2016 20:00 05.12.Grand Auditorium Lundi / Montag / Monday Grands orchestres

Wiener Philharmoniker Tugan Sokhiev direction Rudolf Buchbinder piano

En hommage à Son Altesse Royale la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte (1770–1827) Konzert für Klavier und Orchester N° 5 Es-Dur (mi bémol majeur) op. 73 «L’Empereur» (1809/10) Allegro Adagio un poco moto Rondo: Allegro ma non troppo 38’

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840–1893) Symphonie N° 5 e-moll (mi mineur) op. 64 TH.29 (1888) Andante – Allegro con anima Andante cantabile, con alcuna licenza – Moderato con anima – Andante mosso – Allegro non troppo Valse: Allegro moderato Andante maestoso – Allegro vivace – Molto vivace – Moderato assai e molto maestoso – Presto 50’

Le concert des Wiener Philharmoniker et Rudolf Buchbinder sous la direction de Tugan Sokhiev est donné en hommage à Son Altesse Royale la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte. Annonce BGLBNPPARIBAS 115x175mm colbp Nora premier violon-Philharmonie.indd 1 Annonce BGLBNPPARIBAS 115x175mmcolbpNorapremier GRANDS POURNOSENFANTS IL N’YAPAS DERÊVESTROP DANS UNMONDEQUICHANGE En agence,au42 42-2000ousurbgl.lu POUR LESGÉNÉRATIONS FUTURES ENGAGEONS-NOUS AUJOURD’HUI dans unorchestresymphonique future premierviolon Nora, 03/08/16 10:01

BGL BNP PARIBAS S.A. (50, avenue J.F. Kennedy, L-2951 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg : B6481) Communication Marketing Août 2016 Mesdames, Messieurs,

Au nom de BGL BNP Paribas, je suis particulièrement heureux de vous accueillir au concert de ce soir.

Pour notre banque, soutenir la culture et les arts est une évidence et un choix responsable. Dans un monde qui évolue à un rythme effréné et qui semble se complexifier sans cesse, l’art et la culture sont des valeurs qui nous permettent de marquer une pause et de générer des émotions fertiles. La création artistique permet le rapprochement entre les per- sonnes et les institutions culturelles et apporte une valeur ajoutée incontestable dans le développement de nos sociétés.

Fidèle à ses valeurs, BGL BNP Paribas s’engage en faveur de l’excellence, et le concert de ce soir est incontestablement un événement d’exception. Nous aurons en effet le grand privilège d’assister à une représentation des Wiener Philhar- moniker, considérés comme l’un des meilleurs orchestres du monde.

Je vous souhaite Mesdames, Messieurs, une très bonne soirée.

Carlo Thill Président du Comité de direction de BGL BNP Paribas Beethoven : Concerto pour piano et orchestre N° 5 Marcel Marnat (2013)

Tout entier, décidément, le 19e siècle fut hanté par la grandeur. Mutation réductrice, nous semble-t-il, après un siècle de Lumières privilégiant la liberté d’esprit – mais sans fracas ni ostentation. En musique, Haydn et après lui Mozart furent respectueux de ces codes de bonne conduite, confiant à leurs finales le soin de libérer leur public des problèmes suscités par le discours. Ainsi l’auditeur était-il rendu, dispos, à une société qu’il pourra faire plus aimable encore. Cet art d’éclairer, cependant, allait menacer le pouvoir. La Révolution française installa des magistères sans réplique qui, menacés à leur tour, durent recourir au prêche avant de faire appel à Guillotin ou Bonaparte… Parallèlement, nombre d’artistes se voudront missionnaires, briguant, à l’occasion, la palme du martyr. C’est qu’on ne les comprend plus guère et qu’on préfère les rejeter plutôt qu’avoir à les craindre…

Ainsi de Beethoven révélant à quel point l’Autriche faisait fi d’un musicien dont on redoutait les sautes d’humeur autant que l’art perçu comme harassant. En 1808, il faillit abandonner Vienne pour devenir Maître de chapelle à la cour de Jérôme Bonaparte. C’est l’intervention de son élève, l’Archiduc Rodolphe, qui convainquit trois grandes familles viennoises de subvenir aux besoins de l’enfant terrible (1er mars 1809).

L’histoire devait brouiller les cartes : Metternich, devenu Ministre des affaires étrangères, écoute Talleyrand (fâché avec Napoléon) et amène l’Autriche à se liguer avec l’Angleterre et l’Espagne afin d’en finir avec le Corse… Décision téméraire et, le 10 mai, les troupes françaises sont aux portes de Vienne qui, sous une pluie

6 d’obus, rend les armes le 13. Riches et nobles avaient d’ores et déjà déguerpi (l’Archiduc en tête, d’où la Sonate N° 26 dite « des Adieux » !), laissant un Beethoven sans ressources, réfugié dans une cave et protégeant ce qui lui reste d’oreilles avec un polo- chon… Au plus noir de cet anéantissement, il a peu d’efforts à faire pour se lier à un occupant français (le Baron de Trémont), lequel le convainc de venir à Paris.

Plus que Fichte et son Discours à la nation allemande, c’est l’humi- liante « Paix de Vienne » (14 octobre) qui va rendre à Beethoven quelque sentiment pan-germaniste et c’est, symboliquement, le jour du retrait des troupes françaises (20 novembre 1809) qu’il se remet à composer. Des musiques délivrées, évidemment : son Quatuor N° 10 dit « les Harpes », la fin joyeuse de la Sonate N° 26 enfin, et surtout, celle de son Concerto N° 5.

Depuis plus d’un an, il accumulait des esquisses pour une œuvre impérative, susceptible de tétaniser une société sans discernement. La pension promise par les princes fouette alors son orgueil créa- teur et le manuscrit de l’Allegro, alors mis au point, sera ponctué d’injonctions marginales du type « Chant de triomphe : Combat, Attaque, Victoire » ! Rédigé avant la catastrophe de mai 1809, il ne s’agit certes pas des menaces de guerre mais bien de son avenir de compositeur.

En témoigne l’ample introduction, enthousiaste, qui, après un long accord du tutti laissera s’ébrouer le piano seul : Beethoven retrousse ses manches et se rue au travail ! Deux autres grands accords seront nécessaires pour qu’en face de ce soliste effronté, l’orchestre déploie une humeur non moins conquérante, énorme ouverture orchestrale (la plus longue jamais affirmée au début d’un concerto), annonçant cependant un respectable « allegro de sonate ». Le soliste n’en émergera que tardivement et si Beethoven (dans l’exacte postérité du Concerto N° 4, de trois ans antérieur) envisageait une symphonie avec piano obligé, les tournures de ce nouveau discours démentent cette intention première, ména- geant tout un éventail de dialogues subtilement hiérarchisés (contre tout principe, même la brève cadence dialoguera avec quelques

7 HERMÈS GRANDEUR NATURE

08_115X175_OrchestrePhilarmonieLuxembourg_nov_Lux.indd 1 13/09/2016 11:06 Cadence du premier mouvement du Concerto N° 5, manuscrit autographe accords d’orchestre, ce qui revient à dire qu’elle ne s’isole pas de l’ensemble et qu’elle est entièrement rédigée).

Ne reprenant son travail qu’après six mois d’interruption, sa situa- tion personnelle comme le climat politique ne sont plus les mêmes. Désormais, les ébauches restantes aimeraient nourrir le sursaut des pays allemands contre les infiltrations napoléoniennes. Termi- nant (au plus tard début 1810), Beethoven ne pouvait imaginer que l’Empereur allait marier sa fille Marie-Louise (le 1er avril, il est vrai) à celui que, quelques mois auparavant, il dénonçait comme « l’Ogre corse », « l’Antéchrist révolutionnaire » ! Sidéré par l’igno- minie de cette consolidation politique, Beethoven écrit alors une fulgurante musique de scène pour l’Egmont de Goethe, idéa- liste affirmation que seul est fiable le peuple.

