5'000'000'000 D'années / Artistes
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5'000'000'000 D’ANNÉES / Artistes PALAIS DE TOKYO / CHRISTIAN ANDERSSON [1973] Vit à Stokholm. A la fois sophistiquées et épurées, les installations de Christian Andersson jouent sur les apparences. Les rapports d’ombres et de lumière, de transparence ou de réflexion permettent à l’artiste de créer de véritables « pièges à perception ». Le spectateur est ainsi systématiquement confronté à un dispositif de détournement de nos a priori. D’apparence banale, Blind Spot (2003) est composé d’un projecteur illuminant d’un cercle le mur qui lui fait face. Le spectateur qui viendrait à passer entre le projecteur et le mur aura la surprise de constater que son ombre n’apparaît pas sur le cercle de lumière. A l’instar des vampires qui n’ont pas d’ombre, le visiteur est aspiré dans le champ de l’œuvre qui fait disparaître tous points de référence. > www.christianandersson.net/ Switch, 1999 1 : 1, 2004 Blind Spot, 2003 6 was 6 if, 2005 PALAIS DE TOKYO / ARTISTS UNKNOW Stephan Kobatsch [1975] Vit à Vienne. Attila Saygel [1968] Vit à Berlin. Lorenz Schreiber [1972] Vit à Berlin. Le nom Artists Unknown a été créé par les artistes Attila Saygel, Lorenz Schreiber et Stephan Kobatsch. Stephan Kobatsch travaille habituellement avec le groupe Mahony, alors que Saygel & Schreiber forment un groupe en eux-mêmes. Ces artistes ont travaillé ensemble pour la première fois à l’occasion de l’oeuvre Wrong Place Wrong Time. Wrong Place Wrong Time (2005) est une œuvre originale sous forme de plaisanterie. Les artistes ayant été engagés pour travailler sur l’installation d’une exposition sur la lumière au centre d’art contemporain ZKM à Karlsruhe, ils entassèrent des ampoules endommagées provenant d’une œuvre de Carsten Höller dans une poubelle rose en ne laissant qu’une ampoule fonctionner. Ils installèrent ensuite cette “œuvre” parmi d’autres œuvres de Martin Kippenberger, le titre Wrong Place Wrong Time étant un hommage à ce dernier. PALAIS DE TOKYO / MICHEL BLAZY [1966] Vit à Paris. Michel Blazy produit des œuvres où la décomposition et le devenir des objets organiques structurent de manière aléatoire sa pratique. Le collant, le liquide ou le mousseux sont des matières récurrentes qui permettent à l’artiste de ne jamais s’enfermer dans une conception finie de l’oeuvre d’art. Privilégiant les matières pauvres, voire comestibles, l’artiste laisse libre champ à un hasard contrôlé et à la beauté de l’éphémère. Reprenant l’icône des premiers jeux vidéos "Pac Man", l’artiste élabore un clone en spaghetti, Patman 2 (2006). Débordant l’imaginaire informatique, la sculpture de l’artiste produite par le Palais de Tokyo joue d’un rapport décalé à la matière comestible en envahissant l’espace de sa présence étrange. > sélection Michel Blazy, catalogue co-édité par Cimaise et Portique, Albi, Les Abattoirs, Toulouse, CCAC Wattis Intitute, San Francisco,Galerie Art : Concept, Paris, 2003 Michel Blazy/Preparation book, ouvrage édité à l'occasion de l'exposition : Michel Blazy : Le voyage fantastique, Wüttembergischer Kunsteverein Stuttgart, 2003 Catalogue de l'exposition Be seeing you*, Éditions du Centre d'Art Contemporain de Bretigny, 2002 Plantes vertes, catalogue Michel Blazy, édition Centre d'art de l'espace Jules Verne, Brétigny sur Orge. 22 février - 19 avril 1997 Sculptcure, 2001 Vue de l’exposition Des-compositions, Ecole régional des Beaux Arts, Rouen, 2004 Vue de l’exposition Capilliculture animalière, Ver dur, 2000 Château de Tours, 2005 PALAIS DE TOKYO / MIKE BOUCHET [1970] Vit à New York. Mêlant les références à l’histoire de l’art, les icônes contemporaines, les problématiques socio-économiques, Mike Bouchet produit des installations qui décalent nos attentes. Du jacuzzi de célébrités en passant par son cola auto-produit, sa marque de jeans, ses bustes de Tom Cruise jusqu’à la réactivation d’une pièce célèbre de Walter de Maria, Mike Bouchet croise avec humour l’historique et le quotidien. Pour 5'000'000'000 D’ANNÉES, Mike Bouchet présente quelques uns de ses jacuzzis pour célébrités (Jude Law, 2005 / Robert Mugabe, 2005 / Jack Welch, 2005). A la frontière du bricolage et de l’objet scientifique, ses sculptures post-minimales jouent d’une référence cryptée à une célébrité dont on ne saurait dire s’il s’agit d’un hommage irrévérencieux ou d’un pied de nez admiratif. > Mike Bouchet “Recent Jacuzzis”, “Almost every city in the world”, ed. Galerie Micjael Neff, Frankfurt, 2006 PALAIS DE TOKYO / LORIS CECCHINI [1969] Vit à Milan. Par des transformations subtiles, Loris Cecchini s’immisce dans le monde des objets quotidiens et en arrête toute fonctionnalité au profit d’une vision qui alterne entre post-apocalypse et onirisme pur. Des fournitures de bureau, chaises, portes et câbles divers sont, par exemple, confectionnés en une matière élastique molle et grise qui suspend leur utilité et affaisse les objets, atteints d’une sorte de fatigue ontologique, sur eux-mêmes. D’une