Un an Sans Pierre Monatte
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DE L'unite a L'eclatement Avant La Première Guerre Mondiale, Il N
LE SYNDICALISME FRANCAIS ET LA PREMIERE GUERRE MONDIALE : DE L’UNITE A L’ECLATEMENT Avant la Première Guerre mondiale, il n’y avait en France qu’une seule organisation syndicale : la Confédération Générale du Travail (CGT), formée en 1895 au congrès de Limoges, par la fusion de la Fédération Nationale des Syndicats (FNS), qui regroupait les syndicats par branches professionnelles, et de la Fédération Nationale des Bourses du Travail, qui rassemblait des syndicats de toutes professions sur une base locale. La FNS était dirigée par des socialistes de tendance « guesdiste », du nom du fondateur marxiste du Parti ouvrier français, Jules Guesde (1845-1922), tandis que le secrétaire de la Fédération des Bourses du Travail, Fernand Pelloutier (1867-1901) était anarchiste. En elle-même, la fusion de 1895 était un évènement, qui précédait de dix ans la fusion de tous les groupes socialistes en un seul Parti socialiste unifié, section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), sous l’égide de Jean Jaurès. Or, après la guerre, le paysage syndical est marqué par un éclatement destiné à durer… jusqu’à nos jours. Comment en est-on arrivé là ? LES POSITIONS DU MOUVEMENT OUVRIER SUR LA GUERRE AVANT 1914 La Première Guerre mondiale n’est pas arrivée comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Dans les milieux syndicalistes et socialistes, on avait parfaitement perçu la montée des périls, à travers la course aux armements entamée dès la fin du XIXe siècle entre les trois grandes puissances impérialistes de l’époque, France, Allemagne, Royaume-Uni. Cette course fut ponctuée de crises, notamment l’affaire de Fachoda qui opposa la France et l’Angleterre au Soudan en 1898 et les deux crises marocaines entre la France et l’Allemagne, en 1905 et en 1911. -
Le Pacifisme Des Instituteurs Et Des Institutrices Syndicalistes Pendant La 1Ère Guerre Mondiale
Le pacifisme des instituteurs et des institutrices syndicalistes pendant la 1ère Guerre mondiale Pierre Monatte a pu écrire de la Fédération nationale des syndicats d’instituteurs et d’institutrices (FNSI) qu’elle avait été, au sein de la CGT, la seule fédération « restée fidèle durant la guerre à l’internationalisme ouvrier ». Ce ne fut cependant qu’à sa conférence nationale d’août 1915 que la FNSI adopta une orientation résolument pacifiste et internationaliste, Hélène Brion et Fernand Loriot, les deux seuls membres du bureau fédéral restés à Paris et partisans, dans un premier temps, de la politique de « défense nationale ». Mais certains syndicats de la Fédération demeurèrent « jusqu’auboutistes », et le pacifisme des instituteurs et des institutrices syndiqués n’était pas monolithique. Des divergences apparurent au sein de cette « majorité fédérale », en particulier quand il fallut déterminer si L’Ecole, l’organe de la Fédération, devait publier les articles de ces syndiqués partisans de l’union sacrée. Ces divergences n’empêchèrent pas ces instituteurs et d’institutrices, un peu plus de 100, d’occuper une place déterminante dans la mouvance pacifiste. Les historiens, et en particulier Christophe Prochasson n’ont pas manqué de relever le « rôle nouveau » tenu par ces « petits intellectuels » pendant la guerre. Il n’échappa pas non plus aux gouvernements. Au printemps 1917, les militants de la Fédération devinrent les cibles privilégiées de la répression qui s’en prit aux pacifistes avant même l’avènement du gouvernement Clemenceau. Les sanctions administratives, les révocations et les condamnations se multiplièrent en 1918, l’année qui, par ailleurs, vit se disloquer la minorité de la CGT. -
2006 Les Syndicalistes Et La Première Guerre Mondiale
