Musée de l’Hospice Comtesse Richesse d’un patrimoine lillois au travers des siècles

Cour d’honneur ArchitectureCollection MuséeArchitecture Musée S’orienterS’orienter Peinture Peinture Sculpture SculptureFaïence Observer Faïence Histoire RegarderVie quotidienne HistoireSymboles De l’hôpital au musée VieComprendre quotidienne Portrait Symboles Nature morte

Comprendre Carnet de découverte Jeux et fêtes PortraitAnalyser NatureUrbanisme morte Société JeuxCorporation et fêtes AnalyserRepérer Décor Patrimoine M Hospitalité H C

Démarche p.4

Chap. 01 : Histoire de l’ancien hôpital Lieu de mémoire p.5 De la fondation charitable à l’hospice général p.6 Intercalaire 1 : La création du musée S’amuser au musée : De l’hôpital au musée p.7 Fonctionnement administratif et vie de la communauté p.8 Intercalaire 2 : Fonctionnement du musée et les métiers du musée

Chap. 02 : Architecture de la cour d’honneur Sommaire Mémoire des pierres p.9 à 11 Intercalaire 3 : Les travaux du musée S’amuser au musée : les murs parlent p.12 Vivre à l’hôpital : mémoire des hommes p.13 Intercalaire 4 : Muséographie du rez-de-chaussée de la communauté Chap. 03 : Nourrir le corps La cuisine p.14 L’art des faïenciers lillois p.15 S’amuser au musée : iconographie des carreaux de faïence p.16 Chap.04 : Nourrir l’âme Le réfectoire p.17 Le mobilier flamand p.18

Chap.05 : Direction temporelle et spirituelle découverte de Carnet Le parloir et les appartements de la prieure p.19 L’art du portrait p.20 Chap.06 : Soins du corps et pharmacopée La pharmacie p.21 Du jardin aux bouquets p.22 S’amuser au musée : symbolique des natures mortes p.23 Chap.07 : L’hygiène et la propreté du linge La lingerie p.24 S’amuser au musée : éloge du quotidien p.25 Intercalaire 5 : Muséographie du dortoir de la communauté Chap.08 : Histoire et vie lilloises Le dortoir : salle Arnould de Vuez p.26 Portrait de : - Une ville en fête p.27 - L’espace urbain p.28 - Un cortège sous influence p.29 - Les Watteau de Lille p.30 Intercalaire 6 : Les mots-clés du musée

Repères bibliographiques p. 31 Prolongements : accompagnement à l’enseignement de l’histoire des Arts p.32-33 Repères chronologiques Carnet de découverte Démarche scolaire. des parcours thématiques proposés par les médiateurs du musée à destination du public lors approfondies d’être susceptibles ainsi sont carnet ce dans suggérées recherche de Cet électronique mairie-lille.fr). courrier par pdf format en demande la à transmises chacune l’enfant, à propre d’acquisition mode un est jeu le Comme scolaires. des auprès éprouvé déja intérêt leur de fonction en retenues thématiques, quelques de autour s’articule et Ce carnet a été conçu en fonction de la contextualisation historique des différents espaces la diffuser demanièreautonome,auprèssonpublicetsescollègues. à habituellement et informations des collections donc des dispensées contient lors de la Il visite l’appréhension générique du lieu. musée. Renseignements à que du l’enseignant pourra l’histoire nécessaires de outils compréhension les et connaissances accompagnateurs, aux les comme enseignants, aux d’offrir est document ce de L’objectif devant d’appropriation decepanl’histoirelavilleetsonpatrimoine. lecture de clés quelques fournit carnet permettre à l’élève, aidé par son enseignant, de s’engager dans une démarche culturelle ce pédagogique, support que tant En nouvelles les missions propresàsanouvelle vocation, celled’unmuséed’Art etd’Histoiredelaville. d’explorer avant successives mutations ses relatant en l’évolution, saisir d’en propose se carnet ce hospitalière, institution ancienne cette de historique passé du patrimonial, sa conservation, sa lieu transformation et d’un sa devenir nouvelle affectation. le Tenantscène en compte met document ce de titre le par induite problématique La intitulé découverte de carnet le muséographique del’anciendortoirlacommunautéen2006. nouveau à édite musée au l’hôpital Comtesse De l’Hospice de musée Le chaque par adaptées étant en au-delà, utilisées être peuvent mais élémentaire niveau du plus outil enseignant. de de ces découverte thématiques Ces , élaboré par son service éducatif à l’occasion du renouvellement du l’occasion à éducatif service son par élaboré ,

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La fondation de l’Hôpital Notre-Dame (détail) - (Huile sur toile) - 1632 Jeanne Jeanne, comtesse de Flandre et du Hainaut 1244, sanslaisser d’enfant.SasoeurMarguerite luisuccède. et entreprend d’honorablesmunicipal actions pouvoir de le mécénat favorise (donations chartes), et fondations). (les Jeanne juridique meurt le cadre 5 d’un décembre villes les le dotant réglemente en commerce drapières), industries et (foires économique l’activité développe et encourage elle 1236, En royaux. agents des étroit contrôle le gouverner,subissant à seule alors retrouve se comtesse La 1233. en meurt Ferrand , du prison une dans captivité longue sa par Brisé 1214. juillet et à l’empereur germanique. Cette coalition est marquée par l’échec retentissant de Bouvines le 27 Mais très vite, Ferrand tente de se rendre indépendant de son suzerain et s’allie au roi d’Angleterre roi de France, qui élève alors ses deux nièces à la cour et empereur marie de l’aînée à Constantinople, Ferrand Jeanne de hérite Portugal en du 1211. comté de Flandre et de Marie et de Champagne. Au de décès de leur père Hainaut. survenu en 1205, un C’est an après avoir Philippe été couronné Auguste, et fnain ilie ’nci ntrleet as e ag mueet e création de mouvement large ce dans naturellement d’asiles hospitaliers qui se multiplient au cours des s’inscrit XII lilloise fondation Cette Vierge. la de protection la sous placé est l’hôpital Salle, la de l’Hôtel palais, propre son de l’enceinte dans Flandre de Jeanne comtesse la par 1237 Fondéen Flandre. de comtes des l’action de lillois témoignages derniers des l’un reste Comtesse l’Hospice Situé au cœur historique de la ville, en bordure de l’ancien lit de la Basse Deûle et du port, des pèlerins. Régulièrement agrandi pour répondre aux besoins d’hébergement croissants et pauvres des malades, des accueille l’hôpital fondatrice, la de vœux aux Conformément . (1260) Lessines de Rose la à Notre-Dame ou Gand de Bijloke la de Notre-Dame (1180), Bruges Saint-Jeande hôpitaux des l’image à Hainaut, du et Flandre elle et sa épouse sœur en cadette secondes Marguerite noces dits "les Bleuets", tandis que les malades sont regroupés regroupés sont Saint-Sauveur.l’hôpital à malades les hospice que tandis un Bleuets", "les dits devient orphelins les - et «Vieux-Hommes» - les Comtesse vieillards les pour de L’Hospice évolutions lilloises aux réorganisées. l’assistance hospitalières fondations et remodèle les toutes Révolution municipale publique: l’autorité la médecine, à la suite 1796, En charitable. rôle son de dépenses aux l’hôpital dispose de fonciers, ressources qui biens lui de permettent de et faire agricoles face d’exploitations tirés revenus nombreux de ailleurs par Jouissant France. de couronne de la héritiers les enfin et d’Espagne rois les puis Bourgogne de ducs les successeurs, leurs de et Flandre de comtes des déjà hospitalière, richement dotée, l’institution bénéficie jusqu’à errance,la Révolution de en l’attention populations des Thomas sont les de filles Savoie. de ocineet t ’sue pleinement d’assumer et fonctionnement - 5 - Baudouin Dans e

et XIII (1188 ?-1244) un IX, contexte comte e siècles, dans les comtés de social de Flandre et politique et de Hainaut, difficile, sont sont

01 Histoire de l’ancien hôpital Lieu de mémoire 01 Histoire de l’ancien hôpital De la fondation charitable à /1

La collègiale St-Pierre de Lille - l’hospice général (Gravure) dote de nombreux hôpitaux. Mais au XVII au Mais hôpitaux. nombreux de dote se et industriel, et commercial l’essor à lié au XIII au A l’instar d’autres grandes villes, Lille devient le et couvert. gîte le reçoivent ils où hôpitaux ou des hostelleries des partout peu un créent se accueillir les Pour pèlerins des routes. les sillonnent nombreux hors de mendiants, situent ordres se des l’apparition avec plus, et De monastères. multiplient urbaines l’accroissement fondations se les population, et la de l’extension agglomérations par des marquée époque siècle, uq’ letêe i d XII du fin l’extrême Jusqu’à charité... la de Hôpital pauvres, des Maison Dieu, Maison général, hospice comme une alternative à la mendicité et au vagabondage. On le nomme alors Hôtel-Dieu, apparaîtil misère, aussi requérant.de période du en détresse Cependant, de l’état reste femmes en couche, aux déments, aux pèlerins et aux voyageurs. Le seul critère d’accueil consoler, de rassembler et d’apporter aide et réconfort aux malades, aux mendiants, aux Moyen L’hospiceau ’cui dvle ax ntttos hrtbe saot l cnrl sca ds hôpitaux des social contrôle généraux. le s’ajoute charitables institutions aux dévolues et d’accueil bienfaisance de missions Aux orphelins. et démunis vieillards invalides, vagabonds, mendiants, accueillir à destinés civils généraux d’hôpitaux création nombreuses des la préconisent villes de d’accueil pourquoi besoins C’est les miséreux. couvrir à plus suffisent ne privées institutions ces siècle, monastiques ; l’hôpital naît bien souvent dans l’enclos d’un couvent. Au cours du XIII du cours Au couvent. d’un l’enclos dans souvent bien naît l’hôpital ; monastiques e siècle un grand centre d’échanges, centre grand un siècle ge correspond à un lieu d’hébergement permettant de soigner,de de permettant d’hébergement lieu un à correspond âge e risque infectieux. Dès la fin du XVIII du fin la Dès infectieux. risque le et l’insalubrité entretenir à contribuent qui cloaques des l’exemple de la Deûle, ces voies d’eau deviennent rapidement d’expulser au loin les résidus de toute nature». Cependant, facilité à la de raison en l’hygiène de à «indispensable trouve l’élément se fondations ces de préférence à proximité d’un l’implantation cours d’eau car de il apparaît comme site Le qui parcourent la ville sont progressivement comblés. progressivement sont ville la parcourent qui ice cs odtos ot n aoié uae et rurales majorité en sont fondations ces siècle, - 6 - e

e siècle, les cours d’eau cours les siècle, e

La cour de l’hospice Comtesse en 1845 - E. Boldoduc - (Lithographie) - XIXe siècle t XVII et è l XIX le Dès e rjt éou pu éour aujourd’hui évoquer lillois. décoratifs arts les et Lille de pour l’histoire évolué a projet Ce Nord-Pas-de-Calais. du région la de l’histoire de projet de un autour folklore, de et œuvre d’ethnographie musée en mettre pour créé conservateur est de poste un l’Hospice 1966, février 11 de Le “Musée Comtesse”. dénomination Beaux-Arts, la des palais sous du d’annexe forme la sous musée d’un l’ouverture décide conseil municipal le 1962, novembre 8 Le Lillois. Musée et complétés par d’autres Lille expôts des de collections du Hospices les d’objets par dépôt et en mis meubles d’art de l’aide à communauté la de bâtiment du rez-de-chaussée au réalisée est d’ambiance présentation une 1961, mai En folklore. de L’Hospice Comtesse, dont les bâtiments des XV L’Hospicedes bâtiments les dont Comtesse, y répondant sur pour le plan bâtiment régional au musée un parisien. Lille implanter un musée d’histoire et d’ethnographie à cherche du de conservateur le Rivière, TraditionsMusée NationaldesArtset Populaires G.-H. 1942, En régional. folklore de musée un Lille à créer Lillois, amateurs souhaitent ces 14-18, guerre la Après Musée de Beaux-Arts. des Palais au présentée vocable longtemps le sous collection, une constitue se que ainsi C’est passés. siècles des sociétés des patrimoine le sauvegarder de e el-i ae u bi epyétqe e 99 ans (1 de emphytéotique bail un avec celle-ci, de disposition la à Comtesse l’Hospice met Lille, de du Centre Hospitalier Régional de Lille et la Ville administrative commission la entre 1952 avril est proposé. Une convention, passée les 9 et 26 classés Monuments Historiques le 14 avril 1923, er janvier 1944), pour y installer un musée e ice d l cu dhner n été ont d’honneur cour la de siècles e ice ls mtus n l souci le ont amateurs les siècle, intercalaire 1 -recto e

