Rapport de mise en œuvre

SECRETARIAT GENERAL des Programmes DIRECTION GENERALE DU PLAN Année 2017 Direction du Suivi Evaluation des Programmes

Ministère de l’Economie et du Plan Table des matières

Programme 1. ADMINISTRATION PUBLIQUE ET TERRITORIALE EFFICIENTE ET EFFICACE ...... 1 Effet 1. Autorité de l'Etat restaurée et Administration réhabilitée ...... 1 Produit 1.1. Environnement socioéconomique sain et réconciliation nationale promue ...... 2 Produit 1.2. Fonction publique de proximité effective ...... 2 Produit 1.3. Politiques publiques orientées vers l'efficacité, l'efficience et l'équité développées ...... 3 Produit 1.4. Culture de transparence et de redevabilité soutenue ...... 4 Produit 1.5. Culture de la communication et de la visibilité de l'économie numérique confortée ...... 5 Produit 1.6. Système de contrôle et de suivi évaluation redynamisé ...... 6 Produit 1.7. Système statistique modernisé ...... 9 Produit 1.8. Diplomatie active au service du développement consolidée ...... 10 Produit 1.9. Représentation de l'Etat effective ...... 12 Produit 1.10. Fonctionnement du système de l’état civil amélioré ...... 12 Programme 2. JUSTICE ET SECURITE APAISANTES ET RESPECTUEUSES DE LA DIGNITE ET DES DROITS HUMAINS ...... 12 Effet 2. Etat de droit respecté et ordre public rétabli ...... 12 Produit 2.1. Système judiciaire rétabli ...... 15 Produit 2.2. Système sécuritaire territorial et maritime réhabilité ...... 18 Produit 2.3. Système de lutte contre la corruption renforcé ...... 19 Produit 2.4. Lutte contre le trafic et la maltraitance de tout genre renforcée ...... 23 Produit 2.5. Respect de l’authenticité de l’expression de la volonté de la population à différents niveaux réaffirmé ...... 25 Programme 3. GOUVERNANCE LOCALE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT LOCAL ...... 26 Produit 3.1. Actions et décisions de l'administration de proximité effectives ...... 26 Produit 3.2. Economie et finance locales renforcées ...... 26 Produit 3.3. Culture de dialogue entre les dirigeants locaux et leur population améliorée ...... 26 Produit 3.4. Fonds de Développement Local effective et efficace ...... 27 Produit 3.5. Aménagement optimal du territoire opérationnel ...... 28 Programme 4. EFFICIENCE ECONOMIQUE, FINANCES PUBLIQUES TRANSPARENTES ET EFFICACES ...... 29 Effet 4. Stabilité macroéconomique et augmentation de l’espace budgétaire assurées ...... 29 Produit 4.1. Inflation maitrisée ...... 31 Produit 4.2 Mobilisation des ressources internes améliorées ...... 32 Produit 4.3. Financement du développement optimisé ...... 33 Produit 4.4. Gestion des dépenses, de la trésorerie et de la dette de l’Etat renforcée ...... 34 Programme 5. BANQUES ET FINANCES AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT ...... 35 Effet 5. Système bancaire et financier renforcé ...... 35 Produit 5.1. Services financiers régulés et supervisés...... 35 Produit 5.2. Accès aux produits et services financiers amélioré ...... 36 Programme 6. COMMERCE AU SERVICE DE LA COMPETITIVITE ET AU PROFIT DE LA POPULATION ...... 36 Effet 6. Marché intérieur élargi et relations commerciales avec l’extérieur développées ...... 36 Produit 6.1. Marché intérieur assaini ...... 36 Produit 6.2. Compétitivité et intégration au marché mondial améliorées ...... 37 Produit 6.3. Protection effective des consommateurs...... 38 Programme 7. DEVELOPPEMENT DES SECTEURS STRATEGIQUES ET/OU DES FILIERES PORTEUSES ...... 40 Effet 7. Secteurs porteurs et filières à haute valeur ajoutée identifiés, exploités et renforcés...... 40 Produit 7.1. Gérer rationnellement le secteur « Mines et Hydrocarbures » ...... 40 Produit 7.1. Secteur « Mines et Hydrocarbures » géré rationnellement ...... 40 Produit 7.2. Agriculture intensive et tournée vers le marché international développée et modernisée ...... 41 Produit 7.3. Tourismes et activités touristiques promus ...... 43 Produit 7.4. Aquaculture et pêche durable promu et produits halieutiques valorisés ...... 45 Produit 7.5. Autres filières de production capitalisées ...... 47 Produit 7.6. Potentialités de l'Artisanat Malagasy valorisées ...... 48 Programme 8. INFRASTRUCTURES STRUCTURANTES DENSIFIEES ET EN APPUI A LA CROISSANCE ...... 49 Effet 8. Structures d’épaulement renforcées ...... 49 Produit 8.1. Réseaux d’infrastructures de communication et de transport densifiés ...... 50 Produit 8.2. Sociétés d’Etat réhabilitées et rentabilisées ...... 53 Produit 8.3. Demande intérieure en énergie satisfaite et transition énergétique effective ...... 53 Produit 8.4. Accessibilité aux NTIC renforcée ...... 54 Programme 9. AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET SECURISATION FONCIERE ...... 56 Effet 9. Organisation et structuration territoriale de l’économie optimisées ...... 56 Produit 9.1. Espaces de croissance promus et développées ...... 56 Produit 9.2. Espaces de solidarité promue ...... 56 Produit 9.3. Urbanisme développé ...... 56 Produit 9.4. Foncier mis au service du développement et pollution industrielle maîtrisée...... 57 Programme 10. SECTEUR PRIVE, MOTEUR DE LA CROISSANCE ...... 58 Effet 10. Secteur privé et secteurs relais développés ...... 58 Produit 10.1. PPP développé ...... 58 Produit 10.2. Cadres juridiques, légal et fiscal améliorés ...... 58 Produit 10.3. Opportunités et des potentialités valorisées ...... 58 Produit 10.4. Dialogue Public – Privé (DPP) institutionnalisé ...... 59 Produit 10.5. Stratégie de relance de la filière coton à l’échelle de l’industrie textile élaborée ...... 59 Produit 10.6. Transfert technologique et innovation promus ...... 59 Produit 10.7. Culture entrepreneuriale promue ...... 59 Produit 10.8. Accès au financement promu ...... 59 Programme 11. SANTE AUX NORMES DE QUALITE ET ACCESSIBLE A TOUS ...... 60 Effet 11. Mortalité maternelle infantile et néonatale réduite ...... 60 Produit 11.1. Cadre réglementaire et institutionnel du secteur santé actualisé ...... 60 Produit 11.2. Niveau de satisfaction des usagers et de la fonctionnalité du système sanitaire amélioré ...... 60 Produit 11.3. Lutte pour la survie et développement de la santé de la mère et de l'enfant accélérés ...... 61 Produit 11.4. Compétences et capacités nécessaires des jeunes pour faire des choix éclairés concernant leur santé, accrues ...... 62 Effet 12. Mortalités liées aux maladies réduites ...... 63 Produit 12.1. Dispositif contre les épidémies et les autres maladies émergentes mis en place et opérationnalisé ...... 63 Effet 13. Malnutrition infantile réduite ...... 66 Produit 13.1. Situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans améliorée ...... 67 Produit 13.2. Pourcentage des enfants de moins de 5 ans atteints de malnutrition aigüe ...... 67 Produit 13.3. Taux d'insuffisance pondérale des enfants moins de 5 ans vue en consultation externe ...... 68 Programme 12. EDUCATION UNIVERSELLE ET AUX NORMES DE L’EXCELLENCE ...... 70 Effet 14. Système éducatif performant et conforme aux normes internationales ...... 70 Produit 14.1. L’analphabétisme réduit d’une manière significative ...... 70 Produit 14.2. Education de qualité pour tous garantie ...... 71 Produit 14.3. Niveau de satisfaction des usagers et fonctionnalité du système éducatif amélioré ...... 72 Programme 13. FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE AU PROFIT DE L’ECONOMIE ET DES REGIONS ...... 74 Effet 15. Enseignement technique professionnel et/ou professionnalisant valorisé et promu ...... 74 Produit 15.1. Enseignement technique professionnel densifié ...... 74 Programme 14. ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE QUALITE AUX NORMES INTERNATIONALES ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE INNOVANTE ET ADAPTEE AUX BESOINS DE LA SOCIETE ...... 76 Effet 16. Assurance qualité et adéquation de la formation universitaire et de la recherche scientifique aux besoins ...... 76 Produit 16.1. Enseignement supérieur et recherche scientifique Adéquats aux besoins du développement ...... 76 Produit 16.2. Système LMD effectif ...... 77 Produit 16.3. Conditions Sociales des étudiants améliorées ...... 77 Produit 16.4. Activités sportives et culturelles promues ...... 77 Programme 15. EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT GARANTS DE LA SANTE PUBLIQUE...... 78 Effet 17. Assurer l’accès à l’eau potable, l’hygiène et infrastructures d’assainissement (EHA) ...... 78 Produit 17.1. Cadre juridique, légal et réglementaire mis à jour ...... 78 Produit 17.2. Accès à l’eau potable et à l’assainissement équitable ...... 78 Effet 18 : Culture valorisée en tant que levier de développement ...... 78 Produit 18.1. Patrimoine culturel valorisé au bénéfice des communautés ...... 78 Effet 19 : Sport intégré dans le processus de développement et jeunesse insérée dans le développement ...... 79 Produit 19.1. Activités sportives à caractère éducatif et de la masse et/ou de la visée de qualité promues ...... 79 Produit 19.5. Viviers considérables et intarissables de talents sportifs à trois niveaux disponibles ...... 79 Produit 19.6. Accès à un statut aux normes internationales des athlètes améliorés ...... 79 Produit 19.7. Performance des jeunes et des Athlètes rehaussée au niveau Régional, Continental et Mondial ...... 79 Produit 19.10. Cadres juridique, institutionnel et formationnel relatifs à la Jeunesse et au Sport améliorés ...... 79 Effet 20. Protection sociale renforcée ...... 80 Produit 20.1. Exclusion et vulnérabilité sociale réduites ...... 80 Produit 20.2. Sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages améliorée ...... 81 Produit 20.3. Droits et équités sociale promus ...... 81 Programme 19. RESSOURCES NATURELLES, UN LEGS ASSURÉ POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES ...... 83 Effet 21. Gestion responsable des ressources naturelles articulée au développement économique ...... 83 Produit 21.1. Cadre juridique et institutionnel amélioré ...... 83 Produit 21.2. Dimension capitale naturelle intégrée dans la planification du développement ...... 83 Produit 21.3. Contribution du secteur ressources naturelles à l’économie accrue ...... 83 Produit 21.4. Action de lutte contre le changement climatique intégré dans la promotion d'une économie résiliente ...... 83 Programme 20. CAPITAL NATUREL ET RÉSILIENCE AUX RISQUES DE CATASTROPHES ...... 84 Effet 22. Capital naturel et écosystèmes protégés, conservés et valorisés durablement ...... 84 Produit 22.1. Pollution réduite de manière significative ...... 84 Produit 22.2. Biodiversité et Aires Protégés bien gérées et valorisées ...... 84 Produit 22.3. Bassins versants aménagés et les feux de brousse gérés ...... 85 Produit 22.4. Lutte contre les trafics et exploitations irrationnelles des ressources naturelles renforcées ...... 85 Produit 22.5. Résilience et capacité d’adaptation aux risques liés au climat et catastrophes naturelles consolidées ...... 85 Produit 22.6. Système d’alerte à temps réel mis en place ...... 85 Produit 22.7. GRC – RRC intégrés dans le processus de développement ...... 86

ACRONYMES 3P Partenariat Public‐ Privé ATP Autorisation des Travaux Pétroliers ACM Aviation Civile de AUE Association des Usagers de l’Eau ACMIL Académie Militaire AUGURE Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources ACP Groupe des Etats d’Afrique, des Caraîbes et du Pacifique humaines de l’Etat ACT Argent contre Travail AVC Accident Vasculaire Cérébral ACT Artésemin Combination Therapy BAD Banque Africaine pour le Développement ADEMA Aéroport de Madagascar BAD/FAE Banque Africaine pour le Développement/Facilité Africaine de l’Eau ADER Agence de Développement de l’Electrification Rurale BADEA Banque du Développement Arabe en Afrique ADPIC Accord sur les Droits de Propriété Industrielle BBCM Bulletin de la Banque Centrale de Madagascar AEP Adduction d’Eau Potable BCCIEP Bureau de Coordination du Contrôle de Juridiction des AET Autorisation Exceptionnelle de Transfert Etablissements Pénitentiaires AFD Agence Française de Développement BCG Bacille de Calme et Guérin AFE Accord sur la Facilitation des Echanges BCM Banque Centrale de Madagascar AfOA Afrique Orientale Australe BEP Brevet d'Etudes Professionnelles AGOA Africa Growth Opportunity Action BEPC Brevet d'Etudes du Premier Cycle AGR Activité Génératrice de Revenus BF Borne Fontaine AMM Autorisation de Mise sur le Marché BIA Bataillon Interarmes de l’Armée Malagasy AMP Aid Management Platform BIANCO Bureau Indépendant Anti‐corruption ANALogH Agence Nationale d’Appui au Logement et à l’Habitat BIF Birao Ifotony momba ny Fananantany. ANDEA Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement BII Battalions Interarmes d’Ihosy ANMCC Autorité Nationale chargée des Mesures Correctives Commerciales BIS Bulletin d’Information et de Statistiques ANRE Agence Nationale de Réalisation de l' E – Gouvernance BIT Bureau International du Travail AP Aires Protégées BNGRC Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes APAI‐CRVS Africa Program on Accelerated Improvement of Civil Registration BPPAR Bureau des Projets de Promotion et d’Aménagement des Régions and Vital Statistics BPPOR Budget Programme Par Objectif APD Aide Publique au Développement BTA Bons de Trésor par Adjudication APE Elèves Apprenants Etudiants BTP Bâtiments et Travaux Publics APIMF Association Professionnelle des Institutions de Microfinance BTS Brevet de Technicien Supérieur APMF Agence Portuaire Maritime et Fluviale BV Bassin Versant APPI Accords de Partenariat et de Promotion des Investissements CAID Campagne d’Aspersion Intra‐Domiciliaire ARINSA Asset Recovery Inter‐agency Network for Southern Africa CAC Cellule Anti‐Corruption ARM Autorité Routière de Madagascar CADEG Charte Africaine de la Démocratie des Elections et de la ARMP Autorité de Régulation des Marchés Publics Gouvernance ARSF Appui à la Réforme de la Sécurisation Foncière CAP Certification d'Aptitude Professionnelle ARTEC Autorité de Régulation des Technologies de Communication CAPA Clubs Amis des Personnes Agées ARV Anti Retro Viraux Centres d’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en ASAMA Asa Sekoly Avotra Malagasy CARMMA Afrique Amélioration de la Sécurité Alimentaire et Augmentation des CAS Cellule Active et Spécialisée ASARA Revenus Agricoles CATI Centre d’Appui Technologique et à l’Innovation ACRONYMES CBMT Cadre Budgétaire à Moyen Terme CPP Cadre de Programme Pays CCI Chambre de Commerce et d'Industrie CPP Centre Préscolaire Public CCPC Conseil et Commission Préventive de la Concurrence CR Commune Rurale CDMT Cadre de Dépenses à Moyen Terme CRAN Cours de Remise à Niveau CDT Centre de Diagnostic et de Traitement de la Tuberculose CRCA Cellules Régionales de Centralisation et d'Analyse CDTL Centre de Diagnostic et de Traitement de la Lèpre CRCM Caisse de Retraite Civil et Militaire CECAM Caisse d’Epargne et de Crédits Agricoles Mutuels CRDA Commission de Réforme du Droit des Affaires CECJ Centre d'Ecoute et de Conseils Juridiques CENHSOA Centre Hospitalier de Soavinandriana CRENAS Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle Ambulatoire CFIM Centre de Fusion des Informations Maritimes Sévère CFOIM Centre Congrégation Française d’Origine Indienne à Madagascar CRENI Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle Intensive CFP Centre de Formation Professionnelle CRGRC Comité Régional de Gestion des Risques et Catastrophes CHD Centre Hospitalier de District CRLTE Comité Régional de la Lutte contre le Travail des Enfants CHED Contrôle Hiérarchisé des Engagements de Dépenses CRM Commission Régionale des Marchés CHRR Centre Hospitalier de Référence Régional CRTL Centre Régional de Tuberculose et Lèpre CHU Centre Hospitalier Universitaire CRTS Centres Régionaux de Transfusion Sanguine CIACESM Comité International d’Appui sur le Commerce Equitable et Solidaire CRTT Conseils Régionaux Tripartites de Travail à Madagascar CSA Centre de Service Agricole CIREL Circonscription d’Elevage CSB Centre de Santé de Base CIRFIN Circonscription Financière CSBF Commission de Supervision Bancaire et Financière CIRTOPO Circonscription Topographique CSI Comité de Sauvegarde de l'Intégrité CISCO Circonscription Scolaire CSM Conseil Supérieur de la Magistrature CNC Conseil National du Cacao CSP Centre de Surveillance des Pêches CNC‐CRVS Comité National de Coordination des systèmes d’enregistrement CTD Collectivités Territoriales Décentralisées des faits d’état‐civil et d’établissement des statistiques de l’état‐civil CU Commune Urbaine CNCR Certificat de Non Contamination de Radioactivité CUA Commune Urbaine d’ CNELA Centre National d’Enseignement de la Langue Anglaise DAOA Denrée Alimentaire d’Origine Animale CNFE Comité National sur la Facilitation des Echanges DAS Détachement Autonome de Sécurité CNIDH Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme DB Doing Business CNLS Comité National de Lutte contre le SIDA DNC Direction Nationale de Coordination CNNC Conseil National de Négociation Commerciale DOS Déclaration d’Opérations Suspectes COAP Code des Aires Protégées DPFPC Direction de Prévention des Fraudes et de la Protection des COBA Communauté locale de Base Consommateurs CODEPA Comité de Coordination pour le Développement et la Promotion de DPP Dialogue Public‐Privé l’Artisanat Africain DRDR Direction Régional du Développement Rural COI Commission de l’Océan Indien DREN Direction Régionale de l’Education National COMESA Common Market for Eastern and South Africa DSV Direction des Services Vétérinaires CPC Corps de Protection Civile DTC Vaccin contre la Diphtérie, le Tétanos, la Coqueluche, l’Hépatite B CPN Consultation Pré Natale HépBHib et la méningite ACRONYMES DTI Droits et Taxes sur les Importations FSP Fonds de Solidarité Prioritaire DTS Droits de Tirages Spéciaux FTM Foibe Taotsarintany Malagasy EHU Etablissements Hospitalo Universitaires FVFO Femmes Victimes de Fistules Obstétricales EIE Etudes d’Impact Environnemental EKA Ezaka Kopia ho an’ny Ankizy GABAOA Groupe Anti‐Blanchiment de l’Afrique Oriental & Australe ENAM Ecole Nationale d’Administration de Madagascar GAFI Groupe d’Action Financière ENAP Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire GAR Gestion Axée sur les Résultats ENF Enseignants Non Fonctionnaires GAVI Global Alliance for Vaccines and Immunisation ENMG Ecole Nationale de Magistrature et Greffe GEF Global Environnement Funds ENSOMD Enquête National sur le Suivi des Objectifs du Millénaire pour le GFATM Global Fund to fight AIDS, Tuberculoses and Malaria Développement GFD Géstion Foncière Décentralisée EPA Etablissement Public et Administratif GIALP Groupe Intersectoriel d’Appui EPM Enquête Périodique auprès des Ménages GLPE Groupe Local des Partenaires de l’Education EPT Education Pour Tous GPEEC Gestion Prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des ERN Enregistrement Rétroactif des Naissances Compétences ESAAMLG Eastern and Southern Africa Money Antimoney Laundering Group GRC Gestion des Risques et Catastrophes ESEC Exploitation Sexuelle des Enfants à des Fins Commerciales GRHE Gestion des Ressources Humaines de l’Etat ESN Enregistrement Systématique des Naissances GUE Guichet Unique à l’Exportation ETFP Enseignement Technique et Formation Professionnelle HAFARI Hery sy Andry Fiarovana an’Antananarivo Renivohitra Iombonana FAD Fonds Africain pour le Développement HIMO Haute Intensité de Main d’œuvre FCV Fonds de Contrevaleur IBO Indice de Budget Ouvert FDL Fonds de Développement Local IDA International Development Agency FEL Fonds de l’Elevage IDE Investissements Directs Etrangers FER Fonds d'Entretien Routier IDH Indicateur de Développement Humain FERHA Fonds d’Entretien des Réseaux Hydroagricoles des Périmètres IEC / CCC Information Education Communication / Communication pour le Irrigués Changement de Comportement FIB Fiches Individuelles des Bovins IFC Centre de Fusion d’Information FID Fonds d’Intervention pour le Développement IMF Institutions Mutualistes de Micro Finances FIDA Fonds International de Développement Agricole INDDL Institut National de la décentralisation et du Développement Local FISA Fianakaviana Sambatra INDGH Infrastructure Nationale de Données Géographiques et FKDEA Fonds Koweitien pour le Développement Economique Hydrographiques FM Fréquence de Modulation INFA Institut National de Formation Administrative FNP Fonds National de Péréquation INSTAT Institut National de la Statistique FNU Foire National Urbain INTH Institut National de l’Hôtellerie et du Tourisme FPI Formation Professionnelles Initiales IPC Indice des Prix à la Consommation FRAM Fikambanan' ny Ray aman‐dRenin'ny Mpianatra IPC Indice de Perception de la Corruption FRDA Fonds Régionaux de Développement Agricole IPEC Programme International pour l'Abolition du Travail des Enfants FRERHA Fonds Régional d’Entretien des Réseaux Hydro‐Agricoles IRR Initiative pour les Résultats Rapides FS Formation Sanitaire IRSA Impôts sur les Revenus Salariaux et Assimilés ACRONYMES ITM International Tourism Fair of Madagascar OP Organisation Paysanne JICA Japan International Corporation Agency OPEP Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole JIRAMA Jiro sy Rano Malagasy ORTM Office de Radio télévision Malagasy JIVR Journée Intensive de Vaccination de Routine OSC Organisation de la Société Civile KIA Kits Individuels d’Accouchements OTIV Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola LCC Lutte Contre la Corruption OCSIF Organisme de Coordination et de Suivi des Investissements et de LCTE Lutte Contre le Travail des Enfants leurs Financements LFR Loi des Finances Rectificative OVOP One Village One Product LLPI Leather and Leather Products Institute PACCS Projet d'Appui Conjoint du Secteur Santé LMD Licence, Master, Doctorat PAM Programme Alimentaire Mondial LOAT Loi d’Orientation sur l’Aménagement du Territoire PAPS Plan d’Actions Prioritaires Statistiques PAPSP Projet d’Appui à la Performance du Secteur Public LUH Loi sur l’Uniforme et l’Habitat PASSOBA Programme d’Appui aux services Sociaux de Base MAP Making Access Financial Service Possible PAUET Projet d'Appui d'Urgence à l'Education pour Tous MII Moustiquaires Imprégnées d’Insecticides PAUSENS Projet d’Appui d’Urgence aux Services Essentiels de l’Education de MIID Moustiquaire Imprégné d’Insecticide Durable Nutrition et de la Santé MICS Enquête à Indicateurs Multiples PAT Personnel d’Appui Technique ML Mètre Linéaire PCD Plan Communal de Développement MNT Maladie Non Transmissible PCIME Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfance MPOSNISE Manuel de Procédures et d’Organisation du SNISE MPPSPF Ministère de la Population, de la Protection sociale et de la PCIMEC Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfance au niveau Promotion de la Femme Communautaire NSE Nouveau Système d’Evaluation PCD Plan Communaux de Développement NTIC Nouvelles Technologique de l'Information et la Communication PCPER Ciblage des Populations les Plus Exposés aux Risques OAT Observatoire de l’Aménagement du Territoire PD Parcelle de Démonstration OBOR One Belt One Road PDCID Programme de Développement Communal Inclusif et de OC Opération Césarienne Décentralisation OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economique PDFN Plan Directeur Forestier National OEFC Observatoire Economique de la Filière Crevettière PDSSS Plan de Développement du Secteur Santé OFID Opec Fund For International Development PEFA Public Expenditure Financial Accountability OIF Organisation Internationale de la Francophonie PEID Petits Etats Insulaires en Développement OMC Organisation Mondiale de Commerce PhaGeCom Pharmacie à Gestion Communautaire OMI Organisation Maritime Internationale PhaGDis Pharmacie de Gros District OMS Organisation Mondiale de la Santé PHRD Policy for Human Ressorces Development OMT Office Malgache du Tourisme PIB Produit Intérieur Brut ONCD Organisme National de Concertation sur la Décentralisation PIC Pôle Intégré de Croissance ONE Office National de l’Environnement PID Pulvérisation IntraDomiciliaire ONG Organisations Non Gouvernementales PIN Programme Immobilier National ONUDI Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel PIP Programme d’Investissements Publics PLAE Programme de Lutte Anti‐Erosive ACRONYMES PLOF Plan Local d’Occupation Foncière RNM Radio Nationale Malagasy PMA Paquets Minimum d'Activités RPI Ressources Propres Internes PME Petites et Moyennes Entreprises RR Route Rurale PNAN Plan National d'Action en Nutrition RSE Responsabilité Sociétale de l’Entreprise PNAT Politique Nationale d’Aménagement du Territoire RTA Remèdes Traditionnels Améliorés PND Plan National de Développement SADC Southern Africa Development Community PNDIE Politique Nationale de Développement des Infrastructures et SAE Subvention Aux Ecoles Equipements SAJC Service des Affaires Juridiques et du Contentieux PNDU Politique Nationale de Développement Urbain SAMIFIN Sampandraharaha Malagasy Iadiana amin’ny Famotsiambola PNFAE Politique Nationale de la Formation des Agents de l’Etat SASM Société d’Agriculture de Sucrerie de Madagascar PNL Politique National du Logement SAU Service d’Accueil des Urgences PLNP Programme de Lutte Contre le Paludisme SDAGIRE Schéma Directeur d’Aménagement de la Gestion Intégré des PNNC Programme National de Nutrition Communautaire Ressources en Eau PNS Politique Nationale de la Santé SDAL Schéma Directeur d’Assainissement Liquide PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement SEIMAD Société d’Equipement Immobilier de Madagascar PNUE Programme des Nations Unies pour l'Environnement SFJPA Service des Frais de Justice Pénale et Assimilés PNV Plateforme Nationale de la Vanille SHSE Service d’Hospitalisation et des Soins Externes PPA Parité de Pouvoir d'Achat SICAP Système Informatisé de Contrôle d’Accès et de Présence PPN Produits de Première Nécessité SIGMP Système Intégré de Gestion des Marchés Publics PRD Plan Régional du Développement SIGRHE Système Intégré de Gestion de Ressources Humaines de l'Etat PREA Programme de Réforme pour l’Efficacité de l’Administration SIGTAS Standard Integrated Government Tax Administration System PRIASO Projet de Réhabilitation des Infrastructures du Sud‐Ouest SIIGFP Système Informatisé Intégré de Gestion des Finances Publiques PRODECID Projet de Développement Communal Inclusif et de Décentralisation SIIT Système Intégré d’Information et de Statistiques Touristiques PROSPERER Programme de Soutien aux Pôles de Micro Entreprises Rurales et SIMR Service d’Imagerie Médicale et Radiologie aux Economies Régionales SLC Structures Locales de Concertation PSNTB Plan Stratégique Nationale de la Tuberculose SLCC Service de lutte Contre le Cybercriminalité PTAC Poids Total Autorisé en Charge SLCVB Service de Lutte Contre le Vol de Bœuf PTF Partenaire Technique et Financier SLDEF Service de lutte Contre la Délinquance Economique et Financière PTME Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant SMGFP Stratégie de Modernisation de la Gestion des Finances Publiques PUDé Plan d'Urbanisme Détaillé SNDS Stratégie Nationale de Développement des Statistiques PUDi Plan d'Urbanisme Directeur SNFI Stratégie Nationale de la Finance Inclusive PVNU Personne Volontaire des Nations Unies SNGRC Stratégie Nationale de Gestion des Risques et des Catastrophes PVVIH Personne Vivant avec VIH SNISE Système National Intégré de Suivi Evaluation QMM Qit Mineral Madagascar SNLCC Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption RDT Rapid Diagnostic Test du paludisme SNSD Stratégie Nationale de Développement de la Statistique RGPH 3 Troisième Recensement Général de la Population SNU Système des Nations Unies RMA Rapports Mensuels d’Activités SONUB Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgence de Base RMDH Rapport Mondial sur le Développement Humain SPP Service Public Postal RN Route Nationale SPSE Système de Planification et de Suivi Evaluation ACRONYMES SPU Service Postal Universel USAD Unité Spéciale Anti‐Dahalo SRA Santé de la Reproduction des jeunes des Adolescents VAN Valeur Actuelle Nette SRAT Schémas Régionaux de l’Aménagement de Territoire VAR Vaccin Anti‐Rougeoleux SRAJ Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et des Jeunes VAT Vaccin Anti‐Tétanique SREB Service Régional de l’Exécution Budgétaire VBG Violences Basées sur le Genre SSME Semaine de la Santé de la Mère et de l'Enfant VCT/HIMO Vivre Contre Travail/ Haute Intensité de Main d’Œuvre SSN Système Statistique National VerPer Vérification Périodique STD Service Technique Déconcentré VerPrim Vérification Primitive STPCA Secrétariat Technique Permanent à la Coordination des Aides VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine SUCOMA Société Sucrière de Morondava ZEE Zone Économique Exclusive SUN Scaling Up Nutrition ZEF Zone Entreprise Franche TAB Taux d'Abandon ZFI Zone Franche Industrielle TAC Taux d'Achèvement ZLEC Zone Libre Echange Continentale TBMR Tuberculose Bacilloscopie Multirésistant TCEN Taux de Change Effectif Nominal TBS Taux Brut de Scolarisation TIAVO Tahiry Iombonana TIC Technologie Information Communication TMDH Transfert Monétaire pour le Développement Humain TMNC Transfert Monétaire Non Conditionnel TNS Taux Net de Scolarisation TNT Télévision Numérique Terrestre TPC Taux de Prévalence Contraceptive TPG Tournée de Police Générale TPI Tribunaux de Première Instance TPI Traitement Préventif Intermittent TPM+ Tuberculose Pulmonaire à Microscopie TPR Taux de Promotion TRE Taux de Redoublement TSIE Tourisme Sexuel Impliquant les Enfants TTR Traitement en Temps Réel TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée TVM Télévision Malagasy UE Union Européenne UNDP United Nations Development Program UNESCO United Nations Educational Scientific and Cultural Organization UNFPA Fonds des Nations Unies pour la Population (United Nations Funds for Population Activities) UNICEF Programme des Nations Unies pour l’Enfance LISTE DES GRAPHES Graphe 1 : Répartition des marchés publics au titre de l’année 2017 ...... 7 Graphe 2 : Indicateurs des Programmes du PND 2016 ...... 8 Graphe 3 : Disponibilité des indicateurs 2015 et 2016 ...... 9 Graphe 4 : Evolution de l’Indice de la Perception de la Corruption (IPC) de 2013 à 2017 ‐ Madagascar ...... 19 Graphe 5 : Balance Commerciale (millions DTS) de 2012 à 2017 ...... 30 Graphe 6 : Évolution IPC (moyenne de l’année et fin de période) de 2013 à 2016 ...... 31 Graphe 7 : Evolution des Taux d’investissements (%) de 2012 à 2017 ...... 33 Graphe 8 : Flux des IDEs (millions DTS) et variation du PIB (%) de 2012 à 2017 ...... 33 Graphe 9 : Evolution du taux de pénétration des ménages de 2014 à 2017 ...... 36 Graphe 10 : Evolution de la production rizicole (en tonnes) de 2013 à 2016 ...... 41 Graphe 11 : Evolution des recettes touristiques (millions DTS) et du nombre de touristes non‐résidents arrivés aux frontières de 2013 à 2017 ...... 44 Graphe 12 : Evolution du nombre d’emplois directs créés par le secteur tourisme de 2013 à 2017 ...... 44 Graphe 13 : Evolution des recettes d’exportation générées par l’artisanat faits mains (en Euros) de 2013 à 2017 ...... 49 Graphe 14 : Taux de désenclavement des Communes (%) de 2013 à 2017 ...... 50 Graphe 15 : Pourcentage du réseau RN bitumé en bon état (%) de 2013 à 2017 ...... 50 Graphe 16 : Volume de frets des vols réguliers (en tonnes) de 2013 à 2017 ...... 52 Graphe 17 : Volume de marchandises transportées (en tonnes) de 2013 à 2017 ...... 53 Graphe 18 : Taux d’accès des populations à l’électricité (%) de 2013 à 2017 ...... 54 Graphe 19 : Evolution des taux d’utilisation des consultations externes CSB de 2012 à 2017 ...... 60 Graphe 20 : Le taux de disponibilité de médicaments essentiels génériques au niveau des CSB de 2012 à 2017 ...... 61 Graphe 21 : Evolution du Taux de couverture contraceptive (%) de 2012 à 2017 ...... 62 Graphe 22 : Evolution du Taux de couverture vaccinale chez les enfants de moins de 1 an de 2012 à 2017 ...... 62 Graphe 23 : Taux d’incidence du paludisme au niveau des CSB et Taux de mortalité du paludisme grave au niveau hospitalier (%) de 2012 à 2017 ...... 63 Graphe 24 : Atteinte 90‐90‐90% tout âge, de 2015 à 2017 ...... 64 Graphe 25 : Pourcentage de personnes sous traitement ARV en vie (%) de 2012 à 2017 ...... 65 Graphe 26 : Evolution du nombre de personnes dépistées au VIH/SIDA de 2012 à 2017...... 65 Graphe 27 : Taux de létalité par AVC (%) de 2015 à 2017 ...... 66 Graphe 28 : Taux de malnutrition dans le SUD ...... 67 Graphe 29 : Taux d’insuffisance pondérale des enfants moins de 5 ans de 2012 à 2017 (%) ...... 68 Graphe 30 : Taux d'achèvement (%) primaire, collège et lycée de 2012 à 2017 ...... 70 Graphe 31 : Pourcentage d’enfant de 3 à 5 ans fréquentant un centre préscolaire de de 2013 à 2017 ...... 71 LISTE DES GRAPHES Graphe 32 : Taux d’accès au niveau primaire (%) de 2014 à 2017 ...... 71 Graphe 33 : Taux brut de scolarisation (primaire, collège et lycée) de 2012 à 2017 ...... 72 Graphe 34 : Pourcentage de redoublant (primaire, collège et lycée) de 2014 à 2017 ...... 72 Graphe 35 : Taux d’abandon au niveau (primaire, collège et lycée) de 2011 à 2016 ...... 73 Graphe 36 : Evolution de la superficie reboisée et restaurée de 2013 à 2017 (Ha) ...... 84 Graphe 37 : Engagement des dépenses par type de financement (%) de 2012 à 2017 ...... 89 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Evolution de l'Indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG) de 2015 à 2017 ...... 1 Tableau 2 : Evolution du classement de Madagascar selon les Indicateurs Doing Business de 2015 à 2018 ...... 2 Tableau 3 : Evolution du classement de Madagascar selon les huit facteurs pour la période 2016 – 2017/2018 ...... 12 Tableau 4 : Classement des pays d’Afrique Subsaharienne les plus pacifiques ...... 14 Tableau 5 : Evolution des vols de bovidés de 2015 à 2017 ...... 15 Tableau 6 : Classement des pays africains dans l’IPC 2017 : ...... 20 Tableau 7 : Blanchiment de bovidés ...... 23 Tableau 8 : Récapitulation des transferts réalisés 2017 ...... 27 Tableau 9 : Évolution du PIB et de la croissance économique par branche d’activités de 2012 à 2017...... 29 Tableau 10 : Masse monétaire M3 et ses contreparties (milliards Ariary) ...... 32 Tableau 11 : Créances bancaires sur l’économie (milliards Ariary) en 2016 et en 2017 ...... 34 Tableau 12 : Structures des dépenses publiques (en % du PIB) en 2015 et en 2017 ...... 35 Tableau 13 : Évolution du Taux directeur de la BFM et du Taux de base des crédits bancaires octroyés en Ariary des banques primaires (fin de période) de 2012 à 2017 ...... 35 Tableau 14 : Effectif des animaux de 2013 à 2017 ...... 47 Tableau 15 : Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau des Routes Nationales ...... 50 Tableau 16 : Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau des Routes Nationales primaires de 2014 à 2017 ...... 51 Tableau 17 : Taux d’accouchement au niveau CSB/CHRD de 2012 à 2017 ...... 61 Tableau 18 : Ratio élève/maitre (primaire) de 2012 à 2017 ...... 73 Tableau 19 : Taux de réussite en CAP, CFA, BEP, BPA, BT de 2015 à 2017 ...... 75 Tableau 20 : Nombres des diplômés de 2015 à 2017 ...... 75 Tableau 21 : Volume des Aides Publiques au Développement 2012‐2016 ...... 87 Tableau 22 : Structure de l’aide par type de donateur (%) de 2012 à 2017 ...... 87 Tableau 23 : Profil de l’aide par type de financement (%) de 2014 à 2017 ...... 87 Tableau 24 : Structure des décaissements des APDs par axe du PND de 2015 à 2017...... 88 Tableau 25 : Structure des décaissements des APD selon les secteurs (%) de 2012 à 2017 ...... 88 Tableau 26 : Part de l’aide inscrite dans le budget de l’Etat (%) 2012‐2017 ...... 88 Tableau 27 : Situation des sources de financement (milliards Ariary) de 2013 à 2017 ...... 88 Tableau 28 : Engagement des dépenses par type de financement (milliards Ariary) de 2012 à 2016 ...... 89 Tableau 29 : Engagement des dépenses par secteur (milliards Ariary) en 2017 ...... 89

PREFACE

Le Ministère de l’Economie et du Plan a pour D’une manière globale, les signaux émis par les indicateurs de développement principales missions d’assurer, d’une part, la formulation reflètent un état de situation nécessitant la poursuite des efforts sur la mise en et la gestion des politiques économiques, la conception œuvre des plans d’actions prioritaires notamment sur le secteur social. des mécanismes et outils d’appui au développement, la L’assainissement de l’environnement économique reste aussi primordial pour mettre planification, la coordination et le suivi‐évaluation des en confiance les investisseurs autant nationaux qu’étrangers. programmes de développement et d’autre part, la gestion du Système Statistique National, en tant qu’outil d’aide à Nous adressons nos vifs remerciements à l’endroit des membres du Focus Group, la prise de décision. des Institutions et Ministères sectoriels et des Responsables des Programmes et Projets, pour les relations de travail que nous avons déjà tissées ensemble et la confiance réciproque que nous allons intensifier davantage dans les années à venir Au titre de l’année 2017, les Programmes assignés dans le Plan National de dans le but d’atteindre les objectifs du développement économique et social du Développement 2015‐2019 sont dans leur troisième année de mise en œuvre. Le Pays. Nos remerciements s’adressent également à l’endroit des Partenaires Système National Intégré de Suivi Évaluation (SNISE), cadre de suivi évaluation des Techniques et Financiers, plus particulièrement l’UNFPA pour l’appui technique et Programmes du PND est opérationnel à tous les niveaux. Pour améliorer la gestion financier à l’édition de ce Rapport. du système d’informations et la capacité de traitement et d’analyse des informations, le Ministère de l’Economie et du Plan envisage de mettre en place la Nous espérons que ce rapport servira de base de réflexion et d’actions de la part Base de Données SNISE consultable en ligne. En outre, toute divergence quantitative de tous les décideurs afin d’apporter une réponse nationale appropriée à ces défis et des informations ou d’incohérence des données doivent faire l’objet de concertation, aider ainsi à mobiliser les volontés, les ressources et les efforts pour accélérer les d’harmonisation et d’affinement des indicateurs entre les acteurs concernés. progrès et permettre au Pays d’atteindre les engagements relatifs au Plan National de Développement. Le présent document, élaboré par le Ministère de l’Economie et du Plan dans le cadre de sa mission, constitue le Rapport Annuel de Suivi de la Mise en Œuvre des Programmes du Gouvernement mettant en exergue les progrès relatifs au développement économique et social au titre de l’année 2017.

Malgré la normalisation du fonctionnement des Institutions, les indicateurs sur la gouvernance s’avèrent préoccupants plaçant le pays dans la catégorie de pays fragiles et parmi les pays à développement humain faible. Par ailleurs, la pauvreté et les inégalités sociales ne peuvent que faire proliférer les risques élevés de flambées de violence interne, pour ne citer que la recrudescence des vindictes populaires et de l’insécurité.

Toutefois, l’économie malgache semble avoir retrouvé un certain dynamisme. Les activités économiques commencent à se relever comme l’indiquent l’accroissement des investissements et l’expansion de certains secteurs.

CADRE ORGANISATIONNEL DU SNISE RESUME EXECUTIF

Axe 1 Madagascar a perdu huit places pour son rendement global sur l’Etat de Droit au niveau mondial, passé de la 90ème place sur 113 pays en 2016 à la 98ème sur 113 pays Au titre de l’année 2017, sur 54 pays africains évalués, Madagascar s’est placé au en 2017‐2018. Le score de Madagascar en 2017‐2018 est de 0,44 contre 0,45 en 2016. 32ème rang contre 33ème rang en 2016 et 29ème rang en 2015 en matière de gouvernance ème globale, avec un score de 49,3 sur 100 en 2017 contre 48,5 sur 100 en 2016 et 49,1 sur Au titre de l’année 2017, Madagascar est classé au 44 rang sur 163 pays sur ème 100 en 2015, soit un gain de 01 place correspondant à un score de (+ 0,8) point par l’Indice de Paix Mondiale, contre 38 rang en 2016 soit une perte de 06 places, avec rapport à l’année 2016. un score de 1,79 point en 2017 contre 1,76 point en 2016. Le taux de criminalité, enregistré au niveau de la Police Nationale a affiché une ème Selon les indicateurs de Doing Business 2018, Madagascar est classé au 162 rang légère baisse passant de 1,76 pour 1.000 habitants en 2016 à 1,73 pour 1.000 ème sur 190 économies dans le monde contre 167 rang sur 189 économies en 2017, soit habitants en 2017 ; un gain de 5 places par rapport à l’année précédente. La Gendarmerie Nationale a enregistré 2.361 cas de vol de bœufs en 2017 contre Toutes les dispositions ont été prises pour assurer la mise en œuvre et le suivi de la 2.037 cas en 2016, soit une hausse de 15,9%. L’effectif des bœufs volés est passé de Stratégie de Modernisation de la Gestion des Finances publiques (SMGFP). Cette 47.729 têtes en 2016 à 64.779 têtes en 2017, soit une forte hausse de 35,7%. Le taux stratégie est bâtie autour de 11 objectifs et 22 programmes. de récupération des bœufs volés a atteint 52,88% en 2017 contre 50,46% en 2016 et 49,36% en 2015. Les résultats de l’évaluation de la performance de la gestion des finances publiques Le Ministère de la Défense Nationale a amélioré le résultat du taux de récupération selon la méthode PEFA (Public Expenditure Financial Accountability) ont été publiés. de bovidés volés jusqu’à 90 % avec l’appui des hélicoptères, la mobilisation des Selon les résultats de la première évaluation de Madagascar sur l’Indice sur le éléments du Bataillon Interarmes d’Ihosy (BII) et la réalisation de l’Opération Budget Ouvert, Madagascar a obtenu un score de 34 sur 100 en matière de MAZAVA II dans la grande partie de l’île. transparence budgétaire contre une moyenne de 42 sur 100. La participation du Le ratio condamnés/prévenus a connu un recul passant de 53/47 en 2016 à 45/55 public dans le processus budgétaire n’affiche qu’un score de 9 sur 100 et le contrôle en 2017. En effet, sur les 20.439 détenues, seulement 11.148 personnes ont été budgétaire par le législatif et la Cour des Comptes n’a atteint que 28 sur 100. condamnés ; Le score mondial de Madagascar sur l’Indice de Perception à la Corruption ne s’est Sur la modernisation de la gestion de carrière des agents de l'Etat, le logiciel pas amélioré pour la période allant de 2013 à 2015, stagnant à 28 sur 100 pour accuser Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat une chute de 26 sur 100 en 2016. Au titre de l’année 2017, Madagascar a encore perdu (AUGURE) est en cours de réactualisation. 02 points et 10 places avec un score de 24 sur 100 classant le pays à 155ème sur 180 Le Ministère de l’Economie et du Plan a publié le Rapport Economique et Financier pays. 2015‐2016, le Rapport sur la Coopération au Développement 2016 et le Rapport de mise en œuvre des Programmes 2016, le Rapport Economique et Financier 2016‐2017, outils d’aide à la décision à l’endroit des Hautes Instances et outils d’information à l’endroit des citoyens.

Dans le cadre de la poursuite du processus du Recensement Général de la

Population et de l’Habitation 3ème phase, la grande opération de cartographie censitaire a été réalisée. Le dénombrement est prévu se dérouler le mois de Mai 2018.

Tous les textes sur l'état civil sont en cours d'élaboration, le secteur est en pleine restructuration. 500 Communes sont touchées par les actions de sensibilisation. 144.891 jugements supplétifs d’état‐civil ont été rendus.

ii

RESUME EXECUTIF

Axe 2 Le taux de pénétration des ménages a connu une nette évolution passant de 31,5% En 2017, la croissance économique de Madagascar a été estimée à 4,2% en 2017 en 2016 à 33,4% en 2017 soit une hausse de 1,9 point. Le volume de l’encours de crédit comme en 2016. Ce résultat a été la conséquence de la bonne performance observée est passé de 31,5% en 2016 à 33,4% en 2017. L’encours d’épargne et/ou de dépôt a au niveau du secteur secondaire qui a été le secteur porteur de cette croissance. été de 781 milliards MGA en 2017 contre 590 milliards MGA en 2016. Malgré cela‚ cette croissance reste fragile et contrastée ; la croissance du PIB de 4,3% prévue dans la Loi des Finances n’a pas été atteinte compte tenu des impacts du Le taux de croissance des valeurs des exportations a atteint 24,0% en 2017 contre passage des cyclones. 17,2% en 2016, soit un accroissement remarquable de l’ordre de 6,1%, grâce à l’identification de nouveaux produits d’exportation. En outre, Le nombre de pays Le niveau général de de l’Aide Publique au Développement (APD) a augmenté d’un destinataires des produits d’exportations a atteint huit en 2017 contre cinq en 2016, montant de 76,62 millions USD par rapport à son niveau de 2016 ; les décaissements soit trois nouveaux pays identifiés, à savoir les Iles Caïman, l’Equateur et la Polynésie affichés ont été évalués à 717‚38 millions USD. Le flux net des IDE enregistré en 2017 a Française. été estimé à 258,0 millions DTS contre 324,9 millions DTS en 2016, soit une baisse de Dans le cadre de la protection des consommateurs, 622 entreprises ont été suivies 20,6%. et vérifiées sur les pratiques commerciales ; et 4.382 Certificats de Non Contamination Le taux d’investissement brut a été estimé à 15,2% du PIB en 2017, identique à celle de Radioactivité (CNCR) pour denrées alimentaires ont été délivrés en 2016 contre de l'année 2016. Les IDE ont essentiellement contribué à ce résultat, entre autres les 4.004 en 2015. investissements des entreprises franches et dans le secteur du BTP. En outre, 7.461 Certificats de Non Contamination Radioactive (CNCR) ont été délivrés en 2017. Le taux d’inflation enregistré en 2016 a été de 8,3%, contre 6,7% en 2016 %, soit une hausse de 1,6 point. En glissement annuel, c’est‐à‐dire, entre décembre 2016 et Axe 3 décembre 2017, les prix à la consommation ont enregistré une augmentation de 9,0% contre un accroissement de 7,0% sur la même période entre 2015 et 2016. Mine Les recettes fiscales enregistrées en 2017 ont été évaluées provisoirement à En 2017, la valeur de l’exploitation minière a été de 2.371,17 milliards Ariary 4.081,0 milliards Ariary contre 3.649,0 milliards Ariary en 2016, soit une hausse de contre 1.876,41 milliards Ariary en 2016, hausse marquée par l’augmentation de 11,8% suite aux efforts entrepris en matière de recouvrements fiscaux de l'année 2017. l’exportation de l’or. En outre, la redevance est passée de 4,45 milliards Ariary en 2016 à 25,061 milliards Ariary en 2017. En 2017, le déficit global des finances publiques a été de ‐863,2milliards Ariary, sur une prévision de ‐2.078,4 milliards Ariary, soit l’équivalent de 5,8% du PIB, contre Hydrocarbure ‐599,8 milliards Ariary en 2016, soit l’équivalent de 1,9% du PIB. Le montant du déficit Au titre de l’année 2017, aucune licence d’exploitation d’hydrocarbure n’a été s’est donc agrandi de 43,9% de 2016 à 2017. L’accroissement de l’ordre de 17,9% des délivrée. Toutefois, 04 licences ont été validées et 29 autorisations des travaux dépenses totales, malgré une hausse des recettes totales et dons d’environ 12,0% a pétroliers ont été délivrées générée ce résultat. Agriculture Sur la base des informations reçues auprès de Banky Foiben’i Madagasikara, le taux La production rizicole a atteint 3.100.505 tonnes en 2017, sur une prévision de d’accroissement de la masse monétaire a été de 17,8% en 2017 contre 20,1% en 2016. 3.164.305 tonnes contre une production de 3.650.000 tonnes en 2016. Une baisse L’on note qu'en 2017, la croissance de la masse monétaire a été plus important que d’environ 15% a été donc enregistrée par rapport à l’année précédente et l’objectif fixé prévu en raison de la hausse de ses contreparties surtout les réserves de devises issues pour 2017 n’a pas été atteint. Ce résultat a été surtout lié aux intempéries qui ont des déblocages d'aides budgétaires et des achats de devises sur le Marché Inter affecté la campagne agricole 2016‐2017 et ont bouleversé la saison culturale par bancaire des Devises (MID). alternance des épisodes de sécheresse (phénomène El Nino) et d’inondation (le passage du cyclone Enawo). iii

RESUME EXECUTIF Aquaculture et pêche Transport La production halieutique a atteint 163.285 tonnes en 2017 sur une prévision de En 2017, le nombre de passagers transportés tout réseau confondu a été de 134.000 tonnes. En outre, la mise en place des structures régionales a permis 1.130.773 passagers contre 1.786.533 passagers en 2016. Une hausse du volume de d’améliorer la collecte des données statistiques. marchandises aériennes a été constatée passant de 11.878 tonnes en 2016 à 13.000 Elevage tonnes en 2017. Le nombre du trafic maritime global de marchandises a connu une Pour la redynamisation du secteur bovine les activités suivantes ont été évolution allant de 7.119.172 tonnes en 2016 à 8.040.757 en 2017. En outre, de 2016 à enregistrées en 2017 : 2017, une hausse de 67.167 tonnes a été constatée au niveau du volume du transport  3.824.910 bovins et 2.001.588 animaux toute espèce confondue, autre que ferroviaire. bovine ont été vaccinés ; Energie  3.146 éleveurs ont été formés en techniques d’élevage amélioré dans 12 Le taux d’accès à l’électricité est resté faible depuis quelques années malgré une régions ; et légère hausse au titre de l’année 2017 avec des taux passant de 15,3% en 2013 à  468 groupements de paysans ont bénéficié de renforcement de capacités par 16,2% en 2017. En 2017, une augmentation d’une puissance disponible de l’électricité les centres de recherche FOFIFA et FIFAMANOR. de 100,2MW a été enregistrée. En milieu urbain, ce taux est de 57,6% en 2013 à 58,2% en 2017 et celui du milieu rural stagne à 6,1% depuis trois années successives. Tourisme Poste et Télécommunication Le nombre de touristes visitant Madagascar enregistré en 2017 a été 255.460 Les réalisations des activités du Ministère des Postes, de Télécommunication et du touristes contre 293.185 touristes en 2016, soit baisse de 12,8%. En outre, les recettes Développement Numérique en 2017 ont été les suivantes : touristiques ont été de 482,0 millions DTS en 2017 contre 540,5 millions DTS en 2016,  Trois procédures ont été établies régissant le transfert d’argent et l’e‐ soit une baisse de 10,8%. Ces résultats ont été surtout liés entre autres à la commerce ; recrudescence de l’insécurité et à l’épidémie de la peste.  152 Chefs de circonscriptions territoriales (Chefs Fokontany et Chefs de Artisanat Districts) ont accès à l’internet dans la Région Atsimo Andrefana dans le cadre Les recettes générées par l’exportation des produits faits mains ont atteint du Projet Toloavotse ; 14.850.934,61 Euros en 2017 contre 13.579.127 Euros en 2016, soit une hausse  Un Document sur les politiques spécifiques de développement numérique d’environ 9,4%. Par ailleurs, le nombre de pays destinataires de produits artisanaux (Sécurité de l’information et Politiques de données) a été élaboré ; et faits mains ont passé de 64 pays en 2016 à 75 pays en 2017, soit 11 nouveaux pays  Une Plateforme d’analyse et de traitement de donnés « Tableau de bord du Numérique » a été mise en ligne et opérationnel. identifiés et enregistrés. Réseaux d’infrastructures de communication et de transport densifiés L’état des infrastructures routières dans tous milieux confondus n’a pas connu d’amélioration significative en 2017. En effet :

 42% des Communes sur un objectif de 60% ont été accessibles par voie de surface toute l’année;  seulement 35% du réseau routier national bitumé sur un objectif de 52% ont été

maintenus en bon état suite au passage du cyclone Enawo.

iv

RESUME EXECUTIF

Industrie Axe 4 Les différentes réalisations enregistrées au niveau du secteur ont été les suivantes en 2017 : Santé En général, on a enregistré des résultats significatifs par rapport aux années  06 entreprises ont été éligibles à l'AGOA sur les 05 prévues; antérieures à savoir :  La valeur de l’exportation en textile sous AGOA a atteint 66.700.000 USD pour  Hausse de taux de couverture en soins obstétricaux néonataux d’urgence de une prévision de 50.000.000 USD; base avec un taux de 54% en 2017 contre 44,2% en 2016 ;  15 problèmes sur 05 ont été pris en compte et traités au niveau du Dialogue  Hausse de taux de consultation prénatale complète au niveau des CSB Public – Privé (DPP) contre 03 problèmes en 2016 ; offrant des SONUB avec un taux de 40% en 2017 contre 29% en 2016 ;  256 coopératives ont été constituées sur un objectif de 50 coopératives contre  Hausse de taux de CPN effectué par un personnel qualifié avec un taux de er 326 coopératives en 2016. Cette performance a été due à l'organisation du 1 62% en 2017 contre 52,80 en 2016 ; Forum des Coopératives à Madagascar qui a produit un élan et une dynamique  Hausse du taux de couverture vaccinale tous confondus avec un taux de 87% sur les coopératives ; en 2017 contre 84,2% en 2016 ;

 175 unités de transformations créées sur un objectif de 40 unités contre 42  Nette amélioration du taux d’incidence du paludisme avec un taux de 0,23% unités en 2016. en 2017 contre 5,5% en 2016 ; AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET EQUIPEMENT  Maitrise du taux de prévalence du VIH/SIDA pour les tranches d’âges de 15  Concernant la promotion des espaces de solidarité et des espaces de ans à 49 ans avec un taux de 0,3% en 2017 ; croissance ainsi que le développement de l’urbanisme :  Le taux de succès au traitement de la tuberculose a été satisfaisant.  02 superficies de ZIE/ZEE/ZI ont été identifiées et validées ; Toutefois, certains indicateurs ont connu une baisse et certains restent stables :  13 infrastructures structurantes concourant au développement des villes, 29  Le taux d’utilisation des consultations externes au niveau des CSB avec un infrastructures concourant au développement des Collectivités Territoriales taux de 33% en 2017 contre 35,3% en 2016 ; Décentralisées et 90 équipements collectifs de base en milieu rural et urbain  Le taux d’accouchement au niveau des Formation Sanitaires CSB/CHRD avec ont été mis en place ; En d’autre termes, 42 infrastructures de transports (route, pistes, gares routières, ruelles, ponts et barrages), 03 équipements un taux de 25,30% contre 31,40% ; sanitaires (bornes fontaines, blocs sanitaire), 02 marchés, 85 bâtiments et  Le taux de létalité de la peste avec un taux de 9,5% en 2017 sur un objectif bureaux administratifs ont été créés et ou réhabilités dont 77 dans le cadre de 6% ; de PIC II dans les Régions Diana, Atsimo Andrefana et Anosy ;  Le taux de létalité par AVC a été atteint à 34,5% en 2017 contre 12,1% en  03 documents de planification territoriale ont été élaborés dont 01 SRAT 2016 ; dans la Région Boeny, 01 SAC à et 01 PUDé à Ampitatafika.  Le taux de malnutrition chronique des enfants de moins de 5 ans de 12 ans  En matière de sécurisation de Droit Foncier et de la modernisation des services à 59 mois n’est pas atteint ; fonciers :  Le taux de disponibilité des médicaments essentiels ainsi que le taux de  380 services fonciers ont été déconcentrés et décentralisés, 06 guichets couverture contraceptive restent stables. uniques et 374 guichets fonciers ont été mise en place et/ou opérationnels ;  47 communes sur 150 prévus ont été dotées de PLOF fiables ;  15.124 titres fonciers ont été établis ;  21.903 certificats fonciers ont été délivrés ; et  27.789 plans topographiques ont été établis.

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RESUME EXECUTIF Education Enseignement Technique et Formation Professionnelle Dans le cadre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire, (collèges lycées) Les résultats se présentent comme suit : les résultats suivants ont connu une évolution :  Baisse du nombre d’apprenants formés pour 100.000 habitants à l’ETFP avec  Hausse du pourcentage d’enfants de 3 à 5 ans fréquentant un centre 148 apprenants en 2017 contre 236 apprenants en 2016 ; préscolaire avec un taux de 37% en 2017 contre 21% en 2016 ;  Amélioration du taux de réussite aux examens tous confondus au sein des  Légère hausse du taux d’achèvement (TAC) au niveau primaire et au niveau ETFP avec un taux de 71,66% en 2017 contre 64,9% en 2016 ; lycée, respectivement de 68% en 2017 contre 68,4% en 2016 et 20% en 2017  Baisse du taux brut de scolarisation dans l’EFTP seulement de 1,01% en contre 19,5% en 2016 ; 2017.  Hausse du taux d’accès au niveau primaire avec un taux de 182% en 2017 Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique contre 174% en 2016 ;  Diminution du taux de transition des nouveaux bacheliers à l’enseignement  Hausse du taux brut de scolarisation au niveau primaire avec un taux de supérieur avec un taux de 48,39% en 2017 contre 59,10% en 2016 ; 150,6% en 2017 contre 145,3% en 2016.  Hausse du nombre d'étudiants pour 100.000 habitants avec 598 étudiants en Toutefois, on a observé une dégradation des indicateurs suivants : 2017 sur un contre 522 étudiants en 2016 ;  Diminution du taux d’Achèvement (TAC) au niveau collège avec u taux de  Baisse du taux d’achèvement en 1er cycle (grade Licence) à l’enseignement 37% en 2017 contre 39% en 2016 ; supérieur.  Baisse du taux de brut de scolarisation au niveau du collège et au niveau du lycée ; Eau et Assainissement  Baisse du taux d’alphabétisation avec un taux de 62% en 2017 contre 72% en  Le taux d’accès à l’eau potable au niveau national reste toujours faible ; 2016 ;  Le taux de la population utilisant un service d’assainissement au niveau  Une stagnation du ratio élève maître aux alentours de 40 à 45. national a été de 30,35% en 2017 sur un objectif 52%. Cultures et patrimoines  76.529.929 Ariary de recettes ont été générées par les patrimoines culturels alloués aux communautés contre 191.477.150 Ariary en 2016 ;  78 patrimoines ont été sauvegardés et restaurés dont 12 patrimoines mobiliers classés et 66 patrimoines immobiliers qui font un taux de réalisation équivalent à 78%.

Protection sociale  93.944 ménages ont pu bénéficier du programme Cash Transfert sur une cible 44.000 ménages ;  509.130 personnes parmi les 400.000 ciblés ont pu bénéficier du programme HIMO/ACT.

