REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union – Discipline – Travail MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

RAPPORT DU LANDSCAPE ANALYSIS POUR LA COTE D’IVOIRE

PROGRAMME NATIONAL DE NUTRITON

REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE

MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

PROGRAMME NATIONAL DE NUTRITON

RAPPORT DU LANDSCAPE ANALYSIS COTE D’IVOIRE Juin 2010

Une enquête collaborative mise en œuvre par :

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Sommaire

Liste des tableaux et graphiques ------4 Liste des abréviations ------5 Contexte et justification ------6 1. Présentation du pays ------9 2. Présentation du Landscape Analysis ------14 3. Mise en œuvre du processus du Landscape Analysis en Côte d’Ivoire ------16 3.1. Cadre institutionnel ------16 3.2. Méthodologie de l’étude ------18 3.3. Analyse des résultats ------20 4. Volonté d’agir : analyse des forces et faiblesses ------21 4.1. Analyse des forces et faiblesses au niveau central ------21 4.1.1. Analyse des forces ------21 4.1.2. Analyse des faiblesses ------23 4.2. Analyse des forces et faiblesses au niveau périphérique ------24 4.2.1. Analyse des forces ------24 4.2.2. Analyse des faiblesses ------27 5. Capacités d’agir : analyse des forces et faiblesses ------30 5.1. Analyse des forces et faiblesses au niveau central ------30 5.1.1. Analyse des forces ------30 5.1.2. Analyse des faiblesses ------31 5.2. Analyse des forces et faiblesses au niveau périphérique ------31 5.2.1. Analyse des forces ------32 5.2.2. Analyse des faiblesses ------36 6. Conclusion et Recommandations ------39 6.1. Conclusion ------39 6.2. Recommandations ------40 6.2.1. Au niveau central ------40 6.2.2. Au niveau périphérique ------41 Annexes ------42 7.1. Questionnaires ------42 7.2. Echantillon de l’enquête ------59 7.3. Equipes de collecte ------62 7.4. Cadre d’analyse des indicateurs pour la volonté et la capacité d’agir ------65

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Liste des tableaux et graphiques

Tableaux

Tableau 1 : Situation des infrastructures et des ressources humaines de santé ...... 12

Tableau 2 : Quelque indicateurs de santé ...... 12

Tableau 3 : Composition des pôles de développement (hors Abidjan) ...... 19

Tableau 4 : Répartition de l'échantillon par pôle de développement ...... 20

Tableau 5 : Proportion de districts sanitaires mettant en œuvre les AEN ...... 24

Tableau 6 : Proportion de districts sanitaires mettant en œuvre les AEN par pôle de développement ...... 24

Tableau 7 : Proportion de districts sanitaires mettant en œuvre les AEN par pôle de développement ...... 25

Tableau 8 : Proportion de structures sanitaires possédant les protocoles/guides ...... 25

Tableau 9 : Priorités pour résoudre les problèmes de nutrition ...... 27

Tableau 10 : Proportion de districts sanitaires prenant en compte les AEN dans les micros plans ...... 28

Tableau 11 : Proportion de structures sanitaires disposant de protocoles/guides ...... 29

Tableau 12 : Proportion de districts sanitaires ayant une stratégie de communication visant la communauté ...... 33

Tableau 13 : Disponibilité des médicaments et aliments thérapeutiques et autres fournitures dans les structures sanitaires ...... 34

Tableau 14 : Disponibilité des médicaments, aliments thérapeutiques et fournitures dans les structures sanitaires ...... 35

Figure

Figure 1 : proportion de structures sanitaires se référant aux protocoles/guides ...... 26

Figure 2 : Répartition des districts sanitaires en fonction du nombre d'AEN mises en œuvre ...... 27

Figure 3 : qualité du personnel en charge des questions de nutrition dans les districts sanitaires ...... 32

Figure 4 : qualité du personnel en charge de la mise en œuvre des AEN dans les structures sanitaires ...... 32

Figure 5 : Temps moyen (en mn) alloué aux AEN par jour ...... 36

Figure 6 : Répartition des agents (en %) en fonction du nombre de formations reçues ...... 37

Figure 7 : Répartition des agents de santé selon la connaissance des protocoles ...... 37

Figure 8 : Proportion de structures sanitaires ne disposant pas de matériel IEC/CCC par pôle de développement ...... 38

Cartes

Carte 1 : La Côte d'Ivoire en Afrique ...... 9

Carte 2 : Limites administratives et poids démographique des districts sanitaires ...... 11

Carte 3 : Pays participant au projet Landscape Analysis ...... 15

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Liste des abréviations

Sigle Définition

INS Institut National de la Statistique DIPE Direction de l’Information, de la Planification et de l’Evaluation MSHP Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique PNDS Plan National de Développement Sanitaire ONU Organisation des Nations Unies RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitation INS/DC INS/Division de la Cartographie ESPC Etablissement Sanitaire de Premier Contact IDE Infirmier Diplômé d’Etat SF Sage Femme OMS Organisation Mondiale de la Santé PNN Programme National de Nutrition AEN Activités Essentielles de Nutrition PEV Programme Elargi de Vaccination FAO Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation UE Union Européenne ACF Action contre la faim OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement

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Remerciement

Nos remerciements s’adressent à tous les agents enquêteurs, les superviseurs qui ont effectué le travail de collecte des données. Nos remerciements s’adressent particulièrement aux autorités régionales, départementales et locales pour avoir facilité le déroulement de l’enquête.

Cette enquête est aussi l'aboutissement d'une collaboration avec de nombreuses institutions qui se sont impliquées dans la planification, la mise en œuvre, le support technique et financier, la formation et/ou la mise à disposition de personnel de collecte des données et de consultants. Il s'agit de l’OMS, de la Banque Mondiale, de l’UNICEF, du PAM et HKI. Que ces institutions ainsi que les consultants puissent trouver ici l’expression des sincères remerciements du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, par l’intermédiaire de la Direction de Coordination du Programme National de Nutrition.

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Contexte et justification

Dans le cadre de la lutte contre la malnutrition, Plusieurs initiatives ont été menées par les partenaires (OMS, UNICEF, FAO, PAM, BM, HKI, PEPFAR, UE, ACF, GAIN, etc.). En vue du renforcement de leur effort à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), un projet sur l'analyse du paysage nutritionnel, le "Landscape Analysis", a été conçu par l'OMS, en partenariat avec les gouvernements et autres partenaires, pour servir de cadre analytique et de suivi évaluation des actions concourant à atteindre ces objectifs.

La série d'articles de la revue "The Lancet" sur la malnutrition maternelle et infantile, publiée en janvier 20081, a offert une opportunité pour le plaidoyer et pour l'accélération de la mise en œuvre de mesures efficientes afin de réduire la malnutrition maternelle et infantile. Cet objectif implique une meilleure coordination des efforts entre les organismes des Nations Unies, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les ONG et la société civile, ainsi que le secteur privé, sous la direction des gouvernements nationaux. Pour soutenir les actions intersectorielles et efficientes, le "Landscape Analysis" évalue la volonté et la capacité des pays à accélérer la mise à échelle des actions essentielles en nutrition, afin d'identifier les faiblesses, les contraintes et les opportunités pour l'intégration des interventions en nutrition et les appliquer à grande échelle, en particulier dans les 36 pays2 fortement touchés où 90% des enfants souffrant d’un retard de croissance dans le monde vivent, dont la Côte d’Ivoire.

En effet, la malnutrition, en Côte d’Ivoire, est la cause sous jacente de 54% de décès des enfants de moins de 5 ans selon la MICS 2006. La forme la plus courante est représentée par le retard de croissance ou malnutrition chronique dont la prévalence est passée de 25,4% en 2000 à 34% en 2006 avec 15,7% de forme sévère avec des zones à fortes prévalences (Nord-est 46,6% et Sud-ouest 41,1%). L’enquête Smart réalisée en 2009 a relevée une situation encore plus préoccupante.

A cause de cette prévalence importante de la malnutrition, la Côte d’Ivoire a été identifiée pour mettre en œuvre le Landscape Analysis. Ce projet vise à mettre à échelle des actions de nutrition efficaces afin d’accélérer l’atteinte des OMD.

Cette analyse dont l’objectif sous jacent est de dégager et d’analyser les causes de cette situation nutritionnelle va également permettre d’identifier les obstacles à la mise à échelle des actions de nutrition efficaces, de ressortir le meilleur investissement en matière de nutrition pour atteindre rapidement les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Ainsi, de manière spécifique, le Landscape Analysis, va évaluer les gaps pour la mise à échelle des actions de nutrition intégrées, identifier les contraintes et opportunités pour mettre à l’échelle les actions de nutrition intégrées, fournir des informations pour la finalisation du plan d’actions stratégiques et de mettre à la disposition de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la malnutrition une base de données sur la situation nutritionnelle et les actions entreprises.

1 1 Maternal and Child Undernutrition Study Group (2008) Maternal and child undernutrition. The Lancet 371(9608-12) (http://www.thelancet.com/series/maternal-and-child-undernutrition)

2 2 Afghanistan, Angola, Bangladesh, Burkina Faso, Burundi, Cambodia, Cameroon, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Egypt, Ethiopia, Ghana, Guatemala, India, Indonesia, Iraq, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Myanmar, Niger, Nigeria, Nepal, Pakistan, Peru, Philippines, South Africa, Sudan, United Republic of Tanzania, Uganda, Viet Nam, Yemen, Turkey, Zambia. (Bhutta et al 2008)

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Le processus Landscape Analysis, conduit par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP) à travers le Programme National de Nutrition (PNN) a été possible grâce à l’appui technique et financier de certains partenaires dont l’OMS, l’UNICEF et la Banque Mondiale et aussi de certaines ONGs internationales et autres organismes internationaux. Il a été participatif et s’est fait en plusieurs étapes dont les plus essentielles sont la mise en place du cadre institutionnel, l’élaboration et la mise à jour des outils de collecte et le choix de la méthode de collecte et des sites à visiter, l’analyse des informations, etc.

Le présent rapport est la synthèse des travaux effectués dans le cadre du Landscape Analysis et s’articule autour de la présentation du pays et de l’outil Landscape Analysis, de l’analyse des forces et faiblesses quant à la volonté et la capacité d’agir ainsi que des principales recommandations qui découlent de cette analyse.

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1. Présentation du pays

La Côte d'Ivoire est située en Afrique de l'Ouest dans l'hémisphère nord, entre le 4 ° 30' et 10 ° 30' de latitude Nord et entre le 2°30' et 8°30' de longitude ouest. Elle couvre une superficie de 322 462 km2 et est limitée à l'Ouest par le Libéria sur 580 km et la Guinée sur 610 km, au Nord par le Mali sur 370 km et le Burkina Faso sur 490 km, à l'Est par le Ghana sur 640 km et au Sud par le Golfe de Guinée (océan Atlantique) sur 550 km.

Carte 1 : La Côte d'Ivoire en Afrique

Source : INS, Atlas de la population et des équipements

La population totale est estimée à 20,62 millions d’habitants en 2008 avec un taux de croissance annuel moyen estimé à 3%. Après quatre décennies de relative prospérité économique, le pays a connu une situation politique instable depuis le coup d’état militaire du 24 décembre 1999. Le 19 septembre 2002, une tentative de coup d’état s’est transformée en une rébellion armée qui a abouti à la partition du pays en deux : le Sud, sous contrôle gouvernemental et le Nord occupé les Forces Nouvelles (FN). Après plusieurs accords infructueux, les deux principaux protagonistes de la crise ivoirienne ont signé le 4 mars 2007, les Accords Politiques de Ouagadougou (APO). Ces accords ont Page | 9 crées les conditions de retour à une paix durable et ont ainsi permis au pays de normaliser ses relations avec la communauté internationale.

La structure de l’économie reste dominée par le secteur agricole qui représente 33% du PIB et emploie les deux tiers de la population active et génère 66% des recettes d’exportation. L’agriculture est dominée par le binôme café-cacao qui représente 40% des recettes d’exportation et 20% du PIB et fait vivre environ 6 millions de personnes1. Avec une production annuelle estimée à près de 1.200.000 tonnes, la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de cacao avec 40% de la production mondiale. Les autres produits d’exportation agricole sont le café (premier pays producteur africain), le coton (troisième pays producteur africain), la banane, le palmier à huile, l’hévéa, l’ananas, l’anacarde, la mangue et un potentiel important de cultures céréalières, de racines et tubercules, de banane plantain, de productions maraîchères, animales et halieutiques.

Le pays a connu une nette régression avec une paupérisation de plus en plus croissante. Selon l’enquête de niveau de vie (ENV), réalisée en 2008 par l’INS, le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est passé de 38,4% en 2002 à 48,9% en 2008 soit une augmentation de plus de 10 points de pourcentage en moins d’une décennie. Ainsi, en l’espace d’une génération, le nombre de pauvres a été multiplié par 10 (incidence de 10% en 1985 ; 36,8% en 1995 ; 33,6% en 1998 ; 38,4% en 2002; 48,9% en 2008). Le Nord du pays est la zone plus affectée et où la progression de la pauvreté a été la plus forte avec un taux de pauvreté estimé en 2008 à 77,3% contre 40,3% en 2002. Par ailleurs, la pauvreté est plus accentuée en milieu rural qu’en milieu urbain. Le taux de pauvreté est passé de 49% en 2002 à 62,45% en 2008 en milieu rural contre 24,5% et 29,45% sur la même période en milieu urbain.

La situation de crise a donc négativement impacté les conditions de vie des ménages en Côte d’Ivoire et a en parti contribué à la détérioration de la couverture sanitaire avec la destruction des structures sanitaires, le déplacement du personnel sanitaire du Nord du pays vers le Sud du pays, etc. L’intervention de certains ONG internationales et avec l’appui des bailleurs de fonds, une réponse partielle a été apportée à cette situation. Avec le retour progressif de la paix et le processus de redéploiement de l’administration, une grande partie du personnel de santé a été mise en place et le système de santé, dont le fonctionnement est décrit dans les paragraphes suivants, fonctionne relativement correctement.

Le système de santé ivoirien est structuré selon trois niveaux, aussi bien du côté des services d’offres de soins (ou système de soins) que du côté de l’organisation administrative.

Le système de soins est pyramidal et comprend trois niveaux : primaire, secondaire et tertiaire. Le niveau primaire est composé des établissements sanitaires de premier contact (ESPC) à savoir les centres de santé, les formations sanitaires et les infirmeries. Le niveau primaire est chargé de la mise en œuvre de la politique de Soins de Santé Primaire (SSP). Le niveau secondaire est constitué des hôpitaux généraux, des centres hospitaliers régionaux et des centres hospitaliers spécialisés. Le niveau tertiaire comprend les centres hospitaliers universitaires, les établissements spécialisés et les institutions de formation.

L’organisation administrative est également de type pyramidal avec trois niveaux : le niveau central, le niveau intermédiaire et le niveau périphérique. Le niveau central comprend le cabinet du ministre, les services rattachés au cabinet, les directions centrales et les Etablissements Publics Nationaux (EPN). Le niveau intermédiaire correspond aux directions régionales (19), chargées de coordonner les activités des services du ministère implantés dans la région. Le niveau périphérique est composé des districts sanitaires (78) qui constituent le niveau opérationnel du système.

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Carte 2 : Limites administratives et poids démographique des districts sanitaires

Source : INS/DC

Si des progrès importants ont été faits pour élargir la couverture sanitaire afin d’assurer l’accessibilité aux soins de santé, beaucoup reste encore à faire pour atteindre les normes internationales recommandées par l’OMS3.

En effet, en dépit du recrutement massif du personnel de santé, le pays comptait en 2008 1 244 médecins, soit un ratio de 16 500 habitants par médecin et ce ratio était de 21 364 habitants/méd. en 2007. Cette situation est pareille pour ce qui est des soins de proximité car le ratio pop/IDE était de 6 968 en 2008 contre 7 478 en 2007.

Par contre au niveau des sages femmes (SF), les ratios sont beaucoup plus reluisants et sont en nette progression. Ainsi, en 2007, la Côte d’Ivoire comptait 4 049 habitants/SF et 3 371 habitants/SF en 2008. Au niveau des infrastructures sanitaires, leur évolution a été moins importante. En effet, si 45

3 Selon les normes de l'OMS il faut 1 médecin pour 10 000 hbts, 1 infirmier pour 5 000 hbts et 1 sage femme pour 5000 hbts.

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ESPC ont été acquis entre 2007 et 2008, les autres niveaux sont restés quasiment identiques entre les deux années comme l’indique le tableau suivant :

Tableau 1 : Situation des infrastructures et des ressources humaines de santé 2007 2008 Médecins 937 1244 Chirurgiens Dentistes 111 170 Pharmaciens 199 257 Infirmiers 2677 2959 Sages Femmes 1155 1429 Technicien de Labo 142 198 Nombre ESPC 1421 1467 Nombre HG 55 57 Nombre CHR 17 17 Nombre CHU 4 4 Source : DIPE

En 2007 et 2008, la malnutrition touchait en moyenne 7 enfants sur 1000. Par ailleurs, la proportion d’enfants de moins de cinq malnutris lors des dépistages4 était de 3,43% en 2008 contre 4,26% en 2007, ce qui dénote d’une légère amélioration de la situation.