La création du musée La création du musée La création

salle d’exposition réservestemporaire

réserves

chapelle

salle des malades jardin médicinal

musée

bureaux administration atelier technique et réserves bibliothèque du musée boutiques

Rue de la Monnaie

intercalaire 1 - verso Les différentes périodes d’occupation du site de l’ancien hôpital Dans l’état actuel des connaissances, l’hôpital Comtesse possède, dès son origine, une salle des 01/2 malades, une chapelle et une maison pour abriter la communauté des religieuses. A partir de 1789, la création d’une commission administrative des hospices permet de réévaluer la situation de l’assistance publique à Lille. En 1796, l’hospice Comtesse sert alors à héberger deux communauté d’orphelins - les Bleuets et les Bapaumes - dans les bâtiments de la petite cour ainsi que deux fondations pour vieillards invalides - les Vieux-Hommes et l’hospice Saint-Joseph - dans les ailes Saint Vincent et Saint Joseph du bâtiment de Julien Destrée. L’espace de la salle des malades est coupé en deux par une simple cloison, l’espace côté chapelle servant de réfectoire commun aux vieillards et aux Bleuets. En 1921, le départ imminent des Bleuets conduit la commission à délibérer en faveur du relogement des vieillards. Cependant, ce transfert, longtemps envisagé, n’est effectif qu’en 1940 provoquant ainsi l’arrêt de la vocation hospitalière de l’hospice Comtesse.

A la rencontre des espaces musée au l’hôpital De et des fonctions de l’ancien hôpital au musée S’amuser au musée au S’amuser

Situe sur le plan les différentes parties de l’hôpital du XVe au XIXe siècle

Le porche d’entrée La salle des malades La chapelle Le bâtiment de la communauté Les maisons de louage L’orphelinat des Bleuets L’hospice des Vieux-Hommes Le réfectoire commun

Repère les différentes parties du musée actuel

Le porche d’entrée La salle des malades La chapelle Le musée (salles d’exposition visitables) Les réserves Les ateliers techniques L'administration (bureaux) S’orienter

Plan de P. Gelis, architecte Plan en de chef P. des Monuments Historiques - 1944 Les boutiques (rue de la Monnaie)

- 7 - 01 Histoire de l’ancien hôpital Fonctionnement administratif et vie de la communauté /3 les sacrements ; les frères clercs se chargent du service de la chapelle ; les frères lais frères les exécutent lestravaux extérieurs. ; chapelle la de service du chargent se clercs frères les ; sacrements les administrent et l’office célébrent prêtres frères les : catégories plusieurs en répartissent et de 23 à la fin du XVIII iiu u XIV Au du milieu «patients». aux apportés services des cadre chapelle le dans et la se qu’à Ils ne rencontrent et malades. séparément aux vivent partageant soins se les sœurs les et frères les mixte, l’origine à est communauté la non monastiques, médiévaux hôpitaux la des de le plupart la dans Comme règle). temporel et (observance l’hôpital) spirituel le de (gestion surveiller de chargés des sont l’hôpital, ecclésiastiques, de deux proviseurs Les l’apothicaire. pharmacien de et du choix médecin, l’admission le l’administrationdu fait et assume malades Elle de des vœux. leurs respectant également en et journalier.l’approvisionnementdécide assure Elle et personnel règle le gouverne quotidienne, la observant en a rer péie e hpte ops d 8 uutns u éu d XVII du début au augustines 8 de composé chapitre le préside commandes. l’hôpital, prieure les de et la l’administration travaux de les s’occupe Il constructions, veille Augustin. les et saint supervise malades de les règle que la ainsi de communauté respect la au de membres les confesse frères, des chapitre le dirige il : l’institution de spirituelle direction la assume l’hôpital de maître Le restent néanmoins attachés à l’hospice Comtesse jusqu’au début du XVII du début jusqu’au Comtesse l’hospice à attachés néanmoins restent contenu d’une bourseensigned’aumône auxplusdémunis. Notre-Dam l’hôpital de fondation La Elisabeth sainte qui de a celui consacré est sa suivre vie à aux malades, charité en de particulier modèle aux Le lépreux. secours. Elle porte figure qui sur celui le de tableau l’âme de salut le … pèlerins les et étrangers les accueillir nus, vont qui ceux par les Evangiles : notions médiévales de l’hospitalité. Les indications des gestes envers les malades sont données principale vertu. Elle tient une place la dans alors le est parcours y spirituel charité vers La la religieuse. perfection et et médicale concentre : les vocation double à mixte lieu un L’hôpitalest e ice ls rrs éaset e sis t e eiet e hptu mais hôpitaux des retirent se et soins les délaissent frères les siècle, visiter les malades, donner à boire aux assoiffés, nourrir les affamés, habiller e siècle. Elle veille à ce que ses consoeurs vivent dans la charité, e, au milieu de la communauté des religieuses, vidant le vidant religieuses, des communauté la de milieu au e, - 8 - Le premier but de l’assistance est l’assistance de but premier Le u pr e religieuses, les par élue e siècle. Ils se Ils siècle. e siècle

La fondation de l’Hôpital Notre-Dame (détail) - (Huile sur toile) - 1632 et lesmodesd’acquisitionsontdivers : oeuvres continuent à enrichir les fonds du musée n eters (ééa) u n association une comme lesAmisdesMusées ou (mécénat) entreprise une documents graphiques, auxphotographies... aux céramiques, aux peintures, bois aux sculptés, aux consacrés mobiliers, aux fonds différents distingue on Comtesse, l’Hospice de musée Au d’oeuvres oufonds,enfonctiondessupports. départements en réparties sont collections Les au muséeàlamortdudonateur s’affranchir del’impôtsurlessuccessions      Les municipal. musée soit national, régional, départemental ou d’un collectif,patrimoine du partie font musée collections le que aux appartenant oeuvres Les (Petit Robert) historique, intérêt un technique, présentant collections des d’objets classées et lequel rassemblées dans établissement sont «un est musée Le ? musée qu’un Qu’est-ce musées marchands ouenvente publique conservation et de leur présentation au public.» au présentation leur de conservationet

e o o l dnto pr n collectionneur, un par donation la ou don le ’ca dours urs e atcles de particuliers, de auprès d’oeuvres l’achat e éô dours patnn à d’autres à appartenant d’oeuvres dépôt le le a ain u pre à n atcle de particulier un à permet qui dation la collections legs est scientifique, un ne don sont fixé artistique, pas par figées, testament, en de vue nouvelles intercalaire 2-recto entrant de leur

Fonctionnement d’un musée Conservation Etude et gestion des collections Le conservateur et les assistants de conservation exercent des responsabilités scientifiques et techniques visant à étudier, classer, conserver, entretenir, enrichir, mettre en valeur les collections et faire connaître le patrimoine.

Service des publics Accueil et actions de diffusion Les médiateurs et les animateurs mettent en oeuvre la politique d’accueil des publics, élaborent des outils pédagogiques et organisent

Les métiers du musée des manifestations autour des collections permanentes et des expositions temporaires. Ils participent à la publication de documents d’information, d’aide à la visite. Le chargé de communication diffuse l’image du musée hors les murs et communique sur le programme des activités culturelles. Le documentaliste gère et met à la disposition des personnels du musée et du public une bibliothèque et une banque d’images issue de la numérisation des collections. Les agents d’accueil et de surveillance accompagnent le visiteur dans sa découverte, tout en veillant au respect des consignes pour la bonne préservation des objets exposés.

Coordination logistique Organisation des services Un service administratif assure la logistique quotidienne du service : commandes, factures, actes administratifs. Le service sécurité veille à la mise en conformité des bâtiments. Un service technique et d’entretien suit la maintenance régulière des locaux et participe aux montages des expositions temporaires et à la fabrication du mobilier muséographique.

intercalaire 2 - verso Aile Destrée Salle desmalades siècle. XIII cinq cents ans d’occupations et d’adaptations diverses. En 1467, l’établissement, bâti au de plus de résulte actuel l’établissement progressivement, modifié Reconstruit,étendu, nr 17 e 12, frn u pnrm d lat e âi à il d XV du Lille à bâtir de l’art de panorama un offrent 1724, et 1470 construits actuels, entre bâtiments Les conventuels. de édifices des maisons partie qu’une nombreuses ainsi de louage chapelle, la détruisant l’hôpital, gravement endommage à croisées de menuiserie. de croisées à rectangulaires pour baies de régulier agencement un construite oppose lui 1652, et 1649 Bourgogne entre reconstruit communauté, de la de L’étage Bon. ducs Le Philippe des demeure (1453-1473), 1482. Rihour palais rapprochedu le pierre à de croisée à étroites fenêtres de 1477 L’emploiquotidienne. vie la de de besoins aux intérieur l’aménagement s’étend rez-de-chaussée de d’adaptation souci un par L’irrégularités’explique percements des du construction La e siècle, disparaît entièrement dans un incendie. En mars 1649, un nouvel incendie nouvel un 1649, mars En incendie. un dans entièrement disparaît siècle, vc e pris ass e a omnué l sle e mlds et le reste malades seul vestige des du XV salle la communauté, la de basses parties les Avec clts e ene e lnr, e ern d Prua e d Toa de Thomas de l’hôpital. de fondateurs et les évoquent Savoie Portugal de Ferrand de Flandre, de Jeanne de sculptés nef une généreusement écussons chevet,les le Sur 1657. et 1652 entre reconstruite chapelle la de éclairent qui brisé arc unique. Dans son prolongement, on aperçoit les vastes baies en arc bombé en fenêtres hautes de u XVII Au et fçd sisie u oèe e ’ôe priuir ili d la de lillois particulier dépouillé. l’hôtel décor un par et fenêtres des irrégulière l’alternance de par modèle grès, en soubassement haut un par caractérise du se Elle Renaissance. s’inspire façade Cette Vierge. la de polychrome statue une initialement accueillait niche La flamand. baroque style de sculpté décor un présente epaat e apnl dtut n ate u or d XIX du cours au partie en détruit campanile le remplaçant actuelle, tour la Au-dessus, l’hôpital. de d’honneur cour la à accès donne servant de vitrines aux échoppes. Un portail de grès à bossages rustiques châssis à rectangulaires baies les rez-de-chaussée, séparent grès au de trumeaux minces effet, de En loués. être à destinés d’artisans ateliers et boutiques abritant Monnaie la de rue la sur façade une et l’hôpital de services aux consacrée cour sur façade une avec bâtiment un de est construit (1652-1653), plans Lille de les Bourse sur vieille la 1650, de architecte En Destrée, l’hôpital. Julien agrandir pour profit à mises sont e ice ls etutos rvqés a licni d 1649 de l’incendie par provoquées destructions les siècle, e siècle. Elle se caractérise par une sobre façade rythmée - 9 - Communauté e u XVIII au e siècle, e