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RESUME EXECUTIF

AXE 5 Financement des Programmes

Environnement Aide Publique au Développement  9.551 milliards Ar de recettes régénérées sur les visites touristiques dans les Au titre de l’année 2017, le volume de l’Aide Publique au Développement a été Aires Protégées contre 6.844 milliards Ar en 2016 ; évalué à 717‚38 millions USD avec une hausse de 76,62 millions USD par rapport à son  Hausse de la superficie reboisées et restaurées allant de 7.375,41 ha en 2016 niveau de 2016. L’aide extérieure a été composée d’environ 23% d’aide bilatérale et à 1 5.046 ha en 2017 ; 77,0% d’aide allouée par les Agences Multilatérales. Dans le cadre de la budgétisation  Augmentation des plaintes traitées sur la réduction de la pollution passant de l’aide, la proportion de l’APD inscrit dans le budget de l’Etat (en termes de de 38 plaintes en 2016 à 65 en 2017 ; décaissements effectifs) a connu une hausse en 2017 par rapport à 2016, soit 55,2% du montant total de l’aide en 2017 contre 52,7% de l’APD en 2016.  Hausse du suivi écologique allant de 47 Aires Protégées (AP) en 2016 à 100 en 2017 ; Financement des dépenses publiques  Baisse de la superficie incendiée allant de 111.875,2 ha en 2016 à 69.575,44 Au titre de l’année 2017, les résultats de l’exécution budgétaire ont montré que ha en 2017 ; 78,0% des ressources totales engagées proviennent des ressources intérieures et  Taux de réduction de délits au niveau des ressources naturelles : 81,31% en 22,0% des ressources extérieures dont 11,9% de subventions et 10,1% de fonds 2017 contre 59,3% en 2016 ; d’emprunt. L’on note que la trésorerie de l’Etat est approvisionnée particulièrement  06 Services Régionaux Hydrométéorologiques (SRH) opérationnels contre 03 par les ressources intérieures. en 2016 ; En matière de recettes globales, la tendance a été marquée par une performance  56 stations d'observations à temps réels (stations synoptiques et progressive de recouvrement des recettes fiscales. Les recettes collectées enregistrent hydrologiques) installées et opérationnelles contre 50 en 2016 ; une valeur de 4.270,0 milliards Ariary en 2017 contre 3.764,5 milliards Ariary en 2016,  Taux de couverture pour les catastrophes liées aux cyclones et inondations : soit une hausse de l’ordre de 13,4%. En matière de dépenses, on remarque que les moins les 150% ; engagements des dépenses au titre de l’année 2017 se sont élevés à 5.915,0 milliards  Taux de couverture pour les catastrophes liées aux sécheresses : 100% ; Ariary contre 5.317,1 milliards Ariary en 2016, soit une hausse de 11,2%.  195 militaires formés en matière de GRC – RRC. L’on note qu’au cours de l’exercice budgétaire 2017, une forte hausse de 81,2% des investissements engagés; 27,3% des ressources totales engagées ont été alloués aux dépenses d’investissements tandis les 72,7% des ressources totales engagées ont été affectées aux dépenses de fonctionnement.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES L’Axe 1 vise à réaffirmer l’autorité de l’Etat et à renforcer ses institutions aux Les indicateurs émettant des signaux alarmants concernent surtout : niveaux national et régional.  Sécurité et Etat de droit : enquêtes sur la corruption (16,7/100), services de Programme 1. ADMINISTRATION PUBLIQUE ET TERRITORIALE police (10,6/100) ;  Participation et droits humains : protection sur la discrimination (12,5/100) ; EFFICIENTE ET EFFICACE  Développement économique durable : diversification économique (14,3/100), Effet 1. Autorité de l'Etat restaurée et Administration réhabilitée transparence des entreprises publiques (0/100), bureaucratie et formalités administratives pour les entreprises (0/100), création d’emplois (11,2/100),  Rang de Madagascar sur 54 pays Africains en matière de gouvernance infrastructures électriques (7,3/100), infrastructures numériques (10,8/100) et L’Indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique fournit une évaluation approfondie services d’eau et d’assainissement (9,7/100) ; de l’état de la gouvernance dans chacun des 54 pays africains à travers 93 indicateurs  Développement humain : exclusion sociale (14,3/100), inscription en cycle regroupés sous quatre catégories. Au titre de l’année 2017, sur 54 pays africains tertiaire (7,4/100), traitement antirétroviral (4,6/100). évalués, Madagascar s’est placé au 32ème rang contre 33ème rang en 2016 et 29ème rang en 2015 en matière de gouvernance globale, avec un score de 49,3 sur 100 en 2017 Toutefois, les indicateurs suivants affichent une performance remarquable : contre 48,5 sur 100 en 2016 et 49,1 sur 100 en 2015, soit un gain de 01 place  Sécurité et Etat de droit : tous les indicateurs afférents à la sécurité nationale correspondant à un score de (+ 0,8) point par rapport à l’année 2016. (88,7/100) ; Tableau 1 : Evolution de l'Indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG) de 2015  Participation et droits humains : participation de la société civile (81/100), à 2017 traités relatifs aux droits humains (81/100), accès équilibré des filles et des Catégories Score/100 Score/100 Score/100 Rang sur TMA TMA garçons dans le système éducatif (81,8/100), participation des femmes à la vie 2015 2016 2017 54 pays sur sur économique (93,4/100), participation des femmes au sein du pouvoir judiciaire 2017 10 ans 5 ans (100/100) et émancipation politique des femmes (81,9/100) ; Sécurité et 57,7 55,0 54,7 29 ‐ 0,96 +1,85  Développement économique durable : état‐civil (75/100), système de soutien Etat de droit agricole (74,3/100) ; Participation et droits 53,0 64,4 61,8 15 + 0,11 +2,75  Développement humain : mortalité infantile (83,7/100), mortalité maternelle humains (87/100) et maladies (82,7/100). Dévelop‐ La tendance générale au niveau du Continent Africain marque des performances pement 39,3 33,1 37,9 40 ‐ 0,56 ‐ 0,63 économique contrastées, amenant à un écart croissant entre les différentes régions. L'Afrique du durable Sud demeure la région la plus performante, avec un score moyen de 58,3 sur 100, suivi Dévelop‐ de l’Afrique de l’Ouest de 52,4 sur 100, l'Afrique du Nord de 50,2 sur 100, et l'Afrique pement 46,3 41,1 42,8 50 ‐ 1,09 ‐ 0,70 de l'Est de 41,2 sur 100. L'Afrique centrale est à la fois la région qui enregistre le score humain le plus faible de 40,2 sur 100 et la seule région dont le niveau s’est détérioré depuis Source : Fondation Ibrahim 2017 2011.

En matière de gouvernance globale, la Tendance Moyenne Annuelle (TMA) sur les dix dernières années affiche une dégradation de ‐0,73 point tandis que le TMA des cinq dernières années enregistre une progression de +0,83 point.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

Produit 1.1. Environnement socioéconomique sain et réconciliation  01 indicateur sans changement et 04 indicateurs ont enregistré un recul nationale promue concernant surtout, le paiement des impôts (perte de 14 places) et le solutionnement de l’insolvabilité (perte de 8 places).  Classement Doing Business de Madagascar Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective  Réconciliation nationale dans 190 économies et dans certaines villes aux niveaux infranational et régional. Selon  En vue d’accompagner le processus de fihavanana, le Conseil du les indicateurs de Doing Business 2018, Madagascar est classé au 162ème rang sur 190 Fampihavanana Malagasy (CFM), nouvelle version du FFM, est en phase économies dans le monde contre 167ème rang sur 189 économies en 2017, soit un gain d'opérationnalisation et de démarrage. Le taux de résolution des conflits au titre de 5 places par rapport à l’année précédente. de l’année 2017 a atteint 20%, entre autres la résolution des conflits sociaux dans les Régions de Vatovavy Fitovinany, Anosy et Boeny. L’on note que trois Tableau 2 : Evolution du classement de Madagascar selon les Indicateurs Doing (03) commissions composent le CFM. Il s'agit en l'occurrence de la commission Business de 2015 à 2018 Vérité et Pardon, la commission Réparation/Indemnisation et la commission

Refondation de la Nation et de la République. Classements par 2015 2016 2017 2018 Variation classement catégorie DB 2018/DB 2017  Dans l’objectif d’instaurer un environnement serein et favorable à la tenue des Doing Business élections, le Ministère de l’Intérieur a publié :

Création d'entreprise 112 126 113 76  37 Le Décret n° 2017 – 200 du 28 mars 2017 portant création d’une Commission Octroi de permis de consultative de réflexion et de proposition sur l’amélioration de 183 182 184 183 construire 1 l’encadrement juridique du processus électoral malgache ; Raccordement à 1  Le Décret n° 2017 – 201 du 28 mars 2017 portant création du Comité 188 186 185 184 l'électricité Interministériel chargé de la révision de l’encadrement juridique du Transfert de propriété 162 157 159 161 ‐2 processus électoral malgache ; Obtention de prêts 180 168 170 133 37  121 déclarations d’existence des partis politiques ; Protection des 109 108 114 96 investisseurs 18 Au niveau du Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions Paiements des impôts 72 113 117 131 ‐14 (MCRI), seulement une structure accompagnant le processus « fihavanana » sur un Commerce objectif de 70 structures a été mise en place.

128 134 129 134 transfrontalier ‐5 Produit 1.2. Fonction publique de proximité effective Exécution des contrats 153 157 158 158 Aucun changement Solutionnement de  Au niveau du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation : 128 127 127 133 ‐8 l'insolvabilité  60% des Services Techniques Déconcentrés (STD) disposent de ressources Source: Doing Business 2018 ‐ Banque Mondiale humaines suffisantes, toutefois, la faiblesse réside au niveau de l’adéquation Sur les 10 indicateurs proposés : du Profil poste/ Profil agent et aussi à l’insuffisance de recrutement d’agents  03 indicateurs ont connu une nette amélioration, plus particulièrement, la répondant aux postes disponibles. création d’entreprise et l’obtention de prêts, avec un gain chacun de 37 places  87% des STD disposent des ressources matérielles suffisantes ; et la protection des investisseurs avec un gain de 18 places ;  75% structures déconcentrées et décentralisées ont été opérationnelles :  02 indicateurs ont enregistré une légère amélioration, à savoir l’octroi de permis  Pour poursuivre la mise en œuvre de la Gestion Foncière Décentralisée (GFD) : de construire et le raccordement à l’électricité, chacun un gain de 5 places ;  01 Guichet Foncier Communal et 05 Guichets Uniques ont été mis en place à Toamasina II, , Port‐Berger, Sainte‐Marie et à Ankazobe ;

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

Produit 1.3. Politiques publiques orientées vers l'efficacité, été élaborée de manière à assurer une gestion plus efficiente et transparente, l'efficience et l'équité développées conformément aux engagements pris dans le cadre du Mémorandum sur les politiques économiques et financières. Elle assure la réalisation des objectifs  Toutes les dispositions ont été prises pour assurer la mise en œuvre et le suivi suivants qui prennent en compte les points de force et de faiblesse identifiés de la Stratégie de Modernisation de la Gestion des Finances publiques dans l’évaluation de la gestion des investissements publics (PIMA) réalisée en (SMGFP). Cette stratégie est bâtie autour de 11 objectifs et 22 programmes. 2016 :  Les résultats de l’évaluation de la performance de la gestion des finances  Exprimer de façon synthétique les objectifs de la politique d’investissement publiques selon la méthode PEFA (Public Expenditure Financial Accountability) public en cohérence avec le Cadre Stratégique de Développement (PND‐ ont été publiés et peuvent se résumer comme suit : PMO) ;  Sur la discipline budgétaire globale : capacité à assurer la discipline  Exprimer de façon synthétique les objectifs de la politique budgétaire des autorités malgaches sur la période ; toutefois, faible d’investissements ; crédibilité du budget, liée notamment à la fragilité de la supervision des  Mettre en place un pilotage d’ensemble d’une politique d’investissement entreprises publiques dont les déséquilibres imposent des subventions peu public cohérente et soutenable et établir clairement les responsabilités des prévisibles et, absence de participation réelle du Parlement au processus différents acteurs ; budgétaire ;  Etablir les règles retenues pour la sélection et la programmation des projets ;  Sur l’allocation stratégique des ressources : CBMT et CDMT en cohérence  Assurer une budgétisation et un suivi d’exécution des projets coordonné avec le PND, mais de faiblesses structurelles pénalisant la capacité avec le cycle budgétaire et appuyé sur des outils techniques performants ; stratégique de l’Administration (système d’information, responsabilité  Améliorer la coordination avec les PTF ; programmatique, insuffisance des ressources internes n’incitant pas les  Mettre en œuvre un contrôle et une évaluation ex post dans de bonnes responsables budgétaires à se doter d’un système de gestion de conditions de transparence. l’investissement rationnel et étroitement contrôlé) ; L’ensemble de ces objectifs concourent à une gestion efficiente et transparente des  Sur l’utilisation efficace des ressources à des fins de prestation de services : investissements publics et s’inscrivent dans une coordination renforcée avec les fourniture de services publics en quantité et qualité suffisantes, économie partenaires de développement. Un Plan d’actions qui prévoit plusieurs réformes a été dont le rythme de croissance n’est pas soutenu par de forts gains de soumis aux membres du Gouvernement pour validation. productivité ; emploi des budgets de programmes, avec leurs indicateurs  Dans l’objectif de fournir des outils d’aide à la décision aux Hautes Instances, le détaillés d’efficience, d’efficacité et d’impact ; toutefois, non assise de la Ministère de l’Economie et du Plan a poursuivi le processus des Objectifs de gestion des services publics sur un système opérationnel efficace de gestion Développement Durable (ODD), déjà entamé depuis l’année 2015. Les principes de la performance, connaissance insuffisante des équipements publics et d’appropriation des ODD par tous les acteurs ont été basés sur une approche faiblesse de la gestion des investissements et, insuffisance des recouvrement participative et à caractère inclusif, ne laissant personne de côté et fondée sur des recettes. les droits de l’homme.  La Stratégie de Gestion des Investissements Publics, élaborée conjointement Au titre de l’année 2017, des ateliers nationaux et régionaux de priorisation des par le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère de l’Economie et du cibles des ODD ont été tenus. Sur la base des différents travaux entrepris avec Plan et l’Organisme de Coordination et de Suivi des Investissements et de leurs toutes les parties prenantes (départements publics, secteur privé, société civile, Financements (OCSIF), définit les priorités du Gouvernement pour assurer une PTF), le Ministère de l’Economie et du Plan a procédé à l’affinement de la mise en œuvre efficiente des investissements concourant au PND. Dans le priorisation des cibles. L’analyse a permis d’identifier 64 cibles prioritaires et 85 contexte de montée en puissance des investissements notamment suite à la indicateurs alignés avec le Système National Intégré de Suivi Evaluation (SNISE) Conférence des Bailleurs et Investisseurs de décembre 2016, cette stratégie a et de les classifier en quatre grandes thématiques parallèlement aux 5 Axes du 3

AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES PND à savoir (i) Gouvernance (Axe 1 du PND) qui contient 04 cibles, (ii)  Le Système Informatisé de Contrôle d’Accès et Présence (SICAP) est Economie (Axes 2 et 3 du PND) englobant 9 cibles, (iii) Social (Axe 4 du opérationnel. L’on note que la modernisation du système disciplinaire dans la PND) comprenant 21 cibles et (iv) Capital Naturel (Axe 5 du PND) incluant 15 Fonction publique malagasy inclut non seulement les préoccupations cibles. En outre, 04 cibles correspondant aux objectifs globaux du PND ont été technologiques y afférentes mais aussi celles relatives aux sanctions et à l’ordre retenues prioritaires pour le pays portant sur la pauvreté, le taux de croissance organisationnelle. économique et le plein‐emploi.  Le Nouveau Système d'Evaluation (NSE) des Agents de l'Etat a été élaboré et  La Politique Nationale de la Fonction Publique a été validée en 2016. Sa mise mis en œuvre. en œuvre sera progressive jusqu'en 2021 suivant les priorisations et la  La Politique Nationale de la Formation des Agents de l’Etat a été mise à jour et disponibilité des financements. mise en œuvre. Le MFPRATLS a procédé à la refonte complète du système de  Dans le cadre de la poursuite de la réforme de la Fonction Publique, l’indicateur formation et de perfectionnement des agents de l’Etat. « zéro dossiers en souffrance » a atteint l’objectif de 25% assigné au début de Produit 1.4. Culture de transparence et de redevabilité soutenue l’année. Le MFPRATLS déploie tous les efforts pour traiter tous les dossiers des agents de l’Etat à temps et d’une manière standardisée. En effet :  Indice de Budget Ouvert La transparence budgétaire, synonyme de bonne gouvernance est un processus  21.701 dossiers ont été traités par les Directions et Services Régionaux du irréversible et incontournable pour renforcer la crédibilité de la gestion des politiques MFPRATLS au titre de l’année 2017 contre 14.385 dossiers en 2016; une base publiques. Dans le cadre de la modernisation de la gestion des finances publiques, la des données sur la situation administrative des agents de l’Etat a été transparence budgétaire figure au centre des réformes initiées par le Ministère des constituée à 50% ; Finances et du Budget.  34.307 dossiers d’équivalence ont été délivrés en 2017 contre 14.756 dossiers en 2016 ; L’Indice sur le Budget Ouvert (IBO) est un outil qui permet d’estimer la qualité et le nombre d’informations que le gouvernement met à disposition du public.  4.000 exemplaires du code de conduite ont été distribués ;  120 agents 77 agents ont été jugés et sanctionnés devant le Conseil de Selon les résultats de la première évaluation de Madagascar sur l’IBO, effectuée par Discipline suite à l’application des textes règlementaires ; l’association MSIS‐tatao et le Cabinet International Budget Partenarship, Madagascar a  10 textes ont été élaborés et mis à jour dont le Circulaire n° 149/MFPRATLS ‐ obtenu un score de 34 sur 100 en matière de transparence budgétaire contre une 2017 du 30 juin 2017 sur la procédure de traitement des actes administratifs moyenne de 42 sur 100. La participation du public dans le processus budgétaire relatifs à la gestion de carrière des agents de l’Etat. n’affiche qu’un score de 9 sur 100 et le contrôle budgétaire par le législatif et la Cour des Comptes n’a atteint que 28 sur 100.  Sur la modernisation de la gestion de carrière des agents de l'Etat, le logiciel Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de Sur les huit documents devant être mis à la disposition du public, le Gouvernement l’Etat (AUGURE) est en cours de réactualisation. L’on note qu’une série de n’en a émis que trois, à savoir le projet de budget de l’exécutif, le budget approuvé et formation a été octroyée à l’endroit des responsables de tous les Ministères les rapports en cours d’année. Les documents sur le rapport préalable du budget, le centraux pour la gestion de l’AUGURE, à savoir, le recrutement et tous les budget des citoyens et le rapport d’audit ont été, soit publiés avec du retard, soit non mouvements des agents de l’Etat au sein d’un Ministère. La poursuite de publiés en ligne. Enfin, les citoyens n’ont pas été informés, ni sur le rapport de la revue l’assainissement de l’état de paie des agents de l’Etat et des pensionnés, à budgétaire de milieu d’année, ni sur le rapport budgétaire de fin d’année. travers l’AUGURE, en collaboration avec les autres Ministères et Institutions a permis de détecter 4.521 Agents de l'Etat irréguliers ayant permis une économie de 45 milliards Ariary.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Face à la situation de post‐crise que traverse le pays, l’accent est toujours mis exergue les flux financiers de l’Aide Publique au Développement et de sur la continuité de la politique de rigueur budgétaire, sur la maximisation de présenter les réalisations sur la base des axes prioritaires du PND ; l’approche budget‐programme basée sur le principe de Gestion Axée sur les  Le Rapport Economique et Financier au titre de l’année 2016‐2017, qui va Résultats et sur le respect des principes budgétaires. servir à toutes les Instances d’outil d’éclairage et de cadrage de la situation, de l’évolution et des opportunités de développement économique et social à Le délai de dépôt du projet de Loi de Finances au niveau des 02 Chambres a été Madagascar ; respecté. En effet, le Ministère des Finances et du Budget a publié la Loi n°2017‐024 du  02 Notes de conjoncture économique ; 19 Décembre 2017 portant Loi de Finances Initiale pour 2018 ainsi que les textes  subséquents y afférents à savoir: 04 Tableaux de Bord Economique.

 Le Décret n° 2017‐1166 du 20 Décembre 2017 portant répartition de crédits Produit 1.5. Culture de la communication et de la visibilité de LFI 2018 ; l'économie numérique confortée  L’Arrêté n°31692/2017 du 22 Décembre 2017 portant ouverture de crédits ; L'usage de Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et des  Le Circulaire n° 07‐MFB/SG/DGB/SAEPB du 22 Décembre 2017 portant nouveaux réseaux à l'intérieur de l'administration améliore l'efficacité du travail et exécution budgétaire 2018. facilite les échanges d'informations. Parallèlement, la Loi n°2017‐009 du 04 Juillet 2017 portant Loi de Finances  Au niveau du MFPRATLS, tous les textes en matière de Gestion des Ressources Rectificative pour 2017 a été sortie, ainsi que les textes d’application qui suivent : Humaines de l’Etat (GRHE) ont été répertoriés, numérisés et publié en ligne. La  Le Décret n°2017‐534 du 04 Juillet 2017 portant répartition de crédits de la plateforme des acteurs GRHE est opérationnelle au niveau central et LFR 2017 ; interconnectée ; la numérisation des dossiers d'archives est en cours. L’on note que 120 Circonscriptions ont été couvertes par le réseau Internet et  L'Arrêté n°16.038/2017 du 05 Juillet 2017 portant ouverture de crédits LFR interconnectées ; 2016 ;   Le Circulaire n°08‐MFB/SG/DGB du 10 Juillet 2017sur la LFR 2017. Au niveau du Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, les réalisations suivantes méritent d’être soulignées : Le renforcement de la transparence dans le processus budgétaire a été soutenu par  12 localités ont été desservies par la TNT ; l’amélioration du système de contrôle et la facilitation de l’accès à l’information  Une plate‐forme de dialogue pour la mise en œuvre du Code de la financière. Au titre de l’année 2017, les résultats suivants méritent d’être mentionnés : Communication a été mise en place, suivie de la préparation des projets de  La tenue des Revues de l’Exécution Budgétaire au titre de l’année 2016 et Décrets d’application ; des trois premiers trimestres de l’année 2017 ;  Des actions de régulation des medias ont été menées, entre autres, la  La diffusion de la version physique du Budget des Citoyens relatif à la Loi de sensibilisation et la vulgarisation du Code de la Communication et du Code Finances Initiale pour 2017 et à la Loi des Finances Rectificative 2017; d’éthique et de déontologie du métier de journaliste, des rencontres et  La Publication de la Loi de Règlement 2015 ; dialogues avec les patrons de presse dans les Régions.

 L’examen de la Cour des Comptes du Projet de la Loi de Règlement 2016

ainsi que ses états annexes ;

 En termes d’outils d’aide à la décision, le Ministère de l’Economie et du Plan a

publié :

 Le Rapport sur la Coopération au Développement au titre de l’année 2016

avec comme thématique l’ODD 8. Ce Rapport permet à la fois de mettre en

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

Produit 1.6. Système de contrôle et de suivi évaluation redynamisé  Sur un objectif de 12.716 nouveaux contribuables au titre de l’année 2017, on a pu recenser 34.841 nouveaux contribuables, soit un taux de  Le montant total des recettes perçues au titre de l’année 2017 ont atteint 4.270 réalisation de 273,9% ; milliards Ariary, soit un taux de réalisation de 102,7% contre 3.765 milliards  Le taux de pression fiscal a atteint 12,4% du PIB sur un objectif de 11,4% Ariary en 2016. Les recettes comprennent : du PIB, soit un taux de réalisation de 106,1%.  4.158 milliards Ariary de recettes fiscales avec un taux de réalisation de 101,9%, à savoir, les impôts d’un montant de 2.132 milliards Ariary soit 101,3% Au niveau de la Direction Générale des Douanes (DGD): des objectifs et les recettes douanières d’un montant 2047,1 milliards Ariary  La dématérialisation et la modernisation des procédures de recouvrement de en termes bruts, soit 102,3% des prévisions au titre de la LFR ou encore recettes et de paiement des dépenses au niveau des bureaux de douanes à 104,9% par rapport aux prévisions au titre de la LFI. , Antsirabe, Tuléar et Mahajanga. ;  Le développement de trois modules de Sydonia World gestion de la  112 milliards Ariary de recettes non fiscales, soit un taux de réalisation de soumission, autorisation et certificat de visite » ; 147,3%.  Le lancement de la mise en place de l’Observatoire du Délai de Dédouanement (ODD) au niveau du bureau de douane à Taolagnaro ; Plusieurs efforts ont été poursuivis pour le recouvrement des recettes.  L’opérationnalisation du « DATA MATCHING » : croisement des informations La Direction Générale des Impôts (DGI) a réalisé : issues de la déclaration fiscale et douanière sur les importations et  La modernisation de l’accueil des usagers des services publics à travers exportations à fort potentiel de fraudes ; l’ouverture d'un Espace contribuable « IMPOTS.NET » et la mise en place  L’uniformisation des procédures de dédouanement au niveau de 14 bureaux d’un nouveau comptoir de réception (front office) avec diffusions des douanes dont 04 ont été mis en œuvre en 2017 ; d’informations fiscales sur écran ;  La signature de contrats de performance des Agents du Service de Lutte  La dématérialisation et modernisation des procédures de recouvrement de contre la Fraude de la Douane. recettes et de paiement des dépenses, à savoir, l’opérationnalisation de la  La signature des protocoles d’accord entre la DGD, le Centre de Fusion des déclaration et du paiement des impôts synthétiques par téléphonie mobile, Informations Maritimes (CFIM), le Ministère de la Défense Nationale (MDN) le lancement du Droit de Communication online, le lancement du suivi et le Ministère des Finances et du Budget (MFB) en vue de renforcer la qualitatif de vérification fiscal, le basculement du système d’informations en sécurité du territoire national contre les trafics illicites de tous genres et de Standard Integrated Government Tax Administration System (SIGTAS)) du contrebande ; Centre Fiscal Alasora et du Centre Fiscal III Faravohitra ;  La mise en place d’un manuel de procédure, afin de réduire les fausses  La sensibilisation mensuelle des contribuables sur les obligations déclarations. déclaratives par le lancement de communication par Push SMS, en vue de la En termes de résultats : standardisation des procédures ;  Le délai de liquidation a été réduit à plus de 50%, les dossiers reçus ont été  La mise à la disposition des usagers des guides sur le remboursement de traités dans un délai maximum de 72 heures ; crédit de TVA;  Le taux de suspicion de fraude a diminué à 42,29 % ;

 La collaboration entre l'administration fiscale et douanière afin de repérer  768 nouvelles positions tarifaires ont été insérées dans la base de données les risques de non‐conformité: opérationnalisation du «DATA MATCHING» ramenant le nombre de positions tarifaires à 2.502; ayant permis le croisement des informations issues de la déclaration fiscale  Le taux de recouvrement des droits et taxes et des amendes issus des et douanière sur les importations et exportations à fort potentiel de fraudes. En termes de résultats : infractions douanières pour les dossiers traités par voie transactionnelle et après décision prononcée par l'autorité compétente a atteint 87,8%, soit 6,51 milliards Ariary sur un objectif annuel de 7,8 milliards Ariary ; 6

AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  L’intensification des contrôles à travers les 19 bureaux de Douanes ont  1.614,74 milliards Ariary pour les dépenses d’investissements, soit 55,98% permis la saisie de 461 tortues à l'aéroport d', 03 conteneurs de de taux d’engagement. marchandises (Whisky, vin, champagne, vodka et cigarette) dans un quartier  Le taux d’engagement des dépenses du Budget Annexe a été de 41,58% et celui résidentiel de Tana, l’interception de 625 cartouches de calibre 12 à du Compte Particulier du Trésor a atteint 87,37%. Vohemar, 3.179 litres de Gasoil à Mahajanga, 8,17kg de lingots d'or à Ivato, L’on note que, sur les 966 indicateurs de l’exécution budgétaire, 584 indicateurs ont 795g d'héroïne à Mamory et aéroport Ivato.le démantèlement de la filière été atteints (soit 60,45%), 287 indicateurs non atteints (soit 29,71%), 76 indicateurs héroïne africaine et de drogue à destination de Hong Kong. n’ont pas été disponibles (soit 7,86%) et 19 nouveaux indicateurs ont été identifiés lors Au niveau de la Direction Générale du Trésor : de l’exécution budgétaire, (soit 1,96%).

 La dématérialisation du recouvrement des recettes au niveau des CTD :  Au titre de l’année 2017, le montant total des marchés publics a atteint 687,37 élaboration d'un Projet pilote avec l'appui de la Banque Mondiale sur les milliards Ariary contre 597,38 milliards Ariary en 2016, soit une hausse de recouvrements par mobile money des recettes municipales (Communes 15,06%. Par nature, ces marchés ont été répartis comme suit : Urbaines d'Antananarivo et de Toamasina).  325,5 milliards Ariary de marchés de fournitures contre 291,06 milliards  La dématérialisation des opérations de change : opérationnalisation du SIG‐ Ariary en 2016. OC auprès des banques et des opérateurs ;  267,61 milliards Ariary de marchés de travaux contre 767,16 milliards Ariary  La diminution des paiements en numéraire : élaboration et diffusion de en 2016; l’Arrêté N° 28429/2016 du 26/12/2016 fixant les modalités de paiement des  61,17 milliards Ariary de prestations de services contre 27,70 milliards Ariary dépenses publiques disposant de l’obligation d’un virement auprès d’un en 2016 ; établissement bancaire ou financier pour le paiement des dépenses au profit  35,39 milliards Ariary de prestations intellectuelles contre 25,94 milliards d’un contractant, en réduisant la limite payable en numéraire à 600.000 Ariary en 2016. Ariary pour les créances au profit des agents fonctionnaires, non encadrés , contractuels et des pensionnés Graphe 1 : Répartition des marchés publics au titre de l’année 2017  Le contrôle récurrent dans 21 régions de Madagascar de 76 postes comptables dont TG, TP et PP.  La dotation de 1.541 Communes ruraux de trésoriers communaux.  La mise en place des systèmes de télé‐compensation au près des Trésoreries Générales : TG Tamatave, Antsirabe, Majunga, Antsohihy, Maintirano et Maevatanana ;  La mise en place progressive d’un compte unique du Trésor.  Les engagements de dépenses du Budget Général s’élèvent à 5.915,31 milliards Ariary, soit 80,26% des prévisions, à savoir :  345,07 milliards Ariary pour l’intérêt de la dette avec un taux d’engagement de 99,97% ;  1.806,20 milliards Ariary pour le solde, soit 99,97 de taux d’engagement ;  2.149,77 milliards Ariary pour le fonctionnement hors solde, soit 92,13 de taux d’engagement ; Source : Commission Nationale des Marchés

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES Par mode de passation de marchés : Graphe 2 : Indicateurs des Programmes du PND 2016  86,56% par voie d’appel d’offre ouvert;  2,48% sur demande de proposition  1,13% sur demande de consultation ;  3,95% de marché de gré à gré ; Par Institution :  16,16% des marchés ont été accordés au Ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures ;  12,93% au Ministère de l’Education Nationale ;  12,32% au Ministère des Finances et du Budget ;  11,10% au Ministère auprès de la Présidence chargé de l’Agriculture et de l’Elevage ;  8,84% au Ministère des Travaux Publics ;  38,67% répartis par les entités restantes. Par Région :  62,07% des marchés publics ont été englobés par la Région ; Source : Ministère de l’Economie et du Plan  29,37% pour la Région Boeny. La Commission Nationale des Marchés (CNM) a mené un contrôle a posteriori des  Sur les 448 indicateurs du SNISE : marchés publics au niveau de 09 Régions, à savoir les Régions Analamanga, Boeny,  323 indicateurs ont été disponibles, soit 72,2% dont 57 indicateurs pour Itasy, Diana, Haute Matsiatra, Alaotra Mangoro, Atsimo Atsinanana, Atsinanana et l’Axe 1 du PND, 53 indicateurs pour l’Axe 2 du PND, 61 indicateurs pour Menabe. l’Axe 3 du PND, 113 indicateurs pour l’Axe 4 du PND et 39 indicateurs L’on note que durant les trois dernières années, l’effectif des dossiers ayant fait pour l’Axe 5 du PND l’examen de la Commission Nationale des Marchés ne cesse d’augmenter passant de  125 indicateurs n’ont pas été disponibles, soit 29,01%, liés soit à une 318 dossiers en 2015 à 597 dossiers en 2016 et à 1.040 dossiers en 2017. Cette surestimation de la définition des indicateurs, soit par faute de évolution est attribuée à l’allègement des procédures de passation de marchés publics financement ; et accompagné des séances de formation déployées par la CMN et de l’Autorité de  Sur les 323 indicateurs disponibles : Régulation des Marchés Publics (ARMP).  146 indicateurs ont été atteints dont 20 indicateurs pour l’Axe 1 du PND,  Au titre de l’année 2017, le Ministère de l’Economie et du Plan a publié le 30 indicateurs pour l’Axe 2 du PND, 21 indicateurs pour l’Axe 3 du PND, Rapport de mise en œuvre des Programmes au titre de l’année 2016 à travers 45 indicateurs pour l’Axe 4 et 30 indicateurs pour l’Axe 5 du PND. les 448 indicateurs du Système National Intégré de Suivi Evaluation (SNISE) validés par toutes les parties prenantes :

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES Graphe 3 : Disponibilité des indicateurs 2015 et 2016 le rail. Un Secrétariat Technique (ST) et un Comité Technique (CT) de la SNDS ont été mis en place, tandis qu’un consultant national a été recruté pour faire un diagnostic du système statistique sectoriel dont les résultats sont :  Organe de coordination non opérationnel, mauvaise circulation des informations entre les composantes du SSN, incohérence des données d’un producteur à l’autre ;  Faiblesse à tous les stades du processus de production de statistique publique ; Ces résultats s’expliquent essentiellement par:  les faiblesses des ressources humaines et technologiques ;  la caducité du cadre juridique et réglementaire ;  le manque d’harmonisation des méthodes de travail ;  l’incapacité de l’INSTAT à bien jouer son rôle au sein de la CCISE ;  l’absence d’un programme annuel des activités statistiques. En termes d’avancement : Source : Ministère de l’Economie et du Plan  La Loi relative à l’organisation et à la réglementation des activités Des efforts ont été menés par tous les acteurs de suivi évaluation en matière de statistiques a été adoptée par la HCC ; redevabilité de l’Administration au cours de l’année 2016. En effet, on a enregistré une  L’Organigramme de l’INSTAT a fait l’objet d’adoption en Conseil du augmentation significative des indicateurs disponible passant de 59,9% en 2015 à Gouvernement ; 72,1% en 2016. La disponibilité des indicateurs est passée de 82,8% en 2015 à 89,8% en  Le recrutement du consultant pour l’élaboration du Plan d’Action Intérimaire 2016 pour l’Axe 2 du PND, 53,2% en 2015 à 62,9%en 2016 pour l’Axe 3 du PND, 61,2% (2018‐2020) de la SNDS est en cours. en 2015 à 86,2% en 2016 pour l’Axe 4 du PND et 76,3% à 100% pour l’Axe 5 du PND.  Sur le Recensement Général de la Population et de l’Habitat troisième phase Toutefois, l’Axe 1 du PND a connu un recul passant de 47,7% en 2015 à 46,7% en 2016. (RGPH3) les réalisations se résument comme suit : En outre, 16 Rapports de suivi des priorités régionales au titre de l’année 2016 ont  Mobilisation des ressources pour le financement de l’opération sous la été élaborés par les Directions Régionales de l’Economie et du Plan. conduite de l’UNFPA; Produit 1.7. Système statistique modernisé  Adoption communication verbale en Conseil de Gouvernement relative à la contribution du gouvernement au financement du RGPH‐3; L’Institut National de la Statistique (INSTAT) est appelé à satisfaire les exigences de  Réalisation du recensement pilote appuyé par l’UNFPA; toutes les composantes du système statistique national pour que les données  Mise en œuvre du projet de renforcement des capacités statistiques à collectées pour toutes les opérations statistiques réalisées soient fiables, de qualité et Madagascar (STATCAP) appuyé par la Banque Mondiale, pour financer les standardisées. activités cartographiques ;  La mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2015‐2019), le suivi  Grande opération de cartographie censitaire ; des indicateurs des ODD et l’adoption de l’agenda 2030 requièrent non  Recrutement et formation de tous les agents de terrain ; seulement un Système Statistique National capable d’alimenter en données de Le dénombrement exhaustif de la population et des ménages est programmé pour qualité le système de gestion économique du pays. Depuis 2015, la Stratégie le mois de Mai 2018.

Nationale de Développement des Statistiques (SNDS) est de nouveau remis sur

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

Produit 1.8. Diplomatie active au service du développement  La reconnaissance internationale de Madagascar à travers une coopération consolidée bilatérale raffermie :  Deux visites d’Etat (Chine, Japon) et quatre visites officielles (Allemagne, Depuis le retour de Madagascar dans le concert des Nations, des efforts ont été France, Zambie, Italie) aux retombées significatives ont été effectuées en déployés en vue du raffermissement de la mise en œuvre de la diplomatie au service 2017 : du développement.  Visite d’Etat en Chine, le 27 mars 2017, marquée par la signature du  En matière de renforcement de la place de Madagascar au sein des Instances Mémorandum d’entente sur l’initiative One Belt, One Road (OBOR), de multilatérales et régionales : l’Accord de coopération technique relatif aux projets de développement  Madagascar est un acteur actif au sein des instances décisionnelles de cinq (05) organisations internationales, en assurant la présidence de l’OIF depuis socio‐économique (100 000 000 RMB) et de l’Accord de don d’aide novembre 2016, la présidence des organes directeurs du COMESA depuis humanitaire d’urgence au profit du BNGRC (30 000 000 RMB). octobre 2016, la vice‐présidence de l’Assemblée générale des Nations Unies  Visite d’Etat au Japon, du 03 au 06 décembre 2017, marquée par la depuis septembre 2017, ainsi qu’en étant élu en qualité de membre de signature de deux accords de coopération relatif au programme bureau non permanent du Comité Exécutif de l’UNESCO depuis novembre alimentaire et au secteur eau, d’un montant respectif de 470 000 000 JP 2017 et membre de la Commission des Limites du plateau continental des ¥ et de 200 000 000 JP ¥. Nations Unies pour la période 2017‐2022.  En corollaire, Madagascar a accueilli quatorze visites de dignitaires et  La présence de Madagascar s’est vue renforcée par l’élection de deux délégations venant de pays partenaires. ressortissants malagasy à la CAF et au sein de la Commission de l’Union  Elargissement du réseau diplomatique malagasy à travers la réouverture africaine, à travers un lobbying effectué par le Ministère des Affaires officielle de l’Ambassade de Madagascar à Londres par le Président de la étrangères (Ms Ahmad au sein de la CAF et Harison Victor en qualité de République le 04 septembre 2017, à l’occasion du bicentenaire des relations Commissaire aux affaires économiques de l’Union africaine). entre Madagascar et la Grande‐Bretagne.  En 2017, la participation aux réunions extraordinaires et statutaires des  Dans le cadre de l’accroissement des domaines de la coopération bilatérale, dix organisations multilatérales (OIF, Nations Unies, Union africaine, Union (10) accords de coopération bilatéraux ont été signés par le Ministre des Affaires européenne) et régionales (SADC, IORA) a connu une hausse. Les dignitaires étrangères en 2017, à savoir : ainsi que leurs représentants ont honoré ainsi dix (10) réunions statutaires et extraordinaires en vue d’y défendre les intérêts de Madagascar.  Les engagements multilatéraux de Madagascar ont été renforcés, à travers la signature du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et le dépôt des instruments de ratification de trois Traités auprès des Nations unies, dont le Protocole facultatif se rapportant à la Convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ; le Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac et le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international sur les droits civils visant à abolir la peine de mort.  Des principes et lignes directrices de la politique internationales de Madagascar sur les questions internationales ont été affirmés à travers trente (30) Résolutions soutenues, auxquelles Madagascar s’est porté co‐ auteur auprès des Nations Unies.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES Date de Pays Date de Pays Accords et montant (M) Retombées socio‐économiques Accords et montant (M) Retombées socio‐économiques signature partenaires signature partenaires Echange de lettres portant Convention de financement de Impact socio‐économique en financement du projet la construction des routes RN6 21 mars termes de création d’emploi et Développement Japon d’extension du port de et RN13 reliant Ambanja – 2017 d’augmentation du commerce 29 d’infrastructures structurantes Toamasina Antsiranana et Ambovombe – international novembre UE facilitant à la circulation des M : 45 214 000 000 JP ¥ Taolagnaro 2017 biens et des personnes (régions Accord de coopération M : 235 000 000 € (Prêt BEI : Diana et Anosy) technique relatif au projet de Accès de la population 120 000 000 € Don PIN et PIR : 27 mars bâtiment du MAE ou tous malagasy à des infrastructures 115 000 000 €) Chine 2017 projets de développement et des services publics de 05 Echange de lettres relatives au Sécurité alimentaire à travers socio‐économique qualité décembre Japon programme alimentaire l’approvisionnement en riz M : 100 000 000 RMB 2017 M : 470 000 000 JP ¥ dans les régions de Madagascar Accord de don d’aide Echange de lettres relatives au Protection de l’environnement 27 mars 05 Chine humanitaire d’urgence Don de riz dans le Grand Sud programme économique et et développement socio‐ 2017 décembre Japon M : 30 000 000 RMB social (secteur eau) économique à travers le 2017 Augmentation de la M : 200 000 000 JP ¥ recyclage d’eau productivité rizicole et Accord d’assistance pour la Accord de don pour le projet de Accès de la population approvisionnement stable en 19 construction d’un nouveau réhabilitation du système malagasy à des infrastructures 24 juillet eau d’irrigation de 10 000ha de décembre Chine bâtiment du MAE ou de tout Japon d’irrigation au sud‐ouest du Lac et des services publics de 2017 rizière. 2017 autre projet de développement Alaotra qualité Objet ; réhabilitation du M : 100 000 000 RMB M : 3 048 000 000 JP ¥ système d’irrigation dans le Source : Ministère des Affaires étrangères. PC23 au SO du Lac Alaotra. Promotion de l’électrification  Au titre de la diplomatie au service de la promotion de l’économie dynamisée : rurale dans la région SAVA, de Accord de coopération pêche côtière durable à 15  Promotion de la politique d’attraction des investissements directs étrangers : financière au titre de l’année Madagascar, mise en œuvre du novembre Allemagne hausse de 57% des visas transformables en long séjour délivrés aux 2016 Programme de lutte antiérosive 2017 investisseurs étrangers en 2017. M : 36 600 000 € PLAE V, financement du projet

de développement communal inclusif et de la décentralisation Mise en œuvre du programme Accord de coopération d’appui à la gestion de 15 technique au titre de l’année l’environnement, du projet novembre Allemagne 2016 d’adaptation des chaînes de 2017 M : 17 500 000 € valeur agricoles au changement climatique

Source : Evolution de la délivrance de visas par le Ministère des Affaires étrangères, DP/MAE.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Mobilisation continue de la Diaspora :  Le Système Intégré/Informatisé de Gestion de la Carte d’Identité Nationale  Organisation réussie du 1er Forum de la Diaspora à Antananarivo sous le (SIIGCIN) a été opérationnel au sein de la Préfecture de Police d’Antananarivo thème « Zanak’i Madagasikara miara‐mandrafitra ny hoavy iombonanana », (Tanà 1, Tanà 2, Tanà 3, Tanà 4, Tanà 5 et Tanà 6) ; au village Voara, du 26 au 28 octobre 2017.  18.000 duplicatas de permis de conduire version biométrique ont été établis ;  Un million d’imprimés de CNI ont été dispatchés.  Dans le cadre de la protection des intérêts de Madagascar à l’étranger, dix‐

sept (17) ressortissants malagasy en difficulté ont bénéficié de l’assistance et Programme 2. JUSTICE ET SECURITE APAISANTES ET RESPECTUEUSES ont pu être rapatriés d’Arabie Saoudite (1), de Chine (6), de Koweït (5), du Liban (1), de Hongkong (1), de Maurice (2), de Turquie (1). DE LA DIGNITE ET DES DROITS HUMAINS  Madagascar est bénéficiaire de l’initiative MIEUX (Migration – EU – L’objectif du Programme consiste surtout à respecter l’Etat de droit et l’ordre public Expertise) depuis le mois d’avril 2017 dans le cadre du processus Effet 2. Etat de droit respecté et ordre public rétabli d’élaboration de la politique nationale pour l’engagement de la diaspora.

Indice de l’Etat de Droit Produit 1.9. Représentation de l'Etat effective  L’Indice sur l’Etat de droit, publié par le World Justice Project (WJP), mesure le  Le taux de rapport d’activités des Chefs de Circonscription Administrative rendement de chaque pays sur l’Etat de droit dans 113 pays du monde, à partir parvenu au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a atteint 87,5% au de plus de 110.000 enquêtes auprès de ménages, et 3.000 enquêtes auprès titre de l’année 2017, sur une prévision annuelle de 80%, contre une réalisation d’experts et, à travers huit facteurs : contraintes aux pouvoirs du gouvernement, de 70% en 2016. Le retard de remontée des informations reste toujours un absence de corruption, gouvernement ouvert, droits fondamentaux, ordre et handicap au niveau excentrique. sécurité, application des règlements, justice civile et justice pénale.  L’opérationnalité des bases de données est en cours, ayant atteint 40% en 2017

sur un objectif annuel de 75% ;

Tableau 3 : Evolution du classement de Madagascar selon les huit facteurs pour la Produit 1.10. Fonctionnement du système de l’état civil amélioré période 2016 – 2017/2018  L’état civil constitue une composante essentielle dans la réhabilitation de FACTEURS CLASSEMENT CLASSEMENT CLASSEMENT l’Administration publique. Dans le cadre de la mise en œuvre du « Programme MONDIAL REGIONAL FAIBLE REVENU africain d’amélioration accélérée des systèmes d’enregistrement des faits 2016 2017‐2018 2017‐2018 2017‐2018 d’Etat‐civil et de l’établissement des statistiques de l’Etat‐civil », Madagascar a Contraintes aux finalisé l’évaluation nationale se rapportant à ce programme, et la Stratégie Pouvoirs du 86/113 90/113 13/21 8/12 nationale pour la modernisation des deux systèmes. A cet effet, un atelier de Absence de Corruption 102/113 107/113 15/21 9/12 présentation du rapport d’évaluation et de validation du plan stratégique décennal a été tenu ; Gouvernement Ouvert 80/113 76/113 5/21 3/12 Droits Fondamentaux 84/113 82/113 9/21 7/12  Tous les textes sur l'état civil sont en cours d'élaboration, le secteur est en Ordre et Sécurité 51//113 60/113 2/21 2/12 pleine restructuration. 500 Communes sont touchées par les actions de 102/113 sensibilisation. 144.891 jugements supplétifs d’état‐civil ont été rendus ; Application des 108/113 17/21 10/12 Justice Civile 100/113 101/113 16/21 10/12  Le pourcentage d'enfants de moins de 5 ans sans acte de naissance enregistrés Justice Pénale 73/113 87/113 14/21 8/12 à l'état‐civil a été de 10% sur un objectif de 13%. L’on note l’absence d’une loi Source : World Justice Project d’habitation pour effectuer un jugement supplétif pour les enfants ;

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES Madagascar a perdu huit places pour son rendement global sur l’Etat de Droit au Indice de Paix Mondiale niveau mondial, passé de la 90ème place sur 113 pays en 2016 à la 98ème sur 113 pays en Le Global Peace Index (GPI) ou Indice de Paix Mondiale (IPM) mesure le degré de 2017‐2018. Le score de Madagascar en 2017‐2018 est de 0,44 contre 0,45 en 2016. pacifisme dans le monde en présentant une analyse exhaustive des données sur les Par type de facteurs, Madagascar n’a gagné de places qu’en matière de tendances en matière de paix et leurs impacts sur l’économie. « Gouvernement Ouvert » et de « Droits Fondamentaux ». Au titre de l’année 2017, Madagascar est classé au 44ème rang sur 163 pays contre A l’échelle mondiale, les trois pays au meilleur rendement au sein de l’Indice sur 38ème rang en 2016 soit une perte de 06 places, avec un score de 1,79 point en 2017 l’Etat de Droit 2017‐2018 sont le Danemark (1er), la Norvège (2ème), et la Finlande (3ème), contre 1,76 point en 2016. tandis que les trois pays les moins performants sont l’Afghanistan (111ème), le  La perception de la sécurité, l’accès aux armes légères, les crimes violents, la Cambodge (112ème), et le Venezuela (113ème). terreur politique, les manifestations violentes et l’accès à des armes légères ème Au niveau du Continent Africain, Madagascar occupe la 16 place sur 21 pays et la ont été notés à 2,24 points en 2017 contre 3 points en 2016 ; ème 8 place sur 12 pays à faible revenu. Le Ghana arrive en tête, supplantant l’Afrique du  Sur le nombre de forces de sécurité et d’incarcération, le score de ème Sud et se classant au 43 rang mondial. Madagascar est passé de 1 point en 2016 à 1,43 point en 2017 ; De manière globale, une majorité de pays ont vu leurs scores baisser depuis la  Pour les dépenses étatiques en matière militaire, ou l’importation et publication du dernier Indice sur l’Etat de Droit du World Justice Project en Octobre l’exportation d’armes conventionnelles, les notes de la Grande Ile sont de 2016, particulièrement en termes de droits de l’homme, de contrôles des pouvoirs du l’ordre de 1,55 point en 2017 contre 1 point en 2016. gouvernement, et de justice civile et pénale. Les résultats globaux de l'Indice de Paix Mondiale 2017 révèlent que le niveau  En matière de l’Etat de droit, le pourcentage des textes réformés au niveau du mondial de paix s'est légèrement amélioré cette année de 0,28%, avec 93 pays dans Ministère de la Justice a atteint 66,7%. En effet, outre les textes règlementaires, lesquels les indicateurs se sont améliorés, tandis que dans 68 autres pays, ils se sont les lois suivantes ont été adoptées : détériorés. ème  Loi n°2016‐038 du 25 janvier 2017 modifiant et complétant certaines En Afrique subsaharienne, c’est l’Ile Maurice, 22 mondiale, qui est en tête suivie dispositions de l’Ordonnance n°60‐064 du 22 juillet 1960 portant Code de la du Botswana. Nationalité Malagasy ; Dans le rang des pays ayant connu les plus grands progrès, se classent la République  Loi n° 2016‐039 du 25 janvier 2017 modifiant et complétant certaines Centrafricaine et Djibouti. Avec une progression de 0,119 point, la République dispositions du Code de Procédure Civile Malagasy ; Centrafricaine est le pays ayant connu la plus grande amélioration. Ce score a permis  Loi n°2017‐001 du 29 juin 2017 instituant l’Ordre National Malagasy ; au pays de gagner deux places dans le classement mondial, devenant la 42ème nation la  Loi n° 2017‐012 du 18 juillet 2017 modifiant et complétant les dispositions plus pacifique en Afrique subsaharienne, est 155ème au classement mondial. Djibouti a du Code Procédure Civile instituant une procédure spéciale pour les petits également progressé avec une amélioration de 0,096, et un gain 14 places. litiges civils et commerciaux ;  Loi n°2017‐013 du 26 juillet 2017 modifiant et complétant les dispositions Cependant, c’est l'Ethiopie qui a subi le déclin le plus significatif, aux niveaux tant du Code de Procédure Pénale relative à la défense des parties l’enquête régional que mondial. En effet, avec une chute de score de 0,193 point du fait des préliminaire et la détention préventive au cours de la poursuite et de violentes manifestations sur fond de tensions ethniques qui ont poussé le l’instruction; gouvernement à mettre le pays en état d’urgence de six mois en 2016, l’Ethiopie perd 16 places pour se positionner aux 134ème rang mondial et 35ème au niveau régional.  Loi n°2017‐014 du 30 juin 2017 abrogeant la Loi n°2005‐014 du 07 septembre 2004 relative à l’adoption avec le Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme ;  Loi relative à la coopération internationale en matière pénale (en cours de promulgation).

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES Tableau 4 : Classement des pays d’Afrique Subsaharienne les plus pacifiques Taux de criminalité sur 1.000 habitants Rang Afrique Pays Rang Rang Afrique Pays Rang  Dans le cadre de l’intensification des actions sur la lutte contre le grand Subsah Mondial Subsah Mondial banditisme : 1. Ile Maurice 22 23. Djibouti 107  Le taux de criminalité, enregistré au niveau de la Police Nationale a affiché 2. Botswana 27 24. Gambie 110 une légère baisse passant de 1,76 pour 1.000 habitants en 2016 à 1,73 pour 1.000 habitants en 2017 ; 3. Sierra Léone 39 25. Rwanda 113  En milieu rural, la Gendarmerie a enregistré un taux de criminalité de 0,38 4. Zambie 41 26. Cote d'Ivoire 121 pour 1.000 habitants, résultats liés à l’accroissement des effectifs des 5. Ghana 43 27. Guinée‐ 122 gendarmes dans les zones rouges et l’adaptation des formations aux Bissau réalités du terrain ; l’on note que le nombre de 8.647 crimes ont été 6. Madagascar 44 28. Afrique du 123 enregistrés ; sud  Le ratio force de l’ordre/GN/population a été de 1/1.498 en 2017 sur un 7. Malawi 48 29. République 124 objectif annuel de 1/2.450 ; du Congo  Plusieurs services ont été créés au niveau du Commandement de la Gendarmerie Nationale pour rendre plus efficaces les actions à mener, à 8. Namibie 50 30. Kenya 125 l’instar du Service de Lutte Contre le Vol des bœufs (SLCVB), le Service de 9. Tanzanie 54 31. Niger 126 Lutte Contre le Cybercriminalité (SLCC), le Service de Lutte Contre la 10. Sénégal 60 32. Zimbabwe 127 Délinquance Economique et Financière (SLDEF), la Cellule Active et Spécialisée (CAS)…. 11. Guinée 61 33. Mauritanie 128 Equatoriale Lutte contre le phénomène dahalo 12. Togo 63 34. Cameroun 130  Au titre de l’année 2017, des opérations de sécurisation rurale ont été menées à savoir : 13. Swaziland 77 35. Ethiopie 134  L’installation à Ihosy du Bataillon Interarmes de l'Armée malagasy (BIA) 14. Mozambique 78 36. Tchad 135 spécialisé dans la lutte contre l’insécurité dans la grande région du Sud et du Sud‐ouest de Madagascar pour la couverture des zones 15. Bénin 79 37. Erythrée 136 d’actions suivantes: régions Ihorombe, Anosy, Atsimo Andrefana, 16 Liberia 82 38. Mali 140 Amoron’i Mania, Atsimo Atsinanana, Androy, Haute Matsiatra ; 17. Gabon 87 39. Burundi 141  La mise en place d’une section de 15 hommes dans le Sud–Est de Madagascar, pour intervenir dans la Région Atsimo Atsinanana et à 18. Lesotho 90 40. Nigeria 149 Befotaka et ; 19. Burkina Faso 91 41. RD Congo 153  La mise en place d’une section de 40 hommes à Beravina et Betsipolitra dans l’Ouest de Madagascar pour couvrir la zone périphérique des limites 20. Guinée 96 42. Centrafrique 155 communes aux régions Melaky, Menabe et Bongolava ; 21. Angola 100 43. Somalie 158  L’organisation (i) d’une Opération Mixte MAZAVA II effectuée dans 07 Districts dont Ambohimahasoa, Ikalamavony, Isandra, Ambositra, 22. Ouganda 105 44. Soudan du 160 Ambatofinandrahana, Manandriana et Malaimbandy, (ii) d’une Opération Sud Mixte de grande envergure menée dans 18 régions dont SAVA, Source : Global Peace Index 2017 Analanjirofo, SOFIA, Boeny, Betsiboka, Melaky, Alaotra Mangoro, Menabe,

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES Bongolava, Vakinakaratra, Amoron’i mania, Haute Matsiatra,  La Gendarmerie Nationale a enregistré 2.361 cas de vol de bœufs en 2017 Ihorombe, Atsimo_Atsinanana, Atsimo Andrefana, Androy et Anosy, (iii) de contre 2.037 cas en 2016, soit une hausse de 15,9%. Toutefois, l’effectif des 24 opérations ponctuelles de Sécurisation Rurale effectuée dans 09 bœufs volés est passé de 47.729 têtes en 2016 à 64.779 têtes en 2017, soit une Régions (Vakinankaratra, Ihorombe, Atsimo Atsinanana, Haute Matsiatra, forte hausse de 35,7%. Le taux de récupération des bœufs volés a atteint Betsiboka, Bongolava, Boeny, Alaotra Mangoro et Diana) ; 52,88% en 2017 contre 50,46% en 2016 et 49,36% en 2015. En effet, sur les  La réalisation de 372 interventions et poursuites de vol de bovidés (bœufs 64.779 bœufs volés, 34.255 ont été récupérés. Ces résultats ont été obtenus volés:15.896) ; grâce à la coopération avec les Fokonolona riverains, au raffermissement de  La production de 150.000 cartouches de 7,62mm à l’Usine Militaire de l’opérationnalité de l’Unité Spéciale Anti‐Dahalo (USAD), au renforcement en Moramanga ; effectif de la Gendarmerie Nationale et au déclenchement des plusieurs  L’implantation de 33 nouveaux Détachements d’Appui à la Sécurité (DAS), opérations dans les zones classées rouges dont 03 de grandes envergures et 08 ramenant le nombre total de DAS à 337 ; ponctuelles et, aux différentes sensibilisations sur l’auto‐défense effectuées par  La mutation de 279 militaires de la Région Militaire N°5 vers la Région du les éléments sur terrain lors des différentes missions de surveillance. Toutefois, Sud. la latitude des forces de l’ordre a été limitée dans l’emploi des armements  Au niveau du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation : puissants.  Le Décret n° 2017 – 023 du 10 janvier 2017 relatif au recensement, à Des directives complémentaires axées sur l’assainissement interne ont été émises l’identification, à la circulation et à la commercialisation des bovins a été notamment, pour les éléments de la Gendarmerie rangeant du côté des dahalo, voire sorti ; agir comme malfaiteurs. 05 Sous‐officiers ont été radiés par mesures disciplinaires et  01 arrêté en matière de gestion des bovidés a été élaboré; 18 commandants d’unités ont fait l’objet de mutation, suite à leur défaillance.  24 Dina ont été homologués et la mise en place du Comité exécutif de Dina a été appuyée ;  Au niveau de la Police Nationale, le taux de récupération de bovidés volés a  51.738 armes de 2ème et de 3ème catégorie ont été recensées. connu une forte diminution passant de 79% en 2016 à 54,6% en 2017. Sur 54 cas de vol de bovidés, 1.970 têtes ont été récupérés sur les 3.611 volés.