Tableau 2 : Quelque indicateurs de santé Années Indicateurs 2007 2008 Population 20 018 037 20 619 391 population des moins de cinq ans 2 962 182 3 160 065 Taux d'utilisation des services de consultations générales5 15,91 17,13 Taux de fréquentation des services de consultations6 18,14 19,64 Proportion d'enfants malnutris 4,26 3,43 Incidence de la malnutrition chez les enfants de 0 à 4 ans (Pour 1000) 7,48 7,54 ratio médecin/pop 21 364 16 575 Ratio Chirurgiens Dentistes / Pop 180 343 121 291 Ratio Pharm / Pop 100 593 80 231 Ratio IDE / Pop 7 478 6 968 Ratio SF / FAP 4 049 3 371 Ratio Tech de Labo / Pop 140 972 104 138 Source : DIPE

Par ailleurs, cette situation Nationale masque des disparités au détriment des régions du Nord et de l’ouest de la Côte d’Ivoire. En effet, la situation nutritionnelle au Nordet à l’Ouest présente des chiffres très élevées. Cette disparité régionale s’explique par : (i)les aléas climatiques avec des périodes de soudure précoce ou

4 Proportion d’enfants malnutris lors des pesées. 5 Ratio nombre de consultations/Pop totale 6 Ratio nombre de consultations/Pop totale Page | 12 longue, (ii)la crise sociopolitique ayant entraîné un déplacement massif des populations et des problèmes d’accès à la terre avec un impact négatif sur les services sanitaires disponibles et l’accès à la nourriture en quantité et qualité adéquates, (iii)la fragilisation ou l’insuffisance du réseau de distribution, de transformation et de conservation des aliments, (iv)du faible pouvoir d’achat des ménages, et des mauvaises pratiques nutritionnelles.

Tableau N°3 : les prévalences de la malnutrition issues des enquêtes MICS et SMART

Enquêtes Malnutrition Aiguë globale Malnutrition Chronique Insuffisance pondérale globale globale

Nord Ouest Nord Ouest Nord Ouest

MISC 2006 12,2 8,1 38,2 33,6 31,1 22,5

SMART 2008 17,5 30,6 39,1

SMART 2009 7,1 5,6 37,1 33,8 32,1 23,7

Source : MICS/SMART 2008/SMART2009

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2. Présentation du Landscape Analysis

2.1. Fondements du Landscape Analysis

La malnutrition est un problème important de santé publique dans beaucoup de pays en voie de développement En effet, outre, la mortalité des enfants de moins de 5 ans dont elle est l’une des cause sous jacente, la malnutrition a des conséquences socioéconomiques considérable à la fois pour la mère et les états en terme de dispositif sanitaire pour assurer la réponse nationale. La série d'articles de la revue "The Lancet", publiée en 2008 a réaffirmé l’urgence de cette situation.

Pour y faire face, les agences du système des nations unies et les partenaires au développent ont choisi d’unir leur effort autour de l’atteinte de l’Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) relatif à la nutrition. Pour ce faire, l’analyse de l’état de préparation" des pays pour identifier les domaines où investir et comment investir afin d'accélérer les actions pour la nutrition, dénommée "Landscape Analysis", a été choisi comme point de départ.

2.2. Composantes du Landscape Analysis

Le Landscape a trois composantes. La première est constituée de l’analyse sur l’état de préparation des 36 pays à forte prévalence de retard de croissance et d’anémie maternelle. Il s’agit concrètement de l’analyse complète des indicateurs de données secondaires dans 36 pays à forte prévalence de retard de croissance. L'analyse a utilisée de multiples méthodes statistiques pour définir des typologies de pays afin de guider où et comment investir dans la nutrition.

L’évaluation de pays est la deuxième composante. Elle vise à identifier les lacunes, contraintes et opportunités pour l'intégration et l'intensification des actions réputées efficaces de nutrition afin de créer des interventions intersectorielles pour améliorer la nutrition.

La troisième composante est la définition du profil pays selon les indicateurs de nutrition et les facteurs sous jacents définis par l’OMS et les partenaires à travers le « Nutrition Landscape Information System (NLIS) ».

2.3. Partenaires du Landscape Analysis

Le Landscape constitue un cadre au travers duquel les agences unissent leurs efforts afin de renforcer leur contribution, de concert avec les gouvernements, pour l’atteinte des OMD. Il bénéficie ainsi de l’appui des partenaires suivant: l'UNICEF, PAM, FAO, SCN, HKI, GAIN, BANQUE MONDIALE, OMS.

2.4. Champ d’application du Landscape Analysis

Le Landscape a été conçu pour les pays pour lesquels la malnutrition est identifiée comme un problème majeur de santé publique. Ces pays sont au nombre de 36 dont la Côte d’Ivoire.

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Carte 3 : Pays participant au projet Landscape Analysis

Source : OMS

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3. Mise en œuvre du processus du Landscape Analysis en Côte d’Ivoire

La réalisation du Landscape Analysis en Côte d’Ivoire a été conduite par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP) à travers le Programme National de Nutrition. Le processus a été participatif avec la participation aussi bien d’acteurs locaux (Ministères, Institutions spécialisées, etc.) que de partenaires au développement et d’ONG internationales. Cette section décrit l’approche méthodologique adoptée pour la réalisation du Landscape Analysis.

3.1. Cadre institutionnel Le cadre institutionnel mis en place pour la conduite du processus Landscape Analysis a été formalisé par arrêté ministériel et comprend deux niveaux : une équipe pays et un comité technique.

L’équipe pays a été dirigée par un point focal du PNN. L’équipe pays est un groupe consultatif, il a joué également un rôle actif pour la mobilisation des ressources et pour définir les grandes orientations du processus. Le comité de l’équipe pays est constitué d’une équipe multidisciplinaire dont les membres sont :

Au titre du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique :  le Directeur Général de la Santé (DGS) ;  le Directeur de la Santé Communautaire (DSC) ;  le Directeur Coordonnateur du Programme National de Nutrition (DC-PNN) ;  le Directeur de la Direction de l’Information, de la Planification et de l’Evaluation (DIPE) ;  le Directeur de l’Institut National de Santé Publique (INSP) ;  le Chef de projet Stratégie Accélérée pour la Survie et le Développement de l’Enfant (SASDE) ;  le Directeur Coordonnateur du Programme National de Santé Infantile (DCPNSI) ;  le Directeur Coordonnateur du Programme National de la Santé de la Reproduction /Planification Familiale (DCPNSR/PF) ;  le Directeur Coordonnateur du Programme National de Prise en Charge Médicale des PVVIH (DCPNPEC) ;  le Directeur du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) ;  le Directeur National de la Pharmacie de la santé Publique (PSP) ;  le Directeur de la Police sanitaire.

Au titre des autres Ministères et structures nationaux :  le Conseiller spécial de la Primature en charge de la sécurité nutritionnelle et alimentaire ;  le représentant du Ministère d’Etat, Ministre du Plan et du Développement ;  le représentant du Ministère de la Lutte contre le Sida ;  le représentant du Ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires Sociales ;  le représentant du Ministère de l’Economie et des Finances ;  Le Directeur de la Production Alimentaire et de la Diversification du Ministère de l’agriculture (MINAGRI) ;  le représentant du Ministère de la Production Animale et des Ressources Halieutiques (MIPARH) ;  le représentant du Ministère de l industrie (Agroalimentaire) ;  le représentant du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Universités) ;  le représentant du Ministère du transport ;  le représentant du Ministère de la Communication ;  le représentant du Ministère de l’Intérieur ;

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 le représentant du Ministère du Commerce ;  le représentant du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ;  le Directeur de l’Institut National de la Statistique (INS) ;  le Directeur du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) ;  le Directeur de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) ;  le Président de l’Union des Villes et Communes de CI (UVICOCI) ;  le Président de l’Association des districts et départements de CI (ADDCI) ;  le Directeur de l’Office pour la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV) ;  le Président de la Fédération Des Organisations de Consommateurs Actifs de Côte D'ivoire.

Au titre des partenaires au développement :  le représentant de la Banque Mondiale ;  le représentant du Représentant-résident de l’Union Européenne ;  le représentant du Représentant-résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ;  le représentant du Représentant-résident du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) ;  le Représentant-résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ;  le représentant du Représentant-résident de l’Organisation des Nations Unies pour L'Alimentation et l'Agriculture ;  le représentant du Représentant-résident du Programme Alimentaire Mondial ;  le représentant du Représentant-résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ;  le représentant du Coordonnateur pays du Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) ;  le représentant du Coordonnateur pays du PEPFAR

Au titre des Organisations Non Gouvernementales (ONG).  le Représentant-résident de Hellen Killer International (HKI) ;  le Représentant-résident de l’ONG Action Contre La Faim (ACF) ;  le Représentant-résident de l’ONG MERLIN.

Le comité technique conduit les travaux techniques dont la collecte de données, l’analyse et la préparation des rapports. Le comité technique est composé de :

 Ministère de la santé et de l’hygiène publique ;  OMS ;  UNICEF ;  PNUD ;  UE ;  Banque mondiale ;  INS.

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3.2. Méthodologie de l’étude La méthodologie adoptée pour cette analyse repose sur plusieurs étapes dont les plus essentielles sont la revue de littérature, l’adaptation et la finalisation des outils de collecte, le choix des sites de collecte, la formation des agents et la collecte de données.

[1.]. Revue de littérature

L’objectif de la revue de littérature est de mettre en relief toutes les publications ainsi que les analyses qui ont été faites sur les problèmes de nutrition en Côte d’Ivoire. Elle visait en outre l’objectif de faire la synthèse sur les efforts du Gouvernement en matière de lutte contre la malnutrition. Cette étape a donc permis de passer en revue tous les plans de développement susceptibles d’aborder les problèmes de nutrition. Il s’agit notamment du Document de Stratégie de réduction de la Pauvreté (DSRP), des Plans Nationaux de Développement Sanitaires (PNDS), des Plans Stratégiques de lutte contre la malnutrition (PNN) ainsi que de tous les textes administratifs. Cette document a permis d’apprécier au niveau des autorités l’importance accordée aux problèmes de nutrition ainsi que d’évaluer leurs volontés et leurs capacités d’agir pour réduire significativement la malnutrition ainsi que les autres problèmes de nutrition en Côte d’Ivoire.

La recherche documentaire a aussi permis de faire l’état des lieux de la nutrition en Côte d’Ivoire. Cette recherche, basée en grande partie sur les études menées et les rapports d’enquêtes réalisées aussi bien par le PNN que par les autres structures, a mis en évidence que les problèmes de nutrition sont transversaux et multisectoriels (entre plusieurs secteurs aussi bien étatiques que non étatiques). Cette revue a en outre permis d’affiner la démarche méthodologique adoptée par la réalisation du Landscape Analysis en Côte d’Ivoire.

[2.]. Adaptation et finalisation des outils de collecte

Les intervenants dans le secteur de la nutrition étant multiformes, cinq questionnaires ont été utilisés pour la collecte de données. Les intervenants peuvent être regroupés en deux catégories : les intervenants du niveau central et ceux du niveau périphérique.

Les intervenants du niveau central comprennent les ministères, les bailleurs de fonds, les partenaires au développement, les agences du système des Nations Unies, les ONGs Internationales et nationales, les centres de recherches et autres institutions spécialisées. Ceux-ci ont un rôle de planification, de financement et d’appui (mais aussi quelques fois implémentent directement des actions). Un questionnaire spécifique a été utilisé par cette catégorie d’intervenants.

Les intervenants du niveau périphérique ont rôle de planification dont le champ est réduit mais un rôle d’exécution et d’implémentations des actions beaucoup plus importants. Ils sont les acteurs de terrain. Ces intervenants sont les Districts Sanitaires et le personnel médical. Quatre (4) types de questionnaires ont utilisés pendant la collecte pour cette catégorie d’intervenants.

Les outils de collecte sont standardisés et utilisés par l’OMS pour les évaluations du type Landscape Analysis. Il était donc important de les adapter tout en s’assurant de la comparabilité des résultats obtenus avec les évaluations qui sont faites dans d’autres pays. Ce volet a été fait par l’équipe technique avec l’appui du consultant et de l’OMS.

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[3.]. Le choix des sites de collecte

L’échantillon des intervenants du niveau central a été obtenu par choix raisonné et comporte 31 structures dont 19 structures gouvernementales, 6 agences du système des Nations Unies, 3 ONGs, 2 bailleurs de fonds et 1 structure du secteur privé.

L’un des objectifs principaux de la collecte de données, en ce qui concerne les intervenants du niveau périphérique, est de fournir des résultats statistiquement représentatifs au niveau des 10 pôles de développement et de la ville d’Abidjan. Cette stratification du pays est retenue dans les processus de planification très importants comme le DSRP. La composition de ces strates suivant les 19 régions administratives est donnée dans le tableau suivant : Tableau 3 : Composition des pôles de développement (hors Abidjan) Pôle Chef-lieu Régions actuelles Centre Yamoussoukro Lacs, N'zi-Comoé Centre-Est Abengourou Moyen Comoé Centre-Nord Bouaké Vallée du Bandama Centre-Ouest Daloa Haut Sassandra, Fromager et Marahoué Nord Korhogo Savanes Nord-Est Bondoukou Zanzan Nord-Ouest Odienné Denguelé, Bafing et Worodougou Ouest Man Montagnes, Moyen Cavally Sud Abidjan Lagunes, Agneby, Sud Bandama et Sud Comoé Sud-Ouest San Pedro Bas Sassandra Source : DSRP Pour atteindre l’objectif sus mentionné, le principe d’une enquête par sondage a été retenu. Le mode de sélection des unités secondaires d’échantillonnage (les centres de santé) a été un tirage proportionnel et aléatoire. La base de sondage utilisée est composée de la liste de toutes les structures sanitaires reparties par district sanitaire et par région administratif. Elle est exhaustive et fournie une typologie des structures sanitaires en fonction de leur état de fonctionnement. Seules les structures sanitaires fonctionnelles ont été retenues. Ainsi, la base de sondage comporte 1417structures sanitaires fonctionnelles et la taille de l’échantillon de l’enquête auprès des intervenants du niveau périphérique est de 195 structures sanitaires. La base de sondage a été fournie par la DIPE. L’obstacle majeur dans la distribution de l’échantillon par pôle de développement vient du fait que les limites administratives des districts sanitaires n’épousent pas forcement celles des pôles de développement, ce qui a justifié en partie l’inclusion de tous les districts sanitaires lors du tirage au premier degré.

L’unité primaire d’échantillonnage est le District sanitaire. Tous les districts sanitaires ont été visités et le nombre de centres de santé par District sanitaire a été déterminé en fonction du poids de celui- ci (nombre de centre santé dans le district). Les centres de santé à l’intérieur du District ont été choisis par tirage aléatoire simple.

Ainsi 195 structures sanitaires7 ont été choisies selon un tirage aléatoire et proportionnel dont la répartition par pôle de développement est donnée dans le tableau suivant :

7 La liste complète est jointe en annexe Page | 19

Tableau 4 : Répartition de l'échantillon par pôle de développement pole de nombre de structures en % échantillon en % développement sanitaires fonctionnelles

centre 155 10,94 22 11,28 centre-est 51 3,6 7 3,59 centre-nord 96 6,77 14 7,18 centre-ouest 178 12,56 28 14,36 nord 128 9,03 15 7,69 nord-est 113 7,97 13 6,67 nord-ouest 114 8,05 12 6,15 ouest 94 6,63 18 9,23 sud-ouest 78 5,5 13 6,67 sud-hors abidjan 179 12,63 36 18,46 abidjan 231 16,3 17 8,72 Total 1417 99,98 195 100 Source : reconstitué à partir des données de la DIPE

[4.]. Formation des agents et collecte de données

Pour la collecte de données, 41 équipes composées de deux personnes, soit 82 agents de collecte, provenant de structures nationales (PNN, DIPE, INS, DR, autres programmes de santé, etc.) d’ONGs Internationales (HKI, SPIRUCI) et des agences du SNU (OMS, UNICEF) ont été formé par l’équipe technique avec l’appui de l’OMS.

Cette formation avait pour but de passer en revue les procédures de remplissage des questionnaires, les notions essentielles à connaitre avant l’administration du questionnaire et les modalités pratiques de la collecte de données. Elle a duré une journée. La collecte de données a duré trois jours et a permis de toucher l’ensemble des structures présélectionnées dans l’échantillon.

3.3. Analyse des résultats Deux approches ont été utilisées pour l’analyse des résultats de cette étude : une approche qualitative basée sur une analyse du contenu des questionnaires remplis et une analyse descriptive qui s’appui sur une exploitation statistique des informations collectées (à partir de calculs de fréquences notamment).

L’approche qualitative a utilisé un cadre de résultats8 qui passe en revue l’essentiel des questions de nutrition et permet d’apprécier si l’aspect abordé est une force ou une faiblesse. Ce cadre de résultats comporte deux grandes parties qui retracent la capacité et la volonté d’agir qui est la finalité de cette étude.

