Bibliographie Des Éditions Des De Tournes, Imprimeurs Lyonnais

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Bibliographie Des Éditions Des De Tournes, Imprimeurs Lyonnais ALFRED CARTIER BIBLIOGRAPHIE DES ÉDITIONS DES DE TOURNES IMPRIMEURS LYONNAIS Mise en ordre avec une Introduction et des Appendices pa~ MARIUS AUDIN et uneIVoticebiographique par E. VIAL Lyon 1 PAR 1 S EDITIONS DES BIBLIOTHEQUES NATIONALES DE FRANCE LES DE TOURNES 1 Copyright à la Société des Editions des Bibliothèques Nationales de France, 1937. ALFRED CARTIER BIBLIOGRAPHIE DES ÉDITIONS DES DE TOURNES IMPRIMEURS LYONNAIS Mise en ordre avec une Introduction et des Appendices par MARIUS AUDIN et uneNotice biographique par E. VIAL Lyon 1 PAR 1 S EDITIONS DES BIBLIOTHEQUES NATIONALES DE FRANCE 1L n'est pas de répertoire plus fréquemment utilisé par les historiens de la littéra­ ture et de la typographie françaises que la précieuse série des douze volumes parus à ce jour de la Bibliographie lyonnaise de Baudrier. Depuis la mort de son auteur, cette publication avait été suspendue, et le public savant attendait en vain l'apparition du volume consacré aux impressions de la famille de Tournes. Nul n'ignorait que cette partie du grand répertoire avait été préparée, à la de­ mande de Baudrier, par son excellent ami Alfred Cartier, de Genève, qui depuis qua­ rante ans accumulait des matériaux relatifs à ces imprimeurs. Baudrier et Cartier sont morts l'un et l'autre sans avoir pu mettre la dernière main à ce volume: tout leur tra­ vail al/ait-il demeurer stérile? C'est ce que n'a pas voulu M. Marius Audin: le docte maître imprimeur de Lyon, à qui l'art typographique doit tant, a eu le courage de re­ prendre cette tâche qu'il pouvait mieux que personne accomplir. M. R.-E. Cartier, neteu et héritier du savant genevois, lui a communiqué les documents amassés par son oncle. M. Audin n'a pas perdu un jour, et c'est ainsi que, grâce à la collaboration de ces trois savants, les bibliographes du monde entier vont enfin posséder une monographie définitive consacréeaux plus illustres des imprimeurs lyonnais de la Renaissance. VII Aux documents bibliographiques réunis par Baudrieret Cartier, on a eu la bonne fortune depouvoirjoindre tous ceux que M. Eugène Vial a su découvrir, de son côté, dans les archives lyonnaises. Ce volume, dont la publication est attendue depuis tant d'années, s'adressera donc aussibien aux historiens de la Renaissance, aux humanistes et amis des lettres, qu'aux [eroents de lagravuresurbois et dela typographie. Ce sera le complément indispensable des volumes de Baudrieret l'un des répertoires bibliographiques lesplusutilesqu'onait publiés au cours de ces dernières années. LES ÉDITIONS DES BIBLIOTHÈQUES NATIONALES DE FRANCE VIII INTRODUCTION r;::;._ i~~~~~~!21 UAND,en 1924, dans la défunteRevue du Lyonnais l,je pu­ bliai une notice sur les de Tournes, je faisais prévoir que la Bibliographie lyonnaise de Baudrier 1 allait s'enrichir d'un treizième volume, celui, si impatiemmentattendu, des de Tour­ nes,et quece livre seraitpubliéen Angleterre.Après delongues négociations entre Londres et Lyon, entre Lyon et Genève, où se trouvaient les éléments de cettepublication, et entre Genève i=~=~~;:!I' et Paris, la publication du Jean de Tournes est enfin réa­ n lisée grâce à la sagace initiative de deux éminents bibliophi- les britanniques, MM. Stanley Morison et J. Holroyd-Reece. Mais, contrairement à ce quej'avais entrevu, souhaité et annoncé, ce liure n'aura pas le format exact du «Baudrier». La plupart des bibliographes n'ignorentpoint que les recherches sur les de Tournes sont l'œuvre de M. Alfred Cartier 3, ancien directeur du Musée de Genève, l'homme au monde qui connaissait le mieux cesimprimeurs et leur œuvre, quz· travaillait à les connaître depuis plus de quaranteans, et qui avait, quand il mourut, en 1921, recueilli sur son sujet une belle et abondante documentation:cesontces matériaux, recueillis patiemment par Alfred Cartier, qui vont être mis en œuvre ici. Tous les hommes