FICHE SOMMAIRE SOUS -BASSIN Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin

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1. Présentation du bassin de Chichaoua Répartition et densité moyenne de la population suivant les zones géomorphologiques du sous bassin Chichaoua D’une superficie de 2696 km², le sous-bassin de (source RGPH 2014) : Chichaoua fait partie du système hydraulique de l’Oued Zone géo- Nombre Popu- Densité Tensift qui comporte une dizaine de sous-bassins. Le Liste des morpho- Com- lation (hab/ sous-bassin de Chichaoua est situé le plus à l’Ouest au Communes logique munes 2014 km²) niveau du bassin Haouz Mejjat. Il est délimité à l’Est par le bassin versant Assif Al Mal, au Sud par les montagnes Chichaoua, , du Haut Atlas, au Nord par Tensift et à l’Ouest par la , ,

Plaine d’Oulad Bousbaa. , Sidi Plaine 9 113 215 46 Mhamed dalil, Sidi

Bouzid Arragragui, Mejjat, Imintanout, Ain tazinoute, Oued Lebour, , Piedmont 8 Mzouda, Zaouiat 102 022 88 nahlia, Sidi Abdelmoumen, Taouloukoulte Ait Hadoou Yous- sef, , Lal-la Montagne 6 Aziza, Sidi 45 098 42 Ghanem, Afalla Issen, Total 260.335 56

Activités économiques des secteurs productifs (Source: Recensement Général de l’Agriculture (RGA) 1996)

Secteur Description

Agriculture Zones Description Principale composante de l’activité économique: 14.393 exploitations agricoles. Emploi permanent à 32.066 Plaine Altitude < 800 m : 54% de la superficie du bassin. personnes en tant que main d’œuvre salariale et Zone d’agriculture bour et de développement de ~familiale. En raison du climat aride, du relief et des pompage. Précipitations : 180 mm/an à Chichaoua types de sols, on assiste à trois types d’agriculture: 1. Altitude comprise entre 800 et 1500m. Zone de PMH Agriculture vivrière basée sur une céréaliculture et un Piémont traditionnelle avec irrigation à parti des eaux de élevage extensif en bour (zone de plaine), 2. Agriculture surface prélevées par Seguia de l’oued Chichaoua et intensive basée sur l’irrigation des plantations et du ses affluents. Précipitations de 300 mm/an à maraichage ainsi que de faibles superficies de fourrages et céréales (environ 30.000 ha; communes de Altitude > 1500 m. Occupe 18% du bassin. Zone Mejjate et Sidi MHamed Dalil), 3.Agriculture de Montagne d’alimentation de l’oued Chichaoua et de ses montagne axée sur l’arboriculture (olivier), et l’élevage principaux affluents. zone agro-sylvo-pastorale. (vallées de piedmont et zone de montagne). Précipitation de plus de 450 mm/an Foresterie Rôle écologique: conservation des sols contre l’érosion 2 2 000 T/km /an, protection des ouvrages hydrauliques contre l’envasement et des populations contre les 2. Contexte socio-économique crues. Etudes HCEFL-CD : 20.000 ha, visant la protection de la ville d’Imintanout contre les crues; Caractéristiques démographiques: Le sous-bassin de l’oued Seksaoua en amont du futur barrage Chichaoua relève de la province de Chichaoua et compte Boulaouane, lutter contre l’érosion et la réduction deux municipalités: Chichaoua et Imintanout et 21 d’envasement. Industrie et La ville de Chichaoua comporte une zone d’activités communes rurales en totalité ou en partie avec une mines avec 2 unités dans le domaine de la parachimie. Une population totale de 260.335 (RGPH 2014). zone d’activités économiques est en cours de construction (39 ha) prévue pour accueillir ~40 unités Répartition de la population urbaine et rurale dans le sous- industrielles. Potentialités pour des minerais cuivre et bassin de Chichaoua (Source : RGPH 1994, 2004 et 2014): barytine. La barytine est exploitée au niveau de plusieurs sites (mine de Seksaoua, commune Ait 1994 2004 2014 Haddou Youssef). L’extraction de matériaux de construction « carrières » est importante au niveau du Sous- DPH : 16 entités (10 associations de camionneurs et 6 bassin Popu- Popu- Popu- % % % sociétés). Chicha- lation lation lation Artisanat Essentiellement tapisserie, bijouterie et poterie. Connu oua par la fabrication de tapis typiques, favorisé par un Urbaine 22.330 11 32.694 14 48.706 19 « savoir-faire local ancestral » et la disponibilité de la laine. Rurale 187.850 89 200.080 86 211.629 81 Tourisme Le sous bassin ne dispose pas d’infrastructures d’accueil pour valoriser le potentiel touristique Totale 210.180 100 232.774 100 260.335 100 (montagne, forêt, diversité des paysages, traditions...). Commerce Commerce rural de base : une dizaine de souks ruraux Le taux d’accroissement de la population a augmenté de et services approvisionnent la population en bien de consommation 1 % (1994/2004) à 1,1% (2004/2014). (produits de base : farine, sucre, thé, huile etc.). Les villes : Imintanout et Chichaoua assurent une partie du commerce de gros qui sous-tend cette activité