L’analyse quantitative (statistique) est basée sur les mêmes principes consistant à dégager les forces et faiblesses des différentes catégories d’intervenants dans leur capacité et volonté d’agir et permet de corroborer les résultats de la première approche. Le présent rapport est le résultat de ces deux analyses. La première approche a été mise en œuvre par l’équipe technique avec le soutien technique de l’OMS. La deuxième analyse a été menée par le consultant recruté dans le cadre du processus du Landscape Analysis.

8 Le cadre de résultats est joint en annexe Page | 20

4. Volonté d’agir : analyse des forces et faiblesses

La volonté d’agir pour le passage à échelle des activités essentielles de nutrition est traduite par un certain nombre de thèmes dont les politiques et engagement au niveau central, les réglementations et stratégies mises en place aussi bien au niveau central qu’au niveau périphérique, l’élaboration de plans d’actions et de protocoles adéquats, la présence et la référence aux protocoles au niveau des structures de santé, la mobilisation des ressources aux niveaux central et périphérique, etc.

4.1. Analyse des forces et faiblesses au niveau central L’analyse des forces et faiblesses découle aussi bien de la revue de littérature que de l’analyse du contenu du questionnaire niveau central.

4.1.1. Analyse des forces Depuis son indépendance, l’Etat ivoirien a pris la mesure des problèmes de nutrition et a intégré ces problèmes dans ces processus de planification du développement à travers non seulement l’adoption de plusieurs textes de lois mais aussi dans les programmes de développement. Ainsi, la constitution ivoirienne reconnait de fait le droit à la santé (article 7) de manière globale et de fait reconnait le droit à une alimentation et à une nutrition saine.

Par ailleurs, plusieurs projets spécifiques et textes légaux ont été exécutés et/ou adoptés avec l’appui des partenaires au développement. Parmi ceux-ci, l’on peut retenir la :  mise en œuvre en 1989 du projet santé/nutrition ;  élaboration d’un plan directeur de développement agricole pour l’aboutissement à l’autosuffisance alimentaire 1992 ;  mise en œuvre du projet “ Initiative Hôpitaux Amis des Bébés ” (IHAB) depuis 1993 ;  création du projet de lutte contre les carences en micronutriments, financée par l’UNICEF (1993) ;  prise du décret N° 94-303 du 1er Juin 1994, autorisant l’utilisation du sel comme support de lutte contre la carence en iode ;  prise de l’arrêté interministériel N°018/MSP/MC du 3 Avril 1996, rendant obligatoire l’iodation du sel destiné à la consommation humaine et animale ;  approbation en Octobre 1997 par le Gouvernement, de la déclaration de politique nationale pour la promotion, la protection et l’encouragement de l’allaitement maternel en Côte d’Ivoire ;  prise du décret N° 98-676 du 25 novembre 1998 portant création de la direction des cantines scolaires ;  tenue par le Comité National d’Alimentation et de Développement (CNAD) en Juillet 1997 d’un séminaire de validation et d’adoption du Plan National d’Actions pour la Nutrition ;  allocation d’une ligne budgétaire au programme de lutte contre les carences en micronutriments basés à l’INSP (1998) ;  prise de l’arrêté N°410 du 28 décembre 2001 portant organisation et son fonctionnement  prise de l’arrêté interministériel N°027/MSHP/MC/MIPSP/MDEF du 18 janvier 2007 rendant obligatoire la fortification en fer et en acide folique de la farine de blé panifiable en Côte d’Ivoire ;  prise de l’arrêter interministériel N°028/MSHP/MC/MIPSP/MDEF du 18 janvier 2007 rendant obligatoire la fortification en vitamine A des huiles alimentaires destinées à la consommation humaine et animale en Côte d’Ivoire ;  mise en place en 2007 d’un système d’alerte précoce au niveau du ministère de l’agriculture.  élaboration d’un projet d’ordonnance réglementant les substituts du lait maternel ;

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 élaboration d’un code réglementant la vente des aliments aux alentours des écoles (en cours) ;  exonération de taxes sur les intrants et matériels de fortification ;  code du travail : congés de maternité à 3 mois ;  gratuité des soins de santé pour les enfants sévèrement malnutris dans les zones à forte prévalence ;  intégration de la problématique de la nutrition dans d’autres programmes de santé et d’autres secteurs ;  processus de formalisation de l’Agence ivoirienne de la sécurité sanitaire des aliments.

Dans le cadre de la planification du développement, les problèmes de nutrition ont été intégrés dans la plupart des programmes nationaux. Ainsi, la lutte contre la malnutrition a été parfaitement intégrée dans les Plans Nationaux de Développement Sanitaire (PNDS) de 1996-2005 et de 2009- 2013 et dans le Document de stratégie de Réduction de la pauvreté de 2008. Dans le DSRP, par exemple, le principe d’accessibilité à une alimentation saine et équilibrée est admis (Axe 4 : Amélioration de l’accessibilité et de la qualité des services sociaux de base, préservation de l’environnement, promotion de l’égalité du genre et sécurité sociale) et l’atteinte de ce résultat, selon le DSRP, passe par l’exécution et le renforcement du programme national de nutrition.

Auparavant, en juillet 2007, il y a eu la tenue par le Comité National d’Alimentation et de Développement (CNAD) d’un séminaire de validation et d’adoption du Plan National d’Actions pour la Nutrition.

Cette volonté d’agir s’est par la suite réaffirmée par la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire pour la résolution des problèmes nutritionnels avec la création au sein du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Public du Programme National de Nutrition. La création de ce programme constitue une réponse du système sanitaire aux problèmes nutritionnels. L’objectif général était de contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité liées aux problèmes nutritionnels de la population ivoirienne et en particulier des groupes les plus vulnérables que sont les enfants et les femmes en âge de reproduction. En, fait, la lutte contre la malnutrition a toujours fait partie des missions des services de santé (primaire, secondaire et tertiaire) à travers les activités suivantes :  Les interventions de nutrition à base communautaire ;  L’Initiative des Hôpitaux Amis des Bébés (IHAB) ;  Le suivi et promotion de la croissance des enfants et le suivi du gain pondéral des femmes enceintes ;  La supplémentation en vitamine A et en fer ;  La fortification des aliments en micronutriments ;  La prise en charge des cas de malnutrition ;  Les activités de nutrition scolaire ;  Nutrition et VIH/Sida.

Dans cette optique de coordination, il existe plusieurs comités thématiques de coordination au niveau central qui contribuent à renforcer la lutte contre les problèmes de nutrition.

De plus, l’existence d’une politique et d’une stratégie nationale et d’un plan d’action de nutrition ainsi que la progression des ressources financières mobilisées affectées à la résolution des problèmes de nutrition sont autant de signaux qui confirment l’engagement en faveur de cet objectif. Et, le soutien massif et important des partenaires au développement dans le financement et la mise en œuvre des activités constitue un atout majeur.

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Enfin, la Côte d’Ivoire a ratifié tous les engagements internationaux relatifs à la nutrition. Ainsi, la Côte d’Ivoire a :  participé à la conférence internationale (FAO, OMS) à Rome en 1992 sur la nutrition et la santé ;  participé au sommet des chefs d’Etats africains (OUA) à Dakar en 1992 pour la ratification des résolutions du sommet mondial sur l’enfance ;  participé aux sommets d’Addis-Abeba (OUA, 1994) et d’Abuja (CEDEAO, 1994) respectivement pour l’adoption d’une stratégie d’iodation du sel dans la lutte contre les carences en iode pour l’établissement d’une législation sur la consommation humaine et animale du sel iodé ;  participé au sommet mondial de l’alimentation et la faim à Rome en 2008.

4.1.2. Analyse des faiblesses Malgré tous ces efforts, quelques faiblesses demeurent. En effet, la problématique de la nutrition n’est pas perçue dans sa globalité. Elle est toujours intégrée dans les problèmes de sécurité alimentaire dans la plupart des processus de planification importants comme le DSRP. Ainsi, donc la nutrition reste encore insuffisamment prioritaire.

De plus, une bonne partie des textes réglementaires est cours d’adoption ce qui ne favorise pas la mise en place d’un cadre efficient pour la résolution des problèmes de nutrition. Par ailleurs, l’inexistence d’un cadre élargi de coordination pose avec acuité la gestion efficace et la programmation efficiente des interventions nutritionnelles. En effet, la mise en place d’un tel outil peut, en parti, permettre une allocation optimale des ressources financières et humaines.

En outre, il n’existe pas de cadre réglementaire de formation en nutrition, ce qui pose le problème de la disponibilité d’un personnel qualifié et compétent pour la conduite des activités essentielles de nutrition. Il faut aussi noter que la plupart des initiatives sont relativement récentes. Il y a donc des problèmes de pérennisation de certaines initiatives et/ou projets et donc une faible capitalisation des acquis. Cette situation est liée quelques fois au retrait de certains bailleurs de fonds et appuis techniques internationaux dans les projets où ils sont impliqués alors que le processus de transfert des acquis de projets vers la partie nationale n’est pas assurée.

Ce constat met en évidence la forte dépendance de l’exécution des activités essentielles de nutrition aux ressources extérieures notamment celles provenant des bailleurs de fonds et autre partenaire au développement dans un contexte marqué par de difficultés grandissantes de mobilisation de ressources extérieures pour la Côte d’Ivoire et une inadéquation entre les ressources financières nationales octroyées et les besoins nutritionnels des populations ivoiriennes.

Une faiblesse relevé à ce niveau d’analyse est la mise en œuvre partielle des AEN ce qui induit une faible couverture des interventions nutritionnelles. Cette faible couverture revêt deux caractères. Le premier constat porte sur le fait que la pratique des AEN n’est pas systématisée dans les structures sanitaires et le second portant sur les difficultés d’accès aux populations cibles pour des activités particulières.

Cette situation résulte d’une politique de communication très peu agressive et d’un système de suivi évaluation encore peu développé. On remarque aussi une faible diffusion et application des documents de politique et de directives.

On note enfin une insuffisance de coordination, une insuffisance du système de contrôle, d’inspection et de répression pour la sécurité sanitaire des aliments. Dans la même optique, il y a une absence d’une politique de stabilisation des prix des denrées pour une alimentation saine (fruits et légumes).

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4.2. Analyse des forces et faiblesses au niveau périphérique Pour rappel, il est important de signaler que le niveau périphérique comprend les districts sanitaires qui conduisent au niveau décentralisé la politique nationale de santé et les structures sanitaires qui sont chargées entre autre de répondre à la demande de soins des populations.

4.2.1. Analyse des forces Les activités essentielles de nutrition (AEN) sont dans l’ensemble mise en œuvre de manière intégrée dans les activités des districts sanitaires. Ainsi, à l’exception de la lutte contre les troubles dus à la carence en iode (en fait à cause de sa spécificité), la majorité des districts sanitaires mettent en œuvre les AEN comme le stipule le tableau suivant : Tableau 5 : Proportion de districts sanitaires mettant en œuvre les AEN AEN en % promotion de l'allaitement maternel 95,2% promotion de l'alimentation complémentaire 88,0% soins nutritionnels des enfants malades et malnutris 79,5% promotion de l'alimentation des femmes allaitantes et enceintes 77,1% lutte contre la carence en vitamine A 91,6% lutte contre l'anémie 97,6% lutte contre les troubles dus à la carence en iode 31,3% évaluation et promotion de la croissance 75,9% prise en charge nutritionnelle des PVVIH 62,7% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête La promotion de l’allaitement maternelle ainsi que la lutte contre l’anémie et la lutte contre la carence en vitamine A sont beaucoup plus systématiquement intégrées dans les activités des districts sanitaires que les autres AEN. Dans la région Nord du pays presque tous les districts sanitaires mettent en œuvre la plupart des AEN. C’est aussi le cas dans la région du Moyen Comoé : Tableau 6 : Proportion de districts sanitaires mettant en œuvre les AEN par pôle de développement soins promotion de promotion de promotion de prise en charge nutritionnels des l'alimentation des l'allaitement l'alimentation nutritionnelle enfants malades femmes allaitantes et maternel complémentaire des PVVIH et malnutris enceintes centre 100,0% 100,0% 90,0% 70,0% 50,0% centre-est 100,0% 100,0% 100,0% 50,0% 100,0% centre-nord 85,7% 85,7% 85,7% 71,4% 85,7% centre-ouest 100,0% 100,0% 75,0% 75,0% 62,5% nord 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 75,0% nord-est 100,0% 60,0% 100,0% 60,0% 80,0% nord-ouest 100,0% 100,0% 71,4% 100,0% 28,6% ouest 88,9% 88,9% 66,7% 88,9% 55,6% sud-ouest 100,0% 75,0% 75,0% 75,0% 50,0% sud-hors abidjan 100,0% 80,0% 86,7% 80,0% 73,3% abidjan 83,3% 83,3% 58,3% 66,7% 58,3% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête Par ailleurs, dans la ville d’Abidjan et dans la grande partie des pôles de développement, les Districts Sanitaires (DS) ont intégrée majoritairement la plupart des AEN dans leurs activités.

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Tableau 7 : Proportion de districts sanitaires mettant en œuvre les AEN par pôle de développement

lutte contre les évaluation et lutte contre la carence en lutte contre troubles dus à la promotion de la vitamine A l'anémie carence en iode croissance

Centre 80,0% 100,0% 10,0% 80,0% centre-est 100,0% 100,0% 100,0% centre-nord 100,0% 100,0% 57,1% 71,4% centre-ouest 75,0% 100,0% 12,5% 87,5% Nord 100,0% 100,0% 75,0% 100,0% nord-est 100,0% 100,0% 40,0% 80,0% nord-ouest 100,0% 100,0% 57,1% 100,0% Ouest 88,9% 88,9% 44,4% 88,9% sud-ouest 75,0% 100,0% 50,0% 50,0% sud-hors abidjan 100,0% 100,0% 26,7% 53,3% Abidjan 91,7% 91,7% 8,3% 66,7% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête Ainsi, donc cette prise en compte, même partielle, indique une volonté réelle des acteurs périphériques à s’impliquer dans la lutte contre les problèmes de nutrition. Dans cette tâche, ils sont soutenus financièrement et techniquement par les partenaires au développement. Ces derniers leur fourni en général une assistance technique à travers les formations, la fourniture en équipements et autres intrants, etc.

Concernant la disponibilité des protocoles et guides pour les interventions de nutrition, comme l’atteste le tableau suivant, en général ces documents sont disponibles dans les structures sanitaires même s’ils sont très peu vulgarisés. Tableau 8 : Proportion de structures sanitaires possédant les protocoles/guides % de structures Protocoles/guides sanitaires Guide /Directive de supplémentation en vitamine A 33,7% Copie du protocole de la prise en charge de la malnutrition aigue 26,6% Copie du protocole de la prise en charge de l'anémie maternelle 6,0% Les registres de prise en charge de la malnutrition aigue 20,1% Guide/Directive sur la carence en iode 12,5% Guide pratique pour l’alimentation optimale du nourrisson et du jeune enfant 10,9% Guide pour l’alimentation des enfants nés de mères séropositives 13,6% Le Paquet Minimum d’Activités intégrant la Nutrition 17,9% Supports de collecte d’information sanitaire pour le rapport mensuel 73,9% Supports d’Informations pour le changement de comportement (IEC) 27,7% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête Les protocoles les plus courants concernent ceux ayant trait au traitement de la malnutrition ainsi que de la carence en vitamine A et aussi des supports d’informations pour le changement de comportement (IEC). De plus la disponibilité des supports de collecte d’informations sanitaires dans presque toutes les structures sanitaires est un facteur important pour le suivi de certains indicateurs dont ceux liés à la nutrition.

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Par ailleurs, lorsque les protocoles sont disponibles, les responsables en charge des problèmes de nutrition y font souvent référence. Ainsi dans le cas particulier de la prise en charge de la malnutrition aigue, la référence au protocole est assez manifeste chez les responsables sanitaires comme en témoigne le graphique suivant : Figure 1 : proportion de structures sanitaires se référant aux protocoles/guides

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

En ce qui concerne les crédits budgétaires alloués aux AEN, même si dans les districts sanitaires, les médecins chefs n’ont pu rapporter correctement la situation budgétaire relative à la nutrition, ils sont cependant plus de 81% à penser qu’une augmentation des ressources financières est nécessaire pour passer à échelle les AEN.

Pour la mise en œuvre concrète des AEN, l’existence de programmes conjoints est un atout majeur. Ainsi, lors des CPN, des activités du PEV, de la PCIME et autre PTME, les AEN sont aussi mis en œuvre dans plus de 96% des districts sanitaires. Ces AEN sont principalement le déparasitage, la supplémentation en vitamine A, etc. De plus, ces activités sont menées conjointement avec d’autres secteurs ou partenaires (dans près de 70% des districts sanitaires) qui sont généralement des ONGs internationales et/ou nationales ainsi que de quelques sociétés privées.