LeLess synddicalistes et la PPrrememiièèrere ggueuerrrere momondiiaalele 11991144--1188 DOCUMENTS Louis Bouët Georges Dumoulin Léon Jouhaux Alphonse Merrheim Pierre Monatte Alfred Rosmer Brochure Ensemble Téléchargée gratuitement sur le site http://www.snuipp-ensemble.org 2006 sommaire Lettre d’Alphonse Merrheim à Pierre Monatte (septembre 1914) Fin septembre 1914, Merrheim explique dans quelles circonstances il a pris l'intérim du secrétariat général de la CGT. Lettre de démission de Pierre Monatte du Comité confédéral de la C.G.T. (décembre 1914) Lettre d’Alphonse Merrheim à Alfred Rosmer (10 mai 1915) La Fédération CGT des Métaux, après avoir fait paraître un n° de son journal (l'Union des Métaux) explicitement pacifiste sans passer par la censure obligatoire et vu se rallier à elle deux autres fédés, est l'objet d'intimidations, à commencer par des rumeurs d'arrestations de Merrheim. Léon Jouhaux : Conduisons la guerre jusqu’à la victoire (1915) Un document accablant, publié dans 'Je sais tout', sur le ralliement du dirigeant de la CGT à l'Union sacrée. Conférence nationale de la C.G.T. du 15 août 1915 Première instance confédérale réunie depuis le déclenchement de la guerre et le ralliement de Jouhaux à l’Union sacrée, la conférence enterre l’unanimité d’avant-guerre : de profonds clivages diviseront définitivement le syndicalisme français. Avec les textes des motions Jouhaux et Merrheim et les résultats des votes. Louis Bouët : impressions d’un délégué Après un an de guerre et un ralliement par virage à 180° de la direction de la CGT à l'"Union sacrée", vint avec la Conférence nationale de la CGT du 15 août 1915 la première occasion de s'expliquer devant les délégués des syndiqués. -
FJJ Les Notes 42
Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès Histoire et Mémoire Le premier communisme français (1917-1925) Un homme nouveau pour régénérer le socialisme Par Romain Ducoulombier Préface de Alain Bergounioux N°42 - août 2004 LES NOTES DE LA FONDATION JEAN-JAURÈS - HISTOIRE ET MÉMOIRE - N° 42 - AOÛT 2004 - 1 LE PREMIER COMMUNISME FRANÇAIS (1917-1925) Les membres du Comité de lecture • Alain Bergounioux, historien et président de L’OURS ; Préface • Noëlline Castagnez-Ruggiu, docteur en histoire – Professeur à l'IUFM de Versailles ; • Fabrice d’Almeida, docteur en histoire, maître de conférences à l’Université Paris X-Nanterre ; • Jean-William Dereymez, docteur en science politique, maître de conférences à l’IEP de Grenoble ; • Frank Georgi, docteur en histoire, maître de conférences à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, chercheur associé au Centre d’histoire sociale du XXe siècle (CHS-XXe siècle) ; • Hélène Hatzfeld, Professeur à l'Ecole d'architecture de Lyon ; • Marc Lazar, Professeur des Universités et directeur de l’Ecole doctorale de l’IEP de Paris, enseignant-chercheur au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) ; • Gilles Morin, docteur en histoire, chercheur associé au CHS- ourquoi avoir attribué le Prix d’his- XXe siècle et à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP). toire 2003 de la Fondation Jean- Jaurès à un mémoire qui traite de “ l’ascétisme révolutionnaire ” et de “ la figure de l’homme nouveau pro- létarien dans le premier commu- nisme français ”P ? Les finalités de ce prix, en effet, sont plutôt de cou- Cette Note constitue la version remaniée de notre travail de DEA, ronner des travaux jetant une lumière nouvelle sur le socialisme fran- soutenu en 2002. -
Trente Ans De Combat Syndicaliste Et Pacifiste. Précédé D
Louis BOUËT « Crois peu, doute beaucoup, mais surtout sois tolérant ! » Sylvain MARÉCHAL. Louis BOUËT TRENTE ANS DE COMBAT syndicaliste et pacifiste Ouvrage précédé d une Vie de Louis BOUËT et suivi de documents L'AMITIÉ PAR LE LIVRE 50910 BLAINVILLE-SUR-MER Vie de Louis BOUËT 1880 - 1969 « Vivre, c'est encore prolonger un peu ceux que nous avons perdus. » France SERRET GROUPES FAMILIAUX 24 mars 1921 1938 L'enfance. Louis Bouët est né le 6 avril 1880 à Montfaucon-sur- Moine, jolie bourgade du pays des Mauges (Maine-et- Loire). La famille était de condition modeste. Le père, sabo- tier. s'employait, en outre, à divers travaux saison- niers : batteries, charrois. Homme à l'esprit plutôt ouvert, il aimait à s'extérioriser, à faire sa partie de car- tes au café. La maman, orpheline de bonne heure, avec la charge d'un petit frère et d'une petite sœur, était plus effacée, sans instruction, car elle avait dû se gager foute jeune. Il était une corvée que le petit Louis redoutait : sa mère l'envoyait parfois chercher le papa, de crainte qu'il ne s'attarde trop. Il savait ce qui l'attendait : on le ferait asseoir, on lui verserait deux doigts de vin qu'il avalerait difficilement, à la pensée du retour ! Aussi s'est-il toujours abstenu de fréquenter les cafés. Louis eut une petite enfance maladive. A sept ans seulement, il prit le chemin de l'école primaire. Il rattrapa vite ses condisciples et devint un auxiliaire précieux pour l'instituteur chargé d'une classe unique à effectif assez lourd. -
