à petit, la solitude et l’angoisse de la page blanche deviennent insupportables. De plus, Jack semble avoir des visions du passé de l’hôtel ainsi que du fantôme de son prédécesseur. Il finit par perdre tous ses repères et sa femme l’agace, son attardé de gosse l’agace, tout l’agace, sauf l’hôtel Overlook. Comment ce huis-clos finira-t-il ? Qui ne connait pas 15.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] 23.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] "Shining" du légendaire Stanley Kubrick, adaptation géniale du roman éponyme de Stephen King (qui refusa de voir son nom figurer au générique) ? Si c’est le cas, plus d’excuse : voici l’occa- The Dead Mountaineer A Quiet Place in the sion rêvée de (re)découvrir Jack Nicholson sur grand écran, plus Hotel Country (Un tranquillo exceptionnel que jamais, et dans une copie neuve, s’il-vous-plaît ! ooit stonden de duivelse wenkbrauwen van Jack Nicholson (’Hukkunud Alpinisti’ hotell) posto di campagna) zo onheilspellend gekromd als in "The Shining". Als her- Grigori Kromanov, 1979, EE, 35mm, Elio Petri, 1968, IT, 35mm, vo st en / ov en ond, 106' N stellende alcoholicus Jack Torrence, aanvaardt hij een tijdelijke vo st en + FR / ov en + fr ond, 80' baan als huisbewaarder van het prestigieuze Overlook Hotel in n thriller psychologique troublant rejoint ici les rangs de de bergen van Colorado. Door de extreme weersomstandighe- la suite d’un mystérieux appel de détresse, l’inspecteur notre module "Home Sweet Home". Franco Nero, célèbre U den sluit het hotel gedurende de wintermaanden. Met echtge- Glebsky se rend dans un hôtel perdu au milieu des monta- pour son interprétation du cultissime Django, joue le rôle d’un À note Wendy (Shelley Duvall) en zoontje Danny, zal het gezin voor gnes. Sur place, on lui assure que rien d’anormal ne s’est pro- artiste en caleçon ridicule, effectuant une performance ligoté die periode de enige bewoners van het complex zijn. Ideaal voor duit. Sceptique et bloqué par l’obscurité et la neige, il décide de dans une galerie. Désireux de fuir l’agitation de la ville, son Jack, want die wil aan een boek werken. Maar al snel wordt passer la nuit à l’hôtel. Il fait la connaissance de ses résidents, anxiété, ses fantasmes et ses rêves de plus en plus pervers, de angst voor de lege pagina hem ondraaglijk. Geplaagd door plus étranges les uns que les autres, et finit par confirmer son il décide de louer avec sa maitresse une villa en pleine campa- visoenen van de vorige huisbewaarder, die gek werd van het intuition de départ. Si le film prend au début la tournure d’une gne. Dans un premier temps, il retrouve une inspiration pour isolement en zijn twee dochtertjes met een bijl vermoordde, enquête en huis-clos à la Agatha Christie, on se rend compte pro- peindre à nouveau, emplissant la vieille demeure italienne de slaan ook bij Jack alle stoppen door. Stanley Kubrick transfor- gressivement, à l’instar du protagoniste, que la menace semble gigantesques toiles colorées. Il finit par ressentir une présence meert Stephen King’s haunted house verhaal in een maniakale peser bien au-delà de l’hôtel… Écrit notamment par les frères en ces lieux. S’agirait-il du fantôme d’une nymphomane, décé- studie van waanzin, de destructie van het gezin en de architec- Strougatski, auteurs du roman Stalker, "The Dead Mountaineer dée quelques années auparavant ? Les perceptions de Nero se tuur van angst. Ondertussen creëert hij enkele van cinema’s Hotel" est une perle rare, marquée par son ambiance presque troublent et il commence à tomber sous le charme de la dame... meest iconische beelden: Jack Nicholson in overdrive die de psychédélique, ses partis pris de réalisation surprenants, ses Son imagination lui joue-t-elle des tours ? Un film aux images badkamerdeur bewerkt (“Heeere’s Johnny!”), het geluid van jeux de lumières et sa bande son hors normes. Un véritable colorées, hallucinant et perturbant du maître Elio Petri, accom- Danny’s driewieler over de vloer van het Overlook hotel of de classique injustement méconnu, qui semblait enfoui toutes ces pagné d’une bande originale complètement décalée d’Ennio steadicam achtervolging in het ondersneeuwde doolhof. "The années au fin fond de montagnes obscures et enneigées… Morricone, qu’on ne présente plus. Shining" is één van die zeldzame films die beter wordt bij iedere visie. Een ideale afsluiter van het festival op een gloednieuwe a een mysterieuze noodoproep trekt inspecteur Glebsky eze bevreemdende psychologische thriller geldt als één van kopij alsjeblieft! N naar een afgelegen hotel in de bergen. Eens aangekomen D dé ontdekkingen van onze "Home Sweet Home" module. doet iedereen zijn uiterste best hem ervan te overtuigen dat het Abstracte schilder Franco Nero ("Django") ligt in de knoop met om een misverstand gaat. De sneeuw en de ingevallen duister- zijn minnares Vanessa Redgrave. Zelfs letterlijk - wanneer ze nis doen hem besluiten te overnachten waarop hij kennis maakt hem gekneveld houdt op een stoel, enkel gekleed in een te grote met de hotelgasten waarvan de een al gekker lijkt te zijn dan de onderbroek. Maar gebeurt dit wel echt? Alles blijft onduidelijk. ander. Zijn buikgevoel zegt hem dat er toch meer aan de hand Realiteit en waanbeelden van een verwarde artiest lopen in is dan ze aan hem laten uitschijnen. Terwijl de film misschien mekaar over, terwijl de enorme schreeuwerige schilderwerken begint als een typisch huis-clos à la Agatha Christie, wordt lang- die Nero bij mekaar kliedert net haaks staan op het antieke inte- zaamaan duidelijk dat zich achter het mysterie een veel grotere rieur van de vervallen villa waar hij zich terugtrekt. De buurtbe- dreiging schuil gaat. Geschreven door de Strougatski broers, de woners praten over de vroegere eigenares – een jong gestorven auteurs van “Stalker” is “The Dead Mountaineer Hotel” een van mannenverslindster – en Nero raakt geobsedeerd door de raad- die zeldzame parels die verrast met zijn bijna psychedelische selachtige dame wiens aanwezigheid hij nog steeds lijkt te voe- atmosfeer, de unheimliche dreiging die uitgaat van de donkere len… Een sfeervolle, in een jaren zestig pop art-kleedje gesto- besneeuwde berglandschappen en een opvallende geluidsband. ken haunted house-film van de onlangs herontdekte meester Een ware klassieker die onterecht in de vergeethoek belandde Elio Petri, met ontspoorde muziek van Morricone en mooi came- en dus een absolute ontdekking! rawerk van Kuveiller ("Profondo Rosso") - mis dit niet!