Enfin, la motivation pour appliquer le paquet des AEN dans sa globalité est manifeste. Et dans cette optique, pour porter à échelle ces actions, les intervenants du niveau périphérique ont identifié comme priorités la formation, la disponibilité des intrants et la hausse des ressources financières affectées aux AEN. Ces priorités sont d’ailleurs partagés par l’ensemble de ces acteurs quelque soit leur lieu de résidence même si à l’ouest du pays, la disponibilité des ressources humaines est importante, de même que les infrastructures dans le Sud-ouest et dans le centre-nord du pays comme l’atteste le tableau suivant :

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Tableau 9 : Priorités pour résoudre les problèmes de nutrition ressources ressources formation intrants infrastructures humaines financières centre 44,4% 100,0% 88,9% 66,7% 77,8% centre-est 50,0% 100,0% 100,0% 50,0% 100,0% centre-nord 71,4% 100,0% 100,0% 100,0% 57,1% centre-ouest 62,5% 100,0% 100,0% 75,0% 87,5% nord 100,0% 100,0% 100,0% 75,0% 100,0% nord-est 60,0% 100,0% 100,0% 40,0% 80,0% nord-ouest 100,0% 100,0% 100,0% 71,4% 100,0% ouest 62,5% 100,0% 87,5% 37,5% 62,5% sud-ouest 50,0% 100,0% 75,0% 75,0% 75,0% sud-hors abidjan 38,5% 92,3% 92,3% 69,2% 76,9% abidjan 45,5% 100,0% 72,7% 54,5% 90,9% ensemble CI 59,0% 98,7% 91,0% 65,4% 80,8% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

4.2.2. Analyse des faiblesses

Malgré la volonté de mettre en œuvre les AEN, force est de constater que la prise en compte de ces activités dans les activités des districts sanitaires reste encore faible. Par ailleurs, quand elle est faite, cette prise en compte est fortement partielle et n’intègre pas toutes les AEN. En effet, si seulement moins de 3% des districts ne mènent aucune activité de nutrition ce qui confirme la prise en compte des AEN, cependant à peine 20,5% d’entre eux exécutent intégralement l’ensemble des activités de nutrition. Si l’on y ajoute les districts exécutant huit AEN, la proportion atteint à peine 50%, soit moins d’un district sur deux. Figure 2 : Répartition des districts sanitaires en fonction du nombre d'AEN mises en œuvre

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête En outre, les districts intègrent très peu les AEN dans leur processus de planification. Ainsi, la prise en charge nutritionnelle des PVVIH est l’une des moins planifiées certainement du fait qu’elle soit, avec la lutte contre les troubles dus à la carence en iode, l’activité la moins exécutée dans les centres de santé des districts sanitaires. Seule la lutte contre la carence en vitamine A semble atteindre un niveau d’intégration relativement satisfaisant (plus de la moitié des districts sanitaires l’intègre dans leur micro plan).

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Tableau 10 : Proportion de districts sanitaires prenant en compte les AEN dans les micros plans 2009 2010 promotion de l'allaitement maternel 44,6% 41,0% promotion de l'alimentation complémentaire 24,1% 22,9% soins nutritionnels des enfants malades et malnutris 34,9% 37,3% promotion de l'alimentation des femmes allaitantes et enceintes 25,3% 20,5% lutte contre la carence en vitamine A 57,8% 53,0% lutte contre l'anémie 44,6% 41,0% lutte contre les troubles dus à la carence en iode 18,1% 16,9% évaluation et promotion de la croissance 31,3% 28,9% prise en charge nutritionnelle des PVVIH 27,7% 27,7% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

Dans la très grande majorité des districts sanitaires, il n’y a pas une bonne lisibilité des ressources budgétaires affectées à la nutrition. En effet, environ 18,1% des médecins chefs ont pu rapporter une situation budgétaire pour la nutrition et ont pu effectivement estimer la part de leur budget alloué aux AEN. Mais dans la plupart des cas, les médecins chefs n’ont pu estimer cette part parce qu’il n’y a pas de ligne budgétaire affecté spécifiquement aux AEN. Même quand, les ressources allouées aux AEN est connue, elles restent relativement faibles dans le budget total des districts sanitaires et varient entre 2% et 39%.

Ce constat est par ailleurs confirmé par le fait que 71,1% des médecins chefs n’ont pas pu donner une description des sources de financement des ressources budgétaires au niveau des districts. Par contre, environ 16% des districts ont pu estimer la proportion de leurs ressources financières consacrées aux AEN et qui proviennent de contributions externes (partenaires, collectivités, etc.). Cette estimation met en évidence la forte dépendance financière vis-à-vis des partenaires extérieurs (en grande partie des ONGs internationales et de certaines structures du système des Nations Unies) des interventions de nutrition. La rigueur dans la gestion des fonds mis à disposition par ces partenaires permet justement d’avoir cette bonne lisibilité financière.

Par ailleurs, l’une des faiblesses majeures pour la mise en œuvre des AEN est l’absence de cadre formel de coordination dans la plupart des Districts. En effet, c’est seulement dans 9% des districts sanitaires qu’un tel système de coordination des AEN existe. Cette coordination est faite essentiellement au cours des réunions (de supervision quelque fois) des équipes cadres, des PEV (Programme Elargi de Vaccination), etc. Il faut quand même signaler que les AEN sont intégrées dans les activités de routine des districts sanitaires et ne font donc pas l’objet d’une attention particulière dans la grande majorité des districts sanitaires.

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Enfin, l’une des faiblesses relevées au niveau périphérique est la relative absence des protocoles/guides pour les interventions de nutrition. En effet, en dehors des supports de collecte d’informations, la plupart des structures sanitaires sont pratiquement démunis de guides/protocoles, même si des disparités existent entre régions. Au nord, tous les protocoles et guides sont présents dans cette zone surtout pour ce qui concerne la prise en charge de la malnutrition et la supplémentation en vitamine A. Par contre, dans certaines régions, l’on observe une absence ou une faible disponibilité de certains guides. C’est le cas de la région du Centre-est où la plupart des structures sanitaires ne disposent pas de ces documents importants pour les interventions de nutrition. Tableau 11 : Proportion de structures sanitaires disposant de protocoles/guides

centre- centre- centre- nord- sud- sud-hors Centre nord nord-est ouest abidjan est nord ouest ouest ouest abidjan

Guide /Directive de supplémentation en vitamine A 45,5% 14,3% 8,3% 25,0% 60,0% 75,0% 50,0% 31,3% 23,1% 18,8% 33,3%

Copie du protocole de la prise en charge de la 13,6% 33,3% 7,1% 86,7% 83,3% 58,3% 18,8% 23,1% 6,3% 13,3% malnutrition aigue Copie du protocole de la prise en charge de l'anémie 4,5% 6,7% 50,0% 8,3% 12,5% maternelle

Les registres de prise en charge de la malnutrition aigue 22,7% 16,7% 3,6% 53,3% 58,3% 33,3% 18,8% 15,4% 6,3% 20,0%

Guide/Directive sur la carence en iode 13,6% 8,3% 46,7% 33,3% 16,7% 25,0% 7,7% 6,7%

Guide pratique pour l’alimentation optimale du 13,6% 28,6% 16,7% 14,3% 13,3% 16,7% 6,3% 15,4% 6,3% nourrisson et du jeune enfant

Guide pour l’alimentation des enfants nés de mères 13,6% 28,6% 50,0% 10,7% 26,7% 15,4% 9,4% 13,3% séropositives

Le Paquet Minimum d’Activités intégrant la Nutrition 18,2% 28,6% 8,3% 17,9% 20,0% 16,7% 25,0% 7,7% 21,9% 26,7%

Supports de collecte d’information sanitaire pour le 77,3% 14,3% 83,3% 82,1% 53,3% 75,0% 91,7% 81,3% 61,5% 75,0% 80,0% rapport mensuel

Supports d’Informations pour le changement de 31,8% 28,6% 58,3% 28,6% 20,0% 16,7% 33,3% 18,8% 15,4% 21,9% 40,0% comportement (IEC)

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

5. Capacités d’agir : analyse des forces et faiblesses

La capacité d’agir met l’accent sur l’existence et la répartition approprié du personnel qualifié pour les interventions de nutrition, sur la qualité des services dans les structures sanitaires, sur la motivation du personnel dans la mise en œuvre des AEN, etc. Elle permet en outre d’évaluer les connaissances et satisfaction des clients, l’implication des communautés dans la mise en œuvre des AEN. L’objectif est, in fine, de savoir si le pays dispose effectivement de potentialités et si le cadre organique favorable à la mise à échelle des interventions de nutrition.

5.1. Analyse des forces et faiblesses au niveau central L’analyse, dans cette section, repose essentiellement sur le dépouillement du questionnaire adressé aux structures nationales et aux partenaires au développement. Elle s’appuie aussi sur la recherche documentaire effectuée dans le cadre de l’état des lieux des interventions nutritionnelles en Côte d’Ivoire.

5.1.1. Analyse des forces La revue de littérature a mis en évidence une volonté politique réelle de lutter contre les problèmes de nutrition. Cependant, certaines insuffisances ont constitué un obstacle à la résolution des problèmes de nutrition, insuffisances portant notamment sur le manque d’efficacité, de synergie et la faible couverture des AEN.

Pour pallier à ces insuffisances, un Programme National de Nutrition (PNN) a été crée. Le Programme National de Nutrition a pour but d’améliorer l’état nutritionnel de la population ivoirienne, en particulier les groupes les plus vulnérables que sont les enfants et les femmes en âge de reproduction par des activités de type curatif, préventif et promotionnel.

Le PNN dispose, en outre, de ressources humaines suffisantes pour accomplir efficacement ses missions. Il dispose, en effet, d’un effectif de 22 agents comprenant des médecins, de sage femme spécialisée, de communicateur, d’économiste de la santé, de logisticien, de sociologue et d’anthropologue. Cet effectif est en nette progression depuis 2004 et s’accompagne d’une extension des services et des prérogatives de la Direction de la Coordination du PNN.

Par ailleurs, le programme bénéficie du soutien d’un groupe scientifique d’appui (GSA) composé de spécialistes dans les disciplines de la nutrition, de la santé publique, de l’épidémiologie, de la pédiatrie, des technologies et sciences des aliments, de l’hygiène alimentaire et contrôle de qualité, des industries agroalimentaires, des actions humanitaires et interventions d’urgences, de la sociologie et anthropologie, du développement rural et sécurité alimentaire, de la communication en matière d’IEC/CCC en VIH/Sida, des statistiques, de l’économie de la santé et de la diététique.

Ce recadrage de la lutte contre les problèmes de nutrition constitue des facteurs positifs susceptibles de renforcer la capacité d’agir des intervenants du niveau central, en particulier des acteurs locaux. En outre, la détermination du personnel du DC-PNN et la présence des partenaires techniques et financiers aux cotés des acteurs locaux sont autant d’atouts dans la résolution des problèmes de nutrition et pour la mise à échelle des AEN. En effet, la grande majorité des projets et des initiatives de l’Etat ont bénéficié du soutien technique et financier des partenaires au développement dont les plus actifs sont certains organismes du système des Nations Unies, les ONGs internationales installées sur le territoire ivoirien ainsi d’autres types d’intervenants institutionnels internationaux.

Ces appuis internationaux se manifestent aussi par la disponibilité de formations ponctuelles au niveau international et national dont bénéficient les cadres nationaux en charge des questions de nutrition aussi bien au niveau du PNN que des autres structures nationales. Ces formations contribuent à renforcer les capacités nationales et aussi à mettre à la disposition de la partie nationale un personnel qualifié et en nombre suffisant pour les interventions en nutrition.

L’un des atouts importants pour les interventions de nutrition est l’implication de plusieurs acteurs de divers secteurs et disciplines. Cette collaboration inter sectorielle et pluridisciplinaire est justifiée par le fait que la nutrition est une thématique transversale. Ainsi, plusieurs programmes/projets qui sont mis en œuvre aussi bien dans le domaine de la santé que dans d’autres secteurs comme l’éducation, le transport, le commerce, etc. intègrent des activités de nutrition ou en rapport avec la nutrition.

La disponibilité des supports de collecte d’informations dans les structures sanitaires et l’existence d’un dispositif de collecte de données au niveau central permet à l’ensemble des acteurs de disposer d’informations sur l’état nutritionnel des populations. En effet, la plupart des intervenants au niveau central admettent l’importance de l’utilisation des données pour la prise de décision. Ces informations sont en général produites de manière routinière par le système de collecte de données mis en place mais aussi par la réalisation, de manière ponctuelle, d’enquêtes sur des thématiques spécifiques.

5.1.2. Analyse des faiblesses Malgré les efforts faits dans le domaine de la formation, le problème de la disponibilité des ressources humaines se pose encore. En effet, il y a une Insuffisance de qualification en nutrition au niveau national de sorte que les structures nationales soient en sous effectif de personnel qualifié en nutrition. Ce problème est amplifié par la fuite des cerveaux. Ainsi, les compétences nationales, souvent mal rémunérées, sont facilement cooptées par d’autres acteurs, toute chose qui ne concourent pas à la préservation des acquis parce qu’il y a un renouvellement continue des apprentissages (du aux départs du personnel).

Par ailleurs, l’accès aux formations internationales et sous régionales devient de plus en plus difficile pour les cadres nationaux, ce qui amenuise encore plus le développement d’une expertise nationale dans le domaine de la nutrition.

En outre, les causes de la malnutrition ne sont pas encore bien appréhendées. Les besoins d’informations sociologiques pour une meilleure compréhension des causes de la malnutrition est réelle et partiellement satisfait. D’une manière plus globale, il y a une Insuffisance de données récentes et fiables pour la prise de décision et l’orientation des activités de nutrition du fait des insuffisances du système de suivi évaluation.

Enfin, le cadre organique de gestion des problèmes de nutrition n’offre pas suffisamment de motivation aux cadres nationaux, de sorte que ces derniers sont sensibles aux offres qui leur sont faites, ce qui constitue un véritable problème pour les interventions de nutrition. En fait, la motivation de ceux qui conçoivent et exécutent les actions de nutrition est un facteur important dans leur réussite.

5.2. Analyse des forces et faiblesses au niveau périphérique L’analyse des forces et faiblesses des intervenants du niveau périphérique (qui comprend les districts sanitaires et les structures sanitaires qui constituent le niveau opérationnel) est basée sur l’exploitation statistique des données collectées ainsi que sur l’analyse de contenu des questions ouvertes (non pré codifiées à l’avance). Cette analyse porte sur la disponibilité et la compétence du personnel en charge de la nutrition, la disponibilité des intrants et des infrastructures, l’implication des communautés de base dans la mise en œuvre des AEN, etc.

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5.2.1. Analyse des forces Au niveau périphérique ou opérationnel, les activités de nutrition sont coordonnées par du personnel de santé qualifié. Ainsi, ce sont surtout les médecins qui sont le plus impliqués (qui comprennent aussi bien des pédiatres que des gynécologues). Ils sont suivis par les coordinateurs du Programmes Elargi de Vaccination (CPEV) parmi lesquels l’on retrouve aussi bien des médecins que des infirmiers, ce qui confirme l’intégration des AEN dans d’autres activités. En définitive, plus de 67% du personnel de coordination des AEN dans les districts sanitaires est constitué du personnel de santé comme l’illustre le graphique suivant : Figure 3 : qualité du personnel en charge des questions de nutrition dans les districts sanitaires

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête Au niveau des structures sanitaires, les personnes chargées de la mise en œuvre des AEN sont surtout les infirmiers et les sages femmes et à un degré moindre les médecins : Figure 4 : qualité du personnel en charge de la mise en œuvre des AEN dans les structures sanitaires

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête Ainsi, c’est le personnel médical qualifié qui est chargé de la mise en œuvre des actions de nutrition au niveau des structures sanitaires sur l’ensemble du territoire ivoirien. Par ailleurs, l’existence de formations spécifiques localement (allaitement maternel, prise en charge de la malnutrition aigue…)

Page | 32 est un atout majeur dans le renforcement des capacités des intervenants surtout pour ceux qui ne sont pas des spécialistes de la santé mais aussi pour le personnel de santé en vue d’accroitre leurs connaissances en nutrition et ainsi améliorer la qualité de leurs interventions nutritionnelles.

L’implication des communautés pour la sensibilisation et le dépistage de la malnutrition dans certaines régions découlent en général d’une stratégie de communication mise en œuvre. En effet, la grande majorité des districts sanitaires dispose d’une stratégie de communication visant à impliquer davantage les communautés surtout les leaders d’opinion dans la mise en œuvre effective des AEN comme en témoigne le tableau suivant : Tableau 12 : Proportion de districts sanitaires ayant une stratégie de communication visant la communauté % de districts Interventions sanitaires l´allaitement exclusif 69,4% La supplémentation en Vitamine A 80,6% Consommation du sel iode 43,1% L´anémie maternelle 75,0% La prise en charge de la malnutrition aigue 63,9% Alimentation de complément 68,1% L’alimentation des femmes allaitantes et enceintes 73,6% Déparasitage 80,6% Suivi et promotion de la croissance 75,0% PEC nutritionnelle de PVVIH 55,6% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête Les stratégies portent essentiellement sur le déparasitage, la supplémentation en vitamine A, l’anémie maternelle ainsi que le suivi et la promotion de la croissance. Dans ce processus, les intervenants s’appuient sur les groupes communautaires, sur les agents de santé communautaires ainsi que sur les leaders d’opinion. Beaucoup de moyens sont utilisés pour mobiliser et impliquer les communautés dans les problèmes nutritionnels. Il s’agit notamment des réunions de sensibilisation, l’appel à des griots, la distribution et l’affichage des posters, la diffusion de films, etc.