du Livre ont connu Alfred Cartier, Originaire de Bretagne, rU d'une f 'amille protestantequiauait dû quitter la Franceau momentdestroubles religieuxet qui avait acquis la bourgeoisie genevoise à cette époque ., Alfred Cartier était né à Genève en 1854. Après avoir accompli lecyclehabitueldesétudesclassiques, il entra dans la banque, qu'il quitta bientôtpour voyageren Allemagne,en Italie et en France; il demeura pendant quelques années à Paris, Puis reoint à Genèveen 1879 et y occupa unefonction de reporterfinancier. C'est sansaucundoutependant son séjour à Paris que, très éprisdéjà de bibliographie, il eut entrelesmains les documents amassés par Barbier, conservateur adjoint dela Bibliothèque 1. Pour les renvois de notes, voir p. 103 et suivantes 1 Impériale», et qu'il continua les études quece dernier avait entreprises sur les de Tournes: j'y reoiendrai dansun instant. Depuis 1892, Cartier était attaché à l'Administration des musées geneoois ; en 1908, il fut nommé Directeur général duMuséed'Art et d'Histoire ,.cedernier fut inauguré en 1910, en même temps qu'Alfred Cartierenpubliait unenotice. Pendant les trente années quepassa l'excellent bibliographe dans ce milieu artistique, il publia soixante mémoires-pas un de moins, et si je cite ici des chiffres, c'estpour me dispenser d'énumérer des titresdont tousseraient à citer, car tout ce qu'écrivit Alfred Cartier mérite­ rait d'être commenté 6. Mais sa préoccupation allait surtout aux impressions lyonnaises du xvi- siècle, et c'est à l'évidence cequi détermina la miseen train définitive de sestravaux sur les de Tournes. Le sujetdesétudes d'Alfred Cartier s'adaptait trop bien à celles quepoursuivaitd Lyon JuHen Baudrier? pour queces deuxgrandslaborieux nefussentpoint unjour mis en contact; je ne sais quand se produisit cette rencontre, mais le fait est qu'elle eut Heu: j'imagine que, voyant l'état d'avancement des travaux de Cartier sur les de Tournes, Baudrier le pria de se charger de cettepartie capitale de la Bibliographie lyonnaise. Trente ans durèrent les relations desdeux savantsbibliographes, et toujours, dansleur longue correspondance, revient «le livre des de Tournes». Alfred Cartier, atteint de cardialgie, chaque fois qu'une crise le terrasse se lamente et croit tout perdu ; Julien Baudrier le rassure et le réconforte: «Je suis désolé devoussavoirsouffrant...Je comprends toutevotrepensée quiestaussila mienne chaque fois queje suismalade. Je demande sincèrement à Dieu qu'il vous conserve de longues années et qu'il t'OUS donne la joie de mettre debout l'œuvre splendide que vous avez élevée à la gloire desde Toumes; maiss'il en était autrement,je vouspromets queje ferai tout cequi sera en monpouvoirpourpublier, comme il le mérite,votre beau traoail.: », Ailleurs, il le mori­ gènequelque peu, lui donne desconseils de sagesse: « Je nesaurais tropvouslerépéter:publiez le plus tôt possible vos savantes et uniques recherches sur les de Tournes. Si vous attendez d'être complet, vous ne publieree jamais rien », Mais, consciencieux jusqu'au scrupule, Cartier hésite, attend, ne publierien, en effet; Baudrier, lui, confiant dans les communications « que ne manquent jamais de provoquer les recherches une fois publiées ), complète de son mieux ses dossiers et les imprime sans relâche. La vasteenquête quepoursuioait J. Baudrier sur les imprimeurs lyonnais remontait à de nombreuses années et avait été entreprise par le Président Baudrier, son pères. La documen­ tationdecedernier semble d'ailleurs n'avoir consisté qu'en desnotules bio-bibliographiques qui firent la matièredu tome1 de la Bibliographie lyonnaise. En 1895, Julien Baudrier se résolut à publier ce oolume ; dix autres, successivement, vinrent à intervalles réguliers grossir cenoyau, et quand,en 1914, parut le onzième volume de 2 cette collection unique, l'ensemble formait un recueil bibliographique ( dont le projet seul auraitfait reculer un Bénédictin ». « Le dimanche 16 mai 1915, à 6 heures du soir, on trouvaitJulien Baudrier, sans vie, sur un fauteuil