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Alba Rohrwacher - - Claudio Casadio Greta Zuccheri-Montanari dans

(L’uomo che verrà)

SORTIE NATIONALE LE 16 JANVIER 2013

Durée : 115 mn

Italie – 2009 – Couleur – 35 mm Cinémascope – VOSTF

Matériel disponible sur http://bit.ly/lhommequiviendra

Distribution Programmation Relations presse

61 rue Claude Bernard 75005 Paris Philippe Chevassu Stéphane Ribola 06 08 28 79 65 01 43 59 01 01 01 45 78 77 62 / 06 11 73 44 06 [email protected] [email protected] [email protected]

Synopsis

Hiver 1943. Martina, fille unique d'une humble famille de paysans, a huit ans et vit sur les flancs du Monte Sole, près de Bologne. Martina ne parle plus depuis la mort à la naissance d’un petit frère qu’elle espérait tant. Sa mère est de nouveau enceinte et Martina vit dans l'attente de l'enfant qui va naître, tandis que la guerre avance et que la vie devient de plus en plus difficile, entre les brigades partisanes du commandant Lupo et l'avancée des nazis. Dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944, l'enfant voit enfin le jour. Au même moment, les SS se livrent dans la région à une série d’exactions sans précédent, inscrites dans l'histoire comme “les massacres de Marzabotto”, l’Oradour-sur-Glane italien.

Contexte historique – « Les Massacres de Marzabotto »

Hiver 1943. L’Italie est coupée en deux depuis l’armistice signée en septembre par le Maréchal Badoglio. La fuite du Roi et du gouvernement dans le sud laisse le centre et le nord de la péninsule aux mains des Allemands et des fascistes de la République de Salò. Sur les pentes du Monte Sole, dans les environs de Bologne, un groupe de résistants s’est formé spontanément : la Brigata Stella Rossa. Elle est composée de paysans du coin, de fermiers qui travaillent la terre pour les grands propriétaires terriens vivant dans la plaine. Le territoire est boisé, la terre difficile à cultiver et les récoltes maigres. Pour ces familles très souvent nombreuses, le fascisme, puis la guerre, ont rendu la vie plus dure encore qu’elle ne l’était déjà, les entraînant vers toujours plus de pauvreté. Les partisans incarnent alors un vent de rébellion et de liberté. Comme en France, les maquis pratiquent une guerre de harcèlement contre l’armée allemande qui lutte au sud contre les Alliés. À partir du 29 septembre 1944, les SS entament des représailles sans précédent. Durant plusieurs jours, ils se livrent à de véritables massacres, mettant la région du Monte Sole à feu et à sang. Environ 800 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont brutalement assassinées : un crime contre l'humanité atroce, qui entrera dans les livres d'histoire comme Les Massacres de Marzabotto, nom du principal village de la région.

Outre ce massacre dont L'Homme qui viendra s'inspire, d'autres forfaits semblables, tels que le massacre de Sant'Anna di Stazzema, nous amènent à ne pas oublier les atrocités commises durant la Seconde Guerre Mondiale et qui sont restées impunies. Il est de notre responsabilité d’accomplir ce devoir de mémoire, et d’éviter des injustices telles que l'affaire Stazzema. En effet, le 12 août 1944, 560 civils furent massacrés à Stazzema, dans la région de Florence. Parmi les victimes, de nombreux enfants. En cela, le massacre de Stazzema rappelle celui de Marzabotto. S'il est nécessaire d'en parler encore aujourd’hui, c'est parce que les coupables n'ont jamais été punis. Pire, le 1er octobre 2012, le parquet de Stuttgart a abandonné les poursuites, faute de preuves, et a définitivement classé l'enquête. Giorgio Napolitano, alors Président de la République italienne, a immédiatement réagi, exprimant son profond regret face à ce qui s'apparente à un scandaleux non-lieu. Le parquet de Stuttgart a estimé qu'en l'absence de preuves matérielles, dans la mesure où il ne pouvait pas justifier chaque acte d'accusation et étant dans l'incapacité de déterminer le nombre exact des victimes de ce massacre, il était impossible de rendre un verdict autre. Le parquet a cependant tenu à préciser qu'il n'y avait pas pour autant prescription. Ainsi, alors qu'en Italie le procès contre les huit représentants encore en vie de la 16e division Reichsführer SS s'était soldé par autant de condamnations à perpétuité, en Allemagne, les juges ont préféré ne pas se prononcer dans la mesure où ils estiment ne pas avoir assez de preuves confirmant qu'il s'est bien agi d'un massacre nazi. Le film L'homme qui viendra fait écho à des événements récents qui ramènent sur le devant de la scène ces forfaits encore aujourd'hui impunis, nous rappelant ainsi la nécessité du devoir de mémoire.