02 Architecture de la cour d’honneur Mémoire des pierres 02 Architecture de la cour d’honneur Mémoire des pierres la matière : Lille à bâtir de L’art éhn o d Lwre Cntté e ris e al sué ete u, le eux, entre soudés XVIII Au sable de grains de on tailleurs. des tracespics souventles des conservebien et main Constitué la à taillé est grès Lewarde. résistantes, de suffisamment ou de grès du pierres Béthune l’emploi par soubassements de des perméabilité la l’absence et solidité la assure aux En ou religieuses. façade et la civiles de constructions ornementations des l’ensemble à aux généralise se tantôt tantôt fenêtres, des encadrements limite se excellent statuaire, réputé tendre, la calcaire pour ce l’indique, de L’emploi nom Lille. son de comme banlieue proche provient, la Lezennes de de pierre ou blanche pierre La argileux. insuffisamment limons des avec Lille à produite brique la que facture meilleure de et compacte plus d’Armentières, brique la de l’importation possible asn éooius a XVII au ; économiques des raisons par s’explique matériaux usage des des cet l’origine, décoratives A matériaux. et qualités les physiques sur fois la qui à s’appuie lilloise civile l’architecture de pierre la blanche est de une des caractéristiques et brique la de grès, du l’emploi de née polychromie La éin emt ’prvsonr e cates e osrcin om cli de celui comme construction XVII Au Comtesse. hôpital de l’ancien la chantiers les de d’approvisionner permet sous-sols région des richesse La caillou». «blanc coûteuse le que plus est brique la siècle architectes du XVIII du architectes ce XIV.Louis de conquêtes les saillantes, rigueur,la et l’ordre Désormais, les par insufflés clés aux limitant se décor après Lille françaiseà l’influence caractéristiqueapparaît pavillonde comme du sobriété la et matériaux des régularité des travées, la répétition des motifs architecturaux, l’homogénéité le sur classique, plus Par1717. en la Grand’Place élévationLille la de Grand-Gardesur la édifiée de modèle une possède français style de 1724 L’aile e siècle, la gresserie s’étend à tout le rez-de-chaussée des façades. des rez-de-chaussée le tout à s’étend gresserie la siècle, e siècle, sont à l’image du pouvoir en place. en pouvoir du l’image à sont siècle,

- 10 - e e siècle, le développement des transports rend transports des développement le siècle,

Aile de1724

L’art de bâtir à Lille : polychromie Aplat rouge sur les briques, palette ocre plus ou moins pâle sur la pierre, notes 02 de bleu et de dorure colorent désormais les façades de cet ancien hôpital. Ainsi, à l’instar de la vieille Bourse (rénovée il y a près d’une dizaine d'années) et de l’Hospice Gantois (rue de Paris), l’ensemble retrouve l’aspect qu’il devait avoir lors la conquête française (1667). La cour d’honneur offre ainsi une nouvelle vision de ce patrimoine ancien sur le modèle d'une cité lilloise colorée du XVIIe siècle – lignes pures des bâtiments, perception claire des travées et des élévations – et insiste, par l’apport des couleurs, sur les contrastes brique et pierre de l’architecture flamande.

Matières Grès Brique Pierre blanche ou de Lezennes pierres des Mémoire Décor en pierre blanche et brique (voûte du porche) Médaillon en pierre blanche (aile 1724) Niche en pierre blanche (chapelle)

Couleurs Gris du grès Rouge brique Ocre de la pierre Décor ocre et rouge (aile Destrée) Médaillon azur et or (aile 1724) Niche rose pâle, azur et ocre (aile Destrée)

douce rugueuse lumineuse éclatante

granuleuse lisse polie fendue plate d’honneur cour la de Architecture bombée souple dure chaude froide Les mots pour ressentir sèche humide criarde agressive Parmi les adjectifs proposés, retrouve et colorie : friable résistante harmonieuse striée  en bleu ceux qui correspondent glissante opaque satinée brillante au champ lexical de la matière  en orange ceux qui appartiennent ondulée arrondie courbée sinueuse à celui de la couleur terne mate franche discrète tiède fade Entoure les termes qui définissent multicolore bigarrée transparente le mieux l’architecture de l’Hospice acidulée irrégulière éblouissante nuancée Comtesse

- 11 - L’architecture aussi 02/1 raconte des histoires

Observe attentivement les façades de la cour de l’Hospice Comtesse, tu y apprécieras l’art de bâtir à Lille du XVe au XVIIIe siècle.

Numérote chaque façade de la plus ancienne à la plus récente. Les murs parlent murs Les

Fais correspondre à cha- cune d’entre elles un bâti- ment lillois contemporain. S’amuser au musée au S’amuser

La vieille Bourse (1652-1653) Le Palais Rihour (1453-1473) En remplacement de la Fontaine Bâti pour Philippe Le Bon, ce palais au Change, lieu de transactions devait succéder au Palais de la des marchands lillois, il est décidé Salle, endommagé par un incendie de confier à Julien Destrée, maître en 1451. Apparenté à l’architecture d’œuvre de la ville, l’édification typiquement flamande, son style d’une bourse marchande, à l’image influença fortement les constructions e de celle d’Anvers. civiles lilloises de la fin du XV siècle.

La Grand-Garde (1717) En 1717, le corps de garde, qui abrite la garde civile chargée de la sécurité en ville, a été rénové par l’architecte lillois T.-J. Gombert (1672- 1724). Cette façade classique marque l’entrée du style Observer français au sein d’une ville de tradition flamande.

- 12 - u âiet e a omnué d dortoir XVIII du du pavillon communauté, du et la Saint-Joseph de bâtiment du état en remise ; malades des salle la de murs des notamment bâtiments, des consolidation ; est immédiatement entreprise. immédiatement est restauration leur ; 1973 en libérés sont C.H.R., le se par occupés encore travaux 1649, de Destrée Julien de dite l’aile phases et Desmet bâtiments du les Les succèdent. l’ouverture 1962, suivent en qui musée années vingt les Lille de Dans locaux. Ville des possession la pleinement prend que 1958 mai qu’en n’est Ce des Populaire Théâtre Flandres. le Bâtiments par puis des France, de l’agence par successivement Dès les années 1946-47 des travaux de de des travaux XIX disparition du datant des adventices : constructions 1946-47 commencent années restauration les Dès musée. en transformation sa et sauvegarde sa décide hôpital, l’ancien pris de a qui Lille, patrimonial et historique l’intérêt de de conscience municipalité La ruine. en les par un état dans de décrépitude avancé est et menace Comtesse constitué de tomber l’Hospice de bâtiments architectural l’ensemble Mondiale, Guerre Seconde la de lendemain Au e lcu pu y ntle sn cnmt Le économat. partie son bâtiment du grande XVIII installer y une pour locaux investit des Lille de hospices des l’administration Ainsi affectation. nouvelle une trouvent hôpital l’ancien de bâtiments les des Musées s’efforce de les activer. Entre temps, Amis des spéciale commission qu’une tandis 50 années les pendant poursuivent se travaux Les installation de sanitaires et du chauffage central. e siècle est, par ailleurs, occupé e ice ; siècle intercalaire 3 -recto e siècle

Les travaux du musée Les travaux du musée une nouvelle perception de l’établissement. de perception offrent nouvelle une façades, des couleurs en mise la avec reprise la qui, couvert de et clos de entraînetravaux d’importants culture la de européenne constitue du que L’événement dehors en bâtiments. des entretien nécessaire notables d’interventions plus connaissent ne bâtiments les 2000, à 1983 De 70. années les dans louage de maisons des restauration et Monnaie la de la de rue 22 et 20 des reconstruction ; chapelle l’intérieur de et l’extérieur de tauration res et archéologiques fouilles 1967, de partir : s’enchaînent restauration communautéà labâtiment; importants dedu travaux D’autres il 20, capitale 2004, Lille intercalaire 3-verso - répond aux exigences et aux besoins de la vie quotidienne d'un hôpital. d'un quotidienne vie la de besoins aux et exigences aux répond intérieur L'aménagement propre. spécificité une chacune ayant restreintes dimensions de espace un comme le temporel. Le rez-de-chaussée se présente alors comme une succession de pièces distingue aux se religieuses des sérénité et de communauté silence au carrefour des deux aspects la de la vie quotidienne : le de spirituel et bâtiment Le en unecommunautéreligieuseavecdesrèglesetdisciplinepropres. parties distinctes : une salle pour les malades ; un bâtiment pour le personnel infirmier groupé Sur le modèle de l’hôpital médiéval, l’hospice Comtesse se déploie selon un plan divisé en deux Communauté XVII du de actuelle l’incendie par chapelle détruite la et succède Comtesse 1649, rue située chapelle, la à malades des Salle Notre-Dame. à dédié hôpital cet à parfaitement s’accorde et sacerdotale vocation la symbolise Vuezd’Arnould de temple au Vierge la de Présentation chapelle de même que le tableau du maître-autel. Le thème de cette enfant Vierge la et Deux groupes sculptés l’hôpital. de bienfaiteurs principaux les représentent chapelle, la de caissons à voûte la décorent qui écussons, 66 les "Bleuet", ancien l’autre extrémité de la salle des malades. Peints en 1853 par Brébar, Chapelle était un lieu à double vocation, médicale et spirituelle. et médicale vocation, l’hôpital double à lieu un était que rappelaient dévotion de tableaux plusieurs et d’une malades couverture drapsbrodée aux armes de la de oreiller,Flandre. Au mur, les d’un compose isolent se literie qui La froid. rideaux du de munis dotée sont niche lits Les mur. d’une du l’épaisseur et dans creusée bois, lit de étagère d’une d’un l’Hôtel-Dieu dispose salle, de cette malade Dans chaque modèle disparu. aujourd’hui le Valenciennes sur de construite (1451), Beaune elle-même de l’Hôtel-Dieu de "pôvres" des salle la à s’apparente lambrissé berceau d’un recouverte unique nef à oblongue salle vaste cette pourquoi de C’est architecturaux. permet modèles des Bourgogne véhiculer de ducs les par place en mise politique et économique L’unité os aplet e ih dcr rgnl e la de originel décor riche le rappellent nous Saint Joseph et l’enfant Jésus e ice cntut à construite siècle, - 13 - et Sainte Anne 02

Vivre à l’hôpital /2 Mémoire des hommes La cuisine de l'ancien hôpital évoque l'intimité d'une maison flamande des XVIIe et XVIIIe 03 siècles. Les murs sont recouverts de carreaux de faïence bleue provenant probablement de la manufacture de Wamps-Masquelier établie à Lille dès 1740. Les carreaux sont directement empruntés aux modèles hollandais des XVIIe et XVIIIe siècles et proposent une grande variété de thèmes ordonnancés en série comme les bergers-bergères, les monstres marins ou les jeux anciens. Ils sont surtout remarquables par leur fantaisie décorative et la grande liberté de gestes qui les rend tous différents. L’emploi de la faïence dans les maisons hospitalières

La cuisine La répond à des préoccupations à la fois esthétiques, fonctionnelles et hygiéniques. La place allouée à ces carreaux se limite généralement aux offices, aux cuisines dans un souci de propreté, aux embrasements des cheminées pour favoriser le rayonnement de la chaleur, aux celliers et aux caves pour lutter contre l’humidité et la remontée des eaux. C’est dans cette cuisine que religieuses et converses Nourrir le corps le Nourrir s’affairent à la préparation des repas de la communauté et des malades. Le mobilier fonctionnel visible in situ témoigne d’ailleurs de l’activité déployée dans cet espace : l’âtre généreux de la cheminée permettant de fumer les aliments ; le meuble bas surmonté d’un bloc de pierre bleue servant à la fois de table de découpe et de garde-manger. L’ancien hôpital Notre-Dame accorde alors une grande importance au régime alimentaire dans les soins prodigués aux malades. En effet, sur la base de textes anciens, il apparaît que les malades bénéficiaient d’une nourriture abondante et variée : poissons d’eau douce et de mer, boeuf, mouton, laitages et fromages, nombreux légumes et fruits, cervoise, vin blanc et rouge, par exemple.