Peut-être Beethoven revoit-il alors son mouvement lent. Dans le Concerto N° 4, il n’aboutissait qu’in extremis à un véritable thème. Ici, sur un fond de ‹ nocturne ›, va s’exprimer, tout au long, l’iso- lement où le confine sa surdité, éloignant un monde dont il ne perçoit plus que des échos dispersés… N’est-ce point-là l’origine de ses approximations politiques ? Dès lors la seule attitude pos- sible est de s’essayer à l’action. Par un procédé qui lui est cher (Symphonies N° 1 et N° 4, en attendant le finale de la Symphonie N° 9), la liaison avec le finale hésite devant une telle résolution, laquelle sera suggérée par bribes successives avant d’être soudain déployée, fortissimo. Autorité reconquise plutôt que simple allé- gresse, donc, en ce Rondo final qui, cette fois, revient au principe de symphonie avec piano obligé : toutes les forces nationales doivent être à l’unisson pour « Attaque » et « Combat », avant une vraie « Victoire » ! Mais quelle victoire ? Et pouvons-nous croire en cette ivresse héroïque ? Avant de conclure, Beethoven se retrouve pénétré par le doute et cette énergie torrentielle se tarit

9 mystérieusement : timbales pianissimo, silence… Avertissement du dramaturge malheureux de Leonore ! C’est le soliste qui, impé- ratif, contraindra le tutti à en finir, abruptement et non sans bousculade.

C’est que Beethoven n’a guère le choix et cette exhortation à l’héroïsme va être dédiée au plus notable des fuyards : l’Archiduc Rodolphe ! Dès lors, comment en douter : l’Empereur, c’est Beethoven lui-même ! Son effort immédiat ignorera la langueur : Quatuor « serioso », Trio N° 7 (« à l’Archiduc », encore !), Symphonie N° 7…

10 PARTENAIRE DE LA PHILHARMONIE LUXEMBOURG DEPUIS 2005

KBL epb est fier de soutenir les arts et la culture au Grand- Duché et dans son réseau européen de huit pays R

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60151-MER-ANNONCE_PHILHARMONIE_CLASSE_E_115x175_PROD.indd 1 29/07/2016 09:40 Russie romantique André Lischke (2011)

Bien qu’assez espacées dans le temps (1877, 1888, 1893), les trois dernières symphonies de Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840–1893), N° 4, N° 5 et N° 6, sont toutes unies par une idée de programme commune, celle de sa hantise du fatum, « cette épée de Damoclès qui est suspendue au-dessus de notre tête et qui empêche l’abou- tissement de l’élan vers le bonheur ». Angoisse perpétuelle devant la vie, attente de tout ce qui peut arriver de pire, sans que ceci ait de définition précise, conscience de la faiblesse de l’humain face aux verdicts de la destinée, tentatives désespérées de trouver des palliatifs : partant de tout cela, Tchaïkovski a réalisé des drama- turgies musicales qui font de ces symphonies de véritables mises en scène de son univers intérieur.

C’est au cours de l’année 1888 qu’a été conçue, écrite et exécutée la Symphonie N° 5 en mi mineur op. 64. Le 25 mars, Tchaïkovski annonce dans une lettre à son frère Modest : « Pendant l’été, je vais certainement écrire une nouvelle symphonie ». Après quelques difficultés de mise en route, dont il est assez coutumier, le travail démarre vraiment à partir du mois de juin, et en août la partition est achevée. À son ancien élève Sergueï Taneïev, à qui il confie la réduction pour piano, il déclare : « Maintenant qu’elle touche à sa fin, je puis la considérer plus objectivement que pendant les efforts du travail, et je puis dire, Dieu merci, qu’elle n’est pas plus mauvaise que les autres ». Il en assura lui-même la première exé- cution : il s’était mis à la direction d’orchestre depuis peu d’années, surmontant avec difficultés le trac qui l’envahissait avant de monter sur scène. Les témoignages divergent quant à ses talents en la matière ; tout en réussissant à obtenir ce qu’il voulait des musiciens, il n’avait manifestement pas l’étoffe d’un grand chef d’orchestre. 13 La symphonie suscita l’enthousiasme du public, mais fut plutôt mal jugée par la presse, ce qui ne manqua pas aussitôt de la faire baisser dans l’estime de son auteur, très vulnérable face à la cri- tique. « N’ai-je vraiment plus rien à dire ? Est-ce vraiment le com- mencement de la fin ? S’il en était ainsi, ce serait terrible », clame- t-il dans une lettre (26 décembre) à Madame von Meck. Heureuse- ment, l’affaire n’en resta pas là : si Tchaïkovski se laissait facilement démonter par des jugements négatifs, le succès lui redonnait tout aussi rapidement confiance en lui. Le 15 mars 1889, au cours d’une tournée en Allemagne, la symphonie fut chaleureusement accueillie à Hambourg, en présence de Brahms, resté spécialement pour l’entendre, et avec qui Tchaïkovski sympathisa en dépit des réti- cences qu’il avait toujours éprouvées envers sa musique.

Y avait-il un programme prévu pour la Symphonie N° 5 ? Une intention de programme tout au moins a certainement existé, comme en attestent des annotations sur les premières esquisses : « Introd. Soumission totale devant le destin ou, ce qui est pareil, devant la prédestination inéluctable de la providence. Allegro 1.) Murmures, doutes, plaintes, reproches à XXX. 2.) Ne vaut-il pas mieux se jeter à corps perdu dans la foi ? Le programme est excellent, pourvu que j’arrive à le réaliser ». Une autre note, concer- nant le second mouvement, fait état d’un contraste entre un thème désigné comme « consolateur » « et rayon de lumière », et une réponse aux instruments graves : « Non, point d’espoir ».

Cette mention de « se jeter à corps perdu dans la foi » correspond aux aspirations épisodiques de Tchaïkovski de trouver un réconfort dans la religion, devenues particulièrement forte en cette période de sa vie. Orthodoxe pratiquant par attachement esthétique et par tradition (on trouve dans ses lettres de belles pages sur les senti- ments qu’il éprouve en assistant aux offices), il a cependant tou- jours gardé du scepticisme envers les dogmes religieux et n’a jamais réussi à avoir de convictions suffisamment fortes pour pallier son mal-être.

14 Piotr Ilitch Tchaïkovski, 1888 photo: Atelier Reutlinger

La Symphonie N° 5 est une œuvre intégralement cyclique, c’est-à- dire qu’un même thème, faisant office d’une véritable « idée fixe » dans le sens berliozien du terme, se retrouve à un moment ou un autre dans les quatre mouvements. C’est ce motif, que l’on peut identifier à la « soumission totale devant le destin » mentionnée dans les esquisses, qui s’entend dès le début de l’introduction Andante du premier mouvement, dans le registre grave des clari- nettes, et qui fait songer à la fois à un choral par sa verticalité rigide et austère, et à une marche funèbre par son rythme marqué et ses intonations lugubres. On verra au fil des mouvements sui- vants les transformations inattendues que Tchaïkovski lui fera subir. Il s’enchaîne à l’Allegro con anima principal, où les cordes établissent une scansion rythmique qui fait songer elle aussi à une marche, à présent plus allante. Le premier thème aux clarinettes et bassons, en demi-teintes, est tout à la fois alerte et inquiet. Le mouvement prend corps, montant vers une première culmination cuivrée. Un contraste fait surgir des intonations plaintives – peut-être ces « mur- mures, doutes, plaintes » évoqués dans les esquisses ; puis une éclaircie bienvenue fait retentir les sonneries rustiques du second thème, en mode majeur, auxquelles succède, quasiment sans transition, une ébauche de valse lyrique. Tout Tchaïkovski est là :

15 Mélomane, comme vous.

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Que ce soit par son soutien à la Philharmonie mais aussi à travers sa Fondation Indépendance ou sa Galerie L’Indépendance, la BIL vous permet d’assister à des spectacles et expositions exceptionnels.

