Dictionnaire Critique De La Musique Ancienne Et Moderne
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
IMP. BUSSIÈRE - SAINT-AMAND - 5-56. MAX POHLENZ Professeur à l'Université de Göttingen LA LIBERTÉ GRECQUE NATURE ET ÉVOLUTION D'UN IDÉAL DE VIE Un vol. in-8 de la Bibliothèque Historique, traduit par Joseph Goffinet, licencié es lettres 1.000 Fr. PAYOT, 106, boulevard Saint-Germain, PARIS C'est en Grèce qu'on a pour la première fois déclaré : l'homme est né pour être libre. L'idée de liberté joue, aujourd'hui plus que jamais, un rôle décisif tant dans les confrontations d'ordre politique que dans le domaine de la morale et de l'esthétique. L'idée de liberté est discutée comme jamais auparavant, et ce que l'un entend par liberté est exactement le contraire de ce que l'autre conçoit par ce terme. Et il en est ainsi pour les individus, les groupes et les classes, les peuples et les Etats. Quant à l'explication des origines historiques de notre concep- tion de la liberté, on en reste volontiers à la Révolu- tion française, au lieu de remonter beaucoup plus haut, aux Anciens. Max Pohlenz, professeur à l'Université de Göttingen, un des meilleurs connaisseurs du monde spirituel de l'hellénisme, explore dans La Liberté grecque (qui vient de paraître dans la « Bibliothèque Historique ») la nature et l'évolution d'un idéal de vie qui a joué un rôle si important dans le monde antique. Chez les Grecs, Etat, société, philosophie et art sont inconce- vables sans la notion de liberté. Le rôle de cette liberté dans l'antiquité, ses conséquences pour les périodes ultérieures, et son influence encore effective sur la pensée occidentale contemporaine, telle est la matière de cet excellent ouvrage. IX-56 DU MÊME AUTEUR La musique française moderne (Delagrave, 1922). — Les Poings lassés, poèmes (1922). — La Tosca, La Walkyrie (Mellotée, 1923). — Musique et Littérature (Bloud, 1923). — Weber (Alcan, 1925; Denoël, 1954). — La musique religieuse en France (1925). — Le Jazz (Aveline, 1926). — Histoire de la musique française (Varsovie, 1928). — Panorama de la musique contemporaine (Kra, 1928). — Appels d'Orphée (N.R.C., 1928). — Historique des Concerts Colonne (1929). — Le Phonographe (Kra, 1929). — Panorama de la Radio (Kra, 1930). — La musique par le Disque (Delagrave, 1931). — Une Heure avec Debussy (Cosmopolites, 1931). — 2000 années de mu- sique (Parlophone, 1935). — La musique et le peuple (Stock, 1941). — Histoire générale du Jazz (Denoël, 1942). — Les Lieder de Schubert (Larousse, 1948). — La musique populaire (Encycl. Larousse, 1949). — Schumann (Colombe, 1950). — La musique et ses formes (Denoël, 1951). — Chopin (Plon, 1952). — La musique de chambre (Plon, 1953). — Histoire de la littérature allemande, Histoire de la musique (Clartés, 1954). Éditions : C. FRANCK : Chasseur maudit, Eolides, Symphonie (Eulen- burg). — BERLIOZ : Carnaval romain (Eulenburg). — BIZET : Dja- mileh (Eulenburg). — G. DE NERVAL : Notes d'un amateur de mu- sique (Aveline). — WEBER : Le Freischütz (Heugel). — PERRAULT : Contes (Cluny). Théâtre : Le Freischütz (adaptation pour l'Opéra, 1926). — Jeunesse, ballet (1932). Inédits : Echec au roi, Bouteille de Panurge, Roman de la rose, Lu- mières (ballets). Images de Béatrice (opéra). Traductions : FONTANE : Effi Briest. — GŒTHE : Werther. Mémoires. — HEINE : Dieux en Exil. Nuits Florentines. — RILKE : Trilogia sacra. — SIEBURG : Fleur d'acier, De ma fenêtre. Canada-Vendée. — STROBEL : Debussy. — THURNWALD : L'Esprit humain (Payot). — ZISCHKE : L'Energie libérée. — MICHELL : Sparte (Payot). — ARFELLI : Surplus humains. La 5e Génération. — ALTHEIM : Le Déclin du Monde Antique (Payot). ANDRÉ CŒUROY Ancien rédacteur en chef de la Revue Musicale DICTIONNAIRE CRITIQUE DE LA MUSIQUE ANCIENNE ET MODERNE PAYOT, PARIS 106, BOULEVARD SAINT-GERMAIN 1956 Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. © Copyright 1956 by Payot, Paris. A LA MÊME LIBRAIRIE MARCEL BELVIANES : Sociologie de la musique. Éléments affectifs de la musique. La danse. Musique et magie. La musique et les mœurs. La musique et le langage. La musique et le travail. La musique qui guérit. La musique populaire. La musique guerrière et révo- lutionnaire. Préface de Marcel Samuel-Rousseau, membre de l'Institut, professeur au Conservatoire. MARCIA DAVENPORT : Mozart (1756-1791). Biographie complète de Mozart d'après sa correspondance et les mémoires des contempo- rains. G. DYSON, professeur au collège de musique de Londres : Progrès de la musique. Histoire de la musique en Europe depuis le moyen âge jusqu'à nos jours. Dr J. FLESCH : Maladies professionnelles et Hygiène du musicien. CHARLES NEF, professeur à l'Université de Bâle : Histoire de la mu- sique. L'antiquité. L'ère chrétienne. L'ars antiqua et l'ars nova. La musique du XVI au XX siècle. Tendances présentes de la musique. Index des noms des compositeurs et musicologues. 2e édition fran- çaise augmentée de nombreux exemples par Yvonne Rokseth, professeur à l'Université de Strasbourg. Préface d'André Pirro, professeur d'Histoire de la Musique à la Sorbonne. W. R. SPALDING, professeur à l'Université Harvard : La Musique, un art et un langage. Manuel d'analyse musicale. Considérations pré- liminaires. La chanson populaire. La musique polyphonique. Jean- Sébastien Bach. La phrase musicale. Les formes en deux et en trois parties. La suite classique et la suite moderne. L'ancien rondo. La variation. La sonate et ses fondateurs. Mozart. La perfection de la structure et du style classique. Beethoven. Les compositeurs roman- tiques : Schubert et Weber. Schumann et Mendelssohn. Chopin et le style de piano. Berlioz et Liszt. La musique à programme. Brahms. César Franck. L'école française moderne. Les écoles nationales russe, tchèque et scandinave. Traduction de Firmin Roz, membre de l'Institut. Préface d'Adolphe Boschot, membre de l'Institut. HUGO RIEMANN : Dictionnaire des grands musiciens et de leurs œuvres. Extrait de la troisième édition du Dictionnaire de Musique et mis à jour. Cet ouvrage groupe 170 articles du Dictionnaire de Musique, mis à jour par M S. Dreyfus-Roche, sur les musiciens anciens ou vivants qui sont le plus fréquemment joués en concert ou à la radio. Le public cultivé, les auditeurs mélomanes trouveront là tous les renseignements qu'ils désirent, donnés avec l'érudition et la précision qui ont fait du Dictionnaire de Musique d'Hugo Rie- mann l'indispensable instrument de travail de tous les amateurs et professionnels de la musique dans le monde entier. AVANT-PROPOS Les Dictionnaires sont, en principe, purement documentaires. Celui-ci, chaque fois qu'il le juge expédient, prend position, juge, loue ou condamne, toujours avec fermeté, souvent avec virulence. Cette attitude a paru nécessaire pour lutter contre l'aveulissement du goût, entretenu aussi bien par les complai- sances coupables du disque et de la radio que par les faiblesses d'une critique