L’un des appuis importants dont bénéficient les intervenants du niveau opérationnel est la présence des partenaires au développement sur le terrain. Les plus couramment cités sont des agences du système des Nations Unies (dont l’UNICEF et le PAM), des ONGs internationales (comme HKI, ACF, EGPAF, MERLIN, IRC, CROIX ROUGE, etc.), d’ONGs nationales (ACONDA, TERRE DES HOMMES, etc.) et d’autres organismes de coopération qui apportent un appui technique et financier non négligeables dans la mise en œuvre de projets de nutrition ou ayant un volt nutritionnel.

Au niveau national, l’on note qu’il y a une forte disponibilité des médicaments et aliments thérapeutiques ainsi que du matériel pour le suivi de la malnutrition. En effet, près de 87% des structures sanitaires disposent de balances fonctionnelles, de vaccins contre la rougeole, de capsules de vitamine A, d’antipaludéens ainsi que d’un bon stock de carnets de santé. A l’exception de quelques médicaments et autres fournitures (comme les bracelets pour le périmètre brachial, les kits d’iode, le lait thérapeutique, les Tables P/T et le Z score, etc.) dont la disponibilité est faible, force est de constater que les structures sanitaires disposent des médicaments et fournitures nécessaire pour la prise en charge des problèmes nutritionnels.

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Tableau 13 : Disponibilité des médicaments et aliments thérapeutiques et autres fournitures dans les structures sanitaires % de structures Médicaments et autres fournitures sanitaires Balances fonctionnelles 87,6% Toises 66,9% Bracelets pour le Périmètre brachial (Ruban) 47,2% Stock de carnets de santé 72,5% Capsules de vitamine A 77,5% Fer+Acide Folique 65,2% Kits d’iodes 4,5% Lait thérapeutique 6,7% Aliments thérapeutiques prêts à l’emploi 14,6% Aliments pour la prise en charge de la malnutrition aiguë modérée 10,1% Matériel de démonstration culinaire 23,0% Table P/T et le Z-score 27,0% Déparasitant 56,2% Antibiotique 65,7% Antipaludique (ACT) 79,8% Vaccin (rougeole) 87,6% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête De manière spécifique, au niveau des régions, les outils de suivi de la malnutrition ainsi que les capsules pour la supplémentation en vitamine A sont présents dans la plupart des structures sanitaires. C’est aussi le cas des vaccins contre la rougeole, des antipaludéens, des déparasitants, etc.

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Tableau 14 : Disponibilité des médicaments, aliments thérapeutiques et fournitures dans les structures sanitaires Balances Bracelets pour le Stock de carnets de Capsules de Fer+Acide Lait Toises Kits d’iodes fonctionnelles Périmètre brachial santé vitamine A Folique thérapeutique centre 95,5% 72,7% 31,8% 81,8% 63,6% 63,6% centre-est 100,0% 71,4% 14,3% 100,0% 100,0% 42,9% centre-nord 84,6% 69,2% 53,8% 76,9% 91,7% 83,3% 8,3% centre-ouest 78,6% 64,3% 60,7% 89,3% 63,0% 66,7% nord 86,7% 93,3% 86,7% 33,3% 85,7% 71,4% 7,1% 7,1% nord-est 100,0% 100,0% 100,0% 69,2% 92,3% 100,0% 23,1% nord-ouest 100,0% 75,0% 66,7% 50,0% 81,8% 63,6% 18,2% 45,5% ouest 94,1% 41,2% 29,4% 64,7% 82,4% 70,6% 23,5% 5,9% sud-ouest 91,7% 41,7% 8,3% 66,7% 91,7% 41,7% sud-hors abidjan 69,4% 52,8% 30,6% 77,8% 73,5% 55,9% abidjan 82,4% 58,8% 35,3% 64,7% 70,6% 58,8% 11,8% Aliments Aliments pour la prise en Matériel de Table P/T et le Antipaludique Vaccin thérapeutiques prêts charge de la malnutrition démonstration Déparasitant Antibiotique Z-score (ACT) (rougeole) à l’emploi aiguë modérée culinaire centre 4,5% 54,5% 90,9% 95,5% 100,0% centre-est 14,3% 14,3% 14,3% 57,1% 100,0% centre-nord 8,3% 21,4% 35,7% 42,9% 71,4% 57,1% 78,6% 100,0% centre-ouest 3,7% 11,1% 7,4% 66,7% 74,1% 81,5% 88,9% nord 64,3% 42,9% 71,4% 71,4% 50,0% 21,4% 50,0% 64,3% nord-est 38,5% 23,1% 30,8% 92,3% 61,5% 69,2% 69,2% 92,3% nord-ouest 54,5% 33,3% 41,7% 66,7% 50,0% 41,7% 83,3% 66,7% ouest 17,6% 5,9% 5,9% 23,5% 41,2% 41,2% 82,4% 94,1% sud-ouest 25,0% 16,7% 50,0% 83,3% 91,7% 91,7% sud-hors abidjan 2,9% 3,2% 16,1% 3,2% 58,1% 87,1% 87,1% 80,6% abidjan 5,9% 35,3% 23,5% 70,6% 76,5% 76,5% 82,4% Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

5.2.2. Analyse des faiblesses Dans la plupart des structures sanitaires, il n’existe pas véritablement d’espaces alloué à l’éducation nutritionnelle. En effet, seulement 10,7% des structures sanitaires ont un espace spécialement aménagé pour l’éducation nutritionnelle. En plus, 39,04% ne disposent pas du tout d’un tel espace et 50,3% partage le local avec d’autres activités de la structure sanitaire. Dans ce cas, il s’agit généralement du hall ou de la salle d’attente de la structure sanitaire, d’un bureau (en général celui de la sage femme ou du pédiatre), d’un appâtâme aménagé pour les séances de vaccination. Ainsi, il a très peu d'espaces alloués à la nutrition.

Par ailleurs, dans les structures sanitaires où les activités de nutrition sont menées, très peu de temps leur sont consacrées. En effet, selon les praticiens, ils consacrent en moyenne 128 minutes, soit à peine deux heures par jour aux AEN. Si dans la ville d’Abidjan, la situation semble meilleure, par contre au Centre, au Nord moins d’une heure est consacrée aux AEN comme en témoigne le tableau suivant : Figure 5 : Temps moyen (en mn) alloué aux AEN par jour

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

Malgré les efforts de formation, il y a une réelle insuffisance des ressources humaines allouées aux AEN dans la plupart des régions. Cette situation résulte en partie de la faible couverture des formations. En effet, si dans près de 58% des districts il y a eu des formations sur la nutrition au cours des trois dernières années, il importe de signaler que ces formations ne sont pas exhaustives car ne couvrant que partiellement les activités AEN.

En effet, sur les 8 thématiques9 couvrant les AEN, près de 37% des agents des structures sanitaires n’ont reçu aucune formation et moins de 1% ont reçu une formation complète couvrant tous les domaines. Par ailleurs, une personne sur cinq a reçu au moins une formation tandis que 7,11% ont été formés sur quatre thématiques selon le graphique suivant :

9 Alimentation maternel, alimentation du jeune enfant et du nourrisson, alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans le contexte du VIH, prise en charge de la malnutrition, supplémentation en vitamine A, en zinc et en fer, troubles dus à la carence en iode. Figure 6 : Répartition des agents (en %) en fonction du nombre de formations reçues

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête En ne prenant en compte que l’allaitement, l’alimentation et la prise en charge de la malnutrition, il s’avère aussi que 47% des agents n’ont reçu aucune formation dans ces domaines alors que seulement 6,7% d’entre eux ont été formé sur les quatre thématiques.

L’une des conséquences de cette situation est la méconnaissance et/ou faible référence aux protocoles et aux directives (l’autre raison pourrait éventuellement être la faible diffusion au niveau national de ces protocoles/guides). Ainsi, en considérant que 80% de bonnes réponses sur la connaissance des protocoles/guides ou directives est suffisante pour bonne mise en œuvre des AEN (qui se situe donc entre 4 et 5 bonnes réponses sur 6), il ressort que seulement 8,6% des agents de santé ont une bonne connaissance de ces directives/protocoles et 40,1% en ont une connaissance relativement suffisante, ce qui est très peu vu que ces agents constituent le niveau opérationnel dans la mise en œuvre des AEN : Figure 7 : Répartition des agents de santé selon la connaissance des protocoles

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

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C’est d’ailleurs pour répondre à ces insuffisances que les agents de santé ont estimé qu’ils avaient de réelles besoins en formation. En effet, plus de 98% d’entre eux pensent qu’il a des domaines dans lesquels ils besoins de plus de formation. Ces besoins de formation couvrent tous les domaines de la nutrition couverts par les AEN.

Il faut également noter une insuffisance du matériel IEC/CCC dans les structures sanitaires. En effet, seulement 27% des structures sanitaires disposent de matériel IEC/CCC. Cette situation d’absence de matériel d’IEC/CCC est identique dans toutes les régions même si elle est beaucoup moins accentuée dans le centre-est et dans la ville d’Abidjan. Figure 8 : Proportion de structures sanitaires ne disposant pas de matériel IEC/CCC par pôle de développement

Source : reconstitué à partir des données de l’enquête

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6. Conclusion et Recommandations

6.1. Conclusion Le Landscape Analysis est un outil permettant de dégager les forces et les faiblesses d’un pays quand à volonté et sa capacité d’agir dans le cadre de la résolution des problèmes de nutrition. La Côte d’Ivoire, faisant parti d’un certain nombre de pays touché par la malnutrition chronique, a été identifié par conduire ce processus.

La mise en œuvre du Landscape Analysis a été participative avec la mise en place d’un cadre organique à deux niveaux comprenant un comité de pilotage et un comité technique. Tous les acteurs nationaux et partenaires au développement impliqués dans la résolution des problèmes de nutrition ont été impliqués dans le processus.

Dans le cas spécifique de la Côte d’Ivoire, la méthodologie adoptée repose sur une analyse documentaire et une collecte de données auprès des structures sanitaires sur la base d’un échantillon aléatoire représentatif au niveau des pôles de développement. L’analyse des deux composantes de l’étude a permis d’identifier les atouts dont la Côte d’Ivoire dispose pour la mise à échelle des activités de nutrition mais aussi les obstacles auxquelles elle est confrontée dans la résolution des problèmes de nutrition.

Ainsi, au niveau des atouts, il est apparu clairement une volonté et un engagement ferme des autorités pour la résolution des problèmes de nutrition. A cet effet, un cadre réglementaire a été mis en place ainsi que des textes de lois ont été pris dans ce sens. Par ailleurs, la nutrition est prise en compte dans la plupart des processus de planification du développement et le pays a ratifié tous les processus internationaux allant dans le sens de la résolution des problèmes de nutrition. En plus, un programme national de nutrition a été mis en place. Dans cet engagement, l’Etat bénéficie du soutien technique et financier des partenaires au développement.

Au niveau opérationnel aussi, cette volonté se manifeste par la pise en compte des activités essentielles de nutrition dans les activités des structures sanitaires. De plus, dans ces structures, c’est surtout le personnel médical qualifié qui s’occupe des problèmes de nutrition. Par ailleurs, il faut noter l’existence de protocoles et guides pour la prise en compte efficiente des AEN, la disponibilité d’intrants, de médicaments thérapeutiques.

Cependant, beaucoup reste à faire pour résoudre les problèmes de nutrition. Si la volonté de lutter contre les problèmes de nutrition existe, la problématique de la nutrition n’est pas suffisamment prise en compte de sorte qu’elle est toujours associée à la sécurité alimentaire.

De plus, l’insuffisance de ressources financières et humaines allouées à la problématique de la nutrition est assez manifeste de sorte que le secteur dépende très fortement des financements extérieurs. Par ailleurs, la mobilité des ressources humaines ne permet pas de capitaliser les acquis.

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6.2. Recommandations Les recommandations font suite à l’analyse des forces et faiblesses dégager par la mise en œuvre du Landscape. Ces recommandations classées par ordre de priorité concernent aussi bien le niveau central que le niveau opérationnel.

6.2.1. Au niveau central

1. Renforcer le leadership de la DC-PNN en tant que coordination nationale: revoir l’ancrage institutionnel (direction générale ou service autonome) ;

2. Renforcer le plaidoyer auprès des décideurs, des bailleurs et du secteur privé sur les problèmes de malnutrition et leur pluri-causalité ;

3. Accélérer l’adoption des textes Réglementant des interventions de nutrition en Côte d’Ivoire ;

4. Pérenniser les interventions de nutrition ;

5. Renforcer les coordinations sectorielles de Nutrition ;

6. Décentraliser les systèmes de coordination des activités de nutrition ;

7. Soutenir la mise en œuvre et le passage à échelle nationale des activités prioritaires de nutrition ;

8. Soutenir et encourager les formations qualifiantes en nutrition ;

9. Intégrer les modules de nutrition/santé publique dans les curricula de formation des agents intervenant dans la nutrition ;

10. Elaborer un plan d’action multisectoriel et pluri Disciplinaire pour une prise en charge globale et intégrée des problèmes de Nutrition impliquant toutes les parties prenantes ;

11. Diffuser sur toute l’étendue du territoire la politique, le document de stratégie, les protocoles et Directives ;

12. Intégrer l’approvisionnement en intrants dans le système national de gestion des médicaments essentiels: liste, commande, distribution ;

13. Assurer le suivi-évaluation des interventions de nutrition ;

14. Renforcer le système d’information nutritionnelle (évaluations conjointes/ enquêtes) en utilisant les opportunités des systèmes d’alerte précoce existants ;

15. Soutenir une meilleure implication des communautés dans la résolution des problèmes de nutrition ;

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16. Poursuivre la sensibilisation des populations sur les problèmes de malnutrition et leur pluri- causalité ;

17. Mobiliser les ressources humaines, matérielles et Financières pour une meilleure gestion des problèmes de nutrition ;

18. Veiller à l’accessibilité des aliments de base, des aliments fortifiés, des fruits et des légumes ;

19. Etendre la gratuité de la prise en charge des enfants sévèrement malnutris à tous le Pays.

6.2.2. Au niveau périphérique

1. Redynamiser les comités de coordination multisectorielle et pluridisciplinaire régionaux ;

2. Mettre à disposition les protocoles, les directives, les guides et Documents essentiels de nutrition ;

3. Renforcer l’effectif du personnel impliqué dans la gestion des problèmes de nutrition Intégrer les AEN dans tous les micro-plans des districts ;

4. Renforcer les compétences des agents intervenant dans la Mise en Œuvre des AEN selon les besoins de formation identifiés ;

5. Doter les structures impliquées dans la prise en charge en Matériel et Intrants ;

6. Renforcer la mobilisation et le rôle des communautés dans la prévention, le dépistage, la référence et la résolution des problèmes de nutrition ;

7. Assurer la mise en œuvre de toutes les interventions du paquet des AEN ;

8. Suivre et évaluer les interventions en matière de nutrition sur le terrain.

6.3. Les prochaines étapes

1. Diffuser le rapport final: plaidoyer, sensibilisation

2. Finaliser le plan stratégique

3. Elaborer un plan d’action opérationnel de lutte contre la malnutrition chronique

4. Elaborer la feuille de route sur la nutrition en Côte d’Ivoire

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Annexes

7.1. Questionnaires

ENTREVUES SEMI STRUCTUREES AVEC LE MEDECIN CHEF DE DISTRICT SANITAIRE

Nom et N° District sanitaire :…………………………………… N°questionnaire :…………………………………… Nom de l'enquêteur : ...... Date de la visite ......

2. REPONDANT CLE (POSTE ET PROGRAMME)

3. Parmi les actions essentielles en nutrition suivantes quelles sont celles que vous menez ? 1. 0. Observation oui non ACTIVITES Promotion de l’allaitement Maternel Promotion de l’alimentation Complémentaire Soins nutritionnels des enfants malades & malnutris Promotion de L’Alimentation des Femmes allaitantes et enceintes Lutte contre la Carence en Vitamine A Lutte contre l’Anémie (Déparasitage, supplementation en fer, acide folique) Lutte contre les Troubles Dus à la Carence en Iode Evaluation et promotion de la croissance PEC nutritionnelle des PVVIH

4. Parmi ces activités, quelles 2009 2010 sont celles qui sont inscrites dans votre plan d’action pour l’année 2009 et 2010 ? Combien de centres mènent-ils les actions essentielles en nutrition 5. Au sein de l’équipe cadre de district, qui a la principale responsabilité pour la nutrition ? (qualité de la personne)

6. Quelles sont les autres responsabilités de cette personne ?

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7. Y a-t-il d’autres intervenants en matière de nutrition dans le district ? citez-les

8. Comment sont coordonnées les actions essentielles en nutrition dans votre district ? (comité de coordination, réunion, activités conjointes, etc.)

9. Quelle est la proportion 2009 2010 du budget 2009 et 2010 (interne et externe) allouée à la nutrition.

10. Quelle proportion les actions essentielles en nutrition programmées dans votre plan d’action 2009 est financée par des ressources externes (partenaires, collectivités locales….)?

11. Mettez-vous en œuvre les actions essentielles en nutrition dans 0. 1. 99. les consultations prénatales (CPN) et post natales, le PEV+, la NON OUI NE SAIS PCIME, la PTME, la Prise en charge des PVVIH, les Consultations PAS des Nourrissons, etc. ?