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La moyenne de l’indicateur de pauvreté pour le sous- Chichaoua la pluviométrie moyenne annuelle est de 181 bassin est de 18,4%. (2007), inférieur à celui de la région mm, un maximum de 320 mm (92/93) et un minimum de 19,2% (source INDH pour l'ancienne région de Marrakech 74 mm (96/97). Au niveau de Iloudjane, elle est 282 mm, Tensift Al Haouz). avec un maximum de 522 mm (96/97) et un minimum de 177 mm (92/ 93). 3. Acteurs du sous-bassin .Evolution de la pluviométrie annuelle – Stations Iloujane Ils se divisent entre les opérateurs sectoriels, les (1974-2013) et Chichaoua (1969-2012), (Source : ABHT) : instances élus et les associations d’usagers des eaux agricoles (AUEA), respectivement des associations de l’alimentation en eau potable. Les opérateurs sectoriels intervenant au niveau du sous- bassin (Source : AHT/RESING 2015)

Intervient ponctuellement dans le secteur ORMVAH agriculture: étude, etc. DPA Chichaoua: responsable des eaux à usage agricole. Elle s’appuie sur les « Associations des Usagers des Eaux Agricoles » (AUEA) pour la gestion des eaux mobilisées dans les périmètres de Petite et Moyenne Hydraulique (PMH). Contrôle en DPA coopération avec l’ABHT, la mobilisation des eaux d’irrigation des périmètres du secteur privé. Surveillance des points d’eaux pour l’abreuvement du cheptel en s’appuyant sur les Associations d’éleveurs. Nouvellement créé. l’ONCA aura un grand rôle à ONCA jouer dans l’encadrement et l’accompagnement des La répartition moyenne des pluies mensuelles mesurée à agriculteurs. Elle intervient fortement au niveau de gestion des Chichaoua et Iloujdane montre l’existence de deux ABHT ressources en eau. périodes caractéristiques : une saison humide du mois d’octobre à avril, avec 85-89 % de la pluviométrie DREF Haut Protection du barrage futur contre l’envasement. Atlas Aménagement de bassins versants annuelle et une saison sèche allant de mai à septembre avec 11-15 % de la pluviométrie annuelle. Intervient dans les communes urbaines (villes ONEE-Eau Chichaoua et d’Imintanout) et dans certains centres (DR2) Diagramme pluviothermique de la ville de Chichaoua de communes rurales pour l’AEP et assainissement. (Source : Ressources en eau du Maroc): Service de DPE: pour la zone de la préfecture de Marrakech. l’eau (DPE Service de l’eau d’Al Haouz, pour la zone de la Marrakech) province d’Al Haouz. Chichaoua Services Tous les services (DAR, DAS, DE, DUE, DCL) Provinciaux Précipitations Température de l'air

60 30 4. Ressources en eau de surface 50 25 (°C) 40 20 L’oued Chichaoua draine une superficie de 2.696 km². Il (mm)

reçoit des affluents suivants : Ameznas, Assif Ait Lahcen- 30 15 Assif Igountane, Assif Ait Mhnd, O.Boumia, Assif id 20 10 10 5 Gouryoum, Assif Addouz, Oued Slyad, O.Bou Fteih et O. 0 0 Seksawa. JFMAMJJASOND Température

Caractérisation géométrique et morphologique du sous- Précipitations bassin Chichaoua(Source :SIG-GIRE, AHT-RESING, 2015): Mois Caractéristiques physiques Valeur

Superficie (km2) 2.696 Débits moyens annuels des stations hydrométriques :

Périmètre (km) 389 Station Hydrométrique Débit moyen annuel Longueur (km) équivalente (km) 181 Chichaoua 0,5 m3/s Largeur équivalente (km) 28 Iloujdane 0,94 m3/s Indice de Gravellius 2,11 Volume moyen simulé Longueur du cours d’eau principal (km) 133 à l’exutoire du bassin pour la période 27,5 Mm³/an 1983-2013 Longueur totale du réseau hydrographique (km) 450 Densité du réseau (km/km2) 0 ,17 Estimés par la méthode des paramètres régionaux calés sur les stations de références et par la méthode Francou- Altitude amont (m) 3.400 Rodier (rapport diagnostic, Annexe 2) : les débits de Altitude aval (m) 280 crues sont présentés dans le tableau suivant: Pente moyenne du cours d’eau principal (%) 2,34

La pluviométrie est enregistrée au niveau de deux Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin stations : Chichaoua et Iloudjane. Au niveau de