Print courtesy of 10 RUGGERO DEODATO errière l'un des plus grands classiques de l'horreur moderne se cache un homme Ddiscret et affable, qui a appris le métier aux côtés de réalisateurs tels que , Joseph Losey et . Le nom de Ruggero Deodato restera pourtant éternellement associé à son chef-d’œuvre macabre, "". Dans ce film, un petit groupe de reporters part pour l'Amazonie à la recherche de la dernière tribu cannibale et y disparaît sans laisser de traces. Seules les bobines tournées pendant leur expédition sont retrouvées... Présenté sous forme de found footage, le film aura par la suite une grande influence, notamment sur quelques grands succès de ces dernières années: "", "Cloverfield" ou "Paranormal Activity". Mais ce classique du cinéma d'épouvante va plus loin que 17.03 > 24:00 [ 5€ / 3,5€ ] cela. Sous le spectacle horrifiant, on peut aisément déchiffrer la critique d'une tendance au sensationnalisme médiatique. "Cannibal Holocaust" a laissé une The House on the Edge of telle empreinte qu'on en a fini par oublier que Deodato possède à son actif une filmographie fournie. En invitant le maestro italien, nous tenterons de the Park (La Casa Sperduta remédier à cet état de fait. Cependant, quel que soit le genre dans lequel il opère, son désir de choquer n'est jamais loin ! nel Parco) Ruggero Deodato, 1980, IT, 35mm, v en / en v, 91’ chter één van de grootste moderne horrorklassiekers schuilt Aeen rustige en vriendelijke man die het vak leerde bij regisseurs eodato réalise ici un "home invasion" froid et brutal, dans als Roberto Rossellini, Joseph Losey en Sergio Corbucci. Ruggero Dla pure veine des films d’exploitations. On y retrouve David Deodato's naam zal voor eeuwig verbonden blijven aan zijn maca- Hess dans le rôle d’un psychopathe pervers sexuel, qui n’est bere meesterwerk “Cannibal Holocaust”, waarin een groepje jonge pas sans rappeler son interprétation dans "Last House on the reporters in het Amazonegebied op zoek gaat naar 's werelds laat- Left" de Wes Craven. Accompagné d’un simple d’esprit, Giovanni ste kannibalen en spoorloos verdwijnt. Enkel de filmrollen die ze Radice (“”), ils se voient invités dans une soirée tijdens hun speurtocht draaiden duiken op, en de inhoud tart alle mondaine et comptent bien mener la danse. Très vite, leurs verbeelding. Gepresenteerd als found footage, bleek de film ach- hôtes comprendront qu’ils n’ont plus vraiment les choses en teraf bijzonder invloedrijk - denk maar aan latere succesfilms als main… Malgré un synopsis peu original, le film se démarque “The Blair Witch Project”, “Cloverfield” en "Paranormal Activity”. par une réalisation imaginative, par sa violence crue, et pour son Deodato liet hiermee zo'n diepe voetafdruk achter dat je zou propos sur la vengeance pour le moins controversé, même pour vergeten dat hij nog meer films draaide. Met de Italiaanse un film d’exploitation. Deodato reçu par ailleurs beaucoup de meester te gast, tonen we ook zijn andere werk - films in de critiques à l’époque, notamment pour son approche du viol, où meest uiteenlopende genres. Maar ongeacht in welk genre la victime finit par prendre du plaisir à être agressée. Un "home hij zich beweegt, het shockeren kan hij moeilijk laten ! invasion" dur, à voir si vous osez !