Notes de production

« Il y a plusieurs années, j'entamais des recherches sur des événements qui s’étaient déroulés durant l’hiver 1943 dans la région du Monte Sole près de Bologne, dans les municipalités de Marzabotto, Vado-Monzuno et Grizzana-Morandi. Des massacres au cours desquels périrent près de 800 personnes, victimes de la barbarie nazie, et plus connus sous le nom de « Massacres de Marzabotto ». Ces recherches, ces victimes, se retrouvent quelques années après au centre d'un long-métrage. La préparation d'un film sur des événements d'une telle importance historique fût tout sauf simple. Soixante ans plus tard, ces événements tragiques sont toujours entourés d’une grande opacité. Je me suis trouvé confronté au poids de l’histoire, à la partialité des différentes interprétations des faits, ou à la manière dont les événements ont été utilisés, manipulés, à des fins politiques. Parallèlement à des recherches bibliographiques classiques, j’ai rassemblé des témoignages de survivants des massacres ou de résistants de la région, en collaboration avec l'Institut Ferruccio Parri pour l'Histoire de la Résistance de Bologne. Ce travail n’a fait que confirmer l’importance du devoir de mémoire afin de ne pas oublier ces sacrifices. Par-dessus tout, il a permis de mettre en lumière des visages oubliés, des histoires, des personnes et des familles. L'Homme qui Viendra est un film de guerre, abordé du point de vue des victimes, des gens simples emportés dans le tourbillon de la Grande Histoire. L’action se déroule sur les neuf mois d’attente de la naissance d'un enfant, dans une famille d’humbles paysans : leur espoir, vu à travers les yeux de Martina, la grande soeur de 8 ans de l’homme qui viendra, pleine d'innocence naïve. Les vicissitudes de la guerre, de la Résistance, se mélangent progressivement à la vie quotidienne, dans une coexistence difficile où subsiste l'espoir en un avenir meilleur et la libération imminente par les Alliés. Mais les choses se précipitent. Le jour de la naissance de l’enfant, les nazis commencent leurs exactions dans la région. Dans cette tragédie inhumaine, seule la jeune Martina cristallise l’espoir.

Dans le paysage évocateur des Apennins, le film s’attache à d’écrire le quotidien d'hommes, de femmes et d’enfants dans leur vie quotidienne, l’éruption de la guerre, la collusion de leur vécu avec la Grande Histoire. Le rôle prépondérant joué par la communauté dans la résistance au nazisme est décrit par le Père Dossetti dans "Les chênes du Monte Sole" de Monseigneur Luciano Gherardi, en ces mots :

"Ce qui est au-dessus de tout, de chaque abus de pouvoir, de chaque injustice, de chaque forme de violence systématique, c’est la capacité de chacun à se révolter, c'est l’affirmation tenace des droits de l'homme, de tous les hommes, un désir de paix et de liberté, l’expression de solidarité humaine qui surpasse toute discrimination, la force de l’amour contre la haine, de la foi contre le désespoir, de la vie contre la mort." Les événements relatés par le film montrent la nécessité de la solidarité dans la coexistence humaine, rétablissant un certain sens des valeurs. La valeur d'une simple poignée de main, d’un regard, d’une prière, d’un repas, de l'amour, face à la cruauté des SS et le vide de la mort. L'éducation devient ainsi le fondement des actions des hommes. Relater dans un film « les événements de Marzabotto », c’est garder en alerte, pour les générations futures, une conscience humaine, pour que celle-ci ne soit jamais annihilée. L’occasion d’affirmer un désir de paix, le besoin du dialogue et de la compréhension, une voix donnée aux innocents qui ont payé de leur vie, aux martyrs des conflits qui ont lutté pour un monde meilleur. » Giorgio Diritti

Le réalisateur

Né à Bologne en 1959, Giorgio Diritti est scénariste, monteur, producteur et metteur en scène. Il commence sa carrière en travaillant avec des cinéastes de renom tels que ; il s'occupe également du casting de quelques films, dont celui de La Voce della Luna de . Giorgio Diritti a signé de nombreux documentaires et émissions de télévision, et s’est joint à Ipotesi Cinema, organisme voué à la formation de jeunes auteurs, sous la direction d'. Sa filmographie comprend notamment le court métrage Capello da marinaio (1989), Il denaro non esiste (1999) pour la télévision, Segno d’Ombra (2001), les documentaires Con i miei occhi (2002) et Maimàas Fitàas (2009). Son film, Il vento fa il suo giro (Le Vent fait son tour) a été sélectionné dans plus de soixante festivals internationaux, remportant 36 récompenses. Il a eu 5 nominations aux Prix en 2008, dont celle de meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur producteur et meilleur scénario.

