Dossier De Presse En Compétition
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DOSSIER DE PRESSE EN COMPÉTITION Searchlight Pictures et Indian Paintbrush présentent Une production American Empirical BRYAN CRANSTON SCARLETT JOHANSSON KOYU RANKIN HARVEY KEITEL EDWARD NORTON F. MURRAY ABRAHAM BOB BALABAN YOKO ONO BILL MURRAY TILDA SWINTON JEFF GOLDBLUM KEN WATANABE, KUNICHI NOMURA MARI NATSUKI AKIRA TAKAYAMA FISHER STEVENS GRETA GERWIG NIJIRO MURAKAMI FRANCES MCDORMAND LIEV SCHREIBER AKIRA ITO COURTNEY B. VANCE Un fi lm deWES ANDERSON Durée : 1h41 SORTIE LE 11 AVRIL 2018 Matériel téléchargeable sur www.foxpresse.fr Site offi ciel : http://www.foxfrance.com/ Presse online Distribution Presse CARTEL TWENTIETH CENTURY FOX MOONFLEET Constance Fontaine 241, Boulevard Péreire Matthieu Rey Tél. : 01 82 83 44 65 75017 Paris 6, Rue D’aumale 75009 Paris [email protected] Tél. : 01 58 05 57 00 Tél. : 01 53 20 01 20 Charline Meriguet matthieu-rey@moonfl eet.fr Tél. : 01 82 83 44 69 [email protected] Presse Wes Anderson Isabelle Duvoisin Tél. : 06 81 34 77 41 [email protected] 1 L’histoire En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville. 2 Introduction et origines ÎLE AUX CHIENS, neuvième long métrage de D’ailleurs, L’ÎLE AUX CHIENS doit probablement autant Wes Anderson - et son deuxième film d’animation à l’héritage d’Akira Kurosawa qu’à l’histoire des films en stop motion - met en scène une véritable d’animation en stop motion. Wes Anderson confie : L’épopée : au Japon, dans un proche avenir, le pays est « Kurosawa et ses modestes équipes de coauteurs soudain en proie à une épidémie de grippe canine et à travaillaient ensemble à l’élaboration des scénarios. une vague d’hystérie anti chiens. Dans une décharge C’est une pratique également assez courante dans le flottante surnommée l’Île Poubelle, une bande dispa- cinéma italien : les films sont écrits à plusieurs autour rate de cinq canins exilés ont décidé de se serrer les d’une table. Comme pour une série télévisée. On a coudes afin de réussir à survivre et font une décou- essayé de s’en inspirer à notre façon ». La conception de verte incroyable : un jeune pilote vient d’atterrir en l’intrigue est partie d’une sorte de révélation, avant catastrophe sur leur île et s’apprête à les entraîner de prendre peu à peu la forme, fourmillant de détails, avec lui dans une aventure bouleversante. de la ville de Megasaki, des montagnes de déchets Leur itinéraire est ponctué d’humour, d’action et qui forment le relief de l’Île Poubelle, et de la troupe d’amitié. Mais il rend surtout hommage à la beauté et de personnages marginaux mais optimistes, à la fois à la dimension proprement épique du cinéma japonais, humains et canins. à la noblesse et la loyauté de nos amis les chiens, « On tenait à faire une œuvre un peu futuriste. On voulait à l’héroïsme salvateur des faibles et des opprimés, mettre en scène une meute de mâles dominants au rejet de l’intolérance, et par-dessus tout au qui soient tous leaders du groupe, dans un univers lien indestructible unissant les petits garçons et leurs constitué de détritus », raconte Wes Anderson. « Si compagnons canins, source d’innombrables aventures. nous avons choisi de situer l’histoire au Japon, c’est parce qu’on est imprégnés par cette cinématographie. Pour Wes Anderson et ses collaborateurs Roman On adore ce pays et on voulait mettre en œuvre un Coppola, Jason Schwartzman et Kunichi Nomura, projet qui soit véritablement inspiré par le cinéma tout commence par un mélange surprenant - mais japonais, si bien qu’on a fini par faire une synthèse convaincant - d’intérêts convergents pour les chiens, entre un film sur des chiens et le cinéma japonais ». l’avenir, les décharges publiques, les aventures enfantines et le cinéma japonais. C’est ce dernier L’histoire, qui met en scène des canins bavards, des élément qui est au cœur du projet. femmes fatales à fourrure, un petit garçon aviateur, 3 une intrépide journaliste de cour d’école, des virus « S’il avait été possible de le faire en prise de vues mutants, une île mystérieuse et la révélation d’une réelle, peut-être qu’il l’aurait fait », suggère Jeremy terrible erreur humaine, a pris forme peu à peu, Dawson. « Mais c’était infaisable. C’est un film sur des autour d’innombrables tasses de thé. Roman Coppola chiens qui parlent, et pourtant ça n’est pas un dessin explique que le processus s’est déroulé sans réelle animé, c’est un film. Je trouve qu’on a repoussé les organisation : « On plaisante, on discute, et quand limites