12. SI OUI, DONNEZ DES EXEMPLES

13. Menez-vous ces activités avec d’autres secteurs ou partenaires ? oui (1) Non(2), ne sais pas(9) :

14. Existe- il un comité régional de coordination des actions essentielles en nutrition?oui(1) Non(2), ne sais pas(9) :

15. Qu´est ce qui a été fait durant les trois dernières années pour préparer les équipes santé du district pour la planification et la mise en œuvre des actions essentielles en nutrition?

16. Que faites vous dans le domaine de la nutrition communautaire?

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17. De quelle manière le district applique le code d’utilisation des substituts du lait maternel ?

18. Combien de structures du district étaient “Hôpitaux amis des bébés” ?

19. Combien de structures “ Hôpitaux amis des bébés ” en reste-il?

FORMATION

20. A part les actions mentionnées dans la question 12, y a-t-il eu des formations sur la nutrition au cours des trois dernières années ?

21. Si oui : Quelles formations ? Quels participants ?(fonction, nombre)

SYSTEMES DE GESTION

22. Quels indicateurs clés de nutrition sont collectés et compilés de manière routinière au niveau district ?

23. A quelle fréquence ces données sont-elles compilées ?

24. Où remontez-vous ces informations ?

25. Comment utilisez-vous cette information?

26. Avez-vous déjà reçu des feedback sur les informations de 0. 1. 99. nutrition que vous avez envoyé au niveau central ? NON OUI NE SAIS PAS

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27. Y a-t-il une stratégie de communication du district qui touche la communauté sur : 0. 1. 99. NON OUI NE SAIS PAS a. l´allaitement exclusif b. La supplémentation en Vitamine A c. Consommation du sel iode d. L´anémie maternelle e. La prise en charge de la malnutrition aigue f. Alimentation de complément g. L’alimentation des femmes allaitantes et enceintes h. Déparasitage l. Suivi et promotion de la croissance j. PEC nutritionnelle de PVVIH

28. Quel protocole utilisez-vous pour la prise en charge de la malnutrition aigue ?

29. Selon vous, quels sont les besoins prioritaires de votre district, pour accélérer la lutte contre la malnutrition :

a. Ressources humaines ? b. Formation ? c. Intrants ? d. Infrastructures ? e. Ressources financières ?

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MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE Union – Discipline - Travail

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DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

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DIRECTION DE LA SANTE COMMUNAUTAIRE

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PROGRAMME NATIONAL DE NUTRITION

Tél. / Fax: 20.21.84.61

18 BP 976 ABJ 18

QUESTIONNAIRE POUR L’ANALYSE SITUATIONNELLE DE LA NUTRITION EN COTE D’IVOIRE

Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique entreprend de faire une analyse situationnelle de la nutrition en Côte d’Ivoire. Cette analyse a pour objectifs d’identifier les forces, les faiblesses, opportunité et menaces des programmes de nutrition afin de mieux intégrer la nutrition dans une dynamique intersectorielle capable d’améliorer la santé de la population en particulier celle des femmes et des enfants.

1. date: 2. N° du questionnaire: 3. Enquêteur Nom ------Fonction ------

4. répondant Nom ------Institution ------Fonction ------Profession------N° tel : Email :

5. Selon vous, quels sont les problèmes prioritaires de nutrition en Côte d’Ivoire et leurs principales causes ? Lister les problèmes par ordre d’importance

a) ------

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b) ------c) ------d) ------e) ------f) ------Lister les causes par ordre d’importance

g) ------h) ------i) ------j) ------k) ------l) ------

6. Selon vous, quelles sont les principales barrières au passage à échelle des activités de nutrition ? Citer les par ordre d’importance. a) ------b) ------c) ------d) ------e) ------f) ------7. Est-ce que votre institution est membre du comité national de coordination pour la nutrition ? Oui non

Si oui, participez-vous aux réunions ?

1. 2. 3. 4. Pas du tout parfois souvent Chaque fois

8. Selon vous, quelles sont les principales forces du système actuel de coordination des actions en nutrition ? Citer les par ordre d’importance. a) ------b) ------c) ------d) ------e) ------9. Selon vous quels sont les principaux aspects du système actuel de coordination des actions en nutrition qui doivent être améliorés? Citer les par ordre d’importance. a) ------b) ------c) ------d) ------e) ------f) ------10. Quels types d’appui votre institution apporte-t-elle dans les interventions nutritionnelles? (élaboration de documents, renforcement des capacités, activités spécifiques de nutrition, etc.) Niveau Appui Cibles

National

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Régional

District

Communautaire

Si document, quels types de documents élaborez-vous ?

------

11. Comment se fait cet appui ? ------

12. Quels sont les budgets que votre institution a alloués ou investis pour la nutrition en 2007, 2008 et 2009? Années Types d’interventions Montant alloué En proportion du (budget global) budget global

2007

2008

2009

13. Pensez-vous qu’il existe suffisamment de financement pour la nutrition en Côte d’Ivoire ? Si oui justifier ------

14. Si non, que proposez-vous pour y remédier ? ------15. Quel type d’intervention ou d’appui votre institution pourrait accorder pour soutenir le passage à échelle des activités de nutrition ?

------

15. Pensez vous que les personnes intervenants dans le domaine de la nutrition ont bénéficié d’une formation nécessaire pour prescrire les services de nutrition ? ------

16. Pensez-vous que le nombre de nutritionniste est suffisant aux différents niveaux (national, régional, district, institution) ? Justifiez

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------

17. Selon vous que faire pour le renforcement des capacités en nutrition ? ------

18. Votre institution dispose t elle de nutritionnistes ? Si oui, donner le nombre

national

régional

district

institution

Si non, pourquoi ?

------

19. Certains membres de votre institution ont-ils participé à des formations en nutrition ces 3 dernières années ?

Niveau de la Nombre de thème formation personnes formées

Internationale

Régional

National

20. quelles sont les données de nutrition que vous utilisez habituellement ? comment sont elles collectées (enquêtes, données de routines…) ? ------

21. votre institution utilise t-elle ces données pour la prise de décisions ? ------

22. selon votre propre expérience, quelles sont les mécanismes qui permettraient de fédérer tous les intervenants dans la nutrition en Côte d’Ivoire? ------

23. –Quelles sont selon vous les opportunités qui s’offrent à la Côte d’Ivoire pour la résolution des problèmes de nutrition ?

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------

24. Quelles sont les menaces auxquelles la CI est-elle exposée dans la résolution des problèmes nutritionnels? ------

25. Que pensez-vous du cadre réglementaire de la nutrition en CI? ------

26. Menez-vous des activités de nutrition avec d’autres secteurs ou partenaires? ------

27. Si oui lesquelles et avec qui ? ------

28. quelles autres informations aimeriez-vous partager avec nous pour mieux comprendre la situation nutritionnelle en Côte d’ Ivoire ? ------

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ENTREVUE SEMI-STRCTUREE AVEC LE RESPONSABLE DE LA STRUCTURE SANITAIRE.

Nom et N° District sanitaire :…………………………………… Nom et N° Structure sanitaire :…………………………………… Nom et prénoms du répondant :…………………………………… Nom et prénoms Enquêteur :…………………………………… N°questionnaire :…………………………………… PRENDRE DES NOTES DETAILLEES

INTEGRATION ET IMPACT SUR LES AUTRES SERVICES DE SOINS DE SANTE PRIMAIRE

1. ESPACE

Décrire l’espace alloué à l’éducation nutritionnelle. EXEMPLE: EST-CE QU´UN ESPACE SUPPLEMENTAIRE EST NECESSAIRE, D´AUTRES SERVICES PARTAGENT-ILS CET ESPACE AVEC VOUS, L´ESPACE DEJA DISPONIBLE

2. INTEGREZ-VOUS LES ACTIONS ESSENTIELLES EN NUTRITION (actions essentielles en nutrition : Promotion de l’allaitement Maternel, Promotion de l’alimentation Complémentaire, Soins nutritionnels des enfants malades & malnutris, Promotion de L’Alimentation des Femmes allaitantes et enceintes ,Lutte contre la Carence en Vitamine A, Lutte contre l’Anémie (Déparasitage, supplementation en fer, acide folique), Lutte contre les Troubles Dus à la Carence en Iode, Evaluation et promotion de la croissance, PEC nutritionnelle des PVVIH) AVEC D´AUTRES SERVICES DE SOINS PRIMAIRES ( LA PCIME, Consultations prénatal et post natales, SANTE DE L´ADOLESCENT, le PEV+, la PTME, la Prise en charge des PVVIH, les Consultations des Nourrissons)

Quelles sont ces activités de nutrition

APPUI COMMUNAUTAIRE

3. DE QUELLES MANIERES LA COMMUNAUTE PEUT-ELLE MIEUX APPUYER LES ACTIONS ESSENTIELLES EN NUTRITION ?

(ROLES DES VOLONTAIRES, DES ASC, DES MARIS, DES LEADERS COMMUNAUTAIRES, DES TRADIPRATICIENS, DES GROUPES DE SOUTIEN, ETC.)

4. ACTIVITES DE MOBILISATION COMMUNAUTAIRE

DECRIRE TOUT PROGRAMME DE MOBILISATION COMMUNAUTAIRE MIS EN OEUVRE AUX DISPENSAIRES. PRECISER SI CE SONT DES EVENEMENTS ISOLES OU PEREN DANS DES DISPENSAIRES SELECTIONNES OU DANS TOUTES LES STRUCTURES DE SANTE

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5. DE QUELLES MANIERES LA COMMUNAUTE POURRAIT-ELLE MIEUX APPUYER LA PRATIQUE DE L´ALLAITEMENT MATERNEL ET LE DEPISTAGE DES CAS DE MALNUTRITION ?

RECHERCHER: ROLES DES VOLONTAIRES, DES MARIS, DES LEADERS COMMUNAUTAIRES, DES ASC, DES TRADIPRATICIENS, DES GROUPES DE SOUTIEN, ETC.

FORMATION, DOCUMENTS ET RESSOURCES

6. DOCUMENTS DE FORMATION ET DECRIRE QUELLES FORMATIONS (EXEMPLE: TEMPS) ET QUELS DOCUMENTS D´INFORMATION (BROCHURES, PROTOCOLE, SUPPORT DE COMMUNICATION) SONT DISPONIBLES

6a. ALLAITEMENT MATERNEL FORMATION DOCUMENTS

6b. Alimentation du Nourrisson et du FORMATION DOCUMENTS Jeune enfant y compris dans le contexte du VIH

6c. SUPPLEMENTATION DES ENFANTS FORMATION DOCUMENTS EN VITAMINE A

6d. SUPPLEMENTATION EN ZINC Pour FORMATION DOCUMENTS la prise en charge de la diarrhée

6e. ANEMIE MATERNELLE FORMATION DOCUMENTS

6f. ALIMENTATION DE COMPLEMENT FORMATION DOCUMENTS

6g. PRISE EN CHARGE DE LA FORMATION DOCUMENTS MALNUTRITION AIGUË

6h. DEPARASITAGE FORMATION DOCUMENTS

6i. PEC NUTRITIONNELLE DE PVVIH FORMATION DOCUMENTS

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MODULE QUESTIONNAIRE POUR LE PERSONNEL SANITAIRE Personnel sanitaire fournissant des services pour les femmes enceintes et les enfants :

Nom et N° District sanitaire :…………………………………… Nom et N° Structure sanitaire :…………………………………… Nom et prénoms du répondant :…………………………………… Nom et prénoms Enquêteur :…………………………………… N°questionnaire :……………………………………

1.1 Fonction au sein de la structure 1. Médecin 2. Infirmier d’état 3. Sage-femme 4. Garçon de salle 5. Fille de salle 6. Puéricultrice 7. Volontaire 8. Assistante sociale 91. Autre (Specifier)

1.2 Avez-vous reçu une formation sur ’ l’allaitement maternel ? 1 oui 0 Non 1 oui 0 Non 1.3 Avez-vous reçu une formation sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ? 1.4 Avez-vous reçu une formation sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant 1 oui 0 Non dans le contexte du VIH?, 1.5 Avez-vous reçu une formation sur la prise en charge de la malnutrition 1 oui 0 Non 1.6 Avez-vous reçu une formation sur la supplémentation en micronutriment pour les 1 oui 0 Non enfants ? Vitamine A Zinc Fer 1.7 Avez-vous reçu une formation sur les troubles dus à la carence en iode (TDCI) ? 1 oui 0 Non

2. Connaissance des Protocoles de Nutrition

2.1 Quel type de supplément en micronutriments les femmes enceintes devraient recevoir ?

1. 2. 3. 4. 5. Du fer et de 99. rien Seulement Seulement de Du fer si la personne l’acide folique Je ne sais pas du fer l’acide folique est anémique

2.2 Quand les enfants devraient-ils recevoir des suppléments en Vitamine A ? 1. 2. 3. 4. 5. Quand 99. Tous les mois Tous les six mois Tous les six mois à Une fois l’enfant est Je ne sais pas jusqu’à six mois depuis la naissance partir du sixième mois par an malade

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2.3 Si 100 mères infectées par le VIH allaitent leurs enfants jusqu’à l’âge de deux ans, combien d’enfants seront ils infectés à l’âge de deux ans ? (la mère et l’enfant ne reçoivent pas d’antirétroviraux) 1. 2. 3. 4. 5. 999. 0-14 15-29 30-49 50-79 80-100 Je ne sais pas

2.4 Combien de temps après la naissance devrait-on couper le cordon ombilical du bébé ?

1. 2. 3. 4. 99. Tout de Après une Après 3 Aussi tard que Je ne sais pas suite minute minutes possible

2.5 Des suppléments de zinc doivent être donnés aux enfants qui souffrent de diarrhée ? (répondre par vrai(1)/ faux(2)/je ne sais pas(9))

2.6 Les femmes infectés par le VIH et qui allaitent doivent graduellement arrêter d’allaiter sur plusieurs mois quand leurs enfants a environ 6moi (répondre par vrai(1)/ faux(2)/je ne sais pas(9))

3. MISE EN OEUVRE DE PROGRAMME – (inscrire seulement une réponse)

3.1 Trouvez-vous les formations que vous avez reçues utiles pour la mise en œuvre des actions essentielles à la nutrition ? 1. 2. 3. 4. 88. Pas du tout un peu pertinent Pertinent Très pertinent Ne s’applique pas pertinent

3.2 A quel point êtes-vous confiant dans la mise en œuvre des actions de nutrition dans votre aire sanitaire ? 1. 2. 3. 4. 88. Pas du tout je suis confiant sur je suis confiant sur la Je suis confiant sur Ne s’applique confiant certains aspects plupart des d’aspects tous les aspects pas

3.3 A quel point êtes-vous confiant sur le counselling des femmes infectées par le VIH sur les pratiques d’alimentation des enfants ? 1. 2. 3. 4. 88. Pas du tout je suis confiant je suis confiant sur Je suis confiant sur Ne s’applique pas confiant sur certains la plupart des tous les aspects aspects d’aspects

3.4 A quel point êtes-vous confiant sur le fait de conseiller une mère à allaiter exclusivement pendant 6 mois ? 1. 2. 3. 4. 88. Pas du tout je suis confiant je suis confiant sur Je suis confiant sur Ne s’applique pas confiant sur certains la plupart des tous les aspects aspects d’aspects

3.5 A quel point êtes-vous confiant dans le conseil et l’assistance des femmes qui ont des problèmes avec l’allaitement maternel? 1. 2. 3. 4. 88. Pas du tout je suis confiant je suis confiant sur Je suis confiant sur Ne s’applique pas confiant sur certains la plupart des tous les aspects aspects d’aspects

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4. AIDE RECENTE SUR L’ALIMENTATION 4.1 A quelle fréquence recevez-vous et conseillez- 1. plus d’une fois par jour vous une mère qui a des problèmes sur 2. une fois par jour l’allaitement maternel ? (une réponse seulement) 3. 1 à 3 fois par semaine 4. 1 à 3 fois par mois 5. moins d’une fois par mois 6. Jamais 99. je ne sais pas

4.3 Combien de fois faites-vous des 0. 1. 2. 3. 99. démonstrations de la préparation des Jamais Quelque La plupart du Tous le Je ne sais substituts du lait maternel pour les fois temps temps pas mères infectées par le VIH ?

4.4 Est-ce que votre hôpital/clinique a déjà reçu des 0. 1. 99. posters/brochures/ des échantillons gratuits d’aliments Non Oui Je ne sais de substitution, des papiers ou stylo des compagnies pas produisant des aliments de substitutions ?

Si oui, 4.5 Décrivez les

5. PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE ET GROUPES DE SOUTIENT

5.1 Est-ce qu’il y a des programmes de nutrition communautaire 0. 1. 99. dans votre formation sanitaire ou au sein de la communauté Non Oui Je ne sais pas locale ? ex. soins à domicile

5.2 Est-ce qu’il y a des volontaires ou un groupe de soutien pour 0. 1. 99. l’allaitement maternel dans votre formation sanitaire ou dans la Non Oui Je ne sais pas communauté locale ?