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Le second mouvement Andante cantabile, con alcuna licenza est sans conteste l’une des plus belles réussites de Tchaïkovski dans le domaine du symphonisme lyrique. Après une introduction téné- breuse aux cordes graves, le cor, bientôt orné d’un contrechant à la clarinette, puis le hautbois développent ce qui aurait pu être un grand duo d’amour dans une scène d’opéra, partagé avec une même intensité entre l’émotion et la sensualité. Le trouble qui va se faire sentir trouvera une diversion intattendue dans un solo de clarinette évocateur de chants d’oiseaux, avant que le thème fati- dique ne surgisse aux cuivres avec une violence qu’on ne lui a pas encore connue – pour disparaître tout aussi soudainement. Mais ce rappel de la fatalité sera réitéré après la réexposition du duo amoureux.

Le troisième mouvement, Allegro moderato relativement bref, est une valse, danse romantique par excellence, qui tient ici la place qu’aurait eue le menuet dans une symphonie classique. Dans ce moment de détente, c’est une fois de plus le Tchaïkovski compo- siteur de ballet que l’on retrouve, autant que l’homme élégant de la bonne société. Servie par une orchestration allégée, une musique aimable au discours limpide et à la ligne mélodique aisée semble avoir oublié tous les nuages et les tourments passés. Pourtant la partie centrale, en staccati serrés aux violons, rappelle que l’extrême sensibilité nerveuse de l’auteur ne peut être longtemps contenue. Puis la valse revient avec sa bonne humeur, mais peu de mesures avant la coda, le thème cyclique que l’on avait presque oublié se rappelle à notre souvenir, dans un mi-voix des clarinettes et bas- sons, évoquant la vieille maxime memento mori (souviens-toi de la mort).

17 « Se jeter à corps perdu dans la foi »… Le long finale Andante maestoso donne l’impression de répondre positivement à cette hypothèse, en faisant entendre une métamorphose surprenante du thème cyclique, en mode majeur cette fois-ci, retentissant avec la ferveur d’un choral. L’identité tonale (mi majeur) jointe à un certain hiératisme suscitent la comparaison avec le début de l’ou- verture de Tannhäuser de Wagner. Mais si la première partie est maintenue dans ce climat hiératique, le mouvement évolue ensuite vers une vitalité survoltée, où l’abondance de matériau thématique et l’étendue du discours attestent d’une fièvre que la spiritualité n’est pas parvenue à apaiser. On y réentendra une variante menaçante du thème obsessionnel, comme une volonté de contredire la mise en confiance suggérée en début de mouve- ment. Après une fausse conclusion (arrêt sur un accord cuivré, suivi d’un silence, souvent pris à tort pour la fin de l’œuvre) le retour du thème cyclique sous sa variante en majeur s’amplifie dans un hymne grandiose ; mais juste avant la fin, la trompette fait entendre un retour du thème de l’Allegro du premier mouve- ment, clamé à présent avec la solennité d’un verdict – de la victoire de l’homme ou de celle de la fatalité…

18 Villa Vauban – T +352 47 96 49 01 villavauban.lu Musée d’Art de F +352 27 47 84 32 la Ville de Luxembourg lu – di 10h – 18h 18, av. Émile Reuter ve 10h – 21h L-2090 Luxembourg fermé le mardi Espaces d’artistes Donations & acquisitions récentes

30 juillet 2016 > 15 janvier 2017

Joseph Kutter (1894 – 1941), Rue de village à Koerich, vers 1929, huile sur toile Banque de Luxembourg, société anonyme, 14 boulevard Royal, L-2449 Luxembourg - RCS Luxembourg B5310 17/08/16 11:38 de développer et de pérenniser ses initiatives. de pérenniser et de développer mécénat le nous, Pour La Fondation EME – Ecouter pour Mieux s’Entendre – Ecouter EME La Fondation qui offrent la musique à tous. à musique la offrent qui Nos réseaux et les compétences de nos équipes permettent à la Fondation de nos équipes permettent les compétences et Nos réseaux donne accès à la musique aux personnes qui en sont généralement exclues. généralement à la musique aux personnes qui en sont donne accès ceux à soutien offrir notre c’est En tant que membre fondateur, notre soutien ne se limite pas à un apport financier. soutien pas se ne limite notre fondateur, que membre En tant Tél.: 49 924 - 1 49 924 Tél.: www.banquedeluxembourg.com BDL_phil_programm115x175_mai2016.indd 2 Ein «heroisches» Meisterwerk: Beethovens Klavierkonzert N° 5 Detlef Giese (2010)

Der 22. Dezember 1808 war ein bedeutsames Datum für Ludwig van Beethoven (1770–1827): Für diesen Tag hatte er eine seiner seltenen musikalischen Akademien mit eigenen Werken angesetzt. Dem Publikum wurde dabei einiges abverlangt. Nicht allein, dass diese Veranstaltung im Theater an der Wien angesichts der Jahres- zeit und der ungünstigen Witterungsverhältnisse dazu angetan war, auch die wohlwollendsten Zuhörer vor gewisse Schwierig- keiten zu stellen – auch ihre Konzentrationsfähigkeit war aufs Äußerste gefordert, denn das Programm dauerte über vier Stun- den und gehörte zum Ambitioniertesten, was Beethoven der Öffentlichkeit bislang präsentiert hatte. Während der Akademie wurden nicht nur die beiden erst kürzlich fertiggestellten Sympho- nien N° 5 und 6 zur Aufführung gebracht, sondern auch die Scena ed Aria «Ah! perfido – Per pietà, non dirmi addio» op. 65, einige Sätze aus der Messe C-Dur op. 86 sowie – mit Beethoven selbst als Pianisten – das Klavierkonzert N° 4 und die Fantasie für Klavier, Chor und Orchester op. 80.

Vor allem die Werke unter Mitwirkung des Klaviers fanden große Resonanz. Beethoven konnte sich ermutigt fühlen, eine weitere Komposition dieser Art in Angriff zu nehmen. Seit seiner 1792 erfolgten Übersiedlung nach Wien hatte er sich als hervorragender Pianist und fähiger Komponist einen Namen gemacht und war von Angehörigen der Wiener Aristokratie großzügig protegiert worden. Der Ruhm, den er als Interpret seiner eigenen Klavier- werke (vor allem seiner Sonaten und Variationen) erlangt hatte, war jedoch nicht allein auf die Salons der Adelshäuser beschränkt, sondern wirkte weit in das öffentliche Musikleben hinein. Wenn

21 Ludwig van Beethoven Porträt von Joseph Willibrord Mähler, 1815, Ausschnitt

Beethoven sich darüber hinaus noch besonders repräsentativen musikalischen Gattungen – wie etwa dem Klavierkonzert – zuwandte, war ihm die Aufmerksamkeit der musikalischen Gesellschaft Wiens sicher.

Sowohl in eigenen Akademien – neben der bereits erwähnten im Dezember 1808 sind für das erste Jahrzehnt des 19. Jahrhunderts lediglich zwei weitere, 1800 und 1803, nachweisbar – als auch in Konzerten anderer Musiker wurden Klavierkonzerte vergleichs- weise häufig aufgeführt. Die Verbindung eines Soloinstruments, das wie kaum ein zweites dem Interpreten reichhaltige Möglich- keiten zur virtuosen Entfaltung wie zur lyrischen Verinnerlichung bot, mit dem farbigen Klang des Orchesters besaß für die betei- ligten Musiker wie für die Hörer eine besondere Attraktivität – neben Symphonien zählten gerade Klavierkonzerte zu jenen Werken, mit denen ein hohes Maß an Öffentlichkeitswirksam- keit erreicht werden konnte.

22 Vor diesem Hintergrund verwundert es nicht, wenn Beethoven darauf bedacht war, sich im Fahrwasser des Erfolgs seines hoch- originellen Klavierkonzerts N° 4 erneut mit dieser musikalischen Gattung auseinanderzusetzen. Unmittelbar im Anschluss an besagte Akademie vom Dezember 1808 scheint er mit der Kon- zeption des Es-Dur-Werks begonnen zu haben; die erstaunlich große Zahl an erhaltenen Skizzen lässt auf eine besonders inten- sive kompositorische Arbeit gerade im ersten Stadium schließen. Im Frühjahr 1809 lag die Partitur des neuen Klavierkonzerts vor, im folgenden Jahr wurde es zunächst in London, später dann in Leipzig veröffentlicht. Die Messe- und Musikstadt Leipzig war auch Ort der Uraufführung: Im November 1811 wurde das Klavier- konzert N° 5 erstmals von dem damals überaus geschätzten Dessauer Pianisten Friedrich Schneider dargeboten, offenbar mit beachtlichem Erfolg. Erst einige Monate später erlebte Wien die Erstaufführung – als Solist trat diesmal Beethovens Schüler Carl Czerny auf, Beethoven selbst sah sich aufgrund seiner bereits sehr fortgeschrittenen Ertaubung nicht mehr imstande, den Solopart auszuführen.