xploitation pur sang in deze verontrustende en smerige E home invasion film die meteen opent met een brutale ver- krachtingsscène. In de hoofdrol cultacteur David Hess (die hier zowat dezelfde rol speelt als in Wes Craven's “Last House on the Left”) als een psychopatische sadist met Giovanni Radice Double (“Cannibal Ferox”) als zijn debiele maatje. Ze worden uitgenodigd Bill 17.03 > 18:00 [ 5€ / 3,5€ ] op een feestje in het huis van een bende rijkelui, en alles loopt 7,5€ / 6€ volledig uit de hand... Het dwaze verhaal maakt de film er niet minder afschrikwekkend op wanneer de stoppen volledig door- The Long Road Back From slaan. Zelfs in exploitation cinema leidden geweldscènes zelden tot meer controverse dan in deze beestachtige en grimmige Hell (Reclaiming Cannibal wraakfilm. Deodato kreeg veel kritiek omdat hij in sommige verkrachtingsscènes liet uitschijnen dat de slachtoffers opge- Holocaust) wonden raakten van de seksuele agressie. Er kan echter gear- Xavier Mendik, 2011, GB, video, vo / ov, 40’ gumenteerd worden dat het verrassende einde dit alles in een ander daglicht stelt, dus - oordeel zelf in deze zieke shocker. ans ce documentaire fascinant et bien exécuté, Xavier DMendik, expert en cinéma culte, parle du contexte dans lequel "Cannibal Holocaust" a été créé. Le docu sera suivi d’une rencontre avec Deodato.

