Proces Verbal Des Deliberations Prises Par Le
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PROCÈS VERBAL DES DÉLIBÉRATIONS PRISES PAR LE CONSEIL MUNICIPAL DANS SA SÉANCE DU 28 MAI 2013 L’an deux mille treize et le vingt huit mai à 20h30, le Conseil Municipal de cette Commune, appelé à siéger régulièrement par l’envoi d’une convocation en date du 24 mai 2013 mentionnant l’ordre du jour, accompagnée des rapports subséquents et adressée au moins trois jours francs avant la présente séance, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances, sous la présidence Monsieur PERRIN Stéphane, Maire. La convocation affichée à la porte de la Mairie comporte l’ordre du jour suivant : Liste des affaires soumises aux délibérations de l’assemblée communale N° Objet Rapporteur Finances Locales 1 Situation financière de la commune de Stenay M. PERRIN 2 Modification budgétaire M. LEGER Domaine & patrimoine 3 Déclassement domaine public M. PERRIN 4 Convention pour l'établissement d'un refuge pour les chauves- M. COLLET M. souris Institutions & vie politique 5 Communication de M. le Maire M. PERRIN 6 Répartition des sièges communautaires M. PERRIN Etaient présents : MM. PERRIN S. ; LEGER D. ; NICALIN C. ; M. PRUDHOMME G. ; COLLET M. ; Mmes CESARINI Y. ; DEMUSSY J. ; GRANDPIERRE D. ; JAISSON F. ; Mlle THOUVENIN G. ; GONDOIN M-A. ; MM. BREDA A. ; COLLET R. ; CROS J-N. ; CULOT-PONCE H. ; GALOUYE P.. Absents non excusés : M. CLOPIER P. M. MALDAGUE F.. Absents excusés : M. BLIN P., M. MEZIERES P. ;M. LAURENT B. Procurations étaient données à : M. GALOUYE P. de M. ZANIER Y. ; Melle THOUVENIN G. de M. SIRI S.. Le quorum étant atteint, Monsieur PERRIN ouvre la séance. M. CROS Jean-Noël est élu secrétaire de séance. Monsieur PERRIN soumet le compte-rendu de la séance précédente à l’adoption du Conseil Municipal Aucune intervention n’étant formulée, le compte-rendu de la séance précédente est adopté à l’unanimité. N°20130528-01 – SITUATION FINANCIÈRE DE LA COMMUNE DE STENAY Monsieur PERRIN remercie M. VANDERBEKEN Marc-Antoine de la Direction Générale des Finances Publiques, pour sa présence à cette réunion du Conseil Municipal de la Commune. Il lui cède la parole pour présenter le rapport sur la situation financière de la commune. La situation financière s'exprime à travers différents ratios financiers qui présentent tous une situation favorable. Les produits Concernant les ressources fiscales de la commune, la stabilité des taux d'imposition décidée par le Conseil Municipal n'engendre pas de perte de revenus du fait du dynamisme des bases fiscales. Les ressources propres de la commune représentent 60 % du total des recettes communales. Elles sont composées à 19 % par la contribution foncière des entreprises, à 43 % par le foncier bâti et à 35 % par la taxe d'habitation. Les dotations de l’État sont stables sur deux exercices. Du fait du potentiel fiscal de la commune, les dotations de la commune sont inférieures à 23 % de la moyenne départementale. Les autres produits de gestion courante restent globalement stables, malgré une grande volatilité des ressources composant ce poste de recette (vente de bois, concession du cimetières, produit du domaine, etc.). Les charges Les charges de personnels sont stables dans l'ensemble et représentent 50% des charges globales de la commune. Elles enregistrent une baisse de 4,3 % en 2012. A contrario, le poste des subventions et participations augmente régulièrement sur les trois dernières années ( 7% sur le dernier exercice). Les autres charges, si elles sont restées stables sur deux ans, connaissent une augmentation de 5% en 2012. Cette augmentation n'est pas une augmentation en volume de ce poste de dépenses, mais à une restructuration de la dépense. Ainsi les dépenses liées à l'énergie ont fortement progressé comme celles liées à l'entretien et à la maintenance des bâtiments. En contrepartie, les dépenses en fourniture ont diminué ce qui permet d'atténuer l'augmentation enregistrée. La différence entre les charges de fonctionnement et les recettes permet à la commune de dégager une capacité d'autofinancement (CAF), qui vient financer l'investissement communal. Sur 100 € de recettes, la CAF de la commune s'établit à 37 € en 2012. La Commune investit annuellement en moyenne un million d'euros, dont 60 % sont absorbés par la voirie. En matière de bilan. Le besoin de fonds de roulement (BFR) représentant la différence entre les créances plus les stocks et les dettes à court terme, il s'établit négativement pour la commune. Cette situation est largement expliquée par la trésorerie commune constituée par les trois budgets de la Commune (général, eau et assainissement), dont les créances sont en décalages. Conseil municipal du 28 mai 2013 -2- Quoi qu'il en soit la trésorerie de la Commune reste importante, ce qui permet à la commune de payer ses fournisseurs rapidement, sans recourir à une ligne de trésorerie. M.PERRIN rappelle que le niveau de trésorerie devrait baisser cette année avec les travaux de Cervisy qui sont payés en grande partie