de sa bibliothèque »; le douziètre volume de l'imposant corpus était à peu prés achevé et n'allait point tarderà paraître: il fut publiéen 1921 par les soins de M. Humbert de Terrebasse, beau-frère de l'auteur 9. La tâche du « Jean de Tournes» retombait lourdement surlesépaules d'Alfred Cartier: ily travaillaitdepuis plus de quarante ans, dit un biographe ; en J92J, il « revenaittout heu­ reuxdeParis; il avaitfait encore d'importantes trouvailles et rien,semblait-il, ne devait plus l'arrêterpour élever cemonument, quandla maladie terrassa ce corps émacié et fragile, et la mortglaçacettebelle intelligence et cecœursi chaud». Qu'allait devenir le Jean de Tournes? C'est alors queje me mis en rapports avec M. R.-E. Cartier neveu,héritier des docu­ ments réunis par le savant geneoois ; avec la plus grande amabilité, M. Cartier me reçut maintes fois à Genève et mit à ma disposition tous lesdocuments de son oncle:je suis sûr qu'il en manque, dont M. Cartier et moi nous nous demandons le sort. Rien ne peut suppléer à cette absence, et la longue introduction qui va suivre se ressentira grandement, hélas! de cetteperteincompréhensible et infiniment regrettable La documentation de ce livre-ci comprendra: 1° Unfichier bibliographique de l'Œuvre lyonnaise et genevoise de Jean 1 et Jean Il de Tournes. Cette nomenclature était très aoancée ; il Y manquait quelques additions dont s'est chargé M. A.-F. Johnson, du British Museum de Londres. 2° Des renseignements biographiques quemon ami Eugène Vial a bien voulu compléter par la précieuse documentation personnelle recueillie par lui dans les Archives lyonnaises. 3° Des notes éparses sur le matériel typographique des de Tournes, et notamment une notule sur leslettres ornées de cet atelier. J'ai pris charge de présenter, en lescomplétant dans la mesure du possible, les documents d'Alfred Cartier. Nous publions ces matériauxau nom de cedernier, et notre rôle fut celuide metteurs en œuvre: s'il sefût agid'autrechose, il estpossible que le «Jean de Tournes» n'eût jamais vu le jour ~. le déclarer ici, c'estrendre hommage à la mémoire de l'homme qui a passé lé meilleur de sa vie à réunir sur ces grands imprimeurs lyonnais du XVI' siècle, qui n'eurent d'égauxque les Estienne, Simonde Colines et Vascosan, unedocumentation exemplaire.
Recommended publications
  • La Influencia De Bernard Salomon En La Obra De Pierre Reymond: a Propósito De Unas Piezas De La Colección Thyssen Bornemisza
    ARCHIVO ESPAÑOL DE ARTE, LXXI, 282 ABRIL-JUNIO 1998 ISSN: 0004-0428 LA INFLUENCIA DE BERNARD SALOMON EN LA OBRA DE PIERRE REYMOND: A PROPÓSITO DE UNAS PIEZAS DE LA COLECCIÓN THYSSEN BORNEMISZA POR M.^ LUISA MARTÍN ANSON Universidad Autónoma de Madrid The influence of engraving on the compositions and designs of many artistic creations is evident and well known. This article focuses on a series by Bernard Salomon. Salomon can be regarded as one of the most relevant engravers who, trough the editions done by Jean Tounes in Lyon, was to have a strong effect on the work of Li­ moges enamelleres in the sixteeen century. The study is carried out by looking at some pieces by Pierre Reymond now in the Thyssen Bomemisza collection. Sin duda es bien conocido el papel que el grabado jugó durante el Renacimiento en la transmisión de numerosas composiciones entre las distintas manifestaciones artísticas y, en par­ ticular, en el dominio de las artes suntuarias. En los primeros momentos los temas básicamente son religiosos; escenas del Nuevo Testamento, episodios de la vida de la Virgen o de los Santos, etc. y las fuentes de inspiración hay que buscarlas en grabados flamencos, alemanes o borgo- ñones. Poco a poco, al lado de temas sacros comienzan a cobrar cada vez más importancia los profanos, de forma que el artesano participará igualmente de las dos fuentes de modelos. En el ámbito francés, la libertad y la novedad de inspiración introducida desde Italia por los pintores de la Escuela de Fontainebleau pronto se convertira en punto de referencia obligado.
