Bibliografie Van De Geschiedenis Van België 2008
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revue belge belgisch tijdschrift de voor philologie et d’histoire filologie en geschiedenis ___________ ___________ quatre-vingt-huitième année achtentachtigste jaar 2010 REVUE BELGE BELGISCH TIJDSCHRIFT DE VOOR PHILOLOGIE FILOLOGIE ET D’HISTOIRE EN GESCHIEDENIS RECUEIL TRIMESTRIEL DRIEMAANDELIJKSE PUBLICATIE PUBLIÉ PAR LA UITGEGEVEN DOOR DE SOCIÉTÉ POUR LE PROGRÈS DES ÉTUDES PHILOLOGIQUES ET HISTORIQUES AVEC LE CONCOURS DE LA MET DE STEUN VAN DE FONDATION UNIVERSITAIRE ET DU MINISTÈRE UNIVERSITAIRE STICHTING EN HET MINISTERIE DE L’ÉDUCATION ET DE LA CULTURE VAN DE VLAAMSE GEMEENSCHAP TOME 88 • 2010 • DEEL 88 fasc. 2bis: bibliographie de l’histoire de belgique bibliografie van de geschiedenis van belgië 2008 BRUXelles–BRUSSEL 2010 AVIS AUX lecteurs toute bibliographie est perfectible car incomplète. la critique est aisée mais arrive trop tardivement. mieux vaut prévenir une lacune éventuelle en faisant parvenir systématiquement tirés à part, volumes, prospectus, sommaires ou simplement références (en mentionnant les éditions en différentes langues quand les traductions existent comme c’est régulièrement le cas en belgique), surtout quand il s’agit de publications paraissant à l’étranger ou en dehors de séries connues (mélanges jubilaires, liber amicorum) à l’adresse ci-dessous. bericht aan de leZers elke bibliografie is onvolledig en dus onvolmaakt. de kritiek is eenvoudig maar komt veelal te laat. vandaar dat het beter is leemten te voorkomen door systematisch en liefst tijdig informatie aan onderstaand adres door te spelen. dat kan geschieden onder de vorm van overdrukken, prospectussen, fotocopieën van inhoudsopgaven of gewoon de referenties (in geval er vertalingen bestaan, wat in belgië niet uitzonderlijk is, ook de vermelding van de uitgaven in andere talen). een bijzonder probleem vormen de publicaties die in het buitenland of buiten de gekende reeksen of tijdschriften verschijnen (zoals huldeboeken, liber amicorum, heruitgaven...). ook, en vooral op dat terrein, wordt elke wenk in dank aanvaard. Wort an den leser Keine bibliographie ist perfekt und vollständig. die Kritik ist einfach, aber sie kommt meistens zu spät. daher ist es besser, um lücken vorzubeugen, systematisch und vorzugsweise recht- zeitig nachstehender adresse informationen zuzuspielen. dies kann in form von son- derabdrucken, prospekten, fotokopien von inhaltsverzeichnissen oder einfach refe- renzen geschehen. (falls es uebersetzungen gibt, was in belgien oft der fall ist, auch die Erwähnung anderssprachiger ausgaben). ein spezielles problem stellen die veröf- fentlichungen, die im ausland oder außerhalb der bekannten serien oder Zeitschriften erscheinen, sowie jubiläumsausgaben, liber amicorum, neuauflagen...). auch und vor allem in diesem ressort wid jeder hinweis dankend angenommen. foreWord every bibibliography is perfectible because it is incomplete. criticisms are easy but always come too late. it is better to prevent deficiencies by systematically sending to the following address offprints, volumes, leaflets, tables of contents or simply references (mentioning the editions in different languages when translations exist, which is regularly the case in belgium), especially for publications published abroad or outside well-known series (jubilee miscellanies, liber amicorum). prof. em. romain van eenoo BIBLIOGRAPHIE DE L’HISTOIRE DE BELGIQUE BIBLIOGRAFIE VAN DE GESCHIEDENIS VAN BELGIË 2008 Avec compléments des années antérieures met aanvullingen uit voorafgaande jaren Sous la direction de - onder leiding van R. VAN EENOO Avec la collaboration de - met medewerking van C. TRIAILLE-CLOSSET, J.-M. CAUCHIES, N. HAESENNE-PEREMANS, L. FRANÇOIS, G. VANTHEMSCHE, R. JANSSEN, J.-M. YANTE, J.-P. HENdrickx, cHr. MArÉcHAL, P. FrANçois, d. LuYTEN, L. dE MEcHELEEr, J. HAEMErs, G. VErHoEVEN, J. d’HoNdT, T. BErTrANd, H. LowAGiE, J. ArT un nouveau tournant pour la bibliographie de l’histoire de belgique : au bout d’un demi-siècle, romain van eenoo passe le flambeau il y a quelques mois, romain m’a fait savoir qu’il était temps pour lui de passer la main pour la direction de la Bibliographie de l’Histoire de Belgique. cette confidence n’était pas totalement inattendue: romain a mené ce travail titanesque durant un demi-siècle, toujours avec talent. mais cela nous a mis devant un véritable défi (1): nous n’avions pas l’expérience d’un changement dans la direction de la bibliographie ! la plupart d’entre nous étaient encore sur les bancs de l’école lorsque romain commençait à classer ses fiches bi- bliographiques... pour pouvoir appréhender l’apport de romain, il faut donc remonter le temps. à l’occasion des cinquante ans de la bibliographie historique en belgique (1945-1995), jean-marie duvosquel a publié une introduction marquante dans le fascicule de la bibliographie de l’histoire de belgique de cette année (2). il ne s’agit pas, bien entendu, d’en refaire le récit. jean-marie duvosquel a retracé la naissance (à l’initiative du professeur jan dhondt) et l’évolution de cette bibliographie depuis les débuts, aux lendemains de la deuxième guerre