Trotz dieser ein wenig verspäteten Rezeption in Wien ist das Werk in besonderer Weise mit dieser Stadt verbunden. Wie bereits das Klavierkonzert N° 4 widmete Beethoven auch sein op. 73 einem seiner treuesten Gönner, dem Erzherzog Rudolph (1788–1832). Dieser jüngste Bruder des regierenden Kaisers Franz I, der Beethoven sowohl finanziell als auch ideell unter- stützte, war zwar der gesellschaftlich ranghöchste von Beethovens Mäzenen, mit der Zeit entwickelte sich jedoch ein von gegen- seitigem Vertrauen und hoher Wertschätzung getragenes persön- liches Verhältnis. Immerhin entschloss sich der Komponist dazu, dem Erzherzog einige seiner gewichtigsten Werke zuzueignen: Neben denKlavierkonzerten N° 4 und 5 insgesamt drei bedeu- tende Klaviersonaten (op. 81a «Les Adieux», die «Hammerklavier- sonate» op. 106 sowie op. 111), das sogenannte «Erzherzogstrio» op. 97, die Große Fuge für Streichquartett op. 133 sowie die Missa solemnis op. 123.

23 Erzherzog Rudolph als Erzbischof von Olmütz Porträt von Johann Baptist Lampi, 1820

Auch der vor allem im angelsächsischen Raum gebräuchliche Beiname des Klavierkonzerts N° 5, «Emperor Concerto», besitzt einen Bezug zu Wien. Wie des Öfteren bei Beethoven ist auch diese Bezeichnung fragwürdig genug, deutet aber die Richtung an, in der das Werk wahrgenommen wurde. Der Titel verweist auf die militärischen Geschehnisse, die in Europa im Jahre 1809, also zum Zeitpunkt der Komposition des Konzerts, vonstatten- gingen. Nach dem Sieg über die österreichische Armee besetzten Truppen Napoleons vom Mai bis September die Donaumetro- pole, die kaiserliche Familie (darunter auch Erzherzog Rudolph) floh aus ihrer Residenz und kam erst wieder nach dem Abzug der Franzosen zurück. In Beethovens Komposition glaubte man eine Spiegelung dieser Ereignisse – unter anderem die Konfron- tation zweier Kaiser, mithin eine eminent politische Angelegen- heit – zu sehen.

Der Charakter des Werks, zumindest seine klangliche Außengestalt, scheint einer solchen Deutung jedenfalls nicht zu widersprechen.

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www.post.lu Von allen Klavierkonzerten Beethovens ist sein fünftes und letztes Auffallend ist ferner, dass beide Konzerte bis in die formale zweifellos dasjenige, in welchem Soloinstrument und Orchester Gestaltung und den harmonischen Plan hinein gewisse Ähnlich- auf besonders effektsichere, zupackende Weise ein virtuoses Spiel keiten und Entsprechungen aufweisen. Somit sind trotz aller miteinander aufnehmen und für eine ungewöhnliche Klanginten- Unterschiede in den grundlegenden Charakteren (das G-Dur- sität sorgen. Auf dem Höhepunkt einer äußerst produktiven Phase Konzert mit seinen ausgeprägten Lyrismen wirkt eher introvertiert- seines Schaffens, die nicht zu Unrecht oft genug als «heroisch» verhalten, während das Es-Dur-Konzert mit weitaus größerer Klang- bezeichnet wird und so bedeutende Werke wie die Symphonien entfaltung und spürbarerem virtuosen Zugriff agiert) auf diese N° 3 bis 6, die «Waldstein»-Sonate und die «Appassionata», die Weise beide Werke konzeptionell miteinander verbunden, sie «Rasumowski»-Quartette und eben die Klavierkonzerte N° 3 bis 5 erscheinen wie zwei Varianten einer gestalterischen Disposition, hervorgebracht hat, zeigt sich Beethoven als ein Künstler, der die Beethoven bei der Ausformung seiner Kompositionen im gezielt aus eigenem subjektiven Gestaltungsvermögen heraus Blick hatte. und ohne Rücksicht auf Konventionen seine künstlerischen Ideen ins Werk setzt.

Im Kontext des Klavierkonzerts N° 5 sind es vor allem zwei Kom- positionen, die als wichtige Bezugspunkte gelten können. Zum einen ist dies die Symphonie N° 3, bei der das «Heroische» unver- kennbar programmatisch verankert ist und die zudem mit dem Klavierkonzert dieselbe Grundtonart teilt, zum anderen das Klavier- konzert N° 4, das hinsichtlich seines Aufbaus und mancher kom- positorischen Detaillösungen deutliche Parallelen erkennen lässt. Bereits der Konzertbeginn zeigt deutliche Korrespondenzen.Beide Male ist das Klavier an der Eröffnung des Kopfsatzes beteiligt, was mit Blick auf die bislang üblichen Modelle – etwa die späten Klavierkonzerte Mozarts – einen wirklichen Neuansatz bedeu- tet. Statt zunächst allein das Orchester mit der Vorstellung der Themen und Motive beginnen zu lassen, nimmt auch der Solist daran Anteil, wenngleich in beiden Konzerten durchaus verschie- den: Während er in N° 4 mit seinem ersten Einsatz gleichsam das Stichwort für die weitere, im Orchester stattfindende Entwicklung gibt, vollführt er in N° 5 mit großer Geste wie eine Präsentation seiner selbst – in Gestalt von virtuosen Spielfiguren, Skalen, Trillern und gebrochenen Akkorden, die, gestützt durch Harmo- nien des Orchesters, zwar die bestimmende Tonart Es-Dur klar umreißen, jedoch außerhalb der eigentlichen thematischen Arbeit stehen.

