Document de La Banque Mondiale IFILE COp<1

A N'UTlLlSER QU'A DES FINS OFFICIELLES Public Disclosure Authorized

Rapport No. 3867-DI

RAPPORT D'EVALUATION Public Disclosure Authorized

DJIBOUTI

PROJET D'ENTRETIEN ROUTIER Public Disclosure Authorized

24 septembre 1982

Division des transports 1 Bureau regional Afrique de l'Est Public Disclosure Authorized

TRADUCTION NON-OFFICIELLE A TITRE D'INFORMATlON

e pre5.ent document fait l'objE't d'une diffu5.ion reslreinte, et ne peut (:Ire utilise par ~es destinataires que dans I'exereh:e de leurs fonetions officieJles. Sa teneur ne peut etre DaUllrement divulguee sans I'aulorisation de la Banque Mondiale. ~ d

TAUX DE CHANGE Unite monetaire = Franc de Djibouti (FD) $ EU 1 = FD 175

POlDS ET ~lEStJRES

Systeme met rique

SIGLES ET ABREVIATIONS

FED Fonds europeen de developpement FAC Fonds d'aide et de cooperation (France) DTP Direction des travaux publics TRE Taux de rentabilite economique

EXERCICE

1er janvier - 31 decembre A N'UTILISER QU'A DES FINS OFFICIELLES DJIBOUTI

PROJET D'ENTRETIEN ROUTIER

RAPPORT D'EVALUATION

Table des matieres

I.. LE SECTEUR DES TRANSPORTS ...... 1

A. Le cadre economique ...... 1 B. Le reseau des transports - Generalites ...... 1 C. Le sous·secteur routier ...... :...... 3 D. Planification et financement des transports ...... 9 E. Politique de developpement des routes...... 10

II. LE PROJET ...... 11

A. Objectifs ...... 11 B. Description du projet ...... 11 C. Estimations des couts du projet et financement ...... 14 D. Execution du projet et passation des marches...... 15 E. Decaissements ...... 17 F, Criteres d'etablissement des comptes et des rapports...... 19 G. Impact sur l'environnement ...... 19

III. EVALUATION ECONOMIQUE ...... 20

A. Principaux avantages et beneficiaires ...... 20 B. Couts et avantages ...... 20 C. Conclusions ...... 21

IV. ACCORDS A CONCLURE ET RECOMMANDATIONS ...... 23

Le present rapport a ete prepare par P. Sooh (ingenieur) et M. R. Le Blanc (ec.onomiste) et mis en forme par C. Applegate (redacteur technique).

I Le present document fait l'objet d'une diffusion restreinte. et Ilf peut etre utilise par !'>es I ~~stinataires que dans I'exercice de leurs fonctions officielles. Sa teneur ne peut eIre ~trement divulguee sans l'aulorisation de 13 Banque Mondiale. Table des matieres (suite) - ii ­

ANNEXES

1. Programme routier du Gouvernement 2. Liste du materiel, des materiaux et des fournitures 3. Projet de cadre de reference de l'assistance technique a la DTP 4. Projet de cadre de reference des etudes de preinvestissement 5. Estimations des couts 6. Criteres concernant l'etablissement des rapports 7. Evaluation economique CARTE DJIBOUTI

PROJET D'ENTRETIEN ROUTIER

I. LE SECTEUR DES TRANSPORTS

A. Le cadre economique

1.01 La Republique de Djibouti, situee a l'entree de la mer Rouge, 2 avec une superficie de 22.000 km , est devenue independante en juin 1977. Son climat aride et chaud est semblable a celui des zones desertiques voi­ sines d'Ethiopie et de Somalie. Le pays est topographiquement divise en deux parties Ie long d'un axe cree par Ie golfe de Tadjourah (voir carte). Le Sud, y compris la ville de Djibouti, la capitale, est relati­ velnent plat et presque uniformement couvert de galets. Le Nord, avec la ville de Tadjourah, est en revanche une region montagneuse et rocheuse, qui rend la construction et l'entretien des routes difficiles et couteux. Les deux tiers environ de la population autochtone estimee a 325.000 habi­ tants (1979) vivent dans la ville de Djibouti; Ie reste est constitue par des populations urbaines dissemine~s dans quelques petites villes ou par des tribus pastorales semi-nomades. L'economie repose sur trois princi­ paux elements : a) la ville de Djibouti, avec son port, son terminal fer­ roviaire, son aeroport et les services gouvernementaux; b) une base mili­ taire frim~aise, qui est 18 principale source de l'activite economique et commerciale du pays; et c) l'arriere-pays ou vit une population clairsemee dont les activites principales sont l'elevage (bovins, ovins et camelins) et la culture de fruits et de legumes pres des villes. Le revenu par habitant, estime a 420 dollars par an (1979), est nettement superieur a celui de l'Ethiopie et de la Somalie, ses voisins (130 dollars pour l'Ethiopie). II n'est toutefois pas evident que Ie niveau de vie soit sensiblement different que dans ces derniers, notamment dans l'arriere­ pays ou les sources de revenu sont limitees et la pauvrete extreme.

B. Le reseau des transports - Genera1ites

1.02 Le reseau des transports comprend environ 2.800 km de routes et pistes, 110 km de voies ferrees, un port, un aeroport international et plusieurs aerodromes. Le pays n'a pas de voies d'eau navigables. La par­ tie la plus importante du reseau est centree sur la ville de Djibouti avec son aeroport international, son port et son terminal de chemin de fer. Environ 300 km de routes sont bitumees, dont 217 km d'axes qui relient la ville de Djibouti a la frontiere ethiopienne et 83 km de rues urbaines. Les liaisons avec Ie reste du pays, notamment par l'intermediaire des quelque 2.500 km de pistes en terre mal definies, sont tres mauvaises. Un seul bac assure la seule liaison fiable par voie de surface entre la ville de Djibouti et Tadjourah, la ville la plus importante du Nord. - 2 ­ a) Le chemin de fer

1.03 Le chemin de fer Ethiopie-Djibouti, construit en 1917, relie Ie port de Djibouti a Addis-Abeba, capitale de l'Ethiopie. Environ 95 %du trafic ferroviaire provient d'Ethiopie ou est destine a ce pays pour lequel la ligne represente un debouche important sur la mer. Bien que la part de Djibouti dans Ie trafic soit negligeable, un traite ratifie en 1981 lui confere l'egalite des droits de gestion du chemin de fer, une part egale des profits et 10 % des pertes. Le trafic est tombe de 370.000 tonnes en 1975 a environ 170.000 en 1981, en partie parce que l'Ethiopie a reoriente son trafic de Djibouti vers Ie port ethiopiend'Assab. En outre, la ligne a ete fermee de juin 1977 a juin 1978 a la suite des desordres qui agi­ taient la region de l'Ogaden. Depuis la reouverture, les activites se limitent a deux trains par jour dans chaque direction contre huit aupara­ vant. En raison de ce ralentissement des activites, Ie chemin de fer enregistre des deficits (environ 825.000 dollars en 1980).

1.04 A la suite d'une etude sur les besoins a court terme du chemin de fer, Ie FED fournira environ 13 millions de dollars pour l'achat de deux locomotives diesel, de materiel d'entretien et de pieces de re­ change. Le renouvellement de certaines voies et les achats supplemen­ taires de materiel roulant pourraient figurer parmi les besoins a plus long terme. Le calendrier et la justification de ce programme dependront des perspectives du trafic ethiopien sur la ligne, lesquelles sont diffi­ ciles a prevoir, etant donne la preference accordee actuellement a l'axe de transports routiers Addis-Assab. b) Le port

1.06 Le port de Djibouti est Ie terminal du chemin de fer Ethiopie- Djibouti et a ete un important port de ravitaillement dans Ie passe. Apres la base militaire fran~aise, il est la principale source d'activite economique du pays. II est relativement bien equipe, avec huit postes a quai interieurs, un poste de moui11age exterieur et quatre postes de ravi­ taillement. Sept des postes a quai ont une profondeur legerement supe­ rieure a 9 m et les deux autres sont utilises par des navires de cabotage n'ayant que 3,5 m de tirant d'eau. Les installations d'entreposage, de manutention de marchandises et d'entretien sont satisfaisantes. L'en­ semble du trafic portuaire est tombe de 640.891 tonnes en 1976 a 370.063 tonnes en 1979 a la suite d'une reduction de 80 % du trafic ethio­ pien. L'apparition de navires d'un nouveau modele pour Ie long cours et la concurrence des Etats du Golfe ont porte un coup aux activites de ravi­ taillement que Ie port assurait dans Ie passe. Le port a enregistre, en 1980, un deficit de 142 millions de francs, soit environ 15 % des recettes totales. Afin d'attirer Ie trafic et de promouvoir l'utilisation du port, Ie Gouvernement, avec l'assistance de la France, a recemment fait effec­ tuer par un bureau de consultants l'etude de faisabilite d'un terminal portuaire a conteneurs. Selon les conclusions de l'etude, ces instal­ lations, d'un cout estime a 2,4 milliards de francs (environ 13,7 millions de dollars), permettraient d'accroitre les activites de transbordement - :3 ­ daus Ie port et contribueraient a rendre l'exploitation du port rentable. Les cons~ltants ont egalement acheve Ie projet d'execution du terminal. Les projections du trafic contenues dans l'etude semblent optimistes, compte tenu notamment de la concurrence des autres ports de la region. Les deux premieres des trois phases de construction devraient etre finan­ cel~s par Ie KoweIt et 1 t Allemagne et Ie debut des travaux serait prevu pour les environs de juin 1982. La troisieme phase devrait etre executee vers la fin des annees 80. c) Les transports aeriens

1.07 L'aeroport international de Djibouti est une entreprise pub1ique au1:onome qui releve du Ministere du commerce, du tourisme et des trans­ pOlctS. Il possede une piste de :3 .140 m de long et des installations ca­ pables de. recevoir des B-747 en pleine charge. Les services sont assures par Air Djibouti, la compagnie nationale, et par six compagnies etran­ geres 1/. Le pays compte en outre dix aerodromes dont deux seulement, Tadjourah et Obock, sont desservis regulierement par Air Djibouti.