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Débits et volumes des crues pour différentes périodes de Evolution des réalisations de points d’eau (puits/forages) au récurrence (Source : ABHT 1939-1984) : niveau du sous-bassin de Chichaoua (Source : ABHT 2004) :

Débit de pointe Volume (Mm3)

(m3/s) (Méthode Exponentielle)

Q2 102 6

Q10 556 31

Q50 1176 65

Q100 1481 82

Q1000 2626 146

Q10000 3942 220 Evolution des débits moyens annuels, Chichaoua (1970- 2012), Iloujdane (1975-2012), source ABHT :

Les prélèvements sur la nappe à la date de l’enquête 2004 sont évalués à 34,8 Mm³/an. Ces prélèvements sont principalement déclarés comme destinés à l’irrigation, avec une petite partie destinée à l’AEP rurale. Plus de 70% des points d’eau correspondent à des petits préleveurs (<50 000 m³/an). Les gros préleveurs (>150 000 m³/an) sont de l’ordre de 8%. Au niveau du sous-bassin de Chichaoua, l’ABHT suit 8 piézomètres depuis les années 2006, six piézomètres pour la nappe du Haouz et deux pour la nappe d’Oulad Bousbaa. On constate que la nappe de Haouz connait des baisses importantes d’environ 15 m/an, ce qui révèle un niveau de sur exploitation important, mais très différentié d’une 5. Ressources en Eau Souterraine zone à l’autre.

Systèmes aquiferes sous bassin (Source : AHT/RESING 2015): Evolution piézométrique (2005 - 2015) de la nappe du Haouz au niveau du sous-bassin de Chichaoua (Source : ABHT) : Paramètres Nappe du Haouz Nappe d’Oulad Bousbaa Baisse Baisse entre Extension 869 km2 642 km2 annuelle Nappe Piézomètre 2006 et 2015 moyenne Plio-Quaternaire (m) détritique Complexe (m/an) Lithologie Eocène calcaire aquifère multicouche 1133/52 14 1,72 gréseux 1580/52 9 0,7 Les transmissivités 1886/52 3 1,7 Relativement faible du fait Haouz varient entre 10-4 et 2008/52 36 4,62 de la réduction des niveaux Transmissivité 10-2 m³/s. perméables (par rapport 2009/52 28,4 1,95 / productivité Le coefficient aux zones d’Oula Bousbaa 2122/52 11 1,67 d’emmagasinement situées à l’ouest Oulad 1885/52 7 1,75 est inférieur à 2%. Bousbaa 2096/52 12 0,69 Nombre de points d’eau 720 (cadastre points d’eau Moyenne 15 1,85

inventoriés jusqu’à 2005) (IRE) Réseau de 6 piézomètres 2 piézomètres (depuis suivi (depuis 2006) 2006) piézométrique La base de données compte 720 points d’eau, 674 puits et 46 forages (enquête exhaustive des redevables, nappe de Haouz Mejjate, ABHT 2004). La profondeur moyenne des ouvrages est de 46 m. Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin

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Evolution des profondeurs du niveau de la nappe du Haouz provenant d’impluviums naturels. Avec le développement (piézomètre 1133/52) dans le sous-bassin de Chichaoua d’eau potable rurale, le recours au metfia pour l’AEP s’est (Source : ABHT) : sensiblement réduit. Cependant, la pratique est encore

largement significative pour l’abreuvement du cheptel et pour les usages domestiques. Metfias et leur capacité par commune (Sources :Etude des systèmes de collecte des eaux pluviales 1992 ; Questionnaire

02/2006 02/2007 02/2008 02/2009 02/2010 02/2011 02/2012 02/2013 02/2014 commune, Etude GIRE ABHT/GIZ, 2014) : 40 Nombre 42 Capacité

Commune des Etat Usage 44 totale (m³) 46 Metfias (m) Taouloukoult* 6.063 49.824 48 - 50 AEP do- 52 Mzouda 1.626 69.070 mestique 54 Fonction- Abreuve- 56 nelles ment du 58 Timlilt 601 9.616 pour la cheptel Profondeur 60 plupart 62 8.290 128.510 Total 64

