BANQUE DES ÉTATS DE L’AFRIQUE CENTRALE

Rapport d’activité Exercice 2001 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 DES ÉTATS DE L’AFRIQUE CENTRALE ÉTATS MEMBRES DELABANQUE 2 membres pendantl’exercice quis’étenddu1erjanvier au31décembre2001. Centrale (CEMAC)Economique etMonétairedel’Afrique : cours légaletpouvoir libératoire danslessixEtatsmembresdelaCommunauté novembre exclusif 1972,leprivilège del’émissiondesbilletsetmonnaiesayant m BEAC. Fr ultinational, exerce, desaccordsdecoopération inter-Etatsdes22et23 envertu ancs CFA (Franc Centrale) delaCoopération émisparla FinancièreenAfrique T estconsacréàsesactivitésdansl’ensemble dessixEtats Le présentrapport ------La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC),La BanquedesEtatsdel’Afrique établissement public ous lesmontantsdontl’unitédecompten’estpaspréciséesontexprimés en République duTchad. République ; deGuinéeEquatoriale République Gabonaise; République duCongo; République ; Centrafricaine République duCameroun; 3

Composition des Organes de Décision de la Banque COMITE MINISTERIEL (au 31 décembre 2001)

Président : M. Baltasar ENGONGA EDJO’O, Ministre de l’Economie et des Finances MALABO

Ministres représentant la République du Cameroun

M. Michel MEVA’A M’EBOUTOU, Ministre de l’Economie et des Finances YAOUNDE

M. Martin OKOUDA, Ministre des Investissements Publics et de l’Aménagement du Territoire YAOUNDE

Ministres représentant la République Centrafricaine

M. Eric SORONGOPE ZOUMANDJI, Ministre d’Etat, Ministre des Finances et du Budget BANGUI

M. Alexis NGOMBA, Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale BANGUI

Ministres représentant la République du Congo

M. Mathias DZON, Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget BRAZZAVILLE

M. Jean-Baptiste TATI-LOUTARD, Ministre des Hydrocarbures BRAZZAVILLE

Ministres représentant la République Gabonaise

M. Emile DOUMBA, Ministre de l’Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation LIBREVILLE BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice M. Casimir OYE MBA, Ministre d’Etat chargé de la Planification, de la Programmation du Développement et de l’Aménagement du Territoire LIBREVILLE

4 Ministres représentantlaRépublique duTchad Ministres représentantlaRépublique deGuinéeEquatoriale M. Suppléant :M. Jean-Félix MAMALEPOT M. M. M. M. M. M. ADAM MADJI Jean NKUETE N’DJAMENA et duDéveloppement Ministre delaPromotionEconomique MAHAMAT ALIHASSAN, Ministre desFinances-N’DJAMENA IDRISS AHMEDIDRISS, MALABO Ministre delaPlanificationetduDéveloppement Economique OFAFortunato MBO, MALABO Ministre del’EconomieetdesFinances Baltasar ENGONGAEDJO’O, RAPPORTEUR DUCOMITE MINISTERIEL Roger Rigobert , SecrétaireGénéral delaCOBAC -YAOUNDE , SecrétaireExécutifdelaCEMAC -BANGUI OBSERVATEURS (au 31décembre2001) (au 31décembre2001) , Gouverneur delaBEAC, Gouverneur 5 , Vice-Gouverneur delaBEAC, Vice-Gouverneur

Composition des Organes de Décision de la Banque CONSEIL D'ADMINISTRATION (au 31 décembre 2001)

Président : M. Jean-Félix MAMALEPOT, Gouverneur de la BEAC Suppléant : M. Rigobert Roger ANDELY, Vice-Gouverneur de la BEAC Rapporteur : M. GATA NGOULOU, Secrétaire Général de la BEAC

Administrateurs représentant la République du Cameroun

Titulaires : M. Camille EKINDI, Conseiller technique à la Présidence de la République YAOUNDE

M. Fritz Gérald NASAKO, Conseiller Technique dans les Services du Premier Ministre YAOUNDE

M. René MBAPPOU EDJENGUELE, Président du Comité de Suivi des Programmes Economiques YAOUNDE

M. Samuel OBAM MBOM, Directeur des Contrôles Economiques et des Finances Extérieures au Ministère de l’Economie et des Finances YAOUNDE

Suppléants : M. Joseph Désiré NGUENANG, Attaché à la Division des Affaires Economiques, Financières et Techniques du Secrétariat Général de la Présidence de la République - YAOUNDE

M. DONTSI, Chargé de Mission dans les Services du Premier Ministre YAOUNDE

M. ------, Secrétaire Permanent du Comité Technique de Suivi des Accords et Programmes (C. T. S.) YAOUNDE

M. Robert NGONGANG LADJI, Chef de la Division de la Monnaie et du Financement à la Direction des Contrôles Economiques et des Finances Extérieures au Ministère de l’Economie et des Finances YAOUNDE BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

6 Administrateurs représentant la République Centrafricaine

Titulaire : M. Richard LAKOE, Chargé de Mission en matière de Banques, Assurances et des Relations avec les Institutions Financières Internationales au Ministère des Finances et du Budget - BANGUI

Suppléant : M. Casimir MAGALAMON, Chargé de Mission, Chef de Division de la Synthèse et de la Gestion de l’Economie au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale - BANGUI

Administrateurs représentant la République du Congo

Titulaire : M. Roger GOSSAKI, Directeur Général de la Caisse Congolaise d’Amortissement au Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget - BRAZZAVILLE

Suppléant : M. Robert MASSAMBA-DEBAT, Composition des Organes de Décision la Banque Directeur Général du Crédit et des Relations Financières au Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget - BRAZZAVILLE

Administrateurs représentant la République Gabonaise

Titulaires : M. René Hilaire ADIAHENO, Secrétaire Général Adjoint à la Présidence de la République - LIBREVILLE

M. Luc OYOUBI, Directeur Général de l’Economie au Ministère de l’Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation - LIBREVILLE

Suppléants : M. Ange Macaire LONGO, Commissaire Général au Plan auprès du Ministre d’Etat chargé de la Planification, de la Program- mation du Développement et de l’Aménagement du Territoire - LIBREVILLE

M. Lambert ONDO NDONG, Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre LIBREVILLE

7 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Administrateurs représentantlaRépublique Française Administrateurs représentantlaRépublique duTchad Administrateurs représentantlaRépublique deGuinéeEquatoriale Suppléants :M. Titulaires :M. Suppléant :M. M. Titulaire : Suppléant :M. M. Titulaire : Mme Mme 39, rue Croix-des-Petits-Champs39, rue -75001PARIS delaZoneFranc,Chef deService BanquedeFrance Emmanuel CARRERE CEDEX 12 deBercy-75572PARIS -139,rue l'Industrie Ministère del'Economie, desFinances etde àlaDirectionduTrésor,et Internationales desAffaires Européennes Chef deService Stéphane PALLEZ 20, RueMonsieur-75007PARIS technique auMinistèredesAffaires Etrangères - duDéveloppementDirectrice etde laCoopération Mireille GUIGAZ Croix-des-Petits-Champs39, rue -75001PARIS BanquedeFranceInternationales, - Directeur Général desEtudesetRelations Marc-Olivier STRAUSS-KAHN N’DJAMENA Directeur desContrôlesEconomiques DJEKI BILIMI N’DJAMENA Directeur duTrésor etdelaComptabilitéPublique et duDéveloppement Economique-MALABO Economiste auMinistèredelaPlanification Antonio NVENSENG et desFinances–MALABO Secrétaire Général duMinistèredel’Economie Miguel EDJANG ANGUE AHMAT AWAD SAKINE 8 , , , , , , , , M. Jean-Pierre BARILLAS, Chargé de Mission pour les questions Bancaires et Financières à la Direction du Développement et de la Coopération Technique au Ministère des Affaires Etrangères - 20, rue Monsieur - 75007 PARIS

M. Jérôme WALTER, Chef de Bureau F2 - Direction du Trésor, Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie - 139, rue de Bercy – 75572 PARIS CEDEX 12. Composition des Organes de Décision la Banque

9 COLLEGE DES CENSEURS

(au 31 décembre 2001)

Titulaires : M. Peter AKUMCHI AWA, Directeur du Trésor - Ministère de l’Economie et des Finances - YAOUNDE

M. Louis ALEKA RYBERT, Directeur Général Adjoint chargé des Services de la Comptabilité Publique au Ministère de l’Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation - LIBREVILLE

M. Daniel MAITRE, Conseiller Financier pour l’Afrique à la Direction du Trésor - Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie - 139, rue de Bercy 75572 PARIS CEDEX 12

Suppléants : M. Jean NDZANA, Payeur Général de la Direction du Trésor au Ministère de l’Economie et des Finances - YAOUNDE

M. Juste-Valère OKOLOGO, Deuxième Fondé de Pouvoirs du Trésorier Payeur Général - LIBREVILLE

M. Michel REVEYRAND, Conseiller Financier pour l'Afrique Occidentale - Direction du Trésor, Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie - 139, rue de Bercy - 75572 PARIS

SECRETARIAT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

M. Maurice MOUTSINGA, Directeur de la Comptabilité et du Contrôle Budgétaire, BEAC BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

10 ORGANIGRAMME DE LA BANQUE DES ÉTATS DE L’AFRIQUE CENTRALE

GOUVERNEMENT

GOUVERNEUR Jean-Félix MAMALEPOT

VICE-GOUVERNEUR Rigobert Roger ANDELY

SECRETAIRE GENERAL GATA NGOULOU DEPARTEMENTS

DIRECTIONS CENTRALES DIRECTIONS NATIONALES

Comptabilité et Contrôle Budgétaire Cameroun Directeur : SADOU HAYATOU Secrétariat des Conseils 1er Adjoint : Jean-Marie Joseph CABINET Directeur : Maurice MOUTSINGA NTEDE er e DU GOUVERNEUR 1 Adjoint : Jacques NSOLE 2 Adjoint : Johnbest AKONDENG Bureau Extérieur de Paris Conseiller Spécial Informatique Roger KEMADJOU Clément MOUAMBA Directeur : Jean-Baptiste ASSIGA-AHANDA Adjoint : Dominique MALONGA République Centrafricaine Conseiller Directeur p.i. : ISSA ALLAM NDOUL Gestionnaire Auguste TENE-KOYZOA de la CRBC Adjoint : M. ENDJINEYAO-WAKOUTOU Formation GUETNGAR KEMDE Chef de Cabinet Directeur : Santiago NSUE MEDJA ISSAKOU Serge Blaise ZONIABA Adjoint : Paul TETEYA TOLEQUE

Crédit Congo Investissement Directeur : TAHIR SOULEYMAN HAGGAR Directeur : Pacifique ISSOIBEKA & Patrimoine Maurice AMA Adjoint : Christian Maurice OUANZIN Adjoint : ------

Assistant Ressources Humaines du Vice-Gouverneur Budget & Contrôle Directeur : Justin Grégoire BODEMAN ... Gestion Adjoint : Casimir Alain NDHONG MBA MAHAMAT Directeur : Philibert ANDZEMBE MASSOUD Etudes 1er Adjoint : Hervé NZE-NONG e Directeur : Antoine NKODIA 2 Adjoint : Sébastien MOUKAKI Affaires 1er Adjoint : Aimé-Dominique BIDA - KOLIKA e Administratives 2 Adjoint : Alexandre RENAMY-LARIOT & Réglementation Emmanuel LEUNDE Emission Monétaire Guinée Equatoriale Directeur : Rufin MALIKO Directeur : Francisco GARCIA BERNIKO Gestion er Adjoint : Robert ROYINGAM 1 Adjoint : YACOUB DJONDANG LADIBE & Sécurité 2e Adjoint : Mariola BINDANG OBIANG Gauthier KOUMBA Relations Financières Extérieures Directeur : André MFOULA EDJOMO Affaires Juridiques & Contrats Adjoint : MAHAMAT MUSTAPHA Benoît GRESS Tchad Contrôle Général Directeur : MAHAMAD AMINE BEN BARKA Directeur : Martin Crisanto EBE MBA 1er Adjoint : ISSA ALLAM NDOUL 1er Adjoint : Célestin TCHAKOUNTE 2e Adjoint : ALLALI MAHAMAT ABAKAR 2e Adjoint : HAMZA MOUKHTAR

11 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 CONGO CENTRAFRIQUE C AMEROUN Télécopie :3494072 BP :242-Tél.3491398;39931857 Nkongsamba Télex :85243KN Télécopie :3332593 BP :50-Tél.3332230;248821 Limbé Télex :87602KN Télécopie :2273072 BP :105-Tél.2271345;149952 Garoua Télex :85257KN85003 Télécopie :3423647 BP :1747-Tél.3428455;856097 Douala Télex :87044KN;87045 Télécopie :3442984 BP :971-Tél.3441757;1432 Bafoussam Télex :88204KNet88556 Télécopie :2233380 BP :83-Tél.2230488;05113390 Yaoundé Indicatif international237 E-mail :[email protected] Télex :10042699999 Télécopie :941176 BP 751-Tél.:940768;133018 Pointe-Noire E-mail :[email protected] Télex :5313KG Télécopie :811094 BP :126-Tél.813684;107382 Brazzaville Indicatif international242 E-mail :[email protected] Télex :5236RC Télécopie :611995 BP :851-Tél.612400;0510 Bangui Indicatif international236 BA NQUE DESÉTATS DEL’AFRIQUE CENTRALE (Direction Nationale) (Direction Nationale) Télex :88343KN-88505;télécopie2233329 3350 (Direction Nationale) Téléphone :2234030-603573 SIEGE SOCIALETSERVICES CENTRAUX B. P. 1917-Yaoundé -Cameroun Site web :www.beac.int E-mail :[email protected] 12 TCHAD GUINEE EQUATORIALE GABON E-mail :[email protected] Télex (0420)641541BACENAC Télécopie :(1)42256395 Tél. :(1)56596596 29 rueduColisée75008 Paris Indicatif international33 Télécopie :681122 Télex :7204KD BP :241-Tél.681401 Sarh Télex :6205KD-Télécopie691398 BP :149-Tél.691416 Moundou E-mail :[email protected] Télex :5220KD;5350 Télécopie :524487 BP :50-Tél.524176;33972671 N’Djamena (DirectionNationale) Indicatif international235 Télex 8215GO-Télécopie:555967 BP :540-Tél.550074;73 Port-Gentil Télex :7705GO Télécopie :986547 BP :489-Tél.986545;46 Oyem Télex 6707GO-Télécopie:677457 BP 129-Tél.:677040 Franceville E-mail :[email protected] Télex :5215GO Télécopie :744563 BP 112-Tél.:761352;02061105 Libreville Indicatif international241 Télécopie :2360-Télex5202EG BP :21-Tél.(8)2475;2652 Bata E-mail :[email protected] Télécopie :2006-Télex5407EG BP :501-Tél.(9)2010;1164 Malabo (DirectionNationale) Indicatif international240 (Bureau Extérieur) (Direction Nationale) SOMMAIRE

PREMIERE PARTIE

EVOLUTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE Sommaire

Chapitre I : Environnement international...... 27

A. Vue d’ensemble...... 27

B. Conjoncture économique des principaux partenaires des Etats membres de la CEMAC...... 28

1. Conjoncture économique dans les pays industrialisés...... 28 2. Conjoncture économique dans les autres régions...... 30

C. Evolution des marchés monétaires, des changes, boursiers et de l’or 32

1. Marchés monétaires...... 32 2. Marchés des changes...... 33 3. Marchés boursiers...... 33 4. Marchés de l’or...... 34

D. Evolution des marchés des matières premières...... 34

Chapitre II : Evolution économique et financière des pays de la CEMAC 37

A. Vue générale...... 37

B. Croissance économique...... 37

1. Demande globale...... 37 2. Offre globale...... 44

C. Emploi – Salaires – Prix...... 52

1. Evolution de l’emploi...... 52 2. Evolution des salaires et des revenus...... 52 3. Evolution des prix ...... 53

Encadré n° 1 : «Etat d’avancement du Projet Prix CEMAC» 56

D. Finances publiques...... 58

1. Orientation générale...... 58

13 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 .Formulation delapolitiquemonétaire...... A. Chapitre I:Politique monétaire...... B. Evolution delaBanque Centrale...... desinterventions A. Chapitre II:Evolution dumarchémonétaire...... 6:«Chroniquedesmesuresdepolitiquemonétaire»...... Encadré n° B. obligatoires 5:«Modalitésd’applicationdesréserves »...... Encadré n° 4:«Politique destauxd’intérêtdelaBEAC »...... Encadré n° BEAC »...... delapolitiquemonétaire 3:«Objectifsetinstruments Encadré n° CEMAC »...... 2:«Point surl’initiative PPTEenfaveur despays membresdela Encadré n° Secteurextérieur...... E. 2. Evolution destauxd’intérêtinterbancaires...... 1. Evolution destransactions interbancaires...... Evolution du marchéinterbancaire...... 2. Ponctions deliquidités...... 1. Injectionsdeliquidités...... obligatoires...... 4. Réserves 3. Evolution delaBEAC...... destauxd’intervention 2. Fixationdesplafonds statutairesauxEtats...... 1. Objectifsmonétairesetdecrédit...... Mise enœuvredelapolitiquemonétaire...... delapolitiquemonétaire...... 2. Stratégie etorientation 1. Cadreinstitutionnel...... 3. Compétitivitéextérieure...... 2. Dettepublique extérieure...... 1. Balancedespaiements...... MONNAIE, CREDIT, SYSTEMEBANCAIREETFINANCIER DEUXIEME PARTIE 14 ...... 72 70 68 63 63 97 97 97 94 93 93 93 92 92 90 88 87 87 85 83 81 80 79 79 79 Chapitre III : Evolution des agrégats monétaires et de crédit ...... 99

A. Avoirs extérieurs nets du système monétaire ...... 100

1. Evolution des avoirs extérieurs officiels bruts...... 101 2. Evolution des engagements officiels envers l’extérieur...... 102

3. Evolution des avoirs extérieurs nets de la BEAC ...... 102 Sommaire 4. Evolution de la position extérieure nette des établissements de crédit... 103

B. Crédit intérieur net ...... 104 1. Crédits à l’économie...... 104 2. Crédit net à l’Etat ...... 108

C. Masse monétaire ...... 112

1. Evolution de la monnaie fiduciaire ...... 113 2. Evolution de la monnaie scripturale ...... 114 3. Evolution de la quasi-monnaie ...... 115

Chapitre IV: Situation du système bancaire 117

A. Vue d’ensemble ...... 117

B. Situation par pays ...... 119

C. Réformes du système bancaire et financier ...... 126

1. Réaménagement de la réglementation bancaire ...... 126 2. Règlement constituant l’agrément unique ...... 127 3. Projet de règlement CEMAC de l’activité de microfinance ...... 128

TROISIEME PARTIE

ADMINISTRATION, AUTRES ACTIVITES, COMPTES ET RESULTATS FINANCIERS DE LA BANQUE

Chapitre I : Administration de la Banque ...... 131

A. Fonctionnement des Organes de Décision...... 131

1. Comité Ministériel ...... 131 2. Conseil d’Administration ...... 132 3. Comités Monétaires et Financiers Nationaux ...... 134

15 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 B. D. C. B. 10:«Etatd’avancement duPSR»...... Encadré n° 9:«Nouveaux Multilatérale delaSurveillance »...... critères Encadré n° Evolution duprocessusd’intégration régionale...... A. Chapitre II:Autres missionsetactivitésdelaBanque...... 8:«Programme d’évaluation desmesuresde Encadré n° Fonctionnement desorganesdecontrôle E. 7:«Avènement del’Eurofiduciaire» Encadré n° D. C. 2. Commissariat auxcomptes 2. Commissariat 1. CollègedesCenseurs etcontentieux 8. Activitésjuridiques 7. Contrôledesservices 6. Informatisation desservices monétaire 5. Gestiondumatériel 4. Gestiondesimmobilisations 3. Formation ...... 2. Evolution deseffectifs 1. RéuniondesChefsdeCentre F Communication delaBanque...... Projet deluttecontreleblanchiment decapitaux...... Projet deréforme dessystèmesdepaiementetrèglement...... Centrale 2. ProjetduMarchéFinancierdel’Afrique multilatérale1. Surveillance despolitiquesmacroéconomiques...... F F onctionnement desServices...... onctionnement desConseilsNationauxdeCrédit(CNC)...... onctionnement desComitésNationauxBalancesPaiements protection desressourcesduFMI»...... 16 ...... 163 163 161 159 156 153 149 149 149 147 146 145 145 145 144 143 142 140 139 137 136 135 135 135 134 E. Concertation en matière économique et monétaire...... 164

1. Concertation économique ...... 164 2. Concertation monétaire ...... 165

F. Relations avec les autres Institutions ...... 167 Sommaire

1. Organes et Institutions de la CEMAC ...... 167

Encadré n° 11 : « Communiqué final de la Conférence des Chefs d’Etat » ...... 171

2. Institutions extérieures ...... 176

Chapitre III : Comptes et résultats financiers de la Banque ...... 179

A. Bilan...... 179

1. Actif ...... 179 2. Passif ...... 181

B. Compte d’exploitation ...... 185

1. Produits ...... 185 2. Charges ...... 186 3. Résultat d’exploitation ...... 187

Rapport du Commissaire aux Comptes ...... 188

ANNEXES

Annexes Economiques ...... 189 Annexes Monétaires ...... 269 Autres Annexes ...... 285

17 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 LE MOT DU GOUVERNEUR Président du Conseil d’Administration de la Banque Le Mot du Gouverneur de la BEAC

M. Jean-Félix MAMALEPOT, Gouverneur de la BEAC

Le présent rapport couvre toute l’année 2001 conformément à la résolution du Conseil d’Administration de faire correspondre les comptes de la Banque à l’année civile, à compter du 1er janvier 2001.

Ce rapport est donc le premier du genre et constitue un tournant essentiel dans la confection et l’analyse harmonisées des données économiques et financières au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale dont la BEAC est l’un des principaux organes. A l’instar des années précédentes, il décrit la situation économique internationale suivie de l’évolution économique, financière et monétaire des pays de la CEMAC, avant de restituer l’activité propre de la Banque Centrale qui aura été à tous égards très intense.

Au niveau international, la période sous revue s’est caractérisée par un ralentissement de la croissance économique mondiale qui a été accentué au dernier trimestre par les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d’Amérique. En réaction à ces deux séries d’événements, les principaux marchés financiers, en particulier le compartiment des actions, ont accusé un net repli.

Dans ce contexte, l’orientation des politiques budgétaire et monétaire des grands pays industrialisés et de la plupart des pays émergents s’est infléchie tout au long de l’année, avec pour finalité la restauration de la confiance au niveau des ménages et des entreprises ; ce qui a notamment

19 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 2,7 mois d’importations debiensCAFendécembre 2001 contre3,6mois 2,7 moisd’importations encore consolidéetantauplandelarentabilité quedelasolvabilité. CEMAC aétécontrastée, tandisquecelledusystèmebancaires’est deboistropicauxetcafé. réal, tousdeuxexportateurs etleBrésilpour l'Indonésiepourlarupiah de lasous-région,enparticulier concurrents des paysdépréciation nominaledesmonnaiesprincipaux dela et,d’autrepart, destensionsinflationnistesinternes résulte, d’unepart, respectivement en1999et2000.Cettelégèredégradation delacompétitivité effet de3,5 %,contreunebaissede2,5%et4,2 accru d’amélioration. L’indice dutauxdechangeeffectif réelcomposites’est en aucoursdecetexercice,s’est détériorée aprèsdeuxannéesconsécutives autres biensetservices. d’équipements etdes del’accroissementsensible desimportations part, delafaibled’une part, pétrolières et,d’autre valorisation desexportations est redevenu déficitaire en2001,sechiffrant à8,3%duPIB, enraison, 2000. Lesoldeextérieur courant, excédentaire de3,8%duPIBen2000, sensiblement réduit,sesituantà2,1%duPIBen2001contre3,7 ainsi établie à4,2%contre1,3unanplustôt. àlaconsommationpourl’ensemblehausse desprix de la CEMAC s’est pays membres. ducoûtdel’énergiedanscertains La renchérissement duCameroun,ainsique septentrionale Tchad etdanslapartie desdéficitscéréaliersenregistrésau vigueur delademandeintérieure, non pétrolier. suivie desinvestissements productifsdanslessecteurstantpétrolierque estrestéelevecteur dontlaconsommationprivée principal, intérieure hausse duPIBréelde5,7%en2001contre3,42000. traduite paruneconsolidationdelacroissance économique, avec une résistance face auchocinattendudu11septembre. auxsystèmesfinanciersdefairepermis preuve d’unecapacitéde En particulier, les réserves brutes dechangeontdiminué, représentant En particulier, brutes lesréserves avecEn rapport cesévolutions, lasituationmonétaire despays dela La compétitivitéextérieure, toutensesituantàunniveau acceptable, L’ dufaitCependant, lestensionsinflationnistessesontaccrues dela Cette croissanceaétéalimentée, pourl’essentiel,parlademande Dans lespays delaCEMAC, lasituationmacro-économiques’est e xcédent budgétaire, baseengagements, horsdons, s’est 20 un an plus tôt. Le crédit intérieur s’est accru de 16,4 % sous le double effet de l’augmentation des créances nettes sur les Etats confrontés à la baisse sensible des revenus pétroliers et de la progression des crédits à l’économie justifiée par la vigueur de la reprise économique.

En conséquence, la masse monétaire (M2) s’est accrue de 6,6 %, notamment en ce qui concerne la monnaie fiduciaire et la quasi-monnaie, la monnaie scripturale ayant légèrement baissé en raison des effets de la restructuration bancaire dans l’un des pays membres. Le taux de couverture extérieure de la monnaie, qui constitue l’un des principaux indicateurs de la Banque pour la conduite de la politique monétaire, s’est établi au 31 décembre 2001 à 63,3 % contre 69,3 % en 2000 et 46,9 % en 1999.

Afin de contenir les pressions inflationnistes et de préserver les gains de compétitivité tout en accompagnant le retour à une croissance durable, Le Mot du Gouverneur de la BEAC la Banque a soumis les établissements de crédit à la constitution des réserves obligatoires avec des coefficients, au départ, de 1 % pour les dépôts à vue et de 0,5 % pour les dépôts à terme. Cet instrument a été utilisé pour la première fois à partir du 1er septembre 2001 avec des coefficients relativement modestes aux fins également d’apprentissage pour le système bancaire. Par ailleurs, la Banque a réduit ses taux d’intervention ainsi que le Taux Débiteur Maximum (TDM) en vue de contribuer à l’abaissement du coût du crédit.

Au niveau des banques primaires, le processus d’assainissement s'est poursuivi, et les principaux ratios prudentiels édictés par la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) ont été de mieux en mieux respectés dans les pays membres. La croissance de la liquidité observée en 2000 s’est poursuivie en 2001, justifiant ainsi les ponctions faites au titre des réserves obligatoires et des appels d'offres négatifs.

Le marché monétaire est resté très actif, plus particulièrement son compartiment interbancaire dont le volume des transactions a progressé de plus de moitié en l’espace d’un an.

Les réformes engagées en vue de la modernisation du système financier de la sous-région se sont poursuivies, et certaines d’entre elles ont été achevées. Ainsi, la réglementation bancaire a été révisée et mise en conformité avec les principes de Bâle pour une meilleure efficacité des contrôles du système bancaire. Dans le même temps, le Règlement CEMAC relatif à l’Agrément unique est entré en vigueur le 12 janvier 2001, et celui portant sur la réglementation de l'activité de la micro-finance a été finalisé en vue de son adoption en 2002.

21 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 l'action desCommissaires auxcomptes, laBanqueadécidéd'instituer un intervenue enjanvier 1994. dechange consécutive à la dévaluation delaperte du FCFArésorption intégrale substantielleàla couverture deseschargesetd’affecter unepart unenouvelle foisbénéficiaire dégagéapermis àlaBanqued’assurer une l’année 2003. définitifaudébuten vuedeleurformation etdeleurrecrutement de ontétésélectionnés quarante trois candidatsàl’encadrementsupérieur f av bénéfiques dunouveau systèmedetélécommunication VSAT etaux cours del'année2001aétéaméliorégrâce notammentauxeffets nationales etlapolitiquemonétairecommune. d’assurer uneplusgrande cohérenceentrelespolitiquesbudgétaires été adoptésauniveau del’UEAC danslesensdeleurrenforcement, afin 2002 parleComitéMinistériel. d’Administration delaBEAC endécembre 2001envuedesonadoption des pays membres, cetexte areçul'avis conforme duConseil Centrale (GABAC).Afrique Aprèssavalidation nationaux par lesexperts f Règlement CEMAC fixantlesmodalitésd'organisationetde également poursuivie, notammentavec lafinalisationduprojetde réalisation effective duprojeten2002-2003. en vuedulancementdesappelsd'offresdevant débouchersurla règlement, lavalidation deschoixessentielsfuturssystèmesaétéfaite d'Etat endécembre2001. Marché FinancierRégionalaétéadoptéparlaConférencedesChefs du créationdelaCommissionSurveillance De plus, l’Acteportant sensibilisation auprèsdupublic etdumondedesaffaires delaCEMAC. défini, enmêmetempsquesesontpoursuivieslesactionsde etréglementaire son équipedegestionconstituéeetcadrejuridique ace àl'accroissementdesesactivitéspropresetcelleslaCOBAC, onctionnement duGrouped'ActioncontreleBlanchimentd'Argenten ancées enregistréesdansledomaineinformatique. Enoutre, pourfaire Confortant lamissionclassiqueduCollège desCenseursenplusde Confortant Sur leplandescomptesarrêtésau31décembre 2001,lerésultat Dans l’ensemble, delaBanqueau lefonctionnement desservices multilatérale,Dans lecadredelasurveillance denouveaux ont critères L'action delaBanqueenmatièrelutteanti-blanchiment s'est laréforme dessystèmesdepaiementet En cequiconcerne Le projetdelaBoursedesValeurs Centrale avu Mobilièresdel'Afrique 22 Comité d'Audit en vue de renforcer son exigence de transparence dans ses comptes et ses procédures de travail.

Pour 2002, les perspectives macroéconomiques s’annoncent globalement favorables, en dépit d’une évolution contrastée des marchés des matières premières. La croissance réelle resterait confortable avec un taux de progression d’environ 6 %, les tensions inflationnistes reculeraient progressivement, et le solde budgétaire, base engagements, hors dons, se dégraderait quelque peu en raison de la baisse prévue des revenus publics d'origine pétrolière. De plus, le déficit extérieur courant se contracterait légèrement et le service de la dette des Etats serait appelé à s'alléger suite aux mesures d'annulation de dettes annoncées dans le cadre de l'initiative PPTE dans au moins deux pays membres.

En somme, compte tenu de la vulnérabilité structurelle des économies Le Mot du Gouverneur de la BEAC de la CEMAC, la vigilance doit rester de mise dans la poursuite des réformes prescrites dans le Programme Sous-régional de redressement économique et financier avec le concours de la Communauté financière internationale.

L'efficacité pérenne de la politique monétaire commune, on ne le dira jamais assez, est à ce prix.

Au regard des enjeux en présence, ce pari est du domaine du possible.

Jean-Félix MAMALEPOT

23 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Première partie :

Evolution Economique et Financière BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 CHAPITRE I

ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL

A. VUE GENERALE

Au cours de l’année 2001, la notamment la poursuite de la Economique et Financière Evolution conjoncture économique mondiale a correction des cours des actions, été marquée par un ralentissement consécutivement au ralentissement de sensible de l’activité. Cette décé- la croissance et aux attentats du 11 lération de la croissance, qui était septembre. Au niveau des marchés perceptible au second semestre, a été monétaires, le loyer de l’argent à court accentuée au quatrième trimestre par terme a été sensiblement réduit, sous les attentats perpétrés le 11 septembre l’impulsion des Banques Centrales des 2001 aux Etats-Unis. pays industrialisés, afin de soutenir l’activité. Sur les marchés des changes, La croissance de l’économie l’euro s’est déprécié vis-à-vis des mondiale s’est établie à 2,5 % en 2001 principales devises tandis que le dollar contre 4,7 % en 2000. Le commerce est resté ferme. Sur les marchés de mondial a enregistré sa plus mauvaise l’or, les cours ont connu une légère évolution des vingt dernières années, hausse. avec un recul des échanges de 0,2 % en 2001 contre une progression de La situation d’ensemble des 12,4 % en 2000. marchés internationaux des principales matières premières exportées par les Cet affaiblissement de la pays de la CEMAC a été caractérisée croissance, conjugué à la baisse des par une décrue des cours. Excepté prix du pétrole et des autres matières l'huile de palme et le cacao, les prix premières, a entraîné un relâchement des produits agricoles se sont inscrits des tensions inflationnistes dans la en baisse, du fait de l'abondance des plupart des pays. Le chômage a stocks et des perspectives d'une offre cependant progressé, notamment dans plus importante que prévu pour la les pays industrialisés, en raison de campagne 2001-2002. De même, les nombreuses faillites d’entreprises. marchés pétrolier, minier (aluminium et manganèse) et forestier (grumes et Les principales places financières sciages) ont enregistré une baisse des ont enregistré de fortes baisses, avec cours par rapport à l’année précédente.

27 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 B. B. des matièrespremières. gr 2,7 %en2001,contre3,82000, la consommationaétécontenue à à an plustôt.Enfin,lahaussedesprix 1,1 %duPIBen2001contre1,3un de labalancecourante s’estétabli à décélération delacroissance. Ledéficit sement desrecettesfiscalesdûàla allègements fiscauxetdel’amenui- en 2001(0,7%duPIB),àcausedes (0,2 %duPIB)afait placeàundéficit des administrations publiques en2000 le 11septembre. L’excédent financier effets récessifsdesattentatsperpétrés logie, auxquelssontvenus s’ajouterles dans lesecteurdelahautetechno- enregistrés résultats desentreprises lesmauvaisévolution, enparticulier Plusieurs facteurs àcette ontconcouru 6,4 %contre6,2unanplustôt. tandis queletauxdechômageaatteint située à1%contre3,8en2000, PIB pourl’ensemble delazone s’est l’activité économique. Lacroissancedu unralentissement de ont observé Développement Economiques(OCDE) l’Organisation deCoopération etde américaine dansla récession au américaine recul, enprécipitant l’économie ontaccentuéce et desentreprises, négatif surlaconfiance desménages du 11septembre2001,parleurimpact communication (NTIC).Lesattentats technologies del’information etdela dusecteurdesnouvellesentreprises contraction desinvestissements des sement desindicesboursiersetla à 1,2%en2001,reflétantl’affaiblis- économique achutéde4,1%en2000 1. Conjonctureéconomique âce notammentàlabaissedescours CONJONCTURE ECONOMIQUE DESPRINCIPAUX dans lespays industrialisés PA A despaysEn 2001,lamajorité de ux R Etats-Unis TENAIRES DESETATS MEMBRESDELACEMAC , lacroissance 28 en 2001contre0,8%2000. à-0,7% désinflation quiestressortie Dynamiques d’Asieontentretenu la coûts enprovenance desEconomies marché domestiqueauxproduitsàbas plusgrande etl’ouverture du intérieure PIB en2000à2,2%2001. balance courante afléchide2,5 %du plus tard,tandisquel’excédent dela 8,2 %duPIBen2000à7,1unan trations publiques s’estcontracté, de Ledéficitdesadminis- d’entreprises. etfaillitesnombreuses restructurations à 5%en2001,consécutivement aux de4,7%en2000 chômage s’estaccru le replidesexportations. Letauxde et drastique delademandeintérieure en 2000,relationavec labaisse 2001, aprèsavoir progressé de1,5% enregistré unecontraction de0,4 %en 2001 contre3,4%en2000. à2,8%en consommation estressortie àla productivité. Lahaussedesprix pétrole etdugaznaturellesgainsde avecamoindries lereplidescoursdu 2001. de 4,5%duPIBen2000à4,1 déficit delabalancecourante estrevenu Parl’économie américaine. contre, le d'urgence engagéespoursoutenir baisses d'impôtsetauxdépenses 2000 à0,5%en2001,suiteaux s’est contracté de1,5%duPIBen financier desadministrations publiques 4,8 %en2001,tandisquel’excédent chômage estpasséde4%en2000à 2001.Letauxde trimestre quatrième tassement de la demande intérieure et tassement delademande intérieure s’est ralentie en2001dufait du Au Au La faiblesse delademande Au Les tensionsinflationnistessesont Japon Canada , l’activitééconomiquea , l’activitééconomique les secteursdel’élevage et du conditions météorologiques ontaffecté fièvre aphteuseetles mauvaises e l’essoufflement delademande secteur deshautestechnologieset recul marquédel’activitédansle économique s’estinfléchieavec un change. alimentaires etdureplitauxde desproduits poussée desprix 2000, enraison notamment dela situé à2,6%en2001contre2,1 1,3 %en2001.Letauxd’inflations’est PIB en2000)afait placeàundéficitde administrations publiques (0,2%du économique, l’excédent financierdes la morositédeconjoncture diminution desrecettesconsécutive à des allègementsfiscauxetdela contre 8,9%en2000.Comptetenu chômage s’estétabli à8%en2001 décalage conjoncturel,letauxde la baissedesexportations. Dufait du recul desinvestissements etde privés de laconsommationdesménages, du en 2000,sousl’effet duralentissement augmenté quede1,6%contre3,5 2000 à2,9%en2001. consommation estpasséede2,4%en àla production, lahaussedesprix descoûtsde renchérissement 2000 à2,7%en2001.Enraison du courante estpasséde2,5%duPIBen tôt), tandisqueceluidelabalance en 2001aulieude3,2%unanplus PIB du publiques s’estamenuisé (2,4% L’ 2000 à7,2%unanplustard. chômage aaugmentéde6,8%en 1,5 %contre4,4en2000.Letauxde de Ainsi,lePIBs'estaccru américaine. contrecoup dureplidel’économie quiontsubi le des exportations dans la en netrecul2001.Enparticulier croissance économiques’estinscrite xtérieure. De plus,xtérieure. l’épizootie de la e xcédent financierdesadminis-trations Au Au Dans Royaume-Uni Zone Euro l’Union Européenne , lePIBglobaln’a , lacroissance , la 29 2001. d’inflation, ils'eststabiliséà2,1%en contre 1,9%en2000.Quantautaux à1,8%duPIB courante estressorti en 2001,etledéficitdelabalance revenu de3,9%duPIBen2000à1 des administrations publiques est 5,5 %en2000.L’excédent financier de lapopulationactive en2001contre nombre dechômeursareprésenté5,1% 2000. Surlemarchédutravail, le de 2,2%en2001contre2,9 Autourisme. total,lePIBaaugmenté administrations publiques s’eststabilisé 8,7 %.Ledéficitfinancier des chômage ayant diminué de9,5%à travail s’estamélioré,le tauxde déstockage. Néanmoins, lemarchédu mouvement de d’un important décélération desinvestissements et tenu dureplidesexportations, dela 2001, contre3,4%en2000,compte économique s’estétablie à2%en 2001 contre2,1%unanplustôt. consommation s’estchiffréeà2,4%en àla alimentaires :lahaussedesprix desproduits renchérissement inflationnistes sesontravivées avec le (0,1 %duPIBen2001).Lestensions est devenu légèrementexcédentaire déficitaire de1,1%duPIBen2000, transactions courantes quiétait de lafiscalité.Lesoldedes réduction desrecettesliéeàlaréforme dela en 2001,àcauseprincipalement % duPIBen2000àundéficitde2,7 dégradé, revenant d'unexcédent de1,2 administrations publiques s'est 7,4 %en2001.Lesoldefinancierdes légèrement reculé,de7,5%en2000à Letauxdechômagea entreprises. delaconfiancedes l’effritement et contraction delademandeintérieure décélération desexportations, la aveccontre 3%en2000,rapport la atteignant àpeine0,6%en2001 chuté, croissance duPIBafortement En En Allemagne France , lacroissance , letauxde

Evolution Economique et Financière à 1,4 % en 2001. Le taux d’inflation est (+ 8,3 %), en raison de la baisse des resté stable à 1,8 %. cours du pétrole, du tassement de la demande extérieure et des effets de En Italie, le taux de croissance du l’appréciation antérieure de la monnaie PIB est revenu de 2,9 % en 2000 à en termes réels. Le taux d’inflation est 1,8 % en 2001 sous l’effet du resté pratiquement stable autour de tassement de la demande intérieure et 20 %. Par ailleurs, l’excédent financier de la contraction des exportations. Le des administrations publiques (2 % du rythme de créations d’emplois est resté PIB contre 2,1 % un an plus tôt) et le cependant soutenu, ce qui a permis de solde positif de la balance courante ramener le taux de chômage à 9,6 % (12,1 % du PIB contre 19,7 % en 2001 contre 10,7 % en 2000. Le précédemment) ont permis à la Russie déficit financier des administrations d’honorer par anticipation ses publiques a atteint 1,5 % du PIB en engagements vis-à-vis du Fonds 2001 contre 0,3 % en 2000, à cause de Monétaire International. la hausse des dépenses budgétaires. Grâce à une diminution des impor- Dans les Pays en transition tations, la balance courante a d’Europe Centrale et Orientale enregistré un léger excédent de 0,1 % (PECO), l’activité économique a connu du PIB en 2001 après un déficit de en 2001 une progression de 3,1 %, 0,4 % en 2000. Par ailleurs, la baisse légèrement inférieure à celle de 2000 des prix du pétrole a contribué à (3,8 %), du fait de la baisse de la stabiliser le taux d’inflation autour de demande des pays de l’Union 2,7 %. Européenne. Le déficit des transactions courantes est revenu de En Espagne, le recul de la 6,1 % du PIB en 2000 à 5,4 % en croissance amorcé en 2000, s’est 2001. L’inflation a été contenue à 9,6 % poursuivi en 2001, en relation avec la contre 12,8 % un an auparavant grâce contraction des exportations et de la au durcissement des conditions consommation privée. Le PIB a monétaires, mais les déficits publics se progressé de 2,8 % en 2001 contre sont détériorés (5,4 % du PIB en 2001 4,7 % un an auparavant. Cependant, le contre 3,3 % en 2000). chômage a reculé, de 14,1 % à 10,5 % de la population active, et les comptes Les Economies Dynamiques financiers des administrations d’Asie ont enregistré un taux de publiques ont enregistré un léger croissance de 1,9 % en 2001 contre excédent de 0,1 % du PIB après un 5,3 % en 2000, compte tenu de la déficit de 0,3 % du PIB en 2000. Le contraction de la demande extérieure, déficit de la balance courante s’est principalement de biens de haute réduit de 3,1 % du PIB en 2000 à 2 % technologie qui représentent près de en 2001. Quant à l’inflation, elle s’est 40 % des exportations manufacturières élevée à 3,9 % en 2001, contre 3,5 % de la région. Le déficit financier des en 2000. administrations publiques s’est alourdi (3,5 % contre 2,9 % un an plus tôt), et l’excédent du compte courant s’est 2. Conjoncture économique contracté (1,4 % du PIB contre 1,9 % dans les autres régions l’année précédente) du fait de la BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice dégradation des termes de l’échange. La Fédération de Russie a L’inflation a atteint 6,2 % en 2001 affiché une croissance du PIB de 5 % contre 2,8 % en 2000, à cause de la en 2001 inférieure à celle de l’an 2000 dépréciation des monnaies nationales.

30 En Chine, la croissance, bien notamment les guerres, le VIH Sida, le qu’en léger repli, est restée forte, paludisme, la chute des cours des alimentée par la vigueur de la produits d’exportation, ainsi que la consommation des ménages et des baisse des activités touristiques. Le taux investissements tant publics que d’inflation est revenu de 13,5 % en 2000 privés. Le PIB a progressé de 7,3 % en à 8,1 % en 2001, le déficit budgétaire 2001 contre 8 % en 2000. Dans le s’est stabilisé à 2 %, mais les comptes même temps, le déficit financier des extérieurs se sont dégradés. administrations publiques s’est accru de 2,8 % du PIB en 2000 à 3,3 % en Dans l’Union Economique et 2001, et l’excédent de la balance Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), courante s’est contracté à 0,8 % du le PIB a progressé de 2,9 % en 2001 PIB contre 1,9 % un an plus tôt. Le contre 0,8 % en 2000. Le déficit public taux d’inflation s’est élevé à 0,7 % en s'est creusé, passant de 4,8 % du PIB 2001 contre 0,4 % en 2000. en 2000 à 5,7 % en 2001, tout comme le déficit extérieur courant qui a atteint En Amérique Latine, l’activité 7,4 % du PIB en 2001 contre 6,7 %

économique s’est fortement ralentie, précédemment. La hausse des prix à la Economique et Financière Evolution avec une croissance d’à peine 0,5 % consommation s’est chiffrée à 4,1 % en en 2001 contre 4,4 % en 2000, suite au 2001 contre 1,5 % en 2000, en relation recul des exportations vers les Etats- avec l’harmonisation au niveau régional Unis, à la décélération de la demande du taux de la TVA et l’insuffi-sance de intérieure et à la baisse des cours des l’offre de produits vivriers, notamment matières premières, notamment du dans les pays du Sahel qui ont pétrole. L’Argentine a accusé une enregistré un déficit de la production contraction de 3 % de son PIB en 2001 céréalière au cours de la campagne contre une hausse de 0,5 % en 2000. 2000-2001. Ce marasme généralisé a provoqué l’effondrement du système de caisse Au Nigéria, la croissance d’émission et la fin de la parité peso- économique s’est située à 2,8 % en dollar en décembre 2001. Le Brésil a 2001 contre 4,3 % en 2000, en liaison également connu un affaiblissement de avec la baisse des prix du pétrole qui a sa croissance (1,5 % en 2001 contre aussi entraîné une détérioration du 4,5 % en 2000). Par ailleurs, la solde courant (- 1 % du PIB en 2001 dégradation du solde commercial, la contre + 5 % du PIB en 2000) et une baisse des investissements directs dégradation du solde budgétaire étrangers et la dépréciation du taux de (- 1,9 % du PIB contre + 2,2 % un an change ont remis en cause la plus tôt). Les tensions inflationnistes se soutenabilité à moyen terme de la dette sont accrues avec une hausse des prix publique du pays estimée à 50 % du à la consommation qui a atteint 18,9 % PIB. en 2001 contre 6,9 % en 2000.

En Afrique Sub-Saharienne, la En Afrique du Sud, la croissance croissance s'est établie à 3,4 % en a été tirée par la consommation des 2001, contre 3,1 % en 2000. Outre le ménages et l’investissement. Le PIB ralentissement de l’économie mondiale, s'est accru de 2,2 % en 2001 contre cette faible performance, compte tenu 3,1 % en 2000. Les comptes extérieurs de la croissance démographique, se sont redressés, mais l’inflation est s’explique par les obstacles récurrents ressortie en hausse, à 6 % en 2001 au développement du continent, contre 5,2 % en 2000.

31 C. EVOLUTION DES MARCHES MONETAIRES, DES CHANGES, BOURSIERS ET DE L’OR

Au cours de l’année 2001, les jour, de 6,5475 % à 1,874 % pour le marchés monétaires ont enregistré une taux à un mois, et de 6,3713 % à baisse sensible des taux d’intérêt aux 1,881 % pour les taux à trois mois. Etats-Unis, en Europe et au Japon, consécutive aux mesures Dans la Zone Euro, les taux d’assouplissement décidées par les d’intérêt se sont détendus sous Banques Centrales pour soutenir l’influence d’un net ralentissement de l’activité économique. Sur les marchés l’activité, et ce malgré la persistance des changes, l’euro s’est déprécié vis- des tensions inflationnistes. Au total, à-vis des principales devises, notam- sur les douze mois, la Banque Centrale ment du dollar qui est resté ferme. Les Européenne (BCE) a réduit de 150 marchés boursiers ont connu une points de base ses taux directeurs. Le correction des cours des valeurs, taux minimum de refinancement est principalement dans le secteur des ainsi revenu de 4,75 % en début hautes technologies, qui s’est ampli- d’année à 3,25 % à fin décembre, le fiée au dernier trimestre. Par ailleurs, taux marginal de 5,75 % à 4,25 %, et le les cours de l’or se sont légèrement taux de la facilité des dépôts, de 3,75 % à appréciés en fin d’année, suite aux 2,25 %. Sur les marchés interbancaires tensions internationales nées des européens, l’éonia 1 est revenu, en attentats du 11 septembre. moyenne mensuelle, de 4,83 % à 3,91 % entre janvier et décembre, l’euribor à 1 mois, de 4,851 % à 3,33 %, et l’euribor à 3 mois, de 4,844 % à 3,294 %. 1. Marchés monétaires Au Royaume-Uni, la Banque Aux Etats-Unis, le ralentissement d’Angleterre a réduit son taux de base de l’activité économique observé de 6 % en janvier à 4 % en décembre. depuis le début de l’année, puis les Sur la place de Londres, les conditions attentats perpétrés le 11 septembre, de crédit se sont assouplies : les taux ont amené la Réserve Fédérale d’intérêt à un mois sont revenus de américaine (FED) à assouplir de façon 5,9183 % à 4,142 %, et les taux à trois substan-tielle sa politique monétaire. mois de 5,9053 % à 4,106 %. Ainsi, le taux des fed fund (fonds fédéraux) a été abaissé Au Japon, la Banque Centrale a progressivement, pour s’établir à 1,75 abaissé son taux d’escompte de 0,50 % à % en décembre contre 6,50 % en 0,10 % au cours de la période sous janvier. Sur la même période, le taux revue. L’Institut d’Emission a égale- d’escompte a été ramené à 1,25 % ment poursuivi sa politique de taux contre 6 % initialement. Sur le marché zéro, en continuant d’injecter des interban-caire de New-York, les taux liquidités sur le marché interbancaire. d’intérêt sont revenus, en moyenne Ainsi, le taux au jour le jour sur le annuelle, entre janvier et décembre, de marché interbancaire est revenu de

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice 6,70 % à 1,75 % pour le taux au jour le 0,25 % à 0 %.

1 EONIA (European Overnight Index Average) : Taux d’intérêt au jour le jour sur le marché interbancaire

32 Dans l’UEMOA, la Banque enregistré de fortes baisses à la Centrale des Etats de l’Afrique de suite des attentats du 11 l’Ouest (BCEAO) a maintenu inchan- septembre. gés ses taux directeurs, à 6,5 % pour le taux d’escompte et 6 % pour le taux A New-York, Wall Street a été de prises en pension. déprimé au cours de la période sous revue avec une baisse accentuée des actions à partir de 2. Marchés des changes septembre sous l’effet des attentats du Word Trade Center. Toutefois, Le dollar américain s’est apprécié les mesures d’assouplissement par rapport aux principales devises au monétaires prises par la FED et le cours de l’année 2001. Globalement, le plan de relance budgétaire adopté billet vert a tiré profit de la politique par le Gouvernement américain ont volontariste de la FED en faveur de la permis d’éviter l’effondrement total relance économique américaine et des des cours en fin d’année. L’indice interventions concertées des Banques Dow Jones, qui se situait à 10 683

Centrales au lendemain des attentats points en moyenne mensuelle en Economique et Financière Evolution du 11 septembre pour soutenir les janvier 2001, est revenu à 10 315 places financières et prévenir tout points en août avant d’accélérer sa risque de crise systémique. chute en septembre à 9 043 points. Le Dow Jones a toutefois clôturé L’ euro, après avoir débuté l’année à l’année à 9 980 points, augurant un cours élevé, a connu par la suite un ainsi de perspectives de rebond accès de faiblesse contre le dollar et la pour 2002. livre Sterling. Le cours de change EUR/USD est ressorti à 0,8905 le 31 En Europe, les marchés décembre contre 0,9423 le 2 janvier. boursiers ont accumulé des pertes dans le sillage de Wall Street. Ce Le yen japonais s’est affaibli par mouvement de baisse qui s’est rapport au dollar américain et à l’euro accentué après les attentats, a été au cours de la période sous revue. Le atténué grâce à une injection taux de change EUR/YEN est passé de substantielle de liquidités et à une 108,26 le 2 janvier à 116,52 le 31 réduction des taux directeurs de la décembre. BCE. Ainsi, l’indice DJ Eurostoxx 50 E2 est revenu de 4 726 points en La livre sterling est restée ferme janvier à 3 278 points en vis-à-vis de l’euro. Le cours de change septembre, pour ensuite remonter à EUR/GBP s’est établi à 0,6118 le 31 3 708 points en décembre. A Paris, décembre contre 0,6315 le 2 janvier. la volatilité des valeurs technologiques et des télécom- munications s’est répercutée sur 3. Marchés boursiers l’indice CAC 40 qui a enregistré une baisse de 22,30 %, à 4 524 points Déjà affectés par le ralentissement contre 5 823 points en moyenne de l’activité économique mondiale, les mensuelle entre janvier et principales places financières ont décembre.

2 Indice Dow Jones des 50 principales valeurs de la Zone Euro cotées en bourse.

33 4. Marchés de l’or traditionnel de valeur refuge, comme on pouvait s’y attendre, dans un contexte de Les cours du métal jaune ont connu tensions internationales et de contraction une relative stabilité jusqu’au mois de l’activité mondiale. Le cours de l’once d’août, avant de rebondir en septembre est passé de 265,58 dollars en janvier à et octobre 2001. Toutefois, l’or n’a pas 275,98 dollars en décembre, soit une véritablement bénéficié de son rôle hausse modeste de 3 %.

D. EVOLUTION DES MARCHES DES MATIERES PREMIERES

En 2001, l’évolution des cours des décembre 2001. Cette nouvelle baisse principales matières premières des cours est liée (i) à la montée en exportées par les pays de la CEMAC, à puissance de la production en Asie l’exception de l’huile de palme et du (Vietnam, Indonésie, Thaïlande, cacao, a été globalement défavorable, Philippines, Laos) qui fournit actuel- à cause de l’abondance des stocks et lement près de la moitié de la d’une hausse des productions. production mondiale contre 20 % il y a dix ans, (ii) à la forte progression de la En ce qui concerne le cacao, le production au cours des trois dernières prix moyen mensuel au jour le jour est campagnes, notamment au Brésil passé de 0,79 dollar/kg en décembre (arabica) et au Vietnam (robusta) et (iii) 2000 à 1,34 dollar/kg un an plus tard, à l’échec de l’initiative prise par les niveau le plus élevé enregistré au cours pays producteurs de détruire une partie des trois dernières années. Durant le de leur récolte pour soutenir les cours. premier semestre, la hausse des cours a été soutenue par la baisse de la Le marché de la banane a enre- production et la progression de la gistré un recul des cours en fin demande. Au second semestre, après d’année. Le prix moyen mensuel s’est des hésitations dues aux anticipations établi à 3,13 FF/Kg en décembre 2001 d’une forte progression de la contre 3,80 FF/Kg en décembre 2000. production mondiale au cours de la Plusieurs facteurs sont à l’origine de campagne 2001/2002, particulièrement cette évolution : (i) une forte progres- en Afrique de l’Ouest, cette tendance sion de l’offre de fruits concurrents favorable a été confortée à la suite de (fraises, abricots, pêches), (ii) l’échec certaines informations faisant craindre de la tentative du premier producteur un déficit de l’offre et une réduction mondial (l’Equateur) de mettre en place brutale des récoltes. un système obligatoire de commercia- lisation de la banane afin d’assurer des Les cours du café ont continué à prix garantis aux producteurs, et (iii) la décroître, atteignant les plus bas modification, par le Conseil des niveaux historiques. Le prix moyen Ministres de l’Union Européenne, du

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice mensuel du robusta, qui avait déjà régime des importations de bananes chuté de 1,86 dollar/kg en décembre mettant fin aux sanctions prises par les 1998 à 0,79 dollar/kg en décembre Etats-Unis et l’Equateur contre l’Union 2000, s’est fixé à 0,52 dollar/kg en Européenne.

34 Les cours de l’huile de palme ont dollar/Kg en décembre 2000 à 0,92 évolué en deux phases. Entre janvier et dollar/Kg en décembre 2001. Cette mai 2001, les prix ont fléchi de 11,5 %, en évolution résulte, (i) du coté de l’offre, raison de l’afflux sur le marché de des perspectives de hausse de la quantités plus importantes que prévu production dans les principaux pays d’huiles concurrentes (soja, coprah, producteurs (Etats-Unis, Chine, Brésil) arachide), de l’intensification de la ainsi que dans les pays africains de la concurrence entre les principaux pays Zone Franc en 2001-2002, et (ii) au producteurs, et de la décision de la niveau de la demande, de l’impact Chine et de l’Inde de réduire leurs négatif du conflit en Afghanistan sur la importations. Au second semestre, les consommation au Pakistan, 4ème cours se sont inscrits en hausse de marché mondial, après la Chine, l’Inde 23 %, compte tenu des nouvelles et les USA. perspectives de stabilité de la production mondiale au cours de la Après un premier semestre campagne 2001-2002 (23,32 millions relativement bien orienté, les cours du de tonnes) et de la progression de la caoutchouc naturel se sont repliés demande mondiale en huiles durant le second semestre 2001. Ce Economique et Financière Evolution végétales. En définitive, le prix moyen renversement de tendance défa- mensuel s’est établi à 0,32 dollar/Kg en vorable trouve son origine dans décembre 2001 contre 0,27 dollar/kg l’affaiblissement de la roupie indoné- en décembre 2000. sienne, les craintes d’une contraction de l’activité dans l’industrie automobile, Les cours du sucre ont enregistré qui absorbe près de 90 % de la une décrue entre janvier et octobre production mondiale, et la persistance 2001, imputable à la mise sur le de l’excédent de l’offre sur la demande. marché de stocks importants par le La moyenne mensuelle des cours s’est Brésil, Cuba et la Thaïlande, à située à 0,41 livre sterling/kg en l’augmentation des droits de douanes à décembre 2001 contre 0,51 livre l’importation en Russie, et à la décision sterling/kg un an plus tôt. de la Chine de puiser dans ses stocks pour alimenter le marché. Par la suite, Les cours des bois tropicaux ont les cours se sont légèrement redressés connu une légère baisse induite par le du fait des perspectives d’un déficit de ralentissement de l’activité dans le l’offre par rapport à la demande au secteur du bâtiment dans les pays cours de la campagne 2001/2002 et du industrialisés, la progression des passage du cyclone Michelle sur Cuba. exportations européennes de sciages Au total, le prix moyen mensuel du au Japon et aux Etats-Unis, l’impor- sucre blanc a diminué de 20,9 % entre tance des stocks de bois détenus par décembre 2000 et décembre 2001, les principaux importateurs (Japon et revenant de 0,22 dollar/Kg à 0,17 Chine) et la dévaluation du réal dollar/Kg. brésilien. En Afrique Centrale, le prix moyen mensuel FOB de l’okoumé s’est Les cours du coton ont accusé replié de 5 %, revenant de 284,29 une forte baisse au cours de la période dollars/m3 en décembre 2000 à 270 sous revue. La moyenne mensuelle de dollars/m3 en décembre 2001. Sur la l’indice A de « Cotton-Outlook », qui même période, en Asie du Sud-Est, le représente les qualités de coton prix moyen mensuel FOB du meranti a d’Afrique de l’Ouest et du Centre, s’est reculé de 400 dollars/m3 à 376,25 replié de 36,8 %, revenant de 1,45 dollars/m3.

35 Le marché international de Le cours moyen de l’aluminium pétrole brut a évolué en deux phases s’est inscrit en baisse, revenant de 1,57 en 2001. La première, qui porte sur dollar/kg en décembre 2000 à 1,35 les neuf premiers mois de l’année, a dollar/kg en décembre 2001, essentiel- été caractérisée par des niveaux de lement du fait (i) de la contraction de cours (fourchette de 24 à 29 l’activité dans les secteurs de dollars/baril) relativement proches de l’automobile et de la construction, et (ii) ceux enregistrés un an auparavant de la crise que traverse l’aviation civile (entre 25 et 33 dollars/baril), et mondiale depuis les attentats du 11 conformes dans l’ensemble à l’objectif septembre 2001 aux Etats-Unis. des pays membres de l’OPEP (fourchette de 22 à 28 dollars/baril). Les cours du manganèse ont La deuxième phase, qui couvre le augmenté de près de moitié au cours du dernier trimestre de l’année, a été en premier semestre, favorisés par le revanche marquée par une chute des redressement de la production d’acier en cours, en raison de l’accentuation de Russie et en Chine. A partir de juin, ils la contraction de la demande ont amorcé une décrue consécutive à la mondiale de produits pétroliers et des contraction de la production d’acier, effets récessifs des attentats survenus particulièrement aux Etats-Unis et en aux Etats-Unis. En décembre 2001, le Europe. Le prix moyen mensuel du prix moyen mensuel du brut s’est situé manganèse est passé de 0,40 FF/kg en à 18,6 dollars/baril. Au total, les cours décembre 2000 à 0,57 FF/kg en juin du pétrole brut ont baissé de 28,6 % 2001 pour s’établir en fin d’année à 0,45 en un an. FF/kg. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

36 CHAPITRE II

EVOLUTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DES PAYS DE LA CEMAC

A. VUE GENERALE Evolution Economique et Financière Evolution En 2001, la situation économique -Le taux de change effectif réel 3 des pays membres de la CEMAC s’est s’est apprécié de 3,5 % en caractérisée par une accélération de la 2001, après une dépréciation croissance et la poursuite de l’assainis- de 4,2 % en 2000 ; sement des finances publiques, nonobstant une détérioration du - Le solde courant de la balance compte extérieur courant et la des paiements est ressorti résurgence des tensions inflationnistes. déficitaire de 8,3 % du PIB en 2001, contre un excédent de - Le taux de croissance réel s’est 3,8 % en 2000. élevé à 5,7 % en 2001, contre 3,4 % l’année précédente ; La consolidation de la croissance économique a été rendue possible, au - Le taux d’inflation s’est établi, plan extérieur, par un repli des termes en moyenne annuelle, à 4,2 % de l’échange moins prononcé que en 2001, contre 1,3 % en 2000 ; prévu, du fait notamment de la fermeté du dollar américain, et au plan intérieur, -L’excédent budgétaire, base par le dynamisme des secteurs engagements, hors dons, s’est pétrolier et non pétrolier et la poursuite contracté, à 2,1 % du PIB en des réformes macroéconomiques et 2001, contre 3,7 % en 2000 ; structurelles.

B. CROISSANCE ECONOMIQUE

L’activité économique dans les croissance du Produit Intérieur Brut pays de la CEMAC a été marquée en est passé de 3,4 % en 2000 à 5,7 % 2001 par une consolidation de la en 2001, ce qui a permis une pro- croissance attribuable pour l’essentiel gression de 3,2 % du revenu réel par à la demande intérieure. Le taux de habitant.

3 Une appréciation du TCER correspond à une perte de compétitivité

37 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Graphique 1:CroissanceentermesréelsdesEtatsmembresdelaCEMAC (1) Donnéesenexercicebudgétaire,allantdu1erjuilletdel’annéenau30juin+1 Sources CEMAC Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun (1) : Administrationsnationales,FMIetBEAC Ta b leau 1:Taux decroissance duPIBentermesréels Guinée Equatoriale(échellededroite) dans laCEMAC - 2,4 93,8 1997 5,3 5,9 5,6 4,3 5,1 38 1998 18,5 4,9 4,9 3,5 3,7 9,6 5,0 - 0,3 - 3,2 1999 - 8,9 25,6 -0,2 2,9 4,4 - 0,9 - 1,9 2000 (En pourcentage) 3,4 7,9 2,2 4,2 14 - 1,5 2001 62,5 5,7 8,1 2,2 2,9 5,2 1.1. Demande intérieure consommation privée et les inves- En 2001, la croissance écono- tissements productifs, notamment du mique a été principalement tirée par la secteur pétrolier.