6. RECOMMANDATIONS POUR L’AMELIORATION 6.1 Comment pourrait-on améliorer le programme de nutrition ?

6.2. Pourriez-vous décrire votre i. Mentionner en formation en alimentation du quelle année vous nourrisson et du jeune enfant ? (si oui avez suivi votre à question 1.3 ou 1.4) formation ii. Combien de jours de formation théorique ? iii. Combien de jours de travaux pratiques dirigés

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iv. Combien de fois avez-vous été suivi par le formateur durant les trois mois suivant la formation ? v. D’autres commentaires

6.3 Comment qualifierez-vous la 1. Depasse mes besoins professionnels actuels qualité de votre formation en 2. M’a préparée de façon satisfaisante pour tous les counselling sur l’alimentation du aspects de mon travail actuel nourrisson et du jeune enfant ? 3. M’a préparée pour la plupart des aspects de mon travail actuel 4. M’a seulement préparée pour une partie de mon travail 5. Ne m’a pas préparé à faire mon travail actuel 9. Autres (spécifiez s’il vous plait)

6.4 Est-ce qu’il y a des domaines dans lesquels Non vous croyez avoir besoins de plus de formation ? Oui

Si oui, veuillez spécifier quel type de formation ?

7. Soutien 7.1 D’où obtenez-vous de l’aide si vous avez besoin de soutien technique ?

7.2 Combien de temps allouez-vous quotidiennement aux activités de nutrition ?

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CHECKLIST DES STRUCTURES DE SANTE

Nom et N° District sanitaire :…………………………………… Nom et N° Structure sanitaire :…………………………………… Nom et prénoms du répondant :…………………………………… Nom et prénoms Enquêteur :…………………………………… N°questionnaire :……………………………………

2.2 Date de la visite

d d m m y y y y DOCUMENTS DE BASE DE NUTRITION ET MATERIEL D´IEC

2.5 Guide /DIRECTIVE DE SUPPLEMENTATION EN 0. 1. COMMENTAIRES VITAMINE A Non Oui 2.6 COPIE DU PROTOCOLE DE LA PRISE EN CHARGE 0. 1. DE LA MALNUTRITION AIGUE Non Oui COPIE DU PROTOCOLE DE LA PRISE EN CHARGE 0. 1. DE L’ANEMIE MATERNELLE Non Oui 2.7 LES REGISTRES DE PRISE EN CHARGE DE LA 0. 1. MALNUTRITION AIGUE Non Oui GUIDE /DIRECTIVE SUR LA CARENCE EN IODE

2.8 Guide pratique pour l’alimentation optimale du 0. 1. nourrisson et du jeune enfant Non Oui 2.9 Guide pour l’alimentation des enfants nés de 0. 1. mères séropositives Non Oui 2.10 Le Paquet Minimum d’Activités intégrant la 0. 1. Nutrition Non Oui 2.11 Supports de collecte d’information sanitaire 0. 1. pour le rapport mensuel Non Oui 2.12 Supports d’Informations pour le changement de 0. 1. comportement (IEC) Non Oui AUTRES DOCUMENTS UTILES

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MEDICAMENTS ET AUTRES FOURNITURES

Non Oui COMMENTAIRES LES SUPPLEMENTS ET EQUIPEMENTS SUIVANTS 0 1 SONT ILS DISPONIBLES?

2.13 Matériel anthropométrique : A. Balances fonctionnelles B. Toises C. Bracelets pour le Périmètre brachial (Ruban) 2.15 Stock de carnets de santé

2.16 Capsules de vitamine A (indiquer en commentaire le nombre de boites de 100 000 et 200 000 UI , nombre de boite de reconditionnement, nombre de paires de ciseaux) 2.17 Fer+Acide Folique

2.18 Kits d’iodes

2.19 Aliments thérapeutiques: A. Lait thérapeutique B. Aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (genre Plumpy’nut)

2.20 Aliments pour la prise en charge de la malnutrition aiguë modérée (CSB, farines enrichies, etc.) (Noter quels produits sont disponibles) 2.21 Matériel de démonstration culinaire 2.22 Table P/T et le Z-score 2.23 Déparasitant 2.24 Antibiotique 2.25 Antipaludique (ACT) 2.26 Vaccin (rougeole) 2.27 Avez-vous des périodes de ruptures de stocks (si oui, pour quel item et durant combien de temps)

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7.2. Echantillon de l’enquête

region district structure sanitaire region district structure sanitaire

AGNEBY ADZOPE csr ande MOYEN-CAVALLY DUEKOUE fengolo AGNEBY ADZOPE hg d'adzopé MOYEN-CAVALLY DUEKOUE guéhiebly AGNEBY ADZOPE csr de moape MOYEN-CAVALLY GUIGLO csr zouan AGNEBY AGBOVILLE sssu agboville MOYEN-CAVALLY GUIGLO disp de mone AGNEBY AGBOVILLE pmi MOYEN-CAVALLY TOULEPLEU csu tiobu AGNEBY AGBOVILLE csr yapo gare MOYEN-CAVALLY GUIGLO disp rural doke AGNEBY AKOUPE csr kongoti MOYEN-COMOE AGNIBILEKROU csr nianda BAS-SASSANDRA SAN-PEDRO chr san-pedro MOYEN-COMOE AGNIBILEKROU hg d'agnibilékrou BAS-SASSANDRA SAN-PEDRO csr adjamene MOYEN-COMOE ABENGOUROU csr djangobo BAS-SASSANDRA SAN-PEDRO cm de la sogb MOYEN-COMOE ABENGOUROU csu san kadiokro BAS-SASSANDRA SAN-PEDRO pmi bardot MOYEN-COMOE ABENGOUROU csu affalikro BAS-SASSANDRA SASSANDRA hg sassandra MOYEN-COMOE ABENGOUROU csu appoisso BAS-SASSANDRA SASSANDRA csr kokolopozo MOYEN-COMOE ABENGOUROU pmi abengourou BAS-SASSANDRA SOUBRE csr ottawa N'ZI-COMOE BOCANDA csr bengassou BAS-SASSANDRA SOUBRE csr yabayo N'ZI-COMOE BOCANDA csr brou ahoussoukro BAS-SASSANDRA SOUBRE csr sarakagui N'ZI-COMOE BONGOUANOU csr assaouffoué BAS-SASSANDRA SOUBRE csu yakolidabouo N'ZI-COMOE BONGOUANOU csr assié coumassi BAS-SASSANDRA SOUBRE csr kpada N'ZI-COMOE BONGOUANOU csr brou akpaoussou BAS-SASSANDRA TABOU csu olodio N'ZI-COMOE BONGOUANOU maternite n'zanfouenou BAS-SASSANDRA TABOU disp meneke N'ZI-COMOE DAOUKRO csr kongoti DENGUELE-BAFING TOUBA chr touba N'ZI-COMOE DAOUKRO fsu pekpressou DENGUELE-BAFING TOUBA csu foungbesso N'ZI-COMOE DIMBOKRO pmi dimbokro DENGUELE-BAFING ODIENNE cs catholique petro bouilli N'ZI-COMOE DIMBOKRO csr songassou DENGUELE-BAFING ODIENNE chr odienné N'ZI-COMOE M'BAHIAKRO csu bonguera DENGUELE-BAFING MADINANI hg madinani N'ZI-COMOE PRIKRO csr konandikro DENGUELE-BAFING MINIGNAN csu kaniasso N'ZI-COMOE PRIKRO csr babakro FROMAGER GAGNOA csr dougroupalégnoa SAVANES BOUNDIALI maternité bélé FROMAGER GAGNOA chr gagnoa SAVANES BOUNDIALI hg boundiali FROMAGER GAGNOA csr ahizabre SAVANES BOUNDIALI csu siemplir go FROMAGER GAGNOA centre social SAVANES BOUNDIALI csu gbon FROMAGER GAGNOA pmi gagnoa SAVANES FERKE hôpital baptist FROMAGER GAGNOA dispensaire zahibonio SAVANES FERKE labo pianzola FROMAGER OUME csu diégonéfla SAVANES FERKE hg de ouangolo FROMAGER OUME dr goudi SAVANES KORHOGO csu napié HAUT SASSANDRA DALOA chr de daloa SAVANES KORHOGO cat HAUT SASSANDRA DALOA csrboboua bahouan SAVANES KORHOGO chr korhogo HAUT SASSANDRA DALOA csr de tchebloguhe SAVANES KORHOGO fsu komboro HAUT SASSANDRA DALOA csus/pmi de daloa SAVANES KORHOGO pmi korhogo HAUT SASSANDRA DALOA csu zoukougbeu SAVANES TENGRELA csu de bete HAUT SASSANDRA VAVOUA bahoulifla SUD-BANDAMA DIVO tioko HAUT SASSANDRA ISSIA disp rural de brokoua SUD-BANDAMA DIVO dr zegban HAUT SASSANDRA ISSIA disp rural de gazibouo SUD-BANDAMA DIVO csr gbagbam HAUT SASSANDRA ISSIA disp rural de broma SUD-BANDAMA DIVO goudi LACS TIEBISSOU csu minambo SUD-BANDAMA DIVO NDA LACS TIEBISSOU dispensaire de molonou SUD-BANDAMA DIVO csr gniguedougou LACS TOUMODI csu kokoumbo SUD-BANDAMA LAKOTA dr kokolilié LACS TOUMODI hg djekanou SUD-BANDAMA LAKOTA csr zokolilié LACS TOUMODI hg toumodi SUD-COMOE ABOISSO csr kotoka LACS YAMOUSSOUKRO csu kossou SUD-COMOE ABOISSO csu maféré LACS YAMOUSSOUKRO csu zatta SUD-COMOE ABOISSO disp rural de bakro LACS YAMOUSSOUKRO dispensaire de sakiaré SUD-COMOE ABOISSO csr koukourandomi LACS DIDIEVI csu tie-n'diekro SUD-COMOE ADIAKE disp rural kakoukro LAGUNES 1 ADJAME-PLATEAU csu com williamsville SUD-COMOE ADIAKE csu assinie mafia LAGUNES 1 ATTECOUBE pmi attecoubé SUD-COMOE GRAND-BASSAM pmi grand-bassam LAGUNES 1 DABOU viel aklodj SUD-COMOE GRAND-BASSAM hg de bonoua LAGUNES 1 DABOU orbaff VALLÉE DU BANDAMA BEOUMI csu andokékrenou LAGUNES 1 GRAND LAHOU kokrom VALLÉE DU BANDAMA BEOUMI csr arotobo LAGUNES 1 JACQUEVILLE augae VALLÉE DU BANDAMA BOUAKÉ SUD csu koko LAGUNES 1 TIASSALE pmi tiassalé VALLÉE DU BANDAMA BOUAKÉ SUD csu djebonoua LAGUNES 1 TIASSALE hg tiassalé VALLÉE DU BANDAMA DABAKALA csu bonieredougou LAGUNES 1 YOPOUGON EST fsu wassakara VALLÉE DU BANDAMA DABAKALA csr fenessi guedougou LAGUNES 1 YOPOUGON OUEST csu com azito VALLÉE DU BANDAMA KATIOLA csr touro LAGUNES 1 YOPOUGON OUEST csu com niangon lokoa VALLÉE DU BANDAMA KATIOLA csu timbe LAGUNES 1 SIKENSI csr bécédi VALLÉE DU BANDAMA KATIOLA csuy fronan LAGUNES 2 ABOBO EST ong lumière action VALLÉE DU BANDAMA SAKASSOU hg sakassou LAGUNES 2 ABOBO EST csu com avocatier VALLÉE DU BANDAMA SAKASSOU csr assirikro LAGUNES 2 abobo ouest cs el rapha VALLÉE DU BANDAMA BOUAKE NORD OUEST fsu ahougnanssou LAGUNES 2 ALEPE csu oghlwapo VALLÉE DU BANDAMA BOUAKE NORD OUEST csu diézoukouamékro

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LAGUNES 2 ALEPE disp rural de dzeudji VALLÉE DU BANDAMA BOUAKE NORD EST pmi sokoura LAGUNES 2 ANYAMA ahoue WORODOUGOU MANKONO maternité bouandougou LAGUNES 2 ANYAMA ahouabo WORODOUGOU MANKONO dr dialakoro LAGUNES 2 COCODY-BINGERVILLE hg bingerville WORODOUGOU SEGUELA csr diarabana LAGUNES 2 COCODY-BINGERVILLE fsu hkb blokoss WORODOUGOU SEGUELA tiewassoba LAGUNES 2 COCODY-BINGERVILLE csu com anono WORODOUGOU SEGUELA csr soba bramédjé LAGUNES 2 KOUMASSI csucom pangolin WORODOUGOU KOUNAHIRI csu de kongasso LAGUNES 2 MARCORY hg macory ZANZAN BONDOUKOU csr kouassi n'dawa csu com pointe des fumers LAGUNES 2 PORT BOUET-VRIDI vridi 3 ZANZAN BONDOUKOU csr yezimala LAGUNES 2 PORT BOUET-VRIDI hôpital general de port-bouet ZANZAN BONDOUKOU csr laoudi-ba LAGUNES 2 TREICHVILLE pédiatrie chu treichville ZANZAN BONDOUKOU csr soko MARAHOUE BOUAFLE centre de santé angovia ZANZAN BOUNA dr niandegué MARAHOUE BOUAFLE cs de ZANZAN BOUNA csr bouko MARAHOUE BOUAFLE chr bouaflé ZANZAN TANDA hg tanda MARAHOUE csu ZANZAN TANDA csr gniendé MARAHOUE ZUENOULA csr de ZANZAN TANDA csr dadiasse MARAHOUE ZUENOULA csr de ZANZAN KOUN-FAO csr kotogwanda MONTAGNES BANGOLO hg de bangolo ZANZAN KOUN-FAO csu tankesse MONTAGNES BANGOLO diapleau ZANZAN KOUN-FAO csu koun-fao MONTAGNES BIANKOUMA dr yorodougou ZANZAN NASSIAN dr talahini MONTAGNES BIANKOUMA csu sipilou HAUT SASSANDRA VAVOUA dananou MONTAGNES BIANKOUMA csr manfouin yronfoin HAUT SASSANDRA VAVOUA trafla gotron MONTAGNES MAN disp rural de blolé HAUT SASSANDRA VAVOUA hg de vavoua MONTAGNES MAN disp ziogouné HAUT SASSANDRA VAVOUA csv- seitifla MONTAGNES MAN csr gouekangouiné HAUT SASSANDRA VAVOUA bazra natis MONTAGNES MAN csu grand gbapleu MONTAGNES KOUIBLY disp rural de sonmaye MONTAGNES KOUIBLY disp rural de tieny seably

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7.3. Equipes de collecte

région Circuit Districts sanitaires Composition des équipes Structures

Boundiali M. FOFANA Mamadou PNN Circuit 1 Tengrela Enqueteur Region Savanes Korhogo DR Montagnes Circuit 2 Ferkessedoukou M. ADOU Marc LNSP Bouna Dr HOUFFOUET Hermann Circuit 3 Nassian Enqueteur Region Zanzan, Kounfao Bondoukou DR Zanzan Circuit 4 Tanda Dr ALLALI IPCI Agnibilekro DR Moyen comoé Circuit 5 Moyen Abengourou Dr M'BAHIA PNN Comoé, Akoupé DR Agneby Agneby Circuit 6 Adzopé PNN Mme FOTO Agboville Odienné DR Denguelé Bafing INHP Denguelé Circuit 7 Minignan OUATTARA Aboulaye Bafing Madinani Touba M AMBEU Bernard PNN Circuit 8 Biankouma Enqueteur Region Danané Dr KOUMA Brahima Circuit 9 Zouan houin Enqueteur Region Montagnes Kouibly DR Montagnes Circuit 10 Man M. OUATTARA El Hadj Lacina Etudiant Bangolo M. CAMARA Siaky PNN Circuit 11 Duekoué Enqueteur Region Moyen Blolequin DR Moyen cavally cavally Circuit 12 Touleupleu NDRI N'Guessan Guiglo Séguela DR Worodougou Circuit 13 Worodougou Mankono Mme OUATTARA Karidja PNN Kounahiri M. MEITE Namory PNN Circuit 14 Zuenoula Enqueteur Region Marahoué Bouaflé DR Marahoué Circuit 15 Sinfra AKA Aké Roseline Etudiant Daloa DR Haut sassandra Haut Circuit 16 SASDE Sassandra Issia Circuit 17 Vavoua M. LAFIWU Okunlola PNN Enqueteur Region DR Fromager Circuit 18 Gagnoa YAPO Thierry Franck Fromager, Dr SESS Jerome Sud Circuit 20 Oumé Bandama Enqueteur Region Lakota Dr CASSY UNICEF Circuit 20 Divo Mlle DICKO Assetou Etudiant Tabou DR Bas sassandra PNPMT Circuit 21 Bas San pedro Dr COULIBALY Solange Sassandra Dr N'DRI Louis Ahoutou PNN Circuit 22 Sassandra Soubré Enqueteur Region Dabakala Dr MIAN HKI Circuit 23 Katiola KOUAKOU Albert Béoumi M. TRAORE Adama PNN Vallée du Circuit 24 Enqueteur Region Bandama Sakassou Bouaké Nord est Mr Patrice BOSSO HKI Circuit 25 Bouaké Sud Etudiant KOUAME Jean François Bouaké Nord Ouest Mbahiakro Dr COULIBALY Amed PNN Circuit 26 Prikro Enqueteur Region Daoukro N'zi comoé Bocanda DR N'zi comoé INSP Circuit 27 Bongouanou Dr YEO Ali Dimbokro Didievi DR Lacs Circuit 28 Tiebissou Lacs DSC Yamoussoukro Toumodi Dr N'ZI Constant MLS Lagune 1 Circuit 29 Sikensi Enqueteur Region Tiassalé Adjamé-Plateau DR Lagune 1 Attécoubé Circuit 30 Yopougon Est KOUAKOU Koffi Moris Etudiant Yopougon Ouest songon Dabou Dr OKA René Circuit 31 Grand lahou Enqueteur Region Jacqueville Anyama M. TANO Judicael PNN Alepé Lagune 2 Circuit 32 Abobo Est Enqueteur Region Abobo Ouest