évocation à l’autre, Loris Cecchini réinvente notre perception des choses et brouille les codes de compréhension en usage. Cloudless est une œuvre monumentale qui prend la forme d’un nuage improbable mêlant en un gigantesque nid surréaliste des balles de ping pong et des échelles. Flottant dans les airs au-dessus de la cafétéria du Palais de Tokyo, l’oeuvre de Loris Cecchini oscille entre la menace organique et l’assemblage poético-burlesque. Dans la meilleure tradition du mécénat, Fendi soutient le projet culturel de l’artiste qui développe à différents niveaux une sensibilité forte à l’étude des matériaux et une attention soutenue à la recherche technologique. Le processus de production de l’oeuvre se déroule grâce à Fendi à travers le monde, de Shangaï à NewYork en passant par Paris. > Loris Cecchini, à l’occasion de l’exposition Monologues Patterns juil –sept 2004, éd. Photology, Palma (Mallorca), 2004, © 2005 Loris Cecchini, Heidelberg, Heidelberger Kunstverein, 2001 Loris Cecchini-Cargo, Naples, Associazione Percorsi, Museo di Castel Nuovo, 2000 Loris Cecchini, San Gimignano, Galleria Continua, 2000 Stage evidence, 1998 Stage evidence, 2002 PALAIS DE TOKYO / PHILIPPE DECRAUZAT [1974] Vit à Lausanne. Jouant du rapport de l’œuvre à l’espace, Philippe Decrauzat crée des sculptures, dessins ou peintures murales qui réinvestissent l’héritage de l’Op’art et du vocabulaire de l’abstraction. High et low culture se croisent dans un univers artistique qui fait du rapport optique une coordonnée fondamentale de son oeuvre. A la fois hypnotique et vibrante, le travail de l’artiste ouvre de nouvelles dimensions perceptives. Pour 5'000'000'000 D’ANNÉES, Philippe Decrauzat réalise un wall-painting monumental produit par le Palais de Tokyo. Il présente aussi son Light Space Modulator (2002) dont les séquences lumineuses suivent un rythme hypnotique extrait d’une scène du film "L’Exorciste". Il présente par ailleurs Melancholia (2003) qui poursuit sur un mode sculptural l’interrogation mathématique autour d’un volume géométrique impossible apparaissant sur la gravure éponyme d’Albrecht Dürer. > www.praz-delavallade.com > catalogues d’expositions collectives Yann Chateigné, Claire le Restif, Vincent Pécoil, Lili Reynaud-Dewar, La partie continue, éd. Le Credac, Ivry-sur-Seine, 2005 Préface de Stéphane Magnin, textes d’ Etienne Chambaud-Benoît Maire et Yves Tenret, Lee 3 Tau Ceti Central Armory Show, Villa Arson, Nice, 2004 Frank Lamy, Les heures claires, Monum/éd. du Patrimoine, Villa Savoye, Poissy, 2002 Komakino, 2005 Don’t stop till you get enough, 2004 PALAIS DE TOKYO / MARCEL DUCHAMP [1887-1968] Artiste majeur du 20ème siècle, référence incontournable à laquelle tout artiste d’aujourd’hui doit se confronter, Marcel Duchamp présenta en 1933 à l’occasion du concours Lépine, salon de l’invention, la première version de son Rotorelief. Œuvre d’art pionnière, le Rotorelief aspire le regard et met l’oeil au défi de trouver un quelconque point fixe auquel se tenir. Présenté dans 5’000’000’000 D’ANNÉES, le Rotorelief met en abîme la démultiplication frénétique de nos capacités d’interprétation grâce à son mouvement d’oscillation permanent. > sélection Marc Partouche, Marcel Duchamp sa vie, même : biographie 1887-1968, ed. El Dante, Romainville, 2005 Florence de Mèredieu, Duchamp en forme de ready-made, ed. Busson, Paris, 2000 Arturo Schwarz, The complete works of Marcel Duchamp, ed. New York, NY : Delano Greeindge, 1997 Pierre Cabanne, Duchamp & Cie, ed. Terrail, Paris, 1997 Marcel Duchamp, Duchamp du signe : écrits/, ed. Flammarion, Paris, 1991 La mariée mise à nue par ses Fontaine, 1916-1917 Nu descendant un escalier, célibataires, même 1915-1923 1912 PALAIS DE TOKYO / CEAL FLOYER [1968] Vit à Londres. Evitant les écueils de la dérive spectaculaire et le pur illusionnisme, Ceal Floyer produit un travail à la fois ténu et discret. Ses installations prennent corps dans l’espace avec humour et délicatesse en déjouant les attentes du spectateur. L’absurde et la gravité légère cohabitent avec un sens extrême de l’à-propos. Autofocus (2002) joue sur le processus de transition du focus à l’out of focus et de l’apparition à la disparition. De manière aléatoire, un projecteur se règle et dérègle sans fournir d’image, mais une simple variation d’intensité lumineuse. A la fois poétique et minimale, l’œuvre de l’artiste modifie notre rapport à la représentation et à la perception du monde. > Jeremy Millar et Jonathan Watkins, Ceal Floyer, ed. Ikon Gallery, 2001 Susan Douglas, Dorothy Cross, Ceal Floyer, Cornelia Parker, Helen Robertson and Bridget Smith (exhibition), in Parachute : Contemporary Art Magazine, July 1, 1996, p53-54 Autofocus, 2002 Ink on paper, 2002 Garbage Bag, 2001 Light Bulb, 1996 PALAIS DE TOKYO / URS FISCHER [1973] Vit à New York. Urs Fischer trouve ses sujets et ses matériaux dans la vie quotidienne. En les transformant en objets et en sculptures, la forme de ces éléments ordinaires change et échappe à leur fonctionnalité d’origine.