Tableau 2 : Contribution de la demande globale à la croissance réelle (En pourcentage)

1997 1998 1999 2000 2001 Produit intérieur brut 5,3 4,9 - 0,3 3,4 5,7

Demande intérieure, dont : 8,0 7,3 - 0,9 9,1 17,3

Consommation totale 0,4 5,8 2,0 5,0 9,5

Consommation publique 1,3 1,3 - 1,1 1,0 0,9 Economique et Financière Evolution Consommation privée - 0,9 4,5 3,1 4,0 8,7

Investissements bruts 7,6 1,5 - 2,9 4,1 7,8 Investissements publics 2,8 0,5 - 1,8 1,0 1,4 Investissements privés 5,0 0,9 - 1,0 2,8 6,6 Secteur pétrolier 3,2 0,9 - 1,0 1,7 5,2 Secteur non pétrolier 1,8 0,0 0,0 1,1 1,4 Variation des stocks - 0,2 0,2 0,0 0,3 -0,2

Demande extérieure nette, dont : - 2,7 - 2,4 0,6 - 5,7 -11,6

Exportations des biens et services non facteurs 3,6 0,2 0,0 - 0,1 0,4 Importations des biens et services non facteurs - 6,3 - 2,7 0,6 - 5,6 -11,9

Sources : Administrations nationales, FMI et BEAC

Consommation globale des paysans suite à l’appréciation des prix des produits vivriers et du cacao. La consommation globale a été la De plus, des emplois ont été créés locomotive de la croissance des pays grâce au développement des activités membres de la CEMAC, en particulier industrielles, notamment dans la filière la consommation privée dont l'apport du bois, aux travaux de construction du a été de 8,7 points en relation avec pipeline entre le Cameroun et le Tchad l’amélioration des revenus des ainsi qu’à l’intensification des grands ménages consécutive à la hausse de la travaux de l’Etat dans la plupart des masse salariale de la fonction publique, pays de la Sous-région. La consom- à la réduction des arriérés de salaires mation publique a contribué pour 0,9 et au redressement des rémunérations point de croissance.

39 Les investissements bruts le cadre des plans d’urgence adoptés par le Gouvernement, la construction Les investissements bruts ont de la route du Cap Estérias, apporté 7,8 points à la croissance, du l’aménagement des tronçons fait essentiellement d’une augmen- Lambaréné-Fougamou et Franceville- tation sensible de la formation brute de Léyou-Lastourville, la réfection des capital fixe du secteur pétrolier. aéroports de Port-Gentil et Mouila, la modernisation du Centre Hospitalier de Les investissements publics ont Libreville, et la poursuite des travaux participé à la croissance à hauteur de des deux zones d’aménagement 1,4 point, compte tenu de l’augmentation concertée (ZAC) à Angondjé et Bikélé. de 28,4 % en termes réels des dépenses d’équipement de l’Etat. En Guinée Equatoriale, les investissements publics ont progressé Au Cameroun, les investissements de 67,4 %, avec la mise en œuvre du du secteur public ont augmenté de programme de construction et de 57,8 % dans le cadre de la poursuite modernisation des infrastructures de des grands travaux de l’Etat, base dans les domaines des notamment la réhabilitation du réseau transports, de l’éducation, de la santé routier, le réaménagement des voiries et du développement rural. En urbaines de Douala et de Yaoundé, particulier, les dépenses en capital ainsi que la réfection des grands ont porté sur l’acquisition des artères de Yaoundé. équipements de l’hôpital national, la réhabilitation de plusieurs axes En République Centrafricaine, routiers, la modernisation des les investissements publics, en baisse aéroports de Malabo et Bata, la de 32,2 %, ont porté essentiellement poursuite de l’aménagement du sur les travaux de bitumage des système d’adduction d’eau dans les principaux axes routiers (Bossemptele- principales villes, la construction du Baoro…) et de réhabilitation des port de Luba et l’acquisition de matériel infrastructures de base (pont sur la agricole pour les coopératives. Mpoko, etc.). Au Tchad, les investissements Au Congo, les dépenses publics se sont accrus de 5,8 %. Les d’investissement du secteur public ont dépenses engagées ont permis de augmenté de 28,1 %, dans le cadre financer des projets dans les domaines des travaux de réhabilitation des des infrastructures, de l’éducation, de infrastructures de base (santé la santé, du développement rural et publique, éducation, routes) et de la des mines. Elles ont également permis poursuite de l’assainissement de la la poursuite des travaux de mise en ville de Brazzaville. Ces dépenses ont exploitation du gisement pétrolier de également porté sur l’acquisition des Sédigui et de construction de la mini- moyens de traction pour le Chemin de raffinerie de Farcha. Fer Congo-Océan (CFCO) et la réhabilitation des équipements et Les investissements du secteur infrastructures aéroportuaires. privé non pétrolier ont contribué à hauteur de 1,4 point à la croissance, en BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice Au Gabon, les dépenses d’équipe- rapport avec la réalisation des projets ment de l’Etat se sont accrues de 33,6 % d’implantation et d’extension d’usines en rapport avec la réhabilitation des de transformation de bois, le voiries de Libreville et Port-Gentil, dans développement de la prospection

40 minière et l’expansion des bâtiments et de palme et de savon de la société de travaux publics (BTP). Développement de l’Agriculture au Gabon (AGROGABON). Au Cameroun, la FBCF du secteur privé non pétrolier a progressé de En Guinée Equatoriale, la FBCF 26,1 %, grâce aux travaux de du secteur privé non pétrolier s’est construction du pipeline Doba/Kribi et accrue de 27,6 %, grâce notamment à de l’usine ultramoderne de déroulage la réalisation de projets d’installation de bois à Douala par le groupe d’unités de transformation de bois, à THANRY, à l'extension du réseau de la l’acquisition d’un nouvel appareil par la téléphonie cellulaire, et à la compagnie Ecuato Guinéana de réhabilitation des outils de production Aviacion (EGA), à la poursuite des d’ALUCAM et de CAMRAIL. travaux de construction de logements d’habitation et de complexes hôteliers, En République Centrafricaine, et à l’accroissement des dépenses les investissements privés, en repli de d’équipement des entreprises du 8,8 %, ont concerné essentiellement secteur des BTP. Par ailleurs, la société l’extension du réseau de la téléphonie Mobil a entrepris une extension de son Economique et Financière Evolution mobile à travers le pays, la création réseau de stations-service. d’une unité de maïserie et de provende, la modernisation de l’usine Au Tchad, les investissements du de la Société Centrafricaine de secteur privé non pétrolier se sont Cigarettes (SOCACIG) et la inscrits en hausse de 25,6 %. Les réhabilitation des stations-service de dépenses d’équipement des entre- TOTAL Centrafrique. prises ont porté sur le renforcement des capacités productives de la Société Au Congo, la FBCF du secteur Tchadienne d’Eau et d’Electricité non pétrolier a augmenté de 15,6 %, (STEE) et de la Compagnie Sucrière du suite à l’amélioration du climat socio- Tchad (CST) ainsi que sur la rénovation politique et au renforcement de la de deux hôtels (NOVOTEL et CHARI). confiance des opérateurs économiques. En outre, les PME sous-traitantes de Les dépenses d’investissement ont certains travaux d’aménagement des porté principalement sur l’implantation sites pétroliers de Doba et de Sédigui de nouvelles usines de transformation ont renforcé leur dotation en matériel de bois dans les régions de la Likouala et du Niari, et sur le renforcement des La FBCF du secteur pétrolier a capacités de production des unités progressé de 45 %, contribuant à la industrielles et commerciales. croissance à concurrence de 5,2 points.

Au Gabon, les investissements Au Cameroun, les investissements privés non pétroliers ont enregistré une pétroliers ont augmenté de 4,9 %, en hausse de 7,8 %, en liaison avec (i) la raison de la poursuite par la société construction des usines de déroulage SHELL-PECTEN des travaux de bois et de fabrication de placages à d'exploration dans le champ marin du Libreville et à Port-Gentil, (ii) la Rio Del Rey et de mise en production découverte d'importants gisements du puits de Boa Sud. d'or et de diamants dans les provinces du Moyen-Ogoué et de la Ngounié par Au Congo, les dépenses la firme canadienne SOUTHERNERA d’équipement du secteur pétrolier se RESOURCES et (iii) le renouvellement sont accrus de 28,9 %, du fait de la partiel de l’unité de production d'huile mise en exploitation des champs de

41 Mwafi et Foukanda par la compagnie gisements de Miandoum et de Bolobo. AGIP-Recherches-Congo et du démarrage de l'exploitation du gise- ment de Likouala Est par la société 1.2. Demande extérieure nette TOTAL-FINA-ELF. La demande extérieure nette a Au Gabon, la FBCF du secteur grevé la croissance à hauteur de 11,6 pétrolier a progressé de 13 %, compte points sous le poids des importations tenu des travaux de développement sur de biens et services non facteurs qui les champs d’Atora, de Mboumba et de ont sensiblement augmenté avec le Rabi effectués par la compagnie ELF- raffermissement de la croissance dans Gabon. Par ailleurs, les sociétés la Sous-région, la poursuite des SHELL-Gabon et AMERADA HESS ont travaux de construction de l’oléoduc lancé des campagnes d’exploration Kribi-Doba et la hausse du programme respectivement sur les blocs de Douka d’investissement public. et Panga Marin et de Moabi et Nguma. Les dépenses d’investissement ont Au Cameroun, les exportations également concerné les campagnes de ont progressé de 12,7 % pour s'établir recherche pétrolière, notamment dans à 1 540,2 milliards en 2000-2001, sous l’off shore très profond (2 000 à 3 500 l’effet principalement de la hausse des mètres de profondeur), ainsi que les recettes de pétrole brut (50,6 % du forages effectués par TOTAL-FINA-ELF total). Les ventes de cacao, de banane sur les permis marins d’Anton, d’Astrid et de coton fibre ont augmenté et d’Olonga Marin et par PANAFRICAN respectivement de 19,5 %, 17,6 % et Energy sur celui de Remboué. 27,5 %, du fait de l’accroissement des cours et des quantités exportées. Les En Guinée Equatoriale, les ventes d’aluminium et de caoutchouc investissements pétroliers ont ont également progressé. Par contre, augmenté de 64,3 %, en liaison avec (i) les exportations de bois bruts ont chuté la poursuite des travaux de plus de deux tiers, à cause du d’accroissement des capacités de contingentement des ventes de production des gisements de Zaffiro et grumes, alors que celles de bois de Jade par la firme EXXON MOBIL, débités ont enregistré une hausse de (ii) l’exploitation du champ de Ceiba 13,4 %, grâce au développement de par TRITON, (iii) l’intensification des l’industrie du bois. En raison de la campagnes d’exploration par les baisse sensible des volumes exportés compagnies MOBIL, OCEAN Energy, et de l’effondrement des cours, les TOTAL-FINA-ELF, CHEVRON et ventes de café ont diminué de 29,5 %. VANCO Energy et (iv) les travaux de Les importations se sont accrues de mise en développement du gisement 27,8 % pour se situer à 1 157,8 de gaz d’Estrella 1 découvert par la milliards. Au total, l'excédent compagnie CMS Oil and Gas. commercial est revenu de 460,4 milliards en 1999-2000 à 382,4 Au Tchad, la FBCF du secteur milliards en 2000-2001. pétrolier a progressé de 5,8 % en rapport avec les investissements En République Centrafricaine, effectués sur le site de Doba en vue de les exportations ont totalisé 100,5 BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice la mise en place de la base-vie milliards en 2001, en recul de 12 % par permanente et l’exploitation des rapport à 2000, en raison de la baisse

42 des ventes de diamants bruts ment de la contraction des ventes de (- 6,2 %), de bois tropicaux (- 15,7 %) pétrole brut (80,7 % du total des et de café (- 71,8 %). Seules les expor- exportations). Les ventes de bois ont tations de coton fibre sont restés accusé une chute de 14,3 % suite à la stables. Les importations ont progressé réduction conjointe des cours et des de 1,8 %, atteignant 84,8 milliards. En quantités de grumes exportés. Par définitive, l’excédent de la balance contre, les ventes de manganèse se commerciale a été réduit de moitié, sont inscrites en hausse de 27,1 %, à revenant de 31 à 15,7 milliards. 94,5 milliards, grâce à la bonne tenue des cours. Les importations se sont Au Congo, les exportations se chiffrées à 629,5 milliards, soit une sont établies à 1 443,2 milliards, soit progression de 10,8 %, en rapport avec une baisse de 22,3 %, en raison la reprise des activités hors pétrole et principalement de la diminution des l’expansion des investissements du ventes de pétrole brut qui représentent secteur pétrolier. En particulier, les 92 % du total des exportations. Les achats de biens du secteur non ventes de bois tropicaux ont crû d’un pétrolier ont augmenté de 4,2 % et les tiers pour s’établir à 73,7 milliards, commandes du secteur pétrolier de Economique et Financière Evolution compte tenu, d'une part, de la reprise 10,4 %. L’excédent de la balance des activités des unités forestières commerciale s’est contracté de 26,9 % installées dans les régions du Niari, de pour se fixer à 1 312,7 milliards en la Bouenza et de la Lékoumou et, 2001. d'autre part, de la forte croissance de la production de grumes des En Guinée Equatoriale, les entreprises forestières installées dans exportations se sont élevées à 1 346,7 la partie septentrionale du pays. Les milliards en 2001, en hausse de 50,2 % exportations de rondins d’eucalyptus par rapport à 2000, sous l’impulsion ont régressé de 29,6 %, traduisant une d’une hausse de près de moitié des diminution marquée des quantités ventes de pétrole brut (92,4 % du total expédiées (247 900 tonnes en 2001 des exportations). Par ailleurs, les contre 413 200 tonnes en 2000) suite ventes de méthanol ont atteint 60,7 au retrait de SHELL, actionnaire milliards, devenant ainsi le deuxième principal de la société des Eucalyptus produit d’exportation devant les bois du Congo (ECO), et à la vive tropicaux dont les ventes ont régressé concurrence des essences en de 14,6 % (39,4 milliards), à cause provenance du Portugal, d’Indonésie, d’une baisse des volumes commer- d’Argentine et du Chili. Les impor- cialisés (638 000 m3 contre 733 900 tations ont augmenté de 14,6 % pour m3 un an plus tôt). Les importations se se situer à 486,2 milliards, en liaison sont accrues de près de deux tiers, avec la hausse des achats du secteur s’élevant à 593,4 milliards, du fait des pétrolier, la reprise des investissements achats du secteur pétrolier (trois quart des unités forestières et les dépenses du total) liés à l’intensification des d’équipement du secteur public. En investissements. Au total, l’excédent de conséquence, l’excédent du commerce la balance commerciale a progressé de extérieur s’est replié à 957 milliards en 41,5 %, passant de 532,3 milliards en 2001 contre 1 432,9 milliards en 2000. 2000 à 753,3 milliards en 2001.

Au Gabon, les exportations ont Au Tchad, les exportations se sont baissé de 17,9 % totalisant 1 942,2 stabilisées autour de 130 milliards, milliards en 2001, du fait essentielle- sous l’effet conjugué de l’accrois-

43 sement des ventes de bétail sur pied Sédigui. En définitive, le déficit de la qui sont passées de 55,8 milliards en balance commerciale s'est alourdi, 2000 à 65,7 milliards en 2001 et du passant de 35,4 milliards en 2000 à fléchissement des expéditions de coton 199,2 milliards en 2001. fibre consécutif à la chute des cours mondiaux et à la baisse des quantités vendues (57 600 tonnes contre 68 700 2. Evolution de l'offre tonnes en 2000). Les ventes de gomme globale arabique sont demeurées stables, à 6,7 milliards. Les importations ont plus que En 2001, l'offre globale a été doublé, totalisant 328,7 milliards, en principalement soutenue par le secteur raison de l’accroissement des manufacturier, la construction et les commandes du secteur pétrolier dans services marchands. En revanche, le cadre des travaux de construction du l'activité a baissé dans la sylviculture. pipe-line Doba-Kribi et du projet de

Tableau 3 : Contribution des secteurs à la croissance du PIB réel

(En pourcentage) 1997 1998 1999 2000 2001 Secteur primaire 1,2 0,9 - 0,1 - 0,2 0,2 Agriculture, élevage, chasse et pêche 0,8 1,0 0,0 0,0 0,5 Sylviculture 0,4 - 0,1 - 0,1 - 0,2 - 0,3

Secteur secondaire 2,2 1,3 - 0,7 0,9 2,9 Pétrole 1,3 0,5 - 0,9 - 0,4 1,2 Industries manufacturières 0,4 0,5 0,6 0,5 0,7 Bâtiments et travaux publics 0,5 0,2 - 0,1 0,8 0,9 Autres - 0,1 0,1 - 0,2 0,0 0,1

Secteur tertiaire 1,7 2,2 1,3 2,4 2,7 Services marchands 1,2 1,6 0,5 2,0 1,9 Services non marchands 0,5 0,6 0,8 0,4 0,8

PIB au coût des facteurs 5,1 4,4 0,5 3,2 5,8

Droits et taxes à l’importation 0,2 0,5 - 0,8 0,3 - 0,1

PIB aux prix constants du marché de 1992 5,3 4,9 - 0,3 3,4 5,7 Secteur pétrolier 1,3 0,5 - 0,9 - 0,4 1,2 Secteur non pétrolier 4,0 4,4 0,5 3,9 4,5

Sources : Administrations nationales, FMI et BEAC BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

44 La contribution des secteurs à la croît naturel du cheptel, de la maîtrise croissance économique par pays se de la santé animale et du niveau présente ainsi qu’il suit : rémunérateur des prix du bétail. Le cheptel, essentiellement composé de Au Cameroun, la croissance du bovins, ovins, caprins et porcins, s’est PIB en termes réels s'est consolidée à accru de 11,7 % pour se situer à 5,2 % en 2000-2001 contre 4,2 % en 16 800 000 de têtes. 1999-2000, grâce au dynamisme du secteur non pétrolier. L’apport des activités halieutiques à la croissance a été nul compte tenu de L’agriculture vivrière a grevé la la carence des équipements de croissance à hauteur de 0,3 point en réfrigération, de l’insuffisance de 2000-2001 contre 0,4 point en 1999- moyens de transport, de la raréfaction 2000, à cause notamment de la baisse des zones poissonneuses le long du de la production de manioc imputable à littoral et de l’écoulement illicite des des problèmes phytosanitaires. Pour la poissons et crustacés vers l’extérieur. campagne 2000-2001, les productions En conséquence, la production a vivrières et maraîchères se sont tassées représenté moins de la moitié de la Economique et Financière Evolution pour se situer à 2 510 000 tonnes pour le demande nationale estimée à 260 000 manioc, 1 420 000 tonnes pour la tonnes. banane plantain, 558 000 tonnes pour le macabo/taro, 904 100 tonnes pour le Le concours de la sylviculture à la maïs et 278 500 mille tonnes pour le croissance a été négatif (- 0,4 point mil/sorgho. contre - 0,7 point un an plus tôt) en raison de (i) la restriction des abattages Les cultures de rente ont participé de certaines essences, (ii) des à la croissance pour 0,6 point contre difficultés éprouvées par des - 0,2 point en 1999-2000, grâce à la opérateurs pour trouver des débouchés hausse des productions de banane, de pour les variétés autorisées, (iii) du gel coton graine et de cacao qui ont des attributions de nouvelles licences bénéficié de conditions météo- de coupe et (iv) du retrait des rologiques clémentes. En ce qui agréments de certaines sociétés concerne le café, la faiblesse des accusées d'exploitation forestière cours a entraîné des actions de frauduleuse. Néanmoins, selon le rétention de stocks. Ainsi, pour la Ministère de l’Environnement et des campagne 2000-2001 les productions Forêts, la production de grumes s’est se sont situées à 131 000 tonnes accrue de plus d’un tiers en 2000-2001 contre 119 000 tonnes en 1999-2000 pour s’établir à 3 400 000 m3. pour le cacao, 90 200 tonnes contre 95 200 tonnes pour les cafés robusta La contribution à la croissance de et arabica, 230 400 tonnes contre la filière des hydrocarbures a été nulle 197 300 tonnes pour le coton graine, en 2000-2001 contre - 0,4 point en 257 500 tonnes contre 214 300 tonnes 1999-2000. La reprise d’anciens puits, pour la banane, 99 400 tonnes contre l’application de pétrologies nouvelles et 96 900 tonnes pour l’huile de palme et la mise en production du champ 55 500 tonnes contre 58 400 tonnes marginal de Boa Sud ont seulement pour le caoutchouc naturel. permis de compenser la diminution du rythme d’extraction des gisements du La contribution de l’élevage et de Rio del Rey. De ce fait, la production la production animale à la croissance s’est stabilisée à 5,8 millions de tonnes s’est stabilisée à 0,2 point du fait du en 2000-2001.

45 Les industries manufacturières ont En République Centrafricaine, le soutenu la croissance à hauteur de 0,9 taux de croissance du PIB réel est point en 2000-2001 contre 0,8 % un an revenu de 2,2 % en 2000 à -1,5 % en auparavant, grâce à la vigueur de la 2001, à cause de la stagnation demande intérieure, à l’extension et à économique liée notamment à un la modernisation des équipements, à environnement international moins l’implantation de nouvelles unités favorable et aux tensions socio- industrielles, notamment dans le politiques répétées dans le pays. secteur de la transformation du bois, à l’accroissement des parts de marché L’agriculture de subsistance a du Cameroun dans la CEMAC et au contribué à l’activité à hauteur de 0,8 renforcement de la lutte contre les point, en liaison avec (i) de meilleures importations frauduleuses. Cependant, conditions climatiques, (ii) la lutte le secteur manufacturier a été affecté contre les problèmes phytosanitaires par l’approvisionnement irrégulier en de la culture du manioc, (iii) un meilleur électricité. encadrement des paysans, (iv) le désintérêt de certains planteurs de La participation des bâtiments et coton et de café et (v) les incitations travaux publics à la croissance des caisses de micro-crédits. Ainsi, les demeure importante, en dépit d’un productions vivrière et maraîchère au léger tassement (1,1 point en 2000- titre de la campagne 2001-2002 sont 2001 contre 1,2 point en 1999-2000), estimées à 931 100 tonnes, en hausse en relation avec les grands travaux de de 2,3 %, dont 561 700 tonnes de l’Etat, le lancement du projet du pipe- manioc, 121 900 tonnes d’arachides et line Doba-Kribi, la forte progression de 107 000 tonnes de maïs. la construction de logements individuels et les investissements Les cultures de rapport, en importants réalisés dans les secteurs progression de 22,3 %, ont apporté 0,2 des industries manufacturières, du point à la croissance, compte tenu de commerce, des transports et de la reprise des récoltes de coton graine l’hôtellerie. et de café. Dans la filière cotonnière, la récolte est évaluée à 34 500 tonnes Dans le secteur tertiaire, les pour la campagne 2001-2002, soit une transports et les communications ont hausse de 40,8 %, du fait de contribué à la croissance pour 1 point l’augmentation sensible des surfaces en 2000-2001, du fait de la semées, du suivi étroit des producteurs réhabilitation du réseau routier, de par la Société Cotonnière l'assainissement des activités de Centrafricaine (SOCOCA) et des transport, et du développement des efforts déployés par le Gouvernement nouvelles technologies de l'information pour boucler le financement de la et de la téléphonie mobile. Les campagne de commercialisation. En ce branches du commerce, des hôtels et qui concerne le café, les achats se des restaurants ont participé à la sont chiffrés à 10 000 tonnes pour la croissance à hauteur de 0,8 point, campagne 2001-2002, en hausse de grâce à l’appréciation du pouvoir 20,5 %. Cette bonne performance a d'achat des ménages, aux retombées résulté notamment de bonnes du Sommet France-Afrique, au conditions climatiques, de l’appui BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice renforcement de la lutte contre le financier accordé par l’Union secteur informel et au développement Européenne aux paysans, des efforts des infrastructures hôtelières. de sensibilisation des planteurs

46 engagés par l’Office de Réglementa- Dans le secteur secondaire, les tion, du Contrôle et du Conditionnement industries extractives ont obéré la des Produits Agricoles (ORCCPA) en croissance de 0,1 point, en liaison avec vue d’un meilleur conditionnement du la baisse de 2,5 % de la production de café et, enfin, de la lutte contre la diamants (449 300 carats en 2001 fraude. contre 461 000 carats en 2000) imputable au ralentissement de la Les récoltes de tabac de cape et demande mondiale. La production d’or de coupe ont diminué de près de a fortement progressé (+ 174,8 %), se moitié, revenant de 490 tonnes en situant à 33,8 kg en 2001, à la faveur 2000 à 239 tonnes en 2001, en raison de la campagne de sensibilisation et des difficultés d’approvisionnement d’encouragement des producteurs à des plantations en intrants et revenir dans le circuit officiel. insecticides. La participation des industries L'élevage a contribué pour 0,3 point manufacturières à la croissance a été à la croissance, grâce à la bonne négligeable, à cause des contraintes couverture sanitaire, au développe-ment d’approvisionnement, du dévelop- Economique et Financière Evolution des Groupements d'Intérêts Pastoraux pement du secteur informel et de la (GIP), au réaménagement des faiblesse de la demande intérieure. conditions d’exportation du bétail sur pied vers les marchés porteurs de la La contribution du secteur des CEMAC et à l’accroissement des bâtiments et travaux publics (BTP) a apports financiers en appui aux été négative (- 0,5 point de crois- opérateurs de la filière. Ce secteur a sance), en raison principalement des également tiré profit de la forte demande arrêts de chantiers et de la faible de la part des pays d’Afrique du Nord et mobilisation des financements du Moyen-Orient ainsi que de la extérieurs destinés aux infrastructures réouverture des voies d’acheminement routières et à la réhabilitation des du bétail sur le fleuve Oubangui à édifices publics. destination du Congo-Brazzaville. Le cheptel, qui est essentiellement Les activités commerciales, de composé de bovins, ovins, caprins et transports et de télécommunications porcins, a progressé de 4 % pour ont grevé la croissance de 0,5 point, à s'établir à 11 293 000 têtes. cause de l’attentisme des opérateurs économiques. Cette branche a L’apport de la sylviculture à la néanmoins tiré profit de la reprise du croissance a été négatif (- 0,1 point), trafic fluvial entre le port de Matadi en du fait notamment de l’arrêt de la République Démocratique du Congo production de la société COLOMBE (RDC) et le port centrafricain de FORET et de la morosité du marché Kolongo. international, en dépit de l’entrée en production de deux nouvelles sociétés Au Congo, le taux de croissance (BTD et CFP). Ainsi, la production de réel s'est replié à 2,9 % en 2001 contre grumes a chuté de 4,5 %, revenant de 7,9 % en 2000, du fait du recul de la 702 900 m3 en 2000 à 671 200 m3 en production pétrolière. 2001. Quant à la production des sciages et contreplaqués, elle a Les branches de l’agriculture, de progressé de 6,9 %, atteignant l’élevage, de la chasse et de la pêche 111 100 m3 contre 103 900 m3 un an ont fourni 0,5 point de croissance, plus tôt. grâce à la relance des cultures

47 vivrières et maraîchères avec l’appui et à l’extension des capacités de de la FAO et au développement des production et à l’implantation de activités agricoles périurbaines. Pour nouvelles sociétés industrielles, sa part, la Société Agricole de notamment dans le secteur de la Raffinage Industrielle de Sucre transformation du bois. Cette branche (SARIS-Congo) a réalisé une produc- a notamment tiré profit de la reprise tion en hausse de 11,1 % (56 300 des activités de minoterie, de tabac et tonnes), suite à la réhabilitation des de pétrochimie. plantations et des équipements de production de la sucrerie de Nkayi et à Les bâtiments et travaux publics la reprise du trafic ferroviaire. ont contribué à la croissance à hauteur de 0,4 point, en relation avec la La contribution de la sylviculture à la poursuite des travaux de réhabilitation croissance s’est élevée à 0,6 point, en des infrastructures de base et les liaison avec la hausse de plus d’un tiers investissements réalisés dans les de la production de grumes (876 600 m3 secteurs des industries manufactu- en 2001 contre 630 700 m3 en 2000). rières, du commerce, des transports et Cet accroissement de la production est de l’hôtellerie. De plus, ce secteur a dû à la reprise de l’exploitation dans les bénéficié de l’approvisionnement régions du Niari et de la Lekoumou, régulier en matériaux de construction, après deux années d’interruption, et à grâce à la réouverture du chemin de fer l’implantation de plusieurs unités dont la et à la politique du Gouvernement pour société malaise TAMAN. En revanche, stabiliser le prix du ciment. les abattages de rondins d’eucalyptus ont diminué de 40 %, pour s’établir à Dans le secteur tertiaire, la 318 700 tonnes en 2001, avec la branche « commerce, restaurants et suspension des activités de la société hôtels » a participé à la croissance à des Eucalyptus du Congo (ECO). hauteur d’un point, grâce au regain d’activité des centres commerciaux et à Les industries extractives ont la réhabilitation des infrastructures fortement pesé sur la croissance avec hôtelières. Cette filière a également une participation négative de 3,2 points bénéficié de l’amélioration du rythme consécutive à une diminution de 7,6 % d’approvisionnement en produits de la production de pétrole brut (12,1 importés due à la réouverture du trafic millions de tonnes en 2001 contre 13,1 ferroviaire et au dragage du Port de millions de tonnes en 2000), découlant Pointe-Noire. L’apport des transports à du déclin des champs d’Emeraude, de la croissance a été de 0,7 point en Likouala, de Nkossa, de Loango, de liaison avec la relance des trafics Zatchi, de Kitina, de Djambala et de ferroviaire et maritime, la reprise des Yombo. Cette baisse a partiellement transports urbains, interurbains et été compensée par la mise en fluviaux et le dynamisme du trafic production des puits de Mwafi et aérien. Foukanda par la compagnie AGIP- Recherches-Congo et l’exploitation du Au Gabon, le taux de croissance gisement de Likouala Est par la société en termes réels s'est redressé à 2,2 % TOTAL-FINA-ELF. en 2001 contre -1,3 % en 2000, du fait essentiellement de l’expansion des BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice Les industries manufacturières ont activités non pétrolières. apporté une contribution de 0,3 point à la croissance, grâce à la vigueur de la Dans le secteur primaire, demande intérieure, à la réhabilitation l’agriculture, l’élevage et la pêche ont

48 contribué à la croissance à raison de 1,8 million en 2001, dont 255 000 0,2 point, grâce (i) aux efforts déployés tonnes d’agglomérés, avec l’entrée en par l’Institut Gabonais d’Appui au production du Complexe Industriel de Développement (IGAD) et l’Appui au Moanda (CIM) et la résorption des Paysannat Gabonais (APG/FIDA) pour difficultés d’acheminement au port dynamiser la production vivrière à minéralier d’Owendo. travers des projets villageois, (ii) à la construction d’un Centre d’appui à la Les industries manufacturières ont pêche artisanale à Port-Gentil financé contribué à la croissance à hauteur de par le Japon et (iii) au développement 0,7 point du fait du raffermissement de ranches, d’abattoirs et de fermes des activités de transformation (i) dans avicoles privés après l’arrêt des l’industrie du bois, avec l’installation de activités de la Société Gabonaise nouvelles unités à Libreville et Port- d’Elevage (SOGADEL) et de la Société Gentil, (ii) dans l’agro-industrie, avec Industrielle d’Agriculture et d’Elevage l’entrée en production de la nouvelle de Boumango (SIAEB). minoterie de la Société Meunière et Avicole du Gabon (SMAG) et la reprise

La participation de la sylviculture à de la gestion d’AGROGABON par le Economique et Financière Evolution la croissance a été négative (- 0,2 groupe malais SIG/WINNERPARC et point), compte tenu de la morosité des (iii) dans l’industrie chimique, avec le marchés mondiaux du bois. De fait, le redressement des activités d’explo- niveau élevé des stocks consécutif à la ration pétrolière. Le secteur de chute des prix des grumes a conduit le l’énergie a concouru également à cette Gouvernement à contingenter la tendance, avec l’ouverture du production tout en consentant une Complexe Industriel de Moanda, dérogation exceptionnelle d’une durée grande consommatrice d’électricité, et de trois ans en faveur des opérateurs la mise en service de nouveaux disposant d’unités de transformation de réseaux électriques à Lébamba et sur bois au Gabon. Ainsi, la production de l’axe Ntoum-Donguila, grumes s’est élevée à 2,4 millions de m3 en 2001 contre 2,9 millions de m3 La participation des bâtiments et en 2000, soit une baisse de 17,2 %, travaux publics (BTP) à la croissance a tandis que celle du bois transformé a été de 0,9 point contre - 0,6 point un quadruplé, passant de 100 000 m3 à an plus tôt sous l’influence, d’une part, 400 000 m3. des règlements partiels des arriérés intérieurs dus aux entreprises de Dans le secteur secondaire, construction et, d’autre part, à la l’apport des industries extractives à la progression des dotations budgétaires croissance a été négative (- 1,4 point) allouées à la réhabilitation des à cause de la contraction de 5,1 % de infrastructures de base. la production pétrolière, revenue de 13,6 millions de tonnes en 2000 à 12,9 Le concours des transports et des millions de tonnes en 2001. télécommunications à la croissance Néanmoins, cette baisse a été s’est chiffré à 0,3 point, du fait de contenue grâce aux investissements l’amélioration du trafic ferroviaire par le réalisés pour stimuler les champs TRANSGABONAIS, de la poursuite de existants et à la mise en production l’extension de la téléphonie cellulaire à des gisements d’Atora, Mboga, l’intérieur du pays et de l’accrois- Baudroie Nord Marine et Mandaros. La sement des capacités de l’OPT par production de manganèse a augmenté l’installation de nouveaux centraux de 1,7 million de tonnes en 2000 à téléphoniques (Libreville, Gamba,

49 Omboué, Mayumba et Tchibanga). Le MARATHON OIL et de Ceiba par commerce et les services ont participé AMERADA HESS, et à l’entrée en à la croissance respectivement à production en avril 2001 de l’usine de hauteur de 0,5 point et 0,8 point, en méthanol de la société Atlantic relation avec la vigueur de la demande Méthanol Production (AMPCO). Au intérieure. total, la production de pétrole de brut est passée de 5,9 millions de tonnes En Guinée Equatoriale, le taux de en 2000 à 9,7 millions de tonnes en croissance en termes réels s’est fixé à 2001 et les premières extractions de 62,5 % en 2001 contre 14 % en 2000, méthanol se sont élevées à 473 000 en relation avec la bonne tenue de tonnes destinées exclusivement à l’industrie pétrolière et du secteur des l’exportation. bâtiments et travaux publics. Les bâtiments et travaux publics L’agriculture de subsistance a (BTP) ont participé à la croissance obéré la croissance à hauteur de 0,1 pour 2,2 points, du fait de l’accrois- point en raison de la poursuite de sement des travaux de construction l’exode rural liée à l’expansion rapide des infrastructures routières, des du secteur pétrolier et du manque de édifices publics et des logements moyens matériel et financier dans cette individuels. branche. Les activités commerciales, la La contribution des cultures de restauration, le tourisme et les services rente a été négative (-0,9 point) compte ont soutenu la croissance à hauteur de tenu de la détérioration des pistes 1,2 point, en liaison avec l’installation rurales et de l’insuffisance des intrants de nouvelles structures commerciales, phytosanitaires. La récolte de cacao a la forte progression des activités de baissé de 40,7 % au cours de la distribution des produits pétroliers et campagne 2001-2002 pour se situer à l’accroissement des importations des 1 600 tonnes contre 2 700 tonnes en biens de consommation et des 2000-2001, tandis que les achats de matériaux de construction. café sont demeurés marginaux à 161 tonnes. La contribution du secteur des transports et des télécommunications La participation de la sylviculture a s’est élevée à 0,3 point, en raison de la été également négative (-0,1 point), à forte appréciation des revenus des cause de la mise en œuvre progressive ménages, du renforcement de la des mesures de contingentement des capacité des compagnies aériennes et exportations de grumes contenues de l’amélioration des performances de dans le Code Forestier. La production la société Guinéa Ecuatorial de de grume a baissé de 2,5 %, Télécommunicaciones (GETESA). s’établissant à 671 600 m3 en 2001 contre 689 200 m3 en 2000. Au Tchad, le taux de croissance en termes réels s’est fortement La filière des hydrocarbures a été redressé, s’établissant à 8,1 % en 2001 l’élément moteur de la croissance avec contre - 0,9 % en 2000, stimulé par une contribution de 45,1 points pour le l'agriculture et les travaux d’infras- BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice pétrole brut et de 12,2 points pour le tructure des sites pétroliers. méthanol, grâce à l’accroissement du rythme d’extraction des gisements de Les cultures vivrières ont contribué Zafiro par EXXON-MOBIL, d’Alba par pour 1,1 point à la croissance, suite

50 aux efforts déployés par les Autorités évaluée à 2,4 %, soit 15 695 300 têtes dans le cadre du Programme Spécial en 2001. pour la Sécurité Alimentaire, au retour des conditions climatiques plus Dans le secteur manufacturier, la clémentes et à l’accroissement des contribution de l’industrie cotonnière à surfaces cultivées. Les récoltes de la croissance a été de -0,4 point, à pénicillaire, sorgho, berbéré, maïs et riz cause du recul de l’activité d’égrenage paddy en 2001-2002 ont progressé de du coton fibre. En revanche, l’apport 35,2 % pour s’établir à 1 252 300 des autres industries (brasseries, tonnes. sucrerie, tabac, tôlerie) a été positif de 0,4 point, sous l’impulsion de la Les cultures de rente ont participé à demande intérieure et des efforts de la croissance pour 0,8 point, avec la renforcement des capacités pro- hausse des productions cotonnière et ductives de certaines entreprises, en sucrière. Cette évolution positive est due dépit des délestages d’électricité. (i) à la bonne pluviométrie pendant la période des semis, (ii) à l’accroissement Le secteur des bâtiments et des superficies emblavées, (iii) à la travaux publics (BTP) a participé à la Economique et Financière Evolution progression de l’utilisation des intrants croissance à concurrence de 2,8 agricoles et (iv) aux investissements points, grâce à la hausse des effectués par la Compagnie Sucrière du investissements liés aux travaux de Tchad et la COTONTCHAD. Pour la terrassement et d’aménagement des campagne 2001-2002, la production de sites pétroliers de Doba et Sédigui et coton graine est évaluée à 185 000 de construction de la mini raffinerie de tonnes, soit une progression de plus Farcha. d’un quart, et celle de sucre brut s’est élevée à 28 313 tonnes, en Au niveau du secteur tertiaire, le augmentation de 3,6 %. concours des transports et des télécom- munications a atteint 0,6 point de croissance, L’apport de l’élevage à la avec l'approvisionnement plus régulier croissance a été de 0,3 point, du fait du en produits pétroliers, l’avancement croît naturel du cheptel, de la maîtrise des travaux d’aménagement du site de la santé animale et du niveau pétrolier de Doba, la réhabilitation des rémunérateur des prix du bétail. Ce infrastructures routières et l’extension secteur a également tiré profit de bons de la téléphonie cellulaire. Le pâturages favorisés par les pluies commerce et les autres services abondantes et de la mise en œuvre du marchands ont contribué, de leur côté, projet d’hydraulique pastorale et respectivement à hauteur de 0,7 et 0,3 villageoise. La progression du cheptel point, en relation avec la vigueur de la (bovins, ovins, caprins et camelins) est demande intérieure.

51 C. EMPLOI – SALAIRES – PRIX

1. Evolution de l’emploi des hydrocarbures, des bâtiments et travaux publics, du commerce général Au Cameroun, les effectifs du et du tourisme. secteur industriel, selon le Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM), Au Tchad, l’emploi salarié s’est ont augmenté de près de 3 % en 2000- accru avec les recrutements de 2001, notamment dans les branches fonctionnaires dans les secteurs de des bâtiments et travaux publics, des l’éducation et de la santé et les industries manufacturières, de la créations d’emploi dans la filière métallurgie et de la téléphonie pétrolière et le secteur des BTP. cellulaire. Dans la fonction publique, les effectifs ont dépassé le cap de 160 000 fonctionnaires compte tenu des 2. Evolution des salaires recrutements dans l’Education et des revenus Nationale et les forces de maintien de l’ordre. Au Cameroun, les traitements et salaires de la fonction publique ont En République Centrafricaine, augmenté de 15,7 % en 2000-2001, en les effectifs dans les secteurs public et liaison avec le dégel des effets privé ont été affectés par les tensions financiers des avancements et des socio-politiques en 2001 qui ont promotions, le relèvement des indices entraîné des déplacements des de rémunération ainsi que les populations vers les pays voisins. recrutements intervenus dans le secteur de l’éducation et au sein des Au Congo, les effectifs des agents forces de maintien de l’ordre. Dans le de l’Etat ont augmenté de 2 % pour se secteur privé, selon le GICAM, la situer à près de 71 460 personnes à fin masse salariale a progressé de décembre 2001 (70 093 en 2000). 20,7 %, principalement dans les Dans le secteur privé, le nombre bâtiments et travaux publics, les d’employés s’est accru à la faveur du industries manufacturières, la métal- redressement des activités industrielles lurgie et la téléphonie cellulaire. et commerciales. L’appréciation des prix des produits vivriers et maraîchers en 2001 (+ 6,8 %) Au Gabon, l’emploi salarié dans ainsi que le doublement des prix au l’administration et les entreprises a planteur pour le cacao (1000 francs en enregistré une hausse de 1 % pour 2001-2002 contre 500 francs en 2000- atteindre 108 407 personnes en 2001, 2001) ont profité aux paysans, sauf en du fait de la progression des effectifs, ce qui concerne le café robusta (100 notamment dans les secteurs du bois, francs le kilogramme contre 150 francs du manganèse et des bâtiments et précédemment) et le coton graine (183 travaux publics. francs le kilogramme contre 193 francs auparavant). En Guinée Equatoriale, les effectifs du secteur public et privé ont En République Centrafricaine, la BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice augmenté, en raison des recrutements masse salariale de la fonction publique dans la fonction publique et des s’est accrue de 2,9 % à la faveur des créations d’emplois dans les secteurs mesures de revalorisation des salaires

52 des militaires et du personnel du fonction publique. Cependant, la baisse système judiciaire. Dans le secteur de la production agricole au cours des privé, la morosité de l’activité deux dernières campagnes (1999-2000 économique liée aux tensions socio- et 2000-2001) et les pressions politiques a induit une contraction des inflationnistes qui en ont résulté, ont revenus distribués. Les prix d'achat aux considérablement pesé sur les revenus planteurs ont été réduits de plus de des ménages ruraux. Le prix d’achat moitié pour le café (40 francs le de coton graine est revenu de 183 à kilogramme en 2001-2002 contre 103 165 francs le kilogramme entre les francs en 2000-2001) et stabilisés pour campagnes 2000-2001 et 2001-2002, le coton graine à 150 francs le alors que la rémunération des produits kilogramme. En revanche, la rému- céréaliers s’est appréciée de 18,7 %. nération des produits vivriers et maraîchers a augmenté de 4,7 %. 3. Evolution des prix Au Congo, la masse salariale des agents de l’Etat a progressé de 10,6 %, Les pressions inflationnistes, compte tenu de la prise en charge du perceptibles depuis le second Economique et Financière Evolution personnel civil et militaire nouvellement semestre 2000, se sont poursuivies en recruté. Dans le secteur privé, la 2001. Sur la base des chiffres fournis reprise des activités industrielles et par les Administrations nationales commerciales a entraîné une chargées des prix, le taux d’inflation augmentation des revenus. dans la CEMAC, mesuré par la variation en moyenne annuelle de l’indice des prix Au Gabon, les revenus versés aux à la consommation, s’est situé à 4,2 % fonctionnaires se sont inscrits en en 2001 contre 1,3 % un an plus tôt. En légère baisse (- 0,8 %), en raison du glissement annuel, la hausse des prix nettoyage du fichier de la solde dans le est de 4,4 % à fin décembre 2001 cadre de l’assainissement des comptes contre 5,7 % en août 2001 (niveau le de l’Etat. Les salaires des employés du plus élevé de l’année) et 2,1 % en secteur privé se sont appréciés compte décembre 2000. tenu du regain d’activité notamment dans le secteur minier (manganèse) et Cette résurgence des tensions des bâtiments et travaux publics. inflationnistes s’explique surtout par le dynamisme de la demande intérieure En Guinée Equatoriale, les dans la plupart des pays, l’accrois- revenus des ménages ont fortement sement des coûts de production et les progressé, avec la fixation à 75 000 déficits céréaliers enregistrés au cours FCFA du salaire minimum inter- des campagnes 1999-2000 et 2000- professionnel de croissance (SMIC) et 2001 au Cameroun et au Tchad. l’augmentation de près de moitié des L’inflation sous-jacente, c’est-à-dire rémunérations des agents de l’Etat. En hors alimentation et énergie, n’a revanche, les prix d’achat aux augmenté que de 0,9 % en moyenne planteurs pour le cacao ont été réduits annuelle et de 0,5 % en glissement de 525 francs le kilogramme en 2000- annuel à fin décembre 2001. 2001 à 500 francs en 2001-2002. Globalement, par rapport aux Au Tchad, les revenus salariaux se principaux partenaires, le différentiel sont améliorés avec les créations favorable d’inflation enregistré depuis d’emplois dans la filière pétrolière et le le premier semestre de l’année 1999 relèvement des salaires dans la par les pays de la CEMAC s’est inversé

53 au cours du second semestre 2001. Le tensions socio-politiques. Néanmoins, taux d’inflation s’est établi à 2,5 % au cours du dernier trimestre, la reprise dans la Zone Euro et à 2,8 % aux du trafic fluvial entre Bangui et Etats-Unis en moyenne annuelle à fin Brazzaville a contribué au relâchement décembre 2001 contre respective-ment progressif des tensions inflationnistes. 2,4 % et 3,4 % un an plus tôt. Par Hors alimentation et énergie, la contre, dans l’UEMOA, l’indice hausse des prix s’est située à 2,2 % en harmonisé des prix à la consommation moyenne annuelle en 2001. a progressé de 4,1 % en 2001 contre 1,5 % en 2000. Au Congo, après une période de désinflation entre juillet 2000 et juin Au Cameroun, le taux d’inflation 2001, consécutive à la reprise du trafic s’est situé à 4,4 % en moyenne ferroviaire entre Brazzaville et Pointe- annuelle à fin décembre 2001 contre Noire et à la réouverture du port de 1,2 % un an plus tôt. A Yaoundé et à Pointe-Noire, l’indice des prix à la Douala, les deux plus grands pôles consommation s’est progressivement économiques, les prix ont augmenté relevé au cours du second semestre respectivement de 6 % et 2,7 %. Cette 2001. Le taux d’inflation s’est situé, en recrudescence des tensions inflation- moyenne annuelle, à 0,4 % en décembre nistes a résulté essentiellement de 2001 contre -0,3 % en décembre 2000. A l’insuffisance de l’offre de produits Brazzaville et Pointe-Noire, les prix ont vivriers par rapport à la demande respectivement augmenté de 0,1 % et locale et sous-régionale. En effet, les 1,6 %. Cette évolution est imputable à prix des produits alimentaires ont crû la hausse des prix des produits de 7 % en moyenne annuelle en 2001, alimentaires et à l’appréciation des tandis que les coûts des transports et coûts des transports. Hors alimentation des télécommunications se sont et transport, le taux d’inflation a atteint appréciés de 3,5 %, en raison de la 1,1 % en moyenne annuelle en 2001. réévaluation des tarifs des transports aériens et ferroviaires ainsi que des prix Au Gabon, l’indice national des des communications téléphoniques. prix à la consommation a progressé de Dans le même temps, les services de 2,1 % en moyenne annuelle à fin santé et les soins personnels ont décembre 2001, contre 0,5 % en augmenté de 4,4 %. En excluant décembre 2000. Cette hausse sensible l’alimentation et les transports de l’indice résulte du renchérissement des des prix, le taux d’inflation s’est élevé à produits alimentaires (+ 5 %), plus 1,1 % en moyenne annuelle en 2001. particulièrement des tubercules (+ 9,5 %) et des viandes et poissons En République Centrafricaine, (+ 8,4 %), et de l’accroissement des l'indice des prix à la consommation a coûts de l’énergie (+ 4 %). Hors progressé de 3,8 % en moyenne alimentation et transport, les prix ont annuelle en 2001 contre 3,3 % en 2000. baissé de 1,2 % en moyenne annuelle Cet accroissement du coût de la vie est en 2001. imputable pour l’essentiel à la hausse de 4,7 % des prix des produits En Guinée Equatoriale, l'indice alimentaires et de 8,4 % des presta- des prix à la consommation s’est accru tions de services dans un contexte de de 8,8 % en moyenne annuelle en BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice pénurie de produits pétroliers et de 2001 contre 4,6 % en 2000. Ce résultat difficulté d’approvisionnement en est lié à l’accroissement des prix des matières premières et en produits de produits alimentaires (+ 11,5 %) et des première nécessité induit par les coûts des transports (+ 13,7 %), en

54 raison (i) de l’insuffisance de l’offre, (ii) des pénuries de produits pétroliers au de la revalorisation significative des cours du premier semestre et (iv) du traitements et salaires, (iii) du renchérissement des biens importés réajustement à la hausse des tarifs des du fait des difficultés de transport transports aériens et (iv) de la enregistrées sur le principal axe progression des prix au Cameroun, d’approvisionnement (Douala- principal fournisseur en produits N’Djaména). Au total, les principales alimentaires frais. Hors alimentation et composantes qui se sont fortement transport, le taux d’inflation s’est établi revalorisées au cours de l’année sont : à 4,2 % en moyenne annuelle en 2001. l’alimentation (+ 18,7 %), plus particu- lièrement les céréales (+ 51 %), et les Au Tchad, l’indice des prix à la transports (+ 15,4 %). Les prix des consommation a progressé de 12,4 % produits locaux et importés se sont en moyenne annuelle à fin décembre appréciés respectivement de 14,3 % 2001 contre 3,8 % douze mois plus tôt, et 6,9 %. En excluant les postes sous l’effet (i) de la vigueur de la alimentation et énergie, les prix se demande intérieure (ii) de l’accumu- sont accrus de 3 % en moyenne lation des déficits céréaliers au cours annuelle en 2001, traduisant l’exis- Economique et Financière Evolution des deux dernières campagnes tence d’une forte diffusion de l’inflation agricoles 1999/2000 et 2000/2001, (iii) dans les autres secteurs d’activité.

55 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 d’Afrique Subsaharienne (AFRISTAT) Subsaharienne d’Afrique etfinancéparlacoopération française. phases avec EconomiqueetStatistique l’assistancetechniquedel’Observatoire dans chacundessixpays Ceprojetestmisenœuvredeux concernés. surl’évolutiondes indicesfiables àlaconsommation desprix etharmonisés et àleurcoordinationauniveau régional,àtravers notamment,laproduction nécessaire àl’élaboration despolitiqueséconomiquesdanslespays membres Centrale. estd’améliorerlaqualitédudispositifstatistique Sonobjectifprincipal pays membresdelaCommunauté EconomiqueetMonétairedel’Afrique membres delaCEMAC danslecadreduprocessusd’intégration »s’inscrit des composantes : 2000 avec trois debase. Ellecomporte lelancementdelacollectedesprix finenjuin1998. des enquêtessurlesdépensesménages. Elleapris consommation delaCEMAC ainsiquelesgrandes lignesdelaméthodologie àla desprix phase 2,laméthodologied’élaboration del’indiceharmonisé deréférence,des Etatsmembres, leprojetdebudget àadopterlestermes dela Le projet « Harmonisation des indices des prix àlaconsommationdesEtats desindicesprix Le projet«Harmonisation • • Cette étapeopérationnelle duprojetaeffectivement démarréenjanvier Phase 2:Miseenœuvreduprojet Cette phaseviseàprésenterleprojetauxInstitutsNationauxdeStatistique Phase 1:Elaborationdestermesderéférencesduprojet nar °1:Etatd’avancement duProjet «PrixCEMAC » Encadré n° données par le logiciel CHAPO (Calcul Harmonisé des Prix par desPrix données parlelogiciel CHAPO(CalculHarmonisé s’est poursuivie. Letraitementcollecte desprix informatique des Centrale.nomenclature delaconsommation del’Afrique En2001,la ainsiquelaconfection selonla prix desindicesharmonisés lamiseenplacedesenquêtesde »,concernant une composante«prix de l’année2001. moyens desInstituts NationauxdeStatistiqueontétérenforcés aucours Surceplan,les enquêtes surlesdépensesetauxde prix. nécessaires àlaréalisationduprojet,auxdifférents coûtscommuns aux une composantecommune, correspondantaux achatsd’équipements 56 Ta • b (1) PondérationdesindicesnationauxparlePIBetexerciceallantdejanvieràdécembre Sources CEMAC Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun leau 4:Taux d’inflationenmoyenne annuelle despays delaCEMAC financement national. Etats ontpudéjàréaliserdesenquêtesbudgets consommationssurun composante dépendégalementdesfinancementsextérieurs. Seulsdeux Lamiseenœuvredecette harmonisés. dans lecalculdesindicesprix la CEMAC, etl’intégration desrésultats(pondérations) decesenquêtes villesde les dépensesdeconsommationdesménagesdansprincipales une composante«enquête»,consistantàlaréalisationd’unesur lepanierdéfinitif,base pourdéterminer aétéeffectué régulièrement. de Ordinateur), notammentl’apurementdesdonnéesetlecalculprix : Administrationsnationaleschargéesdusuividesprixàlaconsommation (1) (Variation en%del’indicedesprixàlaconsommation) T aux d'inflationenmoyenne annuelle 11,7 19,2 9519 9719 9920 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 9,9 9,3 9,6 9,4 9,1 4,4 11,3 57 6,7 1,8 7,5 3,7 3,9 16,6 6,0 5,6 8,4 4,1 1,6 4,7 -1,6 -1,9 2,4 4,3 7,8 2,3 3,2 -8,0 -0,7 -1,5 0,5 1,1 3,6 1,9 -0,3 1,3 3,8 4,6 0,5 3,3 1,2 12,4 4,2 8,8 2,1 0,4 3,8 4,4

Evolution Economique et Financière D. FINANCES PUBLIQUES

1. Orientation générale impôts et taxes par les régies financières. Les recettes pétrolières, En 2001, l’évolution des finances malgré un accroissement sensible publiques des Etats membres de la de la production, n’ont augmenté CEMAC a été marquée par une que de 6,3 %, du fait de la baisse progression moins rapide des recettes des cours du pétrole (24,6 dollars le budgétaires par rapport aux dépenses. baril en 2001 contre 28,2 dollars en En conséquence, l’excédent budgé- 2000) ; taire, base engagements et hors dons, s’est amenuisé, revenant de 551,3 • une augmentation de 18,6 % des milliards en 2000 (3,7 % du PIB) à dépenses budgétaires qui se sont 332,7 milliards en 2001 (2,1 % du PIB). situées à 21,2 % du PIB en 2001 contre 18,6 % un an plus tôt. Cette Les grandes tendances ont été les situation a découlé d’une hausse de suivantes : 11,9 % des dépenses courantes primaires et d’un accroissement d’un • une progression de 9 % du niveau tiers environ des dépenses en des recettes budgétaires, qui ont capital destinées aux secteurs représenté 23,3 % du PIB en 2001 prioritaires de la santé, de contre 22,3 % en 2000, sous l’effet l’éducation et des infrastructures principalement de l’évolution routières ; favorable des recettes non pétrolières, en hausse de 12,1 %, • un fléchissement de 5,1 % de grâce à l’expansion économique, à l’excédent du solde primaire, revenu l’élargissement de l’assiette fiscale de 9,1 % du PIB en 2000 à 8,3 % en et au meilleur recouvrement des 2001.

Tableau 5 : Solde budgétaire global, base engagements, hors dons (en % du PIB) 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Cameroun (1) - 3,2 - 1,6 - 0,8 - 0,7 - 1,9 3,4 2,9 République Centrafricaine - 11,5 - 5,2 - 8,2 - 10,8 - 11,1 - 7,1 - 5,0 Congo - 9,3 - 5,4 - 7,7 -12,7 - 2,9 1,4 0,3 Gabon 3,2 3,7 1,6 -14,0 - 0,2 11,8 6,5 Guinée Equatoriale - 26,0 - 6,8 - 1,1 - 2,2 2,0 6,7 14,4 Tchad - 11,8 -11,2 - 10,0 - 6,9 - 8,6 - 12,6 - 11,6 A.

CEMAC - 3,2 - 1,5 - 2,1 - 6,5 - 1,1 3,7 2,1

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice Sources : Administrations nationales , FMI et BEAC (1) Données en exercice budgétaire, allant du 1er juillet de l’année n au 30 juin n+1

58 sement de70,2%des intérêtspayés courantes estimputable àl’accrois- L milliards dedépenses encapital. 230 et milliards dedépensescourantes à cellesde1999/2000,dont869,5 parrapport en augmentationd’unquart milliards en2000/2001(15,9%duPIB), sesontélevées à1099,5 pour leurpart, Lesdépenses budgétaires,et services. recouvrement desimpôtssurlesbiens performances réaliséesenmatièrede l’exercice précédent,grâce aux 2000/2001 contre768,1milliards pour atteindre864,2milliardsen pétrolières ontaugmentéde12,5% semestre 2001.Lesrecettesnon second semestre2000etlepremier etdudollarquiaprévalubrut durant le av de 325à438,2milliards, enliaison Les recettespétrolièressontpassées (17,3 %duPIB),enhaussede19,1%. contre 1093,1milliardsen1999-2000 milliards (18,8%duPIB)en2000-2001 taires sesontétablies à1302,4 ’alourdissement des dépenses Graphique 3:Soldebudgétaire hors global,baseengagements, dons ec lafermeté descoursdupétrole Au Au Cameroun , lesrecettesbudgé- (en %duPIB) 59 capacité d’absorption dupays.capacité d’absorption pouraméliorerla mesures prises aux milliards, estdueprincipalement dépenses encapital,évaluées à203,2 Enfin, lahaussede58,6%des chiffréeà339,4 milliards. salariale progression de15,7%la masse au titredeladetteextérieure etàla par leClubdeParis (265,9milliards), rééchelonnements dedettes accordés parles milliards. Il aétécouvert 2000-2001 s’estchiffré à402,4 e milliards, lebesoindefinancement netde105,7 financement intérieur e deladette d’un amortissement déficit de25,4milliards. Compte tenu bu milliards, ramenant decefait lesolde de228,3 intérieurs les arriérés auxAutorités deréduire PIB) apermis 214,8 milliardsunanplustôt(3,4%du 2000-2001 (2,9%duPIB)contre engagements, de202,9milliardsen xtérieure de271,3milliardsetd’un xtérieure xtérieur dubudgetxtérieur pourl’exercice dgétaire global,basecaisse, àun L’ e xcédent budgétaire global,base

Evolution Economique et Financière les prêts-programmes (16,1 milliards), ont été mobilisées à hauteur de 35,8 les prêts-projets (72,6 milliards), les milliards (5,3 milliards d’aides, 29,3 dons courants (25,5 milliards) et les milliards de ressources liées aux dons-projets (22,3 milliards). projets et 1,2 milliard de prêts- trésorerie). Par ailleurs, des En République Centrafricaine, financements monétaires pour 9,6 les recettes budgétaires ont atteint 63,2 milliards et non bancaires pour 7,5 milliards en 2001 (9,2 % du PIB) contre milliards ont été mobilisés. Il en est 60,6 milliards en 2000 (9,1 % du PIB), résulté une accumulation d’arriérés de soit une hausse de 4,2 %. Cette paiements extérieurs de 16,1 milliards. évolution s’explique essentiellement par les bons résultats enregistrés au Au Congo, les recettes budgé- niveau des régies fiscales qui ont limité taires se sont chiffrées à 662,2 milliards les dérapages constatés au cours du en 2001 (31,9 % du PIB) contre 607,1 premier semestre avec l’introduction de milliards en 2000 (26,5 % du PIB), soit la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). une progression de 9 %. Les recettes Toutefois, les recettes douanières se pétrolières sont revenues de 468,1 sont repliées de près d’un tiers, à milliards à 464,9 milliards, à cause de la cause du développement du secteur baisse de la production pétrolière informel, de l’augmentation des conjuguée au repli des cours du baril. importations frauduleuses et du Les recettes non pétrolières, quant à ralentissement de l’activité économique elles, ont progressé de plus d’un tiers, à partir du second semestre de 2001. s’établissant à 197,3 milliards contre En ce qui concerne les dépenses 139 milliards l’année précédente, du fait budgétaires, elles se sont élevées à du regain d’activité au niveau du port de 97,2 milliards en 2001 (14,2 % du PIB) Pointe-Noire, de la reprise du trafic de contre 108,4 milliards un an plus tôt. marchandises sur le chemin de fer Cette situation a découlé pour une Congo-Océan, de la redynamisation de grande part de la baisse de 25,6 % des l’activité écono-mique et de l’amélio- dépenses d’investissements, estimées ration du rendement des régies à 37,7 milliards, imputable aux retards financières. De leur côté, les dépenses pris dans la finalisation des différents budgétaires ont augmenté de 13,9 %, à projets financés par les bailleurs de 656 milliards en 2001 (31,6 % du PIB) fonds tels que l’Allemagne, l’Union contre 576,1 milliards en 2000. Les Européenne et la Chine. En revanche, dépenses courantes se sont accrues de les dépenses courantes ont crû de 3,1 %, 8,2 %, en relation avec la progression en liaison avec un accroissement de 12 % des dépenses de biens et services à de la masse salariale, évaluée à 29,6 123,3 milliards (+ 9,6 %) et de la masse milliards. salariale à 119,8 milliards (+ 15,3 %). Les dépenses en capital qui se sont La gestion des finances publiques élevées à 205,4 milliards (financées à s’est soldée par un déficit budgétaire, hauteur de 97,8 % sur des ressources base engagements, de 34 milliards en propres) ont enregistré une hausse de 2001 (5 % du PIB), contre 47,8 32,7 % attribuable à la réhabilitation et milliards en 2000 (7,1 % du PIB). Pour à la construction des tronçons routiers, faire face à ce déficit, à l’amortis- à la réfection des bâtiments sement de la dette extérieure de 18,9 administratifs, à l’assainissement de la BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice milliards et à l’apurement d’une partie ville de Brazzaville et à la remise en des arriérés intérieurs pour 16,2 état des installations hydroélectriques milliards, des ressources extérieures et d’adduction d’eau.