n deze fascinerende en doorwerkte documentaire wordt I "Cannibal Holocaust" in een breder kader geplaatst door filmtheoreticus en cultspecialist Xavier Mendik. De docu wordt gevolgd door een Q&A met Deodato. 17.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] 17.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] The Barbarians 18.03 > 18:00 [ 5€ / 3,5€ ] Cannibal Holocaust Ruggero Deodato, 1987, IT-US, 35mm, v en / en v, 87’ Ruggero Deodato, 1980, IT, 35mm, v en / en v, 95’ Live Like a Cop, Die Like uccédanés de "Conan le Barbare", les films de la vague nimaux mutilés, tués, viols, empalements, villages brû- S“Sword and Sorcery” en reprennent l'univers (combats à a Man (Uomini si Nasce Alés, autant de scènes choquantes qui valent au film le plus l'épée, magie) et souvent le ton. Mais les budgets sont peu adap- célèbre de Deodato une réputation ultra sulfureuse. La musique tés à l'ambition, même si les affiches font souvent rêver... L'on Poliziotti si Muore) culottée de , la moustache de (acteur y retrouve des réalisateurs italiens tentant désespérément de Ruggero Deodato, 1976, IT, video, vo st en / ov en oND, 100’ porno très présent dans les films cannibales), l’introduction du suivre les standards américains, tels Lucio Fulci ("Conquest") et genre "found footage" et le discours anti-médias complètent les même Umberto Lenzi ("Ironmaster"). Le film de Deodato arrive uggero Deodato a réalisé le néo polar "Live Like a Cop, Die éléments d’un voyage au bout de l’enfer qui fit couler beaucoup assez tard dans cette vague et assez logiquement, est celui qui RLike a Man" à une époque où les films policiers détonants d’encre avec, entre autre, des accusations de "snuff movie" bien verse le plus dans la parodie, ne nous offrant pas un, mais deux maintenaient les salles italiennes plus que pleines. Considéré naïves. "Cannibal Holocaust" et ses suiveurs représentent le barbares, jumeaux costauds à l'humour désarmant. Jeunes par beaucoup comme un des meilleurs films du genre, il démarre dernier sursaut d’un certain cinéma italien qui joue sa dernière filles en peau de bêtes ou quasi nues, monstres hilarants, en force avec une course poursuite, plus que légendaire, filmée carte : être moins puritain que le cinéma américain. Une tentative épées gigantesques, odieux méchant (Richard Lynch), "The sans autorisation en pleine heure de pointe à . Deux jeu- d’aller au bout du concept du cinéma d’exploitation, en se servant Barbarians" est un plaisir coupable, qui a usé plus d'une bande nes acteurs - Ray Lovelock ("The Living Dead at the Manchester d’une liberté de réalisation, discutable mais réelle, qui deviendra VHS. Il marque aussi la rencontre entre un certain cinéma italien Morgue") et ("Don’t Torture a Duckling") - incarnent inconcevable quelques années plus tard. C’est aussi une exploita- de divertissement et le légendaire groupe Cannon des duettistes des ripoux véreux, machistes, sexistes et nihilistes, qui n’hési- tion de la veine "Rednecks", l’un de ses fleurons, véritable coup de israéliens Golan et Globus. tent pas à user de leur droit de tuer, au nom de la loi. Au final : un pied dans la fourmilière hippie et son utopie rousseauiste. duo kitschy comique et une série incessante de scènes d’action avid en Peter Paul, bodybuildende tweelingbroers en tij- ridiculement ultra violentes. Pure fun ! efolterde en vermoorde dieren, gespieste lichamen, ver- D dens de jaren tachtig verantwoordelijk voor zowat de helft G krachtingen en brandende dorpen – door zijn shockerende van het mondiale steroïdenverbruik, spelen de gedeelde hoofd- uggero Deodato maakte deze poliziesco toen de harde poli- scènes kreeg Deodato’s bekendste film een haast demonische rol in deze hoogst amusante "Conan the Barbarian" rip-off. Het R tiefilms in Italie voor overvolle zalen zorgden. Door velen reputatie. De introductie van het ‘found footage’-genre, de aan- verhaaltje mag dan volslagen infantiel zijn – de dwaze one-li- gezien als één van de beste films in dat genre, opent hij bijzon- klacht tegen sensatiebeluste media, de definitieve afrekening ners zijn de twee sympathieke beefcakes op het lijf geschreven. der spectaculair met een ondertussen legendarische achtervol- met Rousseau’s beeld van de nobele wilde, de snor van Robert Alles dendert voort met een aanstekelijke energie, terwijl de gingsscène op de motor, zonder vergunning gefilmd tijdens het Kerman (een pornoacteur die erg actief was in de kannibalen- twee kolossen worstelen met lachwekkend in mekaar geknut- drukke spitsuur in Rome. In de hoofdrollen twee jonge acteurs - films) en de onbezorgde deuntjes van Riz Ortolani vervolmaken selde draken, met Richard Lynch (de archetypische B-film Ray Lovelock (o.a. “The Living Dead at the Manchester Morgue”) deze reis naar de hel. De film deed al veel inkt vloeien - zo werd schurk van de 80’s), ("The Hills Have Eyes") en Marc Porel (o.a. “Don't