1.08 Le trafic voyageurs a progresse de :3 % environ par an depuis 1975 pOl1r atteindre 240.596 voyageurs en 1980. II s'agit pour la moitie environ de passagers en transit. En 1977, 1978 et pendant une partie de 1979, l'Ouganda acheminait la majeure partie de ses exportations de cafe par Djibouti, d'oll une progression sensible du trafic de marchandises a l'aero­ port. Depuis que cette activite a pris fin, Ie trafic a diminue de 76 % pour atteindre son niveau actuel d'environ 7.800 tonnes. Du fait de son excedent de capacite, l'aeroport n'est pas en mesure de fonctionner de maniere rentable et doit etre indirectement subventionne par Ie Gouverne­ mellt fran~ais. On ne s'attend pas que cette situation evolue dans un proche avenir.

1.09 La compagnie Air Djibouti, etablie en 1980, appartient a 92 % a l'Etat et a 8 % a Air France. Sa flotte comprend deux bimoteurs qui sont utilises pour les vo1s interieurs et regionaux et un B-727 achete recem­ ment qui dessert egalement 1es !ignes regionales et assure des liaisons hebdomadaires avec l'Europe. Pour proteger sa compagnie, Ie Gouvernement a oblige 1es autres compagnies aeriennes, en particu1ier Air France, a re

C. Le sous-secteur routier

i) Le reseau

1.10 Le reseau routier comprend quelque 2.800 km de routes dont 300 sont bitumees et 2.500 sont des routes en terre et des pistes. Les routes bitumees comprennent un tron~on de 217 k.m reliant la ville de Dj ibouti a

1/ Air France, , Airways, Air Tanzania, Air Mada.gascar et () Airways. - 4 ­

la frontiere ethiopienne, et qui est le principal axe routier du pays. Cette route, dont la construction s'est echelonnee sur 30 ans, du debut des annees 50 au debut des annees 80, est dans un etat passable a satis­ faisant. Le premier tron~on, de Djibouti a Arta (30 km), acheve en 1953, a besoin d'etre refait, et il faut renouveler la couche de roulement du Grand Bara (25 km), acheve en 1981 et dont le triple revetement se degrade; les travaux, executes en regie, ont ete mal faits. Les 83 km restants de routes bitumees sont des rues urbaines dont la majeure partie se trouvent dans la ville de Djibouti. Le reseau de routes non bitumees, d'environ 2.500 km, comprend des routes en terre et des pistes mal definies dont la plupart sont en mauvais etat et que ne peuvent emprunter que des vehicules tous-terrains. Le reseau est suffisant pour faire face au peu d'activites economiques qui existent en dehors de la ville merne de Djibouti mais, du fait de l'etat actuel des routes, la majeure partie de l'arriere-pays est pratiquement inaccessible a partir du centre economique et administratif.

1.11 Le 2 juin 1982, le Gouvernement a publie un decret classant les routes et identifiant un Reseau de routes nationales d'environ 1.100 km, dont 300 km de routes et rues bitumees et environ 800 km de routes en terre et de pistes prioritaires qu'il est prevu d'ameliorer et d'entretenir regulierement.

ii) Utilisation des routes

Le parc de vehicules et le trafic

1.12 En 1980, 1e parc totalisait environ 6.700 vehicules, soit 21 vehicules pour 1.000 habitants, ce qui est superieur a 1a moyenne enre­ gistree en Afrique de l'Est. Cette situation tient a la presence a Djibouti d'une population expatriee re1ativement importante. Le parc com­ prend actuel1ement pres de 4.800 voitures et vehicules legers, 1.600 camionnettes et vehicu1es tous-terrains et 300 camions poids lourd. 11 s'accroit a raison d'environ 8 % par an depuis qu'en 1978, 1es statis­ tiques sur la propriete des vehicu1es ont ete etablies pour la premiere fois. Au cours de la meme periode, 1e nombre de camions poids lourd a en fait diminue d'environ 2 % par an, les camionnettes et vehicules tous­ terrains les ayant remp1aces sur le reseau de routes en terre de plus en plus diffici1es.

1.13 11 n'y a pas eu de comptages systematiques de la circulation a Djibouti, mais ceux qui ont ete effectues en 1981 par des consultants dans le cadre d'une etude d'entretien routier montrent que les volumes globaux de trafic sont faibles. Sur les routes situees autour de la capitale, qui sont les plus frequentees, 1a circulation peut atteindre 400 vehicu1es par jour (vpj) aux abords de 1a ville; sur les routes en terre et 1es pistes, el1e atteint 20 vpj.

1.14 Les importations d'essence et de gasoil ont augmente d'environ 12 % par an de 1978 a 1981, avec un accroissement annuel de 8 % du parc de vehicules. Au cours de cette periode, la consommation d'essence s'est ac­ crue de 18 % et celle du gasoil de 46 %, en raison du faible prix de vente de ce carburant (40 % seulement de celui de l'essence). - 5 -

Les prix du carburant et les taxes (dollars par litre)

Prix a G.a. f. Manutention Taxe la pompe Difference

Essence super 0,28 0,14 0,20 0,71 0,09 Essence ordinaire 0,28 0,12 0,20 0,63 0,03 Gnsoil 0,29 0,08 0,10 0,29 -0,18

Gomme Ie tableau l'indique, les utilisateurs d'essence subventionnent les u1:ilisateurs de gasoil. Le Gouvernement a adopte cette politique afin de sllbventionner les transports en commun de voyageurs et Ie transport des marchandises vers les zones reculees. Gette mesure s'est soldee par un accroissement anormalement eleve des importations de vehicules diesel (voitures et camions) qui sont aussi utilises par d'autres que les groupes c:Lbles susmentionnes. Pour remedier a cette situation, Ie Gouvernement a introduit une taxe annuelle sur les vehicules diesel qui n'ont pas droit a la subvention.. Gette taxe varie entre 86 dollars et 514 dollars suivant la puissance du vehicule. Elle n'est toutefois pas assez elevee pour com­ p.mser Ia subvention du prix du gasoi!. Une solution eventuelle serait de majorer Ie prix du gasoil et d'accorder une subvention directe aux taxis et taxis-brousse et aux transports de marchandises. II est probable qu'une proposition de ce genre se heurtera a l'opposition vigoureuse du Gouverne­ mlmt en raison, notamment, des difficultes administratives que cela entrai­ nerait. Une autre solution consisterait a augmenter la taxe annuelle afin d'empecher ceux qui n'ont pas droit a la subvention sur Ie gasoil de con­ tinuer a en profHer. Gette taxe speciale pourrait etre progressivement eliminee a mesure que Ie prix du gasoil augmentera. Lors des negociations, l'Association a fait connaitre au Gouvernement son point de vue sur la question, lequel sera l'un des themes du dialogue en cours.

iii) Les transports routiers

1.15 Le transport des voyageurs est assure par de petits vehicules exp10ites par leurs proprietaires ou des minibus pour les liaisons inter­ urbaines. Les marchandises sont aussi transportees par des camionneurs independants a l'aide de camions d'une capacite maximale de charge de six tonnes. Seuls quelques transporteurs possedent plus d'un camion. L'ori­ gine et 1a destination de pres de 80 % de tous les deplacements sont si­ t1.lees dans un rayon de 25 km aut~ur de la ville de Dj ibouti. Il n' existe p.:l.S de statistiques sur Ie volume des marchandises ou Ie nombre de voya­ g',mrs transportes.

1.16 L'Etat fixe les tarifs du transport des voyageurs et les rev~se periodiquement pour tenir compte de l'inflation, mais les tarifs pour Ie transport des marchandises ne sont pas fixes par l'Etat. Pour devenir transporteur routier, il suffit d'obtenir une licence dont Ie cout est s:rmbolique et aucune restriction ne s'applique aux itineraires ni aux types d,e marchandises a transporter; la concurrence est donc acharnee. Les limites de charge a l'essieu ne sont pas pour Ie moment reglementees; du - 6 ­ reste, cette reglementation serait inutile car Ie tres mauvais etat des routes et les faibles volumes de marchandises transportes limitent automa­ tiquement les charges. II est peu probable que cette situation change dans un avenir immediat.

iv) Administration, personnel et formation

1.17 Les responsabilites, en ce qui concerne l'administration des routes, sont mal definies. En principe, la Direction des travaux publics du Ministere des travaux publics, de l'urbanisme et de l'habitat est char­ gee de la construction et de l'entretien des rues de la ville de Djibouti et des 217 km de routes bitumees reliant la ville a la frontiere ethio­ pienne. II appartient aux municipalites (autres que la ville de Djibouti) d'entretenir leurs rues dont la conception et la construction relevent de la Direction des travaux publics. Le Ministere de l'interieur est en prin­ cipe charge de l'entretien de la plupart des pistes. Etant donne que les municipalites et Ie Ministere de l'interieur n'ont pas les ressources , 1es moyens techniques ni Ie materiel necessaires a l'execution de ces taches, il est souvent fait appel a la Direction des travaux publics pour assurer ces services a titre exceptionnel. Par un decret publie en juin 1982, Ie Gouvernement a charge la Direction des travaux publics de l'entretien et de 1,amelioration du Reseau de routes nationales, notamment les rues de la ville de Djibouti. Pour permettre l'application de ce decret, Ie Gouver­ nement a prepare un decret portant sur l'organisation du Ministere des travaux publics, de l'urbanisme et de l'habitat, qui est juge satisfaisant par 1 'Association. L'entree en vigueur du Credit propose est subordonnee a la publication de ce decret par Ie Gouvernement et a la remise d'un exemp1aire a l'Association. ORGANIGRAMHE DU MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS

ECTION DES TRAVAUX PUBLICS (DTP~

I I Division des Division etudes et des enqu@tes entretien topograpbiques routier I I I I I I I Subdivision Subdivision I I Subdivision Subdivision! Subdivision Subdivision Supe rvision supervision Atelier Suhdivision DikbU. Tadjoura -,j topograpbiqu litudes routes. travaux routes et et contr~he de Djibouti Djibouti Ali Sabieb Obock I I ~ trames d'accueil trames d I accueil travaux routes ..I de Djibouti et Obock - 8 ­

1.18 La Direction des travaux publics est dirigee par environ 26 expa­ tries fournis par Ie FAG; 11 d'entre eux sont affectes a 1a Division des routes. Un bon nombre de ces techniciens sont eux-memes de jeunes sta­ g1a1res. La Direction des routes compte environ 400 Djiboutiens, dont 200 sont affectes a 1a Division des routes, parmi 1esque1s notamment 4 inge­ nieurs, 26 techniciens et 170 mecaniciens, conducteurs d'engins, chauffeurs et manoeuvres. Les ingenieurs et 1es techniciens sont pour 1a p1upart jeunes et inexperimentes. A pres de 60 %, 1e personnel local de 1a Divi­ sion des routes est compose d'i11ettres, dont 1a p1upart approchent l'age de 1a retraite. Le recrutement d'agents qualifies et 1a formation du per­ sonnel doivent donc figurer parmi 1es priorites de 1a Direction des travaux publics. Le Ministere de l'interieur dispose d'un effectif d'environ 1.200 manoeuvres qui sont en principe affectes a l'entretien des pistes mais qui ont une production tres faib1e; 500 d'entre eux seront detaches a 1a Direction des travaux publics apres sa reorganisation.