26 Von allen Klavierkonzerten Beethovens ist sein fünftes und letztes Auffallend ist ferner, dass beide Konzerte bis in die formale zweifellos dasjenige, in welchem Soloinstrument und Orchester Gestaltung und den harmonischen Plan hinein gewisse Ähnlich- auf besonders effektsichere, zupackende Weise ein virtuoses Spiel keiten und Entsprechungen aufweisen. Somit sind trotz aller miteinander aufnehmen und für eine ungewöhnliche Klanginten- Unterschiede in den grundlegenden Charakteren (das G-Dur- sität sorgen. Auf dem Höhepunkt einer äußerst produktiven Phase Konzert mit seinen ausgeprägten Lyrismen wirkt eher introvertiert- seines Schaffens, die nicht zu Unrecht oft genug als «heroisch» verhalten, während das Es-Dur-Konzert mit weitaus größerer Klang- bezeichnet wird und so bedeutende Werke wie die Symphonien entfaltung und spürbarerem virtuosen Zugriff agiert) auf diese N° 3 bis 6, die «Waldstein»-Sonate und die «Appassionata», die Weise beide Werke konzeptionell miteinander verbunden, sie «Rasumowski»-Quartette und eben die Klavierkonzerte N° 3 bis 5 erscheinen wie zwei Varianten einer gestalterischen Disposition, hervorgebracht hat, zeigt sich Beethoven als ein Künstler, der die Beethoven bei der Ausformung seiner Kompositionen im gezielt aus eigenem subjektiven Gestaltungsvermögen heraus Blick hatte. und ohne Rücksicht auf Konventionen seine künstlerischen Ideen ins Werk setzt. Gleichwohl kann sich op. 73 als ein ganz unverwechselbares Kon- zert gegenüber seinem Nachbarwerk behaupten. Der umfangrei- Im Kontext des Klavierkonzerts N° 5 sind es vor allem zwei Kom- che Eröffnungssatz überzeugt durch seine originellen Themen- positionen, die als wichtige Bezugspunkte gelten können. Zum bildungen und -verarbeitungen (sofort mit dem ersten, zunächst einen ist dies die Symphonie N° 3, bei der das «Heroische» unver- vom Orchester vorgetragenen Thema ist der spezifische Gestus kennbar programmatisch verankert ist und die zudem mit dem des «Heroischen» präsent), nicht zuletzt aber auch durch seine Klavierkonzert dieselbe Grundtonart teilt, zum anderen das Klavier- souveräne Verzahnung von Solo und Tutti. Weder das eine noch konzert N° 4, das hinsichtlich seines Aufbaus und mancher kom- das andere gewinnt im Laufe des Satzes eindeutig die Oberhand, positorischen Detaillösungen deutliche Parallelen erkennen lässt. vielmehr entfaltet sich ein tatsächlicher Dialog. Der Verzicht auf Bereits der Konzertbeginn zeigt deutliche Korrespondenzen.Beide eine traditionelle Kadenz des Klaviers, die dem Pianisten kurz Male ist das Klavier an der Eröffnung des Kopfsatzes beteiligt, was vor Beendigung des Satzes noch einmal Gelegenheit zur Demons- mit Blick auf die bislang üblichen Modelle – etwa die späten tration seiner virtuosen Fähigkeiten gegeben hätte, wirkt sich Klavierkonzerte Mozarts – einen wirklichen Neuansatz bedeu- dabei günstig auf die generelle Balance zwischen Solo und Orches- tet. Statt zunächst allein das Orchester mit der Vorstellung der ter aus. Kompensiert wird diese Beschneidung der Soliten-Rechte Themen und Motive beginnen zu lassen, nimmt auch der Solist dadurch, dass Beethoven bereits innerhalb des Satzes wiederholt daran Anteil, wenngleich in beiden Konzerten durchaus verschie- kadenzartige Passagen vorgesehen hat, diese aber nicht der freien den: Während er in N° 4 mit seinem ersten Einsatz gleichsam das Ausgestaltung durch den Pianisten überließ, sondern genau aus- Stichwort für die weitere, im Orchester stattfindende Entwicklung schrieb. gibt, vollführt er in N° 5 mit großer Geste wie eine Präsentation seiner selbst – in Gestalt von virtuosen Spielfiguren, Skalen, Während es Beethoven im Kopfsatz gelingt, die sonst so häufig Trillern und gebrochenen Akkorden, die, gestützt durch Harmo- auseinanderdriftenden formalen und virtuosen Momente in nien des Orchesters, zwar die bestimmende Tonart Es-Dur klar gleichsam symphonischer Manier zu vereinen, sind die beiden umreißen, jedoch außerhalb der eigentlichen thematischen anderen Sätze deutlich einfacher, wenngleich nicht minder origi- Arbeit stehen. nell gebaut. Das in H-Dur stehende Adagio führt mit seinen

27 weitschwingenden, kantablen Linien, seiner klanglichen Raffinesse und seiner ruhevollen Atmosphäre in gänzlich andere Ausdrucks- bezirke hinein, das in Rondoform gehaltene – und wiederum in die Grundtonart zurückführende – Finale zeichnet sich insbeson- dere durch sein vorwärtsdrängendes Hauptthema aus, das Orches- ter wie Klavier gleichermaßen zu Trägern einer durchgängig kraftvollen Bewegung werden lässt: Der Tonfall des Kopfsatzes wird hierbei wieder aufgenommen. Als ein Werk voller Energie und Verve kann das Klavierkonzert N° 5 deshalb als gleichsam musterhaft für jenen «heroischen Stil» stehen, den bereits die Zeitgenossen an Beethoven bewunderten und der, so scheint es, bis heute nichts von seinem Reiz verloren hat.

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BM_AD_ECUSSON_4-ARTISTES_Philharmonie_115x175_FR.indd 4 24/10/16 11:31 «Dunkler Schatten» Zu Tschaikowskys Fünfter Symphonie Martin Geck (2014)

In seinem 1935 erschienenen Roman Symphonie Pathétique schreibt der Schriftsteller Klaus Mann über Pjotr Iljitsch Tschaikowskys Fünfte Symphonie, sie sei komponiert «zum Trotz jener schlimmen Angst, die den Alternden lähmen wollte mit ihrem Flüstern: ‹Du bist ausgesungen, vertrocknet, von dir kommt nichts mehr.› Und siehe da: Die Symphonie wurde groß, und sie wurde gut. Sie hatte Schwermut und Glanz und dazwischen eine ganz entrückte Leichtigkeit und am Ende den stolzen und heftigen Überschwang dessen, der sich höchst tapfer wehrt.» Handelt es sich um ein Nachtstück? Der Musikwissen- schaftler Hugo Botstiber hatte sicherlich nicht Unrecht, wenn er einst von einem «dunklen Schatten» schrieb, der «über allen Sätzen, auch über den freudig bewegten», liege. In der Tat ist das Motto «Durch Nacht zum Licht», das man auch dieser Sympho- nie unterlegt hat, mit Vorsicht zu genießen; und man muss zumindest zur Kenntnis nehmen, dass Tschaikowsky angesichts des Werkes noch nach dessen Vollendung von großen Selbst- zweifeln geplagt war.

Dabei hatte er dazu keinerlei äußeren Anlass: Als er das Werk im Jahr 1888 binnen dreier Monate in seinem Landhaus Frolowskoje bei Klin in der Nähe von Moskau niederschrieb, war er gerade von seiner ersten, sehr erfolgreichen Konzertreise zurückgekehrt, die ihn nach Leipzig, Hamburg, Berlin, Prag, Paris und London geführt hatte. Doch obwohl er und seine Musik überall freund- lich, wenn nicht begeistert aufgenommen worden waren, notier- te er anschließend in seinem Tagebuch: «Das Alter klopft an, vielleicht ist auch der Tod nicht mehr fern. Lohnt sich denn dann alles noch?»

31 William Turner: Fishermen at sea (1796) The Getty Center Los Angeles

Dass der Komponist indessen zu den Künstlern zählt, die sich immer wieder am Schopf des eigenen Schaffens aus dem Sumpf der Depressionen zu ziehen vermögen, zeigt seine Fünfte Symphonie in aller Eindrücklichkeit: Sie ist kompositorisch von beeindru- ckender Geschlossenheit, gestisch von höchster Eindringlichkeit. Das zu Anfang erklingende «Schicksalsthema» zieht sich durch alle Sätze und sorgt dadurch für formale Konsequenz; darüber hinaus sorgt die Begabung Tschaikowskys, im Genre der sym- phonischen Musik szenisch zu agieren, für eine Vielfalt sowohl dramatischer als auch lyrischer Effekte. Es wäre verfehlt, hier von pathetisch hohlen Gesten zu sprechen. Wer genauer hinhört, wird selbst im Schlussjubel des Finales Töne von Leid und Zer- rissenheit wahrnehmen. Natürlich ist dieses Finale nicht so streng komponiert wie das Passacaglia-Finale, mit dem einige Jahre zuvor sein Symphonieschaffen beendet hatte. Jedoch wollte Tschaikowsky auch gar nicht wie Brahms komponieren; vielmehr urteilte er über den Zeitgenossen: «Sein Stil ist immer erhaben; niemals wird er zu groben äußeren Effekten seine Zuflucht

32 nehmen; er versucht nicht, durch auffällige neue Instrumentenkombinatio- nen den Hörer zu überrumpeln; auch Banalität oder Nachahmung fremder Vorbilder kann man ihm nicht vorwerfen. Alles ist sehr gewichtig, sehr gediegen und ganz offensichtlich auch selbständig, aber eines, das Wesentliche, fehlt – die Schönheit!» – Wir Hörerinnen und Hörer können inzwischen davon profitieren, dass die Musikgeschichte höchst unterschiedliche Schönheitsideale hervorgebracht hat. Freuen wir uns an Tschaikowskys Symphonik ebenso wie an der- jenigen von Beethoven oder Brahms!