mondiale. les deux premières livraisons ont pris la forme d’une chronique et ont été plutôt centrées sur des publications qui n’étaient pas nécessairement connues des historiens professionnels et qui concernaient surtout l’histoire lo- cale, l’un des centres d’intérêt de jan dhondt. à partir de la troisième livraison de la bibliographie historique courante (parue en 1950 dans la Revue du Nord), les rédacteurs de l’époque (jan dhondt et maurice-a. arnould) ont essayé de collecter et de relever «toutes» les publications. ils étaient bien conscients du fait que c’était là une tâche quasiment impossible à réaliser, tant pour les livres que pour les revues. ils ont aussi fait part de leur souci d’établir pour les réfé- rences, une répartition claire qui serait la plus adéquate pour les utilisateurs (3). en partant du constat que l’histoire est «essentiellement une considération ré- trospective de l’activité humaine», jan dhondt a décrit ses tentatives infruc- tueuses pour offrir une sélection appropriée parmi le flux large et diversifié de toutes sortes de publications de qualité inégale. (1) Un petit comité s’est chargé d’assurer l’avenir de la bibliographie: michèle galand et luc françois au nom de la société pour le progrès des études philologiques et histo- riques, guy vanthemsche au nom de la commission royale d’histoire et de la Revue belge de Philologie et d’Histoire, et Karel velle au nom des archives générales du royaume. (2) Jean-marie Duvosquel, «un demi-siècle de bibliographie historique en bel- gique: de la fiche à l’informatique. bilan rétrospectif avant un nouveau départ pour la bibliographie de l’histoire de belgique», dans Revue Belge de Philologie et d’Histoire – Belgisch Tijdschrift voor Filologie en Geschiedenis, 73, 1995, p. 1* - 10*. (3) Jan DhonDt, «introduction – inleiding», dans Revue Belge de Philologie et d’Histoire – Belgisch Tijdschrift voor Filologie en Geschiedenis, 35, 1953, p. 747-751. environ dix ans plus tard, jan dhondt a publié une nouvelle introduction détaillée sur la bibliographie courante de cette année (4). il proposa pour la première fois une table des matières précise et expliqua à cette occasion la plupart des rubriques mentionnées. il n’est pas exagéré d’affirmer que - au moins selon jan dhondt à cette date - la bibliographie avait alors trouvé sa forme définitive.i l n’est donc pas étonnant qu’il ait renoncé peu de temps après, à se charger de cette bibliographie. pour lui, la phase pionnière était passée. la bibliographie a néanmoins pu être poursuivie, année après année, grâce à l’aide d’un nombre croissant de collaborateurs, mais elle fut publiée sans qu’il s’y implique activement. jan dhondt avait trouvé en la personne de romain, un de ses assistants, le bibliographe idéal ! à partir de la production de 1960 (publiée en 1961), ce dernier est mentionné comme collaborateur et, à partir de 1969, il est secrétaire de rédaction. Après le décès de Jan Dhondt en 1972, le professeur Jean Stengers, alors directeur de la section Histoire de la Revue, demanda à Romain de continuer le travail. pourtant romain a fait bien davantage que superviser le travail. les hésitations, les considérations, les doutes sur ce qu’il fallait reprendre ou non,… que l’on retrouve dans les courtes notices de jan dhondt, ont aussi préoccupé romain durant les cinquante années écoulées. romain a fait un usage très judicieux des suggestions que ses collaborateurs lui ont fournies sur l’abandon d’un mot-clé, ou sur une indication chronologique,… ou encore sur des titres qui sonnaient sans doute bien, mais qui s’avéraient en réalité assez obscurs. mais dans la plupart des cas, romain a effectué lui-même les recherches afin d’obtenir les compléments d’information nécessaires et d’être de cette façon assuré qu’un titre avait été classé correctement. comme aucun autre, il savait que la composition d’une bibliographie représente bien plus que l’exercice relativement ennuyeux consistant à classer des fiches ou à attribuer des codes. pour lui, une bibliographie historique nationale est le ciment entre le monde académique, les cercles historiques régionaux et les chercheurs individuels. dans d’autres sciences, la recherche est guidée par des laboratoires, des instituts ou des revues mondiales. l’historien, au contraire, doit se contenter de moyens plus modestes. lorsqu’on suit l’évolution de la classification de la bibliographie, on peut reconstituer les réflexions de romain. il a été confronté non seulement à la progression de la production historique (jan dhondt évoquait une «abondante» production de 850 titres en 1950 - romain a traité quelque 4.000 titres par an durant les dernières années), mais aussi aux changements des champs de recherche et à l’évolution de l’historiographie, et, enfin, plus encore, aux possibilités grandissantes de suivre et de recenser les publications de toute nature. pendant cinquante ans, romain a mené de cette façon la Bibliographie de l’Histoire de la Belgique de a à Z. le groupe de collaborateurs a évolué, mais romain s’est toujours soucié de maintenir un équilibre entre les diverses régions du pays (tous les comtés et les duchés étaient également représentés !).