    [Show full text]
  • Dossier De Presse
    Jean d’Auton (?) Les Alarmes de Mars sur le voyage de Milan, avec la conqueste et entree d’icelle, Lyon, v. 1500, manuscrit enluminé sur parchemin par le Maître des Alarmes de Mars, Paris, Bibliothèque nationale de France © Bibliothèque nationale de France En rassemblant près de 300 objets – tableaux, manuscrits enluminés, mobilier, orfèvrerie, émail, majolique, médailles et textile – cette première exposition jamais consacrée à la Renaissance lyonnaise présente le panorama le plus large possible de la production artistique de ce temps à Lyon. Sept grandes sections – Lyon, deuxième œil de France et cœur d’Europe – L’humanisme à Lyon – Figures de Lyon – Influences italiennes – Influences nordiques – Des artistes attirés à Lyon par l’imprimerie – La diffusion des modèles lyonnais en Europe – constituent le parcours de l’exposition, qui se termine par un espace de médiation à l’attention du public scolaire mais accessible également à tous les visiteurs de l’exposition. COMMissaire D’EXPOsiTION Ludmila Virassamynaïken, conservatrice du patrimoine, chargée des peintures et sculptures anciennes, assistée de Federica Carta. Guillaume II Le Roy Le Garbeau de l’épicerie 1519 Gouache et or sur parchemin Lyon, Archives municipales © Gilles Bernasconi / Archives municipales de Lyon 3 LYON, deUXIÈME œil de FraNce ET CœUR D’EUROPE La position géographique exceptionnelle de Lyon, au confluent du Rhône et de la Saône, sur la route entre le Nord et le Sud de l’Europe, mais aussi à proximité des contrées germaniques, en fait le point de convergence de marchands, d’artistes, d’œuvres, d’idées et d’influences issus des quatre points cardinaux. Les quatre foires annuelles, l’implantation de banquiers toscans et allemands, ainsi que d’imprimeurs et artistes étrangers, participent à cette dynamique.
    [Show full text]
  • Arts Et Humanisme LYON RENAISSANCE Catalogue Dématérialisé
    Arts et Humanisme LYON RENAISSANCE Catalogue dématérialisé Sous la direction de Ludmila Virassamynaïken Chargée des éditions scientifiques : Léna Widerkehr Avertissement : Les fiches techniques de la version imprimée sont reprises ici, enrichies – le cas échéant – de la provenance, de l’historique, de la bibliographie spécifique à l’entrée en question et des exposi- tions. Elles sont accompagnées des notices d’œuvres dématérialisées : lors de l’élaboration de cette partie des corrections et précisions ont pu être intégrées. Le renvoi aux illustrations figure en gras ; tout renvoi au catalogue papier est introduit par : « Voir Lyon 2015 », suivi du type d’illustration (fig. ou cat.) et du numéro de l’image. Pour toute notice d’œuvre illustrée dans la version papier, un renvoi de couleur au numéro d’œuvre figure à la fin de la notice technique comme suit : « Voir Lyon 2015, p. xxx, CAT. XXX. » Dans le corps du texte, le renvoi aux illustrations figure en gras ; tout renvoi au catalogue papier est introduit par : Voir Lyon 2015, suivi du type d’illustration (fig. ou cat.) et du numéro de l’image. Rappel des abréviations spécifiques utilisées : AML Archives Municipales de Lyon ASBLA Bibliothèque de l’académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon BML Bibliothèque municipale de Lyon BnF Bibliothèque nationale de France (Paris) Est. Département des Estampes (BnF) Mss. Département des Manuscrits (BnF) Rés. Réserve SOMMAIRE 3 Auteurs des notices 4 Catalogue dématérialisé 216 Errata 219 Bibliographie 242 Crédits photographiques Nous souhaitons vivement remercier les personnes qui ont rendu possible cette partie dématé- rialisée du catalogue Lyon Renaissance, Art et Humanisme et tout particulièrement, les auteurs qui ont accepter de rédiger les notices d’œuvres, parfois un grand nombre.