Qualité des eaux souterraines : D’après l’enquête de Le sous-bassin compte aussi quelques 19 dayas /ghdirs l’ABHT de 2004, la qualité de l’eau de la nappe exprimée (daya ou ghdir est une cuvette peu profonde utilisée pour en termes de salinité (résidu sec) montre des valeurs accumuler les eaux pluviales) répartis entre 4 communes. variant entre 0,5 et 5 g/l. Environ 80 % des points La capacité totale estimée de ces 19 dayas dépasse analysés présentent des salinités de 0,5 à 1 g/l, 16 % 5.940 m³, l’eau accumulée est utilisée pour l’abreuvement entre 1 à 2 g/l et 4 % une salinité >2 g/l. de cheptel et parfois pour l’irrigation des surfaces avoisinantes. 6. Ressources en eau non conventionnelles Liste des dayas/ghdirs au niveau du sous-bassin de Chicha- Le potentiel en termes de rejets des eaux usées dans le oua (Source : Questionnaire commune, AHT/RESING 2015) sous-bassin de Chichaoua est de 3,17 Mm³/an en 2015. Il Nombre Capacité serait en 2030 de 4,12 Mm³/an environ avec une de Utilisation Commune totale Type dayas / de l’eau évolution annuelle d’environ 0,07 Mm³. (m³) ghdirs Sidi Potentiel des rejets des eaux usées (Source : Estimation 2 5.400 Cheptel - AHT/RESING, 2015): Abdelmoumen Irrigation, Mzouda 10 - Aménagés 2014 2015 2020 2025 2030 Cheptel Population 162 163 166 169 173 Nfifa 1 100 Cheptel - (1000) Milieu rural Consommatio n en eau 7,9 8,2 8,6 9,0 9,2 Timlilt 6 440 Cheptel - (1000 m³/j) Population Milieu 49 51 62 75 91 (1000) urbain Consommatio (Chichaoua/ n en eau 2,5 2,6 3,2 4,0 4,8 Imintanout) 7. Aménagements hydrauliques (1000m³/j) Consommation totale 10,4 10,8 11,8 13,1 14,1 Le sous-bassin comprend trois barrages de capacité (1000 m³/j) Taux de retour aux égouts moyenne : Sidi Abdellah Ou Ali, Bouarrouch et Azib 80 80 80 80 80 (%) Douirani d’une capacité totale de l’ordre 727 000 m³. Ils présentent une grande importance pour les usages Production moyenne des d’abreuvement de cheptel, d’AEP, d’irrigation et de lutte 8,3 8,6 9,5 10,4 11,3 eaux usées (1000 m³/j) contre les inondations. Le sous-bassin comprend aussi une série (27) de lacs collinaires qui servent Production moyenne essentiellement pour l’abreuvement du cheptel. Un grand annuelle eaux usées 3,06 3,17 3,45 3,81 4,12 barrage « barrage Boulaâouane » est planifié dans le (Mm³/an) PDAIRE de Tensift sur l’oued Seksaoua. Il aura comme La ville de Chichaoua est dotée d’une STEP de type objectif principal l’AEP des douars et localités avoisinants lagunage dont les eaux usées épurées sont rejetées dans et l’irrigation d’une partie du périmètre Douirane. l’oued Chichaoua. Pour la ville d’Imintanout, un projet de

STEP de type lit bactérien est en cours par l’ONEE-Eau. Collecte des eaux pluviales: La collecte des eaux pluviales pour l’AEP et pour l’abreuvement du cheptel est une pratique ancestrale au niveau du sous-bassin de Chichaoua. La commune Taouloukoulte compte 6000 metfias dont quelques-unes collectives. Les metfias Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin peuvent collecter aussi bien les eaux collectées à partir des terrasses de maisons et bâtiments que celles

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Le bassin de Chichaoua comprend un réseau d’irrigation Besoins en AEP au milieu urbaine et rurale dans le sous- composé de plusieurs seguias alimentées soit à partir bassin Chichaoua (Source : Estimation AHT/RESING 2015) : des sources ou bien par dérivation des eaux des oueds. Elles sont réparties entre périmètres comme suit : Périmètre Réseau d‘irrigation Alimentation 8 seguias. Linéaire : Douirane >60 km dont seulement 4 km en béton Dérivation des eaux de l’oued 1 seguia et 11 Mesrefs Seksaoua Tagnaouite (seguias secondaires). Linéaire : 21,7 km Deux seguias principales: Source Ras El Ain Lahbal et Taddourine Deux seguias principales: Abaynou (3/4 de débit de Source Abaynou la source) et Ibrachen (1/4) La ressource en eau utilisée pour l’AEP est de Chichaoua 1,8 Mm³/an : Amont Drain TP et deux seguias • 88% de cette ressource provient des eaux principales : Salhia et Source Afdal souterraines de la nappe Haouz-Mejjat / Boussbaa Tajjoujete à travers 14 points d’eau. Le volume annuel prélevé 4 seguias principales : Dérivation des est de l'ordre de 1,6 Mm³/an ; Tamerzouguet, Rguiguia, eaux de l’oued • 12% restante provient des eaux de surface à travers Timlilt et M’hamdia. Chichaoua le drain de l’oued Imintanout d’un débit de 10 l/s qui alimente une partie de la population de la ville Caractéristiques des barrages dans le bassin de d’Imintanout. Le volume annuel drainé est de l'ordre Chichaoua : de 0.2 Mm³/an. Sidi Azib Boula- Bouha- De nouvelles infrastructures de renforcement de l’AEP Abdellah El Douirani ouane rouch Ouali (planifié) par un transfert d’eau à partir du barrage Bassin versant Tassekourt/Abou Abbas Sebti (sous bassin Assif al Mal) 510 14 4,6 587 (km²) sont planifiées par l’ONEE-Eau pour 2017/2018. Le projet Apport moyen 74.000 400.000 50.000 57 ;106 concerne les villes de Chichaoua, Imintanout, et 17 annuel (m³/an) Volume de la 10. 106 communes rurales. Les besoins totaux moyens du projet 78.000 600.000 49.000 retenue (m³) (PDAIRE) sont de 87 l/s en 2004 et 216 l/s en 2030.