Tableau 5 : Evolution des vols de bovidés de 2015 à 2017

NOMBRE SUITE NOMBRE BOEUFS NOMBRE DAHALO NOMBRE FKL ANNEE CAS DE JUDICIAIRE Produit 2.1. Système judiciaire rétabli VOL VOLES RECUPERES MUTILE MORT BLESSE ARRETE BLESSE MORT LP MD Dans sa mission d’assurer la primauté du droit, de promouvoir l’accès à la Justice et 2015 1 374 27 051 13 355 727 303 98 1 254 79 91 473 664 2016 2 037 47 729 24 087 1 096 541 236 1 766 260 223 698 930 de veiller à ce que l'administration de la Justice soit digne de confiance, intègre et 2017 2 361 64 779 34 255 1 081 522 250 2 001 280 241 846 1 155 respectueuse des droits humains, les résultats enregistrés au niveau du Ministère de la Source : Secrétariat d’Etat auprès du Ministère de la Défense Nationale chargé de la Justice au titre de l’année 2017 ont été les suivants : Gendarmerie  Dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission qui est d’assurer la primauté du droit, de promouvoir l’accès à la Justice et de veiller à ce que l'administration de la Justice soit digne de confiance, intègre et respectueuse des droits humains, le Ministère de la Justice a identifié les principaux résultats ci‐après au titre de l’année 2017 :  Sur l’amélioration du rendement de travail grâce à l'informatisation, les activités suivantes ont été réalisées :  Appui aux Juridictions Administratives dans le traitement des contentieux électoraux par la dotation de matériels informatiques sur financement de l’Union Africaine ; 15

AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Informatisation de la Chaîne pénale par le développement du logiciel  Dix (10) Services des Frais de Justice Pénale et Assimilés (SFJPA) ont été INFO‐TPI destiné au traitement et à la gestion informatisée des dossiers opérationnels au niveau des Cours d'Appel et des TPI d'Antananarivo, de pénaux au niveau des TPI (financement UE‐NFD) ; Mahajanga, de Toamasina, de Fianarantsoa et de . Le taux de  Informatisation de la Chaîne Commerciale suite à la validation du logiciel recouvrement des amendes et condamnations pécuniaires n’a atteint que de suivi de LTA‐JCOM et la formation des utilisateurs (financement 1,65% sur un objectif de 70%. Les SFJPA des Cours d'Appel et TPIs Banque Mondiale‐PIC) ; Antananarivo et Mahajanga ont procédé au dégagement d'un montant total  Logiciel de gestion des procédures des Tribunaux administratifs INFO‐TA de 3.951.180 Ariary au niveau du Trésor public. La faiblesse du développé et formation des utilisateurs au niveau du Tribunal recouvrement des amendes pénales et des frais de justice pénale et administratif d’Antananarivo (financement UE‐NFD) ; assimilés est due aux problèmes suivants :   Modules de Radiation automatique et Radiation partielle développés Ce recouvrement est en phase de démarrage et encore méconnu par les dans le logiciel sur le Registre des Commerce et des Sociétés et des justiciables ;  Crédits Mobiliers (RCS‐CM) et installation du logiciel à Mampikony, Port‐ La plupart des condamnés sont des personnes défavorisées et n’arrivent berger et Antsohihy ; pas à s’acquitter de leur condamnation pécuniaire ;   Logiciel à l'usage des greffes des établissements pénitentiaires IGAP S’agissant de recouvrement à l’amiable, les moyens de pression pour élaboré et en phase d'essai au niveau de la Maison de Force . obliger les condamnés à payer les amendes et les frais de justice pénale sont insuffisants ;  Le traitement des dossiers au niveau des Cours et Juridictions a été résumé  La majorité des pièces d’exécution ne comportent pas d’adresse exacte comme suit : des condamnés et la notification devient ainsi impossible.  86,08% des dossiers ont été jugés au niveau des Tribunaux de Première  06 cliniques juridiques ont été opérationnelles. Elles sont sous l’égide du Instance (TPI) sur une valeur cible annuelle de 65%, dont 64.766 affaires Ministère de la Justice et implantées à Antananarivo (Conseil de civiles jugées sur 81.117 affaires et 52.339 affaires pénales jugées sur Développement d’Andohatapenaka ou CDA), Manakara, Mananjary, 54.929 affaires ; , Taolagnaro et Toliara (financement PNUD). Le projet de décret  60% des dossiers ont été jugés au niveau des Cours d’Appel sur une sur les cliniques juridiques en vue de leur pérennisation a été finalisé et en valeur cible annuelle de 60% ; attente de visa au niveau du Ministère des Finances et du Budget ;  23,34% des dossiers ont été jugés au niveau de la Cour de Cassation sur  Le décret n°2017‐565 portant création de 25 charges d'huissiers de Justice une valeur cible annuelle de 40%. Le nombre élevé des affaires civiles en et 22 charges de commissaires‐priseurs a été adopté. A l'entrée en vigueur instance (5.701 affaires) au début de l'année 2017, a entraîné la faiblesse de ce décret de création de charges, il existe 296 charges d'huissiers de du nombre des dossiers jugés qui n’a atteint que 1.058 affaires ; Justice et 199 charges de commissaires‐priseurs à Madagascar ;  Le taux des requêtes jugés au niveau du Conseil d'Etat a été de 39,87% en  La mise en place des Traitements en Temps Réel (TTR) a été poursuivie au 2017 sur une valeur cible de 65%. Le nombre élevé des requêtes en niveau des Parquets des Tribunaux de Première Instance ; instance au début de l'année 2017 (528 dossiers) en est l’origine. 370  Dans le cadre de la promotion d'une justice de proximité et afin d’accorder requêtes ont été jugées durant l’année 2017 ; une plus grande accessibilité des citoyens aux services de la Justice, de  54,32% des requêtes ont été jugés au niveau des Tribunaux nouveaux Tribunaux de première instance (TPI) et de nouvelles Maisons Administratifs sur une valeur cible annuelle de 57% ; Centrales de Détention (MC) ont été construits à et Fénérive‐  38 arrêts provisoires et définitifs ont été sortis par la Cour des Comptes Est. Un nouveau bâtiment pour la Maison Centrale de Moramanga a en matière de contrôle juridictionnel sur un nombre cible annuel de 100 ; également été construit ;  Si le nombre cible annuel a été de 125, 228 jugements provisoires et définitifs ont été sortis par les Tribunaux Financiers en matière de contrôle juridictionnel.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  L’amélioration de l’accès à la Justice et des conditions carcérales a été  Dans le cadre de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les poursuivie par la réhabilitation des infrastructures judiciaires et carcérales Etablissements Pénitentiaires (EP), des formations sur la prise en charge de suivant les priorités et les urgences et dont la réhabilitation du TPI la malnutrition en milieu carcéral, le concept des soins de santé et la veille Farafangana, l’extension de la salle d’audience du TPI Ankazobe, la épidémiologique ont été organisées. Un comité de riposte contre l’épidémie construction de deux nouveaux bâtiments dont l’un destiné au Parquet du de peste et composé de représentants du Ministère de la Justice, du TPI Anosy et l’autre destiné à l’archivage des dossiers relatifs à l’Etat civil au Ministère de la Santé, du CICR et de l’UNICEF a été mis en place afin niveau du TPI Anosy et des dossiers de la Cour d’Appel d’Antananarivo, la d’empêcher et/ou de gérer les cas de peste en milieu carcéral ; réhabilitation de la MC d’Antsirabe et le mur de clôture de la MC de  Un programme de dépistage du VIH/SIDA a été réalisé dans les EP ; Maintirano ;  Des médicaments provenant du CICR, de l’ONG Médecin du monde et du  Sur l’intensification des séances de sensibilisation et de vulgarisation des Ministère de la Santé Publique ont été reçus et ont été distribués dans les EP textes et procédures, deux (02) Séances publiques de vulgarisation juridique d’Antalaha, Antsirabe, , Antananarivo, Tsiafahy et notamment sur la loi sur le droit foncier et la loi relative à la succession ont Ambovombe. Des infirmiers pénitentiaires ont été formés sur la gestion de été réalisées au niveau de la Région Analamanga. Quatre (04) émissions médicaments et la veille épidémiologique ; Radiophoniques « Mpirahalahy mianala », Emissions « Zo sy lalàna » avec diffusion bimensuelle et 80 émissions radiophoniques intitulées « Ny  Une dotation de kits d'hygiène comprenant du savon, de l'eau de javel, des fandraharahana ny fonja sy ny tontolony » ont été diffusées à la RNM. seaux, pelles, balais brosses, détergents, brouettes, bêches et râteaux a été destinée aux DRAPs Atsimo Andrefana et Analamanga ainsi qu’aux MC de Conditions de vie dans le milieu carcéral Toliara, Sud, , Mahajanga, Vatomandry, Toamasina,  Le ratio condamnés/prévenus a connu un recul passant de 53/47 en Maroantsetra, Antsirabe ; 2016 à 45/55 en 2017. En effet, sur les 20 439 personnes détenues, 11 148  13 EP ont bénéficié de campagne de désinsectisation et 06 EP de campagne sont des prévenues ; de dératisation ;  Suite au renforcement de la sécurisation des Etablissements Pénitentiaires,  La collaboration avec l'UNICEF, Handicap International et l'ONG Grandir le taux maximal d’évasion a connu une amélioration passant de 0,66% en Dignement en matière de réinsertion sociale des personnes détenues a été 2016 à 0,4% en 2017. Il est donc maintenu à moins de la valeur cible poursuivie ; maximale de 2% ;  Ci‐après les réalisations sur l’approvisionnement des EP en alimentation  Le taux maximal de malnutrition sévère en milieu carcéral est maintenu à répondant aux normes pour les personnes détenues : moins de 2,4%. En effet, ce taux est passé de 1,52% en 2016 à 1,8% en 2017.  On a enregistré 250 malnutris sévères sur les 13.571 détenus pesés. Ce taux Approvisionnement 600 tonnes de manioc pour 21000 personnes est le résultat des approvisionnements en filet de sécurité alimentaire et de détenues ;  la collaboration avec le Comité International de la Croix Rouge (CICR) dans le Approvisionnement en stock de sécurité alimentaire dont 293 tonnes cadre du programme « Veille nutritionnelle » au niveau de 42 de manioc, 11,25 tonnes de riz, 6246 kg de Voanemba, 5771 Kg de établissements pénitentiaires ; Maïs en poudre, 489 Kg de sel et 1512 Kg de sucre ;  Production de 60 tonnes de manioc au niveau du Camp Pénal  Les dépenses par jour et par détenu, déterminées à partir des crédits d’Andonaka (Région haute Matsiatra) ; disponibles au niveau du Ministère de la Justice par rapport au nombre des  Ouverture du "programme marmite" à la MC Ambovombe (Région détenus, n’ont atteint que 646,04 Ariary contre une valeur cible de 1000 Androy). ariary ;

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

Produit 2.2. Système sécuritaire territorial et maritime réhabilité  Le nombre de dispositifs de maintien de l’ordre a été de 3.962 sur un objectif de 83.070 dispositifs ;  Dans le cadre de la sécurisation territoriale, maritime et aérienne le Ministère de la Défense Nationale a acquis :  Le taux de surveillance du littoral, de l’espace maritime et aérien a été de 46,6% sur un objectif de 50% ;  01 vedette rapide « Akio »,  Le nombre de cas d’accident de navigation maritime est en baisse par  02 patrouilleurs «Tselatra» et «Malaky». rapport à l’année 2016. Les 05 cas enregistrés ont fait 07 morts. Par contre, En termes de résultat : le nombre des rescapés a augmenté passant de 38 rescapés en 2016 à 138  130 Jours de Sortie en Mer (JSM) réalisés dans les zone Nord, zone Nord – rescapés en 2017 contre. Généralement, les causes de l’accident sont liées à Ouest, zone Est et le canal de Sainte‐ Marie ; l’intempérie et aux défauts techniques de navigation. Pour les accidents de  262 heures 28 minutes de vol aérien réalisées ; navigation fluviale, le nombre de cas est réduit à moitié, 03 cas enregistrés en 2017 contre 06 cas en 2016 ;  Les réalisations au niveau du Ministère de la Sécurité Publique se présentent  Les attaques sur les grands axes routiers persistent, ayant atteint 81 cas en comme suit : 2017. Néanmoins, plusieurs cas ont été avortés suite à l’efficacité de  2.545 opérations de surveillance et de contrôle des salles de jeux l’intervention des éléments de la Gendarmerie. Le nombre d’individus effectuées ; arrêtés a augmenté à 35 individus en 2017 contre 28 individus en 2016. La  2.293 renseignements d’ordre judiciaire, politique, économique et social Gendarmerie Nationale a sensibilisé les usagers de la route à ne pas collectés ; voyager avec une forte somme d’argent. La collaboration avec les  63 étrangers reconduits à la frontière ; coopératives de transport et la surveillance mobile des axes routiers ont été  14 cas d’envoi de clandestins des travailleuses migrantes vers des pays à renforcées. Le regroupement des usagers et la sécurisation des convois de haut risque constatés ; taxi‐brousse continuent toujours. Enfin les habitants desservis par les grands  13.899 fiches d’hôtels contrôlés. axes routiers ont été invités à fournir des renseignements et à collaborer En termes de résultats : étroitement avec les éléments sur terrain pour pouvoir identifier et arrêter  Sur les 8.485 affaires reçues, 4.351 affaires ont été traitées, 943 individus les malfaiteurs. impliqués ont été placés sous Mandat de Dépôt (MD) et 967 en Liberté  Dans le cadre des actes de banditisme, les missions de répression ont offert des Provisoire (LP), résultats palpables.  86 cas de vol à main armée ont été enregistrés soit une hausse de 1,86% par  Les 640 cas enregistrés ont conduit à l’arrestation de 733 malfaiteurs dont rapport à l’année 2016, sur un objectif de réduction de 5% ; le placement en mandat de dépôt de 375 individus et la neutralisation de 99  140 crimes de sang ont été enregistrés ; autres. La Gendarmerie Nationale a renforcé les actions préventives, telle que la surveillance des points sensibles, l’envoi des patrouilles fréquentes et  28 armes à feu ont été saisies dont 15 PA, 04 PA de fabrication artisanale, 07 multidirectionnelles, la présence permanente des éléments sur terrain, la FC, 01 FA et 174 munitions tous calibres confondus ; sensibilisation sur l’auto‐défense villageoise, ….  30 associations de malfaiteurs ont été démantelées ;  Le nombre de cas de vols à main armée est passé de 544 cas en 2016 à 640  380 bandits notoires ont été arrêtés sur tout le territoire. cas en 2017, soit une augmentation de 100 cas, faiblesse liée à l’absence de  Le taux d’élucidation des affaires judiciaires a été de 55,81% sur les 61% synergie des actions préventives de la Gendarmerie Nationale et de la Police prévus et celui des affaires économiques 50,93% sur un objectif de 26%. Nationale.  Au niveau du Secrétariat d’Etat à la Gendarmerie:  Le taux d’élucidation du traitement des dossiers judiciaires a atteint 90,13%.  Le taux de couverture spatiale a été de 31,72% au titre de l’année 2017. En effet, sur 9.362 plaintes reçues, 8.438 dossiers ont été traités. Actuellement, 501 Brigades et Postes avancés sont fonctionnels ;

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Le nombre de cas de kidnapping reste stationnaire par rapport à l’année Graphe 4 : Evolution de l’Indice de la Perception de la Corruption (IPC) de 2013 à 2017 2016. La ville d’Antanarivo est la plus touchée par ce phénomène. Sur les 09 ‐ Madagascar cas enregistrés en 2017, 07 cas se sont présentés dans la Capitale, faisant 13 victimes dont 02 tués (ressortissants chinois) et 11 libérés. Les victimes sont parfois issues de la « Congrégation Française d’Origine Indienne à Madagascar » (CFOIM). Du côté des ravisseurs, 31 individus ont été appréhendés, 01 neutralisé, et 24 placés sous mandat de dépôt. La Cellule mixte interne de la Gendarmerie a été mise en place pour traiter les affaires de kidnapping et prendre en charge les investigations. Les opérateurs téléphoniques ont été également sensibilisés à respecter rigoureusement le texte sur l’enregistrement des cartes SIM et, un protocole d’Accord entre eux et les principaux acteurs de sécurité a été signé pour faire face à ce phénomène. Certes, le manque de la collaboration de la part de la famille des victimes constitue un obstacle à la réussite de l’enquête. Produit 2.3. Système de lutte contre la corruption renforcé L’Indice de Perception à la Corruption (IPC) 2017 a été calculé en utilisant 13 sources de données différentes dont 08 pour le cas de Madagascar et provenant de 12 institutions indépendantes évaluant toutes la perception de la corruption dans le Source : Transparency International secteur public. Pour faire partie du classement, un pays doit avoir été évalué par au moins trois sources de données différentes. Au titre de l’année 2017, le classement de  Le score mondial de Madagascar ne s’est pas amélioré pour la période allant de l’IPC concerne 180 pays. 2013 à 2015, stagnant à 28 sur 100 pour accuser une chute de 26 sur 100 en 2016. Au titre de l’année 2017, Madagascar a encore perdu 02 points et 10 places avec un score de 24 sur 100 classant le pays à 155ème sur 180 pays. Ce résultat exprime un score alarmant par rapport à l’objectif du score de 50 sur 100 en 2025 inscrit dans la nouvelle Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption. Madagascar est désormais perçue comme plus corrompue que les Comores, le Cameroun, l’Ouganda ou encore le Kenya, ce qui n’était pas le cas en 2016.  Selon le rapport annuel d’activités du BIANCO au titre de l’année 2017 :  Sur les 959 doléances investigables, la prépondérance de la corruption se situe au niveau des Collectivités Territoriales Décentralisées (25,1%), des Services de la Domaine et de la Topographie (11,8%), du secteur Education (8,8%), de la Gendarmerie (7,9%), de l’environnement, eaux et forêts (6,3%) et de la justice (5,6%) ;  75% des dossiers d’investigation ont été traités, soit une forte augmentation grâce à l'opérationnalisation des antennes mobiles dans des différentes Régions, pour des actions de proximité, avec l'appui des partenaires techniques et financiers ;

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Les infractions ont surtout concerné l’abus de fonction (32,9%), le Tableau 6 : Classement des pays africains dans l’IPC 2017 : détournement de biens publics (11,8%), la corruption passive (9,1%) et le faux Rang Rang Rang Rang et usage de faux (7,4%) ; Pays Score 2017 Pays Score 2017  Sur les 504 personnes poursuivies, 215 personnes ont fait l’objet d’arrestation, africain mondial africain mondial 51 personnes en détention provisoire et 104 personnes ont été mises en liberté 1 Botswana 61 34 28 Malawi 31 122 provisoire ; 2 Seychelles 60 36 29 Mali 31 122  L’on note que 172 doléances investigables enregistrées concernent la Région Diana, soit 17,9%, suivi de la Région Analamanga (16,1%), la Région Atsimo 3 Cap Vert 55 48 30 Gambie 30 130 Andrefana (14,3%), la Région Boeny (9,8%) et la Région Sofia (8,3%) ; 4 Rwanda 55 48 31 Sierra Leone 30 130  10.234 déclarations de patrimoine ont été comptabilisées en 2017 contre 4.619 déclarations en 2016. La déclaration de patrimoine figure parmi les 5. Namibie 51 53 32 Kenya 28 143 engagements de Madagascar au regard de la Convention des Nations Unies sur 6 Maurice 50 54 33 Mauritanie 28 143 la lutte contre la corruption ainsi que de l’Union Africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption ; 7 Sao Tomé‐et‐Princ. 46 64 34 Comores 27 148  La loi N°2017‐025 du 08 Décembre 2017 sur la coopération en matière en 8 Sénégal 45 66 35 Guinée 27 148 matière pénale a été adoptée ; 9 Afrique du Sud 43 71 36 Nigeria 27 148  183 Cellules Anti‐Corruption (CAC) ont été mises en place dont 163 au niveau des Services Techniques Déconcentrés et 20 au niveau des Collectivités 10 Burkina Faso 42 74 37 Uganda 26 151 Territoriales Décentralisées ; 11 Lesotho 42 74 38 Cameroun 25 153  Dans le cadre de la sécurisation des concours administratifs, le BIANCO a assisté à l’organisation de 16 concours ou examens. Le Manuel d’opération en matière 12 Tunisie 42 74 39 Mozambique 25 153 d’assistance au concours a été actualisé. 13 Ghana 40 81 40 Madagascar 24 155

 Sur le classement mondial, le Danemark et la Nouvelle‐Zélande ont obtenu les République meilleurs résultats avec une note de 90, suivis de près par la Finlande (89) et la 14 Maroc 40 81 41 23 156 centrafricaine Suède (88). Bien qu’aucun pays ne soit exempt de corruption, les pays en haut du classement partagent les caractéristiques suivantes : gouvernement 15 Bénin 39 85 42 Burundi 22 157 transparent, liberté de la presse, garantie des libertés civiles et indépendance 16 Swaziland 39 85 43. Zimbabwe 22 157 des systèmes judiciaires. 17 Zambie 37 96 44 Congo 21 161 Pour la dixième année consécutive, la Somalie est le pays le moins performant de l’indice au titre de l’année 2016, où elle enregistre seulement une note de 10. Le 18 Côte D’Ivoire 36 103 45 RDC 21 161 Soudan du Sud est en avant dernière position avec une note de 11, précédé de la Corée 19 Tanzanie 36 103 46 Tchad 20 165 du Nord (12) et de la Syrie (13). Les pays en bas du classement se caractérisent par une impunité généralisée dans les affaires de corruption, une mauvaise gouvernance et des 20 Ethiopie 35 107 47 Erythrée 20 165 institutions faibles. 21 Algérie 33 112 48 Angola 19 167

22 Niger 33 112 49 Guinée Equ. 17 171

23 Egypte 32 117 50 Guinée Bissau 17 171

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES Ce Bureau a réalisé 24 missions d’investigation, d’enquête et de sensibilisation Rang Rang Rang Rang Pays Score 2017 Pays Score 2017 en matière d’intégrité et 86 inspections, enquêtes et auditions réalisées dans africain mondial africain mondial le cadre du contrôle du fonctionnement des Juridictions et des Etablissements 24 Gabon 32 117 51 Libye 17 171 Pénitentiaires ;  Mise en œuvre de la réforme pour la sécurisation des concours d'entrée à 25 Togo 32 117 52 Soudan 16 175 l'ENMG et à l’ENAP par l’utilisation de logiciels pour la sécurisation des 26 Djibouti 31 122 53 Soudan Sud 12 179 concours d’entrée et la signature de Conventions de collaboration avec le BIANCO et le MFPRATLS ; 27 Liberia 31 122 54 Somalie 9 180  60 dossiers de doléances relatifs à l’atteinte à l’intégrité et à la crédibilité de Source : Transparency International la justice sur les 111 dossiers reçus ont été traités par la Direction de la  L’Afrique reste l’une des régions les plus corrompues du monde. Sur les 54 pays Promotion de l’Intégrité, soit un taux de réalisation de 54,05 % contre une africains étudiés, 6 seulement ont obtenu une note supérieure à la moyenne (50 cible annuelle de 90% ; points).  Grâce au financement de l’Union Européenne, le Guide d’inspection des TPI En Afrique subsaharienne, le Botswana (34ème au niveau mondial) se classe a été mis à jour et de nouveaux Guides d’inspection des Tribunaux premier pays le moins corrompu, suivi des Seychelles (36ème), du Cap vert et du administratifs et des Tribunaux financiers ont été livrés ; Rwanda (48ème), de la Namibie (53ème) et de Maurice (54ème).  Sur la mise en place des Pôles Anti‐Corruption (PAC) et l’opérationnalisation de la Direction de la Coordination Nationale (DCN) des PACs : A l'autre extrémité du classement on retrouve le Soudan (175ème), le Soudan du  des textes ont été adoptés à savoir : la loi n° 2016‐021 du 22 Août 2016 Sud (179ème) et la Somalie (180ème), également bon dernier mondial. sur les PAC, le décret n°2016‐1536 du 19 décembre 2016 portant Madagascar se positionne au 40ème rang sur les 54 pays africains évalués contre organisation et fonctionnement de la DCN et du Comité de Suivi‐ 32ème en 2016. Evaluation des PAC, le décret n°2017‐061 du 26 janvier 2017 fixant les Comparées à l’année précédente, les meilleures performances viennent de la Gambie qui gagne 16 places, la Tanzanie (+13) et du Bénin (+10). Le Maroc et le taux des indemnités et le budget minimum à allouer aux PAC, le décret Lesotho ayant récupéré chacun 9 places, complètent le top 5 des meilleures percées. de nomination du représentant de la société civile au sein du Comité de suivi‐évaluation du PAC et l’Arrêté n°13.626/2017 du 01 juin 2017 Le Gabon (‐16), le Nigéria (‐12) ainsi que le Ghana (‐11) perdent quant à eux, du terrain. Toutefois, avec 11 places cédées, le Ghana est logé à la 13ème place du portant organisation de l’élection du représentant de la Société Civile au classement africain derrière la Tunisie. sein du Comité de Suivi‐Evaluation des Pôles Anti‐corruption ;  l’inscription du budget de fonctionnement des PACs dans la loi des  Au niveau du Ministère de la Justice, les réalisations se présentent comme Finances initiale 2018 a été réalisée ; suit :   Bureau de Coordination du Contrôle des Juridictions et des Etablissements la nomination du Coordonnateur national et de son staff est déjà en Pénitentiaires (BCCJEP) opérationnel en 2017, chargé : cours en 2017. Le projet de décret portant nomination du Coordonnateur National du PAC étant en attente d’adoption en Conseil des Ministres ;  du contrôle et du bon fonctionnement des Juridictions, de l’ENMG, des  le recrutement du personnel, les enquêtes de moralité des Magistrats et DRAP, des Etablissements Pénitentiaires et de l’ENAP ; Greffiers présélectionnés ont déjà été en cours.  de la promotion des règles d’éthiques et déontologiques des magistrats,

du personnel judiciaire et pénitentiaire ;

 d’établir des rapports d’inspection et procéder à des audits.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Un décret relatif aux indemnités des membres de la Chaine spéciale de  L’appui à la mise en place des Pôles anti‐corruption (PAC), notamment à lutte contre le trafic de bois de rose et bois d’ébène a été adopté ; travers l’organisation des réunions de travail du Comité de Suivi et  L’arrêté n°25 105/2017 du 09 octobre 2017 portant désignation des d’Évaluation des PAC (CSE/PAC) et l’opérationnalisation du Comité de Magistrats devant composer la Chaine spéciale de lutte contre le trafic de recrutement des magistrats et greffiers des PAC ainsi que du personnel bois de rose et/ou de bois d’ébène a été pris ; administratif de la Direction nationale de coordination des PAC (DNC/PAC)  Un projet de Loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le  La promotion des principes de bonne gouvernance inscrits dans la Charte financement du terrorisme a été en attente d’adoption en Conseil du Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance (CADEG) à Gouvernement ; travers des séances de vulgarisation, de sensibilisation et de partage au  Deux (02) Projets de loi dont l’un modifiant et complétant certaines profit des Organisations de la Société civile, de la Direction Générale des dispositions de la loi n°2003‐042 du 03 septembre 2004 sur les procédures Douanes, de la Plateforme Gouvernance Démocratique et Etat de Droit et de collectives d’apurement du passif et l’autre sur le recouvrement des avoirs la Fédération des Chambres de Commerce. illicites ont été en attente d’adoption aux Parlements ;  Au niveau du Secrétariat d’Etat chargé de la Gendarmerie, plusieurs actions ont  La promotion de l’accès à l’information à travers : été entreprises pour faire impliquer directement la population dans la lutte  la vulgarisation de la Charte d’accès à l’information, contre la corruption :  la contribution à des ateliers et séminaires sur la communication  Actions de médiatisation (T.V, radios, presses écrites, réseaux sociaux) ; institutionnelle,  Vulgarisation sur les grands axes routiers du principe : « Tsy azon’ny mpamily  le renforcement des Centres de documentation à travers la dotation en atao ny manome vola ireo miasa eto fa voararan’ny lalàna ary mampiditra matériels informatiques via le Projet IDIRC/UNESCO (Institutions am‐ponja na ny manome na ny mandray » ; Démocratiques, Intègres, Représentatives et Crédibles) et les formations  La pose d’autocollants de sensibilisation sur les véhicules de transport des des responsables. passagers ;  La mise en œuvre d’un Protocole d’accord avec le Ministère de  La mise en place d’une cellule d’écoute ; l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts en vue de l’opérationnalisation  L’affichage des inscriptions : « Zandarimaria miady amin’ny kolikoly, antsoy d’une Cellule de gouvernance et de la mise en conformité des actions du ny laharana : 034 14 013 88 na 034 14 006 85 na 034 14 014 873 » bien MEEF avec la CADEG. lisibles au public, dans les bureaux de toutes les unités de la Gendarmerie  L’amélioration de la gouvernance électorale, à travers la contribution aux Nationale. travaux de la Commission consultative relative à l’élaboration du cadre En outre, la Gendarmerie Nationale a reçu 65 plaintes relatives à la corruption juridique du processus électoral. durant l’année 2017, impliquant 260 agents. 10 plaintes ont été traitées et 05  La promotion de la gouvernance sécuritaire : intervention aux rencontres gendarmes ont été placés sous mandat de dépôt à l’issue du déferrement. régionales sur le thème de la sécurité à Ihosy et recommandation relative à la mise en place de plateforme sécuritaire.  Le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) a mené les activités suivantes  La conception d’un mécanisme de suivi‐évaluation de la gouvernance et du au titre de l’année 2017 : système anti‐corruption, notamment à travers l’opérationnalisation de la  L’appui à la mise en œuvre de la loi anti‐corruption et de la loi sur les Pôles Commission de Suivi et Evaluation du Système anti‐ corruption et la anti‐corruption (PAC), à travers la participation à la rédaction des projets de Gouvernance, regroupant les acteurs directs et les secteurs prioritaires textes d’application : identifiés dans la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), et  projet de texte sur le recouvrement des avoirs illicites, préparation du premier rapport de mise en œuvre de la SNLCC.  La réévaluation et l’octroi du Label Intégrité au Service des Affaires  projet de texte sur la mise en place de dispositifs d’éducation et de Juridiques et du Contentieux (SAJC) de la Direction Générale des Douanes. prévention de la corruption (les Cellules anti‐corruption, etc.).

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Le Service de Renseignements Financiers (SAMIFIN) a pour missions de (i) lutter  La Valeur du redressement fiscal par le biais de Déclarations d’Opérations contre la criminalité transnationale et priver les auteurs de crimes de la Suspectes (DOS) en provenance du SAMIFIN, suivant les données jouissance des biens acquis illicitement, (ii) assainir le système économique et communiquées par le Ministère des Finances et du Budget a atteint : financier en réduisant l’infiltration des groupes criminels, sans entraver à la libre 7.779.119.636,12 Ariary au titre de l’année 2017 contre 8.902.190.294,55 Ariary concurrence et, (iii) prévenir les risques de blanchiment. en 2016.  Au titre de l’année 2017, le SAMIFIN a traité 129 Déclarations d’Opération Tableau 7 : Blanchiment de bovidés SUITES Suspecte (DOS) contre 107 DOS en 2016. L’on note que 545 responsables de NOMBRE BŒUFS ARRESTATI ANNEE JUDICIAIRES OBSERVATIONS veille et partenaires ont été formés. CAS BLANCHIS ON LP MD  Dans le cadre de l’amélioration des actions de recouvrement prévu dans la 2015 25 152 48 00 07 ‐ SNLCC, Madagascar a adhéré à l’ARINSA (Asset Recovery Inter‐Agency Network 2016 19 154 57 21 26 ‐ for Southern Africa) et à l’Eastern and Southern Africa Money Anti‐Money 2017 22 338 40 19 21 455 FIB falsifiées à Laundering Group (ESAAMLG) ou Groupe Anti‐Blanchiment de l’Afrique Source : Secrétariat d’Etat à la Gendarmerie Orientale et Australe (GABAOA) ; un atelier de formation sur la lutte contre le En matière de financement du terrorisme, la Gendarmerie a traité un dossier relatif braconnage de la faune et flore a été organisé en collaboration avec l’Office des à la suspicion de financement lié à la préparation « djihadiste » et au blanchiment de Nations Unies contre les crimes organisés et l’Asset Recovery Inter‐agency capitaux mettant en cause 03 associations musulmanes à Madagascar qui recevaient Network for Southern Africa (ARINSA). Cet atelier vise à renforcer les capacités des sommes colossales, soit disant, pour financier des œuvres de bienfaisance mais les techniques des principaux acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption, dépenses effectuées sont largement minimes par rapport à la somme reçue ; le blanchiment de capitaux, et les trafics illicites. Le résultat escompté étant d’améliorer le recouvrement des avoirs issus des opérations illicites ; 455 Fiches Individuels Bovins (FIB) falsifiés ont été saisis à Ambatomirahavavy, district Arivonimamo, et 33 FIB à Bekijoly, District Betroka.  La mise en place du système de recouvrement des avoirs est prévue dans un

projet de Loi sur le recouvrement des avoirs. Les grandes lignes de la Loi Produit 2.4. Lutte contre le trafic et la maltraitance de tout genre portent sur le concept de « confiscation sans condamnation, la mise en place renforcée de la structure individuelle des recouvrements des avoirs, les méthodes d’exécution des saisies et confiscation et, l’organisation des tâches des Lutte contre les trafics différents acteurs impliqués en l’occurrence le Ministère de la Justice et  Au niveau du Ministère de la Sécurité Publique : l’administration spécialisée que sont les impôts, les douanes ainsi que les  205 opérations préventives contre la violation de sépulture ont été réalisées autorités judiciaires ; avec 124,5 kg d’ossement humains récupérés ;  592,26 kg et 05 litres d’huile de cannabis ont été saisis sur 105 cas de trafic  Par ailleurs, la Loi sur le blanchiment d’argent et de la lutte contre le terrorisme et de consommation ; est en attente d’adoption au niveau de l’Assemblée Nationale.  495,2 g de drogue dur (héroïne) ont été saisis ayant impliqué 876 individus  Ces deux Lois, ainsi que la formation sur la lutte contre le braconnage de la dont 97 sous mandat de dépôt ; faune et flore, permettent de renforcer l’appartenance de Madagascar à  2294 litres d’alcool frelaté ont été confisqués ; l’organisme intergouvernemental GAFI (Groupe d’Action Financière) et  370 affaires économiques ont été traitées sur 698 affaires reçues avec l’intégration dans le groupe EGMONT qui réunit au niveau mondial, les services 53,01% de taux d’élucidation ; chargés de recevoir ou de traiter les déclarations de soupçon de blanchiment et  90 opérations ont été effectuées dans le cadre de la lutte contre le trafic des de financement du terrorisme prévu en 2018. ressources naturelles dont 100kg de vanille immature saisies ;  13 bouteilles d’oxygène ont été interceptées lors d’une tentative de pêche sous‐marine interdite de coraux noirs à Antaritarika – Tsihombe.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  Au niveau de la Gendarmerie, les trafics suivants ont été enregistrés : interdictions d’entrée, 04 interdictions d’entrée, 10 annulations de visa, 02  77 cas de trafic d’armes ayant concerné 210 kgs de poudre de chlorate de annulations de visa et Interdiction d’entrée, 08 expulsions et interdictions sodium, 34 armes de guerre, 57 fusils de chasse 75 armes de fabrication d’entrée et 166 interdictions de sortie du territoire. L’on observe une artisanale et 615 munitions ; l’on note que les contrôles effectués par les diminution des nombres d’étrangers frappés de mesures administratives, unités territoriales et sur les détenteurs d’armes ont été fortement cela s’explique par le fait que beaucoup se sont conformés aux textes et intensifiés ; règlements en vigueur.  100 cas de violation de sépulture faisant l’objet de 144 tombaux violés ayant  853 prorogations de visa de circulation délivrées ; permis l’arrestation de 133 individus;  90 opérations de contrôle de mouvement de navires effectuées ;  133 cas de trafic de cannabis relevés ayant permis de saisir 7,8tonnes de  49 contrôles et visites des sociétés gérées par des étrangers effectués. cannabis et détruire 57.508 pieds. 248 individus ont été arrêtés dont 210 personnes sous mandat de dépôt ; Lutte contre la maltraitance  23 cas de trafic d’alcool frauduleux ayant conduit à la saisie de 5.140 litres et  Selon le Rapport de l’Amnesty International sur Madagascar au titre de l’année à l’arrestation de 54 individus dont 21 placés sous mandat de dépôt ; 2017, les résultats suivants ont été avancés :  03 cas de trafic de bois de rose enregistrés durant lesquels, 541 rondins ont  Système judiciaire utilisé pour harceler et intimider des défenseurs des droits été saisis et 16 individus ont été placés sous mandat de dépôt ; humains et les journalistes, en particulier ceux qui travaillaient sur des  82 tortues découvertes ayant conduit à l’arrestation de 13 individus ; questions liées à l’environnement ou à la corruption, ainsi que pour limiter  05 cas de trafic de richesse minière ayant concerné 10 tonnes de pierres leur liberté d’expression. industrielles, 250 kg de crystal, 200 kg d’agate, 12 tonnes de labradorite et  Aucun état d’avancement sur les dernières recommandations du Comité des 12,5 tonnes d’apatite ont été saisis cette année, et ayant conduit à Droits de l’Homme de l’ONU, à savoir, l’allocation budgétaire autonome et l’arrestation de 11 trafiquants ; suffisant à l’endroit de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et la  825 cas de vol de vanille verte enregistrés contre 452 cas en 2016 ayant mise en place du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat permis l’arrestation de 1.146 individus. Cette augmentation est due à la de Droit. présence permanente des gendarmes sur le terrain. Par contre, le nombre  Système de justice pénale gravement déficient et ne garantissait pas le droit de cas de vol sous forme d’acte de banditisme a nettement diminué. 04 cas à une procédure régulière : détention provisoire excessive (plus de 50 % des sont constatés contre 38 en 2016, menant à l’arrestation de 05 malfaiteurs ; détenus étaient en attente de leur procès), non accessibilité à l’aide  103 cas de vol de vanille préparée constatés ayant appréhendé 190 juridictionnelle entre autres la représentation du bénéficiaire pendant son malfaiteurs contre 147 malfaiteurs en 2016. Pour le cas de vol sous forme procès ; d’actes de banditisme, le nombre de cas reste stationnaire, les 03 cas  Forte surpopulation carcérale (2. 850 personnes, un chiffre trois fois enregistrés ont conduit à l’arrestation de 23 malfrats. supérieur à sa capacité d’accueil initiale dans la prison d’Antanimora),  En matière de Contrôle de l’immigration, de l’émigration et surveillance du conditions de détention inhumaines, délabrement des infrastructures territoire, le Ministère de la Sécurité Publique : (quatre détenus étaient morts à la suite de l’effondrement d’un mur de la  1.182 opérations préventives de surveillance du territoire effectuées ; maison centrale d’Antsohihy), obligation de verser des pots‐de‐vin pour  327.875 passagers contrôlés dont 93.667 nationaux, 42.386 résidents et pouvoir rendre visite aux prisonniers dans le pays, soit. Trois grands facteurs 191.822 non‐résidents ; expliquaient la surpopulation carcérale : le nombre élevé de personnes en  29.428 passeports délivrés ; attente de leur jugement, l’inefficacité du système judiciaire et les retards  34.782 visas non immigrant délivrés ; considérables dans les procès. Certaines personnes avaient passé jusqu’à  283 mesures administratives prises à l'encontre des immigrants indélicats cinq années en prison avant de comparaître en justice. dont 80 Visas Non Renouvelable, 13 Visas Non Renouvelable et

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

 Incarcération dans les mêmes locaux des détenus condamnés et des Produit 2.5. Respect de l’authenticité de l’expression de la volonté personnes en détention provisoire, des mineurs et des adultes. Dans la de la population à différents niveaux réaffirmé prison de sécurité maximale de Tsiafahy, on dénombrait 396 personnes en attente de leur jugement, détenues aux côtés de prisonniers condamnés,  04 structures de volontariat communautaires mises en place et 58.301 dans des conditions inhumaines, alors qu’aux termes de la Loi n° 2006‐015, volontaires communautaires mobilisés ; cet établissement ne devait accueillir que des personnes condamnées à la  Intervention des 9.200 volontaires en matière de l’information et de la réclusion à perpétuité ou des détenus considérés comme dangereux ; sensibilisation de la population à la peste effectuée au niveau des 15 Districts infectés ;  Manifestations pacifiques réprimées à l’endroit des organisations de la  Une Stratégie/Programme national du volontariat élaboré, en cours de société civile (Wake‐ Up Madagascar et le SeFaFi) qui œuvre à l’amélioration validation des processus démocratiques et à l’endroit des journalistes lors des  Le taux de performance des membres dans le système du volontariat a mouvements pour la liberté d’expression ; atteint 60% ; la performance est liée aux déplacements fréquents et  Harcèlement et arrestations abusives des défenseurs des droits humains qui motivation des volontaires. L’on note que la plateforme nationale pour le s’opposaient à des projets d’exploitation des ressources naturelles ou qui volontariat n’a pas été mise en place. accusaient de corruption des représentants de l’État ;  Projet de loi en cours d’élaboration qui ferait de l’avortement une infraction mineure.  Les actions suivantes ont été menées au niveau du Ministère de la Justice :  Contribution à la lutte contre la vindicte populaire, à la restauration de la confiance des citoyens aux institutions judiciaires et au renforcement de l’Etat de droit par la sensibilisation des autorités et de l’opinion publique en général ainsi que l’intensification de la vulgarisation juridique à Ambovombe Androy en novembre 2017 ;  Un atelier sur l’application des Dina, la lutte contre la corruption et la vindicte populaire a été organisé à Antsirabe. Il est à noter que les Dina homologués durant l’année 2017 sont au nombre de neuf (09) ;  Un Arrêté interministériel n°28775 du 21 novembre 2017 reformant l’arrêté interministériel n°18600/2003 du 30 octobre 2003 portant création d’un comité de rédaction des rapports initiaux et périodiques des droits de l’Homme a été pris ;  Des séances de sensibilisation et de vulgarisation de la loi n°2014‐040 du 20 janvier 2015 relative à la lutte contre la traite des personnes ont été réalisées dans les Régions de Boeny, Diana, Amoron’i Mania, Haute Matsiatra et Analamanga.

 Au niveau du Ministère de la Sécurité Publique, 520 affaires relatives aux Violences Basées sur le Genre (VBG) ont été traitées sur 750 dossiers reçus avec 69,33% de taux d’élucidation, impliquant 233 individus dont 178 placés sous mandat de dépôt (164 majeurs et 14 mineurs) ;

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

Programme 3. GOUVERNANCE LOCALE AU SERVICE DU  2.074.69.000 Ariary allouée pour financement des projets d’infrastructures des anciennes Communes ; DEVELOPPEMENT LOCAL  14.950.000.000 Ariary allouée pour financement de la construction de la L’objectif du Programme consiste à renforcer la gouvernance et le développement Mairie des Communes nouvellement créées. locaux ainsi que les principes de l’aménagement du territoire.  L’on note que 1.364 Communes ont été dotées de documents budgétaires, à Produit 3.1. Actions et décisions de l'administration de proximité savoir les comptes administratifs et les budgets primitifs. En effet, 61,7% des effectives Communes ont appliqué le budget participatif, suite au renforcement de  1.546 Communes ont mis à jour leurs Plans Communaux de Développement capacité du réseau BP, entre autres à appui à l’élaboration du PTO et formation (PCD) contre 986 Communes en 2016, soit un taux de réalisation de 91,2%. en plaidoyer des membres de bureau et conseillers régionaux ; Les 149 nouvelles Communes n’ont pas pu encore élaborer leurs PCD en  Dans le cadre de la promotion de la décentralisation effective et de la bonne 2017. Toutefois, seulement 1.262 Communes, soit 81%, ont pu mettre en gouvernance, les décrets suivants ont été publiés : œuvre leurs PCD contre 56 Communes en 2016.  Décret n° 2017 – 011 du 03 janvier 2017 portant ratification de la Charte  La Stratégie Nationale de Développement Local a été finalisé ; le PNADL a été Africaine des Valeurs et des Principes de la Décentralisation, de la élaboré et tout le processus a été démarré pour l’état des lieux de la fiscalité Gouvernance Locale et du Développement Local ; locale ainsi que l’harmonisation du mécanisme de transferts ; les états des  Décret n° 2017 – 014 du 04 janvier 2017 portant réorganisation du Fonds de lieux de la déconcentration ont abouti à un plan d’action pour les dispositifs Développement Local ; Districts.  Décret n° 2017 – 867 du 27 septembre 2017 fixant les modalités de  400 textes et instruments de clarification ont été disponibles auprès de publication des subventions allouées aux Collectivités territoriales toutes les structures administratives. Un manuel pratique de contrôle de décentralisées ; légalité des actes des CTD ainsi qu’un recueil de texte a été distribué aux 96 Chefs de Districts et 24 Préfets.  Le taux de recouvrement des taxes locales a atteint 55% au titre de l’année 2017 sur un objectif de 20%, cela malgré la diminution des ressources investies.

Produit 3.2. Economie et finance locales renforcées Malgré les efforts poursuivis par le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, Produit 3.3. Culture de dialogue entre les dirigeants locaux et leur la capacité administrative et financière locale reste toujours limitée. population améliorée  1.021 Communes ont été sensibilisées sur la mise en place des Structures  Au titre de l’année 2017, le montant des subventions transférées s’élèvent à : Locales de Concertation (SLC) et 741 Arrêtés communaux ont été enregistrés  14.235.755 000 Ariary à l’endroit des 22 Régions dont : sur la mise en place des SLC, soit 47,8% de la totalité des Communes. Deux approches ont été adoptées d’une part la collaboration avec les ONG projet  4.620.000.000 Ariary, allouée pour subvention de fonctionnement ; programme pour l’appui et encadrement à la mise en place et  2.159.435.000 Ariary, pour investissement ; l’opérationnalisation. D’autre part le dispositif district a été adopté pour la sensibilisation et la compréhension partagée de la disposition du décret 2014‐  7.456.320.000 Ariary pour paiement des indemnités des Chefs et Adjoints 957 et les étapes de mise en place à suivre pour la pérennité des SLC. de 18.251 Fokontany ;  L’on note toutefois que seulement 210 SLC ont été opérationnelles. Des efforts  48.314.775 000 Ariary à l’endroit de 1.690 Communes dont: doivent être intensifiés sur la sensibilisation et l’information au niveau de Chef  31.290.076 000 Ariary allouée pour les subventions de fonctionnement de District ainsi que le renforcement de collaboration avec les projets, arriérés 2016, CSB arriérés 2016 et SEC 2017. programmes et ONGs.

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES  La Base de données sur les CTDs ont été disponibles au niveau de  En matière de lutte contre l’insécurité, 12 Communes de 04 Régions (Androy, l’Observatoire ; Anosy, Ihorombe et Haute Matsiatra) ont bénéficié du Fonds National de  3 Centres d’Observation et Cellules de communication Régionaux mises en Péréquation, d’une valeur totale de 2,1 milliards Ariary, allouée à la place et équipés au niveau des Régions Diana, Bongolava et Atsimo Andrefana) construction de postes fixes, de postes avancés et de box de vigie ;  Une Stratégie de communication inclusive et intégrée sur la Décentralisation et  22 Communes des Régions de Boeny et Diana ont été appuyées par le le Développement local a été élaborée et validée. Programme de Développement Communal Inclusif et de Décentralisation

(PDCID), pour le financement de sous‐projets de construction d’écoles et de Produit 3.4. Fonds de Développement Local effective et efficace pistes rurales et dont le montant s’est élevé à 21,26 milliards Ariary ; Le Fonds de Développement Local (FDL) est un outil servant de financement des  30 Communes des Régions Analamanga et Itasy ont bénéficié d’un fonds actions résultant de l‘autonomie des Communes et des compétences que l’Etat leur a d’une valeur totale de 624,7 millions Ariary de l’Appui à la Réforme de la transférées. Il a pour mission d’assurer les actions de renforcement de capacités locales Sécurisation Foncière (ARSF), pour la réhabilitation et l’équipement des Birao et de financer des investissements communaux et intercommunaux. Ifotony momba ny Fananantany (BIF) ;  68 Communes des 03 Régions d’intervention (Diana, Atsimo Andrefana et Tableau 8 : Récapitulation des transferts réalisés 2017 Année 2017 Aosy) ont bénéficié de l’Appui du Projet Pôle Intégré de Croissance (PIC2) Source de Financement Prévision Réalisation Nb de projets d’un montant de 1,04 milliards Ariary pour la réhabilitation des pistes financés rurales, EPP, CSB, ponts, canaux d’irrigation, marché communales local de Ressources Propres Internes 180.000.000 180.000.000 20 stockage ainsi que l’équipement de voiries publiques et l’adduction d’eau. (RPI) Projet d’Appui à la 15.000.000.000 15.000.000.000 992  En matière de renforcement de capacités : Performance du Secteur  2.991 responsables communaux des 22 régions ont été initiés et Public (PAPSP) Fonds National de 1.500.000.000 2.100.000.000 12 accompagnés dans la formulation, la mise en œuvre et l’exploitation de leurs Péréquation (FNP) projets prioritaires dans le cadre du Projet d’Appui à la Performance du Programme de 21.260 750.000 En cours et paiement 22 Secteur Public (PAPSP) et 90 responsables communaux des Région Diana, Développement Communal direct par KFW et FDL Anosy et Atsimo Andrefana dans le cadre du Projet Pôle de Croissance Inclusif et de Intégré (PIC) ; Décentralisation (PDCID) Appui à la Réforme de la 624 696 200 368 577 200 30  36 responsables communaux (Maire, TC, Agent Technique) en MOC pour les Sécurisation Foncière (ARSF) Projet Pôle Intégré de 405 000 000 1 040 432 518 68 12 communes sélectionnées des Régions Haute Matsiatra, Ihorombe, Androy Croissance (PIC2) et Anosy et 60 responsables communaux formés en passation de marché TOTAL 38 970 446 200 18 689 009 718 1 144 public sur le Fonds National de Péréquation (FNP) ; Source : Fonds de Développement Local (FDL)  Sur Ressources Propres Internes de l'Etat (RPI), 60 responsables Au titre de l’année 2017, communaux (Maire, TC, Agent Technique) des Régions Diana, Boeny ont été  20 Communes des Régions Boeny et Diana ont bénéficié de RPI d’un appuyés en MOC pour les 20 communes sélectionnées ; montant total de 180 millions Ariary à raison de 9 millions Ariary par  99 responsables des Régions Analamanga et Itasy ont été formés dans le Commune. cadre du Projet d’Appui à la Réforme de la Sécurisation Foncière (ARSF).

 992 Communes des 22 Régions ont fait l’objet de transfert de subventions

octroyées par le PAPSP de la Banque Mondiale, d’un montant global de 15

milliards Ariary et d’une moyenne de 15 millions Ariary par Commune ;

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AXE 1 : LA BONNE GOUVERNANCE EST EFFECTIVE, L’ETAT DE DROIT RESPECTE, LA DEMOCRATIE ET LA SOLIDARITE NATIONALE CONSOLIDEES

Produit 3.5. Aménagement optimal du territoire opérationnel  Les actions de police de l’aménagement du territoire ont concerné :  Au niveau du Ministère d’Etat en charge des Projets Présidentiels et de  162 Sensibilisations sur les outils de planification et des normes l’Aménagement du Territoire (M2PATE), les résultats suivants méritent d’être d'urbanismes ; soulignés :  121 Dépôts Arrêt de Travaux réalisés dans le Grand Tanà pour  Elaboration de documents de planification : 1 SRAT à Boeny, 1 SAC à l'application de la LUH 2015‐052 du 03 février 2016 ; , 3 SAC dans la région de Diana, PUDI à Ambatolampy  9 démolitions pour le respect de l'emprise publique. Vakinankaratra ;  Vulgarisation de la Loi d’Orientation sur l’Aménagement du Territoire (LOAT) et de la Loi sur l’Urbanisme et l’Habitat (LUH) ;  Modernisation de l'Infrastructure Nationale de Données Géographiques et Hydrographiques (INDGH) :  17 bornes observées pour l'établissement du Réseau de Référence géodésique et de nivellement de Madagascar (Réseau d'ordre 0)  7 bornes du Réseau de 1er ordre densifiées et observées par GPS (Toliary et ses environs)  1 District réalisé, Antananarivo Avaradrano dans le cadre de l'actualisation et amélioration de la Base de Données Géographiques des limites de communes de Madagascar  Cartes topographiques de base de Madagascar au 1/100 000 en vue de la réalisation de la BD 100 vectorisées: . Thème Planimétrie : Atsinanana (100%), Alaotra‐Mangoro (90%), Vakinankaratra (75%), Menabe (100%) . Thème Altimétrie : Menabe (100%) . Thème Hydrographie : Melaky (100%), Vakinankaratra (75%), Alaotra‐ Mangoro (90%), Antsinanana (100%)  Adoption de la Loi sur la Propriété Foncière Titrée ;  Soumission pour approbation au niveau des 02 chambres parlementaires de la Loi sur les Zones Economiques Spéciales ;  Finalisation de la Politique Nationale du Logement, la Politique Nationale de Développement Urbain, les indicateurs urbains, la Politique Nationale pour le Développement de l'Infrastructure et de l'Equipement et la stratégie de mise en œuvre opérationnelle de la Politique Nationale Foncière.

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES

L’Axe 2 a pour but la mise en place d’un système financier stable qui permet de Tableau 9 : Évolution du PIB et de la croissance économique par branche d’activités soutenir le processus d’une croissance forte pour tous. En effet, trois programmes de 2012 à 2017. fondamentaux ont été mis en œuvre, afin de permettre d’amener Madagascar vers un 2012 2013 2014 2015 2016 2017 développement inclusif et durable, à travers un système de gouvernance accepté et Variation du PIB (%) 3,0 2,3 3,3 3,1 4,2 4.2 Secteur Primaire (%) 1,5 ‐6,1 3,3 ‐0,7 1,6 ‐1,0 mis en œuvre par tous. Secteur Secondaire (%) 9,3 22,2 8,5 7,3 5,5 9.0 Programme 4. EFFICIENCE ECONOMIQUE, FINANCES PUBLIQUES Secteur Tertiaire (%) 3,0 1,3 2,3 3,5 4,8 5.4 Sources : INSTAT, DEME/Ministère de l’Economie et du Plan TRANSPARENTES ET EFFICACES Le secteur primaire a enregistré un recul de performance avec un taux de L’objectif de ce programme vise à assurer la stabilité macroéconomique et à croissance de ‐1,0% en 2017 contre une croissance de 1,6% en 2016. Le passage du augmenter l’espace budgétaire. A cet effet, il faut préserver le renforcement de la cyclone enawo figure parmi les principales causes de cette baisse, affectant stabilité des finances publiques et créer un climat des affaires plus favorable à énormément la chute de la croissance de la branche agriculture qui a affiché une l’investissement et, poursuivre ainsi le développement du pays à travers une croissance négative de ‐6,6% en 2017 contre une croissance positive de 1,4% en 2016. croissance inclusive et durable. Toutefois, le secteur élevage et pêche a amélioré sa croissance passant de 0,8% en 2015, 1,9% en 2016 à 4,5% en 2017. Effet 4. Stabilité macroéconomique et augmentation de l’espace La croissance du secteur secondaire a été estimée à 9,0% en 2017 contre 5,5% en budgétaire assurées 2016 soit une hausse de 3,5 points. Ce résultat a été dû surtout à la performance de la  Indice de Développement Humain (IDH) branche industrie extractive avec une croissance 9,8% en 2017 contre un recul de D’après le Sixième Rapport National sur le Développement Humain 2017 publié par ‐1,6% en 2016. En outre, les performances enregistrées dans certaines branches ont le Ministère de l’Economie et du Plan, avec l’appui du PNUD et axé sur la été respectables, particulièrement la branche matériaux de construction avec une problématique « Mobilisation des Ressources Intérieures et Développement Humain», croissance considérable de 11,4% en 2017 contre 4,6% en 2016, soit un accroissement Madagascar a été classé au 158ème rang en 2015 contre 154ème rang en 2014 sur 188 de 6,8 points. La branche Zone Franche Industrielles (ZFI) a connu aussi une pays. En effet, son IDH a été de 0,512 en 2015 contre 0,510 en 2014 la positionnant augmentation immense de ses activités en 2016 et 2017, avec une croissance parmi les pays à développement humain faible. L’on note que l’IDH est basé sur trois respective de 24,7% et 25,2%. Le retour effectif de l’AGOA a été parmi les éléments critères à savoir : (i) la possibilité d'avoir une vie longue et en santé en se fondant sur soutenant cette performance. l'espérance de vie à la naissance, (ii) le niveau de scolarisation, évalué à partir du taux Le secteur tertiaire a affiché une croissance de 5,4% en 2017 contre 4,8% en 2016 d'analphabétisme et de la fréquentation des différents niveaux du système scolaire, et et 3,5% en 2015. Cette performance a été liée à l'amélioration des branches (iii) le standard de vie, calculé à partir du Produit Intérieur Brut (PIB) per capita en Transports (marchandises et voyageurs), Télécommunications et Banques. Les tenant compte de la Parité du Pouvoir d'Achat (PPA). branches Transports (marchandises et voyageurs) ont connu une croissance  Croissance économique (%) considérable de 7,5% et 15,6% en 2017. La sortie de la compagnie aérienne nationale Au titre de l’année 2017, l’économie malgache semble avoir retrouvé quelque Air Madagascar de l’Annexe B de l’Union Européenne, l’amélioration de la sécurité dynamisme. Les activités économiques commencent à se relever mais n’ont pas aéroportuaire et l’entrée en lice des compagnies aériennes étrangères ont contribué à encore atteint leur rythme de croisière. La croissance économique de Madagascar a cette performance. été estimée à 4,2% en 2017 comme en 2016. Ce résultat a été la conséquence de la  PIB par tête en dollars bonne performance observée au niveau du secteur secondaire qui a été le secteur Le PIB réel par tête a été de 490,1 USD en 2017 contre 382,2 USD en 2016, soit une porteur de cette croissance. Malgré cela‚ cette croissance reste fragile et contrastée ; augmentation de valeur d’environ 29%. La hausse du PIB réel par tête est liée la croissance du PIB de 4,3% prévue dans la Loi des Finances n’a pas été atteinte notamment à baisse des prix à la consommation. compte tenu des impacts du passage des cyclones.

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES  Taux d’investissements privés  Exportations FOB Le niveau des investissements privés n’a cessé de diminuer au cours des quatre La valeur des exportations enregistrées en 2017 a été de 2.020,9 millions DTS dernières années passant de 11,8% du PIB en 2014, à 9,6% du PIB en 2015, à 10,1% du contre 1.556,4millions DTS en 2016, soit un accroissement de l’ordre de 29,8%. La PIB en 2016 et régresser à 9,7% en 2017 avec un fléchissement de 0,4 point entre 2016 poursuite de la hausse des prix de la Vanille, du titanium et des autres produits miniers et 2017. En effet, un net recul de 2,1 points a été observé entre la période 2014 à été contribué à cet affermissement. 2017. La performance de l’année 2016 a été expliquée particulièrement par  Vanille : 488,9 millions de DTS, soit un surcroit de 72‚2% de sa valeur l’expansion des activités du secteur BTP soutenues par l’affluence des Investissements enregistrée en 2016 ; Directs Étrangers liés aux grands travaux de construction des infrastructures à la tenue  Titanium et autres produits miniers: 676,2 millions de DTS contre 557,6 des Sommets du COMESA et de la Francophonie. millions de DTS en 2016, soit une augmentation de 118,5 millions de DTS ; et  Girofle : 159,0 millions de DTS contre 106,4 millions de DTS en 2016, soit un  Solde de la Balance commerciale accroissement de l’ordre de 49,5%. Le déficit de la balance commerciale a quasiment doublé en 2017, avec un solde Toutefois, malgré les meilleures performances des exportations de certains négatif de ‐322,3 millions de DTS, contre un déficit de ‐190,0 millions de DTS en 2016. produits de rentes et autres, d’autres produits ont connu de difficultés pour faire face Ce résultat a été lié, notamment, à l’accroissement de la valeur des importations à la concurrence sur le marché mondial, à savoir : d’environ 34,2% par rapport à l’année 2016, alors que la valeur des exportations ne  Poivre : 4 millions de DTS contre 6,7 millions de DTS en 2016, soit une baisse s’est accrue que de 29,8%. Le taux de couverture des importations par les en valeur d’environ 34% ; exportations a été de l’ordre de 86,2% en 2017 contre 89,1% en 2016. En outre, la  Café : 2,3 millions de DTS, soit une régression plus de moitié de sa valeur balance des biens et services a connu une détérioration passant d’un solde négatif de enregistrée en 2016 ; et ‐162,8 millions de DTS en 2016 à un solde négatif de ‐300,0 millions de DTS en 2017.  Graphite : 4,8 millions de DTS contre 5,8 millions de DTS, soit une chute de 8,5%. Graphe 5 : Balance Commerciale (millions DTS) de 2012 à 2017  Importations FOB En 2017, la valeur des importations a été estimée à 2.343,2millions DTS contre 1.746,4 millions DTS en 2016, soit une augmentation de 34,2% %. Cette hausse a été liée à l’accroissement de la valeur des importations des produits d'alimentation, notamment, le riz.  Riz : 177,8 millions de DTS contre 61,0 millions de DTS en 2016, soit presque deux fois de sa valeur enregistrée en 2016;  Biens d’alimentation : 398,8 millions de DTS contre 224,9 millions de DTS en 2016, soit une hausse de 77,3% ; et  Biens d’équipements : 295,3millions de DTS en 2016 à 465,7millions de DTS en 2017, soit une augmentation d’environ 58%. Par contre, la valeur des importations de produits minières du QMM et SHERITT ont enregistré une baisse affichant une valeur de 262,1 millions de DTS contre 308,1 millions de DTS en 2016, soit une régression d’environ 15%.

Source : BFM

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES  Solde de la Balance des paiements Graphe 6 : Évolution IPC (moyenne de l’année et fin de période) de 2013 à 2016 Balance Courante L'année 2017 a été marquée par une détérioration de la balance des transactions 10 courantes par rapport à l'année précédente, avec un déficit de ‐25,3 millions de DTS contre un solde excédentaire de 40,9 millions de DTS en 2016. Cette situation a été le 9 résultat de: 8  l’augmentation du solde des transferts courants d'environ 6,6%, passant de 496,9 millions de DTS en 2016 à 529,9 millions de DTS en 2017; et 7 9,0  soldes déficitaires des biens et services et du revenu des investissements qui 8,3 7,6 7,4 ont été respectivement de ‐300,0 millions de DTS et ‐255,2 millions de DTS. 6 7,0 6,3 6,7 5,8 6,0 6,1 Balance Globale 5 Au titre de l’année 2017‚ la situation des paiements extérieurs s’est dégradée. 2013 2014 2015 2016 2017 Néanmoins, le solde global est resté excédentaire de 168,8 de millions de DTS en 2017 IPC % (fin période) IPC % (moyenne de l'année) contre 210,6 millions de DTS en 2016. La détérioration du solde de la balance commerciale en a été à l’origine de cette régression. Le solde excédentaire de l’année Source : INSTAT 2017 a été réalisé suite aux importants décaissements des prêts et des aides extérieures dépassant la prévision. Selon les origines des produits, les produits locaux ont enregistré une hausse de

10% de décembre 2016 à décembre 2017. Concernant les produits importés et semi Produit 4.1. Inflation maitrisée importés, ils ont enregistré les mêmes hausses des prix d’environ 5%.  Taux d’inflation (moyenne de l’année et fin de période) Par secteur de production et sur la même période, la hausse des prix se fait remarquer surtout au niveau des produits vivriers transformés avec 19%, suivi du Depuis les cinq dernières années, le taux d’inflation a enregistré une tendance à la service public avec 13%. L’on note que les produits manufacturés artisanaux ont hausse, passant de 5,8% en 2013 à 8,3% en 2017. En 2017, ce taux a été donc de 8,3%, enregistré la plus faible hausse des prix avec 4%. soit une hausse de 1,6 par rapport à 2016. En glissement annuel, c’est‐à‐dire, entre décembre 2016 et décembre 2017, les prix à la consommation ont enregistré une Selon les fonctions, l’augmentation des prix se fait surtout sentir au niveau des augmentation de 9,0% contre un accroissement de 7,0% sur la même période entre produits alimentaires, boissons et tabacs avec 11,8% suivi de l’ameublement, 2015 et 2016. l’équipement ménager, l’entretien cour, maison avec 10%. L’on note une hausse des prix du riz de l’ordre de 29% et la hausse des prix la plus élevée a été enregistrée dans

le Faritany d’Antananarivo avec une hausse de 10%.  Taux d’accroissement de la masse monétaire Sur la base des informations reçues auprès de Banky Foiben’i Madagasikara, le taux d’accroissement de la masse monétaire a été 17,8% en 2017 contre 20,1% en 2016. La croissance de la masse monétaire s’est donc ralentie en 2017. Néanmoins, par rapport aux prévisions en 2017, cette croissance est encore plus importante que prévu (un objectif de 15%), en raison de la hausse de ses contreparties, surtout, les réserves de devises issues des déblocages d'aides budgétaires et des achats de devises sur le Marché Inter bancaire des Devises (MID).

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES Tableau 10 : Masse monétaire M3 et ses contreparties (milliards Ariary)  Nombre de nouveaux contribuables Encours Variations de la période Le nombre de nouveaux contribuables enregistrés en 2017 a été de 34.841 sur un Rubriques objectif de 12.716, soit un taux de réalisation d'environ 274%, résultat liée au : déc‐16 déc‐17 Valeur %  Renforcement de la fiscalité de proximité en étroite collaboration avec les Masse monétaire M3 9.007,3 10.607,7 1.600,4 17,8 collectivités territoriales décentralisées ; Avoirs extérieurs nets 3.586,8 4.419,8 833,0 23,2  Diversification des moyens mis en œuvre pour réintégrer l’informel, entre Avoirs intérieurs nets 5.420,5 6.187,9 767,4 14,2 Créances nettes sur l’Etat 1.672,4 1.823,8 151,4 9,1 autres, le recensement des activités par système de géo localisation ; et Créances nettes sur l’économie 4.181,5 4.907,5 726,0 17,4  Renforcement des actions de communication /sensibilisation institutionnelle Autres postes nets ‐753,7 ‐812,7 ‐59,0 7,8 et auprès des opérateurs : visite auprès des entreprises, messages télévisés Source : Bulletin de BFM en bandes défilantes, sms push, spots édités, publi reportage, distribution de flyers, séance d’IEC au niveau des établissements scolaires…

 Taux de réalisation de l’objectif de recettes douanières Produit 4.2 Mobilisation des ressources internes améliorées Le taux de réalisation de l’objectif de recettes douanières a dépassé plus de 100%  Taux de pression fiscale (en % du PIB) – Recettes budgétaires / PIB (%) en 2017, soit 104,9% de réalisation par rapport à l'objectif assigné dans la LFI et Suite aux efforts entrepris en matière de recouvrements fiscaux au cours de l'année 102,3% par rapport à l'objectif de la LFR avec un montant total de 2.047,1 milliards 2017, les recettes fiscales enregistrées ont été évaluées provisoirement à 4.158,0 Ariary. On a enregistré un accroissement des recettes douanières de 21‚7% par rapport milliards Ariary contre 3.649,0 milliards Ariary en 2016, soit une hausse de 13,9%. à l’année 2016 avec un montant de 1.682,7 milliards Ariary. Les efforts effectués par tous les bureaux de la Douane dans la réalisation de la prévision des recettes ont fait Le taux de pression fiscale n’a cessé d’augmenter au cours des quatre dernières partie des éléments qui ont conduit à des résultats tangibles. années passant de 10,0% du PIB en 2014, à 10,5% du PIB en 2015, 10,9% du PIB en 2016 pour atteindre 12,1% du PIB en 2017 contre une prévision initiale de 11,4%. Une  Avances de BFM au Trésor – Avance statutaires en % des recettes budgétaires nette progression de 2,1 points a été constatée entre la période 2014 à 2017 et, cette Au titre de l’année 2017, les avances statutaires ont atteint les 174,0 milliards hausse a été plus ressentie en 2017. Cette performance a été expliquée Ariary contre un montant de 297,6 milliards Ariary en 2016, soit une régression de particulièrement par le dynamisme des secteurs télécommunication, prestation de l’ordre de 41,5%. Le ratio des avances statutaires sur les recettes budgétaires a été service et commerce, pétroliers, tabacs et alcool. limité à 4,6% en 2017, contre 9,6% en 2016. Selon les informations disponibles au Le montant des recettes budgétaires enregistrées en 2017 a été de 4.270‚0 niveau de la Direction Générale du Trésor, la surliquidité sur le marché durant le 4ème milliards Ariary contre 3.764,5 milliards Ariary en 2016, soit un accroissement de trimestre 2017 a entrainé une baisse des taux des BTA. Les coûts de ces derniers 13,4%. Ce montant a été l’équivalent de 12,4% du PIB sur une prévision de 11,4% du devenaient ainsi moindres par rapport à ceux des avances statutaires. De ce fait, la PIB, soit un taux de réalisation de 112,7%. réalisation de tirages d'avances statutaires a connu une baisse de 16 milliards d’Ariary.  Taux de recouvrement des Ressources fiscales internes (%) Il est important de souligner que dans les nouveaux statuts de BFM et selon l’article Le recouvrement des ressources fiscales internes a affiché une bonne performance 90, les avances statutaires sont limitées à 10% du revenu ordinaire pour 2016 et 7% au cours des trois dernières années avec un taux de recouvrement 102,7% en 2015, pour 2017 ; l'objectif a été atteint grâce aux efforts du remboursement de l'Etat. 101 ,8% en 2016 et de 101 ,9% en 2017. Le résultat enregistré en 2017 a été obtenu grâce á (i) la mise en œuvre d’une stratégie visant à concentrer les efforts sur le recouvrement des arriérés, (ii) le contrôle, (iii) la formalisation des activités informelles, et (iv) un meilleur traitement des remboursements des crédits de TVA.

