Travaux Scientifiques Du Parc National De La Vanoise
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MINISTÈRE DÉLÉGUÉ ISSN 0180-961 X CHARGÉ DE L'ENVIRONNEMENT DIRECTION DE LA PROTECTION DE LA NATURE Travaux scientifiques du Parc National de la Vanoise Recueillis et publiés sous la direction de C. PAIRAUDEAU Directeur du Parc National Tome XVI 1988 Cahiers du Parc National de la Vanoise 135, rue du Docteur-Julliand B.P. 705, 73007 CHAMBÉRY Cedex (France) ISSN 0180-961 X Parc National de la Vanoise, Chambéry, France, 1988 COMPOSITION DU COMITE SCIENTIFIQUE DU PARC NATIONAL DE LA VANOISE Président honoraire : M. Philippe TRAYNARD, Président honoraire de l'Institut National Polytechnique de Gre- noble. Président: M. Denys PRADELLE, Architecte-Urbaniste, Chambéry. Viœ-Présidents : M. Philippe LEBRETON, Professeur à l'Université Claude Bernard Lyon l. M. André PALLUEL-GUILLARD, Maître Assistant à l'Université de Savoie, Chambéry. Membres du Comité: M. Roger BUVAT, Membre de l'Académie des Sciences, Professeur Honoraire à l'Univer- site de Marseille. M. Marc BOYER, Maître de Conférence à l'Université Lyon 2. M. Raymond CAMPAN, Professeur à l'Université Paul Sabatier, Toulouse. M. Yves CARTON, Maître de Recherches, C.N.R.S., Gif-sur-Yvette. M. Louis CHABERT, Professeur à l'Université Lyon 2. M. Charles DEGRANGE, Professeur à l'Université Joseph Fourier, Grenoble. M. René DELPECH, Professeur honoraire à l'Institut National Agronomique Paris-Gri- gnon. M. Philippe DREUX, Professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, Paris. M. Bernard FANDRE, Administrateur Délégué du C.N.R.S., Grenoble. R.P. Robert FRITSCH, Président de la Société d"Histoire Naturelle de la Savoie. M. Louis Jean CACHET, Conservateur Adjoint au Musée Savoisien, Chambéry. M. Pierre GENSAC, Professeur à l'Université de Savoie, Chambéry. M. Jean HARS, Docteur-Vétérinaire, Termignon. M. Claude MICHEL, Président du District d'Aigueblanche, Annecy. M. Robert MONDOT, Chef de la Division INERM-CEMAGREF, Grenoble. M. Paul OZENDA, Membre de l'Académie des Sciences, Professeur à l'Université Joseph Fourier, Grenoble. M. Gérard NICOUD, Maître Assistant à l'Université de Savoie, Chambéry. M. Paul RAMBEAUD, Ingénieur Général Honoraire du Génie Rural et des Eaux et Forêts, Grenoble. M. Louis REYNAUD, Assistant à l'Université Joseph Fourier, Grenoble. M. Régis RUFFIER DES AIMES, Maire de Champagny-en-Vanoise, Professeur de Lettres au Lycée de Moûtiers, Champagny-en-Vanoise. M. Marc TARDY, Professeur à l'Université de Savoie, Chambéry. M. Hubert TOURNER, Maître de Conférence à l'Université de Savoie, Chambéry. M. Daniel VENTELON, Direction Générale de ['Enseignement et de la Recherche, Minis- tère de ['Agriculture, Paris. -3 Membres associés : M. François AULAS, Communicateur Scientifique, Le Bourget-du-Lac. Melle Sophie CHEVALLIER, Documentaliste, Chambéry. M, Brien MEILLEUR, Ethnobotaniste, Amy Greenwell Ethnobotanical Garden, Hawaii, U.S.A. Les manuscrits ne sont acceptés pour publication, qu'après examen par le Comité de Lec- ture dont la composition est la suivante : R. BUVAT, Marseille Luminy, M. LAMOTTE, Paris, Ph. LEBRETON, Lyon l, P. OZENDA, Grenoble, F. PEDROTTI, Camerino, Y. THOUVENY, Marseille, R. TRÛMPY, Zurich. -4- ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE EN SCIENCES HUMAINES SUR LES PAYS DE VANOISE Documentation réunie par Melle Dominique VION et traitée par Melle Sophie CHEVALLIER sous la direction de M. André PALLUEL-GUILLARD Le vœu se réalise enfin, que formulait notre président d'honneur Philippe TRAY- NARD en 1982 dans sa note liminaire du tome XII de nos cahiers : le cahier réservé à l'en- semble des ouvrages de Sciences de la Terre et de Biologie animale et végétale en Pays de Vanoise. «Le Comité a demandé que l'on écarte toute mention de travaux ayant trait aux Sciences Humaines et aux relations entre l'homme et le milieu naturel dans le pays de Vanoise. Il est dans les intentions du Comité de combler cette lacune le plus tôt possible» disait-il alors. C'est fait maintenant, grâce à notre collègue A. PALLUEL-GUILLARD, assisté de Mesdemoiselles V10N et CHEVALLIER. Notre comité est heureux de les remercier ici, et de pouvoir ainsi mettre à la disposi- tion du public les résultats d'un labeur long et difficile, mais qui apporte au Parc Natio- nal, aux habitants de la Zone Périphérique et aux Savoyards, mais aussi à tous ceux français ou étrangers qui s'intéressent à cette région, un outil de travail d'une grande qualité, Denys PRADELLE Président du Comité Scientifique 15 avril 1988 AVANT-PROPOS Il peut paraître obsolète de publier une bibliographie à l'heure de l'informatique et pourtant... Il est essentiel de noter ici la différence fondamentale entre les sciences «exac- tes», perpétuellement neuves et rajeunies, et les sciences «humaines» qui dans un scrupule souvent gênant, prétendent prendre en compte toutes les publications sous le prétexte louable d'un intérêt éventuel. Ici les connaissances sont fréquemment dépassées, mais les renseignements fournis n'en sont pas moins utiles et susceptibles d'être pris en compte. De ce fait, tels