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DOSSIER D’ACCOMPAGNEMENT DU SPECTACLE : Réalisé avec la collaboration d’Isabelle Campanella Professeur relais théâtre auprès de la DAAC, en lien avec le TNG/CDN

MACBETH de inadapté par la Companhia do Chapitô

28 > 30 avril 2015

Contact Scolaire Anne THIBERT 04 72 53 15 14 [email protected]

Vous pouvez consultez ce dossier sur le site internet du TNG www.tng-lyon.fr

MACBETH Companhia do Chapitô / Lisbonne / Portugal

Macbeth est une tragédie de William Shakespeare inadaptée par la Companhia do Chapitô Création collective Mise en scène : John Mowat Assistant à la mise en scène : José Carlos Garcia Avec : Jorge Cruz, Duarte Grilo,Tiago Viegas Costumes : Glória Mendes Lumières : Samuel Rodrigues Technicien : David Gonçalo Florentino Direction de Production : Tânia Melo Rodrigues Remerciements : António Pinheiro, Carole Garton, Maria Guerrero, Mariana Portugal Dias, Paulo Machado

Théâtre / + 12 ans / 1h20 Représentations au TNG/CDN Lyon / grande scène

Mardi 28 avril 2015 à 19h30 Mercredi 29 avril 2015 à 19h30 Jeudi 30 avril 2015 à 14h30

Spectacle joué en anglais, sur-titré en français

Voir clip video sur : http://youtu.be/ac9GoGi1hdE Photos à télécharger sur : http://www.tng-lyon.fr/Saison-14-15/Spectacles/Macbeth © Silvio Rosado L’histoire

Macbeth est un noble écossais qui vient de combattre glorieusement contre les Norvégiens, au service de son roi : Duncan, roi d'Ecosse. Sur le chemin, il rencontre trois sorcières qui lui font d'étranges prédictions. Il apprend ainsi qu'il portera le titre de sire de Cawdor et même celui de roi.

C'est alors que le roi Duncan le remercie en lui attribuant effectivement le titre de sire de Cawdor, après avoir fait exécuter le noble qui portait auparavant ce nom et qui l'a trahi. Plutôt que de se satisfaire de cet honneur, Macbeth s'interroge alors sur son avenir et confie ses ambitions à son épouse, qui commence immédiatement à préméditer l’assassinat du roi Duncan. Macbeth, profond admirateur de son roi, hésite tout d’abord à s’impliquer dans ce plan. Mais poussé par Lady Macbeth, il entreprend un voyage aussi sanglant que fulgurant pour s’emparer du trône d'Ecosse et tenter de le conserver. Il finit par tuer le roi en le poignardant.

Tourmenté par son crime, Macbeth commence à souffrir d’hallucinations. Mais le sang appelle le sang et ce meurtre ne sera en vérité que le premier d'une longue série...

Peu après Macbeth est couronné roi et vit des moments de gloire. Cependant, il redoute , un général qui rivalise avec lui en intelligence et en astuce, et à qui les © Isabelle Fournier sorcières ont prédit une lignée royale. Aveuglé par l’ambition et le pouvoir, Macbeth envoie deux assassins pour tuer Banquo et son fils Fléance, mais ce dernier parvient à s’échapper.

Macbeth hanté par le spectre de Banquo retourne voir les sorcières. Elles lui assurent qu’il sera invincible tant que la forêt de Birnam ne se mettra pas en marche contre lui, et qu’aucun homme «né d’une femme» ne pourra l'emporter sur lui. Lady Macbeth, somnambule, revit les crimes commis à son instigation, et meurt. Macbeth reste persuadé que les prophéties des sorcières vont s’accomplir.

Dissimulée par les branches, l’armée de s’avance et met en fuite celle de Macbeth. Macduff, face à son ennemi, lui avoue qu’il est né par césarienne et a été arraché avant terme du ventre de sa mère, ce qui explique la seconde énigme. Accomplissant la dernière des prophéties des sorcières, Macduf tue Macbeth.

On célèbre la victoire en exposant la tête de Macbeth sur une pique. , héritier légitime, est acclamé roi.

La tragédie de Shakespeare

Inspirée de faits véridiques de l’histoire de l’Écosse et tragique portrait de l’ambition humaine, Macbeth (1606) est considérée comme l’une des tragédies les plus sanglantes de Shakespeare, à laquelle seuls deux des protagonistes survivront. Baignant dans une atmosphère poétique et fantastique, la pièce donne matière à réflexion sur le Mal et permet d'aborder de nombreux thèmes notamment la figure du roi, l'hérédité, le pouvoir, la tyrannie, la vengeance, les relations de couple, le remords, la trahison, etc...

Les personnages les plus importants :

 Macbeth, noble écossais, marié à Lady Macbeth. Il porte au début le titre de « sire de Glamis », puis «sire de Cawdor » et enfin « roi d'Ecosse » après avoir tué Duncan. C'est un tyran.

 Duncan, roi d'Ecosse au début de la pièce. Il est un roi juste et généreux, sachant punir les traîtres et récompenser ses capitaines. Il a deux fils : Malcolm et .

 Malcolm est le fils aîné de Duncan. A la mort de son père, il craint pour sa vie. Il a peur également d'être accusé du meurtre de son père. Il se réfugie alors en Angleterre.

 Macduff, noble écossais, marié à dont il a de nombreux enfants. Il refuse l'autorité du tyran Macbeth et n'assiste pas à son couronnement. Il part en Angleterre pour apporter son soutien à Malcolm et l'encourager à se battre afin de récupérer le trône. Pour cela, il n'hésite pas à sacrifier la protection de sa propre famille. C'est lui qui réussira à tuer Macbeth à la fin de la pièce.

 Lady Macduff, épouse de Macduff. Quand elle apprend que son mari est parti en Angleterre rejoindre Malcolm, elle manifeste sa colère. Elle s'insurge contre la trahison de son mari qui l'a abandonnée en Ecosse avec ses enfants. Elle meurt assassinée par les hommes de Macbeth.