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES  Structure du financement du déficit public (Fin. Ext. / PIB, Fin. Int. /PIB)  Flux des IDE (millions DTS) En 2017, le financement extérieur du déficit public a été évalué à 499,7 milliards La promotion des IDEs constitue une des bases de la stratégie adoptée par le Ariary, soit 1,4% du PIB contre 170,3 milliards Ariary en 2016, soit 0,5% du PIB. Les Gouvernement pour relancer sa croissance. Le flux des IDE enregistré en 2017 a été prêts ont nettement augmenté passant de 437,8 milliards Ariary en 2016 à 514,3 estimé à 258,0 millions DTS contre 324,9 millions DTS en 2016. Quoiqu’en baisse, son milliards Ariary en 2017, prêt constitué notamment par les prêts projets, soit une niveau est encore élevé, compte tenu de la bonne tenue surtout des investissements hausse de 17,5%. des entreprises franches. Le financement intérieur du déficit public en 2017 a été surtout marqué par le Graphe 8 : Flux des IDEs (millions DTS) et variation du PIB (%) de 2012 à 2017 recours au système non bancaire d’un montant de 335,1 milliards Ariary, soit 40,1% du volume total du financement intérieur. Le financement intérieur du déficit public a été de 0,9% du PIB en 2017 contre 1,4% du PIB en 2016.

Produit 4.3. Financement du développement optimisé  Taux d’investissement brut Le taux d’investissement brut a été estimé à 15,2% du PIB en 2017, identique à celle de l'année 2016. Les IDE ont principalement contribué à ce résultat, entre autres les investissements des entreprises franches et dans le secteur du BTP.

Graphe 7 : Evolution des Taux d’investissements (%) de 2012 à 2017

Source : Bulletin de BFM ‐ DEME/Ministère de l’Economie et du Plan

Ces dernières années, le flux net d’IDE s’est amélioré reflétant ainsi à l’environnement des affaires attractif et favorable aux investisseurs étrangers.  Créances bancaires sur l’économie Les créances bancaires sur l’économie englobent à la fois les crédits à court terme, moyen et long termes ainsi que les autres concours. En 2017, les créances bancaires sur l’économie se sont inscrites à la hausse d’ordre de 15,5%, évaluées à 4.804,5 milliards Ariary, contre 4.160,9 milliards Ariary en décembre 2016.

Source : DEME/Ministère de l’Economie et du Plan

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES

Tableau 11 : Créances bancaires sur l’économie (milliards Ariary) en 2016 et en 2017 Produit 4.4. Gestion des dépenses, de la trésorerie et de la dette de Rubriques Encours Variation l’Etat renforcée déc. ‐ 2016 déc. ‐ 2017 En valeur En % Créances sur l'économie 4.160,9 4.804,5 643,6 15,5%  Déficit budgétaire (en % PIB) Crédits 4.142,5 4.785,3 642,8 15,5% En 2017, le déficit global des finances publiques a été de ‐863,2milliards Ariary, sur Crédits à court terme 2.161,2 2.660,4 499,2 23,1% une prévision de ‐2.078,4 milliards Ariary, soit l’équivalent de 2,4% du PIB, contre Particuliers 351,7 496,7 145,0 41,2% ‐599,8 milliards Ariary en 2016, soit l’équivalent de 1,9% du PIB. Le montant du déficit Entreprises privées 1.743,9 2.125,7 381,7 21,9% s’est donc augmenté de 43,9% de 2016 à 2017. L’accroissement de l’ordre de 17,9% Entreprises publiques 65,5 38,0 ‐27,5 ‐42,0% des dépenses totales, malgré une hausse des recettes totales et dons d’environ 12% a générée ce résultat. Crédits à M.L.T 1.981,3 2.124,9 143,6 7,3% Particuliers 837,3 938,5 101,2 12,1% Le financement du déficit budgétaire enregistré en 2017 a été surtout composé Entreprises privées 1.139,9 1.182,4 42,5 3,7% par : (i) le financement extérieur net de 449,7 milliards Ariary, et (ii) le financement Entreprises publiques 4,0 4,0 0,0 ‐0,9% intérieur net de 335,1 milliards Ariary. En ce qui concerne le financement intérieur net, Autres concours 18,3 19,2 0,8 4,5% l’Etat s’est engagé à recourir au financement du système bancaire pour un montant de Source : Bulletin de BFM évalué à 155,6 milliards Ariary pour combler le déficit et honorer le remboursement relatif aux dépôts des correspondants du Trésor. L’Etat a aussi recouru au financement  Crédits à court terme non bancaire. En 2017‚ les crédits à court terme ont représenté un peu plus de la moitié de la totalité des créances sur l’économie avec 55,4% en décembre 2017, contre 51,9% en  Service de la dette extérieure en % des exportations de biens et services ‐ VAN décembre 2016, soit un surcroit de 3,4 points de pourcentage. En termes de valeur (Valeur Actuel Net) de la dette publique extérieure en % du PIB absolue, ils se sont accrus de 499,2 milliards d’ariary par rapport à la situation de Le service de la dette extérieure a été évalué à 79.1 millions DTS ou 344 milliards décembre de 2016, soit 23,1%. Ariary en 2017, soit 3,9 % des exportations de biens et services. Par ailleurs, le VAN de Les engagements des particuliers et des ménages auprès du secteur bancaire ont la dette a atteint 5.101,8 milliards Ariary (1.585,4 millions USD) en 2017, soit 14,2% du connu une hausse de l’ordre de 41,2% de décembre 2016 à septembre 2017. De PIB. Ce montant a enregistré une légère baisse de 2,7 point par rapport à l’année même, les crédits alloués aux entreprises privées ont enregistré une augmentation de précédente. 21,9% sur la même période.  Existence d’un CBMT et des CDMT (global et sectoriels) ‐ Structures des  Crédits à moyen et long termes dépenses publiques (% PIB) Les crédits à moyen et long termes représentent 44,2% de la totalité des créances En termes de stratégie de développement, l’appui des acteurs sur l’appropriation sur l’économie en 2017 contre 47,6% en 2016, soit un repli de 3,4 points. Cette année, de l‘outil de Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) sectoriel a été effectué dans le taux de croissance de ces crédits a été de 7,3%, expliqué principalement par celui le but d’assurer l’exploitation dans le processus de programmation budgétaire dans le des crédits d’investissement aux particuliers de 12,1%. moyen terme. Une évolution favorable a été réalisée dans la LFI 2017 avec l’insertion des documents du CDMT de six Ministères pilotes qui touchent les quatre secteurs prioritaires (éducation, santé, travaux publics, agriculture et élevage).

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES Tableau 12 : Structures des dépenses publiques (en % du PIB) en 2015 et en 2017  Taux directeur (Taux de base) Structures des dépenses publiques en % du PIB 2015 2016 2017 Banky Foiben’i Madagasikara a adopté un taux directeur de 8,3% durant les cinq Personnel 3,9 5,6 5,5 premiers mois de l’année 2017, taux déjà révisé à la baisse en mai 2016 pour faire face Fonctionnement 2,2 4,2 4,9 aux besoins de relance économique du pays et afin d’apaiser la difficulté d’accès aux Intérêts de la dette 0,5 0,9 0,8 financements. Toutefois, La constatation d'une pression inflationniste au cours de Investissement 2,3 2,8 5,4 l'année 2017 a amené BFM à réviser à la hausse deux fois le taux directeur, en mai financement interne 0,3 1,3 2,0 (8,3% à 9,0%) et en novembre (9,0% à 9,5%). Il est important de souligner que la financement externe 2,0 1,5 3,5 variation du taux directeur est étroitement liée à la conjoncture économique du pays. Source : MFB/DGB Tableau 13 : Évolution du Taux directeur de la BFM et du Taux de base des crédits De point de vue global, les structures des dépenses publiques en pourcentage (%) bancaires octroyés en Ariary des banques primaires (fin de période) de du PIB ont enregistré une hausse de 2015 à 2017. Les dépenses liées aux 2012 à 2017 rémunérations du personnel de l’Etat absorbent une partie importante des dépenses 2012 2013 2014 2015 2016 2017 publiques durant ces trois dernières années. Ces dépenses ont été de 5,5 % du PIB en Taux directeur de la BFM (%) 9,5 9,5 9,5 8,7 (oct.) 8,3 9,0 9,5 2017. De 2016 à 2017, une augmentation de 0,7 point a été constatée en matière de (mai) (mai) (Nov.) dépenses de fonctionnement, 4,9% en 2017 contre 4,2% en 2016. Pour les Minima (%) 10,5 13,8 13,8 13,8 14,0 14,0 14,0 investissements, une hausse considérable de 2,6 points a été enregistrée par rapport à Maxima (%) 24,0 24,0 24,0 24,0 24,0 24.0 24,0 2016. L’on note que, ces dépenses d’investissements sont financées surtout par le Source : Bulletin de BFM financement extérieur. Les dépenses publiques allouées aux investissements restent très faibles à Madagascar alors que les investissements, non seulement publiques, Produit 5.1. Services financiers régulés et supervisés mais aussi et surtout les privées, sont considérés comme parmi les leviers et le moteur  Taux d'intérêt moyen des Banques Primaire (%) (fin de période) de croissance. Les trois dernières années ont été marquées par la hausse du taux d'intérêt moyen Programme 5. BANQUES ET FINANCES AU SERVICE DU des banques primaires. Le taux a été apposé à 15,16% en décembre 2017 contre 14,07% vers la fin de l'année 2016, soit un accroissement 1,09 point. L’accroissement DEVELOPPEMENT du taux débiteur moyen des banques dénote une dynamique favorable de l'activité économique au cours de l'année 2017. Toutefois, l’augmentation du taux débiteur L’accès aux financements constitue encore un des facteurs de blocage rencontré moyen reflète un renchérissement progressif de l'octroi de crédit en 2017 du fait de par le secteur privé, empêchant à la fois le développement des activités de production l’appréhension des risques. et l’amélioration de l’environnement des affaires dans la Grande Ile. L’objectif du Programme vise à renforcer le système bancaire et financier. A cet effet, il y lieu de  Variation du taux de change effectif réel (%) réguler et superviser les services financiers. En outre, les conditions d’accès aux La variation du taux de change effectif réel a été presque nulle (0%) à la fin de produits et services financiers doivent être améliorées. l'année 2017, contre une dépréciation de 5,0% en 2016. La stabilité s'est expliquée par une légère dépréciation de la monnaie nationale en termes nominaux, alors que le Effet 5. Système bancaire et financier renforcé différentiel d’inflation entre Madagascar et ses partenaires commerciaux a été plus important. Toutefois, l’indice du taux de change effectif nominal (TCEN), mesurant les  Réserves en devises (en mois d’importation) cours de change de l’Ariary en tenant compte des échanges commerciaux du pays s’est A la fin de l'année 2017, le niveau des réserves en devises représentant 4,0 mois déprécié de 7,0% à la fin de l'année 2017. d’importation. Le surplus des réserves est dû à la fois à l'achat de devises sur le MID et à l'arrivée des aides budgétaires au cours de l'année.

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES

Produit 5.2. Accès aux produits et services financiers amélioré Programme 6. COMMERCE AU SERVICE DE LA COMPETITIVITE ET AU Concernant les actions entreprises dans le cadre de la finance inclusive, les points PROFIT DE LA POPULATION suivants méritent d’être soulignés : Le redressement économique du pays commence à se faire connaitre  La promulgation de la loi 2016‐056 du 02 février 2017 portant sur la monnaie progressivement, en effet, le renforcement des échanges diplomatiques entre électronique et les établissements de monnaie électronique ; Madagascar et les pays étrangers entre autres les occidentaux, les asiatiques, les pays  L’adoption de la nouvelle loi sur la Microfinance par le Sénat ; Orientaux et les pays de l’Afrique ont permis l’ouverture de nouvelles portes pour le  L’élaboration de la feuille de route de l’inclusion financière à Madagascar développement du secteur commerce et les autres secteurs moteurs pour le basées sur les résultats du diagnostic de la demande et de l’offre en services développement socio‐économique. Il est à constater que les relations internationales financiers pour aboutir à une stratégie nationale d’inclusion financière ; actuelles de notre pays sont de plus en plus marquées par des échanges économiques et commerciaux à travers les autres pays jugés industrialisés et qui semblent être des  Une campagne d’éducation financière au profit des jeunes et des segments de bons exemples à suivre. population défavorisée. En termes de portée, le secteur a enregistré : Effet 6. Marché intérieur élargi et relations commerciales avec  Une hausse du taux de pénétration de l’ordre de 1,9 point en passant de 31,5% l’extérieur développées en 2016 à 33,4% en 2017. L’objectif fixé de 33,2% a été atteint à 100, 6% ;  Taux de croissance des valeurs des exportations  Un accroissement du volume de l’encours de crédit : 776 milliards MGA en 2017 Le taux de croissance des valeurs des exportations a atteint 24% en 2017 contre contre 599 milliards MGA en 2016 soit un accroissement de 28,8% ; 17,2% en 2016, soit un accroissement remarquable de l’ordre de 6,1% ; l’objectif fixé à  Une augmentation du volume de l’encours d’épargne et/ou de dépôts de 19,2% a été dépassé, un résultat positif grâce à l’identification de nouveaux produits d’exportation. Néanmoins, il est à rappeler que les exigences sur les normes à l’ordre de 24,45% en passant de 590 milliards MGA en 2016 à 781 milliards MGA en 2017. respecter au niveau du marché international et régional se sont multipliées. Graphe 9 : Evolution du taux de pénétration des ménages de 2014 à 2017  Nombres des nouveaux pays de destinations des exportations Au titre de l’année 2017, le nombre de pays destinataires des produits d’exportations a atteint huit contre cinq en 2016 sur un objectif de sept, ceci, grâce à l’identification de trois nouveaux pays entre autre les Iles Caïman, l’Equateur et la Polynésie Française. L’on note que la formation des exportateurs dans la recherche des marchés, l’indentification de nouveaux pays importateurs lors des ateliers concernant la filière ou lors des dialogues commerciaux bilatéraux a beaucoup contribué à l’atteinte de l’objectif. Produit 6.1. Marché intérieur assaini  Campagne de sensibilisation pour la mise en place de Commission Préventive de la Concurrence (CCPC) En 2017, le secteur a effectué quatre campagnes de sensibilisation concernant la mise en place de Commission Préventive de la Concurrence (CCPC), l’objectif fixé a été parfaitement atteint .Il est à souligner que la mise en place des Commissions Source : Coordination Nationale de la Finance Inclusive préventives a été effectuée par arrêté du Chef de Région mais non pas par décision du En effet, en collaboration avec les Partenaires Techniques et Financiers, beaucoup Conseil de la Concurrence et que le Conseil de la Concurrence ne pourrait que d’efforts ont été entrepris en matière d’amélioration de l’accès des ménages et des sensibiliser les régions sur la mise en place et l’utilité prévues par les textes des segments de population exclus du système financier au service de Microfinance. commissions préventives régionales.

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES  Pourcentage des entreprises (opérateurs) sensibilisées sur la sécurisation de Nosy Be, d’Antsohihy, de Betsiboka, de Melaky, de Toamasina et de Fianarantsoa. l'approvisionnement du marché en produits de première nécessité dans les 22 L’objectif a été atteint à 92% grâce à : Régions  L’Implication de tous les Ministères concernés par les élections ; Au cours de l’année 2017, le secteur a effectué des suivis hebdomadaires de la  Déblocage progressif des budgets alloués à l’organisation des élections ; situation des stocks et de l’évolution des prix des Produits de Première Nécessité (PPN)  L’intérêt des opérateurs à intégrer les CCI ; dans les 22 Régions en matière de sécurisation de l’approvisionnement du marché, l’objectif fixé à 80% a été atteint à 64%. Le suivi des stocks au niveau des importateurs  Au dynamisme des nouveaux dirigeants. a été plus ou moins maîtrisé. Par ailleurs, il y a eu encore de difficultés au niveau du Produit 6.2. Compétitivité et intégration au marché mondial suivi de la situation des stocks des grossistes. En effet, la traçabilité des transactions améliorées entre importateurs et grossistes d’une part, et entre grossistes et détaillants d’autre  Nombre d’Accords de Promotion et de Protection des Investissements (APPI) part, y incluant les ventes sans factures, nécessite un renforcement. ratifiés En outre, le secteur a effectué : Aucun APPI n’a été ratifié au titre de l’année 2017 à cause des négociations qui sont toujours suspendues après la décision en Conseil des Ministres en 2016,  La mise en place de partenariats, la sensibilisation et les contrôles néanmoins, leur finalisation reste toujours en attente de la validation du modèle économiques des acteurs dans la filière PPN notamment à Antananarivo, à national. Toamasina, à Antsiranana, à Morondava, à Mananjary, à Mahajanga, dans la Région Sofia, dans la Région Anosy (Fort Dauphin) et la Région Atsimo  Liste d'engagements spécifiques déposée auprès des Organisations Andrefana (Toliara) ; Internationales dans le domaine du commerce des services  Des échanges et des recherches de solutions avec le secteur privé opérant Une liste d’engagements spécifiques a été déposée auprès des Organisations dans le secteur des transports maritimes et terrestres pour Internationales en 2017, objectif atteint grâce à des négociations menées au niveau de l’approvisionnement en PPN des régions Est Nord et Nord Est de la SADEC et du COMESA. Il est à noter que l’absence d’une stratégie nationale Toamasina ; clairement définie sur les services reste un obstacle.  La convention de partenariats avec les importateurs de riz ;  Amélioration de l’Accord de Partenariat Economique intérimaire avec l’Union  La mise en place d’un tableau de bord de suivi en matière Européenne d’approvisionnement et de distribution de riz, notamment au niveau des L’objectif du Ministère du Commerce et de la Consommation en 2017 vise à grossistes et des détaillants par Région. compléter l’Accord de Partenariat Economique. Les réalisations concernent surtout  Nombre d’entreprises suivies et vérifiées sur les pratiques commerciales l’élaboration du « Position Paper » de Madagascar et l’organisation de la 6ème réunion En 2017‚ 2.585 Ordres de Missions ont été contrôlés en matière de suivi et de Comité Mixte Union Européenne ‐ Afrique Orientale Australe (AfOA) ‐ Accord vérification des entreprises sur les pratiques commerciales. L’on note que, des Partenariat Economique (APE). L’on note que la position de Madagascar a été difficultés ont été constatées au niveau du suivi de la situation des stocks des déterminée avec la participation de toutes les parties prenantes, mais leur intégration grossistes entre autre la traçabilité des transactions entre importateurs et grossistes dans l’APEi amélioré dépendra de la suite des négociations. d’une part, et entre grossistes et détaillants d’autre part nécessite un renforcement, y incluant les ventes sans factures.  Accord de Partenariat Economique avec le Royaume Uni après l’effectivité du Brexit  Nombres des élections et installations officielles des membres titulaires des Au cours de l’année 2017, le secteur a eu pour objectif la signature de l’accord 24 Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et leur Fédération entre le Royaume Uni (UK) et Afrique Orientale Australe (AfOA). En effet, deux Le secteur a organisé 22 élections en 2017 sur un objectif de 24 élections, les 02 réunions techniques ont été organisées en vue du post‐Brexit, il est à préciser que restants concernent la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) d’Antananarivo et l’accord entre AfOA et UK sera basé sur l’APE avec l’Union Européenne (UE) et que la FCCIM. L’on note que 16 installations ont été officiellement mises en place et 06 autres non officiels, Ces installations ont été réalisées dans les localités d’Itasy, de 37

AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES toutefois, des divergences subsistent sur certaines dispositions. Il est à noter que le  Transferts électroniques de fonds par virement effectués par les institutions Brexit sera effectif en avril 2019 et que l’objectif fixé n’a été atteint qu’à 50%. financières (E‐commerce) Une grande amélioration a été constatée en matière de transfert électroniques de  Mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges à 30% en 2018 et à fonds par virement, passant de 5.727 en 2016 à 315.012 virements en 2017 sur un 80% en 2023 objectif de 500.000 virements, mais malgré cette forte augmentation, l’objectif fixé au En 2017, le Ministère du Commerce et de la Consommation s’est fixé comme début de l’année n’a été atteint qu’à 63%. Concernant la délivrance de cartes objectif l’évaluation à 30% de la mise en œuvre de l’accord sur la facilitation des bancaires, le manque de communication des données de la part des Institutions échanges en 2018 et jusqu’à 80% en 2023. Les réalisations suivantes ont été Financières ou le retard au niveau de la communication seraient toujours des blocages. enregistrées: Par contre, l’inclusion financière semble une bonne perspective.  Le Comité National sur la Facilitation des Echanges (CNFE) et son Secrétariat Produit 6.3. Protection effective des consommateurs Permanent ont été mis en place et opérationnel ;  Loi sur la métrologie légale adoptée  Des groupes de travail technique du CNFE ont été créés. Aucune loi sur la métrologie légale n’a été adoptée en 2017, il est à expliquer que L’objectif assigné au début de l’année n’a été atteint qu’à 10%. La faiblesse a été l’adoption du projet de loi sur la métrologie légale arrive au bout d’un long processus. liée à l’absence de volonté politique et au non implication effective de chaque entité En effet, plusieurs étapes préalables sont nécessaires, dont notoirement la concernée. Néanmoins, le résultat positif a été l’identification des engagements de la consultation des parties prenantes impliquées, les acteurs du secteur privé concerné, catégorie B et C sur la base de la grille d’auto‐évaluation des besoins remplies par les la Commission de Réforme du Droit des Affaires (CRDA)…. Son adoption est prévue entités publiques membres du CNFE dans le cadre de la facilitation des échanges et pour la prochaine session ordinaire du Parlement. l’assistance technique de la Banque Mondiale dans les travaux du CNFE.  Instruments de mesures vérifiés  Avancement du processus d’intégration régionale : COMESA – SADC – ZLET – Le secteur a continué à mener des campagnes de sensibilisation au niveau des ZLEC – ACP marchés. En effet, 25. 602 instruments de mesures ont été vérifiés en 2017 sur une L’indice d’intégration régionale s’est amélioré en vue de la préparation du 20ème prévision de 6.500 instruments, objectif largement dépassé grâce à la présence de sommet du COMESA, ceci, grâce à : tous les services de la métrologie légale dans les 08 Régions (Diana, Boeny, Atsinanana, Analamanga, Alaotra Mangoro, Vakinankaratra, Atsimo Andrefana, Menabe) qui  L’ouverture sur un marché plus large ; continuent toujours l’extension de leurs activités de vérification dans les régions  La résolution des défis provoqués par des adhésions multiples ; avoisinnantes qui ne disposent pas de service de la métrologie légale opérationnel.  La mise en valeur et défense de notre particularité en tant que pays Grâce à des actions de sensibilisation et de surveillance du marché effectué par le insulaire ; Ministère du Commerce et de la Consommation (MCC), les commerçants commencent  Le renforcement de capacité en matière d’exportation. à faire vérifier volontairement leurs instruments de mesure pour ceux qui sont proches Malgré cela, l’insuffisance de consultations nationales et de dialogues public‐privé des bureaux de la Métrologie Légale. reste un blocage pour la mise en œuvre du programme.  Contrôles qualités effectués à la fin de la campagne  Cartes bancaires délivrées par l’organisme émetteur des cartes (E‐commerce) Au titre de l’année 2017, 2.274 contrôles ont été effectués par le secteur sur une Au cours de l’année 2017, 145.225 cartes bancaires seulement ont été délivrées sur prévision de 1.980 contrôles, contre 1.823 contrôles en 2016. Il est à noter que le une prévision de 250.000 cartes, soit 58,1%. Cette situation est liée au manque de nombre des exportateurs a connu une augmentation permettant favorablement à communication de la part des Institutions financières ou le retard au niveau de la l’atteinte de l’objectif. communication. Néanmoins, l’inclusion financière reste une bonne perspective. Il est à  Dossiers d'Autorisation Exceptionnelle de Transfert (AET) et de Certificat de noter que ce nombre a baissé par rapport à l’année 2016 avec 23.257 cartes délivrées. Non Contamination de Radioactivité (CNCR) traités pour les denrées alimentaires

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AXE 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES 7.461 dossiers d'Autorisation Exceptionnelle de Transfert (AET) et de Certificat de  Changer la structure de la métrologie légale en un établissement public à Non Contamination de Radioactivité (CNCR) ont été traités par le secteur en 2017 sur caractère industriel et commercial. Cette structure lui permettrait d’avoir une une prévision de 6.388 dossiers, une bonne performance marquée par l’augmentation autonomie financière qui contribuera au financement des investissements en du volume de l’importation des denrées alimentaires et intégration des services de la matériels techniques et en formations des techniciens. Ces investissements Direction de Prévention des Fraudes et de la Protection des Consommateurs (DPFPC) permettront à la métrologie légale de remplir sa mission de protection des dans le module MIDAC en matière de fluidité dans la gestion des dossiers . consommateurs et de garant de la loyauté et de l’assainissement de la concurrence entre les opérations ;  Prélèvement d’échantillons.  Améliorer la coordination entre les différentes Directions au sein du Grâce à l’augmentation du volume de l’importation des denrées alimentaires, le Ministère du Commerce et de la Consommation; prélèvement d’échantillons effectué s’est accru à 6.412 prélèvements en 2017 contre  4.382 prélèvements en 2016 sur une prévision de 6.388 prélèvements. Par ailleurs, le Coordonner la position nationale de Madagascar dans toute négociation décalage systématique entre l’obtention de l’AET et la demande de prélèvement commerciale internationale ; d’échantillons ainsi que l’envoi des procès‐verbaux de prélèvement par les  Impliquer sérieusement et effectivement les entités et les autorités importateurs en province reste un handicap. compétentes concernées et aussi les décideurs politiques pour la mise en œuvre des réformes nécessaires ;  Nombre de destructions réalisées  Mettre en œuvre une stratégie de pénétration au niveau du marché Africain ; Le secteur a effectué 35 destructions en 2017 sur une prévision de 40 destructions  Respecter les normes exigées pour accroître la capacité de productivité ; dont 32 destructions concernent des produits non conformes sur la demande des  Identifier des produits phares de chaque région et de les promouvoir ; opérateurs et 03 destructions ont été issues des contrôles économiques. Une légère  Prioriser la cartographie sur les produits d’exportation pour la disposition des baisse a été enregistrée par rapport à 2016 avec 36 destructions effectuées. données précises sur les filières porteuses au niveau de chaque région ;  Nombre d’agréments pour les associations des consommateurs délivrés  Impliquer les trois secteurs énergie, construction et services fournis aux Au cours de l’année 2017, aucune délivrance n’a été effectuée au niveau du secteur entreprises, dans la liste d’engagements spécifiques sur le commerce des en matière d’agréments des associations de consommateurs, suite à non adoption du services ; décret d’application.  Mettre à disposition de la Direction des Partenariats et des Projets, les moyens nécessaires pour la réalisation des élections de la CCI Antananarivo et de la  Certificat de Non Contamination Radioactive délivré FCCIM; Au titre de l’année 2017, 5.819 certificats ont été délivrés sur une prévision de  Faciliter le déblocage des subventions pour les CCI ; 6.388 certificats ; l’on note que le décalage au niveau du système entre l’obtention de  Mettre à jour les textes régissant le Conseil de la Concurrence De ce fait, nous l’AET et le CNCR serait toujours un blocage. l’adoption du projet de modification de la Loi sur a Concurrence qui sera la base  Autorisation de mise en commercialisation délivrée de toutes les actions de l’Etablissement « Conseil de la Concurrence » ; Au cours de l’année 2017, le Ministère du Commerce et de la Consommation (MCC)  Changer le statut d’Etablissement Public à caractère Administratif du Conseil de a délivré 1 .568 autorisations de mise en commercialisation sur une prévision de 6 .388 la Concurrence en celui d’Autorité Administrative Indépendante. Cette autorisations, soit un taux de réalisation moyen de 24,5%. Les opérateurs au niveau structure lui permettra d’avoir une autonomie financière qui contribuera au des Chefs‐lieux de Région ne sont pas encore notifiés par les Directeurs Régionaux du financement des investissements en matériels techniques et en formation et Commerce. surtout l’indépendance dans ses décisions. Ces investissements permettront au Conseil de la Concurrence de remplir sa mission de garant de la loyauté et de Recommandations l’assainissement de la concurrence entre les opérateurs pour le bien‐être des  Mettre à jour les textes régissant le contrôle de métrologie légale. De ce fait, consommateurs et l’intérêt de toute la Nation. le secteur doit rendre effective le projet de loi sur la métrologie légale qui sera la base de tous les contrôles métrologiques ;

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT

La croissance inclusive et l’ancrage territorial du pays sollicite la mobilisation et Produit 7.1. Secteur « Mines et Hydrocarbures » géré l’engagement de toute la frange de la population dans tout le territoire et à travers rationnellement tous les secteurs. Pour y arriver et selon le PND, l’accent sera mis sur les conditions d’exploitation optimale des ressources naturelles ainsi que des atouts physiques du  Recettes d'exploitations minières territoire et de leurs contraintes, en particulier le foncier, sur les conditions de Les recettes d’exploitations minières ont connu une amélioration en 2017 avec contribution des différentes compétences et énergies du pays, des instruments 2.371,17 milliards Ariary contre 1.876,41 milliards Ariary en 2016, soit une croissance techniques d’innovation disponibles. Ainsi, l’ancrage territorial du pays nécessite : (i) d’environ 26,4%. Cette Situation a été surtout marquée par l’évolution des productions l’amélioration des infrastructures de communication, et (ii) la mise en œuvre des et d’exportation de la filière l’or qui ont atteint les 2.781,63 Kg en 2017. politiques d’aménagement du territoire. En outre, c’est à travers le développement  Redevances minières : des secteurs porteurs et la promotion du secteur privé, conditions nécessaires à la Les redevances minières perçues durant l’année 2017 ont connu une nette création d’emplois, que la croissance inclusive s’accomplira. amélioration passant de 4,45 milliards Ariary en 2016 à 25,06 milliards Ariary en 2017, soit une hausse de presque six fois en une année. Ces résultats ont été générés Programme 7. DEVELOPPEMENT DES SECTEURS STRATEGIQUES principalement par les réalisations suivantes: ET/OU DES FILIERES PORTEUSES  2.781,63 Kg d’or officiellement exportés ;  7.635.227.670 Ariary de recettes parafiscales (redevances et ristournes Effet 7. Secteurs porteurs et filières à haute valeur ajoutée identifiés, minières, droit de poinçonnage et certificat de conformité) sur l’exportation exploités et renforcés. de l’or, perçues dont 1.228.354.326 Ariary pour les Communes concernées ;  Valeur Ajoutée des industries extractives (en %du PIB)  8.937 Cartes d’orpaillages remises aux Communes dont 2.599 distribuées aux orpailleurs ; En 2017, le taux de croissance des industries extractives a connu une nette  329 Cartes de collecteurs catégorie 1 remises aux Communes dont 45 amélioration. En effet, ce taux est passé d’une croissance négative de ‐1,6% en 2016 à distribuées aux Collecteurs catégorie 1 ; une croissance positive provisoire de 9,8% en 2017. Cette performance a été liée  21 Cartes de Collecteurs catégorie 2 délivrées ; et notamment au développement de quelques produits miniers tels que le nickel et  16 Comptoirs commerciaux de l’or agréées. cobalt, et plus particulièrement l’or pour cette année. En outre, la disponibilité et emploi des ressources ont connu une tendance à la Ces performances ont été réalisées grâce, notamment, au soutien de « L’Extractive hausse durant les cinq dernières années passant de 496,6 milliards Ariary en 2013 à Industries Transparency Initiative » (EITI). Ainsi, Madagascar est officiellement une valeur provisoire de 1.065,0 milliards Ariary en 2017. institutionnalisé. Le Processus de première validation de Madagascar au niveau de l’EITI Produit 7.1. Gérer rationnellement le secteur « Mines et International a commencé au mois de Septembre 2017. L’EITI a pour objectif la Hydrocarbures » réconciliation des flux financiers entre l’Etat et les principales industries extractives à L’État cherche à mieux protéger les exploitants locaux et les paysans qui Madagascar. Elle vise généralement le renforcement de la gouvernance en améliorant découvrent des pierres ou des minerais, tout en attirant des investisseurs étrangers qui la transparence et la responsabilité dans le secteur. garantissent une gestion durable des ressources minières et dont les activités profitent  Nombre de Licences d'exploitation d'hydrocarbures aux populations locales. Dans cette optique, les objectifs du Ministère sont : (i) Au titre de l’année 2017, aucune licence d’exploitation d’hydrocarbure n’a été augmenter les recettes minières, (ii) renforcer la promotion des investissements délivrée. Mais en ce qui concerne le renouvellement, quatre licences ont été validés. miniers, (iii) remettre en état la bibliothèque géologique, et (iv) régulariser les opérateurs vis‐à‐vis de l’environnement et les petites mines et les mines artisanales intégrés dans le secteur formel.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT  Nombre d'Autorisation des Travaux Pétroliers (ATP) Cet écart sur la réalisation s’explique par les intempéries qui ont affecté la En 2017, 29 autorisations sur un objectif de 30 ont été délivrées. En outre, 11 autres campagne agricole 2016‐2017 ayant bouleversé la saison culturale par alternance des demandes ont été instruites. épisodes de sécheresse (phénomène El Nino) et d’inondation (le passage du cyclone

Enawo). Produit 7.2. Agriculture intensive et tournée vers le marché international développée et modernisée L’on signale que les résultats de ces dernières années n’ont pas connu de véritable Le Ministère auprès de la Présidence chargé de l’Agriculture et de l'Elevage (MPAE) amélioration, et même une régression continuelle de la production rizicole allant de a pour mission de concevoir, de mettre en œuvre et de coordonner la Politique 3.977.860 tonnes en 2014 à 3.722.304 tonnes en 2015 à 3.650.000 tonnes en 2016 Générale de l'Etat dans le domaine du développement agricole, de l'élevage ainsi qu'en pour arriver à 3.100.000 tonnes en 2017 a été constatée. matière de recherche agricole, recherchant en priorité la sécurité alimentaire et Graphe 10 : Evolution de la production rizicole (en tonnes) de 2013 à 2016 nutritionnelle en tenant compte du contexte de changements climatiques. Les objectifs à atteindre sont: (i) accroître durablement la productivité, et développer des systèmes de production compétitifs afin de répondre aux besoins des marchés nationaux, régionaux et internationaux; (ii) étendre et pérenniser les espaces/zones de production et infrastructures d'exploitation normalisées; (iii) améliorer les revenus des producteurs agricoles et procurer des emplois à la population rurale; (iv) contribuer à la sécurisation alimentaire et nutritionnelle, et réduire les risques pour les vulnérables; et (v) que Madagascar devienne le grenier alimentaire de l'Océan Indien et de la Sous‐ Région. L’année 2017 a été marquée par un phénomène de sècheresse ayant sévi le pays au début de l’année, suivi du passage du cyclone Enawo qui ont fortement affecté le secteur agricole à Madagascar. Compte tenu de ce contexte global évoqué, de grands efforts ont été enregistrés par MPAE pour relancer la production au niveau national. Agriculture Source : MPAE Puisque l’Agriculture tient une place importante dans le développement et l’économie de Madagascar, l’enjeu est considérable car il est d’ordre à la fois  Autres produits vivriers économique et social. Le développement rural est un des fondements de la croissance Dans ce domaine, les productions ont connu une augmentation significative de 113,6% économique parce que plus de 80% de la population vivent en milieu rural et sont des dans l’ensemble par rapport à l’objectif, à savoir: Agriculteurs.  2.522.721 tonnes de manioc en 2017 pour un objectif de 2.464.795 tonnes ;  1.480.397 tonnes de patates douces en 2017 pour une cible de 272.352  Production rizicole tonnes ; et Au titre de l’année 2017, la production rizicole a atteint 3.100.000 tonnes pour une  281.487 tonnes de maïs en 2017 pour une prévision de 1.034.651 tonnes. prévision de 3.164.305 tonnes contre une production de 3.650.000 tonnes en 2016. Une baisse d’environ 15% a été donc enregistrée par rapport à l’année précédente et Les fortes pluies apportées par le cyclone Enawo ont en partie compensé les déficits hydriques et ont ainsi limité l'impact de la pénurie d’eau en début de l’objectif fixé pour 2017 n’a pas été atteint. campagne agricole 2016‐2017. Cette situation a favorisé cette performance positive de la production.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT  Mise à disposition des intrants et de matériels agricoles :  328 infrastructures hydro agricoles réhabilitées/construites pour l’année 2017 dont : En matière de mise à disposition des intrants et de matériels agricoles, les  168 Périmètres Irrigués construits/réhabilités dans 22 régions ; réalisations suivantes ont été enregistrées :  29 barrages construits dans 14 régions ; et  1.074,8 tonnes de semences ont été disponibles en 2017 sur une prévision  131 barrages réhabilités au niveau de 21 régions. de 880 tonnes contre 1.962 tonnes de semences améliorées en 2016 ;  2.332,32 tonnes d’engrais distribués en 2017 pour une prévision de 1. 300,0  243 Bassins Versants (BV) protégés en 2017 sur 376 BV prévus contre 291 tonnes contre 1.113 tonnes d'engrais tous types confondus en 2016 ; BV en 2016, 252 BV en 2015, et 934 BV en 2014.  59.791 matériels agricoles disponibles en 2017 sur 7.120 matériels prévus  5.991.240 pieds plantés durant la campagne de reboisement 2016‐2017 contre 12.249 matériels agricoles en 2016. Ces matériels ont été délivrés et dans 8 Régions (Boeny, DIANA, Menabe, Itasy, SAVA, Alaotra Mangoro, distribués dans 20 régions dont 42.196 paysans en sont les bénéficiaires Ihorombe, Vakinankaratra) dont : (sarcleuses, herses, pulvérisateurs, brouettes, charrues, arrosoirs…).  1.920.029 de bois énergétiques; et Le plan d’urgence mis en place par le Ministère pour sauver la campagne agricole  4.071.211 d’acacias, d’eucalyptus et de pins. 2016‐2017 à travers la distribution d’intrants agricoles et la mise à disposition de petits  Services/informations nécessaires mis à la disposition des acteurs de matériels agricoles explique cet écart positif important. En fait, les réalisations développement rural : représentent 8 fois les prévisions pour l’année 2017. En matière de Services/informations nécessaires mis à la disposition des acteurs de Le monde rural est caractérisé par la précarité (faiblesse des revenus, insécurité, développement rural les réalisations suivantes ont été enregistrées en 2017: exposition aux aléas et changements climatiques) et la pauvreté. La dotation en  16.352 paysans et jeunes entrepreneurs formés dans 9 régions ; intrants agricoles (semences et engrais) allège les charges inhérentes aux productions  2.881 Organisation Paysanne (OP) et Associations des Usagers de l’Eau (AUE) du bénéfice des paysans producteurs. Ainsi, 30.643 paysans ont pu bénéficier de la encadrés dans 20 régions ; distribution des semences et 31.310 paysans de la distribution des engrais. En outre, 42.196 paysans sont les bénéficiaires de matériels agricoles (sarcleuses, herses,  9.372 nouveaux emplois créés suite au développement des activités pulvérisateurs, brouettes, charrues, arrosoirs…). productives et d’appui aux filières à travers le financement des projets professionnels par les Projets PROSPERER, AROPA, PROSPERER, AD2M et  Superficies irriguées à bonne maîtrise d’eau et infrastructures hydroagricoles: FORMAPROD dans 13 régions dont Boeny, VatovavyFitovinany, Sofia, Itasy, Dans le cadre de superficies irriguées à bonne maîtrise d’eau et infrastructures Anosy, Androy, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania, Analamanga, hydroagricoles les résultats suivants ont été constatés: Analanjirofo, Atsinanana, Melaky et Menabe ;   Superficies hydro agricoles de 42.318 aménagées/réhabilitées en 2017 pour Un Fonds Régional de Développement Agricole (FRDA) mis en place en 2017 une prévision de 35.000 ha contre 32.940 ha seulement en 2016 ; contre 11 FRDA opérationnel en 2016 ; réalisations enregistrées dans 15 régions par les projets : (i) Programme de  96 Centres de Service Agricole (CSA) appuyés en 2017 pour 107 CSA prévus lutte anti‐érosive (PLAE), Policy for Human Ressources Development (PHRD), contre 93 CSA opérationnels en 2016, et 95 CSA déclarés performants en (ii) Projet de Réhabilitation des Infrastructures Agricoles du Sud‐Ouest 2015. (PRIASO), (iii) Amélioration de la Sécurité Alimentaire et Augmentation des En outre, pour contribuer à la sécurité alimentaire et au respect des normes et de Revenus Agricoles (ASARA), et à travers les DRAEs par le projet Fonds la qualité des produits agricoles, 6.812 certificats phytosanitaires ont été délivrés sur Régional d'Entretien des Réseaux Hydro Agricoles (FRERHA) ; 7.200 certificats prévus contre. 8.257 certificats en 2016, 5.599 certificats en 2015, et 4.000 certificats en 2014. L’on note la réalisation de cinq postes de contrôle phytosanitaire dans neuf régions à savoir : Analamanga, Anosy,Atsinanana, Boeny, Diana, Haute Matsiatra, Itasy, Sava, et Vakinankaratra.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT  Lutte Anti Acridienne et Protection des végétaux fournir des efforts d’amélioration de la qualité des services, notamment la sécurisation des biens et des personnes, ainsi que la valorisation des potentiels touristiques. En ce qui concerne la Lutte Anti Acridienne et Protection des végétaux, 153.042 ha des superficies infestées par les criquets ont été traitées sur les 168.922 ha superficies Malheureusement en 2017, l’épidémie de la peste et l’insécurité ont causé la baisse de infestées en 2017, soit 90,6% de réalisation contre 80% des superficies en 2016, et la performance au niveau de l’attractivité touristique, entrainant le changement de 83,7% des superficies en 2015. Cette action de désinfection a été surtout localisée destination de bon nombre de touristes. L’on souhaite fortement que les mesures dans 14 régions dont : Androy, Atsimo Andrefana, Boeny, Itasy, Ihorombe, Menabe, entreprises apporteraient de meilleurs résultats pour l’avenir du tourisme à Anosy, Sofia, Vakinankaratra, Bongolava, Haute Matsiatra, Betsiboka, Atsimo Madagascar dans les prochaines années à venir. Atsinanana, et Alaotra Mangoro.  Nombre des mains d'œuvre qualifiées, compétentes et productives Le nombre de mains d’œuvres ayant des qualifications, des compétences en  Recettes d'exportation matière de tourisme a atteint 1.037 en 2017 contre 920 en 2016. L’objectif fixé de Les recettes d'exportation des produits agricoles (produits et sous‐produits végétaux)) ont atteint 3.125,3 milliards Ariary en 2017 contre 2.130,0 milliards Ariary 1.100 pour l’année 2017 n’a pas été donc atteint qu’à 94%. En outre, 30 jeunes ont été en 2016 et 831,6 milliards Ariary en 2015. Une amélioration des recettes a été formés en hôtellerie et restauration dans la région Amoron’i Mania ; 325 ont été enregistrée depuis trois dernières années. diplômés et 75 jeunes sortant de l’INTH ont reçu des certificats. Les résultats suivants ont été aussi enregistrés durant l’année 2017 : L’on note que sur la totalité des exportations, la vanille et le girofle sont les deux  10 jeunes chefs de cuisine ayant bénéficiés de formation à Antananarivo ; produits de rente les plus importantes et représentent 91% des exportations soit  257 guides formés à Toamasina, Maroantsetra, Ambatondrazaka, 2.855,3 milliards d’Ar. Selon l’INSTAT, les produits d’exportation concernés sont : le Antananarivo et Sambava ; haricot, le pois du cap, le manioc, la banane, le café vert, le poivre, la vanille, la  509 guides formés en métier de guides touristiques et évalués aptes, dont cannelle, le girofle, le riz, l’arachide, le cacao, le maïs et le letchi. les répartitions ont été comme suit : 18 à Isalo, 173 à Antananarivo, 51 à  Nombre de plateforme filières créées et renforcées Ambanja et à Nosy be, 22 à Mahajanga, 56 à Tuléar, 139 à Antsiranana;  Au cours de l’année 2017, trois plateformes ont été créées sur une prévision de 326 ont obtenus des agréments et 601 des cartes et 601 autres des cinq grâce à l’organisation de divers ateliers relatifs à des produits de rente étant déjà, badges; et cependant, la faiblesse en matière de capacités financières pour avoir la possibilité de  302 acteurs professionnels du tourisme ont été sensibilisés sur la Stratégie mobiliser les parties prenantes reste un handicap pour l’atteinte de l’objectif. L’on note Sectorielle de Développement des Compétences en Tourisme, Hôtellerie et que trois plateformes ont été renforcées, il s’agit de la Plateforme Nationale de la Restauration. Vanille (PNV), Plateforme de la filière baie rose dans la Région Bongolava et le Conseil Par ailleurs, 32 agents du Ministère ont bénéficié d’une formation en language National du Cacao (CNC). mandarin et 50 agents en Administration publique en matière de rédaction administrative et de technique de secrétariat. Enfin, une Convention de partenariat Produit 7.3. Tourismes et activités touristiques promus avec l’Office National de l’Emploi et de la Formation a été signée. Madagascar est parmi l’une des destinations touristiques qui intéressent les passionnés d’aventures et de voyages. Son entrée dans l’organisation dénommée « îles  Nombre de touristes visitant Madagascar Vanilles » regroupant notamment les différents pays de l’Océan Indien a favorisé sa Au titre de l’année 2017, le nombre de touristes arrivés aux frontières n’a atteint position au niveau du tourisme international. En fait, la Grande Ile est réputée surtout que 255.460 sur un objectif fixé de 571.625. Une baisse de 12,8% par rapport à 2016 par ses richesses en flore et faune, en particuliers les rares espèces qui ne peuvent être avec l’arrivée de 293.185 touristes a été donc enregistrée. trouvées ailleurs que seulement à Madagascar. Il est à noter que suite à l’épidémie de la peste qui a envahi certaines Régions de L’objectif du Gouvernement malagasy en matière de Tourisme est de « Faire de Madagascar, certains touristes ont été contraints d’annuler leurs voyages et leurs Madagascar une destination naturellement durable ». A cet effet, le secteur doit séjours dans la Grande Ile.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT Des organisations et appuis à des évènements à vocation touristique ont été Graphe 11 : Evolution des recettes touristiques (millions DTS) et du nombre de réalisés pour promouvoir le secteur non seulement à Madagascar mais aussi à l’échelle touristes non‐résidents arrivés aux frontières de 2013 à 2017 internationale à savoir :  Festival DONIA à Nosy‐Be;  Carnaval de Madagascar à Antananarivo;  SATRAHAGNA, Festivanille à Sambava;  Festival des Zébus à Ihosy;  Festival Baobab Fosa à Morondava;  Festival Indri Indri à Andasibe;  Festival Zompona ;  1er Trophée Golf Madagascar en France;  Festival mondial des lémuriens ; et  Marathon international de Tana.

 Recettes du tourisme (en Millions de DTS) Source : Ministère du Tourisme En 2017, le secteur tourisme a généré une recette de 482,0 millions DTS contre  Nombre cumulé d’emplois directs créés par le secteur tourisme 540,5 millions DTS en 2016, soit une baisse de 10,8%. L’objectif fixé de 549,2 millions En 2017, 496 autorisations, avis préalables et licences ont été délivrés aux DTS au début de l’année n’a pas été donc atteint. Ce résultat est obtenu établissements touristiques permettant la création de 3.351 emplois directs. En effet, essentiellement suite à l’épidémie de la peste qui a frappé le pays vers le deuxième le nombre d’emplois directs crées en liaison avec le secteur tourisme est passé de semestre de l’année. 41.107 emplois en 2016 à emplois 43. 937 en 2017, soit une augmentation de %. Notons que certaines difficultés persistent pour le développement du tourisme à Graphe 12 : Evolution du nombre d’emplois directs créés par le secteur tourisme de Madagascar, notamment, le faible intérêt que la population porte au secteur ainsi que 2013 à 2017 l’insuffisance de l’infrastructure d’accueil. Néanmoins, il est bon de savoir que Madagascar promotion Tour (Action de promotion de la destination) se poursuive et les efforts sur l’amélioration au niveau de la qualité des offres touristiques continuent. Dans le cadre de la promotion de la destination Madagascar, le ministère a participé à des foires et salons internationaux pour se mettre au‐devant de du marché international du tourisme :  Salon China exhibition au CCI Ivato ;  Salon ASIA IO à Antananarivo ;  Salon Top Résa à Paris ;  4ème atelier de l’initiative de la Francophonie pour un tourisme durable dans les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID) Mahé, Seychelles ;  Assemblée Générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) en Chine ; et

 Salon Paris à Mada à l’Espace Voara. Source : Ministère du Tourisme

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT L’on constate actuellement que des établissements touristiques, des hôtels et Dans le cadre d’une Mise en Conformité Environnementale (MEC/EIE ou MEC/ restaurants ont été ouverts en abondance. Dans le cadre de la régulation du secteur, PREE), des dossiers concernant l’Hôtel La Fossana, l’Hôtel MARINA BEACH à Salazamay 614 établissements touristiques ont été contrôlés dans les régions Alaotra Mangoro, Toamasina, l’AVIVA Hôtel à Antananarivo et, le Royal Beach à Mahajanga ont été Analamanga, Atsimo Andrefana, Atsinanana, Boeny et DIANA. Le but de ce contrôle a évalués. été de réduire les secteurs informels, protéger les entreprises formelles et augmenter En outre, un environnement permettant aux nationaux de faire du tourisme a été les recettes fiscales. Ainsi 11 décisions de classement des établissements touristiques mis en place, dont les détails ont été répartis comme suit : ont été délivrées pour une mise en norme des établissements.  Une convention de partenariat avec l’agence de voyage Viaggi Tour ainsi En vue d’établir un tourisme durable, une réunion et des ateliers ont été organisés qu’avec les transporteurs dans le cadre du lancement d’un package « all en vue d’une sensibilisation dont : (i) Réunion avec les opérateurs touristiques à inclusive » a été signée ; Sambava sur la valorisation de la vanille et sur le développement durable du  Un package spécial touristes nationaux à Mahajanga Morondava et tourisme ; (ii) Atelier avec les opérateurs touristiques d’Andasibe sur le Tourisme Vatomandry élaboré ; et Durable ; et (iii) Atelier avec les autorités locales de Mahanoro, le Groupement des  Le Tourisme Virtuel opérationnalisé. Hôteliers de Mahanoro, les pêcheurs et les autres acteurs économiques locaux sur la Un plan de développement du Tourisme National a été élaboré dans la région de préservation et la conservation du Zompona ainsi que l’amélioration de l’offre Sofia. touristique locale. Les défis à relever et perspectives à court et à moyen terme du Ministère du Il est à souligner que 04 conventions ont été effectuées par la BFM, l’EDBM, la Tourisme sont les suivants : CNaPS, et le RAVINALA Air ports et 139 Go de données ont été transférées auprès de l’INGENOSYA dans le cadre de la mise en place du Système Intégré d’Informations et  Sensibilisation et prévention de crises majeures (Sanitaires et autres), de Statistiques Touristiques (SIIT).  Promotion du tourisme domestique ;  Création de villages culturels ; Depuis quelques années, la population Malagasy a dû faire face à des fléaux qui  Promotion de la destination par l’amélioration de la représentativité dans touchent particulièrement les familles vulnérables telles que l’Exploitation Sexuelle des les salons internationaux ; Enfant à des fins Commerciales (ESEC) qui de plus en plus ont pris de l’ampleur dans  Identification des Tours Opérateurs spécialistes de la zone Océan Indien, de tout le pays. Face à cette situation, des mesures ont été entreprises au niveau du l’Afrique du Sud et autres pour étudier la faisabilité de mettre en place le secteur tourisme. Dans ce cadre : (i) 457 opérateurs touristiques ont été sensibilisés concept de « destinations combinées » ; sur les engagements du code de la bonne conduite du tourisme sexuel (TSIE) et  Mise en place du Tourisme Virtuel dans toutes les régions de Madagascar ; l’Exploitation Sexuelle des Enfants à des fins Commerciales (ESEC) ; (ii) 32 agents du  Appui et facilitation de la venue des grands groupes hôteliers qui prévoient Ministère ont bénéficié de formations sur les droits et la protection des enfants ; et (iii) d’investir à Madagascar, et 379 établissements touristiques ont été sensibilisés sur la lutte contre le VIH/SIDA, lors  Incitation de la population à porter de l’intérêt pour le tourisme et avoir des missions de contrôle des établissements touristiques. envie de défendre le secteur.

L’on note que la République de Madagascar est parmi les pays qui luttent pour la préservation de l’environnement. Par conséquent, le secteur a effectué des contrôles Produit 7.4. Aquaculture et pêche durable promu et produits et suivis systématiques des Cahiers de Charges Environnementaux des projets halieutiques valorisés touristiques ayant obtenus des permis environnementaux. Il s’agit des aires Protégées Le Ministère des Ressources Halieutiques et de la Pêche (MRHP) a pour mission de de Makirovana, des lémurs Lodge d’Andasibe, de MITSIO Lodge et de l’OASIS Lodge. concevoir, de mettre en œuvre et de coordonner la politique de l’Etat Malagasy en matière de ressources halieutiques. Il vise essentiellement au développement durable de deux sous‐secteurs: la pêche et l’aquaculture.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT Le secteur pêche est classé parmi les secteurs porteurs et occupe une place Concernant le domaine des ressources halieutiques et la pêche, les réalisations ont prépondérante dans l’économie et la vie sociale. Ce secteur est un des pourvoyeurs de été les suivantes en 2017: devises et de recettes pour l’Etat grâce aux exportations des produits halieutiques et  Délivrance de 2.344 licences de pêches et permis de collecte de produits aux licences de pêche délivrés aux navires. halieutiques contre 3.932 licences de pêches et permis de collecte de produits halieutiques (maritimes et en eau douce) en 2016, 2.390 licences et Les objectifs du département en charge du développement de ce secteur permis en 2015, et 2.830 licences et permis en 2014 ; consistent à : (i) Augmenter la disponibilité des produits halieutiques sur le marché  pour satisfaire les besoins en protéines animales de la population et assurer la sécurité Délivrance de 39.173 cartes de pêcheurs contre 11.300 cartes en 2016 ; alimentaire ; (ii) Maintenir la qualité des produits halieutiques destinés à l’exportation  Construction de six marchés de poissons dont 2 à Mahavatsy I‐II, 2 à pour contribuer à l’entrée des devises et à l’amélioration de la croissance économique Andapa, 1 à Sambava, 1 à Ambondromamy ; ; (iii) Assurer la préservation et la gestion durable des ressources halieutiques; et (iv)  Immatriculation de 28.094 pirogues contre 4.156 pirogues en 2016 ; Professionnaliser la pêche et l’aquaculture à petite échelle pour contribuer à la lutte  Reboisement de mangroves: 495 ha dont 75 ha à Menabe, 10 ha à SAVA, 45 contre la pauvreté et améliorer les conditions de vie des pêcheurs et des petits ha à Boeny, 45 ha à Atsimo_Andrefana, 230 ha à DIANA, et 90ha à Melaky ; aquaculteurs.  Elaboration des huit plans d’aménagement de pêcheries (PAP): dont Baie d’Ambaro, Tsimipaika, Ampasindava, Archipel de Nosy Be (BATAN),  Production de ressources halieutiques Ampasivelona, Ankazomborona, Antenina et Antsantrana ; La production halieutique a atteint 163.285 tonnes en 2017 pour une prévision de  Contrôle et Surveillance des pêches à savoir: 134.000 tonnes, soit une réalisation de 122%, contre 132.000 tonnes en 2016, 113.000  81 Jours d’inspection en mer par le bateau Atsantsa ; tonnes en 2015 et 100.000 tonnes en 2014. Cette performance s’explique par le fait  765 Jours de mission de surveillance terrestre; que les statistiques de production sont pondérées par un indice de consommation et  3013 jours d’embarquements d'observateurs. des ventes locales suite à l’étude effectuée par l’Observatoire Economique de la Pêche et de l’Aquaculture, d’où cette hausse de la production. En outre, la mise en place des  Formation des pisciculteurs dans les Régions de Haute Matsiatra, Amoron’i structures régionales a permis d’améliorer la collecte des données statistiques. mania, Analamanga,Itasy, Analanjirofo, Sofia, SAVA, Betsiboka, Alaotra Mangoro ; En ce qui concerne la production d’alevins, elle a été de 9.470.440 en 2017 et  Rempoissonnement de 215.000 alevins dans les plans d’eau continentaux répartie comme suit : dont:  Carpe : 6.629.340 ; et  120.000 alevins déversés dans la région d’Analamanga ;  Tilapia : 2.841.100.  8.000 alevins déversés dans la région de Betsiboka ; Les mesures suivantes ont été prises pour aider les producteurs dans leurs  2.000 alevins déversés dans la région de la Haute Matsiatra ; entreprises:  12.000 alevins déversés dans la région de SAVA ;  30.000 alevins déversés dans la région de BOENY ; et  Installation de 210 cages en 2017 sur 200 cages prévues contre 135 cages en  43.000 alevins déversés dans la région de Vakinankaratra. 2016, 20 cages en 2015 et 30 cages en 2014 ;  Mise à la disposition des pisciculteurs de 2.841.100 alevins de tilapia en Différentes actions sont entreprises pour viser au développement durable de deux 2017 pour une prévision de 180.000 alevins contre 1.700.000 alevins en sous‐secteurs pêche et aquaculture. Dans le cadre des actions de développement sur 2016 ; la pêche, les actions suivantes ont été enregistrées durant l’année 2017:  Sensibilisation, vulgarisation, formation dans le cadre de la  Formation de 300 pêcheurs dans la région de Vatovavy Fitovinany professionnalisation des pêcheurs et aquaculteurs traditionnels et familiaux (Manakara, Mananjary) ; au niveau de 21 Régions en 2017 contre 20 Régions en 2016, 15 Régions en 2015 et 12 Régions en 2014 ; et  Formation de 140 Techniciens et pisciculteurs pour 130 techniciens prévus.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT

 Formation et encadrement des femmes des pêcheurs à Mahajanga II sur la Produit 7.5. Autres filières de production capitalisées pollution de l'environnement, le fumage de poisson (thon) et le montage de projet ; et Elevage  Appui et l’encadrement de l’association des fédérations des femmes de L’objectif du secteur pour l’année 2017 consiste à poursuivre les efforts pour la pêcheurs de Morarano Mahajanga II sur la construction de WC. redynamisation du secteur dont les interventions ont trait : (i) au pilotage du secteur Pour les actions de développement sur l’aquaculture, on a pu enregistrer les visant l’harmonisation des actions pour la bonne gouvernance du secteur ; (ii) à réalisations suivantes : l’amélioration des techniques d’exploitation des ressources animales; (iii) à la  Sensibilisation de 250 paysans sur la rizipisciculture et la pisciculture en réhabilitation et au développement des infrastructures (abattoirs, capacités de étang: cinq Régions touchées dont Atsinanana, Analanjirofo, stockage, chaîne de froid, marché…) ; (iv) à l’animation des secteurs professionnels AtsimoAtsinanana, Haute Matsiatra et SAVA ; (élaboration des normes, information et formation des éleveurs) ; (v) à l’assurance de  Formation de 120 producteurs d’alevins dans la Région Vakinankaratra,et de la sécurité sanitaire des produits d’élevage, des animaux, la santé publique vétérinaire 140 pisciculteurs dans les Régions de Haute Matsiatra, Amoron’i mania, (mise aux normes du Service vétérinaire, vaccination,…) et de la protection animale Analamanga, Itasy, Analanjirofo, Sofia, SAVA, Betsiboka, AlaotraMangoro ; (Fiche Individuelle des Bovidés) ; et (vi) à la sécurisation des consommateurs et à  Organisation d’un atelier sur le développement de l'algoculture à Toliara ; l’orientation vers le marché.  Redynamisation de quatre organisations de producteurs dans les Régions Tableau 14 : Effectif des animaux de 2013 à 2017 Indicateurs d’Analamanga, Itasy, Haute Matsiatra et vakinankaratra ; 2017 Effectif du 2013 2014 2015 2016  Suivi de six stations piscicoles avec régularisation de leurs statuts respectifs (estimé) cheptel dont : Bovin 6.544.230 6.317.272 5.250.259 10.352.500 ‐  Manjakatompo dans la région Vakinankaratra ; Porcin 1.266.815 1.426.638 1.625.200 1.669.000 1.703 000  Ambohidray dans la région Itasy ; Ovin /caprin 2.424.287 1.589.253 2.419.520 2.479.900 2.398 900  Ampamaherana dans la région Haute Matsiatra ; Volailles 28.092.031 31.645.985 37.123.500 37.920.000 38.716 500  Ambatofotsy Ambatolampy dans la région Vakinankaratra ; Source : MPAE  dans la région Analamanga ; et L’effectif des bovins au titre de l’année 2017 est en attente du prochain  Andapa dans la région SAVA ; et Recensement National Agricole (données plus précises) qui se fera après Recensement  Délivrance de 16 autorisations d'installation de fermes aquacoles, Général de la Population et de l’Habitat de l’INSTAT (estimation/approximation de d’extension et/ou accords de principe. l’effectif s’il n’y a pas de RNA). En terme économique, en 2017, le secteur a enregistré :  Santé animale et Vaccination des animaux  Volume d’exportation de 26.383 tonnes de produits de type confondus ; Dans le cadre de la préservation de la santé animale, la campagne de vaccination a été réalisée au niveau des 22 Régions en 2017. En effet, 5.826.498 animales toutes  Valeur de redevances non fiscales de 13.539.811.481 Ariary ; espèces confondues ont été vaccinés sur un objectif de 6.000.000, soit une réalisation  Recette fiscale de 9.384.352.327 Ariary ; et de 97,10%. Ces animaux sont repartis comme suit :  Recettes d’exportation d’une valeur totale de 517.370.000.000 Ar (environ 161.678.125 USD).