Torture a Duckling”) – als een paar hij bestempeld als een ‘snuff movie’ en betichtte men Deodato en vooral – met hun dialooglijnen. Het moet gezegd – als Arnold flikken die het niet zo nauw nemen met de regeltjes. En dat is zelfs van doodslag! "Cannibal Holocaust" en zijn genregenoten "Conan" Schwarzenegger het tot gouverneur van Californië wist zacht uitgedrukt, want het zijn regelrechte zwijnen. Seksistische, kan je zien als de laatste opflakkering van de Italiaanse exploi- te schoppen, dan verdienen collega-barbaren David en Peter nihilistische zwijnen, die verdachten neerkogelen, verkrachten tation cinema, die haar ultieme kaart trok door veel brutaler Paul voor hun inspanning ook elk een eigen Amerikaanse staat. en in mekaar rammen in de naam van de wet. De relatie van het en extremer te zijn dan de Amerikaanse films. Ze gaan tot het Liefst met een zacht klimaat, zodat ze iedere dag van het jaar macho duo krijgt echter een komische campy ondertoon en het uiterste, en hanteren daarbij een - weliswaar discutabele - vrij- in hun ondergoed door de gangen van de ambtswoning kunnen geweld is soms lachwekkend over-the-top, terwijl de actiescè- heid die enkele jaren later ondenkbaar zou worden. rennen. nes razendsnel op mekaar volgen. Pure fun ! 11 Umberto Lenzi n tant que réalisateur de commande rapide et efficace, EUmberto Lenzi a toujours su surfer sur la vague du moment et donner au public ce qu’il demandait : du sensationnel ! Surtout réputé pour son orgie cannibale crade "Cannibal Ferox", il a cependant fourni ses plus beaux efforts dans le genre du thriller italien (le ) et du polar (le poliziesco). L’un de ses premiers gialli, "Paranoia" (aka ""), est le premier film a avoir été 22.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] 24.03 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] classé X par la commission de censure américaine, ce qui lui valu un grand succès! Dans les années ’70, alors que l’Italie était gangrénée par la violence et la corruption, c’est encore Lenzi Paranoia (aka Orgasmo) Umberto Lenzi, 1974, IT, video, v en / en v, 94’ Umberto Lenzi, 1969, IT, 35mm, v en / en v, 91’ qui fournit aux salles obscures les plus excitantes bobines de justiciers urbains – pleines de flics moustachus, d’Alfa Romeos ors d’une fête, Robert Hoffman et Suzie Kendall n’ont d’yeux ne riche veuve cherche le calme et se retire sur ses terres. aux pneus qui crissent et de bandes sons tonitruantes. Lque l’un pour l’autre. Plus tard dans la nuit, ils batifolent UElle y reçoit la visite d’un jeune homme affable sur lequel, dans une chambre de motel. Alors qu’Hoffman se recoiffe dans d’emblée, elle se jette voluptueusement – « Make me feel dirty ls snelle en efficiënte director-for-hire volgde Umberto la salle de bain, un homme entre par la fenêtre et dégaine. Un – DIRTY ! ». Aussitôt s’empêtre-t-elle dans une toile d’intrigues. Lenzi steeds de heersende trends en gaf het publiek precies A coup de feu se perd dans la bagarre qui s’ensuit et le cambrio- "Orgasmo" fut le premier grand long métrage que l’inspection waar het om vroeg. Pulp - sensationele pulp! Berucht om het leur tombe raide mort. Le couple, paniqué, fuit. Mais Hoffman du film américain ait classé X, faisant du coup salle comble. smerige kannibalenspektakel “Cannibal Ferox” (“Banned in 31 a oublié son collier et retourne prestement dans la chambre. Avec la superstar Caroll Baker à l’affiche, la promesse d’un countries!”), leverde hij zijn beste werk echter in het Italiaanse Le cadavre a disparu... "Spasmo" est un giallo très bizarre, un étalage de chair nue attira les foules de curieux. Réalisé juste thrillergenre (de giallo) en de flikkenfilm (de poliziesco). Vooral thriller paranoïaque avec une intrigue labyrinthique qui vous avant que ne marque le giallo de son empreinte de vroege giallo “Paranoia” trok met zijn aangebrande thema balade entre des bribes de conversations, des mannequins brin- avec "The Bird with the Crystal Plumage", et que le genre lange rijen nieuwsgierigen. Toen in de jaren zeventig de poli- guebalants et de mystérieux harceleurs tapis dans l’ombre. Le consacre le mystérieux meurtrier ganté de noir, il s’agit là d’un tiefilm populair werd in het door geweld en corruptie geplaagde spectateur se retrouve aussi perdu que le personnage principal. des meilleurs films de la première période giallo. Thriller psy- Italië, was het opnieuw Lenzi die de zalen voorzag van ultra- Lenzi démontre son habileté avec de belles images qui font un chologique stylé, plein de suspense, et drame surchauffé de la gewelddadige rechtszakkerij - vol besnorde flikken, wegscheu- excellent usage du cadre large du techniscope et Morricone livre haute société décadente, "Paranoia" est un classique presque rende Alfa Romeo’s en opwindende soundtracks. une bande son forte et pleine d’étranges mélodies dissonantes. introuvable, donc profitez bien de cette aubaine !