33 Wiener Philharmoniker

Konzertmeister Jewgenij Andrusenko Rainer Honeck Shkëlzen Doli Volkhard Steude Dominik Hellsberg Albena Danailova Holger Groh Adela Frasineanu * Erste Violine Benjamin Morrison * Hubert Kroisamer Josef Hell Viola Jun Keller Heinrich Koll Daniel Froschauer Tobias Lea Maxim Brilinsky Christian Frohn Erich Schagerl Wolf-Dieter Rath Martin Kubik Robert Bauerstatter Milan Šetena Gerhard Marschner Martin Zalodek Mario Karwan Kirill Kobantschenko Martin Lemberg Wilfried Hedenborg Elmar Landerer Johannes Tomböck Innokenti Grabko Pavel Kuzmichev Michael Strasser Isabelle Ballot Ursula Ruppe Andreas Großbauer Thilo Fechner Olesya Kurylyak Thomas Hajek Thomas Küblböck Daniela Ivanova Alina Pinchas Sebastian Führlinger Alexandr Sorokow * Tilman Kühn *

Zweite Violine Violoncello Raimund Lissy Tamás Varga Tibor Kovác Robert Nagy Péter Somodari * Gerald Schubert Raphael Flieder Helmut Zehetner Csaba Bornemisza Patricia Koll Gerhard Iberer George Fritthum Wolfgang Härtel René Staar Eckart Schwarz-Schulz Alexander Steinberger Stefan Gartmayer Harald Krumpöck Ursula Wex Michal Kostka Sebastian Bru Benedict Lea Edison Pashko Marian Lesko Bernhard Hedenborg Johannes Kostner David Pennetzdorfer * Martin Klimek

34 Kontrabass Horn Herbert Mayr Ronald Janezic Christoph Wimmer Manuel Huber Ödön Rácz Josef Reif Jerzy (Jurek) Dybal Sebastian Mayr Iztok Hrastnik Wolfgang Lintner Alexander Matschinegg Jan Janković Michael Bladerer Wolfgang Vladar Bartosz Sikorski Thomas Jöbstl Jan-Georg Leser Wolfgang Tomböck Je¸drzej Górski Lars Michael Stransky Filip Waldmann Elias Mai Trompete Martin Mühlfellner Harfe Stefan Haimel Charlotte Balzereit Jürgen Pöchhacker Anneleen Lenaerts Hans Peter Schuh Reinhold Ambros Flöte Gotthard Eder Dieter Flury Walter Auer Posaune Karl-Heinz Schütz Dietmar Küblböck Günter Federsel Wolfgang Strasser Wolfgang Breinschmid Mark Gaal Karin Bonelli Johann Ströcker

Oboe Tuba Martin Gabriel Paul Halwax Clemens Horak Christoph Gigler Harald Hörth Alexander Öhlberger Schlagzeug Wolfgang Plank Anton Mittermayr Herbert Maderthaner Erwin Falk Thomas Lechner Klarinette Klaus Zauner Ernst Ottensamer Oliver Madas Matthias Schorn Benjamin Schmidinger Daniel Ottensamer Norbert Täubl Im Ruhestand Andreas Wieser Volker Altmann Roland Baar Fagott Franz Bartolomey Štěpán Turnovský Walter Barylli Harald Müller Georg Bedry Sophie Dartigalonue * Roland Berger Michael Werba Bernhard Biberauer Wolfgang Koblitz Walter Blovsky Benedikt Dinkhauser

35 Gottfried Boisits Gerhard Libensky Wolfgang Brand Erhard Litschauer Reinhard Dürrer Günter Lorenz Rudolf Degen Gabriel Madas Alfons Egger William McElheney Fritz Faltl Horst Münster Johann Fischer Rudolf J. Nekvasil Jörgen Fog Hans Novak Gerhard Formanek Hans P. Ochsenhofer Herbert Frühauf Reinhard Öhlberger Wolfram Görner Ortwin Ottmaier Peter Götzel Peter Pecha Dietfried Gürtler Friedrich Pfeiffer Wolfgang Gürtler Josef Pomberger Heinz Hanke Kurt Prihoda Bruno Hartl Helmuth Puffler Richard Heintzinger Reinhard Repp Josef Hell Werner Resel Clemens Hellsberg Franz Söllner Wolfgang Herzer Milan Sagat Johann Hindler Herbert Schmid Werner Hink Rudolf Schmidinger Günter Högner Peter Schmidl Roland Horvath Wolfgang Schuster Josef Hummel Eckhard Seifert Willibald Janezic Günter Seifert Karl Jeitler Reinhold Siegl Rudolf Josel Walter Singer Erich Kaufmann Helmut Skalar Gerhard Kaufmann Anton Straka Harald Kautzky Gerhard Turetschek Ferdinand Kosak Martin Unger Burkhard Kräutler Peter Wächter Edward Kudlak Hans Wolfgang Weihs Rainer Küchl Helmut Weis Manfred Kuhn Alfred Welt Walter Lehmayer Ewald Winkler Anna Lelkes Dietmar Zeman

Die mit * gekennzeichneten Musiker sind bestätigte Mitglieder des Orchesters der Wiener Staatsoper, die noch nicht dem Verein der Wiener Philharmoniker angehören.

36 notre point commun ?

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www.raiffeisen.lu Interprètes Biographies

Wiener Philharmoniker La date de naissance des Wiener Philharmoniker remonte au 28 mars 1842, lorsque Otto Nicolai et les membres du Wiener Hofopernorchester ont organisé leur premier concert. Depuis ce jour, le même principe s’applique toujours: seuls des musiciens très impliqués de la Hofoper (aujourd’hui Wiener Staatsoper) peuvent intégrer les Wiener Philharmoniker; toutes les décisions sont prises de manière démocratique en assemblée générale lors de laquelle priment indépendance et responsabilité propre. Le travail administratif est effectué par une commission désignée démocratiquement. Les Wiener Philharmoniker, constitués en association depuis 1908, ont tout d’abord décidé de confier chaque saison la direction des concerts à un chef choisi; depuis 1933 se pratique le système des chefs invités, ce qui permet à l’orchestre de travailler avec les plus grands artistes. L’origine de l’unité de cet ensemble, qui a donné environ 7 000 concerts depuis sa fondation, réside dans son exceptionnelle structure et son histoire, dans la symbiose entre une maison d’opéra et une salle de concert, et dans l’homogénéité des musiciens qui se transmet d’une génération à une autre. Depuis 1922, l’orchestre participe aux Salzburger Festspiele. De 1989 à 1993 ont eu lieu les «Wiener Philharmoniker-Wochen» à New York et au Japon. Le Concert du Nouvel An est diffusé dans plus de 90 pays à travers le monde et le concert d’été, qui a lieu dans le cadre unique du parc du château de Schönbrunn et est aussi retrans- mis à la télévision, rassemble jusqu’à 100 000 personnes. En octobre 2014, les Wiener Philharmoniker ont reçu le Prix Birgit Nilsson pour leurs succès exceptionnels et leurs contributions

38 aux domaines de l’opéra et du concert, puis, deux mois plus tard le Prix Herbert von Karajan. Depuis 2008, Rolex est le par- tenaire exclusif de l’orchestre. Ce dernier s’est donné pour mis- sion de porter le message humanitaire de la musique au quotidien et à la connaissance du public. En 2012, il est nommé ambassa- deur de bonne volonté de l’IIASA (International Institute for Applied Systems Analysis). Les Wiener Philharmoniker essaient de mettre en application la devise de Ludwig van Beethoven, dont les œuvres symphoniques sont jouées depuis l’origine, devise mise en exergue dans sa Missa solemnis: «Venu du cœur, qu’il aille droit au cœur».