 Le jeune Macduff, fils de Macduff. Doté du tempérament de son père, il tente malgré son très jeune âge de résister aux assauts des hommes envoyés par Macbeth mais meurt lui aussi assassiné.

 Lady Macbeth, épouse de Macbeth. N'a pas d'enfant. Pousse son mari au meurtre du roi Duncan et y participe même de façon indirecte, par ses idées. Elle connaît ensuite des remords tandis que son époux s'obstine dans le crime. Toutefois elle ne les exprime que la nuit, lors de crises de somnambulisme au cours desquelles elle tente de frotter ses mains pour en ôter les taches de sang. Elle finit par se donner la mort au dernier acte.

 Les trois sorcières, représentant la force destructrice du Mal. S'en donnent à cœur joie tandis qu'elles créent le chaos dans le royaume d'Ecosse.

 Banquo, général. Compagnon de Macbeth, il a droit lui aussi à une prédiction de la part des sorcières qui lui assurent que sa descendance montera sur le trône d'Ecosse. C'est pourquoi il meurt assassiné par des hommes envoyés par Macbeth. Le jour même, quelques heures après son trépas, il revient hanter le banquet donné par Macbeth à l'occasion de son couronnement. Son spectre n'est vu que de Macbeth et non des invités.

 Fléance, fils de Banquo. Il parvient à s'échapper lors de l'embuscade tendue par les hommes de Macbeth. Il fuit ainsi le danger afin de pouvoir un jour venger son père qui meurt sous ses yeux. Extraits ACTE III Scène première : Monologue de Banquo qui rappelle la prophétie des trois Sorcières.

«Tu possèdes maintenant, roi, thane de Cawdor, thane de Glamis, tout ce que t’avaient promis les sœurs du Destin, et j’ai peur que tu n’aies joué pour cela un bien vilain jeu. Mais elles ont dit aussi que tout cela ne passerait pas à ta postérité, et que ce serait moi qui serais la tige et le père d’une race de rois. Si la vérité est sortie de leur bouche (comme on le voit paraître avec éclat dans leurs discours à ton égard, Macbeth), pourquoi ces vérités, justifiées pour toi, ne deviendraient-elles pas pour moi des oracles, et n’élèveraient-elles pas mes espérances ? Mais, silence ! Taisons-nous. »

Scène 2 : Monologue de Lady Macbeth : «On n’a rien gagné, et tout dépensé, quand on a obtenu son désir sans être plus heureux : il vaut mieux être celui que nous détruisons, que de vivre par sa destruction dans une joie troublée. (Macbeth entre.) Qu’avez-vous, mon seigneur ? pourquoi restez-vous seul, ne cherchant pour compagnie que les images les plus funestes, toujours appliqué à des pensées qui, en vérité, devraient être mortes avec ceux dont elles vous occupent ? On ne devrait pas penser aux choses sans remède, ce qui est fait est fait.»

Macbeth exprime ses inquiétudes : «Nous avons blessé le serpent, mais nous ne l’avons pas tué ; il réunira ses tronçons et redeviendra ce qu’il était, tandis que notre impuissante malice restera exposée aux dents dont elle aura retrouvé la force. Mais que la structure de l’univers se disjoigne, que les deux mondes périssent avant que nous consentions à prendre nos repas dans la crainte, à dormir dans l’affliction de ces terribles songes qui viennent nous ébranler toutes les nuits ! Il vaudrait mieux être avec le mort que, pour arriver où nous sommes, nous avons envoyé dans la paix, que de demeurer ainsi, l’âme sur la roue, dans une angoisse sans relâche. Duncan est dans son tombeau : après les accès de fièvre de la vie, il dort bien ; la trahison a fait tout ce qu’elle pouvait faire : ni l’acier, ni le poison, ni les conspirations domestiques, ni les armées ennemies, rien ne peut plus l’atteindre.». (…) William Shakespeare

Une minorité a prétendu que Shakespeare n'avait jamais existé. Une autre minorité prétend que le véritable auteur utilisa un nom d'emprunt pour signer ses livres en se faisant appeler Shakespeare. Exemple de théorie révisionniste, la théorie « baconienne » selon laquelle les textes du célèbre dramaturge auraient été écrits par Lord Bacon of Verulam. Mais il est vrai aussi que Shakespeare n'inventait pas le thème de ses pièces, qu'il empruntait à des ouvrages existant déjà dans le fonds traditionnel comme c'était la coutume à l'époque où l'on ne parlait pas de plagiat mais de tradition. On retrouve la trace de son inspiration dans des légendes ou des textes anciens. Son père, John Shakespeare, fils de paysan, est un gantier et marchand d'articles de maroquinerie, négociant de peaux et de laine prospère, tirant également profit de la spéculation foncière, propriétaire de la maison aujourd'hui dénommée the Birthplace. C'est un notable de la ville de Stratford : en 1568, il y est élu conseiller municipal, puis grand bailli (ou maire) en 1568. En 1557, il épouse Mary Arden, fille de l'aristocrate Robert Arden of Wilmcote. William Shakespeare naît à Stratford-upon-Avon dans le Warwickshire, dans le centre de l'Angleterre. Son acte de baptême est daté du 26 avril 1564 et l’on s’accorde à citer le 23 avril, comme la date de naissance du dramaturge. Il est le troisième enfant de la famille et l'aîné des garçons.

Le milieu confortable dans lequel naît Shakespeare le conduit vraisemblablement à fréquenter, après le niveau élémentaire, l’école secondaire « King Edward VI » au centre de Stratford, où l’enseignement comprend un apprentissage intensif de la langue et la littérature latine, ainsi que de l’histoire, de la logique et de la rhétorique. En 1577, le jeune garçon est retiré de l'école, vraisemblablement pour gagner sa vie ou pour aider son père qui est dans une mauvaise passe. Le 28 novembre 1582, à Temple Grafton près de Stratford, Shakespeare, qui a alors 18 ans, épouse Anne Hathaway, fille d'un fermier de Shottery. Il est vraisemblable que la cérémonie a été organisée en hâte, Anne étant probablement déjà enceinte, puisqu'elle donne naissance l'année suivante à leur première fille, Susanna, baptisée le 26 mai, soit moins de six mois plus tard. Après son mariage, Shakespeare ne laisse que de rares traces dans les registres historiques. Le 2 février 1585, près de deux ans après le baptême de Susanna, des jumeaux, Hamnet et Judith, sont baptisés. Hamnet, l'unique fils de William, meurt à 11 ans et est inhumé le 11 août 1596. Beaucoup suggèrent que ce décès inspire au dramaturge sa tragédie Hamlet vers 1601.