60 Le solde budgétaire, base dépenses d’investissement ont engagements, a enregistré un progressé de 32,4 % en raison de excédent de 6,2 milliards (0,3 % du l’accroissement des dépenses PIB) contre 31 milliards en 2000 (1,4 % d’infrastructures, notamment la du PIB). En y ajoutant l’apurement des construction et la réfection des voiries arriérés intérieurs (8 milliards), et des bâtiments. l’amortissement de la dette extérieure (374,9 milliards) et le désengagement En conséquence, l’excédent vis-à-vis du secteur non bancaire (54,3 budgétaire, base ordonnancement, milliards), le besoin de financement de s’est fortement contracté, revenant de l’Etat est ressorti à 431 milliards. Il a 421,6 milliards en 2000 (11,8 % du été financé par un réaménagement de PIB) à 218,1 milliards en 2001 (6,5 % la dette extérieure à hauteur de 218,4 du PIB). Le besoin de financement milliards, des tirages extérieurs pour 33 global de l’Etat, qui s’est élevé à 279,7 milliards (dont 3,7 milliards au titre des milliards, après la prise en compte de dons, 28 milliards de prêts-trésorerie et l’amortissement de la dette extérieure 1,3 milliard de prêts-projet) et des de 285,5 milliards et du désenga- tirages sur le système bancaire pour gement non bancaire de 212,3 Economique et Financière Evolution 75,7 milliards. L’insuffisance des milliards, a été couvert par des ressources ainsi mobilisées a contraint emprunts extérieurs pour 9,3 milliards, le Gouvernement à accumuler de un rééchelonnement de la dette nouveaux arriérés de paiements extérieure de 29,4 milliards, une extérieurs d’un montant de 103,8 annulation de dette pour 17 milliards, milliards. des ressources exceptionnelles de 6 milliards, et des tirages sur le Au Gabon, les recettes budgé- système bancaire local à hauteur de taires de l’année 2001 se sont établies à 146,6 milliards. Il en est résulté une 1 173,6 milliards (35,1 % du PIB) contre accumulation d’arriérés extérieurs de 1 207,6 milliards en 2000 (33,9 % du 58,9 milliards et intérieurs de 12,4 PIB). Les recettes pétrolières ont milliards. enregistré une baisse de 7,6 %, en liaison avec la dégradation des cours En Guinée Equatoriale, les mondiaux du baril et la diminution de la recettes budgétaires de 2001 sont production. Quant aux recettes non ressorties à 348 milliards (26,7 % du pétrolières, elles ont progressé de 7,1 % PIB), dont 301,6 milliards de recettes grâce à la bonne mobilisation des pétrolières, en hausse de 122,9 % impôts directs et de la TVA par les suite au bond de la production de régies financières. Les dépenses de pétrole, contre 171,1 milliards en 2000 l’Etat ont augmenté de 21,6 %, passant (19,9 % du PIB). Les recettes non de 786 milliards en 2000 à 955,5 pétrolières ont augmenté de 29,9 %, milliards en 2001 (28,6 % du PIB) dont traduisant les progrès enregistrés dans la 808,1 milliards de dépenses courantes mise en œuvre des réformes prévues dans et 147,4 milliards de dépenses en le domaine fiscal. Les dépenses capital. Les dépenses courantes se budgétaires, pour leur part, se sont établies sont accrues de 19,8 %, du fait de à 160,6 milliards en 2001 (12,3 % du PIB), l’augmentation de 51,4 % des intérêts en accroissement de 41,7 %, en liaison avec payés au titre de la dette extérieure. l’augmentation de 10,5 % des dépenses Toutefois, l’opération de nettoyage du courantes (61,9 milliards), en particulier fichier de la solde a permis de ramener une hausse de près de moitié de la la masse salariale à 214,8 masse salariale (17,4 milliards) et une milliards (- 0,8 %). Enfin, les progression de 48 % des transferts et

61 subventions destinés au soutien des l’effet de l’accroissement de 26 % des prix du carburant à la pompe et au impôts sur les revenus. Les dépenses fonction-nement des établissements budgétaires se sont établies à 218,2 scolaires privés. Les dépenses milliards (20 % du PIB), en progres- d’investissement ont augmenté de sion de 8,9 % par rapport à 2000. 72,4 % pour se fixer à 98,7 milliards, en Cette évolution est imputable aux relation avec le budget alloué à la mise dépenses courantes qui se sont en place des infrastructures de base accrues de 12,8 % en relation avec la (santé, éducation et infras-tructures hausse de 14,9 % de la masse routières). salariale (44,3 milliards). De plus, les dépenses d’investissement se sont La gestion des finances publiques accrues de 5,2 %, se situant à 107,2 s'est soldée par un excédent milliards en 2001 contre 102 milliards budgétaire, base engagements, de l’année précédente en rapport avec 187,4 milliards en 2001 (14,4 % du une progression sensible des projets PIB) contre 55,7 milliards (6,7 % du financés sur ressources extérieures. PIB) l’année précédente. Cet excédent budgétaire déjà confortable, a été Le déficit budgétaire, base renforcé par un don de l’Union engagements, s’est établi à 126,5 Européenne dans le cadre du projet milliards (11,6 % du PIB), contre 120,1 d’adduction d’eau de Malabo (4,7 milliards en 2000 (12,6 % du PIB). En y milliards), l’annulation d’une partie de ajoutant l’amortissement de la dette la dette russe (6,2 milliards) et le publique extérieure (15,2 milliards) et le rééchelonnement de la dette extérieure désengagement net vis-à-vis du (2,2 milliards), et a permis le règlement secteur non bancaire (46,2 milliards), il des arriérés intérieurs (8,1 milliards) et apparaît un besoin de financement de extérieurs (7,4 milliards), l’amortis- 187,9 milliards couvert à hauteur de sement de la dette extérieure (5,7 145,6 milliards par des ressources milliards) et le désengagement partiel extérieures comprenant des de l’Etat vis-à-vis du système financements liés aux projets (99 monétaire (30,4 milliards) et du secteur milliards), des emprunts (29,6 non bancaire (148,8 milliards). milliards), des dons courants (17 milliards) et des allègements de la Au Tchad, les recettes dette (10,6 milliards). Par ailleurs, le budgétaires de l’année 2001 se sont Gouvernement a obtenu 15,8 mil-liards situées à 91,7 milliards (8,4 % du PIB) de concours bancaires et a accumulé contre 80,2 milliards en 2000 (8,4 % des arriérés sur la dette extérieure (0,7 du PIB), en hausse de 14,3 %, sous milliard) et intérieure (15,1 milliards). BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

62 E. SECTEUR EXTERIEUR

1. Balance des paiements compte des transactions courantes est devenu déficitaire de 1 276,8 milliards La balance des paiements en 2001 (8,3 % du PIB) après un consolidée de la CEMAC a été excédent de 568,7 milliards en 2000 caractérisée par une contraction de (3,8 % du PIB). Au total, malgré une l’excédent commercial, qui est revenu hausse des entrées nettes de capitaux de 4 173,7 milliards en 2000 à 3 110,6 (382,4 milliards en 2001 contre des milliards en 2001, en raison d’un recul sorties nettes de 610,1 milliards en des recettes d’exportation et d’une forte 2000), le déficit global de la balance croissance des importations. Dans le des paiements a quasiment doublé, même temps, le déficit des services s’établissant à 851,4 milliards en 2001 s’est accentué, passant de 1 691,1 contre 325,3 milliards en 2000. En milliards à 2 096,8 milliards, tandis que tenant compte de la réduction des le solde négatif des revenus s’est arriérés extérieurs à hauteur de 116,1 Economique et Financière Evolution creusé, à 2 394,5 milliards contre milliards, ce déficit a été financé 2026,4 milliards en 2000. En outre, les notament par une ponction sur les entrées nettes des transferts courants avoirs de réserve de 112,5 milliards et ont reculé de 112,5 milliards en 2000 à un réaménagement de la dette de 104 milliards. En conséquence, le 552,7 milliards.

Tableau 6 : Solde extérieur courant (transferts officiels inclus) ( en % du PIB) 1997 1998 1999 2000 2001

Cameroun (1) - 1,4 - 2,9 0,0 2,9 - 0,3 République Centrafricaine - 2,4 - 6,8 - 2,6 - 1,2 - 1,5 Congo - 6,9 - 12,4 - 9,8 19,0 0,8 Gabon 10,1 - 13,2 8,4 20,7 1,0 Guinée Equatoriale - 27,0 - 91,6 - 70,3 - 61,5 - 59,3 Tchad - 11,4 - 8,3 - 11,4 - 13,9 - 37,7

CEMAC - 0,5 - 8,9 - 2,8 3,8 - 8,3 Sources : Administrations nationales, FMI et BEAC (1) Données en exercice budgétaire, allant du 1er juillet de l’année n au 30 juin n+1

63 Au Cameroun, la balance revenus se sont accrues (257,6 courante a affiché un déficit de 27,2 milliards contre 172,3 milliards un an milliards en 2000-2001 (0,3 % du PIB) plus tôt). Par contre, le solde positif après un excédent de 184 milliards en des transferts courants a augmenté 1999-2000 (2,9 % du PIB). Cette (101,6 milliards contre 75,5 milliards détérioration du compte courant a pour l’exercice précédent). En ce qui origine la forte augmentation des concerne le compte de capital et importations de biens et de services d’opérations financières, son déficit a liée au démarrage des travaux de été ramené de 73,1 milliards en 1999- construction de l’oléoduc Doba-Kribi, 2000 à 19,4 milliards en 2000-2001. malgré une progression des recettes Au total, le déficit global s’est creusé, d’exportation. L’excédent de la balance atteignant 140,2 milliards en 2000- commerciale s’est replié de 460,8 2001 contre 27,8 milliards un an milliards en 1999-2000 à 382,4 auparavant. Compte tenu des milliards un an plus tard. Dans le rééchelonnements de la dette de même temps, le déficit des services 265,9 milliards, il en a résulté une s’est alourdi, passant de 180 à 253,6 reconstitution des réserves officielles milliards, et les sorties au titre des de 125,7 milliards.

Graphique 4 : Solde extérieur courant (transferts officiels inclus) (en % du PIB) BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

64 En République Centrafricaine, le par une diminution de la position déficit de la balance courante s’est extérieure nette des Autorités alourdi, se situant à 10,3 milliards en Monétaires de 104,6 milliards, un 2001 (1,5 % du PIB) contre 7,6 réaménagement de la dette de 218,4 milliards en 2000 (1,2 % du PIB). Cette milliards et une accumulation d’arriérés dégradation s’explique, d’une part, par extérieurs de 103,8 milliards. une contraction de l’excédent commercial, de 31,1 milliards en 2000 Au Gabon, le solde positif des à 15,7 milliards en 2001, suite à la transactions courantes est revenu de baisse des exportations de diamants 737,4 milliards en 2000 (20,7 % du bruts et à une diminution des transferts PIB) à 32,2 milliards en 2001 (1 % du courants nets reçus de l’extérieur. En PIB), en relation avec la baisse de effet, le déficit des services a été l’excédent commercial (1 312,7 milliards ramené de 59,6 à 50,1 milliards, et en 2001 contre 1 796 milliards en celui des revenus, de 9,1 à 7,8 2000), l’accroissement du déficit des milliards. Le déficit du compte de services (528,4 milliards contre 459,3 capital et d’opérations financières s’est milliards) et des revenus (704,8 détérioré, passant de 5,2 milliards en milliards contre 554,4 milliards). Le Economique et Financière Evolution 2000 à 7,8 milliards en 2001. En déficit du compte de capital et définitive, le déficit global de la balance d’opérations financières s’est contracté, des paiements est passé de 11 s’établissant à 244,4 milliards en 2001 milliards en 2000 à 30,3 milliards en contre 754,1 milliards en 2000. En 2001. Il a été financé par une réduction définitive, le solde global s’est des réserves de change de 14,2 détérioré, ressortant à - 224,1 milliards milliards et une accumulation d’arriérés en 2001 contre - 70,5 milliards en de 16,1 milliards. 2000. Il a été couvert par une diminution de 118,8 milliards de Au Congo, l’excédent des réserves extérieures, une annulation de transactions courantes a chuté en la dette de 29,4 milliards, un 2001, s’établissant à 16,4 milliards rééchelonnement de 17 milliards et une (0,8 % du PIB) contre 434,4 milliards accumulation d’arriérés extérieurs de en 2000 (19 % du PIB). Cette évolution 58,9 milliards. est due principalement à une contraction de près de 34 % de En Guinée Equatoriale, le déficit l’excédent commercial (957 milliards des transactions courantes est passé en 2001 contre 1 432,9 milliards en de 528,7 milliards en 2000 (61,5 % du 2000) consécutive à la baisse des prix PIB) à 774,5 milliards en 2001 (59,3 % du pétrole. Le déficit des services s’est du PIB). Cette détérioration s’explique également aggravé de 4,4 % pour se par l’augmentation du déficit des fixer à 447,4 milliards, alors que le services (591,9 milliards contre 391,6 solde négatif des revenus s’est replié milliards) et des revenus (941,5 de 15,1 %, pour se situer à 486,9 milliards contre 674,7 milliards) du milliards. Le déficit du compte de secteur pétrolier. En revanche, capital et d’opérations financières a l’excédent commercial a progressé de légèrement progressé, 443,7 milliards 41,5 % (753,3 milliards contre 532,3 en 2001 contre 426,8 milliards en milliards) en raison de la hausse des 2000. En conséquence, le solde global exportations pétrolières. L’excédent du négatif s’est aggravé, ressortant à compte de capital et d’opérations 426,8 milliards en 2001 au lieu de financières est passé de 471,1 milliards 172,1 milliards en 2000. Le en 2000 à 706,1 milliards en 2001. Au financement de ce déficit a été assuré total, la balance globale a extériorisé

65 un solde positif de 37 milliards, qui biens et services découlant du projet de s’est traduit par un renforcement à due construction du pipe-line entre Kribi et concurrence de la position extérieure Doba. Par ailleurs, les transferts nette des Autorités Monétaires, après courants reçus de l’extérieur ont fléchi la prise en compte des paiements de 12,3 % pour se situer à 25,6 d’arriérés extérieurs de 7,4 milliards et milliards. Le compte de capital et de l’allègement de la dette de 8,4 d’opérations financières s’est milliards. caractérisé par des entrées importan- tes de capitaux, qui se sont chiffrées à Au Tchad, le déficit des 394,9 milliards en 2001, contre 151,2 transactions courantes s’est accru de milliards en 2000, en relation avec 145,7 milliards en 2000 (13,9 % du PIB) l’intensification des travaux de l’oléoduc. à 411,2 milliards en 2001 (37,7 % du En définitive, la balance globale est PIB), en liaison avec l’aggravation des ressortie déficitaire de 8,1 milliards déficits de la balance commerciale contre un excédent de 1,5 milliard en (199,1 milliards en 2001 contre 40,3 2000. Ce montant a été couvert par un milliards en 2000) et des services rééchelonnement de la dette de 10,6 (221,4 milliards contre 135,3 milliards milliards et une accumulation d’arriérés un an plus tôt). Cette évolution des extérieurs de 0,7 milliard, ce qui a rendu échanges extérieurs est imputable à la possible la consolidation des avoirs forte augmentation des importations de extérieurs nets de 3,2 milliards. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

66 3,5 0,0 93,8 86,9 - 35,9 104,0 139,9 382,4 124,1 258,4 851,4 112,5 738,9 552,7 293,7 - 701,9 - 851,4 - 116,1 3 110,6 6 334,2 3 223,6 -2 394,5 - 1 276,8 - 2 096,8 2001(1) 0,0 0,9 80,4 68,3 - 0,6 568,7 112,5 138,1 325,3 726,4 914,1 - 25,0 - 573,5 - 610,1 - 689,9 - 214,9 - 325,3 - 187,7 - 401,1 4 173,7 6 815,9 2 642,2 - 1 691,1 - 2 026,4 3,7 0,0 - 0,2 71,0 67,0 102,0 133,7 802,3 918,6 342,2 576,4 - 31,7 - 317,4 - 553,4 - 308,5 - 379,3 - 174,3 - 802,3 - 118,4 1999 2000 2 114,0 4 377,5 2 263,5 - 1 371,5 - 1 161,9 0,3 0,0 0,0 8,2 8,1 0,7 0,0 (1) - 8,6 - 8,1 - 3,2 25,6 25,3 48,2 48,2 11,3 10,6 - 16,3 129,6 328,7 394,9 346,7 - 411,2 - 199,1 - 221,4 2001 (en milliards de FCFA) 0,7 4,6 0,9 0,0 1,5 1,9 0,0 1,9 0,0 - 8,8 - 3,9 - 3,4 29,2 24,6 36,9 35,9 - 1,5 - 40,3 151,2 114,3 130,2 170,4 - 145,7 - 135,3 5,5 0,0 0,0 1,2 1,2 0,0 0,0 - 2,2 25,5 20,0 82,7 35,1 35,1 47,6 16,7 15,5 - 1,0 - 7,4 - 16,7 - 97,2 - 12,8 149,6 162,4 - 109,0 0 0,9 8,4 0,0 5,6 6,2 4,7 4,7 0,0 0,0 - 7,4 - 4,9 - 0,6 37,0 - 37,9 753,3 593,4 706,1 701,4 105,4 -- 37, - 774,5 - 591,9 - 941,5 1 346,7 1,3 1,3 0,0 0,0 4,5 0,0 4,5 0,0 5,9 6,2 - 4,0 67,7 10,7 - 0,3 - 10,7 - 15,2 532,3 896,8 364,5 471,1 469,8 - 528,1 - 391,6 - 674,7 0,3 0,0 0,0 0,0 5,7 6,1 3,5 6,1 0,0 6,1 0,0 - 0,4 - 3,5 36,4 - 2,6 - 3,9 267,8 267,5 167,5 436,9 269,4 - 307,7 - 238,1 - 242,8 3,5 0,0 3,5 0,0 0,0 32,2 10,2 46,4 58,9 - 37,1 - 11,9 629,5 224,1 105,3 - 47,3 -118,8 - 244,4 - 247,9 - 224,1 - 283,5 - 528,4 - 704,8 1 312,7 1 942,2 0,0 0,0 0,0 0,0 - 0,2 70,5 - 9,6 - 44,9 - 35,3 - 70,5 737,4 568,2 185,4 666,5 - 53,7 - 459,3 - 554,4 - 187,5 - 754,1 - 114,9 - 481,2 - 753,9 1 796,0 2 364,2 3,5 0,0 3,5 0,0 - 0,2 14,0 18,0 - 42,5 - 12,2 251,9 264,1 246,1 240,8 977,9 560,6 - 26,4 - 40,4 - 453,5 - 251,9 - 360,8 - 349,9 - 172,7 1999 2000 2001(1) 1999 2000 2001(1) 1999 2000 - 450,2 1 538,5 (1) 6,3 4,2 3,7 3,7 0,0 0,0 0,5 0,0 16,4 - 10,5 957,0 486,2 426,8 104,6 322,2 218,4 103,8 - 145,7 - 443,7 - 447,4 - 426,8 - 447,4 - 486,9 1 443,2 2001 3,8 8,4 7,0 7,0 0,0 0,0 20,6 - 4,6 - 0,4 426,8 172,1 292,1 271,5 434,4 424,1 - 179,7 - 172,1 - 120,0 - 428,5 - 573,8 - 150,8 - - 433,4 1 432,9 1 857,0 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 87,4 - 3,2 - 3,6 - 56,1 - 36,4 638,7 960,5 321,8 364,3 276,9 1999 2000 - 142,0 - 444,9 - 332,6 - 148,4 - 129,8 - 129,8 - 327,9 - 327,9 (1) 7,8 2,0 0,0 0,0 0,0 0,0 - 6,4 - 7,8 15,7 84,8 16,3 14,3 26,0 26,0 30,3 14,2 16,1 16,1 - 33,8 - 12,2 - 30,3 100,5 - 10,3 - 50,1 2001 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 - 7,6 - 7,5 - 5,2 - 5,1 31,1 83,3 30,0 29,2 24,1 24,1 11,0 16,1 16,1 - 9,1 - 1,8 - 11,0 114,4 - 59,6 - 29,3 9,4 0,2 0,0 2,6 0,0 - 6,8 - 1,5 - 0,9 - 0,8 - 2,0 90,1 80,7 24,9 26,4 32,1 31,9 12,0 14,0 11,4 -- 4,9 - 33,0 - 12,0 - 10,3 - 39,7 1999 2000 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 91,6 10,0 19,4 22,3 - - 41,7 - 93,6 382,4 101,6 140,2 265,9 265,9 - 27,2 leau 7 : BALANCE DES PAIEMENTS DES ETATS DE LA CEMAC DES ETATS DES PAIEMENTS leau 7 : BALANCE - 253,6 - 257,6 - 140,2 - 125,7 2001 - 257,6 1 540,2 1 157,8 2000/ b 8,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Ta - 1,0 75,5 67,0 73,1 27,8 - 27,8 184,0 460,8 905,6 187,0 188,0 - - 73,1 - 180,0 - 172,3 - 172,3 - 138,7 - 159,2 2000 1 366,4 1999/ .. .. Cameroun (1) RCA Congo Gabon Guinée Equatoriale Tchad TOTAL CEMAC 9,0 0,0 0,0 0,0 - 2,1 75,5 66,5 72,8 - 83,1 - 83,1 - 79,4 348,7 350,8 278,0 205,8 831,6 - 348,7 - 186,2 - 178,1 - 289,4 - 256,0 1999 1 037,4 1998/ BEAC autorités monétaires (2) Administrations publiques Autres secteurs Administrations publiques Autres secteurs Variations des arriérés Exportations Importations dont : Intérêts sur emprunts publics Autres financements exceptionnels Réechelonnements et remises de dettes que le financement du solde 1- Position extérieure des non financiers produits D’OPERATIONS FINANCIERES GLOBAL Source: 4- Transferts courants 1- Transferts de capital 2- Acquisition ou cession d’actifs 3- Opérations financières autres 2- Financement s exceptionnels 1- Biens 2- Services nets 3- Revenus nets II- COMPTE DE CAPITAL ET III- ERREURS ET OMMISSIONS IV- SOLDE GLOBAL V- FINANCEMENT DU SOLDE I- TRANSACTIONS COURANTES (1) Estimations (2) signe - = amélioration ou excédent ; + détérioration déficit.

67 2. Dette publique extérieure Club de Paris dans le cadre de la signature du programme post-conflit L’encours global de la dette avec le FMI. Le ratio du service de la publique extérieure des Etats de la dette par rapport aux exportations a CEMAC a diminué de 1,6 %, atteint 36,1 % en 2001 contre 22,5 % s’établissant à 12 210,3 milliards (78,6 % en 2000 et celui par rapport aux du PIB) en 2001, contre 12 412,3 recettes budgétaires s’est élevé à 78,6 % milliards (83,1 % du PIB) en 2000. en 2001 contre 68,8 % en 2000.

Au Cameroun, le stock de la dette Au Gabon, l’encours de la dette a a augmenté de 1,7 % pour se situer à fléchi de 13 % pour atteindre 1 750,9 4 890,5 milliards en 2000-2001 (70,7 % milliards en 2001, soit 52,4 % du PIB. du PIB). Le service de la dette s’est Le service de la dette a progressé de inscrit en hausse, atteignant 460,7 près d’un tiers pour se situer à 570 milliards en 2000-2001 (29,9 % des milliards en 2001, représentant 29,3 % exportations) contre 357,4 milliards en des recettes d’exportation contre 18,2 % 1999-2000 (26,2 % des exportations). un an plus tôt. Comparé aux recettes La baisse des recettes fiscales a fait budgétaires, le ratio a atteint 48,6 % en progresser le ratio du service de la 2001 contre 35,5 % en 2000. Cette dette sur les recettes budgétaires de aggravation du service de la dette a 32,7 % en 1999-2000 à 35,4 % en pour origine l’arrivée à échéance de la 2000-2001. dette réaménagée lors du programme intérimaire signé en 2000 et qui avait En République Centrafricaine, permis de procéder à des reports l’encours de la dette est passé de 616,2 d’échéance, notamment sur les milliards en 2000 (92,2 % du PIB) à arriérés de la dette publique extérieure. 614,5 milliards en 2001 (89,8 % du PIB). Le service de la dette s’est établi à 24,4 En Guinée Equatoriale, le stock milliards en 2001 contre 20,9 milliards de la dette s’est établi à 166,3 milliards en 2000. Il a représenté 24,4 % du total en 2001 (12,7 % du PIB) contre 176,9 des exportations en 2001 contre 20,9 % milliards en 2000 (20,6 % du PIB). Le un an plus tôt, à cause de la service de la dette est passé de 9,2 dégradation des comptes extérieurs. Le milliards en 2000 à 10,6 milliards en ratio du service de la dette sur les 2001, représentant respectivement 1 % recettes budgétaires s’est fixé à 38,8 % des recettes d’exportation et 0,8 % des en 2001 contre 39,4 % en 2000. recettes budgétaires.

Au Congo, le stock de la dette a Au Tchad, l’encours de la dette diminué de 2 % pour se fixer à 4 060 s’est accru de 23,3 % pour se fixer à milliards en 2001 (195,5 % du PIB). Par 902,8 milliards en 2001 (82,8 % du contre, le service de la dette est passé PIB). Le service de la dette (23,8 de 417,6 milliards en 2000 à 520,6 milliards en 2001) rapporté aux milliards en 2001. Cette évolution exportations s’est stabilisé autour de s’explique par les retards observés 18,4 %. Comparé aux recettes dans le traitement de la dette et budgétaires, il a été ramené de 29,8 % notamment des rééchelonnements à 26 %, compte tenu des allège-ments auprès des créanciers membres du de dettes obtenus. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

68 Tableau 8 : Dette publique extérieure consolidée des Etats de la CEMAC (1999, 2000 et 2001)

Cameroun RCA Congo Gabon Guinée Equatoriale Tchad CEMAC

1998 1999/ 2000/ 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001 20002001 2001 1999 2000 1999 2000 2001 1999

Encours de fin de période dont arriérés sur les intérêts et le 4876,0 4 541,0 4 890,5 604,3 616,2 614,5 4 147,7 4 166,3 4 060,0 2 057,2 2 012,6 1 750,9 176,6 176,9 166,3 548,712 210,3 731,8 902,8 12 272,5 12 412,3 principal

69 468,0 0,0 580,0 47,1 63,4 63,2 1 894,9 2 167,4 2 263,0 474,7 0,0 0,0 53,9 58,5 53,6 20 940,0 155,2 270,2 2 974,6 2678,5 Services dus 588,0 357,4 460,7 21,8 23,9 24,5 409,1 417,6 520,6 366,4 429,3 570,0 9,1 9,2 10,6 22,71 558,6 23,9 23,8 1 399,1 1 376,6 INDICATEURS

Stocks de la dette en % du PIB 85,4 71,9 70,7 94,9 92,2 89,8 286,2 182,1 195,5 71,7 56,6 52,4 40,4 20,6 12,7 58,6 78,6 77,1 82,8 99,4 83,1 Service de la dette en % des exportations 59,2 26,2 29,9 24,2 20,9 24,4 42,6 22,5 36,1 23,8 18,2 29,3 2,1 1,0 0,8 16,2 24,6 18,4 18,4 32,1 20,2

Service de la dette en % recettes budgétaires 70,2 32,7 35,4 36,5 39,4 38,8 98,5 68,8 78,6 46,4 35,5 48,6 10,7 5,4 3,0 29,0 43,0 29,8 26,0 58,4 41,4

Sources : Administrations nationales et BEAC

Evolution Economique et Financière BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 le DSRP. retenues dans utilisation pourlefinancementdesdépensesprioritaires auprèsdelaBEAC,ouverts etleCamerounadéjàentaméleur premières ressourcesPPTEontétéenregistréesdansdescomptes l’exercice fiscal 2000/2001),etde31milliardspourleTchad.Les 220 milliardsdeFCFA pourleCameroun(dont42milliardsautitrede sera finaliséed’icilafindupremier semestre2002danslesdeuxpays. et ducontrôledesressourcesPPTE.Laversion définitive duDSRP réduire lapauvreté,ainsiquemiseenplacedesorganesdegestion duDocument,consacrant ladéfinitiondesactionsvisantà intérimaire quiaaboutidansunpremiertempsàuneversion participatif pour laRéductiondePauvreté (DSRP)suivant unprocessus l’élaborationcommunauté d’unDocumentdeStratégie internationale, de leursprogrammes avec lesinstitutionsdeBrettonWoods. retardée, enraison desdifficultésenregistréesdanslamiseenœuvre que leCongoetlaRépublique ontvuleuréligibilité Centrafricaine Décision, respectivement le10octobre2000et16mai2001,tandis Tr etleTchadsont éligiblesCentrafricaine àl’Initiative desPays Pauvres Décision del’Initiative PPTE. lavoieCroissance (FRPC)etouvrira àleuréligibilitéauPoint de soutenu parlaFacilitéterme pourlaRéductiondePauvreté etla la mise enplaced’unprogrammecommunauté àmoyen internationale e vise àrenforcer leurscapacitésdegestionéconomique. Labonne octobre 2001sesontengagésdansunProgramme deRéférencequi de troisans. d’Achèvement del’Initiative PPTEavant intérimaire lafindepériode programmes devraient à cesdeuxpays permettre d’atteindre lePoint xécution deceprogramme de négocier avec leurpermettra la ès Endettés(PPTE).LeCamerounetleTchadontatteintPoint de P L'enveloppe estdel’ordre globaledel’assistanceintérimaire Le CamerounetleTchadontentamé,avec l’aidedela Dans laCEMAC, leCameroun,Congo, laRépublique Le Congo, enjuillet2001, etlaRépublique Centrafricaine, en nar °2:Point surl’initiativePPTEenfaveur despays Encadré n° ar ailleurs, lesprogrès accomplis dans l’exécution des membres delaCEMAC 70 Graphique 7 : Ratio du service deladette Graphique 7:Ratioduservice Graphique 5:Taux d'endettementpublic extérieur Graphique 6 : Ratio du service deladette Graphique 6:Ratioduservice 71 (en %desrecettesbudgétaires) (en %desexportations) (échelle degauche) (dette publique/PIB)

Evolution Economique et Financière 3. Compétitivité extérieure principaux concurrents de la CEMAC, notamment la rupiah La position compétitive des pays indonésienne (17,7 %), le réal de la CEMAC s’est détériorée en 2001. brésilien (24,8 %) et le rand sud- En effet, l’indice du taux de change africain (16,4 %). L’Indonésie est effectif réel composite (TCER) 4 s’est le deuxième pays exportateur de apprécié de 3,5 % pour se fixer à 80,8 bois tropicaux suivi du Brésil, le (base 100 en 1993), après avoir reculé Gabon et le Cameroun arrivant de 2,5 % en 1999 et 4,2 % en 2000. Ce respectivement en quatrième et retournement de tendance traduit une cinquième position. De même, perte des positions concurrentielles de l’Indonésie est le troisième 5,6 % pour les exportations et de 1,6 % exportateur mondial de café et de pour les importations. De fait, les gains cacao, tandis que l’Afrique du sud de compétitivité cumulés depuis la occupe le troisième rang pour le dévaluation sont revenus à 19,2 % en diamant. 2001 contre 21,9 % en 2000 et 32 % en 1994. Tous les pays de la CEMAC ont enregistré une perte de compétitivité Deux séries de facteurs sont à en 2001, à l’exception du Congo. Ainsi, l’origine de cette évolution : le TCER composite a augmenté de 3,2 % au Cameroun, 5,6 % en République - premièrement, le différentiel des Centrafricaine, 1,4 % au Gabon, 5,9 % prix favorable, enregistré entre en Guinée Equatoriale et 10,5 % au 1998 et 2000 par les pays de la Tchad, en raison, d’une part, d’un CEMAC vis-à-vis de leurs écart d’inflation défavorable vis-à-vis principaux partenaires, s’est des principaux partenaires et, d’autre inversé en 2001 compte tenu de la part, de la perte de positions résurgence des tensions concurrentielles sur les marchés des inflationnistes. En effet, le taux bois tropicaux, du diamant brut et du d’inflation dans la CEMAC s’est coton fibre sous l’effet de l’appréciation situé à 4,2 % en moyenne du F CFA. En ce qui concerne le annuelle à fin décembre 2001 Congo, la compétitivité extérieure s’est comparé à 2,5 % dans la Zone légèrement améliorée, avec une Euro (dont 1,8 % en France) et baisse de 1,2 % du TCER composite, 2,1 % aux Etats-Unis. du fait d’une diminution de 1,9 % du TCER des importations renforcée par - deuxièmement, la dépréciation le maintien d’un faible niveau nominale des monnaies des d’inflation. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

4 Une variation positive correspond à une appréciation du taux de change effectif réel et traduit une perte de compétitivité

72 Graphique 8:Evolution del'indicedescours desprincipalesdevises Graphique 9:Taux ouconcurrents d'inflationdespays partenaires Graphique 10:Evolution effectif dutauxdechange réel(TCER) par rapport auFrancCFApar rapport (Base100:1993) des pays delaCEMAC (base100:1993) de laCEMAC 73

Evolution Economique et Financière BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 commerciaux delaRépublique Centrafricaine commerciaux duCameroun commerciaux duCongo (fournisseurs) en2000-2001 Principaux partenaires Principaux partenaires Principaux partenaires (fournisseurs) en2001 en 2001 (Fournisseurs) 74 Principales exportations (FOB)de Principales exportations Principales exportations (FOB) Principales exportations Principales exportations (FOB) Principales exportations la République Centrafricaine du Cameroun en2000-2001 du Congoen2001 en 2001 commerciaux delaGuinée Equatoriale (fournisseurs) commerciaux duGabon commerciaux duTchad Principaux partenaires Principaux partenaires Principaux partenaires (fournisseurs) en2001 (fournisseurs) en2001 en 2001 75 de laGuinéeEquatorialeen2001 Principales exportations (FOB) Principales exportations Principales exportations (FOB) Principales exportations Principales exportations (FOB) Principales exportations du Gabonen2001 du Tchad en2001

Evolution Economique et Financière BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Deuxième partie :

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 CHAPITRE I

POLITIQUE MONETAIRE

A. FORMULATION DE LA POLITIQUE MONETAIRE

1. Cadre institutionnel Conformément à ces principes de La Convention régissant l’Union base, la gestion monétaire tient Monétaire de l’Afrique Centrale compte, en particulier, des dispositions Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, (UMAC) et les Statuts de la BEAC précises relatives au fonctionnement confèrent à l’Institut d’Emission du Compte d'Opérations. Ainsi, si le commun les pouvoirs de formulation et Compte d’Opérations est débiteur de mise en œuvre de la politique pendant trois mois consécutifs ou si le monétaire dans le cadre général des rapport entre le montant moyen des dispositions de la Zone Franc. avoirs extérieurs de la Banque et le montant moyen de ses engagements à En effet, le régime de change des vue est demeuré, au cours de trois mois six pays de la Communauté Econo- consécutifs, égal ou inférieur à 20 %, les mique et Monétaire de l’Afrique dispositions ci-après entrent en vigueur Centrale repose sur quatre principes de plein droit : de base : a- les objectifs de refinancement - une parité fixe entre le Franc sont réduits CFA (Franc de la Coopération Financière en Afrique Centrale) • de 20 % dans les pays dont la et l’Euro 5 ; situation fait apparaître une position - une convertibilité du Franc débitrice en Compte d'Opérations ; CFA garantie par le Trésor français ; • de 10 % dans les pays dont la - une liberté totale des transferts situation fait apparaître une position entre les pays de la Zone créditrice en Compte d'Opérations Franc ; d'un montant inférieur à 15 % de la - et la mise en commun des circulation fiduciaire rapportée à cette réserves de change. même situation (art 11 des statuts).

5 Depuis le 1er janvier 1999, la parité est de 655,957 francs CFA pour 1 euro

79 b - le Conseil d'Administration est comme la plupart des banques immédiatement convoqué pour centrales, pour former son diagnostic délibérer sur les mesures de et décider de l’orientation monétaire à redressement appropriées à mener, recourt à une large gamme mettre en œuvre dans les d’indicateurs économiques et finan- Etats en position débitrice. ciers, notamment les termes de l’échange, les taux d’intérêt des pays Par ailleurs, l'article 18 des statuts partenaires et le PIB. indique que le montant total des concours consentis par la Banque à un Depuis l’instauration du marché Etat membre de la CEMAC ne peut monétaire en juillet 1994, l’action de dépasser un montant égal à 20 % des politique monétaire de la BEAC recettes budgétaires ordinaires s’exerce sur la liquidité bancaire, à fongibles d'origine nationale constatées travers le refinancement (Objectif de au cours de l'exercice écoulé. refinancement et taux d’intérêt) et les réserves obligatoires. Dans ce cadre, le Conseil d'Administration de la BEAC fixe, pour Pendant la période sous revue, la chaque Etat membre, les objectifs politique monétaire commune a été d'avoirs extérieurs nets, de croissance mise en œuvre dans un environ- des crédits à l'économie et de la masse nement extérieur marqué par un monétaire (M2), assortis d’objectifs de desserrement de la politique refinancement à respecter en monétaire dans la plupart des pays cohérence avec les évolutions industrialisés et émergents, pour prévisibles en matière de croissance soutenir l’activité économique. Au économique, d'équilibre extérieur, plan interne, la conjoncture d’inflation et de finances publiques. économique et financière de la CEMAC a été caractérisée par une accélération de la croissance 2. Stratégie et orientation de la économique qui s’est accompagnée politique monétaire en 2001 d’une forte progression de la liquidité bancaire dans les Etats pétroliers, En vertu de l’article 1er de ses des tensions inflationnistes et d’une Statuts, l’objectif prioritaire de la détérioration des comptes extérieurs. politique monétaire de la BEAC est d’assurer la stabilité monétaire. De Compte tenu de toutes ces façon opérationnelle, cet objectif évolutions, en particulier sur le front signifie un taux de couverture des prix, la Banque a décidé de extérieure de la monnaie d’au moins soumettre les établissements de crédit 20 % et une faible progression du à la constitution des réserves niveau général des prix. obligatoires, instrument de politique monétaire qui n’avait jamais été utilisé A cette fin, la BEAC suit l’évolution auparavant pour l’ensemble des pays des agrégats monétaires et de crédit de la zone. Par la suite, dans le souci au regard des objectifs arrêtés dans le de réduire le coût du crédit et cadre des exercices annuels de d’accompagner le mouvement de programmation monétaire. Cependant, consolidation de l’activité économique,

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice ces cibles ne constituent pas les la Banque a décidé de réduire son seules références auxquelles est principal taux directeur (TIAO) d’un directement asservie la gestion des demi point de base ainsi que le taux taux d’intérêt. En effet, la BEAC, débiteur maximum.

80 Encadré n° 3 : Objectifs et instruments de la politique monétaire de la BEAC

1. Objectifs de la politique monétaire

Conformément à l’article 1er de ses Statuts, l’objectif final de la politique monétaire de la BEAC est de garantir la stabilité monétaire. Sans préjudice de cet objectif, la BEAC apporte son soutien aux politiques économiques générales élaborées par les Etats membres. Pour la BEAC, dont la monnaie est rattachée à l’euro par une parité fixe, l’objectif de stabilité monétaire signifie un taux d’inflation faible et un taux de couverture extérieure de la monnaie suffisant (le seuil statutaire minimal est de 20 %).

Pour évaluer les risques pesant sur la stabilité monétaire et décider d’une action, la BEAC suit étroitement l’évolution des agrégats monétaires (taux de croissance de la masse monétaire et des crédits à l’économie). Elle affine son analyse en examinant la dynamique d’une large gamme d’indicateurs économiques et financiers. Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie,

2. Les instruments de la politique monétaire

Depuis l’instauration du marché monétaire le 1er juillet 1994, la BEAC utilise des instruments indirects pour ses interventions. Ce mode d’action qui repose sur un contrôle de la liquidité bancaire, s’exerce à travers la politique de refinancement (action sur l’offre de monnaie centrale) complétée par l’imposition des réserves obligatoires (action sur la demande de monnaie centrale).

A. La politique de refinancement

La politique de refinancement constitue le principal mode d’intervention de la BEAC. Mise en œuvre sous forme d’avances sur titres, elle revêt deux formes : une action par les quantités (objectif de refinancement) et/ou une action par les taux d’intérêt dans le cadre du marché monétaire sous- régional.

En ce qui concerne l’action par les quantités, la BEAC s’appuie sur l’exercice de la programmation monétaire pour arrêter les objectifs de croissance des agrégats monétaires et de refinancement compatibles avec la réalisation des objectifs finals de la politique monétaire.

En effet, dans le cadre des accords de mobilisation, la BEAC distingue parmi les titres de créances inscrits à l’actif des établissements de crédit, ceux qui peuvent servir de support à ses concours. Elle arrête ainsi, de façon trimestrielle, un objectif de refinancement qui représente la limite maximale des avances qu’elle est disposée à accorder aux établissements éligibles par

81 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 6 TIAO signifietauxd’intérêtsurles appelsd’offres.IlconstitueleprincipaltauxdirecteurdelaBEAC d’intérêt (TIAO) politique destauxdelaBanque. Ainsi,lesavances sontaccordéesàuntaux d’Administration, suivant lesobjectifsdelapolitiquemonétaire. profondément ensesituantdeçàde20%. av revanche, cetobjectifdevient unplafond silepays rigide estenprogramme deconditionstauxspéciales. En ponctuellesassorti d’interventions niveau desétablissements decrédit.Aceteffet, ilestprévuunmécanisme est satisfaisant ets’ilexiste desfacultés d’avances disponibles recenséesau extérieure delamonnaie objectif peutêtredépassésiletauxdecouverture appels d’offreshebdomadairesauniveau 2dumarchémonétaire. Cet structurelle, sontuncomplémentàlapolitiquedurefinancement. structurelle, les établissements obligatoires, decrédit.Ainsi,lesréserves parleuraction de laliquiditébancaireengendrentunexcédent demonnaiecentrale pour c’est-à-dire àlecontraindre aurefinancement lorsquelesfacteurs autonomes obligatoiresaux réserves viseà«mettreenbanque»lesystèmebancaire, établissements obligatoires. decréditlaconstitutionréserves Lerecours d’Administration peutprendre toutes lesdispositionspourimposeraux obligatoires B. Lapolitiquedesréserves les placementsouTISP). d’offres négatifs, (Taux àuntauxd’intérêtfixéparleGouverneur d’intérêtsur ec le FMI ou si le taux de couverture extérieure delamonnaiesedégradeec leFMIousitauxdecouverture P L’ L ’article 20desStatutsdelaBEAC prévoit’article queleConseil ar ailleurs, laBEAC ponctionnedelaliquidité,parlebiaisdesappels action par les taux d’intérêt s’inscrit danslecadredelanouvelleaction parlestauxd’intérêts’inscrit 6 fixé parleGouverneur, pardélégationduConseil 82 Encadré n° 4 : Politique des taux d’intérêt de la BEAC

Dans le cadre de la nouvelle politique des taux d’intérêt mise en place depuis 1990, la gestion des taux est plus dynamique et plus souple, le marché monétaire sous-régional constituant à cet égard le cadre approprié pour conduire la politique monétaire commune.

La structure des taux d'intérêt sur le marché monétaire de la CEMAC est la suivante :

1. Taux du marché interbancaire (Niveau 1 du marché monétaire)

Les taux du marché interbancaire sont totalement libres et sont déterminés par la loi de l'offre et de la demande, sans intervention de la BEAC.

2. Taux du compartiment des interventions de la BEAC (Niveau 2 du marché monétaire)

2.1. Interventions en faveur des établissements de crédit

a. Injections de liquidités Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie,

1. Sur le guichet A:

- Le taux d'intérêt des appels d'offres (TIAO) est fixé par le Gouverneur dans le cadre des appels d'offres "à la française", en tenant compte de la conjoncture tant interne qu'externe. Il constitue le principal taux directeur de la Banque. En général, le coût de la monnaie centrale mise à la disposition du système bancaire tient compte des taux pratiqués sur le compartiment interbancaire du marché monétaire.

- Le taux d'intérêt des prises en pension (TIPP) est égal au taux des appels d'offres majoré de 1,5 à 3 points.

- Le taux de pénalité (TP) est supporté par les établissements de crédit en cas de manquements graves à la réglementation bancaire, aux règles de distribution du crédit et, à titre exceptionnel, dans l'hypothèse d'un découvert en l’absence de papier éligible.

- Le taux d'intérêt sur les interventions ponctuelles (TISIP) est inférieur au taux de pénalité (TP) et supérieur ou égal au taux d'intérêt sur les prises en pension (TIPP).

- Le taux d'intérêt sur les avances exceptionnelles garanties par la remise des certificats de placement est égal au TIAO.

2. Sur le guichet B:

- Le Guichet B est réservé au refinancement des crédits à moyen terme destinés à l’investissement productif. En raison du caractère irrévocable des crédits qui y sont mobilisés (la BEAC ne peut revenir sur les

83 conditions de taux, de durée ou de refinancement), il se caractérise par une multitude de taux d'intérêt.

b. Ponctions de liquidités

Le taux d'intérêt sur les placements (TISP) des établissements de crédit est fixé par le Gouverneur dans le cadre des opérations sur appels d’offres négatifs « à la française » en prenant en compte l’évolution des facteurs tant internes qu’externes de manière à limiter les sorties de capitaux sans pour autant créer une déprime au niveau des transactions interbancaires. Ce taux varie selon les échéances (7, 28 et 84 jours). Le taux d'intérêt des dépôts spéciaux des organismes publics et des institutions financières non éligibles au marché monétaire est égal au taux d'intérêt sur les placements à 7 jours.

2.2. Taux des avances aux Trésors Nationaux

Depuis le Conseil d’Administration du 18 novembre 1998, le Gouverneur a le pouvoir de manipuler les taux des avances aux Trésors dans les mêmes conditions que ceux appliqués aux établissements de crédit. On distingue trois types de taux d'intérêt sur les concours aux Etats :

- le taux des avances aux Trésors Nationaux à l'intérieur des avances statutaires, qui est égal au TIAO supporté par les banques ;

- le taux des avances aux Trésors Nationaux en dépassement des plafonds statutaires (taux de pénalité aux Trésors) ;

- le taux d'intérêt applicable aux concours consolidés sur les Etats.

3. Conditions de banque

Depuis la réforme du 16 octobre 1990, la détermination des conditions de banque a été libéralisée. Le Conseil du 19 mars 1997 oblige les établissements de crédit à publier leur taux de base bancaire et à afficher leur barème des conditions minimales et maximales applicables aux opérations avec la clientèle. Le but de cette mesure est de favoriser la concurrence bancaire et l'efficience de l'intermédiation financière. Ainsi, les taux d'intérêt débiteurs et créditeurs sont fixés librement par négociation entre les établissements de crédit et leurs clients, en respectant les bornes constituées par le taux créditeur minimum (TCM) et le taux débiteur maximum (TDM) qui relèvent de la compétence du Gouverneur.

A partir du 1er janvier 1996, ces deux bornes sont déterminées de la manière suivante :

- le TCM, fixé par le Gouverneur, s’applique aux petits épargnants qui sont définis comme étant les détenteurs des comptes d’épargne sur livrets d’un montant inférieur ou égal à 5 millions de Francs CFA ;

- le TDM, qui s’applique à tous les établissements de crédit éligibles aux BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice concours de la BEAC, est égal au taux de pénalité arrêté par le Gouverneur plus une marge fixe établie par le Conseil d’Administration du 24 novembre 1995.

84 courant auprèsdel'Institutd'Emission. quelesbanquesquicollectentdesdépôts etdisposentd'uncompte- concerne sont exclus obligatoires, duchampd’applicationdesréserves lequelne obligatoires" tenus parlaBEAC. de leurclientèledansdescomptesrémunérés dits"comptesderéserves desdépôtscollectésauprès (COBAC) sontcontraintes unepartie deconserver Centralecommerciales agréées parlaCommissionBancairedel'Afrique obligatoires. de soumettrelesbanqueslaZoned'Emissionàconstitutiondesréserves Centrale,l'Afrique agissant pardélégationduConseild'Administration, adécidé Encadré n° 5 : Modalités d’application des réserves obligatoires 5:Modalitésd’applicationdesréserves Encadré n° a. Assiette des réserves obligatoiresa. Assiettedesréserves I -CALCULDESRESERVES OBLIGATOIRES interne etexterne. interne l’Institut d’Emission,enfonction del'évolution delaconjonctureéconomique de danslesmêmesconditions quelestauxd’intervention Gouverneur b. dépôts auxdatesdes10,20et30(ou31)dumois deréférence. obligatoiresréglementaire desréserves sontceuxrelatifsauxencoursdes 2. les dépôts à terme etd'épargne, àsavoir2. lesdépôtsàterme : créditeurs àvue(résidentsetnon-résidents) 1. lesdépôtsàvue, àsavoir lessoldescréditeursdescomptes Le 1er septembre 2001, le Gouverneur delaBanquedesEtats Le 1erseptembre2001,leGouverneur Les modalitésd’applicationdecettemesuresontlessuivantes : Les établissements financiersetlesinstitutionsfinancièrespubliques Dans lecadredelamiseenœuvrecettemesure, lesbanques Les coefficients des réserves obligatoiresLes coefficientsdesréserves sontfixésetmodifiésparle obligatoiresCoefficient desréserves Les chiffresdesdépôtsàprendreencompte pour lecalculduniveau (résidentsetnon-résidents). - lescomptesdedépôtsàterme - lescomptesdedépôtsàrégimespécial; obligatoiresL'assiette desréserves minimalescomprend: 85

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 b. a. Rémunération obligatoires desréserves c. Régimedessanctions II. REMUNERATION DESRESERVES OBLIGATOIRES ETREGIMEDES Contrôledesdéclarations desbanques -l contrôles sontinstaurés: par lesétablissements decréditsontexacts. Pour cela,deuxtypesde delaBanque.les mêmesconditionsquetauxd’intervention fixer etdemodifierletauxrémunération obligatoires desréserves dans de laquelleaucunesanctionneleursera appliquée. BEAC d’adaptationdedeuxmoisaucours laisseauxbanquesunepériode ou demanièreerronéel'encoursleursdépôts. niveau obligatoires desréserves estinsuffisantouquidéclarenttardivement -l SANCTIONS de laCOBAC. inopinée, àl'initiative duMarchéMonétaire)et/ou delaBEAC (Service les situationsmensuellesdesbanques; Après une modification des coefficients des réserves obligatoires,Après unemodificationdescoefficientsréserves la L delaBEACLe Gouverneur areçudélégationduConseillepouvoir de Des sanctionspécuniairespeuvent êtreappliquéesauxbanquesdontle es contrôlessurpièces, pourlerapprochement desdéclarations avec es contrôlessurplace, effectués etdemanière périodiquement ’Institut d’Emissiondoitaussipouvoir s’assurerquelesdépôtsdéclarés 86 B. MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE MONETAIRE

1. Objectifs monétaires et Pour le deuxième trimestre, ces de crédit objectifs ont été abaissés au Gabon et au Tchad compte tenu de la liquidité En 2001, la politique monétaire de des banques, et ils ont été maintenus la BEAC a visé principalement la inchangés dans les quatre autres maîtrise des tensions inflationnistes et Etats, revenant globalement à 69,5 la promotion d'une croissance milliards. Au troisième trimestre, économique saine dans les Etats l’objectif de refinancement du Tchad a membres. été de nouveau réduit, en raison de la baisse des besoins dans le cadre de la Dans le cadre des exercices de campagne cotonnière, fixant ainsi le programmation monétaire, la Banque a niveau global de l’objectif à 59,5 déterminé des objectifs monétaires et milliards. Enfin, au quatrième trimestre, de crédit pour la période allant de l’objectif de refinancement a été réduit janvier 2001 à décembre 2001. au Congo, suite à la restructuration de Comparativement aux niveaux fixés au l’Union Congolaise de Banque (UCB) dernier trimestre 2000, les objectifs de et de la Banque Internationale du refinancement du premier trimestre Congo (BIDC), ramenant l’objectif 2001 sont demeurés stables en global à 53,5 milliards. Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, République Centrafricaine, au Congo, au Gabon et en Guinée Equatoriale, Les résultats de la programmation mais ils ont été revus à la hausse au monétaire au cours de l’exercice 2000- Cameroun et au Tchad pour se situer 2001 pour le Cameroun et l’année globalement à 75,5 milliards contre 2001 pour les cinq autres Etats sont 64,5 milliards le trimestre précédent. indiqués dans le tableau ci-après :

Tableau 9 : Evolution des objectifs monétaires et de crédit Guinée Cameroun R.C.A Congo Gabon Tchad AGREGATS Equatoriale (30/6/01) * (31/12/01) (31/12/01) (31/12/01) (31/12/01) (31/12/01)

Masse monétaire (Variation en pourcentage)

1. Objectifs 10,9 % - 12,9 % 11,8 % - 13,8 % 37 % - 39 % - 5,3 % - 7,3 % 27,8 % - 29,8 % 25 % - 27 %

2. Réalisations 13,7 % - 1,1 % - 22,8 % - 8,5 % 22,8 % 23,2 %

Objectifs de refinancement 15 000 8 000 6 000 4 000 500 20 000 (en millions de FCFA)

Pointe d’utilisation de la période 1 500 2 300 2 500 6 900 - 9 600

Taux d’utilisation 10,1 % 28,8 % 41,9% 173 % - 48 %

(*) Les objectifs monétaires (taux de couverture extérieure de l’émission monétaire, crédit à l’économie et masse monétaire) sont fixés sur une base annuelle, soit à fin décembre 2001 pour la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad et à fin juin 2001 pour le Cameroun)

87 Au Cameroun, la masse monétaire monétaire s’est accrue de 22,8 %, pour s’est accrue de 13,7 %, au-dessus du une prévision de + 28,8 %, en relation niveau prévu (11,9 %), tirée par une avec la forte progression des crédits à amélioration de la position extérieure l’économie (+ 35,2 %) et des avoirs nette, et ce en dépit d’une augmen- extérieurs nets (+ 193 %). tation plus faible que prévu des crédits à l’économie (+ 12 % au lieu Au Tchad, la masse monétaire de + 16 % envisagée initialement). s’est accrue de 23,2 % contre une projection de 26 %, sous l’effet d’une En République Centrafricaine, la progression des avoirs extérieurs nets masse monétaire a diminué de 1,1 % de 32,6 %, des créances nettes sur alors qu’elle était prévue en hausse de l’Etat de 24,6 % et des crédits à 12,8 %. Cette évolution est liée à une l’économie de 22,2 %. baisse de 19,9 % des avoirs extérieurs nets, partiellement compensée par la hausse des crédits à l’économie 2. Fixation des plafonds (+ 9,2 %) et des créances nettes statutaires aux Etats sur l’Etat (+ 38,3 %) en liaison avec la persistance des difficultés Le montant total des plafonds de trésorerie publique. d'avances aux Trésors Nationaux a sensiblement augmenté, passant de Au Congo, la masse monétaire a 490,5 milliards au 31 décembre 2000 à enregistré une chute de 22,8 % 627,6 milliards au 31 décembre 2001, contre une baisse prévue de 38 %. compte tenu de l'accroissement des Cette situation reflète une contraction recettes budgétaires dans la plupart plus importante des avoirs extérieurs des Etats membres. (- 82,3 %) ainsi que le transfert à la Caisse Congolaise d’Amortissement Parallèlement, les tirages des d’une partie des créances de l’Union Trésors sur la Banque Centrale se sont Congolaise de Banque (UCB). Les fortement accrus, s’établissant à 569,1 crédits à l’économie se sont repliés milliards en 2001 contre 359,8 milliards de 33,5 % tandis que les créances en 2000. L’accroissement des utilisa- nettes sur l’Etat ont fortement tions ayant été plus marqué que celui progressé (+ 75,5 %). des plafonds, les marges de tirages des Trésors Nationaux se sont réduites, Au Gabon, la masse monétaire a revenant de 130,6 milliards à 63,5 augmenté de 8,5 % au lieu de + 6,3 % milliards. prévu initialement. Cette évolution s’explique principalement par la forte Par ailleurs, suite aux rembour- progression des créances nettes sur sements effectués par les Etats, l’Etat (+ 157,3 %) et l’augmentation plus l'encours des crédits consolidés s’est importante que prévu des crédits à replié à 155,8 milliards en 2001, contre l’économie (+ 17,5 % contre des 174,1 milliards un an plus tôt. prévisions de + 8 %). Par contre, les avoirs extérieurs nets ont enregistré un Le tableau ci-après retrace

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice recul plus prononcé (- 106,6 % contre l'évolution des objectifs de refinan- - 4,5 %). cement et de leurs utilisations ainsi que des plafonds d'avances aux Trésors En Guinée Equatoriale, la masse Nationaux.

88 5,15 % 0,00 % 0,00 % 40,10% 84,94% Taux en % 25,28 % 99,68 % 96,48 % 34,13 % 99,83 % 28,05 % 90,69 % 22,76 % (b)/(a) 142,21 % d’utilisation au 31/12/00 0 0 773 * 2 022 2 406 1 365 5 609 au (b) 17 231 17 415 12 175 270 426 123 058 191 016 569 146 31/12/01 Utilisations 500 Décembre 8 000 6 000 4 000 15 000 12 117 17 067 17 444 20 000 53 500 259 520 123 459 197 981 627 588 lafonds et Objectifs de Refinancement au 31/12/01 (a) 0 0 187 786 1 907 2 406 5 810 12 117 17 415 11 096 au (b) 123 262 186 601 515 499 176 104 30/09/01 Utilisations 500 Septembre 8 000 4 000 (a) 17 444 20 000 59 500 15 000 12 117 12 000 17 067 604 399 232 480 123 459 201 832 Plafonds et Objectifs de au 30/09/01 Refinancement 0 0 2001 120 1 489 2 833 1 681 9 758 12 117 17 415 15 881 au (b) 157 812 120 846 127 908 436 098 30/06/01* Utilisations Juin 500 8 000 4 000 15 000 12 117 12 000 17 067 17 444 30 000 69 500 (a) 232 480 123 459 201 832 604 399 Plafonds et Objectifs de au 30/06/01 Refinancement 9 0 0 120 1 531 2 882 1 765 8 751 15 04 80 135 12 117 82 007 72 816 17 415 au (b) 264 490 31/03/01* Utilisations Mars 500 75 500 8 000 8 000 15 000 12 117 82 076 12 000 17 067 17 444 32 000 232 480 113 614 474 798 Plafonds et Objectifs de Refinancement au 31/03/01 (a) 0 263 2 078 3 219 6 981 8 021 3 928 11 935 81 713 92 940 15 892 16 469 au (b) 149 327 359 828 leau 10 : Plafonds des avances aux trésors nationaux, aux trésors des avances leau 10 : Plafonds 31/12/00 Utilisations b Objectifs de refinancement aux banques et utilisations Ta 2000 800 Décembre 8 000 8 000 17 067 16 091 24 000 64 800 12 000 11 935 82 076 12 000 (a) 490 474 232 480 130 825 Plafonds et Objectifs de au 31/12/00 Refinancement PAYS A - CAMEROUN 1 - Trésor 2 - Banques B - CENTRAFRIQUE 1 - Trésor 2 - Banques C - CONGO 1 - Trésor 2 - Banques D - GABON 1 - Trésor 2 - Banques E - GUINEE EQUATORIALE 1 - Trésor 2 - Banques F - TCHAD 1 - Trésors 2 - Banques G - ENSEMBLE ZONE 1 - Trésor 2 - Système bancaire (*) Encours des utilisations

89 3. Evolution des taux d'inter- supérieur de 2 points au TIAO, a été vention de la BEAC ramené de 9 % à 8,5 % à la même date. De même, le taux des avances L'évolution de l’environnement aux Trésors Nationaux à l'intérieur des économique interne et externe a plafonds statutaires a été réduit de 7 % conduit le Gouverneur à modifier, une à 6,5 %. En revanche, le Taux d'Intérêt seule fois, les taux d'intervention de la sur les Placements (TISP) à 7 jours est Banque au cours de la période sous demeuré fixé tout au long de l’année, à revue. 3,60 %.