Iconographie Innombrables sont les carreaux immortalisant l’activité du berger et de la bergère. Ce thème - au même titre que celui du paysage décrivant maisonnettes, voiliers, moulins, pêcheurs - prouve la permanence et le succès de certaines compositions. Le thème des poissons, réels ou mythiques, tout comme celui des jeux traditionnels, connaît lui aussi une fortune considérable à Lille. Les dessins de ce bestiaire marin ainsi que des divertissements furent crées et diffusés par des gravures. La mouche, ainsi appelée traditionnellement dans le Nord de la France, se trouve aux coins des carreaux lillois. Les diverses formes de ce motif permettent de différencier les manufactures et les époques de fabrication des carreaux.

- 14 -

historiques de la maison. la de historiques «maîtresses» que tant en public le accueillent Flandre de Marguerite et Jeanne comtesses les que parloir le dans C’est tous. à ouvert musée un ce aujourd’hui est hôpital de l’ancien patrimoine, l’identité préservant en tout flamande Perpétuant l’atmosphère intimiste d’une maison connus. peut-être ont les religieuses les que tels intérieurs les documentation, de et collecte de scientifique démarche véritable une suivant restituer, de est L’objectif régionaux. ou lillois hospices des provenant ou hôpital cet à appartenu ayant d’époque de d’objets et pièces présentation la implique muséographique hqe sae e i, e a usn à la à cuisine XVII des la passés. de siècles vie, lingerie, est replacé dans son contexte de d’origine des préserve espace Chaque héritée communauté rez- la l’atmosphère du de muséographique de-chaussée programme Le Cour d’honneur Cour e t XVIII et cuisine réfectoire pharmacie lingerie e parloir ice. et orientation Cette siècles. appartements de appartements la prieure la médicinal Jardin intercalaire 4 -recto

Muséographie du rez-de-chaussée de la communauté Muséographie du rez-de-chaussée de la communauté Lingerie Réfectoire Parloir intercalaire 4 -verso Au XVIIe siècle à Lille, une corporation de potiers se partage le marché de la céramique avec de gros commerçants qui importent massivement des pièces de faïence de Hollande 03/1 (Delft) et du Tournaisis (Tournai). Pendant la seconde moitié du XVIIe siècle, alors que la faïence de Hollande projette son rayonnement le plus vif sur l’Europe et l’inonde de ses produits, l’Artois, le Hainaut et les Flandres sont le théâtre incessant d’opérations militaires, à l’issue desquelles des traités signés par les belligérants modifient le tracé des frontières, et par là même le destin des villes. Le rattachement de Lille au royaume de France en 1668 coupe la ville de ses liens commerciaux traditionnels avec les Pays-Bas. Cet événement désorganise le commerce de la faïence et suscite la création de manufactures locales. Dès 1696, Jacques Febvrier, faïencier de Tournai, et Jean La cuisine Bossuydt, peintre natif de Gand, ouvrent une première manufacture, rue Princesse. Ils n’hésitent pas à faire appel au savoir-faire de collègues venus des Pays-Bas septentrionaux pour lancer leurs productions. Cette initiative est très vite imitée par la famille Wamps, grande L’art des faïenciers lillois faïenciers des L’art famille de faïenciers lillois, à laquelle appartient Bernard Joseph Wamps, peintre attitré de la ville de Lille à la mort d’Arnould de Vuez. Les frères Wamps et leur successeur Jacques Masquelier sont les plus gros producteurs de carreaux pour la période qui s’étend de 1728 à 1756. Durant cette première moitié du XVIIIe siècle, les manufactures lilloises prouvent leur aptitude à exécuter des faïences à la manière de «Delft, Rouen ou Nevers» et leur réputation ne se tarit pas. Cependant, dès 1760, la mode du carreau de faïence s’estompe, le luxe n’étant plus à parer son habitat de ces panneaux compartimentés de cobalt ou de manganèse.

Après une première cuisson, les plaques d’argiles taillées forment le La faïence doit son biscuit. Ce biscuit obtenu est ensuite émaillé, c’est-à-dire revêtu d’un nom à la ville émail stannifère (glaçure plombifère à laquelle on ajoute de l’oxyde d’Italie, Faenza, qui d’étain afin que le revêtement blanc s’opacifie). Lorsque cette glaçure s’illustre au XVe est sèche, le décorateur peut, pour appliquer le motif, travailler à main siècle dans la levée mais il n’est pas rare qu’il emploie un poncif. Ce procédé consiste fabrication de cette à percer des trous dans un morceau de papier, puis à répandre de la céramique, bien que poussière de charbon de bois sur ce support afin de reproduire les ce soit les Arabes qui contours du dessin. Les pigments utilisés par le faïencier sont des oxy- en aient apporté la des métalliques : le cobalt pour le bleu, le manganèse pour le violet, le technique en Europe, cuivre pour le vert, l’antimoine pour le jaune, le fer pour le rouge. Le via la péninsule mélange de cobalt et de manganèse permet d’obtenir le noir. ibérique.

- 15 - Reconnaître 03 S’amuser au musée Iconographie des carreaux de faïence /2 indique leur nom. leur indique et proposés sont te qui ceux retrouve cuisine, la de faïence de carreaux des motifs les Parmi Pays-Bas, avaient coursauXVII aux dames, aux noix, non, du pot cassé, gaigner ou à iecter la pair pierre tablettes, aux défendu), ieu (ung dets au crosse, la à ossletz, « Les jeuxanciens Jouer la grande boule, à la mouche, pour des chique-mauldes, au palet, des claquettes, des claquettes, des palet, au chique-mauldes, des pour mouche, la à boule, grande la Jouer e siècle.Laplupartexistentencoresousuneautreforme. - 16 - ». Ces jeux, signalés par un voyageur français aux mail émigrette cerf-volant marelle sabot quilles cerceau saute-mouton

L’émigrette correspond au yoyo - Le sabot à la toupie - Le mail au golf L’ancien réfectoire restitue l’ambiance solennelle de cet établissement à vocation hospitalière et religieuse. Lieu des nourritures terrestres et spirituelles, les religieuses s’y attablent 04 pour prendre leur repas en silence pendant qu’une sœur, debout au lutrin, lit des passages de la Bible. Le règlement précise que les frères présents à l’hôpital ont leur propre réfectoire. Cependant, pour des raisons d’économie, les proviseurs imposent une table commune de 1565 à 1610. A certaines époques, des «tablières», personnes extérieures à l’hôpital et payant leur repas, sont accueillies.

La foi des membres de la communauté religieuse est entretenue par des commandes et des acquisitions d’œuvres et d’objets de piété. Tous les registres réfectoire Le étudiés font état d’achats d’images pieuses et de livres saints. Il est aussi fait appel à une pléiade

d’artistes, de peintres, d’orfèvres pour la réalisation l’âme Nourrir d’œuvres religieuses. La foi (1704) d’Arnould de Vuez - peintre attitré de l’hôpital -, actuellement exposée, était à l’époque entourée par La charité, L’espérance, La parabole de l’habit nuptial, La parabole des vierges folles et La famille du fondateur. Cela montre l’attachement de l’hôpital Comtesse à entretenir la solennité des lieux. La statue de Saint Augustin du XVIe siècle nous rappelle également la règle de vie communautaire en vigueur dans l’hôpital.

Le répertoire iconographique qui orne le mobilier de cette salle se retrouve sur les façades lilloises des XVIIe Le manteau de la cheminée et XVIIIe siècles. Les termes, personnages barbus à mi- est sculpté d’un cartouche aux corps du manteau de la cheminée, sont présents à l’iden- armoiries de Joseph de Vranx tique sur les façades de la vieille Bourse (1652-1653) de - trois serres d’aigle -, maître la Grand’Place de Lille. Quant aux angelots porteurs de de l’hôpital de 1649 à 1654. crâne, ils symbolisent la destinée mortelle de l’homme et la renonciation aux biens du monde et renvoient aux vœux de pauvreté des sœurs augustines.

- 17 - 04 Le réfectoire Le mobilier flamand /1

Bahut-crédence à deux corps - Brabant - 1661 intérieur insiste sur cette fonction de de fonction convives. des vue la à cette richesse sa sur d’offrir désir le sur et présentoir insiste décor au intérieur apporté soin Ce marqueterie. de panneaux des encore ou sculptés motifs des ouvrant en et, certains de ces meubles, on peut y découvrir vaisselle la de l’exposition Ce livres. pour supérieur corps un les d’ailleurs comporte ranger à mobilier d’apparat, ou encore dénommé dressoir, aliments les entreposer à d’étain, ou cuivre de d’argent, Le buffet est omniprésent dans les les dans au XVII s’impose mais son Renaissance omniprésent prend la à Il origine bourgeoisie. est la de intérieurs buffet Le troonkastou corps deux à Buffet Le mobilier lillois du XVII a cltr dcrtv cnat n ucs aiet ds a i d XVI du fin la dès manifeste succès un connaît décorative sculpture La décors. de et mobiliers de répertoires de publications des diffusion de foyer important un aussi mais Saint-Omer et Bergues Bailleul, Gand, Courtrai, Bruxelles, avec meubles du provenant chêne pourtour de de la Baltique pour le bois vendre. C’est l’un du des principaux centres de massivement fabrication de importe Anvers monde, du port Premier e ice I sr à bie l vaisselle la abriter à sert Il siècle. e siècle se rattache à une tradition commune à toute la Flandre. - 18 - u XVII Au réinterprétant les librement. en mais sans servilement copier donc, les inspirent décors s’en les pour artisans pour Les tant se que intérieurs. l’architecture utilisés de et gravés, mobilier biais iconographiques le modèles le de par thèmes recueils rapidement Les alors transmettent 1628. dès une même regroupent sous corporationse alors qui pierre sur comme bois sur sculpteurs de d’ateliers L’augmentation des commandes multiplie le nombre ronde-bosse. en éventails ou bien encore de putti et de figures en pieds-griffes, d’oves et de rais de cœurs, de godrons de constitué baroque décor riche d’un classique parent se et ordonnance une conservent buffets Les italienne. et flamande Renaissance, la de l’art dans

e et le plumage de l’oiseau le toucher.le l’oiseau de plumage le et goût le suggère pomme la ; l’odorat rose la et vue la représente miroir le ; l’ouïe évoque lyre la : sens cinq des allégories féminins, personnages cinq par rythmé est inférieur corps Le Mathieu. saint et l’ange Marc, saint et lion le Luc, saint et génisse la Jean, saint et l’aigle attributs: leurs par identifiables sont supérieur,évangélistes quatre les corps le Sur religieux. et profanes éléments associe porte, la de près situé corps, deux à bahut-crédence Le ice l mble pie o inspiration son puise mobilier le siècle, e siècle.

,

A la tête de la communauté se trouvent le maître et la prieure. Cette direction bicéphale a 05 pour mission de veiller aux intérêts de l’hôpital et de faire exécuter les règles inhérentes à la discipline monastique. Dans le parloir, la prieure reçoit en audience privée les hôtes de marque, les visiteurs de passage, les familles des religieuses ainsi que les membres de son personnel. Les boiseries du XVIIe siècle qui recouvrent partiellement les murs accentuent le caractère intimiste des lieux. Au mur, huit ex-voto du XVIIe siècle, offerts à la Vierge en remerciement de la guérison ou du sauvetage d’un enfant, apparaissent comme de fervents témoignages de la piété populaire. Le mobilier présenté est traditionnellement rencontré dans les établissements hospitaliers, à l’image du banc-coffre qui, depuis le XVe siècle, sert à la fois de siège et de rangement. Au parloir succèdent les appartements de la prieure constitués d’un bureau ou petit salon, d’un vestiaire et d’un oratoire. Le bureau conserve, au-dessus de la cheminée, une réduction du tableau du maître-autel de la chapelle intitulé La présentation de la Vierge au temple d’Arnould de Vuez et deux portraits du XVIIIe siècle, qui lui octroient un caractère plus aristocratique. Les objets d’art sacré comme le calice ou la croix sur pied en écaille confortent la spiritualité méditative du lieu. Le parloir et les appartements de la prieure la de appartements les et parloir Le Direction temporelle et spirituelle et temporelle Direction

Ex-voto Ceux exposés proviennent de la chapelle Ce sont des tableaux, objets ou plaques gravées Notre-Dame d’Assistance. Bâtie en 1640 que l’on suspend dans une église ou un lieu grâce aux dons des fidèles, cette chapelle vénéré à la suite d’un vœu ou en mémoire d’une se trouvait sur le quai de la Basse Deûle grâce obtenue dans des circonstances adverses : et abritait une statue de la Vierge réputée maladies, accidents, calamités naturelles, etc. Ces pour accorder des faveurs à ceux qui la objets, en dehors du fait qu’ils sont les témoins priaient. Cette statue bénéficiait d’une fervents de la foi, représentent une contribution grande ferveur populaire, en particulier remarquable à l’étude des traditions populaires. parmi les ouvriers du rivage.