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT  3.824.910 bovins vaccinés ; et Dans les sept régions à savoir, Vatovavy Fitovinany, Haute Matsiatra, Atsimo  2.001.588 animaux toute espèce confondue, autre que bovine, vaccinés. Andrefana, Analamanga, Amoron’i Mania, Diana et Anosy, 172 tonnes de miel ont été produites dont 26,83 tonnes ont été exportées vers La France, La Réunion, Maurice, Afin d’assurer l’amélioration des performances du secteur élevage, les mesures Japon, Etats Unis et d’autres pays membres de l’Union Européenne. suivantes ont été entreprises au cours de l’année 2017:  3.146 éleveurs formés en techniques d’élevage améliorées dans 12 régions ; En outre, le montant de la recette parafiscale issue du Fonds de l'Elevage (FEL) a et été de 1.350 millions Ariary pour l’année 2017 contre 2.017,97 millions Ariary en 2016.  468 groupements de paysans formés par les centres de recherche FOFIFA et Le FEL a recouvert cette recette au niveau de quatre localités dont Toamasina, FIFAMANOR. Mahajanga, Diégo et Manakara. La réalisation de l’année 2017 a été marquée par la construction, la mise en place Produit 7.6. Potentialités de l'Artisanat Malagasy valorisées et la réhabilitation de 76 infrastructures d’élevage dans 19 régions dont 37 Face à la concurrence rude et féroce, les artisans malagasy ne cessent de infrastructures dans le cadre des travaux achevés après le passage du cyclone ENAWO. surprendre la clientèle tout en améliorant les qualités de leurs produits et en utilisant Ces réalisations ont été les suivantes : de nouvelles gammes de matières premières pour mettre en valeur leurs créations et  14 tueries ; surtout pour satisfaire les demandes. Nous devrions être fiers de nos produits « Vita  32 points d’abreuvements et abreuvoirs ; Malagasy » si particuliers, différents, incomparables et uniques.  Quatre stations de monte naturelle mises en place dans 2 régions ;  Recettes d'exportation générées par l'artisanat faits mains  Sept couloirs de vaccination construits dans 3 Régions Anosy, Melaky et Menabe ; Au titre de l’année 2017, les recettes d’exportation du secteur artisanat ont atteint  Un ranch et une tannerie installés dans le district de Toamasina II ; 14.850.934,61 Euros contre 13.579.127 Euros en 2016, soit une légère augmentation  Trois centres de reproduction de géniteur construits dans 3 régions : Diana, des recettes de 9,36%, ceci, grâce à l’existence de la déstination touristique Alaotra Mangoro et Betsiboka ; importante, d’un site, et aussi le classement de « la Colline Royale d’Ambohimanga  Un provenderie dans la région Sofia ; Rova « comme patrimoine mondial de l’UNESCO. Ainsi, le Secteur Artisanat est  Une chèvrerie dans la région d’Atsimo Andrefana ; devenu un secteur d’art très riche et dynamique, favorisé par l’utilisation de gamme de produits très large qui a apporté une constante amélioration au niveau de la qualité  Un Complexe Spécialisé pour le porc dans la région d’Atsimo Atsinanana ; et aussi une modernisation progressive au niveau du design.  Un bâtiment pour guichet unique dans la région de Bongolava ;  Un bâtiment administratif dans la région de Menabe ; et  Deux magasins de stockage de miel dans la région de Haute Matsiatra.  Autres filières animales Pour assurer la disponibilité, l'accessibilité et la compétitivité des produits du miel sur le marché, 824 ruches modernes ont été distribuées dans 4 régions dont:  Haute Matsiatra : 500 ruches distribuées aux 136 apiculteurs (Communes d’Androy et Sahambavy ; Commune d’Imerina Imady) par ICIPE ;  Atsinanana : 101 ruches pour 53 apiculteurs bénéficiaires (Communes Marofody et Betsizaraina) ;  Analanjirofo: 101 ruches ; et  Vatovavy Fitovinany: 122 ruches.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT Graphe 13 : Evolution des recettes d’exportation générées par l’artisanat faits mains En ce qui concerne le renforcement du cadre légal et institutionnel de l’artisanat, (en Euros) de 2013 à 2017 l’élaboration d’un projet de décret d’application du code de l’artisanat, notamment, ceux relatif à la qualité d’artisans et la commission de reconnaissance de la qualité d’artisans, ainsi qu’au registre des professions et à la carte professionnelle d’artisans a eu lieu. En matière de redynamisation des structures d’appui à l’artisanat, la mobilisation des artisans pour l’assemblée générale de la chambre des métiers d’Atsinanana Toamasina et celle de la chambre des métiers du Vakinakaratra à Antsirabe a été faite. Pour les initiatives d’appui au secteur de l’artisanat, il y a eu la préparation, l’assistance et la participation aux investigations menées à Madagascar par des experts en cuir du Leather and Leather Products Institute (LLPI) mandaté par le COMESA. La participation à la réunion annuelle des experts du Comité de coordination pour le Développement et la Promotion de l’Artisanant Africain (CODEPA) qui ont eu lieu le 20 au 23 juin 2017 a été aussi enregistrée. Concernant les initiatives de certification et de labellisation dans l’artisanat, une étude d’un projet de mise en place d’une règlementation technique relative à la

Source : Ministère de la Culture de la Promotion de l’Artisanat et de la Sauvegarde du certification de la responsabilité des artisans a été réalisée. L’objectif de cette étude Patrimoine est de normaliser les produits artisanaux, ainsi que le système de production artisanale concernant la phase de recherche documentaire et conception de questionnaire En 2017, le secteur a pu enregistrer la vente de 587 produits artisanaux au cours (DNC). de l’exposition et de la manifestation FIERMADA 2017. En outre, 234 jeunes artisans ont été formés dont 96 ont reçu des attestations. Ces attestations concernent En outre, l’annuaire des exportateurs des produits artisanaux malagasy a été la coupe et couture, la vannerie, la broderie, le crochet, le tissage, la transformation de élaboré. L’action de certification des produits artisanaux sur le chemin de l’exportation fibre végétale, le recyclage, la corne ; la maroquinerie, et l’ouvrage métallique et (certificats de conformité à la qualité des « faits mains ») dont visas de 1.703 et mécatronique. L’on note aussi que 360 artisanes ont été formées en culture délivrance de 1.040 certificats dans tout Madagascar se poursuit.

entrepreneuriale dans la Région Haute Matsiatra et la capacité de 22 artisans ont été renforcé pendant l’atelier en démarche qualité et à la procédure de l’exportation dans Programme 8. INFRASTRUCTURES STRUCTURANTES DENSIFIEES ET EN la région Vakinankaratra. APPUI A LA CROISSANCE En matière de kaizen, qui est une méthode japonaise de gestion de la qualité à travers un processus d’amélioration, 88 artisans à Toamasina, 50 artisans dans la Effet 8. Structures d’épaulement renforcées région Atsinanana et 50 autres ont participé à un atelier de Seikatsu Kaizen à Un réseau de transport fiable dans un pays constitue un élément déterminant pour Antananarivo. son développement social et économique, facilitant la mobilité, les échanges Une formation des artisans en matière de disciplines économiques a été réalisée commerciaux, le tourisme, l'accès à l'emploi et aux services sociaux de base, et la dont les répartitions se présentent comme suit : 22 artisans formés sur les procédures valorisation des ressources. En outre, De nouvelles technologies permettent aux flux d’exportations, 30 autres sur la gestion financière dans la région Vakinakaratra, et 10 humains, matériels ou immatériels générés par la mondialisation de circuler mieux et artisans formés sur les procédures de l’AGOA dans la région Atsinanana. plus vite. Le monde est parcouru de réseaux, hiérarchisés et connectés entre eux. Ce maillage fonctionne de l'échelle locale à l'échelle internationale. Les progrès dans les NTIC renforcent cette mise en réseau.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT

Produit 8.1. Réseaux d’infrastructures de communication et de Tableau 15 : Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau des Routes Nationales Année transport densifiés 2014 2015 2016 2017 Dans le cadre des infrastructures routières, le Ministère des Travaux Publics a Indice d'évolution du changé son organigramme pour bien s’organiser et avoir beaucoup plus d’impact au 100 105 117 102 trafic routier sur le niveau de la population les travaux routiers, les constructions et les réhabilitations des réseau des Routes infrastructures. La réalisation par rapport au PTA 2017 indique que seule de 57,12% Nationale des programmes PND pour 2017 sont réalisés. Ces résultats sont résumés ci‐dessous: Source : Ministère des Travaux Publics  Pourcentage des Communes accessibles par voie de surface toute l'année  Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau de Routes Nationales non (Taux de désenclavement des Communes) revêtues Le pourcentage des Communes accessibles par voie de surface toute l’année a L’indice de l’évolution du trafic routier sur le réseau de Routes Nationales non connu une hausse de 2 points en 2017 avec 42% par rapport aux quatre dernières revêtues a été de 80 sur un objectif de 133 en 2017. années. En effet, ce pourcentage est resté constant à 40% depuis l’année 2013 jusqu’en 2016. L’on signale que l’objectif de l’année 2017 de 60% est loin d’être atteint  Pourcentage du réseau routier national bitumé en bon état et, ce résultat a été lié notamment à l’insuffisance de financement. Le pourcentage du réseau routier national bitumé en bon état a été 35% en 2017 contre 50% en 2016 avec une régression de 15 points. L’on note que l’objectif fixé en Graphe 14 : Taux de désenclavement des Communes (%) de 2013 à 2017 2017 a été 52%. Le passage du cyclone ENAWO handicape l’atteinte de l’objectif. Graphe 15 : Pourcentage du réseau RN bitumé en bon état (%) de 2013 à 2017

Source : Ministère des Travaux Publics Source : Ministère des Travaux Publics  Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau de Routes Nationales  Pourcentage des Routes Nationales non revêtues en bon état revêtues non structurantes En 2017, le pourcentage des Routes Nationales non revêtues en bon état est passé L’Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau des Routes Nationales revêtues de 20% en 2016 à 13% en 2017 avec une diminution de 7 points et un objectif annuel non structurantes a diminué passant de 117 en 2016 à 102 en 2017. L’objectif fixé de de 26%. Ces Routes Nationales non revêtues ont été aussi touchées par le cyclone 120 n’a pas été donc atteint. ENAWO qui a causé cette lourde régression.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT  Pourcentage des Routes Rurales en bon état Transport 18% des Routes Rurales en bon état ont été enregistrée 2017 contre 10% en 2016. Une amélioration de 8 points a été constatée. L’on signale que l’objectif de 15% a été  Transport aérien de passagers dépassé. Le Ministère du Transport, du Tourisme et de la Météorologie a délégué à l’Aviation Civile de Madagascar (ACM), la conception et le contrôle de l’application des textes  Indice d’évolution du trafic routier sur le réseau de routes nationales législatifs et règlementaires par les exploitants. Ainsi, elle a procédé à la mise en primaires (structurant) conformité juridique des textes, à la tenue des séances d’information des exploitants L’indice d’évolution du trafic routier sur le réseau de routes nationales primaires en et à la surveillance économique à savoir : 2017 a connu une amélioration de 35 points par rapport à l’année 2016 avec un indice  La sureté au niveau des aéroports ; de 160 en 2017 contre 125 en 2016. L’objectif annuel de 137 a été largement dépassé.  La promulgation des arrêtés ou décisions ministérielles relatifs à la gestion Tableau 16 : Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau des Routes Nationales de l’aéroport d’Ivato et au Programme National de Certification des Agents primaires de 2014 à 2017 chargés de la mise en œuvre des mesures de Sûreté de l’Aviation Civile ; Année 2014 2015 2016 2017  Le transfert de gestion des aéroports à l’ADEMA ; Indice d'évolution du trafic 100 110 125 160  La mise en place de la connectivité aérienne sur la politique de l’Open Sky; routier sur le réseau des  La concrétisation des accords aériens. Routes Nationale primaires L’année 2017 a été marquée par : (i) la concrétisation d’un partenariat stratégique Source : Ministère des Travaux Publics entre Air Austral/Air Madagascar, (ii) la réception d’un Boing B787‐900 de la Le passage du Cyclone ENAWO laisse un vide énorme dans la réalisation du compagnie Ethiopian Airlines à l’aéroport international d’Ivato, (iii) le renforcement du Programme de Travail Annuel du Ministère des Travaux Publics à cause de niveau de sécurité d’incendie (niveau 6) des aéroports de Toliara et de Taolaganaro, l‘importance du dégât. Le budget devient de plus en plus insuffisant, les travaux (iv) la mise en place d’un balisage lumineux à l’aéroport de Toliara, (iv) et la change de consistance, bref, les moyens mis à la disposition du Ministère sont loin de construction de l’emprise de l’aérodrome d’Antsirabe. L’indice d’évolution du trafic satisfaire les besoins en investissements routiers. aérien a été de 113% sur un objectif de 145%. Les activités visant à atteindre les objectifs stratégiques sont classées par catégorie Il est à noter qu’en 2017, le nombre de passagers transportés tout réseau confondu identifié à partir des objectifs fixés au préalable. Ces activités ont été réalisées à 80% a été de 1.130.773 contre 1.786.533 en 2016. Le taux de croissance annuelle du trafic et se résument ainsi : aérien des passagers a été de 6,66% sur un objectif de 7,28% soit un taux de réalisation de 91,48%.  208.52 Km routes nationales construites, réhabilitées, entretenues périodiquement sur les 337.522 km prévus ;  Transport aérien de marchandises  Entretien courant et traitement des points critiques de 11.841 km de routes Une hausse du volume de marchandises a été constatée passant de 11.522 T en nationales sur les 12.032 Km prévus; 2015 à 13.000 T en 2017. L’on note qu’entre les années 2015 et 2016, une hausse de  55 ouvrages construis, réhabilités, et entretenus périodiquement sur les 83 seulement 3% a été constatée. ouvrages prévus ;  372.2 km de routes rurales construites, réhabilitées, entretenues périodiquement sur les 568.9 km prévus :  126, 22 km de voies urbaines construites, réhabilitées, entretenues périodiquement sur les 885,098 km prévus le taux de réalisation a été de 14,3%;

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT Graphe 16 : Volume de frets des vols réguliers (en tonnes) de 2013 à 2017 Mais, il est à signaler que malgré les divers travaux d’aménagement et les infrastructures portuaires réalisés, le nombre du trafic global de marchandises a connu 16000 14610 13745 une hausse allant de 7.119.172 tonnes en 2016 à 8.040.757 en 2017. Par ailleurs, 14000 13000 l’objectif de 7.951.470 a été amplement atteint au cours de cette période. 11522 11878 12000 Entre autre, le nombre de conteneur inventorié a été de 258.787 sur un objectif de 10000 245.670 en 2017. Le nombre de navire en port d’escale a été de 9.401 sur une 8000 prévision de 9.100. 6000  Transport ferroviaire 4000 Deux réseaux de chemin de fer sont existants dont : (i) le Réseau Nord, d’une 2000 longueur de 732 Km, reliant Antananarivo–Toamasina, Moramanga‐Lac Alaotra, et 0 Antananarivo‐Antsirabe ; et (ii) le Réseau Sud, d’une longueur de 163 Km, reliant 2013 2014 2015 2016 2017 Fianarantsoa‐Manakara.

Source : Ministère du Transport et de la Météorologie Au titre de l’année 2017, le Ministère a procédé :  Aux désenclavements de 06 communes rurales traversées par la ligne TCE à  Transport maritime et fluvial Ambatovola, Andekaleka, Lohariandava, Fanasana, Razanaka et Anivorano ; Les principales réalisations du Ministère en matière de Transport maritime et fluvial et en 2017 ont été les suivantes :  A la réhabilitation de 07 ouvrages d’art et 75 km de voie ferrée suite aux  Extension du port de Toamasina ; dégâts causés par le passage du cyclone ENAWO.  Réhabilitation et extension du port de Toliara ; Entre autres, on a constaté seulement 16 cas de déraillement. Ainsi, l’atteinte de  Remis en état du Quai du môle B; l’objectif de l’année 2017 a été acquise.  Constructions de deux casernes pour les sapeurs‐pompiers et pour les lamaneurs ;  Réhabilitation des portions des quais des darses 1B et 2B ;  Ratification de l’accord de prêt entre JICA et la République de Madagascar relatif à l’extension du Port de Toamasina ;  Finalisation du Code Maritime ;  Réalisation de l’audit IMSAS par l’OMI (Organisation Maritime Internationale) ;  Extension du Port de Tuléar ;  Construction de berges à Masomeloka ;  Réhabilitation signalisation maritime à Manakara ;  Réhabilitation Port de Manakara ; et  Réalisation d’embarcadères et de Ports (Ankify, Lokintsy, Ankaboka).

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT Graphe 17 : Volume de marchandises transportées (en tonnes) de 2013 à 2017  Adoption d’un texte portant création de fonds d’urgence pour les victimes des accidents de circulation routière; et  Validation de la règlementation des véhicules tricycles motorisés ou taxi‐ moto.

Produit 8.2. Sociétés d’Etat réhabilitées et rentabilisées  Nombre de Sociétés d'Etat opérationnelles Quatre sociétés d’Etat prévues en 2017 ont été opérationnelles dont : Foibe Tao Tsarintan’i Madagasikara (FTM), Agence Nationale d'Appui au Logement et à l'Habitat (ANALOGH), Société d'Equipement Immobilier de Madagascar (SEIMAD) et Bureau des Projets de Promotion et d'Aménagement des Régions BPPAR. L’objectif fixé au début de l’année a été donc atteint. En outre, une société commune dénommée Société d’Agriculture de Sucrerie de Madagascar (SASM) a été créée suite au partenariat conclu entre la SIRAMA et la société VIDZAR pour gérer et opérationnaliser les unités de Brickaville et Nosy‐be, après leurs réhabilitations Source : Ministère du Transport et de la Météorologie et/ou leurs restructurations respectives.

Une baisse tendancielle du volume de marchandises transportées a été notée Produit 8.3. Demande intérieure en énergie satisfaite et transition depuis quelques années passant de 398.102 tonnes en 2013 à 143.289 tonnes en 2016. énergétique effective Toutefois, de 2016 à 2017, une hausse de 67.167 tonnes a été constatée. Le transport En 2017 le Département en charge de l’Energie a comme mission d’entreprendre ferroviaire est toujours confronté depuis plusieurs années à des principaux problèmes des activités visant à l’amélioration de l’accès à des services énergétiques. L’objectif du tels que : (i) la vétusté des rails, (ii) la dégradation des infrastructures, (iii) le département a été d’augmenter l’accès à l’électricité en milieu urbain ainsi qu’en ralentissement des travaux de réhabilitation, (iv) les défaillances milieu rural. Ces réalisations portent à la fois sur le côté institutionnel (cadres mécaniques/humaines, et (v) les dégâts causés par les cyclones. réglementaire et organisationnel) que sur les résultats physiques.

En termes d’impact, on a constaté que :  Taux d'accès de la population à l'électricité au niveau national  Pour le réseau Sud : l’acquisition d’une draisine a permis d’entretenir la Le taux d’accès de la population à l’électricité au niveau national a été de 16,2% en ligne à tout moment, ainsi la circulation sur FCE est assurée pour le 2017 contre 15,0% en 2016 et 15,1% 2015. Une amélioration de 1,23 point a été transport des biens et des voyageurs ; constatée en 2017 par rapport en 2016. L’obtention de ce résultat est due aux facteurs  Pour le Réseau Nord : la remise en état du pont coupé a permis d’évacuer suivants : les produits de première nécessité et les produits de gros tonnage comme  Energie électrique disponible augmentée de 100,2 MW pendant l’année hydrocarbure, chrome et autres… 2017, tous milieux confondus (urbain et rural) ;  Transport routier des voyageurs  Lois sur l’électricité et le Fonds de Développement des Energies En termes d’activités, le secteur a enregistré les réalisations suivantes durant l’année Renouvelables adoptées par le Parlement ; et 2017:  Travaux de rénovation à Antelomita réalisés après dégât du cyclone Enawo.  Mis en place des dispositifs de suivi et de contrôle routiers ont dont la redynamisation de la Cellule d’intervention Routière ;  Réalisation d’un modèle de standardisation de la gestion d’une gare routière;

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT Graphe 18 : Taux d’accès des populations à l’électricité (%) de 2013 à 2017  Part des énergies renouvelables dans le mix électrique en électrification rurale (en termes de capacité installée). Pour l’année 2017, la part des énergies dans le Mix électrique en électrification rurale a été de 42,7% contre 46,0% en 2016, soit une diminution de 3,3 points. Cette diminution est causée, entre autres, par le retard du Travaux de mise en place d'une centrale solaire d'une capacité de 20 MW, ainsi que la mise en place des financements des projets structurants (conditions de financement vs coûts d'investissements).  Production d’éthanol En matière de production d’éthanol, les résultats suivants ont été enregistrés en 2017 :  40.000 litres d'éthanols combustibles produits;  Deux unités de production d’éthanols recensés combustibles mises en place ;  3.419 foyers d'éthanols combustibles vendus.

 Taux de pénétration des foyers des équipements économes au niveau des Sources : Ministère de l’Eau de l’Energie et des Hydrocarbures/ADER/JIRAMA ménages; foyers à bois, foyers à charbons, foyers à éthanol, foyers à gaz. En 2017, le taux de pénétration des équipements économes a été de 30,9% contre  Taux d’accès à l’électricité en milieu urbain 26,0% en 2016, soit une hausse d’environ 5 points. L’objectif fixé de 28,0% au début de Le taux d’accès à l’électricité en milieu urbain a connu une amélioration par rapport l’année a été donc dépassé. Ce résultat a été le fruit de la collaboration avec les PTF aux années précédente. Ce taux a été passé de 55, 4% en 2015 à 54,5% en 2016 pour sur la diffusion des foyers économes. atteindre les 58,22% en 2017. Cette croissante par rapport à l’année dernière est due,

notamment, à l’augmentation de l’énergie électrique disponible. En outre, le contrat Produit 8.4. Accessibilité aux NTIC renforcée de performance entre le MEEH et la JIRAMA a été mis en place. Les différents objectifs du Ministère des Postes, des Télécommunications et de  Taux d’accès à l’électrification rurale Développement Numérique sont : (i) assurer une gestion rationnelle, (ii) fournir un Le taux d’accès à l’électricité en milieu rural n’a pas connu de véritable évolution Service Postal Universel (SPU) ou un Service Public Postal (SPP), (iii) garantir un durant ces trois dernières années avec un taux se stagnant à 6,1%. L’on note que pour système de communication efficace abordable, et (iv) améliorer l’efficacité, la qualité 2017, l’objectif fixé a été de 9,0%. La faible densité moyenne de la population rurale, desservice des Télécommunication et des Nouvelles Technologies. En 2017, les l’arrêt de fonctionnement de certains sites d'exploitation, et le besoin de financement réalisations enregistrées au sein du Ministère en termes d’activités ont été les des projets qui est insuffisant par rapport au programme, sont parmi les facteurs de suivantes: blocage de l’extension.  Secteur postal :

 Trois procédures établies pour régissant le transfert d’argent et l’e‐ commerce ;  Quatre grands bureaux assainis pour la redynamisation des services des épargnes postales ;  Trois conventions établies avec les opérateurs de transfert d’argent via les serveurs financiers postaux ;  95 bureaux de postes dotés d’équipements informatiques ;

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT  Deux circuits de distribution ouverts pour réduire le délai de traitement des  Réduction de la fracture numérique et vulgarisation des TIC réclamations ;  152 Chefs de circonscriptions territoriales bénéficiaires à l’accès internet  Six bureaux de postes réhabilités et 27 bureaux de postes sont relookés pour dans la Région Atsimo Andrefana projet Toloavotse (chef Fokontany et chefs la rénovation du patrimoine ; de districts) ;  95% des redevances prévues recouvrées ; et  20.400 écoliers avec 128 enseignants primaires bénéficiaires de connexion  Trois opérateurs informels t interpelés. internet à travers les mini parcs informatiques du projet Toloavotse dans 117 écoles de la région Atsimo Andrefana ; et  secteur régulation des technologies de communication  205.800 personnes ont été sensibilisées et 17167 personnes formées en TIC.  1.314 autorisations d’importation et dédouanement délivrées ;  62 autorisations d’exploitation radioélectriques délivrées ;  Développement numérique  31 licences de station de navire et d’aéronef délivrées ;  Un Document élaboré sur les politiques spécifiques de développement  28 Stations de radiodiffusions radioélectriques contrôlées y compris les numérique (Sécurité de l’information et Politiques des données) ; stations de radiodiffusion sonore et visuelle ;  Un Tableau de localisation des infrastructures TIC a été disponible ; et  Huit stations de radiodiffusion FM sous scellé ; et  Une Convention collaborée sur « Accessibilité aux TIC pour les personnes en  Six fréquences de radiodiffusion sonore et télévisuelle récupérées ; situation handicap » entre les ministères MPTDN et le MEETFP.  Juridisme, écosystème et intégration numérique  Communication et système d’information interne et communautaire Une Plateforme d’analyse et de traitement de donnés « Tableau de bord du  200 adresses e‐ mail mobilisées comme moyen de communication interne Numérique » mise en ligne et opérationnel. du ministère ;  16 bureaux équipés d’application IP sur terminaux mobiles ; En matière des infrastructures de communication, le Ministère de la  Trois applications conçues pour l’administration interne et pour les projets Communication et des Relations avec les Institutions a effectué les réalisations présidentiels ; suivantes durant l’année 2017:  Trois déplacements en Afrique (Tallin, Alger, SharmSheikn) effectués pour établir des contacts interafricains sur la gouvernance d’Internet ; et  Nombre de locaux techniques construits et/ou réhabilités  Trois bibliothèques numériques sont opérationnelles à Mahajanga et à Sur l’objectif de 82 locaux techniques construits et/ou réhabilités, 39 seulement ont Anosibe Anala. été réalisé en 2017. L’objectif n’a pas été donc attient.  Nombre de matériels acquis Durant l’année 2017, 2.868 matériels ont été acquis par le secteur. L’objectif de 316 matériels a été donc largement dépassé.  Nombre d’infrastructures techniques construites et/ou réhabilitées En 2017, 61 infrastructures techniques ont été construites et/ou réhabilitées contre trois en 2016. Une amélioration nette amélioration a été enregistrée. L’objectif prévu au début de l’année de 35 a été donc largement dépassé.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT

Programme 9. AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET SECURISATION  ANALAMANGA  12.000 ML de route reliant Ivato ‐ Tsarasaotra et Boulevard de l'Europe ‐ FONCIERE Village de la Francophonie réhabilités à 85% ; Effet 9. Organisation et structuration territoriale de l’économie  RN51 réhabilitée. optimisées  ATSIMO ANDREFANA  5 Km de route urbaine à Tuléar I réalisée dans le cadre du projet PIC 2 ; La structure territoriale est évoquée rarement dans les stratégies de  3.000 ML de voie de contournement construite dans la commune développement alors que celle‐ci semble prometteuse dans le contexte actuel de urbaine de Tuléar. développement. Pour les spécialistes, c’est un paramètre déterminant. Madagascar, depuis l’indépendance n’a pas vraiment un plan d’urbanisation. Les villes sont des  DIANA éléments du territoire encore mal connus et mal valorisés. Même les statistiques sont 5 Km de route urbaine à Diégo, Antsiranana I réalisée dans le cadre du insuffisantes, dans la détermination des villes, dans l’optique administrative. Il est projet PIC 2. temps de réaliser de projets territoriaux à fort impact économique et social qui  BOENY reposera sur une forte mobilisation et implication de toute la population, surtout 176 ML de voirie d'accès pour le logement construit dans la commune rurale, et des collectivités locales. urbaine de Mahajanga. Produit 9.1. Espaces de croissance promus et développées L’on signale que la réalisation de certaines infrastructures ont rencontré des  Superficie de ZIE/ZEE/ZI identifiés et validés (millions d'ha) problèmes techniques tels que : (i) la présence de roches altérées sous la fondation des Deux superficies de ZIE/ZEE/ZI ont été identifiées et validés en 2017. L’on note que lieux sur le chantier, (ii) la saison des pluies qui a perduré et a empêché la continuité ces deux superficies sont dans la zone de Textile City Domaine d’Anjiro Moramanga et des travaux, et (iii) le manque de financement. Domaine Ehoala Fort dauphin avec des superficies respectives de 668 Ha et de 425 Ha.  Nombre d'infrastructure structurante concourant au développement Produit 9.2. Espaces de solidarité promue des CTD et milieu rural  Nombre des actions opérationnelles pour le développement de l'espace de En 2017, 09 infrastructures structurantes prévues concourant au développement solidarité Grand sud des CTD et milieu rural ont été réalisées. Ces infrastructures sont les suivantes dans Au titre de l’année2017 et dans le cadre des actions opérationnelles pour le certaines Régions : développement de l’espace de solidarité du Grand sud, un équipement (bâtiment administratif) a été construit pour la commune urbaine d’Ambovombe. En outre, la  ANALAMANGA réhabilitation de route dans le chef‐lieu de district d’Androy a été réalisée.  700ML de voies communales construites en pavé dans la CR ;  Ruelles des Fokontany Andrafatsena; Soaniadanana, Ambohinaorina, Produit 9.3. Urbanisme développé Tsarafara, Amororondria, Atsofinondry, Ambodivona de la CR Sabotsy  Nombre d’infrastructures structurantes concourant au développement des Namehana achevées à 100%; villes (infrastructures dans les grandes villes et villes d'équilibre)  Route dans la CR Ambatofahavalo réhabilitée; Durant l’année 2017, 13 infrastructures structurantes concourant au  Travaux d'urgence relatifs à la réfection d'une route intercommunale RIP 17 développement des villes ont été réalisées sur les 14 prévus, soit un taux de réalisation de la CR Ambatofahavalo réalisés; de 92%. Parmi ces infrastructures sont les suivantes dans quelques Régions:  Route effondrée dans la CR Vontovorona et CR Alakamisy Fenoarivo reliant Vontovorona ‐ Ivelo‐Maizinandro du PK6+500 au PK6+700, suivant l'approche HIMO, réhabilitée ;

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT  Route reliant le Fkt Antovontany‐Malaza et Ambatolampikely dans la CR  ANALAMANGA : canaux de 3.050 m pour l'assainissement urbain au sein de (L=1.350 ML) réhabilité ; la Commune Urbaine d’Antananarivo curés ;  Travaux de pavage et traitement points noirs effectués dans la commune  ITASY : CR Amboanana alimentée en eau potable ; rurale de Fenoarivo ;  ATSIMO ANDREFANA : Canal principal et le canal secondaire de CR  2.000 ML de route communale à ; réhabilités.  Travaux d'aménagement de l'accès du site de captage de la JIRAMA dans Produit 9.4. Foncier mis au service du développement et pollution la Commune d'Ankadivoribe‐ réalisés. industrielle maîtrisée  VAKINANKARATRA Au titre de l’année 2017, le secteur a encore poursuivi les efforts qui ont été  Travaux de réfection de 5km de route reliant Ihazolava et Atsimon'Isody surtout focalisés sur : (i) l’établissement de titres fonciers, (ii) les travaux de bornage, dans CR Ambohimandroso effectués ; (iii) la numérisation des documents topographiques (plans), (iv) l’élaboration des Plans  Passerelle pour piéton à Ankakadomano de 12ml, CR Tsiafajavona Locaux d’Occupation (PLOFs), (v)l’informatisation des services fonciers et domaniales, construite ; (vi) la mise en place des Guichets Fonciers, (vii) et la matérialisation des plans  Piste rurale de CR Ambatomiady construite ; topographiques de grandes superficies, surtout en vue de la réalisation des grands  1.111 m de Clôture du marché des bovidés réalisé à Ivohitra Atsirabe I ; projets d’infrastructures et équipements.  480 ML de route de désenclavement de la Commune Urbaine de Behenjy réhabilitées. Dans le cadre de la sécurisation de Droit Foncier et de la modernisation des services fonciers, les réalisations suivantes ont été constatées :  ANTSINANANA   Piste reliant la CR à Ambodirafia (18km), CR Amporoforo Nombre de services fonciers déconcentré et décentralisé mise en place ouverte ; et/ou opérationnel  Route vers la place de l'Independance, CR Marolambo construite en Le nombre de services fonciers déconcentrés et décentralisés mis en place et/ou pavé ; opérationnels en 2017 a été de 380 dont 6 guichets uniques et 374 guichets fonciers.  Route en terre reliant Mahatsara et Ambalabe réhabilitée ; Seul un service foncier n’a pas pu être mis en place et/ou opérationnels selon l’objectif  Route en terre reliant Antanambao Mahatsara et Ifasina II réhabilitée. fixé au début de l’année. L’on note que le point fort dans l’atteinte de résultat est surtout la mise en place de  ANALANJIROFO l’Administration de proximité avec cinq services fonciers opérationnels ainsi que, Reprofilage de 8km de route dans la CR Antsiatsiaka. l’optimisation des moyens à disposition, pour équiper les nouveaux services  VATOVAVY FITOVINANY déconcentrés conduisant ainsi à la satisfaction des usagers. Toutefois, l’on signale une Piste reliant Lokomby‐Bekatra de 4km avec des points noirs entretenu à faiblesse et un manque de financement pour la construction des nouveaux bureaux. 100%.  Nombre de communes dotées de PLOF fiables  BOENY 47 communes sur 150 prévus ont été dotées de PLOF fiables en 2017, soit un taux de réalisation 31% seulement. Ce faible résultat est causé par l’insuffisance des 256 ml de ruelle construite dans la commune rurale Belobaka Mahajanga. moyens financiers, matériels et personnels.  Nombre d'équipement collectif de base mise en place en milieu rural et  Nombre de titres fonciers établis chaque année urbain 15.124 titres fonciers ont été établis en 2017. L’objectif fixé de 12.000 a été donc Cinq équipements collectifs de base ont été mise en place en milieu rural et urbain dépassée avec un taux de réalisation de 126%. Cette performance est causée par le dont l’équipement Sanitaire : Bornes Fontaines, Blocs Sanitaires, Lavoirs et autres. Les renforcement de l’ODOC, l’amélioration de l’organisation de travail et de coordination. résultats concernant quelques régions sont les suivants :

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT

Le titre foncier établis a connu une hausse de 2.235 titres fonciers nouvellement Programme 10. SECTEUR PRIVE, MOTEUR DE LA CROISSANCE établis passant de 12.889 titres en 2016 à 15.124 titres en 2017.  Nombre de certificats fonciers délivrés chaque année Le renforcement des partenariats en vue de la dynamisation du secteur privé 21.903 certificats fonciers ont été délivrés en 2017 sur 21.000 certificats prévus, comme moteur de la croissance durable et inclusive est l’une des conditions soit un taux de réalisation de 104%. Une nette amélioration est constatée par rapport nécessaires pour que le secteur privé national soit puissant sur le marché intérieur et à l’année 2016 dont 8.992 certificats seulement. présent sur les marchés extérieurs. Dans le cadre du redressement de l’économie à Madagascar, la libéralisation économique et le développement du secteur privé en vue  Nombre de plans topographiques établis chaque année de la concurrence ont été mis à disposition. En 2017, 27.789 plans topographiques ont été établis sur les 41.300 plans prévus contre 16.119 plans en 2016. Une hausse de 11.670 plans a été donc réalisée en une Effet 10. Secteur privé et secteurs relais développés année. Toutefois, l’objectif n’a pas été attient avec un taux de réalisation de 67%. Produit 10.1. PPP développé  En outre en, résultats suivants ont été constatés durant l’année 2017 : Le nombre de contrats PPP établis chaque année en 2017 n’est pas disponible.  Cinq Guichets uniques ont été créés/mis en place à Toamasina II, Andramasina, Port‐Bergé, Sainte‐Marie, Ankazobe ; Produit 10.2. Cadres juridiques, légal et fiscal améliorés  Un Guichet foncier Communaux (BIF) mis en place ;  Nombre de cadres juridiques, légal et fiscal améliorés  14.072 Opérations de bornages ont été effectuées ; Deux cadres juridiques, légal et fiscal prévus ont été améliorés en 2017. L’objectif  80.224 documents topographiques ont été traités en 2017 contre 99.026 fixé au début de l’année a été atteint. documents topographiques en 2016; Produit 10.3. Opportunités et des potentialités valorisées  1.705 parcelles ont été jugées pour l'établissement des Cadastres fonciers

en 2017 contre 6.251 parcelles en 2016;  Nombre d'entreprises éligibles à l'AGOA Six entreprises ont été éligibles à l’AGOA sur cinq prévues en 2017. L’objectif fixé a  26.606 Mutations ont été Inscrites en 2017 contre 28.983 mutations en été donc dépassé. 2016 ;  152.611 Certificats de Situation Juridique ont été délivrés en 2017  Nombre des pays destinataires des produits artisanaux d'exportation faits contre 228.525 Certificats en 2016 ; mains  16.998 dossiers de repérages traités ; Grâce au classement de Madagascar comme parmi une destination touristique  139 plans cadastraux numérisés ; importante et à la modernisation des produits par les artisans malagasy au niveau du  3.730 Plans titrés établis auprès des Domaines (Ankatso, CIRTOPO design, le nombre de pays destinataires des produits artisanaux faits mains au titre de Atsimondrano, Ranovao, Ivato, , Akadinondry Sakay (FESA, l’année 2017 a atteint 75 pays contre 64 pays en 2016. Il est à noter que l’objectif fixé Commune Rural), Tsiromandidy, Antsenakisoa, RANCH, Antsiranana, par le secteur au début de l’année a été atteint à 100%. Mangarano, Ranomafana, Ranofara Nord) ; et  Valeur des exportations sous AGOA (millions USD)  9.188 Plans réguliers établis. Au titre de l’année 2017, la valeur de l’exportation en textile sous AGOA a atteint 66.700.000 USD pour une prévision de 50.000.000 USD, soit une réalisation de 133% contre 40.750.027 USD en 2016 et 16.569.194 USD en 2015. Depuis la reprise en 2015, les exportations ne cessent d'augmenter chaque année.

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AXE 3 : CROISSANCE INCLUSIVE ET ANCRAGE TERRITORIAL DU DEVELOPPEMENT

Produit 10.4. Dialogue Public – Privé (DPP) institutionnalisé Actuellement, on fait face de plus en plus à la demande de partenariat et de parrainage du Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé pour  Nombre de problèmes prises en compte et traités au niveau du DPP l'organisation d'ateliers et d'autres évènements sur l'entrepreneuriat des jeunes de la 15 problèmes sur 5 prévues ont été pris en compte et traités au niveau du DPP en part des entités d'appuis. 2017 soit une réalisation de trois fois plus que prévue, contre trois problèmes  Nombre de coopératives constituées seulement en 2016. Le nombre de coopératives constituées en 2017 a été de 256 sur un objectif de 50 Produit 10.5. Stratégie de relance de la filière coton à l’échelle de coopératives, avec une réalisation de plus de cinq fois, contre 326 coopératives en l’industrie textile élaborée 2016. Cette bonne performance a été due à l'organisation du 1er Forum des coopératives à Madagascar en février 2017 ce qui a entrainé un élan et une dynamique  Nombre d'industries textiles créées ou redynamisées sur les coopératives. Le nombre d’industries textiles créées ou redynamisées en 2017 a été de sept sur  Nombre d’entreprises franches créées les 10 prévues, soit une réalisation de 70%, contre 12 industries en 2016 et cinq En 2017, 14 entreprises franches sur les 20 prévues ont été créées, soit un taux de industries en 2015. Cette diminution de performance s’explique par le fait que les réalisation de 70%, contre 16 entreprises en 2016. Cette diminution de performance investisseurs se sont tournés vers certains secteurs tels l'agro – industrie et le TIC. s’explique par le fait que Les investissements se sont plutôt axés sur le marché local. En Produit 10.6. Transfert technologique et innovation promus effet, lorsque le nombre d'unités de transformation créées augmente, le nombre  Nombre de Centres d'Appui Technologique et à l'Innovation (CATI) mis en d'entreprises franches diminue. place  Nombre d’unités de transformations créées Quatre CATI ont été mis en place en 2017 sur les neuf prévus en 2017, soit une Le nombre d'unités de transformations créées a été de 175 unités en 2017 sur un réalisation de 44%, contre deux CATI en 2016. Un report des signatures des objectif de 40 unités, soit une réalisation de plus de quatre fois que prévue contre 42 partenariats est aussi prévu pour l'installation des CATI dans les régions et les unités en 2016 et 70 unités en 2015. En effet : (i) les actions de sensibilisation en différents centres, avec des projets comme PROSPERER et FTA. faveur de la création de valeur ajoutée à travers l'industrialisation rurale, (ii) l'augmentation du couplage des opérateurs de production et de marchés, et (iii) les  Nombre de concours de projets innovants actions des projets de développement et l'existence de synergie entre les acteurs y Trois concours de projets innovants sur les deux prévus ont été réalisés en 2017. afférents, stimulent la mise en place d'unités de transformation. L’objectif fixé a été donc dépassé. Produit 10.8. Accès au financement promu Produit 10.7. Culture entrepreneuriale promue  Etude sur la création de la Banque de Développement effectuée  Nombre d'Ateliers et de séances d'animation pour la promotion de la culture L’étude sur la création de la Banque de Développement est encore en cours. entrepreneuriale et de jeunes entrepreneurs réalisés L’étape des procédures se trouve actuellement au niveau du Commission de Supervision Bancaire Financière (CSBF). Six ateliers de séances d'animations pour la promotion de la culture entrepreneuriale et des jeunes entrepreneurs ont été créés en 2017 sur les deux prévus contre quatre ateliers en 2016 et six ateliers en 2015. Une réalisation de trois fois plus que prévue a été donc enregistrée durant l’année 2017.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Une meilleure gestion et un développement équitable et durable du capital humain Produit 11.2. Niveau de satisfaction des usagers et de la sont nécessaires pour avoir une nation moderne et prospère. Les priorités seront celles fonctionnalité du système sanitaire amélioré d’une action répondant aux besoins du marché du travail, de la santé et de la protection sociale. Graphe 19 : Evolution des taux d’utilisation des consultations externes CSB de 2012 à 2017 Programme 11. SANTE AUX NORMES DE QUALITE ET ACCESSIBLE A TOUS

Au niveau du secteur santé, la vision est définie qu’en «2030, l’ensemble de la population malgache est en bonne santé dans un environnement sain, ayant une vie meilleure et productive ». Dans ce cadre, le Plan de Développement du Secteur Santé (PDSS) 2015‐2019 comprend six axes prioritaires, à savoir :  L’amélioration de l’offre de services et de soins intégrés de qualité à tous les niveaux ;

 La stimulation de la demande pour une meilleure utilisation des services de Source : Rapport Mensuel d'Activités (RMA) des Centres de Santé de Base (CSB) et des Centres santé à tous les niveaux ; Hospitaliers  Le renforcement de l’organisation et de la gestion du système de santé ; Le taux d’utilisation des consultations externes au niveau des CSB a connu une  L’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant ; baisse avec un taux de 33% en 2017 contre 35,3% en 2016 et sur un objectif de 38%.  Le renforcement de la lutte contre les maladies ; Cette baisse est due à l’insuffisance d'utilisation des CSB publiques par la manque de  La promotion des comportements sains et la protection de la santé. mobilisation sociale, la pratique étendue de l'automédication à tous les niveaux de Effet 11. Mortalité maternelle infantile et néonatale réduite système de santé surtout en milieu rural, la confiance des patients envers les tradipracticiens, l’inaccessibilité géographique des formations sanitaires surtout Produit 11.1. Cadre réglementaire et institutionnel du secteur santé pendant la période de pluie, et la faiblesse du nombre des agents de santé dans les actualisé formations sanitaires. Malgré cette diminution, les activités suivantes ont été Pour renforcer la capacité institutionnelle, afin d’améliorer la gouvernance du entreprises avec la collaboration des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) : secteur santé, les mesures suivantes ont été prises :  18 CSB ont été construits dont 1 CSB nouvellement implantée ;  Le cadre réglementaire et institutionnel du secteur santé a été disponible ;  Des Formations Sanitaires (FS) ont été réhabilitées et dotées de matériels  Des documents et textes règlementaires, le manuel des procédures des techniques; programmes verticaux, entre autres l’Ordinogramme et le Protocole de prise  Des pharmacies ont été ouvertes; en charge ont été élaborés et mis à jour.  17 districts sanitaires ont été approvisionnés en Remèdes Traditionnels

Améliorés (RTA) ;

 834 personnels ont été recrutés dont 341 paramédicaux, 96 médecins

spécialistes, 181 médecins généralistes, 25 chirurgiens‐dentistes et 191

personnels administratifs ;

 20 formations sanitaires ont été dotées en lots de démarrage de

médicaments et en équipements et matériels médicaux dont 05 CHRDII, 02

CARMMA et 12 CSB et 01 Dispensaire Militaire ;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT Graphe 20 : Le taux de disponibilité de médicaments essentiels génériques au niveau  Le non disponibilité des médicaments au niveau du SALAMA ; des CSB de 2012 à 2017  La faiblesse des commandes de médicaments provenant de Formations Sanitaires. Au niveau du CENHOSOA les résultats se présentent comme suit :  Des matériels médicaux avec un montant de 800.000 USD ont été acquis ;  Un nouveau complexe « mère et enfant » a été mis en place dans l’hôpital militaire d’Antsiranana ;  04 formations et sensibilisations des Fikambanan’ny Vady Miaramila (FIVAMI) ont été effectués. Produit 11.3. Lutte pour la survie et développement de la santé de la mère et de l'enfant accélérés  Le taux de couverture en Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence de Base (SONUB) a été 21% sur un objectif de 15% 2017 contre 36,5% en 2016.  Le taux de consultation prénatale complète au niveau des CSB offrant des SONUB a connu une évolution avec un taux 40% en 2017 contre 29% en 2016. Cette évolution est liée aux activités suivantes :

Source : Rapport Mensuel d'Activités (RMA) des Centre Santé de Base (CSB) et des Centres  3.756 Femmes Victimes de Fistules Obstétricales (FVFO) ont bénéficié de Hospitaliers réparation chirurgicale ;  975.760 Kits Individuels d’Accouchements (KIA) ont été répartis dans les Le taux de disponibilité de médicaments essentiels génériques au niveau des CSB a Formations sanitaires (CSB, CHRD, CHRR) dans tout Madagascar ; été de 89,78% en 2017 sur un objectif de 98% contre 89% en 2016. L’objectif est atteint  07 Centres pour l’accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en suites aux activités suivantes : Afrique (CARMMA) ont été fonctionnels au niveau de 6 Districts.  L’amélioration de l'approvisionnement en médicaments des formations sanitaires avec l’existence de logiciel de quantification des besoins et Tableau 17 : Taux d’accouchement au niveau CSB/CHRD de 2012 à 2017 commandes ; Indicateurs 2012 2013 2014 2015 2016 Obj Real  La disponibilité de stocks d’intrants et de médicaments suffisants pendant au 2017 2017 moins 8 mois dans 112 Pharmacies de Gros des Districts (PHAGDIS); Taux de CPN effectué par  La création du Task Force pour la restitution des vols et détournements au ‐ ‐ 60,30 64,08 52,80 80,00 62,00 niveau des PHAGDIS et unités de pharmacie ; un personnel qualifié (%) Le taux d’accouchement  La délivrance de 158 nouvelles Autorisations de Mises sur le Marché (AMM) au niveau des formations des médicaments, le renouvellement de 208 AMM et la suspension de 18 20,10 20,90 28,30 29,90 31,40 40 25,30 AMM. sanitaires CSB/CHRD (%)  L’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre la contrefaçon et le Source : Rapport Mensuel d'Activités (RMA) des Centre Santé de Base (CSB) et Centres marché illicite de médicaments. Hospitaliers

Toutefois, les problèmes suivants méritent d’être soulignés :  L’insuffisance de ressources financières ;  La faiblesse du système de suivi et de contrôle;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT  Le taux de Consultation Prénatale (CPN) effectué par un personnel qualifié a Graphe 22 : Evolution du Taux de couverture vaccinale chez les enfants de moins de 1 connu une hausse avec un taux de 62,00% en 2017 contre 52,80% en 2016. an de 2012 à 2017 Toutefois, les intrants restent encore limités et les bénéficiaires ne sont pas satisfaits des services offerts.  Le taux d’accouchement au niveau des CSB/CHRD a diminué avec un taux de 25,30% sur un objectif de 45% en 2017 contre 31,40% en 2016. Cette diminution est liée à l’insuffisance des interventions sur la santé de la mère et de l'enfant au niveau des formations sanitaire (insuffisance de Sages‐femmes, Kit d'accouchement, matériels, …), la prédominance de l’accouchement par les matrones surtout au niveau communautaire, et le problème de transport entre le domicile et la formation sanitaire. Graphe 21 : Evolution du Taux de couverture contraceptive (%) de 2012 à 2017

Source: RMA des CSB et CHD /Service de vaccination Au titre de l’année 2017, le taux de couverture vaccinale tous confondus a connu une amélioration avec un taux de 87,0% sur un objectif de 85% en 2017 contre 81,4% en 2016 grâce à :  L’implication des PTF et l’engagement du Gouvernement ;  La réalisation de 2 SSME;  La supplémentation en Vitamine A de 3.922.216 enfants ;  La vaccination en rougeole de 2.452.350 enfants et la tenue de la Campagne FAV Polio 7ème édition ayant permis la vaccination de 4.579.654 enfants sur 4.798.185 enfants de 0 à 59 mois. Produit 11.4. Compétences et capacités nécessaires des jeunes pour Source : Rapport Mensuel d'Activités (RMA) des CSB et CHD ‐ Direction de la Santé de la Mère faire des choix éclairés concernant leur santé, accrues

 Le taux de couverture contraceptive est passé de 29,2% en 2016 à 29,5% en Dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des 201. Les résultats restent stationnaire vue l’influence de la Religion, labarrière Jeunes (SRAJ), les activités suivantes ont été réalisées avec le partenariat avec l’UNFPA socio culturel, l’us et coutume et l’inaccessibilité à la formation sanitaire. à savoir :  Les connaissances de plus de 70.000 jeunes dont 20.000 jeunes scolarisés sur la SRAJ, avec un focus sur la prévention des grossesses précoces et des infections sexuellement transmissibles dont le VIH/SIDA, ont été améliorées au niveau des Régions Atsimo Andrefana, Androy et Vatovavy Fitovinany, durant l’année 2017 ;  Près de 10.300 jeunes ont accédé aux informations relatives à la SRAJ sur les réseaux sociaux, notamment à travers la page Facebook Tanora Garan’Teen ;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

 Plus de 13.000 jeunes ont fréquenté les structures de jeunesse dont 06 maisons Produit 12.1. Dispositif contre les épidémies et les autres maladies des jeunes, 14 espaces jeunes et 2 coins jeunes se trouvant respectivement en émergentes mis en place et opérationnalisé milieu urbain, rural et scolaire au niveau des Régions Atsimo Andrefana, Androy et Vatovavy Fitovinany ; La lutte contre le paludisme constitue l’une des composantes majeures de la Politique Nationale de Santé de Madagascar. Par l’intermédiaire du Programme  S’agissant des jeunes en milieu scolaire, une évaluation du programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), le Gouvernement malgache s’est engagé d’éducation sexuelle complète a été réalisée en vue d’une mise à l’échelle à éliminer cette maladie. nationale. Il est à noter que 3.000 élèves avaient bénéficié du programme Graphe 23 : Taux d’incidence du paludisme au niveau des CSB et Taux de mortalité du durant sa phase d’expérimentation à Tuléar et Manakara. paludisme grave au niveau hospitalier (%) de 2012 à 2017 Ces principales réalisations ont été atteintes grâce :  A la mise en œuvre de la Politique Nationale de la Jeunesse ;  A la participation active des jeunes à la planification et à la mise en œuvre des activités relatives à la promotion de la santé des jeunes ;  A la réhabilitation et l’équipement des structures de jeunesse ;  Au renforcement des capacités des jeunes pairs éducateurs sur comment communiquer efficacement avec les jeunes en matière de SRAJ ;  Aux activités de sensibilisation menées par les jeunes pairs éducateurs et les différents réseaux de jeunesse (Tanora Garan’Teen, Tanora Iray, AfriYAN Madagascar). Effet 12. Mortalités liées aux maladies réduites Dans le cadre de la lutte contre les épidémies et les maladies émergentes, les dispositifs organisationnels contre les maladies émergentes ont été mis en place et Source : Rapport Mensuel d'Activités (RMA) des CSB/Rapport Mensuel d'Activités des Centres Hospitaliers opérationnels.  Le taux d’incidence du paludisme au niveau CSB a connu une nette amélioration  Le taux de promptitude des rapports de surveillance épidémiologique avec un taux de 0,23% sur un objectif <1% en 2017 contre 5,50% en 2016. hebdomadaire a connu une hausse avec un taux de 60% sur un objectif de 72% L’objectif est atteint grâce à la mise en œuvre des programmes de lutte en en 2017 contre 52,2% en 2016. Ce résultat a connu une évolution mais certaines collaboration avec les PTF. En effet, lacunes ont été encore constatées à savoir :  2. 000. 000 Moustiquaires Imprégnées d’Insecticides (MII) ont été distribués  Un faible rapportage au niveau des CSB ; dans 6 Districts ;  Une Cartographie de la chimiorésistance de médicaments antipaludiques a  L’insuffisance des ressources financières ; été élaborée ;  Le manque de motivation du personnel ;  Les médicaments antipaludiques ainsi que les tests de diagnostic ont été suffisants ;  La couverture de réseaux de communication non effective.  Lors de la campagne CAID, 2.613.130 personnes ont été protégés ;

 L’investigation et ripostes aux épidémies (paludisme,…) ont été effectuées

dans 08 Régions ;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT La diminution du taux d’incidence du paludisme a entrainé une baisse du taux de Concernant l’atteinte des 90‐90‐90 (90 % des personnes vivant avec le VIH mortalité du paludisme grave au niveau hospitalier avec un taux de 5,9% en 2017 connaissent leur statut sérologique, 90 % des personnes infectées par le VIH dépistées contre 6,60% en 2016 et 12,81% en 2015. On a connu une amélioration de la reçoivent un traitement anti rétroviral, et 90 % des personnes sous traitement n’ont situation par rapport à l’année dernière malgré le retard de la prise en charge des plus de charge virale détectable), Madagascar doit déployer plus d’efforts dans certains patients et les autres pathologies associées. L’objectif annuel de <1% est loin d’être domaines clés si des progrès encourageant sont enregistrés dans d’autres. atteint nécessitant le renforcement des compétences des agents de la santé en matière Graphe 24 : Atteinte 90‐90‐90% tout âge, de 2015 à 2017 de la prise en charge de cette maladie.  Le taux de prévalence du VIH pour la tranche d'âge 15‐49 ans Selon le comité National de lutte contre le SIDA (CNLS), l’année 2017 est marquée par une revue finale de la mise en œuvre du PSN 2013‐2017 et le processus d’élaboration du nouveau Plan Stratégique National de riposte pour la période 2018 à 2022 autour de la vision "l'accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements est une réalité à Madagascar, dans un respect strict des Droits Humains". D’une manière générale, les résultats obtenus se sont améliorés en 2017 par rapport aux années antérieures. Le pays a réalisé des progrès notables dans plusieurs domaines. Le dispositif du continuum des soins est complet: dépistage du VIH, PTME, prise en charge globale (médicale et psychosociale) des PVVIH, suivi biologique avec la charge virale. Ce résultat est le fruit de l’extension des centres de de dépistage de VIH à travers les formations et/ou remis à niveau des agents de santé, les campagnes de sensibilisations menées par des OSC, et ciblant les populations clés à risque. Source : Rapport d’activité s Programme National de lutte contre le SIDA En effet, selon l’estimation Spectrum de l’ONUSIDA, le taux de prévalence du VIH Le premier 90 reste le défi le plus important pour le pays car seulement 8,2% des pour la tranche d'âge 15‐49 ans est maintenu à niveau faible de 0,3% en 2017. patients vivant avec le VIH connaissent leur statut en 2017 contre 7,2% en 2016. Malgré la prévalence moins élevée, le taux de dépistage reste encore faible soit 3% Plusieurs facteurs sont à l'origine, à savoir, la faible couverture des services, le manque de la population en 2017, et le problème de disponibilité des intrants, lié à de sensibilisation, la discrimination et la stigmatisation. l’acheminement. Pour le deuxième 90, le pourcentage de PVVIH recevant un traitement L’on note que Madagascar est conscient du danger que représente le VIH/SIDA antirétroviral a été de 6,6% en 2017 contre 5,5% en 2016 et 6,9% en 2015. Cette dans ce contexte de basse prévalence de l’épidémie concentrée dans certains groupes augmentation s'explique par la mise en œuvre de l'approche "tester, traiter et retenir" de la population. Le pays s’est fixé comme objectif national d’inverser la tendance qui sera mise à l'échelle et l'augmentation du nombre de médecins référents prenant actuelle et de réduire l’impact de l’épidémie du VIH. Pour arriver à cette ambition, le en charge les PVVIH. pays s’est rangé parmi les nations qui, conformément aux recommandations La troisième 90, les patients sous ARV ayant une charge virale indétectable a internationales, ont souscrit à la Déclaration Politique sur le VIH/SIDA « Accélérer la augmenté avec un taux de 26% en 2017 contre 17% en 2016, et 0% en 2015. Il est à riposte pour lutter contre le VIH et mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 », noter qu'à partir de l'année 2018, une mise à l'échelle de la technique de charge virale adoptée. Lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies sera effectuée, c'est‐à‐dire une meilleure couverture à Madagascar, à travers (1) la sur le SIDA en juin 2016. mise en place de techniques variées: système ouvert, système fermé et prochainement "point‐of‐care" et (2) l'amélioration du système de référence (référence contre référence) dans le suivi biologique.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT Graphe 25 : Pourcentage de personnes sous traitement ARV en vie (%) de 2012 à Graphe 26 : Evolution du nombre de personnes dépistées au VIH/SIDA de 2012 à 2017 2017

Source : Rapport d’activité s Programme National de lutte contre le SIDA Source : Rapport d’activités Programme National de Lutte contre le SIDA (SE/CNLS)  Le pourcentage de personnes sous traitement ARV en vie 12 mois après le début Grâce à l’intégration des services de dépistage dans les paquets minimum de prise ARV a connu une hausse avec un taux 92,23% sur un objectif de 95% d’activités de 1.558 formations sanitaires (FS), 414.277 personnes ont été dépistées au contre 86,40% en 2016. Cette hausse est due à la formation et la remise au VIH en 2017 contre 384.207en 2016. Les activités de dépistage durant la période du niveau de nouveaux médecins référents dans les centres de prise en charge des SSME et la célébration de la Journée Mondiale de la Santé (JMS) en 2017 ont doublé PVVIH. l’effort du programme même si le counseling et le dépistage VIH à l'initiative des Toutefois, des problèmes de disponibilité des intrants et la faiblesse du système de soignants ne sont pas encore totalement effectifs au niveau de toutes les formations remontée de données persistent toujours. sanitaires. En ce qui concerne la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant, une légère amélioration est enregistrée. Le taux de dépistage du VIH chez les femmes enceintes a été de 32,5% en 2017 sur 55 nouveau‐nés contre 19% sur 41 nouveaux nés en 2016. L’on note que, à défaut d’équipement de laboratoire, il n’a pas été possible d’effectuer le dépistage précoce de l’infection à VIH chez les nourrissons nés de mères séropositives. Actuellement le pays met en œuvre une feuille de route pour l'élimination de la TME du VIH et de la syphilis congénitale. Afin de lutter cette transmission, le pays doit redoubler les efforts pour mettre sous ARV plus de patients pédiatriques ; une mise à jour du protocole national de prise en charge des PVVIH est en cours en ce début d'année 2018.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT Des efforts importants sont nécessaires dans certains domaines clés à savoir : Graphe 27 : Taux de létalité par AVC (%) de 2015 à 2017  La mise à l'échelle et l’augmentation de la couverture en dépistage du VIH ainsi que la PEC ;  Les interventions communautaires, la mobilisation des ressources et des partenaires, le suivi ‐ évaluation et la coordination de la réponse multisectorielle. Concernant la tuberculose, la réalisation au titre de l’année 2017 a été satisfaisante :  Le taux de détection des Tuberculose Pulmonaire à Microscopie positive (TPM+) a connu une évolution avec un taux de 88% sur un objectif de 81% en 2017 contre 68,40% en 2016 et 69,78% en 2015. Les réalisations ont été atteintes à 108,6% des objectifs. Le nombre de cas dépisté a en effet augmenté, le dépistage a été gratuit et le plan stratégique national a été mis en œuvre.  Le taux de succès au traitement de la tuberculose a été de 86% sur un objectif

de 83% en 2017 contre 85,90% en 2016, 83,31% en 2015 et 82,40% en 2014. Source : Rapport Mensuel d'Activités (RMA) des CSB/Rapport Mensuel d'Activités des Centres L’atteinte de l’objectif est liée au système de référence établi, à la gratuité des Hospitaliers médicaments contre la tuberculose. Il est à noter que la sensibilisation de la population pour le dépistage doit être renforcée quand il y a suspicion. En 2017, le taux de létalité par AVC a connu une hausse avec un taux de 37,5% contre 12,1% en 2016 et 34,2% en 2015. Cette hausse est due à :  Au titre de l’année 2017, le taux de létalité de la peste a été de 9,5% sur un objectif 6% en 2017. L’objectif n’est pas atteint vue l’augmentation du nombre  La gravité de la première hospitalisation ; des cas déclarés, l’épidémie infecte la grande ville ainsi que l’enclavement des  Les récidives et des complications neurologiques ; zones pesteuses. Pour un meilleur résultat, le renforcement des compétences  Le retard de la prise en charge ; des agents de la santé est primordial pour que la prise en charge des maladies  La pathologie associée par l’AVC surtout l’anémie ; de la peste ne se propage pas trop. L’on note que lors de l’épidémie de Peste Pulmonaire Urbaine pendant la période du 01 Aout au 21 novembre 2017, le Effet 13. Malnutrition infantile réduite Ministère de la Santé Publique a réussi à maîtriser la situation. En effet, 2.385 La malnutrition constitue un important problème social de la santé publique qui cas ont été notifiés et on a enregistré 207 cas de décès soit 8,7%. touche une proportion élevée atteignant 47% des enfants malgaches souffrant de la malnutrition chronique. Ce qui signifie qu’un enfant sur deux a un retard de  L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est devenu un problème majeur de santé développement mental, psychomoteur, cognitif et physique. publique mais peut être prévenu en milieu hospitalier. Pour remédier à la situation de malnutrition, des interventions ont été menées à savoir (i) la mise en place d’un dépistage de la malnutrition aigüe au niveau communautaire, (ii) le dynamisme au sein des plateformes gouvernementale, de la société civile, des chercheurs et du secteur privée et des donateurs dans le cadre du mouvement Scaling Up Nutrition au niveau pays, et (iii) l’appui des PTFs en réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