1.19 Tous 1es ingenieurs et techniciens de 1a Direction des travaux publics ont ete formes dans 1es pays voisins et en France. Le systeme sco1aire de Djibouti n'offre qu'une formation de base jusqu'au niveau du secondaire. Une etude en cours, financee par 1e FAC, eva1ue 1es besoins de formation du pays dans 1e domaine technique, notamment 1es travaux pu­ blics. L'etude devrait aboutir a un projet en vue d'ame1iorer 1es instal­ lations de formation et 1a formation du personnel, qui pourrait ega1ement etre finance par 1e FAG. Le projet propose contribuera a l'effort de for­ mation en formant sur 1e tas de jeunes ingenieurs, techniciens et conduc­ teurs d'engin djiboutiens et en accordant au personnel des bourses de per­ fectionnement a l'etranger (par. 2.07).

v) Ingenierie, construction et entretien

1.20 La Direction des travaux publics a la responsabi1ite globa1e des etudes de faisabi1ite, des projets d'execution et de 1a supervision de 1a construction des routes. Djibouti applique les normes de conception rou­ tiere e1aborees par 1e Ministere fran~ais de l'equipement. Les etudes de faisabi1ite, 1es projets d'execution et 1a supervision de 1a construction sont exc1usivement confies a des consultants etrangers car la Direction des travaux publics manque des moyens necessaires et il n'existe pas de bureaux d'etudes locaux. Le Gouvernement envisage de mettre en place des moyens internes pour identifier 1es projets et suivre de pres leur prepa­ ration et leur execution. Pour appuyer cet effort, 1e FAG a entrepris d'ame1iorer Ie Laboratoire des sols de l'Etat en fournissant du materiel de 1aboratoire et une assistance technique et en formant du personnel local. Une fois renforce, 1e Laboratoire participera a toutes 1es etudes pedologiques et aux etudes de materiaux pour les travaux de genie civil. Des initiatives simi1aires prises dans d'autres pays francophones ont donne des resultats satisfaisants.

1.21 La Direction des travaux publics effectue certaines ameliorations ponctuel1es, des travaux 1imites de rechargement et l'entretien courant en reg1e. La qualite de son travail est generalement mediocre en raison du mauvais entretien du materiel, du manque de personnel competent et de 1a mauvaise organisation. Le projet permettra de mettre en place un programme - 9 ­ approprie de travaux: d'amelioration et d'entretien routiers (par. 2.03). La. Direction des travaux: publics dispose d I un concasseur d' agregats et d'une installation d'enrobage. Les experts du FAC contribuent a ameliorer l'exploitation de ce materiel. Les gros travaux de construction de routes et de batiments sont effectues par des entreprises etrangeres. L'industrie locale de la construction comprend des petites et moyennes entreprises as­ sociees principalement au sous-secteur du logement en tant que sous­ traitants des entreprises etrangeres. Les entreprises locales devraient continuer a jouer ce role dans la construction des ateliers prevus au proje't:.

D. Planification et financement des transports

1.22 La planification globale releve de la Direction generale de la planification situee au sein de la Presidence. Depuis l'independance, Ie GCluvernement n'a pas etabli de plan economique global. Le premier credit dE! la Banque mondiale a Djibouti (approuve par les Administrateurs Ie 20 avril 1982) financera une assistance technique pour contribuer au deve­ lCippement des moyens d'evaluation des projets et etablir un tel plan. Ni IE: Ministere du commerce, du tourisme et des transports ni Ie Ministere dE!S travaux: publics ne disposent de moyens effectifs de planification des transports qui ne sont du reste pas necessaires etant donne l'etat relati­ VE~ment simple du secteur des transports et des problemes qu' il pose. Le Gc)Uvernement envisage par contre de mettre en place des moyens de planifi­ ctltion et de coordination des transports au sein de la Direction centrale dt! Plan, ce qui permettra de mieux utiliser les ressources humaines peu nc)mbreuses.

1.23 C'est au moyen des charges per~ues sur les usagers de la route que IE! Gouvernement couvre les besoins de financement associes aI' execution dE! travaux: relativement modestes de construction et d' entretien routiers. LE!S depenses consacrees aux routes au cours des trois dernieres annees se scmt chiffrees en moyenne a 2,7 millions de dollars par an, soit environ 2 % du total des depenses publiques; ce montant est suffisant CAnnexe 1). LClrs:ies negociations, Ie Gouvernement a accepte de maintenir, de 1983 a 1985, les depenses routieres a ce niveau, en prix constants de 1982. En 1981, les usagers de la route ont contribue environ 5,5 millions de dol­ lars, ce qui est largement suffisant pour faire face aux: besoins d'entre­ tien, y compris les travaux: supplementaires prevus par Ie projet. En outre, la France fournit au Ministere des travaux: publics, au titre de l'assistance technique, du personnel pour l'administration routiere. Parmi lE!s bailleurs de fonds potentiels au secteur des transports, on peut citer IE! Fonds arabe pour Ie developpement economique et social et Ie Fonds saoudien. - 10 ­

E. Politique de developoement des routes

1.24 A l'independance, Djibouti a herite d'un systeme portuaire et ferroviaire relativement efficace et d'un excellent aeroport. Le Gou­ vernement vise en partie a faire du pays un point regional de transborde­ ment en profitant de sa situation geographique et de ses installations de transport relativement bonnes; cette politique est saine. Hais, etant donne que la population est concentree dans la capitale, les routes des­ servant l'interieur du pays ont ete negligees, ce qui a pratiquement isole certaines regions du centre economique. La politique du Gouvernement en matiere de developpement routier vise a ameliorer les liaisons routieres afin d'approvisionner les zones reculees et d'unifier Ie pays. Jusqu'a present, ces ameliorations ont ete modestes, refletant les faibles volumes de trafic. Plus recemment, Ie Gouvernement a demande a plusieurs bailleurs de fonds de contribuer a financer l'amelioration de certaines routes qu'il considere prioritairesj Ie risque de mauvais investissements a grande echelle se dessine desormais a 1'horizon. Par exemple, parmi les projets a l'etude en vue d'etre finances par les fonds arabes figure la construc­ tion de la route reliant Djibouti a Tadjourah (125 km). La rentabilite economique du projet, qui devrait couter 60 millions de dollars aux normes de conception actuelles, apparait incertaine; Ie Gouvernement envisage neanmoins d'insister sur sa realisation etant donne qu'elle representerait la seule route desservant la moitie nord du pays isolee sur les plans eco­ nomique et physique. La Banque sait par experience que, dans des circons­ tances analogues dans certains pays d'Afrique de l'Ouest, elle joue plus efficacement son role en aidant les gouvernements a adopter des normes de conception economiquement et techniquement solides au lieu de les persuader a abandonner entierement Ie projet. La Banque a adopte ce role lors des negociations. Par mesure de precaution supplementaire, Ie Gouvernement a accepte par la meme occasion de consulter l'Association en tant que de besoin sur sa politique et ses programmes d'investissement dans Ie sous­ secteur routier et sur sa polititique et ses programmes d'investissement dans Ie secteur des transports. - 11 ­

II . 1£ PROJET

A. Objectifs

2.01 Jusqu'a l'independance de Djibouti en 1977, Ie developpement du re:seau routier etait neglige au profit d' autres modes de transport, ce qui a pra~iquement coupe de la ville de Djibouti, centre economique du pays, leis populations pastorales pauvres des autres reg~ons. Le Gouvernement a cClmmence a consacrer la maj eure partie de ses 'efforts au developpement du rE!seau routier afin de desservir les regions eloignees et d'unifier Ie pclYS. Le projet envisage, premiere intervention de l'Association dans Ie s€:cteur des transports de Djibouti, vise a aider Ie Gouvernement a renfor­ CE:r son organisation routiere pour executer des operations d'amelioration et d'entretien routiers effectives, economiques et efficaces afin i) de fournir un acces plus facile et plus sur a l'interieur du pays et ii) de re:duire les couts de transport. Le projet vise egalement a former du per­ sonnel local, a jeter les bases de la planification et a preparer des pro­ je:ts routiers futurs.

B. Description du projet

2.02 Le projet envisage comprend les elements suivants :

a) un programme d'amelioration et d'entretien routiers de trois ans prevoyant Ie renforcement de la chaussee sur environ 25 km de routes bitumees, l'entretien courant sur 300 km de routes et de rues bitumees et l'amelioration et l'entretien ponctuels a l'aide d'outils a main sur environ 800 km de routes en terre et de pistes prioritaires;

b) l'amelioration d'installations d'entretien du materiel, notamment la construction d'ateliers dans la ville de Djibouti et de stations-service a Tadjourah et Dikhil; et c) des services de consultants comprenant une assistance tech­ nique pour renforcer l'organisation routiere, former Ie per­ sonnel et preparer des etudes de preinvestissement visant a identifier les besoins et les priorites en ce qui concerne l'amelioration du reseau routier, ainsi que des bourses pour la formation du personnel d'entretien routier. a) Programme d'amelioration et d'entretien routiers

2.03 La brigade d'entretien courant de la DTP pour les 300 km de routes e1: de rues bitumees utilise un materiel demode et un personnel peu forme. Sa brigade de resurfas;age est relativement mieux equipee mais manque d'ex­ p,~rience pratique. Les ameliorations ponctuelles et l'entretien d'urgence dl~s routes et des pistes en terre sont executes par une brigade mobile dont - 12 -

Ie personnel manque egalement d'experience pratique. Les equipes d'ou­ vriers du Ministere de l'interieur qui sont en principe chargees de l'en­ tretien courant des routes et des pistes en terre n'obtiennent pas de resultats concrets. Le projet envisage entamera des travaux d'amelioration et d'entretien routiers appropries sur Ie Reseau de routes nationales d'environ 1.100 km de routes prioritaires, y compris les 300 km de routes bitumees et les quelque 800 km de routes et pistes en terre. Les travaux specifiques incIus dans Ie programme de trois ans comprendront :

a) l'entretien courant sur les 300 km de routes bitumees;

b) Ie renforcement de la chaussee du tron~on de 25 km (Grand Bara) de la route Djibouti-frontiere ethiopienne (par. 1.10); et

c) les ameliorations ponctuelles et l'entretien courant sur 800 km de routes et de pistes en terre.