- 19 - Ex-voto (huile sur toile) - XVIIe siècle rdi éaeet as a ersnain ’nmu domestiques d’animaux comportements. certains d’apprendre facile est représentation la il auxquels cheval, le ou jeu, du privilégié compagnon chien, se le comme dans l’éducation enfants, de également des métaphore regard Cette traduit au éducation. sont, bonne et d’une faire domestiquée garants peuvent nature botanique, la toute à précision référence une avec peintes fleurs, Les Symbolique fenêtre une balustrade, imposante l’arrière-plan. clore une ; peuvent nuée paysage un une sur dans ouverte apparaît est L’ensemble l’enfant à raideur. Vierge grande d’une vêtements des marqué par dans une attitudes mise en scènedes théâtralisée dans : engoncés face à unfigés rideau et délicatement tenu, une spontanéité, de hiératiques dénués enfants des présentent ex-voto Ces leur qui variantes des d’après stéréotypés.composition de critères des surtoutappliquent ils maistableau suggérées sont le auprès composent parents, derniers Ces proches de locaux. émanant peintres de enfants. commandes, de aux fait porté le sont nouveau votifs l’intérêt tableaux de Ces symptomatiques sont musée du ex-voto Les comportements culturels et sociaux d’une d’une sociaux et les culturels ils sur époque. témoignage Aujourd’hui, un comportements surtout portraiturée). offrent personne nous performances sur la des renseignements sur informations pas des circonstances, et (date plutôt l’événement sont mais ne » artistiques faiseurs ce d’amour « aux sentiment demande d’ex-voto, le l’on que que Ce dévotion. dévotion maternel. la de sentimental autant à tout acte et évoque cet d’ordre l’enfant à l’existence Vierge la à plutôt D’ailleurs, liées sont affectif, et fonctions les ces de esthétiques signification ex-voto ne sont donc pas de première laimportance, et valeur La reconnaissance.la et fidélité laévoque chien le représente D’autres allumé la foi cierge ; un le de acte indique le d’offrande; panier fleurs : dentelles. représentation la de de symbolique ornements codification à la participent et accessoires colliers perles satin, en de rubans médailles, : costumes richesses Les de extérieurs aisées. signes nombreux de mode portent enfants classes des la sur des l’accent aussi vestimentaire mettent tableaux Ces - 20 -

05 Le parloir et les appartements de la prieure L’art du portrait /1 Portrait du chanoine Balicque (huile sur bois) - XVIe siècle Balicque    de pharmacieenusageaux XVIII Trois catégories de «médicaments» expliquent la grande diversité des pots a on extrêmes, cas les Dans plaies. des pansement et et nettoyage d’hygiène mesures en en consistent d’alimentation, qui corps du soins les on autant primordial, pour révèle pas se néglige l’âme ne de salut le si même hospitalières, institutions les Dans salle. cette de fonction désormais a Elle sciences. des et perdu son médecine équipement. Seuls un petit la lavabo et un de jardin médicinal perpétuent l'ancienne progrès aux suite transformations, Dès son origine, l'hôpital Notre-Dame possède une pharmacie qui connut de nombreuses emplâtres porcelaine blanche bouteilles etdeschevrettes encéramique de guérison mais aussi de fin de vie. de fin de aussi mais guérison de e epârs u aalse éaet osré dn ds ots à boîtes des dans conservés étaient cataplasmes ou emplâtres les de pots des dans gardaient se onguents) et crèmes (pilules, solides les des dans enfermés étaient lotions, et sirops les comme liquides, les sur son lit de mort prend e siècle: rxmt d l ceié, le cheminée, la de proximité à des chacune plantations. pour distinctes de parcelles permet des elle déterminer car pratique aussi est elle esthétique, du italien XVI plan un selon reconstitué est Il l'hôpital. de Le jardin visible de la fenêtre reste un témoin de l'activité thériaque. à pot canon, pot pots à pharmacie semblables des à ceux dans exposés préparations: chevrette, leurs conservent Elles plantes malades. aux nécessaires des remèdes les ville, fabriquent en religieuses partir effectués les d’achats et A jardin le dans l'hôpital. cultivées laboratoire de le sorte pharmaceutique quelque chirurgien en constitue d’un pièce Cette et médecin attitrés. d’un autour s’organise XVI redevance en argent. Et ce n’est qu’à partir du milieu du recours à un médecin ou à un chirurgien moyennant une ici tout son sens dans la mesure où l’hôpital était un lieu e e ice vc e bi e coslos S lalr est l'allure Si croisillons. en buis ses avec siècle Comtesse l’hôpital de médical service le que siècle - 21 - otat u chanoine du Portrait

06 Soins du corps et pharmacopée La pharmacie 06 La pharmacie Du jardin aux bouquets /1 du XVII société la de L’engouement religieuses. métaphores éphémère des comme caractère lisent se et vie, le la de celui bouquet, du par aux mortes confortent, natures qui des fleurs moral. notamment d’ordre cas codé le C’est langage elles un mais aussi époque possèdent d’une Ces mentalités témoignages des espèces. des précieux être des révèlent se représentation mortes natures la à apportée précision la par et choses des texture la de l’étude par nature la de l’illusion donner à s’emploie peintre le morte, nature la de l’art de travers au : tableaux de sujet formidable un aussi est Elle symboles. des Merveilleuse et prolifique, la nature est alors une matière inépuisable pour la fabrication sacrés. textes des spiritualité la illustre jardin le fleurs, de vertus les des saints signifier et panser les fautes pour grâce aux herbes médicinales. Toutcontribution à comme les bouquets mises sont fleurs les et arbres les nature, plantes, les la seule catholique, religion jardin, la du sein Au divin. le d’exprimer digne paraît par mystique, et idéal fois la à paysage marquée Age, Moyen du société la Pour les travaux qui y sont associés. sont y travauxqui les si outre, En sa de vue de point du vanité. la de figure considérée une devient elle marchande, valeur aussi étant tulipe La marché. ce dans spécialisée dans tulipe la présente d’A. Grimmer. par Turquie L’enthousiasme fait pour cette fleur amène à créer, symbolisée de se aux Pays-Bas, une bourse est bouquet venue le qui dont et et fleurs l’exotisme l’expression des de culture botanique, curiosités, la science de de jeune cabinets la des de temps le aussi C’est quotidienne. vie la de actes les tous dans présente est religion la e siècle pour la peinture de fleurs rappelle que évoque un jardin, il rappelle aussi le rythme des saisons et saisons des rythme le aussi rappelle il jardin, un évoque printemps Le des simples se situe en général dans l’espace de l’infirmerie, de l’espace dans général en situe se simples des est constituée d’une seule substance, donc simple. Ce jardin Ce simple. donc substance, seule d’une constituée est médicinales et aromatiques. On pense alors que la plante la que alors pense On aromatiques. et médicinales - 22 - e printemps Le L’herbularius est un jardin où l’on cultive des plantes des cultive l’on où jardin L’herbulariusun est L’herbularius ou le jardin des simples des jardin le L’herbulariusou souvent à proximité de l’apothicairerie ou du cloître. du ou l’apothicairerie de proximité à souvent médiévaux au même titre que le jardin d’agrément, jardin le que titre même au médiévaux l’hortus conclusus, le potager,le conclusus, verger…l’hortus le Il fait partie de la typologie des jardins des typologie la de partie fait Il

Le printemps - A. Grimmer (Huile sur bois) - fin XVIe / début XVIIe siècle de J. Van Son rappelle le le rappelle Son vie. la de déroulement Van J. de du citron dans la l’écorce de l’enroulement Ainsi fécondité passe. qui temps le évoquent ils pelés, de sont lorsqu’ils mais symbole comme un utilisés être peuvent fruits les sont aussi porteurs de monde, sens. Ils du ou vanité goût du allégorie raisin), (le eucharistique symbole ou Tantôt fruit défendu (la pomme) allégoriques Fruits blanc). (la amour lys royauté(le et pureté : rose), Marie de Vierge qualités la les et expriment vertus les composent fleurs le Les aussi qui marial. thème évoque le symbolique, sa pour valeur utilisé décorative et son pouvoir bouquet, Le symbolique fleur la à naturaliste fleur la De Jesus. de et Marie de res figu- aux et sacrés textes aux rapportent se et monde du tés leur alors au message sur les vani- participent outre botanique, fleurs, intérêt et Fruits vie. la de souffle au l’âme, à au céleste, caractère renvoient papillons les libellules les ; et mort terrestre la à vie et la à font référence chenille la et volatiles. L’escargot et rampants maux sont d’ani- accompagnés l’existence, souvent de tran sitoire nature qui fruits, la les symbolisent et fleurs Les iconographique Répertoire

Nature morte -

En observant les natures mortes du musée, retrouve retrouve musée, du mortes natures les les observant En sens et : forme nature la de merveilles des Description symboliques ?

motifs

présentés. - 23 -

Quelles

sont

la puretéla leurs le temps la mortla l’âme

significations

06

S’amuser au musée /2 Symbolique des natures mortes Comprendre Dans cette pièce, les religieuses entretiennent le linge et les draps destinés aux malades 07 et leur confectionnent parfois des vêtements. L’accueil du malade est alors entouré d’un rituel reposant sur des mesures d’hygiène corporelle comme probablement les bains ou la propreté des effets. Cette salle, où le linge des malades était plié et rangé, comportait un mobilier spécifique : la presse à linge. Posée généralement sur un ribbank ou sur une table adaptée, elle servait à repasser à froid des piles de draps, nappes, serviettes placées dessous. La pression se réglait, selon l’épaisseur de la pile, au moyen de la longue vis en bois et s’exerçait durant La lingerie La plusieurs heures afin d’obtenir du linge impeccable, orgueil des plus riches maisons flamandes. Le textile trouve un écho dans les collections du musée. Dans le dortoir de la communauté, la Fête du Broquelet de F. Watteau met l’accent sur la présence importante de dentellières à Lille. Le Pot Dhellemmes et le Tableau de corporation des filtiers offrent, par les motifs du métier à tisser, de la quenouille et de la bobine, une description de l’univers des métiers du textile. siècle e (Chêne) - XVII

Lille, ville drapière Le costume de la Dès le XIIIe siècle, Lille rayonne

soeur augustine par son activité textile. Tissés Presse à linge - L’hygiène et la propreté du linge du propreté la et L’hygiène se compose d'une puis foulés et teints, les draps de robe blanche, d'un la cité sont présents sur les marchés de Gênes, de Venise, de Marseille. scapulaire gris, d'une Cependant, au cours du XVe siècle, la belle et ancienne draperie lourde ceinture avec connaît un déclin. Lille se tourne alors progressivement vers une petite chapelet et d'une draperie sèche et la teinture des textiles. Partout on fait l’éloge des cornette avec teinturiers lillois de wedde (bleu) et de garance (rouge). Sous Charles guimpe et voile. Cet Quint, Lille a le monopole de la sayetterie-bourgeterie : les tisserands habit est simple : il travaillent à la haute-lisse et fabriquent des étoffes plus fines de laine symbolise, de même mélangée de lin, ou de coton, ou encore de fils d’or et d’argent. Plus que les de deux mille «métiers battants» dans le textile font vivre directement cheveux tondus, ou indirectement la moitié de la population. Au XVIIIe siècle, le déclin l’humilité de la du tissage lainier est en partie compensé par le développement de religieuse. l’industrie linière, notamment la filterie qui fournit le fil à coudre et à tisser, et par l’essor de la fabrication de dentelles.