La suite des années 1580 est connue comme l’époque des « années perdues » de la vie du dramaturge : entre 1585 et 1592, nous n’avons aucune trace de lui. La seule preuve indiscutable de sa présence à Londres dans le milieu théâtral est, en 1592, la violente attaque de la part de Robert Greene, qui vient de mourir. Dans une lettre posthume, Greene s'en prend à plusieurs dramaturges. Il accuse Marlowe de blasphème, et désigne Shakespeare comme un « corbeau arrogant, embelli par nos plumes, dont le cœur de tigre est caché par le masque de l’acteur, et qui présume qu’il est capable de faire sonner le vers blanc aussi bien que les meilleurs d’entre vous : en plus d’être un misérable scribouillard, il se met en scène dans sa dramatique vanité ». On ne sait si Greene était jaloux de la réussite théâtrale de Shakespeare qu'il considérait comme un illettré, ou s'il avait été victime d'un plagiat de la part du jeune auteur. À l'époque, Shakespeare n'avait pourtant produit qu'une seule œuvre véritable, Henri VI, écrite en 1591. Il n'avait fait auparavant qu'adapter des pièces du répertoire existant, et exercer le métier d'acteur, activités dont il n'était pas très fier.

William Shakespeare

En 1594, Shakespeare est engagé en tant qu'acteur et dramaturge au Theatre dans la troupe de James Burbage, appelée alors la troupe de Lord Chamberlain, pour laquelle il va écrire exclusivement. The Theatre est le premier véritable théâtre de Londres. Il a été bâti en 1576 à Shoreditch. Shakespeare joue non seulement lui-même dans ses propres œuvres – on sait par exemple qu'il interprète le spectre du père dans Hamlet et Adam dans Comme il vous plaira –, mais il apparaît également en tête d'affiche de pièces de Ben Jonson : en 1598 dans Chaque homme dans son caractère (Every Man In His Humour) et en 1603 dans Sejanus. La compagnie devient très populaire : après la mort d’Élisabeth Ière et le couronnement du roi Jacques Ier (en 1603), le nouveau monarque adopte la troupe, et elle finit par devenir résidente du théâtre du Globe. La troupe de Shakespeare officie dans le plus beau théâtre et est réputée être la meilleure compagnie de Londres, qui fourmille d'entreprises de théâtre à cette époque. Elle rivalise brillamment avec la troupe de l'Amiral, et ouvre en 1608 un second théâtre, le Blackfriars. La vie de Shakespeare épouse alors étroitement la courbe de ses activités dramatiques. En quelque vingt-trois ans d'activité fiévreuse, Shakespeare, outre les Sonnets et les poèmes lyriques e ou narratifs, produisit trente-huit pièces de théâtre. Au XIX , on les répartissait commodément en trois périodes : la première, marquée principalement par des comédies, légère et heureuse ; la deuxième, celle des tragédies, noire et qui correspondrait à un profond désarroi personnel ; la troisième, celle des pièces romanesques, réaffirmant, au terme des conflits et des désastres, l'ordre et la lumière. Une quarantaine de pièces. Parmi les comédies : Le Songe d'une nuit d'été (1592-1595) ; Beaucoup de bruit pour rien (1595-1600) ; Les Joyeuses Commères de Windsor (1600-1601). Parmi les tragédies : Macbeth et Le Roi Lear (1605-1607) ; Hamlet (1595-1600) ; Othello (1601-1604). Parmi les drames historiques : Richard II (1595-1600) ; Richard III (1592-1595) ; Henri IV (1595-1600).

Vers 1611, Shakespeare décide de prendre sa retraite. Shakespeare mourut le 23 avril 1616, jour de son anniversaire à l’âge de 52 ans. Shakespeare était resté marié à Anne jusqu’à sa mort et ses deux filles lui survécurent. Susanna épousa le docteur John Hall, et même si les deux filles de Shakespeare eurent elles-mêmes des enfants, aucun d’eux n’eut de descendants. Il n’y a donc pas de descendant direct du poète.

Shakespeare est enterré dans l’église de la Sainte-Trinité à Stratford-upon-Avon. Il reçut le droit d’être enterré dans le chœur de l’église, parce qu’il était devenu sociétaire de l’église en payant la dîme de la paroisse (440 £, une somme importante). Un buste commandé par sa famille le représente, écrivant, sur le mur adjacent à sa tombe. Chaque année, à la date présumée de son anniversaire, on place une nouvelle plume d’oie dans la main droite du poète.

À l’époque, il était courant de libérer de la place dans les tombeaux paroissiaux en les déplaçant dans un autre cimetière. Par crainte que sa dépouille ne soit enlevée du tombeau, on pense qu’il a composé cette épitaphe pour sa pierre tombale : « Mon ami, pour l’amour du Sauveur, abstiens-toi De creuser la poussière déposée sur moi. Béni soit l’homme qui épargnera ces pierres Mais maudit soit celui violant mon ossuaire »

La légende populaire veut que des œuvres inédites reposent dans la tombe de Shakespeare, mais personne n’a jamais vérifié, par peur sans doute de la malédiction évoquée dans l’épitaphe. Notes des comédiens

Les trois acteurs portugais déjantés et talentueux réinventent sans complexe le drame shakespearien, jouant d’un humour burlesque dont la tonalité rappelle celle des célèbres Monty Python.