Ainsi, le Taux d'Intérêt des Appels Le taux de pénalité aux d'Offres (TIAO) a été ramené de 7 % à établissements de crédit et celui des 6,5 % à compter du 6 septembre avances consenties aux Trésors 2001.Cette baisse, qui a été décidée Nationaux en dépassement des dans un contexte mondial marqué par plafonds statutaires sont restés la détente des taux d'intérêt, avait pour inchangés, respectivement à 15 % but de contribuer à la réduction du coût depuis le 24 octobre 1994 et à 10,5 % du crédit, afin de favoriser les depuis le 7 décembre 1998. investissements et de consolider la relance économique. L'évolution des différents taux d’intervention de la Banque au cours Parallèlement, le Taux d'Intérêt des des deux dernières années est Prises en Pension (TIPP), qui est resté retracée ci-après : BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

90 6,50 3,60 6,50 8,50 6,50 3,60 1,20 5,00 1,00 0,50 10,50 15,00 18,00 7,3125 3,6000 3,6625 3,7250 8,50-15 06.09.01 31.12.01 4,30-6,50 - - - 5,00 3,60 7,00 3,60 7,00 9,00 7,00 22,00 10,50 15,00 3,6000 3,6625 3,7250 7,3125 9,00-15 7,00-7,75 13.09.00 05.09.01 - - - 7,00 3,30 7,00 9,00 7,00 3,30 5,00 10,50 15,00 22,00 7,3125 3,3000 3,3625 3,4250 9,00-15 7,00-7,75 25.05.00 12.09.00 - - - 3,25 5,00 7,30 3,25 7,30 9,30 7,30 22,00 10,50 15,00 3,2500 3,3125 3,3750 7,6250 9,30-15 7,00-7,75 14.01.00 24.05.00 - - - 5,00 3,15 7,60 3,15 7,60 9,60 7,60 22,00 10,50 15,00 3,1500 3,2125 3,2750 7,1875 9,60-15 12.05.99 13.01.00 7,00-7,75- - - - 7,00 2,75 7,00 9,00 7,00 4,75 2,75 10,50 15,00 22,00 7,4375 2,7500 2,8125 2,8750 9,00-15 7,00-7,75 A. 07.12.98 11.05.99 A. - - VUE - 5,00 3,00 7,50 3,00 7,50 9,50 7,50 22,00 10,25 15,00 3,0000 3,0625 3,1250 7,5000 9,75-15 23.05.97 06.12.98 7,50-7,75 - - - 7,75 3,00 7,75 9,75 7,75 7,75 3,00 5,00 10,25 15,00 22,00 6,5-14 3,0000 3,0625 3,1250 9,75-15 21.11.96 22.05.97 - - - 8,00 3,30 7,75 9,75 7,75 7,75 3,00 5,50 10,50 15,00 22,00 6,5-14 3,0000 3,0625 3,1250 9,75-15 16.10.96 20.11.96 la baisse, ainsi qu’à hausse sans - - - 8,00 3,30 8,00 8,00 8,00 3,30 5,50 10,50 10,00 15,00 22,00 10-15 6,5-14 3,3000 3,3625 3,4250 29.07.96 15.10.96 - - - - 8,00 3,60 8,00 8,00 3,60 5,50 N.D. 10,50 10,00 15,00 22,00 10-15 3,6000 3,6625 3,7250 04.06.96 28.07.96 - - - - 8,00 3,90 8,00 8,00 3,90 5,50 N.D. 10,50 10,00 15,00 22,00 10-15 3,6000 3,6625 3,7250 03.06.96 03.06.96 - - - - 8,00 3,90 8,00 8,00 3,90 5,50 N.D. 10,50 10,00 15,00 22,00 10-15 3,9000 3,9625 4,0250 06.05.96 02.06.96 - - - - 8,00 4,50 8,20 8,20 4,00 5,50 N.D. 10,50 10,20 15,00 22,00 4,0000 4,0625 4,1250 15.04.96 05.05.96 10,20-15 - - - - 8,00 4,50 8,60 8,60 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 4,5000 4,5625 4,6250 12.03.96 14.04.96 10,75-15 - - - - - 8,00 4,50 8,60 8,60 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 4,5000 4,7500 08.02.96 11.03.96 10,75-15 ------8,00 4,50 8,60 8,60 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 1995 ------7,75 4,00 7,75 9,25 7,75 4,00 5,50 N.D. 10,50 15,00 16,00 1994 Fin de Période leau 11 : Evolution des taux d’intérêt de la BEAC et des conditions de banque des taux d’intérêt de la BEAC leau 11 : Evolution b OBLIGAT. Ta ux de rémunération des Réserves obligatoires Publics 1. Coefficients applicables sur les dép. à vue (DAV) 2. Coefficnbets applicables sur les dép. à ter. (DAT) Guichet «A» - Libres, avec 2 bornes Taux de pénalité aux banques (TPB) ( hors Marché) I- LES OPERATIONS DE TRESORS • Taux des avances aux trésors • Taux de pénalité aux trésors • Taux des dépôts spéciaux II - MARCHE MONETAIRE A - Injections de liquidités I- • Taux des appels d’offres (TIAO) • Taux des prises en pension (TIPP) • Taux des interventions Ponctuelles (FISIP) • Taux des AV. except.s/Cert. de Plac. (TACP)* • 2 - Guichet «B» • Taux s/nouveaux crédits d’invest. productifs** • Taux effectifs s/anciens CMT irrévocables B - Ponctions de liquidités (Appels d’offres négatifs) • Taux d’intérêt sur placement à 7 jrs «TISP» • Taux d’intérêt sur placement à 28 jrs «TISP» • Taux d’intérêt sur placement à 84 jrs «TISP» C - Taux des dépôts spéciaux Organismes D- Ta III - CONDITIONS DE BANQUE 1. Taux débiteur maximum (TDM)*** 2. Taux créditeur minimum (TCM) IV - COEFFICIENTS DE RESERVES pouvoir dépasser le taux d’intérêt initial. *** Le taux débiteur maximum s’applique à la clientèle de tous les Ets crédit (banques et financiers) Il est égal au taux de pénalité aux Ets crédits (15%)plus une marge fixe arrêtée à 7 % par le CA la BEAC du 24/11/95 * Le taux des avances exceptionnelles garanties par la remise Certificats de Placement est égal au TIAO ** Le taux applicable sur les nouveaux crédits est le TIAO en vigueur lors de la mise place du crédit. Il peut être revu à

91 4. Réserves obligatoires

Le 1er septembre 2001, le Au 31 décembre 2001, l'encours Gouverneur, agissant par délégation du de ces réserves s'est établi à 13,4 Conseil d'Administration, a soumis les milliards, représentant 4,5 % des établissements de crédit de l’ensemble réserves libres (solde créditeur des des pays membres de la CEMAC à la comptes courants et encours des constitution des réserves obligatoires placements bancaires à la BEAC) des dont les coefficients uniformes ont été banques. fixés au départ à 1 % pour les dépôts à vue et 0,5 % pour les dépôts à terme et Les réserves obligatoires sont d'épargne. rémunérées au taux de 1,2 % l'an

Encadré n° 6 : Chronique des mesures de politique monétaire

Le 04 avril 2001

Le Conseil d’Administration approuve l’objectif global de refinancement de 69 500 millions pour le deuxième trimestre 2001 (avril – juin 2001).

Le 22 août 2001

Le Gouverneur, agissant par délégation du Conseil d'Administration, décide de soumettre les banques de la Zone d'Emission à la constitution des réserves obligatoires à compter du 1er septembre 2001.

Le 6 septembre 2001

Sur décision du Gouverneur n° 30/GR, les taux d’intervention de la Banque Centrale ont été réaménagés comme suit :

- le Taux d’Intérêt des Appels d’Offres (TIAO) : 6,5 % au lieu de 7 % - le Taux d’Intérêt des Prises en Pension (TIPP) : 8,5 % au lieu de 9 % - le Taux des avances aux Trésors Nationaux à l’intérieur de plafonds statutaires : 6,5 % au lieu de 7 %.

A la même date, le Taux débiteur Maximum (TDM) a été ramené de 22 % à 18 % afin de favoriser la baisse du coût du crédit.

Les autres taux demeurent inchangés. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

92 CHAPITRE II

EVOLUTION DU MARCHE MONETAIRE

A. EVOLUTION DES INTERVENTIONS DE LA BANQUE CENTRALE

1. Injections de liquidités Au Congo, le niveau moyen des avances de la BEAC au titre des L’encours moyen mensuel des appels d'offres est revenu de 4,6

interventions de la Banque Centrale milliards en décembre 2000 à 0,6 Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, en faveur des établissements de crédit milliard un an plus tard, suite aux est revenu de 16,5 milliards en mesures de restructuration du système décembre 2000 à 12,2 milliards en bancaire. décembre 2001 après avoir atteint une pointe de 18,2 milliards en mai 2001. Au Gabon, le volume moyen des refinancements par voie d'appels 1.1. Evolution du Guichet A d'offres s’est situé autour de 0,2 milliard au cours du premier trimestre • Interventions au titre des appels de 2001. Pour le reste de l’année, d'offres positifs compte tenu de l’aisance de leur trésorerie, les banques n'ont pas eu Au Cameroun, du fait de la recours à cette facilité. surliquidité du système bancaire, l'encours moyen des avances au En Guinée Equatoriale, les système bancaire est demeuré faible établissements de crédit n’ont pas et a oscillé entre 0,2 et 0,4 milliard au recouru aux appels d'offres positifs cours de la période sous revue. tout au long de la période sous revue, la majeure partie des crédits étant En République Centrafricaine, nourrie par leurs propres ressources. l'encours moyen des interventions de la BEAC sous forme d'appels d'offres Au Tchad, le montant moyen des positifs s’est stabilisé à 1 milliard en fonds levés par les banques au titre des décembre 2001, reflétant la faiblesse appels d'offres s’est élevé à 5,3 milliards de la demande de crédit. en décembre 2001 contre 3,8 milliards

93 en décembre 2000, en liaison avec le banques du Cameroun qui ont financement des campagnes cotonnières. remboursé en totalité les concours spéciaux SODECOTON. • Interventions au titre de la pension 2. Ponctions de liquidités (Appels d'offres En décembre 2001, l’encours négatifs) moyen des prises en pension a diminué, s’établissant à 1,8 milliard Le volume des liquidités contre 2,9 milliards douze mois ponctionnées par la Banque Centrale auparavant. Cette baisse, qui a à travers le mécanisme des appels surtout concerné la République d'offres négatifs a atteint 136,1 Centrafricaine et le Congo, traduit milliards en décembre 2001 contre une meilleure gestion de trésorerie 92,5 milliards en décembre 2000, en par les banques. Cet encours est raison de la hausse des recettes porté essentiellement par les d’exportation recyclées à travers le banques gabonaises (58,4 %), système bancaire. centrafricaines (24,3 %) et tchadienne (17,3 %). Au Cameroun A fin décembre 2001, la et en Guinée Equatoriale, aucune répartition par terme de l'encours opération de prise en pension n’a été global des placements s'est établi enregistrée au cours de la période comme suit : placements à 7 jours : sous revue. 75,7 %; placements à 28 jours : 14,7 % ; placements à 84 jours : 9,6 %. • Autres interventions La forte progression des Des avances au taux de pénalité ponctions de liquidités a été plus et des avances garanties par des marquée au Cameroun (94,4 certificats de placement ont été milliards en décembre 2001 contre accordées, pour de faibles montants, 50 milliards en décembre 2000), au à quelques banques de la Congo (22 milliards contre 15 République Centrafricaine, du Congo milliards un an plus tôt) et en Guinée et du Gabon. En revanche, aucune Equatoriale (16,9 milliards contre un intervention ponctuelle n'a eu lieu au montant nul l’année précédente). En cours de la période sous revue. revanche, au Gabon, l’encours des placements des banques est revenu de 27,5 à 2,7 milliards, du fait de 1.2. Evolution du Guichet B l’amenuisement progressif de leur liquidité. Le volume moyen des concours accordés aux établissements de Reflétant l’abondance de la crédit sur ce guichet a fléchi, liquidité bancaire, le taux revenant de 3,5 milliards en interbancaire moyen pondéré (TIMP) décembre 2000 à 3 milliards en est revenu, en moyenne mensuelle, décembre 2001, compte tenu de la de 6,70534 % en 2000 à 5,48908 %

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice baisse des tirages effectués par les en 2001.

94 Tableau n° 12 : Evolution des concours de la BEAC aux Etablissements de crédit et des placements des banques et CCP sur le marché monétaire (Moyennes mensuelles en Millions de FCFA))

INTERVENTIONS EN FAVEUR DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT (Marché Monétaire - Niveau 2) PLACEMETS DES Volume des BANQUES & GUICHET “A” GUICHET “B” TOTAL transactions CCP GENERAL interbanc. AUPRES DE Crédits à LA BEAC PAYS Appels Pensions Av. except. Avances Crédits à DES (montants d’offres de des cert. de au taux de TOTAL M.T. l’économie TOTAL INTERVEN effectifs des appels d’offr. négatifs de 7 jours 2 à 7 jours placement pénalité irrévocabl. SODECOTON TIONS transactions)

1. CAMEROUN Décembre 2000 392 0 0 0 392 36 1 650 1 686 2 078 9 000 000 50 032 Janvier 2001 392 0 0 0 392 21 1 118 1 139 1 531 8 222 025 39 774 Février 2001 392 0 0 0 392 21 1 118 1 139 1 531 500 000 58 750 Mars 2001 392 0 0 0 392 21 1 118 1 139 1 531 4 200 000 61 900 Avril 2001 392 0 0 0 392 0 1 118 1 118 1 510 2 872 025 78 967 Mai 2001 392 0 0 0 392 0 1 118 1 118 1 510 38 200 000 99 290 Juin 2001 371 0 0 0 371 0 1 118 1 118 1 489 28 922 025 95 833 Juillet 2001 359 0 0 0 359 0 568 568 927 4 800 000 105 712 Août 2001 447 0 0 0 447 0 568 568 1 015 9 672 025 117 904 Septembre 2001 218 0 0 0 218 0 568 568 786 16 200 000 120 567 Octobre 2001 230 0 0 0 230 0 568 568 798 1 000 000 111 742 Novembre 2001 187 0 0 0 187 0 568 568 755 1 900 000 101 950 Décembre 2001 205 0 0 0 205 0 568 568 773 8 200 000 94 403

2. CENTRAFRIQUE Décembre 2000 1 100 2 119 0 0 3 219 0 - 0 3 219 0 0 Janvier 2001 900 1 934 0 0 2 834 758 - 758 3 592 305 000 68 Février 2001 1 225 750 0 0 1 975 498 - 498 2 473 1 260 000 900 Mars 2001 1 900 461 0 0 2 361 521 - 521 2 882 195 000 500 Avril 2001 1 700 780 0 0 2 480 79 - 79 2 559 0 0 Mai 2001 1 640 457 0 0 2 097 225 - 225 2 322 0 0 Juin 2001 1 300 1 148 0 0 2 448 385 - 385 2 833 0 0 Juillet 2001 2 025 367 0 0 2 392 156 - 156 2 548 0 0 Août 2001 1 800 627 0 0 2 427 321 - 321 2 748 0 245 Septembre 2001 1 243 384 0 0 1 627 280 - 280 1 907 600 000 103 Octobre 2001 1 133 63 0 2 1 198 245 - 245 1 443 1 000 000 129 Novembre 2001 783 277 0 2 1 062 376 - 376 1 438 400 000 140 Décembre 2001 994 447 0 4 1 445 577 - 577 2 022 17 000 0

3. CONGO Décembre 2000 4 584 603 0 0 5 187 1 794 - 1 794 6 981 0 15 013 Janvier 2001 4 421 253 0 0 4 674 1 722 - 1 722 6 396 0 38 858 Février 2001 1 745 39 0 0 1 784 1 666 - 1 666 3 450 0 62 350 Mars 2001 618 0 0 0 618 1 147 - 1 147 1 765 0 50 360 Avril 2001 824 0 0 0 824 927 - 927 1 751 0 45 623 Mai 2001 777 0 0 0 777 895 - 895 1 672 0 22 335 Juin 2001 777 0 0 0 777 904 - 904 1 681 0 27 477 Juillet 2001 820 0 0 0 820 861 - 861 1 681 0 27 152 Août 2001 505 0 0 0 513 1 235 - 1 235 1 748 0 30 226 Septembre 2001 457 0 0 0 457 1 949 - 1 949 2 406 0 28 730 Octobre 2001 577 0 0 0 577 1 908 - 1 908 2 485 0 25 335 Novembre 2001 413 0 0 0 413 1 833 - 1 833 2 246 0 22 114 Décembre 2001 570 0 0 3 573 1 833 - 1 833 2 406 0 21 952

95 CHAPITRE I Tableau n° 12 (suite) : Evolution des concours de la BEAC aux Etablissements de crédit et des placements des banques et CCP sur le marché monétaire (Moyennes mensuelles en Millions de FCFA)

INTERVENTIONS EN FAVEUR DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT PLACEMETS (Marché Monétaire - Niveau 2) DES TOTAL Volume des BANQUES & GUICHET “A” GUICHET “B” CCP PAYS GENERAL transactions interbanc. AUPRES DE Appels Pensions Crédits à DES LA BEAC Intervention Av. except. Avances (montants d’offres de des cert. de au taux de TOTAL M.T. INTERVEN- appels d’offr. ponctuelle irrévocabl. effectifs des de 7 jours 2 à 7 jours placement pénalité TIONS transactions) négatifs

4. GABON Décembre 2000 220 43 0 0 0 263 0 263 4 000 000 27 452 Janvier 2001 220 0 0 0 0 220 0 220 2 500 000 25 290 Février 2001 165 51 0 0 0 216 0 216 3 000 000 29 750 Mars 2001 0 120 0 0 0 120 0 120 3 000 000 33 100 Avril 2001 0 120 0 0 0 120 0 120 4 000 000 14 300 Mai 2001 0 120 0 0 0 120 0 120 3 000 000 6 581 Juin 2001 0 120 0 0 0 120 0 120 2 500 000 13 817 Juillet 2001 0 120 0 0 0 120 0 120 3 500 000 21 806 Août 2001 0 152 0 0 0 152 0 152 9 565 000 19 484 Septembre 2001 0 187 0 0 0 187 0 187 4 650 000 14 550 Octobre 2001 0 120 0 0 0 120 0 120 3 500 000 12 661 Novembre 2001 0 120 0 0 0 120 0 120 3 500 000 9 100 Décembre 2001 0 1 075 290 0 0 1 365 0 1 365 4 000 000 2 703

5. GUINEE EQUATORIALE Décembre 2000 0 0 0 0 0 0 0 0 5 500 000 0 Janvier 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 7 000 000 0 Février 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 8 500 000 0 Mars 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 9 500 000 0 Avril 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 8 000 000 0 Mai 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 7 500 000 0 Juin 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 10 000 000 550 Juillet 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 10 000 000 2 629 Août 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 7 500 000 5 000 Septembre 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 8 000 000 6 900 Octobre 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 6 500 000 6 774 Novembre 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 7 500 000 8 467 Décembre 2001 0 0 0 0 0 0 0 0 6 500 000 16 871

6. TCHAD Décembre 2000 3 825 103 0 0 0 3 928 0 3 928 0 0 Janvier 2001 5 672 158 0 0 0 5 830 0 5 830 0 226 Février 2001 7 149 446 0 0 0 7 595 0 7 595 0 500 Mars 2001 8 562 189 0 0 0 8 751 0 8 751 3 000 000 200 Avril 2001 9 547 150 0 0 0 9 697 0 9 697 0 0 Mai 2001 12 440 155 0 0 0 12 595 0 12 595 0 0 Juin 2001 9 625 133 0 0 0 9 758 0 9 758 2 000 000 0 Juillet 2001 10 063 555 0 0 0 10 618 0 10 618 2 000 000 0 Août 2001 8 380 194 0 0 0 8 574 0 8 574 4 000 000 2 000 Septembre 2001 5 660 150 0 0 0 5 810 0 5 810 0 2 133 Octobre 2001 7 510 97 0 0 0 7 607 0 7 607 0 1 581 Novembre 2001 4 440 100 0 0 0 4 540 0 4 540 0 1 700 Décembre 2001 5 290 319 0 0 0 5 609 0 5 609 0 161

7. TOTAL CEMAC Décembre 2000 10 121 2 868 0 0 0 12 989 3 463 16 452 18 500 000 92 497 Janvier 2001 11 605 2 345 0 0 0 13 950 3 619 17 569 18 027 025 104 216 Février 2001 10 676 1 286 0 0 0 11 962 3 303 15 265 13 260 000 152 250 Mars 2001 11 472 770 0 0 0 12 242 2 807 15 049 19 895 000 146 060 Avril 2001 12 463 1 050 0 0 0 13 513 2 124 15 637 14 872 025 138 890 Mai 2001 15 249 732 0 0 0 15 981 2 238 18 219 48 700 000 128 206 Juin 2001 12 073 1 401 0 0 0 13 474 2 389 15 863 43 422 025 137 677 Juillet 2001 13 267 1 042 0 0 0 14 309 1 585 15 894 20 300 000 157 299 Août 2001 11 132 973 0 0 8 12 113 2 124 14 237 30 737 025 174 859 Septembre 2001 7 579 721 0 0 0 8 299 2 797 11 096 29 450 000 172 983 Octobre 2001 9 450 280 0 0 2 9 732 2 721 12 453 12 000 000 158 222 Novembre 2001 5 823 497 0 0 2 6 322 2 777 9 099 13 300 000 143 471 Décembre 2001 7 059 1 841 290 0 7 9 197 2 978 12 175 18 717 000 136 090

96 B. EVOLUTION DU MARCHE INTERBANCAIRE

1. Evolution des transactions En Guinée Equatoriale, le montant interbancaires des transactions entre banques a doublé, passant de 48,3 milliards en Le montant global des échanges 2000 à 96,5 milliards un an plus tard. entre banques s’est accru de 60,3 % au cours de la période sus revue, Au Tchad, le volume des totalisant 282,7 milliards au 31 transactions interbancaires a quintuplé, décembre 2001 contre 176,4 milliards atteignant 11 milliards en 2001 contre en décembre 2000. Le marché 2,2 milliards en 2000. interbancaire a surtout été animé par les banques du Cameroun, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad. 2. Evolution des taux d'intérêt interbancaires Au Cameroun, le volume des transactions interbancaires a fortement En 2001, les taux d'intérêt augmenté, passant de 78,4 à 124,7 pratiqués par les banques dans les Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, milliards en l'espace d'un an. échanges interbancaires se sont sensiblement réduits, traduisant la En République Centrafricaine, le surliquidité du système bancaire dans montant cumulé des échanges entre son ensemble banques, bien qu’en hausse, est demeuré modeste, s'établissant à 3,8 Depuis l’année 1999, le prix du milliards au cours de l'exercice sous loyer de l’argent a continuellement revue. baissé dans la CEMAC, compte tenu du mouvement de détente des taux Au Congo aucune transaction n’a amorcé dans la plupart des pays été enregistrée sur le compartiment européens. Il s’en est suivi une interbancaire. diminution du différentiel de taux d’intérêt (TIMP) de la Sous-région avec Au Gabon, le volume des ceux de l’Euroland, en particulier avec opérations interbancaires, s’est établi à l’Euribor (taux du marché interbancaire 47,4 milliards contre 46,7 milliards au des pays ayant l’euro pour monnaie cours de l’année précédente. commune).

97 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 7 Ta Taux interbancairesurlesplaces ayantl’Eurocommemonnaiecommunedepuisle1 Avant l’avènementdel’Euro,letaux deréférenceétaitlePIBOR. par rapport autauxEuriborjourle(enmoyennepar rapport annuelle) b leau 13:Evolution duTaux InterbancaireMoyen Pondéré (TIMP)de Graphique 11:Evolution dutauxinterbancairemoyen ponderé l’Euribor (aujourlejour) Taux InterbancaireMoyenPondéré la CEMAC etdel’Euriboraujourle 7 (moyenne annuelle) 1996 3,74 6,97 98 3,22 5,19 1997 3,41 6,45 1998 2,69 7,99 1999 er janvier 1999. 4,82 6,71 2000 3,33 5,49 2001 CHAPITRE III

EVOLUTION DES AGREGATS MONETAIRES ET DE CREDIT

En 2001, les agrégats monétaires ment de 36,4 % des créances nettes sur et de crédit des pays de la CEMAC ont les Etats et de 7,4 % des crédits à évolué d’une manière contrastée, l’économie. influencés d’une part, par la baisse des recettes d’exportation et les difficultés Reflétant l’évolution de ses de trésorerie des Etats liées à la contreparties, la masse monétaire (M2) dépréciation des cours du pétrole et du s’est accrue de 6,6 % en un an, taux bois et, d’autre part, par les retombées inférieur à la progression de 8,9 % du positives du processus de restructu- PIB nominal non pétrolier de l’année ration du système bancaire dans la 2001. sous-région qui est arrivé à son terme Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, dans la quasi-totalité des pays Enfin, au 31 décembre 2001, les membres. réserves brutes de change, tout en demeurant substantielles, ont représenté Les avoirs extérieurs nets du 2,7 mois d’importations de biens CAF système monétaire se sont chiffrés à contre 3,6 mois un an plus tôt. 589 milliards à fin décembre 2001, contre 794,4 milliards en décembre Le tableau ci-dessous retrace 2000. Le crédit intérieur a enregistré l’évolution des principaux agrégats une hausse de 16,4 % due à l’accroisse- monétaires.

Tableau 14 : Situation Monétaire résumée Décembre 1999 - Décembre 2001

Montants (en millions de FCFA) Variations (en %) 1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001

Avoirs extérieurs nets du - 25,9 système monétaire 188 530 794 449 589 032 321,4 16,4 Crédit intérieur net 2 175 462 2 025 659 2 357 404 - 6,9 36,4 Créances nettes sur les Etats 912 713 628 513 857 195 - 31,1 32,8 dont : PNG 965 078 713 267 947 422 - 26,1 7,4 Crédits à l’économie 1 262 749 1 397 146 1 500 209 10,6 6,6 Masse monétaire 1 750 933 2 142 681 2 283 148 22,4 -2,1 Autres ressources 613 059 677 427 663 288 10,5 2,3 Fonds propres 727 618 746 744 764 166 2,6 - 45,5 Divers - 114 559 - 69 317 - 100 878 39,5

99 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Services Centraux Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun autres produitsdebase(coton,café), des coursdupétrole, duboisetdes par(i)labaissesensibleprincipalement nette globaledelaCEMAC s’explique A. AVOIRS EXTERIEURSNETSDUSYSTEME A. VUEGÉNÉRALE TOTAL Ta MONETAIRE Le reculdelapositionextérieure Graphique 12:Evolution desavoirs extérieurs netsdusystème b leau 15:Evolution desavoirs extérieurs netsdusystèmemonétaire Décembre 1999-2001 - 154839 otns(nmlin eFCFA) Montants (enmillionsdeF - 46563 188 530 262 964 monétaire 1999 76 471 35 398 10 121 4 978 100 794 449 286 267 173 739 151 785 33 604 21 106 79 506 48 442 la detteextérieure. duremboursementde iii) lepoidsaccru et dynamisme delademandeintérieure morose, (ii) le internationale en relationavec uneconjoncture 2000 589 032 295 297 111 423 28 200 66 232 19 866 64 299 3 715 2001 2 949,1 Variations (en%) 321,4 108,5 473,1 131,3 - 5,1 8,9 4,0 1999-2000 - 97,9 - 86,9 - 19,1 - 25,9 130,0 213,8 -16,1 3,2 2000-2001 Au Cameroun, la position décembre 2000 à 3,7 milliards en extérieure nette a plus que doublé, décembre 2001, en rapport avec la passant de 48,4 milliards à fin contraction des recettes d’exportation, décembre 2000 à 111,4 milliards à fin la vigueur de l’activité du secteur non décembre 2001, grâce à la consolida- pétrolier et l’augmentation des tion des équilibres macro-économiques, dépenses publiques. aux allègements de la dette extérieure au titre de l’initiative PPTE ainsi qu’aux En Guinée Equatoriale, les avoirs flux nets de capitaux extérieurs induits extérieurs nets ont triplé, pour se situer par les bons résultats obtenus au à 66,2 milliards à fin décembre 2001 niveau de l’exécution du programme contre 21,1 milliards à fin décembre d’ajustement soutenu par les Institutions 2000, favorisés par la hausse de la de Bretton Woods. production et des exportations de pétrole brut et de méthanol. En République Centrafricaine, les avoirs extérieurs nets se sont Au Tchad, la position extérieure chiffrés à 64,2 milliards à fin décembre nette créditrice s’est inscrite en baisse, 2001, en baisse de 19,1 %, à cause de revenant de 33,6 milliards en décembre la hausse des importations de produits 2000 à 28,2 milliards en décembre pétroliers face à des exportations 2001, en relation avec l’accroissement stables et à une faible mobilisation des des importations découlant du projet de financements extérieurs. construction du pipe-line. Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie,

Au Congo, la situation extérieure nette a fortement fléchi, s’établissant à 1. Evolution des avoirs 19,9 milliards en décembre 2001 extérieurs officiels bruts contre 151,8 milliards en décembre 2000, en raison de la baisse des Les réserves officielles brutes de la recettes d’exportation qui n’a pas été CEMAC ont connu une baisse de 8,6 %, compensée par l’allègement de la se chiffrant à 849,7 milliards à fin facture d’importation, l’augmentation décembre 2001 contre 929,8 milliards en des financements extérieurs et la decembre 2000, du fait notamment de la réduction des sorties de capitaux au détérioration des termes de l’échange. titre de la dette publique. Les avoirs en Compte d’Opérations, qui constituent la principale composante, ont Au Gabon, l’excédent de la totalisé 680,4 milliards contre 786,8 position extérieure nette a quasiment milliards un an plus tôt, soit une fondu, revenant de 173,7 milliards à fin contraction de 13,5 %.

101 Tableau 16 : Evolution des avoirs extérieurs bruts officiels de la BEAC Décembre 1999 - Décembre 2001

Montants (en millions de F. CFA) Variations (en %) 1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001

Encaisse-Or 43 243 43 853 47 344 1,4 8,0 Compte d’Opérations 251 522 786 817 680 476 212,8 - 13,5 Avoirs en DTS 4 875 5 687 4 182 16,7 - 26,5 Position de réserve au FMI 1 318 1 443 1 513 9,5 4,9 Autres avoirs en devises (1) 87 708 91 966 116 239 4,9 26,4

TOTAL 388 666 929 766 849 754 139,2 - 8,6

(1) Y compris les avoirs extérieurs bruts non repartis des Services Centraux

2. Evolution des engage- pour se situer à 365,3 milliards, en ments officiels envers rapport avec la progression des l’extérieur tirages effectués sur les ressources du Fonds Monétaire International Les engagements extérieurs de dans le cadre des programmes la BEAC ont augmenté de 6,8 %, d’ajustement.

Tableau 17 : Evolution des engagements extérieurs de la BEAC Décembre 1999 - Décembre 2001

Montants (en millions de FCFA) Variations (en %) 1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001

Engagements extérieurs de la BEAC (1) 4 552 10 384 8 754 128,1 - 15,7 Recours aux crédits du FMI 268 054 331 642 356 556 23,7 7,5

TOTAL 272 606 342 026 365 310 25,5 6,8

(1) Y compris éventuellement les engagements non répartis des Services Centraux

3. Evolution des avoirs décembre 2001, contre 587,7 extérieurs nets de la milliards un an auparavant. Les BEAC positions du Gabon, du Congo et de

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice la République Centrafricaine, en Les réserves officielles nettes de baisse, sont à l’origine de ce repli, la CEMAC ont diminué de 18 %, tandis que celles des autres pays se s’établissant à 484,4 milliards à fin sont confortées.

102 diminué de24,4%.Au total,la comme lesengagementsquiont banques ontrégressé de38,5%, tout 4. Evolution delaposition Les avoirs des extérieurs bruts établissements decrédit e xtérieure nettedes xtérieure (1) :Ycomprisdettepostale TOTAL Services Centraux Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun Solde net Engagements extérieurs(1) Avoirs extérieursbruts Ta b Ta leau 18:Evolution desavoirs extérieurs netsdelaBEAC b leau 19:Evolution delapositionextérieure nette des établissements decrédit Décembre 1999-2001 Décembre 1999-2000 - 204205 9920 2001 2000 1999 9920 0119-002000-2001 1999-2000 2001 2000 1999 164 181 236 651 - 42120 - 3031 116 060 262 964 otns(nmlin eFF)Variations(en%) Montants (enmillionsdeFCFA) - 4443 - 3326 16 635 13 152 49 366 72 470 75 385 18 763 otns(nmlin eFF)Variations(en%) Montants (enmillionsdeFCFA) 1 086 8 304 103 évolution. ont notammentcontribué àcette naises,congolaises etgabonaises (- 38,5%).Lesbanquescamerou- milliards àfindécembre2001 milliards endécembre2000à104,6 des banquesestrevenue de206,7 position extérieure nette créditrice 100 947 206 709 159 115 365 824 - 14556 587 740 286 267 128 360 - 1008 11 402 23 425 62 998 22 202 12 161 72 792 80 514 8 945 104 588 120 260 224 848 - 45981 484 444 295 297 - 4055 - 2067 16 072 49 696 42 222 25 480 50 160 23 921 66 366 69 201 2 720 9920 2000-2001 1999-2000 1 445,8 2 372,0 - 192,8 406,4 501,2 272,8 - 31,5 - 32,0 804,3 185,2 18,3 92,9 - 3,1 27,6 54,6 8,9 6,8 - 163,2 - 81,4 - 17,6 - 117,3 - 105,1 - 50,8 - 33,0 - 17,6 312,5 575,4 - 76,1 - 49,4 - 24,4 - 38,5 14,8 79,7 3,2

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier B. CREDIT INTERIEUR NET

Le crédit intérieur net s’est accru Cette hausse s’explique par l’aug- de 16,4 % à fin décembre 2001 pour mentation de 36,4 % des créances s’établir à 2 357,4 milliards contre nettes sur les Etats et de 7,1 % des 2 025,6 milliards en décembre 2000. crédits à l’économie.

A. VUE GÉNÉRALETableau 20 : Evolution du crédit intérieur Décembre 1999 - Décembre 2001 Montants (en millions de FCFA) Variations (en %)

1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001

Créances nettes sur les Etats 912 713 628 513 857 195 - 31,1 36,4 Crédits à l’économie 1 262 749 1 397 146 1 500 209 10,6 7,1

TOTAL 2 175 462 2 025 659 2 357 404 - 6,8 16,4

Cameroun 1 039 983 1 032 511 1 106 081 - 0,7 7,1 République Centrafricaine 75 531 78 411 97 381 3,8 24,2 Congo 275 963 257 096 272 021 - 6,8 5,8 Gabon 646 714 495 111 715 468 - 23,4 44,5 Guinée Equatoriale 30 726 34 778 8 836 13,2 - 74,6 Tchad 106 545 127 752 157 617 19,9 23,4

1. Crédits à l’économie avec la consolidation de l’activité économique dans la plupart des pays A fin décembre 2001, les crédits à membres. Cette évolution a concerné l’économie se sont établis à 1 500,2 les concours à court et moyen terme, milliards au lieu de 1 397,1 milliards un les crédits à long terme ayant an auparavant (+ 7,1 %), en liaison enregistré une baisse. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

104 Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun TOTAL Crédits àlongterme Crédits àmoyenterme Crédits àcourtterme Graphique 13:Evolution descréditsàl’économie Ta b leau 21:Evolution descréditsàl’économie Décembre 1999-2001 1 262749 9920 011999-2000 2001 2000 1999 291 535 929 972 361 684 173 386 603 891 otns(nmlin eFF)Variations(en%) Montants (enmillionsdeFCFA) 105 41 242 59 069 21 318 43 401 1 397146 1 030200 401 441 163 943 700 515 320 189 65 279 27 063 38 905 46 757 1 500209 1 107865 472 243 108 765 760 087 348 506 79 756 36 885 42 473 43 839 - 10,4 - 5,4 10,5 26,9 11,0 16,0 10,6 13,4 10,8 9,8 2000-2001 - 33,7 - 6,2 22,2 36,3 17,6 9,2 8,5 7,4 8,5 7,5

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier 1.1. Crédits à court terme s’est accru de 7,5 %, pour se fixer à 1 107,8 milliards à fin décembre 2001 contre L’ encours des crédits à court terme 1 030,2 milliards un an auparavant.

Tableau 22 : Evolution des crédits à court terme Décembre 1999 - Décembre 2001 A. VUE GÉNÉRALE Montants (en millions de FCFA) Variations (en %) 1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001

Cameroun 444 399 527 931 582 362 18,8 10,3 République Centrafricaine 40 667 35 193 38 307 - 13,5 8,8 Congo 167 437 154 648 97 027 - 7,6 - 37,3 Gabon 204 716 229 127 286 387 11,9 25,0 Guinée Equatoriale 17 863 22 000 31 419 23,2 42,8 Tchad 54 890 61 301 72 363 11,7 18,0 TOTAL 929 972 1 030 200 1 107 865 10,8 7,5

Au Cameroun, les crédits à court sion de 25 %. Le regain de l’activité terme ont progressé de 10,3 %, se dans les secteurs des BTP, du chiffrant à 582,4 milliards, en rapport commerce, des télécommunications et avec l’accroissement de la demande et de la sylviculture explique cette l’essor de l’activité économique, évolution. notamment dans l’industrie manufac- turière, le commerce, les services et En Guinée Equatoriale, les crédits les télécommunications. à court terme ont enregistré un bond de 42,8 %, s’élevant à 31,4 milliards à En République Centrafricaine, le fin décembre 2001 contre 22 milliards volume des crédits à court terme s’est l’année précédente, en rapport avec établi à 38,3 milliards en décembre l’accroissement des besoins exprimés 2001, en hausse de 8,8 % par rapport par les entreprises de service, la à décembre 2000, compte tenu du progression des revenus des ména- renchérissement des importations de ges et la hausse des dépenses produits pétroliers. publiques.

Au Congo, l’encours des crédits à Au Tchad, les crédits de trésorerie court terme s’est inscrit en baisse de se sont situés à 72,4 milliards contre 61,3 37,3 % pour s’établir à 97 milliards. milliards au 31 décembre 2000, soit une Cette évolution s’explique essentie- progression de 18 %, en liaison avec lement par le transfert d’une partie des l’augmentation de la production coton- créances compromises des banques nière et la vigueur de l’activité dans les en restructuration à la Caisse BTP et le secteur des transports. Congolaise d’Amortissement. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice 1.2. Crédits à moyen terme Au Gabon, les concours bancaires à court terme ont atteint 286,4 milliards Les crédits à moyen terme ont à fin décembre 2001, soit une progres- enregistré une hausse de 8,8 % tirée

106 Cette évolution a été observée dans Cette évolution aétéobservée parlesecteurdesBTP.principalement poursuite desactivités dusecteur etcommerciales ainsiquela trielles indus- production desentreprises l’augmentation descapacitésde tissement danslesecteursylvicole, milliards. Laconsolidationdel’inves- 26,2 %poursesituerà11,7 enhausse de sesontorientés terme productifs desentreprises. renouvellement desinvestissements an plustôt,comptetenu du décembre 2001contre3,4milliardsun à3,7milliardsfin est ressorti l’encours descréditsàmoyen terme investissements publics etprivés. notamment parledynamismedes fixer à147,6milliards, soutenus de7,3%pourse sesontaccrus terme Au Au Au Au En TOTAL Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo` République Centrafricaine Cameroun Cameroun Congo République Centrafricaine Ta b leau 23:Evolution parpays descréditsàmoyen terme , lescréditsàmoyen , lescréditsàmoyen Décembre 1999-2001 1999 , 107 291 535 147 859 128 476 otns(nmlin eFF)Variations(en%) Montants (enmillionsdeFCFA) 3 544 3 282 5 949 2 425 fa décembre 2001essentiellementen de àhauteur terme ont maintenu leurfinancementàmoyen décembre 2001. établis à173,5milliardsau31 crédits àmoyen quisesont terme traduite parunehaussede7,3 % des dans lesecteurnonpétroliers’est évolution. decette des BTPsontàl’origine gisement pétrolierdeDoba. mise enexploitation attenduedu des activitésdesous-traitance liéeàla fa milliards au31décembre2001, ontdoublé, poursesituerà6,7 terme CEMAC. l’ensemble despays membresdela v vo eur des entreprises desBTP.eur desentreprises Au Au En Au r isés parledéveloppement rapide 0020 9920 2000-2001 1999-2000 2001 2000 Guinée Equatoriale 320 189 161 609 137 487 Gabon Tchad 3 405 4 983 9 295 3 410 , lavigueurdel’activité , lescréditsàmoyen 147 528 348 506 173 480 11 729 3 696 6 695 5 378 5,4 milliardsen , lesbanques - 3,9 51,8 56,2 40,6 9,8 9,3 7,0 96,6 26,2 8,8 7,9 7,3 8,4 7,3

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 pétrolières, demorositédescours un contexte dediminution desrecettes des Etatsdans difficultés detrésorerie évolution traduit larésurgencedes soit unaccrois-sementde36,4%.Cette 857,2 milliardsau31décembre2001, 628,5 milliardsau31décembre2000à vis dusystèmemonétaireestpasséde 2. Créditnetàl’Etat sont revenus de46,8milliardsà43,8 essentiellement affectés àl’habitat, A. VUEGÉNÉRALE 1.3. Créditsàlongterme L’ Les créditsàlongterme, endettement netdesEtatsvis-à- TOTAL Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun Ta b leau 24:Evolution parpays descréditsàlongterme Décembre 1999-2001 9920 0119-002000-2001 1999-2000 2001 2000 1999 108 otns(nmlin eFF)Variations(en%) Montants (enmillionsdeFCFA) 41 242 31 016 9 109 635 173 309 milliards unanauparavant. sont élevés à42,8milliardscontre2,1 vis-à-vis desbanquescommercialesse de 7,5%,tandisquelesengagements recours auxfacilités duFMIaaugmenté la BEAC de56,5%,le s’estaccru L progression desdépensespubliques. financements extérieurs etd’une mobilisation plusfaible des autres produitsdebase, d’une concours. plutôt connu uneprogression deces au Cameroun,lesautrespays ayant Ce mouvement derepliaétéconstaté milliards àfindécembre2001(-6,2%). ’endettement netdesEtatsauprèsde 0 10 705 35 097 46 757 302 573 80 0 12 376 30 198 43 839 470 698 88 9 - 53,8 - 9,8 - 2,3 13,4 17,5 13,2 0,0 - 6,2 55,6 14,0 21,8 10,0 15,6 0,0 et àlahaussedesdépensespubliques. à lamorositédel’activitééconomique consécutivesdes tensionsdetrésorerie se situantà54,9milliardscomptetenu crédit netàl’Etataaugmentéde39%, auprès duFMI. du fait del’accroissementdestirages 355,9 milliardsau31décembre2001, a augmentéde4,2%pours’établir à de l’Etatvis-à-visdusystèmemonétaire le cadre de la restructuration bancaire.le cadredelarestructuration créances douteusesdel’ex-UCB, dans des Congolaise d’Amortissement parlaCaisse banques, etàlareprise diminution desdépôtspublics dansles auprès delaBanqueCentrale, àla 2001, suiteàl’augmentationdestirages 2000 à163,3milliardsfindécembre passé de93,2milliardsàfindécembre l’Etat àl’égarddusystèmemonétaireest Au Au Au En (1) ()CréancessurlesTrésorsNationaux(-)Dettesenvers TOTAL Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun République Centrafricaine Cameroun Congo Ta , l’endettementnetde b leau 25:Evolution parpays delapositionnette des Etatsvis-à-visduSystèmeMonétaire , l’endettementnet Décembre 1999-2001 , le 9920 0119-002000-2001 1999-2000 2001 2000 1999 912 713 285 030 102 577 436 092 109 otns(nmlin eFF)Variations(en%) Montants (enmillionsdeFCFA) 47 476 32 130 9 408 de la trésorerie del’Etat. de latrésorerie plus tard,enliaisonavec l’amélioration (28milliards)unan situation créditrice décembre 2000afait placeàune système monétaire(7,7milliards)en nettedel’Etat vis-à-vis du débitrice b pétrolière etlahaussedesdépenses la baissedesrecettesfiscalesd’origine milliards endécembre2000,traduisant en décembre2001contre93,7 l’Etat sesontélevées à243,2milliards ciales. des créditsbanquescommer- d’Emission, desconcoursduFMIet l’augmentation desavances del’Institut suiteà hausse deprèsd’unquart, milliards àfindécembre2001,en à77,9 monétaire ontétéportés nets del’Etatàl’égarddusystème udgétaires. Au Au En Au Au 628 513 331 996 Guinée Equatoriale Gabon 62 473 93 670 93 153 39 506 Tchad 7 715 , lescréancesnettessur , lesengagements - 28049 857 195 243 225 163 256 345 994 77 861 54 908 , laposition - 31,1 - 18,0 - 67,1 - 23,9 - 9,2 31,6 23,0 - 463,6 159,7 36,4 24,6 75,5 39,0 4,2

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Ta Renforcé, FinancementCompensatoire,FondsFiduciaireetFacilitépourlaRéductiondePauvretéCroissance) (2) ContrepartiedestiragessurleFMI(Stand-by,Facilitéd’AjustementStructurel,Structurel (1) Créancessurlesbanquesenliquidationconsolidéesl’Etat Position nette Dette extérieuredesCCP(Dettepostale) Autres Effets publics Envers lesbanques Envers leFMI(2) Créances consolidéessurl’Etat(1) Effets escomptésàmoyenterme Avances encomptescourants Envers laBEAC Dettes desTrésorsetPostes Dépôts danslesbanques Encaisse etInstitutd’Emission Créances desTrésorsetPostes b leau 26:Evolution descréancesnettessurlestrésors nationaux Décembre 1999-2001 1 219267 912 713 161 735 193 753 355 488 268 054 194 577 326 218 589 444 202 247 104 307 306 554 1999 68 649 Montants (enmillionsdeFCFA) 6 281 110 1 181383 2000 628 513 115 883 193 334 309 217 331 642 174 147 291 447 534 243 307 100 245 770 552 870 68 649 6 281 1 395098 2001 857 195 115 897 190 426 306 323 356 556 155 836 501 440 725 925 263 515 274 375 537 890 68 649 6 281 1999-2000 Variations (en%) - 31,1 - 28,4 - 13,0 - 10,5 - 10,7 135,6 - 0,2 - 9,4 - 3,1 23,7 51,8 80,3 0,0 0,0 2000-2001 - 14,2 - 10,5 - 2,7 - 1,5 - 0,9 11,6 72,1 35,9 18,1 36,4 7,5 0,0 0,0 0,0 Reconnaissance desversements Les activitésdelasalletri 111

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 32,2 %)etdelaquasi-monnaie(31,9% de lamonnaiefiduciaire(33,3%contre relatives un accroissementdesparts àdécembre2000,révèle par rapport masse monétaireàfindécembre2001 en l’an2000,atteignant2283,1 an, contreuneprogression de22,4% CEMAC de6,6%enun s’estaccrue C. A. VUEGÉNÉRALE MASSEMONETAIRE L’ La massemonétairedespays dela TOTAL Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun analyse de la structure dela analyse delastructure Ta A. B. Quasi-monnaie b Monnaie scripturale Monnaie fiduciaire dont : Masse monétaire Disponibilités monétaires leau 28:Evolution descomposantesdelamassemonétaire Ta b leau 27:Evolution delamassemonétaire Décembre 1999-2001 Décembre 1999-2001 9920 0119 2000 1999 2001 2000 1999 1 750933 1 217956 Montants (enmillionsdeFCFA) 532 977 611 697 606 259 1 750933 112 104 258 448 750 210 873 108 337 843 553 1999 Montants (enmillionsdeFCFA) 2 142681 1 511436 35 162 631 245 822 019 689 417 Congo. turation bancaireintervenue au effets mécaniquesdelarestruc- 38,4 %).Cettetendancerésultedes (34,8%contre la monnaiescripturale decelle contre 29,5%)audétriment du secteurnonpétrolier. essentiellement lavitalitédesactivités etduCongo,Centrafricaine reflète les pays, àl’exception delaRépublique évolution, quiaétéconstatéedanstous milliards au31décembre2001.Cette 2 142681 1 001073 123 337 525 170 334 280 110 914 2000 2 283148 1 555700 47 907 727 448 795 377 760 323 2 283148 1 130036 2001 152 289 568 007 257 777 109 690 65 349 Structure (en%) 100,0 30,4 34,9 34,6 69,6 100,0 31,9 34,8 33,3 68,1 1999-2000 Variations (en%) 100,0 22,4 18,3 36,2 17,0 58,5 18,7 29,5 38,4 32,2 70,5 2,4 2001 2000-201 - 22,9 - 1,1 12,9 23,5 36,4 8,2 6,6 1. Evolution de la monnaie augmenté de 10,3 %, pour atteindre fiduciaire 760,3 milliards en décembre 2001, en relation avec le raffermissement de Le stock des billets et monnaies l’activité économique dans la Sous- en circulation dans la CEMAC a région.

Tableau 29 : Evolution de la monnaie fiduciaire Décembre 1999 - Décembre 2001

Montants (en millions de FCFA) Variations (en %) 1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001

Cameroun 237 326 264 890 294 943 11,6 11,3 République Centrafricaine 81 115 88 624 82 566 9,3 - 6,8 Congo 102 339 123 867 142 676 21,0 15,2 Gabon 105 256 116 156 128 123 10,4 10,3 Guinée Equatoriale 12 059 15 195 17 630 26,0 16,0 Tchad 68 164 80 685 94 385 18,4 17,0

TOTAL 606 259 689 417 760 323 13,7 10,3 Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie,

Graphique 14 : Evolution de la monnaie fiduciaire

113 2. Evolution de la monnaie monnaie scripturale a notablement scripturale diminué au Congo (- 48,8 %) en raison des effets de la restructuration Les dépôts à vue se sont élevés bancaire, ce qui a neutralisé totale- à 795,4 milliards au 31 décembre ment la hausse enregistrée dans les 2001, en régression de 3,2 %. La autres Etats.

Tableau 30 : Evolution de la monnaie scripturale Décembre 1999 - Décembre 2001

Montants (en millions de FCFA) Variations (en %) A. VUE GÉNÉRALE 1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001 Cameroun 300 499 364 215 401 580 21,2 10,3 République Centrafricaine 17 529 13 207 16 585 - 24,7 25,6 Congo 81 694 185 711 95 167 127,3 - 48,8 Gabon 165 831 201 400 203 091 21,4 0,8 Guinée Equatoriale 16 386 23 137 31 298 41,2 35,3 Tchad 29 758 34 349 47 656 15,4 38,7

TOTAL 611 697 822 019 795 377 34,4 - 3,2

Graphique 15 : Evolution de la monnaie scripturale BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

114 3. Evolution de la quasi- 2001, se situant à 727,4 milliards, reflétant monnaie à la fois la confiance accrue dans les systèmes bancaires de CEMAC Les dépôts à terme et d’épargne globalement assainis et l’effort d’accru ont progressé de 15,2 % à fin décembre d’épargne des agents économiques.

Tableau 31 : Evolution de la quasi-monnaie Décembre 1999 - Décembre 2001

A. VUE GÉNÉRALE Montants (en millions de FCFA) Variations (en %) 1999 2000 2001 1999-2000 2000-2001

Cameroun 305 728 371 968 443 513 21,7 16,5 République Centrafricaine 9 693 9 083 10 539 - 6,3 16,0 Congo 26 840 24 702 19 934 - 8,0 - 19,3 Gabon 177 663 207 614 236 793 16,8 14,0 Guinée Equatoriale 6 717 9 575 16 421 42,5 71,5 Tchad 6 336 8 303 10 248 31,0 23,4 Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, TOTAL 532 977 631 245 727 448 18,4 15,2

Graphique 16 :Evolution de la quasi-monnaie

115 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Comptage mécanisédesbillets Tri mécanisédesbillets 116 CHAPITRE IV

SITUATION DU SYSTEME BANCAIRE

A. VUE D’ENSEMBLE

Au 31 décembre 2001, le système financier, les banques ont octroyé bancaire de la CEMAC était composé des crédits pour un montant de 1 496 de 32 banques en activité, dont 10 au milliards, en progression de 16%. Cameroun, 3 en République Centra- Les quatre-cinquièmes de ces fricaine, 4 au Congo, 6 au Gabon, 3 en crédits ont servi à financer le Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, Guinée Equatoriale et 6 au Tchad. secteur privé. Les crédits à l’Etat se sont accrus de 9,9 %, passant Le total cumulé des bilans des de 222 à 244 milliards. La banques s’est établi à 2 535 proportion des créances douteuses milliards, en hausse de 7 % par a représenté 16 % du total des rapport à décembre 2000. crédits. Elle ont été provisionnées à hauteur de 76 %, soit un montant Dans leur rôle d’intermédiaire de 182 milliards.

117 Tableau 32 : Evolution des principaux agrégats de l’activité bancaire dans la CEMAC (en milliards de FCFA)

31 décembre 2000 31 décembre 2001

Crédits bruts 1 289 1 496 dont : Crédits à l’Etat 222 244 Crédits à l’économie 1 067 1 252 Créances douteuses 218 239 Provisions 168 182

Dépôts de la clientèle 1 635 1 750 dont : Dépôts de l’Etat 448 376 Dépôts privés 1 187 1 374

Solde des opérations clientèle 521 442 Capacité de financement 508 399 Emplois de trésorerie 704 603 Ressources de trésorerie 196 204 Total cumulé des bilans 2 370 2 535

Source : COBAC

Les dépôts de la clientèle ont La cotation (SYSCO)8 par la progressé de 7 %, se situant à 1 750 Commission Bancaire de l’Afrique milliards au 31 décembre 2001 contre Centrale (COBAC) des 32 banques en 1 635 milliards au 31 décembre 2000. activité indique que (i) une banque a Cette hausse est attribuable à été jugée en situation financière solide l’accroissement de 15,8 % des dépôts (cote 1), (ii) 15 banques ont été du secteur privé tandis que ceux de classées en bonne situation financière l’Etat se sont contractés de 16,1 %. (cote 2), (iii) neuf banques sont en La capacité de financement situation financière fragile (cote 3) et dégagée par les banques est ressortie (iv) deux banques sont en situation à 399 milliards, en régression de 21 %. financière critique (cote 4). Par ailleurs, Le recours au refinancement de la cinq banques de création récente ont BEAC s’est élevé à 15 milliards, en été analysées hors système de accroissement de 7,1 %. cotation. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

8 La cote est attribuée aux établissements de crédit à travers le système automatisé de cotation des établissements de crédit assujettis à la COBAC (SYSCO). Elle dépend de la position de l’établissement par rapport aux normes réglementaires et au respect des dispositifs de contrôle interne.

118 enregistré unehausse 13 %,passant milliards. à 78%sesontstabilisées110 créances ensouffrance provisionnées et 95milliardsdecréditsàl’Etat.Les 606 milliardsdeconcoursàl’économie milliards au31décembre2001,dont augmenté de11%,atteignant701 B. 2001 untotalcumulé desbilansde1 activité ontprésentéau31décembre A. VUEGÉNÉRALE SITUATION PAR PAYS Au Au Les dépôtsdelaclientèle ont Les créditsbancairesdistribués ont Crédits bruts Dépôts delaclientèle Provisions Créances douteuses Total cumulédesbilans Ressources detrésorerie Emplois detrésorerie Capacité definancement Solde desopérationsclientèle Source Cameroun Ta dont : dont : Crédits àl’économie Crédits àl’Etat Dépôts privés Dépôts del’Etat b leau 33:Evolution desprincipauxagrégats del’activité : COBAC , les10banquesen bancaire auCameroun 119 r 201 milliards, enhaussede10%par de 229 milliards, en hausse de 22 %. %. de 229milliards, enhaussede22 dispose d’unecapacité de financement 47 %desdépôts. stables, enprogression, ontreprésenté Parprivé. ailleurs, lesressources de cesdépôtsprovient dusecteur prépondérante (80%) 154 %.Unepart lescréditsnetsàhauteurde couvrir de de 841à951milliards, etontpermis 1dcmr 0031décembre2001 31 décembre2000 apport à l’annéeprécédente. apport Le systèmebancairecamerounais 1 096 253 188 286 684 157 841 110 538 633 65 82 95 ( en milliardsdeFCFA) 1 201 287 229 331 761 190 951 110 606 701 59 86 95

Monnaie, Crédit et Système bancaire BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 10 banquess’estétabli au30juin2001 consolidé :lerésultatnetcumulé des niveau derentabilitédesbanquess’est sur leratio deliquidité.Par ailleurs, le ra activité, troissonteninfraction surle satisfaisants. Surles10banquesen solvabilité etdeliquiditéglobalement camerounais affichedesniveaux de lesystèmebancaire prudentielles, juin 2000. à 15milliardscontre14fin 9 A. VUEGÉNÉRALE A. VUEGÉNÉRALE Au Cameroun,l’exercicefiscaleva du1 tio de couverture des risques etune desrisques tio decouverture En ce qui concerne lesnormes En cequiconcerne Source Dépôts delaclientèle Provisions Créances douteuses Crédits bruts Total cumulédesbilans Ressources detrésorerie Emplois detrésorerie Capacité definancement Solde desopérationsclientèle Ta dont : dont : Dépôts privés Dépôts del’Etat Crédits àl’économie Crédits àl’Etat b leau 34:Evolution desprincipauxagrégats del’activité : COBAC bancaire enRépublique Centrafricaine er juillet del’annéeNau30juin N+1 9 120 analysées enhorscote. banques, decréationrécente, ontété (cote4).Deux financière critique (cote 3)etunebanqueensituation banques ensituationfinancièrefragile situation financière(cote2),deux cinqbanquesenbonne ressortir par rapport àdécembre2000. par rapport en décembre2001,baissede7% en activités’estchiffréà58milliards total cumulé desbilans3banques 1dcmr 0031décembre2001 31 décembre2000 La cotationdesbanquesfait En République Centrafricaine 20 13 33 12 32 14 46 63 -3 9 7 9 2 ( en milliardsdeFCFA) - 3 - 7 58 27 34 12 15 34 18 52 7 4 7 , le En dépit d’un environnement de 7 milliards du solde des opérations économique caractérisé par la stagnation avec la clientèle. En couverture partielle des activités, les crédits à la clientèle ont de ces besoins, deux des trois banques augmenté de 15 %. Cette hausse a du pays ont eu recours au refinancement profité principalement à l’Etat dont les de la BEAC pour un montant de 2 engagements ont crû de 28 % (18 milliards. milliards) contre une progression de 6 % pour les crédits à l’économie (34 Au plan de la réglementation milliards). La morosité de l’activité prudentielle, les trois banques du pays économique a affecté la qualité du sont solvables et une seule a respecté le portefeuille des banques ; les créances ratio minimum requis en termes de en souffrance sont passées de 12 à 15 liquidité. Cette situation s’explique milliards et ont été provisionnées à notamment par la hausse des crédits à la hauteur de 77 %. clientèle, la détérioration de la qualité du portefeuille et le faible niveau des dépôts. Les dépôts collectés au 31 décembre 2001 ont affiché un léger Les résultats du Sysco ont fait progrès (34 milliards contre 33 milliards) ressortir une banque en bonne situation et ont permis de couvrir les crédits nets à financière (cote 2), tandis que les deux concurrence de 84 %. Les dépôts privés, autres étaient en situation financière en hausse de 37 % (27 milliards), ont fragile (cote 3). plus que compensé la chute de près de Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, moitié des dépôts publics (7 milliards). Au Congo, la restructuration du système bancaire s’est poursuivie et Le système bancaire centrafricain a l’activité des banques s’est consolidée à dégagé un besoin de financement de fin décembre 2001, en dépit d’une baisse l’ordre de 3 milliards à fin décembre de 7 % des bilans cumulés des quatre 2001, conséquence d’une détérioration banques en activité (223 milliards).

121 Tableau 35 : Evolution des principaux agrégats de l’activité bancaire au Congo (en milliards de FCFA) A. VUE GÉNÉRALE 31 décembre 200010 31 décembre 2001

Crédits bruts 75 121 dont : Crédits à l’Etat 7 21 Crédits à l’économie 68 100 Créances douteuses 43 48 Provisions 41 41

Dépôts de la clientèle 162 117 dont : Dépôts de l’Etat 111 22 Dépôts privés 51 95

Solde des opérations clientèle 126 35 Capacité de financement 123 31 Emplois de trésorerie 131 48 Ressources de trésorerie 8 17 Total cumulé des bilans 240 223

Source : COBAC

Les engagements sur la clientèle La baisse des dépôts s’étant se sont chiffrés à 121 milliards à fin révélée plus importante que celle des décembre 2001 dont plus d’un tiers de crédits, les banques ont vu le solde créances douteuses provisionnées à de leurs opérations avec la clientèle concurrence de 84 %. Les crédits au chuter de 126 milliards en décembre secteur privé ont représenté 82 % de 2000 à 35 milliards en décembre l’ensemble contre 91 % au 31 2001. En conséquence, leur capacité décembre 2000 en raison de l’accrois- de financement s’est amoindrie, sement de 200 % des crédits à l’Etat. revenant de 123 à 31 milliards. Sur les quatre banques en activité, une a Les dépôts de la clientèle ont eu recours au refinancement de baissé de 28 % pour s’établir à 117 l’Institut d’Emission à hauteur de 2 milliards en décembre 2001 à cause milliards. de la contraction des dépôts de l’Etat qui ont chuté de 111 à 22 milliards. Une banque sur les quatre en Toutefois, les dépôts ont couvert les activité a respecté l’ensemble des crédits nets à hauteur de 144 %. normes de solvabilité au 31 décembre BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

10 Les données sur le système bancaire congolais au 31 décembre 2000 n’intègrent pas les statistiques de l’UCB.

122 2001, et deux ont présenté un taux de Au Gabon, où le paysage liquidité insuffisant par rapport au bancaire a vu la mise en liquidation minimum réglementaire. de la Banque Nationale pour le Crédit Rural (BNCR) et l’agrément de La cotation des banques l’Interfi Banking Corporation (IBC), le congolaises a fait ressortir une banque système bancaire est resté solide au en bonne situation financière (cote 2), plan des équilibres financiers. Le une deuxième en situation financière total cumulé des bilans des 5 fragile (cote 3) et une en situation banques11 en activité s’est chiffré à financière critique (cote 4). La situation 799 milliards en décembre 2001, en de la quatrième banque de création légère hausse (1,1 %) par rapport à récente a été analysée en hors cote. décembre 2000.

A. VUETab leauGÉNÉRALE 36 : Evolution des principaux agrégats de l’activité bancaire au Gabon (en milliards de FCFA)

A. VUE GÉNÉRALE 31 décembre 2000 31 décembre 2001

Crédits bruts 433 494

dont : Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, Crédits à l’Etat 76 75 Crédits à l’économie 357 419 Créances douteuses 29 43 Provisions 19 27

Dépôts de la clientèle 488 490 dont : Dépôts de l’Etat 129 93 Dépôts privés 359 397

Solde des opérations clientèle 85 36 Capacité de financement 155 67 Emplois de trésorerie 255 164 Ressources de trésorerie 100 97 Total cumulé des bilans 790 799

Source : COBAC

Les crédits bruts à la clientèle ont de plus de moitié et couvertes par des progressé de 14 % pour se situer à 494 provisions à hauteur de 63 %. milliards en décembre 2001, dont 85 % octroyés au secteur privé. Les Les dépôts de la clientèle se sont créances sur l’Etat ont stagné à 75 stabilisés à 490 milliards et sont milliards à fin 2001. La qualité du composés à plus de 80 % de portefeuille s’est détériorée eu égard ressources du secteur privé dont la aux créances en souffrance, en hausse moitié sous forme de dépôts à terme.

11 IBC n’avait cependant pas encore ouvert ses guichets en 2001.

123 Ces ressources ont couvert les crédits Cinq banques ont montré, sur le nets à hauteur de 105 %. plan de la cotation, une bonne situation financière (cote 2). La sixième, n’ayant Le système bancaire gabonais a pas encore ouvert ses guichets, a été dégagé une capacité de financement classée en hors cote. de 67 milliards, en baisse de 57 % par rapport à fin décembre 2000. Le refinancement auprès de la BEAC, bien En Guinée Equatoriale, l’activité qu’ayant doublé, est resté modeste ( 3 bancaire a connu un développement milliards). rapide à l’image de la forte croissance économique du pays. Le total cumulé Les banques gabonaises ont des bilans des trois banques12 en affiché un niveau de solvabilité activité est en effet passé de 64 globalement satisfaisant, mais le ratio milliards à fin décembre 2000 à 108 de liquidité n’est respecté que par trois milliards à fin décembre 2001, soit une banques sur les cinq analysées. hausse de 69 %.

Tableau 37 : Evolution des principaux agrégats de l’activité bancaire en Guinée Equatoriale

(en milliards de FCFA)

A. VUE GÉNÉRALE 31 décembre 2000 31 décembre 2001

Crédits bruts 31 41 dont : Crédits à l’Etat 2 2 Crédits à l’économie 29 39 Créances douteuses 3 4 Provisions 3 4

Dépôts de la clientèle 39 74 dont : Dépôts de l’Etat 6 33 Dépôts privés 33 41

Solde des opérations clientèle 10 36 Capacité de financement 17 42 Emplois de trésorerie 26 55 Ressources de trésorerie 9 13 Total cumulé des bilans 64 108

Source : COBAC

Les engagements sur la clientèle progression de plus d’un tiers, sont se sont inscrits en hausse de 29 % provisionnées à raison de 86 %. pour se situer à 41 milliards, dont moins de 4 % de crédits à l’Etat. Les Favorisés par la croissance

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice créances en souffrance, représentant économique et l’accroissement des 10 % du portefeuille crédit, et en revenus des ménages et de l’Etat, les

12 Une nouvelle banque , la BGFI-GE, est entrée dans le paysage bancaire de la Guinée Equatoriale et a bouclé son premier exercice en 2001.