- 24 - G. Van Tilborch (XVII VanTilborch G. - famille de goûter Le u XVIII du privilégiées. classes ces dans l’instruction de l’importance rappelle chemi- née, la de manteau le posés sur livres, de présence La verres. les rincer de encore ou vin de bouteilles les frais au maintenir de mettait per froide, d’eau rempli soir, rafraîchis- un plan, premier Au enfants. des croissance la à veille l’on que d’ailleurs quent indi- filles petites les pagnent est accom qui fruits l’âge Les reconnu. à propre caractère ou - béguin encore le du hochet, signifie - qu’un bonnet du colorés, rubans des sont présence derniers la parents, leurs comme ces vêtus si Même enfants. des l’éducation pour renouvelé l’intérêt à et famille la de sentiment du naissance la à l’intimité, à alors adapté mieux est collective, vie la loin de maison, la de privée. L’intérieur sphère la dans replie e otr e famille de goûter Le l fn u XVII du fin la A époque. cette de vie de habitudes les et vestimentaire mode la mai- son, la de confort le sur gne des rensei- nous et Il familiaux. liens fécond mariage sociale d’un l’importance sur cent e ice l fmle se famille la siècle, e t u début au et e l’ac met e siècle)

- - -

sont proposés ? proposés sont te qui éléments les admirer pu as-tu pièces quelles Dans Observe le tableau de G. Van Tilborch L’intérieur delamaison - 25 - Le goûter de famille. 07

S’amuser au musée /1 éloge du quotidien Analyser Les collections d’Arts appliqués présentées dans l’ancien dortoir des religieuses 08 contribuent à tisser un portrait environnemental, politique et social de la ville de Lille du XVIe siècle à la Révolution. Une première exposition de bois sculptés, de peintures et de documents graphiques décrit un paysage urbain marqué par l’architecture de bâtiments institutionnels aujourd’hui disparus, comme la Halle échevinale ou le château de Courtrai. La galerie de portraits représentant les comtes de Flandre et les ducs de Bourgogne évoque les figures historiques et le contexte politique de la Flandre à la fin du Moyen âge et au début de l’époque moderne. Sauvegardés par des collectionneurs avisés du XIXe siècle, les clefs de la ville, les poids et mesures et les bois sculptés de la salle du Conclave nous indiquent l’importance du pouvoir administratif et marchand de la ville qui, dès le XIIIe siècle, est aux mains d’un Magistrat et d’un collège d’échevins. Bénéficiant du dynamisme économique de la Flandre, Lille concentre marchands et artisans qui s’organisent en corporations et confréries afin de défendre leurs Histoire et vie lilloises vie et Histoire intérêts et de se porter mutuellement Le dortoir : salle Arnould de Vuez de Arnould salle : dortoir Le secours. Lors d’assemblées et de fêtes traditionnelles locales, ils arborent leurs attributs et insignes de métiers: torchères, bannières... Le tableau La procession de Lille en est une rare évocation. En effet, les œuvres de Louis et François Watteau sont de précieux témoignages de la physionomie de la ville et de la vie lilloise sous l’Ancien Régime. Initié par les Grandes Découvertes, dont les globes de Coronelli sont l’illustration, un engouement pour les innovations scientifiques marque cette fin du XVIIIe siècle. Il est symbolisé par L’expérience aérostatique de Blanchard et Lespinard ainsi que par le microscope de Magny et il préfigure les bouleversements de la Révolution Industrielle.

Cette salle était l’ancien dortoir des religieuses. Il est probable que chacune des soeurs disposait dans cet espace d’un lit, d’un prie-Dieu et d’une petite armoire pour ranger ses effets. L’ensemble de ce mobilier était entouré de cloisons qui isolaient les religieuses les unes des autres et formaient ainsi des cellules de recueillement.

- 26 - La muséographie du dortoir rend symboli- quement hommage à la fonction originelle de cette salle. Cinq cimaises verticales scandent régulièrement l’espace et évoquent ainsi le rythme et la position des probables cellules des religieuses. Une structure métallique fer- mée d’une toile de lin, métaphore des draps et de la literie, rappelle en filigrane ce lieu où l’on dormait. Les oeuvres exposées fonctionnent en séries. Ce principe de répétition fait écho aux cimaises et insiste sur la notion de collec- tion. Il renvoie aux multiples objets usuels ou artistiques qui composent la petite histoire de la vie quotidienne. Muséographie du dortoir de la communauté du dortoir Muséographie

Se c t i o n I

Se c t i o n II

Se c t i o n III

Se c t i o n IV

Se c t i o n V

Se c t i o n VI

intercalaire 5 - recto Salle Arnould de Vuez La nouvelle dénomination du dortoir valorise la présence du peintre attitré de l’ancien hôpital dans les collections du musée.

Le dortoir est divisé en six sections thématiques évocatrices de l’histoire et de la vie lilloises.

Section I L’architecture lilloise et son décor sculpté Les témoins de la ville ancienne Eléments de décor en bois sculpté provenant de maisons particulières, de bâtiments officiels et religieux. Tableaux, gravures évoquant l’architecture et l’urbanisme de la ville.

Section II Arnould de Vuez et la salle du Conclave Les figures du pouvoir Généalogie des comtes de Flandre, portraits des ducs de Bourgogne.

Section III Poids et mesures Le pouvoir administratif

Section IV Corporations et confréries Le dynamisme marchand Bannières, torches, céramiques, coffres et tableaux Muséographie du dortoir de la communauté du dortoir Muséographie de corporations.

Section V Les Watteau de Lille Des grands événements aux réjouissances populaires

Section VI La vie scientifique Objets d’exploration : les nouveaux mondes Globes, microscope, tableaux thématiques.

intercalaire 5 - verso enthousiasme.Ces tableaux montrent l’évolution de ces fêtes, leur leur fêtes, ces de villes. deux ces de chacune dans l’évolution montrent la enracinement dans la culture régionale et dans la tableaux spécifité de Bredaelces manifestations Van enthousiasme.Ces A. Anvers par à décrits éloigné festifs traditionnelle très et paraît L’ensemble bruyants disparu. rassemblements a turbulence des de et fantaisie où de solennelle trace et sage toute ordonnance une comme spectacles apparaît ces cortège le de Watteau, F. pan Chez un Tout catholique. religion alors. disparaît la respecter et l’ordre maintenir religieux, avec le clergé et les membres de toutes les communautés, les confréries confréries les communautés, les toutes de membres les et clergé le avec religieux, de l’honneur Notre-Dame en ou lieu des avaient plupart saints La protecteurs de méridionaux. Pays-Bas la des ville. cités Ces les animent cortèges étaient à l’origine purement u Moyen Du ville. la de ancien plus le cortège le de la collégiale Saint-Pierre, la procession en l’honneur de Notre-Dame de la Treillechanoines est des demande la à Flandre, de comtesse Marguerite, par 1269 en Instituée - 1789 en Lille de procession La e e ene ai d poée l ct d tu ls lax om ls ure, les guerres, les comme fléaux les tous de peste... la famine, cité la incendies, la protéger de afin dernier ce de du saint protecteur de la ville, de faire le tour des remparts avec la statue consacrée Ce mot flamand signifie «faire le tour de ...». En effet, il était d’usage, lors de la fête Ommegang â e u XVIII au ge à Lille, c’est le Magistrat qui en était le pouvoir organisateur.pouvoir le était en qui Magistrat le c’est Lille, o l pplto mnfse a ise avec liesse sa manifeste population la où , e siècle, des cortèges impressionnants ou «Ommegangen» «Ommegangen» ou impressionnants cortèges des siècle, F.Watteau - 27 -

la société s’accentue. Il faut faut de Il s’accentue. société la d’encadrement la Réforme, volonté Contre la Avec à d’acteurs l’époque. appréciées compagnies sociétés ou des joués par folkloriques et giques mytholo saynettes sujets aux vivantes des allégoriques, chars des par illustrés vivants tableaux de s’enrichirent tions u XV Au archers… arbalétriers, serments leur les : bourgeoises de compagnies des et attributs profession les métiers avec de corps les patron, saint leur de images les avec (1800 - 1801) - (1800 e ice cs manifesta ces siècle, Fête - -

08 Portrait de Lille

Cortège à Anvers (détail) - A. Van Bredael /1 (Huile sur toile) - 1697 Une ville en fête 08 Portrait de Lille L’espace urbain /2 Si la fin du XVIII du fin ville, la de pour la ville. la pour de Lille de 1792 de Lille de Le plat - à barbe Watteau lillois Louis de œuvres Des siège. commé jours, nos toujours de visible colonne, une Grand’Place, la 1792. C’est en 1845 qu’est sur installée, un incendie lors du par siège des Autrichiens en détruite Saint-Etienne ville, la l’église de églises anciennes d’une plus massive des tour la profile se d’or, à flamande. de la cité au cœur française la présence de flamand et a Bourse la but pour vieille d’imposer l’héritage avec est fortement (Lille français rattachée à style la France en 1668) contraste de bâtiment les et fleurs à de bâti ou fruits ensemble Renaissanceflamande. la de de Cet ornées caractéristiques guirlandes régulières grès. d’angelots, les et de figures comme verticales soubassement travées décoratifs de un motifs succession sur d’élégants une pierre rose ailleurs, la brique de par la présente, l’alliance de de conséquence et polychromes, blanche façades de série une propose rcso : n ag e asn, yius e ’r d btr Lle u XVIII au Lille à bâtir de l’art de typiques maisons, de rang un : précision droite, derrière la maison du Soleil Soleil du maison la derrière droite, ce : Grand-Garde la s’élève gauche Vue de la Grand’place au XVII La procession de Lille de procession La e Presque deux cents ans d’évolutions urbaines séparent la ville la de coeur : place La siècle. le tableau de tableau le ls éut sr aule tin rpéets e tos ovis éisn la régissant pouvoirs trois les représentés étaient laquelle sur réduite plus religieux avec la présence de la chapelle des Ardents. des chapelle la de présence la avec religieux - ainsi qu’un boulet de canon rappellent ces événements tragiques tragiques événements ces rappellent canon de boulet qu’un ainsi - diitai e jdcar ae l Hle ceiae t e ioi l pouvoir le ; pilori le et échevinale Halle la avec judiciaire et administratif pouvoir le ; Change Fontaineau la avec marchand pouvoir le : cité la de vie , à Le bombardement Le bombardement l’arrière-plan, l’architecture est dépeinte avec une minutieuse une avec dépeinte est l’architecture l’arrière-plan, . Le panneau du XVII du panneau Le procession. La morant ce ce morant e siècle est aussi une précieuse évocation de la place à la la à place la de évocation précieuse une aussi est - 28 -

est un témoignage important de la physionomie e siècle nous montre une place une montre nous siècle Vue de la Grand’place e siècle, et

même quelques libertés de composition avec la réalité architecturale de la ville. En En ville. toile. sa sur apparaître faire les la à manière de RihourPalais l’ancien de architecturale de partie une réalité et militaire l’Hôpital de la façade la coulisser,arrière-plan,fait en il avec effet, composition de libertés quelques même frise, en composition La lui processionnel. plongeante, permet de un légèrement Il représenter maximum d’éléments. s’accorde cortège le : principale scène la à décor forme d’ommegangen représentations ses où l’architecture de théâtre un tel plateau avec de la Grand’Place l’espace il utilise anversois, Bredael Van A. travail Comme véritable reconstitution.un à donc de livre se Watteau François 1793. en disparaît procession La e or-ae e a ril, e rlqe mrae e efn u Magistrat. du enfin fait remarquable et à Lille depuis le XIII à mariales tout marchand dynamisme le reliques traduit char métiers petits des de du enchevêtrement Treille,Cet clergé, la du de confréries, Notre-Dame des de bougeoises, sui- compagnies sont quatre char Ils des archers, vis : sayetteurs… métier) armuriers, de bottiers, tisserands, corps tailleurs, d’un bâtons pentiers, attributs (longs des torches et fou leurs chandelle avec du d’une corporations précédées surmontés cinquante-six tête, les En défilent Grand’Place. ville, la la de sur s’aventure cortège codifié. le totalement Esquermoise, est procession la de L’ordonnancement métiers de corporations et Cortège en résonance avec cette évocation de la vie sociale et économique de Lille. de économique et sociale vie la de évocation cette avec résonance en nières, coffres de corporations, balances d’orfèvres et de monnayeurs entrent e siècle. Poids et mesures, tableaux, ban - 29 - processions («faire le tour de ...») et et ...») urbain. vie de de espace cet valeur en tour met le («faire processions des originel sens le rappelle place la de centre au cortège le par ménagé vide Le porteur ... ivre torche un de des conversation, son en improvisée, poussant bourgeois buvette enfant une un : cerceau, vif» le sur «prises et légères scènes petites des par contrebalancée est représentation la de cortège du statique voire rigide peu un L’expression solennité réglementé. et hiérarchisé la fortement accentue et lieu comme sociale vie la de et ville la de place symbolique la ainsi distingue Il l’église. de clocher du celle et cheminées des des façades, procession, des travées des celle la torchères, des : de prédomine protagonistes verticalité La éocat e a rue la de Débouchant -