Macbeth est une tragédie de William Shakespeare inadaptée par la Companhia do Chapitô

On se retrouve devant une tragédie, qu’il nous faut transformer en comédie. On commence sur un plateau vide, avec une histoire à raconter… Le premier à mourir est le roi. Il n’y aura pas d’échec et mat, nous continuons le jeu d’échecs. Toujours à la recherche du rire. « Prenez trois micros ». Les personnages gagnent vie, une histoire se dessine, à partir de la gestuelle, du son, de la manipulation d’objets. Entre câbles, trépieds, colonnes de son et tables de mixage, nous recréons les plaines écossaises. Ainsi se construit le spectacle de la Compagnie du Chapitô, d’idée en idée, jusqu’à ce que l’on voie le kilt se teindre de sang, même si aucun sang n’est versé. [Tiago Viegas ]

Une seule voix, à trois voix, amplifiée par les micros posés sur des trépieds déconstruits, vivants. Le son emmêlé aux câbles qui s’étendent entre les personnages de cette Écosse. Le sang dans les yeux du spectateur qui nous regarde et qui imagine avec nous et qui, on l’espère, éclate de rire. [Jorge Cruz ]

Travailler avec et sous la direction de Mowat est très gratifiant, par la forme ouverte de sa mise en scène. C’est une expérience très enrichissante, captivante, créative, motivante, amusante et exigeante, très exigeante... Avec John, c’est vraiment une création collective. L’investissement est total, car tout le spectacle dépend du matériel que l’acteur crée durant les premières semaines. On improvise sur un thème ou une scène, sur un texte, à partir d’une idée, pour ensuite laisser place au jeu des acteurs. Il n’y a pas de formule magique, malgré un langage théâtral qui mélange action physique et oralité et qui se transforme en une espèce d’amalgame de mots et de gestes, un dialecte théâtral. La deuxième phase passe par l’élaboration du « squelette du spectacle », où se crée une structure pour la pièce. Puis vient l’écriture du script, qui inclut quelques dialogues et quelques didascalies et explications dirigées au public. Ensuite on travaille la partie plus physique de la pièce, où on retire peu à peu tout le superflu, qui peut être remplacé par des jeux de scène, des regards, des gestes. Ce n’est qu’après tout ce processus que l’on travaille sur les détails, que l’on fait le « frame-a-frame » (la construction du cadre). C’est cette dernière phase qui va permettre à chaque scène de prendre vie, et de se joindre parfaitement à la scène qui la suit, qui va permettre la fluidité du spectacle. Il y a des scènes plus fixées et d’autres que l’on laisse plus libres, pour laisser de la place à l’improvisation, qui rend le spectacle plus vivant. [Ricardo Peres ] Extraits des sur titrages Proposés par la Companhia do Chapitô

MACBETH AND BANQUO (on horseback, returning from the war)

D : C’est toujours un honneur et privilège que de combattre à tes côtés, Macbeth. T : Toi aussi, tu t’es battu avec courage, cher Banquo. D : Pressé de rentrer et de revoir ta femme ? T : Oui, beaucoup. D : Je ne sais pas si j’ai une femme, mais j’ai un fils - Fléance. Mais si j’ai un fils, alors soit j’ai une femme, soit j’en ai déjà eu une. T : C’est logique. D : De toute façon, je trouve bizarre que Shakespeare ne parle jamais de ma femme. T : Il devait être beaucoup trop occupé à écrire sur la mienne... D : Bon, en tout cas, mon fils Fléance me manque beaucoup…. Macbeth, je pense qu’une tempête arrive. T : Je n’ai jamais vu un jour comme celui-ci, si beau et si terrible.

(pre-recorded) Psstt…….. Macbeth... Banquo... Ici... Ici... D : Ici où ? (pr) : Sur la droite... Derrière……………… Macbeth... Banquo.... T : À droite ? (pr) : En bas... Approchez-vous... Regardez en bas. Approchez-vous... Plus près… Ave Macbeth, Baron de Glamis et de Cawdor, un jour tu seras roi. T : Oui mais, … D : Je prévoyais déjà qu’il allait nous interrompre. T : Non, c’est juste que… D : Chuuut... Écoutez jusqu’à la fin. Ave, Banquo, inférieur à Macbeth mais plus grand. Moins heureux et pourtant plus heureux. tu seras (f)auteur de rois, mais roi tu ne seras jamais Ave, Macbeth et Banquo D : Mais c’est quoi ça ?…

WOUNDED CAPTAIN

J : Lord Macbeth !... Félicitations ! T : Qui es-tu ? J : Je suis le capitaine mutilé. D : Mutilé ?...... Ouh là ! Quelle horreur! Cachez-moi ça ! J : Une fois de plus, je vous félicite. T : Attends, je ne comprends pas. J : Mais, vous êtes aussi Baron de Cawdor maintenant. D : Attendez, je peux revoir ça? Arrggggg !! Nooon ! Cachez-moi ça ! T : Banquo, tu crois aux sorcières ? D : Moi ? Bien sûr que non.

Les Monty Python

Monty Python est le nom d'une troupe d'humoristes britanniques rendue célèbre initialement grâce à sa première création, la série télévisée Monty Python's Flying Circus dont la diffusion débuta à la BBC le 5 octobre 1969 et qui se poursuivit durant 45 épisodes jusqu'au 5 décembre 1974. Elle était composée de six membres : Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Michael Palin, Terry Jones et Terry Gilliam. Tous les membres du groupe sont anglais, sauf Terry Gilliam qui vient des États- Unis, et Terry Jones, d'origine galloise.

L'humour du groupe prend ses racines dans le burlesque absurde de l'émission d'avant-guerre ITMA (It's that Man Again !) sur la BBC ainsi que sur les Goons (émission d'humour radiophonique de Peter Sellers et Spike Milligan). Inspirée par leurs premières années de théâtre, leur œuvre fondatrice (le Flying Circus) remet en cause tous les principes des émissions télévisées. Leur influence dans le domaine comique est comparée à celle des Beatles dans la musique. Elle dépasse largement les frontières du Royaume-Uni et du monde anglo-saxon. En France, Alain Chabat et les Robins des Bois notamment s'en réclament.