124 dépôts de la clientèle sont passés de d’un niveau de solvabilité satisfai- 39 milliards à 74 milliards et ont sant. Les trois banques en activité couvert les crédits nets à la clientèle à ont respecté le minimum requis pour hauteur de 199 %. Cette évolution des le ratio de couverture des risques. ressources s’explique surtout par la forte augmentation des dépôts de l’Etat En ce qui concerne la cotation qui sont passés de 6 milliards à 33 des banques, elle est satisfaisante : milliards. une banque est jugée en situation financière solide (cote 1) ; une a Concomitamment à l’augmentation affiché une bonne situation financière des dépôts, le système bancaire (cote 2), et la troisième, de création équato-guinéen a dégagé un solde des récente, a été analysée en hors cote. opérations avec la clientèle de 36 milliards contre 10 milliards en 2000. Au Tchad, le total cumulé des En conséquence, la capacité de bilans des six banques en activité s’est financement a augmenté de 148 % élevé à 146 milliards à fin décembre pour se situer à 42 milliards. L’excé- 2001, en hausse de 25 % par rapport à dent de trésorerie (44 milliards) a été fin décembre 2000. Les crédits à la placé, à parts égales, auprès de clientèle ont progressé de 19,4 % pour l’Institut d’Emission et des banques se fixer à 86 milliards, dont 63 % ont associées. servi à financer le secteur privé. La

proportion de créances en souffrance Crédit, Système Bancaire et Financier Monnaie, Sur le plan prudentiel, les est revenue de 30 % à fin décembre banques équato-guinéennes ont 2000 à 21 % fin 2001 ; celles-ci sont disposé d’une liquidité confortable et provisionnées à hauteur de 72 %.

A. VUETab leauGÉNÉRALE 38 : Evolution des principaux agrégats de l’activité bancaire au Tchad (en milliards de FCFA)

A. VUE GÉNÉRALE 31 décembre 2000 31 décembre 2001

Crédits bruts 72 86 dont : Crédits à l’Etat 29 32 Crédits à l’économie 43 54 Créances douteuses 21 18 Provisions 15 13

Dépôts de la clientèle 73 84 dont : Dépôts de l’Etat 32 31 Dépôts privés 41 53

Solde des opérations clientèle 17 11 Capacité de financement 23 32 Emplois de trésorerie 28 45 Ressources de trésorerie 5 13 Total cumulé des bilans 117 146

Source : COBAC

125 Les ressources-clientèle (84 milliards, grâce à l’excédent de milliards) ont augmenté sous la férule capitaux permanents. Par ailleurs, le des dépôts privés, en accroissement refinancement auprès de la BEAC s’est de près d’un tiers. Ils sont largement accru de 3 à 8 milliards. tributaires de dépôts à vue, chiffrés à 69 milliards, soit 74 % du total. Les La liquidité du système bancaire dépôts de l’Etat se sont établis à 31 tchadien a été confortable et son milliards et ont représenté 37 % des niveau de solvabilité satisfaisant. Sur ressources-clientèle. les 6 banques en activité, une seule est en infraction sur le ratio de couverture Le solde des opérations avec la des risques. clientèle (11 milliards) s’est replié de 35 %, en raison d’une hausse des En ce qui concerne la cotation, deux crédits à la clientèle plus importante banques tchadiennes sont classées en que celle des dépôts. Néanmoins, les bonne situation financière (cote 2) tandis banques tchadiennes ont dégagé une que les quatre autres sont en situation capacité de financement de 32 financière fragile (cote 3).

C. REFORMES DU SYSTEME BANCAIRE ET FINANCIER

1. Réaménagement de la - le règlement relatif à la réglementation bancaire représentation du capital minimum ;

En vue de se conformer aux - le règlement sur les engagements principes du Comité de Bale pour un en faveur des actionnaires, contrôle bancaire efficace, la COBAC a associés, administrateurs, diri- engagé une mise à jour des normes geants et personnel. prudentielles pour assurer et contrôler la liquidité et la solvabilité des La nouvelle définition des fonds établissements de crédit. A cet effet, six propres nets inclut désormais les règlements en relation avec les fonds subventions d’investissement (autres propres nets ont été réaménagés au que celles définitivement acquises) et cours de l’exercice 2001 : le bénéfice intermédiaire dans les fonds propres complémentaires. - le règlement relatif à la définition des fonds propres nets ; Pour ce qui est du ratio de la couverture des risques, le rapport - le règlement portant sur la minimum entre le montant des fonds couverture des risques ; propres nets et l’ensemble des risques est désormais fixé à 6 % à compter de - le règlement relatif à la janvier 2003, à 7 % en janvier 2004 et couverture des immobilisations ; 8 % en janvier 2005. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice - le règlement sur la division des En outre, les taux de pondération risques ; applicables aux éléments d’actif et de

126 r hors-bilan ontétérevus. Lapondé- des procé-dures internes écrites, une écrites, des procé-duresinternes contrôle desopérations etdesrisques, nant notammentun systèmede compre- système decontrôleinterne crédit doivent dorénavant sedoterd’un ce titre". besoin, desactionscomplémentairesà r des etdemaîtrise de surveillance cohérence dessystèmesdemesure, notammentla du contrôleinterne, uneappréciationsurlaqualité "porter l’établissement descomptes"etde méthodes comptables adoptéespour des etlapermanence sur lapertinence uneappréciation etdeporter Externes par l’OrganeExécutifetlesAuditeurs des informations financièrespréparées "s’assurer delafiabilitéetclarté place unComitéd’Audit chargéde 50 milliards, sonttenus demettreen de crédit,dontletotalbilanexcède lesétablissementscrédit. Désormais, danslesétablissements de interne surlecontrôle règlement portant du procédé àl’enrichissement aussi, aucoursdel’exercice 2001, laCOBAC prudentielles, normes a comptes. ». connaissance descommissairesaux àla d’Administration etporté soumis àl’approbationduConseil doit être administrateur etdirigeant fa notamment que«Tout engagementen etpersonnelstipule dirigeants ou associés, administrateurs, crédit enfaveur deleursactionnaires engagements desétablissements de économiques. deconvergencecritères despolitiques fonctiondésormais durespectdes en faveur desEtatsdelaCEMAC est ation retenue pourlesengagements isques etdeproposer, autantquede v eur d’unactionnaireouassocié, P leréaménagementdes Hormis Le nouveau règlementrelatifaux ar ailleurs, lesétablissements de 127 entré envigueurle1 le27novembreMinistériel 2000,est Centrale, adoptéparleComité Economique etMonétairedel’Afrique de CréditdanslaCommunauté l’Agrément UniquedesEtablissements UMAC/COBAC institutionde portant 2. Règlementconstituant fo astreint àl’accomplissementdes succursale ouuneagence, sansêtre membre, d’yimplanterunefiliale, une souhaite, del’étendreàunautreEtat la Communauté, ledroit, s’il le son activitédansunEtatmembrede ay banque ouunétablissement financier, « L’Agrément Uniqueconfèreàune 1er decerèglement,alinéa3, unité doittenirune comptabilité d’un agrément unique. classé encote1ou2pourbénéficier l’établissement decréditdoitêtre édictées parlaCOBAC. Decefait, prudentielles l’ensemble desnormes derespecter financière leurpermettant doivent aussi disposerd’uneassise après avis conforme delaCOBAC. Ils de deuxans, parl’Autorité Monétaire, doivent avoir étéagréés, depuisplus unique, lesétablissements decrédit ledit pays. ». reporting. etunsystèmede desrisques maîtrise etde des systèmesdesurveillance etdesrésultats, de mesuredesrisques traitement del’information, unsystème organisation comptable, unsystèmede r ant obtenu l’autorisation d’exercerant obtenu l’autorisation malités relatives àl’agrément dans la CEMAC l’Agrément Uniquedans eRgeet °01/00/CEMAC/ Le Règlementn° Suivant lesdispositionsdel’article Une fois implantée, lanouvelle P our bénéficierd’unagrément er janvier 2001.

Monnaie, Crédit, Système Bancaire et Financier autonome et sa maison-mère est tenue (EMF), octroyant des crédits, collectant d’établir une situation consolidée à de l’épargne et offrant des services adresser à la COBAC. financiers spécifiques au profit des populations évoluant, pour l’essentiel, en marge du circuit bancaire 3. Projet de Règlement traditionnel. Cependant ces entités CEMAC de l’activité de n’ont pas le statut de banque ou micro-finance d’établissement financier.

Au cours de l’année 2001, le projet Pour exercer l’activité de de Règlement CEMAC relatif aux microfinance, l’établissement doit conditions d’exercice et au contrôle de obtenir un agrément de l’Autorité l’activité de microfinance a été finalisé Monétaire, après avis conforme de la et sera soumis en janvier 2002, au COBAC ; ses dirigeants et commis- Comité Ministériel de l’Union Monétaire saires aux comptes sont soumis aux de l’Afrique Centrale (UMAC), pour mêmes conditions d’agrément des adoption. banques et des établissements de crédit. En effet, le développement des institutions de microfinance dans la La COBAC est habilitée à fixer les Sous-région a rendu nécessaire la règles relatives à l’équilibre financier mise en place d’un cadre régissant des EMF. Il lui revient, de ce fait, de leurs activités. Ce projet de réglemen- définir les règles relatives aux normes tation comporte 71 articles traitant de gestion que ces établissements sont notamment des opérations et services tenus de respecter en vue de garantir autorisés, de l’organisation de la leur liquidité, leur solvabilité et profession, des agréments, autori- l’équilibre de leur situation financière. sations préalables, déclarations et interdictions, des normes réglemen- En ce qui concerne la supervision taires, de la surveillance et du contrôle des activités des EMF, le projet prévoit des établissements, des sanctions, de un contrôle interne, un contrôle externe l’administration provisoire et de la et la surveillance de la COBAC. Cette liquidation. dernière s’exercera à travers les contrôles sur place et sur pièces. Les La microfinance peut ainsi être EMF existantes disposeront d’un délai perçue comme une activité exercée par de 36 mois, à compter de l’entrée en des entités agréées, appelées vigueur du texte, pour se conformer aux Etablissements de Micro Finance nouvelles dispositions réglemen-taires. BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

128 Troisième partie :

Administration, Autres activités, Comptes et résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 CHAPITRE I

ADMINISTRATION DE LA BANQUE

A. FONCTIONNEMENT DES ORGANES DE DECISION

La Convention de l’Union l’émission des billets de banque Monétaire de l’Afrique Centrale et des monnaies métalliques ainsi (UMAC) et les nouveaux statuts de la que sur leur retrait et leur BEAC définissent de manière précise annulation. les attributions respectives du Comité Ministériel de l’UMAC et du Conseil De son côté, le Conseil d’Administration de la Banque. d’Administration administre la Banque et veille à son bon fonctionnement. Il Le Comité Ministériel, composé de définit et met en oeuvre la politique deux Ministres pour chaque Etat monétaire de l’Union conformément membre, dont le Ministre des Finances, aux dispositions de la Convention régissant l’UMAC et aux statuts de la examine les grandes orientations en Comptes et Résultats financiers de la Banque activités, Autres Administration, matière de politique économique des BEAC. Etats et assure leur cohérence avec la politique monétaire commune. En ce qui concerne les dispositions 1. Comité Ministériel principales relatives au fonctionnement de la BEAC, le Comité Ministériel : Durant l’exercice sous revue, le Comité Ministériel s’est réuni aux dates - décide de l’augmentation ou de la et lieux suivants : réduction du capital de la Banque; - 23 avril 2001 à Douala ; - donne son avis conforme sur les - 14 juillet 2001 à Douala (réunion propositions de modification des extraordinaire) ; statuts de la Banque soumises - 24 septembre 2001 à Paris par le Conseil d’Administration ; (réunion extraordinaire) ; - 5 novembre 2001 à Libreville - ratifie les comptes annuels de la (réunion extraordinaire) ; Banque approuvés par le Conseil - 4 décembre 2001 à Yaoundé. et décide, sur proposition de celui-ci, de l’affectation des Au cours de ces réunions, les résultats ; Ministres ont examiné les questions relatives à l’environnement interna- - statue, sur proposition du tional et à la conjoncture économique, Conseil, sur la création et monétaire et financière des Etats

131 membres. A cet effet, ils se sont ci-après : particulièrement préoccupés par le ralentissement des exportations de la -7 février 2001 à Douala (réunion CEMAC. Ils ont également manifesté extraordinaire) ; une grande attention aux débats -2 avril 2001 à Malabo ; relatifs aux moyens à mettre en place - 12 juillet 2001 à N'djamena ; pour enrayer la récession mondiale, au - 18 décembre 2001 à Yaoundé. volume d’aide qu’il conviendrait d’apporter aux pays en développement Au cours de ces réunions, le et aux mesures mises en œuvre pour Conseil a passé en revue la situation lutter contre le blanchiment de l’argent économique, monétaire et financière sale et aux circuits de financement du des Etats membres de la Communauté terrorisme. et s’est préoccupé, lors de sa séance du 18 décembre 2001, de la dégradation Le Comité Ministériel a en outre que connaît l’environ-nement écono- souligné la nécessité pour les Etats de mique international depuis les attentats faire respecter les textes commu- du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Il nautaires et a indiqué que la Cour de a toutefois relevé que, malgré la Justice de la CEMAC est désormais morosité des échanges mondiaux, les seule compétente pour gérer les économies de la CEMAC devraient conflits éventuels entre les établis- connaître en 2001 une croissance en sements de crédit et la Commission termes réels de l’ordre de 6 %. Bancaire ou la BEAC. Il a aussi approuvé le chronogramme devant Les administrateurs ont invité le conduire à la mise en œuvre effective Gouvernement de la Banque à dès 2002 des textes portant création maintenir une vigilance étroite sur du Groupe d’Action contre le l’évolution de la masse monétaire, afin Blanchiment d’Argent en Afrique de prendre toutes les mesures qui Centrale (GABAC). s’imposent au cas où celle-ci nourrirait l’inflation. Ils l’ont encouragé à Les Ministres ont par ailleurs pris augmenter les réserves obligatoires, acte de l’avis conforme du Conseil dans le but de mieux maîtriser d’Administration, en approuvant les l’abondante liquidité des banques. comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2000 et en décidant de Les principales décisions prises l’affectation du résultat de l’exercice. Ils par le Conseil d’Administration ont été ont également adopté le texte actualisé les suivantes : et harmonisé de l’Accord de Siège, et autorisé le Gouverneur de la Banque à - Approbation des comptes signer avec les Gouvernements de définitifs de la Banque et chacun des Etats membres un Accord proposition d'affectation du de Siège suivant un modèle résultat de l’exercice clos au 31 harmonisé. décembre 2000 à soumettre à la décision du Comité Ministériel ;

2. Conseil d’Administration - Adoption du budget de la Banque de la Banque pour l’exercice 2002 ;

Le Conseil d’Administration a tenu - Ratification des objectifs moné- BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice au cours de la période sous revue, taires et de crédit pour les une réunion extraordinaire et trois exercices 2001 et 2002 ; séances ordinaires aux dates et lieux - Décision de l'uniformisation des

132 grilles des salaires des Agents Présidence de la République, régis par les Clauses et Fritz NASAKO, Conseiller Conditions Générales et de Technique auprès des services du réaménagement de certains Premier Ministre, et René articles et annexes subséquentes MBAPPOU EDJENGUELE, des statuts du personnel ; Président du Comité de Suivi des Programmes Economiques, ont - Approbation des modifications été désignés Administrateurs relatives à la Convention portant titulaires en remplacement création de la Commission respectivement de Messieurs Bancaire de l’Afrique Centrale, Jean-Philippe NJECK, Dieudonné ainsi que du logo et du fanion de BIBOUM NYEMB et Urbain la BEAC ; OLANGUENA AWONO.

- Adoption du chronogramme - Concernant la représentation révisé de la mise en œuvre du centrafricaine, Messieurs Richard projet d’émission des titres LAKOE, Chargé de Mission en publics, avec mandat au matière de banques, assurances Gouverneur de prendre les et des relations avec les mesures nécessaires pour institutions financières interna- permettre le démarrage effectif tionales au Ministère des Finan- du mécanisme au 1er janvier ces et du Budget, et Casimir 2003. MAGALAMON, Chargé de Mission, Chef de Division de la Par ailleurs, le Conseil a été Synthèse et de la Gestion de informé de la nomination par le l’Economie au Ministère du Plan Gouverneur de Monsieur Maurice et de la Coopération Interna- DINAMONA-LOUKOMBO au poste de tionale, ont remplacé Messieurs Directeur de l’Agence de Pointe-Noire Lazare DOKOULA et Jeannot et de Monsieur Augustin LOERI Christophe GOUGA III. Comptes et Résultats financiers de la Banque activités, Autres Administration, BISQUIT comme Directeur de l’Agence de Bata. - Dans la représentation tchadienne, Messieurs AHMAT Les changements intervenus au AWAD ABSAKINE, Directeur du cours de l’année 2001 dans la Trésor et de la Comptabilité composition du Conseil d’Adminis- Publique, et DJEKI BILIMI, tration sont les suivants : Directeur des Contrôles Econo- miques, deviennent respective- - Au titre de la représentation ment Administrateurs titulaires et française, Monsieur Marc-Olivier suppléant en lieu et place de STRAUSS-KAHN, Directeur Messieurs OUSMANE Général des Etudes et des ABDOULAYE HAGGAR et Relations Internationales à la MAHAMAT AHMAT SALEH. Banque de France, et Monsieur Emmanuel CARRERE, Chef de Service de la Zone Franc à la 3. Comités Monétaires et Banque de France, ont succédé à Financiers Nationaux Messieurs Jean-Pierre PATAT et Jean BONNARDIN ; Au cours de l’exercice 2001, les Comités Monétaires et Financiers -Pour la République du Cameroun, Nationaux ont tenu leurs séances aux Messieurs Camille EKINDI, dates et lieux ci-après : Conseiller Technique à la CAMEROUN

133 - 10 octobre 2001 à Bata. - 22 février 2001 à Yaoundé ; - 11 juin 2001 à Yaoundé ; TCHAD - 30 octobre 2001 à Yaoundé. - 14 février 2001 à N’djaména ; CENTRAFRIQUE - 13 juin 2001 à N’djaména ; - 18 octobre 2001 à N’djaména. - 20 février 2001 à Yaoundé ; - 16 octobre 2001 à Douala. Les Comités Monétaires et Financiers Nationaux ont, au cours de CONGO leurs séances, examiné l’environ- nement économique international et - 13 février 2001 à Brazzaville ; ses répercussions sur les situations - 18 juin 2001 à Brazzaville ; économiques, monétaires et finan- - 16 octobre 2001 à Brazzaville. cières des Etats. Ils ont autorisé les mobilisations de crédit de leur GABON compétence et approuvé les dossiers à soumettre au Conseil d’Administration. - 7 mars 2001 à Libreville ; Enfin, conformément à leurs nouvelles - 9 mai 2001 à Libreville ; attributions (article 49 des Statuts de la - 15 octobre 2001 à Libreville. BEAC), ils ont pris connaissance des résultats de l’exercice de surveillance GUINEE EQUATORIALE multilatérale des Etats membres et donné leur avis. - 8 février 2001 à Douala ; - 15 juin 2001 à Douala ;

B. FONCTIONNEMENT DES COMITES NATIONAUX DES BALANCES DES PAIEMENTS

Les Comités Nationaux de la membres et le financement des jetons à Balance des Paiements se sont réunis verser lors des sessions. dans quatre pays de la Communauté. Au Gabon, le Comité National de En République Centrafricaine, le la Balance des Paiements, lors de sa Comité National de la Balance des séance du 8 mars 2001, a adopté les Paiements a approuvé, le 11 janvier documents portant sur les années 2001, les statistiques du secteur extérieur 1995 à 1999. Le Président du Comité a pour les années 1998 et 1999. Le Comité félicité la Banque Centrale pour les a donné mandat au Secrétariat, de efforts déployés en vue de rattraper les préparer un projet de décret à examiner retards. Il a en outre exhorté les BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice en Conseil des Ministres, en vue de autorités de la Banque à tout mettre en préciser la nouvelle composition de ses œuvre pour rendre plus régulier la

134 production des statistiques de la BEAC de saisir les Ministres des Mines balance des paiements et des études et de l’Economie afin que des spécifiques sur le secteur extérieur. dispositions soient prises pour faciliter la collecte des données notamment du En Guinée Equatoriale, deux secteur pétrolier. La seconde réunion sessions du Comité National de la s’est tenue le 20 septembre 2001, et a Balance des Paiements ont eu lieu en examiné les données de la balance 2001. La première, s’est tenue le 21 des paiements de l’année 1999. juin 2001, et a adopté les statistiques des années 1995 à 1998. A cette Au Tchad, le Comité National de la occasion, le Comité a pris acte de la Balance des Paiements s’est réuni le résorption des retards et a donné 21 juin 2001 et a approuvé les balances mandat au Directeur National de la des paiements de 1998 et 1999.

C. FONCTIONNEMENT DES CONSEILS NATIONAUX DE CREDIT (CNC)

Aucune réunion des Conseils Nationaux de Crédit (CNC) ne s’est tenue au cours de l’année 2001.

D. FONCTIONNEMENT DES SERVICES Comptes et Résultats financiers de la Banque activités, Autres Administration,

1. Réunion des Chefs de caractère injustifié des récentes Centre attaques spéculatives contre le Franc CFA. La réunion des Chefs de Centre de la BEAC au titre de l’année 2001 s’est Trois thèmes principaux étaient à tenue du 07 au 11 janvier 2002 à l'ordre du jour : Yaoundé, au siège de la Banque, sous la présidence de Monsieur Jean-Félix i) la BEAC, pôle d'excellence, avec MAMALEPOT, Gouverneur de la quels atouts ; Banque. ii) le fonctionnement de la Banque Dans son allocution introductive, le face aux technologies nouvelles ; Gouverneur a rappelé les principales iii) la sécurité de la Banque : bilan et évolutions économiques, monétaires et perspectives. financières de la CEMAC et la situation comptable de la Banque en 2001, ainsi Concernant le premier point, le que les perspectives pour 2002. Les Gouverneur a insisté sur le fait que fondamentaux économiques de la l'excellence constitue une ambition Sous-Région demeurent favorables et permanente visant aussi bien la bien orientés, ce qui montre le compétence et la rigueur profession-

135 nelles, la bonne tenue en société Gouverneur a recommandé qu’elle soit qu’une probité à toutes épreuves. élargie et renforcée afin de couvrir tous les secteurs de la Banque. Au sujet des nouvelles technologies, les participants ont noté que la mise en place de la messagerie Groupwise, le 2. Evolution des effectifs transfert de fichiers de données, la supervision ou l’exploitation des sites à Les effectifs de la Banque se sont distance, la téléphonie de service et le accrus de 8 % au cours de l’exercice réseau VSAT sont déjà opérationnels ou 2001, passant de 1 623 agents à 1 754 en voie d’achèvement. agents. Cette évolution a résulté essentiellement de l’augmentation du A cet effet, le Gouverneur a personnel d’exécution dont le nombre est demandé aux différentes Commissions passé de 1 387 à 1 516, en raison en charge de ces questions d'identifier notamment du renforcement des effectifs les rigidités rencontrées dans le de sécurité et des salles de tri. Dans la fonctionnement de la Banque, de même période, douze décès ont été comparer les méthodes actuelles de enregistrés. Le nombre de cadres travail avec celles qu'imposent les supérieurs, qui s’est situé à 238 au 31 nouvelles technologies, puis de lui faire décembre 2001, s’est accru de deux des propositions d'adaptation. personnes, après la titularisation de 6 cadres supérieurs de formation juridique, S’agissant de la sécurité, outre les le départ à la retraite d’un cadre Services sensibles de l’Emission supérieur et la mise à disposition de leurs Monétaire et de l’Informatique, le Etats d’origine de trois autres cadres.

Tableau n° 39 : Evolution des effectifs par Pays ou Centre

Répartition de Effectifs en nombre Accrois- l’effectif au 31/12/2001 Pays ou Centre sement en Dont cadres supérieurs 31/12/2000 31/12/2001 nombre En % En nombre En %

Services Centraux 390 438 48 25 121 51 Bureau Extérieur de Paris 6 6 - 0,5 2 1 Cameroun 498 513 15 29 34 14 République Centrafricaine 113 121 8 7 11 4,5 Congo 167 181 14 10,5 19 8 Gabon 197 222 25 12,5 23 10 Guinée Equatoriale 101 107 6 6 11 4,5 Tchad 151 166 15 9,5 17 7

Total 1 623 1 754 131 100 238 100 BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

136 La répartition des1316autresagents La répartition 438 agentsdont121Cadressupérieurs. du personneldelaBanque, soit quart • 3.1.2 Cours deformation avec leFM regroupant untotalde108participants. séminaires ontétéorganisés décembre 2001,quatrecourset contexte delamondialisation.Au 31 sur l'Intégration régionaledansle septembre 2001àDakarparuncours deuxième phaseaeulieuen poursuivre en2001. deux BanquesCentrales à la première expérience les ontconforté résultats enregistrésaucoursdecette réalisé àfindécembre1999.Lesbons de 18coursparanaétéentièrement Fo l’organisation parlesCentresde macroéconomique centréesur programme deformation engestion 3.1 Actionsdeformation 3.1.1 Projet BCEAO/BEAC de • 3. Formation rm W auxcoursorganisésà part Sept cadresdelaBEAC ontpris des pays delaCEMAC, de la trentaine depersonnes originaires Y financières" aétéorganiséà de programmation etpolitiques Un ateliersurles"travaux pratiques Les Services Centraux ont abrité un Centraux ontabrité Les Services Le démarrage effectif decette Lancé enjuillet1996,le aoundé parl'Institutdu FMI.Une ashington parl’InstitutduFMI; ation delaBEAC etdelaBCEAO e xtérieure économique f ormation en gestion macro-ormation engestion I 137 (CESAG) baséàDakar. enGestion d'Etudes Supérieures Banque etFinanceauCentreAfricain ont crééuncycledeMastèreen universités etdesbailleursdefonds, BEAC, avec des enpartenariat Banque deFrance, laBCEAO et la domaine bancaireetfinancier, la fo de francophone d'unestructure Afrique (IBFI) delaBanqueFrance. Bancaire etFinancierInternational séminaires organisésparl’Institut fo Banque deFrance enmatièrede Coopération signéentrelaBEAC etla l’organisation duconcours. sélection duChef de projetet dans lespays delaCEMAC, la les actionsdepromotionduMastère lancement duprogramme notamment dans touteslesétapesayant aboutiau Fo de laCEMAC. LaDirectiondela av mastère aeulieuenoctobre2001 3.1.4 MastèreenBanqueet 3.1.3 Cours deformation dela et Guinée Equatoriale 6%. et GuinéeEquatoriale 9,5 %,République 7% Centrafricaine Gabon 12,5%,Congo10,5Tchad est lasuivante :Cameroun29%, r r ec 28auditeursdont8ressortissants r mation de cadres supérieurs dansle mation decadressupérieurs aux mation, sixcadresontparticipé participé àcetteformation. participé et deSaoTomé ont etPrincipe Congo, duRwanda, deMadagascar République Démocratique du mation delaBEAC s'estimpliquée L En vuedepallierl'inexistence en Dans lecadreduProtocolede ’ouverture inaugurale dece ’ouverture Finances Banque deFrance

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 plus tôt. Le nombre d’agents inscrits à plus tôt.Lenombred’agents inscrits contre23unan enregistrant 39inscrits cette année, tout particulier du CIFPBontconnu unengouement àl’année2000.Lescours par rapport revue de 84agents, en haussede9,5% pendantl’annéesous participation périodiques. soutenus pardesséminaires l’Institut Technique deBanque(ITB), Profession Bancaire(CIFPB)et deFormation dela International e ceux diffusésparlesorganismes travers sonréseau,etd’autrepart, qui sontdispensésparlaBEAC à centres pardesséancesderépétition, appuyéslocalementdansles internes, lescours correspondance ;d’unepart, spécialisés professionnels par l’organisation desenseignements poursuivie cetteannéeavec Banque parlesAutorités Monétaires. nouvelles missionsassignéesàla prévision, etdeprendreencompteles domaines delamodélisationet spécialisées, notammentdansles disposer decompétencesélargieset àl’Institutd’émissionde permettre traditionnelle filièreGestion,afinde ont étécrééesauxcôtésdela Economie etStatistiques-Econométrie, quarante trois(43)candidatsAES. stagiaires quienestissue, compte Nationales. La17èmepromotiondes de Paris etlessixDirections d’examen quesontleBureauExtérieur novembre 2001danslesseptcentres (AES) s’estdérouléles6et7 d’Agents d’EncadrementSupérieur Ser 3.1.5 xtérieurs quesontleCentre xtérieurs Les cours internes ontenregistréla Les coursinternes La formation continue s’est Deux filièressupplémentaires, Le concourspourlerecrutement Recyclage du Perfectionnement etdu vice deFormationcontinue, 138 plus tôt. le BP, areçu10agentscontre9unan e localepréparant aux structure Financière (CFPCF)deYaoundé, Professionnelle Comptable et contre 43l’annéedernière. l’ITB estdemeuréétaleà44en2001 3.1.6 ActivitésduPôle-Dette tels que: séminaires régionauxsurdesthèmes cadre del'initiative PPTEainsiquesept désendettement duCongodansle atelier nationalsurlastratégie de l'Ouest (Pôle-Dette)aorganiséun duCentreetde la DetteenAfrique Régional deFormation enGestionde dette etdesfinancesvenus despays de gestiondela cadres desstructures de 328 enregistré laparticipation xamens nationauxtelsqueleCAPet Enfin, leCentredeFormation Au • • • • •l • Ces séminairesetateliers ont •

PPTE ; dans lecadredel'initiative les renégociationsdedettes et deluttecontrelapauvreté; projections macroéconomiques enmatièrede internationales les meilleurespratiques la gestiondedette; simulation DebtPro; l'utilisation dulogicielde et auxfinances. rentes àlagestiondedette affé- les questionsjuridiques à ladettepublique ; cours del’année2001,lePôle 'organisation institutionnellede la gestion de la dette intérieure ; la gestiondedetteintérieure la gestion des risques associés la gestiondesrisques interventions. d’un systèmed’évaluation des liaison etd’étudeslamiseenplace b documentaire, lapublication d’un pied d’unebasededonnées de donnéessurladette, lamise sur financière, laconstitutiond’unebanque de sonorganisationadministrative et les actionsrecouvrant lerenforcement organisation, lePôle-Detteaenvisagé la Recherche(UNITAR). des NationsUniespourlaFormation et etdel’Institut Monétaire International T du Grande Bretagne, duDépartement dela Développement International pourle duDépartement International, Commonwealth, deDebt Relief du (CNUCED), duSecrétariat Commerce etleDéveloppement Conférence desNationsUniespourle de laBanqueMondiale, dela matière degestionladetteauprès en meilleures pratiques internationales les às'approprier participants afind'aiderles internationales av dediversifierentrepris sonpartenariat les besoinsd'assistanceextérieure. Elle aégalementcontribué àréduire renégociation deleurdetteextérieure. et àpréparerlesdossiersde dette danslecadredel'initiative PPTE pays àélaborerleurstratégie dela surlescapacitésdeplusieurs certain fo et duRwanda. deSaoTomela Mauritanie, &Principe delaGuinée, de ainsi queduBurundi, membres delaCEMAC etdel'UEMOA résor desEtats-Unis, duFonds ulletin trimestriel d'information, de ulletin trimestriel r mation duPôle-Detteaeuunimpact ec lesinstitutionsrégionaleset En ce qui concerne sapropre En cequiconcerne Le Pôle-Detteaégalement auxactivitésde La participation 139 lancées. N’Djaména etBrazzaville ontété pour lesCentresdeDouala, achevés, tandisquelescommandes Centres deBanguietLibreville ontété travaux d’installationdesbroyeurs des dessignesmonétaires. Les destruction sation deséquipementsdestinésàla centralisée etdemoderni- sécurité programmes d’installation dela réalisation danslesCentresdes Nationale àYaoundé etpoursuivila climatisation centrale delaDirection laremiseàneufde entrepris Moundou etSarh. f deslogements de reconstruction deschantiersde (iv) l’ouverture duBureaudeFranceville,truction et celles relatives auprojetderecons- P d’extension desAgencesdeMalaboet l’achèvement desétudesprojets Centraux, (ii) l’immeuble desServices d’aménagement du3èmeétagede (i)lelancementdestravauxinscrits induits parl’exiguïté deslocaux. effectifs etauxdysfonctionnements f gement desesinstallationsafin en placeunprogramme d’aména- a conduitlaBanqueCentrale àmettre 4. Gestiondesimmobilisations supplémentaires. N’djaména degroupes électrogènes Bangui, Brazzaville, Malaboet doter lesDirectionsNationalesde des ascenseursduSiègeetdécidéde réceptionné lestravaux derénovation onction desChefsdeCentre aire face àl’accroissementdes ointe-Noire, (iii)ledémarrage de P Pa C’est danscecadrequesesont Le développement desesactivités ar ailleurs, laBanquea r allèlement, laBanquea

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 une haussede30,8%. quiaenregistré Guinée Equatoriale fiduciaire avec unementionspécialeen augmentation deleurcirculation 6,6 %,lesautresEtatsontconnu une caine quiaaccuséunebaissede progression de9,2%. milliards au31décembre2000,en 31 décembre2001contre776,8 CEMAC s’estétabli à849,8milliardsau fiduciaire del'ensemble despays dela en 2001contre1151,7 en2000,soit Banque s'estélevé à1321,8milliards monétaires reçusaux guichets dela 2001. milliards en2000à2723,5 augmenté de13%,passant2411 (versements etprélèvements) ont 5. Gestiondumatériel 5.2. Activitégénéraledes de donnéesrelationnelle. informatiques etd’unenouvelle base l’acquisition desnouveaux serveurs del’exercice. trimestre dernier conférence aétélancéeaucoursdu etlavisio- la téléphonied’entreprise phase deceprojetVSAT quiconcerne par satellitedelaBanque. Laseconde tion dusystèmedetélécommunication première phasedestravaux d’installa- marquée parlaréceptionde 5.1. Circulation fiduciaire L Hormis laRépublique Centrafri- Hormis Le montantdelacirculation Le totaldesversements designes Les fluxdesbilletsetpièces Enfin, laBanqueaprocédéà monétaire ’année 2001 a surtout été ’année 2001asurtout caisses 140 République Centrafricaine. revanche, ilsontdiminué de7,2%en (+ 19%)etauCongo18%).En (+40%),auTchad Guinée Equatoriale ontétéenregistrésen importants de 11,3%.Lesprélèvements lesplus 1 259,3milliards, soitunaccroissement s’établissant à1401,6milliardscontre pièces ontconnu lamêmetendance, un replide3,2%auGabon. tandis quelesversements ontaccusé et enRépublique (+26,2%) Centrafricaine Tchad (+51,8%),auCongo30,1%) Cette évolution aétéplusmarquéeau l’ensemble delaZoned’Emission. une progression de14,8%pour présentent commesuit: moyen derécupération. dutaux reflétant ainsiunedétérioration contre 57,8%endécembre2000, enqualitédécembre 2001 triés moyenne de55%dutotaldesbillets cours destravaux soitune detri, confondues, ontétérécupéréesau v en reculde10,3%. billets contre280,5millionsen2000, qualité s’estélevé à251,5millionsde de 9,1%.Levolume en debilletstriés cours del’année2000,soitunebaisse sousrevuepériode contre328500000au parEtatetenqualitéau coursdela triés 5.3. Activitésdessallesdetri alides, toutesdénominations Les prélèvements desbilletset Au Les résultats de tri parcoupuresse Les résultatsdetri Plus de138millionscoupures - -

de 76,5%; pouruntauxderécupération triés 97 373000billetsde10F total, 298500000billetsontété récupération de68%; pouruntaux de triés 74 694000billetsde 5000 F - 40 908 000 billets de 2000 F coupures pour une valeur totale de 243 triés pour un taux de milliards contre 270,2 milliards à la fin récupération de 41 % ; de l’exercice précédent, en diminution de 10 %. Cette évolution masque - 65 296 000 billets de 1000 F cependant des disparités entre les triés pour un taux de Etats. En effet, l’exportation des billets récupération de 30,1 % ; gabonais, camerounais et guinéens a connu une accélération au cours de la - 20 194 000 billets de 500 F triés période sous revue, avec la plus forte pour un taux de récupération de hausse relevée en Guinée Equatoriale 18,0 %. (+ 73 %). Par contre, en République Centrafricaine, au Tchad et au Congo, 5.4. Le niveau des stocks une baisse a été observée, respecti- vement de 3,6 %, 26 % et 65,3 %. Le niveau des encaisses détenues par la Banque (signes émis et non Sur l’ensemble des billets exportés émis) au 31 décembre 2001 s'est situé hors de leur territoire d’émission, les à 2 197,5 milliards contre 1 386,8 billets centrafricains représentent 40 %, milliards un an plus tôt, soit près de suivis des billets tchadiens (18,2 %) et trois fois la valeur de la circulation gabonais (17,4 %). Par ailleurs, l’expor- fiduciaire moyenne de la CEMAC. Le tation de billets équato-guinéens a taux de couverture de la circulation enregistré une progression de 73 % fiduciaire a été par conséquent de par rapport à l’exercice écoulé, passant 289,5 % en décembre 2001 contre de 8,2 à 14,3 milliards. 198,2 % en décembre 2000 et 241 % à la fin de l’exercice 1999/2000. Ces exportations de billets se sont essentiellement faites à destination du 5.5. Billets exportés hors de Cameroun qui détient 62 % du stock leur territoire d'origine total des déplacés au 31 décembre Comptes et Résultats financiers de la Banque activités, Autres Administration, 2001 contre 73 % un an auparavant. Le stock de billets exportés hors de Le Tchad arrive en seconde position leur territoire d'émission arrêté au 31 avec 19 %, suivi du Congo avec 8 %, décembre 2001 a atteint 54 614 000 et de la Guinée Equatoriale avec 6,1 %.

141 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 élevé àFF30277320,soitFCFA 3027732000. pour euxdeformer lesCaissiersdesBanquescommerciales. Emissiondela Banque, àchargeensuite desChefsdeservice principalement pièces eurosaétéorganiséàDoualadu17au28septembre2001l’intention francs français etd’approvisionnement eneuros. datesàretenir,notamment lesprincipales lesmodalitésderécupération des les médias, etc. le grand public, lesopérateurs économiques, lesresponsables et d’entreprises chaque EtatsouslehautpatronageduMinistredesFinancesetaviséàlafois CEMAC du20juilletauseptembre2001.Cettecampagneaétéplacéedans le17juillet2001ets’estpoursuiviedanslesautresEtatsdela Gouverneur fiduciaire adémarréofficiellementàYaoundé parlaConférencedePressedu Fr propres ainsiquecellesdesTrésors Nationauxetàlesexpédier àlaBanquede la BEAC s’estengagéeàcentraliser àsonsiègeYaoundé sesencaisses leurs canauxhabituelsetassuréeparcorrespondants. de EUR7270000,soitFCFA 4768807390. celle desTrésors surunmontantglobal Nationauxle12décembre2001portant banques commercialesadémarréle1erdécembre2001. Banque deFrance, lapré-alimentationeneurosdeBEAC, desTrésors etdes ance suivant lesprocédureshabituelles. Le montant des encaisses des FF collecté en vue du rapatriement s’est Le montantdesencaissesFFcollectéen vuedurapatriement Un séminaire sur les caractéristiques etl’authentificationdesbillets Un séminairesurlescaractéristiques del’opération, surlesaspectsmatériels Elle amisl’accentprincipalement La campagned’information etdesensibilisationsurl’avènement del’euro 1. Communication-Formation Selon les dispositions arrêtées d’accord parties avecSelon lesdispositionsarrêtéesd’accordparties laBanquedeFrance, etrapatriementdes francsfrançais 3. Ramassage La pré-alimentationdesbanquescommercialess’estfaite aumoyen de Suivant cesdispositions, laBEAC aachevé saproprepré-alimentationet Conformément auxdispositionsarrêtéesdecommun accordavec la 2. Pré-alimentation nar °7:«Avènement del’Euro fiduciaire» Encadré n° 142 les CentresetleSiègeCentral. renduspar et laqualitédesservices e de l’Informatique ontétémisen plusieurs projetsinitiésparlaDirection 6.1. Systèmes 6. Informatisation desservices xploitation, rehaussantainsileniveau - LesystèmeVSAT, composé Laconnexion aouvert àl’Internet - d’Entreprise - Lamessagerie Au d’autres logicielsfacilitent les centresetlamiseen œuvre 2001. L’interconnexion detous d’exploitation le7septembre dans saphasedéfinitive centres delaBEAC, estentré d’antennes installéesdansles19 Centraux. desServices Internet le mondeextérieur, vialeHub- la Banque, communiquent avec r C’est ainsique1000agents, masse d’informations importante. la Banqueàl’extérieur sur une informations. consulter etpublier des communication aisépour ce systèmeestunoutilde poste detravail. Par sasimplicité, d’un rendus accessibles àpartir regroupés enunlieuuniqueet utilisateur sontgérésou ou àtransmettre parun l’ensemble desmessagesreçus et autresdocuments. Ainsi, nique etladiffusiondesrapports électro- notamment lecourrier échanges interpersonnels, agents delaBanquepourdes dereliertousles 2001, permet BEAC depuislemoisd’octobre nelle danstouslescentresdela Groupwise, rendueopération- accordés surleréseauglobalde

cours del’année2001, 143 Centraux. nexion vialesServices surl’Internet, GroupWise etlacon- d’Entreprise les 18centresdelaMessagerie ledéploiementdans ontpermis gerie bureautiquesserveurs etdemessa- et l’installationde18nouveaux statuts dupersonnel. 2001suiteàlamodification des février réaménagements dès lemoisde paie etdupersonnelanécessitédes les performances despostesde travail. etlogicielle, enaméliorantmatérielle parc etdefaciliter lamaintenance le Banque apourbut d’harmoniser progressif duparcadoptée par la Cette politiquederemplacement 15 %desmachinesvieillissantes. des besoinsnouveaux etderemplacer desatisfaireles centresapermis 47% général duparcinformatique detous 6.2. Applications -L P Dans lemêmetemps, l’acquisition L ’application delagestion ar ailleurs, lerecensement 1993. HP9000acquisen des serveurs étaient auparavant installéessur cations bancairesdelaBanque ORACLE 8i.Eneffet, lesappli- de donnéesrelationnelle systèmes HP/L3000etlabase Relationnelle" parlesnouveaux Gestion deBaseDonnées bancaires etduSystèmede "Remplacement desserveurs opération de importante systèmes s’esttraduit parune transfert desfichiersdedonnées.transfert etle applications déterminées des consultationsdans lancement desrecherchesou distance desserveurs, le enmainsà laprise désormais ’acquisition desnouveaux

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 migration desapplications. fo les informaticiens ontbénéficiéd’une nouvelle basededonnéesORACLE 8i, nouveaux HP/L3000etla serveurs recommandations : d’inspection générale oudesuivides Centres ci-aprèsontfait l’objet de Reprographie ontété contrôlés. Contrôle Budgétaire, ainsiquel’Atelier Direction delaComptabilitéetdu Direction del’EmissionMonétaire, la répondre auxattentesdesutilisateurs. fonctionnalités pourmieux certaines av Risques afait l’objetd’unsuivisoutenu Monétaire etdelaCentrale des 7. Contrôledesservices 7.1. ContrôledesServices 7.2. Contrôleetsuivi r ec notammentdesadap-tationsde - - mation adaptéequiafacilité la Durant l’exercice sousrevue, les Au P La gestionduCrédit,Marché Centraux de suividesrecommandations. Contrôle Général danslecadre les inspecteursdelaDirectiondu l’Agence dePointe-Noire ontreçu Libreville etYaoundé ainsique Les DirectionsNationalesde l’objet d’uneinspectiongénérale ; de MoundouetSarhontfait Bangui etBrazzaville, lesBureaux Les DirectionsNationalesde our lamiseenexploitation des des Centres

cours del’année2001,la 144 les AgencesdeBataetPointe-Noire. Direction NationaledeBanguietdans àla lespassationsdeservice supervisé reçus desdixhuitcentresdelaBanque. Monétaire etdepassationsservice d’exercice Emission desservices annuel etdefin mensuel, trimestriel, Monétaire, les dossiersdecontrôles contrôles devraisemblance duMarché états mensuels, lesdossiersde le ContrôlesurPiècesaexaminé les etenvuedepréveniraccru lesrisques, Fr coopération signéavec laBanquede effectuées. un totalde126631636billetsontété sur onze Centresetportant concernant Y Central, àlaDirectionNationale de Ressources HumainesduSiège l’Informatique etàlaDirectiondes diligentées àlaDirectionde 7.4. Supervision des 7.4. Supervision 7.6. Destructiondebillets 7.5. Enquêtesmenées 7.3. Contrôlesurpièceset 7.7. Formation aoundé etàl’AgencedeBafoussam. ance, laBEAC aenvoyé trois La DirectionduContrôleGénéral a Dans l’optiqued’uncontrôleplus Dans lecadredel’accord Douze missionsdedestruction Les enquêtesspécifiquesontété passations deservice usés prévention desrisques .FONCTIONNEMENTDESORGANESDE CONTROLE E. séminaire surl’EuroàDouala. au et deuxinspecteursontparticipé tion duFMIs’estassuréesurplace du Fonds monétaireinternational. eu uneséancedetravail avec lesexperts BEAC, laDirectionduContrôleGénéral a dela d’évaluation ducontrôleinterne Institution. sein duContrôleGénéral decette fo inspecteurs poursuivreunstagede 1. CollègedesCenseurs Contrôle Général delaBanque. établisvérification parlaDirectiondu de connaissancedesrapports ont pris dations auConseild’Administration et de labanque, ontfait desrecomman- 51desStatuts dispositions del'article comptes delaBanqueselonles desopérations etdes régularité de laBanque. Ilsontcontrôlé la 52desStatuts dispositions del’article Nationaux, conformément aux des ComitésMonétairesetFinanciers réunions duConseild’Administration et les Censeursontassistéàtoutes 7.9. Rencontreavec leFMI 7.8. Séminaires r mation d’uneduréed’unmoisau Le DirecteurduContrôleGénéral Une deuxièmeséanced’évalua- Dans lecadred’unemission Au

cours del’exercice sousrevue, 145 sur le rapport de laMissionFMI. sur lerapport Conseil contenantleurs observations et établi unenoteàl’attention du d’approuver lescomptesdelaBanque recommandé auConseil Banque. Mission duFMIsurlesopérations dela e 12 et13septembre2001pour a tenu uneséanceextraordinaire les l’exercice closau31décembre2000.Il des comptesdelaBanqueautitre 2001pourprocéderaucontrôle février réuni enséanceordinairedu21au23 mise enplaced’unComitéd’Audit. notammentparla contrôle interne, la Banqueenvuederenforcer le des recommandationsontétéfaites à la Banque. Au decettemission, terme bon fonctionnement à del’auditinterne Ju Centres delaBEAC. dansles des dossiersjuridiques surlagestion etportant Département séminaire detroisjours, animéparle aétéréaliséeaucoursd’un juridiques de sensibilisationauxdossiers règlement. Uneactiondeformation et systèmes depaiementet dont undédiéàlaréforme des trois nouveaux enaoût2001, juristes 8. Activitésjuridiques xaminer le rapport établi parla xaminer lerapport r idiques etdesContrats aaccueilli P Le CollègedesCenseurss’est Le Département desAffaires Le Département et contentieux ar ailleurs, lesCenseursont d’Administration

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 comptes, le rapport d'audit,ainsiquele comptes, lerapport demande deceux-ci. les CenseursdelaBanqueà Commissaire auxComptesarencontré décembre 2000.Acetteoccasion,le les comptesdelaBanqueclosau31 aux ComptesdelaBanque, aexaminé &Young,Cabinet Ernst Commissaire 2. Commissariat auxComptes 2. Commissariat L'opinion duCommissairesurles Au

cours del'exercice 2001,le 146 Ministériel du23avril 2001. Ministériel tration du02avril 2001etauComité été présentésauConseild'Adminis- r Banque enfind'exercice. efficiente l'examen descomptesdela d'unemanière d'alléger etd'orienter L'objectif delarevue est intermédiaire Banque, autitredel'exercice 2001. descomptesdela intermédiaire Cabinet aprocédéàunerevue apport sur leCompted'Opérations ont apport Au

cours delamêmeannée, le CEMAC. danslagestiondeleursressourcesoctroyéesde risque auxEtatsdela A Evaluation surlabasedespièces conclusions suivantes : constatés. précédente etderéduirelesrisques Y delaBanque.Gouvernement Elleaétésuiviedel’évaluation surplaceà situation delaBEAC aétéeffectuée surlabasedespiècestransmises parle desopérations. laprotectiondel’intégrité financières etd’auditpermettant système adéquatdecontrôle, decomptabilité,diffusiond’informations les banquescentrales despays utilisantlesressourcesduFMIdisposentd’un Centrales despays débiteurs. L’objectif decetteprocédureests’assurerque d’Administration duFMIainstituéuneprocédured’évaluation desBanques aoundé du25avril au09mai2001afind’étayer lesrésultatsdelaphase •P •P •P Ainsi, enfonction desindicateursduFonds, ilaétéattribué : duFonds nombred’élémentsconstitutifs ontrelevéLes services uncertain Les investigations d’aboutiressentiellementaux menéesontainsipermis Conformément àcetteprocédure, unepremièrephased’analysedela Dans lecadredelaprotectiondesressourcesduFMI,Conseil nar °8:«Programme d’évaluation desmesuresde Encadré n° auditeurs internes ; auditeurs internes le fonctionnement del’Audit etdudéfaut interne d’autonomiedes de change,chargés delagestiondesréserves desinsuffisancesdans manque decontrôledesopérations duSiègeetdesDépartements surlerôleduCollègedesCenseurs; des incertitudes de laBEAC desauditeurset notammentlesobservations incorporant deprésentationlasituationfinancière l’absence d’uncadreprescrit recommandations des auditeurs aussi bien internes qu’externes. recommandations desauditeurs aussibieninternes obligations envers leFMI,àl’absencede preuves dusuivides retards danslespaiementsparEtatsmembres delaCEMAC des l’inefficacité ducadreopérationnel dusystèmed’Audit aux interne, our lemécanismed’Audit élevé, unrisque interne, comptetenu du our le système de contrôle interne, un risque moyen, unrisque our lesystèmedecontrôleinterne, euégardà our laProcédured’Audit externe, moyen, unrisque enraison de protection desressources duFMI» 147

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 monétaires etfinanciers. Etats membresenraison deleur compétencedanslesdomaineséconomiques, leshauts fonctionnaires choisisparmi des dont lesmembressontdésormais récemment parlamodificationdecompositionduConseild’Administration, CEMAC estlegarant del’indépendancelaBanqueCentrale, renforcée enmatièred’auditetdepublication descomptesannuels.internationales que lesméthodescomptables seréfèrentdavantage auxnormes aspects del’administration delaBanque. Pour cefaire, lamissionrecommande améliorée, enmatièredepublication desdocumentsfinanciersetdecertains envers leFonds. BEAC amisàladispositiondesTrésors Nationaux,lesproduitsdestirages existentprotection desressourcesduFMI,d’autresrisques dèslorsquela modéréoufaible.présente unrisque Deplus, enmatièredeprocédures Ainsi, laBEAC, ensaqualitéd’AgentfinancierdesEtatsdelaCEMAC, conclusionsdel’auditpréliminaire. de certaines B Evaluation surplacedelaBEAC Enfin, lamissionareconnu que l’équilibredespouvoirs ausein dela - lesrègleshabituellesdeséparation despouvoirs soientapprofondies au - - lamission souhaiteque: En matièredeContrôleinterne, P L ’évaluation surplacedelasituationBEAC adonnélieuàlarévision ar ailleurs, ilaétérelevé quelaresponsabilitédeBEAC pourrait être le Siègefasse l’objetdecontrôlesréguliers. Siège etlecaséchéant,modifiées; renforcée ; etexterne soit la coordinationentrelesorganesdecontrôleinterne 148 1.1. Résultatsdelasurveillance multilatérale Surveillance 1. surveillance multilatéralesurveillance : Etats membresenmatièrede suivantes ontétéenregistréesparles A. EVOLUTION DUPROCESSUS D’INTEGRATION macroéconomiques des politiques Au •T • • REGIONALE m ultilatérale au30juin2001

va etextérieurs etàla intérieurs la variation desarriérés relatifsà sur quatre. Lescritères Tchad, respectentdeuxcritères Centrafricaine, leCongo etle respecté parcepays ; depaiementsn'estpas arriérés relatifàlavariation des critère ;le trois desquatrecritères Un pays, leGabon,respecte multilatéralesurveillance ; de la les quatrecritères respectent Guinée Equatoriale, Deux pays, leCamerounetla 30 juin2001,lesperformances A rois pays, laRépublique r iation comparéedelamasse UTRES MISSIONSETACTIVITES DE LABANQUE CHAPITRE II 149 m enmatièredesurveillance observées performances suivantes ontété 1.2. Résultatsdelasurveillance ultilatérale : m • • • Au ultilatérale au31décembre2001

respectés. b etdesrecettes salariale sur lesquatre. Ceuxrelatifsau Tchad, ontrespectéun critère Deux pays, leGabonet pas étéobservés; et desrecettesbudgétaires n’ont comparée delamassesalariale e et de paiementsintérieurs relatifs àlavariation desarriérés surquatre. Lescritères critères le Congoontrespectédeux La République et Centrafricaine multilatéralesurveillance ; dela respecté lesquatrecritères ont Guinée Equatoriale, Deux pays, leCamerounetla xtérieurs etàlavariation xtérieurs udgétaires nesontpas 31 décembre2001,les

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 comparée delamassesalariale e et paiements intérieurs va solde budgétaire àla primaire, xtérieurs etàlavariation xtérieurs r iation des arriérés de iation desarriérés 150 solde budgétaire primaire. respecté queceluirelatifau Tchad, tandisqueleGabonn’a parle n’ont pasétéobservés et desrecettesbudgétaires 5 5 2 6 1997 2 5 2 3 1998 4 5 1 3 1999 6 4 1 5 2000 A. FONCTIONNEMENT DES ORGANES DE

DECISIONNombre de pays ayant respecté le critère 6 6 2 3 2001 2 1 2 4 3 Oui Oui Non Non Tchad 4 3 2 2 3 Oui Oui Oui Oui Guinée Equatoriale 3 4 1 0 4 Oui Oui Oui Non Gabon 30 JUIN 2001 PAYS Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque activités, Autres Administration, 2 3 3 1 3 AU Oui Oui Non Non Congo 2 2 3 4 3 Oui Oui Non Non frique Centra- 4 3 2 1 2 Oui Oui Oui Oui roun Came- 2001 2000 1999 1998 1997 leau 40 : RESULTATS DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE DANS LA CEMAC DANS MULTILATERALE DE LA SURVEILLANCE leau 40 : RESULTATS b Ta

Taux de couverture extérieure >= 20 % Solde primaire positif ou nul Variation des arriérés intérieurs et extérieurs négative ou nulle Variation de la masse salariale <= à variation des recettes budgétaires respectés par pays par respectés

- NON = Critère non respecté CRITERES DE CONVERGENCE critères de Nombre 1. 2. 3. 4. N.B. - OUI = Critère respecté

151 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001

Tableau 41 : RESULTATS DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE DANS LA CEMAC AU 31 DECEMBRE 2001 A. VUEGÉNÉRALE

PAYS Nombre de pays ayant respecté le critère CRITERES DE CONVERGENCE Came- Centra- Guinée Congo Gabon Tchad 2001 2000 1999 1998 1997 roun frique Equatoriale

1. Taux de couverture extérieure >= 20 % Oui Oui Oui Non Oui Oui 5 6 4 2 5

Solde primaire 2. positif ou nul Oui Oui Oui Oui Oui Non 5 4 5 5 5

3. Variation des arriérés 152 intérieurs et extérieurs Oui Non Non Non Oui Non 3 1 1 2 2 négative ou nulle

4. Variation de la masse salariale <= à variation Oui Non Non Non Oui Non 2 5 3 3 6 des recettes budgétaires

2001 4 2 2 1 4 1

2000 3 2 3 4 3 1

1999 2 3 3 1 2 2

1998 1 4 1 0 2 4 respectés par pays Nombre de critères 1997 2 3 3 4 3 3

N.B. - OUI = Critère respecté - NON = Critère non respecté vigueur à partir de2002: vigueur àpartir Conseil desMinistresdel’UEAC du03août2001àDouala,etquisonten conduire aurespectdesnouveaux 2004. àl’horizon critères effet, desprogrammes nationauxdeconvergence devront êtreélaborésafinde auxseuilsretenus.position spécifiquedespays Acet membresparrapport indicative couvrant unepériode calendrier detroisansentenantcomptela devrait decescritères selonun intervenir outre, lerespectdecertains extérieure del’émissionmonétaire.son financementetletauxdecouverture En av déficit public estqualifiéd’excessif notammentlorsqu’iln’estpascompatible lesévolutions économiquesetfinancièresdesEtatsmembres.d’interpréter Un desuivreet que surunensemble d’indicateursmacroéconomiquespermettant dequalifierundéficitbudgétaire d’excessif quantitatifspermettant critères ainsi 1. Les nouveaux critères de la surveillance multilatérale Lesnouveauxcritèresdelasurveillance 1. ec les objectifs de la politique monétaire, en particulier encequiconcerne ec lesobjectifsdelapolitiquemonétaire, enparticulier ii) i) multilatérale delasurveillance ontétéadoptéslorsdu Quatre critères multilatéraleLa procéduredesurveillance danslaCEMAC s’appuiesurdes Encadré n° 9 : Nouveaux critères de la Surveillance Multilatérale 9:NouveauxcritèresdelaSurveillance Encadré n° monnaie étantinversement àl’évolution dutaux proportionnelle désalignement destaux dechangeréel.Eneffet, d’une lavaleur interne d’inflation entrelespays envue d’éviterun minimiser lesécarts essentiellement, euégardàl’unicitédela politique monétaire, à Un tauxd’inflationannuel moyen ouégalà inférieur d’ajustement. pasencored’organiser enconséquenceleurprocessus ne l’observent moyen auxpays 2004,cequipermettra àl’horizon terme, membresqui dansuneperspectivesoutenable. s’inscrit à Lerespect decettenorme conditions deconvergence deladettepublique vers unseuil jugé pour assurerlaviabilitédesfinancespubliques toutenétablissant les de baseal’avantage d’ajustementnécessaires derévélerlesefforts l’endettement public parlepaiementdesintérêts. Par ailleurs, lesolde sachant qu’unebonnegestionbudgétaire doitéviterunealimentationde encomptedeschargesd’intérêtdansladéfinitionducritère, la prise va financés surressourcesextérieures, postesgénéralement soumisàdes Ilexclutsur ressourcesinternes. ainsilesdonset lesinvestissements propres l’ensemble desesdépensescourantes etencapitalfinancées avec mesurelacapacitédel’Etatà couvrir primaire, sesressources ou nul, 2004: àl’horizon auPIBnominalpositif Un soldebudgétaire debase(horsdons)rapporté r iations exogènes àlapolitiquebudgétaire del’Etat.Deplus, ilpermet ce critère, quiremplaceceluirelatifausolde ce critère, 153 3 % : ce critère vise 3 %:cecritère

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 de l’objectif de viabilité interne etexterne deséconomies. de l’objectifviabilitéinterne dufait qu’ilsjouentdanslaréalisation d’un suivirigoureux du rôledéterminant indicatifsdevantfinancière d’unEtatmembre. Ils’agitdecritères faire l’objet undiagnosticpluscompletsurl’évolution économiqueet deporter permettent )lesindicateursgénéraux deperformance : i) On distinguetroistypesd’indicateurs: multilatéraleLes indicateursmacroéconomiquesdelasurveillance Lesindicateurs macroéconomiques multilatérale delasurveillance 2. iv) iii) Av auPIB; Solde ducompteextérieur courant rapporté delapolitiquemonétairecommune ; critère-clé àce régulièrement lepointsurlasituationdechaque Etatparrapport multilatérale, danslecadredelasurveillance il importe, defaire T T existantd’arriérés àfin2000. detroisans, àfin2004,dustockd’un pland’apurementsurunepériode Ils’accompagneraitauprès delaCommunauté financière internationale. viabilité dessystèmesbancairesetderestaurerlacrédibilitéEtats d’assainir lecircuitdefinancementdeséconomies, la depréserver va courante la période etextérieurs surlagestionde intérieurs La non-accumulation d’arriérés déficits, dechange, impact surlesréserves etc.). défiance desmarchés, poidsexorbitant desintérêts, monétisationdes decrédibilité delapolitiquebudgétaireéconomiques néfastes et (perte d’endettement excessif desEtats, auxconséquencesmacro- 2004 PIB àl’horizon Un tauxd’endettementpublic à70%du etextérieur) inférieur (intérieur niveaux enregistrésdanslesdifférentspays del’Unionmonétaire. entreles taux d’inflationenréduisantautantquepossible lesécarts commune. Aussi, l’objectifviséest-il d’assureruneconvergence des d’affecter fondamentalement l’efficacitédelapolitiquemonétaire des divergences enregistréesdansleniveau aurisque desprix, d’unpaysd’inflation, celle-cinedoitpasvarier fortement àl’autredufait aux de couverture extérieure de la monnaie supérieur ouégalà20%: extérieure delamonnaiesupérieur aux decouverture aux decroissanceduPIBréel; r oirs extérieurs bruts (enmoisd’importations). oirs extérieurs bruts iation nette des arriérés intérieurs etextérieurs, intérieurs estguidéparlesouci iation nettedesarriérés : ce critère, qui remplacerait celui portant surla quiremplacerait: cecritère, celuiportant : ce ratio permettrait decontrôlerleproblème: ceratio permettrait 154 13 au souciderenforcerlaqualité lagestionbudgétaire. Le niveaumaximumdecetindicateur estfixéà35%.Ilportesurlastructurededépensepublique etrépond crédits àl’économieetdescréancesnettessurl’Etat). Suivi delapolitiquemonétaire(évolution delamassemonétaire, des iii) lesindicateursdepolitiqueéconomique: i lesindicateursanalytiques: ii) sur exportations de biens et services nonfacteurs, debiensetservices sur exportations etc.); dette extérieure surrecettesbudgétaires, encoursdeladetteextérieure surPIB,solde primaire soldebudgétaire globalsurPIB, encoursdela Suivi delapolitiquebudgétaire surrecettestotales, (soldeprimaire PIB). nonfacteursnon facteurs sur debiensetservices surPIB, importations Suivi desperformances extérieures debiensetservices (exportations unitaire deproduction,etc.); Suivi delacompétitivitéextérieure (tauxdechangeeffectif réel,coût hors dons auxrecettesbudgétaires totales, rapportée Ratio delamassesalariale T aux d’investissement auPIB(total,public, ; parrapport privé) 13 ; 155