    [Show full text]
  • Women and Power at the French Court, 1483-1563
    GENDERING THE LATE MEDIEVAL AND EARLY MODERN WORLD Broomhall (ed.) Women and Power at the French Court, 1483-1563 Court, French the at Power and Women Edited by Susan Broomhall Women and Power at the French Court, 1483-1563 Women and Power at the French Court, 1483–1563 Gendering the Late Medieval and Early Modern World Series editors: James Daybell (Chair), Victoria E. Burke, Svante Norrhem, and Merry Wiesner-Hanks This series provides a forum for studies that investigate women, gender, and/ or sexuality in the late medieval and early modern world. The editors invite proposals for book-length studies of an interdisciplinary nature, including, but not exclusively, from the fields of history, literature, art and architectural history, and visual and material culture. Consideration will be given to both monographs and collections of essays. Chronologically, we welcome studies that look at the period between 1400 and 1700, with a focus on any part of the world, as well as comparative and global works. We invite proposals including, but not limited to, the following broad themes: methodologies, theories and meanings of gender; gender, power and political culture; monarchs, courts and power; constructions of femininity and masculinity; gift-giving, diplomacy and the politics of exchange; gender and the politics of early modern archives; gender and architectural spaces (courts, salons, household); consumption and material culture; objects and gendered power; women’s writing; gendered patronage and power; gendered activities, behaviours, rituals and fashions. Women and Power at the French Court, 1483–1563 Edited by Susan Broomhall Amsterdam University Press Cover image: Ms-5116 réserve, fol.
    [Show full text]
  • Non-Ovidian “Immigrants” in Printed Illustration Cycles of the Metamorphoses
    Chapter 2 Non-Ovidian “Immigrants” in Printed Illustration Cycles of the Metamorphoses Gerlinde Huber-Rebenich and Sabine Lütkemeyer In this article we will examine the extent to which non-Ovidian elements have infiltrated illustration cycles of the Metamorphoses, thereby influencing the perception of its narratives of transformation.* We examine only printed editions since these had a higher degree of circulation than manuscripts and could thus have a stronger impact on visual memory. Within the period of in- vestigation of this volume we therefore consider the period from 1484 – the date of the first printed cycle of the Metamorphoses – to the year 1700. First, however, we must clarify which Ovid and which Metamorphoses we are talking about – the carmen perpetuum from the Augustan period or one of the numerous adaptations in Latin or the vernaculars, which originated in the late Middle Ages and certainly represented ‘Ovid’ for the majority of their read- ers – from the Ovide moralisé1 and the Ovidio metamorphoseos vulgare2 to ad- aptations based on emblematic models such as the Metamorphose figurée3 and the Métamorphoses en rondeaux.4 The content and form of these works often * We are very grateful to Anthony Ellis for his help with the English translation of this paper. 1 “Ovide Moralisé”. Poème du commencement du quatorzième siècle, ed. C. de Boer, 5 vols. (Amsterdam: 1915–1938). 2 [Giovanni dei Bonsignori], Ovidio methamorphoseos vulgare (Venice, Giovanni Rosso for Lucantonio Giunta: 1497); Giovanni Bonsignori da Città di Castello, Ovidio metamorphoseos vulgare, ed. E. Ardissino, Collezione di opere inedite o rare 157 (Bologna: 2001). 3 La Metamorphose d’Ovide figurée (Lyon, Jean de Tournes: 1557).