En 1971, ils rejouent une sélection de leurs sketches pour le long-métrage La Première Folie des Monty Python (And Now for Something Completely Different). Le film sort discrètement en France sous le titre Pataquesse en 1974 avec une affiche dessinée par Gotlib. Après l'arrêt du Flying Circus en 1974, le groupe commença une carrière au cinéma avec des longs- métrages qu'il réalisa lui-même:  Monty Python : Sacré Graal ! (1975, Monty Python and the Holy Grail)  Monty Python : La Vie de Brian (1979, Monty Python's Life of Brian)  Monty Python : Le Sens de la vie (1983, Monty Python's The Meaning of Life)

En 1980, une retranscription filmée de leur spectacle donné au Hollywood Bowl sortit sous le titre Monty Python à Hollywood (Monty Python Live at the Hollywood Bowl). Chaque membre a ensuite poursuivi des projets de cinéma ou de télévision, souvent en travaillant en collaboration. Certains de leurs projets ont été de gros succès comme Brazil (réalisé par Terry Gilliam en 1985, avec Michael Palin), Un poisson nommé Wanda (en 1988, avec John Cleese et Michael Palin), ou encore Les Aventures du baron de Münchhausen (par Terry Gilliam, en 1989, avec Eric Idle). Graham Chapman est décédé en 1989. Les cinq membres survivant se retrouvèrent quelques fois, comme en 1998 dans Live At Aspen.

Le 19 novembre 2013, Terry Jones annonce la reformation du groupe et le projet d'un nouveau spectacle comique. Une conférence de presse, tenue au Palace Theatre de Londres jeudi 21 novembre, officialise la réformation des Monty Python.

Les Monty Python

Conception des épisodes Les Python avaient une idée très précise de ce qu'ils voulaient faire avec la série. C'était tous de grands admirateurs de Peter Cook, Alan Bennett, Jonathan Miller et Dudley Moore dans Beyond the Fringe, ou dans la série Not Only... But Also. Cependant, une chose troublait les Python dans ces programmes : si les sketchs étaient généralement assez bons, la chute n'était souvent pas à la hauteur. Ils décidèrent donc de ne pas se forcer à terminer leurs sketchs de façon traditionnelle, et les premiers épisodes du Flying Circus étaient fréquemment dénués de chutes.

Toutefois, alors qu'ils écrivaient pour la série, les Python assistent à l'enregistrement de la nouvelle série de Spike Milligan. Non seulement ce programme était encore plus irrévérencieux qu'aucune autre comédie ne l'avait été jusque-là, mais en plus Milligan interrompait souvent ses sketches en plein milieu et quittait le plateau en marmonnant « j'ai écrit ça ? ». Il devint clair aux yeux des Python que leur nouvelle série paraitrait moins originale, et Jones en particulier fut convaincu qu'il leur fallait innover davantage. Jones se rappela une animation que Gilliam avait créée pour Do Not Adjust Your Set - intitulée « Beware of the Elephants » - qui l'avait intrigué par son style décousu. Jones pensa que ce serait une bonne idée pour la série, et permettrait de lier les sketchs entre eux. Palin était également fasciné par une autre œuvre de Gilliam, appelé « Christmas Cards », et ils tombèrent d'accord pour dire que c'était « une façon de faire les choses autrement ».

Le style des épisodes Le Flying Circus a inauguré de nouvelles méthodes, comme le démarrage à chaud, quand un épisode démarre sans le générique de début. En plusieurs occasions, le démarrage à chaud durait jusqu'au milieu de l'épisode, avant que le générique n'apparaisse. Parfois, les Python essayaient de piéger les téléspectateurs en diffusant le générique de fin, puis une parodie des séquences de continuité de la BBC, imitant le ton compassé des annonceurs. Une autre fois le générique de fin suivait directement celui du début.

D'autres façons de terminer consistaient à couper brutalement une scène en allant dans une autre, de sortir du plateau de tournage, de s'adresser à la caméra ou d'introduire un personnage ou un évènement sans aucun rapport avec la scène. D'autres sketches, dès lors qu'ils s'essoufflaient, se terminaient façon dessin animé, avec un poids de 16 tonnes tombant sur la tête d'un personnage, ou bien un chevalier en armure frappant tout le monde avec un poulet en caoutchouc.

L'utilisation de collages surréalistes de Terry Gilliam dans les animations était aussi un élément innovant qui marquait le style des Monty Python. Beaucoup de ces images étaient extraites de gravures de l'époque victorienne. Le pied géant qui écrasait le nom de l'émission et la fin du générique est celui de Cupidon, extrait d'une reproduction de Bronzino, datant de la renaissance italienne. Ce pied - et le style de Gilliam en général - est considéré comme l'empreinte de la série.

La tradition comique britannique use volontiers du travestissement pour obtenir des effets grotesques. Les Monty Python étaient quelque peu différents, écrivant des rôles comiques aussi bien masculins que féminins, et les jouant presque tous entre eux. Si une scène avait besoin d'une ménagère, l'un des Monty enfilait une robe et un tablier et jouait le rôle en parlant avec une voix râleuse et suraigüe. Un rôle féminin n'était joué par une femme (généralement Carol Cleveland) que s’il y avait besoin qu'elle soit attirante. Monty Python : Sacré Graal !

Le groupe se reforme (avec Cleese) en 1974 pour produire son premier film original. Monty Python : Sacré Graal ! (1975, Monty Python and the Holy Grail) était librement inspiré de la légende Arthurienne et était mis en scène par Jones et Gilliam.

Comme les autres Python, Jones et Gilliam ont tenu plusieurs rôles dans le film, mais ce fut Chapman qui prit le rôle du Roi Arthur. C'est par ailleurs le premier film tourné par Terry Gilliam en tant que metteur en scène et réalisateur (il critiquera ensuite ouvertement la qualité de son travail "de débutant" !). Sacré Graal ! fut tourné avec un petit budget, l'argent fut trouvé en partie grâce aux investissements de groupes de rock tel que Pink Floyd et Led Zeppelin et d'autre part du gérant de maison de disques Tony Stratton-Smith, propriétaire de Charisma Records chez qui les Python enregistraient.

Le film fut tourné en Écosse, en particulier autour du château de Doune, dans la vallée de Glen Coe et du château de Stalker.