Le projet fournira Ie materiel, les pieces de rechange, les outils, les materiaux et les fournitures necessaires aces travaux. La liste (Annexe 2) a ete arretee d'un commun accord lors des negociations. b) Ateliers

2.04 Le materiel de la DTP est mal entretenu parce que ses ateliers sont trop petits et demodes. Le petit atelier de la ville de Djibouti est pratiquement la seule installation du pays pour l'entretien du materiel routier. Construit avant l'independance pour entretenir des vehicules legers, il est situe en un endroit encombre et manque du materiel et des outils necessaires pour effectuer un entretien convenable et efficace du materiel routier existant sans parler de ce qu'il est prevu d'acheter dans Ie cadre du projet envisage (par. 2.03). Le Gouvernement fournira un nou­ vel emplacement pour la construction d'un atelier central dans la ville de Djibouti. Le projet envisage financera l'amelioration de trames d'accueil et la construction et l'equipement de l'atelier. II financera aussi l'agrandissement d'une petite station-service construite recemment a Tadjourah pour les petits travaux d'entretien de camions et de vehicules legers afin de lui permettre de recevoir du materiel routier. II est aussi prevu de construire un nouveau hangar a Tadjourah et de fournir du materiel et des outils supplementaires a la station-service existante. Enfin, de nouvelles installations seront construites a Dikhil, notamment un hangar et une station-service, et dotees de materiel et d'outils d'ate­ lier. Le Gouvernement devra acquerir Ie terrain necessaire d'ici au 1er juillet 1983. La liste du materiel (Annexe 2) a ete arretee d'un commun accord. c) Services de consultants et formation

2.05 Etant donne que la DTP beneficie deja de l'assistance technique du FAC (par. 1.18), Ie projet envisage ne fournira que les experts neces­ saires a l'execution des taches specifiques et urgentes : mise en train de l'entretien routier approprie, execution des travaux de rechargement et - 13 ­

exploitation des ateliers, des stations-service et des hangars. Ges ex­ perts completeront l'aide deja mise en place et seront donc employes pour un«~ periode relativement courte. Le projet prevoit les services i) d'un ingenieur des routes (12 hommes-mois) pour aider a l'entretien routier; ii) d'un ingenieur mecanicien possedant de l'experience dans la passation des marches et l'exploitation des entrep6ts (36 hommes-mois); et iii) d'un ingenieur des routes avec des connaissances de comptabilite analytique (36 hommes-mois). Ge dernier sera charge a) d'introduire des procedures comptables appropriees dans l'exploitation des ateliers et des travaux rOlltiers et b) d'etablir les couts unitaires de ces activites. Un chef d'atelier fourni par Ie FAG se trouve deja sur'place. Get organisme four­ nira aussi un chef meCan1C1en sur une base parallele. II a ete convenu que Ie chef mecanicien arrivera a Djibouti Ie 1er juillet 1983 au plus tard.

2.06 II est prevu de fournir des services de consultants pour etablir les etudes techniques en vue d'amenager environ 250 kID de pistes en routes en terre. Les travaux d'amelioration devraient etre finances en dehors du projet par Ie Fonds arabe pour Ie developpement economique et social qui a in

2.07 Le projet envisage repondra aux besoins de formation de la DTP de dellX manieres : des homologues, notamment ingenieurs, mecaniciens, techni­ ciens des routes, magasiniers et comptables seront rattaches a tous les consultants et experts techniques qui devraient leur assurer une formation en cours d'emploi. Cette fonction est specifiquement prevUe dans leur mruldat. Le projet fournira aussi des bourses a huit instructeurs qui for­ meront les conducteurs d'engins et les techniciens des routes. En outre, Ie FAG a recrute les experts qui executent une etude en vue d'evaluer les besoins de formation du pays dans les domaines techniques (notamment les travaux publics) et de determiner la maniere d'ameliorer les installations de formation afin de repondre aces besoins. Le Gouvernement a accepte d'E~changer avec l'IDA des vues sur ses propositions et de lui fournir un exemplaire de cette etude des qu'elle sera achevee. Le Gouvernement pourra ensuite demander a l'IDA et au FAC de contribuer au financement d'un impor­ tant programme visant a ameliorer les installations de formation, y compris la fourniture de materiel et de personnel de formation. - 14 ­

C. Estimations des couts du projet et financement

2.08 Le cout total du projet, net d'impots et de droits, est estime a la contre-valeur de 8 millions de dollars, dont environ 1,6 million de dollars en monnaie nationale (20 %) et pres de 6,4 millions de dollars (80 %) en devises. Le Gouvernement a indique qu'il exonerera Ie projet d'impots et droits estimes a la contre-valeur de 2,4 millions de dollars. Les couts du projet (en juin 1982), nets d'impots, sont indiques en detail a l'Annexe 5 et recapitules ci-dessous :

Couts estimatifs (milliers de dollars nets d'impots)

Devises Monnaie en % nationale Devises Total du total

A. Amelioration et en­ tretien routiers 760 1.443 2.203 70 Materiel, pieces de rechange, outils 108 973 1.081 90 Materiaux et fournitures 52 470 522 90 Traitements 600 0 600 0

B. Ateliers 508 2.514 3.022 84 Construction 435 1.855 2.290 81 Conception et supervision 18 166 184 90 Materiel, pieces de rechange, outils 55 493 548 90

C. Services de consul­ tants et bourses 124 1.107 1.231 90 Assistance technique 81 725 806 90 Etudes de preinvestissement 35 310 345 90 Bourses 8 72 80 90

Cout de base 1.392 5.064 6.456 78 Provision pour depas­ sements des quantites 80 511 591 86 Provision pour hausse des couts Ll 128 823 951 87

Cout total 1.600 6.398 7.998 80 --­ --­ --­ (1. 600) (6.400) (8.100)

Ll Les augmentations escomptees des prix en devises et en monnaie nationale s'etablissent comme suit 8,5 % en 1982, 7,5 % en 1983 et 7,5 % par la suite. - 15 ­

2.09 Les estimations des couts du materiel, d'outils, de p1eces de rE!change, de materiaux et de fournitures se fondent sur les prix indiques dEIDs les offres et les renseignements sur les prix obtenus recemment a Djibouti. Les couts des travaux de genie civil sont conformes a ceux des travaux similaires realises recemment ou en cours dans Ie pays. Les couts par homme-mois des services d'assistance technique et de consultant estimes a 9.600 dollars se repartissent comme suit: 6.300 dollars pour les trai­ tf~ments et les frais generaux (depenses de siege, indemnites d'expatria­ t:Lon, couts sociaux et autres depenses indirectes) et 3.300 dollars pour lf~s depenses remboursables (voyage, telecommunications, frais de subsis­ tance et depenses diverses). Le cout des bourses est estime a 10.000 dol­ lars par etudiant et par an et comprend les frais de scolarite et les d::.-oits, Ie logement, Ie voyage et les frais de subsistance.

2.10 Le credit de l'IDA couvrira 1a totalite des couts en devises, soit 1<3. contre-valeur de 6,4 millions de dollars. Ce montant financera une par­ tie des travaux de genie civil, Ie cOlit total du materiel, des pieces de r,~change, des services de consultants et des bourses et Ie cout des mate­ riaux et des fournitures, non compris Ie tout-venant. Le Gouvernement fi­ nancera les couts en monnaie nationale, soit la contre-valeur de 1,6 mil­ lion de dollars, pour couvrir Ie traitement du personnel local (0,6 million dl~ dollars) directement associe aux travaux d'amelioration, une partie des travaux de genie civil (0,9 million de dollars) et Ie cout du tout-venant (0,1 million de dollars). II fournira en outre 1 million de dollars pour li~ traitement du personnel participant aI'entretien courant du reseau de rClUtes retenu et sera aussi charge d'acquerir Ie terrain pour la construc­ tion des ateliers.

D. Execution du projet et passation des marches

2.11 Le Ministere des travaux publics sera charge de l'execution du projet par l'intermediaire de sa Direction des travaux publics et avec l'aide de consultants.

2.12 Le ca1endrier d'execution suivant prevu pour les principales acti­ vites de chaque element du projet a ete examine et arrete de commun accord lors des negociations. Le projet sera execute sur environ trois ans a partir du deuxieme trimestre de l'annee 1983. Le materiel d'entretien routier, les materiaux et les fournitures seront livres vers Ie mois de juin 1984, six mois environ apres que lIon aura notifie les marches aux fournisseurs. Les travaux d'amelioration et d'entretien ponctuels seront executes sur Ie Reseau routier national pendant trois ans a partir d'avril 1983. La preparation des dossiers d'appel d'offres, la passation des mar­ ches et la construction d'ateliers prendront environ 21 mois a partir de la meme date. Les etudes de preinvestissement devraient commencer a cette meme date et dureront une quinzaine de mois, y compris une periode d'examen de trois mois par Ie Gouvernement et l'IDA. DJIBOUTI PROJET D'ENTRETIEN ROUTIER CALENDRIER D'EXECUTION

------Annae civile ------. Action Mesure prise par 1982 1983 1984 1985 198~ 3 4 234 234 234 1

Cred i t Signature Gouvernement/IDA Entree en vigueur Gouvernement/IDA iAteliers Preparation dossiers appel d'offres Gouvernement/consultants Preparation offres Entrep rises Evaluation et attribution Gouvernement/IDA Travaux de construction Entrepri ses Mater e I, Preparation dossiers appel d'offres Gouvernement/consultants mater allx et Preparation offres fourn i sseurs fourn tures Evaluation et attribution Gouvernement/IDA fOllrniture fourn i sseurs

Assistance Liste selective des consultants GOllvernement/IDA I-' technique Propositions Consultants 0\ destinee if Evaluation et attribution Gouvernement/IDA I'entretien Services Consul tants rout ier Etudes de Liste selective des consultants Gouvernement/IDA preinvestissement Propositions Consu I tants Evaluation et attribution Gouve roemen t/ IDA Etudes de faisabilite Consultants Examen Gouvernement/IDA Dossier d'execution Consultants - 17 ­

2.13 Les travaux d'amelioration et d'entretien ponctuels sur Ie reseau routier national et Ie rechargement seront executes en reg1e; les brigades de la DTP recevront du materiel necessaire et du personnel experimente supplementaires pour mener it bien ces taches. La construction d'ateliers (2,,09 millions de dollars) sera realisee par des entrepreneurs choisis par appel it la concurrence internationale conformement aux directives de la Brulque mondiale. Pour permettre aux entreprises nationales de participer aUJe travB.ux, on encouragera les entreprises etrangeres a faire appel au1:ant que possible aux nationaux, notamment par des contrats de sous­ traitance des travaux et la fourniture des materiaux de construction. Le materiel et les pieces de rechange (2,23 millions de dollars) ainsi que les materiaux et les fournitures (0,53 million de dollars) seront achetes sur la base de marches attribues par appel a la concurrence internationale conformement aux directives de la Banque mondiale. Tous les services et fournitures seront regroupes autant que possible afin de les rendre inte­ ressants pour les fabricants et negociants internationaux. Le tout-venant (0,1 million de dollars) que doit financer Ie Gouvernement sera achete a l'usine de concassage de la DTP. Les services de consultants (1,53 million de dollars) seront fournis par des bureaux d'etudes suivant des modalites jugees satisfaisantes par I 'Association. Les bourses (0,08 million de dollars) seront attribuees a huit agents qualifies de la DTP. Avant de les attribuer, Ie Gouvernement presentera a l'approbation de l'Association un programme de formation detaille. Le programme comprendra les noms et les qualifications des candidats, Ie type et Ie cOlit de la formation ainsi qUI~ les e.tablissements de formation et une indication des fonctions quI oc­ cuperont les stagiaires a leur retour a Djibouti.

