Les Pourparlers De Paix Entre Rome Et Les Barbares Le Long Du Limes Rhéno-Danubien De 337 À 375 William Charlis Mbadinga

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Les Pourparlers De Paix Entre Rome Et Les Barbares Le Long Du Limes Rhéno-Danubien De 337 À 375 William Charlis Mbadinga Les pourparlers de paix entre Rome et les Barbares le long du limes rhéno-danubien de 337 à 375 William Charlis Mbadinga To cite this version: William Charlis Mbadinga. Les pourparlers de paix entre Rome et les Barbares le long du limes rhéno-danubien de 337 à 375. Archéologie et Préhistoire. Université Paris-Est, 2012. Français. NNT : 2012PEST0016. tel-00857547 HAL Id: tel-00857547 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00857547 Submitted on 3 Sep 2013 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. William Charlis MBADINGA LES POURPARLERS DE PAIX ENTRE ROME ET LES BARBARES LE LONG DU LIMES RHENO-DANUBIEN DE 337 A 375 Thèse préparée sous la direction de Mme Françoise PREVOT Université Paris Est-Créteil 4 septembre 2012 A tous les miens, tout particulièrement à ma grand-mère, Ma Pauline Madjinř ma Mbadingř. Nos déférents remerciements vont tout dřabord à lřadresse de notre Directeur de recherche Madame le Professeur Françoise Prévot qui, en dépit de ses multiples tâches, a bien voulu accepter, du début à la fin, avec toute lřattention et la patience qui ont été les siennes, de diriger ce travail de recherche. Chère Madame, pour votre disponibilité à notre égard, votre soutien inestimable, soyez remerciée et que Dieu vous garde. Nos sincères remerciements vont également à lřadresse de Monsieur le Professeur Hugues Mouckaga, qui a forgé notre mental depuis nos premiers pas dans lřunivers universitaire, et à Alexis Mengue Mřoyé pour son amical soutien. Merci aussi à Madame Alexandra Stéphane qui a bien voulu nous guider dans lřétude et la traduction des textes grecs. Nos chaleureux et sincères remerciements vont également à tous nos proches et amis qui nřont pas menagé leurs encouragements en vue de la finalisation de ce travail, en particulier Fatima Redzic, Gilda Comus, Sabrina Colvil et Morana Causevic-Bully. Enfin, toute notre gratitude sřadresse également à lřensemble du corps enseignant et bibliothécaire qui, de lřUniversité de Libreville à celle de Paris XII, en passant par Paris IV, nřa pas tari de précieux conseils prodigués tout au long de ce parcours. Avertissement Les noms barbares sont transcrits sous leur forme francisée traditionnelle telle quřelle figure dans les traductions de la Collection des Universités de France aux Editions des Belles Lettres. Pour les noms des rhéteurs grecs, nous avons gardé la forme grecque bien que la forme latine soit souvent employée. Pour Libanios, cřest sous ce nom quřil est édité aux Belles Lettres ; il était donc logique dřen faire autant pour Themistios, qui nřest pas encore édité dans la Collection des Universités de Frane. Cřest dřailleurs sous ce nom quřil est cité par A. Chauvot dans son ouvrage Opinions romaines face aux barbares au IVe siècle ap. J.-C., Paris, 1998. Nous nous sommes efforcé de toujours donner en deux colonnes les textes anciens et leur traduction, parfois retouchée par nos soins. Pour le grec, nos outils informatiques ne nous donnaient malheureusement accès quřà une seule forme de bêta. Quand il nřexiste pas encore de traduction française dřun texte grec, nous donnons la traduction anglaise, quitte à la discuter parfois dans le détail. En effet, nous ne nous sentions pas capable de donner nous-même une traduction française et il nous semblait peu scientifique dřen fournir une à partir du texte anglais. 4 Abréviations AE Année épigraphique An Tard Antiquité tardive AA Auctores antiquissimi CIL Corpus inscriptionum latinarum CTh. Code Théodosien Demougeot E. Demougeot, La formation de l’Europe et les invasions barbares, I, Des origines germaniques à l’évènement de Dioclétien, Paris, 1969 ; II, De l’avènement de Dioclétien au début du VIe siècle, 2 vol., Paris, 1979. GCS Die Grieschichen Christichen Schrifsteller der ersten Jahrhunderte ILS H. Dessau, Inscriptiones latinae selectae, 3 vols, Berlin, 1892-1916. MGH Monumenta Germaniae Historica Not. Dign. Occ. Notitia Dignitatum Occidentis Or. Oratio / Orationes Pan. lat. Panégyriques latins PLRE A.H.M. Jones, J.R. Martindale, et J. Morris, Prosopography of the Later Roman Empire, I, AD. 260-395, Cambridge, 1971. RE A. Pauly, G. Wissowa, Realencyclopädie der Classischen Altertumswissenschaft, 19 vol., 1894-1972 ; 15 suppléments, 1903- 1978. RIB R.G. Collingwood et R.P. Wright, The Roman Inscriptions of Britain, Oxford, puis Gloucester, 1965-1995. RIC Roman Imperial Coinage, 10 vol., Londres, 1984-1994. SC Sources chrétiennes 5 INTRODUCTION Comme tout État, Rome a toujours accordé beaucoup dřattention aux relations avec ses voisins, puisque sa survie en dépendait. Dès lřorigine de la République, elle a dû en effet sans cesse se défendre et cřest en se