À cause du budget limité, le film fut tourné sans chevaux, ce qui conduisit au gag le plus célèbre du film. Chaque fois que le scénario avait besoin de chevaliers chevauchant majestueusement leurs montures, les acteurs mimaient la chevauchée à pied, tandis que les écuyers tapaient deux demies noix de coco l'une contre l'autre pour imiter le bruit des sabots, un trucage assez courant à la radio, mais rarement montré au cinéma (Le titre allemand du film est d'ailleurs : 'Die Ritter der Kokosnuss' - Les Chevaliers à la Noix de coco).

Les cottes de mailles portées par les chevaliers étaient en fait des pulls en laine teintés de peinture argentée, les différents châteaux du film étaient toujours le même, mais sous des angles différents ou une maquette placée contre l'horizon.

Les conditions de tournage furent très mauvaises. Le temps était médiocre, et les « cottes de mailles » s'imbibaient d'eau de pluie.

Les Pythons se rappellent que le tournage de Sacré Graal ! fut la seule fois où Palin, habituellement aimable, s'est franchement énervé. Cela arriva quand Jones et Gilliam lui firent refaire plusieurs fois une scène où il jouait un « avaleur de boue » (en fait une mare de chocolat dont il eut vite assez). Pour combler le tout, la scène ne fut même pas gardée au montage final…

Le film sortit en salle au Royaume-Uni le 3 avril 1975 et en France le 3 décembre 1975. Bien après, le film a laissé des marques. Des éléments comme la sainte grenade sont apparus plus tardivement dans d'autres productions ou jeux vidéo.

Pistes Pédagogiques

AVANT LE SPECTACLE : POUR SE METTRE EN APPETIT…

CDI/B2I : Recherches documentaires sur la vie de Shakespeare. Cf Annexe 1. Questionnaire à choix multiples sur la vie de Shakespeare.

ETUDE DU TEXTE DES SUR TITRAGES : En page jointe vous trouverez le texte des sur titrages du spectacle. Ce texte fait apparaître le nom des comédiens et non celui des personnages (Jorge, Duarte et Tiago). Proposez aux élèves de retrouver les personnages puis commenter le genre, le style…. Pour aller plus loin, vous pouvez traduire certains dialogues en anglais (langue du spectacle).

ORAL/ HISTOIRE DES ARTS : Par groupes, les élèves relient chaque tableau à la scène de Macbeth qui lui correspond puis les commentent. (Acte I, scène 3 ; Acte II, scène 2 ; Acte III, scène 4 ; Acte V, scène 1). Cf Annexe 2. Tableaux illustrant des scènes de Macbeth.

ECRITURE/ ARTS PLASTIQUES : A la manière du livre 90 livres cultes à usage des personnes pressées, les élèves résument l’intrigue de Macbeth en trois cases de BD.

ANALYSE DE L’IMAGE/SCENOGRAPHIE : Chaque élève choisit une photographie de mise en scène de Macbeth, rédige une phrase de légende et la présente à la classe en justifiant son choix. Les photographies choisies sont affichées au tableau et font l’objet d’une analyse comparative (personnages, décor, lumière…). Les élèves peuvent faire des propositions scénographiques. Cf Annexe 3. Photographies de mises en scène de Macbeth.

ORAL/ SCENOGRAPHIE : Par groupes, les élèves comparent la liste des personnages de Macbeth à la liste des comédiens dans les distributions de différentes mises en scène.

PERSONNAGES

DUNCAN, roi d’Écosse. SEYTON, écuyer de Macbeth. MALCOLM, fils du roi. Le fils de MACDUFF. DONALBAIN, fils du roi. Un capitaine. MACBETH, général d’abord, puis roi d’Ecosse. Un portier. BANQUO, général. Un vieil homme. MACDUFF, noble écossais. Un médecin anglais. LENOX, noble écossais. Un médecin écossais. ROSSE, noble écossais. LADY MACBETH. MENTEITH, noble écossais. LADY MACDUFF. ANGUS, noble écossais. Une dame noble au service de LADY MACBETH. CAITHNESS, noble écossais. LES FATALES SOEURS. , fils de Banquo. HECATE, SIWARD, comte de Northumberland, général de Apparitions. l’armée anglaise. Seigneurs, gentilshommes, officiers, soldats, Le fils de SIWARD. serviteurs et messagers.

Cf Annexe 4. Distributions de différentes mises en scène de Macbeth. Pistes Pédagogiques

APRES LE SPECTACLE : POUR ALLER PLUS LOIN…

ECRITURE : Rédaction de critiques.

- NOUS AVONS ETE :

A la manière de la page « Cette semaine, nous sommes… » du magazine « Télérama », les élèves choisissent un adjectif qui leur permet d’exprimer leur réception du spectacle, qu’ils accompagnent d’une photo du spectacle et d’une phrase de légende.

gavés enthousiasmés renversés emportés dépités galvanisés transportés bluffés attristés charmés hypnotisés amusés affligés enfiévrés estomaqués chavirés perplexes excités soufflés remués déçus ravis fascinés empoignés partagés mordus émus bouleversés surpris éblouis impressionnés ébouriffés troublés captivés subjugués vampirisés sidérés éclairés retournés embrasés vivifiés emballés secoués enchanté éclairés médusés fédérés embarqués aspirés élevés ravis

Cf Annexe 5. Photographies de « Macbeth » par la Companhia do Chapitô.

- LETTRE A L’EQUIPE ARTISTIQUE :

Il s’agit de proposer une véritable situation de communication aux élèves qui adressent à l’équipe artistique leurs retours sur le spectacle. Selon l’âge des élèves, la lettre peut-être plus ou moins collective. Il est parfois utile d’enregistrer les retours oraux des élèves et de les transcrire soi-même, le passage à l’écrit faisant parfois perdre de nombreuses nuances aux élèves avec des difficultés d’expression.

- 3 BONNES RAISONS D’ALLER VOIR :

A la manière de la page « 3 bonnes raisons de voir ce film » du magazine Première, les élèves développent trois éléments qu’ils ont particulièrement appréciés dans le spectacle.