Assainissement 8. Usages d’eau A l’exception de la ville de Chichaoua (dotée d’une STEP, Alimentation en Eau Potable de type lagunage naturel) et la ville d’Imintanout (STEP en cours, de type lit bactérien), le reste des communes Les besoins moyens annuels d’AEP dans le bassin sont rurales de sous bassin Chichaoua connaît un retard de 157 l/s environ (118 l/s en milieu rural et 39 l/s en important en matière d’assainissement. milieu urbain) en 2014. Ils seraient de l’ordre de 202 l/s en 2030 (132 l/s en milieu rural, et de 70 l/s en milieu La situation des rejets dans le sous bassin est comme urbain). suit :22% des rejets rejoignent le milieu naturel à l’air libre, 69% sont rejetés dans des fosses et puits perdus et Le taux de branchement moyen est de 98%environ en seulement 9% est traité dans la STEP de Chichaoua. milieu urbain, et de l’ordre de 72% en milieu rural. La gestion des Systèmes d’AEP est assurée par : Une étude en cours est menée par l’ONEE-Eau pour l’extension et l’amélioration de procédé de traitement de ƒ L’ONEE-Eau au niveau (i) des villes Chichaoua et la STEP de Chichaoua. Imintanout et (ii) les centres de 10 communes STEP de la ville Chichaoua ((ONEE-Eau, 2015) : rurales ; Capacité ƒ Les communes/associations ou directement par les Date de Débit nominale Milieu habitants dans le reste des douars et communes STEP mise en moyen (Équivalent récepteur service (m³/j) rurales non couvertes par le réseau ONEE-Eau. Habitant ) Oued Chichaoua 2009 22.000 2.000 Chichaoua Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin

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Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA produ 86% et ar Le s 2014): Chich Assol 2015) le so Supe les pé Supe Chich Agric Irriga Total Total Irrig Total PMH Ea To Po o a S b r r u t u m u e aoua aoua (Source: aoua des terresir tion ficies irriguée ficies de la rimètres irriguée ficies

us bassin us bassin de al tion Privée Privée tion ction decul global global PMH oricole. A ell oricole. ource d'eau d ource d'eau lture: Superf s bassin (S bassin s de surface desurface ment dans l page page

(Servic Céréales

7% Plant 4 e o r 1 t a s s i e 'irrigation 'irrigation Zone hors PMH montagne Zone de piedmo Tagnaouite Douirane Chichaoua amon iguées. La z La iguées. es seules, c es seules, des Statisti PMH, (source ures maraic cies irriguée re:P 20 :DPA urce DPA Chichao % Chichaoua e Chichaoua tions selon lasou selon lasou selon s terres irri Fourrages Crues 63% Pompage 7% 5% Périm

g n s e q è h : u o t rce d’eau d’irr rce d’eau rce d’eau d’irr rce d’eau 14, Analyse st àvocation DPA Chichao DPA t et det et

uées du sou tre tre dansleso ues Agricole s deux filièr ères (pastè a, 2014) a, 2014) ne estrépu Maraichage 23 218 23 218 11 838 11 380 (ha) (ha) Fil 45% Superfici