sur 2013, puis avec les premiers travaux liés à la salle. La fiscalité Le revenu fiscal moyen par foyer stenaisien est de 17 000 € soit 30 % inférieur à la moyenne nationale. Alors que les bases de taxe d'habitation sont plus faibles que la moyenne nationale, les bases des trois autres taxes sont plus élevées que la moyenne nationale. Les taux sont à l'inverse plus faibles à Stenay que la moyenne nationale, et ce sur les quatres taxes. En conclusion, la Commune dispose de ressources fiscales qui lui permettent de dégager une capacité d'autofinancement importante pour ses investissements. Elle autofinance depuis plusieurs années ses équipements et infrastructures sans recourir à l'emprunt, ni puiser dans ses réserves, permettant ainsi un désendettement de la Commune et une maîtrise de sa fiscalité. Interventions Madame JAISSON intervient pour souligner que la bonne santé financière de la Commune tient au transfert de la compétence scolaire fait à la Communauté de Communes. M.BREDA fait remarquer que si ce choix n'avait pas été fait à l'époque, la Ville aurait été en obligation de relever les taux d'imposition. M.PERRIN rappelle en outre que ceux-ci sont inchangés depuis l'époque de ce transfert. Conseil municipal du 28 mai 2013 -3- Constatant que la progression des recettes tient à une évolution favorable des bases, en constante augmentation ces dernières années, elle souhaite savoir si les bases 2013 sont connues. Monsieur PERRIN répond que non, les bases ne sont pas encore connues. Mme JAISSON demande si la Commune souscrit toujours une ligne de trésorerie. M. LEGER répond qu'au regard de la trésorerie et du besoin en fonds de roulement, le recours à la ligne de trésorerie n'est pas nécessaire. A ce propos Mme JAISSON demande si une commune peut placer sa trésorerie, lorsque celle-ci est excédentaire. M. VANDERBECKEN répond que oui, certaines communes ont des placements qui ne sont pas soldés. M. BREDA demande si le Fonds National de Garantie Individuel des Ressources (FNGIR) compense à l'euro près, les pertes de la commune du fait de la réforme. M. VANDERBECKEN répond que le FNGIR est à l'euro près au jour de la réforme, soit en 2010 mais que cette somme n'évolue pas depuis. M. PERRIN indique que le devenir du FNGIR et encore plus celui des dotations de l’État d'une manière générale, est à suivre de près, les tentations de réductions des sommes allouées étant grandes. Enfin, M.PERRIN rappelle que les ratios par habitant qui ont le mérite d'être parlants doivent être pris toujours avec le recul nécessaire. Car en effet, en dehors de la Taxe d'habitation, les bases fiscales ne sont pas du tout réellement proportionnelles au nombre d'habitants. Ainsi, si la commune gagne ou perd des habitants les ratios évoluent très vite. Le Maire tenait à en informer l'assemblée. N°20130528-02 – MODIFICATION D'IMPUTATION BUDGÉTAIRE La mise en place des nouveaux outils informatiques de gestion a révélé une erreur d'imputation budgétaire de la taxe de pollution d'origine domestique. En effet, celle-ci a été imputée par erreur au budget assainissement alors qu'elle est une ressource du budget eau. Il convient donc de procéder à la réaffectation de cette taxe au bon budget. Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité : – ANNULE au compte 701241 « redevance pour pollution d'origine domestique » du budget assainissement un montant de 49 000 € – CREDITE au compte 701241 « redevance pour pollution d'origine domestique » du budget eau un montant de 49 000 € – ANNULE au compte 701249 « reversement à l'agence de l'eau redevance pour pollution d'origine domestique » du budget assainissement un montant de 45 200 € – CREDITE au compte 701249 « reversement à l'agence de l'eau redevance pour pollution d'origine domestique » du budget eau un montant de 45 200 € N°20130528-03 – DÉCLASSEMENT D’UNE PARTIE DU DOMAINE PUBLIC EN VUE DE SA CESSION Actuellement, la partie du domaine public située rue Jean-Baptiste Collin, au niveau de la parcelle AB 473, est exploitée par la SARL Béchamp-Lollier, suite à une décision du Conseil Municipal du 24 juin 1999 et un arrêté d'occupation du domaine public n°2013-023. Mme Marie Noëlle Martin a récemment renouvelé son intérêt pour l'acquisition de ce délaissé de voirie, afin de conforter sa position au regard de l'usage privatif qu'elle fait de ce domaine public. Sur le terrain, la SARL a réalisé un mur d'enceinte, afin de délimiter un parking privatif pour les besoins de son activité. Cette construction crée ex nihilo une privatisation du domaine public. Conseil municipal du 28 mai 2013 -4- Partie du domaine, objet de la cession Source : www.cadastre.gouv.fr Le Code général de la propriété des personnes publiques (CG3P), aux articles L 2111-1 et L 2111-2, définit les biens du domaine public comme étant ceux qui appartiennent à une personne publique et sont, soit affectés à l'usage direct du public, soit affectés à un service public, pourvu qu'en ce cas, ils fassent l'objet d'un aménagement indispensable à l'exécution des missions de ce service public.