La Révolution Prolétarienne
128 année — N° 219 — 25 Mars 1936 Prix : 2 francs la Révolution prolétarienne REVUE BIMENSUELLE SYNDICALISTE REVOLUECKISAIRE ——————————————— DANS CE NUMÉRO : — QUAND L'UNION SACRÉE S'APPELLE UNION DE LA NATiON FRANÇAISE. , - IMPOSSIBLE I UNANIMITÉ par M. CHAMBELLAND SI -- UNE BELLE FIGURE UNE ÉPOQUE LETTRES DE MARIE GUILLOT (Suivies du discours de J. FONTAINE sur la tombe de Marie Guillot) Il RÉALISATIONS SOCIALISTES LES ASSURANCES SOCIALES EN U. R. S. S. (Suite et fin) par M. YVON ADMINISTRATION ET RÉDACTION, 54, rue- du Cbâteau^Œau - PARIS (la) LA RÉVOLUTION SOMMAIRE DU IV° 219 mars PROLÉTARIENNE (25 1936) 1 Revuebimensuelle révolutionnaire syndicaliste Quand l'Union sacrée s'appelle Union de la (Paraissant le 10 et le 25) nation française. — UNANIMITÉ IMPOS- SIBLE! M. CHAMBELLAND. CONDITIONS D'ABONNEMENT Parmi nos lettres FRANCE, ALGERIE, COLONIES » Trois mois 10 fr. A bas la guerre! A bas l'union sacrée! - Six mois 20» A propos de Kipling. — « On ne peut lire Un an 40» un numéro de la R. P. sans y apprendre EXTERIEUR quelque chose. » Trois mois 13 fr. I» 0 Six mois 26 » 50 » Une belle figure. Une époque. —LETTRES Un an DE MARIE GUILLOT. Discours sur la tombe de Marie Guillot. J. FONTAINE. ADRESSER LA CORRESPONDANCE concernant la Rédaction et l'Adminis- En marge. par Romagne tration à la Révolution Prolétarienne k 54, rue du Château-d'Eau, Paris-10* Réactions sur Kipling. — Cinémas: Temps Modernes (Charlie Chaplin); Fantôme à vendre. PERMANENCE: Ffa o 18 à 19 heures Tous les soirs, de « Réalisations socialistes » : LES ASSU- RANCES SOCIALES EN U.R.S.S. -
Instituteurs Pacifistes De 1914 À 1918
L’action des instituteurs pacifistes de 1914 à 1918 Voilà bien un des thèmes oubliés des commémorations de la Grande guerre ! C’est dire si le livre de Loïc Le Bars, Le Pacifisme des Instituteurs syndicalistes 1 est le bienvenu. De plus, il puise à des sources difficiles d’accès aujourd’hui, notamment la correspondance de Louis Bouët, instituteur dans le Maine-et-Loire qui, avec sa femme Gabrielle, animait le syndicat et joua un rôle central dans la FNSI durant la guerre. Loïc Le Bars a puisé dans d’autres correspondances aussi, à l’Institut français d ’histoire sociale ainsi que dans celles qui ont fait l’objet de censure par le Ministère de l’Intérieur. (ci-contre : Louis et Gabrielle Bouët en 1926) Il donne ainsi chair à l’Histoire, dépassant largement les textes rendus publics et rend bien compte de l’état d’esprit de ces militant[e]s de 1914 à 1918. Malgré de larges emprunts à l’auteur, cet article se veut d’abord une invitation à lire le livre, voire plus, lorsque l’on suit les traces indiquées dans sa bibliographie. Pour comprendre le propos de Loïc Le Bars, il faut rappeler que les syndicats d’instituteurs se sont développés malgré l’interdiction et la répression de l’État. Mais les instituteurs souffraient à la fois d’une situation matérielle dérisoire et de la tutelle exercée par les préfets qui les nommaient. Au début du siècle, les amicales étaient les seules associations autorisées. Dès 1903, certains de leurs animateurs les plus jeunes et les plus actifs entendaient se dégager de la tutelle de l’administration. -
Cahiers Du Mouvement Ouvrier N° 65
Cahiers du mouvement ouvrier • Déclaration d’Edmund Baluka devant ses “juges” (1983) • Loïc Le Bars : le pacifisme des instituteurs et institutrices syndicalistes durant la Première Guerre mondiale • Lettres de Marie Guillot à Pierre Monatte (octobre 1914-janvier 1916) • Cahier du Cermtri : l’année 1917 dans quelques pays d’Europe C.E.R.M.T.R.I. Centre d'Etudes et de Recherches sur les Mouvements Trotskyste et Révolutionnaires Internationaux N° 65 ■ Premier trimestre 2015 (janviebfévriebmars) - REVUE TRIMESTRIELLE ■ PRIX : 9 euros Cahiers du mouvement ouvrier Fondés par Jean-Jacques Marie et Vadim Rogovine Assistant pour la partie russe et soviétique : Marc Goloviznine, collaborateur scientifique de l’institut de sociologie de l’Académie des sciences de Russie Directeur de la publication : Jean-Jacques Marie Comité de rédaction : Nicole Bossut-Perron, Odile Dauphin, Liliane Fraysse, Marc Goloviznine, Frank La Brasca, Jean-Jacques Marie, Pierre Roy. CERMTRI, 28, rue des Petites-Ecuries, 75010 Paris Imprimerie ROTINFED 2000, 87, rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris Internet : www.trotsky.com.fr E-mail : [email protected]. Sommaire • Présentation................................................................................... p. 7 Ce numéro est le premier de la « nouvelle formule ». Il comporte donc une première partie avec des articles, des inédits et les rubriques habituelles des Cahiers du mouvement ouvrier, et une seconde partie : un dossier, qui prend la succession des Cahiers du Cermtri. • Présentation d’Edmund Baluka (1933-2015) ........................ p. 9 • Déclaration d’Edmund Baluka devant ses « juges » (16-17 mai 1983) ....................................p. 12 • Loïc Le Bars : le pacifisme des instituteurs et institutrices syndicalistes durant la Première Guerre mondiale.....................................p. 27 • Lettres de Marie Guillot à Pierre Monatte (octobre 1914-janvier 1916) .................................................... -
La Vie Ouvrière"
P. Monatte La fondation de "La Vie ouvrière" Octobre 1959 Paru dans "La Révolution prolétarienne" (octobre, novembre, décembre 1959, janvier 1960). Source : Site "Ensemble".. "Il n'y a qu'une équipe en France qui ait vu venir la guerre et prévu l'effondrement de la social- démocratie allemande, c'est celle de la Vie ouvrière" disait vers 1920, dans une conversation, Charles Dulot, un bon observateur du mouvement social. Il avait longtemps assuré honnêtement dans Le Temps la rubrique du mouvement social et il allait ou venait de fonder avec Albert Thomas L'Information sociale. Je crois même qu'il avait désiré nous voir monter dans sa barque, mais tout de suite il avait compris combien nos conceptions étaient dissemblables. Tout cela, guerre et effondrement social-démocrate, était facile à prévoir, dira-t-on. Oui, c'était facile, en effet. Pourtant, nous étions seuls à le prévoir. Et même qualifiés parfois pour cela de ridicules défaitistes. Qu'est-ce qui amena la constitution de cette équipe de La Vie ouvrière et la fondation de la revue syndicaliste de ce nom en octobre 1909 ? Une œuvre collective, petite ou grande, ne se passe pas d'initiatives individuelles ; elle les appelle au contraire. En ce qui concerne La Vie ouvrière, je pris cette initiative, encouragé et soutenu par divers camarades et amis personnels. Pourquoi ? Comment ? Dans quelle situation, c'est-à-dire dans quelle période du mouvement ? Assez curieuse année que 1909. Regardons-la d'un peu près. Même au risque de nous attarder. Ce ne sera pas du temps perdu. Trois ans plus tôt s'était produit le grand effort syndical en faveur de la journée de huit heures. -
Les Mouvements Sociaux Des Femmes Démobilisées Et L’Exclusion Des Travailleurs Coloniaux À La Fin De La Première Guerre Mondiale Lucas Marchand
“ Nous sommes maintenant une force et nous avons le devoir d’élever la voix ” : les mouvements sociaux des femmes démobilisées et l’exclusion des travailleurs coloniaux à la fin de la Première Guerre Mondiale Lucas Marchand To cite this version: Lucas Marchand. “ Nous sommes maintenant une force et nous avons le devoir d’élever la voix ” : les mouvements sociaux des femmes démobilisées et l’exclusion des travailleurs coloniaux à la fin de la Première Guerre Mondiale. Histoire. 2020. dumas-02943120 HAL Id: dumas-02943120 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02943120 Submitted on 18 Sep 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. École d’Histoire de la Sorbonne Centre d’Histoire Sociale des Mondes contemporains Année 2019/2020 « Nous sommes maintenant une force et nous avons le devoir d'élever la voix » : Les mouvements sociaux des femmes démobilisées et l'exclusion des travailleurs coloniaux à la fin de la Première Guerre Mondiale Mémoire de Master 2 préparé sous la direction d’Isabelle Lespinet-Moret Session de Juin 2020 Lucas Marchand 1 2 La citation du titre provient d’un article d’Hélène Brion paru dans L’Action féministe en décembre 1918, dans lequel l’autrice cherche à convaincre ses lectrices de s’engager dans le féminisme.