2.14 Les methodes appliquees par Ie Gouvernement en matiere de passa­ t:ion des marches remontent a la periode anterieure a I' independance. Elles sont redigees de maniere a lui laisser une discretion absolue en ce qui concerne l'attribution des marches. Par exemple, il nlest pas necessaire de choisir Ie soumissionnaire Ie moins-disant et toute la procedure dlou­ verture et d'evaluation des offres reste secrete. Ces methodes d'appel d'offres et la 'difference avec celles qui sont: jugees acceptables par la B~lque ont ete examinees avec Ie Gouvernement qui a indique qulil redige­ rait un nouveau code de passation des marches et que, pour les projets de la Banque, il se conformerait aux procedures dlappel dloffres inter­ national. Lors des negociations, Ie Gouvernement a confirme son accord a ce sujet. En outre, etant donne qulil n'est pas tres familiarise avec les pn)cedures d I appel d' offres int:ernational qUi different de celles qui sont en vigueur dans Ie pays, les procedures applicables ont ete examinees en detail lors des negociations et: seront suivies att:entivement au cours de l'execution du projet.

E. Decaissements

2.15 Le credit envisage de IIIDA de 5,7 millions de DTS (6,4 millions de dollars) sera decaisse comme suit :

a) 70 % du tot:al des depenses nettes dlimpots et de droits pour Ie marche de construction d'ateliers; - 18 ­

b) 100 % du cout c.a.f. du materiel, des pieces de rechange, des outils, des materiaux et des fournitures (non compris le tout-venant), soit 90 % de ces couts en cas d'acquisition dans Ie pays; et

c) 100 % des depenses nettes d'impots et de droits pour les services de consultants et les bourses.

Tous les decaissements seront appuyes par des pieces justificatives.

2.16 Le calendrier estimatif des decaissements du compte de credit est indique ci-dessous. Etant donne qu'il s'agit d'un des deux premiers pro­ jets de l'Association a Djibouti, on ne dispose pas de profil de decaisse­ Mento Le calendrier a ete etabli par la mission d'evaluation sur la base du calendrier d'execution du projet et tient compte du fait que le Gouver­ nement est un nouvel emprunteur de l'Association.

Galendrier estimatif des decaissements (milliers de dollars)

Annee budgetaire de la Banque mondiale Decaissements cumules a et trimestre se terminant au la fin du trimestre

1983

30 juin 1983 200

1984

30 septembre 1983 600 31 decembre 1983 1.200 31 mars 1984 1.600 30 juin 1984 2.500

1985

30 septembre 1984 3.000 31 decembre 1984 3.600 31 mars 1985 4.200 30 juin 1985 4.900

1986

30 septembre 1985 5.300 31 decembre 1985 5.900 31 mars 1986 6.100 30 juin 1986 6.200

1987

30 septembre 1986 6.400

La date de cloture est fixee au 31 decembre 1986. - 19 ­

F. Criteres d'etablissement des comptes et des rapports

2.17 Tous les paiements au titre du budget d'investissement et du bud­ get ordinaire sont effectues par Ie Tresorier sur presentation des factures Vl.S.ees par Ie Ministere des travawe publics. Chaque projet finance par l'aide exterieure fait I'objet d'une comptabilite distincte. Etant donne qUE~ Ie Ministere des travaux publics n'a pas de systeme de comptabilite propre, Ie projet devra prevoir un expert charge d'introduire des proce­ dures comptables appropriees pour les activites associees awe ateliers et aux travawe routiers et d'etablir les couts unitaires de ces activites (par. 2.05). Tous les elements du projet seront executes sous contrat, ce qui permettra-de suivre facilement les depenses. L'utilisation des mate­ ricLUx, des fournitures et des pieces de rechange sera suivie lors de la supervision du projet conformement awe procedures de comptabilite analy­ tique que les consultants mettront au point. Lors des negociations, il a etEl convenu que les comptes du projet seront verifies par un expert­ c011lptable independant et juge acceptable par l'Association et que, pendant la periode d'execution du projet, Ie Tresorier presentera les comptes verifies a l'Association six mois au plus tard apres la cloture de chaque exercice.

2.18 Lors des negociations, Ie Gouvernement et l'Association ont fixe d'un commun accord les criteres d'etablissement des rapports d'activite (~Ulexe 6) qui devraient comprendre les indices servant a mesurer les pro­ gri~s de l'execution et la presentation d' un rapport. d' achevement dont la forme sera jugee satisfaisante par l'Association six mois au plus tard apri~s la date de cloture du credit.

G. Impact sur l'environnement

2.19 Le projet ne devra pas avoir d'incidence nefaste sur I'environne­ ment. Les routes du projet suivront les traces act.uels et ne devraient pas pe:rturber l'utilisation des terres. En outre, les zones vo~s~nes benefi­ ci.~ront des installations de drainage nouvelles ou ameliorees. - 20 ­

III. EVALUATION ECONOMIQUE

A. Principaux avantages et beneficiaires

3.01 Le projet contribuera a mettre un terme a la deterioration rapide d'un tron~on de 25 km du reseau de routes bitumees, a ameliorer l'entretien de ltensemble de ce reseau et a mettre en place une organisation capable dtassurer l'entretien de base minimum de 800 km de routes en terre et de pistes qui, jusqu'a present, ntont pratiquement pas ete entretenues. Le projet vise en outre a faciliter Ie transport de marchandises et de voya­ geurs au sein des regions et d'une region a l'autre et a en reduire les couts. Ses avantages decouleront i) de la protection de l'investissement deja effectue, dans Ie cas des routes bitumees et ii) de l'amelioration des routes en terre et des pistes grace a l'entretien courant minimum de 800 km de routes prioritaires designees par Ie Gouvernement et les consultants.

3.02 L'evaluation des avantages decoulant de ltamelioration de l'entre­ tien n'est qu'une estimation et doit etre consideree comme approximative en l'absence de donnees sures concernant les couts, la circulation et les parametres economiques de Djibouti. II est encore plus difficile d'evaluer les avantages decoulant des ateliers et de l'assistance technique, me me s'il est probable qu'ils seront considerables. On n'a pas calcule de taux de rentabilite distinct pour ces elements. Toutefois, sans eux, Ie projet ne pourrait etre execute avec succes; leurs couts ont ete ajoutes a. ceux des autres elements du projet dans Ie calcul du taux de rentabilite du projet dans son ensemble.

3.03 Les proprietaires et les exploitants des vehicules, ainsi que les voyageurs qui empruntent ces vehicules, seront parmi les beneficiaire~du projet. Les personnes qui vivent dans les zones accessibles uniquement par des pistes profiteront de l'amelioration de l'acces aux equipements sanitaires et sociaux et d'une distribution plus reguliere et moins chere de denrees alimentaires et de fournitures. Du fait de la concurrence qui regne dans Ie sous-secteur des transports, les economies realisees dans les couts d'exploitation des vehicules devraient se repercuter sur les usagers des transports.

B. Couts et avantages

3.04 Aucun comptage de la circulation n'a ete jusqu'ici effectue a Djibouti, a l'exception de celui que des consultants ont realise pendant une semaine en 1981 sur certaines routes et pistes. Ce comptage montre que sur Ie reseau de routes bitumees, Ie trafic varie entre 60 vehicules environ par jour (vpj) et 400 vpj environ aux abords de la ville de Djibouti. Sur les routes en terre et les pistes, Ie trafic est faible et se situe entre 5 et 20 vpj. Comme il n'existe generalement pas de rensei­ gnements sur les volumes du trafic et que l'activite economique en dehors - 21 ­ de la ville est limitee, on a suppose une croissance de 2,5 % par an pour la circulation sur les routes bitumees et de 1 % par an pour les routes en terre et les pistes. Les estimations de couts, pour l'amelioration et 1 f ,:.ntretien, sont indiquees au paragraphe 2.09. Les consultants ont cal­ cule les couts d'exploitation des vehicules et les economies en utilisant Ie modele HDM compte tenu de l'etat habituel des routes a Djibouti; leurs chiffres ont ete juges raisonnables.

3.J5 Le rechargement d'un troncron de 25 km de la route bitumee qui traverse Ie Grand Bara mettra fin a sa deterioration rapide. Le niveau act:uel de la circulation est faible (environ 60 vpj) et il est estime que ce troncron redeviendrait une route en gravier d'ici a trois ans environ et devrait i~tre reconstruit si les travaux envisages n' etaient pas realises. L'execution de ce volet permettra de reduire les couts d'exploitation des vehicules qui sans cela, selon les estimations, augmenteraient au cours des anne!~s sous l' effet de la deterioration rapide du troncron. Parmi les avantages figurent egalement les economies realisees dans Ie cout de la reconstruction qui autrement serait necessaire d'ici a cinq ans. L'eva­ luation economique montre que l'element rechargement sera pleinement justifie avec un TRE de 58 % fonde sur une duree de vie utile de cinq ans (Annexe 7).