- 08

Torche de poissonnier Portrait de Lille (bois polychrome) XVIIe siècle Un cortège sous influence /3 08 Portrait de Lille Les Watteau de Lille /4

Corbeau (Chêne) XVIe siècle a utrim eprec arsaiu d Bacad t Lespinard et Blanchard de aérostatique expérience quatorzième La l’Ancien sous Lille. de braderie la ou Broquelet lilloise du fête la vie la racontent oeuvres comme locales coutumes les pour lilloise population la de l’intérêt Leurs restituent et Régime artistes. deux ces des par chroniques croqués véritables de sont Watteau ainsi rassemblementssont Françoisde célébrations et de Nombre lilloise. cité la de événements et Louis de oeuvres Certaines scientifiques. innovations les pour villes grandes des populations des l’enthousiasme de témoignent e cohr e ds oln poog dn l tms la XVII temps le dans prolonge moulins des et clochers des Paris, Tour.Noble de la remparts, Révolution), des la détail à Le Saint-Sauveur(démolie l’église porte la : lillois monuments différents liesse. fond, de toile en en avec, Mars foule Paris), de champ le représente une Watteau de Louis par Porte acclamés (actuelle de des porte Malades détachement la à un accueillent les dragons et carrosse tard, à plus ­­­un jours Cinq atterrissent Lille. de km 18h00, aérostatiers 200 A deux d’entrée. droit les de livres 3 de acquitté s’étant modeste une plus regroupe foule se l’extérieur A du spectacle départ. payé au a assister pour qui livres 6 aisé public le représenté est garde, la par de circonscrite l’enceinte centre Au pour ascension. Lille nouvelle de une l’esplanade de 11h00 s’envole à Lespinard, de Paris chevalier e siècle. e 5 ot 1785, août 25 Le duroi Louis XIV, dont les cuivres ont été gravésnaissance d’après la les dessins ded’Arnould jour de au constellationsarrêtées lesreprésente céleste globe Le semelles de poutres et des corbeaux de la Halle échevinale du XVI du échevinale Halle la de corbeaux des et poutres de semelles l’exotisme.Cegoût pour les mondes lointains est visible dans l’iconographie des grandesterrestreglobelesl’accentdécouvertesVuez.surmet l’attraitLe et de Parisà parcélèbrele cosmographe vénitien Vincenzo Maria Coronelli. Lesglobes exposés sontdeux réductions desglobes terrestre célesteet réalisés scientifique vie La e hsce Ja-ire Blanchard, Jean-Pierre physicien le - 30 -

u pnrmqe e il au Lille de panoramique Vue copgé du accompagné et e siècle. siècle. e retou Le r

Le retour de Blanchard et Lespinard- L. Watteau (Huile sur huile) - 1785 Publications de conservateurs Co r d o n n i e r A. - Miroir de Lille et des Pays-Bas - Ed. Casterman, 1994 Co r d o n n i e r A. - Regard sur : la procession de Lille - 1996 Ta p i é A. - Le sens caché des fleurs - Ed. Adam Biro, 2000 Mo n n e t C. - Lille, portrait d’une ville - Ed. J. Marseille, 2003 De b r u y n R. (sous la direction de) - Hôpital Notre-Dame à la Rose - Lessines, 2003

Ouvrages généraux sur Lille Pa r e n t P. - Architecture civile à Lille au XVIIe siècle - Lille, 1925 Sa i n t -Le g e r A.(de) - Histoire de Lille (des origines à 1789) - Lille, 1942 Pi e r r a r d P. - Lille, dix siècles d’Histoire - Ed. Stock - Paris, 1979 Tr e n a r d L.(sous la direction de) - Histoire de Lille - 3 vol., T1 - Ed. Privat - Lille, 1981 Ge r a r d A. - Les Grandes Heures de Lille - Paris, 1991 Va n n e u v i ll e E. - Histoire de Lille, des origines au XXe siècle - Ed. France-Empire, 1997 Gu i g n e t P. - Vivre à Lille sous l’Ancien Régime - Ed. Perrin, 1999 Ma r c h a n d P.(sous la direction de) - Lille d’un millénaire à l’autre - Ed. Fayard, 1999 Bu s s i è r e E.(sous la direction de) - Le grand Lille - 2000 Ge r a r d A. et Gu i g n e t P.(sous la direction de) - Lille au fil de l’eau - Voix du Nord éditions, 2001 Lo tt i n A. - Lille, d’Isla à Lille-Métropole - Voix du Nord éditions / Collection «Histoire des villes et du Nord-Pas-de-Calais», 2003

Ouvrages thématiques Be u r d e l e y M. - Les petits métiers de la France d’autrefois - Ed. Solar Da u g u e t C. et Gu i ll e m e Br u l o n D. - Les pots de pharmacie - Ed. Massin - Paris, 1987 Le m m e n H. van - Décors de céramique, carreaux et mosaïques de tradition - Ed. Flammarion -

Repères bibliographiques Repères Londres 1993 Ma ë s G. - Les Watteau de Lille - Ed. Arthéna, 1998 St r a s b e r g A. (sous la direction de) - Regards sur le patrimoine hospitalier. Apothicaireries, cha- pelles et mobilier - Ed. Actes Sud, 2003

Travaux universitaires Da n h i è r e P. - La vie d’un grand hôpital lillois : l’hôpital Notre-Dame, dit Comtesse, aux XVIe et XVIIe siècles - maîtrise d’histoire, Université de Lille III - juin 1982 Gr o e n w e g h e M. - Notre-Dame de Lille, dit Comtesse, de 1700 à 1793 - maîtrise d’Histoire de l’Art, Université de Lille III - juin 1982 Du f o u r J. - L’hospice Comtesse ou comment un hôpital lillois prestigieux devint orphelin de sa fondation originelle - Université de médecine, thèse de doctorat - Lille, 1988 Ha r d y A. - L’hôpital Notre-Dame, dit Comtesse, à Comtesse, à Lille aux XVIIIe et XIXe siècles - D.E.S. d’Histoire de l’Art, Université de Lille III

Catalogues d’exposition Carreaux de faïence dans le Nord de la France 1650-1850 - (nov 1982 – mai 1983) - musées de Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Omer et Dunkerque - 1982. Lille au XVIIe siècle, des Pays-Bas espagnols au Roi-Soleil - (sept - dec 2000) - musées des Beaux-Arts et de l’Hospice Comtesse de Lille - RMN, 2000. Bo e l e m a I. - Portraits d’enfants aux XVIe et XVIIe siècles - Ed. Ludion - Amsterdam, 2000.

- 31 - l’état de rétablissement lisibilité. sa recouvre qu’il afin objet le d’un altéré permet qui de Acte et recevoir Restauration de vue exposées. non collections les conserver en aménagé Local Réserve l’inventaire. de registre au inscription son de conformité la et état son localisation, sa collections, les dans bien du présence la place, Opération qui consiste à des vérifier, sur pièce et sur auprès Recolement diffusion de publics. et collections des présentation de et conservation de matière en musée d’un globale politique la définir à vise Il le culturel et scientifique Projet qui musée au ainsi conserve. dans l’attache et objet fonds un d’un enregistrer l’entrée à consiste chronologiquement qui administratif Acte à scientifiques, relatives Inventaire notes) catalogues, oeuvre. d’une données l’acquisition de (articles, extraits documentaires les et administratives Regroupe d’oeuvre Dossier exposition. une à prêt le en collection comme d’environnement, vue d’un changement d’une objet d’un l’état examen, après enregistré, est lequel par Procès-verbal d’état Constat objet. d’un ou collection d’une vie la de l’espérance augmenter assurer à ou sauvegarde à destinées actions des Ensemble préventive Conservation attitré. fonds le intègrent et spécificités leurs selon répartis ensuite sont Ils l’inventaire. est Elle Collection conservation constituéé de tous les objets inscrits à inscrits objets les tous de constituéé

(ou fonds) (ou

intercalaire 6 -recto

Les mots-clés du musée muséographie

Cartel Notice explicative d’un objet exposé. Cimaise Panneau sur lequel sont accrochées les peintures. Exposition Agencement des oeuvres d’art en fonction d’un programme muséographique préétabli. Muséographie Ensemble des notions techniques nécessaires à la présentation et à la bonne conservation des collections du musée. Parcours muséographique Déambulation supposée être la plus adaptée Les mots-clés du musée Les mots-clés à la découverte de l’exposition. Vernissage Manifestation inaugurale d’une exposition.

médiation

Aides à la visite Supports documentés dans le but d’offrir une meilleure compréhension des oeuvres (guide du visiteur, fiche de salle). Catalogue d’exposition Ouvrage scientifique qui se propose de reconstituer le contenu de l’exposition. Médiation Ensemble des activités liées à la conception et à la programmation d’actions en faveur des publics. Outils pédagogiques Dispositifs didactiques adaptés aux différents publics pour lui faciliter l’appréhension des collections comme la valise pédagogique. Signalétique Englobe tous les supports de communication visant au confort du visiteur.

intercalaire 6 - verso

s • s

lilloise au XVII au lilloise • F.Watteau, • appliqués Arts Architecture, musée du et maison la de l’intimité Dans • etc) rues, des forme la d’eau, cours de présence la Basse-Deûle, la de canal (le ancienne topographie • urbanisme et Architecture ville la dans traces Les de Bettignies ; le style franco-lillois avec le rang du Beauregard, place de la Bourse. la de place Beauregard, du rang le avec franco-lillois style le ; Bettignies de • jardins des Arts Architecture, : hospitalière vie La malades : malades Lecture des façades : façades des Lecture Notion L’implantation Le Les Comparaison

rôle styles - - e oauar d lacietr / shtse e a aae ls fes e airs l tuhr e de et XVII du toucher) Bosse d’A. et (le Francquart J. matières de modèles de de recueils (les effets sculpté décor les le vue), : (la polychromie façade la de aménagements Esthétisme / des l’architecture de vocabulaire de autour le Agencement / architecturales lieux des modifications fonction la les de la transformations façade : rapport :des des pleins et des lumière, vides, les proportions, l’ouverture en traces» et la fermeture, besoins la notion de travée, des de et intérieurs «porteurs son (géologie), murs territoire Les le avec - lien en styles les ; marécages) de et et canaux de (présence ville la de topographie époques la et économie les suivant utilisés matériaux Les - siècle). de l’intérieur : les fonctions des espaces anciens, le parcours muséographique. parcours le anciens, espaces des fonctions les : l’intérieur à siècles. des mesure à fur au construction de d’adjonction principe le bâtiments, les : l’extérieur à des Le tableau de la Fondation de l’Hôpital Notre Dame Notre l’Hôpital de Fondation la de tableau Le Arts, créaionsculures/rupconinuité Vue de la Grand’ Place au XVII au Place Grand’ la de Vue repérage Arts del’espace-arduquoidienvisuel architecturaux fondations e siècle, sous domination espagnole, avec la maison de Gilles de le Boé (1635-40), place Louise place (1635-40), Boé le de Gilles de maison la avec espagnole, domination sous siècle, d’une entre dans institution les charitables un témoignages