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 portent sur: portent mesures nouvelles desvingtmesures, qui aétéintroduitedanslamatrice de bénéfiques etlesacquisdespremièresmesuresadoptées. Ainsi,unesérie deuxième génération demesures susceptibles derenforcer leseffets génération demesuresduprogramme sous-régionaletl’adoptiond’une l’accélération etlafinalisationdepremière Ces mesuresconcernent indispensables auredressementéconomiqueetfinancierdelaSous-région. dedéfinirnouvellesprogramme actions sous-régional apermis programme. l'état d'exécution dela travers del'UMAC régulierdelaBanqueauComitéMinistériel sur unrapport la CEMAC, laBEAC Général delaCOBAC, etleSecrétariat notamment à impliquées, àsavoir parties les principales Exécutifde lesEtats, leSecrétariat régionale. Lamiseenœuvreduprogramme estétroitementsuiviepar de portée lesactions jugés essentielsàlaréalisationdecesobjectifs, toutenprivilégiant CEMAC. Aceteffet, ellemetl'accentsurlesaxes depolitiqueéconomique membres afindepromouvoir unecroissancesaineetsoutenue dansla les grands équilibresetàrenforcer économiquesdespays lesstructures àredresser réunis àMalaboenjuin1999.Cettestratégie viseprincipalement delaBEACGouverneur desChefsd'EtatdelaSous-région surinstruction etderelanceéconomiqueproposéeparle decrise cohérente desortie Financier despays delaCEMAC (PSR)» vi) la création de la structure intergouvernementale d’actioncontrele intergouvernementale vi) lacréationdestructure v) iv) l’amélioration ducadreinstitutionneletincitatifgrâce aurenforcement de iii) la mise enœuvredesprogrammes d’ajustement, ii) Le premier bilan de la mise en œuvre des principales mesuresdu Le premierbilandelamiseenœuvredesprincipales Le ) lerenforcement multilatérale, delasurveillance pièceessentielled’une i) b culturelles delaSous-région, sur lasituationetlesperspectives socio-économiques, politiqueset notamment, l’organisationrégulièrederencontres etautresséminaires promouvoir activement l’imagedemarquelaSous-régionàtravers, la définitiond’unestratégie régionaledecommunication destinéeà l’initiative privée, réglementaire etjudiciaireafindecréerunenvironnement propiceà ducadreinstitutionnel,administratif,la stabilitéetdesécurité l’adoption destextes yrelatif, mécanismes destabilisationdesrecettesbudgétaires ainsique l’élaboration destextes etlafixationdesmodalitéspratiques des consolidation delacrédibilitéSous-région, « Programme Sous-régionaldeRedressementEconomiqueet lanchiment descapitaux ainsiquel’élaboration destextes yrelatifs, vii) nar °10:Etatd’avancement duPSR Encadré n° Matrice des vingt (20) principales mesures desvingt(20)principales Matrice 156 constitue unestratégie globaleet du S’agissant desmesuresrelativesàlaconsolidationfinancespubliques : av s’employer desnégociations àréunirlesconditionsnécessairesunereprise doitdésormais 1),seulelaGuinéeEquatoriale (mesuren° structurels, : mesuresconsignéesdanslamatrice principales av En cequiconcernelerenforcement del'intégrationrégionale: ec lesinstitutionsdeBrettonwoods envuedeconclureunprogramme. ancées significatives danslamiseenœuvredequelquesunesdesvingt - - lamiseenœuvredesprogrammes d'ajustement En cequiconcerne A fin2001,uneévaluation duProgramme des sous-régional,fait ressortir viii) l’élaboration etlesuivid’indicateurspourlaréductiondepauvreté. - Fr également étérecommandéeparlesMinistresdesFinancesdelaZone place dumécanismedestabilisationdesrecettesbudgétaires a création desfonds pourlesgénérations deréserve futures. Lamiseen (1998)etauTchad(1999)pourla Gabon (1998),enGuinéeEquatoriale suite d’uneétuderéaliséeparlaBEAC, destextes au ontétépris 4):àla des fonds pourlesgénérations deréserve futures(mesuren° création desmécanismesdestabilisationrecettesbudgétaires et r Cameroun, delaRCAetduTchads’inscrivent encoreendécalagepar Enrevanche,Gabon etlaGuinéeEquatoriale. lesréalisationsdu minimum de15%duPIBnonpétrolier aétérespectéparleCongo, le lesrecettesbudgétaires nonpétrolièresàun l'objectif deporter cette natureontétéengagéesdanstouslespays membres. En2001, 3):desactions de redynamisation desrégiesfinancières(mesuren° fiscale, àlaréductiondesexonérations nonréglementairesetàla actions visantaurenforcement desmoyens deluttecontrel'évasion conformité avec lesmodalitésdéfiniesparlaBanque. stabilisation desrecettesbudgétaires danslespays en concernés, d’assurer lacréationetledémarrage effectif desmécanismes de et, l’amélioration desrecettesd’exportation durapatriement des visas d’entrée et des cartes deséjour,des visasd’entréeet cartes etc.); (suppression égalementd’être prises allant danslemêmesens méritent àl’espaceSchengen.Enoutre, d’autresinitiatives européens participant dumêmetypequeceluidespays être lamiseenplacedepasseports leur Sommetdedécembre2000àN’Djamena. Toutefois, l’objectifdoit CEMAC aétésoumisauxChefs d’EtatdelaCEMACpasseport lorsde commun, par laquelleilestinstituéundocumentdevoyage dénommé 5):laréglementationrelative aupasseport et desbiens(mesuren° adoption demesuresvisantàrenforcer lalibrecirculationdespersonnes apport àlacible ; apport anc enseptembre2000.Ils’agitaujourd’hui,pourcettemesure, 157

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 financières : En ce qui concerne la politique monétaire, des changes etlesréformes deschanges En cequiconcernelapolitiquemonétaire, - intensification de la restructuration desbanquesavec intensificationdelarestructuration implicationdirecte - -r - - 9): renforcement multilatérale delasurveillance (mesuren° descritères - définitives miseenplacedesstructures multilatérale delasurveillance - - L dans touslespays, àl’exception duCongooùceprocessussepoursuit. domaine. Eneffet, les systèmes bancairesontétéglobalementassainis apparaît quedesprogrès sensibles ontétéenregistrésdans ce 14):àfindécembre2001,il et techniquedelaCOBAC (mesuren° Tchad) ontratifié ceprojetdetexte ; 14): seuls troispays (leCameroun, leCongoet dépôts (mesuren° les apurerprogressivement ; niveau constatéau31décembre2002etadoptélaprocédurevisantà plafonds d’avance delaBanqueCentrale auxTrésors nationauxàleur la BEAC ensasessiondu14décembre1999adécidédegelerles 13):leConseild’Administration de apurer progressivement (mesuren° Centrale auxTrésors nationauxetélaboration d’uneprocédure pourles réalisation d’uneétudesurlegelduniveau desavances delaBanque ; terme ry : 13) (mesure n° créditeur minim finalisation desréformes monétaires(tauxdébiteurmaximum, taux ont étéadoptésparleConseildesMinistresdel’UEAC du03août2001. les nouveaux multilatérale delasurveillance danslaCEMAC critères ontétémisenplace; définitifs delasurveillance m impliquéesdanslestravauxdifférentes parties delasurveillance premier semestre2001.Unséminairedestinéàsensibiliserles ExécutifdelaCEMACla responsabilitéduSecrétariat estintervenu au 8):ledémarrage effectif multilatérale delasurveillance sous (mesure n° janvier 2003; principe àcesujetetsonentréeenvigueuraétéarrêtépourle1 principe 6):lesAutorités camerounaisesontmarquéleuraccordde (mesure n° réaménagement del’exercice budgétaire pourl’alignersurl’annéecivile atification du projet de texte portant créationdufondsatification duprojetdetexte degarantie des portant ’UCB a été reprise par leGroupeCOFIPA,’UCB aétéreprise laBIDCparle Crédit ultilatérale aétéorganiséàBrazzaville enavril 2001,etlesorganes thme, leurfinalisations’inscrivant dansuneperspective àmoyen um, suppressionduGuichetBmarchémonétaire, etc.) les réformes monétairessepoursuivent àunbon 158 er 14 catives dans les domainessuivants : l’année 2001,desavancées signifi- Centrale (BVMAC) aconnu, aucoursde des Valeurs Mobilièresdel’Afrique 2. Projet delaBourse des Conservation, transfertdetitreset dénouementdesopérationsenespèces. - - Le projetdecréationlaBourse l’Afrique Centrale V - lancementd'uneétudesurlaréforme dessystèmesdepaiementset - -i aleurs Mobilièresde Consultants ; et financierduProjetparles Redimensionnement technique gestion duProjet; Mise enplacedel’équipe av delaBDEACl’institution. Larestructuration aconnu unelégèreavancée le capitalappelé(1,24milliard).LeCamerounestàjourvis-à-visde depaiementssur par lesEtats, tandisqueleTchaddemeureenarriérés surlesprêtsavalisés etleGabonontencoredesarriérés Equatoriale 20):laRépublique Centrafricaine, leCongo, laGuinée (mesure n° de paiementssurlecapitaletlesprêtsauxEtatsparcetteinstitution delaBDEACfinalisation delarestructuration etapurementdesarriérés cette étudequiadémarréen2001. consultants extérieurs. LaBanqueMondiales’estengagéeàfinancer référence pouruneétudeapprofondie àmenerencollaboration avec les réalisée parlaBEAC. de Elleaaboutiàladéfinitiondestermes 17):uneétudepréliminaireaété règlement danslaCEMAC (mesuren° ; recettes d'exportation l'implication delaBEAC des danslesuivietcontrôledurapatriement prévoitnouvelle effectivement réglementationdeschangesharmonisée 15):letexte dela (mesure n° réglementation deschangesharmonisée disposition quidoitêtreintégrée dansla recettes d’exportation, P Ly mplication delaBEAC des danslesuivietcontrôledurapatriement opulaires deFrance ; ec lanominationd’unDirecteurGénéral. onnais France parlegroupe etleCAICsera desBanques repris 159 Il s’agit: opérationnelles. place etsontdésormais l’exécution duProjet,ontétémisesen del’UMACComité Ministériel poursuivre 2.1. Miseenplacedel’équipe Les trois structures prévuesparle Les troisstructures - - g estion Financier Régional. et réglementaireduMarché Elaboration duCadrejuridique Bourse ; et émetteurspotentielsdela Sensibilisation desactionnaires

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 chaque pays utiliserontlesfacilités du chambre decompensation. système dudépositairecentral d’exécution destransactions etun comprenant unsystèmedecotationet bourse automatisésetreliés, la BVMAC sera dotéedesystèmes informatique etdumodeopérationnel, Projet. sionnement techniqueetfinancierdu surleredimen- d’étape portant Consultants ontremisleurRapport 2.2. Redimensionnement Les intermédiaires deBourse de Les intermédiaires Au En septembre2001,les - etduComitéRégionalde - - Projet parlesConsultants technique etfinancierdu

Libreville. réunion, le6novembre 2001,à Comité atenu sapremière del’UMAC.Ministé-riel Ce des propositionsauComité de Pilotageainsiquefaire v CEMAC, etde chargé d’orienter Exécutifdela Secrétariat BDEAC, delaCOBAC etdu delaBEAC,secteur privé, dela représentants desEtats, du composéde Supervision, national ; de l’animationduProjetauplan Suivi, chargésdelaconduiteet des ComitésNationauxde sultants ; des travaux parlesCon- chargé desuivrel’exécution cadres delaBanque, etquiest composé pourl’essentieldes du ComitédePilotage, alider lestravaux duComité plan del’architecture 14 et de 160 Libreville, siègedelaBVMAC. systèmes debourseautomatisésà antennes satellite VSAT vialecanaldes système detélécommunications par Brazzaville, Pointe-Noire etMalabo. Bangui, Libreville, Port-Gentil, poursuivra en2002àN’Djamena, novembre 2001àBrazzaville. Ellese novembre 2001àLibreville etle26 lisation dessociétéss’estdérouléele22 2.4. Elaborationducadre 2.3. Sensibilisationdugrand préparés parlesConsultants: A ceteffet, deuxprojetsdetextes ontété pourlaréalisationduProjet. importantes Régional constituel’unedesétapes réglementaire duMarchéFinancier Une première tournée desensibi- Une premièretournée L •l • ’adoption du Cadre juridique et ’adoption duCadrejuridique Régional du Marché Financier juridique etréglementaire public etdesentreprises de l’année2002. del’UMACMinistériel audébut adoption parleComité a nistration delaBanquepour soumis auConseild’Admi- Financier Régional,sera duMarché Surveillance sation, Fonctionnement et décembre 2001àYaoundé ; Sommet quis’esttenu le8 la CEMAC aucoursdeleur Conférence desChefsd’Etatde Régional aétéadoptéparla duMarché Financier Surveillance création delaCommission l’Acte Additionnelportant e Règlement portant Organi- e Règlementportant vis conforme, en vuedeson notamment pouraccéderaux approbation, avant savalidation. Comités nationauxdeSuivipour septembre 2001etsoumisaux consultants aucourant dumois de besoins aétéformalisé parles projet. l’appel d’offrespourlaréalisationdu séminaire, envuedulancementde approuvé aucoursdutroisième « Dossierd’ExpressiondesBesoins» base auxconsultantspourfinaliserle de monétique). Ceconsensusaservi montants, paiementdemasseet différents sous-systèmes(gros spécifications fonctionnelles des autour deladéfinitiondes dedégagerunlargeconsensus permis Libreville du21au25mai2001ont mois d’octobre2001. av cours deséancestravail organisés d’investissements aétérecueilliau estimations financièresenterme organisationnelles ainsiqueles différentes optionsfonctionnelles et du projet(banquesetTrésor) surles progressivement corps. ainsiauprojetdeprendre permettant ment auchronogramme arrêté, CEMAC, sesontdérouléesconformé- paiement etderèglementla projet deréforme dessystèmesde réalisation delaphased’étudedu séquences définiesdanslecadredela B. 1. Pré-validation desdossiers ec lesconsultantsau courant du PROJET DE REFORMEDESSYSTEMES L’ Le dossierd’expression des Les travaux duséminairede Au d’expression desbesoins DE PAIEMENT ETDEREGLEMENT a vis des principaux partenaires vis desprincipaux

cours del’année2001,les 161 la phased’étudeduprojet. de lasous-région,amarquéfin l’ensemble delacommunauté bancaire de 2001, quiavulaparticipation Brazzaville du11au15décembre par trois principes :laconformité aux par troisprincipes 2.1. Validation del’architecture 2. Travaux dutroisième 2.2. Chantierjuridique - -v L Les travaux duséminairede La réflexion aétéguidée juridique -v Brazzaville séminaire-atelier de ’objet deceséminaireétait: globale duprojet modes definancement. estimation budgétaire etles sous-systèmes etdefixer une d’implantation entrelestrois de préciserl’ordrepriorité des différentescomposanteset définir lepland’implantation systèmes techniques; appels d’offredefourniture des nécessaires aulancementdes cahiers descharges derédigerles permettant paiements par cartes ; paiements parcartes de masseetlesystèmedes compensation despaiements temps réel,lesystèmede en système derèglementbrut la CEMAC comprenant:le des systèmesdepaiement alider l’architectureglobale alider lesoptionsclés

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 15 pays. d’élaborer desprincipesdevantprésider àlaconceptionetl’exploitationdessystèmesdepaiement danstousles International etlaBanqueMondiale surlesprincipesetpratiquesapplicablesauxsystèmesdepaiement, chargé réunissant 23banquescentrales, dontlaBanqueCentraleEuropéenneetFED,ainsiquele Fonds Monétaire sur lesSystèmesdePaiement etdeRèglement).LeCSPRaconstitué,enmai1998,ungroupe detravail Core Principles définiesparles internationales normes électronique etl’institutiond’une et delagestionmonnaie des ordres, d’unrégimedel’émission de lapensionlivrée, del’irrévocabilité compensation multilatérale, durégime systèmes depaiement,la etdes sur ladéfinitiondesinstruments notamment projets detextes portant, adapté aconduitàproposerdes électronique. paiement, ainsiquelapreuve de desinstruments dématérialisation de lafaillite, etla lanormalisation surl’impactdudroit séminaires portant soulevées lorsdesprécédents nécessité derépondreauxquestions d’une législationd’exception, etla l’édiction d’unenouvelle législationou réforme àdroitconstant,afind’éviter réalisation autantquepossible d’une (BRI),la Règlements Internationaux Principes fondamentauxpourles systèmesdepaiementd’importancesystémiquedéfinisparleCSPR (Comité La recherched’uncadrejuridique 15 de laBanquedes 162 juillet 2001àDouala de Suividuprojet,ensaséance16 été approuvéparleComitéRégional de Crédit(APEC)laCEMAC, aainsi Professionnelles desEtablissements sein delaFédération desAssociations Financièreau Comité deNormalisation paiement. ausystèmede différents participants informations etdesdonnéesentreles des formats d’échangedes règlement etsurunestandardisation depaiementet instruments s’appuyant suruneuniformisation des développement d’uneinterbancarité CEMAC aoptépourl’instauration etle de paiementetrèglementla heure ». e 2.3. Normalisation xception àlarègleditede«zéro Le projetderéforme dessystèmes Le principe delacréationd’un Le principe cellule decommunication animéeparle BEAC acréedepuisoctobre2001une public deplusenexigeant, la des sixpays delaCEMAC. monétaire etfinancierpourl’ensemble détaillées tantsurlessecteursréelque chercheurs desbasesdedonnées économiques, desuniversitaires etdes disposition desopérateurs la BanqueCentrale metaussi àla delaSous-région, et financierprivilégié les réaliser. les moyens qu’ellemetenœuvrepour e Etats membresetauxpartenaires BEAC viseàexpliquer aupublic, aux 1. Objectifsdelapolitique un Comitétechniqueélargiauxexperts 6 et7novembre 2001àLibreville par Centrale (GABAC). Blanchiment d’ArgentenAfrique du Grouped’Actioncontrele organisationetfonctionnement portant préparation desprojetsdetextes la l’année 2001aconcerné 2. Instrumentsde D. C. xtérieurs sesobjectifs, sesmissionset xtérieurs communication communication delaBEAC COMMUNICATION DELABANQUE En tant qu’observateur économique En tantqu’observateur P La politiqued’information dela PROJET DE LUTTECONTRELEBLANCHIMENT Ces projetsdetextes finalisés, le L’ DE CAPITAUX our satisfaire lesbesoinsd’un action delaBEAC aucoursde 163 la Banquedanslesconférences-débat. av du Gouverneur,interviews lesrelations des conférencesdepresseet notamment enchargelapréparation Monétaire delaBEAC. monétaires etlebulletin duMarché BEAC, lebulletin desstatistiques de laCEMAC, lebulletin mensueldela annuel auxChefsd’Etat duGouverneur d’activitéannuel, lerapport le rapport des publications delaBanqueàsavoir crédit »quivientcompléterlagamme décisions depolitiquemonétaireet dépliant intitulé:«Chroniquedes publiestructure annuellement un du personneldelaBanque, lanouvelle « BEAC Contacts»diffuséàl’attention qu’internationaux. différents médiastantnationaux entre l’Institutd’Emissionetles d’interface désormais sert structure Conseiller duGouverneur. Cette nement duGABAC. organisationetfonction-texte portant 2001 adonnésonavis conforme au nistration delaBEAC du18décembre 4 et5décembre2001. Conseil desMinistresdel’UEAC les del’UMACComité Ministériel etle approuvés respectivement parle des EtatsdelaCEMAC, ontété ec lapresseetreprésentation de La Celluledecommunication a d’entreprise, Outre unjournal P our sa part, leConseild’Admi- our sapart,

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 qui serontsoumisesà la Conférence chargée depréparerdes propositions mandat delanouvelle Convention « Ladéclaration deLaeken »adéfinile f tionnelle destinéeàassurerle coup d’envoi delaréforme institu- du 14au15décembre2001alancéle milliards dedollars. allègement deladetteplus53 un très Endettés(PPTE)quiaapporté œuvre del’Initiative desPays Pauvres progrès réalisésdanslamise en Ilsontenfinsaluéles pour l’Afrique. parrainer leplandedéveloppement mondial pourlasantéetacceptéde Les Huitontàceteffet lancéunFonds àunecroissancesoutenue. internes (NIA) quitendàaplanirlesobstacles présenté laNouvelle Initiative Africaine ont africains Sommet, lesdirigeants aspirations fondamentales. Invités au le plussûrderépondreàleurs dans l’économiemondialeestlemoyen despays lespluspauvres l’insertion économique, lesHuitontnotéque lisation. Dansleurdéclaration violence desmilitantsanti-mondia- 2001 àGênes(Italie),surfond de (G8)s’esttenu le22 juillet industriels desHuitgrandsGouvernement pays sousrevue.période tionales sesonttenues aucoursdela économiques etmonétairesinterna- onctionnement del’Europeélargie. 1. Concertation économique 1. Concertation E. CONCERTATION ENMATIERE ECONOMIQUE Le SommetdeLaeken (Belgique) • Sommetdel’UnionEuropéenne Le SommetdesChefsd’Etatetde • SommetduG8 concertations Les principales ET MONETAIRE 164 membres,l le renforcement dela économiques etbudgétaires despays fiduciaire, laconvergence despolitiques lepassageàl’euro ont concerné septembre àParis. Lesthèmesdébattus ment, le25avril 2001àAbidjan etle25 Zone Franc sesontréunisrespective- membre del’Organisation. officiellement devenue le143ème défis del’OMC. aux PVDdes’adapternouveaux d’assistance techniquepourpermettre marchés duNordetlapromesse libéralisation ;unmeilleuraccès aux les délaisdemiseenœuvrela pandémies (VIH/SIDA, paludisme…); marché pourluttercontreles notamment surlesmédicamentsbon intellectuelle, des PVDàlapropriété L développement (PVD)etdescitoyens. fa régulation delamondialisationen accord quiposelesjalonsd’une membres sesontachevés surun travaux quiontréuni142pays 14 novembre 2001àDoha(Qatar).Les Commerce (OMC)s’esttenue du9au del’OrganisationMondialedu érielle d’ESTAING. Chef del’Etatfrançais, Valéry Giscard Convention estprésidéeparl’ancien Composée de105membres, la (CIG)de2004. intergouvernementale ’accord porte, entreautres, surl’accès ’accord porte, v eur despays envoie de • Organisation Mondialedu La quatrième Conférenceminist- La quatrième Les MinistresdesFinancesdela • Le 11décembre2001,laChineest Zone Franc Commerce utte l’an 2000. deux unions(UEMOA etCEMAC) en parlespaysdes critères membresdes sance desrésultatsretraçant lerespect connais- gence, lesMinistres ontpris Banques Centrales delaZoneFranc. l’euro fiduciaireélaborésparles Zone Euroetdesplansdepassageà informés desévolutions monétairesen l’euro fiduciaire, lesMinistresontété privé. développement del’investissement financements multila-téraux etle contre leblanchiment descapitaux,les régulièrement lepointsur lesprogrès développem aucœurdeleursobjectifs sement privé placer ledéveloppement del’investis- atteindre 712,9millionsdedollars. cours del’exercice sousrevue pour membres ontprogressé de7%au de laBanqueMondialeauxpays assistance post-conflit.Lesconcours etunautred’une confirmation pays bénéficiaitd’unaccordde P F autitredela monétaire international Fr constaté queneufpays delaZone m Groupement d’actionfinancière(GAFI). des 40recommandationsdu économique etfinancière, dansl’esprit phénomène etladélinquance en 2002,d’unelégislationcontrece leurvolonté desedoter ont réaffirmé bl renforcement delaluttecontrele auvreté etlaCroissance(FRPC).Un acilité pourlaRéductionde anchiment descapitaux,lesMinistres anc avaient unaccordavec leFonds ultilatéraux, lesMinistres ont P Dans ledomainedelaConver- avecEn rapport lepassageà Enfin, lesMinistresontdécidéde S’agissant desfinancements our ce qui concerne le our cequiconcerne ent économiqueetde faire 165 du Groupedes24,organiséeàParis. 2001, parlasoixante-sixièmesession av l’économie mondiale. Cesréunions ralentis-sement de marqué parunfort et 18novembre 2001dansuncontexte sont tenues àOttawa auCanadales17 se Monétaire etFinancierInternational Développement etduComité renforcement desinvestissements. accomplis enmatièred’accueiletde surveillance etlapréventionsurveillance descrises. renforcement durôleFMIdansla œuvre del’Initiative PPTEetle lamiseen financement duterrorisme, b développement, laluttecontrele quences surlespays envoie de l’économie mondialeetsesconsé- f l’attention aétéessentiellement réformes structurelles danslesecteur réformes structurelles réformes fiscales adéquatesetdes taux d’intérêt,lamiseenplacedes mesures, notammentladétentedes 2001. revenant de19 %en2000à3 recul, devrait connaîtreunimportant decespayssement desexportations demande extérieure. Eneffet, l’accrois- dufaitimportantes, delabaisse développement ontétéjugéestrès r a étéévoqué. Lesconséquencesdece mondiale etlecommerceinternational alentissement pourlespays envoie de ocalisée surleralentissement de 2. Concertation monétaire 2. Concertation lanchiment del’argentsaleetle aient étéprécédées, le14novembre • Réunionsannuelles duFMI Au Les réunionsduComitéde L Les pays développés des ontpris ’impact récessifsurl’économie et delaBanqueMondiale

cours decesassisses,

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 PPTE demeure une priorité des PPTE demeureunepriorité b etpourle attaques terroristes pourlefinancementdes international l’utilisation dusystèmefinancier pourinterdire mesures strictes étaientdeprendredes internationale préoccupations delacommunauté les financement duterrorisme, b mondiale. technologique pourrelancerl’économie lanchiment del’argentsale. lanchiment decapitauxetle La miseenœuvredel’initiative Dans lecadredelaluttecontre 166 normes etcodesdebonneconduite. normes àtraversdes crises, l’applicationdes renforcer etlaprévention lasurveillance demandé auFMIdecontinuer à d’Achèvement del’Initiative PPTE. dettes, grâce àleuraccessionaupoint le tauxmaximum deréductionleurs Troisaméricains. autrespays ontobtenu dettes d’environ 36milliardsdedollars debénéficierdesréductions a permis Décision del’Initiative PPTE,cequileur ont atteintactuellementlepointde cadre deceprocessus, trente-huitpays institutions deBrettonWoods. Dansle La Communauté internationale a La Communauté internationale F. BDEAC. contribution aucapitalsocialdela de prêts etlalibération desarriérés nécessité d’apurerlesimpayés sur ont rappelé àcetteoccasion la Les Chefsd’EtatetdeGouvernement nommé aupostedeDirecteurGénéral. Anicet GeorgesDOLOGUELEaété août 2001àFranceville. Monsieur situation delaBDEAC s’esttenu le22 (CEMAC) consacréàl’examen dela Centrale Monétaire del’Afrique Communauté Economiqueet dela Chefs d’EtatetdeGouvernement financement delaCommunauté la d’un nouveau mécanismede s’est félicitéedel’entrée envigueur 2001 àYaoundé, auCameroun. CEMAC s’esttenue le08décembre la ConférencedesChefsd’Etatde Centrafricaine. de lastabilitéenRépublique et promotion delapaix,sécurité de créerdesconditionspropicesàla Bongo. LaCommissionestchargée Gabonaise, S. E.ElHadjOmar Président delaRépublique placée souslaprésidencedu création d’uneCommissionadhoc 05 décembre2001àLibreville, la République Centrafricaine, les04et CEMAC en consacréàlacrise du sommetextraordinaire dela 1. OrganesetInstitutions 1.1. ConférencedesChefs RELATIONS AVEC LESAUTRES INSTITUTIONS L Le Sommetextraordinaire des La ConférencedesChefs d’Etat La troisièmesessionordinairede es Chefsd’Etatontdécidélors de laCEMAC d’État 167 cratique duCongoetl’Angola. laRépubliqueet Principe, Démo- intègrera laRépublique deSaoTome géographique delaSous-région,qui approuvé lanouvelle configuration Cotonou, lesChefsd’Etatontaussi financier régional. dumarché Commission desurveillance adopté unacteadditionnelcréantla Centrale (BVMAC), leschefsd’Etatont des Valeurs Mobilièresdel’Afrique la COBAC àLibreville. Malabo etl’aménagementdusiègede du futurParlement sous-régionalà du siège agrément pourlaconstruction intégrateurs. chargé definancerlesprojets développement delaCommunauté dans lesmeilleursdélais, lefonds de Exécutifafindemettre Secrétariat de janvier 2002. provenance despays tiersàcompter detouslesproduitsen d’importation (TCI), autauxde1%desrecettes Ta décisions ontétélessuivantes : 2001 àDouala,les principales Douala etàYaoundé. décembre 2001,respectivement à séances ordinairesle03aoûtet05 Centrale (UEAC) s’estréunien l’Union Economiquedel’Afrique 1.2. ConseildesMinistresde xe Dans lecadredel’Accord S’agissant duprojetdelaBourse La Conférenceadonnéson au Elle adonnédesinstructions Lors desasessiondu 03août

Communautaire pourl’Intégration l’UEAC Le ConseildesMinistresde

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 plus tardle31juillet2002. CEMAC au circulation dupasseport pourrendreeffectiveefforts lamiseen également décidédeconsentirdes de laCommunauté. (OCEAC) commeorganismespécialisé Centrale Endémies enAfrique de l’Organisationluttecontreles Sous-région et(iv)décidédel’adoption dansla privée compagnie aérienne f e (iii) donnémandatauSecrétariat duTourisme,Commission permanente décidé delacréationd’une Centrale (GABAC),en Afrique (ii) lutte contreleblanchiment del’argent f organisationet règlement portant des Ministresa(i)approuvéun décembre 2001àYaoundé, leConseil 2001 à Douala, parmi lesquels: 2001 àDouala,parmi réuni ensessionordinairele03août par leConseildesMinistresdel’UEAC plusieurs textes quiontétéapprouvés onctionnement duGrouped’actionde aisabilité delacréationd’une 1.3. SecrétariatExécutif xécutif decompléterl’étude l’adoptiond’unrèglementportant - - lacréationd’uncomitéde - Au Le ConseildesMinistresa - Exécutifaélaboré Le Secrétariat Communauté. f organisation etfonctionnement du coordination statistiques; m dans lecadredelasurveillance onds dedéveloppement dela l’adoption denouveaux critères

ultilatérale ; F sation etfonctionnement du organi- le règlementportant cours delaséancedu05 onds deDéveloppement ; 168 Vice-Gouverneur delaBEACVice-Gouverneur : RogerANDELY,Monsieur Rigobert statutaire, etassistédesonsuppléant, delaBEAC,Gouverneur Président Monsieur Jean-FélixMAMALEPOT, ci-après, souslaprésidencede sessions ordinairesauxdatesetlieux Centrale (COBAC) atenu quatre(04) Commission Bancairedel’Afrique globalement satisfaisante etse bancaire delaCEMAC quiapparaît l’évolution de lasituationdusystème actede Commission Bancaireapris Communauté. mécanisme definancementla Développement etlenouveau finalisation desEtudessurleFonds de trèsactive dansla unepart pris 1.4 CommissionBancaire Au -l - - Au - En outre, le Secrétariat Exécutifa En outre, leSecrétariat - - -

(COBAC) de l’AfriqueCentrale

cours del’année2001,la (Congo) ; le 19juin2001àBrazzaville (Gabon) ; le 08mars2001àLibreville (Guinée Equatoriale). le 26novembre 2001àMalabo (Cameroun) ; code desDouanes. révisiondu le règlementportant de laroute; du Codecommunautaire révisé adoption le règlementportant marchande; de lamarine du Codecommunautaire révisé adoption le règlementportant e 25octobre2001àYaoundé cours decesassises, la procédé àl’affinement de lacatégori- (CERBER). financiers desétatsréglementaires aux banquesetétablissements collecte, d’exploitation et derestitution miseàjourduSystèmede portant Président àpublier uneinstruction nouveau cadre. Elleahabilitéson banques danslamiseenœuvredece entreprendre envued’assisterles Général desactionsà Secrétariat satisfaisantes. àson Elleaprescrit de créditnesontpasencore du plancomptable desétablissements que lesconditionsdemiseenœuvre crédit. desétablissements de contrôle interne la réforme desdispositionsrelatives au nouveau Règlement,elleaprocédéà Parà ladivisiondecesrisques. un ri des ments relatifsàlacouverture adopté deux(02)nouveaux Règle- immobilisations. Elleaégalement des personnel etàlacouverture associés, administrateurs, et dirigeants en faveur deleursactionnairesou gements desétablissements decrédit tation ducapitalminimum, auxenga- propres nets, auxrèglesdereprésen- modifiant ceuxrelatifsauxfonds a adoptéquatre(04)Règlements laCommissionBancaire prudentielles, normes niveau decertaines concrétiser. troisième banquetardeencoreàse alorsqueledossierdela privés, pardesinvestisseursont étérepris banques dupays dontlesactifssains satisfaisantes pourlesdeuxprincipales congolais aconnu desavancées dusystèmebancaire restructuration rentabilité. Elleaenoutrenotéquela l’expansion del’activitéetunretouràla parunepoursuitede caractérise sques desétablissements decréditet La CommissionBancaire a La CommissionBancaireanoté Dans lecadredelaremiseà 169 derniers développements quiconfir- derniers de laBEAC entenantcompte des le dossierauConseild’Administration mandat àsonPrésident pourprésenter Secrétaire Général. Elleadonné la procéduredenominationdu delaCOBACprésidence tournante et française surlaquestionde position exprimée parlapartie actedela Commission Bancaireapris d’Etats dedécembre2001àYaoundé. Bancaire àlaConférencedesChefs le PrésidentdelaCommission commissaires, ontétéprésentéespar les conclusions, àlademandedes Général delaCOBACSecrétariat dont dresséparle l’objet d’unrapport dans lesEtatsdelaCEMAC afait crédit del’environnement juridique ment uniquedanslaCEMAC. institutiondel’agré- l’UMAC portant de Règlement duComitéMinistériel également approuvéleprojetde microfinance installéesauCameroun. de quarante-neuf (49)structures d’avis conforme pourl’agrément de précédemment adoptés, lesdossiers e donné mandatàsonPrésidentpour ailleurs, laCommissionBancairea établissements demicrofinance. Par applicabletation prudentielle aux prendre acteduprojetderéglemen- nance danslaCEMAC, avant de et decontrôlel’activitémicrofi- l’UMAC relatifauxconditionsd’exercice de Règlement duComitéMinistériel après amendement,leprojetde huit. désormais cotes, ce système encompte (SYSCO). Ainsi,aulieudequatre cotation desétablissements decrédit sation retenue dansleSystèmede xaminer, surlabasedescritères P L La CommissionBancairea ’impact surlesétablissements de Les commissairesontapprouvé, endant lesmêmesassises, la

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 établissement financiergabonais qui l’extensionautorisé desactivitésd’un laCommissionBancairea période, au Cameroun.Durant la même adressé uneinjonctionàunliquidateur d’un liquidateurbancaireauGabonet Elle aégalementmisfinaumandat établissement financierduCameroun. droit devote parunactionnaired’un franchissement duseuilde20 %de le comptes. Elleaautorisé responsables etcommissairesaux au Congoainsiquedesesdirigeants l’agrément d’unétablissement financier Elle adélivréunavis conforme pour au Gabonetdésignésonliquidateur. l’agrément d’unétablissement decrédit Commission Bancairearetiré financières. pratiques despolitiquesmonétaireset et durespectdescodesdebonnes solidité dusystèmefinanciergabonais édictés parleComitédeBâle, dela pour uncontrôlebancaireefficace COBAC fondamentaux auxprincipes l’évaluation delaconformité dela quiaprocédéà International Mondiale etduFonds Monétaire la missionconjointedeBanque conclusions globalementpositives de enquêtes pourl’exercice 2002. f ensuite adoptésonprojetdebudget de présidence delaCOBAC. Ellea ment lestatuquoantequantàla onctionnement etleprogramme des Enfin, aucoursdel’année2001,la actedes Les commissairesontpris 170 Directeur Général. présidence duConseilconfiéeau contre 72%actuellementetla détenu parlesEtatsàhauteurde51% le capitalsocialserait dorénavant révision desstatutsdel’Institutiondont quirecommandela restructuration parl’adoptiond’unplande part, de nationalitécentrafricaine, etd’autre Monsieur AnicetGeorges Directeur Général enlapersonnede parlanominationd’unnouveau part, aux lieuxetdatessuivants : Conseil d’Administration delaBDEAC auxréunionsdu part la Banqueapris une banquecamerounaise. elle aadresséunemiseengardeà capital d’unebanquetchadienne. Enfin, modification delagéographie du banque. la Demême, elleaautorisé souhaitait exercer enqualitéde 1.5. BanquedeDéveloppement Au L le22novembre 2001àMalabo - le 18septembre2001àDouala - - 2001àBrazzaville le14février - ’année 2001aétémarquée, d’une Centrale (BDEAC) des Etatsdel’Afrique

cours de la période sousrevue,cours delapériode (Guinée-Equatoriale). (Cameroun) ; (Cameroun) ; le 13juillet2001àDouala (Congo) ; DOLOGUELE enregistrés aucoursde l’exercice 2001. présenté unétatdefonctionnement delaCommunauté etdégagélesrésultats notre Communauté. Desoncôté,leSecrétaireExécutifdelaCEMAC a réduction delapauvreté,etlesaxes decoopération decetteInstitutionavec dela surlesenjeuxdudéveloppementde l’UnitéAfricaine ainsiquelapriorité particulier, lemessagedureprésentantSecrétaireGénéral del’Organisation des institutions, d’autrepart. effectif desactivitésdelaCommunauté avec lamiseen placedel’ensemble pourassurer le démarrage etn’ontépargnéaucuneffort cause, d’unepart, transition del’UDEAC àlaCEMAC, ontsumobiliserleurspairspourcettenoble Présidents delaRépublique etduTchad qui,dansla deGuinéeEquatoriale àsesfrèresetamis,dans sondiscours, les renduunhommagemérité Y Ministres etparunerencontreextraordinaire réuniesà duComitéMinistériel Président delaRépublique Gabonaise; Economique etSocial,représentantSonExcellenceElHadjOmarBONGO, Président enexercice delaCommunauté. de SonExcellencePaul BIYA, PrésidentdelaRépublique duCameroun, P Centrale,Communauté EconomiqueetMonétairedel’Afrique s’esttenue au aoundé les4et5décembre2001. alais desCongrès deYaoundé, le8décembre2001,souslahauteprésidence Son Excellence Idriss DEBY,Son ExcellenceIdriss PrésidentdelaRépublique duTchad; ; de GuinéeEquatoriale Son ExcellenceOBIANGNGUEMAMBASOGO, PrésidentdelaRépublique Congo ; Son ExcellenceDenisSASSOUNGUESSO, PrésidentdelaRépublique du ; Centrafricaine Son ExcellenceAngeFélixPATASSE, PrésidentdelaRépublique àcesassises: Ont participé Les Chefsd’Etatetdedélégationontensuite suiviavec unintérêt lePrésidentenexerciceLors delacérémoniesolennelled’ouverture, a, La ConférenceaétéprécédéeparlacinquièmesessionduConseildes Son ExcellenceMaîtreLouisGastonMAYILA, PrésidentduConseil La troisièmesessionordinairedelaConférencedesChefsd’Etat nar °11:«Communiqué finaldelaConférence Encadré n° des Chefsd’Etat» 171

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 redressement économique etfinancier, notammentparuneplusgrande les mesuresprévues danslecadreduprogramme sous-régional de poursuivre etd’intensifier lesrelationsavec lesInstitutionsdeBrettonWoods et croissance robuste, apteàréduirelapauvreté, lesEtatssedoivent de macroéconomiques opérédepuisdeuxans, etd’asseoir les basesd’une projets àcaractère régionalconfiésàlaBanqueCentrale. membres depuisl’entréeenvigueurduTraité del’OHADA, etfait lepointdes par lesétablissements decrédit liésàl’environnement judiciairedespays Centrale.Bancaire del’Afrique Ilaégalementévoqué lesproblèmes rencontrés z Centrale, aprésenté lesgrandes tendancesmacroéconomiquesdespays dela Félix MAMALEPOT, delaBanquedesEtatsl’Afrique leGouverneur Banque Centrale derechercherles financementsnécessaires. effet, ilsontdonnémandatauSecrétaireexécutif dela etauGouverneur régional àMalaboetl’aménagementdusiègedelaCOBAC àLibreville. Acet sous- dusiègefuturparlement donné sonagrément pourlaconstruction spécialisé delaCommunauté. Centrale (OCEAC)contre lesendémiesenAfrique commeorganisme réforme fiscalo-douanière. desrecettesduesàl’applicationdela soutien àlacompensationdespertes un essentiellement definancerlesprojetsintégrateurs delazone etd’apporter meilleurs délais, dufonds dedéveloppement delaCommunauté chargé l’effet lefonctionnement detoutmettreenœuvrepourpermettre dansles membres etlesInstitutionsdeBrettonWoods. soit enadéquationavec lesaccordspassésbilatéralement entrelespays tiers, pourcompterdejanvier toutefois 2002,sousréserve quecettedisposition detouslesproduitsenprovenance despaysde 1%desrecettesd’importation chaque pays, dénomméeTaxe Communautaire pourl’Intégration (TCI)autaux financement delaCommunauté, fondé surl’institutionnalisationd’unetaxe dans de délégations’estfélicitéel’entréeenvigueurd’unnouveau mécanismede performances. Organismes spécialisés, etontdonnédesdirectives pourenaméliorerles des programmes d’actionpourl’exercice Exécutifetdes 2002duSecrétariat d’activitéset actedesrapports Ministres présentésparsonPrésident,etpris connaissance avec satisfaction, desrésultatstravaux duConseildes one, lasituationdel’Institutd’Emissionetlesactivités laCommission P A ceteffet, afindenepascompromettreleredressementdesdéséquilibres Dans satraditionnelle communication auxChefsd’Etat,MonsieurJean- Sur lesquestionsrelatives auxsiègesdesInstitutions, laConférencea Les Chefsd’Etatontparailleursdécidéd’adopterl’Organisationdelutte Exécutifà diligentesauSecrétariat Elle aparailleursdonnédesinstructions Abordant lesquestionsinstitutionnelles, laConférencedesChefsd’Etatet assant àl’examen deleurordredujour, lesChefsd’Etatontpris 172 activités decettecompagnie danslesmeilleursdélais. f decettefuture compagnie, l’élaborationjuridique d’unorganigramme légeret compléter sonétudedefaisabilité par, entreautres, ladéfinitiondeforme Aceteffet, aérien. ilsont donnémandatauSecrétaireExécutif,transport pour sous-régionalede par Acteadditionnellacréationd’unecompagnie privée laprogrammationdomaines, régionale. essentiellementencequi concerne f tout naturellementacceptél’organisationetla conduite d’axes decoopération l’Angola pourraient yêtreintégrés dèsl’accorddéfinitifdecesEtats. comprendra lesEtatsmembresdelaCEMAC plusSao-Tomé etPrincipe. la programmation régionale danslecadredel’AccordCotonou.Celle-ci en vuedesfuturesnégociationscommercialesavec l’UnionEuropéenneetde donné leuraccordquantàlaconfiguration géographique denotresous-région relance quifera l’objetd’uneDéclaration spécifique. Communauté, leDirecteurGénéral aélaboréunplanderedressementet financement deséconomiesEtatsmembresetd’intégration dela conférence desChefsd'EtatlasituationdeBanquemarquéepar: Banque deDéveloppement Centrale, desEtatsdel’Afrique aprésentéàla dossier duGABAC. Financier Régional. duMarché adopté unActeadditionnelcréantlaCommissiondeSurveillance règlement, etlaluttecontreleblanchiment descapitaux.Aceteffet, ilsont Centrale,Mobilières del’Afrique laréforme dessystèmesdepaiementet l’évolution desautresprojetsàcaractère régional;laBoursedesValeurs connaissancede économique. Les Chefsd’Etatetdedélégationontpris r diversification desbasesproductives etd’exportations, unrenforcement dela onctionnel, ainsiquelaconfection d’un"business plan"pourledémarrage des onctionnelle avec laRépublique Démocratique duCongodansdivers igueur etuneamélioration danslatransparence enmatière degestion En matière de transport aérien, lesChefsd’Etatetdedélégationontadopté aérien, En matièredetransport Dans touslescas, a laConférencedesChefsd’EtatetdeGouvernement Ils ontégalementindiquéquelaRépublique Démocratique duCongoet Examinant lesquestionsdepolitiquescommerciales, lesChefsd’Etatont unappuiàceplan. La ConférencedesChefsd’Etataapporté P - - - De même, Monsieur AnicetGeorgesDOLOGUELE,DirecteurGénéral dela La Conférenceaparailleursadoptélesrecommandationsrelatives au our redonneràlaBDEAC lesmoyens deremplirsesmissions une organisationadministrative lourde. impayés desprêtsoctroyésd’importants ; delibération ducapital social; des arriérés 173

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 au longdeleurséjourenterrecamerounaise. et chaleureux,ainsiquepourlesdélicatesattentions dontilsontbénéficiétout leursplusvifsremerciements,Gouvernement, pourl’accueilhautementfraternel Excellence Paul BIYA, audynamiquepeuplecamerounaiset àson d’Etat etdedélégationonttenu àexprimer àleurillustrefrèreetami,Son monde conformément auxrésolutions del’OUA. Avant deseséparer, lesChefs soustoutessesformes dansle sa condamnationdesactesdeterrorisme sous-région. dansl’ensemblecontre lapauvretéainsiquedestabilitéetsécurité dela condition sinequanonduredressementdel’économienationaleetlalutte danslepays, afinderamenerla Constitutioncentrafricaine lapaixetsécurité pacifique soitrapidement trouvée parlesvoies dudialogue, danslerespectde toutentierpourqu’unesolution politiquesetaupeuplecentrafricain aux partis PAT parvenus etontàlafois leurfrèreetamiSonExcellenceAnge Félix exhorté Libreville, début décembre. etde militaire enRépublique suiteauxsommetsdeKhartoum Centrafricaine communication deSonExcellenceAngeFélix desproblèmeslarge tourd’horizon d’actualitérégionaleetinternationale. NSUE aupostedeSecrétaireGénéral AdjointdelaCOBAC. Développement Centrale etdeMonsieurRafael desEtatsdel’Afrique TUNG OBAM MBOMenqualitédeDirecteurGénéral AdjointdelaBanque de délégation adonnésonagrément pourlanominationdeMonsieurSamuel réunion decetorganismeàBangui. Centrale, etaacceptélapropositiondeR.C.A. d’accueillirlaprochaine communication duprésidentcomitésdeschefsdepolicel’Afrique quelques difficultésetaapprouvéleursbudgets. Communauté àsavoir :l’ISTA, l’ISSEA,l’EIEDetlaCEBEVIRHA. résultats desConseilsd’Administration desorganismesspécialisésdela ASSE, PrésidentdelaRépublique etlancéunvibrant Centrafricaine appel La Conférence des Chefs d’Etat et de délégation a réaffirmé avecLa ConférencedesChefsd’Etatetdedélégation aréaffirmé fermeté Les Chefsd’Etatsesontréjouisdesrésultatsauxquelscessommets A ceteffet, laConférenceasuiviavec une unintérêtparticulier Abordant lesquestionsdepolitiquegénérale, lesChefsd’Etatontfait un Au La ConférencedesChefsd’Etatetdedélégationasuiviavec intérêtune Elle s’estfélicitéedelabonnemarchecesInstitutionsendépit connaissancedes La ConférencedesChefsd’Etataparailleurspris

titre desmesuresindividuelles, laConférencedesChefsd’Etatetde 174 PAT ASSE surlasituationpolitico- Son ExcellenceAngeFélix compréhension réciproqueetd’ententecordiale. lieu àBanguiendécembre2002. etlaprochaineConférence desChefsd’EtatdelaCEMACCentrafricaine aura La PrésidencedelaCommunauté sera assuréepourl’exercice 2002par Les travaux sesontdéroulésdansuneatmosphèredesérénité, PAT 175 ASSE, PrésidentdelaRépublique P Le PrésidentdelaConférence, F ait àYaoundé, le8décembre2001 aul BIYA

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 différentes phasesdel’Initiative PPTE. dossiers dedemanded’éligibilitéaux ainsiqu’àlapréparation des structurel, revues desprogrammes d’ajustement IVdesstatutsduFMI,et l’Article cadre desconsultationsautitrede FMI etdelaBanqueMondiale, dansle Etats delaCEMAC, auxmissionsdu auxcotésdes Banque aparticipé, 2. Institutionsextérieures réduire lapauvreté.Ils ontréaffirmé pour communauté interna-tionale dela ses conséquencessurlesefforts économique mondiale, enparticulier sur leralentissement delacroissance aétéfocalisée l’attente desparticipants 18 novembre 2001.Acette occasion, tenues àOttawa auCanadales17et quisesont Financier International pement etduComitéMonétaire aux réunionsduComitédeDévelop- 480 766098DTS. atteignant 501208099DTScontre augmenté aucoursdelapériode, des engagementsEtatsa décembre 2001,alorsquel’encours 2000 à5 6 186860DTSle31décembre DTS delaCEMAC sontrevenus de en 2000(52534834DTS). niveau toutefois àceluiatteint inférieur un fluxnetpositifde20442001DTS, se sontchiffrésà16877999DTS, soit élevés à37320000DTSetlesrachats des EtatsauprèsduFMIsesont 2.1. FondsMonétaire Au Au P Dans cecontexte, lesavoirs en ar ailleurs, la Banque a pris part ar ailleurs, laBanqueapris Mondiale International etBanque

31 décembre2001,lestirages cours del’année2001,la 262 466DTSle31 176 autour despointssuivants : Groupe delaBADsesontarticulées trente-sixième Assemblée annuelle du à honorerleursobligations. pays ontétéinvités membresconcernés BAD aétéégalementabordéeetles vis-à-visdela La situationdesarriérés des projetsetprogrammes yafférents. de financementduGroupe, ainsique connaissance desdifférentesopérations ontparailleurspris Les participants dansleContinentafricain. gouvernance contre lapauvretéetl’amélioration dela les perspectives économiques, lalutte sur au coursdecesassisesportaient V ont eulieudu29au31mai2001à deDéveloppementAfricain (FAD) qui septième Assemblée annuelle duFonds delaBADetvingt- des Gouverneurs sixième Assemblée annuelle duConseil 2.2. Assemblées annuelles du nomie mondiale del’éco- développement harmonieux etdesoutenirun liquidité internationale Mondiale, envued’améliorerla l’endroit duFMIetdelaBanque recommandations ontétéfaites à ont étéégalementabordés. Enfin,des etlapréventionsurveillance descrises dans lecadredel’Initiative PPTE,la surl’allègementdeladette portant Lesthèmes financement duterrorisme. b leur volonté deluttercontrele alence (Espagne).Lespointsdiscutés lanchiment decapitauxetle - de Développement(BAD) Groupe de la BanqueAfricaine La Banqueaassistéàlatrente- Les principales résolutionsdela Les principales neurs etduComitéDirecteur Mixte; Bureau desConseilsGouver- Désignation desmembresdu du Sud). août 2001àJohannesburg (Afrique (ABCA)quis’est tenue en Africaines l’Association desBanquesCentrales de ordinaire desGouverneurs à lavingt-cinquièmeréunion (Ethiopie) du28au30mai2002. annuelles setiendrontàAddis-Abeba 2.3. AssociationdesBanques - - - - La Banque a participé également La Banqueaparticipé Les prochainesAssemblées Adoption dedivers rapports. delaBAD; departicipation prises Fixation del’encourstotaldes ; Comité permanent Désignation desmembresdu comptes duGroupedelaBAD; Nomination descommissairesaux (ABCA) Centrales Africaines 177 Afrique Centrale etdel’Est. Afrique r demandé quecettequestionsoit du Continent.Pour cetteraison, ilsont pour l’avènement delamonnaieunique qu’ils constituentuneétapeessentielle ontconsidéré régionaux, lesparticipants 2021. à l’horizon Banque Centrale commune enAfrique d’une monnaieuniqueet sus deconvergence, l’avène-ment r ».Ce Coopération MonétaireAfricaine T e banquescentrales. certaines decotisations et lesarriérés Etudes Monétaires(CAEM)àl’ABCA actifs del’ex-Centre des Africain des del’ABCA,letransfert permanent ment lamiseenplaced’unSecrétaire principale- cette réunionconcernaient apport prévoit, àl’issued’unproces- apport apidement examinée, notammenten xaminé le rapport réviséduComité xaminé lerapport echnique surle«Programme de S’agissant desregroupements ont En outre, les participants aucoursde Les décisionsprises

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 680 474295367francs contre e composante des disponibilités en euros. de l’encaissedesbilletsZoneFranc et auprèsdescorrespondantset ouverts Fr d’Opérations, auprèsduTrésor ouvert constituées desavoirs enCompte soit unebaissede13,2%.Ellessont 791 725072987francs unanplustôt, francs au31décembre2001 contre se sontélevées à686980931920 sur, douze mois, s'estchiffréà 6,2 %. décembre 2000,soitunehaussede milliards contre1914,5au31 bilan delaBanques'estélevé à2 1. Actif A BILAN desixmois. antérieur francs réaliséaucoursl’exercice 24 559542300 1.1. Disponibilitésextérieures xtérieures àvue, s’estétablixtérieures à ançais, dessoldescomptes COMPTES ETRESULTATS FINANCIERS Le Compted’Opérations, principale Les disponibilitésextérieures àvue av Le bénéficenet Au à vue

31 décembre2001,letotaldu francs, contre ant affectation DE LABANQUE 9 390385198 CHAPITRE III 032, 8 179 Compensation de l’Afrique Centrale.Compensation del’Afrique opérations traitées parl’ex-Chambre de Démocratique duCongo, autitredes d’Emission dela République créance delaBEAC surl’Institut etEuros, àlaquelles’ajoute la Sterling placements enDollarsUS, Livres contre-valeur enFrancs CFA des progression de26,1%. francs au31décembre2000,soitune décembre 2001contre87057899085 109 732816829francs au 31 devises convertibles sesontsituésà v dechangedoiventréserves être des StatutsdelaBanque, 65%des auparavant. 11 Conformément àl’article 786 817003136francs unan décembre 2001. s’établir à5919006400francs au31 hausse de1656528770francs pour en Centraux s’estinscrite Services détenue parlesagenceset les 4,4673 %entremarsetdécembre2001. estrevenuetrimestrielle de5,75%à Européenne dontlamoyenne marginale delaBanqueCentrale rémunéré autauxdelafacilité 1.2. Autres créancesetavoirs ersées danscecompte. Ilest Ce montantcorrespondàla Les autrescréancesetavoirs en L ’encaisse desbilletsZoneFranc en devises convertibles

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 se sontchiffrésà décembre 2000. francs et5943340592francs en décembre 2001,contre francs et4211544422francs en élevés respectivement à en DTSdontlesmontantssesont en devises parlesEtats)etavoirs delaquote-part (souscription réserve de laBanqueFrance. Bank(FED)deNewReserve York et stock d’ordétenu auprèsdelaFederal le hausse de8%.Cepostematérialise francs au31décembre2000,soitune décembre 2001,contre43854179152 établie à47343059776francs au31 1.5. CréancessurlesTrésors moyen terme. d'effets à courant ouencontrepartie Etats, sousforme d'avances encompte de laBanqueCentrale auprofitdes représentent lefinancementmonétaire une augmentationde34,9%.Elles 519 francs au31décembre2000, soit 31 décembre2001contre533575086 1.4. FondsMonétaire 1.3. Encaisse–Or Les créancessurlesTrésors nationaux Ce postecomprendlapositionde La valeur del’encaisse–ors’est Mtre tMble 19033708146 3 397295489 39500238598 • MatérieletMobilier • Immobilisationsencours • Immeubles Nationaux Bra xéiu ai 40237855 8985220678 30474780065 Paris - BureauExtérieur - DirectionsNationales, Agenceset Bureaux Centraux - Services international 719 869295712 117 338781943 115 238977549 francs au 180 baissé de2,1%,revenant de 31 décembre2000,ventilé commesuit: francs contre63485583996francs au nettes s’estélevé à61931242233 investissements (guichetB). destinées aufinancementdes d'avances àmoyen irrévocables terme les opérations courantes (guichetA)et pensions etd'avances ponctuellespour en d'offres hebdomadaires, deprises marché monétairesousforme d'appels delaBEACaux interventions surle décembre 2001.Ellesserapportent 15 francs au31décembre2000 à au début desannées1990. intervenues danslaZone d'Emission bancaires des restructurations degrâce: 5ans)dansle cadre période (durée :15ans;tauxd'intérêt3%; moyen surlesEtats etlongterme également lescréditsconsolidésà Banque). Cescréancesincluent 21desStatutsdela (article antérieur b plafonné à20%desrecettes 1.7.1. Immeubles -Matérielet 1.6. Créancessurles 1.7. Valeurs Immobilisées udgétaires fongibles del'exercice Les créancessurlesbanquesont Le montantdesimmobilisations Le totaldescesavances est 524 Banques Mobilier 000 francs au31 15 855971442 se sontétablies à8521525850francs des immobilisationsdel'exercice 2001 constatées surlescomptes duFMIet des coursavoirs enDTS rences dechangeliéesauxvariations francs endécembre2001. en décembre de ainsi revenu fices nondistribués auxEtats. Ilest desbéné- sivement apuréparlapart dévaluation. Sonmontantestprogres- e membres quiavaient uneposition change globalesubieparlesEtats Gabon enliquidation. Nationale duCréditRural (BNCR) du la BEAC aucapitaldelaBanque de d'une provision surlaparticipation décembre 2001,suiteàlaconstitution 2000 à849325000francs au 31 969 325000francs au31décembre v développement delaCEMAC. La Banque aucapitaldesbanquesde dela essentiellement lesparticipations aleur du portefeuille estrevenuealeur duportefeuille de 1.9. FMI-Ajustement dedévaluation 1.8. Ecart 1.7.2. TitresdeParticipation xtérieure nettenégativextérieure aujour de la Les dotationsauxamortissements Ce postereprésentelesdiffé- de Ce posteconstatelaperte titrescomprend Le portefeuille - - - - - mrismn umtre etasot250992472 247825569 6367463043 607139588 1048105178 detransport dumatériel Amortissement informatique dumatériel Amortissement deslogicielsinformatiques Amortissement etmobilier dumatériel Amortissement desimmeubles Amortissement 2000 à203157571090 241 159587749francs 181 manière suivante : dela décembre 2000,reparties contre 3615756675francs au31 s’est situéà31228527483francs. décembre 2001,lesoldedececompte sur lesallocationsdeDTS. Au 31 2000. 10 461940694francs au31décembre francs au31décembre2001 contre Leur soldes’estchiffréà36 agences enattentederégularisation. accessoirement, lesopérations entre l’essentiel lesprêtsaupersonnelet, 31 décembre2001contre s’est établie à849854244467francs au sous forme d’encaisses. monnaie fiduciairequ’ilsdétiennent dela ments decréditpourlapartie marginale, vis-à-visdesétablisse- public essentiellementet,defaçon gements delaBEAC àl'égarddu augmentation de9,2%. francs au31décembre2000,soitune 2. Passif 2.1. Billetsetmonnaiesen 1.10. Comptesd'ordre et Ces comptesenregistrentpour La valeur desbilletsetmonnaies Ce postereprésentelesenga- circulation divers 778 139607106 767 024086

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 accroissement de10,6%. francs au31décembre2000,soitun décembre 266 Publics Nationaux sesontsituésà spéciaux desTrésors etComptables 69 359635002fra francs au31décembre2001contre DTS s’estsituéà68118428437 un anplustôt. décembre 2001contre7630393268 de 4535118129francs au31 précédentes. Lavaleur deceposteest classés dansunedesrubriques de leuractivité,nepeuvent être sociétés d'intérêtpublic qui,enraison organismesou nom decertains au regroupent descomptesouverts baisse de1,4%. francs au31décembre2000, en décembre 400 666311395francs au31 solde decescomptess’estétabli à placements àlaBanqueCentrale. Le établissements decréditetleurs auprès delaBEAC, lesdépôtsdes (FMI, BIRD, Paierie deFrance, etc.) institutions financièresétrangères 2.3. Comptesdesbanqueset 2.2. Trésors etComptables 2.5. FMI-AllocationsdeDTS 2.4. Autres comptes Les comptescourants etdépôts Le montantdesallocationsde Les autrescomptescourants Ce posteregroupe lesdépôtsdes courants 399 848982francs au31 institutions financières Publics Nationaux 2001 contre 2001 contre ncs au31décembre 240 785019304 406 242558125 182 bre 2001. fr 45 000 entre lesEtatsmembres, s’élève à DTS. àlavaleur du ajustements parrapport 1 241206565francs, consécutive aux 2000, soitunediminution de un anplustôt. 2001 1 jour deladévaluation. Ils'estétabli à au position extérieure nettecréditrice change réaliséparlesEtatsen de 56,3%. décembre 2001,soituneprogression 2000 à14682104496francs au31 fr 9 393372667 c et ment lesprovisions pourrisques décembre 2000. 174 615473622francs au31 francs au31décembre2001contre comptes s’estétabli à176114465294 sur l'encaisse-or. Lesolde deces devariationimmobiliers etdesréserves pourinvestissementsdes réserves sur lesavoirs enCompted'Opérations, degarantiedes réserves dechange f desEtatsmembres réserves ondateurs, statutaires, des réserves harges. Leurmontantestpasséde 2.7. Réserves 2.7. Réserves 2.6. Capital 2.9. Ecart dedévaluation 2.9. Ecart 2.8. Provisions 55 050011685francs au31décembre Le capital, souscrit enindivision Le capital,souscrit Ce posteconstatelegainde Ce posteregroupe essentielle- Elles sontconstituéesdes contre 158327051689francs ancs au31décembre ancs au31décem- 5060383fr 25 006093853 francs au31décembre2001 2.10. Comptesd'ordre etdivers Ils sesontchiffrésà52413783215 ancs au31 contre 183 régulariser. attente d'affectation etlesopérations à Ce posteenregistrelerésultaten de 27407689362francs (+109%). décembre 2000, soitunaccroissement

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Créances surlesTrésorsnationaux Fonds MonétaireInternational Encaisse-or convertibles Autres créancesetavoirsendevises Disponibilités extérieuresàvue Avances encomptescourants(Art.21) Avoirs enD.T.S. Souscription quote-partendevises Trésor français(compted’opérations) Correspondants Billets ZoneFranc Créances surlesbanques Comptes d’ordreetdivers Ecart dedévaluation Provisions Réserves Capital Allocations deD.T.S. Fonds MonétaireInternational- Autres comptescourants Banques etInstitutionsFinancières Trésors etcomptablespublics Billets etmonnaiesencirculation Comptes d’ordreetdivers FMI :Ajustement Ecart dedévaluation Valeurs immobilisées ADMINISTRATION DELABANQUE Avances àmoyentermeirrévocables(GuichetB) Pensions etAutres Appels d’Offres (Guichet A) Concours duMarchéMonétaire Crédits àl’économieconsolidéssur Avances sureffetsàmoyenterme(Art.19B) Comptes deRéservesobligatoires Monétaire Dépôts etplacementssurleMarché Comptes courants Banques etInstitutionsFinancières Banques etInstitutionsétrangères Dépôts spéciaux Comptes courants Immeubles etMobilier Participations l’Etat de laZone Ta TOTAL DUPASSIF TOTAL DEL’ACTIF ACTIF b leau 42:Evolution delasituationBanque PASSIF décembre 2000-2001 CHAPITRE I ( enFCFA) 11/13/60 31/12/00 30/06/01 31/12/01 184 2 032834316100 2 032834316100 155 050011685 176 114465294 120 500904976 144 920687341 265 420592317 121 849857412 400 666311395 264 487520567 266 399848982 849 854244467 203 157571090 155 837295712 495 383000 719 869295712 115 238977549 119 450521971 109 732816829 680 474295367 686 980931920 52 413783215 14 682104496 45 000 68 118428437 13 394861666 36 767024086 31 228527483 61 931242233 62 880567233 23 110000 13 181000 15 524000 68 649000 47 343059776 4 535118129 1 912328415 2 343000 2 104000 4 211544422 5 919006400 849 325000 587 630153 1 902382143611 1 902382143611 141 627904976 153 662715423 295 290620219 126 340423791 421 631044010 225 786606104 227 241318088 747 304577558 155 050011685 178 711018239 166 903797826 367 449000 603 001797826 115 352421220 118 076114376 100 671037631 682 172278434 203 157571090 688 103003294 44 463911455 45 000 68 217495057 66 934758940 13 291000 15 141000 16 843083904 68 649000 47 758658961 26 621967157 31 214150432 66 085433940 5 659231872 1 454711984 9 103535644 1 702083904 1 850000 2 723693156 5 213063945 849 325000 717 660915 1 914499204636 1 914499204636 158 327051689 174 615473622 209 540037614 281 267942590 124 974615535 406 242558125 233 962336224 240 785019304 778 139607106 117 338781943 123 282122535 786 817003136 211 726477032 174 147086519 290 779000 533 575086519 791 725072987 25 006093853 45 000 69 359635002 71 727904976 43 854179152 87 057899085 10 461940694 32 505546194 63 485583996 64 454908996 10 650000 12 180000 15 855971442 68 649000 9 393372667 6 822683080 7 630393268 5 943340592 4 262477630 3 675971442 1 530000 645 592221 969 325000 5,30 %contre5,53au31décembre du Compted'Opérations, ils'estétabli à Quant autauxmoyen derémunération 524,3 milliardsl'exercice précédent. milliards au31décembre2001contre d'Opérations s'estsituéà738,9 l'encours moyen duCompte 39 306393794francs. Eneffet, d'Opérations quisesontétablis à in résultat provient essentiellementdes représentant 58,3%dutotal.Ce francs au31décembre2001, dépôts sesontélevés à53 décembre 2000. pour l’exercice desixmoisclosau31 francs contre42986223580francs 2001 sesontétablis à92020196921 1. Produits B. térêts surlesavoirs enCompte COMPTED’EXPLOITATION Les intérêtsdesplacementset Les produitsdel'exercice annuel TOTAL Produits exceptionnelsetdivers Consolidations Concours auxbanques Concours auxTrésors Placements etdépôts Ta b leau 43:Evolution desproduits (enFCFA) 618 865431 décembre 2001 92 020196921 29 054431621 53 618865431 3 063618 5 156566824 1 126714982 Au 31 185 francs. divers sesontsituésà3063618 francs (1,2%dutotal). banques onttotalisé1126714982 francs. consolidés ontatteint5102805113 tandis quelesintérêtssurcrédits sont chiffrésà24693016626francs, les avances etmoyen se àcourt terme 2001 (31,6%dutotal).Lesintérêtssur 29 054431621francs au31décembre T 2001. 312 471637francs au31décembre que lesgainsdechangeontatteint14 placements endevises etenorainsi 2000. Lesproduitsdesautres résors Nationaux sont ressortis à résors Nationauxsontressortis Les produitsexceptionnels et Les intérêtssurlesavances aux Les intérêtssurlesconcoursaux décembre 2000 42 986223580 15 304796178 23 062842 1 079368456 2 606879540 Au 31 933 116564 Variation en % 114,07 183,83 132,50 97,81 20,75 89,84

Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 suivante : général), ventilées delamanière de cescharges(56,4%dutotal 31 décembre2001,soit72,4%dutotal sont élevés à38063035645francs au décembre 2000.Lesfrais généraux se francs l’exercice desixmoisclosau31 décembre 2001contre28780081707 allantdu1erjanvierpériode au31 chiffrées à52539128768francs surla etprovisions, sesont amortissements 2. Charges TOTAL GENERAL Provisions Amortisements Amortissements etprovisions Total descharges Charges exceptionnelles Charges financières Total fraisgénéraux Frais deformation Dépenses del’émission Dépenses degestiongénérale Dépenses depersonnel Organismes dedécision - - Les chargesdelaBanque, hors francs (30,2%). sont établies à20352509269 les dépensesdepersonnelse l’ensemble descharges. francs, représentant1,2%de décision ontatteint838904826 les dépensesdesOrganesde Ta b leau 44:Evolution descharges (enFCFA) au 31décembre 67 460654621 14 921525853 52 539128768 13 450425147 38 063035645 12 804241300 20 352509269 6 400000 8 521525853 1 025667976 3 371098536 186 696 281714 838 904826 2001 francs. provisions s’estélevé à14921525853 etdes global desamortissements total descharges. Enfin,lemontant décembre 2001,constituant20%du fixées à13450425147francs au31 Les chargesfinancièressesont - - - au 31décembre 9 8 1 fr 696 281714 professionnelle onttotalisé les frais deformation 3 371098536francs (4,9%). monétaire sesontsituéesà les dépensesdel’émission des logements. f sur lesfrais d'entretienetde pourl'essentiel, Elles ontporté, 12 804241300francs (18,9%). à générale sontressorties les dépensesdegestion onctionnement desbureaux et 2000 33 595838382 28 780081707 10 682919082 17 685045717 1 200000 3 615756675 4 815756675 1 466681139 6 281223669 9 241558769 412 116908 282 375658 413 206482 ancs (1%). Variation (en%) 100,80 433,33 135,68 209,85 148,88 115,23 146,58 129,85 103,85 120,23 103,02 82,55 25,91 3. Résultat de l'exercice l’exercice annuel 2001 s'est élevé à 24 559 542 300 francs contre Le bénéfice net de la Banque avant 9 390 385 198 francs pour l'exercice affectation constaté à la fin de précédent de six mois.