Les comédiens

Maya Sansa Née en 1975, Maya Sansa, qui est italienne par sa mère avec laquelle elle a grandi à et iranienne par son père, débute sa carrière au théâtre en Italie à 18 ans. Entre 1995 et 1996, elle part suivre les cours de théâtre de Rodney Archer au Covent Garden de Londres et obtient en 1999 un diplôme de la Guildhall School of Music and Drama. Elle est révélée au cinéma par qui lui donne son premier rôle en 1999 dans La Nourrice – réalisateur avec lequel elle tournera par la suite à plusieurs reprises (Buongiorno, notte en 2003 et La Bella Addormentata en 2012). C'est principalement son rôle dans Nos Meilleures Années de en 2003 qui la fait connaître du grand public, notamment à l’international. Depuis 2005, elle vit à Paris où elle tourne des films et des téléfilms avec des réalisateurs français tout en continuant sa carrière en Italie : La Troisième partie du Monde aux côtés de Clémence Poésy et Gaspard Ulliel, Rendez-vous avec un ange aux côtés d’Isabelle Carré et Sergi Lopez, Villa Amalia de Benoît Jacquot, Les Femmes de l’ombre de Jean-Paul Salomé, Voyez comme ils dansent de Claude Miller...

Alba Rohrwacher Née en 1979 à Florence, Alba Rohrwacher débute au théâtre à la fin de ses études en 2003. Diplômée du Centre de Cinéma Expérimental de Rome, elle fait ses premiers pas sur grand écran dans Une Romance Italienne, en 2004. L'année suivante, elle tourne pour la première fois sous la direction de Lucas Guadagnino dans Melissa P. L'actrice retrouvera le réalisateur cinq ans plus tard pour Amore, dans lequel elle incarne la fille de Tilda Swinton. Entre temps, elle jouera dans une quinzaine de films dont Mon frère est fils unique de (2007) et Caos Calmo (2008) d’Antonello Grimaldi aux côtés de et . Nous la retrouverons prochainement face à Isabelle Huppert dans le nouveau film de Marco Bellochio La Bella Addormentata. L’an dernier, Alba Rohrwacher a reçu le Nastri d’argento de la Meilleure Actrice (prix de la critique italienne) pour son rôle dans La Solitude des nombres premiers de Saverio Constanzo.

Claudio Casadio

Né en 1958, Claudio Casadio obtient son diplôme de l'Académie Antoniana d'Art dramatique de Bologne en 1982. La même année, il devient membre fondateur de la compagnie Accademia Perduta qui devient par la suite un théâtre stable d'art contemporain. Casadio en est le co-directeur artistique aux côtés de Ruggero Sintoni. En plus d'être auteur et interprète, il commence ainsi à mettre en scène de nombreux spectacles pour enfants, produits par Accademia Perduta, spectacles qui se distinguent sous bien des aspects : attention portée au fantastique, à une dimension magique, onirique et évocatrice, implication émotionnelle des spectateurs. En 2009 il participe à la 52e édition du prestigieux Festival des Deux Mondes à Spoleto. Claudio Casadio a joué cette année dans Piazza Fontana de Marco Tullio Giordana.

Greta Zuccheri-Montanari

L’Homme qui viendra est le premier film de Greta Zuccheri- Montanari. La toute jeune actrice y interprète Martina – sa performance lui vaudra de recevoir le Prix du Meilleur Espoir Féminin en 2010. Cette même année, elle a joué dans Amigdala de Lorenzo Ferrante – film sorti en Italie en 2011.