Wiener Philharmoniker Als Geburtsstunde der Wiener Philharmoniker gilt ein am 28. März 1842 von Otto Nicolai und den Mitgliedern des Wiener Hofopernorchesters veranstaltetes Konzert. Seit damals bestehen bis heute gültige Prinzipien: Nur im Orchester der Hofoper (heute: Wiener Staatsoper) engagierte Musiker können Mitglie- der der Wiener Philharmoniker werden; alle Entscheidungen werden von der Hauptversammlung auf demokratische Weise getroffen, wobei absolute Unabhängigkeit und Eigenverantwort- lichkeit bestehen; und die eigentliche Verwaltungsarbeit wird von einem demokratisch gewählten Ausschuss durchgeführt. Hatten die Wiener Philharmoniker, die sich 1908 als Verein konsti- tuierten, die Leitung ihrer Abonnementkonzerte zunächst einem einzigen, auf die Dauer einer Saison gewählten Dirigen- ten anvertraut, so praktizieren sie seit 1933 das Gastdirigenten- system, in dessen Rahmen sie mit den bedeutendsten Künstlern arbeiten. Die Einmaligkeit dieses Ensembles, welches seit seiner Gründung rund 7000 Konzerte bestritten hat, beruht auf seiner einzigartigen Struktur und Geschichte, der Symbiose zwischen Opernhaus und Konzertsaal sowie der von einer Generation an die nächste weitergegebenen Homogenität des Musizierens. Seit 1922 nimmt das Orchester an den Salzburger Festspielen teil. Seit 1989 bzw. 1993 absolviert es «Wiener Phil- harmoniker-Wochen» in New York und Japan. Das Neujahrs- konzert wird in über 90 Länder weltweit übertragen und das

39

Wiener Philharmoniker photo: Richard Schuster Sommernachtskonzert Schönbrunn im Ambiente des historischen Schlossparks, ebenfalls im Fernsehen weltweit übertragen, zieht alljährlich bis zu 100.000 Besucher an. Im Oktober 2014 wurden die Wiener Philharmoniker mit dem hoch dotierten Birgit-Nilsson- Preis für außerordentliche Erfolge und herausragende Beiträge im Opern- bzw. Konzertbereich ausgezeichnet und im Dezember 2014 erhielten sie den Herbert-von-Karajan-Musikpreis. Seit 2008 ist Rolex der Exklusivpartner der Wiener Philharmoniker. Die Wiener Philharmoniker haben es sich zur Aufgabe gemacht, die humanitäre Botschaft der Musik in den Alltag und ins Bewusstsein des Publikums zu tragen. Im Jahr 2012 wurden sie zum Goodwill Ambassador der IIASA (International Institute for Applied Systems Analysis) ernannt. Die Wiener Philharmoniker versuchen jenes Motto zu verwirklichen, das Ludwig van Beethoven, dessen symphonischem Schaffen sie ihre Entste- hung verdanken, seiner Missa solemnis voranstellte: «Von Herzen – möge es wieder zu Herzen gewhen.»

Tugan Sokhievw direction Internationalement reconnu, le chef d’orchestre russe Tugan Sokhiev est depuis plus d’une décennie le directeur musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (ONCT). Il est aussi chef et directeur musical du Théâtre du Bolchoï à Moscou. À la fin de la saison 2015/16, il s’est tenu au pupitre du Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (DSO) qu’il a mené en tournée à travers l’Europe. Ses projets pour la saison en cours comprennent des représentations de La Damnation de Faust, Carmen, Katerina Ismailowa, Il Viaggio a Reims et Die Jungfrau von Orleans au Bolchoï ainsi que de nouvelles invitations à diriger les Berliner Philharmoniker, le Philadelphia Orchestra, le Philharmonia Orches- tra, le London Symphony Orchestra (aux côtés de Janine Jansen), les Wiener Philharmoniker (notamment dans le cadre du Festival de Lucerne) et à se rendre au Japon pour le NHK Music Festival. Il a par le passé assuré la direction de nombreux projets de l’ONCT en France, en Asie et en Amérique du Sud et de tournées en Europe et en Extrême Orient. Il a dirigé le Chicago Symphony,

42 le London Symphony Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Gewandhausorchester Leipzig, les Wiener et Berliner Philharmo- niker mais aussi le Philharmonia et le Mahler Chamber Orchestra lors de tournées européennes. Depuis 2003, Tugan Sokhiev dirige chaque année à Londres le Philharmonia Orchestra, ensemble avec lequel il se produit également en Europe; il a aussi été invité à diriger les Wiener Philharmoniker dans le cadre de la Mozartwoche et le Finnish Radio Symphony, le NHK Symphony, le Rotterdam Philharmonic, le National Philharmonic of Russia, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, l’Orchestre de la RAI Turin, l’Orchestre de la Scala de Milan, le Bayerische Staatsoper, le Bournemouth Symphony, le Swedish Radio, l’Oslo Philharmonic, l’Orchestre du Royal Concertgebouw, les Münchner Philharmoni- ker ou encore l’Orchestre National de France. Il a commencé très tôt à accumuler de nombreuses expériences au Mariinsky Theatre et au Welsh National Opera, mais aussi en tant que chef invité au Metropolitain Opera de New York (avec l'Orchestra of the Mariinsky Theatre), au Houston Grand Opera, au Festival d’Aix-en-Provence et à Madrid. Suite à son travail au Théâtre des Champs Élysées avec l’Orchestre National du Capitole et à ses concerts à Toulouse, Berlin, Paris, Londres et Vienne, il a été désigné en 2005 «Révélation musicale de l’année» par le Syn- dicat de la critique Théâtre, Musique et Danse, en France, acquérant alors le statut de musicien d’exception auprès du public mais aussi de la critique. Sa discographie avec l’Orchestre National du Capitole compte cinq enregistrements chez Naïve: les Quatrième et Cinquième Symphonies de Tchaïkovski, les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, les Danses sympho- niques de Rachmaninov, Pierre et le Loup de Prokofiev ainsi que L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps de Stravinsky. Avec le DSO Berlin, il a enregistré chez Sony Classical Ivan le Terrible, la Cinquième Symphonie et la Suite scythe de Prokofiev.

Tugan Sokhiev Leitung Der international anerkannte russische Dirigent Tugan Sokhiev ist seit mehr als einem Jahrzehnt musikalischer Leiter des Orchestre National du Capitole de Toulouse (ONCT). Darüber

43 Tugan Sokhiev

hinaus ist er musikalischer Leiter und Chefdirigent des Bolschoi Theaters in Moskau. Bis zum Ende der Spielzeit 2015/16 stand er außerdem an der Spitze des Deutschen Symphonie-Orchesters Berlin (DSO). Projekte der Saison 2016/17 beinhalten Aufführungen von La Damnation de Faust, Carmen, Katerina Ismailowa, Il Viaggio a Reims und Die Jungfrau von Orleans am Bolschoi Theater sowie Wiederholungseinladungen an die Pulte der Berliner Phil- harmoniker, Philadelphia Orchestra, Philharmonia Orchestra, London Symphony Orchestra (mit Janine Jansen), Wiener Phil- harmoniker (unter anderem im Rahmen des Lucerne Festivals) und nach Japan zum NHK Music Festival. Er hat die Leitung zahlreicher Projekte des ONCT in Frankreich und auf Tourneen durch Europa und den Fernen Osten. In den vorangegangenen Jahren dirigierte er Orchester wie Chicago Symphony Orchestra, London Symphony Orchestra, Philadelphia Orchestra, Gewand- hausorchester Leipzig, Wiener und Berliner Philharmoniker und leitete das Philharmonia und Mahler Chamber Orchestra auf

44 Europa-Tourneen. Mit dem ONCT bereiste er Europa, Asien und Südamerika und mit dem DSO Europa. Seit 2003 dirigiert er alljährlich das Philharmonia Orchestra in London; mit diesem Klangkörper bereiste er ebenfalls Europa; am Pult der Wiener Philharmoniker war er im Rahmen der Mozartwoche zu Gast; außerdem gastierte er beim Finnish Radio Symphony, NHK Symphony, Rotterdam Philharmonic, National Philharmonic of Russia, Accademia Nazionale di Santa Cecilia, RAI Turin, den Orchestern der Mailänder Scala und der Bayerischen Staats- oper, Bournemouth Symphony, Swedish Radio, Oslo Philharmo- nic, Royal Concertgebouw, Münchner Philharmoniker, Orchestre National de France. Bereits sehr früh hatte Sokhiev begonnen, umfassende Opernerfahrungen zu sammeln, die Produktionen mit dem Mariinsky und der Welsh National Opera umfassen sowie Auftritte an der Metropolitain Opera New York (mit dem Mariinsky Orchester); an der Houston Grand Opera, beim Festi- val von Aix-en-Provence und in Madrid. Durch die französische Kritikergesellschaft wurde er 2005 zur «Révélation musicale de l‘année» nominiert infolge seiner Arbeiten am Théâtre des Champs Elysées mit dem Orchestre National du Capitole sowie seiner zahlreichen Auftritte in Toulouse, Berlin, Paris, London und Wien, die seine Wahrnehmung durch Publikum und Kritik als Ausnahmemusiker beförderten. Seine Diskographie umfasst gefeierte Einspielungen bei Naïve Classique mit ONCT – darunter die Vierte und Fünfte Symphonie von Tschaikowsky, Mussorgskys Bilder einer Ausstellung, Rachmaninows Symphonische Tänze und Prokofjews Peter und der Wolf und jüngst Strawinskys Le Sacre du printemps und Der Feuervogel. Mit dem DSO Berlin nahm er Prokofjews Iwan der Schreckliche, Fünfte Sym- phonie und die Skythische Suite für Sony Classical auf.