3.06 Le programme d'entretien comprend l'entretien courant d'environ 300 km de routes et de rues bitumees et 800 km de pistes et de routes en terre. ~es travaux viseront surtout a reduire Ie nombre de nids-de-poule et a :'imiter la degradation des bords de la chaussee, ainsi qu'a reparer les ouvrages de drainage et a effectuer de petits travaux sur les pistes et les routes en gravier. On a suppose une circulation de 60 vpj sur les routes bitumees et de 5 vpj sur les autres. Comme les travaux doivent etre repetes chaque annee pendant les trois ans de la periode d'execution du projet, la duree de vie utile est limitee a cette meme periode. Compte tenu de ces hypothese~, cet element du projet aurait un taux moyen de ren­ tabilite economique superieur a 100 % pour les routes bitumees et les routes en terre (Annexe 7). Le programme d'entretien serait donc pleine­ ment justifie.

C. Conclusions

3.07 L'evaluation economique globale, qui tient compte des couts des ateliers, du materiel et de l'assistance technique, indique que l'execution de tous les elements du projet est tout a fait justifiee et echelonnee convenablement. Le taux de rentabilite global du projet est estime a plus de 100 %. En raison du taux de rentabilite tras eleve de chacun des ele­ ments, l'analyse de sensibilite n'a pas ete effectuee.

3.08 Les principaux risques du projet sont ceux que courent generale­ ment les projets d'entretien routier. lIs sont toutefois aggraves dans ce ca.s par Ie fait qu'il s'agit de la premiere intervention de l'lDA dans Ie scus-secteur des routes. L'execution risque de subir des retards associes a la passation des marches concernant Ie materiel, les materiaux et les fc,urnitures, au recrutement des assistants techniques, a la construction - 22 ­ des ateliers et a la fourniture des credits locaux, ce qui pourrait ralen­ tir l'effort d'entretien et reduire par consequent les avantages; en outre, la productivite pourrait meme etre inferieure aux modestes niveaux prevus. Pour reduire ces risques, Ie projet prevoit une assistance technique pour certains elements du projet. Le projet etant la premiere participation de l'Association au sous-secteur des routes, il faudra une supervision plus frequente durant les phases initiales des travaux. - 23 ­

IV. ACCORDS CONCLUS ET RECOMMANDATION

4.0l Les points suivants ont ete examines et arretes d'un commun accord au cours des negociations

a) Ie Gouvernement maintiendra pendant la periode 1983-85 les de­ penses associees aux routes au montant de 2,7 millions de dollars (en prix constants de 1982) par an (par. 1.23);

b) Ie Gouvernement consultera l'Association en tant que de besoin sur sa politique et ses programmes d'investissement dans Ie sous­ secteur routier et informera l'Association en tant que de besoin sur sa politique et ses programmes d'investissement dans Ie sec­ teur des transports (par. 1.24);

c) materiel, pieces de rechange, fournitures et materiaux pour Ie programme d'entretien routier (par. 2.03);

d) Ie Gouvernement devra acquerir, d'ici au 1er juillet 1983, les terrains necessaires aux installations d'entretien du materiel de la DTP de la ville de Djibouti, de Tadjourah et de Dikhil (par. 2.04);

e) Ie materiel pour Ie nouvel atelier de la DTP de la ville de Djibouti et les stations-service de Tadjourah et Dikhil (par. 2.04);

f) Ie chef mecanicien que doit fournir Ie FAC devra arriver a Djibouti Ie 1er juillet 1983 au plus tard (par. 2.05);

g) Ie projet de mandat des consultants et des experts de l'assis­ tance technique (par. 2.06); h) presentation a l'Association d'un exemplaire du rapport du FAC sur la formation (par. 2.07);

i) Ie Gouvernement a confirme qu'il exonerera Ie projet de tous les impots et droits (par. 2.08);

j) Ie calendrier d'execution du projet (par. 2.12);

k) les consultants seront choisis selon les modalites jugees satis­ faisantes par l'Association et conformement aux Directives de 1981 pour l'emploi de consultants par les emprunteurs de la Banque mondiale (par. 2.13);

1) Ie Gouvernement fournira a l'Association Ie detail des programmes de formation, Ie nom et les qualifications des candidats, Ie type et Ie cout de la formation, les etablissements de formation ainsi qulune indication des responsabilites qui seront confiees aux stagiaires a leur retour (par. 2.13); - 24 ­

m) la confirmation par Ie Gouvernement qu'il se conformera aux pro­ cedures d'appel a la concurrence internationale jugees acceptables par l'Association (par. 2.14);

n) Ie tresorier presentera a l'Association, au cours de la periode d'execution du projet, un etat verifie des comptes du projet dans les six mois qui suivent la cloture de chaque exercice (par. 2.17);

0) les criteres d'etablissement des rapports qui devraient comprendre des indices servant a mesurer les progres de l'execution et la presentation d'un rapport d'achevement de projet dont la forme sera jugee satisfaisante par I!Association six mois au plus tard apres la date de cloture du credit (par. 2.18).

4.02 L'entree en vigueur du credit sera subordonnee au fait que Ie Gouvernement devra avoir publie Ie decret portant organisation de la DTP et en avoir adresse un exemplaire a l'Association (par. 1.17).

4.03 Un accord etant intervenu sur les points mentionnes au para­ graphe 4.01, Ie projet envisage justifie l'octroi d'un credit de 5,7 mil­ lions de DTS (6,4 millions de dollars) aux conditions normales de l'IDA.

Septembre 1982 ANNEXE 1

OJ I BOUT I pROJET O'ENTRETIEN ROUTIER

rfOYIdUiii!.l: loutici' ~l~" GOi.iVern~iiient Ll Net dTirnmli;STniTii i e ~-aoTrars il

--1.2,-,",8~3__ 1984 ------~~--­ __TQ!..!!.LLl2!!3 -8~_

J;l~m~l}ts I.tat IDA fAC Hat IDA fAC Hat IDA FA~ Eta! IDA FAC

I. Ame.uorat!on~_flonc!.uelles ~ !;_!'m!.r:e tj ~l1ctl!rg!!(lce 2!i.Q 62Q 660 1.830

I I ..~Q.9.rj!mme_~~en!; ret i en .foutier ~080 ~.~Q~ 2.000 lJ.2Q 2.000 6.080 2.004

Q~lJ~n sQ~_d I e~H!jl!!,!l]!an! 130 3.20!! .L..1.!tfi 130 5.004 a) a te lie rs 1.198 1.796 2.994 b) materiel et pieces de rechange 1.480 1.480 c) materiallx et rournitures 130 530 D. 130 530

Oepen!iQ.!LQ~ f.~nqi!Hl.[I!:!.men.!; .L..22Q 2.000 2.000 h22Q a I sa I a i ra s 1.700 1.700 1.700 5.100 N b) renouve 1 I emen t du LIl materiel et des pieces de rechange 250 250 250 750 c) reconstitution des stocks de materiaux et fournitul'es 50 D. 50 D. 100

I I I. As.§..Llit~n<:e ..techn i gue !!2.Q 1...... 9.00 !2QQ J...... !!2.Q !!:!Q .L..!!2Q 1,400 4.300

TOTAL ~63Q J.658 ,1.400 2.620 2 .£2.2 .L..!!2Q 2.660 !l2.Q .L..!!2Q L..2.1Q 6.404 !j.300

L1 POUI' I'ensemble du reseau de 2.800 km, y compris 300 km de r'outes et de rlles bitumees et 2.500 km de routes en terre et de pistes. L'IOA fie participe qu'a I'entretiell dtl Reseau de f'olltes nationales (1.100 km), notamment les 300 km de routes et rlles bitllmees. at environ 800 km de routes en terre et de pistes. il En prix constants de 1982 a ra ison de 1 dollar pOlll' 175 francs. D. 100.000 dollars au total sont prevlIs pour les stocks initiaux de materiaux et de fournitures destines a I'entretien cOllrant que Ie Gouvernement devra reconstituer au cours des prochaines annees.

,janvier 1982 - 26 ­

ANNEXE 2

DJIBOUTI PROJET D'ENTRETIEN ROUTIER

Liste du materiel, des materiaux et des fournitures

Materiel, materiaux Couts (nets d'impots) et fournitures Quantites (milliers de dollars) L1 I. Ateliers 548

Materiel d'atelier 478 Materiel de bureau 40 Vehicules legers 4 30

II. Entretien routier 1.603

A. Materiel 1.081

Carnian pour travaux de reflAchage 1 100 Fondoir 1 48 Malaxeur 1 34 Betonniere (4001) 4 54 Carnion-citerne (80001) 4 180 Camion-citerne (20001) 1 7 3 Carnion-benne (4 m ) 8 300 Epandeuse 1 45 Pieces de rechange pour Ie nouveau materiel 104 Pieces de rechange pour Ie materiel et l'outillage existants 209

B. Materiaux et fournitures 522

1 dollar = 175 francs (mai-juin 1982). - 27 ­

ANNEXE 3 Page 1

DJIBOUTI

PROJET D'ENTRETIEN ROulIER

Projet de cadre de reference de l'assistance technique a la DTP

Ob jectifs

1. La Direction des travaux publics (DTP) aura besoin de services de consultants pour executer Ie projet. Les consultants aideront a :

a) planifier et executer des travaux d'entretien routier appropries;

b) planifier et executer convenablement l'entretien du materiel ainsi que la gestion des ateliers, notamment la passation des marches et l'entreposage;

c) introduire et appliquer des methodes comptables satisfaisantes pour l'exploitation des ateliers et les travaux routiers et a determiner les couts unitaires de ces activites;

d) concevoir et superviser la construction des ateliers; et

e) former Ie personnel de la DTP.