La validation du Plan National d’Actions pour la Nutrition (2017‐2021) marque une Produit 13.2. Pourcentage des enfants de moins de 5 ans atteints étape importante et décisive pour renforcer la lutte contre la malnutrition à de malnutrition aigüe Madagascar.  Le Pourcentage des enfants de moins de 5 ans atteints de malnutrition aigüe Un plaidoyer de haut niveau a été fait par le Secrétaire Général du Mouvement globale était de de 8.2% selon l’enquête nationale de suivi des OMD en 2013. Scaling Up Nutrition (SUN) durant son passage à Madagascar, Elle a été reçue par L’on note que cet indicateur n’a pas été mesuré au niveau national pour Monsieur le Président de la République et Monsieur le Premier Ministre. l’année 2017 mais seulement dans le Sud pendant les enquêtes Le Président de la République a annoncé son engagement à prioriser la lutte contre nutritionnelles. la malnutrition. En collaboration avec les PTF, les activités suivantes ont été entreprises : Graphe 28 : Taux de malnutrition dans le SUD  La mise en place d’un dépistage systématique tous les deux mois de la malnutrition aiguë au niveau communautaire dans le Sud ;  La prise en charge au niveau communautaire de la malnutrition aigüe modérée dans le Sud ;  L’appui des PTF en réponse à l’insécurité alimentaire dans le Sud ;  La réalisation de 08 enquêtes nutritionnelles dans le Sud.  11.567 ménages ont bénéficié les services d’Assistance Alimentaire et Nutritionnelle, avec pour conséquence un accès des ménages à une alimentation nutritif acceptable.  59.117 enfants de moins de 5 ans ont bénéficié du traitement de la malnutrition aiguë modérée  11 équipes mobiles composées d’Agents de Santé ont été mis en place pour Source : Office National de Nutrition (ONN) renforcer les activités de Prise en charge de la malnutrition aiguë dans le Sud. Produit 13.1. Situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans améliorée En effet, suite au dépistage et à la prise en charge précoce de la malnutrition aiguë modérée, la situation a pu être maitrisée. En outre, on a constaté une amélioration de  Le Taux de malnutrition chronique des enfants de moins de 5 ans a été de la condition de vie des ménages les plus vulnérables suite aux activités génératrice des 47,3% selon l’enquête nationale de suivi des OMD en 2013 pour un objectif de revenus. 38% en 2021. L’indicateur sera mesuré en 2018 à travers l’enquête nationale

(MICS) Pour prévenir la malnutrition. Les activités suivantes ont été réalisées à

savoir :

 3.582 sites de nutrition communautaires ont été mis en place dans 9 régions

ciblées par le projet PAUSENS : Androy, Atsimo Atsinanana, Vatovavy

Fitovinany, Analamanga, Itasy, Vakinankaratra, Atsimo Andrefana, Haute

Matsiatra et Amoron’i Mania ;

 1.324.341 enfants de moins de 5 ans et 242.683 femmes enceintes ont eu

accès au paquet de services de base de nutrition ;

 322.981 enfants moins de 5 ans ont bénéficié du suivi et la promotion de la

croissance.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Produit 13.3. Taux d'insuffisance pondérale des enfants moins de 5  1.567.624 enfants et femmes enceintes ont bénéficié du programme de ans vue en consultation externe nutrition sur un objectif de 1.769.176 personnes, soit un taux de réalisation de 89%. L’on note que la couverture du programme de nutrition communautaire Graphe 29 : Taux d’insuffisance pondérale des enfants moins de 5 ans de 2012 à 2017 reste limitée dans les régions hors PAUSENS. (%)  Les dispositifs institutionnel et organisationnel du secteur nutrition ont été mis en œuvre à travers l’effectivité de la coordination du secteur ; dans ce cadre, un nouveau plan stratégique a été élaboré, à savoir le Plan National d’Actions de Nutrition III (PNAN III 2017‐2021) qui a été validé et disponible.  Le pourcentage de Fokontany bénéficiant du paquet d’activité de nutrition a été de 38% en 2017 sur un objectif de 35%. L’objectif a été dépassé suite à la mise en œuvre du Projet PAUSENS. Défis à relever et perspectives à court et moyen terme MSANP  Le renforcement des activités et stratégies pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile, notamment à travers la mise en place des Centres CARMMA dans les communes les plus reculées et éloignées et la mise aux normes des plateaux techniques relatifs à la prise en charge des mères et enfants au niveau des Formations sanitaires ;  La contribution à la lutte contre l’épidémie de grippe AHN1 à travers de la production d’alcool glycériné :  Mise en place de l’approche de Couverture Santé Universelle dans les quatre Source : Ministère de la santé publique / Office National de Nutrition (ONN) Régions de Madagascar (Amoron’i Mania, Atsinanana, Analanjirofo et Vakinankaratra) ;  Le taux d’insuffisance pondérale des enfants moins de 5 ans a connu une amélioration avec un taux de 18% en 2017 contre 20,0% en 2016 et 2015,  Mise aux normes des plateaux techniques des Etablissements Hospitalo malgré la diminution du taux de couverture car les sites de nutrition Universitaires (EHU) au niveau du Chef‐lieu des Provinces (Dotation des communautaires dans les 13 régions qui ne sont pas ciblés par le projet personnels qualifiés, des intrants et des équipements adéquats) ; PAUSENS n’étaient pas tous fonctionnels selon les normes, faute de moyens  Transformation des Centres Hospitaliers de Référence des Districts niveau 1 financiers. L’on signale aussi que les données ne couvrent pas le niveau national (CHRD1) en en Centre Laparo Césarienne (CHRD2) dans plusieurs Districts mais concernent seulement les sites de nutrition communautaires. éloignés ;  Le taux d’insuffisance pondérale des enfants de moins de 5 ans vus en  La disponibilité de Mapping des interventions des Partenaires Techniques et consultation externe a également connu une amélioration avec un taux de 2,8% Financiers dans les 22 Régions de Madagascar ; en 2017 contre de 3,1% en 2016, 3,9% en 2015 et 9% en 2014. Cette  Recrutement des étudiants des paramédicaux (sortants des Instituts privés) performance est liée au résultat du dynamisme du personnel actif sur terrain et en vue d’assurer la couverture en personnel dans les Formations sanitaires la contribution des partenaires dans la mise en œuvre des activités de la lutte enclavées et éloignées ; contre la malnutrition.  Amélioration du Système d’Informations Sanitaires (SIS) vers la mise en place de DHIS2. 68

AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT  Aménagement et mise à jour des cadres juridiques du secteur : Projets de  Si la file active (nombre de PVVIH suivies) n’a cessé d’augmenter durant les 5 Loi sur le Planning Familial et sur la prise en charge de Santé Mentale, Projet dernières années, la couverture en termes d’accès universel aux soins et des Textes réglementaires relatifs au FANOME et à l’organisation et traitement devra être également améliorée pour assurer une meilleure prise en fonctionnement des Centres Hospitaliers Référence Régionale et des charge des patients dans le futur ; Districts ;  La mise à l’échelle du traitement ARV et la mise en œuvre de l’approche pilote «test, treat and retain» seront continuées chez les groupes de populations pour le  Mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé Communautaire ; bien‐être des PVVIH et prévenir la propagation de l’infection au VIH ;  La tenue annuelle de Grands staff et de la revue conjointe élargie.  Mise en œuvre d’une étude de cartographie programmatique des populations clés dont les résultats donneront des informations plus précises sur l'estimation des CNLS services fournis par la communauté ; Les défis à relever sont énormes face aux enjeux liés à ce fléau, notamment en ce  L’application de l’option B+ chez les femmes enceintes ; qui concerne l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et soutien, et le  Le renforcement du dispositif de soutien psychosocial aux PVVIH pour assurer une changement social vers une société responsable et compétente pour faire face à bonne adhésion au traitement. l’épidémie. Des efforts importants sont nécessaires dans certains domaines clés: mise à l'échelle et augmentation de la couverture en dépistage du VIH ainsi que la PEC, ONN interventions communautaires, mobilisation des ressources et des partenaires, suivi ‐  Mise à jour de la Politique Nationale de Nutrition ; évaluation et coordination de la réponse multisectorielle.  Finalisation du Plan de mise en œuvre du PNAN III, du Plan National de Suivi évaluation et du costing du PNAN III ;  Concernant, les services de conseils et dépistage du VIH, des efforts restent à  Mise en place du nouveau projet de lutte contre la malnutrition chronique déployer pour mobiliser les populations et plus particulièrement les groupes les PARN/APM ; plus exposés aux risques d’infection pour une meilleure utilisation des services de  Mise à jour des données sur les différents indicateurs de malnutrition à santé de qualité. Le contrôle des IST et surtout l’élimination de la syphilis travers l’enquête MICS en 2018. congénitale continueront à être un des programmes prioritaires ; Recommandations  Etant donné l’épidémie concentrée, le ciblage des populations les plus exposés aux MSANP risques (PCPER) chez qui les prévalences du VIH sont élevées, dans les sites où ces  Mettre à la disposition des ressources humaines, matérielles et financières groupes sont fortement concentrés, demeure pertinent ; nécessaires pour la mise en œuvre des activités ;  Aucune enquête n’a été réalisée pour connaître les conséquences de la  Mettre en confiance la population dans le cadre accouchement ; stigmatisation et discrimination à l’accès des PVVIH aux services ou leur  Impliquer les autorités locales en vue du changement de comportement de la conséquence dans leur vie conjugale. Madagascar ayant pris en considération la population; réalisation périodique d'études sur l'indice de stigmatisation (stigma index) dans le  Renforcer l’implication des AC sur la sensibilisation, la collaboration avec les PSN 2018‐2022, plusieurs initiatives sont en cours pour la réalisation de cette matrones et les ONG locaux ; recherche au niveau national par les partenaires et sur financement de la SADC ;  Renforcer la collaboration et le plaidoyer auprès des PTF ;  Intensifier la vaccination de routine dans toute l’ile, la surveillance des MEV, le  Elaboration du nouveau PSN 2018‐2022 de la riposte multisectorielle aux IST, VIH renforcement des compétences et la sensibilisation ; et sida ciblant surtout les jeunes de 10 à 24 ans ;  Augmenter le niveau de vie de ménage afin d’assurer l’équilibre de ratio  Sollicitation d’une assistance technique internationale de France Expertise à alimentaire ;  Augmenter les fonds alloués aux maladies non transmissibles ; travers le Canal 1 pour développer un Plan de Mobilisation des Ressources dès que  Sensibiliser les ménages sur l’importance des Formations Sanitaires ; le PSN 2018‐2022 soit adopté ;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

CNLS Effet 14. Système éducatif performant et conforme aux normes  Les principales recommandations formulées pour l’atteinte des objectifs que le internationales pays s’est fixé en vue de l’atteinte de objectifs 3 zéro et à l’élimination du sida d’ici 2030 sont : Produit 14.1. L’analphabétisme réduit d’une manière significative  L’augmentation de la couverture et l’assurance de l’efficacité de la cascade de  Le taux d'alphabétisation confondu (15‐49 ans) a connu une baisse avec un prévention ; taux de 62% en 2017 sur un objectif de 80% contre 72,0% en 2016, malgré  L'opérationnalisation de la couverture santé universelle (CSU) qui va intégrer le l’augmentation de nombre de sites mises en place au niveau des 06 DREN, la volet VIH et sida ; conscientisation des communautés sur l’importance de l’alphabétisation et  L’ouverture plus large des activités de la PTME pour les femmes enceintes pour l’augmentation de nombre des animateurs et alphabétiseurs en exercice. aboutir à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ;  Toutefois, Le nombre de personnes inscrites dans le programme  Le ciblage des populations clés par les activités de prévention avec une focalisation d’alphabétisation a connu une hausse avec 9.096 personnes en 2017 contre chez les jeunes sexuellement actifs ; 3.964 personnes en 2016. Cette augmentation est due grâce à :  L’intégration effective du VIH dans les interventions nationales : Santé de la  46 sites ASAMA et 84 sites d’alphabétisation des adultes fonctionnels ; reproduction, Santé de la Mère et de l’Enfant, Planning Familial ;  L’accélération de la réponse suivant conformément aux objectifs 90‐90‐90 et la  46.525 personnes bénéficiaires de Cours de Remise à niveau (CRAN) dont réalisation d’objectifs ambitieux en matière de prévention et de réduction de la 41.099 au niveau de l’EPP et 5.426 au niveau du CEG ; stigmatisation.  La formation des éducateurs‐enseignants dispensateurs des Cours de Remise à Niveau(CRAN). ONN  Cadrage des activités futures des différents acteurs avec le PNAN III ; Graphe 30 : Taux d'achèvement (%) primaire, collège et lycée de 2012 à 2017  Renforcement des actions visant à lutter contre la malnutrition chronique ;  Renforcement des actions ciblant les 1.000 premiers jours de l’enfant.

Programme 12. EDUCATION UNIVERSELLE ET AUX NORMES DE L’EXCELLENCE

Le Ministère de l’Education Nationale a décidé d’apporter une nouvelle réforme sur le système éducatif malgache à travers du Plan Sectoriel de l’Education(PSE) pour la période 2018‐2022. Il s’agit du premier plan développé par l’ensemble du secteur éducatif composé de trois ministères dont le Ministère de l’Education Nationale (MEN), le Ministère de l’Emploi, d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (MEETFP) et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESupReS). Le PSE constitue donc l’aboutissement d’un processus participatif, impliquant, à chacune de ses étapes, toutes les parties prenantes sous la coordination étroite du Comité Interministériel de Pilotage (CIP) et avec le soutien indéfectible des PTF et du Groupe Local des Partenaires de l’Education (GLPE).

Source : Ministère de l’Education Nationale

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT  Le Taux d’achèvement (TAC) au niveau primaire a été de 68% en 2017 sur un En 2017, le pourcentage d’enfants de 3 à 5 ans fréquentant un centre préscolaire objectif de 67% contre 68,4% en 2016. L’objectif est atteint à 102% grâce aux : a connu une nette évolution avec un taux de 37% sur un objectif de 23% avec un taux  10.000 enseignants recrutés, de réalisation soit 162% contre 21% en 2016, 18,4% en 2015, 13% en 2014 et 11,4 en  15. 013 enseignants formés ; 2013. En effet :  3. 112 .649 kits scolaires distribués dans les 22 régions ;  L’opérationnalité de cantines scolaires au niveau de 6. 644 établissements  16.458 tables bancs distribués ; au bénéfice de 310 .011 élèves ;  18. 047 chefs d’établissement formés ;  Le recrutement et la formation des éducateurs ;  788 salles de classes construites ;  La réalisation d’une formation pour les responsables centraux et régionaux  457 établissements électrifiés par panneaux solaires. sur l’éducation préscolaire ;  La construction de 18 salles de classes et réhabilitation de 02 salles de  Le Taux d’Achèvement (TAC) au niveau collège a connu une diminution avec un classes ; taux de 37% sur un objectif de 40% contre 39,0% en 2016, ceci, est dû aux  La distribution de Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) au niveau des abandons élevés causé par le mariage précoce et la recherche d’emploi. EPP.  Le Taux d’Achèvement (TAC) au niveau du lycée a connu une légère hausse Graphe 32 : Taux d’accès au niveau primaire (%) de 2014 à 2017 avec un taux de 20% en 2017 sur un objectif de 18% contre 19,5% en 2016. Cette hausse est liée à :  La motivation des élèves en vue des examens officielles ;  La construction de 80 salles de classes et la réhabilitation de 38 salles de classes ;  La distribution de 608 tables bancs.

Produit 14.2. Education de qualité pour tous garantie Graphe 31 : Pourcentage d’enfant de 3 à 5 ans fréquentant un centre préscolaire de de 2013 à 2017

Source : Ministère de l’Education Nationale  Par rapport aux deux dernières années, le taux d’accès au niveau primaire a connu une hausse passant de 174% en 2016 à 182% en 2017. Cette hausse est due à :  La dotation des Caisses Ecole pour 7 481 EPP ;  La subvention des 13.585 Enseignants Non Fonctionnaire (ENF) ainsi que des 12. 502 Etablissements Privés, qui contribuent à l’allègement de la charge des parents ;  6. 644 établissements bénéficiaires de cantine scolaire avec 310. 011

Source : Ministère de l’Education Nationale élèves. 71

AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT Il est important de souligner que le taux d’accès au niveau primaire est supérieure à Malgré les efforts apportés par les parties prenantes, le taux de brut de 100% à cause de l’inclusion des enfants trop jeunes et trop âgés qui entrent pour la scolarisation au niveau du collège a connu une baisse de 2,1% avec un taux de 46,9% première fois à l’école. en 2017 contre 49% en 2016. Par ailleurs, les activités suivantes ont été entreprises : - La construction et la réhabilitation des salles de classe :  Le taux de transition de l’A5 vers le 6ème et de l’A9 vers la classe de seconde : - La construction des infrastructures connexes ; Concernant les taux de transition, les données ne sont pas encore disponibles au - La subvention des enseignants ; titre de l’année 2017 car le calcul de ce taux à l’année N dépend de l’effectif de l’année - La dotation des tables bancs ; (N+1) alors que ce dernier ne sera disponible que vers le premier semestre de l’année - La dotation de caisse école pour les collèges publics. (N+1).  Le taux brut de scolarisation au niveau du lycée a baissé de 12% par rapport à  Le taux de transition A5 vers 6ème a été 57,3% en 2016 sur un objectif de 75% l’année 2016 ; ce taux a été de 21,3% en 2017 contre 33,3% en 2016. Cette contre 72,2% en 2015. La diminution du taux de réussite aux examens a été la baisse est constatée malgré : cause de cette régression. - La construction de 70 salles de classe ;  Le taux de transition A9 vers seconde a été 49,9% en 2016 sur un objectif de - La réhabilitation des salles de classe ; 47,3% contre 53,8% en 2015. - La construction des infrastructures connexes (latrines, points d’eau) ; Graphe 33 : Taux brut de scolarisation (primaire, collège et lycée) de 2012 à 2017 - La subvention des enseignants ; - La dotation des tables bancs ; - La dotation de mobiliers scolaires. Produit 14.3. Niveau de satisfaction des usagers et fonctionnalité du système éducatif amélioré Graphe 34 : Pourcentage de redoublant (primaire, collège et lycée) de 2014 à 2017

Source : Ministère de l’Education Nationale  Le taux brut de scolarisation au niveau primaire a été de 150,6% en 2017 sur un objectif de 147% soit un taux de réalisation de 102% contre 145,3% en 2016. Cette forte participation des élèves est favorisée par : - La construction de108 salles de classe ; - La réhabilitation des salles de classe ; - La construction des infrastructures connexes entre autres des latrines et des points d’eau) ; Source : Ministère de l’Education Nationale - La dotation des tables bancs et mobiliers scolaires.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT  En 2017, le pourcentage de redoublant au niveau primaire a connu une hausse Graphe 35 : Taux d’abandon au niveau (primaire, collège et lycée) de 2011 à 2016 avec un taux de 25% en 2017 contre 21,0% en 2016n, hausse liée à :  L’absentéisme fréquent des enseignants pour la perception des salaires ;  L’absence de la formation initiale de la plupart des enseignants du primaire ;  L’absence fréquente des élèves par le chevauchement du calendrier scolaire et la période miaka‐bokatra ;  L’interruption fréquente des classes par les effets catastrophes naturelles qui entraine la diminution des heures d’apprentissage ;  L’insuffisance de CPEP voire inexistence de CPES ;  L’insuffisance de moyens pour encadrement de proximité ;  L’absentéisme des enseignants lors de la JP ;  La prédominance d’enseignant non qualifié dans le système ;  L’insuffisance des encadreurs par rapport au nombre des ZAP.

 Le pourcentage de redoublant au niveau du collège est resté constant, se Source : Ministère de l’Education Nationale stagnant à 13% en 2016 et 2017 contre 10,9% en 2015.  Le taux d’abandon au niveau primaire a baissé avec un taux de 14,9% en 2016  En 2017, le pourcentage de redoublant enregistré au niveau du lycée a connu contre de 18,5% en 2015. une évolution car ce taux a baissé de 3% avec un taux de 7% en 2017 contre 10,0% en 2016. Ce résultat est obtenu grâce à :  Au niveau collège, le taux d’abandon a diminué avec un taux de 8,3% en 2016 contre 11,4% en 2015.  L’équipement de 325 bibliothèques ;  La formation des 159 ENF sur la lecture du programme ;  Le taux d’abandon au niveau lycée a régressé de 1,2 point en 2016 avec un taux  La formation des 259 chefs d’établissement sur leurs attributions ; de 2,6% en 2016 contre 3,8% en 2015.  La dotation des 1.301 kits enseignants ;  Ratio élève/maitre (primaire)  La livraison des 1.967 programmes scolaires ; Tableau 18 : Ratio élève/maitre (primaire) de 2012 à 2017  L’électrification des 74 établissements ; Indicateur 2012 2013 2014 2015 2016 2017  La dotation des 1.916 tablettes et 127 ordinateurs. Ratio  Le taux d’abandon au niveau primaire, collège et lycée : élève/maitre 43 40 40 44 45 42 Les données de l’année 2017 ne sont pas encore disponibles car le calcul de ce taux (primaire) dépend des effectifs des redoublants enregistrés en 2018 alors que ces effectifs ne Source : Ministère de l’Education Nationale seront disponibles que vers le premier semestre de l’année scolaire 2017‐2018. Le nombre d’élèves par enseignant et par salle de classe entre la période 2012 à En général, le taux d’abandon dans tous les niveaux ont connus une baisse pendant 2017 est resté aux alentours de 40 à 45. Au titre de l’année 2017, le ratio élève/maitre l’année 2016 par rapport à l’année 2015. s’est amélioré de 3 points avec un nombre de 42 en 2017 contre 45 en 2016, ceci, grâce à l’enclavement ou l’insécurité dans beaucoup de zones. L’on signale que malgré le recrutement effectué par le Ministère, l’iniquité sur la répartition des enseignants reste toujours à améliorer.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Programme 13. FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE AU  En ce qui concerne l’effectif de nouveaux apprenants en 1ere année à l’ETFP dans l’enseignement Public, il a été de 10.006 en 2017 contre 10.620 en 2016 PROFIT DE L’ECONOMIE ET DES REGIONS et 10.859 en 2015. Cet effectif n’a cessé de diminuer avec une baisse de 614 L’enseignement technique, la formation professionnelle et le développement des nouveaux apprenants par rapport à l’année 2016. compétences auront pour objectif primordial de préparer les jeunes à l’entrée dans le  Pour l’enseignement privé, confessionnels et autres, l’effectif de nouveaux monde du travail dans le cadre de : Apprenants en 1ère année à l’ETFP a atteint 3.931 apprenants sur un objectif  Le renforcement des prestations des services publics ; de 4.000 apprenants soit un taux de réalisation de 98,28%, contre 6.116  La revalorisation de l’enseignement technique et la formation professionnelle ; apprenants en 2016 et 6.796 apprenants en 2015.  La décentralisation/déconcentration de l’enseignement technique et la  En termes de genre, le pourcentage des effectifs des filles par rapport aux formation à travers la rénovation de la carte scolaire ; effectifs des garçons dans les établissements publics a été de 34,16% en 2017  La remise aux normes l’enseignement technique et la formation ; contre 32,5% en 2016 et 32,2% en 2015 soit une hausse de 1,96% par rapport à  La promotion de l’employabilité des jeunes et des sans‐emploi ; l’année 2016.  L’appui aux insertions et reconversions professionnelles ;  Le ratio apprenants/formateurs en CFP, a été de 5,49 en 2017 sur un objectif  Le renforcement des capacités des populations cibles ; de de 25 apprenants par formateurs ; pour le LTP, ce ratio a été de 12,11 sur un  L’intensification du Partenariat Public‐Privé. objectif de 25 ; Le ratio apprenants/salle de classe en CFP a été de 8,26 sur un Effet 15. Enseignement technique professionnel et/ou objectif fixé à 25. Par contre, pour le LTP, il a été de 22,23 sur un objectif de 25, soit un taux de réalisation de 88,92%. Toutefois, le nombre d’enseignants professionnalisant valorisé et promu formateurs a connu une hausse avec un effectif de 3.642 enseignants en 2017 Produit 15.1. Enseignement technique professionnel densifié contre 2.092 enseignants en 2016.  Depuis ces trois dernières années, le nombre d’apprenants formés pour Produit 15.2.Filières diversifiées et adaptées au contexte local 100.000 habitants à l’ETFP a connu une baisse avec un nombre 148 apprenants  Dans le cadre de la promotion de l’emploi: en 2017 contre 236 apprenants en 2016 et 277 apprenants en 2015, soit une  régression de 88 points par rapport à l’année 2016. Malgré cette baisse, les 2.194 jeunes et sans‐emplois ont été appuyés à l’insertion et à la réinsertion activités suivantes ont été entreprises pour améliorer à l’accès à l’Enseignement professionnelle dans 05 régions dont Analamanga, Sofia, Alaotra Mangoro, Technique Formation Professionnelle (ETFP) : Vatovavy Fitovinany et Itasy;   55.076 apprenants formés en Enseignement Technique (ET), Formation 2.194 auto‐emploi ont été promus à travers un appui à la création d’activités Professionnelle Initiale (FPI) et Formation Technique Supérieur (FTS) ; génératrices de revenus et à la création de micro et petites entreprises dans les mêmes Régions;  46.559 candidats inscrits aux examens nationaux ;  1.219 jeunes ont bénéficié d’une formation axée sur les techniques de  9.734 apprenants formés au niveau Formation Professionnelle Qualifiante; recherche d’emploi dans 5 régions ;  6.245 jeunes apprenants informés en formations et emplois,  Le plan de mise en œuvre de la deuxième composante de la Politique  131 formateurs et Personnel d’Appui Technique (PAT) recrutés. Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a été élaboré ;  L’accès à l’ETPF sera également possible pour ceux qui sont certifiés et titulaires  893 jeunes ont bénéficié de sensibilisation, information et formation pour du diplôme requis, en effet, l'emploi à l'étranger.  L’’effectif de nouveaux apprenants en 1ère année à l’EFTP a été de 13.937 en 2017 sur un objectif de 18.000 contre 16.736 en 2016, 17.655 en 2015. Depuis

2015, une tendance à la baisse a été.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Produit 15.3. Besoins de compétence des formateurs renforcés et  Le taux brut de Scolarisation dans l’EFTP a été seulement de 1,01% en 2017 ; Ce taux reste encore faible vu la pouvoir d’achats des parents. réadaptés Tableau 20 : Nombres des diplômés de 2015 à 2017 Tableau 19 : Taux de réussite en CAP, CFA, BEP, BPA, BT de 2015 à 2017 Indicateurs 2015 2016 2017 Indicateurs 2015 2016 2017 Nombre annuel des diplômés de l'ETFP Taux de réussite en CAP (Certificat global 21.236 17.510 12.380 d'Aptitude professionnelle) (%) 86,77 64,65 81,41 Nombre annuel des diplômés de l'ETFP Taux de réussite en CFA (Certificat de fin public 11.938 10.636 7.326 d'Apprentissage) (%) 60,03 43,72 78,21 Nombre annuel des diplômés de l'ETFP Taux de réussite en BEP (Brevet d'Etude non public 9.298 6.874 5. 054 Professionnelle) (%) 99,85 81,79 76,53 Source : Ministère de l’Emploi, l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Taux de réussite en Baccalauréat  Le nombre des diplômés de l’EFTP a connu une baisse. En effet : Professionnel, Agricole (%) 111,83 116,88 60,19  Le nombre des diplômés tous confondus a été de 12.380 en 2017 contre Taux de réussite en Baccalauréat 17.510 en 2016 et 21.236 en 2015 ; Technologique (%) 115,83 88,83 58,94  Le nombre des diplômés de l’ETFP public a été de 7.326 en 2017 contre Source : Ministère de l’Emploi, l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle 10.636 en 2016 et 11.938 en 2015 ;  Concernant les résultats du taux de réussite aux examens de l’EFTP les  Le nombre des diplômés de l’ETFP non public a été de 5.054 en 2017 contre réalisations se résument comme suit : 6.874 en 2016 et 9.298 en 2015.  Le taux de réussite aux examens tous confondus au sein des ETFP a connu une amélioration avec un taux de 71,66% en 2017 contre 64,9% en 2016 et Produit 15.4. Système de financement amélioré 62,0% en 2015. La part du Budget de l’ETFP par rapport au budget total du secteur éducation a  Le taux de réussite au examen CAP a été de 84,41% en 2017 contre 64,65% connu une hausse ayant atteint 3,80% en 2017. en 2016 et 86,77% en 2015 ;  Le taux de réussite au examen CFA a été de 78,21% en 2017 contre 43,72% en 2016 et 60,03% en 2015 ;  Le taux de réussite au examen BEP a été de 76,53% en 2017 contre 81,79% en 2016 et 99,85% en 2015 ;  Le taux de réussite en BPA a été de 60,19% en 2017, 116,88% en 2016 et 111,83% en 2015 ;  Le taux de réussite à l’examen BT a été de 58,94% en 2017, 88,83% en 2016 et 115,83% en 2015.  Dans le cadre du taux de promotion, les résultats a connu une hausse qui se présente ainsi :  Le taux de promotion de la 1ère année vers la 2ème année a été de 75,19% en 2017 contre 73,62% et 76,81% en 2015.  Le taux de promotion de la 2ère année vers la 3ème année a été de 74,71% en 2017 contre 66,85% en 2016 et 74,90% en 2015.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Programme 14. ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE QUALITE AUX NORMES  L’accroissement réel des effectifs des étudiants malgré les faibles niveaux de INTERNATIONALES ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE moyens disponibles, en tant que ressources humaines, et en capacité d’accueil ; INNOVANTE ET ADAPTEE AUX BESOINS DE LA SOCIETE  L’expansion de l’enseignement supérieur directement liée aux flux des Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a pour bacheliers 2016 à 2017 passé de 39.544 à 41.009, affichant un taux objectif de : d’accroissement annuel de 3,70% ;  Restructurer et développer la formation à distance ;  Les modalités d’accès des EES, à l’exception des écoles de médecine issues  Améliorer le taux d’accès à l’enseignement supérieur ; d’une sélection de dossiers basée sur les résultats du Baccalauréat, encore  Accompagner le basculement vers le système LMD (Licence, Master, par voie de concours national. Doctorat) ; Produit 16.1. Enseignement supérieur et recherche scientifique  Normaliser le système d’enseignement supérieur ; Adéquats aux besoins du développement  Appuyer l’adéquation de la formation, de la recherche dans les institutions  d’enseignement supérieur ; Nombre des institutions d’enseignement supérieur et CNR connectés 18 Institutions d’Enseignement Supérieur et CNR (Centre National de Recherche)  Susciter l’émergence de l’université numérique ; ont été connectés sur les 15 cibles en 2017. Les réalisations suivantes méritent d’être  Opérationnaliser les écoles doctorales ; soulignées :  Informatiser et mettre en réseaux les universités, IST (Institut Supérieur de  Dans le cadre du projet « IRENALA » des universités publiques, dont des IST Technologie) et CNR (Centre National de Recherche) ; (Institut Supérieur de Technologie), des CNR (Centre National de Recherche),  Favoriser l’accès des étudiants aux infrastructures sportives. CNTEMAD (Centre National de Télé‐Enseignement de Madagascar) et Centre Effet 16. Assurance qualité et adéquation de la formation universitaire Nationale d’Enseignements de la Langue Anglaises (CNELA) ont été et de la recherche scientifique aux besoins interconnectés ;  La concrétisation du projet d’interconnexion avec UbuntuNet ont permis  Taux de transition des nouveaux bacheliers à l’enseignement supérieur d’élargir la visibilité des résultats de recherche malagasy grâce à Le taux de transition de nouveaux bacheliers à l'enseignement supérieurs a l’interconnexion aux réseaux de recherche et éducation mondiaux. diminué avec un taux de 48,39% en 2017 sur un objectif de 57,50 contre 59,10% en 2016.Cette diminution est due par :  Nombre d’arrêtés d’habilitation des offres de formations accréditées des  L’incertitude des bacheliers et de leurs parents sur la situation politique, instituts d’Enseignement Supérieur économique et sociale ;  Seulement 3 arrêtés d’habilitation des offres de formation des instituts  L’accroissement des effectifs des étudiants inscrits dans les institutions d’ESUP ont été accrédités sur 160 cibles contre 131 en 2016 et 195 en 2015. d’enseignement supérieur privé dont 26,90% de l’effectif total des étudiants Cette diminution est à cause de basculement total d’une minorité d’EES contre 26,28% en 2016, et le développement de la formation à distance contre le basculement partiel. Toutefois accueillis 16,05 à 18,40% de l’effectif total des étudiants inscrits.  La qualité des enseignements/formations dans les enseignements supérieurs privés a été assurée grâce à l’instauration d’un système d’accréditation par  Nombre d’étudiants pour 100.000 habitants le MESupReS. Le nombre d'étudiants pour 100.000 habitants a connu une hausse avec un598 étudiants en 2017 sur un objectif de 640 étudiants, contre 522 étudiants en 2016. Cette hausse est liée à :  L’augmentation du nombre d’habitants d’une année à l’autre de 2016 à 2017 ;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT En outre, Les activités suivantes ont été entreprises :  La mise en place du système LMD qui est encore difficile pour les étudiants  Renforcement du système LMD (Licence ‐ Master ‐ Doctorat) par la de se réorienter et de changer de parcours ; réorganisation de la formation et de la recherche dans les universités, afin  Les problèmes de la capacité d’accueil, difficiles entre des parcours similaires de permettre la conception et la mise en œuvre de nouvelles formations, sauf dans les Mathématiques et Physique où l’harmonisation des Unités l’adaptation, l’évolution ou la transformation des formations existantes dans d’Enseignement a été effectuée ; une perspective d’élargissement scientifique ;  La réorganisation la formation et de la recherche dans les universités, afin de  Accès de nouveaux publics aux études universitaires par la formation initiale, permettre la conception et la mise en œuvre de nouvelles formations, la formation continue ou en alternance et la validation des acquis ; l’adaptation, l’évolution ou la transformation des formations existantes dans  Élévation générale du niveau de formation, de qualification et de une perspective d’élargissement scientifique ; l’amélioration de la réussite des étudiants ;  Les couts des dépenses (dans le grade licence) encore élevés, car en  Contrôle de l’Etat sur le respect du programme, de la conformité de la moyenne près de 3 fois le coût théorique des études pour l’obtention de formation donnée aux orientations de la politique de l’éducation diplôme. (enseignement privé, institutions supérieures privées) dont : Produit 16.3. Conditions Sociales des étudiants améliorées  Etudes de 40 dossiers par les travaux de la commission nationale  Nombre des offres de formation habilitées au niveau des institutions d’accréditation d’enseignement supérieur  Délivrance de 40 arrêtés d’équivalence académique de la commission 163 offres de formation ont été habilitées au niveau des institutions nationale des équivalences (3 institutions d’enseignements supérieures d’enseignement supérieur en 2017 sur les 145 ciblés contre 131 offres en 2016. Cette accréditées) augmentation est attribuée :  Taux de couverture en WIFI des institutions d’enseignement supérieur  Aux efforts du ministère en vue d’achever l’ancien système et à la fois Face au développement des offres de formation initiale et continue, par travail d’assoir le nouveau système ; numérique, l’installation des points d’accès WIFI avec monitoring au niveau des sites  A la professionnalisation de l’enseignement pour adapter le contenu des secondaires, le taux de couverture en wifi des enseignements a été de 70% sur une programmes aux exigences du marché du travail ; cible de 100% en 2017 contre 30% en 2016. La dotation d’un kit de démarrage des sites  A l’application du système de crédit à toutes les activités d’enseignement y primaires a été réalisée dans l’université d’Antsiranana, de Toamasina, de Toliara, de compris stages, mémoires, projets, travail personnel, et pareillement à Fianarantsoa et de Mahajanga. L’on note toutefois que l’expansion de l’enseignement toutes les formes d’enseignement (présentiel, ouvert, à distance, en ligne,…) supérieur est liée à l’augmentation du nombre d’habitants et aux flux des bacheliers. par certaines universités publiques et privées.

Produit 16.2. Système LMD effectif Produit 16.4. Activités sportives et culturelles promues  Effectif des étudiants inscrits à la formation à distance  Nombre des infrastructures sportives réhabilitées Actuellement, la formation à distance commence à prendre sa place dans le monde Afin de préserver un environnement serein au sein des campus universitaires, les de l’enseignement supérieur. En effet, les effectifs des étudiants inscrits à la formation responsables ont développé des activités sportives et culturelles. Dans ce cadre, deux à distance a atteint 23.193 en 2017 sur un objectif de 21.739. Cette situation est liée infrastructures sportives ont été réhabilitées sur les 3 ciblées. Les infrastructures ont par la motivation des travailleurs et professionnels à suivre ce cours à travers les unités été parmi le renforcement des activités sociales, culturelles et professionnelles, d’enseignement qui les intéressent. ouverture à la mobilité et aux échanges avec les autres pays font partie intégrante de  Taux d’achèvement en 1er cycle (grade Licence) à l’enseignement supérieur cette réforme. Ce taux a connu une baisse avec un taux de 26,80% en 2017 sur une cible 31% contre 39,90% en 2016, baisse liée à:

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Programme 15. EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT GARANTS DE LA  2% de la population, le service d’assainissement limité ;  18% de la population, le service l’assainissement non amélioré. SANTE PUBLIQUE L’on note que 387 infrastructures ont été construites dans tout Madagascar. Effet 17. Assurer l’accès à l’eau potable, l’hygiène et infrastructures  Nombre de dispositif de lavage de mains avec du savon/cendre et de l'eau d’assainissement (EHA) Pour soutenir le changement de comportement, la stratégie des PTF se mobilise dans les écoles jusque dans la communauté. Les enseignants sont formés sur la Produit 17.1. Cadre juridique, légal et réglementaire mis à jour promotion de l’hygiène et les élèves apprennent et mettent en pratique les trois En 2017, le Ministère de l’Eau, de l’Energie et des Hydrocarbure (MEEH) a effectué messages clés de l’UNICEF: utiliser des latrines, boire de l’eau potable et se laver des études sur le Budget Programme par objectif Régionaux (BPPOR) dans les 17 les mains avec du savon. Dans ce cadre 362.020 dispositif de lavage de mains régions de la Grande île en vue de récolter les données conformément aux réalités sur avec du savon/cendre et de l’eau ont été mis en place en 2017. place. En effet les résultats de cette enquête montrent une grande différence par rapport aux années antérieures car les études sont les plus profondes.  Pourcentage de la population vivant dans le village FDPA Beaucoup de ménages ont un accès limité à l’eau potable et la défécation à l’air En ce qui concerne le cadre réglementaire, 50% de grands bassins disposant d’un libre est largement pratiquée. L’assainissement reste un défi majeur. Afin de cadre réglementaire en 2017. réduire la Fin Défécation en Plein Air (FDPA) et promouvoir une bonne hygiène et un bon assainissement, les classes préscolaires seront désormais dotées de Produit 17.2. Accès à l’eau potable et à l’assainissement équitable latrines et de points d’eau afin d’éduquer les enfants sur l’utilisation des  Taux d’accès à l’eau potable au niveau national (%) toilettes et le lavage des mains. Dans ce cadre le pourcentage de la population L’eau potable est encore un "produit de luxe" pour une grande partie de la vivant dans le village FDPA en 2017 a été de 19%. population malgache car le taux d’accès à l’eau potable au niveau national reste Programme 16. CULTURE ET PATRIMOINE, EXPRESSION DES VALEURS encore faible. Avec un objectif de 67% en 2019, ce taux n’a atteint que 24% en 2017 ce ET DE L’IDENTITE NATIONALE qui n’a pas atteint le quart de la population de Madagascar. Cette faiblesse est due par le manque de pérennisation des infrastructures et la défaillance au niveau du contrôle Effet 18 : Culture valorisée en tant que levier de développement des infrastructures. Produit 18.1. Patrimoine culturel valorisé au bénéfice des  Taux d’accès à l’eau potable au milieu urbain et en milieu rural (%) communautés Cependant les différences sont importantes d’une part entre les populations Au titre de l’année 2017, selon les informations enregistrées dans le document de urbaines et rurales. Avec un taux d’accès à l’eau potable respectif de 51% et 17%. Des suivi de l’exécution Budgétaire du quatrième trimestre : efforts importants ont été fournis par les autorités locales, des Partenaires Techniques  76.529.929 Ariary de recettes ont été générées par les patrimoines et Financier (PTF) et les ONG, entre autres les activités suivantes : culturels alloués aux communautés contre 191.477.150 Ariary en 2016 ;  2.892 de points d’eau ont été construits par adduction gravitaire, pompage,  78 patrimoines ont été sauvegardés et restaurés dont 12 patrimoines forage et puits à pompe à motricité humaine. Ce chiffre a pu desservir mobiliers classés et 66 patrimoines immobiliers qui font un taux de 360.174 habitants ; réalisation équivalent à 78%.

 1.217 infrastructures ont été réhabilitées au bénéfice de 288.366 utilisateurs

additionnels.

 Le taux de la population utilisant un service d’assainissement au niveau

national a été de 30,35% sur un objectif 52%. En outre les différents résultats se

présentent ainsi :

 7% de la population ont utilisé le service d’assainissement élémentaire ;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Programme 17. SPORT, EXPRESSION DE L’EPANOUISSEMENT ET DE Produit 19.7. Performance des jeunes et des Athlètes rehaussée au L’INSERTION DE LA JEUNESSE DANS LE niveau Régional, Continental et Mondial DEVELOPPEMENT  Sur les 1.500 athlètes et jeunes ciblés, 1.230 athlètes ont pu contribuer à la Effet 19 : Sport intégré dans le processus de développement et jeunesse rehausse de l’image de Madagascar au niveau régional, continental et mondial, soit un taux de réalisation de 82% ; insérée dans le développement  Madagascar a été représenté la 21ème fois dans les évènements internationaux Produit 19.1. Activités sportives à caractère éducatif et de la masse concernant le sport et la jeunesse. et/ou de la visée de qualité promues Par rapport aux compétions internationaux, Madagascar a pu obtenir : Au titre de l’année 2017, le Ministère de la Jeunesse et des Sports a réalisé :  01 médaille d’argent pour la discipline « Judo » et 02 médailles d’argent pour  05 plateaux sportifs construits (Ambalavao, Fianarantsoa, Ambovombe, la « Lutte » lors des Jeux de la Francophonie de 2017 à Abidjan ; Ikalamavony, Avaradrano) ;  3ème Place au Championnat d’Afrique 2017 à Kampala‐ Ouganda dans le  01 terrain de foot construit avec tribune réhabilitée et clôturée dans le Rugby à 7, senior ; District d’Avaradrano ;  01 Médaille d’Or, 02 médailles d’argent et 03 médailles de bronze au  02 stades clôturés à Tsihombe et à Betroka ; Championnat d’Afrique du à Maurice dans le domaine de l’Haltérophilie ;  01 maison de sport construite incluant un grand dojo à Fianarantsoa ;  Le Championnat d’Afrique au Tir de précision et de la triplette Senior à Tunis  82 encadreurs des écoles de sport et de la vie formés par l’Académie en matière de Pétanque ; Nationale des Sports en partenariat avec les églises FJKM et FLM dans trois  Le Championnat de Masters d’Afrique, Egypte – Le Caire dans le domaine du disciplines sportives : basketball, football, volleyball ; Tennis et la 3ème Place au Championnat d’Afrique U14 de Tennis Masculin à  05 écoles de sport et de la vie mises en place (67 ha, Ivato, Tsaharahonena, Tunisie; Namontana) ;  Le Championnat d’Afrique au « Concours de Tir à 3 points »et la 3ème Place  Un Comité interministériel pour la réforme du sport d’entretien des au Championnat d’Afrique Basket FIBA 3x3 par équipe à Lomé, Togo. fonctionnaires et des agents de l’Etat mis en place ; Produit 19.10. Cadres juridique, institutionnel et formationnel  Des championnats nationaux 2017 des compétitions omnisports inter‐ services publics à Toliara avec la participation de 3.745 fonctionnaires relatifs à la Jeunesse et au Sport améliorés organisés.  Une (01) Politique nationale de la jeunesse et du sport a été adoptée et est Produit 19.5. Viviers considérables et intarissables de talents effectivement appliquée. sportifs à trois niveaux disponibles  82 cadres et techniciens en jeunesse et sport ont été formés sur les 100 cadres  3.630 talents sportifs sur les 5.000 prévus ont été disponibles pour l’année 2017 ciblés, soit un taux de réalisation de 82%. à l'échelon communal, régional, national, ce qui fait un taux de réalisation de 72.6%.

Produit 19.6. Accès à un statut aux normes internationales des athlètes améliorés

 325 d'athlètes ont pu bénéficier d’un statut des athlètes de haut niveau aux normes internationales sur un objectif annuel de 500 athlètes, soit un taux de

réalisation équivalent à 65%.

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Programme 18. PROTECTION SOCIALE, EXPRESSION DES DROITS  275 ménages pauvres ont eu accès au terrain agricole sur les 500 ciblés en HUMAINS ET DE L’EQUITE SOCIALE 2017 contre 750 en 2016 et 260 en 2015 ;  17.377 ménages sur les 20.000 ménages ciblés ont bénéficié d’un appui Effet 20. Protection sociale renforcée d’urgence en vivres et PPN à partir du 10ème jour du passage de l’aléa Le nombre de bénéficiaires de filets de sécurité sociale a atteint 784.792 personnes climatique dans certaines Régions dont Menabe, Boeny Analamanga, si l’objectif fixé était de 620.000 personnes, soit un taux de réalisation de 126,58 %. Bongolava, VatovavyFitovinany, AloatraMangoro, Analamanga, Anosy et Itasy ; Produit 20.1. Exclusion et vulnérabilité sociale réduites  28.247 hommes/jours d’emplois ont été créés par le biais des travaux HIMO Au titre de l’année 2017, les actions menées par le Fond d’Intervention pour le dans la Région Analamanga, Sava, Sofia et Vatovavy Fitovinany; Développement (FID) se résument comme suit :  67.808 ménages vulnérables et/ou victimes de chocs ont été appuyés en  Nombres des ménages bénéficiaires du Cash Transfert vivres, tôles ondulés, kits AGR et/ou kits WASH dans les régions Alaotra Mangoro, Analamanga, Amoron’i Mania, Analanjirofo, Anosy, Atsimo  93.944 ménages ont pu bénéficier du programme Cash Transfert sur une Andrefana, Atsimo Atsinanana, Atsinanana, Betsiboka, Boeny, Bongolava, Diana, cible 44.000 ménages contre 25.379 ménages en 2016 et 5.831 ménages en Ihorombe, Haute Matsiatra, Itasy, Menabe, Sofia, Vakinakaratra et Vatovavy 2015. L’on note que l’intervention dans le Sud a fait augmenter les Fitovinany ; réalisations de l’année 2017, si l’on ne parle que des programmes Transfert  Monétaire Conditionnel (TMC) mais également du Transfert Monétaire 3.435 sans‐abris ont été appuyés en couverture et/ou en soupes chaudes dans pour le Développement Humain (TMDH) ou « vatsin’ankohonana » et du les régions Vakinakaratra et Analamanga ; transfert Monétaire Non Conditionnel (TMNC).  103.458 sinistrés ont bénéficié de l’appui au rélevèment sur les 50.000 ciblés au  Nombres des populations bénéficiaires de HIMO /ACT niveau du CECJ Fort Dauphin, du CECJ VAM Ambovombe, du CECJ Soalia , du CECJ CAFED/FAFED Toliary, du CECJ SAHAZO Manakara, du CECJ  509.130 personnes parmi les 400.000 personnes ciblées ont pu bénéficier de Mananjary, du CECJ Tsimbazaza et du CECJ CDEF Mahajanga en 2017. HIMO/ACT en 2017 contre 360.000 bénéficiaires en 2016, soit un taux de réalisation de 127%. L’existence de reliquat de financement du projet Promotion de la famille et de l’enfance PURSAPS a permis de renforcer la synergie avec BVPI en réalisant des ACT La Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée par l'Assemblée Générale des supplémentaires, ce qui a fait augmenter les réalisations de l’année 2017 par Nations Unies en 1989 définit l’enfance comme une période distincte de l’âge adulte et rapport aux objectifs fixés. considère que ce qui est approprié pour un adulte peut ne pas l’être pour un enfant : L’accès des groupes vulnérables aux services sociaux de base  Exige des Gouvernements qu’ils fournissent une assistance et un appui Des actions de prise en charge ont été entreprises au profit des groupes vulnérables matériels aux familles et qu’ils évitent aux enfants d’être séparés de leur famille. afin d’améliorer l’accès aux services sociaux de base (source : Revue Budgétaire  Considère que l’enfant est détenteur de ses propres droits et n’est donc pas un quatrième trimestre du MPPSPF 2017) : bénéficiaire passif de la charité publique ou privée, mais un acteur ayant les  138 personnes handicapées ont bénéficié d’une aide en 2017 sur les 100 ciblées moyens de prendre en main son propre développement.

contre 150 personnes en 2016 et 60 en 2015. dans les Régions Sofia, Aloatra Les activités suivantes ont été menées dans le cadre de la protection de la famille et Mangoro, Analamanga, Atsinanana ; de l’enfance, la promotion et la protection des droits Humains:  2.185 personnes en situation de handicap ont été dotées en vivres, en matériel  41.858 enfants victimes de violence, de maltraitance et/ou d’exploitation, de compensation et/ou en équipement d’hygiène en 2017 dans les Régions accompagnés, pris en charge et/ou appuyés en vivres, paniers garnis, goûters, Alaotra Mangoro; Amoron’i Mania, Analamanga, Anosy, Atsimo Andrefana, friandises, repas chauds, casquettes, tee‐shirt, lampions et/ou kits scolaires Atsinanana, Boeny, Haute Matsiatra, Menabe, Sava, Sofia, Vakinakaratra contre dans les régions Alaotra Mangoro, Amoron’i Mania, Analamanga, Analanjirofo, 45 personnes en 2016 dans les Régions Alaotra Mangoro et Atsimo Atsinanana ; Androy, Anosy, Atsimo Andrefana, Atsimo Atsinanana, Atsinanana, Betsiboka,

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT Boeny, Diana, Haute Matsiatra, Itasy, Menabe, Sava, Sofia, Vakinakaratra et  750 enfants sur les 750 ciblés ont été retirés de l’environnement de travail et Vatovavy Fitovinany ; prévenus du travail précoce contre 2.000 enfants sur 500 ciblés en 2016, ceci  130 Réseaux de Protection de l’Enfant (RPE) ont été redynamisés et/ou mis en grâce à la collaboration entre les différents partenaires et les acteurs locaux place à travers le renforcement de capacité des membres et/ou la dotation dans les sites d’intervention ; d’outil de travail dans les Régions Alaotra Mangoro, Amoron’i Mania,  Les droits fondamentaux et la sécurité sociale des travailleurs ont été suivi à la Analamanga, Analanjirofo, Anosy, Atsimo Andrefana, Atsinanana, Atsimo hauteur de 30% si l’objectif fixés était de 45%; Atsinanana, Betsiboka, Boeny, Diana, Haute Matsiatra, Menabe, Sofia et  La réduction des irrégularités sur les mouvements migratoires des travailleurs Vatovavy Fitovinany ; était de 40%, soit l’objectif préétabli par le Ministère ;  1.078 membres du Réseaux de Protection de l’Enfant (RPE) ont bénéficié d’au  Les informations sur le marché du travail ont été disponibles à 70% ; moins une séance de renforcement de capacité sur les fiches de signalement, la  L’offre de travail a été disponible à 60% qui équivalait à l’objectif prédéfini gestion des cas, la prise en charge des enfants victimes de violences, de contre un taux de disponibilité de 11,6% en 2016 ; maltraitance et/ou d’exploitation dans les régions Alaotra Mangoro, Amoron’i  75% des travailleurs recensés ont pu bénéficier d’une promotion sociale s’il a Mania, Analamanga, Analanjirofo, Anosy, Atsimo Andrefana, Atsinanana, Atsimo été de 67,5% en 2016 ; Atsinanana, Betsiboka, Boeny, Diana, Haute Matsiatra, Menabe, Sofia et  150 activités ont été formalisées en 2017 contre 65 activités en 2016, soit un Vatovavy Fitovinany . taux de réalisation de 100%.  23.108 enfants ont été appuyés en vivres, paniers garnis, goûter, repas chauds, Genre et Développement kits scolaires et autres aides dans 12 Régions ; Le genre a pour objectif de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes en  13.081 victimes de maltraitance et/ou de violences ont été accompagnés et/ou prenant en compte les différences et la hiérarchisation socialement construite. Ainsi pris en charge par les Réseaux de protections de l’Enfance dans 16 Régions ; que de réduire la discrimination que ce soit dans le domaine du travail que dans la vie  421 rapports de suivi post‐adoption (adaptation et intégration) ont été reçus et politique. C’est ainsi que dans le cadre du partenariat avec le Fonds des Nations Unies traités. pour la Population (UNFPA), des résultats ont été concrétisés dans le domaine de la Produit 20.2. Sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages Promotion du Genre. (Source : document de Suivi de l’Exécution Budgétaire quatrième améliorée trimestre 2017 et du rapport du Gouvernement) Au titre de l’année 2017, pour pallier au problème de l’insécurité alimentaire, le  11 plateformes Régionales de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre Ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme (VBG) ont été rendues opérationnelles en 2017 dans les Régions Itasy, Boeny, (MPPSPF) a concrétisé les résultats suivants: Analamanga, Vatovavy Fitovinany, Atsimo Andrefana, Androy, Anosy,  259.822 personnes sur les 400.000 ciblées seulement ont pu bénéficier de Vakinakaratra, Aloatra Mangoro contre 22 plateformes en 2016 et 12 l’HIMO/ACTP en 2017 contre 289.580 personnes en 2016 et de 93.260 plateformes en 2015 ; personnes en 2015, soit un taux de réalisation de 64,96% ;  08 structures de prise en charge sociales et/ou psychosociales ont été appuyées en 2017 contre 06 en 2016 au niveau du CECJ Fort Dauphin, CECJ VAM  29.619 ménages ont pu également bénéficier d’actions sociales si la cible a été Ambovombe, CECJ Soalia Sakaraha, CECJ CAFED/FAFED Toliary, CECJ SAHAZO de 30.000, ce qui fait donc un taux de réalisation de 98,73%. Manakara, CECJ Mananjary, CECJ Tsimbazaza, CECJ CDEF Mahajanga ; par contre Produit 20.3. Droits et équités sociale promus dans les régions Alaotra Mangoro, Amoron’i Mania, Analanjirofo, Androy, Anosy, Atsimo Andrefana, Atsimo Atsinanana, Atsinanana, Diana, Haute Au titre de l’année 2017, les résultats enregistrés au niveau du MFPRATLS, dans la Matsiatra, Sava, Sofia et Vakinakaratra ; poursuite des efforts déployés en matière de lutte contre la sécurisation de l’emploi  76 structures ou mécanismes ont été appuyés et/ou pris en charge pour les dans sa généralité, se présentent comme suit : personnes âgées (Centres de Rencontre et de loisirs et Clubs Amis des  Le code de travail a été actualisé à 75%; Personnes Agées (CAPA)) mis en place et/ou redynamisés;

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AXE 4 : LE CAPITAL HUMAIN EST DEVELOPPE POUR ETRE ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT  6.812 personnes âgées ont bénéficié d’appui financier, de facilitations sur les soins médicaux et d'une réduction du prix des médicaments et/ou dotées en vivres dans les régions Analamanga, Amoron’i Mania, Atsimo Atsinanana, Atsinanana, Boeny, Diana, Itasy, Menabe, Sava et Vakinakaratra ;  Le taux de participation des femmes aux sphères de prise de décision a été stationnaire à 20% pour les années 2016 et 2017 à cause de la difficulté des femmes rurales sur la prise de décision ;  25.951 personnes vulnérables et/ou de victimes de violences basées sur le genre ont été accompagnées, prises en charge et/ou bénéficiaires d’appui en réinsertion économique dans les régions Alaotra Mangoro, Amoron’i Mania, Analamanga, Androy, Anosy, Atsimo Andrefana, Atsimo Atsinanana, Atsinanana, Betsiboka, Boeny, Diana, Haute Matsiatra, Itasy, Sava, Sofia, Vakinakaratra et Vatovavy Fitovinany ;  16 Centres d’Ecoute et de Conseil Juridique ont été mis en place et/ou redynamisés, opérationnels dans les régions Itasy, Boeny, Analamanga, Vatovavy Fitovinany, Atsimo Andrefana, Androy, Anosy, Vakinakaratra, Alaotra Mangoro, Amoron’i Mania, Betsiboka, Diana, Haute Matsiatra et Sofia.

Défis à relever et perspectives à court et moyen terme  Renforcement du cadre juridique : décrets d’application de la Loi sur la Protection Sociale non contributive et la Loi sur l’adoption  Mise à jour de la Politique Nationale de la Promotion de la Femme et du Plan National sur le Genre et le Développement  Mise à jour de la Stratégie Nationale de la Protection Sociale et élaboration de son plan de mise en œuvre  Elaboration de la Politique Nationale de la Protection de l’Enfant

Recommandations  Augmenter le budget alloué au Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme  Renforcer la capacité des ressources humaines du Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme.

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AXE 5 : LE CAPITAL NATUREL EST VALORISE ET LA RESILIENCE AUX CATASTROPHES RENFORCEE

Programme 19. RESSOURCES NATURELLES, UN LEGS ASSURÉ POUR LES Produit 21.3. Contribution du secteur ressources naturelles à GÉNÉRATIONS FUTURES l’économie accrue Les recettes forestières et environnementales ont été évaluées à 2.782 millions Ar Le Ministère de L’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts (MEEF) a pour mission sur un objectif de 4.500 millions Ar en 2017. La perception des redevances à travers la la « Sauvegarde et la valorisation de notre environnement et ressources naturelles valorisation des produits forestiers ligneux et non ligneux contribuera à l’atteinte de uniques pour le bien‐être de la population malgache et le développement durable du l’objectif et améliorera la performance économique du secteur forestier. Les pays ». De ce fait, 04 objectifs ont été fixés : exploitations illicites des ressources restent toujours un facteur limitant.  Augmentation de la superficie des Aires Protégées pour la conservation et la valorisation de la biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière ; Les recettes régénérées par les visites touristiques dans les Aires Protégées ont été  Réduction du processus de dégradation des ressources naturelles ; de 9.551 milliards Ar sur un objectif de 3.000 milliards Ar en 2017 contre 6.844 milliards Ar sur un objectif de 2.500 milliards Ar en 2016. Il est à noter que le tourisme  Développement du réflexe environnemental à tous les niveaux ; au sein des Parcs Nationaux ont connu une hausse au cours de l’année 2017.  Renforcement de la bonne gouvernance forestière et environnementale. L’écotourisme est un des moyens de valorisation et de gestion durable des Effet 21. Gestion responsable des ressources naturelles articulée au biodiversités uniques de Madagascar tout en préservant les valeurs sociales et développement économique culturelles de la population locale. 50% des recettes d’entrée aux parcs sont destinées aux activités de développement des populations qui vivent autour du parc. Produit 21.1. Cadre juridique et institutionnel amélioré Produit 21.4. Action de lutte contre le changement climatique Pour l’application d’une gestion responsable des ressources naturelles et de renforcement de capacités institutionnelles, les points suivants méritent d’être intégré dans la promotion d'une économie résiliente soulignés : Concernant la lutte contre le changement climatique, les points suivants méritent  16 textes juridiques relatifs à la politique de gestion intégrée des ressources d’être soulignés : naturelles et de de l’environnement ont été vulgarisés et mis en œuvre  05 politiques, plans, programmes et projets sectoriels intégrant la dimension contre 06 en 2015 ; changement climatique ont été élaborés contre 03 en 2016 ;  05 textes juridiques relatifs à la politique de gestion intégrée des ressources  14 campagnes de sensibilisation sur les risques associés au changement naturelles et de l'environnement ont été élaborés et mis à jour contre 07 en climatique ont été effectuées contre 09 en 2016. 2015. En matière d’Information‐Education‐Communication (IEC) environnementale, 128 actions ont été entreprises en 2017. Produit 21.2. Dimension capitale naturelle intégrée dans la planification du développement

87 partenariats ont été élaborés et conclus dans le cadre de l’intégration de la dimension capitale naturelle. Entre autre, 04 structures ont été mises en place pour assurer l’intégration de la dimension environnementale. Les comités GIZC des

Régions Atsinanana, Boeny, Vatovavy Fitovinany, Menabe renforceront les Cellules

Environnementales au niveau des 22 Régions déjà opérationnelles.

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AXE 5 : LE CAPITAL NATUREL EST VALORISE ET LA RESILIENCE AUX CATASTROPHES RENFORCEE

Programme 20. CAPITAL NATUREL ET RÉSILIENCE AUX RISQUES DE Produit 22.1. Pollution réduite de manière significative CATASTROPHES Le Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts a entrepris des actions de sensibilisation dans le but de réduire de manière significative la pollution. En effet, Effet 22. Capital naturel et écosystèmes protégés, conservés et suite à une forte sensibilisation, 65 plaintes ont été traitées contre 38 en 2016. Cette valorisés durablement réalisation peut s'expliquer par la prise de responsabilité de la Direction Générale de l'Environnement, les Directions Régionales, les services techniques responsables de Une grande amélioration a été constatée concernant la restauration et le l'Environnement et particulièrement la dynamisation des membres des cellules reboisement. En effet, 1 5046 ha de superficie reboisées et restaurées ont été réalisés environnementales par secteur et au niveau des Régions en 2017 contre 7.375,41 ha en 2016. Le Ministère a déployé tous les moyens à augmenter la superficie forestière afin de réduire l’impact du changement climatique En outre, 65 dossiers ont été suivis et 137 ont été évalués en matière d’Etudes qui a pesé sur notre pays durant l’année 2016. La superficie reboisée est augmentée d’Impact Environnemental (EIE). Entre autre, 56 permis environnementaux ont été d’environ 50,98% par rapport à l‘année 2016. Le ministère a mis en place un système délivrés dans 10 différents secteurs : tourisme, énergie, industrie, déchet‐résidus, de Planification et de Suivi Evaluation (SPSE) pour comptabiliser les réalisations des télécommunication, pêche, infrastructure, mines, agriculture et aquaculture. partenaires à partir de 2018 pour plus d'efficacité. Graphe 36 : Evolution de la superficie reboisée et restaurée de 2013 à 2017 (Ha) Produit 22.2. Biodiversité et Aires Protégés bien gérées et valorisées En 2017, 100 Aires Protégées (AP) ont fait l’objet de suivi écologique contre 47 en 2016 et 30 en 2015. La majorité des espèces concernées sont les lémuriens et les oiseaux. Le suivi des espèces floristiques n’est pas encore très développé.