Vst dn l VexLle t e environs. ses et Vieux-Lille le dans Visite : De l’Hospice Notre Dame à la maternité Jeanne de Flandre de Jeanne maternité la à Dame Notre l’Hospice De lieu dans : les / Place le Arts, espaceemps espaces graphiques Arts esacré tissu e siècle, de urbain la anciens spiritualité Plan de Lille de Plan et : comprendre et le - 32 - leur paysage (aulycée) et , 1631 (chapelle du musée) du (chapelle 1631 , de Guichardin au XVI au Guichardin de histoire, notion (au lycée) la urbain physionomie de la charité xmls Acietr domestique Architecture : Exemples transformation actuel dans a rcsin e Lille de procession (La de e siècle, etc) siècle,

hôpital les

d’un soins (aucollège)

en lieu et fonction l’accueil :

de de des la

e

Prolongements Accompagnement à l’enseignement de l’histoire des Arts • La typologie des hôpitaux dans la cité lilloise et dans le Nord de la France : - La route des hôpitaux : Hôpital de Seclin, Notre Dame à la Rose de Lessines (Belgique), Hospice Notre Dame des Anges à Tourcoing, Hôpital St Julien à ; - De la charité à l’assistance publique : l’évolution du mode d’accueil à l’Hospice Comtesse (Hospice des Vieux-Hommes, Orphelinat des Bleuets, etc). • L’évolution de la médecine et de la pensée médicale : influence sur l’architecture hospitalière et développement de la notion d’hôpital hygiéniste (Hôpital de la Charité, etc) : - La pharmacie et le jardin de plantes médicinales / La théorie des humeurs et des signatures / Regard sur la botanique et les natures mortes / Les grands fléaux, les saints «pesteux» (St Sébastien, St Roch).

• La réhabilitation des anciens lieux hospitaliers liée aux nouveaux enjeux de la société : l’Hospice Comtesse en musée, l’Hospice Gantois en Hôtel, l’Hôpital de la Charité en lycée, etc

s Arts, sociétés et cultures (au lycée) Prolongements

Les échanges culturels Objets d’Art, Arts appliqués, Arts populaires

• Voyage au coeur des échanges artistiques, économiques et politiques d’un territoire : - La technique de la faïence et les carreaux de la cuisine (une production locale d’inspiration hollandaise – le bleu de Delft – et la mode des porcelaines de Chine) ; - Les motifs de la sculpture sur bois (les recueils de dessins flamands d’inspiration italienne, le retour à l’antique, l’influence arabo-mauresque de la période espagnole : Cortège et Fête à Anvers d’A. Van Bredael) ; - Les variétés de fleurs, de fruits et de légumes représentées dans les natures mortes (clin d’œil botanique : la tulipe importée de Turquie) ; les remèdes pharmaceutiques (le jardin de plantes médicinales et les traités de médecine du bassin méditerrannéen aux régions septentrionales, la thériaque) ; - Histoire de goût : les grandes explorations, l’attrait pour l’exotisme, les nouveaux modes de consommation et de vie (les globes de V. Coronelli, les bois sculptés aux motifs « amérindiens », les arts de la table avec les magots chinois et les chocolatières, etc).

s Arts, état et pouvoir (au collège)

Accompagnement à l’enseignement de l’histoire des Arts des l’histoire de l’enseignement à Accompagnement

Les figures de l’histoire et de la vie lilloise • Galerie de portraits et généalogie : portraits des Ducs de Bourgogne et des Comtes de Flandre / L’art de la représentation des figures de pouvoirs (symboles, codification, héraldique) • L’œuvre comme document historiographique : l’artiste-témoin de son temps / Chronique de la société lilloise de l’Ancien Régime au travers de l’œuvre de Louis et François Watteau : La quatorzième expérience aérostatique de L. Watteau • Mythification du pouvoir local : la légende de Jeanne Maillotte (Jeanne Maillotte chassant les Hurlus, XVIIe siècle) / La mise en place d’une iconographie et de légendes spécifiques

- 33 - 1066 XIIIe 1205 1214 1er document offi- Lille est un grand Jeanne devient com- Bataille de Bouvines. ciel évoquant Lille : centre drapier et tesse de Flandre, à Le 1er mari de Jeanne, charte accordée par compte entre 25 et la mort de son père Ferrand du Portugal, le comte de Flandre 30 000 habitants révolté contre le roi Urbanisme lillois à la collégiale St de France, est fait Pierre prisonnier

1237 1244 1297 Fondation de l’hô- Mort de Jeanne - Sa Siège de Lille par pital Notre-Dame, sœur, Marguerite, lui le roi de France, pour les malades succède Philippe le Bel - Lille pauvres, pèlerins et tombe et le roi fait passants construire le châ- teau de Courtrai

Histoire de l’hôpital Comtesse 1384 1419 - 1467 1468 1477 Lille passe dans le Lille est sous l’auto- Incendie de l’hôpital Mort du duc Charles duché de Bourgogne rité du duc Philippe - Reconstruction de le Téméraire : Lille car Philippe le Hardi de Bon. Construction la salle des malades passe, par mariage, aux Habsbourg. Repères chronologiques Repères est le mari de la fille du palais Rihour (1468 - 1472) Environ 20 000 ha-

unique du comte de (1453-1473) - bitants. Flandre.

1506 - 1559 1579 - 1584 1598-1633 Règne de Charles Troubles liés à la pré- Les Archiducs diri- Quint sence de calvinistes gent Lille - La ville économique et sociale à Lille Aspects religieux, vie proches : légende tar- redevient ensuite dive autour de Jeanne espagnole 1577 Maillote, repoussant Démolition du châ- les Hurlus, calvinis- teau de Courtrai tes, venus de Menin

1603-1605 XVIIe 1636 1649 Agrandissement de Lille, «citadelle de la Construction par le Nouvel incendie la ville - Environ Contre Réforme» : marchand Gille de Le -(Re)construction du installation de nom- 40 000 habitants Boé d’une maison de dortoir - Construc- breux ordres religieux style flamand à l’an- tion du bâtiment - Dévotion accrue à la 1617 gle de l’actuelle place longeant la rue de Grandes dates lilloises Grandes 2e agrandissement Vierge (1634 : la ville de Bettignies et de est consacrée à Notre- la Monnaie (maisons de la ville - 45 000 l’avenue du Peuple- Dame de la Treille) de louage) habitants environ Belge 1652-1657 1664 1667 1667-1670 Reconstruction de la Rachat du Palais Ri- Après un siège mené Vauban fait construi- chapelle hour pour rempla- par les Français, Lille re la citadelle cer l’ancienne halle capitule - Entrée de 1651-1653 échevinale - Sa cha- Louis XIV : il reçoit fin XVIIe Démolition de la cha- pelle devient salle les clés de la ville pelle Notre-Dame des du Conclave Edification du quar- Ardents et construc- tier royal, avec in- tion de la Bourse fluences françaises.

fin XVIIe 1699 1717 1739-1743 1754 Installation de manu- On dénombre 1709 Construction de la Construction de l’Hô- Un nouveau lieu de factures de faïences maisons en bois, sur Grand-Garde pital général plaisirs : la Nouvelle e et de tapisseries pour 7723 au début du XVII Aventure répondre à la réorien- tation du commerce 1708-1713 1724 1745 1785-1787 vers le sud - Ouver- Occupation hollan- Construction de l’aile Accueil de près de 3000 Construction du théâ- ture vers des mondes daise. de style néo-classi- blessés à la suite de la tre par M. Lequeux lointains. que de l’hôpital bataille de Fontenoy (1753 - 1786)

1785 1790 Intérêt pour les ex- Contrôle des biens périences scientifi- et des revenus de ques - 2 ans après l’hôpital les Mongolfier, expé- rience de Lépinard 1792 Les religieuses peuvent et Blanchard continuer à servir sans leur costume

1792 1793 1796 1816 Siège de Lille par Ayant refusé de Réorganisation des Les religieuses de- les Autrichiens - Un prêter serment à la hôpitaux lillois mandent à revenir boulet est retrou- République, les reli- dans l’hospice des vé en 2006 dans la gieuses sont disper- Vieux Hommes et charpente de la cha- sées et remplacées 1796 Bleuets réunis - Ce pelle. par 6 citoyennes - Les Vieux Hommes et seront les sœurs de les Bleuets sont trans- L’hôpital est débap- la Charité de Saint- férés à Comtesse tisé Vincent-de-Paul

1844 1914 1940 (septembre) 1946-1962 2004 Démolition de la 2 obus tombent sur Départ des vieillards Travaux importants Lille 2004, capitale tourelle qui était au- la chapelle et l’éco- sur les bâtiments. européenne de la dessus du porche nomat Décision municipale culture. d’en faire un musée 1858 1921 1929 (1962) Agrandissement de Départ des Bleuets Début du comblement Lille - 158 000 habi- de la Basse Deûle (av. tants en 1872 du Peuple-Belge) Service éducatif Thèmes desvisites&informations pratiques Les sous format pdf par courrier électronique. Contact :         THEMES visite. votre préparer àvotre disposition pour vous aider à auprèsdu service éducatif qui reste disponiblessur simple demande sont visites des fiches Des [email protected] 0328 36 87 33 / au renseignements et Inscriptions pédagogiques. activités muséesuivie de la présentation des commentéeautour des collections du éducatifvous propose une visite Unefois par mois environ, le service AUTREMEN VISITER maison flamande maison quotidiennedans une ancienne royaume de France de royaume Lejeu de l’oie vie la de âges Les L’universcorporations des sens cinq Les culturels échanges Les Lille,des comtes de Flandre au animales Curiosités vie L’Hospice: Comtesse fiches de jeu de ce carnet

(en

format A4) peuvent A15 mn à pied des gares SNCF - Lille jours Pourles bus extérieurs, possibilité de d’autobus urbains situés place situés urbains d’autobus concernantles thèmes des visites, Pourles réservations et pour tous Aproximité immédiate des arrêts [email protected] A10 mn à pied de la station de métro : arrêt Rihour / ligne 1. ligne / Rihour arrêt : métro proximité du palais de justice. de palais du proximité et être de Bettignies lignes 3, 6 et 9. et 6 3, lignes Bettignies de contacterl’équipe du service éducatif au 03 28 36 87 33. 87 36 28 03 au éducatif avenuedu Peuple-Belge, à horaires Ouvertde 10h00 à12h30 stationnementtemporaire le mardi toute la journée. la toute mardi le transmises Flandreet Lille Europe -. Ferméle lundi matin et RESERVATIONS et de 14h00 à 18h00 à 14h00 de et renseignements renseignements d’ouverture à la demande ACCES Louise

Musée de l’Hospice Comtesse 32, rue de la Monnaie 59000 Lille t :03 28 36 84 00

Conception générale: Conception générale: Annabelle Picard - Christophe Briatte (service éducatif) : Crédits photographiques Frédéric Legoy à la rédaction : Participation enseignante missionnée par le Rectorat Delay, Valérie documentaliste du musée et Frédéric Legoy, Réalisé grâce à la DRAC Nord/Pas-de-Calais et au mécénat des Amis Musées de Lille Impression : impression directe - 2011 f : 03 28 36 84 07

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