défendant quřelle a, peu à peu conquis lřItalie, puis ses premières provinces, avant de développer un véritable impérialisme qui a abouti à la conquête du monde méditerranéen. Pendant des siècles, Rome nřa vu son salut que dans lřélimination de lřadversaire par son intégration, dřabord dans la cité puis dans lřEmpire. Mais cette méthode a montré ses limites sous Auguste qui, après le désastre subi par Varus, a dû renoncer à la conquête de la Germanie. Dès lors, il a bien fallu admettre lřexistence de lřAutre à côté de lřEmpire, mais un Autre dont on se méfie et dont il faut se protéger : dřoù la création en Orient dřune « zone-tampon » au nord de la Mésopotamie entre lřEmpire et le monde perse et surtout, lřélaboration du limes, zone fortifiée séparant lřEmpire du monde barbare, en particulier le long du Rhin et du Danube. Durant le Haut-Empire, ce limes rhéno-danubien remplit efficacement son rôle et permet aux habitants de lřEmpire de jouir de la pax romana. Son tracé en est amélioré sous les Flaviens par la conquête des Champs Décumates et, sous Trajan, la supériorité romaine se manifeste par la conquête de la Dacie sur la rive gauche du Danube. Mais dès le règne de Marc Aurèle, des signes inquiétants se manifestent et au IIIe siècle le limes se révèle incapable 6 de contenir les barbares qui le franchissent en masse à de nombreuses reprises, pillant et dévastant les provinces où rien nřest prévu pour les arrêter. Cependant, au cœur de la crise, lřEmpire réussit à élaborer une nouvelle stratégie défensive reposant à la fois sur le limes et sur la constitution dřune armée mobile apte à intervenir rapidement en tout point menacé. Cette adaptation pragmatique débouche sur une réorganisation totale du système sous la Tétrarchie puis sous Constantin qui permet à lřEmpire de contrôler la situation au IVe siècle, jusquřà la terrible invasion de la Gaule qui débute le 31 décembre 406. Dans ces conditions, les relations avec les barbares sont devenues le problème essentiel de la politique impériale : il sřagit le plus souvent de les repousser militairement, voire de les poursuivre au-delà du Rhin ou du Danube, mais aussi, après des phases de lutte armée ou de tension, dřengager des négociations pour tenter dřétablir des relations plus pacifiques. Jusquřà présent, les chercheurs se sont surtout intéressés aux combats menés contre les barbares et à leurs résultats : établissement de la paix, soumission des vaincus, contenu des traités, etc. En revanche, on nřa pas encore cherché à comprendre le déroulement concret des pourparlers entre des adversaires si différents. Cřest pourquoi nous avons décidé dřy consacrer notre travail, en nous limitant aux pourparlers de paix avec les barbares du limes rhéno-danubien de 337 à 375. Le cadre géographique est clair puisque, depuis le règne dřAurélien, Rome a abandonné les Champs Décumates et la Dacie : le Rhin et le Danube constituent donc la frontière de lřempire. Le long de ces deux fleuves, Rome nřa pas affaire à des états organisés mais à des peuples barbares plus ou moins instables, ce qui rend les négociations plus délicates et renforce lřintérêt du sujet. La délimitation du cadre chronologique a été plus difficile. Dans un premier temps, nous pensions englober tout le IVe siècle, c'est-à-dire la période cruciale où, après les crises du IIIe siècle, se mettent en place les fondements dřun nouveau monde, lřAntiquité tardive, dans lequel sřétablissent de nouveaux types de relations avec les Barbares. Mais cela représentait une trop grosse masse de travail et aurait dépassé le cadre dřune thèse. En outre, les sources évoquant de façon précise le déroulement des pourparlers concernent essentiellement le troisième quart du IVe siècle : pour la période précédente, les combats et leur résultat sont souvent évoqués mais les textes ne disent rien du déroulement des 7 pourparlers tandis que, pour la période suivante, le climat change avec lřinstallation des Goths à lřintérieur de lřEmpire. Nous avons donc choisi une fourchette chronologique qui tient compte à la fois des sources disponibles et du cadre politique général : nous commençons en 337, date de la mort de Constantin et nous nous arrêtons en 375, date de la mort de lřempereur Valentinien, en pleine séance de négociations avec des Sarmates. Cette période est dominée par lřun des fils de Constantin, Constance, qui partage dřabord le pouvoir avec ses deux frères puis règne seul après les avoir éliminés respectivement en 340 et 350. Cependant, pour faire face à lřampleur de la tâche, à la fin de 355, il associe au pouvoir son cousin Julien avec le titre de César. * * * Les sources dont nous disposons sont nombreuses et parfois contradictoires mais la principale est constituée par lřœuvre dřAmmien Marcellin. Grec, né vers 330 à Antioche, il devient officier dans lřarmée romaine et participe à des missions en Gaule et en Perse dans les années 350.
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