p een feestje hebben Robert Hoffman en Suzie Kendall en rijke weduwe krijgt bezoek van een vlotte jongeman Nous commencerons notre hommage au Bozar (le mardi 13 O slechts oog voor mekaar. Later op de avond liggen ze te E waar ze zich meteen wellustig op werpt - “make me feel mars à 20h30) avec un live soundtrack du groupe Calibro 35, flikflooien in een motelkamer. Als Hoffman in de badkamer dirty – DIRTY !” Ze raakt verstrikt in een web van intriges, want réinterprétant la bande son (composée par Morricone) de l’un zijn haar weer in de plooi legt, springt een man door het raam in haar eenzaamheid blijkt ze een vogel voor de kat. Paranoia des meilleurs poliziesco de Lenzi : "Almost Human" ("Milano naar binnen en haalt een pistool boven. In de worsteling gaat was de eerste grote film die door de Amerikaanse filmkeuring Odia"). het pistool af en de overvaller valt dood neer. Eerst vlucht het geklasseerd werd als ‘X’ – enkel voor volwassenen – en trok koppel in paniek, maar als ze even later terugkeren blijkt het daarom volle zalen. Superster stond immers We beginnen onze hommage in Bozar (op dinsdag 13 maart om lijk verdwenen… Spasmo is een uiterst bizarre giallo met een op de affiche en de belofte van bloot vlees leverde rijenlang 20u30) waar Calibro 35 een live versie brengt van de Morricone labyrintische plot waarin je net als de hoofdfiguur verloren loopt nieuwsgierigen op. Gemaakt net voordat Dario Argento met The soundtrack bij de projectie van Lenzi’s beste poliziesco: "Almost tussen halve conversaties, bengelende mannequinpoppen en Bird with the Crystal Plumage zijn stempel drukte op de giallo Human" ("Milano Odia"). onbekende stalkers in de schaduw. Lenzi toont zijn vakman- en het genre synoniem kwam te staan voor mysterieuze moor- schap met mooie beelden die uitstekend gebruik maken van denaars met zwarte handschoenen, is dit één van de beste het brede techniscope-frame. Met een sterke soundtrack van films uit de vroege giallo-periode. Een stijlvolle psychologische Morricone, vol bevreemdende dissonante melodieën. thriller vol suspense en oververhit drama in de decadente high society - "Paranoia" is een nagenoeg onvindbare klassieker, dus profiteer van deze buitenkans !