de 32%

l'eau u q e A s e t s igation dans dans igation dans igation ua, 2014) ua, 2014) s-bassin de de s-bassin ée pour sa sa ée pour , DR Superficie ue, melon, melon, ue, s occupent s occupent maraichère (ha) HT-RESING bassin de de bassin 1 100 (ha) 51 49 23 218 11 838 11 380 A 2 240 2.200 5.040 1.900 -MTH, -MTH, Ver s s ion FINAL - FINAL ion 2002 à 2002 1 par pomp surtout à de Chich L’évolutio Evolutio privée. base d’a développ les incit avec les PMH d’un L’arboricu petit pois, durabilité et nappe un dans L’extensio de l’olivier les agrum passé de cette zon développ du marai sous-bas Probléma 34,5 Mm3 de l’exten ceux-ci o S’agissan m3/ha. confondu est éval Consom confondu soit en s’élèvent cultures ir Demande h de 6852 10000 15000 20000 25000 30000 5000 0 n m m a n c e é s a e e F u 1 g n u e t c à s a c t d l r 1535 ha en1 1535 a e n de ces cult n es de 400 h 400 es de hage et de l’ in de Chicha de in de ique l’ext de la super tions offerte t plus quedo t plus ment import ment estprat ture s en raison prélève des oua montre oua s, soitune s). ée à148, ée 838 ha en 14 000 haà 000 14 à7 2004 en iguées, esti iguées, iche sommai rumes etd’ rumes dela super ne extension onstitue don onstitue ilieu aride, a a aride, ilieu ion de lasu ion et d’un etd’un cli éréales et éréales l 166,6 Mm³ …) irriguées …) irriguées ge. Celle-ci ge. Celle-ci e cetteress d’eau ation . manière tra manière en eau ag eau en moyenne moyenne m m m m 3 3 e e a c a c p o p o a e a f e f r r d d 2 2 5 u c 5 u c 1 1 e r e r m u 9 m u 9 p 6 p 6 f icie irrigué ublé entre 20 f iquée dans l oua a a connu oua à partir de l de partir à soutenue de de soutenue ditionnelle so ditionnelle arboriculture arboriculture s par le s par olivier dans dans olivier onsommatio agricole ,6 Mm3 en2 ,6 Mm3 nsion des su nsion nt d’une arb nt d’une icole erficie irrigué erficie urce. urce. en 2005 à 2005 en s fourrages. s fourrages. entrainé une une entrainé e sous-bassi és pour la c icie irriguée irriguée icie une menac une présen e la at favorable. 012-2013, s 012-2013, Mm3 tou Mm3 ne tendanc 6 000 haen 6 000 st passée d st passée res forteme enviro à 96 .900 m³/h our une sup ents dans l dans ents : Les : : la : e e n n n n c c

a a n n a P 0 a P e 0 e 4 4 b b o o e o e o n n p p e 0 c e e 0 a c e a e a e a uvent en ass en uvent 2 t 2 t d (agrumes et (agrumes vers la hau la vers Le maraich 11 000 ha e ha 11 000 e de la nap e dela moyenne d moyenne Cependant, surexploitati mpagne 201 la superficie t exigeantes t exigeantes (toutes sérieuse qu 13. es sources la zone d’ir la zone 280 ha en ha 280 esoins en e esoins riculture inte riculture 4986 hae it un it un accrois MV, on n une forte ex forte une CHICHAOU onsommatio erficies irrig erficies s périmètre 1 et 2013 e 1 et2013 . Ilssontpa nappe de de23 rficie nappe de 014. 014. ans lesous p o n u s e M c M n a s 2 o s o e 9 a 2 n i n n r a s tension tension olivier), olivier), A e dans en eau en eau n de la la n de rriguée raison se liée ées: le ées: le ultures ultures sés de de la de la 6.200 6.200 igation igation 2001- ge est est ge te un 014 et et 014 ciation bassin t avec 39 ha, ha, 39 nt à la nt àla -2013, -2013, 2014, d’eau d’eau ement sive à u des u des ejjate. ejjate. ejjate, ejjate,

d’eau page 7

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9. Bilan des eaux Tableau : Bilan de la nappe entre 2001 et 2013 Source : calculs AHT-RESING, 2015

Entrées Sorties (Mm3) (Mm3)

Sources Prélév. Pom- Eclmnt Total Total (Abay- Agri- page latéra. + Entrées nou) drainag Sorties culture ONEP Tensift

2001- 29,5 15,8 30,9 63,1 0,27 110,2 2002 2002- 36,7 15,3 35,0 3,5 0,27 54,2 2003 2003- 42,9 15,6 34,5 3,6 0,27 54,0 2004 2004- 24,0 15,5 43,0 3,7 0,27 62,6 2005 2005- 46,6 14,5 45,0 3,8 0,27 63,6 2006 2006- 33,9 14,8 49,0 3,9 0,27 68,0 2007 2007- 33,7 14,9 52,5 4,0 0,27 71,7 2008 2008- 56,7 14,5 55,2 4,1 0,27 74,2 2009 2009- 68,8 14, 60,0 4,2 0,27 79,2 2010 2010- 57,5 15,1 63,4 4,3 0,27 83,2 2011 2011- 29,7 14,2 68,7 4,4 0,27 87,7 2012 2012- 36,6 13,6 73,6 4,5 0,27 92,0 2013

Le Total des Entrées est composé par : • L’Infiltration des précipitations • L’Infiltration des eaux au niveau d’oued Chichaoua • Le Retour des eaux d'irrigation • Le Retour au niveau des séguias • Les Apports latéraux Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin

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10. Pistes d’amélioration préliminaire Axe 1 : Développement des ressources en eau

Secteur Solutions/Actions

▫ Surélévation du barrage Sidi Driss ▫ Mise en place d’un contrôle des prélèvements illicites