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Fiche Artistique

Maya Sansa Lena Alba Rohrwacher Beniamina Claudio Casadio Armando Greta Zuccheri Montanari Martina Stefano Bicocchi M. Bugamelli Eleonora Mazzoni Mme. Bugamelli Orfeo Orlando Le commerçant Diego Pagotto Pepe Bernardo Bolognesi Partisan Gianni Stefano Croci Dino Zoello Gilli Dante Timo Jacobs L’Officier médecin SS Germano Maccioni Père Ubaldo Thaddaeus Meilinger Capitaine SS Francesco Modugno Antonio Maria Grazia Naldi Vittoria Laura Pizzirani Maria Frank Schmalz L’Officier de la Wehrmacht Tom Sommerlatte L’Officier SS Raffaele Zabban Père Giovanni

Fiche Technique

Réalisation Giorgio Diritti Scénario Giorgio Diritti, Giovanni Galavotti et Tania Pedroni Sur une idée de Giorgio Diritti Directeur de la photographie Roberto Ciamatti Décors Giancarlo Basili Costumes Lia Francesca Morandi Son Carlo Missidenti Montage Giorgio Diritti et Paolo Marzoni Directeur de production Franco Pannacci Musique Marco Biscarini et Daniele Furlati Producteurs Simone Bachini et Giorgio Diritti Producteur associé Tania Pederoni Produit par Arancia Film RAÏ Cinema Avec la participation de Fondazione Cassa Di Risparmio (Bologne) Avec le soutien de Toscana Film Commission

L’UOMO CHE VERRA’ – THE MAN WHO WILL COME

Récompenses, nominations, festivals

PRIX DAVID DI DONATELLO (2010) (Oscars italiens) Meilleur Film Meilleur Producteur Meilleur Son

GOLDEN CIAK(2010) (par le plus populaire des magazines italiens CIAK) Meilleur Réalisateur Meilleur Producteur Meilleur Son

SILVER RIBBONS (Nastri d’Argent) (2010) Prix décernés par l’Association des Critiques Italiens Meilleur Producteur Meilleure Direction Artistique Meilleur Son

GOLDEN GLOBES (2010) (film choisi par la presse étrangère en Italie) Grand Prix

4e FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE ROME (2009) Jury présidé par Milos Forman Grand Prix du Jury Prix du Public Prix “La Meglio Gioventù” pour la haute valeur éducative du film “10eLotto" à Alba Rohrwacher Prix de la “Fondazione Roberto Rossellini” à Maya Sansa

FESTIVAL DE LONDRES (2009)

32e FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT (2009)

FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINEMA ET TELEVISION DE BARI (Italie) (2010) Prix Ennio Morricone de la Meilleure Musique à Marco Biscarini et Daniele Furlati (Jury présidé par Margarethe Von Trotta) Prix Alida Valli du Meilleur Espoir Féminin à Greta Zuccheri Montanari

FESTIVAL STORIE DI CINEMA DI GROSSETO (Italie) (2010) Prix du Public Prix du Jury des Etudiants

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE BRUXELLES Prix du Public Prix du Prime TV

SKY CITY INTERNATIONAL D-CINEMA FESTIVAL (Japon) (2010) Grand Prix

FESTIVAL DU CINEMA ITALIEN DE BASTIA (2011) Grand Prix du Jury Prix de la Meilleure Actrice à Alba Rohrwacher

FESTIVAL DU FILM MEDITERRANEEN DE LUND & MALMOE (Suède) (2011) Premier Prix du Jury Prix du Public

FESTIVAL DER NEUE HEIMATFILM DE FREISTADT (Autriche) (2010) Prix du Public

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE SAN FRANCISCO (2010) / FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE TOKYO (2010) / FESTIVAL OPEN ROADS DE NEW YORK (2010) / FESTIVAL DES FILMS DU MONDE DE MONTREAL (2010) / FESTIVAL DE SEVILLE (2010) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE BELGRADE (2011) / FESTIVAL DU FILM EUROPEEN DE HONG KONG (2011) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE VANCOUVER (2010) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE KARLOVY VARY (2010) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE PHILADELPHIE (2010) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE SAO PAOLO (2010) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE PALM SPRINGS (2011) / FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE HAWAII (2010) / FESTIVAL DU CINEMA ITALIEN DE NANTES (2011) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE SHANGHAI (2010) / SEMAINE DU CINEMA ITALIEN DE VOIRON (2011) / FESTIVAL DU FILM DE MUNICH (2010) / FESTIVAL DU FILM ITALIEN D’ANNECY (2010) / FESTIVAL DU FILM ITALIEN D’ECOSSE (2011) / FESTIVAL INTERNATIONAL ANTALYA GOLDEN ORANGE (2010) / FESTIVAL DU FILM DE MUMBAI (2010) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D’ESPOO (2010) / FESTIVAL DU FILM D’HAEGESUND (2010) / FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D’HAIFA (2010) / FESTIVAL DU FILM TALLIN BLACK NIGHTS (2010)…