Double Bill 7,5€ / 6€

22.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] 23.03 > 24:00 [ 5€ / 3,5€ ] 24.03 > 24:00 [ 5€ / 3,5€ ] Rome Armed to the Teeth Cannibal Ferox (Incubo (Roma a Mano Armata) Umberto Lenzi, 1981, IT, 35mm, v en / en v, 93’ Umberto Lenzi, 1976, IT, 35mm, v en / en v, 95’ " nterdit dans 31 pays", pouvait-on lire en grand sur les affiches. sulla città contaminata) Umberto Lenzi, 1980, IT-ES-MX, 35mm, v en / en v, 92’ IC’est Umberto Lenzi qui, avec "The Man from Deep River" en ne vague de crime frappe Rome. Un inspecteur de police 1972, donna le coup d’envoi de la mode des films de cannibales ans le genre zombie trash, on aurait du mal à faire plus über-moustachu, Tanzi (Maurizio Merli), règle le compte des italiens. Après le tacle gigantesque de Ruggero Deodato avec U divertissant que le frénétique "Nightmare City", à dégus- criminels qui ont la malchance de croiser son chemin. À côté de son "Cannibal Holocaust", Lenzi repassa à l’attaque pour tenter D ter en sirotant une bière ! Lenzi nous prend à la gorge et nous lui, le Dirty Harry d’Eastwood passe pour une vieille tante. Tanzi de regagner le titre de roi des cannibales - et comment ! L’hyper bombarde d’horreur grotesque. Hugo Stiglitz, raide comme un attrape les voyous par la gourmette, leur crache des insultes à violent "Cannibal Ferox" est sans aucun doute le film le plus balais, joue le personnage principal du reporter télé. Son man- travers ses dents serrées et les tabasse allègrement. Mais c’est choquant et dégoûtant du genre. Une fois de plus, une troupe que de talent d’acteur renforce le sentiment de morne impuis- , le meilleur acteur de genre du cinéma italien, part en Amazonie à la recherche des mangeurs d’hommes. sance avec lequel il regarde, impassible, les zombies faisant qui vole la vedette en composant un personnage de gangster L’anthropologue qui dirige l’équipe ne croit pas qu’ils existent irruption dans le studio en pleine émission d’aérobic, pour psychotique bossu qui mitraille à tout-va en poursuivant notre et pense être en mesure de réfuter le mythe. À la fin du film, déchiqueter les tenues moulantes des danseuses et enfoncer justicier moustachu. Avec l’approche directe de Lenzi et son alors qu’une foule affamée lui arrache la vie à coups de dents, leurs dents dans les poitrines découvertes... Avec leur air de montage tapageur, le genre poliziesco lui va comme un gant. Un elle est bien obligée de revoir sa théorie. En dépit de la sotte s’être pris une explosion de choco à la face, rien ne les arrête, chef-d’œuvre pulp, plein d’énergie, d’actions spectaculaires, de histoire et des dialogues idiots et hilarants, le film, avec son flot ces zombies en furie ! Pendant ce temps, on nous sert un vague poursuites et de cascades folles, de personnages extravagants ininterrompu d’immondices, remuera l’estomac du spectateur sujet anti-nucléaire, mais ce n’est pas le souci principal du et surtout de moustaches bien taillées ! le plus chevronné, qui se prendra même à détourner les yeux. spectateur de ce classique devenu culte, grâce à son énergie Emmenez-donc un paquet de chips croustillants. débordante, et à sa fin totalement invraisemblable. en golf van misdaad trekt over Rome en de stevig besnorde politieinspecteur Tanzi (Maurizio Merli) timmert elke crimi- " anned in 31 Countries !", prijkt in trotse letters op de affi- E est te bekijken met een biertje in de hand, is Italiaanse neel die zijn pad kruist in mekaar. Zelfs Eastwood's Dirty Harry che. Met “The Man From Deep River” was het Umberto B zombietrash zelden zo vermakelijk als in het razendsnelle lijkt slechts een oude tante in vergelijking met de bikkelharde Lenzi die in '72 de aftrap gaf van de Italiaanse kannibalencyclus. B zombiespektakel Nightmare City ! Lenzi neemt ons bij de nek en Tanzi als die boeven bij de kraag grijpt, vantussen z'n tanden Nadat Ruggero Deodato met “Cannibal Holocaust” echter een overlaadt ons in een rotvaart met groteske horror. Op de mili- een boel verwensingen naar het hoofd gromt en ze ondertus- gigantische hit te pakken had, trachtte Lenzi zijn rechtmatige taire luchthaven stormen hordes gewapende zombies uit een sen bont en blauw mept. De show wordt echter gestolen door kroon van kannibalenkoning weer terug te winnen - en hoe! Het gekaapt vrachtvliegtuig en zetten de stad op stelten. Hoofdrol Italië's beste karakteracteur Tomas Milian als de psychoti- hypergewelddadige “Cannibal Ferox” is ongetwijfeld de meest is voor stijve hark Hugo Stiglitz als tv-reporter. Zijn gebrek aan sche, gebochelde gangster die op de vlucht voor de besnorde shockerende en wansmakelijke film van het hele genre. Een acteertalent doet hem met uitgestreken gezicht toekijken hoe gerechtigheid, willekeurige voorbijgangers neermaait met zijn antropologe leidt een ploeg naar de Amazone op zoek naar de uitzinnige zombies in de tv-studio aerobicdanseressen de machinegeweer. Met Lenzi's no-nonsense aanpak en flitsende menseneters. Ze gelooft niet dat die bestaan en wil eigen- lycra van het lijf scheuren om hun tanden in de borsten te zet- montage is de poliziesco hem als genre op het lijf geschreven. lijk de mythe ontkrachten. Tegen het einde van de film moet ten. Hun koppen mogen eruit zien als geëxplodeerde potten Een pulpy meesterwerkje dat bulkt van de energie - vol specta- ze die mening herzien als een hongerige meute haar levend chocopasta - ze zijn niet te stoppen, deze razende, rennende culaire actie, opwindende car chases, waanzinnige personages verscheurt. Ondanks het dwaze verhaal en de hilarisch idiote zombies ! Ondertussen wordt nog vaagweg een anti-nucleair en netjes getrimde snorren! dialogen doet de film zelfs de meest doorwinterde kijker onge- onderwerp aangesneden, maar dat zal iedereen worst wezen makkelijk wegdraaien. Hoogtepunten: een penis wordt afgehakt in deze energieke cultklassieker met het vreemdste einde uit en smakelijk opgegeten, een jongedame krijgt haken door de de filmgeschiedenis. borsten geslagen en wordt eraan omhoog getrokken - dit is extreme vunzigheid ! Breng een zakje chips mee. NOVA #129 | Offscreen 07 > 25.03.2012