Annexe 1. QCM sur la vie de Shakespeare 1. Quel est le métier de son père ? □ Son père est paysan. □ Son père est gantier.

2. Quelle est sa date de naissance présumée ? □ Il est né le 23 avril 1564. □ Il est né le 26 avril 1564.

3. Quelles études suit-il ? □ Il suit des études de mathématiques. □ Il suit des études secondaires de littérature et d’histoire.

4. Le 28 novembre 1582, alors qu’il a 18 ans, il épouse : □ A 18 ans, il épouse Anne Hathaway. □ A 18 ans, il épouse Margaux Hemingway.

5. Combien a-t-il d’enfants ? □ Il a sept enfants. □ Il a une fille et des jumeaux.

6. Quel monarque règne-t-il sur l’Angleterre jusqu’en 1603 ? □ Elisabeth Ière règne sur l’Angleterre jusqu’en 1603. □ Elisabeth II règne sur l’Angleterre jusqu’en 1603.

7. Quel monarque règne-t-il en France jusqu’en 1603 ? □ Charles IX règne en France jusqu’en 1603. □ Catherine de Médicis règne en France jusqu’en 1603.

8. A quel titre Shakespeare est-il engagé en 1654 dans la troupe de Lord Chambertain ? □ Il est engagé en tant qu’acteur et dramaturge. □ Il est engagé en tant qu’auteur et metteur en scène.

9. Comment s’appelle le théâtre de la troupe de Lord Chambertain ? □ Il s’agit du Theatre. □ Il s’agit du Royal Theatre.

10. Quelle comédie a été écrite par Shakespeare ? □ Shakespeare a écrit la comédie Les fourberies de Scapin. □ Shakespeare a écrit la comédie Le Songe d'une nuit d'été.

11. Quelle tragédie a été écrite par Shakespeare ? □ Shakespeare a écrit la tragédie Hamlet. □ Shakespeare a écrit la tragédie Horace.

12. Shakespeare meurt le jour de son anniversaire, à l’âge de 52 ans. Quelle est la date exacte ? □ Il meurt le 23 avril 1616. □ Il meurt le 26 avril 1616.

13. Un buste le représente écrivant. Que place-t-on chaque année dans la main droite du poète ? □ Chaque année, on place un nouvel encrier. □ Chaque année, on place une nouvelle plume d’oie.

14. Quelle épitaphe peut-on lire sur sa tombe ? □ Mon ami, pour l’amour du Sauveur, abstiens-toi de creuser la poussière déposée sur moi. □ Béni soit l’homme qui épargnera ses pierres □ Maudit soit celui violant mon ossuaire Annexe 2. Tableaux/ scènes de Macbeth.

« David Garrick and Mrs. Pritchard in Macbeth », Johann ZOFFANY, 1768.

« Lady Macbeth somnambule », Johan Heinrich FÜSSLI, 1784.

Annexe 2. Tableaux/ scènes de Macbeth.

« Macbeth et les sorcières », Joshua REYNOLDS, 1786.

« Lady Macbeth », Charles Louis Lucien MULLER, 1849. Annexe 2. Tableaux/ scènes de Macbeth.

« Le spectre de Banquo », Théodore CHASSERIAU, 1854.

« Macbeth et les trois sorcières », Théodore CHASSERIAU, 1855. Annexe 3 Photographies de différentes mises en scène de Macbeth « Macbeth » par Ariane MNOUCHKINE, 2014. © Michèle Laurent

Annexe 3 Photographies de différentes mises en scène de Macbeth

« MCBTH » par Guy CASSIERS, 2013. © Kurt Van Der Elst

Annexe 3 Photographies de différentes mises en scène de Macbeth

« » par Cédric ORAIN, 2013. © Bertrand Couderc

Annexe 3 Photographies de différentes mises en scène de Macbeth

« Macbeth » par Laurent PELLY, 2012. © Polo Garat

Annexe 4 Distributions de différentes mises en scène de Macbeth

« La Tragédie de Macbeth » par le Théâtre du Centaure, 2002.

Adaption et Mise en scène : Camille & Manolo Collaboration à la traduction : Jean-Claude Carrière Musique : Claire Michèle et Sandy Rivera Costumes : Stefano Perocco et Karine Bellisi Lumière : Eric Rossi Son : Benjamin Furbacco Interprètes Camille, Manolo, Jean-Noël François, David Mandineau, Jean-Marie Rasre Et les chevaux : Banquo, Bhima, Darwin, Graal, Laramis, Nuno, Queluz, Yudishtira, Koko Bottom Participation sur scène : Gaïa et Aramaéa Rase, Charlotte Grünspan, Cati Réau Voix des sorcières : Johan Daisme

« Macbeth » par Laurent PELLY, 2012.

Traduction : Jean-Michel Déprats Mise en scène, scénographie et costumes : Laurent Pelly Avec Thierry Hancisse de la Comédie-Française, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Aussedat, Emmanuel Daumas, Rémi Gibier, Benjamin Hubert, Eddy Letexier, Régis Lux, Laurent Meininger, Ronan Rivière, Fabienne Rocaboy, Jean-Benoît Terral, Damien Vigouroux, Hugo Moan et Killian Montaudié (en alternance) Lumières : Michel Le Borgne Son : Aline Loustalot Assistante à la mise en scène : Sabrina Ahmed Collaboration à la scénographie : Alexis Bertrand Maquillage : Suzanne Pisteur Accessoires : Jean-Pierre Belin Perruques, coiffures : Pierre Traquet Réalisation des décors et costumes :Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard et de Nathalie Trouvé

« The Scottish Play » par Cédric ORAIN, 2013.

Avec : Stéphane Auvray-Nauroy, Olav Benestvedt, Christophe Garcia, Céline Milliat-Baumgartner, Tonin Palazzotto, Eram Sobhani Texte et mise en scène : Cédric Orain Assistant à la mise en scène ; Edouard Liotard Scénographie : Pierre Nouvel Lumière : Bertrand Couderc Son : Samuel Mazzotti Costumes : Karin Serres Régie générale : Germain Wasilewski Annexe 4 Distributions de différentes mises en scène de Macbeth

« Macbeth Kanaval » par L’Atelier hors champ, 2013.