Composition de l'eguipe de consultants

2. La composition de l'equipe d'assistance technique et la duree des services de chaque expert s'etablissent comme suit:

Experts Homme-mois

Specialiste de l'entretien routier (Chef de mission) 36 (comptabilite analytique) Expert en passation des marches et en exploitation des entrepots 36 Expert de l'entretien routier 12

Total 84

3. En outre, Ie bureau d'etudes retenu pour l'assistance technique fourn~ra les services d'un architecte et d'un ingenieur de genie civil pour aider la DTP a concevoir et a superviser la construction des ateliers. Ils etabliront les plans architecturaux, les dossiers d'execution et les spe­ cifications ainsi que les dossiers d'appel d'offres et aideront Ie Gouver­ nement a superviser toutes les activites de construction. - 28 ­

ANNEXE 3 Page 2

Qualifications et fonctions

4. Chaque expert devra : a) parler et ecrire couramment Ie fran~ais; b) avoir de l'experience en matiere de formation dans son domaine; c) avoir travaille dans un pays en developpement; et d) avoir fait des etudes de niveau compatible avec Ie poste a pourvoir. Les qualifications et les fonctions specifiques des differents membres de l'equipe sont les suivantes :

Chef de mission

5. II devra etre un ingenieur de genie civil avec environ dix annees d'experience en gestion des travaux de gen~e civil, notamment l'entretien et l'organisation des routes et l'application des methodes comptables a ces travaux, en particulier l'utilisation de la comptabilite analytique en tant qu'outil de gestion. Ses responsabilites consisteront a :

i) coordonner toutes les activites de la mission et maintenir la liaison avec les responsables interesses de la DTP;

ii) aider la DTP a entreprendre et a realiser dans Ie detail la reor­ ganisation envisagee;

iii) adopter des methodes de comptabilite appropriees pour l'exploita­ tion des ateliers et l'execution des travaux routiers (construc­ tion et entretien) et calculer les couts unitaires de ces activites;

iv) introduire la comptabilite analytique dans la gestion de l'entre­ tien routier, notamment Ie calcul des couts unitaires des diffe­ rentes activites; et

v) assurer la formation en cours d'emploi du personnel comptable qui lui sera rattache.

Expert en passation des marches

6. Cet expert devra etre un ingen~eur mecanicien avec au moins dix annees d'experience de la passation des marches de materiel et de p~eces de rechange et de l'exploitation des entrepots. II aidera la DTP a prepa­ rer les dossiers d'appel d'offres pour l'acquisition du materiel, des pieces de rechange, des materiaux et des fournitures. II preparera les dossiers standard d!appel d'offres a cet effet, etablira des methodes appropriees d'exploitation des entrepots et assurera la formation en cours d'emploi du personnel qui lui sera rattache. Pendant trois ans, il gerera les entrepots de pieces detachees de la ville de Djibouti, de Tadjourah et de Dikhil. - 29 ­

ANNEXE 3 Page 3

Expert en entretien routier

7. II sera un ingenieur des routes avec au moins dix annees d'expe­ rience dans les domaines suivants : a) la construction et l'entretien des routes; b) l'utilisation du materiel de revetement et d'entretien; et c) l'application des techniques des sols a l'entretien et a la construction des routes. II aidera la DTP a : 1) executerles travaux de rechargement sur 25 km (Grand Bara) de la route bitumee reliant la ville de Djibouti a la frontiere ethiopienne et 2) effectuer l'entretien courant approprie du Reseau de routes nationales de 1.100 km, dont 300 km de routes et de rues bi~umees et BOO km de routes en terre et de pistes. 11 assurera egalement la forma~ion en cours d'emploi du personnel qui lui sera rattache.

Etablissement des rapports

B. Les consultants etabliront

a) des rapports mensuels sur l'etat d'avancement des travaux;

b) un rapport annuel indiquant les resultats obtenus par Ie projet, ses lacunes et les orientations futures; ce rapport sera presente a l'examen du Gouvernement et de la Banque; et

c) un rapport d'achevement et d'evaluaticn retrospective (projet de rapport et rapport final), - 30 ­

ANNEXE 4 Page 1

DJIBOUTI • PROJET D'E~~TIEN ROUTIER

Projet de cadre de reference des etudes de preinvestissement

INTRODUCTION

1. Le Ministere des travaux publics a l'intention de proceder a la refection des 30 premiers kilometres (Djibouti-Arta) de la route bitumee reliant la ville de Djibouti a la frontiere ethiopienne et d'ameliorer environ 250 km 11 de pistes prioritaires. Le tron~on bitume, qui enre­ gistre Ie trafic Ie plus intense du pays, a ete construit il y a 30 ans et l'entretien ne suffit plus a arreter veritablement la deterioration acce­ leree de la chaussee. Les 250 km de pistes sont en mauvais etat et ne peuvent etre empruntees que par des vehicules a quatre roues matrices; ce trafic est interrompu pendant la saison des pluies qui est courte mais avec des precipitations tres intenses. Pour executer les etudes de preinves­ tissement afferentes a ces routes, Ie Gouvernement aura besoin des services de consultants experimentes, environ 12 hommes-mois pour Ie tron~on bitume et 24 hommes-mois pour les pistes prioritaires.

Objectifs 2. Les etudes ant pour objectifs de

i) definir, sur la base de criteres techniques et economiques, Ie niveau optimum de l'amelioration de ces routes;

ii) preparer Ie projet d'execution des travaux definis sur la base des etudes prevues dans Ie cadre du paragraphe (i) ci-dessusj et des dossiers d'appel d'offres concernant uniquement les 30 km de routes bitumees; et

iii) assurer en meme temps la formation du personnel de la DTP.

Portee des services des consultants

A. Route Djibouti-Arta (30 km)

3. Les etudes seront realisees en deux phases par une equipe d'ex­ perts qui devra inclure des agents de la DTP en qualite de stagiaires.

11 Determines lars des negociations. - 31 ­

ANNEXE 4 Page 2

Et:ude de faisabilite

4. L'etude de faisabilite a pour objectif de definir la solution econornique optimum pour l'amelioration de ce tronyon. Le choix se fondera sur la comparaison de plusieurs solutions et sera fonde principalement sur

i) l'ampleur des travaux de rechargement ou de reconstruction a executer;

it) les caracteristiques techniques a prevoir pour les tronyons de la route; et

iii) Ie cout d'execution des travaux.

5. L'etude de faisabilite comprendra

a) Les etudes du trafic. Les consultants effectueront des comp­ tages de la circulation et examineront la repartition de la charge sur Ie tron~on de la route. Les types de vehicules sui­ vants seront utilises : camions poids lourd Cd'une charge supe­ rieure a 5 tonnes) et autobus, camionnettes, fourgonnettes, Land Rovers et voitures particulieres. Les previsions du trafic seront etablies pour chaque tranche de cinq ans, pendant la duree de vie utile des investissements envisages. Les consultants etabliront les previsions d'apres les enquetes sur les points d'origine et de destination des usagers habituels des axes existants.

b) L'etude des couts des transports routiers. Pour chaque solution technique envisagee, on examinera Ie cout d'exploitation de chaque type de vehicule ainsi que son evolution au cours de la duree de vie utile de l'investissement. On inclura les depenses d'entretien courant et periodique et les couts associes aux tra­ vaux de rechargement ou a la reconstruction. Les consultants analyseront les rapports existant entre Ie trafic, les depenses d'exploitation des vehicules, les couts d'entretien et Ie cout de la reconstruction.

c) Les etudes techniques. Afin de determiner les nouvelles carac­ teristiques techniques des tronyons des routes, les consultants executeront toutes les etudes topographiques, pedologiques et hydrologiques necessaires et testeront la performance de la chaussee existante. rls examineront aussi tous les ouvrages de drainage a reparer ou a reconstruire et definiront les travaux necessaires. rls prepareront les documents requis pour l'execu­ tion de ces travaux, notamment les etudes des fondations at les - 32 ­

ANNEXE 4 Page 3

enquetes hydrologiques pour les travaux de drainage. rls etu­ dieront aussi attentivement les materiaux les mieux adaptes a la construction de la plate-forme des terrassements, de la fonda­ tion, des couches de base et de roulement. rls determineront et evalueront avec soin la qualite et la quantite des materiaux provenant des excavations et carrieres situees a une distance permettant un transport rentable. Au besoin, ils effectueront egalement des enquetes pedologiques et identifieront les car­ rieres et les excavations situees dans la zone de la route et pouvant servir a son entretien.

d) La comparaison economique des solutions examinees. Pour identi­ fier la solution la plus economiquement avantageuse, les consul­ tants compareront pour chaque solution les couts totaux de transport envisages sur la route (y compris les depenses d'ex­ ploitation des vehicules) pendant la duree de vie utile de l'in­ vestissement propose, ainsi que Ie cout des investissements et de l'entretien. La comparaison permettra de determiner les ca­ racteristiques techniques optimums et Ie calendrier des inves­ tissements. Les consultants determineront separement Ie trafic normal, Ie trafic attribuable au projet et Ie trafic detourne (s'il est previsible). D'autres avantages seront chiffres, notamment les economies realisees grace a la reduction du temps de transport des marchandises de grande valeur et de la perte des marchandises perissables.

6. Les differentes solutions seront comparees a une solution de reference, qui se definit comme la poursuite de l'utilisation de la route existante, sur son trace actuel, sans gros investissements et moyennant l'entretien necessaire. Les consultants calculeront pour chaque solution Ie taux de rentabilite economique et la valeur actualisee nette en utili­ sant un taux d'actualisation de 12 %, ainsi que la rentabilite de la pre­ m~ere annee (comparaison des couts et des avantages de la premiere annee apres l'achevement). rls effectueront une analyse de sensibilite pour tenir compte du facteur d'incertitude associe a chacun des parametres de cout et des avantages retenus dans les calculs. rls devront examiner toute interdependance eventuelle entre les variables.

7. Les couts a prendre en consideration sont les couts economiques, clest-a-dire nets d'impots et corriges de maniere a refleter la penurie au llexcedent des ressources.

Projet d'execution et dossiers d'appel d'offres

8. Les consultants etabliront Ie projet d'execution, les estimations de cout et les dossiers d'appel d'offres pour les ~ravaux retenus par Ie Gouvernement, sur la base des recommandations des etudes de faisabilite. - 33 ­

ANNEXE 4 Page 4

11s effectueront aussi les enquetes topographiques detaillees et des etudes g€~otechniques pour completer les travaux effectues a I'occasion des etudes dE. faisabilite.

9. Les dossiers d'appel d'offres seront etablis en vue de l'appel a lel concurrence internationale avec preselection des entreprises, conforme­ memt aux Directives concernant la passation des marches dans Ie cadre des prets de la Banque mondiale et des credits de l'IDA. Les consultants rE.commanderont Ie regroupement des travaux conformement aux directives du Gcmvernement.

10. Des que les elements necessaires a la definition detaillee des travaux seront indiques, les consultants etabliront un dossier de prese­ le,ction. Celui-ci comprendra une invitation it soumissionner en vue de la preselection ainsi qu'une breve notice descriptive de la nature des tra­ vaux. Les consultants prepareront egalement l'avis it publier dans les jC1urnaux et les circulaires pour informer les ambassades des pays membres dEl la Banque et de la Suisse. l.l.. Les dossiers d'appel d'offres indiqueront :

a) tous les tron~ons sur lesquels porteront Ie bornoyage, notamment les profils en travers et en long, la construction de la fonda­ tion, la couche de base, les fosses, les accotements et la chaussee ainsi que tous les ouvrages d'assainissement;

b) les conditions generales du marche, notamment les regles concer­ nant la garantie d'execution, les ajustements des prix, l'assu­ rance a souscrire et les paiements d'avance;

c) les conditions speciales du marche, notamment les specifications techniques des methodes de construction et des materiaux ainsi que les methodes de contrale et de mesure;

d) la structure des prix unitaires; et

e) les estimations des quantites.