philintissime, prudente amie de tout le monde. Disque et radio ont servi également à fixer le choix des noms retenus dans le cimetière immense de la musique. On a pris en considération les enregistrements les plus récents et les émissions les plus fréquentes, pour pratiquer ce choix parmi les auteurs de seconde zone. Enfin, en ce qui concerne la musique en formation, sur laquelle manquent trop souvent les lumières, on s'est efforcé d'être assez complet : non qu'on s'attende à voir tous les jeunes compositeurs se transformer en génies, mais il importait de signaler au moins tous ceux qui peuvent contribuer à la musique de demain. Un aperçu chronologique par pays donne une vue synoptique de la musique récente à la rubrique Ecoles Modernes. DICTIONNAIRE CRITIQUE DE LA MUSIQUE AAVIK. v. Écoles modernes : Estonie (1884). — ABBATE. Italie (1874). ABENDROTH. — 1. Hermann. Chef all. (Francfort 1883). D'abord commis de librairie, il devient chef de la Société d'Orchestre de Munich (1903). De 1905 à 1911 il dirige au théâtre de Lubeck, puis à l'Opéra Municipal de Berlin après avoir été prof. au Conservatoire de Cologne. Il est à la tête du Gewandhaus de Leipzig. Technique remarquable par sa rectitude rythmique. — 2. Walter, comp. all. (1896). Elève de Pfitzner (dont il a rédigé une biographie), il est connu depuis 1924 par 4 symphonies, des œuvres d'orchestre et de chambre, des lieder, dans un esprit néo-romantique. ABRAMSKI. v. Écoles modernes : Soviets (1898). — ABRANYI. Hongrie (1892). ABSIL Jean, comp. belge (Péruwelz, Hainaut 1893). Le plus représentatif de l'école wallonne contemporaine. Disciple d'Alban Berg, il use d'un vigoureux contrepoint avec une presque constante spontanéité mélodique. Opéra : Peau d'âne. Cantate : Philatélie. Chœurs (avec orch.) : Pierre Breughel le Vieux (1951). Symphonies. Concertos piano, violon. Petite Suite. Quatuors cordes. Piano. Mélodies. Divertimento (1955). ACCORDÉON. — Inventé en 1829 par Damian à Vienne, il dérive de la guimbarde (orgue à bouche, harmonica), d'où son nom italien Fisarmonica et allemand Ziehharmonika. On le rattache aussi à un instrument chinois nommé tchen. Les Anglais disent accordion. Longtemps considéré comme « le piano du pauvre », bien que certains instruments perfec- tionnés coûtent fort cher, il a multiplié ses possibilités en améliorant son mécanisme. Nombreux sont ses virtuoses populaires : Maurice Alexander, Marcel Azzola, Fredo Gardoni, Yvette Horner, Huard, Kramer, Loulou Legrand, les Medin- ger, J. Meyer, Jo Moutet, Tony Murena, Jo Privat, Emile Prudhomme, Jean Ségurel, Jean Vaissade, Gus Viseur, Lau- rence Welk, Wolmer, Pepe Luis Montes (Prix International, 1955). Il a été promu au récital avec Elia Boscaini qui joue (hélas) des Toccatas de Bach et la Campanella de Liszt. Enfin il a pris place dans le grand orchestre avec les Sovié- tiques, notamment Chostakovitch. ACHRON. v. Écoles modernes : Russie (1886). ADAM. — 1. Adolphe, comp. fr. (Paris, 1803-1856). Il n'a été qu'aimable nonchalance. Destiné malgré lui à une carrière scientifique, il entre néanmoins au Conservatoire de Paris (1817) où il n'aurait pas fait grand-chose, s'il n'avait été poussé par Boieldieu (classe de composition). Doué d'inven- tion mélodique, il débute par un petit acte, Pierre et Catherine. Puis, en 7 ans, il donne 13 opéras-comiques dont les plus célèbres restent Le Chalet (1834), Si j'étais roi, La Poupée de Nuremberg, Le Postillon de Longjumeau (1836).