Tableau 45 : Compte de résultat Exercice 2001 (en FCFA)

CHARGES PRODUITS

Frais généraux 38 063 035 645 Placements et dépôts 53 618 868 431 A. Charges FONCTIONNEMENT financières 13 450 DES 425 147 ORGANESConcours aux Trésors DE DECISION29 054 431 621 Charges exceptionnelles et diverses 1 025 667 976 Concours aux banques 1 126 714 982 Amortissements et provisions 14 921 525 853 Consolidations 5 156 566 824 TOTAL DES CHARGES 67 460 654 621 Autres produits 3 063 618 063 Bénéfice à affecter 24 559 542 300

TOTAL GENERAL 92 020 196 921 TOTAL GENERAL 92 020 196 921 Administration, Autres activités, Comptes et Résultats financiers de la Banque activités, Autres Administration,

187 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 patrimoine delaBEACpatrimoine àlafin decetexercice. résultat desopérations del'exercice écouléainsiquelasituationfinancièreetdu FCFA 24559millionssontréguliersetsincèresdonnentuneimagefidèledu paruntotalbilandeFCFAcaractérisés 2032834millionsetunrésultatnetde contrôles fournissent unebaseraisonnable àl'opinionexprimée ci-après. des comptesetàapprécierleurprésentationd'ensemble. Nous estimons quenos comptablesprincipes suivisetlesestimationssignificatives retenues pourl'arrêté données contenues danscescomptes. Ilconsisteégalementàapprécierles Un auditconsisteàexaminer, parsondages, lesélémentsprobantsjustifiant r d'obtenirl'assurance requièrent lamiseenœuvredesdiligencespermettant notre audit,d'exprimer uneopinionsurcescomptes. surlabasede 55desesstatuts.BEAC Ilnousappartient, enapplicationdel'article Lescomptesannuels del'exercicejoints auprésentrapport. ontétéarrêtésparla décembre 2001,surlecontrôledescomptesannuels del'exercice telsqu'ilssont d'Administration, relatifàl'exercice nousvous présentonsnotrerapport closle31 aisonnable que les comptes annuels ne comportent pasd'anomaliessignificatives.aisonnable quelescomptesannuels necomportent Nous certifions quelescomptesannuels delaBEAC au31décembre2001 Nous certifions Nous avons effectué delaprofession notreauditselonlesnormes cesnormes En exécution delamissionquinousaétéconfiéeparleConseil RAPPORT DUCOMMISSAIREAUX COMPTES EXERCICE CLOSLE31DECEMBRE2001 COMPTES ANNUELS 188 Jérôme MINLED-Associé Le 28 février 2002 Le 28février ERNST &YOUNG Annexes économiques BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 - ElevagedespaysdelaCEMAC...... ELEVAGE ...... - Evolutiondescoursdupétrolebrutinternationauxet delaCEMACen2001...... - EvolutiondescoursboisdelaCEMAC...... - Principauxprixd’achatauxproducteurs...... - Coursmondiauxducacao,café,cotonetcaoutchouc ...... CAOUTCHOUC ETDUPETROLEBRUT...... PRINCIPAUX COURSMONDIAUXDUCACAO, CAFE,DUCOTON, - Activitéspétrolièresetminières...... - ProductiondeboisdespayslaCEMAC...... - Principauxproduitsagricolesd’exportation...... - Culturesvivrières...... MINIERS ...... PRINCIPAUX PRODUITSAGRICOLESFORESTIERS,PETROLIERSET - Tauxd’inflationdespartenairesdelaCEMAC...... - Tauxdechangedesprincipalesdevises...... - Indicedutauxdechangeeffectifréel(TCER)composite...... COMPETITIVIE EXTERIEURE...... - DettepubliqueextérieureconsolidéedesEtatsdelaCEMAC...... - BalancedespaiementsEtatsdelaCEMAC...... - Répartitiondesexportations(FOB)paysdelaCEMAC...... - BalancescommercialesdespaysdelaCEMAC...... COMMERCE EXTERIEURETBALANCEDESPAIEMENTS...... - SoldebudgétaireglobaldespaysdelaCEMAC...... - SoldebudgétaireprimairedespaysdelaCEMAC...... - TOFEdelaCEMACetdessixpaysmembres...... FINANCES PUBLIQUES...... - Tauxd’inflationenmoyenneannuelle...... - Evolutiondel’inflationdanslaCEMAC...... INFLATION ...... - EvolutiondutauxdecroissanceentermesréelsPIB...... - PIBparsecteurauxprixcourantsetcontributionàlacroissanceconstants.. - RépartitionduPIBdelaCEMAC...... - PIBparpaysdelaCEMAC...... PRODUIT INTERIEURBRUT...... - OffreetemploidesressourcespaysdelaCEMAC...... OFFRE ETEMPLOIDESRESSOURCES...... SOMMAIRE DESANNEXESECONOMIQUES 190 266 265 263 262 261 260 259 257 254 249 248 247 245 244 244 243 241 239 225 224 223 222 221 214 213 211 210 209 208 201 200 200 199 191 191 OFFRE ETEMPLOIDESRESSOURCES

Annexes CEMAC : OFFRE ET EMPLOI DES RESSOURCES

Prix courants ( En milliards de FCFA)

1996 1997 1998 1999 2000 2001

PRODUIT INTERIEUR BRUT 10 535,8 11 508,2 11 250,1 12 341,9 14 937,5 15 540,7

DEMANDE INTERIEURE 9 580,6 10 572,5 11 498,1 11 621,1 12 461,6 14 530,4

Consommation 7 428,1 7 845,4 8 267,2 8 555,0 8 961,6 9 739,2 Publique (Etat) 877,2 1 081,9 1 130,8 1 142,6 1 247,2 1 388,3 Privée 6 550,8 6 763,5 7 136,4 7 412,4 7 714,4 8 350,9

Investissements bruts 2 152,6 2 727,2 3 230,9 3 066,1 3 500,0 4 791,1 Formation brute de capital fixe 2 048,0 2 668,9 3 180,4 2 993,0 3 495,3 4 758,9 Publique (Etat et Ad. publiques) 413,6 643,0 700,2 506,4 668,3 868,8 Privée (Entreprises et ménages) 1 634,3 2 025,9 2 480,2 2 486,7 2 827,0 3 890,1 Secteur pétrolier 636,7 827,6 1 102,9 1 011,2 1 218,6 2 030,6 Secteur non pétrolier 997,6 1 198,3 1 377,3 1 475,5 1 608,4 1 859,5 Variations des stocks 104,6 58,3 50,5 73,1 4,7 32,2

DEMANDE EXTERIEURE NETTE 955,1 935,7 - 248,0 720,8 2 475,9 1 010,3

Exportations de biens et services non facteurs 4 269,3 4 853,3 4 028,5 4 941,4 7 407,8 6 947,7

Importations de biens et services non facteurs - 3 314,1 - 3 917,6 - 4 276,5 - 4 220,6 - 4 931,9 - 5 937,4

Epargne intérieure 3 107,7 3 662,9 2 982,9 3 786,9 5 975,9 5 801,4 Gap de ressources 955,1 935,7 - 248,0 720,8 2 475,9 1 010,3 Revenus des facteurs - 1 198,2 - 1 079,4 - 834,0 - 1 163,5 - 2 026,4 - 2 410,1 Revenu du capital (net) - 1 198,2 - 1 079,4 - 834,0 - 1 163,5 - 2 026,4 - 2 410,1 Revenu du travail (net) ...... Epargne nationale 1 909,5 2 583,5 2 148,9 2 623,4 3 949,4 3 391,3

CEMAC : OFFRE ET EMPLOI DES RESSOURCES

Prix constants, aux prix de 1992 ( Contribution à la croissance réelle)

1996 1997 1998 1999 2000 2001

PRODUIT INTERIEUR BRUT 4,4 % 5,3 % 4,9 % - 0,3 % 3,4 % 5,7 %

DEMANDE INTERIEURE 7,6 % 8,0 % 7,3 % - 0,9 % 9,1 % 17,3 %

Consommation 7,4 % 0,4 % 5,8 % 2,0 % 5,0 % 9,5 % Publique (Etat) - 0,5 % 1,3 % 1,3 % - 1,1 % 1,0 % 0,9 % Privée 7,9 % - 0,8 % 4,5 % 3,1 % 4,0 % 8,7 %

Investissements bruts 0,2 % 7,6 % 1,5 % - 2,9 % 4,1 % 7,8 % Formation brute de capital fixe 0,7 % 7,8 % 1,4 % - 2,9 % 3,8 % 8,0 % Publique (Etat et Ad. publiques) 0,0 % 2,8 % 0,5 % - 1,8 % 1,0 % 1,4 % Privée (Entreprises et ménages) 0,7 % 5,0 % 0,9 % - 1,0 % 2,8 % 6,6 % Secteur pétrolier - 0,8 % 3,2 % 0,9 % - 1,0 % 1,7 % 5,2 % Secteur non pétrolier 1,5 % 1,8 % 0,0 % 0,0 % 1,1 % 1,4 % Variations des stocks - 0,5 % - 0,2 % 0,2 % 0,0 % 0,3 % - 0,2 %

DEMANDE EXTERIEURE NETTE - 3,2 % - 2,7 % - 2,4 % 0,6 % - 5,7 % - 11,6 %

BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice Exportations de biens et services non facteurs 1,8 % 3,6 % 0,2 % 0,0 % - 0,1 % 0,4 % Importations de biens et services non facteurs - 5,1 % - 6,3 % - 2,7 % - 0,5 % - 5,6 % - 11,9 % Sources : Administrations économiques et financières et BEAC

192 Sources Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Epargne nationale Revenus desfacteurs Gap deressources Epargne intérieure Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT DEMANDE EXTERIEURENETTE Investissements bruts Consommation Variations desstocks Formation brutedecapitalfixe dont :secteurprivé dont :administrationspubliques Revenu dutravail(net) Revenu ducapital(net) Investissements bruts Consommation Formation brutedecapitalfixe Privée (Entreprisesetménages) Publique (Etat) Privée Publique (Etat) Privée (Entreprisesetménages) Publique (Etat) Privée Publique (Etat) Variations desstocks dont Secteurpétrolier dont :Secteurpétrolier : DSCN,DPetBEAC CAMEROUN :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Secteur nonpétrolier CAMEROUN :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Secteur nonpétrolier Prix constants,auprixde1992-1993 1995/96 1995/96 - 1,9% - 0,4% - 0,3% - 0,1% - 2,8% 1 104,9 3 359,7 3 664,7 4 386,0 4 575,0 1,5 % 2,6 % 0,0 % 2,6 % 2,6 % 2,3 % 5,8 % 3,1 % 5,4 % 5,0 % - 287,7 - 287,7 - 915,9 Prix courants - 30,1 - 10,0 692,0 622,5 189,0 910,3 189,0 612,7 681,0 731,3 721,3 305,0 193 68,3 50,3 ... 1996/97 1996/97 - 0,1% - 1034,8 - 2,5% - 1,9% - 313,7 - 313,7 1 147,3 1 274,7 3 618,6 3 950,7 4 858,2 5 098,0 0,6 % 0,2 % 2,4 % 2,3 % 0,3 % 2,6 % 2,8 % 3,7 % 0,5 % 4,2 % 7,0 % 5,1 % 239,8 239,8 764,6 826,0 911,5 907,5 332,1 876,6 833,7 - 4,0 61,4 85,5 26,5 ... 1997/98 1997/98 - 1276,6 - 2,8% - 0,1% - 302,7 - 302,7 1 126,8 1 374,0 1 028,4 1 029,4 3 912,9 4 308,2 5 337,6 5 435,0 4,9 % 2,1 % 0,2 % 0,9 % 0,8 % 0,9 % 1,7 % 1,9 % 0,4 % 0,7 % 1,0 % 2,9 % 5,0 % 823,4 824,1 816,7 109,0 925,7 102,7 395,3 65,2 97,4 97,4 (Contribution àlacroissanceréelle) 1,0 ... 1998/99 1998/99 - 1243,1 - 1,3% - 1,0% - 0,1% - 289,4 - 289,4 1 012,0 1 122,2 1 124,2 4 105,6 4 557,0 5 681,2 5 709,0 1 152,0 1 270,8 0,3 % 0,0 % 0,2 % 0,2 % 0,5 % 0,5 % 1,0 % 1,0 % 4,4 % 4,3 % 5,3 % 4,4 % - 0,2 938,3 862,6 886,0 126,0 110,2 451,4 27,8 27,8 2,0 (en milliardsdeFCFA) ... 1999/00 1999/00 - 1361,9 - 1,8% - 0,5% - 0,2% - 0,7% 1 074,4 1 358,7 1 531,0 1 642,3 1 102,6 1 247,6 1 250,6 4 291,2 4 781,2 6 031,8 6 312,3 - 172,3 - 172,3 2,8 % 1,0 % 0,0 % 0,7 % 0,0 % 0,0 % 2,3 % 0,9 % 3,2 % 3,2 % 4,2 % 359,8 280,4 280,4 976,4 126,2 145,0 490,0 3,0 ... 2000/01 2000/01 - 1706,8 - 1,9% - 2,8% - 4,7% - 257,6 - 257,6 1 235,0 1 371,6 1 601,6 1 603,6 4 618,3 5 182,6 6 786,2 6 915,0 1 095,6 1 474,7 1 732,3 1 835,6 0,0 % 3,2 % 0,1 % 3,2 % 1,5 % 4,8 % 4,8 % 4,0 % 1,1 % 5,2 % 9,9 % 5,2 % 136,6 230,0 564,3 480,7 128,8 128,8 2,0 ...

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Sources Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Revenus desfacteurs Gap deressources Epargne intérieure Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE:OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Investissements bruts Consommation Revenu ducapital(net) Investissements bruts Consommation Formation brutedecapitalfixe Variations desstocks Formation brutedecapitalfixe dont :secteurprivé dont :administrationspubliques Privée Publique Privée Publique Privée Publique Privée Publique : DSEEetBEAC REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE:OFFREETEMPLOI Prix constants,auprixde1985 1996 - 132,0 - 17,43 - 1,7% - 1,9% - 2,7% - 4,6% - 4,6% - 0,9% - 0,6% - 5,3% - 3,1% 1996 - 18,3 - 10,7 - 10,7 - 17,4 114,6 Prix courants 3,8 % 2,2 % 0,2 % 483,2 516,1 542,8 525,4 16,9 10,5 23,7 26,7 32,9 13,2 9,3 3,0 194 1997 - 1,4% - 1,2% - 158,3 - 14,24 1997 3,1 % 1,7 % 0,3 % 3,2 % 3,5 % 2,5 % 1,2 % 0,0 % 2,6 % 4,3 % - 14,2 144,0 492,8 531,3 583,7 569,4 - 9,8 - 9,8 38,1 11,0 10,4 17,9 51,4 52,4 38,5 40,4 1,0 1998 - 3,3% - 0,9% - 4,2% - 0,6% 12,6 % 12,0 % 13,8 % - 167,2 - 44,18 1998 0,6 % 0,5 % 1,1 % 1,8 % 9,6 % - 21,2 - 44,2 123,1 534,5 571,3 659,3 615,1 - 7,8 - 7,8 57,2 43,8 13,8 86,0 88,0 36,8 72,2 2,0 1999 - 3,1% - 0,5% - 147,6 - 30,30 (Contribution àlacroissance) 1999 2,6 % 0,3 % 0,1 % 0,4 % 0,5 % 2,4 % 0,5 % 2,9 % 3,4 % 2,9 % - 30,3 117,3 537,3 575,4 667,2 636,9 - 6,3 - 6,3 51,1 61,4 14,3 89,7 91,7 38,2 75,4 4,0 2,0 ( EnmilliardsdeFCFA) 2000 - 5,2% - 1,8% - 2,3% - 0,9% - 0,7% - 164,7 2000 3,3 % 1,4 % 4,5 % 0,2 % 4,7 % 4,0 % 2,2 % - 28,6 - 28,6 136,0 581,1 621,6 697,1 668,5 - 9,1 - 9,1 19,9 17,9 46,9 22,9 73,5 75,5 40,5 50,7 2,0 2001 - 152,9 - 1,0% - 0,4% - 1,0% - 1,4% - 1,4% - 0,7% - 0,5% - 1,9% - 1,5% 2001 - 34,4 - 34,4 118,5 1,4 % 0,4 % 0,2 % 604,8 648,9 718,5 684,2 - 7,8 - 7,8 20,7 35,3 24,0 61,7 69,7 44,1 37,7 6,8 8,0 DEMANDE EXTERIEURENETTE Epargne nationale Revenus desfacteurs Gap deressources Epargne intérieure Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT dont :secteurprivé dont :administrationspubliques Investissements bruts Revenu dutravail(net) Revenu ducapital(net) Consommation Formation brutedecapitalfixe Variations desstocks Privée Publique Privée Publique (Etat) Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Sources Importations debiensetservicesnonfacteurs dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier Investissements bruts Consommation Formation brutedecapitalfixe Variations desstocks Privée Publique Privée Publique (Etat) dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier : CNSEEetBEAC CONGO :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES CONGO :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Prix constants,auxprixde1990 - 11,9% - 11,6% - 11,6% 1996 - 0,1% - 3,0% - 8,9% - 1,0% - 4,7% 11,1 % 5,2 % 5,8 % 0,2 % 7,8 % 6,9 % 6,4 % 195 1996 1 184,1 1 299,7 - 448,8 - 463,2 - 779,1 - 14,4 115,6 494,4 894,8 115,6 191,0 260,9 104,0 364,9 378,8 671,5 133,8 805,3 24,9 31,2 13,9 69,9 - 10,0% - 10,3% 6,3 - 1,6% 1997 - 1,3% - 6,2% - 1,1% - 2,4% 8,7 % 0,1 % 3,5 % 3,0 % 6,6 % 4,9 % 5,0 % 4,1 % 1997 1 024,9 1 146,3 1 355,7 - 288,3 - 304,5 - 815,6 Prix courants - 50,3 - 16,2 209,4 547,3 209,4 116,4 156,8 273,2 329,3 337,9 551,3 257,2 808,4 293,0 242,7 56,1 - 10,5% 8,6 1998 - 0,3% - 5,7% - 4,4% - 0,2% - 4,6% - 4,9% - 9,1% - 5,6% 14,2 % 8,9 % 5,4 % 1,3 % 3,5 % 3,7 % (Contribution àlacroissanceréelle) 1998 1 109,9 1 150,1 - 835,3 - 164,5 - 181,2 - 16,7 - 96,2 527,7 431,5 612,7 875,5 167,6 339,0 506,6 557,6 572,6 373,3 164,1 537,4 40,2 40,2 15,0 51,0 1999 - 5,6% - 4,0% - 0,7% - 3,3% - 2,8% - 0,7% - 6,0% - 6,7% - 9,5% - 3,2% 0,2 % 6,1 % 6,4 % 0,5 % 1,5 % 1999 1 050,5 1 255,5 1 449,4 - 313,4 - 332,6 - 856,6 - 19,2 373,3 414,6 193,9 747,2 193,9 176,0 246,4 422,3 502,3 553,3 516,9 185,3 702,2 41,3 51,0 80,0 2000 - 6,2% - 0,8% - 7,1% - 0,2% 12,4 % 15,0 % ( EnmilliardsdeFCFA) 0,1 % 0,5 % 0,6 % 2,2 % 2,9 % 2,6 % 9,6 % 2,7 % 7,9 % 2000 1 009,2 1 004,4 1 583,0 1 954,2 1 004,4 1 283,7 2 288,1 - 557,3 - 573,8 - 949,8 - 16,6 819,9 189,3 167,2 246,8 414,0 159,6 573,7 578,7 485,8 219,3 705,1 - 10,3% - 11,8% 5,0 2001 - 1,5% 14,7 % 0,0 % 0,9 % 3,7 % 4,6 % 1,2 % 5,8 % 5,7 % 7,5 % 1,5 % 9,0 % 2,9 % - 1040,0 2 077,15 2001 1 172,7 1 549,6 1 567,6 - 467,6 - 486,9 - 19,3 474,7 211,1 685,8 509,6 509,6 150,5 299,3 449,8 205,4 655,1 663,1 663,0 241,4 904,4 8,0

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Epargne nationale Revenus desfacteurs Gap deressources Epargne intérieure Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Sources dont :secteurprivé dont :administrationspubliques Revenu dutravail(net) Revenu ducapital(net) Investissements bruts Consommation Formation brutedecapitalfixe Investissements bruts Consommation Variations desstocks Privée (Entreprisesetménages) Publique Formation brutedecapitalfixe Privée Publique Variations desstocks Privée (Entreprisesetménages) Publique Privée Publique dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier : DGSEE,DGEetBEAC GABON :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES GABON :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Prix constants,auxprixde1989 1996 1 051,7 1 435,7 1 825,3 1 168,1 1 476,9 2 048,8 2 912,6 - 360,4 - 384,0 - 961,5 1996 - 3,6% - 1,0% - 1,2% - 7,2% - 5,2% - 5,2% - 6,4% - 4,1% - 23,6 821,3 230,4 863,8 863,8 184,3 202,2 386,5 145,7 532,2 571,9 308,8 2,7 % 2,0 % 0,1 % 1,8 % 0,5 % 2,3 % 3,8 % 39,7 Prix courants 196 - 1157,6 - 388,4 - 415,1 1 739,1 1 906,0 1 034,1 1 369,9 2 360,6 1 324,0 1997 - 26,8 1997 - 4,8% - 3,3% - 2,7% - 2,1% 11,7 % 12,2 % 10,0 % 748,4 748,4 237,3 372,6 609,9 349,6 959,5 990,7 335,8 3 109 946,3 377,7 1,6 % 0,4 % 2,8 % 6,9 % 9,7 % 2,0 % 0,5 % 5,6 % 31,2 - 1270,9 - 280,7 - 301,1 1998 1 014,7 1 254,9 1 003,6 1 030,6 1 221,4 1 630,5 2 661,1 2 645,2 - 23,3 - 20,4 1998 - 1,7% - 5,6% - 7,3% - 3,2% - 0,5% - 0,5% 10,1 % 10,8 % - 15,9 - 15,9 736,9 713,6 284,5 356,3 640,8 362,8 409,1 1,2 % 2,7 % 0,0 % 0,7 % 7,9 % 2,2 % 3,5 % 27,0 (Contribution àlacroissanceréelle) - 1094,4 1999 1 332,2 1 711,5 1 185,8 1 538,6 2 253,7 2 870,8 - 11,7% - 326,6 - 349,9 - 23,4 - 4,2% 1999 - 3,5% - 1,6% - 3,6% - 5,2% - 2,2% - 7,4% - 7,4% - 2,5% - 1,7% - 8,9% 881,9 100,4 982,3 617,1 617,1 264,5 320,7 585,2 118,9 704,1 715,1 352,8 6,3 % 2,8 % 0,0 % 11,0 ( EnmilliardsdeFCFA) - 1178,8 - 531,8 - 554,4 2000 1 018,3 1 560,8 1 336,7 2 115,2 2 515,5 1 336,7 1 098,2 1 443,1 2 221,6 3 558,3 - 22,6 2000 - 2,9% - 2,9% - 0,1% - 0,3% - 1,0% - 1,9% 542,5 288,4 368,8 657,2 111,3 768,5 778,5 344,9 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,3 % 0,5 % 0,4 % 0,4 % 0,9 % 0,6 % 10,0 - 1310,4 2001 1 030,3 1 735,2 2 094,7 1 254,4 1 605,1 2 556,0 3 340,3 - 681,8 - 704,8 - 23,1 2001 - 0,8% - 0,1% - 3,3% - 3,1% - 6,4% 639,4 391,0 784,2 784,2 332,3 455,2 787,5 147,4 934,9 950,9 350,7 1,3 % 1,4 % 2,7 % 0,3 % 3,0 % 2,2 % 6,4 % 6,4 % 8,6 % 2,2 % 16,0 - DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE EXTERIEURENETTE Epargne nationale Revenus desfacteurs Gap deressources Epargne intérieure Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Sources Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Revenu dutravail(net) Revenu ducapital(net) Investissements bruts Consommation Investissements bruts Consommation Formation brutedecapitalfixe dont :secteurprivé dont :administrationspubliques Variations desstocks Privée (Entreprises,ménagesetautres) Formation brutedecapitalfixe GUINEE EQUATORIALE:OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Variations desstocks Privée Publique (Etat) Privée (Entreprises,ménagesetautres) GUINEE EQUATORIALE:OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Publics Privée Publique (Etat) Publique (Budget) dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier : DGSetBEAC Prix constants,auxprixde1985 - 334,7% -278,1 % 255,0 % 261,6 % 269,3 % 269,3 % 315,5 % 1996 - 113,3 - 227,1 - 113,3 1996 Prix courants 56,6 % 40,9 % 46,3 % 37,4 % - 17,2 - 34,5 - 34,5 113,8 129,7 137,9 146,1 156,1 250,4 137,1 0,0 % 6,6 % 7,7 % 5,4 % 25,5 42,8 10,0 76,0 18,3 94,3 8,3 8,2 8,2 197 ... - 181,3% - 56,3% 125,0 % 108,2 % 110,0 % 120,9 % 121,0 % 150,1 % 1997 - 353,0 1997 11,0 % 24,1 % 29,1 % 93,8 % - 32,1 - 32,1 - 58,8 - 58,8 161,5 294,2 190,0 203,0 220,3 220,3 112,2 140,0 360,3 301,5 123,4 129,4 0,1 % 1,7 % 5,0 % 13,0 17,4 27,8 0,0 6,0 ... - 68,6% 1998 - 191,1 - 438,8 - 191,1 1998 22,8 % 45,9 % 58,7 % 58,8 % 60,3 % 60,3 % 64,4 % 18,5 % - 47,4 - 47,4 247,7 237,2 251,2 280,6 280,6 124,7 164,2 444,8 253,7 0,0 % 0,1 % 1,6 % 1,3 % 2,7 % 4,0 % 22,7 19,4 42,1 89,4 14,0 29,4 39,6 0,0 (Contribution àlacroissanceréelle) ... - 42,6% 1999 - 242,8 - 242,8 - 515,4 1999 - 1,8% - 1,6% 40,8 % 22,1 % 27,0 % 27,0 % 27,0 % 27,4 % 25,6 % - 70,7 - 70,7 295,0 312,5 343,3 343,0 132,7 165,2 508,1 437,5 272,3 444,7 - 4,1 - 0,4 0,0 % 4,9 % 0,0 % 2,1 % 0,4 % 33,6 29,5 17,5 30,8 32,5 ... ( EnmilliardsdeFCFA) - 106,2% - 60,3% 2000 - 119,7 - 674,7 - 674,7 - 768,7 2000 62,2 % 63,2 % 69,8 % 69,8 % 74,2 % 14,0 % 46,0 % 110,1 445,5 467,0 524,3 524,5 153,3 194,2 718,6 859,3 140,7 665,1 909,3 140,7 - 9,6 0,0 % 1,0 % 6,5 % 3,3 % 1,2 % 4,5 % 21,5 57,3 40,8 0,2 ... - 181,6% - 100,6% - 1200,5 148,7 % 150,8 % 159,6 % 159,6 % 163,0 % - 941,5 - 941,5 2001 1 143,6 1 305,0 1 086,9 1 361,9 2001 - 139,2 81,1 % 62,5 % 799,1 826,6 925,3 925,5 176,7 218,1 284,6 145,4 161,4 161,4 0,0 % 2,1 % 8,8 % 1,9 % 1,6 % 3,4 % 27,5 98,7 41,4 0,2 ...

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 DEMANDE EXTERIEURENETTE Epargne nationale Revenus desfacteurs Gap deressources Epargne intérieure Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE EXTERIEURENETTE DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Sources Importations debiensetservicesnonfacteurs Exportations debiensetservicesnonfacteurs DEMANDE INTERIEURE PRODUIT INTERIEURBRUT Revenu dutravail(net) Revenu ducapital(net) Investissements bruts Consommation Formation brutedecapitalfixe dont :secteurprivé dont :administrationspubliques Investissements bruts Consommation Variations desstocks Privée (Entreprises,ménagesetautres) Formation brutedecapitalfixe Variations desstocks Privée Publique Privée Publique (Etat) Publique (Budget) Privée Publique (Etat) dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier dont :Secteurnonpétrolier dont :Secteurpétrolier : DSEEDetBEAC TCHAD :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES TCHAD :OFFREETEMPLOIDESRESSOURCES Prix constants,auxprixde1995 Prix courants 1996 - 239,0 - 0,1% - 9,9% - 8,1% - 3,7% 1996 - 94,7 - 94,7 - 6,9 - 5,2 104,7 109,9 144,3 159,6 204,6 649,7 714,6 919,2 824,5 6,8 % 5,8 % 2,2 % 0,3 % 0,7 % 1,0 % 1,1 % 2,1 % 4,4 % 0,9 % 2,0 % 91,4 13,2 45,0 36,0 49,0 85,0 74,6 64,9 198 1,7 1 016,5 1997 - 110,4 - 277,5 - 110,4 - 10,5 - 9,7 - 0,8% - 0,9% - 0,4% 1997 167,1 138,4 157,4 800,2 859,1 906,1 0,1 % 2,1 % 5,9 % 4,7 % 3,9 % 0,3 % 1,4 % 0,5 % 1,2 % 1,7 % 1,9 % 0,5 % 47,0 19,0 30,0 23,0 53,0 85,4 58,8 35,9 37,4 1,5 0,8 1998 1 128,0 1 014,0 - 0,1% - 114,0 - 304,4 - 114,0 1998 - 4,2% - 1,2% - 0,4% - 1,2 - 0,5 177,4 182,4 887,7 945,7 190,4 4,1 % 0,3 % 1,9 % 0,0 % 1,9 % 0,7 % 1,0 % 4,5 % 4,2 % 5,1 % 5,0 % 68,3 46,0 53,0 99,0 78,4 57,9 37,7 30,2 67,9 5,0 0,8 (Contribution àlacroissanceréelle) 1 067,8 1999 - 131,1 - 304,2 - 131,1 - 5,7% - 1,5% - 0,2% 1999 - 2,2 - 1,0 - 2,6% - 0,8% - 0,4% 168,6 175,6 829,1 892,2 936,7 173,1 44,5 72,0 23,0 95,0 73,6 63,1 42,2 43,6 3,1 % 0,2 % 3,3 % 0,1 % 3,4 % 2,6 % 2,8 % 1,1 % 2,4 % 7,0 1,4 1,2 ( EnmilliardsdeFCFA) 1 118,7 2000 - 169,0 - 335,6 - 169,0 - 15,0 - 1,0% - 2,6% - 0,9% 2000 - 1,5 - 2,1% - 3,1% 108,1 102,0 210,1 195,1 849,1 923,6 949,7 166,6 22,8 26,8 26,1 82,1 26,0 74,5 0,5 % 0,1 % 0,6 % 2,5 % 3,0 % 0,4 % 0,7 % 1,1 % 1,8 % 2,2 % 4,0 2,2 0,7 - 26,6% - 27,9% - 420,5 2001 1 510,8 1 090,3 - 584,6 - 420,5 - 14,0 - 16,3 2001 - 1,3% 28,8 % 31,2 % 31,8 % 32,4 % 36,0 % - 2,3 - 2,0 124,3 164,1 108,0 102,6 337,0 439,6 107,2 546,8 544,8 875,3 966,0 0,6 % 2,3 % 0,6 % 2,1 % 1,5 % 3,6 % 8,1 % 87,3 20,7 90,8 PRODUIT INTERIEURBRUT

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Répartition duPIBdelaCEMACen1996 PIB DESPAYSdelaCEMACen1996 Sources Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun CEMAC Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun CEMAC PIB AUXPRIXCOURANTS CEMAC :PRODUIT INTERIEURBRUT (PIB)PAR PAYS : AdministrationséconomiquesetfinancièresBEAC 10 535,8 1996 2 912,6 1 299,7 4 836,5 100,0 824,5 137,1 525,4 27,6 12,3 45,9 7,8 1,3 5,0 200 11 508,2 1997 3 109,0 1 355,7 5 266,5 PIB despaysdelaCEMACen2001 100,0 906,1 301,5 569,4 (Part relativeenpourcentage) Répartition duPIBdelaCEMACen2001 27,0 11,8 45,8 7,9 2,6 4,9 (En milliardsdeFCFA) 11 250,1 1998 1 014,0 2 645,2 1 150,1 5 572,0 100,0 253,7 615,1 23,5 10,2 49,5 9,0 2,3 5,5 12 341,9 1999 2 870,8 1 449,4 6 010,6 100,0 936,7 437,5 636,9 23,3 11,7 48,7 7,6 3,5 5,2 14 937,5 2000 3 558,3 2 288,1 6 613,6 100,0 949,7 859,3 668,5 23,8 15,3 44,3 6,4 5,8 4,5 15 540,7 2001 1 305 1 090,3 3 340,3 2 077,2 7 043,8 100,0 684,2 21,5 13,4 45,3 7,0 8,4 4,4 Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Sources : Droits ettaxesàl’importation Services nonmarchands Services marchands Autres Bâtiments etTravauxpublics Industries manufacturières Pétrole Sylviculture Agriculture, Elevage,ChasseetPêche Droits ettaxesàl’importation Services nonmarchands Services marchands Autres Bâtiments etTravauxpublics Industries manufacturières Pétrole Sylviculture Agriculture, Elevage,ChasseetPêche PIB auxprixconstantsdumarchéde1992 PIB auxprixdumarché PIB auxprixcourantsdumarché PIB aucoûtdesfacteurs PIB aucoûtdesfacteurs PIB dusecteurnonpétrolier PIB dusecteurpétrolier PIB dusecteurnonpétrolier PIB dusecteurpétrolier PIB dusecteurnonpétrolier PIB dusecteurpétrolier CEMAC :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR CEMAC: PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR Administrations économiquesetfinancières etBEAC Prix constants,auxprixde1992 10 535,8 10 274,0 1996 6 881,5 8 267,0 2 268,8 1 109,3 2 678,1 3 787,4 1 017,5 2 268,8 3 829,2 2 173,6 2 657,5 1996 5911,3 Prix courant 3,7 % 0,7 % 4,4 % 0,4 % 4,0 % 0,2 % 1,2 % 1,4 % 0,1 % 0,2 % 0,6 % 0,7 % 1,6 % 0,2 % 0,8 % 1,0 % 975,2 261,7 202,5 340,3 483,8 201 11 508,2 11 237,6 - 0,1% 1997 7 246,2 8 971,2 2 537,1 1 189,0 2 877,1 4 066,1 1 088,8 2 537,1 4 243,7 2 370,0 2 927,8 1997 6179,2 1067,0 4,0 % 1,3 % 5,3 % 0,2 % 5,1 % 0,5 % 1,2 % 1,7 % 0,5 % 0,4 % 1,3 % 2,2 % 0,4 % 0,8 % 1,2 % 205,7 412,1 557,8 270,7 11 250,1 10 947,6 1998 7 598,5 9 624,2 1 625,9 1 255,7 3 116,0 4 371,6 1 178,1 1 625,9 3 479,0 2 572,8 3 097,0 1998 - 0,1% 6498,6 1099,8 4,4 % 0,5 % 4,9 % 0,5 % 4,4 % 0,6 % 1,6 % 2,2 % 0,1 % 0,2 % 0,5 % 0,5 % 1,3 % 1,0 % 0,9 % 302,5 226,6 448,4 524,3 (Contribution àlacroissanceréelle) 12 341,9 12 047,8 1999 7 574,4 9 755,8 2 586,1 1 331,4 3 153,5 4 484,8 1 202,4 2 586,1 4 457,1 2 531,2 3 105,9 1999 - 0,9% - 0,3% - 0,8% - 0,2% - 0,1% - 0,9% - 0,7% - 0,1% - 0,1% 6539,6 1034,8 229,9 438,6 574,7 294,1 0,5 % 0,5 % 0,8 % 0,5 % 1,3 % 0,6 % 0,0 % ( enmilliardsdeFCFA) 10 405,6 14 937,5 14 526,8 2000 7 833,4 4 531,8 1 385,7 3 360,1 4 745,7 1 280,2 4 531,8 6 595,1 2 571,9 3 186,0 2000 - 0,4% - 0,4% - 0,2% - 0,1% 6831,6 1001,8 252,7 530,3 614,0 410,7 3,9 % 3,4 % 0,3 % 3,2 % 0,4 % 2,0 % 2,4 % 0,0 % 0,8 % 0,5 % 0,9 % 0,0 % 11 333,0 15 540,7 15 089,1 2001 8 281,6 4 207,6 1 507,7 3 666,0 5 173,8 1 407,0 4 207,6 6 616,5 2 736,3 3 295,8 2001 - 0,1% - 0,3% 7185,0 1096,6 4,5 % 1,2 % 5,7 % 5,8 % 0,8 % 1,9 % 2,7 % 0,1 % 0,9 % 0,7 % 1,2 % 2,9 % 0,5 % 0,2 % 333,2 668,7 559,5 454,5

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 Sources Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Droits ettaxesàl’importation Services nonmarchands Autres servicesmarchandsetajustements Commerce, hôteletrestaurants Transport etcommunication Bâtiments ettravauxpublics Electricité, Gazeteau Industries Pétrole Sylviculture Pêche Elevage, chasseetpiégeage Agriculture industrielled’exportation Agriculture desproduitsvivriers Prix contantsdumarché1992/1993 Droits ettaxesàl’importation Services nonmarchands Autres servicesmarchandsetajustements Commerce, Hôteletrestauration Transport etcommunication Bâtiments ettravauxpublics Electricité, GazetEau Industries Pétrole Sylviculture Pêche Elevage, chasseetpiégeage Agriculture industrielled’exportation Agriculture desproduitsvivriers PIB auxprixdumarché PIB aucoûtdesfacteurs Déflateur implicite(1992/93) PIB auxprixcourantsdumarché PIB aucoûtdesfacteurs dont PIBpétrolier dont PIBnonpétrolier dont PIBpétrolier dont PIBnonpétrolier dont PIBpétrolier dont PIBnonpétrolier dont PIBpétrolier dont PIBnonpétrolier CAMEROUN :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR CAMEROUN :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR : DSCN,DPetBEAC Prix constants,auxprixde1992-1993 1995/96 1995/96 - 0,6% 1 462,0 4 447,0 1 798,0 1 187,0 - 0,6% Prix courants 5,6 % 5,0 % 0,2 % 4,8 % 0,5 % 0,1 % 0,7 % 0,8 % 2,1 % 0,3 % 0,1 % 0,9 % 0,7 % 0,5 % 0,0 % 0,1 % 0,5 % 0,8 % 2,0 % 3097,0 3289,0 4 255,0 4 575,0 128,0 567,0 529,3 615,5 176,0 618,0 320,0 317,0 199,0 265,0 670,0 202 166,7 137,4 139,1 192,0 320,0 86,2 73,0 11,0 1996/97 1996/97 4 950,0 1 960,0 1 372,0 1 618,0 0,2 % 5,0 % 5,2 % 0,3 % 4,9 % 0,6 % 0,1 % 0,6 % 0,7 % 1,9 % 0,2 % 0,2 % 0,8 % 0,2 % 1,4 % 0,3 % 0,0 % 0,2 % 0,3 % 0,7 % 1,6 % 3261,0 3458,0 4680,0 5098,0 148,0 624,0 574,5 668,0 189,0 684,0 418,0 357,0 216,0 307,0 726,0 212,2 143,5 147,4 197,0 418,0 93,5 81,0 12,0 1997/98 1997/98 5 273 2 132 1 410 1 731 -0,6 % 0,2 % 4,7 % 5,0 % 0,3 % 4,7 % 0,1 % 0,8 % 0,9 % 2,5 % 0,0 % 0,0 % 0,7 % 0,2 % 0,9 % 0,2 % 0,0 % 0,2 % 0,2 % 0,7 % 1,3 % 162 211 747 365 382 216 335 785 102,1 627,4 729,5 87 13 178,0 148,0 149,7 ( Contributionàlacroissanceréelle) 3425 3630 5070 5435 673 205 365 1998/99 1998/99 - 0,4% 0,2 % 4,1 % 4,4 % 0,1 % 4,3 % 0,9 % 0,1 % 0,6 % 0,7 % 2,3 % 0,3 % 0,2 % 0,4 % 0,2 % 1,1 % 0,0 % 0,2 % 0,1 % 1,0 % 0,9 % 5 537 669,5 778,5 2 277 1 403 1 857 121,5 152,4 150,7 3575 3789 5449 5709 172 720 109 243 100 800 260 401 235 354 853 214 260 14 (en milliardsdeFCFA) 1999/00 1999/00 - 0,4% - 0,4% - 0,7% - 0,2% - 0,4% - 1,0% 6 126,5 2 470,7 1 827,9 1 827,9 4,5 % 4,2 % 0,2 % 3,9 % 0,8 % 0,2 % 1,0 % 1,2 % 3,2 % 1,2 % 0,1 % 0,8 % 1,8 % 0,0 % 0,2 % 3747,3 3947,5 5785,4 6312,3 185,8 769,0 119,1 731,7 850,9 323,1 113,4 864,6 526,9 396,8 250,8 326,2 839,1 263,2 154,4 159,9 200,2 526,9 15,0 2000/01 2000/01 - 0,4% - 0,3% 6 705,1 2 672,6 2 119,7 1 912,8 0,0 % 5,2 % 5,2 % 0,2 % 5,0 % 1,0 % 0,8 % 1,0 % 2,9 % 1,1 % 0,1 % 0,9 % 0,0 % 2,1 % 0,0 % 0,1 % 0,6 % 0,0 % 0,1% 3951,4 4152,9 6280,9 6915,0 209,9 822,8 129,5 795,4 924,9 414,8 121,7 949,2 634,0 442,5 267,3 341,9 845,1 314,8 159,0 166,5 201,4 634,0 15,9 Sources Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Administrations publiques Services privés Construction Services publics(Eau,Electricité) Industries extractives Industrie manufacturière Sylviculture Chasse etpêche Elevage Agriculture Déflateur implicite(Base100=1985) PIB auxprixcourantsdumarché Droits d’importationetimpôtsdivers PIB auxprixdumarché Droits d’importationetimpôtsdivers Administrations publiques Services privés Construction Services publics(Eau,Electricité) Industries extractives Industrie manufacturière Sylviculture Chasse etpêche Elevage Agriculture PIB auxprixconstantsdumarchéde1985 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE:PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE:PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR Assistance techniqueextérieure Intérieures Autres services télécommunications Commerce, transportset Autres (y/cculturesderapport) Subsistance Assistance techniqueextérieure Intérieures Autres services Commerce, transportsettélécommunications Autres (y/cculturesderapport) Subsistance PIB aucoûtdesfacteurs PIB aucoûtdesfacteurs : DSEEetBEAC Prix constants,auxprixde1985 203 1996 1996 - 3,1% - 2,2% - 0,9% - 1,0% - 0,1% - 0,1% - 1,1% - 1,0% - 0,9% - 1,9% - 0,6% Prix courants 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,3 % 0,1 % 2,1 % 2,1 % 2,1 % 134,0 392,1 525,4 500,6 107,2 147,9 153,9 166,0 256,4 24,8 11,3 29,4 40,7 25,8 81,4 23,5 21,8 46,9 96,3 13,2 23,5 51,9 12,1 4,0 1997 1997 - 0,3% - 0,8% - 0,5% 4,3 % 4,6 % 0,0 % 0,0 % 1,3 % 0,0 % 0,2 % 0,2 % 1,5 % 0,3 % 0,0 % 0,0 % 0,5 % 0,3 % 0,4 % 0,1 % 2,4 % 2,5 % 3,7 % 139,3 408,9 569,4 543,1 111,2 168,3 167,3 180,0 279,5 26,3 25,0 32,1 57,1 26,4 84,8 26,9 21,6 42,9 95,3 18,4 26,7 54,3 12,7 3,9 1998 1998 - 0,5% 9,6 % 6,2 % 3,4 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,1 % 0,2 % 0,3 % 0,6 % 0,2 % 0,0 % 0,3 % 0,0 % 0,3 % 0,2 % 0,3 % 0,1 % 1,8 % 1,9 % 2,8 % 137,2 448,2 615,1 574,0 117,5 171,9 180,5 194,7 302,2 41,1 24,8 29,6 54,4 27,9 89,6 29,4 19,6 46,8 99,9 21,8 28,3 57,4 14,1 4,1 ( Contributionàlacroissanceréelle) 1999 1999 - 0,1% - 0,1% 2,9 % 0,3 % 2,6 % 0,0 % 0,0 % 0,6 % 0,2 % 0,7 % 1,0 % 1,6 % 0,2 % 0,0 % 0,1 % 0,3 % 0,7 % 0,0 % 0,2 % 0,3 % 0,0 % 0,4 % 138,1 461,2 636,9 596,5 122,5 175,8 105,5 186,3 200,9 315,3 40,3 22,6 30,7 53,3 29,7 92,7 33,0 21,5 46,7 22,9 30,3 61,3 14,5 4,4 (en milliardsdeFCFA) 2000 2000 - 0,1% - 1,1% - 0,1% - 0,3% - 0,4% - 1,5% - 0,5% - 0,3% - 0,7% 2,2 % 2,3 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,5 % 0,2 % 0,4 % 0,1 % 0,9 % 1,0 % 2,1 % 141,9 471,2 668,5 612,6 127,9 170,3 104,1 197,5 212,6 338,3 55,9 14,5 27,9 42,4 29,7 98,2 28,7 24,7 46,3 28,2 32,2 65,3 15,1 4,4 2001 2001 - 1,5% - 1,8% - 0,2% - 0,5% - 0,6% - 0,4% - 0,5% - 0,1% - 0,6% - 0,1% 0,4 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,3 % 0,2 % 0,7 % 0,9 % 1,4 % 147,3 464,4 684,2 634,8 130,0 176,0 211,4 231,5 360,5 49,4 14,9 31,0 46,0 31,6 98,4 24,1 23,1 46,9 98,3 27,3 33,8 67,9 20,1 4,2

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Sources Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Déflateur duPIB(Base100=1990) PIB auxprixconstantsdumarchéde1990 PIB auxprixcourantsdumarché Droits ettaxtesàl’importation PIB auprixdumarché Droits ettaxesàl’importation Autres services Administrations publiques Commerce, restaurantsethôtels Transports Bâtiments ettravauxpublics Electricité, gazeteau Industries manufacturières Industries extractives(pétrole) Sylviculture etexploitationforestière Agriculture, élevage,chasseetpêche Autres services Administrations publiques Commerce, restaurantsethôtels Transports Bâtiments ettravauxpublics Electricité, gazeteau Industries manufacturières Industries extractives(pétrole) Sylviculture etexploitationforestière Agriculture, élevage,chasseetpêche PIB horspétroleauxprixcourantsdumarché PIB aucoûtdesfacteurs Secteur nonpétrolier Secteur pétrolier PIB pétrole PIB horspétrole Secteur pétrolier Secteur horspétrole PIB aucoûtdesfacteurs PIB pétroleauxprixcourantsdumarché : CNSEEetBEAC CONGO :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR CONGO :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR Prix constants,auxprixde1990 1 299,7 1 242,3 1996 - 0,6% - 0,4% 1996 Prix courants 4,5 % 1,9 % 6,4 % 0,8 % 5,6 % 0,4 % 0,5 % 0,4 % 0,6 % 0,1 % 0,2 % 0,1 % 4,5 % 4,9 % 0,4 % 0,1 % 141,8 183,1 156,8 258,9 500,3 759,2 550,9 748,8 124,1 142,1 451,7 550,9 673,8 116,8 204 57,4 97,8 87,7 18,9 16,9 87,1 18,1 98,7 1 355,7 1 325,5 1997 - 8,0% - 2,4% - 1,7% - 0,7% - 0,6% - 0,8% - 1,4% - 1,6% - 4,4% - 0,3% - 0,5% - 1,2% - 0,1% 1997 0,1 % 5,6 % 5,6 % 3,6 % 0,2 % 149,3 192,0 167,6 265,9 513,2 779,1 666,7 689,0 122,0 132,9 430,7 666,7 770,9 106,9 123,9 98,3 77,5 16,6 13,6 74,0 17,0 30,2 1 150,1 1 100,2 1998 - 0,1% - 0,4% - 0,3% - 0,1% 1998 155,4 113,8 137,1 300,9 528,0 828,9 419,6 730,5 108,3 119,2 139,3 444,5 419,6 529,7 106,3 2,7 % 1,1 % 3,7 % 1,0 % 2,7 % 0,0 % 0,2 % 0,2 % 0,1 % 2,7 % 2,9 % 0,2 % 0,0 % 0,2 % 49,9 77,7 15,2 14,9 80,0 19,7 126 (Contribution àlacroissanceréelle) 1 449,4 1 413,0 1999 1999 - 5,3% - 3,2% - 0,7% - 2,4% - 1,3% - 0,1% - 1,5% - 0,6% - 3,2% - 0,6% - 0,3% - 0,2% - 0,5% - 0,7% 158,7 200,1 178,4 347,3 461,4 808,7 773,3 676,1 122,2 116,7 403,9 773,3 888,0 104,2 121,1 2,1 % 0,3 % 2,1 % 1,5 % 36,4 93,0 72,0 26,2 79,2 16,9 9,3 (en milliardsdeFCFA) 2 237,1 1 502,3 1 652,6 2000 - 0,5% - 0,5% 2000 1502,3 2288,1 8,4 % 7,9 % 1,0 % 7,0 % 1,0 % 0,3 % 2,3 % 1,2 % 4,9 % 0,8 % 0,6 % 0,7 % 1,6 % 0,1 % 0,4 % 0,5 % 158,9 392,5 260,9 421,0 473,4 894,4 785,8 113,5 125,1 138,5 463,1 102,0 121,4 51,0 86,0 56,5 15,6 78,2 19,4 2 006,5 1 203,1 1 375,7 2001 - 3,2% - 3,2% - 2,5% 2001 1203,1 2077,2 6,1 % 2,9 % 1,0 % 1,9 % 0,5 % 1,1 % 1,0 % 0,7 % 3,2 % 0,4 % 0,0 % 0,3 % 0,6 % 0,5 % 1,1 % 159,4 339,3 230,1 409,3 489,7 899,0 874,1 120,5 138,4 151,0 503,6 102,7 127,1 70,7 93,7 71,9 16,3 84,5 24,4 Sources Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Déflateur impliciteduPIB(Base100=1989) PIB auxprixconstantsdumarchéde1989 PIB auxprixcourantsdumarché Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Droits ettaxesàl’importation Autres services Administrations publiques Commerce Transports ettélécommunications Bâtiments ettravauxpublics Industries extractives Industries manufacturièreseténergie Forêt Agriculture, élevageetpêche Droits ettaxesàl’importation Autres services Administrations publiques Commerce Transports ettélécommunications Bâtiments ettravauxpublics Industries extractives Industries manufacturièreseténergie Forêt etindustriesdubois Agriculture, élevageetpêche PIB dusecteurnonpétrolier PIB dusecteurpétrolier PIB auxprixdumarché PIB dusecteurnonpétrolier PIB dusecteurpétrolier PIB aucoûtdesfacteurs PIB aucoûtdesfacteurs PIB dusecteurpétrolier PIB dusecteurpétrolier PIB dusecteurnonpétrolier PIB dusecteurnonpétrolier : DGSEE,DGEetBEAC GABON :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR GABON :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR Prix constants,auxprixde1989 1 042,7 1 693,0 1 623,2 1 289,4 2 912,6 2 735,1 1 343,6 1 602,0 1996 - 0,2% 1996 Prix courants 3,8 % 0,9 % 2,9 % 0,9 % 0,3 % 0,5 % 1,5 % 0,4 % 0,2 % 0,8 % 1,3 % 0,0 % 0,1 % 0,1 % 156,5 197,4 149,7 650,3 177,5 297,5 244,7 221,6 152,2 916,0 158,9 128,0 217,1 3,4% 0,3% 99,5 89,1 205 1 151,3 1 787,7 1 827,3 1 281,7 3 109,0 2 893,8 1 001,4 1 334,4 1 652,8 1997 - 1,0% - 0,2% 1997 -0,8% 5,6 % 1,0 % 4,6 % 1,8 % 0,5 % 0,1 % 0,3 % 2,7 % 1,9 % 0,6 % 1,5 % 0,6 % 0,4 % 159,7 199,5 151,7 636,4 215,2 345,9 259,1 232,0 164,4 152,4 166,0 107,6 132,0 239,6 6,4% 1 238,3 1 850,0 1 919,1 2 645,2 2 409,4 1 082,5 1 125,0 1998 - 0,9% 1998 -1,4% 3,5 % 0,0 % 3,4 % 1,2 % 0,6 % 0,8 % 0,3 % 3,0 % 0,4 % 0,6 % 0,1 % 0,1 % 0,2 % 0,4 % 157,3 118,3 172,0 611,7 726,1 235,8 381,4 278,1 250,9 172,1 158,8 788,4 177,8 134,1 201,9 4,9% 67,8 (Contribution àlacroissanceréelle) 1 150,5 1 641,1 1 779,5 1 091,3 2 870,8 2 689,8 1 078,9 1 143,1 1 379,6 1999 - 8,9% - 0,6% - 8,3% - 1,6% - 0,2% - 2,7% - 7,5% - 9,1% - 0,1% 1999 -4,7% -6,5% 1,9 % 0,4 % 0,4 % 1,1 % 0,5 % 0,4 % 154,7 222,4 173,9 490,6 181,0 398,0 287,9 232,3 160,7 159,7 134,9 231,3 76,8 96,4 (en milliardsdeFCFA) 3 311,4 1 072,2 1 769,9 1 990,7 2000 - 1,9% - 3,3% - 0,6% - 3,8% - 0,3% - 4,7% 2000 1182,8 1619,7 1842,2 1716,1 3558,3 -3,3% 1,5 % 0,6 % 0,0 % 0,2 % 0,2 % 1,0 % 0,2 % 0,2 % 0,4 % 159,7 194,8 168,7 436,9 246,9 376,2 290,8 239,0 166,2 167,0 109,9 138,7 248,6 2,0% 53,8 3 069,2 1 122,2 1 453,6 1 706,3 2001 2001 1182,8 1235,6 1649,8 1954,8 1385,4 3340,3 - 1,4% - 0,2% - 0,1% 436,9 200,0 414,2 271,0 400,4 288,4 256,6 176,8 180,7 146,6 240,7 -1,4% 2,2 % 0,5 % 1,7 % 0,8 % 0,0 % 0,5 % 0,3 % 1,5 % 0,9 % 0,7 % 0,2 % 0,2 % 3,3% 72,1 94,2