de ce dispositif ». quelque chose sonne juste, Wes le prend en note D’ailleurs, l’évolution du stop motion depuis un siècle dans un de ses carnets. Jason va dire quelque chose tient plus de la création que de la technique, qui n’a qui tout à coup fait jaillir une idée, ou une bribe de pas fondamentalement changé. Si les caméras numé- dialogue. Et puis, parfois, on se met dans la peau des riques et les ordinateurs ont facilité le processus, il personnages. On l’a beaucoup fait pour À BORD DU s’agit toujours au fond de saisir les mouvements les DARJEELING LIMITED, parce qu’on est trois et qu’il plus infimes d’objets 3D image par image de façon y avait trois personnages. Ensuite, il y a une période extrêmement méticuleuse pour un résultat plus vrai de gestation où on rassemble des idées, puis une que nature. Les évolutions les plus importantes sont nouvelle phase où on commence à écrire, et comme donc liées au contenu et au type d’histoires que l’on c’est un film d’animation, on continue à écrire même raconte : on repousse ainsi les limites de l’imagination. pendant le tournage ». Plusieurs dizaines d’années avant les avancées en matière Wes Anderson aime laisser la porte ouverte à de nouvelles d’images de synthèse, le stop motion était avant idées. Il révèle : « Tout évolue en permanence et tout un moyen de réaliser des effets spéciaux. De la quand on arrive à la fin on se met à tout retravailler». BELLE ET LA BÊTE de Jean Cocteau, au KING KONG Jason Schwartzman renchérit : « On est toujours en de 1933, en passant par le premier STAR WARS de train d’inventer autre chose, de modifier des éléments, George Lucas, le stop motion était un moyen de de les retravailler. Il reste toujours une liste d’idées rendre l’impossible envisageable. Ce n’est que plus qu’on a depuis le début et qui, d’une certaine façon, récemment que des longs métrages en stop motion sonnent juste ». ont vu le jour, depuis L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR Le scénario qui a vu le jour est, d’une certaine façon, JACK de Tim Burton, au plus récent KUBO ET L’ARMURE une réécriture du grand classique de l’outsider (le MAGIQUE, en passant par le FANTASTIC MR. FOX de jeune pilote) qui arrive sur une terre étrangère (l’Île Wes Anderson. Poubelle) et de l’histoire intemporelle des brebis L’ÎLE AUX CHIENS est encore différent : c’est une histoire galeuses (ou plutôt ici des chiens galeux) qui luttent qui donne vie à tout un univers, et qui de par sa nature contre un pouvoir aveugle. Mais ce sont les détails même casse les codes de l’animation, comme le remarque qui font toute la magie du film : chacun des chiens Jeremy Dawson. Le film allie tous les sujets, toute la a un parcours attachant et élaboré, l’architecture de grammaire visuelle, toute la complexité émotionnelle l’Île aux Chiens est ingénieuse bien que désordonnée, et l’audace des œuvres de Wes Anderson, pour en et l’idée de l’enfant qui se lance à la recherche de faire peut-être l’un de ses films les plus ambitieux. De son fidèle compagnon déclenche une succession ces marionnettes complexes et de ces plateaux de d’événements aux répercussions monumentales. tournage miniature émerge un royaume plus vrai que Le producteur Jeremy Dawson remarque que ce sont nature constitué d’aventuriers à la truffe fraîche dont les redoutables défis graphiques (même pour Wes on comprend volontiers la détresse. Si l’atmosphère Anderson qui maîtrise pourtant à la perfection des a quelque chose de fantaisiste, les préoccupations, espaces d’une complexité à donner le tournis) qui petites et grandes, sont celles, bien concrètes, du ont poussé le réalisateur à utiliser la technique du monde moderne : amitié, famille, avenir de l’humanité, stop motion : elle semblait en effet idéale pour repré- et nécessité de collaborer pour réparer nos erreurs et senter à la fois les chiens indigents, mais pourtant pas nettoyer derrière nous. dépourvus de riches émotions, et une île japonaise Wes Anderson et ses collaborateurs ont mis en place peuplée des êtres les plus étranges, les plus drôles et une équipe de doublage variée rassemblant artistes, les plus calamiteux mis au ban de la société. stars du rock, créateurs de mode, et bien sûr acteurs. 4 Tous les comédiens japonais qui jouent des humains Le compositeur Alexandre Desplat, qui collabore avec parlent japonais (avec traducteurs anglais et parfois Wes Anderson pour la quatrième fois, déclare : « Cette des sous-titres) et les acteurs anglophones campent fois-ci, on s’attaque à une sacrée bête.