▫ Promouvoir les techniques culturales conservatrices de l’eau et du sol : cultures selon courbes de niveau, techniques de murettes en pierres sèches, etc. Eaux de surface ▫ Continuer l’effort de reboisement et la correction mécanique des ravins. (Anticiper sur les ouvrages hydrauliques projetés). ▫ Suivi rigoureux de la bathymétrie (tous les 5 ans) Optimiser la gestion du complexe Yaacoub Al Mansour / en mettant en place un modèle de prévision du débit de crues au niveau des barrages à partir des débits mesurés dans les stations amont. (Nkouris et Imin Lhamam) ▫ Renforcement de la recharge le long des oueds en relation avec la gestion des crues Eaux souterraines ▫ Recherche de nouvelles techniques en matière de recharge (innovation / bonnes pratiques) ▫ Mise en place de seuils de recharge ▫ Activer la réalisation des STEP des gros centres ▫ Activer la mise en œuvre du PNAR Eaux usées ▫ Promouvoir le micro traitement écologique avec réutilisation des dérivés ▫ Renforcement des capacités financières des CR pour le renforcement de l’assainissement ▫ Développer la pratique des metfias ▫ Capitaliser sur le savoir-faire local Eaux pluviales ▫ Capitaliser sur l’expérience des bonnes pratiques (GIZ) ▫ Introduire des systèmes d’aide financière pour la promotion de la collecte des eaux pluviales (aides déjà instituées dans le FDA pour ouvrages de collecte d’eau pluviale à usage agricole). Eaux saumâtres ▫ Non existantes dans le sous-bassin du Chichaoua

Axe 2 : Contrôle et suivi des ressources en eau

Secteur Solutions/Actions ▫ Limiter les autorisations des prélèvements en fonction de la situation de la surexploitation de la nappe ▫ Bonnes pratiques de contrôle et de suivi des extensions agricole par télédétection ▫ Actualiser périodiquement l’inventaire des points de prélèvement ▫ Sanctionner les prélèvements illicites après délais d’avertissement Définir des périmètres d’interdiction Contrôle et suivi des ▫ ressources en eau ▫ Sanctionner les foreurs contrevenants ▫ Renforcer les moyens matériels et humains au niveau de l’ABHT et l’ORMVAH ▫ Implication des autorités locales pour le contrôle des captages ▫ Promouvoir l’autocontrôle par la population ▫ Impliquer l’autorité pour le contrôle des captages. ▫ Instaurer un inventaire périodique des prélèvements.

▫ Limiter les autorisations des prélèvements en fonction de la situation de la surexploitation de la nappe

▫ Bonnes pratiques de contrôle et de suivi des extensions agricole par télédétection ▫ Actualiser périodiquement l’inventaire des points de prélèvement ▫ Sanctionner les prélèvements illicites après délais d’avertissement ▫ Définir des périmètres d’interdiction ▫ Sanctionner les foreurs contrevenants ▫ Renforcer les moyens matériels et humains au niveau de l’ABHT et l’ORMVAH ▫ Implication des autorités locales pour le contrôle des captages ▫ Promouvoir l’autocontrôle par la population ▫ Impliquer l’autorité pour le contrôle des captages. Contrôle et suivi des ▫ Instaurer un inventaire périodique des prélèvements. ressources en eau ▫ Organisation de campagnes d’essais de débits ▫ Instauration d’inventaires exhaustifs et périodiques des prélèvements ▫ Suivi de la piézométrie ▫ Sensibilisation de la population et intervention des autorités locales ▫ Instaurer un soutien juridique pour le suivi de la nappe. ▫ Revoir la conception de piézomètres ▫ Evaluer l’expérience de l’externalisation de la mesure et revoir le cahier de charge correspondant ▫ Renforcer les moyens de l’ABHT /section eau ▫ Instaurer les procédures (manuels).

Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin CHICHAOUA Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin ▫ Revoir l’instruction conjointe du Ministre de l’Agriculture et du Ministre des Finances relative aux modalités de traitement des dossiers de demande de l’aide financière de l’Etat distribuée dans le cadre du FDA ; chapitre concernant l’aide à la reconversion à l’Irrigation Localisée

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Secteur Solutions/Actions ▫ S’assurer que la loi en révision introduit ce code juridique. ▫ Compléter et adapter le cadre juridique ▫ Promouvoir le conseil et l’encadrement pour les agriculteurs ▫ Compléter et adapter le cadre juridique ▫ Promouvoir les initiatives privées (mécanismes de dépollution volontaire, etc.) Contrôle de la qualité des ▫ Formation des techniciens communaux dans le domaine de l’assainissement liquide ressources en eau ▫ Activation de la mise en œuvre du PNAR ▫ Encourager les initiatives privées dans le domaine de l’assainissement ▫ Revoir la répartition et la densité du réseau de suivi ▫ Formation des techniciens dans les techniques d’analyses et d’interprétation des mesures de qualité ▫ Revoir les pratiques d’externalisation Inondations ▫ Mise en place de modèles de prévision