    [Show full text]
  • ¶ Marks of Distinction Reflections on the Reading Room Windows * * * * * *
    ¶ Marks of Distinction Reflections on the Reading Room Windows * * * * * * ¶ Marks of Distinction Reflections on the Reading Room Windows * * * he University of Illinois Library is world-renowned for its T collections and services, but anyone who has spent time here as a student or researcher has come to know the Library for its spaces. From the contemporary design of the Grainger Engineering Library to the Richardsonian Romanesque architecture of the Math Library in Altgeld Hall, our unique, even iconic, environments have helped shape the campus experience for generations of scholars. he stately sanctuary of the Main Library Reading Room T is one such space, boasting nearly a third of an acre of study area under a soaring twenty-eight-foot ceiling. The Reading Room attracts students from all over campus with its open feeling, ample seating, and beautiful quarter-sawn oak woodwork. It is a space that we are committed to preserving and improving with the help of our Library Friends. hose who have visited the Reading Room will also T recall the magnificent windows, bringing abundant natural light into this gracious space. I’d like to thank Valerie Hotchkiss, Tad Boehmer, and the staff of the Rare Book & Manuscript Library for their careful work in explicating the printers’ marks that adorn each of the windows, and illustrating their connection to the Library’s magnificent collections. Their efforts help to illuminate the great many treasures we have in the University of Illinois Library. John P. Wilkin, Juanita J. and Robert E. Simpson Dean of Libraries and University Librarian ¶ Curator’s Preface n a 1912 speech to the Board of Trustees, President Edmund Janes James I proposed to allot one million dollars to create a grand new library.
    [Show full text]
  • The Aeneid and the Illusory Authoress: Truth, Fiction and Feminism in Hélisenne De Crenne's Eneydes
    The Aeneid and the Illusory Authoress: Truth, fiction and feminism in Hélisenne de Crenne’s Eneydes Submitted by Sharon Margaret Marshall, to the University of Exeter as a thesis for the degree of Doctor of Philosophy in Classics, June 2011 This thesis is available for Library use on the understanding that it is copyright material and that no quotation from the thesis may be published without proper acknowledgement. I certify that all material that is in this thesis which is not my own work has been identified and that no material has previously been submitted and approved for the award of a degree by this or any other University. …………………………………………………………………… Page | 1 Acknowledgements First and foremost, I would like to acknowledge the generosity and patience of my supervisor Dr Rebecca Langlands, whose perspicacious insight and friendship have been invaluable to me. I could not imagine a better supervisor and it is no exaggeration to say that I could not have done this without your unfaltering confidence in me and the project. Thanks also to Karen Ni-Mheallaigh and Tim Whitmarsh for their lucid criticism and their support, particularly in the early stages of the project. I am particularly indebted to the Arts and Humanities Research Council for their generous support of this project. A number of institutions have also been extremely helpful, including the Bibliothèque Nationale de France, the Bibliothèque de Genève and the Staatsbibliothek zu Berlin, for which I am most grateful. To all of my colleagues in the Department of Classics and Ancient History at Exeter – in particular Matthew, Martin, Daniel, Barbara, Claire, and Kerensa – thank you for each helping to make it such an affable and stimulating environment in which to work and share ideas.