En effet, on a répertorié 122 Aires Protégées sur une surface totale de 7.091.055 ha et 03 autres Aires Protégées en cours pour une création définitive ; et 07 Aires Protégées sur une superficie de 448.890 ha en création temporaire.

Entre autre, 107 de Transfert de Gestion (TG) des Ressources Naturelles Renouvelables de la Communauté locale de Base (COBA) ont été réalisés et 20 contrats de TG renouvelés dont les TG du massif Beampingaratsy renouvelés après évaluation en début d'année. 16 nouveaux TG des plans d’eau ont été effectuées contre 02 en 2016. L’année 2017 est marquée par l’effort de renouvellement des contrats de Transfert de Gestion en général. Néanmoins, des nouveaux transferts de gestion sont enregistrés. Source : Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts Au cours de l’année 2017, 1.066 charbonniers ont été formés en technique La superficie reboisée et restaurée a affiché une hausse de 11.271,51 ha ces 05 améliorée de carbonisation contre 260 en 2016. Il est aussi à noter que 5.720 ménages dernières années. Une légère chute a été constatée durant l’année 2015. Mais petit à ont développé des filières de produit forestier ligneux et non ligneux, dont les petit, cette tendance s’est améliorée au cours des années précédentes. Si l’on se réfère principales Régions cibles ont été : Boeny, DIANA, Atsimo Andrefana, Analamanga.

aux deux dernières années, cette ascendance a été de 7.670,51 ha. L’on note

qu’actuellement 173 pépinières sont fonctionnelles et capable de produire des plants

mais ces dernières nécessitent un coût de mise en place et d’entretien permanent d’où

la limite financière au niveau Régional.

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AXE 5 : LE CAPITAL NATUREL EST VALORISE ET LA RESILIENCE AUX CATASTROPHES RENFORCEE

Produit 22.3. Bassins versants aménagés et les feux de brousse  04 secteurs (GRC ‐ Santé‐Agriculture/Sécurité Alimentaire) ont été servis par la Météo dans le cadre de la mise en œuvre du Cadre National pour les gérés Services Climatologiques (CNSC) contre 03 en 2016. En matière de lutte contre les feux de brousse, 69.575,44 ha ont été incendiés contre 111.875,2 ha en 2016 et 189.327,98 ha en 2015. L’objectif fixé de réduire les  Au niveau du Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, 04 surfaces incendiées à 150.000 ha a été atteint. De plus, 15 126,91 km de pare‐feu ont localités ont adopté au moins une activité d'adaptation et résilience au changement climatique contre 01 en 2016. été entretenus.

Produit 22.4. Lutte contre les trafics et exploitations irrationnelles Produit 22.6. Système d’alerte à temps réel mis en place des ressources naturelles renforcées  Pour le Ministère des Transports et de la Météorologie (MTM) : Une hausse du contrôle forestier et environnemental a été constatée. En effet  Mesures d’alerte et de prévention avant et pendant le passage des 1.372 contrôles ont été effectués en 2017 contre 929 contrôles en 2016 et 400 en cyclones mises en place; 2015. Cette hausse a été le fruit de la participation active des acteurs et du  27 stations climatologiques et agro météorologiques ont été mises en place renforcement des contrôles au niveau des aéroports et ports. Entre autre, 71 dossiers pour le suivi du climat contre 50 stations en 2016 ; de délits ont été remis et traités au niveau des Tribunaux de Première Instance (TPI)  01 participation à l’exercice de simulation a été faite ; régionaux.  56 stations d'observations à temps réels (stations synoptiques et Le taux de réduction de délits au niveau des ressources naturelles a été de 81,31% hydrologiques) ont été installées et opérationnelles contre 50 en 2016 ; contre 59,3% en 2016.  Le temps de diffusion des prévisions (réception des données satellitaires et modèles) a connu une amélioration passant de T+35 mm à T+45 mm en Pour le Secrétariat d’Etat chargé de la Gendarmerie, 09 cas de trafics de ressources 2016 ; naturelles ont été constatés. Cette action a été le fruit des informateurs de bonne foi.  Le taux d'acquisition de données météorologiques en période d'alerte a été Néanmoins, on remarque une connivence des personnalités étatiques avec les de 80% contre 75% en 2016 ; trafiquants.  09 projets, plans et programmes intégrant la dimension GRC‐RRC dans le Produit 22.5. Résilience et capacité d’adaptation aux risques liés au processus de développement ont été réalisés contre 05 en 2016. climat et catastrophes naturelles consolidées De ce fait, suite à l’amélioration de la gestion des risques, 17 Régions ont pu établir Au niveau du Ministère des Transports et de la Météorologie (MTM) : un calendrier rizicole. Mais il est à noter qu’il est primordial de doter un budget  Bulletins météorologiques quotidiens pour le grand public (radio, TV) suffisant à la Direction Générale de la Météorologie pour permettre l’investissement et diffusés ; le fonctionnement des services techniques centraux et régionaux, de réajuster le taux  03 systèmes de collecte, analyse et de suivi hydrologique opérationnels dans des indemnités des observateurs bénévoles et d’assurer un moyen de locomotion pour 02 Régions du Vatovavy Fitovinany et 01 dans la Région Sud‐Est ; assurer les missions de suivi et d’accompagnement des projets.  09 projets d’adaptation et de résilience au changement climatique ont été mis en place contre 08 en 2016;  07 secteurs ont été touchés par la sensibilisation (GRC ‐ Environnement ‐ Santé‐ Eau‐ Agriculture‐ Nutrition et Energie) contre 06 en 2016 ;  05 Régions ont été touchées par la sensibilisation et ayant reçus des renforcements de capacité en RRC contre 10 en 2016 ;  06 Services Régionaux Hydrométéorologiques (SRH) ont été opérationnels contre 03 en 2016 ;

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AXE 5 : LE CAPITAL NATUREL EST VALORISE ET LA RESILIENCE AUX CATASTROPHES RENFORCEE

Produit 22.7. GRC – RRC intégrés dans le processus de  L’application effective des cadres juridiques et techniques pour instaurer développement une administration forte et une bonne gouvernance du secteur ;  La coordination des actions au niveau régionale ; Le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) a mis en  L’implication des partenaires techniques et financiers dans les processus de exergue les résultats suivants: planification à tous les niveaux ;  Le recyclage de 18 Régions et 102 Districts en Gestion des Risques et des  La poursuite de l’assainissement du secteur de toutes exploitations illicites ; Catastrophes (épidémie de la peste pulmonaire);  La préservation de la biodiversité au niveau des Aires Protégées et maintien  La formation de 1.200 Communes et Fokontany ; de leur surface respective ;  L’approvisionnement de 67 magasins régionaux ;  L’appropriation de bonnes pratiques environnementales par chaque  La mise à jour de 17 plans de contingence (01 au niveau national, 10 au personne et chaque communauté ; niveau régional et 06 au niveau districts) ;  L’intégration de la dimension écologique dans toutes activités de  Le recyclage de 750 personnes (BNGRC, volontaires, Corps de Protection conservation/restauration/reforestation. Civile et autres Corps de Sapeurs‐Pompiers) ;

 La signature et l’application de 12 protocoles de collaboration (travaux de De surcroît, les actions en cours prioritaires sont: consultance pour mettre en œuvre les activités du projet financé par la  La finalisation du Programme Environnemental pour le Développement BAD] ; Durable ;  La réalisation de 10 exercices dans le cadre du SIMEX ;  La mise en œuvre de grands projets ;  Le taux de couverture pour les catastrophes liées à l’incendie a atteint au  Le suivi des projets en cours du secteur Environnement, Ecologie et Forêts moins les 80% ; (MEEF, organisme rattachés, ONG…) ;  Le taux de couverture pour les catastrophes liées aux cyclones et  La finalisation et validation de la stratégie nationale REDD+ et les stratégies inondations a atteint au moins les 150% ; régionales REDD+ ;  Le taux de couverture pour les catastrophes liées aux sécheresses a atteint  La mise en place du registre carbone ; les 100% ;  L’application effective du code des Aires Protégées ;  La nouvelle SNGRC opérationnelle et le plan de mise en œuvre disponible.  La mise en œuvre du nouveau programme « Maintien des fonctions

écologiques des écosystèmes malagasy » inscrit dans la Loi de Finance 2018 ; Le Ministère de la Défense Nationale par le biais du Corps de Protection Civile (CPC) a  Le respect des normes d’aménagement est d’exploitation forestier ; effectué :  L’amélioration de la gouvernance du secteur forestier et un accroissement  04 exercices de simulation ; de l’exploitation légale du bois sur les marchés locaux et internationaux à  195 militaires formés en matière de GRC – RRC ; travers le processus FLEGT ;  13 interventions en matière de cataclysme naturelle (destruction de rocher,  La finalisation du Plan Directeur Forestier National (PDFN) ; sauvetage en mer…).  L’opérationnalisation du système de planification et du Suivi Evaluation ;

 L’opérationnalisation d’un centre de formation des agents forestiers. DEFIS A RELEVER, PERSPECTIVES A COURT ET MOYEN TERME

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECOLOGIE ET DES FORETS Les actions déjà entreprises durant l’année 2017 vont être renforcées à travers les différents programmes et projets en cours au niveau du MEEF. Ainsi les dispositions suivantes sont à entreprendre :

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FINANCEMENT DES PROGRAMMES Aides Publiques au Développement (APD) D’autre part, l’aide venant des PTF multilatéraux a connu un accroissement de Au cours des deux dernières années, on a constaté un agrandissement de l’APD 25,8%. On a constaté une hausse du soutien apporté au Gouvernement par la plupart octroyées par les Partenaires Techniques et Financiers. Au titre de l’année 2017, le des PTFs multilatéraux : les Nations Unies‚ la Banque Africaine pour le Développement niveau général de l’aide a augmenté d’un montant de 76,62 millions USD par rapport à (BAD), la Banque Mondiale, et l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). son niveau de 2016 ; les décaissements affichés ont été évalués à 717‚38 millions USD. Par type de financement Tableau 21 : Volume des Aides Publiques au Développement 2012‐2016 En 2017, l’allocation par type de financement a montré que l’APD a été composée Aides Publiques au Décaissements Effectifs de 66,6% de subventions, de 29,2% de fonds d’emprunt, de 3,0% pour les assistances Développement 2012 2013 2014 2015 2016 2017 techniques et de 4,2% de fonds de contrevaleur et dons en nature. Millions USD 425,166 513,864 598‚987 594‚846 640‚762 717‚384 Tableau 23 : Profil de l’aide par type de financement (%) de 2014 à 2017 Variation (%) ‐‐‐ 20,86 16,57 ‐0,69 7,72 11,96 Décaissements Effectifs Type de Financement Sources : MEP, Primature/AMP – Madagascar (Avril 2018) 2014 2015 2016 2017 Variation 2016‐2015 Variation 2017‐2016 Par Groupe de donateur Assistance Technique 3,0 3,3 3,8 3,2 23,3 ‐5,2 Sur la base des informations fournies par le Secrétariat Technique Permanent de la Emprunt 31,4 42,0 32,9 29,2 ‐15,7 ‐0,6 Coordination des Aides auprès de la Primature, l’aide extérieure de l’année 2017 a été En Nature 1,7 1,2 1,0 1,0 ‐6,8 11,0 composée d’environ 23% d’aide bilatérale et 77,0% d’aide allouée par les Agences Fonds de Contrevaleur 2,1 0,0 0,5 0,0 ‐‐ ‐‐ Multilatérales. La base de données AMP a répertorié plus d’une vingtaine de Pays et Subvention 63,5 53,5 61,9 66,6 24,6 20,5 organismes partenaires au développement ont concrétisé leurs interventions au niveau TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 7,7 12,0 de 598 projets actifs dont 252 projets financés par des Partenaires Bilatéraux et 346 Source : Primature/AMP – Madagascar (Avril 2018) projets par des Partenaires Multilatéraux. En matière de décaissement : Tableau 22 : Structure de l’aide par type de donateur (%) de 2012 à 2017  Une hausse de 20,5% a été enregistrée sur les Subventions passant de 396‚4 millions USD en 2016 à 477‚8 millions USD en 2016. Décaissements Effectifs Partenaires Techniques et Variation Variation  Les fonds d’emprunt ont affiché une diminution de 0,6% passant de 210,7 millions Financiers 2016‐2015 2017‐2016 2012 2013 2014 2015 2016 2017 USD en 2016 à 209,4 millions USD en 2017 ; Agences Bilatérales 31,0 29,6 25,3 26,7 31,5 23,0 26,7 ‐18,2  Les Assistances Techniques ont connu un recul de 5,2%, avec un montant de 22,8 Agences Multilatérales 60,2 63,1 74,7 73,3 68,5 77,0 0,8 25,8 millions USD en 2017 contre 24,1 millions USD en 2016 ; TOTAL 100 100 100 100 100 100 7,7 12,0  Les dons en nature ont augmenté de 11,0% en 2017. Source : Primature/AMP – Madagascar (Avril 2018)

D’une part, selon l’Aid Management Platform (AMP), le financement de l’aide provenant des PTFs bilatéraux a connu une réduction de 18,2% en 2017. Par rapport à l’année 2016, on enregistre une diminution de 18,2% de l’aide bilatérale surtout de la part des États‐Unis‚ l’Allemagne‚ la France‚ la Corée du Sud‚ la Norvège‚ le Japon et la Suisse. Toutefois, l’aide octroyée par la Chine a enregistré une forte augmentation passant de 3,8 millions de DTS en 2016 à 6,0 millions de DTS en 2017, soit une hausse de 58,1%.

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FINANCEMENT DES PROGRAMMES Répartition sectorielle Inscription budgétaire Tableau 24 : Structure des décaissements des APDs par axe du PND de 2015 à 2017 Dans le cadre de la budgétisation de l’aide, la proportion de l’APD inscrit dans le Variation Axe 2015 2016 2017 budget de l’Etat (en termes de décaissements effectifs) a connu une hausse en 2017 2017‐2016 par rapport à 2016, soit 55,2% du montant total de l’aide en 2017 contre 52,7% de Axe 1 : Gouvernance, Etat de Droit, Sécurité, 20,3 9,3 9,5 14,6 Décentralisation, Démocratie, Solidarité nationale (119) l’APD en 2016. L’on note que, seulement 90 projets sur les 321 projets actifs Axe 2 : Préservation de la stabilité macroéconomique et enregistrés dans la base AMP sont inscrits dans la Loi de Finances, alors que 231 projets 15,6 14,0 23,7 88,8 appui au développement (55) d’assistance fournis par les PTF, représentant une proportion de 44,8% de l’APD en Axe 3 : Croissance inclusive et ancrage territorial du 16,1 15,9 21,1 48,6 2016, ne sont pas inscrits dans le budget. développement (111) Axe 4 : Capital humain adéquat au processus de 44,3 47,3 42,6 0,9 Tableau 26 : Part de l’aide inscrite dans le budget de l’Etat (%) 2012‐2017 développement (227) Inscription dans le Budget de l'Etat 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Axe 5 : Valorisation du Capital naturel et renforcement de la 3,5 13,4 3,0 ‐75,4 résilience aux risques de catastrophes (51) Hors Budget 56,3 44,9 48,4 44,3 47,3 44,8 Non spécifié (4) 0,1 0,1 0,2 119,2 Inscrit dans la Loi de Finances 43,7 55,1 51,6 55,7 52,7 55,2 TOTAL (542) 100 100 100 12,0 TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : Primature/AMP – Madagascar (Avril 2018) Source : Primature/AMP – Madagascar (Avril 2018) L’analyse sectorielle met en évidence l’importance des secteurs sociaux (Axe 4 : Une grande partie des projets non‐inscrits sont des interventions gérées par les PTF Capital humain adéquat au processus de développement) au cours des deux dernières sous forme de gestion directe ou à travers des opérateurs comme les ONGs. années accaparant plus de 40% de l’aide totale. En outre, l’on constate toutefois que Financement des dépenses publiques l’Axe 2 et l’Axe 3 ont pris près de 45% de l’aide totale en 2017, et pour l’Axe 1 qui a été Au titre de l’année 2017, les résultats de l’exécution budgétaire ont montré que de 9,3% de l’aide totale en 2016 et 9,5% en 2017. La hausse du volume de l’aide a 78,0% des ressources totales engagées proviennent des ressources intérieures et presque touché tous les Axes sauf la valorisation du Capital naturel et renforcement de 22,0% des ressources extérieures dont 11,9% de subventions et 10,1% de fonds la résilience aux risques de catastrophes (Axe 5). d’emprunt. L’on note que la Trésorerie de l’Etat est approvisionnée particulièrement par les ressources intérieures. Tableau 25 : Structure des décaissements des APD selon les secteurs (%) de 2012 à 2017 Tableau 27 : Situation des sources de financement (milliards Ariary) de 2013 à 2017 Décaissements Effectifs Engagement des Secteur primaires 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Variation 2017‐2016 dépenses par source 2013 % 2014 % 2015 % 2016 % 2017 % de financement A ‐ PRODUCTIF 22,4 16,3 18,2 15,1 20,4 17,7 ‐3,4 TOTAL EXTERIEUR 497,8 19,1 673,3 19,4 725,8 18,1 1.202,6 24,3 1.207‚2 22‚0 B ‐ INFRASTRUCTURE 16,3 19,4 14,6 13,9 15,8 14,8 4,9 SUBVENTIONS 295,5 11,3 380,1 11,0 436,2 10,9 861,5 17,4 645.4 11‚9 C ‐ SOCIAL 52 53,7 43,7 43,6 45,7 42,8 5,7 EMPRUNTS 202,3 7,8 293,2 8,4 289,6 7,4 341,1 6,9 561‚8 10‚1 TOTAL INTERIEUR 2.111 ,1 80,9 2.793,4 80,6 3.291,2 81,9 3.738,4 75,6 4.270‚0 78‚0 D ‐ ADMINISTRATIF 9,3 10,7 23,5 27,4 18,1 24,7 50,0 TOTAL GENERAL 2.608,9 100 3.466,7 100 4.017,0 100 4.941,0 100 5.477‚2 100 TOTAL 100 100 100 100 100 100 11,9 Source : MFB/DGT – Opérations Globales du Trésor Source : Primature/AMP – Madagascar (Avril 2018)

On note l’importance du secteur Social qui bénéficie 42,8% de l’aide totale en 2017 ; le secteur Productif a connu une variation de (‐3,4) points de 2016 à 2017 en faveur des secteurs Administratif et Infrastructure.

88 FINANCEMENT DES PROGRAMMES En matière de recettes globales, la tendance a été marquée par une performance Graphe 37 : Engagement des dépenses par type de financement (%) de 2012 à 2017 progressive de recouvrement des recettes fiscales. Les recettes collectées enregistrent une valeur de 4.270,0 milliards Ariary en 2017 contre 3.764,5 milliards Ariary en 2016, 100% 13,1 13,4 9,4 14,6 soit une hausse de l’ordre de 13,4%, avec un taux de réalisation de recouvrement des 18,4 27,3 recettes fiscales de 101,9% correspondant à 4.081,0 milliards Ariary dont 2.104,0 milliards Ariary de recettes fiscales intérieures et 1.977,0 milliards Ariary de recettes douanières. 50% 86,9 86,6 90,6 85,4 En matière de dépenses, on remarque que les engagements des dépenses au titre 81,6 72,7 de l’année 2017 se sont élevés à 5.915,0 milliards Ariary contre 5.317,1 milliards Ariary en 2016, soit une hausse de 11,2%. Tableau 28 : Engagement des dépenses par type de financement (milliards Ariary) de 0% 2012 à 2016 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Types de financement 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Fonctionnement 2.053,8 2.259,8 2.828,7 3.640,81 5.234,81 4.300‚57 Fonctionnement Investissement Investissement 308,5 349,1 638,0 376,24 890,32 1 .614,74 Ensemble 2 362,3 2 608,9 3 466,7 4017,0 6.125,13 5. 915,31 Source : MFB/DGB – Compte Rendu de la Revue de l’Exécution Budgétaire 4éme Trimestre 2017 Source : MFB/DGB – Compte Rendu de la Revue de l’Exécution Budgétaire 4éme Trimestre 2017 A la fin de l’exercice budgétaire 2017, le taux d’engagement du Budget Général, Au cours des trois dernières années, le montant des engagements pour toutes catégories de dépenses confondues, a été de 80,3%, soit 5.915,3 milliards Ariary l’investissement a commencé à progresser passant de 376,2 milliards Ariary en 2015, à sur un crédit de paiement de 7.370,1 milliards Ariary. Ce taux a connu une baisse de 890,3 milliards Ariary en 2016 et à 1.614,7 milliards Ariary en 2017 ; une forte hausse l’ordre de 5,7 point par rapport à 2016. de 81,2% des investissements engagés a été constatée en 2017 par rapport à l’année Tableau 29 : Engagement des dépenses par secteur (milliards Ariary) en 2017 2016. L’on note qu’au cours de l’exercice budgétaire 2017, 27,3% des ressources Budget Général Secteur Fonctionnement Investissement totales engagées ont été alloués aux dépenses d’investissements tandis les 72,7% des Total % ressources totales engagées ont été alloués aux dépenses de fonctionnement. Productif 76,42 383,62 460,04 7,8 Infrastructure 68,68 435,9 504,58 8,5 Social 1131,27 341,67 1472,94 24,9 Administratif 3 024,19 453,56 3 477,75 58,8 TOTAL 4300,57 1 614,74 5 915,31 100,0 Source : MFB/DGB – Compte Rendu de la Revue de l’Exécution Budgétaire 4éme Trimestre 2017 Au cours de l’exercice budgétaire 2017, une grande partie des dépenses publiques s’élevant à 58,8% du budget total, toutes natures confondues, a été allouée au secteur Administratif. Par rapport à l’ensemble du budget, le secteur Social a reçu une proportion de 24,9% et les secteurs Productif et Infrastructure ont obtenu respectivement 7,8% et 8,5% de l’ensemble.

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FINANCEMENT DES PROGRAMMES Solde des opérations globales Le déficit global des finances publiques a été de ‐863,2milliards Ariary, sur une prévision de ‐2.078,4 milliards Ariary, soit l’équivalent de 2,4% du PIB, contre ‐599,8 milliards Ariary en 2016, soit l’équivalent de 1,9% du PIB. Le montant du déficit s’est donc agrandi de 43,9% de 2016 à 2017. Le financement du déficit budgétaire enregistré en 2017 a été surtout composé par :  Le financement extérieur net de 449,7 milliards Ariary; et  Le financement intérieur net de 335,1 milliards Ariary dont le recours de l’Etat au financement du système bancaire net et non bancaire net. En ce qui concerne le système bancaire, son montant a été évalué à 155,6 milliards Ariary, tandis que pour le système non bancaire, son montant a été estimé à 276,0 milliards Ariary.

Situation des paiements extérieurs En 2017, l’économie malgache semble avoir retrouvé quelque dynamisme‚ les activités économiques commencent à se relever mais n’ont pas encore atteint leur rythme de croisière. Toutefois‚ cette croissance reste fragile et contrastée à l’instar de la situation des paiements extérieurs s’est dégradée.  La balance commerciale a enregistré un solde négatif de ‐322,3 millions DTS en 2017 contre un solde négatif de ‐190,0 millions DTS en 2016, soit un relèvement du déficit d’environ de 70,0%. Ce résultat a été lié, notamment, à l’accroissement de la valeur des importations d’environ 34,0% par rapport à 2016, alors que la valeur des exportations ne s’est accrue que de 29,8%.  La balance des biens et services a connu une détérioration passant d’un solde déficitaire de ‐162,7 millions de DTS en 2016 à un déficit de ‐329,8 millions de DTS en 2017 ;  Le flux des IDE a été estimé à 334,3 millions DTS en 2017 contre 324,9 millions DTS en 2016, soit une hausse d’environ 3,0%.

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INDICATEURS PRIORITAIRES

SNISE_PND

Axe 1: GOUVERNANCE, ETAT DE DROIT, SECURITE, DECENTRALISATION, DEMOCRATIE, SOLIDARITE NATIONALE

Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Programme 1 : Administration publique et territoriale efficiente et efficace Effet 1 Indice Ibrahim sur la Gouvernance en Afrique l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) : indice composite, 50,2 49,1 48,5 49,3 Ibrahim Index mesure statistique de la performance de gouvernance dans les pays africains. P 1.1. Classement Doing Business de Madagascar En fonction des scores de distance à la frontière Rapport Doing 157 164 169 162 ND agrégés par rapport aux 10 indicateurs Doing Business Business Feuille de route sur la reconciliation nationale Suivie à Promulguée ND oui mise en œuvre PRIMATURE promulguée et suivie (%) 100% Loi sur la déontologie communautaire de reconciliation promulguée, appliquée et suivie Non ND oui mise en œuvre 100 PRIMATURE (%) Comité de Redressement National mis en Non ND oui mise en œuvre 100 PRESIDENCE œuvre et opérationnel (%) Conseil Supérieur de l'administration mis en Non ND ND ND 100 PRESIDENCE place et opérationnel (%) P 1.2. Taux de satisfaction des usagers des services Pourcentage à partir de rapports d'enquêtes. 20% ND ND 50% 60% 70% CSI/Afrobaromètre publics Pourcentage des CTD disposant de Guichets Comptage 26 30% ND 40 49 59 M2PATE Uniques Fonciers opérationnels Pourcentage des STD disposant des Pourcentage calculé à partir des rapports d'activités 0% 3% 45% 50% 60% 70% 100% MID ressources humaines suffisantes Pourcentage des STD disposant des 0% 2% 5% 35% 87% 40% 50% MID ressources matérielles suffisantes Pourcentage de Ministères disposants de 15% 100% 90% 50% 75% 75% 100% Tous Ministères services régionaux Zéro dossiers en souffrance Ttraitement de tous les dossiers des agents de l'Etat à ND 12% 25% 25% 10% 0% MFPRA temps et standardisé Dispositif de sécurisation des concours Uniformisation du logiciel de sécurisation du concours MFPRA/BIANCO/MFB/ administratifs mis en place et opérationnel 25% ND Oui 80% ND 90% 100% MSP/MDN/SEG Dossiers d'archives numérisés et informatisés Dématérialisation des archives 0% ND Oui 45% ND 65% 75% MFPRA SIGRHE opérationnel non ND Non Non 0 1 MFPRA P 1.3. Politique nationale de la Fonction Publique Non En cours Oui Oui 1 MFPRA mis en place et mise en œuvre Politique de la Gestion des Ressources Non En cours Non En cours 1 MFPRA Humaines élaborée et opérationnelle Nouveau système d'Evaluation des Agents de 50% 25% Non Oui 100% MFPRA l'Etat élaboré et mis en œuvre

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Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Système de Contrôle d'Accès et de Présence (SICAP) mis en place et mis en œuvre Non Reporté Non Oui 1 MFPRA

Politique Nationale de la Formation élaborée Non Relancé Non Oui 1 MFPRA et mise en œuvre PEFA (Public Expenditures and Finance Dépenses publiques et redevabilité en matière de PEFA 2013 ND Non Oui PEFA 2019 MFB Accountability) Finances Publiques Pourcentage des politiques du Gouvernement Rapport politiques évaluées sur politiques à évaluer 0% En cours 100% 100% 100% 100% 100% MEP évaluées Rapport stratégique sur les résultats élaboré Rapport publié 0 En cours 1 1 1 1 1 MEP Politique Nationale de l'Evaluation Institutionnalisation de l'évaluation à Madagascar 0 En cours Non 100% En cours 100% 100% MEP/PREA opérationnelle Services et moyens du Ministère des Affaires Adoption du statut et du plan de carrière des étrangères et de ses Représentations 20% ND Non 50% ND 70% 80% MAE diplomates extérieures optimisés P 1.4. Qualité de service améliorée 25% ND Oui 65% ND 75% 80% MFPRA Agents de l'Etat efficace et efficiente Dispositif de management de l'Administration Mise en place des services régionales du travail et des du travail mis en place et opérationnel 14 ND Oui 18 ND 20 22 MFPRA lois sociales

Stratégie de la culture de l'excellence élaborée Agents au niveau central et régional performant Non ND ND 3 3 3 3 MFPRA et mise en œuvre P 1.5. Rapport de suivi de l'exécution budgétaire Rapports publiés 4 4 4 4 ND 4 4 MFB publié Rapport sur la Coopération au Développement Rapport publié 1 1 1 1 1 1 1 MEP publié Rapport Economique et Financier publié 1 1 1 1 1 1 1 MEP Rapport publié P 1.6. Pourcentage de services publics mettant en Rapport activités ANRE + pourcentage observé des place un dispositif d'information et 15% ND 100% 60% 75% 75% 100% ANRE procédures automatisées dans les entités délivrant les d'orientation online services les plus utilisés Pourcentage de services publics applicant la Rapport activités ANRE + pourcentage observé des dématérialisation (transmission online, <1% ND ND 60% ND 75% 100% ANRE procédures automatisées dans les entités délivrant les téléchargement…) services les plus utilisés Pourcentage des services publics au niveau Rapport publié Suspendu des Districts connectés au réseau internet 5% ND 50% ND 75% 100% Tous Ministères/ANRE 2016 sans interruption P 1.7. Rapport de suivi de la mise en œuvre des Rapport publié 1 1 1 1 1 1 1 MEP programmes publié Rapport de synthèse de suivi de la mise en Rapport publié 1 En cours 1 1 1 1 1 MEP œuvre des priorités régionales publié

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Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Système National Intégré de Suivi Evaluation Sortie des arrêtés régionaux portant organisation du opérationnel à tous les niveaux 50% 70% 100% 100% 100% 100% 100% MEP SNISE

Rapport de suivi de la mise en œuvre des Rapport nombre des rapports parvenus sur le nombre secteurs élaboré 100% 100% 100% 100% 100% 100% Tous Ministères total de Ministères Système de Suivi Evaluation interne mis en SSE disponible au niveau des Secteurs 60,0% 80,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Tous Ministères place au niveau de tous les secteurs Taux d'exécution budgétaire Pourcentage observé 81,0% 83,8% 95,00% 98,0% 80,2% 99,0% 100,0% MFB Pourcentage des'indicateurs sectoriels de Rapport entre indicateurs sectoriels atteints et le total 60,0% 52,7% 55,0% 100,0% 61,0% 100,0% 100,0% MFB/MEP résultats atteints des indicateurs Les droits fondamentaux et la sécurité sociale Suivi et contrôle des entreprises sur l'application des 25,0% ND OK 55,0% 65,0% 75,0% MFPRA des travailleurs suivis droits des travailleurs Stratégie Nationale de Développement de la Rapport disponible 0 En cours En cours 100% En cours 100% 100% INSTAT Statistique mis à jour et opérationnel Résultats du Recencement Général de la Rapport disponible et disséminé 0 En cours En cours 100% 0% INSTAT Population et de l'Habitat publié P 1.8. % d'augmentation du montant de l'Aide au ‐5,70% 7,72% 11,90% MEP/STPCA Développement Rôle d'interface du MAE dans la gestion des On parle de réduction progressive du nombre de affaires internationales rétabli 90,0% ND ND 40,0% ND 25,0% 15,0% MAE dossiers traités sans passer par le MAE dans l'indicateur

Présence de Madagascar dans les Présence mesurable en termes de participation aux Organisations internationales et régionales 15,0% ND ND 40,0% ND 50,0% 60,0% MAE réunions statutaires et de placement de ressortissants renforcée au sein de ces Organisations P 1.9. Nombre de textes dans le cadre des réformes comptage administratives adoptés ou promulgués ou 11 ND OK 64 400 78 93 MID publiés dans le cadre de l'Admin territoriale Taux de rapports d’activités des Chefs de rapport publié 20% 35% 35% 80% 87,5% 95% 100% MID circonscription administrative parvenus P 1.10. Disponibilité de la base de données 0% 100% 50% 75% 40% 90% 100% MID rapport publié Nombre de programme national rapport publié d'amélioration du système national d'état‐civil 0 1 0 1 En cours 0 100% MID adopté rapport publié Pourcentage d'enfants de moins de 05 ans 17% ND ND 17% 10% 14% 10% MID sans acte de naissance enregistrés à l'état‐civil

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Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Programme 2 : Justice et sécurité apaisantes et respectueuses de la dignité et des droits humains Effet 2 Taux de criminalité sur 1.000 habitants: Rapport du nombre total d'infractions pour 1000Hab ‐ RURALE 1,76 1,73 MSP/MDN/SEG par nombre population ‐ URBAINE 1,81,4 1,7 1,66 1,63 Ratio condamnés/prévenus dans les prisons Ratio calculé à partir du nombre de personnes 45/55 47/53 53/47 55/45 45/55 60/40 65/35 MinJus condamnés et du nombre des prévenus Taux de récupération des bovidés volés 41,7%(MDN) Nombre effectivement observé ramené à 1000. 50,46% 54,6% (MSP) 40% 77%(SEG) 60% 66% 72% MSP/MDN/SEG 79% 52,8%(SEG) 87,8%(MSP) P 2.1. Indice de l'état de droit Percentile Percentile MinJ Transparency Dimension Institutionnelle ND 0,45 0,44 Rang 28% Rang 50% International Poucentage de textes réformés ND 72% 50% 66,7% 55% 60% MinJus Proportion des usagers faisant confiance au Pourcentage à partir de rapports d'enquêtes. 25% ND 35% ND 40% 50% MinJus Système judiciaire Pourcentage de la population connaissant ses ND Pourcentage obtenu selon leurs connaissances par droits et devoirs 0% ND 20% ND 25% 30% MinJus rapport à leurs droits et devoirs (voir enquête afrobaromètre) Taux moyen des dossiers judiciaires jugés au En moyenne le délai de traitement des dossiers niveu des juridictions de l'ordre judiciaire 57% 59%(TPI) 67% 70% 73,0% 73% 77% MinJus (Cassation, Appel, Première Instance)

Taux de recouvrement des amendes pénales Rapport sur prévision et réalisation ramenées à 100 (par rapport aux prévisions de recettes 0% ND 2,34% 70% 1,6% 80% 90% MinJus inscrites dans la Loi des fInances Taux maximal d'évasion 2,20% 0,45% 0,66% 1,80% 0,4% 1,8 1,5 MinJus Pourcentage Pourcentage des détenus souffrant de Résultats d'enquête 2,4 1,74% 1,52% 2,20% 1,8% 2,10% 1,90% MinJus malnutrition sévère Dépenses par jour par détenu en Ariary 120 ND 394 1 000 ND 1 250 1 500 MinJus Résultats d'enquête P 2.2 Taux des Dina homologués dans les nombre de Dina homologués/nombre total de Dina communes rurales (concertation entre les 2 8 84% 24,20% 19% 24% 20% 22% MinJus/MID recensés*100 Ministères) Taux de réalisation de la politique de défense suspendu Pourcentage annuel de réalisation concept de défense 0% ND 75% ND 100% MSP/MDN/SEG et de sécurité nationale pour 2016 élaboré et mise en œuvre Taux de surveillance du littoral, de l'espace Moyenne taux de surveillances maritime, taux de maritime et aérien 3,31 ND A envoyer 50,01 ND 75,05 100% MSP/MDN/SEG surveillance aérien et taux de surveillance du littoral

Nombre de mesures administratives prises à Comptage 29 ND 9 283 5 1 MSP l'encontre des immigrants indélicats Ratio force de l'ordre/population Rapport du nombre population et nombre des agents 0 1/2.500 1/2500 1/2450 1/1498(SEG) 1/2400 1/2350 MSP/MDN/SEG ‐ Police/population de force de l'ordre

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Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Réduction de nombre de cas de vols à main comparaison de cas de vols à main armée constatés par 82 62 60,9 71 96(SEG) 67 64 MSP/MDN/SEG armée rapport à l'année précédente Taux d'élucidation du traitement des dossiers 90,1(SEG) Rapport du nombre des affaires judiciaires traitées et 65 ND 55,81 75 79 83 MSP/MDN/SEG judiciaires 55,8%(MSP) réçues Nombre d'opérations de contrôle de Nombre d'opérations de contrôle et de surveillance 11506 11.289 13320 13986 14685 MSP/MDN/SEG l'immigration et d'émigration effectuées Taux de couverture spatiale nombre de Commissariats de Sécurité Publique 31 1 ND 21 31,7(SEG) 17 13 MSP/MDN/SEG Construits 4 2 ND 21 24 27 MSP/MDN/SEG nombre de Postes de Police de Sécurité Publique Nombre de Patrouilles, rondres, sureveillances et Dispositif de maintien de l'ordre renforcé 62512 68653 A reformuler 83070 3962(SEG) 91377 100515 MSP/MDN/SEG contrôles et cadriallages Réduction de nombre de cas de crimes de Comparaison de crimes desang constatés par rapport à 157 157 391 cas 136 100(SEG) 129 123 MSP/MDN/SEG sang l'année précédente P 2.3. Indice de perception à la corruption Etendue de la corruption sur un pays allant de 0 pays Rapport Transparency 28/100 28/100 26/100 36/100 26/100 40/100 45/100 perçu comme extrêmement corromplu à 100, pays International perçu comme le plus intègre Pourcentage de dossiers traités par le BIANCO 45,0% ND BIANCO transmis en juridiction Pourcentage de la population ayant confiance 20% ND 50% ND 60% 70% Enquête ND BIANCO au secteur public Pourcentage du secteur privé ayant confiance Enquête 30% ND ND 60% ND 70% 80% BIANCO au service public Niveau d'appropriation du code de conduite 0% ND ND 55% 65% 75% BIANCO Pourcentage P 2.4. Nombre de cas de trafic en ressources 7 cas (bois de naturelles identifiés: BIANCO/MSP/MDN/SE rose) ND 9 cas(SEG) 60% ‐ bois de rose G ‐ Or 10 cas (mines) ‐ Autres Pourcentage d'opérations de sécurisation y MEEF/SEG/ 5% ND ND ND 25% afférentes, réussies Douanes/MSP Valeur des ressources naturelles ayant fait MEEF/SEG/ ND ND ND l'objet de trafic récupérées Douanes/MSP Nombre de la population sensibilisée et éduquée sur la prévention et la dénonciation ND ND ND MSP des maltraitances et abus au niveau des établissements scolaires Nombre des suivi et contrôles des services de Nombre de suivi et contrôles des services de police 105 ND A reformuler 140 ND 154 169 MSP police comparaison de cas de trafics des stupéfiants et Réduction du cas de trafic des stupéfiants et 221 170 ND 191 ND 182 173 MSP substances psychotropes constatés par rapport à les substances psychotropes l'année précédente

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Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Rapport des dossiers traités et les affaires reçues Taux d'élucidation du traitement des dossiers 24% 48,20% ND 32% ND 35% 39% MSP relatifs aux déliquances financière Nombre de campagnes de sensibilisation et Nombre de campagnes de sensibilisations dans le cadre d’éducation au niveau des établissements 250 400 élèves ciblés ND 333 ND 366 403 MSP de la lutte contre la maltraitance et des abus scolaires Degré de satisfaction des parties prenantes Enquête d'opinion 40 25 ND 60 ND 60 60 MCRI INE réorganisées selon leur identité, mission Nombre observé 100 420 ND 600 ND 600 600 MCRI et localité d’intervention Cellule local d’observation de la vie publique Nombre observé 12 ND 0 40 ND 40 40 MCRI opérationnelle Progression du degré de respect de droits 30 10 ND 50 ND 50 50 MCRI fondamentaux Degré de participation des citoyens à la vie de Pourcentage calculé à partir des rapports d'enquêtes 40% 8% ND 70% ND 75% 80% MCRI la nation Structures qualifiées accompagnant le Nombre observé 15 2 ND 10 ND 10 10 MCRI processus de fihavanana Taux de pénetration des actions en synergie avec le developpement du volontariat 10 10% ND 40 ND 40 40 MCRI

Réseaux de coordination nationale pour la Nombre observé 10 18 ND 30 ND 30 30 MCRI promotion du volontariat mis en place Structure ou plateforme nationale pour le Plateforme opérationnel 1 ND ND 1 4 1 1 MCRI volontariat opérationnel Programme 3 : Gouvernance locale au service du développement local P 3.1. Organe de pilotage de la politique publique C'est le nombre de comités régionaux mis en œuvre et mis en place et opérationnel au niveau de 0 ND ND 22 ND 22 22 MID opérionnels pour la coordination et le pilotage des chaque Région politiques publiques régionales. Pourcentage des CTD auxquelles on a C'est le nombre des CTD auxquelles les compétences transféré les compétences politiques, telles que définies par la Loi Organique n° 2014‐018 réglementaires et administratives 0% ND ND 100% ND 100% 100% MID régissant les compétences, les modalités d'organisation et de fonctionnement des CTD ont été transferées

Plans Régionaux de Développement élaborés C'est le nombre des PRD (Plans Régionaux de et mis à jour 0 ND ND 22 ND 22 22 MID Développement) élaboré ou mis à jour et intégrant les priorités du PND

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Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Pourcentage des Régions ayant mis en oeuvre C'est le ratio entre le nombre de région ayant mis en leurs Plans Régionaux de Développement œuvre leurs PRD et le nombre de Région de 0% ND ND 60% ND 80% 100% MID Madagascar, un plan régional est mis en œuvre si au moins 75% des actions figurées dans ce plan est mis en œuvre Pourcentage des communes disposant d'un C'est le nombre de communes ayant pu élaborer ou mis Plan Communal de Développement mis à jour à jour leurs PCD, Un PCD est mis à jour si il reflete les 0% ND 58,1 100% 91,2% 100% 100% MID orientations du PND, du PRD et que les actions sont projettées pour les 5 années à venir (2015‐2018)

Pourcentage des communes ayant mis en C'est le ratio entre le nombre de communes ayant mis œuvre leurs Plans Communaux de en œuvre leurs PCD et le nombre de communes de Développement 0% ND 3,4% 60% 81% 80% 100% MID Madagascar, Un PCD est mis en œuvre si au moins 50% des actions figurées dans ce plan est mis en œuvre,

Stratégie National de Développement Local Documents stratégiques élaborés et validés en Conseil 0 ND ND 1 1 1 1 MID mise en place des Ministres Taux de performance des membres dans le 50 50 50% 60% 60% 60 60 MRCI système du volontariat P 3.2. Pourcentage de budget accordé aux CTD Région Montant des subventions allouées aux CTD/budget de 89,07 l'Etat*100 <5% 19,80% Commune 8% 9% > 10% MID 90,32 EPA 99,98 Taux de recouvrement des taxes locales (base indicateur de résultat 5% 30% ND 25% 55% 35% 50% MID 100) Pourcentage des Services utilisant le Système Intégré de Gestion des Finances Publiques 30% 50% ND 75% 75% 95% 100% MFB (SIGFP) Pourcentage des CTD ayant les capacités ratio entre le nombre du personnel des Collectivités et humaines, financières et techniques 5% ND ND 30% 45% 60% MID/INDDL le nombre des CTD *100 suffisantes P 3.3. Pourcentage des Communes appliquant le Le ratio entre le nombre de communes adoptant le Budget participatif processus budget participatif pour l'élaboration de leur 12% 13% 12,63% 25% 61,7% 30% 40% FDL/MID budget primitif et le nombre de communes de Madagascar Pourcentage des CTD ayant des Structures Moyenne arithmétique simple par région Locales de Concertation opérationnelles 02 Communes Urbaines et 16 Communes 0% 20% 13,5% 40% 50% MID/ONCD Communes 18,34% Rurales

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Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 P 3.4. Structures pérennes de gestion des FDL mises Le nombre de bureau régional ouvert et opérational 1 ND 2 6 ND 8 10 MID en place et opérationnelles Impacts enregistrés par la mise en œuvre des Le ratio entre le nombre de communes ayant projets financés par FDL ‐ Pourcentage des enregitrées une augmentation de 2 points de leur score communes appuyées ayant pu améliorer de 2 20% ND a enlever 35% ND 50% 75% FDL/MID IGL sur le nombre total des communes appuyées, points leur score IGL (Indice de Gouvernance Locale ) Pourcentage des Communes bénéficiant du Nombre cumulatif des communes ayant bénéficiées de FDL 0% 0,8% 7,6% 85% 73,8% 90% 100% FDL/MID subvention d'investissement de la part du FDL

P 3.5. Nombre de régions ayant des plans Comptabilisation simple du nombre des régions d'aménagement pour prioriser les zones de 3 ND ND ND 22 M2PATE touchées par l'action développement et l'allocation de ressources entre les secteurs Nombre de CTD pour lesquelles les Comptabilisation simple du nombre des régions 7 ND ND 22 M2PATE responsabilités en matière d'aménagement touchées par l'action Politique Nationale du Logement (PNL) élaboré et 0 1 1 1 1 1 M2PATE Documents élaborés et validés en Conseil des Ministres mise en œuvre Programme Immobilier National élaboré et mis en Documents élaborés et validés en Conseil des Ministres 0 0 1 0 1 1 M2PATE œuvre Nombre de logements sociaux et des logements des Nombre observé 17 178 ND 200 ND 200 200 M2PATE fonctionnaires construits Nombre observé Equipements collectifs de base mis en place 3 13 110 ND 125 140 M2PATE Politiques et stratégies en matière Documents stratégiques élaborés et validés en Conseil d’infrastructures, équipement et des Ministres développement territorial élaborées et mises 0 0 ND ND 2 M2PATE en œuvre (PNDIE, Code des équipements et infrastructures) Nombre de régions disposant de SRAT 8 ND 2 20 4 22 M2PATE 1SRAT = 1 valeur Nombre de CTD disposant et utilisant d'outils Nombre observé 19 ND ND 539 ND 641 719 M2PATE de planification territoriale et de géstion des nombre des agents déconcentrés recrutés et ND ND formés (foncier et aménagement) nombre de documents de politique établis ND 3 nombre d’infrastructures à l’issue des ND ND subventions exceptionnelles octroyées aux Nombre de documents référentiels en matière d'aménagement du territoire (PUDIs, PUDés, OK ND SAC, SAIC, Loi ZES, SRAT)

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Axe 1: GOUVERNANCE, ETAT DE DROIT, SECURITE, DECENTRALISATION, DEMOCRATIE, SOLIDARITE NATIONALE

Indicateurs Entités responsables Définition de l'indicateur Code Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 P 3.6. Institut National de la Décentralisation et du Il s'agit d'un dispositif national de formation et de Développement Local (INDDL) renforcé et recherche destiné aux élus locaux, aux fonctionnaires pérénnisé 0% ND En cours 50% ND 75% 100% MID publics territoriaux et aux acteurs de la décentralisation et du développement local Stratégie National de Formation et de Le but de cette stratégie est de : (i) préparer des plans Renforcement de Capacité des Elus Locaux, d’action qui sont faisables et pérennes aux niveaux des Fonctionnaires Publics Territoriaux et des régional et national ; (ii) créer une synergie et une Acteurs de la Décentralisation et du complémentarité entre les activités de chaque Développement Local élaborée et mise en 0% ND ND 50% ND 75% 100% MID acteur/intervenant dans le cadre d’une approche œuvre multisectorielle ; (iii) impliquer tous les principaux partenaires sectoriels, y compris des représentants des secteurs public et privé ainsi que ceux du secteur des ONG dans le processus d’élaboration et de formulation.

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Axe 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES

Indicateurs Entités Responsables Prévision Code Objectifs Réalisations Définition de l'indicateur Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Programme 4. Efficience économique, finances publiques transparentes et efficaces Effet 4. 71,5 % de la population disposant d'un revenu inférieur Taux de pauvreté (ENSOMD ND ND * ND * * INSTAT à 1USD 2012‐2013) 382,2 valeur du PIB en US$ par rapport au nombre PIB par tête (US$) 490,0 437,8 502,0 490,1 544,0 662,0 DEEM/MEP (source FMI) d'habitant

DGE/MEP ‐ DPCB/MFB (cf PIB nominal au prix du marché : Evaluée à partir de 25.586,0 28.585,0 31.769,2 38.909,8 35 835,0 45.858,3 53.978,1 Hypothéses de la disponibilité l'évolution de chaque branche économique PIB (milliards Ariary) des financements du PND) DGE/MEP ‐ DPCB/MFB 25.586,0 28.585,0 31.769,2 35.728,9 35 835,0 40.182,8 45.303,6 (Environnement macroéconomique) DGE/MEP ‐ DPCB/MFB (cf Variation annuelle du PIB aux prix constants 3,0 3,1 4,2 9,0 4,2 10,0 10,0 Hypothéses de la disponibilité (Base = Année n) Evaluée à partir de l'évolution de chaque branche économique Taux de croissance du PIB (%) des financements du PND) DGE/MEP ‐ DPCB/MFB 3,3 3,1 4,2 4,3 4,2 5,3 5,9 (Environnement macroéconomique) Taux d’investissement privé en % PIB 11,8 9,6 10,1 14,1 9,7 14,0 > 22,0 DEEM/MEP Investissement privé en % du PIB Solde de la Balance commerciale (millions de Difference entre Exportations et Importations (en ‐360,0 ‐235,1 ‐190,0 ‐552,2 ‐322,3 * * BFM DTS) valeur) Exportations fob (millions de DTS) 1.444,8 1 463,1 1 556,4 1 727,1 2 020,9 * * BFM Exportations fob (en millions DTS) Importations fob (millions de DTS) ‐1.804,8 ‐1 698,2 ‐1 746,4 ‐2 279,3 ‐2 343,2 * * BFM Importations fob (en millions DTS) Solde de la Balance de paiement (millions de DTS Balance commerciale +balance des services et 16,6 48,6 210,6 ‐74,4 168,7 * * BFM ) Balance des revenus +balance des capitaux P. 4.1. Taux d'inflation en % (moyenne sur la période) 6,1 7,4 6,7 7,2 8,3 7,3 7 (< 8,0) MEP‐INSTAT, MFB/BCM Indice de prix à la consommation

Taux d'accroissement de la Masse monétaire 9,8 14,6 20,1 15,0 17,8 12,3 12,0 BFM Taux d'accroissement de la Masse monétaire M3 P. 4.2. Recettes intérieures (fiscales et douaniéres) en% Taux de pression fiscal (en % du PIB) 10,0 10,5 10,9 11,4 12,1 11,6 12,0 DGI/SSEP/MFB du PIB Recettes fiscales internes, recouvrées/Prévisions Taux de recouvrement fiscal 89,0 102,7 101,9 100,0 102,3 97,0 98 MFB/DGI de recettes fiscales internes *100

Taux de réalisation de l'objectif de recettes Montant des Recettes douanières réalisé par 92,0 98,0 100,7 100,0 105,0 100,0 100,0 MFB/DGD douanières (%) rapport aux prévisions de recettes douanières *100 Montant des Recettes budgetaires par rapport au Recettes budgetaires / PIB (%) 12,0 10,5 11,8 11,4 12,4 11,9 12,4 MEP/DEEM ‐ MFB/DGT Produit Intérieur Brut *100

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Indicateurs Entités Responsables Prévision Code Objectifs Réalisations Définition de l'indicateur Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019

Avances statutaires (Milliards Ariary) 366,0 376,0 297,6 * 174,0 207,0 107,0 DGT ‐ BFM Avances de la BCM au Trésor en Milliards Ariary

Avance statutaires en % des recettes budgétaires * 14,2% 9,6% 7,0% 4,6% 0,0% 0,0% DGT ‐ BFM Avance du Trésor en % des recettes budgétaires Nombre de contribuables nouvellement Nombre de nouveaux contribuables 34.340 28.525 38.716 36.440 34 841 37.170 37.910 MFB/DGI immatriculés P. 4.3. Taux d’investissement brut (en % PIB) 15,6 13,1 15,2 20,5 15,2 20,1 >30 DGE/MEP, BFM Ratio entre le montant d'investissement et le PIB Flux d’IDE (en millions DTS) 206,5 311,5 324,9 343,2 334,3 * 420,0 BCM ‐ FMI Montant estimatifs des IDEs Montant du Financement Intérieur par rapport au Structure du financement du déficit public (Fin. 0,5 et 1,2 1,3 et 2,9 1,4 et 0,5 0,7 et 5,1 0,9 et 1,4 0,7 et 5,0 0,7 et 5,0 MFB/DGT PIB ; et Montant du Financement Extérieur par Int./PIB; Fin. Ext. / PIB rapport au PIB Crédit bancaire à moyen et long termes accordé Encours crédit en milliards d'Ariary en % totalité du * 45,3% 47,5% * 44,1% * * BFM au secteur privé (%) crédit Montant de la déficit budgétaire par rapport au PIB P. 4.4. Déficit budgétaire (en % du PIB) 1,9 3,8 1,9 5,8 2,4 5,7 5,7 DGT/MFB ‐ Cadrage FMI * 100 Service de la dette extérieure en % des DDP ‐ DGT/MFB, DGE/MEP, Pourcentage du service de la dette (capital et 2,1 2,9 3,1 2,9 3,9 3,2 2,8 exportations de biens et services Cadrage FMI intérêt à rembourser) par rapport aux exportations DDP ‐ DGT/MFB, DGE/MEP, Pourcentage de la Valeur Actualisée de la Dette par VAN de la dette publique extérieure en % du PIB 12,7 14,4 16,9 15,6 14,2 17,1 18,3 Cadrage FMI rapport au PIB ‐ CMBT : réalisé, inclus dans la lettre de cadrage et inséré dans le Programmation pluriannuelle des recettes et Existence d'un CBMT et des CDMT (global et CBMT : NON TOME 2 de la OUI OUI OUI OUI OUI MFB/DGB ‐ DPCB dépenses et également détaillée au niveau sectoriels) CDMT : NON LF 2016 sectoriel ‐ CDMT sectoriel : appui des acteurs

Structures des dépenses publiques en % du PIB Personnel : 5,6 3,9 5,6 5,5 5,5 5,3 5,2 Fonctionnement : 4,1 2,2 4,2 5,1 4,9 3,3 3,2 Allocations de dépenses par grandes rubriques (en % du PIB) Intérêts de la dette : 0,6 0,5 0,9 0,9 0,8 1,0 1,0 MFB/DGB/DPCB et MEP/DGE Investissement : 4,02,32,88,15,410,210,5 dont fin interne : 1,20,31,31,92,02,53,1 et fin externe : 2,8 2,0 1,5 6,2 3,5 7,7 7,4

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Axe 2 : LA STABILITE MACROECONOMIQUE EST PRESERVEE ET LES ACTIONS APPUYANT LE DEVELOPPEMENT CONFORTEES

Indicateurs Entités Responsables Prévision Code Objectifs Réalisations Définition de l'indicateur Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 P. 4.5. Nombres observés des Unités de production Unités de production individuelles possédant un 10,8 ND ND * * * >25 INSTAT individuelles possédant un numéro statistique par numéro statistique (%) rapport à l'estimation de la totalité Programme 5. Banques et finances au service du développement Effet 5. Stock officiel des avoirs en Réserves en devises (en mois d'importation) 2,3 2,9 3,9 3,4 4,0 * >3 MEP/DGE‐DEEM et BFM devisesx12/Importations des biens et services non facteurs 8,70% ‐ Taux d'intérêt fixés par la banque centrale qui Taux directeur (Taux de base) 9,5% 8,7% * 8,30%‐9,50% * * BFM 8,30% permet de réguler l'activité économique. P. 5.1. Taux d'intérêt moyen des Banques Primaire 17,3% La moyenne des taux d'intérêts appliqueés par les 13,9% 14,1% * 15,2% * * BFM (%)(fin de periode) (2010) banques primaire Le TCER est un indice des cours de change de l'ariary par rapport aux principales devises de nos Variation du taux de change effectif réel (%) ‐3,3 ‐4,8 5,0 * 0,0 * * BFM partenaires commerciaux, corrigé par la différentielle d'inflations (inflation intérieure et celle de nos partenaires commerciaux). P. 5.2. En supposant que 80% de la population soient à faibles revenus, le taux de pénétration se calcule comme suit : Taux de pénétration de la microfinance (%) 24,2 29,6 31,5 38,4 33,4 41,9 45,4 (>35) CNFI ‐ DGT MFB (Nombre clients, membres, bénéficiaires) / (80% population / 4,5) ; 4,5 représentant la taille moyenne des ménages Nombre des utulisateurs des services financiers Dépôt:= >50 (consultation des soldes, transfert des sommes, Dépôt:=21,74 CSBF ‐ BFM et INSTAT /ARTEC Taux d’accès à la mobile Banking (%) ND ND * * * Retrait=> paiement de factures) accessibles par un téléphone Retrait=25,47 (telecom) 50 portable ou un autre appareil portable connecté à la Toile par rapport à la population totale,

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Indicateurs Entités Responsables Prévision Code Objectifs Réalisations Définition de l'indicateur Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Programme 6. Commerce au service de la compétitivité et au profit de la population Effet 6. Valeur des Exportation Tx100/ valeur des Taux de croissance des valeurs des exportations 17,0 1,3 17,9 19,2 24,0 19,6 19,8 MCC Exportations t‐1 Nombre des nouveaux pays de destinations des 3 9 7 7 8 7 8 MCC Nombres observés exportations Campagne de sensibilisation pour la mise en place de Commission Préventive de la 44 Concurrence (CCPC) Pourcentage des entreprises sensibilisées sur la Pourcentage des entreprises informelles récensées sécurisation de l'approvisionnement du marché 10 ND 36 80 64 80 95% MCC en produits de premiere nécessité dans les 22 , sensibilisées Régions 2 585 ordres Nombre des Entreprises suivies et vérifiées sur Pourcentage de pratiques commerciales non 10 10 622 60 de mission 80 95% MCC les pratiques commerciales conformes identifiés, vérifiées et redressées contrôlés Nombre des élections et installations officielles des membres titulaires des 24 Chambres de 24 22 Commerce et d'Industrie (CCI) et leur Féderation P.6.2 Nombre d'APPI ratifiés * 1 0 * * * * MIDSP Nombres observés Nombre de liste d'engagements spécifiques déposée auprès des Organisations 2 100% 100% MCC Internationales dans le domaine du commerce des services Amélioration de l'Accord de Partenariat Economique intérimaire avec l'Union oui oui à 50% MCC Européenne Accord de Partenariat Economique avec le oui oui à 50% MCC Royaume Uni après l'effectivité du Bréxit Mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des oui oui à 10% MCC échanges à 30% en 2018 et à 80% en 2023

Avancement du processus d’intégration oui oui à 20% MCC régionale : COMESA – SADC – ZLET – ZLEC – ACP

Cartes bancaires délivrées par l’organisme Nombre des cartes bancaires délivrées par 0 7 247 23.257 250 000 145 225 550 000 750 000 MCC émetteur des cartes (E‐commerce) l’organisme émetteur des cartes Transferts électroniques de fonds par virement Nombre des transferts électroniques de fonds par effectués par les institutions financières (E‐ 0 1 670 5.727 500 000 315 012 750 000 1 000 000 MCC virement effectués par les institutions financières commerce)

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Indicateurs Entités Responsables Prévision Code Objectifs Réalisations Définition de l'indicateur Dénomination 2014 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Decret d'application de la loi élaboré et adopté, Les Loi sur la métrologie légale adoptée 0 ND 1 1 0 1 1 MCC divers Arrêtés relatifs au domaine de la métrologie légale élaborés et adoptés Instruments de mesures vérifiés 6.500 25 602 MCC Contrôles de qualités effectuées à la fin de la Nombre de contrôles effectués à la fin de chaque 1 500 1 541 1.823 1 980 2 274 2 180 2 400 campagne capmagne Dossiers d'Autorisation Exceptionnelle de MCC Transfert (AET) et de Certificat de Non 5.061 (AET)/ 5.408 (AET) 4 800 6 388 7 461 7 000 7 700 Nombre d'AET et de CNCR délivrés Contamination de Radioactivité (CNCR) traités 4.004 (CNCR) 4.382 (CNCR) pour les denrées alimentaires Prélèvement d'échantillons 4 800 4 554 4.382 6 388 6 412 7 000 7 700 MCC Nombre de prélèvement d'échantillons Destructions réalisées 20 35 36 40 35 50 50 Nombre de destructions réalisées Délivrance des agrements pour les Associations MCC 0 0 0 1 0 1 1 Nombre d'agrement délivrés de consommateurs Certificat de Non Contamination Radioactive 6 388 5 819 MCC délivré Autorisation de mise en commercialisation 6 388 1 568 MCC délivrée

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019 Programme 7. Développement Des Secteurs Stratégiques Et/ou Des Filières Porteuses Effet 7. Valeur ajoutée des industries Valeur ajoutée des industries extractives 3,0 ND ND 7,4 MMP extractives (en % du PIB) par rapport au PIB P 7.1. Recettes d’exportation minières par an à Recettes d’exploitation minières (en partir des activités des grandes sociétés 2 002 1 988,9 3 697,3 2371173970104 MMP Ar) exportateurs des produits miniers / Application du nouveau code minier

Recouvrements des redevances minières Redevances minières (en milliards Ar) 51,5 27,8 81,5 25061682344 MMP et ristournes / Exportation des produits miniers par an Volume annuel de produit de Tsimiroro Part d'utilisation des productions 0 ND 10,0 MEEH (LS HFO 380) utilisé par rapport au Fuel locales (en %) 5 7 lourd importé. Nombre Licences d'exploitation octroyés Nombre de Licences d'exploitation 294 70 ND 320 335 MEEH/OMH par an (nouveau et renouvellé). d'hydrocarbures Nombre d'Autorisation des Travaux Nombre d'ATP nouvellement delivré par 30 30 29 35 40 MEEH/OMH Pétroliers (ATP) an. Volume de production d'éthanols 4 ND 44 000 MIDSP combustibles (en litre) Nombre d'unités de production d'éthanols recensé combustibles mise ND 2 MIDSP en place Nombre de foyers d'éthanols 1 ND 3 419 MIDSP combustibles vendus P7.2 Paddy :100 3 722 304 quantité de paddy produits Production rizicole (tonnes) (production 3 650 000 3 164 305 3 100 000 3 300 000 6 481 704 MPAE annuellement en tonnes rizicole en tonnes)

Manioc frais 2.676.952 339.365 2.629.478 2464795 Manioc frais: 2 522 721 Quantité de produits vivriers en tonnes :100 1.211.125 316.331 272 352 Mais: 281 487 2 600 000 4 687 588 annuellement Produits vivriers (tonnes) Maïs : 100 1.113.176 1 034 651 Patate douce: 320 000 585 878 MPAE Patate douce : 1 480 397 1 793 925 100 Superficies réhabilités et amènagées Superficies hydroagricoles ayants été 151 700 65 324 32.940 35.000 42 318 37.000 20.000 MPAE (Ha) réhabilités ou aménagée Quantité d'angrais distribué en tonnes Quantité d'engrais mise à la disposition 1 176,0 1 403,0 1 113,0 1 300,0 2 332,3 2 413,0 62 400,0 MPAE des producteurs ( en tonnes)

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019 Quantité de semences mise à la Quantité de semences distribué au disposition des producteurs ( en 516,0 1.278,9 1.962 880,0 1 074,8 1 943,0 15.000 MPAE niveau des Régions aux producteurs (en tonnes) tonnes) Nombre de Matériels agricoles mise à 7.285 5.947 12 249 7 120 59 791 12 407 10.000 MPAE Nombre de petits matériels agricoles la disposition des producteurs distribué de producteur Nombre d'animaux vaccinés toutes Animaux vaccinés 6 000 000 5 826 498 4 853 000 7 000 000 MPAE espèces confondus Nombre d'infrastructures hydroagricoles Infrastructure hydroagricoles 83 111 200 328 200 200 MPAE ayant bénéficié de travaux de construits et réhabilités réhabilitations et de constructions

Nombre d'infrastructures d'élevage Infrastructure d'élevages construits et 91431 76 3540MPAEayant bénéficié de travaux de réhabilités réhabilitations et de constructions

Ranchs installés 1 1 1 1 1 MPAE Nombre de Ranchs installé Montant total des exportations agricoles Recettes d'exportation agricole (en 776 831,6 2.130,05 822,6 3.125,3 869,1 915,7 MPAE/INSTAT (produits et sous produits végétaux ) milliards Ar)

Surfaces des zones d'investissement Pôle de production en (ha) 0 ND 0 2 000 55 50 000 50 000 MPAE promues et sécurisées (millions ha)

P7.3 Nombre des étudiants ayant obténu leur Nombre des mains d'oeuvre qualifiées, diplôme de fin d'étude au sein des 800 900 920 1 100 1 037 1 200 1 300 MTour compétentes et productives établissements de formation aux métiers du Tourisme

Evolution des arrivées des visiteurs non Nombre de touristes visitant 222 374 244.321 293.185 571 625 255 460 696 665 822 000 MTour résidents aux frontières Madagascar Montant des recettes en devises Recettes du tourisme (en millions DTS)/ 428,1 437,9 540,5 549,2 482,0 579,5 580,0 Mtour apportés par les touristes étrangers Dénombrement d'emplois directs crées Nombre cumulé d'emplois directs 37 666 39.384 41.107 49 750 43 937 53 750 58 000 MTour dans le secteur tourisme crées dans le secteur tourisme/ Quantités issues de la pêche tant maritime que continentale produites Production de ressources halieutique 100.000 113.000 132.000 ND 136.000 138.000 MRHP chaque année ( en tonnes)

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019 Recettes des redevances issues de l'autorisations et licences de pêche, et Valeurs de redevances non fiscales 9 000 000 000 13 539 811 481 9 350 000 000 10 000 000 000 MRHP permis de collecte des produits marins et d'eau douce Quantités de produits halieutiques Quantité des produits halieutiques 22 883,00 23 084 23 764 24 000 26 383 26 000 26 500 MRHP exportées (tous produits confondus et exportés (Tonne) toutes destinations)

P 7.5. Ovin Caprin Nombre d'animaux autres que bovins :1 589 253 Ovin Caprin : 2 419 2.479.900 1 907 103 2398900 Ovin : 130 Ovin : 150 Avicole : 31 520 Avicole : 37 Effectifs des autres animaux 37.920.000 38 940 000 38 716 500 Caprin : 120 Caprin : 130 MPAE 645 985 123 500 Porcin: 1.669.000 1 703 000 1 703 000 Avicole : 150 Avicole : 160 Porcin: 1 426 1625200 638 Nombre de tête de cheptel bovins 4 808 552 5 250 259 10.352.500 6.010.690 ND 6.251.117 7.212.828 MPAE Rapport entre le nombre de Plateforme Nombre de Plateforme filières crées et qui regroupe toutes les parties 0ND3 5 3 8 10MCC renforcées prenantes au sein de chaque filière d'une année courante par rapport à une annéedebase P 7.6. Recettes des redevances et valeur Recettes générées par le secteur 12 492 644 12.247.36,15 13.579.126,6 15 304 026 ND 16 375 308 17 521 579 MCPASP d'exportation des produits artisanaux artisanat (en Euro) faits mains Programme 8. Infrastructures structurantes densifiées et en appui à la croissance P 8.1. Rapport entre le nombre de communes % des Communes accessibles par voie accessibles par voie de surface toute de surface toute l'année (Taux de 40 40 40 60 42 55 60 MTP l'année sur le nombre total de désenclavement des communes) communes Indice d'évolution du trafic routier sur TMJ (trafic Moyen Journalier) sur les le réseau de Routes Nationales 100 105 117 120 102 120 125 MTP autres RN revetues non structurantes Rapport entre le nombre de trafic Indice d'évolution du trafic aérien, de aérien, de passagers tout réseau 100 ND 145 ND 160 175 MTM/ATT passagers tout réseau confondu confondud'une année courante par rapport à une année de base

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019 Etat des Routes Nationales bitumées/en Indice d'évolution du trafic routier sur terre (bon,moyen,mauvais état) selon le le réseau de Routes Nationales non 100 105 117 133 80 100 110 MTP critère combiné de circulabilité et de revetues transit.