Axe 3 : Gestion de la demande

Secteur Solutions/Actions ▫ Vulgariser les techniques de pilotage d’irrigation basé sur la mesure de l’ETR : mise en place de stations météorologiques, bacs d’évaporation, etc. ; ▫ Mise en place des techniques d‘avertissement à l’irrigation de masse (SMS, affichage panneaux électronique, bulletins, etc.) ▫ Cibler les filières arboricoles (olivier, agrumes, abricotier, vigne) ▫ Promouvoir les techniques d’irrigation déficitaire (olivier) Conduire des études de détermination des coefficients culturaux (Kc) et coefficients de réduction (Kr) adaptés aux conditions du milieu locales et des variétés cultivées Mener une évaluation mi-parcours de l’impact des actions du PMV sur les ressources en eau Agriculture Arrêt de l’extension des cultures maraichères et des agrumes Prévoir, dans le cadre du contrat de nappe et les subventions accordées par l’Etat, un assolement basé sur des cultures peu à moyennement exigeantes en eau et qui valorisent mieux le m³ : ▫ Mener une étude approfondie sur la valorisation de l’eau par les cultures en GH, PMH et IP ▫ Sensibiliser les agriculteurs pour la substitution de la luzerne par des cultures moins consommatrices d’eau (sorgho, maïs fourrager, vesce-avoine) ▫ Création d’écotypes de luzerne moins consommateurs d’eau (recherche scientifique) Prévoir un budget pour la maintenance et la réhabilitation du réseau de distribution

▫ Etude des nappes au piémont avec des méthodes de reconnaissance adaptées. ▫ Promouvoir la déminéralisation (petites unités). ▫ Promouvoir des solutions alternatives. AEP rurale ▫ Favoriser les captages par puits traditionnels. ▫ Equipement des sources ▫ Mise en place d’un comité d’encadrement technique piloté par les autorités ▫ Mise en place des périmètres de protection des captages AEP ▫ Arrêt de l’extension des irrigations ▫ Développement de l’irrigation par eaux de surface

Axe 4 : Gouvernance (transversal)

Secteur Solutions/Actions ▫ Redynamiser le comité de coordination (comité provincial de l’eau...). Instaurer une rythmicité de réunion et de reporting de ces comités, Coordination ▫ ▫ Désigner des points focaux permanents (nominatifs) au niveau des organismes/institutions membre de ces comités ▫ Etablir des règlements intérieurs de ces comités Echanges d’information et ▫ Instaurer une plateforme d’échange d’information /données avec des niveaux d’accès spécifiques de données ▫ Instaurer un protocole d’échanges des données sur les ressources en eau ▫ Formation du technicien et cadre sur l’utilisation des outils, Outil d’aide à la décision ▫ Choix des outils adaptés en pensant à E&M, la mise à jour et les exigences de communication entre les partenaires (au niveau central, local, sectoriel, ...) ▫ Institutionnaliser la participation et l’implication Implication des parties Adapter le cadre juridique à cet effet prenantes ▫ ▫ Réunir les conditions nécessaires pour une participation réelle et efficace (transparence, partage, représentativité...)

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Axe 5 : Information et communication (transversal)

Secteur Solutions/Actions ▫ Développer et mettre en place des outils performants et professionnels en matière de communication et d’information Communication avec le ▫ Inventorier et recourir à tous les canaux possibles et adaptés au contexte socio-économique local grand public ▫ Chercher à impliquer le public lui-même dans les efforts de communication ▫ Mise en place d’un site web efficace et dynamique Les institutions chargées de la gestion de l’eau devraient communiquer régulièrement sur les réalisations, les résultats, les Communication avec les démarches, etc. La création d’un bulletin (inter-institutions) dédié (papier, électronique...) permettrait d’apporter une partenaires institutionnels réponse à ces besoins. ▫ Instaurer un cadre de communication formel Communication avec les Elaborer des supports de communication adaptés usagers de l’eau ▫ ▫ Site internet dédié Organisation de la caravane de l’eau pour : • Informer les agriculteurs et la population de la situation des ressources en eau Communication avec les • Inciter les agriculteurs au choix de cultures moins exigeantes en eau et permettant une meilleure valorisation usagers de l’eau de l’eau • Montrer aux agriculteurs l’intérêt de leur regroupement en Coopératives, Associations… ▫ Mener plus de campagnes de sensibilisation de masse : émissions, et spots radiophoniques et télévisées, ▫ Instaurer un ‘’Prix Economie d’Eau’’ pour les AUEA, Coopératives, et Producteurs menant des actions d’économie d’eau ▫ Création d’une entité : Association d’institutions dans le but de créer un centre d’activités de pointe dans le domaine de l’agro-technologie, d’assister les entreprises dans le domaine de la recherche et/ou du développement à l’image

de l’Agrotech Souss-Massa-Draa ▫ Organisation de visites / voyages d’études à des exploitations pilotes et aux sites de démonstration

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