    [Show full text]
  • Petrarchan Poetics
    TCHC10 13/4/06 12:36 PM Page 119 10 Petrarchan poetics William J. Kennedy Credit for canonizing Petrarch’s fourteenth-century Rime sparse usually goes to Pietro Bembo’s Prose della volgar lingua (1525). Squeezing out of Petrarch’s 200-year-old Siculo-Tuscan literary idiom the seeds of a facti- tious cultural heritage, Bembo promoted a style that spoke oddly to Italy’s competing regional centres, much less to the emerging national literatures of monarchies outside of Italy. Yet Petrarchism became the dominant lyric style not only in Italy but throughout Europe. Divergent critical views of Petrarch inscribed in fifteenth- and sixteenth-century commentaries on the Rime sparse and Trionfi oCer compelling evidence. They construct a narrative of multiple Petrarchs, heterogeneous versions of the Rime e trionfi conformable to opposing ideologies at diCerent times and in dif- ferent places.1 In their light we may better understand Petrarch’s place in a divided Italy, an imperial Spain, a monarchical France, and Protestant England. The earliest Florentine biographies of Petrarch by Filippo Villani (1381), Pier Paolo Vergerio (1397), Leonardo Bruni (1436), and Giannozzo Manetti (1440s) reclaimed Petrarch’s Florentine ancestry and depicted him as sympathetic to the republican spirit of civic humanism, but they oCered few comments on his vernacular poetry.2 Commentaries written under the auspices of despotic rulers in northern Italy a century later, however, read and interpreted the Italian verse on diCerent horizons. Each supports claims sympathetic to the aristocratic, autocratic, and expansionist interests of Ghibelline monarchism or Venetian oligarchy, and each asserts a special relationship with the historical Petrarch who spent the longest period of his Italian residence in northern territories, first at Milan where he served 1 For bibliographical information see Mary Fowler and Morris Bishop, Catalogue of the Petrarch collection in the Cornell University Library, 2nd edn (Millwood, NJ: Kraus- Thomson, 1974); on moralizing commentary see Thomas P.
    [Show full text]
  • The Classical Commentary in Renaissance France: Bilingual, Mixed-Language, and Translated Editions
    This is a repository copy of The classical commentary in Renaissance France: bilingual, mixed-language, and translated editions. White Rose Research Online URL for this paper: http://eprints.whiterose.ac.uk/119795/ Version: Published Version Article: White, P orcid.org/0000-0001-6200-5489 (2018) The classical commentary in Renaissance France: bilingual, mixed-language, and translated editions. Renaissance and Reformation, 41 (2). pp. 7-36. ISSN 0034-429X Reproduced in accordance with the publisher's self-archiving policy. Reuse Items deposited in White Rose Research Online are protected by copyright, with all rights reserved unless indicated otherwise. They may be downloaded and/or printed for private study, or other acts as permitted by national copyright laws. The publisher or other rights holders may allow further reproduction and re-use of the full text version. This is indicated by the licence information on the White Rose Research Online record for the item. Takedown If you consider content in White Rose Research Online to be in breach of UK law, please notify us by emailing [email protected] including the URL of the record and the reason for the withdrawal request. [email protected] https://eprints.whiterose.ac.uk/ he Classical Commentary in Renaissance France: Bilingual, Mixed-Language, and Translated Editions paul white University of Leeds his article analyzes the dynamic interactions of Latin and the vernacular in commentary editions of the Latin classics printed in France before 1600, addressing questions of readership, intended uses, and actual uses. Beginning with the output of Antoine Vérard, it explores the diferent possibilities for translating Latin commentaries in the early decades of French printing, and the reconigurations of layout and commentary discourse between languages.
    [Show full text]
  • The Dysart Memorial Collection of Rare Books & Manuscripts
    , 1 THE DYSART MEMORIAL COLLECTION OFRAREBOOKS AND MANUSCRIPTS UNIVERSITY OF MANITOBA LIBRARIES University of Manitoba Libraries The Dysart Memorial Collection of Rare Books ' and Manuscripts AN EXHIBITION HELD AT THE GALLERY 1.1.1. THE UNIVERSITY OF MANITOBA APRIL 23-MAY 11,1973 t. COPYRIGHT © 1973 BY THE UNIVERSITY OF MANITOBA LIBRARIES. PUBLISHED BY THE UNIVERSITY OF MANITOBA LIBRARIES AT THE PUBLICATIONS OFFICE, THE UNIVERSITY OF MANITOBA. DESIGNED BY EDWARD DORE, SCHOOL OF ART, THE UNIVERSITY OF MANITOBA. PRINTED IN CANADA BY HIGNELL PRINTING LIMITED. PREFACE The Dysart Memorial Collection of manuscripts, rare books, and private press editions was given to the University Libraries at the official opening of the new building (later named the Elizabeth Dafoe Library) in 1953. This important gift was presented in honor of Mr. Justice Andrew Knox Dysart, the fourth Chancellor of the University, who had died during the previous year. Funds for the acquisition of the collection were provided by the Manitoba Brewers' and Hotelmen's Welfare Fund. Selection of the books and manuscripts in this choice collection was apparently made by Dr. A. H. S. Gillson, President of the University from 1948 until his death in 1954. Dr. Gillson was a remarkable man who bridg­ ed two cultures. His academic career was in the field of mathematical physics, but he was also a discriminating connoisseur of the visual arts who served for a time as national chairman of the Federation of Canadian Artists and as president of the Canadian Arts Council. The high quality of the Dysart collection bears witness to the soundness of Dr.