Pourcentage du réseau routier national 45,0 45,0 50,0 52,1 35,0 54,7 60,0 MTP Etat des Routes Nationales /en terre bitumé en bon état (%)

Pourcentage des Routes Nationales 14 14 20 26 13 31 36 MTP Etat des pistes rurales en bonne état non rêvetue en bonne état (%)

Pourcentage des Routes rurales en MTP; M2PATE, TMJ (trafic Moyen Journalier)r sur les 12 12 10 15 18 16 17 bonne état (%) FID, MID, MPAE RNP Indice d'évolution du trafic routier sur le réseau de Routes Nationales 100 110 125 137 i 130 135 MTP primaires (Structurant) Volume de marchandises transportées Volume de marchandises transportées 7 069 684 7 119 172 ND 7 119 172 ND ND MTM par voie maritime et fluvial par voie maritime (en tonnes) Volume de marchandises transportées Volume de marchandises transportées 13 745 11 522 11 878 ND 13 000 ND ND MTM par voie aérienne par voie aérienne (en tonnes) Volume de marchandises transportées Volume de marchandises transportées 379 490 232 746 143 289 ND 210 456 ND ND MTM par voie ferroviaire par voie ferroviaire (en tonnes) Taux de croissance annuelle du trafic 6,20 ND 5,70 7,28 6,66 7,64 8,00 MTM Variation du trafic aérien de passagers aérien de passagers (%) Nombre de passagers en vol régulier 1 165 410 1.786.533 ND ND ND ND MTM Nombre de passagers en vol régulier

Nombre de locaux techniques Dénombrement de locaux techniques 64 12 ND 82 39 82 82 MCRI construits et /ou réhabilités construits et /ou réhabilités par an Dénombrement de de matériels acquis Nombre de matériels acquis 305 ND ND 316 2 868 350 350 MCRI par an Dénombrement d'infrastructures Nombre d'infrastructures techniques 25 12 3 35 61 31 31 MCRI techniques construites et /ou construites et /ou réhabilitées réhabilitées par an P 8.2. Nombre de Sociétés d'Etat Nombre de Sociétés d'Etat réhabilitées, opérationnelles (FTM, ANALOGH, Non ND 1 4 4 Oui MIDSP/M2PATE restructurées et rentabilisées SEIMAD, BPPAR)

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019 P 8.3. Rapport entre le nombre de ménages Taux d'accès de la population à 15,0 15,1 15,0 18,0 16,23 19,0 20,0 MEH ayant accès à l'électricité et le nombre l'électricité au niveau national (%) total de ménages Rapport entre le nombre de ménages Taux d’accès à l’électrification urbaine 58,0 55,4 54,5 60,0 58,22 65,0 MEH ayant accès à l’électricité et (% ménages) le nombre total de ménages urbains

Raport entre le nombre de ménages Taux d’accès à l’électrification rurale (% 4,7 6,1 6,1 9,0 6,1 13,0 17,0 MEH ruraux ayant accès à l'élecrticité et le ménages) nombre total de ménages ruraux

Part des énergies renouvelable dans le Pourcentage des énergies renouvelables mix électrique en électrification rurale dans le mix électrique dans les 32,4 46,0 50,0 42,66 60,0 70,0 MEH (en termes de capacité installée).(%) électrifications rurales

Rapport entre le nombre de ménages Taux de pénétration des foyers des utilisant les foyers améliorés et le équipements économes au niveau des nombre total de ménages (Zone ménages; foyers à bois, foyers à 20 23 26 28 30,94 MEH d’intervention : Grandes villes‐Majunga‐ charbons, foyers à éthanole, foyers à Diego‐Tuléar‐Antananarivo‐ gaz 29 30 Fianarantsoa) P 8.4. Rapport entre le nombre d'abonnés en Taux de pénétration en téléphone fixe 44,31 46,90 48,10 49,70 ND 51,60 53,13 MPTDN téléphone ( fixe et mobile) et le nombre et mobile (%) total de population Rapport entre le nombre d'abonnés en Taux de pénétration en internet (%) 3,7 5,4 5,5 4,83 ND 5,30 5,81 MPTDN internet et le nombre total de population Rapport de la couverture TV d'une Nombre de localités desservies par la 100 4 9 ND 150 MPTDN année courante par rapportà une année TNT de base Programme 9. Aménagement du territoire et sécurisation foncière P 9.1. Superficie de ZIE/ZEE/ZI identifiés et Recesement annuel du nombre de 2,00 2,00 1 1 M2PATE validés (millions d'ha) ZIE/ZEE/ZI développés P 9.2. Nombre d'actions de promotion et de Recesement annuel du nombre développement des espaces de 0 1 ND ND ND 1 1 M2PATE d'espaces de croissance promus ou coissance développés

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019 Nombre des actions opérationnelles Recesement annuel du nombre pour le développement de l'espace de 0 3 ND 1 1 10 10 M2PATE solidarité Grand sud d'espaces de solidarité opérationnels

P 9.3 Nombre d'infrastructures structurante concourant au développement des ND 14 13 M2PATE villes (logement, infrastructures dans les grandes villes et villes d'équilibre)

Nombre d'infrastructure structurante concourant au développement des CTD 99 M2PATE et milieu rural

Nombre d'équipement collectif de base ND 5 M2PATE mise en place en milieu rural et urbain Nombre de logement sociaux 210 ND M2PATE construits P 9.4. Nombre de services fonciers déconcentré et décentralisé mise en 381 380 M2PATE place et/ou opérationnel

Nombre de communes dotées de PLOF Recesement annuelde nombre de 144 75 21 150 47 380 433 M2PATE fiables communes dotées de PLOF fiables Nombre de titres fonciers établis Recesement annuel du nombre de titres 8 541 17 941,000 12 889 12 000 15 124 18 500 20 000 M2PATE chaque année fonciers établis Nombre de certificats fonciers délivrés Recesement annuel du nombre de 11 413 16 500 8 992 21 000 21 903 50 000 60 000 M2PATE chaque année certificats fonciers délivrés Nombre de plans topograqhiques 4 525 13 536 16 119 41 300 27 789 M2PATE établis Programme 10. Secteur privé, moteur de la croissance P 10.1 Nombre de contrats PPP établis Recesement annuel du nombre de 5ND NDND1 1M2PATE chaque année contrats PPP établis P 10.2 EDBM, Nombre des cadres juridiques, légal et 422 2 MFB,MAE,Min fiscal améliorés COM, MIDSP P 10.3 Rapport entre emplois créés d'une Indice d'augmentation de création 100 ND ND 110 115 120 MFPRA année courante par rapport à une d'emplois annéee de base

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019 Nombre d'entreprises éligibles à Recesement annuel du nombre des 7 23 29 5 6 50 60 MIDSP,EDBM l'AGOA sociétés éligibles à l'AGOA

Nombre de pays destinataires des Identification des pays destinataires des 8 49 64 11 75 87 100 MCPASP produits artisanaux d'exportation produits d'exportation

Volume /valeurs d' exportations sous 500,0 21 993 248,0 40 750 000,00 50 000 000 66 700 000 >500 Douane MIDSP AGOA (millions US$)

Liste des entreprises éligibles sous ND ND AGOA P 10.4 Nombre de problèmes prises en MIDSP, Secteur 515 compte et traités au niveau du DPP(%) Privé/EDBM Taux de problèmes résolus via le DPP 0 ND ND 0,4 0,5 0,6 MIDSP/EDBM (%) P 10.5 Rapport entre le nombre d'industrie Nombre d' industrie textile créé ou textile crée ou redynamisé d'une année 5 12 10 7 150 160 MIDSP/EDBM redynamisé courante par rapport à une annéeé de base P 10.6 Recesement annuel du nombre cumulé Nombre de CATI mis en place 0 ND 2 9 4 7 8 MIDSP/EDBM de CATI mis en place Nombre de concours de projets Recensement annuel du nombre cumulé 1NDND2 3 5 6MIDSP innovants de concours de projets innovants

P 10.7 Rapport entre le nombre d'enteprises Nombre d'enteprises créées 100 ND ND 110 115 120 INSTAT/EDBM créées d'une année courante par rapport à une année de base

Nombre d'entreprises franches créées ND 20 14 MIDSP/EDBM

Nombre de coopératives constituées 50 256 MIDSP

Nombre d'unités de transformations ND 40 175 EDBM/MIDSP créées

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Axe 3: LA CROISSANCE EST INCLUSIVE ET LE DEVELOPOPEMENT TERRITORIAL HARMONISE

Indicateurs Entités Codes Baseline Objectifs Réalisations Prévision Dénomination 2015 2016 responsables Définition de l'indicateur 2014 2017 2017 2018 2019

MIDSP , Rapport entre le nombre des jeunes Nombre d'ateliers de séances Ministères de entrepreneurs enregistré d'une année d'animations pour la promotion de la 100 ND ND 2 6 140 150 l'Enseignements courante par rapport à une année de culture entreprenariale et des jeunes concernés base entrepreneurs Rapport entre le volume Indice d'évolution de l'investissement d'investissement privé recencé d'une 100 ND ND 150 160 170 EDBM privé année courante par rapport à une année de base P 10.8 Taux d'épargne en % du PIB 11,2 ND 21,7 21,8 24,5 BFM/INSTAT Epargne brute en % du PIB courant Montant de subventions allouées via 4612,5 7 839,0 6377 14 249,0 22 357,0 MPAE FDA Régionale (en millions d'Ariary)

Recette parafiscale de FEL augmentée 2 017,97 4 402,50 1 350* MPAE

Etude sur la création d'une Banque de BFM/MIDSP/MC Non ND ND 1 ND Oui En attente de confirmation Développement effectuée DF

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Programme 11. Santé aux normes de qualité et accessible à tous Effet 11. Ratio de mortalité maternelle pour 100.000 Nombre de décès maternels liés à naissances vivantes 478 ND ND (Enquête) 366 ND 332 308 MSP/INSTAT l'accouchement ou avortement pour 100000 naissances vivantes Taux de mortalité néonatale pour mille Nombre de décès néo natals pour 1000 26‰ ND ND (Enquête) 18‰ ND 17‰ 16‰ MSP/INSTAT naissances vivantes P 11.1. Cadre reglementaire et institutionnel disponible Oui Oui Oui Oui Oui Oui MSP Proportion de documents et textes élaborés et/ou mis à jour par rapport aux planifiés 0 20% 40% 60% 60% 80% 100% MSP

% de population couverte par une assurance maladie ou un système de santé publique ND MSP

P 11.2. Taux d'utilisation des Consultations Externes Nombre des nouveaux cas*100 / la population 32,4% 30,20% 35,3% 38% 33% 39% 40% MSP des formations sanitaires (%) totale Taux de disponibilité de médicaments Nombre de jours de disponibilité de essentiels génériques 86,4% 86,27% 89,0% 98,00% 89,78% 99% 100 MSP médicaments par rapport à la période de au niveau des CSB (%) l'annéeniveau des CSB Proportion d' Hôpitaux mises aux normes Nombre d'hopitaux mises aux normes*100/ 25,0% 35,00% 20,00% 40% 50% MDN Nombre total d'hôpitaux Proportion d' Infrastructures améliorées Nombre d’infrastructure amélioré et Nombre de nd 10,00% 5,00% 20% 30% MDN plateaux techniques dotés*100/ Nombre total des formations sanitaires P 11.3. Taux d'accouchement au niveau Nombre des accouchements dans les CSB/CHDR/CHRR/CHU (%) 28,3% 29,99 31,4% 45% 25% 50% 55% MSP Formations Sanitaires publiques et privées*100/grossesses attendues Proportion d’accouchements assistés par un MSP personnel de santé qualifié Taux de couverture vaccinale (DTCHepBHib) proportion d'enfants ayant reçu toutes les doses 79% 83% 81,4% 85% 87% 87% 90% MSP du vaccin DTCHépB Taux de couverture en SONUB (Soins Nb de CSB offrant SONUB*100/Nb total CSB obstetricaux néonataux d'urgence de base) 2 ND 36,5% 15% 21% 82% 100% MSP

Taux de Consultations Prénatales complètes au Nombre de femmes ayant effectué au moins 4 niveau des CSB offrant des SONUB 30% ND 29,0% 45% 40% 50% 55% MSP CPN *100/Nombre de grossesses attendues

Taux de CPoN effectué par un personnel Nombre de visites en consultation post‐natale au qualifié 60,3% 64,08% 52,8% 80% 62% 90% 100% MSP niveau FS *100 /Nombre de naissances vivantes

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Taux d'utilisation de la contraception moderne Nombre de femme en union utilisant une chez les femmes en union (%) 33% ND ND (Enquête) 65% ND 75% 85% MSP méthode contraceptive moderne*100/Nombre total de femme en union

Taux de couverture contraceptive Nombre d'utilisatrice régulière de 29,26% 29,97% 29,2% 34% 29,50% 36% 38% MSP contraception*100/ Nombre total de femme en âge de procréer Effet 12. Taux de mortalité hospitalier Nombre de décès hospitalier*100/ Nombre des 4% malades hospitalisés Taux de mortalité du au paludisme grave au Nombre de décès lié au paludisme grave fois niveau hospitalier 7,76% 12,81% 6,6% <1 % 5,90% <1 % <1 % MSP 100/ nombre total de cas de décès du au paludisme Taux de promptitude des rapports de RSH parvenus dans le temps*100/RSH attendus surveillances épidémiologique hebdomadaire 21,60% 52,2% 72,00% 60,00% 86,00% 100,00% MSP (RSH) Prévalence du VIH pour la tranche d'âge 15‐49 0,3% Estimation ans 0,15% <0,20% <0,40 0,3 <0,40 <0,40 MSP Estimation modelisée du taux de prévalence VIH spectrum 15‐49 ans (Spectrum) (ONUSIDA) Taux de detection des TPM + (c tuberculose Nb de cas TPM+ *100/Nb de cas depistés 69,78% 68,4% 81% 88% 84% 87% MSP pulmonaire à Macroscopie) Taux de mortalité dus au Paludisme pour 1000 SE/CNLS, MSP, personnes par an ND TOUS LES MINISTERES P 12.1. Taux d'incidence du Nombre de nouveaux cas de paludisme dans une paludisme (%) 3,1% 9,88% 5,5% <1 % 0,23 <1 % <1 % MSP période donnée fois 100/ nombre de nouveaux consultants au CSB Pourcentage de personnes sous traitement ARV 5 (ENSOMD 78,76% 86,4% 95% 92% 95% 95% MSP Nombre d’adultes et d’enfants qui sont toujours en vie 12 mois après le début de prise ARV 2012‐2013) (CNLS) en vie et toujours sous antirétroviraux 12 mois après le début du traitement * 100 / Nombre total d’adultes et d’enfants qui ont commencé un traitement antirétroviral au cours des 12 mois précédant la période étudiée, y compris ceux qui sont décédés depuis qu’ils ont commencé le traitement antirétroviral, ceux qui ont abandonné le traitement et ceux dont le suivi a été interrompu au douzième mois

Taux de succès au traitement de tuberculose Nombre des malades TPM+ guerris et ayant TPM+ (%) 82,00% 83,31% 85,9% 83,5 86 84,00% 85,00% MSP terminé le traitement/Nombre total des malades TPM+

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Prévalence de la tuberculose (pour 100000 MSP ND habitants) Taux de létalité par Nombre de décès par la peste par rapport au 22,91 30% 23,4% 6% 9,50% 3,50% 0% MSP la peste (%) nombre de cas de peste Taux de létalité par AVC Nb de décès par AVC en milieu hospitalier *100/ 39% 34,2 12,1% 24% 34,50% 19% 15% MSP Nb d'AVC hospitalisés % des régions disposant d'infrastructures de prise en charge correcte des troubles mentaux ND MSP

Effet 13. Taux de mortalité infantile (‰) 42 ‰ Nombre d'enfant morts avant l'âge d'un an*1000 (ENSOMD 2012‐ ND ND (Enquête) 40‰ ND 39‰ 38‰ MSP/INSTAT sur le nombre total d'enfants nés vivants 2013) Taux de mortalité infanto juvenile Nombre d'enfant morts avant l'âge de cinq ans 62‰ ND ND (Enquête) 47‰ ND 42‰ 37‰ MSP/INSTAT *1000 sur le nombre total d'enfants moins de cinq ans Quotient de mortalité des enfants de moins de ND MSP cinq ans (Infanto‐Juvénile) P 13.1. Taux de malnutrition Nombre d'enfant de moins de 5 ans souffrant de chronique des enfants malnutrition chronique vu dans les sites de moins de 5 ans 12 à 59 mois (%) 47% ND 47,0% 38% 47,30% 35% 32% MSP/ONN communautaires et/ou FS *100/ Nombre total des enfants moins de 5 ans

P13.2. Pourcentage des enfants de moins de 5 ans Nombre d'enfant de moins de 5 ans souffrant de atteints de malnutrition aigüe globale 9% 6,00% 7,6% 6% 11,00% 5% 4% MSP/ONN malnutrition aigüe vu dans les sites communautaires et/ou FS*100/ Nombre total des enfants moins de 5 ans Prévalence de la sous‐alimentation ND ONN, MSP Prévalence du retard de croissance chez les ND ONN, MSP enfants de moins de 5 ans P 13.3. Taux d'insuffisance pondérale des enfants Nombre d'Enfants moins de 5 ans ayant un P/A moins de 5 ans vue en consultation externe 9,00% 3,9% 3,1% 25 18% 7% 6% MSP/ONN inférieur à moins 2 écarts types * 100/Nombre d'Enfants moins de 5 ans mesurés

Nombre de plans stratégiques élaborés L'élaboration du nouveau PNAN se fera cette année 2015, ce nouveau document couvrira 5 1 0 1 MSP/ONN ans. La mise à jour de la politique Nationale de Nutrition se fera aussi cette année 2015

Nombre d’enfants et de femmes enceintes 3 813 392 Nombre d'enfants et de femmes enceintes suivis bénéficiant de programme de nutrition enfants de 6 à dans les sites communautaires 1 272 941 766 574 59 mois 243 624 1 769 176 1.567.024 1 934 588 2 100 000 MSP/ONN femmes enceintes

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Pourcentage de fokotany bénéficiant du paquet Mapping des interventions 25,00% 36% 33% 40% 38% 45% 50% MSP/ONN d'activité de nutrition Proportion de la population considérant que le ND MID,MDN,SEG,MISA fait de marcher seul dans sa zone de résidence NP,MINJUS,MSP ne présente pas de risques Proportion de jeunes femmes et hommes de 18 ND MPPSPF, MINJUS, à 29 ans ayant été victimes de violences SEG, MFPRATLS, sexuelles avant l’âge de 18 ans MID, MSANP,MSP, SEG Programme 12. Education universelle aux normes d'excellence Effet 14. MEN:service Nombre d'élèves en CM2 non redoublants 6‐10 Taux d'achèvement primaire (%) 71,3 69,3 68,4 68,0 67,8 68,0 >80 statistique, modele ans /Population 6‐10 ans PSE scen 3 MEN:service Nombre d'élèves en classe de 3è non Taux d'achèvement Collège (%) 40,0 37,9 36,2 40,0 36,8 40,0 >45 statistique, modele redoublants 11‐14 ans /Population 11‐14 ans PSE scen 4 MEN:service Nombre d'élèves en Terminale non redoublants Taux d'achèvement lycée (%) 18,0 17,9 19,5 18,0 20,3 18,0 23,0 statistique, modele 15‐17 ans /Population 15‐17 ans PSE scen 5 P 14.1. MEN:service Nb population 15 ans et plus alphabétisée/Nb Taux d'alphabetisation confondu des 15 ans et 71,6 nd 71,6 80,2 62,1 83,1 86,0 statistique, modele population 15 ans et plus plus (H&F: 15‐49 ans) (%) PSE scen 7 MEN:service Nombre de personnes inscrites dans les Nombre de personnes inscrites dans les nd nd 3 964 10 800 9 096 14 700 18 650 statistique, modele programmes d’alphabétisation programmes d’alphabétisation PSE scen 8 Pourcentage de la population d'un groupe d'âge donné ayant les compétences voulues à au ND MEN moins un niveau d'aptitude fixé a) en alphabétisme et b) numérative fonctionnelle. P 14.2. MEN:service Nb d'enfants 3‐5 ans inscrits dans le préscolaire Pourcentage d'enfants de 3 à 5 ans fréquentant 13 18,4 21,0 23,2 37,2 26,6 30 statistique, modele public et privé/population totale de 3‐5 ans un centre préscolaire (%) PSE scen 9 MEN:service nouveaux élèves en première année d' un niveau Taux d'accès primaire (%) 184 179,4 174,0 156,4 182% 153,6 150,8 statistique, modele d'enseignement)/population ayant l' âge officiel PSE scen 10 d' entrée dans ce niveau d'enseignement) x100 nouveaux entrants en première année d' un MEN:service niveau d'enseignement supérieur de l' année Disponible en Taux de transition A5 vers 6ème (%) 75,6 72,2 57,30% 75,8 76,5 77,1 statistique, modele t+1/Effectif d' élèves en dernière année du 2018 PSE scen 11 niveau d' enseignement inférieur de l' année t)X100

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 nouveaux entrants en première année d' un MEN:service niveau d'enseignement supérieur de l' année Disponible en Taux de transition A9 vers séconde (%) 59,8 53,8 49,90% 48,1 48,9 49,7 statistique, modele t+1/Effectif d' élèves en dernière année du 2018 PSE scen 12 niveau d' enseignement inférieur de l' année t)X101 MEN:service Nombre d'élèves scolarisés dans le Taux brut de scolarisation (primaire) (%) 144,2 148,9 145,3 147,0 150,6% 125,0 125 statistique, modele primaire/population6‐10 ans PSE scen 13

MEN:service Nombre d'élèves scolarisés dans le Taux brut de scolarisation (Collège) (%) 52,3 49,4 49,0 49,0 46,9% 50,0 51,0 statistique, modele collège/population 11‐14ans PSE scen 14

MEN:service Nombre d'élèves scolarisés dans le Taux brut de scolarisation (lycée) (%) 22,3 21,5 33,3 22,0 21,3% 22,0 22 statistique, modele lycée/population15‐17 ans PSE scen 15

P 14.3. 19,2 MEN:service (Effectif de redoublant de l' année d' étude A en Pourcentage de redoublant (primaire)(%) 20,9 22,0 21,0 22,3 25% 20,8 statistique, modele l' année scolaire t+1)/(effectif des élèves de l' PSE scen 16 année d' étude A en l' année scolaire t)x100

12,0 MEN:service (Effectif de redoublant de l' année d' étude A en Pourcentage de redoublant (collège)(%) 14,1 10,9 13,0 13,4 13% 12,7 statistique, modele l' année scolaire t+1)/(effectif des élèves de l' PSE scen 17 année d' étude A en l' année scolaire t)x100

MEN:service (Effectif de redoublant de l' année d' étude A en Pourcentage de redoublant (lycée) (%) 11,2 6,8 10,0 9,8 7% 9,4 statistique, modele l' année scolaire t+1)/(effectif des élèves de l' PSE scen 18 année d' étude A en l' année scolaire t)x100

13,4 MEN:service (Nombre des abandons de l'année A+1)/(Total de Disponible en Taux d'abandon primaire (%) 15,2 18,5 14,96 14,4 14,4 statistique, modele l'Effectif de l'Année A) 2018 PSE scen 19

7,6 MEN:service (Nombre des abandons de l'année A+1)/(Total de Disponible en Taux d'abandon Collège (%) 10,4 11,4 8,37 8,4 8,0 statistique, modele l'Effectif de l'Année A) 2018 PSE scen 20

2,0 MEN:service (Nombre des abandons de l'année A+1)/(Total de Disponible en Taux d'abandon lycée (%) 4,8 3,8 2,06 3,4 2,7 statistique, modele l'Effectif de l'Année A) 2018 PSE scen 21

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 MEN:service Nombre d'élèves dans le primaire/Nombre Ratio élève/maître (primaire) 40 44 45 40 42 40 40 statistique, modele d'enseigants dans le primaire PSE scen 22 Proportion des élèves de T6 atteignant le seuil MEN suffisant en lecture Proportion des élèves de T6 atteignant le seuil MEN suffisant en mathématiques Pourcentage des élèves du collège (sc3 EF publiques et privées) ayant acquis les MEN/MEETFP connaissances sur les concepts "Education à l'environnement et au développement durable"

Degré d'intégration de i) l'éducation à la citoyenneté mondiale et ii) l'éducation au développement durable y compris l'éducation aux changements climatiques dans les MEEF, MEN, MCRI politiques nationales d'éducation, les programmes d'enseignement, la formation des enseignants et l'évaluation des étudiants Programme 13. Formation technique et professionnelle au profit de l'économie et des régions Effet 15. P 15.1 Nombre d’apprenants formés pour 100.000 Nombre d’apprenants formés pour 100.000 270,3 268,14 236,07 227,59 148,04 ND ND MEETFP habitants à l'ETFP habitants à l'ETFP Étudiants qui, au cours de l’année scolaire ou académique de référence, accèdent pour la Effectif de nouveaux Apprenants en 1ere année 16 681 17 655 16 736 18 000 13 937 ND ND MEETFP première fois à un programme éducatif à la à l’ETFP (TOUS) première année, que ce soit au début du programme ou à un stade plus avancé de celui‐ci.

Étudiants qui, au cours de l’année scolaire ou académique de référence, accèdent pour la Effectif de nouveaux Apprenants en 1ere année première fois à un programme éducatif à la 10 476 10 859 10 620 14 000 10 006 ND ND MEETFP à l’ETFP (Publique) première année, que ce soit au début du programme ou à un stade plus avancé de celui‐ci au niveau des établissements publics.

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Étudiants qui, au cours de l’année scolaire ou académique de référence, accèdent pour la Effectif de nouveaux Apprenants en 1ere année première fois à un programme éducatif à la 6 205 6 796 6 116 4 000 3 931 ND ND MEETFP à l’ETFP (Prive, Confessionel, Autres) première année, que ce soit au début du programme ou à un stade plus avancé de celui‐ci au niveau des établissements autres que public.

Pourcentage des effectifs des filles par rapport 30,51% 32,21% 32,58% 50% 34,16% ND ND MEETFP Rapport entre nombre de garçon et de fille aux effectifs des garçons(publique) Effectif total des Enseignants formateurs 1 843 1 909 2 092 ND 3 642 ND ND MEETFP Nombre total des enseignants formateurs Ratio apprenants/formateur 14,34 14,23 13,54 ND ND ND MEETFP Nombre moyen d'apprenants par salle de classe CFP 25,00 8,26 dans un niveau d’enseignement donné et pour LTP 25,00 22,23 une année scolaire donnée, basé sur le nombre Ratio apprenants/salle de classe 27,64 27,64 26,77 ND ND ND MEETFP Nombre moyen d'apprenants par salle de classe CFP 25,00 8,26 dans un niveau d’enseignement donné et pour une année scolaire donnée, basé sur le nombre LTP 25,00 22,23 d'apprenants ainsi que celui des salles de classe. P 15.3 Taux d’achèvement dans l’ETFP (%) MEETFP CFA ND 86,77% 64,65% ND ND ND ND MEETFP CAP 58,63% 60,03% 43,72% ND ND ND ND MEETFP BEP/BACPRO ND 99,85% 81,79% ND ND ND ND MEETFP BACTECH ND 115,83% 88,83% ND ND ND ND MEETFP Le taux de réussite est calculé en rapportant le nombre Taux de réussite aux examens de l'EFTP (%) 63% 62% 64,91% ND 71,66 ND ND MEETFP d'admis à l'effectif des candidats présents à l'examen. CAP (Certificat d'Aptitude professionnelle) 72,49% 71,91% 77,60% 100% 84,41% ND ND MEETFP

CFA (Certificat de fin d'Apprentissage) 73,27% 67,45% 76,28% 100% 78,21% ND ND MEETFP

BEP (Brevet d'Etude Professionnelle) 69,99% 75,12% 75,07% 100% 76,53% ND ND MEETFP Baccalauréat Professionnel, agricole 51% 49% 51,70% 100% 58,94% ND ND MEETFP Baccalauréat Technologique 44,42% 43,07% 46,70% 100% 60,19% ND ND MEETFP Total des effectifs moins les redoublants d'une année Taux de promotion (%) MEETFP d'études n exprimé en pourcentage du total des effectifs de l'année d'études n‐1 l'année précédente. de la 1ère année vers la 2ème année 85,41% 76,81% 73,62% 100% 75,19% ND ND MEETFP de la 2ème année vers la 3ème année 98,93% 74,90% 66,85% 100% 74,71% ND ND MEETFP Nombre de redoublants dans une année d’études donnée pour une année scolaire donnée, exprimé en Taux de redoublement (%) 5,77% 6,04% 7,64% 0,00% 6,47% ND ND MEETFP pourcentage de l’effectif de cette année d’études pour l’année scolaire précédente.

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019

Nombre d’étudiants scolarisés dans un niveau d’enseignement donné, quel que soit leur âge, exprimé Taux Brut de Scolarisation dans l’ETFP (%) 1,01% ND ND MEETFP en pourcentage de la population de la tranche d’âge théorique qui correspond à ce niveau d’enseignement.

Nombre annuel des diplômés de l'ETFP global 19 233 21 236 17 510 13 520 12 380 ND ND MEETFP Nombre de personne qui, au cours de l’année scolaire Nombre annuel des diplômés de l'ETFP public 10 704 11 938 10 636 7 326 ND ND MEETFP ou académique de référence, a complètement achevé un programme éducatif. Nombre annuel des diplômés de l'ETFP non 8 529 9 298 6 874 5 054 ND ND MEETFP public P 15.4 Pourcentage du budget alloué à l'ETFP par Budget de l'ETFP par rapport au budget total du 4,17% 3,70% 4,13% 3,80% ND ND MEETFP rapport au pourcentage du budget total du secteur éducation (%) secteur éducation Budget de l'ETFP par rapport au budget du MEN Pourcentage du budget alloué à l'ETFP par 25% 4,77% ND ND MEETFP (%) rapport au pourcentage du budget du MEN Proportion de l’emploi informel dans les MEETFP/MJS secteurs non agricoles, par sexe Programme 14. Enseignement supérieur de qualité au norme international et recherche scientifique innovant et adapté aux besoins de la société Effet 16. Taux de promotion au niveau de indicateur probant pour analyser le parcours des l'Enseignement Supérieur et Recherche étudiants et pour faire des projections, Ce taux Scientifique (%) doit approcher les 100%, un taux élevé est signe 53,9 53,9 100 54 54,1 54,1 MESupReS de grande efficience interne du système d'éducation. Ce taux permet d'identifier les années d'études où il y a une faible promotion.

Taux de transition de nouveaux bacheliers Rapport des etuants inscrits sur nouveaux AS 57,5 48,39 l'enseignement supérieur bachelier Nombre d'etudiants pour 100 000 habitants Effectif total par rapport aux 100 000 habitants 640 598 Nombre d'étudiants inscrits à la formation à la Nombre d'etudiants inscrits à la formation à 21.739 23.193 distance distance Taux d'achèvement de l'Enseignement un taux d'achèvement indique la réussite à la fin Supérieur (%) 39,7 39,8 100 31 26,8 40,2 40,2 MESupReS d'une année académique ou d'un cycle ici on considère l'achèvement en BAC+2 justifié par un diplôme de DTS. P 16.1. Nombre de partenariats conclus entre secteur il s'agit d'accords de coopération conclus par les privé et instituts de recherche 83,0 106,0 38,0 152,0 175,0 198,0 MESupReS CNR et les universités publiques de Madagascar

Nombre de forum de la reherche réalisés Nombre de forums de la reherche réalisés Nombre de doses de vaccins produits Nombre de doses de vaccins produits Nombre d'accords de jumelage signés par les nombre d'accord realisé par l'enseignement 2,0 4,0 3,0 8,0 9,0 10,0 MESupReS universités superieur

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Nombre de brevets déposés le nombre prévu de chercheurs enseignants est 27,0 30,0 30,0 40,0 45,0 50,0 MESupReS de 800 en 2019. Nombre de dossiers de demande Nombre de dossiers de demande d'accréditations étudiés d'accréditations étudiés Nombre des institution d'Enseignement Sup Nombre des institution d'Enseignement Sup Public et Privée accrédités Public et Privée accrédités Nombre d'arrété d'equivalence académique Nombre d'arrété d'equivalence académique Nombre d'arrété d'habilitation des offe de Nombre d'arrété d'habilitation des offe de 145,0 163,0 formation des Instituts d'ensegnement sup formation des Instituts d'ensegnement sup Taux de couverture en WIFI dans les Universités Nombre de couverture en WIFI sur les 100,0 70,0 et IST Universités et IST Nombre des Universités, IST, et CNR nationaux Nombre des Universités, IST, et CNR nationaux 15,0 18,0 connéctés connéctés P 16.3. Prévalence des troubles au sein des universités Se référant au nombre de troubles en 2014 100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 MESupReS (%) P 16.4. Taux de réalisation des évènements sportives Se référant au nombre d' évènements sportives 10,0 30,0 100% 70,0 80,0 100,0 MESupReS prévus (%) prévus de l'année en cours Nombre des infrastructures sportives 32 réhabilitées Indice de productivité industrielle/Manufacturière MESupReS/MEETFP

Programme 15. Eau, hygiène et assainissement garants de la santé publique Effet 17. Taux d’accès à l’eau potable au niveau national Rapport entre le nombre de personnes pouvant 24 (%) utiliser de l’eau potable et la population totale

Rapport entre le nombre de personnes pouvant Taux d’accès à l’eau potable au milieu urbain 51 utiliser de l’eau potable au milieu urbain et la (%) population totale en milieu urbain Rapport entre le nombre de personnes pouvant Taux d’accès à l’eau potable au milieu rural (%) 17 utiliser de l’eau potable au milieu rural et la population totale en milieu rural Rapport entre le nombre de personnes pouvant Taux de la population utilisant un service 7 utiliser un service d'assainissement élémentaire d'assainissement élémentaire (%) et la population totale

Rapport entre le nombre de personnes pouvant Taux de la population utilisant un service 2 utiliser un service d'assainissement limité et la d'assainissement limité (%) population totale

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Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Rapport entre le nombre de personnes pouvant Taux de la population utilisant un service 18 utiliser un service d'assainissement non amélioré d'assainissement non amélioré (%) et la population totale Pourcentage des personnes vivant dans un Pourcentage de la population vivant dans le 52 ND 20 19 environnement FDPA par rapport à la population village FDPA totale En attente P 17.1. Stratégie Nationale de l’eau, de l’hygiène et de En attente du En attente du du Nombre de document cadres nationale pour l’assainissement mis en œuvre Programme 1NDNDProgramme Programme MEAH l'Eau, de l'assainissement et de l'hygiène Sectoriel Sectoriel WASH Sectoriel disponible WASH WASH En attente du En attente Code de l'Eau et ses décrets d'application En attente du Programme du Document du Code de l'Eau, de l'assainissement, 1NDNDProgramme MEAH Sectoriel Programme de l'hygiène et ses décrets d'application Sectoriel WASH WASH Sectoriel Pourcentage de bassins hydriques disposant MEEH d’un cadre réglementaire P 17.2. Taux d'accès aux latrines améliorées au niveau Rapport entre le Nombre de personnes ayant national (%) 47 46 58 62 >62 MEAH accès aux latrines et l’effectif total de la Population (respectivement au niveau national/en milieu urbain/ en milieu rural) En attente Nombre d'infrastructure en Assainissement En attente du En attente du du Programme 1 254 ND 117 Programme Programme MEAH Nombre d'infrastructure en Assainissement Sectoriel Sectoriel WASH Sectoriel WASH WASH En attente En attente du En attente du du Nombre d'infrastructure en Eau potable Programme Nombre des points d'eau pour 19 353 5 956 4272 Programme 387 Programme MEAH Sectoriel l'Approvisionnement en Eau Potable réalisé Sectoriel WASH Sectoriel WASH WASH

Nombre de dispositif de lavage de mains 362.020 Nombre de dispositif de lavage de mains avec du savon/cendre et de l'eau avec du savon/cendre et de l'eau P 17.3. Pourcentage de grands bassins disposant un Pourcentage de grands bassins disposant SDAGIRE. Rapport entre grand bassin 50 d’un cadre réglementaire (%) disposant d’un cadre réglementaire et le nombre total de bassin Proportion de la population utilisant des M2PATE, MSANP, services d’assainissement et d'hygiène gérés en MJS, MEEH toute sécurité

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Programme 16. Culture et patrimoine expression des valeurs et identité nationale Effet 18. Nombre de patrimoines sauvegardés et Dénombrement des sites ou monuments gérés 2 7 78 100 78 10 12 MCPASP restaurés et/ou réhabilités dans l'année P 18.1. Recettes générées par les patrimoines culturels Somme des recettes des entrées des musées et alloués aux communautés 133 881 600 ND 191 477 150 MCPASP des sites culturels ainsi que les recettes générées par l'exportation de biens culturels

Programme 17. Sport, expression de l’épanouissement et de l’insertion de la jeunesse dans le développement Effet 19. Nombre des collectivités (Régions et c’est le nombre de collectivités ayant intégré le Communes) où le sport est intégré dans le sport dans leur plan de travail processus de développement et où la jeunesse 0 31 171 120 ND 180 250 MJS est transformée en une force de développement de qualité (dividende démographique P 19.1. Nombre des jeunes ayant accès à des c’est le nombre de jeunes ayant reçu de infrastructures d'encadrement et spécialisées ND 44 17 235 120.000 ND 180.000 250.000 MJS formation et/ou ayant intégrés les structures par an sportives ou de jeunesse par an P 19.2. Nombre cumulé des groupements sportifs et c’est le nombre de groupements sportifs ou associations des jeunes ayant accès à un ND 16 7 402 120.000 ND 180.000 250.000 MJS groupements de jeunesse bénéficiant de processus continu et permanent de formation les concernant renforcement de capacité P 19.3. Nb cumulé des groupements sportifs et nombre de groupements sportifs ou associations des jeunes acteurs‐bénéficiaires du associations de jeunes intégrés dans la mise en système national de protection et d'insertion ND 6 000 8 302 120.000 ND 180.000 250.000 MJS œuvre des programmes de protection et socio‐économique de qualité d’insertion économique initiés par le Ministère

P 19.4. Nombre annuel d'élèves bénéficiaires d'une EP nombre d’élèves bénéficiaires d’une EP de qualité ‐ ‐ 60 100.000 ND 150.000 250.000 MJS effectuée par un enseignant d’EPS certifié ou sortant d’une institution spécialisée en EPS P 19.5. Nombre des talents sportifs disponibles par an nombre de sportifs détectés, encadrés et suivis à l'échelon communal, régional, national ND 3 192 2500 3.630 3500 5 000 MJS par an

P 19.6. Nombre cumulé d'athlètes bénéficiaires du nombre de sportifs ayant le niveau international statut des athlètes de haut niveau aux normes 0 14 25 180 325 300 450 MJS requis pour participer aux rencontres internationales internationales Nombre d'Académies spécialisées aux normes nombre de centres spécialisés installés pouvant internationales par discipline sportive installées 0 2 1 3 ND 5 7 MJS former des spécialistes par discipline sportive

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 P 19.7. Nombre d'athlètes et des jeunes contribuant à nombre de sportifs et jeunes ayant obtenu un la rehausse de l'image de Madagascar au niveau 120 5 240 469 1 100 1.230 1 500 2 000 MJS succès dans une discipline en représentant le régional, continental et mondial pays à l’étranger

Nombre d'évenements internationaux (sport, nombre de rencontres internationales jeunnesse)où Madagascar est representé 15 11 24 60 21 95 135 MJS auxquelles le pays a participé selon les qualités et normes requis P 19.8. Nombre cumulé de Villages où le concept de nombre de villages bénéficiant d’encadrement Sport pour tous est implanté 1 9 75 136 ND 196 250 MJS et d’appui en matière de sport pour tous

P 19.9. Nombre cumulé des villages‐pilotes où l'on nombre de villages où le sport pour tous est observe une forte participation de la jeunesse 1 9 200 136 ND 196 250 MJS accessible et pratiqué par la majorité des jeunes dans les domaines de la paix, de la santé, de de la localité l'environnement P19.10 Nombre politiques nationales (jeunesse et disponibilité d’une politique nationale de la sports) adoptées et effectivement appliquées 0 1 1 1 MJS jeunesse et d’une politique nationale de sport

Nombre des centres de formation rehabilités et nombre de centres de formation ayant bénéficié 7 14 1 ND 3 MJS restructurés une réhabilitation et restructuré au moins une Nombre des cadres et techniciens (jeunesse, nombre de cadres et techniciens attestés, 80 20 154 1240 82 1800 2 360 MJS sport) formés certifiés ou diplômés Programme 18. Protection sociale, expression des droits humains et de l’équité sociale Effet 20. Nombre de bénéficiaires de filets de sécurité Nombre de populations bénéficiaires des sociale programmes Trasfert Monétaire Conditionnel 25.000 122 415 486.935 620.000 784.792 390.000 390.000 MPPSPF (TMC), Argent Contre Travail (ACT) et Argent Contre Travail Productif (ACTP) P20.1 Nombres des ménages bénéficiaires de Cash Nombre de ménages bénéficiaires des Transfert 5 000 5 831 25.379 44.000 93.944 39.000 39.000 MPPSPF/FID programmes Trasfert Monétaire Conditionnel (TMC) P 20.2. Nombres des populations bénéficiaires de Nombre de populations bénéficiaires des HIMMO/ACT ND 93 260 360.040 400.000 509.130 200.000 200.000 MPPSPF/FID programmes Argent Contre Travail (ACT) et Argent Contre Travail Productif (ACTP) Nombre de ménages bénéficiaires d'actions 1000 20 000 104.390 30.000 29.619 40.000 50.000 MPPSPF sociales Proportion de la population bénéficiant de socles ou systèmes de protection sociale, par sexe et par groupes de population (enfants, chômeurs, personnes âgées, personnes MPPSPF handicapées, femmes enceintes et nouveau‐ nés, victimes d’un accident du travail, pauvres et personnes vulnérables)

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 Nombre d'homme/jour rémunéreés par CCPREAS trimestre Nombre de batiment construits ou réhabilités CCPREAS Pourcentage des femmes qui ont subi des actes MPPSPF de violence Proportion de femmes âgées de 20 à 24 ans qui étaient mariées ou en couple avant l’âge de 15 MJS, MPPSPF ans ou de 18 ans Proportion de sièges occupés par des femmes dans les parlements nationaux et les MPPSPF administrations locale Proportion de femmes occupant des postes de MPPSPF direction P20.3 Nombre de dispositifs de promotion, de prévention, de protection et de transformations ND 313 293 417 523 MPPSPF sociales opérationels Présence ou absence d’un cadre juridique visant à promouvoir, faire respecter et suivre l’application des principes d’égalité des sexes et MPPSPF de non‐discrimination fondée sur le sexe

Nombre d'enfant retiré de l'environnement de 250 ND 2 000 750 1 000 1 250 MFPRA travail Proportion et nombre d'enfants âgés de 5 à 17 MFPRATLS ans qui travaillent, par sexe et âge Proportion de la population ayant aisément accès aux transports publics, par groupe d'âge, MPPSPF sexe et type de handicap P20.4. Nombre de programme national d'amélioration (Sera concertée et fournie par le MID‐EKA dans la du système national d'état‐civil adopté 0 ND 480 1 MID semaine du 15 juin)

Pourcentage d'enfants sans acte de naissance (Sera concertée et fournie par le MID‐EKA dans la 0 ND 13% 9% 0% MID enregistrés à l'état‐civil semaine du 15 juin) Textes anciens et obsolètes à renouveler, Taux du Code de travail actualisé (%) 10 20 31 75 80 100 MFPRA adaptation du code au contexte actuel, révision de certains titre et articles de l'actuel code du travail Réduction des irrégularités sur les mouvements Actualisation et adoption du texte suivant les migratoires des travailleurs 100 40 20 10 MFPRA contextes, suivi des travailleurs sur place

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Axe 4: CAPITAL HUMAIN ADEQUAT ET INTEGRE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline Objectifs Réalisations Prévision 2015 2016 responsables 2014 2017 2017 2018 2019 P20.5 Nombre de region 13 2 14 12 16 22 MFPTLS/DGTLS/DGTDTD Nombre de rapport d'activité P20.6 Disponibilité des Informations sur le marché du 100% 25% 36 70% 80% 100% MFPTLS/DGTLS/DGTDTD Nombre de tableaux statistiques reçus travail P20.7 Offre de travail disponible Non 10% 116 60% 90% 100% MFPTLS/DGTLS/DGTDTD Nombre de fiche d'offre reçu P20.8 Travailleurs recensés ayant Beneficié de mesure Taux des travailleurs récencés bénéficiaénts de 15% 15% 675 75% 90% 100% MFPTLS/DGTDTD de facilitation au travail décent at à la formation promotion sociale professionnelle

Nombre des Travailleurs bénéficiaires de Travailleurs identifiés et ayant reçu une 50 50 675 3000 5000 6000 MFPTLS/INISAR l'HIMO enregistrés formation en HIMO Structurée

Nombre des Activités formalisées 15 15 65 150 200 250 MFPTLS/INISAR Proportion de jeunes femmes et hommes de 18 MPPSPF, MINJUS, à 29 ans ayant été victimes de violences SEG, MFPRATLS, sexuelles avant l’âge de 18 ans MID, MSANP,MSP, SEG Proportion de la population dont la dernière MFPRATLS expérience avec les services publics a été satisfaisante Indice de productivité MESUPRES, MEETFP industrielle/Manufacturière Proportion de l’emploi informel dans les MEETFP, MJS secteurs non agricoles, par sexe

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Axe 5: VALORISATION DU CAPITAL NATUREL ET RENFORCEMENT DE LA RESILENCE AUX RISQUES DE CATASTROPHES

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline 2014 Objectifs Réalisations Prévision Responsables 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Programme 19. Ressources naturelles, un legs assuré pour les générations futures Effet 21. Recettes forestières et environnementales (millions ariary) 3 000 3 500 2 011,09 4 500 2 782 5 000 6 000 MEEF Somme de recettes perçues (non cumulée) P 21.1. Nombre de texte juridique, politique de gestion intégrée Somme texte juridique, politique de gestion intégrée des 1 5 7 1 5 1 1 MEEF des ressources naturelles et de l'environnement ressources naturelles et de l'environnment élaboré/mis à élaboré/mis à jour jour Nombre de texte juridique, politique de gestion intégrée Somme texte juridique, politique de gestion intégrée des 1 3 6 10 16 15 20 MEEF des ressources naturelles et de l'environnement ressources naturelles et de l'environnement vulgarisé et vulgarisé et mis en œuvre mis en œuvre P 21.2. Nombre de structure mise en place pour assurer Somme de politiques sectorielles intégrant la ND ND 3 ND ND ND ND MEEF l'intégration de la dimension environnementale dimension capital naturel Recettes regénérées sur les visites touristique dans les Somme de recettes générées sur les visites P 21.3 2 000 3106,24 6 844,72 3 000 9 551 3 500 4 000 MEEF aires protégées(milliards Ar) touristique dans les aires protégées P 21.4. Nombre de politiques, plans, programmes et projets 111113 5 Somme de politiques, plans, programmes et projets sectoriels intégrant la dimension changement climatique MEEF sectoriels intégrant la dimension changement 12,8 climatique Nombre de campagne de sensibilisation sur les risques Somme de campagne de sensibilisation sur les risques associés au changement climatique effectués 10 10 9 14 14 8 6 MEEF associés au changement climatique effectués

Programme 20. Capital naturel et résilience aux risques de catastrophes Effet 22. Superficies reboisées et restaurées (Ha) Somme de superficies reboisées, restaurées, 4 921 4 738,80 7 375 35 000 15 046 50 000 75 000 MEEF stabilisées (ha) (valeur cumulée) P 22. Nombre de plaintes reçues/traités Somme des plaintes reçues, traitées avec obtention 36 83 38 38 65 40 42 MEEF d'une convention consensuelle et mise en oeuvre des résolutions des litiges P 22.2. Nombre d'Aires protégées disposant d'un résultat de Somme Aires Protégées marines créées suivi écologique 54 42 47 45 100 64 94 MEEF Somme de Aires protégées disposant d'un résultat de suivi écologique Superficie AP créees (ha) Superficie des aires protégées créées (en milliers d'ha) 7 082 525 70 820 525 8 500 000 7 539 945 9 000 000 9 500 000 MEEF (valeur cumulée) Nombre nouveau transfert de gestion ressources Nombre de transfert 2 gestion des naturelles y compris des plans d'eau effectué 812 18 16 20 20 MEEF plans d'eau Nombre de charbonniers formés en technique améliorée 40 60 260 150 1 066 200 200 MEEF de carbonisation P 22.3 Nombre de pépinières fonctionnelles capables de produire ND ND 819 ND 173 ND ND MEEF des plants en qualité et en qualité Superficie incendiée (ha) 161 438 189 327,98 111 875,23 150 000 69 575,44 140 000 130 000 MEEF Somme Superficie incendiée P 22.4. Taux de réduction de délits au niveau des ressources Taux obtenu à partir évolution des délits au niveau 100% 134% 59,32% 50% 81,31% 45% 40% MEEF naturelles des ressources naturelles

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Axe 5: VALORISATION DU CAPITAL NATUREL ET RENFORCEMENT DE LA RESILENCE AUX RISQUES DE CATASTROPHES

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline 2014 Objectifs Réalisations Prévision Responsables 2015 2016 2017 2017 2018 2019 Nombre de contrôles forestier et environnemental Somme de mission de controles forestiers et 617 892 929 500 1 372 550 550 MEEF effectués environnementaux effectués Renforcement de l'opération de contrôle de la Nombre des opérations préventives sur la lutte contre les 365 402 808 486 ND 534 588 MSP circulation des ressources naturelles augmentée de trafics des ressources naturelles intensifiées 5% par an P 22.5. Nombre de centres opérationnels de GRC mis en place Somme cumulée 1 3 2 14 ND 18 22 BNGRC Nombre de projet d'adaptation et résilience au 6 6 (wwf‐giz‐wcs‐8 (care ‐ Valeurs cumulées 11 (bncc) ND 15 18 MTM changement climatique mis en oeuvre santé) matoy) Somme projet d'adaptation et résilience au 0 1 MEEF 0 ND 1 1 BNGRC changement climatique ayant des financements et mis en oeuvre Nombre de communes et secteurs touchés par la 6 (GRC ‐ 7 (GRC ‐ ND 9 (GRC ‐ 10 (GRC ‐ Valeurs cumulées sensibilsation/ayant reçus des renforcements de Environneme Environneme Environnemen Environnemen capacité/ayant des responsables formés en RRC nt ‐ Santé‐ nt ‐ Santé‐ t ‐ Santé‐ Eau t ‐ Santé‐ Eau Eau Eau Agriculture‐ Agriculture‐ 88Agriculture‐ Agriculture‐ Nutrition‐ Nutrition‐ MTM Nutrition) Nutrition‐ Transport‐ Transport‐ Transport) Energie‐ Energie‐ Education) Education‐ Pêche) 0 60 105 215 1 200 340 465 BNGRC Somme cumulée Nombre de Régions touchées par la sensibilisation/ayant Valeur cumulée reçus des renforcements de capacité/ayant des 8 8 10 13 18 16 22 MTM responsables formés en RRC 4 (GRC ‐ Nombre de Services Régionaux Hydrométéorologiques 5 (GRC ‐ Santé‐ 6 (GRC ‐ Santé‐ Valeur cumulée 3 Santé‐ (SRH) opérationnels Agriculture/Sé Agriculture/Sé (Analamanga Agriculture/S 1 curité curité 1 (Analamanga) ‐ Menabe‐ écurité ND MTM (Analamanga) Alimentaire‐ Alimentaire‐ Atsimo Alimentaire‐ Conservation‐ Conservation‐ Andrefana) Conservation Eau) Eau‐Energie) ) Nombre d'exercice de simulation ND 5 10 8 ND 10 12 BNGRC Indicateur de résultat 1 4 6 8 ND 10 12 MTM Valeur cumulée ND ND 3 4 ND 5 6 MDN Valeur cumulée Nombre de centres opérationnels régionaux mis en place Indicateur de résultat ND 3 2 14 ND 18 22 BNGRC et opérationnel Nombre localité adoptant au moins une activité Somme de communes, villes, fokontany adoptant au d'adaptation et résilience au changement climatique ND ND 1 5 4 10 15 MEEF moins une activité d'adaptation et résilience au changement climatique

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Axe 5: VALORISATION DU CAPITAL NATUREL ET RENFORCEMENT DE LA RESILENCE AUX RISQUES DE CATASTROPHES

Code Indicateurs Entités Définition de l'indicateur Dénomination Baseline 2014 Objectifs Réalisations Prévision Responsables 2015 2016 2017 2017 2018 2019 4 (GRC ‐ Nombre de secteurs servis par la Météo dans le cadre de 5 (GRC ‐ Santé‐ 6 (GRC ‐ Santé‐ Valeur cumulée 3 (GRC ‐ Santé‐ 04 (GRC ‐ la mise en œuvre du Cadre National pour les Services Agriculture/Sé Agriculture/Sé Santé‐ Agriculture/S Santé‐ Climatologiques (CNSC) 2 ( GRC ‐ 2 ( GRC ‐ curité curité Agriculture/S écurité Agriculture/S MTM Santé) Santé) Alimentaire‐ Alimentaire‐ écurité Alimentaire‐ écurité Conservation‐ Conservation‐ Alimentaire) Conservation Alimentaire) Eau) Eau‐Energie) ) Nombre de stations climatologiques participant à la veille Valeur cumulée 30 40 50 80 27 120 140 MTM climatique et agrométéorologique P 22.6. Pourcentage de SIR équipés (informatiques et des moyens Valeur cumulée 0 1 40 60 ND 80 100 BNGRC de communication) Taux de données de qualité exploitables 60% 60% 65% 70% ND 72% 75% MTM Valeur cumulée 40% 20% 40% 80% ND 100% 100% BNGRC Valeur cumulée Nombre de station d'observations à temps réels (stations Valeur cumulée 22 23 25 30 ND 40 50 MTM synoptiques et hydrologiques) Temps de diffusion des prévisions (T est le temps de Valeur cumulée T+1h T+1h T+45mn T+35mn T+35mn T+35mn T+30mn MTM réception des données satellitaires et modèles) Taux d'acquisition de données météorologiques en Valeur cumulée 75% 75% 75% 85% 80% 90% 100% MTM période d'alerte Pourcentage de personnels formés 18 170 270 750 335 400 BNGRC Valeur cumulée P 22.7. Nombre des acteurs ayant intégré la dimension GRC‐RRC Indicateur de résultat 20 45 150 225 ND 315 405 BNGRC Nombre de plans de communication élaborés 1 7 27 45 ND 63 81 BNGRC Indicateur de résultat Participation aux interventions d'urgence ND ND 3 ND 13 ND ND MDN Suivant les circonstances Nombre de projet, plan et programme intégrant la Valeur cumulée dimension GRC‐RRC dans le processus de développement 4 5 5 6 9 7 8 MTM

Nombre de personnel militaire formé en capacité de 120 ND 200 230 195 260 300 MDN Valeur cumulée prévention, d'intervention et de mitigation 120 ND 100 645 ND 945 1 395 BNGRC Valeur cumulée

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DECAISSEMENTS DES APD

Répartition de l’APD par PTF : Décaissements effectifs et nombre de projets actifs en 2017 (en milliers USD) Décaissements Effectifs Partenaires Techniques et Financiers 2014 2015 2016 2017 Agences Bilatérales 151 549 159 030 201 569 164 918 États-Unis 63 626 56 250 74 403 69 989 Allemagne 10 560 11 266 39 946 30 832 France 31 787 69 330 31 915 26 892 Corée du Sud 90 - 30 200 16 361 Norvège 9 648 6 891 8 226 6 431 Chine 8 149 5 639 3 780 5 976 Japon 23 027 4 455 6 908 5 201 Principauté de Monaco 1 626 1 975 2 113 1 899 Espagne - 315 915 1 194 Suisse 1 671 1 967 1 622 142 Arabie Saoudite 812 548 79 - Canada 240 392 1 462 - Koweit 315 - - - Agences Multilatérales 447 438 435 816 439 193 552 466 Banque Mondiale 152 110 148 399 187 611 237 877 Nations Unies 79 457 79 814 99 716 129 170 Banque Africaine pour le Développement 37 056 73 637 39 285 76 494 Union Européenne 135 386 78 941 66 785 65 662 Fonds Mondial 4 716 27 528 21 123 21 017 Global Alliance for Vaccines and Immunization 20 433 22 472 19 242 16 668 Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole 8 869 399 2 437 4 603 Fonds d'Appui pour l'Assainissement 2 145 2 436 2 920 640 Organisation internationale de la Francophonie - - - 335 Banque Arabe pour le Développement en Afrique 3 868 1 150 75 0 Commission de l'Océan Indien 220 - - - Southern African Development Community 3 178 826 - - Union Africaine - 215 - - TOTAL 598 987 594 846 640 762 717 384 Source : Primature/AMP – Madagascar (Avril 2018)

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