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Cocody-Bingerville DR Lagune 2 Circuit 33 Treichville PNN Dr AKA Marcory Koumassi DR Sud comoé Circuit 34 Port-Bouet PNN Dr KOUO Jeanne d'Arc Grand Bassam Sud Comoé Adiaké Mr Basile PNN Circuit 35 Aboisso Elodie UNICEF Abidjan DC PNN Circuit 36 DIPE

DSC Circuit 37 Abidjan INS (05 07 24 Irene KAMARA 03/ 03 02 00 61) Feby PNN Circuit 38 Dr ADOUKO-Kouadio Patricia DIPE

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7.4. Cadre d’analyse des indicateurs pour la volonté et la capacité d’agir

Volonté d'Agir Observations Thème Indicateurs de la volonté d'agir Présentation des observations Document Forces Faiblesses Engagement et documents politiques et normatives Politiques et Déclarations publiques en faveur de la Référence des déclarations et manifestes des Desk review engagement au nutrition par des personnalités politiques dirigeants politiques niveau central de haut niveau et parties prenantes au niveau national Nutrition fait partie du DSRP, stratégie Description de la nutrition dans le DSRP, stratégie Desk review nationale de développement, etc nationale de développement, etc Description de la nutrition dans les documents Desk review politiques et stratégiques des institutions Nutrition documents élaborés par le gouvernement / NC 10b partenaires / institutions Prise de conscience de sous nutrition Perceptions des problèmes prioritaires de nutrition et NC 5a et b maternelle et infantile et de ses causes leurs causes principales parmi les parties-prenantes entre les parties prenantes au niveau Perception des barrières pour le passage à l'échelle NC 6 national et provincial parmi les parties-prenantes

Politiques, Politiques, stratégies et plans d'action en Liste des politiques, stratégies et plans d'action en Desk review réglementation nutrition spécifiques et adéquates nutrition et stratégies Contenu des politiques, stratégies et plans d'action en Desk review adéquates au nutrition (composants nutritionnelles, activités, niveau central indicateurs, budget, responsabilités, S&E, calendrier) Perceptions des répondants sur la cadre réglementaire NC 26 y compris les politiques et documents normatifs Répondants qui font référence à la politique ou à la NC 8 and 9 stratégie nationale de nutrition par rapport aux - forces / faiblesses du système de coordination NC 24 - opportunités / menaces pour la Côte d'Ivoire pour accélérer l'actions en nutrition Focalisation sur les interventions de Institutions qui mettent en œuvre les interventions de NC 10 nutrition réputées efficaces nutrition réputées efficaces Intégration des actions de nutrition dans Information sur les actions de nutrition dans les Desk review les politiques, protocoles et activités du politiques d'autres programmes sanitaires VIH, de la PCIME, du TB, de la santé de % Répondants d'autres programmes de santé qui font NC 26 reproduction et de la santé maternelle référence à des actions de nutrition dans les politiques

Intégration de la nutrition dans les Information sur les actions de nutrition dans les Desk review politiques des secteurs agriculture, politiques d'autres secteurs éducation, action sociales, etc. % Répondants qui font référence à des actions de NC 26 nutrition dans les politiques d'autres secteurs Promulgations et application d'une % Répondants qui font référence à ces législations NC 26 législation adéquate (par exemple le Code) Liste des priorités en nutrition conforme % Répondants qui sont prêts à soutenir l'e passage à NC 15 déclaré par toutes les parties prenantes l'échelle des interventions réputées efficaces Politiques, Nutrition fait partie des plans du district et Description des actions en nutrition dans les plans du ND 4 stratégies, plans de la région (y compris la santé, district d'action et l'agriculture ou à d'autres secteurs protocoles concernés et les grands programmes tels adéquates au que la SMI ou la PCIME) niveau sous- Disponibilité de protocoles à jour pour les Disponibilité de protocoles à jour pour les SS 2.5-2.12 national interventions de nutrition interventions de nutrition

Gestionnaires au courant des politiques % Gestionnaires qui font référence à la protocole pour ND 28

nutritionnelles la prise en charge de la malnutrition aigue fonction la

nutrition à l'appui Connaissance des agents de santé des Proportion de différentes catégories des agents de AS 2.1-2.6 protocoles de nutrition sante au courant des protocoles de nutrition Capacité de surveiller l'application de la Desk review régulation de fortification (cf sel) et d'autres lois (par exemple le Code) Présence et Proportion des centres de santé avec des % Centres de santé avec des protocoles pertinents en SS 2.5-2.1 adhésion aux protocoles disponibles nutrition protocoles au Agents de santé connaissant les protocoles % Répondants qui répondent correct à au moins 80% AS 2.1-2.6 niveau de des questions sur les protocoles de nutrition centre de santé

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Ressources Financières

NC 13 Mobilisation Perception des parties prenantes qu'il % Répondants qui déclarent une perception positive des ressources existe suffisamment de ressources pour la sur la situation financière aux niveaux mise en œuvre de la politique de nutrition central et NC 14 Créativité et engagement d'accroître le Description des stratégies pour la mobilisation des régional financement en cas de besoin ressources Desk review Proportion du budget gouvernementale Description des financements pour la nutrition de la santé pour la nutrition NC 12 Description et comparaison des budgets pour la nutrition dans le gouvernement et chez les partenaires Tendances en ressources financières pour Description de l'évolution du budget à l'alimentation en NC 12 la nutrition USD et en pourcentage de budget total annuel

Crédits Présence d'un plan financier pour le % Médecins chefs au niveau du district qui peuvent ND 9 budgétaires au programme rapporter la situation budgétaire pour la nutrition niveau sous- Budgets adéquats pour la nutrition dans les Description des dotations budgétaires de district pour la ND 9 national districts nutrition

% Répondants qui déclarent qu'une augmentation en ND 29

ressources financières est nécessaire pour passer à l'échelle en nutrition Proportion du budget du district pour la Description des sources de financement pour le budget ND 10 nutrition donnée par le gouvernement au niveau du district versus ressources externes

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Coordination et implication des partenaires

L'implication Partenariats existants: gouvernements, Description des institutions et organismes répondant et le NC 11 des partenaires donateurs, des Nations Unies, les ONG et le soutien qu'ils fournissent (par secteur, type, etc) au niveaux secteur privé Description des partenariats de la nutrition au niveau NC 27 et 28 central, régional central et district Existence de programmes conjoints au niveau du district ND 12

Description de la coopération multisectorielle au niveau NC 27 et 28 central Existence d'une coopération multisectorielle au niveau du ND 12 district Engagement des partenaires pour intensifier les Potentiel contribution des partenaires pour le passage à NC 15 actions en nutrition l'échelle L'engagement Présence des champions en nutrition % Répondants qui mentionnent des champions comme Desk review politique une opportunité pour le passage à grande échelle NC 24

Implication des partenaires dans la nutrition au Description des partenaires non-gouvernementaux aux ND 7 niveau sous-national niveaux sous-nationaux Proportion des fonds nutrition alloué par Description des fonds pour la nutrition à travers des NC 12 d'autres partenaires en dehors du secteur de la différentes institutions santé Appui pour la nutrition par ONGs Description des activités de nutrition des ONG répondant NC 10 (pour au questionnaire au niveau central les ONGs)

Coordination et Existence d'un forum à haut niveau ainsi que des Liste des systèmes existants de coordination de nutrition, Desk review gestion au mécanismes plus technique au niveau central leur mandat, l'autorité, la composition et l'ancrage niveau central, pour la coordination, discussion et planification Nombre de réunions dans les 6 mois précédents et les Desk review régional et des activités de nutrition et pour le plaidoyer décisions prises district Parties prenantes principales participent aux Connaissance des parties prenantes des systèmes NC 7

mécanismes de coordination existants de coordination pour la nutrition au niveau

central, et leur participation à ces systèmes

Forces et faiblesses rapportées par les parties prenantes NC 8 et 9

par rapport aux systèmes de coordination au niveau

central

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Présence et autorité d'un coordonnateur de Description de l'agence gouvernementale responsable Desk review nutrition avec des ressources pour la nutrition, son autorité et ses ressources et NC questionnaire (s) de l'agence de nutrition Nombre de personnel en nutrition Nombre de personnel en nutrition aux différents niveaux, Desk review et dans les différents secteurs et chez les partenaires NC 19

Fonctionnement d'un groupe de travail au niveau Liste des systèmes existants de coordination de nutrition Desk review du district au niveau du district (nutrition groupe de travail, santé maternelle et infantile, coordonnateur de nutrition, etc), ND 8, ND 14 leurs mandats, l'autorité, la composition et l'ancrage

Priorisation pour de la nutrition par les Les 3-5 priorités les plus souvent mentionnées pour ND 29 gestionnaires résoudre la nutrition

Les 3-5 mécanismes les plus souvent mentionnés pour NC 23 faciliter la collaboration pour la nutrition Soutien du Contact entre le centre et les districts Feedback au niveau district du niveau central sur NC 26 niveau central l'information nutritionnelle et régional au Orientation et formation au lancement de Description des formations offertes NC 20 niveau districts nouveaux programmes

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Évaluation de la capacité d'agir Observations Thème Indicateurs de la capacité d'agir Présentation des observations Formulaire Forces Faiblesses Ressources humaines et qualité des services en nutrition des centres de santé

Nombre, capacité et Disponibilité de personnel qualifié en Perception de suffisance du nombre de nutritionnistes à NC 16 motivation du personnel à nutrition à tous les niveaux différents niveaux tous les niveaux Description du personnel de nutrition à différents niveaux NC 19 dans les institutions Description des catégories de personnel aux postes de ND 5 et 6 direction en nutrition et le temps qu'ils ont pour effectuer leurs tâches % Agents de santé avec une formation en nutrition adéquate, AS 1.2 - 1.7 par rapport à la fonction AS 6.2

Niveau de formation du personnel de Perceptions de la suffisance de la formation des intervenants NC 17 la nutrition en nutrition Stratégies proposées pour renforcer les capacités en nutrition NC 18

Description des catégories de personnel qui fournissent des AS 4.1 et 4.3 services de nutrition % Agents de santé avec une formation adéquate, par rapport AS 1.2 - 1.7, 6.2 par à la fonction et par rapport à leurs taches rapport à 1.1, 4.1, 4.3, 72

% Centres de santé ou le personnel qui fournit des services en AS 1.2 - 1.7, 6.2 par nutrition ont une formation adéquate rapport à 1.1, 4.1, 4.3, 72

% Centres de santé où le personnel a eu une formation sur les AS 1.2 - 1.7, interventions réputées efficaces Disponibilité de personnel qualifié Plan National de supplémentaire pour l'expansion des Nutrition services Matériels de formation nationale Plan National de récemment mis à jour Nutrition

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Disponibilité de matériels de % Centres de santé qui ont une formation et des matériels de 4 (2,4, 2,6) RS 6 formation pertinents et dans les formation pour les priorités respectives de nutrition langues locales Disponibilité de formations (cours) y Description des formations auxquelles le personnel a participé 1 (5.4, 5.5), 2 (5,4, compris par les ONG et d'autres au cours des 2 années passées 5,5), 3 (4.1) NC 20 institutions ND 20 et 21 Connaissance des agents de santé sur Description des connaissances des agents de santé sur les AS 2.1-2.6 par les actions de base en nutrition protocoles de nutrition, par rapport à leur formation rapport à 1.2-1.7:

2.1 par 1.6

2.2 par 1.6

2.3 par 1.4

2.4 par 1.6

La confiance du personnel pour offrir Description du niveau de confiance chez les agents de santé AS 3.1-3.5 des services en nutrition Satisfaction d'agents de santé par Satisfaction des agents de santé sur la formation de la AS 6.3 rapport aux formations offertes, le nutrition du nourrisson et du jeune enfant soutien et les services Commentaires par rapport à la satisfaction AS 6.2.v

Fréquence / qualité de la supervision % Agents de santé qui rapportent une supervision AS 6.2iv and v

Description des lieux où les agents de santé cherchent les AS 7.1 informations et conseils techniques sur nutrition % Districts qui fournissent un appui au programme de ND 15 nutrition Rotation du personnel au niveau de la Les répondants citant une rotation élevée comme une CL25 direction centrale menace Besoin de formation et de soutien Description des besoins de formation tel que rapporté par les AS 6.4 des agents de santé agents de santé Qualité des services dans les Mise en œuvre des interventions de % Districts qui rapportent mettre en œuvre des interventions ND 3 centres de santé nutrition réputées efficaces de nutrition réputées efficaces Espace pour l'éducation % Centres de santé ayant un espace pour l'éducation RS 1 Intégration des programmes nutritionnelle et des conseils nutritionnelle et des conseils La mise en œuvre des protocoles de Description des activités offertes pour la nutrition par les RS 2 nutrition et des actions prioritaires de centres de santé

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nutrition Description de la situation de l'utilisation des substituts du lait ND 17 maternel, approches de marketing par l'industrie, et stratégies visant à appliquer le Code international AS 4.4 et 4.5

Proportion des centres de santé % Centres qui ont eu leur accréditation IHAB ou qui l'auront ND 18 et 19 accréditées hôpital amis de bébés dans un bref délai (IHAB) Intégration dans d'autres Intégration de la nutrition dans les Intégration de la nutrition dans d'autres programmes tels que ND 11 programmes centres de santé de base et des rapportés par les districts services d'autres partenaires au niveau communautaire Coordination et intégration des Intégration de la nutrition dans d'autres programmes RS 2 protocoles de nutrition avec la rapportés par le responsable du centre de santé maternité sans risque, la PCIME, la PTME et les programmes de survie des enfants Systèmes de gestion et des fournitures

Systèmes de gestion Présence des coordonnateurs de nutrition ayant Desk review et d'information une formation adéquate dans chaque district Préparation adéquate des équipes de district Stratégies rapportés sur la façon dont les équipes de district ND 15 sont préparés Disponibilité des protocoles et directives mises à % Centres de santé avec protocoles et directives mises à jour SS (2.5-2.12) jour Connaissance des indicateurs de nutrition parmi les Description du système d'information et les 3-5 indicateurs de NC 21 gestionnaires à tous les niveaux nutrition les plus souvent utilisés ND 22, 23

% Districts qui recueillent des données pour les principaux ND 24 indicateurs Données de nutrition sont utilisées pour la prise de % Institutions qui utilisent les données de nutrition pour la NC 22 décision prise de décisions

% District qui utilisent des données nutritionnelles pour la ND 25 prise de décisions Communication adéquate sur les données et % District qui reçoivent le feedback du niveau central sur les ND 26 l'information en nutrition données et l'information en nutrition

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Qualité des données de nutrition Exhaustivité et exactitude de données de nutrition recueillies Desk review en routine Fournitures Disponibilité des médicaments essentiels de % Centres de santé ayant des médicaments essentiels de SS 2.23-2.26 nutrition sur la liste de médicaments essentiels nutrition sur la liste de médicaments essentiels Disponibilité d'aliments thérapeutiques et % Centres de santé ayant des aliments thérapeutiques et SS 2.19 et 2.20 complémentaires complémentaires Disponibilité des balances, toises et matériel % Centres de santé ayant des balances, toises et matériel SS 2.13 anthropométrique anthropométrique Disponibilité de micronutriments non-expirés % Centres de santé ayant des stocks en micronutriments SS 2.16-2.18

Espaces appropriés pour l'information Espaces appropriés pour l'information nutritionnelle sur les SS 2.15 nutritionnelle sur les carnets maternelle et infantile carnets maternelle et infantile Facteurs par rapport à la demande

IEC Présence de matériel IEC dans les centres de % Centres de santé ayant des matériel IEC SS 2.12 santé % Centres de santé qui rapportent des ruptures de stock de SS 2.27 matériel Stratégies de communication en nutrition aux %Districts avec des stratégies qui touchent la communauté ND 27 communautés sur des domaines prioritaire de nutrition Organismes Stratégies et activités systématiques pour la % Districts qui rapportent des stratégies et activités pour la ND 17 communautaires sensibilisation à des organismes sensibilisation aux organismes communautaires communautaires RS 4 AS 5.1 et 5.2

3-5 stratégies mentionnées les plus souvent pour que la RS 3 et 5 communauté puisse mieux soutenir les ANE, l'allaitement et dépistage des cas de malnutrition Existence d'un groupe de soutien Existence des groupes de soutien AS 5.2

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