    [Show full text]
  • Charles Fontaine: a Bibliographical Contribution and a Study of His Concept of Poetry
    Louisiana State University LSU Digital Commons LSU Historical Dissertations and Theses Graduate School 1973 Charles Fontaine: a Bibliographical Contribution and a Study of His Concept of Poetry. Andrew Anderson Vance Jr Louisiana State University and Agricultural & Mechanical College Follow this and additional works at: https://digitalcommons.lsu.edu/gradschool_disstheses Recommended Citation Vance, Andrew Anderson Jr, "Charles Fontaine: a Bibliographical Contribution and a Study of His Concept of Poetry." (1973). LSU Historical Dissertations and Theses. 2434. https://digitalcommons.lsu.edu/gradschool_disstheses/2434 This Dissertation is brought to you for free and open access by the Graduate School at LSU Digital Commons. It has been accepted for inclusion in LSU Historical Dissertations and Theses by an authorized administrator of LSU Digital Commons. For more information, please contact [email protected]. INFORMATION TO USERS This material was produced from a microfilm copy of the original document. While the most advanced technological means to photograph and reproduce this document have been used, the quality is heavily dependent upon the quality of the original submitted. The following explanation of techniques is provided to help you understand markings or patterns which may appear on this reproduction. 1. The sign or "target" for pages apparently lacking from the document photographed is "Missing Page(s)". If it was possible to obtain the missing page(s) or section, they are spliced into the film along with adjacent pages. This may have necessitated cutting thru an image and duplicating adjacent pages to insure you complete continuity. 2. When an image on the film is obliterated with a large round black mark, it is an indication that the photographer suspected that the copy may have moved during exposure and thus cause a blurred image.
    [Show full text]
  • Les Pourtraits Divers De Jean De Tournes: Edition Critique Et Fac-Similé Du Tirage De 1556 (Book Review) Kelly D
    Clemson University TigerPrints Publications Languages Fall 2014 Les Pourtraits divers de Jean de Tournes: Edition critique et fac-similé du tirage de 1556 (Book Review) Kelly D. Peebles Clemson University, [email protected] Follow this and additional works at: https://tigerprints.clemson.edu/languages_pubs Recommended Citation Peebles, Kelly D., "Les Pourtraits divers de Jean de Tournes: Edition critique et fac-similé du tirage de 1556 (Book Review)" (2014). Publications. 21. https://tigerprints.clemson.edu/languages_pubs/21 This Book Review is brought to you for free and open access by the Languages at TigerPrints. It has been accepted for inclusion in Publications by an authorized administrator of TigerPrints. For more information, please contact [email protected]. Book Reviews 769 Les Pourtraits divers de Jean de Tournes: Edition critique et fac- similé du tirage de 1556 . Maud Lejeune . Geneva: Droz, 2012 . 430 pp . $45 .60 . ISBN 978- 2- 600- 01554- 7 . Reviewed by: Kelly Digby Peebles Clemson University Pourtraits divers is an unusual book of illustrations, printed in octavo format in the Lyonnais workshop of Jean de Tournes . A first edition contains no text apart from the place of publication, printer, and date (Lyon: Jean de Tournes, 1556) . A second edition (1557) also bears the title Pourtraits divers . The work in question is a collaborative project between printer Jean de Tournes and illustrator Bernard Salomon (aka Le Petit Bernard), both noted figures in the print culture of Renaissance Lyon . Maud Lejeune’s study, a book version of the thesis written for her maîtrise, offers a facsimile of the 1556 edition, accompanied by a thor- oughly researched introduction that situates the work within contemporary print culture in Lyon and considers several hypotheses about its potential readership and use .
    [Show full text]