12:. Les consultants etabliront egalement un rapport confidentiel qui cClmprendra les estimations detail lees des couts reparties entre les couts eI:: devises et en monnaie nationale et les impots. Les couts en devises pC1rteront, en particulier, sur les elements suivants : I' amortissement du iel importe, les materiaux et les fournitures importes, les traite­ me,nts et les avantages du personnel expatrie, les frais generaux et les be,nefices de l' entreprise ainsi que les principaux couts en devises des ma.rchandises fabriquees a Dj ibouti et utilisees pour Ie projet. - 34 -

MmE~ 4 Page 5

B. 250 kID de pistes

13. Les etudes seront executees en deux etapes par une equipe d'ex­ perts qui devra inclure des agents de la Direction des ~ravaux publics en qualite de stagiaires. Ces pistes, Oll la circulation varie entre 5 et 20 vehicules a quatre roues motrices par jour, seront ameliorees selon les normes correspondant a des routes en terre sommaires etant donne que des travaux plus pousses ne peuvent pas se justifier sur le plan economique. Les deux etapes de l'etude comprendront un avant-projet et un projet d'execution.

Avant-pro jet

14. Les consultants effectueront sur le terrain des enquetes topo­ graphiques sur les traces et proposeront differentes ameliorations pour les virages serres, les vallees encaissees et les cols difficiles. Ils effectueront aussi les enquetes pedologiques et hydrologiques appropriees et proposeront differentes solutions concernant les ameliorations mineures du trace, les pentes et les ouvrages de drainage de base. Ils evalueront le cout des differentes solutions et indiqueront leurs avantages chif­ frables et non chiffrables. Ils prepareront un rapport technique prelimi­ naire comportant leurs recommandations.

Projet d'execution

15. Une fois que le rapport technique preliminaire aura ete exam1ne et que le niveau des ameliorations aura ete convenu d'un commun accord entre le Gouvernement et l'IDA, les consultants realiseront le projet d'execution de ces travaux d'amelioration et evalueront leurs couts. Apres avoir termine leurs travaux sur le terrain et au bureau, ils prepareront un projet de rapport technique final comprenant les specifications rela­ tives a la construction. Le Gouvernement et l'IDA examineront ce rapport et les consultants publieront un rapport definitif.

16. Les travaux d'amelioration devraient e~re executes par les equipes de la DTP. Ces equipes (materiel et personnel) devraient etre financees hors projet par le Fonds arabe pour le developpement economique et social qui a indique au Gouvernement qu'il financerait les travaux a partir de l'exercice 84. ANNEXE 5

Q')J~Ql!!l

PROJiJ 0' ENTRET I EtLIi9UT I ER

ESlimations d~s CaULS jneLs d l impots) imlJ liers de do I I a rs I L1 Oev! ses

Monnaie nat iona Ie Devl ses Total

I. ~NTRETIEN ROUTIER 760 1.4l13 2.203 70 1. Materiel et outl 111!..!l!!. 108 ill 1.081 90 -Nouveall -mater-rei 11 691 768 90 Pieces de rechange pour Ie nouveau materiel (15 Xl 10 94 104 90 Pieces de rechange pour Ie materiel et I'ollti I lage exisLants 21 188 209 90

2. Ml''Lteriaux et fOllrnitllres ~ 470 ~ a. 90 3. Salalres 60Q Q 200 0 II. MElliRS !illll 0..!ill: L.022 84 w 1. Construction 435 .L..lli £....?.2.Q 81 Vl 2. Q.OIJ£!'ll!!lon e~upervi sian 18 166 ill 90

3. M!! 22 !!2~ 5118 90

1 I I. ~J;RV I Cf:JLDE GQHSUL TANTS ET BOURSES DE_fIR FEC!.I ONNE~!ENT 124 1.107 l,gU 90 1. A§.§.iJ!1!l.!1ce technique (84 hommes-mols) III ill 806 90 2. Etm!~. ~L!!~LPre Lnve s tl1!§emen1 12 310 }!!2 90 Amelioration des 250 km de pistes 23 201 230 90 Refect i on de 30 km de rOlltes b I tumees 12 103 115 90 3. Bourses de perfectlonnement 8 72 80 90 cout -de-base .....-­ 1.392 5.064 6.456 78 Tr'avaux imprevus 80 51i 531 86 Hausse des prix 128 823 951 87 COUT TOTAL l.600 6.398 L...22.!l 80 ( 1.600) (6.400) (8.000)

L1 1 dollar eo 175 francs. a. Comprend 130.000 dollars d'agregats a fournlr par I'usine de concassage de la OTP.

Juin 1982. - 36 ­

ANNEXE 6 Page 1

DJIBOUTI PROJ£T D'ENTRETIEN ROUTIER

Criteres concernant l'etablissement des rapports

A. Rapports d'activite

1. L'Emprunteur etablira des rapports d'activite qUi seront presen­ tes deux fois par an en triple exemplaire un mois au plus tard apres la fin de chaque semestre. Le premier rapport portera sur Ie semestre se terminant au 31 decembre 1983.

2. Les rapports d'activite contiendront les renseignements suivants

a) Renseignements generaux : lIs porteront sur :

i) les progres materiels accomplis au cours de la periode cou­ verte par Ie rapport;

ii) l'ecart effectif ou escompte par rapport au calendrier d'execution du projetj

iii) les difficultes ou les retards enregistres ou escomptes et leurs effets sur Ie calendrier d'execution ainsi que les mesures prevues ou prises pour surmonter les difficultes et eviter de nouveaux retards;

iv) les modifications escomptees de la date d'achevement du projet;

v) Ie changement de personnel intervenu dans 1'administration, l'equipe de consultants et l'entreprise;

vi) les questions susceptibles d'affecter Ie cout du projet; et

vii) toute activite de developpement susceptible d'affecter la rentabilite economique des elements du projet.

b) Un~ graphique en barres, fonde sur Ie calendrier d'execution prevu, indiquera les progres accomplis pour chaque element.

c) Un etat financier sous forme de tableau indiquera pour chaque element - 37 ­

ANNEXE 6 Page 2

i) Ie cmit estime a l'origine;

ii) Ie cout revise, Ie cas echeant;

iii) les depenses effectives;

iv) les depenses prevues; et

vii) les retraits effectifs et prevus du compte de credit.

d) Enfin, les rapports d'activite indiqueront l'etat d'execution de chaque clause de l'Accord de credit.

3. Les rapports d'activite occuperont une place importante dans la preparation du rapport d'achevement.

B. Rapport d'achevement du projet

4. L'Emprunteur etablira un rappor~ d'achevement qui sera presente a l'Association six mois au plus tard apres la date de cloture.

5. Le principal objectif du rapport d'achevement consiste a renfor­ c€!r I' auto-evaluation par l'Emprunteur et I' evaluation par les departements operationnels de l'Association et a faciliter la diffusion des enseigne­ m€mts tires du projet. A cet effet, il permet :

a) de determiner dans quelle mesure l'Emprunteur et l'Association ont execute les obligations qui leur incombaient en vertu de l'Accord de credit et si l'Association aurait pu etre plus utile dans ce domaine;

b) de connaitre les resultats que l'on peut attendre du projet par rapport aux previsions de l'evaluation et dans quelle mesure les previsions initiales etaient realistes; et

c) de determiner avec Ie recul si Ie projet valait l'effort ou s'il aurait pu etre mieux execute.

6. Pour les elements du projet dont Ie taux de rentabilite a ete calcule lors de l'evaluation, Ie rapport d'achevement contiendra une nou­ velle estimation de la rentabilite que Ie proje~ pourra desormais avoir et ~lalysera les raisons des ecarts materiels et economiques. Toutefois, les ccllculs du nouveau taux de rentabilite seront en l'occurrence aussi simples que possible et ne devront absorber qu'une fraction du temps consacre a la preparation du rapport d'achevement. Une annexe contenant les renseigne­ mEmts pertinents a I' appui de cette analyse sera incluse dans Ie rapport. - 38 ­

ANN1:XE 6 Page 3

7. Les principaux documents de reference sont les suivants La demande de credit Les etudes de faisabilite, Ie rapport de preevaluation, la fiche de projet Le rapport d'evaluation Les documents de l'Accord de credit, les lettres annexes, etc. Les rapports de supervision Les rapports d'activite semestriels Les dossiers de la correspondance relative au projet Divers rapports d'evaluation retrospective.

8. La Division des routes du Departement des projets de l'Afrique de l'Est examinera et commentera Ie rapport d'achevement en consultation avec Ie Departement des programmes. Apres l'approbation par Ie Chef de la Division des routes, Ie rapport d'achevement sera adresse au Departement de l'evaluation retrospective des operations de la Banque qui est charge d'evaluer retrospectivement les projets apres leur achevement. En prepa­ rant Ie rapport d'evaluation retrospective qui sera presente aux Adminis­ trateurs de la Banque, Ie Departement de l'evaluation retrospective peut formuler des suggestions concernant des modifications ou adjonctions a apporter au rapport d'achevement. Avant d'etre presente au Conseil, Ie projet de rapport d'evaluation retrospective, qui comprend Ie rapport d'achevement, est addresse aux differentes divisions de la Banque, au Gou­ vernement et eventuellement aux consultants. - 39 ­

ANNEXE 7

DIJOUTI .. PROJET n'ENTRETIEN ROUTIER Evaluation economigue

Rechargement de Grand Bara' (25 km)

Couts 71 millions de francs Avantages 405 millions de francs TRE 58 %

Entretien des routes bitumees (300 km)

Couts 36 millions de francs Avantages 110 millions de francs TRE - > 100 % Entretien des routes en terre

Couts 87 millions de francs Avant.ages 138 millions de francs TRE - :? 100 ~~

Hypotheses : Ateliers amortis au bout de 25 ans. Materiel de la brigade d'entretien des routes bitumees - 8 annees de duree de vie utile. Mat.eriel de la brigade d'entretien des routes en terre - 5 annees de duree de vie utile. Imprevus de 10 % inclus dans l'analyse.

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