les vieux érudits ensevelis sous leur documentation, les bibliographies se doivent de tout retenir, ce qui fait dire aux ignorants et aux mauvaises langues que dans ces matières, beaucoup ne cessent de se recopier et de se répéter en se contentant de modifier le vocabulaire et le style au fur et à mesure des générations. Ceci est pure calom- nie, mais on ne peut y échapper, car l'essentiel n'est pas de disposer de listes d'ouvrages, mais d'avoir le temps et le courage de les ouvrir, puis le talent pour les comprendre. En effet, un travail historique ou géographique est souvent plus révélateur, d'une période et d'une mentalité, qu'utile par les informations fournies. Dans ces conditions, la saisie infor- matisée est utile non seulement pour les ouvrages actuels (ce qui n'est déjà pas une mince affaire tellement la production est riche), mais pour les productions anciennes, ce qui rend le travail presque impossible à l'échelle humaine, la vénérable Bibliothèque Nationale y a elle-même renoncé. De toutes les façons, après le précédent volume des Cahiers du Parc sur les bibliographies en sciences exactes, il était nécessaire de publier cette recension qui intéresse moins le Parc lui-même que la zone du Pré-Parc, qui concerne moins la nature que les hommes et peut-être moins les spécialistes que les savants et au-delà les curieux et les érudits. Le sujet est d'autant plus intéressant que la zone concernée comprend des «pays» par- ticulièrement riches d'un point de vue historique et culturel. Nous sommes dans des régions de vieilles civilisations rurales, très denses en patrimoines de tous genres et qui ont connu des évolutions radicales sans pour autant perdre leur originalité. En effet, ce n'est pas rien que d'avoir connu la Révolution et l'Annexion, puis le choc de la révolution des transports, celui de la seconde révolution industrielle née de l'électricité, le trauma- tisme de l'hécatombe de la Première Guerre mondiale et celui de l'occupation, des destruc- tions et de la libération de la seconde avant de succomber aux charmes et aux dangers de «l'Or Blanc». On ne s'occupe bien que de ce qui est sur le point de disparaître : les Savo- yards sont restés pendant des siècles indifférents à leur propre pays, ne s'intéressant dans leur exclusivisme qu'à leur religion et à leurs princes. Il fallut le choc du rationalisme, de la Révolution et bientôt de l'Annexion pour qu'ils découvrent de nouveaux centres d'intérêts : «la Patrie» source des vertus, les paysans conservateurs de l'innocence origi- nelle et les paroisses cadres obligatoires de la vie. Il s'en suivit la «description statistique» du début du XD(e siècle toute officielle et politique pour vanter les progrès politiques et scientifiques de l'époque, puis jusqu'à la première guerre une énorme production d'ori- gine essentiellement cléricale obsédée par l'exaltation de la vieille Savoie réfractaire à la déchristianisation et à la Révolution. Après 1918, le vide humain empêcha le renouvelle- ment des générations et la recherche passa naturellement aux universitaires venus cher- cher ici les preuves de théories surtout géographiques à moins qu'ils n'aient voulu régler leurs querelles théoriques par Savoyards interposés... On y gagna en souci de synthèse et en sujets car l'économie était maintenant à l'ordre du jour et bien sûr surtout l'agriculture que l'on sentait décliner du fait d'un exode rural in'émédiable. La seconde moitié du siècle apporta encore de nouvelles mutations : l'ethnologie s'empare de la région dans le souci manifeste d'enregistrer les derniers soubresaults de la vieille civilisation rurale qui dispa- raît, les destructions subies ou encouragées posent maintenant la question de la nécessité de conserver ou non le patrimoine, d'ailleurs les réaménagements radicaux nécessitent des études de plus en plus poussées sur la région, et leur inévitable vieillissement permet de satisfaire l'historien après le géographe ou l'économiste. La Savoie revient aux Savo- yards par le progrès de chercheurs originaires du pays en même temps qu'elle s'ouvre aux investigations tous azimuths des Lyonnais, des Parisiens et pourquoi pas des étrangers, des Américains surtout, tout appartient à tout le monde pour le plus grand bien de la recherche. C'est en gros toute cette évolution qui est présentée dans ces pages pourtant austères de bibliographie. En dépit des apparences, la quête ne fut pas facile car du fait de l'élargis- sèment de la recherche, les documents sont de plus en plus dispersés et parfois même ensevelis dans des collections, instituts ou bibliothèques dépassés par leurs propres pro- ductions toujours plus abondantes. Il est enfin une gêne considérable liée à la psychologie du «spécialiste», du «notable» ou du «conservateur» soucieux de se garder le monopole de la «bonne documentation», ce ne fut donc pas un travail facile que de rassembler une telle liste, ni celui de traiter une telle variété, ce fut le mérite de Mesdemoiselles Vion et Cheval- lier que de savoir et de pouvoir les surmonter et je suis flatté et honoré d'avoir pu les con- seiller et les coordonner le cas échéant.