WOE / MER 07.03 DON / JEU 08.03 VEN / VRIJ 09.03 ZAT / SAM 10.03 DIM / ZON 11.03 15:00 Cineketje p2 19:00 Opening 18:00 Keyhole + Maska p3 18:00 The Exterminating Angel p8 19:30 Keyhole + Maska p3 20:00 Suzan Pitt p5 20:00 House + Eenzaam huisje p6 20:00 The Haunting + Outer Space p7 20:00 Lady in a Cage p8 The Texas Chainsaw 22:00 The Changeling p6 22:00 p7 22:00 Next of Kin p7 22:00 In a Glass Cage p8 Massacre

Double bill 24:00 Evil Dead II p7 24:00 Death Weekend p8

JEU / DON 15.03 VRIJ / VEN 16.03 SAM / ZAT 17.03 ZON / DIM 18.03 The Long Road Back from Live Like a Cop, 18:00 p10 18:00 p10 Hell + Q&A Die Like a Man 20:00 The Dead Mountaineer Hotel p9 20:00 Guilty of Romance p3 20:00 Cannibal Holocaust p10 20:00 The Uncle from Brooklyn p4 22:00 Shortscreen p5 22:00 Totò Who Lived Twice p4 22:00 The Barbarians p10 22:00 The Haunting + Outer Space p7 The House on the Edge of the 24:00 p10 Double bill Park

DON / JEU 22.03 VEN / VRIJ 23.03 ZAT / SAM 24.03 DIM / ZON 25.03

20:00 Rome Armed to the Teeth p11 20:00 A Quiet Place in the Country p9 20:00 David Wants to Fly p3 20:00 The Shining p9

22:00 Spasmo p11 22:00 The Room p4 22:00 Paranoia (AKA Orgasmo) p11

24:00 Cannibal Ferox p11 Double bill 24:00 Nightmare City p11

Tables d’hôtes / Gastentafels > 19:30 09.03 + 10.03 + 11.03 + 17.03 + 18.03 + 23.03 + 24.03

Abonnement MICROBOUTIEK 10.03 6 séances / vertoningen > 21 / 15 eur Férus d’éditions rares faites de bric et de broc, de bouts de ficelles et de savoir-faire maison, venez fouiner dans la Microboutiek ! Lieu de dépôt accessible à tous, espace dédié aux arts "mineurs", collection d’éditions Tarifs / tarieven artisanales, visuelles, sonores, littéraires, graphiques, pressées, collées, Séance / Vertoning : 5 / 3,5 eur dessinées, sérigraphiées, gravées, photocopiées, tournées-montées... ce Double bill : 7,5 / 6 eur point de diffusion mobile est alimenté par son propre public. Verslingerd aan uitgaven op kleine oplage, home-made, artisanaal en uniek? Cineketje : 3,5 / 2,5 eur Kom snuffelen in de Microboutiek! Een stock die voor ieder toegankelijk is, gewijd aan creativiteit en huisvlijt, een verzameling visuele, sonore, literaire, grafische, getekende, gezeefdrukte, gegraveerde, gefotocopieerde, geknipte Préventes / Voorverkoop : en geplakte uitgaven... Dit mobiele winkeltje wordt gevoed door zijn eigen  www.offscreen.be publiek.

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