Rudolf Buchbinder piano Rudolf Buchbinder fait partie des interprètes légendaires de notre époque. Il se produit depuis plus de cinquante ans avec les orchestres et les chefs les plus renommés. À l’occasion de son 70e anniversaire en décembre 2016, il sera célébré dans des lieux exceptionnels tels le Carnegie Hall (New York), le Suntory Hall

45 Rudolf Buchbinder photo: Marco Borggreve

de Tokyo, le Musikverein de Vienne (qui lui a dédié un «Portrait») ou encore la Philharmonie de Berlin. Les temps forts de cette saison anniversaire sont une tournée avec les Wiener Philharmo- niker sous la direction de Zubin Mehta et Franz Welser-Möst, une autre tournée avec la Sächsische Staatskapelle Dresden ainsi que des concerts avec les Berliner Philharmoniker et Christian Thie- lemann. À l’invitation de Mariss Jansons, Rudolf Buchbinder est

46 Artiste en Résidence auprès du Symphonieorchester des Baye- rischen Rundfunks. Sa vaste discographie, qui compte plus de cent enregistrements dont beaucoup ont été récompensés, démontre la largesse de son répertoire, qui s’étend de Bach à la musique contemporaine. Ses interprétations de pièces de Beethoven en particulier figurent parmi ses disques les plus remarqués; ses prestations dédiées au cycle des 32 Sonates du compositeur ont marqué l’histoire de l’interprétation de ces œuvres. Il a donné ce cycle plus de 50 fois jusqu’à aujourd’hui, entre autres à Berlin, Buenos Aires, Dresde, Milan, Pékin, Saint Pétersbourg, Zurich et déjà quatre fois à Vienne et à Munich. Il a été le premier pianiste à jouer l’intégrale lors d’un festival d’été, aux Salzburger Festspiele en 2014 (enregistrée en DVD). Ses derniers disques parus sont un enregistrement de Concertos pour piano de Mozart avec la Sächsische Staatskapelle Dresden, que Rudolf Buchbinder dirige du clavier, ainsi qu’un enregistrement live des deux Concertos pour piano de Brahms avec les Wiener Philharmoniker et Zubin Mehta (également paru en DVD). En tant que collectionneur passionné de partitions historiques, il possède trente-neuf éditions complètes des Sonates pour piano de Beethoven, ainsi qu’une importante collection de premières éditions, d’éditions originales, de copies autographes et de parti- tions des Concertos de Brahms. Le pianiste est depuis 2007 directeur artistique du Festival de Grafenegg, qui est devenu en peu de temps l’un des festivals d’orchestres les plus impor- tants en Europe. Rudolf Buchbinder est l’auteur de deux livres, son autobiographie Da Capo et Mein Beethoven – Leben mit dem Meister.

Rudolf Buchbinder Klavier Rudolf Buchbinder zählt zu den legendären Interpreten unserer Zeit. Seit über 50 Jahren konzertiert er mit den renommiertesten Orchestern und Dirigenten weltweit. Rund um seinen 70. Geburts- tag im Dezember 2016 wird die vielseitige Künstlerpersönlichkeit an so herausragenden Orten wie der Carnegie Hall New York, Suntory Hall Tokio, dem Musikverein Wien und der Berliner Phil- harmonie gefeiert. Höhepunkte der Jubiläumssaison sind

47 Konzerttourneen mit den Wiener Philharmonikern unter der Leitung von Zubin Mehta und Franz Welser-Möst, der Sächsischen Staatskapelle Dresden sowie Konzerte mit den Berliner Philhar- monikern unter der Leitung von Christian Thielemann. Auf Einla- dung von Mariss Jansons ist Rudolf Buchbinder Artist in Residence beim Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. Der Musikverein Wien widmet ihm ein Porträt. Rudolf Buchbinders Repertoire reicht von Bach bis zu zeitgenössischen Werken, welches er in über 100 Aufnahmen, viele von ihnen preisgekrönt, dokumentierte. Als maßstabsetzend gelten insbesondere seine Interpretationen der Werke Ludwig van Beethovens. Mit seinen zyklischen Aufführungen der 32 Beethoven-Sonaten entwickelte er die Interpretationsgeschichte dieser Werke über Jahrzehnte weiter. Mehr als 50 Mal führte er den Zyklus bis heute auf, darunter in Berlin, Buenos Aires, Dresden, Mailand, Peking, Sankt Petersburg, Zürich und bereits viermal in Wien und München. Als erster Pianist spielte er bei den Salzburger Fest- spielen 2014 sämtliche Beethoven-Sonaten innerhalb eines Fest- spiel-Sommers. Der Salzburger Zyklus wurde live für DVD mitge- schnitten. Auf CD erschien zuletzt eine Aufnahme von Mozart- Klavierkonzerten gemeinsam mit der Sächsischen Staatskapelle Dresden, die Buchbinder vom Klavier aus leitet. Im Herbst erscheint ein Live-Mitschnitt der beiden Klavierkonzerten von Johannes Brahms mit den Wiener Philharmonikern und Zubin Mehta auf DVD und CD. Buchbinders Interpretationen basieren auf akribischer Quellenforschung. Als leidenschaftlicher Samm- ler historischer Partituren hat er 39 komplette Ausgaben der Klaviersonaten Ludwig van Beethovens in seinem Besitz; des Weiteren eine umfangreiche Sammlung von Erstdrucken, Origi- nalausgaben und Kopien der eigenhändigen Klavierstimmen und Partitur der Klavierkonzerte von Johannes Brahms. Seit 2007 ist Rudolf Buchbinder Künstlerischer Leiter des Grafenegg Festivals, das sich unter seiner Leitung innerhalb kurzer Zeit zu einem der bedeutenden Orchesterfestivals in Europa entwickelt hat. Zwei Bücher sind von Rudolf Buchbinder bislang erschienen, seine Autobiographie Da Capo sowie Mein Beethoven – Leben mit dem Meister.

48 Schumann Mozart

11.12.

Tickets: 25 / 40 / 55 € (<27 ans 15 / 24 / 33 €) (+352) 26 32 26 32 www.philharmonie.lu

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Sie wollen Musik verschenken? Um anderen Menschen mit Musik Freude zu machen, muss man nicht unbedingt ein Profimusiker sein. Egal, ob Laie oder Profi, egal welchen Alters und mit welchem Instrument – seien Sie dabei, wenn wir in kleinen Hauskonzerten musikalische Geschenke verteilen.

Anmeldung und weitere Informationen auf www.musekschenken.lu Eine Aktion der Fondation EME in Kooperation mit RTL www.fondation-eme.lu Grands orchestres

Prochain concert du cycle «Grands orchestres» Nächstes Konzert in der Reihe «Grands orchestres» Next concert in the series «Grands orchestres»

2017 20:00 06.02.Grand Auditorium Lundi / Montag / Monday

Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks Mariss Jansons direction Mahler: Symphonie N° 9

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© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2016 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Rédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Centrale Tous droits réservés.

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