Mise en scène : Pascale Nandillon Assistante à la mise en scène : Aliénor de Mezamat Collaboration artistique, scénographie, création sonore : Frédéric Tétart Jeu : Séverine Batier, Serge Cartellier, Alban Gérôme, Myriam Louazani, Sophie Pernette Lumière : Frédéric Tétart, Soraya Sanhaji Régie lumière : Soraya Sanhaji Costumes : Odile Crétault Construction décor : Loïc Richard Administration - production : Atelier hors champ / Association 3A Diffusion : Aliénor de Mézamat / Marc Pérennès

« MCBTH » par Guy CASSIERS, 2013.

Texte : William Shakespeare Traduction : Hugo Claus Mise en scène : Guy Cassiers Composition : Dominique Pauwels Dramaturgie : Erwin Jans Interprétation : Katelijne Damen, Tom Dewispelaere, Kevin Janssens, Johan Van Assche, Vic De Wachter Chant VOCAALLAB : Francine Vis (mezzo), Els Mondelaers (mezzo), Ekaterina Levental (mezzo), Fanny Alofs (alt/mezzo) Musique : SPECTRA : Filip Rathé (chef d’orchestre/ keyboards), Jan Vercruysse (fl üte), Kris Deprey (clarinette), Frank Van Eycken (percussions), Pieter Jansen (violon), Bram Bossier (alto), Jan Sciffer / Peter Devos (violoncelle) Costumes : Tim Van Steenbergen Vidéo et software : Frederik Jassogne, Bart Moens (Hangaar.net) Lumière : Giacomo Gorini Analyse spectrale de la voix parlée : Jean Marc Sullon, Centre Henri Pousseur Assistance technique concept sonore : Brecht Beuselinck, Maarten Craeynest

« Macbeth » par la Companhia do Chapitô, 2013.

Mise en scène : John Mowat Assistant à la mise en scène : José Carlos Garcia Avec : Marta Cerqueira, Jorge Cruz, Tiago Viegas Costumes : Glória Mendes Technicien : David Gonçalo Florentino Lumières : Samuel Rodrigues Direction de Production : Tânia Melo Rodrigues Annexe 5

Macbeth de Shakespeare Photos © Silvio Rosado

Annexe 5

Macbeth de Shakespeare Photos © Silvio Rosado

Bibliographie

Traductions  En français par Benjamin Laroche, Éditions Gosselin, 1842.  En français par François Guizot, Éditions Didier, 1864.  En français par Émile Montégut, Éditions Hachette, 1871.  En français par Célestin Demblon, Paul Lacomblez, 1904.  En français par Maurice Maeterlinck, 1909.  En français par François-Victor Hugo, Édition Pagnerre, 1866, Édition Flammarion, 1964.  En français, par Pierre Leyris, Editions Aubier Montaigne, 1977.  En français par Yves Bonnefoy, Édition Mercure de France, 1983.  En français par Jean-Claude Sallé, Edition Robert Laffont, 1995.  En français par Jean-Michel Déprats, Édition La Pléiade, 2002.  En français par Pierre Jean Jouve, Édition Flammarion, 2006.  En français, Edition Larousse, 2011.  En français par Ariane Mnouchkine, Théâtre du Soleil Éditions Théâtrales, 2014.

Filmographie sélective Parmi les nombreuses adaptations cinématographiques ou télévisées, on pourra citer :  1948 : Macbeth, de et avec .  1957 : Le Château de l'araignée (Kumo no Sujō), d'Akira Kurosawa avec Toshirō Mifune.  1959 : Macbeth, pièce de théâtre filmée par Claude Barma.  1971 : Macbeth (The Tragedy of Macbeth), de Roman Polanski avec Jon Finch.  1982 : Macbeth, téléfilm de Béla Tarr avec György Cserhalmi.  1983 : Macbeth, adaptation de la BBC, téléfilm de Jack Gold, avec Nicol Williamson et Jane Lapotaire.  2001 : , film anglais d'Alexander Abela, où l’histoire de Macbeth est adaptée par des non-professionnels, habitants d'un village de pêcheurs antandroy du sud de Madagascar.  2003 : , film indien de Vishal Bhardwaj replaçant l'histoire de Macbeth dans une Inde contemporaine.  2006 : Macbeth, film australien de Geoffrey Wright avec Sam Worthington.  2010 : Macbeth, téléfilm de Rupert Goold, avec Patrick Stewart et Kate Fleetwood.

Adaptation en Musique  Giuseppe Verdi a composé un Macbeth (opéra) sur un livret de Francesco Maria Piave, dont la première représentation a eu lieu le 14 mars 1847 au Teatro della Pergola à Florence.  Ernest Bloch a composé un Macbeth (opéra) sur une traduction française de la pièce de Shakespeare par Edmond Fleg, dont la première représentation a eu lieu en 1910 à l'Opéra- Comique.  Richard Strauss compose un poème symphonique homonyme entre 1887 et 1888. Composé pour un "orchestre par trois", c'est à dire un orchestre relativement massif, très utilisé sur la fin de la période romantique (ici plutôt post-romantique), cette pièce maîtresse du compositeur allemand s'inscrit dans la l'évolution des poèmes symphoniques de Franz Liszt, dont Strauss était un fervent admirateur.

Peinture  Théodore Chassériau a peint Macbeth apercevant le spectre de Banco (1854) et Macbeth suivi de Banco rencontre les trois sorcières sur la lande (1855, musée d'Orsay).  Johann Heinrich Füssli a peint Lady Macbeth somnambule (vers 1784, musée du Louvre) et Macbeth et Banquo en compagnie des trois sorcières sur la lande (1793-94, Petworth, The National Trust).

Théâtre Nouvelle Génération Centre Dramatique National de Lyon

23, rue de Bourgogne 69009 Lyon

Renseignements / Réservations au 2ème étage : du lundi au vendredi de 10h30 à 12h et de 14h à 17h30 par téléphone aux horaires d’ouverture : 04 72 53 15 15 www.tng-lyon.fr / [email protected]