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Sources Droits ettaxesàl’importation Autres services Administrations publiques Institutions financièresetimmobilières Transports ettélécommunications Commerce, restaurantethôtel Construction Energie, gazeteau Industries manufacturières Méthanol Pétrole Pêche Production debois Elevage etchasse Agriculture PIB auprixdumarché Droits ettaxesàl’importation Autres services Administrations publiques Services financiersetimmobiliers Transports ettélécommunications Commerce, restaurantethôtel Construction Energie, gazeteau Industries manufacturières Méthanol Pétrole Pêche Production forestière Elevage etchasse Agriculture Déflateur impliciteduPIB(Base100=1985) PIB auxprixconstantsdumarché(1985) PIB auxprixcourantsdumarché PIB aucoûtdesfacteurs Secteur desubsistance Cultures d’exportations PIB aucoûtdesfacteurs Secteur desubsistance Cultures d’exportations Secteur nonpétrolier Secteur pétrolier GUINEE EQUATORIALE:PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR GUINEE EQUATORIALE:PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR Secteur nonpétrolier Secteur nonpétrolier Secteur pétrolier Secteur pétrolier : DGSetBEAC Secteur nonpétrolie Secteur pétrolier Prix constants,auxprixde1985 Prix courants 1996 1996 28,9 % 37,4 % 37,2 % 28,9 % 29,2 % 154,4 240,5 182,8 137,1 132,6 8,5 % 0,2 % 0,1 % 0,9 % 0,0 % 0,1 % 0,5 % 1,5 % 0,1 % 0,1 % 0,0 % 0,0 % 4,1 % 0,1 % 1,9 % 0,6 % 2,5 % 6,6 % 50,2 24,8 75,0 77,6 59,5 15,3 59,5 65,5 26,4 19,8 25,1 51,9 4,4 1,7 5,7 1,1 1,1 5,6 3,2 2,0 0,8 0,3 1,7 3,6 206 ...... 1997 1997 - 0,4% 10,8 % 83,0 % 93,8 % 93,7 % 83,0 % 82,9 % 10,0 % 178,8 226,7 207,5 145,3 104,3 197,2 301,5 292,0 197,2 203,2 0,1 % 0,0 % 0,4 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,7 % 0,3 % 0,0 % 0,0 % 4,9 % 0,0 % 1,4 % 3,6 % 5,1 % 17,4 58,3 87,0 45,3 20,3 25,6 71,4 9,5 1,8 7,4 1,1 1,1 6,0 3,5 1,7 0,8 0,4 1,8 3,5 ...... 1998 1998 - 3,2% - 0,1% - 3,3% - 1,3% - 1,0% - 4,4% 21,6 % 18,5 % 18,4 % 21,6 % 22,2 % 160,0 141,6 147,3 118,4 172,2 167,7 253,7 248,6 167,7 174,9 0,1 % 0,1 % 0,2 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,6 % 0,2 % 0,4 % 0,0 % 0,0 % 0,3 % 19,7 23,4 23,5 29,0 54,0 53,7 86,0 5,1 1,8 9,1 1,2 1,2 6,4 3,9 2,4 0,8 1,6 1,9 3,6 (Contribution àlacroissanceréelle) ...... 1999 1999 - 0,3% 17,0 % 25,6 % 23,6 % 17,0 % 17,5 % 431,0 328,0 336,0 159,7 222,1 202,4 147,7 216,2 109,5 328,0 437,5 8,6 % 2,0 % 0,2 % 0,9 % 0,2 % 0,1 % 0,8 % 2,2 % 0,3 % 0,2 % 0,0 % 0,1 % 3,9 % 0,0 % 0,3 % 0,0 % 3,9 % 12,6 24,8 39,6 24,0 30,0 70,2 68,5 6,5 3,0 1,2 1,2 6,8 4,3 2,8 0,9 0,5 2,0 3,9 ...... (en milliardsdeFCFA) 2000 2000 - 0,8% - 0,4% - 0,4% - 1,2% 14,2 % 14,0 % 12,9 % 10,1 % 11,9 % 164,0 432,6 348,7 169,4 246,4 126,3 733,0 859,3 846,6 733,0 745,6 3,9 % 1,1 % 0,3 % 0,3 % 0,5 % 0,1 % 1,1 % 2,2 % 1,5 % 0,2 % 0,1 % 0,1 % 0,0 % 0,0 % 13,8 31,1 36,9 26,9 32,4 69,9 77,0 12,7 4,0 2,1 1,6 9,5 7,7 3,4 1,5 0,7 2,3 3,2 ...... 1 285,7 1 098,8 1 172,9 2001. 1152,2 1305,0 2001 - 0,3% - 0,1% - 0,1% - 0,9% - 1,0% - 1,0% 61,3 % 62,5 % 60,8 % 12,2 % 45,1 % 59,9 % 170,0 371,1 326,0 310,5 400,4 152,8 4,7 % 1,7 % 0,2 % 0,4 % 0,3 % 1,2 % 1,9 % 2,2 % 0,4 % 0,1 % 0,1 % 0,0 % 89,9 19,3 19,4 13,5 44,0 14,0 53,4 35,4 28,5 32,3 68,8 5,2 3,2 2,8 4,9 1,8 1,1 2,4 1,4 Sources Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire PIB auxprixdumarché Impôts indirects Autres Administrations publiques Commerce Transport ettélécommunications Eau etélectricité Pétrole Bâtiments ettravauxpublics Artisanat Industries manufacturières Sylviculture, pêcheetmines Elevage Agriculture Déflateur duPIB(Base100=1995) PIB auxprixconstantsdumarchéde1995 PIB auxprixcourantsdumarché Autres Administrations publiques Commerce Transport ettélécommunications Eau etélectricité Pétrole Bâtiments ettravauxpublics Artisanat Industries manufacturières Sylviculture, pêcheetmines Elevage Agriculture PIB aucoûtdesfacteurs Autres industries Coton-fibre Cultures industrielles Cultures vivrières Taxes nettessurlesproduits PIB aucoûtdesfacteurs Autres industries Coton-fibre Cultures industrielles Cultures vivrières TCHAD :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR : DSEEDetBEAC TCHAD :PRODUITINTERIEURBRUT(PIB)PARSECTEUR Prix constants,auxprixde1995 1996 - 0,9% - 0,2% 1996 Prix courants 1,5 % 0,4 % 1,1 % 0,7 % 0,3 % 0,1 % 0,1 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 0,2 % 0,2 % 0,3 % 0,7 % 0,0 % 0,7 % 0,8 % 112,6 732,5 824,5 793,9 175,6 377,5 112,1 110,0 136,7 171,0 304,3 30,6 77,1 98,6 26,2 12,7 21,2 49,9 22,9 72,8 23,3 34,3 5,4 0,0 207 1997 - 0,9% 1997 5,9 % 0,5 % 5,5 % 0,9 % 1,0 % 0,5 % 1,5 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,2 % 1,3 % 1,5 % 1,5 % 0,0 % 0,2 % 0,8 % 1,5 % 2,3 % 2,5 % 116,8 776,0 906,1 870,0 190,3 402,2 130,4 110,1 157,4 201,6 337,4 36,1 87,8 94,9 29,2 12,7 22,6 57,7 31,9 89,6 25,7 44,2 5,5 0,0 1998 - 0,8% - 1,4% 1 014,0 1998 5,0 % 0,2 % 4,8 % 0,3 % 0,7 % 0,2 % 0,4 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,1 % 0,3 % 0,9 % 1,2 % 1,3 % 0,0 % 0,5 % 4,0 % 2,6 % 3,1 % 124,4 815,1 972,8 225,8 448,5 143,0 114,4 210,9 237,6 381,3 41,2 94,1 98,3 30,3 14,1 24,1 63,1 36,0 99,1 29,3 26,7 5,7 0,0 (Contribution àlacroissanceréelle) 1999 - 0,2% - 0,2% - 0,2% - 1,8% - 0,9% - 0,7% - 2,1% - 1,8% - 1,4% 1999 0,0 % 0,0 % 1,9 % 0,1 % 1,9 % 0,1 % 0,0 % 0,2 % 0,0 % 0,9 % 0,0 % 0,3 % 0,3 % 132,5 117,3 158,9 189,2 336,4 115,1 813,7 936,7 896,5 110,9 197,5 427,6 15,3 27,2 67,8 15,9 83,7 29,9 30,3 40,2 87,9 31,3 6,3 0,0 ( enmilliardsdeFCFA) 2000 - 0,9% - 0,3% - 0,6% - 0,1% - 0,1% - 0,8% - 0,6% - 1,4% - 0,2% - 0,5% - 0,9% - 1,5% - 1,0% 2000 0,3 % 0,3 % 0,1 % 0,6 % 0,0 % 0,0 % 1,3 % 0,1 % 0,4 % 128,3 122,0 166,2 192,3 345,2 117,8 806,1 949,7 911,0 117,7 195,9 437,5 14,7 27,1 66,9 13,4 80,3 30,9 26,1 38,7 91,7 32,2 6,2 0,0 2001 - 0,4% 1 090,3 1 048,4 2001 8,1 % 0,3 % 7,8 % 0,3 % 0,8 % 0,7 % 0,6 % 2,4 % 0,1 % 0,0 % 2,8 % 0,1 % 0,4 % 0,0 % 3,0 % 0,1 % 0,3 % 0,8 % 1,1 % 1,9 % 2,3 % 167,5 133,5 189,9 220,3 387,6 125,2 871,2 101,0 135,2 215,7 493,3 43,7 28,7 75,0 12,8 87,8 33,7 30,4 41,9 41,5 7,3 0,0

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Croissance entermesréelsdesEtatsmembresdelaCEMAC (*) Donnéesenexercicebudgétaire,allantdejuilletl’annéeNàjuinN+1 Sources CEMAC Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun : AdministrationsnationalesetBEAC (*) EVOLUTION DUTAUXDECROISSANCEPIBREEL DANS LACEMACde1997à2001 (Variation annuelleen%) 208 1997 - 2,4 93,8 5,3 5,9 5,6 4,3 5,1 1998 18,5 3,5 3,7 9,6 4,7 4,9 5 1999 - 11,3 - 3,2 - 0,3 - 0,2 25,6 2,9 4,3 2000 - 1,3 - 0,9 14 7,9 2,2 4,7 3,4 2001 - 1,5 62,5 5,0 5,7 8,1 1,9 2,9 INFLATION

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Glissement annuel Moyenne annuelle indice definpériode Indice moyen Glissement annuel Moyenne annuelle indice definpériode Indice moyen Glissement annuel Moyenne annuelle indice definpériode Indice moyen Glissement annuel Moyenne annuelle Indice definpériode Indice moyen Glissement annuel Moyenne annuelle Indice definpériode Indice moyen Glissement annuel Moyenne annuelle Indice definpériode Indice moyen Glissement annuel Moyenne annuelle Indice definpériode Indice moyen Glissement annuel Moyenne annuelle Indice definpériode Indice moyen ** IndicepondérédesvillesdeBrazzavilleetPointe-Noiredepuisjanvier 1996 * IndicepondérédesvillesdeBafoussam,Bamenda,Douala,GarouaetYaoundé depuisjanvier1994 Sources PERIODE : Administrationsnationaleschargéesdusuividesprixàlaconsommation PAYS 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 EVOLUTION DEL’INFLATIONDANSLACEMAC ROUN * - 0,5% 47,0 % 32,5 % CAME- 2,1 % 9,1 % 0,8 % 3,9 % 4,6 % 4,7 % 5,9 % 3,2 % 1,9 % 1,3 % 1,2 % 5,3 % 4,4 % 150,1 144,5 151,3 150,2 158,3 157,3 167,7 162,4 166,9 165,4 169,1 167,4 178,1 174,7 132,5 147 - 4,2% - 1,5% - 3,0% - 1,9% 19,2 % 45,3 % 24,6 % RCA 5,0 % 4,6 % 3,7 % 0,4 % 1,6 % 8,0 % 3,3 % 2,5 % 3,8 % 188,2 187,5 179,2 157,3 196,9 194,5 197,6 197,6 198,4 197,3 183,6 190,9 191,6 193,9 203,4 204,8 (en annéecivile) 210 C - 4,9% - 1,6% - 5,2% - 0,3% 28,7 % 42,4 % 19,3 % 16,6 % ONGO** 5,5 % 9,4 % 8,7 % 7,5 % 6,6 % 3,6 % 7,7 % 0,4 % 221,5 218,8 209,9 199,9 244,6 241,2 295,7 287,0 277,5 276,9 291,9 281,2 301,9 287,1 280,3 286,0 GABON - 0,8% - 0,7% 47,0 % 36,2 % 0,9 % 2,1 % 1,8 % 0,5 % 2,6 % 2,3 % 2,3 % 4,1 % 2,0 % 1,8 % 3,4 % 9,5 % 475,1 476,9 470,7 467,0 462,4 464,7 466,1 467,8 454,4 457,2 444,4 439,0 435,8 431,2 421,3 393,8 GUINEE EQUAT. - 0,3% - 5,6% 12,2 % 10,6 % 16,8 % 11,7 % 44,8 % 38,8 % 8,8 % 7,1 % 4,6 % 1,1 % 8,0 % 7,8 % 8,4 % 6,7 % 216,1 205,8 192,6 189,1 179,8 180,9 180,4 178,9 165,9 153,0 143,3 128,4 167 151 160 137 - 4,7% - 8,0% TCHAD 12,4 % 13,0 % 10,5 % 11,3 % 49,2 % 43,7 % 0,7 % 3,8 % 3,0 % 4,3 % 0,6 % 5,6 % 8,3 % 9,3 % 200,7 206,6 199,3 183,7 176,3 177,0 184,9 192,4 179,6 184,5 178,5 174,8 161,6 157,0 149,2 143,7 CEMAC - 0,2% 44,9 % 35,2 % 4,4 % 4,2 % 2,1 % 1,3 % 0,5 % 3,3 % 2,4 % 5,4 % 6,0 % 3,0 % 4,4 % 3,6 % 9,9 % T CEMAC * Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun (*) PondérationdesindicesnationauxparlePIBeffectuéelesservicesdelaBEAC Sources aux d’inflationenmoyenne annuelle despays delaCEMAC TAUX D’INFLATIONENMOYENNEANNUELLEDESPAYS : Administrationsnationaleschargéesdusuividesprixàlaconsommation (Variation en%del’indicedesprixàlaconsommation) (Variation enmoyenne annuelle) DE LACEMAC 211 1997 16,6 6,0 5,6 8,4 4,1 1,6 4,7 1998 - 1,6 - 1,9 2,4 4,3 7,8 2,3 3,2 1999 - 8,0 - 0,7 - 1,5 0,5 1,1 3,6 1,9 - 0,3 2000 1,3 3,8 4,6 0,5 3,3 1,2 2001 12,4 4,2 8,8 2,1 0,4 3,8 4,4

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 FINANCES PUBLIQUES (TOFE)

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Solde global,baseengagements,horsdons(en%duPIB) Dépenses totales Recettes totales Financement total Déficit global(basetrésorerie) Variations desarriérés(baisse-) Déficit global Déficits global Sources Intérieur Solde budgétairedebase Solde budgétairedebase Solde primaire(enpourcentageduPIB) Solde primaire Dépenses encapital Dépenses courantes dont recettesnonpétrolières dont recettespétrolières Tirages Extérieur Extérieurs (principaletintérêts) Intérieurs (principaletintérêts) Non bancaire Système bancaire Autres Allégements deladetteextérieure Amortissements deladetteextérieure Sur ressourcesextérieures Sur ressourceslocales Transferts etsubventions Biens etservices Salaires ettraitements Recettes nonfiscales Recettes fiscales Dons Banques commerciales,horsrachats... Fonds deRéserve FMI (net) BEAC, consolidationrefinancement Intérêts BEAC, opérationstraditionnelles Prêts-projets Prêts trésorerieetprogrammes Projets Courants Dette intérieure Dette extérieure : Administrationsnationales,FMIetBEAC. (base engagements,donscompris) (base engagements,horsdons) CEMAC :Tableau desopérationsfinancièresEtats (en pourcentageduPIB) 1 676,3 2 090,0 1 081,4 1 928,6 1 025,3 - 724,3 - 729,8 - 236,2 - 332,2 - 568,4 - 161,3 1996 - 10,2 - 13,2 - 83,4 - 41,9 214 - 6,7 - 1,5 137,5 128,8 266,2 645,2 729,8 684,8 185,9 227,8 413,6 584,8 660,3 138,8 324,3 552,9 105,1 976,2 847,2 24,5 45,6 84,6 48,4 29,6 77,9 75,5 97,8 97,8 0,2 6,5 0,0 ... 2 005,8 2 648,7 1 122,8 1 219,9 1 185,8 2 405,7 - 750,7 - 399,7 - 197,2 - 156,6 - 145,6 - 243,1 1997 - 20,1 - 16,2 - 19,7 - 0,2 - 6,4 - 2,1 680,9 223,0 420,0 643,0 625,7 701,0 222,9 480,2 601,7 176,7 639,5 136,5 100,3 236,8 223,0 399,7 183,1 183,1 75,3 97,1 86,4 11,0 97,4 16,6 13,0 40,6 5,9 0,0 ... 2 271,3 2 971,6 1 271,9 1 371,2 2 240,4 - 814,7 - 664,0 - 154,8 - 621,6 - 731,1 - 525,0 1998 - 22,2 - 23,6 - 4,7 - 6,5 265,9 265,9 163,5 146,3 412,2 636,6 104,6 215,7 320,3 101,5 109,6 251,8 664,0 221,9 161,6 206,1 494,1 700,2 617,8 686,6 453,9 489,4 641,4 869,2 28,6 68,8 67,1 99,3 0,0 8,1 1,4 ... - 135,7 2 023,3 2 529,7 1 363,2 1 457,9 2 394,0 - 212,9 - 212,9 - 297,5 - 134,7 - 257,9 - 719,9 - 28,6 - 39,6 - 22,1 - 33,6 - 45,0 1999 - 37,3 - 0,1 - 1,1 297,5 567,8 433,1 353,4 105,7 122,9 228,6 645,1 191,2 315,2 506,4 525,3 589,6 291,1 471,4 671,2 936,0 85,5 12,9 98,4 39,4 64,3 94,7 55,5 0,4 5,2 (En milliardsdeFCFA) ... 1 362,9 2 104,7 2 773,0 1 409,4 1 524,6 1 799,7 3 324,4 - 746,2 - 100,0 - 186,9 - 264,4 - 451,3 - 368,9 - 369,9 - 117,4 - 134,2 - 216,5 - 586,4 2000 - 20,4 - 6,0 241,1 427,2 668,3 508,8 570,5 287,1 529,7 717,5 115,3 914,1 134,1 176,3 107,0 148,2 486,4 100,0 699,6 551,3 792,4 61,6 42,2 41,3 55,5 5,3 9,1 3,7 0,0 1 293,7 2 420,3 3 289,2 1 578,2 1 708,8 1 913,1 3 621,9 - 176,3 - 558,9 - 353,5 - 996,8 - 118,0 - 135,9 - 253,8 - 78,9 2001 - 18,2 - 0,3 592,1 259,3 609,5 868,8 634,7 701,7 330,3 600,9 787,4 130,6 133,5 205,3 856,9 138,7 232,6 120,6 175,9 274,6 508,6 332,7 66,9 53,4 36,9 93,8 55,3 78,9 2,1 6,0 3,8 8,3 2/ Dontrééchelonnmentdeladetteintérieure(titrisation). privatisation) 1/ Soldeprimaire(àpartirde1996/1997,lesoldeestcalculé horsrecettesde Sources Dépenses totales Recettes totales Solde global,baseengagements,horsdons(en%duPIB) Non bancaire2/ Financement total Solde global(basetrésorerie) Variations desarriérés(Baisse-) Solde global Solde global(baseengagement,horsdons/consolidationBEAC) Solde global(baseengagement,horsdons/consolidationBEACincl.) Intérieur Dépenses encapital Restructuration desentreprisespubliques Coût totalrestructurationbancaire(principal) Prêts nets Solde budgétairedebase((horsinvest/ressexternes) Solde primaire(horsintérêtsetinvest/ressexternes).1/ Dépenses courantes Recettes nonpétrolières Recettes pétrolières Extérieur Extérieurs (principaletintérêts) Intérieurs (principaletintérêts) Système bancaire Annulations desdettes Allègement (possible)ClubdeLondres Allégements -ClubdeParis Amortissements (principal) Transferts etsubventions(ycomprisarticle500) Sur ressourcesextérieures Sur ressourcesnationales Intérêts Biens etservices(horsarticle500) Salaires ettraitements Tirages Dons Banques commerciales FMI (net) BEAC, consolidationrefinancement BEAC, opérationstraditionnelles Dette intérieure Dette extérieure Prêts-projets Prêts -programmeetappuitrésorerie Projets Courants dont : Administrationséconomiquesetfinancières,FMIBEAC. (base engagement,donscompris/consolidationBEAC) CAMEROUN :Tableau desopérationsfinancièresdel’Etat BEAC, consolidationsrefinancement : BEAC, opérationstraditionnelles (hors recettesdeprivatisation) 215 1996/97 - 172,8 - 101,5 - 276,0 - 30,8 - 16,7 - 95,5 - 43,0 - 43,0 - 59,0 101,5 256,0 160,5 281,3 285,6 312,1 118,8 213,3 718,4 803,9 540,7 204,2 744,9 - 0,8 63,5 22,0 71,3 75,0 28,2 28,2 28,2 27,6 55,8 16,0 11,5 74,2 26,5 0,3 2,1 7,8 0,0 2,2 ...... 1997/98 - 282,0 - 656,8 - 324,0 - 295,3 - 619,3 - 18,8 - 37,5 - 37,5 - 37,5 242,1 504,0 154,6 192,7 414,7 656,8 236,6 302,6 272,7 302,0 136,1 259,2 782,5 885,2 643,3 204,4 847,7 - 0,7 - 1,1 - 7,4 38,1 32,8 85,2 18,1 29,3 38,1 42,6 80,7 10,9 11,1 5,5 0,0 0,6 ...... 1998/99 - 332,0 - 109,8 - 109,8 - 110,4 - 90,3 - 52,7 - 73,6 - 14,7 - 33,4 - 19,7 278,0 106,6 143,4 215,2 258,4 288,8 176,7 274,7 838,4 948,6 704,8 133,4 838,2 - 0,4 - 1,9 - 0,9 36,8 89,4 90,3 72,8 20,1 36,8 46,5 83,3 26,7 98,2 30,4 37,8 30,8 15,6 (En milliardsdeFCFA) 0,6 ...... 1999/00 1 093,1 - 206,8 - 280,7 - 130,5 - 132,1 - 82,7 - 20,4 - 81,4 - 73,8 - 81,7 188,0 148,5 132,1 214,8 214,8 214,8 113,3 255,0 389,7 108,6 111,3 134,7 196,7 293,3 733,3 878,3 768,1 325,0 - 0,5 - 1,0 28,5 40,2 50,8 91,0 40,2 73,1 31,7 23,4 3,4 0,0 ...... 2000/01 1 099,5 1 302,4 - 105,7 - 271,3 - 228,3 - 228,3 - 25,4 - 21,0 - 34,6 - 23,7 - 82,0 265,9 250,7 202,9 202,9 108,3 203,2 297,8 511,0 189,4 213,2 224,9 339,4 869,5 864,2 438,2 131,1 94,9 26,8 92,0 23,8 31,5 72,6 16,1 88,7 22,3 25,5 47,8 25,4 2,9 0,5 0,0 ......

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Solde primaire Sources Dépenses totales Recettes totales Solde global,baseengagements,horsdons(en%duPIB) Financement total Solde global(basetrésorerie) Variations desarriérés(baisse-) Solde global Solde global Solde global( Autres (y Transferts etsubventions Intérieur Dépenses encapital Coût totalrestructurationbancaire(principal) Subventions caféetcoton Solde budgétairedebase dont :PDVA Dépenses courantes Recettes nonfiscales Recettes fiscales Extérieur Extérieurs (principaletintérêts) Intérieurs (principaletintérêts) Non bancaire,dont Allégements deladetteextérieure Amortissements detteext.(principal) Sur financementextérieur Sur ressourcesnationales Système bancaire Intérêts Biens etservices Salaires ettraitements Tirages surprêts Dons Banques commerciales FMI (net) BEAC, consolidationrefinancement Prêts-projets Cession d’actifs dont :BEAC,opérationstraditionnelles BEAC, opérationstraditionnelles résorerie Dette intérieure Dette extérieure T en capital Courants CENTRAFRIQUE :Tableau desopérations financièresdel’Etat Autres (Banq.Commerciales,autres) : Administrationsnationales,FMIetBEAC. BEAC, consolidationsrefinancement (base engagementsdonscompris,horscoûtrest.banc.) (base engagementshorsdonsetcoûtrest.banc.) base engagementshorsdons,yccoûtrest.banc.) compris compensations) (hors intérêtsetinvestis/ressour.extér.) (BEC+Inv productifs) (hors investis/ressour.ext.) 216 - 50,3 - 35,8 - 22,7 - 11,9 - 27,5 - 27,5 - 16,2 - 5,2 - 1,9 - 1,0 1996 - 2,4 - 5,7 - 5,7 34,3 31,9 13,4 21,8 18,4 50,3 13,1 11,3 13,2 10,5 25,3 47,5 60,7 32,8 33,2 0,0 0,5 3,7 2,9 1,9 4,8 8,4 1,9 0,2 0,2 4,1 0,2 0,4 1,5 2,1 8,4 7,4 0,3 ...... - 10,5 1997 - 12,0 - 26,0 - 46,5 - 46,5 - 8,8 - 8,2 - 0,4 - 4,9 - 2,0 - 2,4 - 2,7 33,3 37,7 28,4 26,0 16,2 20,5 36,0 40,4 11,9 26,6 51,2 91,6 42,4 45,0 1,5 0,0 1,5 0,0 2,7 2,7 4,4 4,3 4,4 4,8 0,7 0,3 0,8 1,7 6,1 7,8 2,6 ...... - 136,3 - 10,8 - 10,4 - 67,3 - 70,1 - 66,2 - 66,2 1998 132,6 136,3 122,4 - 1,3 - 2,8 - 0,1 - 4,6 76,4 61,1 66,1 61,6 10,6 72,2 10,3 26,5 50,2 50,2 56,3 2,2 1,6 0,0 1,3 1,6 3,7 0,5 0,5 5,0 3,8 5,1 0,2 0,3 0,8 1,4 7,0 8,4 6,1 ...... - 11,1 - 13,7 - 73,5 - 70,5 - 70,5 - 11,9 1999 130,3 - 2,4 - 3,5 - 3,0 - 3,3 - 2,5 15,1 57,3 67,2 70,0 73,5 58,6 16,8 75,4 11,7 26,4 54,8 53,5 59,7 (En milliardsdeFCFA) 0,1 0,4 5,5 0,0 3,5 3,6 1,4 1,4 9,9 0,5 7,3 0,2 0,3 0,8 1,3 8,1 9,4 6,2 ...... - 10,4 - 16,4 - 47,8 - 47,8 - 39,1 2000 108,4 - 0,7 - 3,5 - 5,4 - 7,1 - 0,2 - 7,7 42,3 50,7 14,1 26,4 57,7 11,9 39,1 44,3 39,8 39,1 16,3 53,6 60,6 8,3 3,4 8,4 0,2 0,2 0,8 1,3 7,5 8,8 0,7 4,9 3,4 1,7 9,7 0,0 3,2 8,7 5,1 8,6 7,0 ...... - 18,9 - 34,1 - 16,2 - 34,0 - 34,0 2001 - 0,1 - 2,7 - 4,7 17,1 26,0 31,3 16,9 34,1 16,1 29,3 37,7 14,5 29,6 59,5 97,2 12,3 50,9 63,2 - 5 7,5 0,2 7,7 0,0 1,6 9,6 0,0 3,3 1,2 4,5 5,3 8,4 7,3 0,4 0,4 0,8 1,7 6,4 8,1 3,4 ...... Solde global,baseengagements,horsdons(en%duPIB) Solde global(basetrésorerie) Dépenses totales Recettes totales coût desréformesstructurellesetlatitrisation. 2/ Lefinancementnonbancairecomprendentreautreslesrecettessurcession d’actifs,lefinancementet ressources extérieures. 1/ Soldeprimaire=recettestotales-dépensescouranteshorsintérêts encapitalfinancéessur Sources Prêts nets Financement total Variations desarriérés(Baisse-) Solde global Solde global Solde global Dépenses encapital Coût totalrestructurationbancaire Solde budgétairedebase((horsinvest/ressext.) Solde primaire(horsintérêtsetinvest/ressext).1/ Dépenses courantes Recettes nonpétrolières Recettes pétrolières Intérieur Sur ressourcesextérieures Sur ressourceslocales(dontrestruct.bancaire) Transferts etsubventions(ycorg.communes) Extérieur Extérieurs (principaletintérêts) Intérieurs (principaletintérêts) Intérêts dont :extra-budgétairesouPPA Biens etservices(ycPPA)* Salaires ettraitements Non bancaire2/ Système bancaire Dette gagéeCTetdivers(nets) Allégements deladetteextérieureobtenu Amortissements detteext.(principal) Banques commerciales,op.traditionnelles FMI (net) BEAC, consolidationrefinancement Autres fraisfinanciers dont :BEAC,opérationstraditionnelles BEAC, opérationstraditionnelles Dons Tirages Prêts-projets Dette intérieure Dette extérieure résorerie Projets Courants T : Administrations,FMIetBEAC. BEAC, consolidationsrefinancement (base eng.donscompris/horsconsol.BEACexclue) (base eng.horsdons/consol.BEACexclues) (base eng.horsdons/consol.BEACincluse) CONGO :Tableau desopérationsfinancières del’Etat (consolidations BEAC) 217 - 198,4 - 313,7 - 225,2 - 243,9 - 18,7 1996 - 15,7 - 65,5 - 69,8 - 69,8 - 57,4 481,6 323,6 313,7 104,0 146,2 155,9 106,4 323,4 427,4 144,6 213,1 357,6 - 7,2 - 9,9 - 5,4 10,8 28,0 36,1 12,4 91,6 98,5 33,7 27,4 2,2 0,0 5,8 0,0 8,1 4,3 4,3 4,4 0,7 4,7 9,7 ...... - 102,8 - 247,1 - 104,2 - 104,2 1997 - 30,4 - 37,7 - 90,1 202,6 165,7 177,0 120,0 152,3 104,9 461,7 517,8 105,5 308,1 413,6 - 7,7 - 4,6 14,1 42,0 56,1 51,9 20,6 16,2 68,1 12,7 12,7 37,7 53,8 12,7 66,5 86,9 27,5 11,3 0,2 0,0 0,0 1,4 1,4 6,1 0,7 4,5 ...... - 145,8 - 283,5 - 142,7 - 146,3 -146,3 1998 - 12,7 - 74,2 - 53,8 146,7 184,2 200,1 156,4 167,9 102,4 365,1 416,1 121,7 148,1 269,8 - 3,6 - 0,1 - 0,9 - 1,6 26,6 24,0 20,4 51,0 53,8 15,9 50,5 51,0 22,1 33,1 11,5 61,7 0,5 8,0 8,0 0,5 3,1 3,6 6,5 0,7 4,3 ...... - 107,4 - 125,4 - 260,7 - 138,4 - 263,8 1999 - 12,6 - 18,0 - 38,4 - 41,4 - 41,4 - 41,4 263,8 279,2 305,2 118,0 148,4 159,4 100,7 376,8 456,8 140,3 275,1 415,4 ( EnmilliardsdeFCFA) - 0,2 - 1,6 - 3,5 - 2,9 30,9 87,3 26,0 80,0 80,0 32,0 11,0 84,6 1,1 1,1 3,0 3,0 0,0 4,3 0,6 6,1 ...... - 266,8 - 231,2 - 287,4 2000 - 15,2 - 42,3 - 13,6 - 13,9 - 56,2 150,8 160,4 112,6 106,7 416,5 576,1 139,0 468,1 607,1 287,4 271,6 256,4 144,6 159,6 206,5 - 2,2 - 8,4 38,1 31,0 31,0 15,1 46,1 36,8 10,2 20,6 2,1 1,9 5,6 9,6 4,0 8,0 8,0 7,0 7,0 1,4 ...... - 374,9 - 123,4 - 102,0 2001 - 54,3 145,7 155,4 123,3 118,1 450,6 656,0 197,3 464,9 662,2 218,4 102,0 103,8 200,4 205,4 166,7 - 0,3 - 8,0 23,1 49,5 75,7 21,4 11,2 53,8 28,0 29,3 95,8 3,4 1,7 0,6 7,4 9,7 0,3 1,3 3,7 3,7 9,9 6,2 6,2 5,0 ......

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Solde global(basetrésorerie) Dépenses totales Recettes totalesetdons Solde global,baseordonnancements,horsdons(en%duPIB) Sources Financement tota Variations desarriérés(Baisse-) Solde global,donscompris(baseordonnancements) Solde global,horsdons(baseordonnancements) Dépenses encapital Solde budgétairedebase Solde primaire(FMI:recet-dépentotalhorsintérêts) Solde primaire(horsintérêtsetinvestis./ress.externes) Dépenses courantes Recettes nonpétrolières Recettes pétrolières Intérieur Dépenses encapitalsurressourcesexternes Dépenses encapitalsurressourcespropres Coût desréformesstructurelles(horsbanques) Coût restructurationbancaire Extérieur Extérieurs (principaletintérêts) Intérieurs (principaletintérêts) Transferts etsubventions Intérêts dont :dépensesextra-budgétaires Biens etservices Salaires ettraitements Non bancaire Système bancaire Paiement anticipédeladetteextérieure Annulation deladetteextérieure Rééchelonnement deladetteextréieure Amortissements detteext.(principal) Dette intérieure Dette extérieure Banques commerciales Fonds deréservepourlesgénérationsfutures FMI (net) BEAC, consolidationrefinancement Tirages Dons BEAC, opérationstraditionnelles dont :BEAC,opérationstrad. Prêts-projets Trésorerie (empruntsnonliés) Autres, ycomprisbanquesprimaires : Administrationsnationales,FMIetBEAC. BEAC, consolidationsref. GABON :Tableau desopérationsfinancières del’Etat l (hors intvest./ress.externes) 218 - 125,1 - 125,1 - 191,5 1996 - 17,8 - 48,5 - 16,4 - 17,0 - 16,4 - 64,9 107,3 107,3 144,1 172,3 282,0 345,4 147,9 173,1 124,8 184,0 502,1 647,8 306,0 449,1 755,1 101,5 150,8 82,7 17,8 65,0 79,1 20,2 25,2 10,2 65,0 36,5 15,4 21,9 0,0 1,6 0,0 3,7 1,6 ...... 1 030,1 - 200,7 1997 - 18,8 - 22,4 - 21,2 - 40,0 - 44,0 - 4,0 122,9 295,8 349,6 103,7 241,9 295,7 102,8 162,9 192,0 140,1 195,7 630,6 980,2 385,9 644,2 - 1,3 - 5,9 - 5,9 20,0 44,0 49,9 49,9 53,8 29,1 53,8 53,8 0,0 1,6 2,5 0,0 0,0 ...... 1 281,6 - 191,7 - 143,8 - 122,0 - 369,4 - 369,4 - 340,5 - 167,8 - 138,9 - 14,0 1998 122,0 227,0 247,4 129,3 122,3 265,8 333,9 362,8 308,1 177,3 201,6 204,2 204,9 918,8 413,5 498,7 912,2 143,5 - 5,3 - 1,7 20,4 19,0 28,9 28,9 28,9 24,3 0,0 0,0 0,0 ...... - 193,7 - 146,5 - 158,6 1999 - 82,9 - 16,9 - 12,2 158,6 246,1 163,1 118,9 191,4 220,7 126,5 172,7 195,9 138,7 214,1 675,2 794,2 419,7 370,0 789,7 -21,4 - 4,5 - 4,5 - 7,4 - 0,2 29,2 89,7 24,7 12,2 10,9 23,2 18,0 29,2 29,2 (En milliardsdeFCFA) 0,0 0,0 0,0 0,0 9,2 2,9 ...... - 179,,3 1 207,6 - 127,4 - 118,7 - 306,7 - 242,1 - 134,4 - 481,2 - 556,1 2000 - 67,3 - 74,9 649,5 441,1 134,4 421,6 421,6 111,3 444,3 633,7 655,3 117,8 187,2 212,0 128,3 216,6 674,7 786,0 392,9 814,7 - 6,0 11,8 17,0 22,7 88,6 16,1 24,8 22,7 22,7 6,8 0,0 0,0 8,6 0,0 ...... 1 173,6 - 285,5 - 223,8 - 289,5 - 212,3 - 65,7 2001 113,0 122,3 227,4 536,3 545,6 139,2 283,5 318,2 135,9 214,8 808,1 955,5 420,8 752,8 289,5 218,1 218,1 116,7 146,6 - 7,1 - 0,1 25,1 17,1 17,5 34,6 17,0 29,4 58,9 12,4 71,4 37,2 9,3 0,0 9,3 0,0 6,0 9,3 6,5 ...... Financement total Solde global(basetrésorerie) Solde global, base engagements, hors dons (en % du PIB) du Solde global,baseengagements,horsdons(en% Dépenses totales Recettes totales Sources Non bancaire Solde global Solde budgétairedebase((horsinvest/ressext.) Solde primaire(horsintérêtsetinvs/fin.externe) Solde primairecourant(horsintérêtss/dette) Intérieur Extérieur Variations desarriérés(Baisse-) Solde global Solde global Solde global Dépenses courantes Recettes nonpétrolières Recettes pétrolières Intérêts Dépenses encapital Coût totalliquidationbancaire(principal) Transferts etsubventions Système bancaire Amortissement desavancessurrecettespétrolières Avances surrecettespétrolières Allègement deladetteextérieure Amortissements detteext.(principal) Tirages Dons (ycomprisstabex) Extérieurs (participations) Extérieurs (principaletintérêts) Intérieurs (principaletintérêts) Biens etservices Salaires ettraitements Recettes nonfiscales Recettes fiscales Investissements publics(financementextérieur) Investissements publics(financementinterne) Banques commerciales Fonds deRéserve FMI (net) BEAC, consolidationrefinancement GUINEE EQUATORIALE :Tableau desopérationsfinancièresdel’Etat Dette intérieure Dette extérieure dont :Droitsdepêche BEAC, opérationstraditionnelles Rééchelonnement obtenu Annulation deladette Prêts-projets Prêts-trésorerie etprêtsprogramme Dons projets dont :BEAC,opérationstraditionnelles : Administrationsnationales,FMIetBEAC. (base eng.horsinvest.fin/ress.extérieures) (base eng.horsdonscompris/consolidationBEAC) (base eng.horsdons/consolidationBEAC) (base eng.horsdons/consolidationBEACincluse) Autres BEAC, consolidationsrefinancement (y/c extra-budgétaires) 219 1996 - 6,8 - 0,2 - 0,2 - 4,2 - 6,0 - 6,0 - 6,8 - 8,1 - 9,4 - 9,4 - 6,8 - 1,8 12,6 24,5 32,8 11,9 11,6 23,4 -0,2 5,6 0,0 0,2 5,4 0,0 0,0 0,0 1,4 2,4 3,7 1,2 1,2 0,7 0,0 3,1 0,3 3,3 2,6 5,7 8,2 3,8 1,3 1,3 0,1 0,3 1,8 3,2 5,0 5,7 0,1 2,8 9,1 ...... -- 1997 - 1,2 - 0,3 - 0,5 - 1,2 - 1,9 - 1,1 - 0,7 - 4,7 - 0,1 - 2,0 - 1,7 - 1,5 - 3,4 - 3,4 22,5 20,5 38,4 55,7 18,2 23,1 29,2 52,3 12,8 17,4 1,1 9,7 2,0 3,0 0,3 0,4 3,8 4,8 8,6 7,4 0,1 4,9 0,7 0,0 0,0 0,0 2,6 2,6 1,9 1,9 2,0 0,0 7,2 5,5 1,1 4,5 ...... -- - 10,9 - 10,6 1998 - 5,4 - 2,2 - 3,2 - 1,8 - 0,6 - 5,6 - 1,6 - 5,8 - 1,2 - 3,8 - 5,6 - 5,6 - 1,2 14,0 12,5 10,9 25,1 29,4 28,3 30,4 51,3 80,7 14,6 21,7 53,5 75,2 4,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,5 2,5 1,8 1,8 0,0 5,3 4,3 3,2 7,3 0,2 0,1 0,1 0,4 4,1 4,5 9,1 0,3 7,1 ...... -- - 18,5 - 22,5 - 12,4 1999 - 2,5 - 0,1 - 0,8 - 0,4 - 5,2 - 2,6 10,0 12,4 30,8 30,8 13,9 44,7 19,9 12,6 45,6 76,4 19,8 23,6 61,7 85,3 (En milliardsdeFCFA 2,0 5,8 8,1 4,2 1,3 0,0 0,0 0,0 0,0 6,1 3,5 8,9 8,9 8,9 8,9 0,0 0,0 0,0 8,9 8,2 0,0 0,1 0,9 1,1 3,9 5,0 0,3 3,8 ...... -- 2000 - 51,4 - 55,0 - 58,0 119,9 113,3 135,3 171,1 - 1,5 - 0,9 - 4,9 - 3,6 - 5,2 - 2,9 - 4,3 58,0 60,0 59,0 57,7 57,7 55,0 57,3 60,0 64,9 10,3 28,0 12,8 56,1 26,1 35,8 6,7 3,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,9 0,9 1,3 1,3 4,5 0,2 2,2 0,0 0,1 0,8 0,9 4,0 4,9 9,6 ...... -- - 179,2 - 171,8 -148,8 - 13,3 - 30,4 2001 - 15,6 - 14,5 - 0,2 171,8 192,1 192,1 187,4 187,4 192,1 291,3 160,6 301,6 348,0 - 5,7 - 7,4 - 8,1 - 0,3 - 2,1 14,4 94,0 98,7 97,3 15,3 24,0 17,4 61,9 12,9 33,5 46,4 2,2 6,2 8,4 0,0 4,7 4,7 7,4 4,7 0,2 0,0 0,1 0,3 4,9 5,2 ...... )

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Non bancaire Sources Financement total Solde global(basetrésorerie) Dépenses totales Recettes totales Solde global,baseengagements,horsdons(en%duPIB) Transferts etsubventions Solde primaire Intérieur Extérieur Variations desarriérés(Baisse-) Solde global Solde global Solde global Dépenses d’investissement Coût totalrestructurations(principal) Solde budgétairedebase Dépenses extra-budgétairesouenattentederégularisation Dépenses courantes Recettes nonpétrolières Recettes pétrolières Dépenses militaires Intérêts Système bancaire Revenus except.duprojetpétrolier/2 Allègement deladetteextérieure Amortissements detteext.(principal) Tirages Dons Extérieurs (principaletintérêts) Intérieurs (principaletintérêts) Financement extérieur Financement intérieur Biens etservices Salaires ettraitements Recettes nonfiscales Recettes fiscales Banques commerciales FMI (net) BEAC, consolidationrefinancement d dont démobilisation Dette intérieure Dette extérieure BEAC, opérationstraditionnelles Prêts-projets Trésorerie etprogrammes Dons projets Dons courants(aidebudgétaire) dont :BEAC,opérationstraditionnelles. ont :Transfertsautitredestaxesaffectées : Administrationsnationales,FMIetBEAC. Banques primaires BEAC, consolidationsrefinancement (base eng.horsdons-consol.BEAC) (base eng.horsdons-ycomprisconsol.BEAC) (base engag.dons-comprishorsconsol.BEAC) TCHAD :Tableau desopérationsfinancières del’Etat (hors intérêtsetinvestis./res.exte) (y/c élections) (hors invest/res.intérieures) 220 - 39,2 - 48,8 - 41,6 - 92,2 - 92,2 - 18,2 - 141,0 151,8 1996 - 11,2 129,4 141,0 - 9,6 - 9,8 53,0 59,6 59,6 74,0 74,6 13,0 20,9 30,8 77,2 - 5,7 - 6,2 10,9 10,3 11,7 30,4 39,6 15,0 54,6 34,4 16,2 50,6 6,5 0,6 0,3 0,3 3,9 0,2 0,6 0,5 1,3 7,1 8,4 1,4 0,0 5,1 ... ------104,3 - 12,0 - 11,1 - 13,8 - 34,2 - 90,6 - 90,6 1997 108,2 104,3 158,9 - 1,7 - 4,8 - 3,8 - 7,2 - 2,6 - 9,2 - 0,7 31,6 23,0 54,5 49,8 56,4 81,4 85,4 13,1 14,9 30,8 73,5 61,3 68,4 68,4 - 10 1,0 2,6 6,4 4,5 6,6 4,1 3,4 6,1 0,3 0,6 0,6 1,5 7,0 8,5 7,1 ...... ------16,3 - 75,0 - 31,8 - 69,8 - 69,8 - 12,4 1998 153,8 - 1,6 - 3,6 - 5,2 - 6,9 - 0,9 - 0,9 - 5,5 - 6,6 35,3 12,1 47,4 38,1 38,1 72,6 75,0 73,3 78,4 10,3 16,1 31,5 75,4 76,4 84,0 84,0 5,0 9,0 0,6 2,4 3,5 3,5 0,8 3,4 8,6 0,0 0,5 0,8 1,3 7,5 8,9 7,6 ...... -- -- - 15,3 - 84,8 - 52,2 - 80,4 - 80,4 - 15,6 1999 158,6 - 4,4 - 4,4 - 7,4 - 8,6 - 9,8 - 0,1 36,6 29,4 66,0 28,2 28,2 78,9 84,8 64,8 73,6 12,2 15,8 13,8 17,5 33,3 85,0 68,3 78,2 78,2 (En milliardsdeFCFA) 8,8 0,0 0,0 9,2 6,5 5,9 7,2 0,5 0,5 0,9 7,3 8,2 9,9 ...... -- -- - 120,1 - 120,1 - 125,1 - 66,6 - 7,3 - 5,0 - 28,9 - 18,5 - 12,6 - 14,9 2000 102,0 200,4 125,1 91,3 10,7 15,2 13,5 10,4 20,8 38,5 98,4 12,2 68,0 80,2 80,2 10,2 19,3 25,3 18,2 42,9 42,9 48,4 53,6 99,8 0,1 0,5 0,8 1,6 9,0 6,0 6,4 0,0 2,8 5,2 2,3 ...... - 110,6 - 126,5 - 126,5 - 61,2 - 11,6 - 46,2 - 27,4 - 17,2 - 30,4 - 15,2 2001 110,9 218,2 107,2 141,0 110,6 - 2,2 10,2 27,3 44,3 13,1 78,6 91,7 91,7 11,2 99,1 19,2 15,8 10,6 50,8 29,6 80,4 48,2 17,0 65,2 15,1 15,8 9,9 0,7 0,5 0,5 1,7 8,6 6,8 0,0 8,2 0,7 ...... (*) Donnéesenexercicebudgétaire,allantdejuilletl’annéeNàjuinN+1 Sources CEMAC Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine Cameroun* : AdministrationsnationalesetBEAC Solde Budgétaireprimaire(en%duPIB) SOLDE BUDGETAIRE PRIMAIRE (en %duPIB) - 0,1 - 0,5 221 1997 5,9 3,2 9,5 6,4 5,5 - 1,2 - 5,3 1998 1,9 0,6 4,6 1,4 1,3 - 0,8 - 0,4 1999 5 5,2 3,2 7,7 8,1 18,4 - 1,9 2000 9,0 0,5 6,8 9,1 7,6 15,1 16,3 - 1,6 2001 8,0 0,5 5,4 8,3

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Solde Budgétaireglobal,baseengagements,horsdons(en%duPIB) (*) Donnéesenexercicebudgétaire,allantdejuilletl’annéeNàjuinN+1 Source Cameroun CEMAC Tchad Guinée Equatoriale Gabon Congo République Centrafricaine : AdministrationsnationalesetBEAC SOLDE BUDGETAIREGLOBAL,BASEENGAGEMENTS, (*) HORS DONS(en%duPIB) - 10,0 1997 - 2,1 - 1,1 - 7,7 - 8,2 - 0,8 222 1,6 - 14,0 - 12,7 - 10,8 - 6,5 - 6,9 - 2,2 1998 1,3 - 11,1 1999 - 0,9 - 1,1 - 8,6 - 0,2 - 2,9 2,0 - 12,6 2000 11,8 - 7,1 1,4 3,2 6,7 3,7 - 11,6 2001 14,4 6,5 0,3 0,9 2,1 - 5 B COMMERCE EXTERIEUR ALANCE DESPAIEMENTS ET

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Taux decouverture Balance commerciale Total Exportations Importations Valeur (enmilliardsdeFCFA) Sources : DonnéesdelaProgrammationMonétaireetduCommerceExtérieur BALANCE COMMERCIALEDESPAYSDELACEMAC COMMERCE EXTERIEURDESPAYSDELACEMAC 2 065,2 5 605,0 3 835,1 1 769,9 217 % 1996 (en milliardsdeFCFA) 2 157,6 6 566,6 4 362,1 2 204,5 1997 198 % 224 3 523 1 153,2 5 892,8 2 369,8 1998 149 % 1 992,9 6 718,9 4 355,9 1999 184 % 2 363 2 637,7 4 165,3 9 440,7 6 803 2000 258 % 6 330 3 106,3 9 553,7 3 223,7 2001 196 % Sources : Produits pétroliers Tabac Diamants -brutettaillés Banane Caoutchouc naturel Aluminium -brutetdérivés dérivés Bois-grumes, sciageset Coton-fibre etdérivés Café Cacao Pétrole brut Total Divers Bétail Méthanol Uranium Manganèse Sucre Rondins d’eucalyptus PRINCIPALES EXPORTATIONS (FOB)DESPAYS DELACEMAC PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DESPAYSDELACEMAC Données delaProgrammationMonétaireetduCommerceExtérieur 3 835,0 (En pourcentage-2001) 2 475,7 1996 340,7 411,4 124,8 47,0 14,1 79,2 36,0 30,4 36,3 60,9 70,7 86,4 (en milliardsdeFCFA) 6,1 7,5 6,6 1,3 4 362,0 2 757,4 1997 428,8 522,5 145,5 100,3 225 41,8 11,7 89,1 11,8 39,1 29,0 31,2 61,6 77,6 8,7 5,6 0,3 3 523,0 2 095,4 1998 281,7 509,3 142,6 114,5 48,8 16,4 83,2 11,4 34,9 30,2 21,9 59,8 66,2 6,5 0,0 0,2 4 355,9 2 865,3 1999 307,1 588,2 116,3 42,9 83,3 14,6 38,2 30,4 16,6 62,6 76,5 99,3 7,8 6,5 0,0 0,2 6 803,0 5 169,1 2000 365,4 646,4 116,4 48,8 94,5 12,5 13,7 43,9 33,4 13,4 69,9 74,7 91,6 0,0 9,0 0,2 4 677,4 6 330,0 2001 120,2 585,4 114,6 104,3 371,4 10,8 18,7 41,2 38,4 13,6 61,5 51,7 51,2 8,8 0,1 0,0

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Source :DSCN Taux decouverture Balance commerciale Total Exportations Importations Valeurs (enmilliardsdefrancsCFA) COMMERCE EXTERIEURDELAREPUBLIQUE DUCAMEROUN BALANCE COMMERCIALEDELAREPUBLIQUEDUCAMEROUN 1995/1996 148,4 % 1 495,1 (en milliardsdeFCFA) 291,1 893,1 602,0 1996/1997 153,9 % 1 787,8 1 083,7 226 379,6 704,1 1997/1998 130,5 % 2 014,3 1 140,3 266,3 874,0 1998/1999 124,7 % 1 869,0 1 037,4 205,8 831,6 1999/2000 150,1 % 2 276,9 1 366,4 455,9 910,5 2000/2001 133,0 % 2 698,0 1 540,2 1 157,8 382,4 Divers Caoutchouc naturel Bananes Aluminium Bois Coton Café Cacao Pétrole brut Source PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEDUCAMEROUN PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEDUCAMEROUN Total : DSCN 1995/96 154,7 124,8 275,2 33,7 33,0 62,2 59,2 65,6 84,8 (en pourcentage-2000/2001) 893,1 (en milliardsdeFCFA) 1996/97 1 083,7 174,4 156,1 407,8 38,9 27,9 59,7 69,7 68,5 80,7 227 1997/98 163,7 260,4 112,5 357,0 1 140,3 23,5 30,2 63,5 62,9 66,6 1998/99 1 037,4 160,8 251,1 109,0 313,3 20,4 30,2 56,1 40,7 55,7 1999/2000 1 366,4 182,9 221,2 636,5 12,8 30,7 69,1 51,3 80,1 81,7 2000/2001 1 540,2 213,7 206,3 779,9 14,0 36,1 70,8 65,4 56,6 97,6

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Taux decouverture Balance commerciale Total Exportations Importations Valeurs (enmilliardsdefrancsCFA) Source COMMERCE EXTERIEURDELAREPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : DonnéesdelaProgrammationMonétaire BALANCE COMMERCIALEDELAREPUBLIQUECENTRAFRICAINE (en milliardsdeFCFA) 102,6 % 149,3 1996 75,6 73,7 1,9 115,7 % 228 1997 176,9 12,9 94,9 82 103,4 % 1998 175,7 89,3 86,4 2,9 111,6 % 1999 170,8 90,1 80,7 9,4 137,1 % 2000 197,5 114,2 30,9 83,3 118,5 % 2001 185,3 100,5 15,7 84,8 PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUECENTRAFRICAINE Total Divers Bois Tabac Café Diamants Coton Source : PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUECENTRAFRICAINE Données delaProgrammationMonétaire 1996 (en pourcentage-2001) 75,6 11,2 10,3 36,0 13,2 1,3 3,6 (en milliardsdeFCFA) 1997 94,9 14,6 14,9 10,0 39,1 16,0 229 0,3 1998 89,3 28,1 34,9 13,0 8,1 0,2 5,0 1999 90,1 27,9 38,2 10,0 5,1 0,2 8,5 2000 114,3 48,9 43,9 7,5 0,2 6,4 7,4 2001 100,5 41,5 41,2 8,4 0,1 1,8 7,4

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Taux decouverture Balance commerciale Total Exportations Importations Valeurs (enmilliardsdefrancsCFA) Source COMMERCE EXTERIEURDELAREPUBLIQUE DUCONGO : DonnéesdelaProgrammationMonétaire BALANCE COMMERCIALEDELAREPUBLIQUEDUCONGO 281,8 % 1 147,0 (en milliardsdeFCFA) 1996 546,2 846,6 300,4 255,3 % 1 345,4 1997 230 588,0 966,7 378,7 245,0 % 1 136,4 1998 477,6 329,4 807 298,5 % 1 282,3 1999 638,7 960,5 321,8 437,9 % 1 432,9 2 281,1 1 857 2000 424,1 296,8 % 1 929,4 1 443,2 2001 957,0 486,2 Total Divers Sucre Rondins d’Eucalyptus Bois tropicaux Produits pétroliers Pétrole brut Source PRINCIPALES EXPORTATIONS (FOB)DELAREPUBLIQUE DUCONGO PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEDUCONGO : DonnéesdelaProgrammationMonétaire 1996 846,6 733,3 (en milliardsdeFCFA) 63,8 29,3 6,1 7,5 6,6 (en milliardsdeFCFA) 1997 966,7 147,6 763,3 231 11,8 29,8 8,7 5,6 1998 807,0 707,0 10,1 11,4 71,9 6,5 0,0 1999 881,8 960,5 20,3 14,6 37,3 6,5 0,0 1 857,0 1 732,5 2000 34,1 12,5 55,2 13,7 9,0 1 443,2 1 292,5 2001 38,8 10,8 73,7 18,7 8,8

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Taux decouverture Balance commerciale Total Exportations Importations Valeurs (enmilliardsdefrancsCFA) Source : DonnéesdelaprogrammationMonétaire BALANCE COMMERCIALEDELAREPUBLIQUEGABONAISE COMMERCE EXTERIEURDELAREPUBLIQUEGABONAISE 346,7 % 1 213,7 2 197,5 1 705,6 (en milliardsdeFCFA) 1996 491,9 294,3 % 1 168,6 2 371,6 1 770,1 232 1997 601,5 164,0 % 1 811,6 1 125,4 1998 439,2 686,2 274,4 % 2 099,1 1 538,5 1999 977,9 560,6 416,1 % 1 796,0 2 932,4 2 364,2 2000 568,2 308,5 % 1 312,7 2 571,7 1 942,2 2001 629,5 Total desexportations Divers Bois Uranium Manganèse Pétrole Source PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEGABONAISE PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEGABONAISE : DonnéesdelaProgrammationMonétaire 1 705,9 1 334,1 1996 205,4 (En pourcentage-2001) 72,9 14,1 79,2 (en milliardsdeFCFA) 1 770,1 1 377,6 1997 223,9 67,8 11,7 89,1 233 1 125,4 1998 130,6 844,9 50,2 16,4 83,2 ) 1 538,6 1 124,2 1999 247,5 75,8 83,3 7,8 1 890,6 2 364,2 2000 282,1 94,5 97,0 ... 1 942,2 1 511,3 2001 241,7 120,2 68,9 ...

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Taux decouverture Balance commerciale Total Exportations Importations Valeurs (enmilliardsdefrancsCFA) Source BALANCE COMMERCIALEDELAREPUBLIQUEGUINEEEQUATORIALE : DonnéesdelaProgrammationMonétaire COMMERCE EXTERIEURDELAREPUBLIQUEGUINEEEQUATORIALE (en millardsdeFCFA) 87,1 % 1996 - 16,3 236,5 110,1 126,4 137,3 % 234 1997 496,9 287,5 209,4 78,1 97,8 % 1998 492,7 243,6 249,1 - 5,5 162,2 % 1999 167,5 706,3 436,9 269,4 246,0 % 1 261,3 2000 532,3 896,8 364,5 226,9 % 1 940,1 1 346,7 2001 753,3 593,4 PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEGUINEEEQUATORIALE Source : Total Divers Café Cacao Bois Méthanol Pétrole brut PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEGUINEEEQUATORIALE Données delaProgrammationMonétaire 1996 110,1 13,6 26,0 66,8 0,1 3,6 ... (En pourcentage-2001) 1997 234,0 287,5 (en milliardsdeFCFA) 45,7 235 4,0 0,0 3,7 ... 1998 208,2 243,6 22,9 8,7 0,0 3,8 ... 1999 436,9 384,3 39,5 9,1 0,0 4,0 ... 2000 896,8 837,8 10,5 46,5 0,1 2,0 ... 1 346,7 1 233,6 2001 11,4 39,7 60,7 0,1 1,2

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 Sources Taux decouverture Balance commerciale Total Exportations Importations CFA) Valeurs (enmilliardsdefrancs : DonnéesdelaProgrammationMonétaire COMMERCE EXTERIEURDELAREPUBLIQUE DUTCHAD BALANCE COMMERCIALEDELAREPUBLIQUEDUTCHAD ( enmilliardsdeFCFA) 97,9 % 1996 246,4 121,9 124,5 - 2,6 96,0 % 236 1997 281,9 138,1 143,8 - 5,7 93,1 % - 11,4 1998 320,2 154,4 165,8 86,4 % - 22,1 1999 302,5 140,2 162,3 78,6 % - 35,5 2000 295,9 130,2 165,7 39,4 % - 199,1 2001 458,3 129,6 328,7 Sources Total Divers Gomme arabique Bétail Coton fibre PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEDUTCHAD : DonnéesdelaProgrammationMonétaire PRINCIPALES EXPORTATIONS(FOB)DELAREPUBLIQUEDUTCHAD 1996 121,9 (En pourcentage-2001) 17,5 10,2 47,0 47,2 (en milliardsdeFCFA) 1997 237 138,1 22,1 11,0 41,8 63,2 1998 154,4 16,9 11,0 48,8 77,7 1999 140,2 25,2 12,0 42,9 60,1 2000 130,2 18,6 12,1 48,8 50,6 2001 129,6 17,2 13,0 51,2 48,2

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 B ALANCE DESPAIEMENTS

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001

BALANCE DES PAIEMENTS DES ETATS DE LA CEMAC (en milliards de FCFA)

Cameroun (1) RCA Congo Gabon Guinée Equatoriale Tchad TOTAL CEMAC

1998/ 1999/ 2000/ (1) 2001(1) (1) 2001(1) 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 1999 2000 2001(1) 1999 2000 2001(1) 1999 2000 2001 1999 2000

I- TRANSACTIONS COURANTES- 186,2 -184,0 -27,2 -10,3 --7,6 -10,3 -142,0 434,4 16,4 240,8 737,4 32,2 -307,7 528,1 - 774,5 - 97,2 - 145,7 - 411,2 - 317,4 568,7 - 1 276,8

1- Biens 205,8 460,8 382,4 9,4 31,1 15,7 638,7 1 432,9 957,0 977,9 1 796,0 1 312,7 167,5 532,3 753,3 -12,8 - 40,3 - 199,1 2 114,0 4 173,7 3 110,6 Exportations 1 037,4 1 366,4 1 540,2 90,1 114,4 100,5 960,5 1 857,0 1 443,2 1 538,5 2 364,2 1 942,2 436,9 896,8 1 346,7 149,6 130,2 129,6 4 377,5 6 815,9 6 334,2 Importations 831,6 905,6 1 157,8 80,7 83,3 84,8 321,8 424,1 486,2 560,6 568,2 629,5 269,4 364,5 593,4 162,4 170,4 328,7 2 263,5 2 642,2 3 223,6

2- Services nets -178,1 -180,0 -253,6 -39,7 -59,6 -50,1 -444,9 -428,5 -447,4 - 360,8 - 459,3 -528,4 -238,1 - 391,6 - 591,9 -109,0 -135,3 - 221,4- 1 371,5 -1 691,1 - 2 096,8 - 289,4 -172,3 -257,6 -4,9 -9,1 7,8 -332,6 -573,8 -486,9 - 349,8 - 554,4 - 704,8 -242,8 - 674,7 - 941,5 -1,0 0,7 - 16,3-1 161,9 -2 026,4 -2 394,5 3- Revenus nets - 256,0 -172,3 -257,6 -6,8 -7,5 - 6,4 -148,4 -150,8 -145,7 - 172,7 - 187,5 - 283,5 -3,9 -4,0 - 4,9 - 7,4 - 8,8 - 8,6 -553,4 -573,5 -701,9

75,5 75,5 101,6 24,9 30,0 16,3 -3,2 3,8 -6,3 - 26,4 - 44,9 - 47,3 5,7 5,9 5,6 25,5 29,2 25,6 102,0 112,5 104,0 dont : Intérêts sur emprunts publics66,5 67,0 91,6 26,4 29,2 14,3 0,4 8,4 4,2 14,0 - 9,6 - 10,2 6,1 6,2 6,2 20,0 24,6 25,3 133,7 138,1 139,9 9,0 8,5 10,0 -1,5 0,8 2,0 -3,6 -4,6 -10,5 - 40,4 - 35,3 - 37,1 - 0,4 0,3 - 0,6 5,5 4,6 0,3 - 31,7 -25,0 -35,9 4- Transferts courants Administrations publiques - 83,1 -73,1 -19,4 -0,9 -5,2 -7,8 -129,8 - 426,8 -443,7 - 450,2 - 754,1 -244,4 267,8 471,1 706,1 82,7 151,2 394,9 - 308,5 - 610,1 382,4 Autres secteurs 0,0 0,0 22,3 32,1 24,1 26,0 0,0 7,0 3,7 3,5 - 0,0 3,5 0,3 1,3 4,7 35,1 36,9 48,2 71,0 80,4 124,1 II- COMPTE DE CAPITAL ET - - - 31,9 24,1 26,0 0,0 7,0 3,7 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3 4,7 35,1 35,9 48,2 67,0 68,3 93,8 D’OPERATIONS FINANCIERES - - - 0,2 - 0,0 0,0 0,0 0,0 3,5 - 0,0 3,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,9 0,0 3,7 0,9 3,5 240 1- Transferts de capital Administrations publiques 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 - 0,4 0,0 - 0,2 - 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 - 0,6 0,0 Autres secteurs

2- Acquisition ou cession d’actifs -83,1 -73,1 -41,7 -33,0 -29,3 -33,8 -129,8 -433,4 - 447,4 - 453,5 - 753,9 - 247,9 267,5 469,8 701,4 47,6 114,3 346,7 379,3 - 689,9 258,4 non financiers non produits - 79,4 -138,7 -93,6 - 0,8 1,8 -12,2 -56,1 - 179,7 0,5 - 42,5 - 53,7 -11,9 36,4 67,7 105,4 - 2,2 - 3,9 8,2 174,3 - 214,9 86,9

3- Opérations financières autres - 348,7 -27,8 -140,2 -12,0 -11,0 -30,3 -327,9 - 172,1 - 426,8 - 251,9 - 70,5 -224,1 -3,5 10,7 37,0 - 16,7 1,5 - 8,1 800,3 - 325,3 - 851,4 que le financement du solde

III- ERREURS ET OMMISSIONS 348,7 27,8 140,2 12,0 11,0 30,3 327,9 172,1 426,8 251,9 70,5 224,1 3,5 - 10,7 -- 37,0 16,7 -1,5 8,1 800,3 325,3 851,4

IV- SOLDE GLOBAL - 2,1 -159,2 -125,7 -2,0 -5,1 14,2 -36,4 -120,0 104,6 -12,2 - 114,9 118,8 -2,6 -15,2 - 37,9 15,5 - 3,4 -3,2 - 118,4 -401,1 112,5 V- FINANCEMENT DU SOLDE GLOBAL 350,8 187,0 265,9 14,0 16,1 16,1 364,3 292,1 322,2 264,1 185,4 105,3 6,1 4,5 0,9 1,2 1,9 11,3 918,6 726,4 738,9

1- Position extérieure des 278,0 188,0 265,9 2,6 - 0,0 87,4 20,6 218,4 18,0 666,5 46,4 0,0 - 8,4 1,2 - 10,6 342,2 914,1 552,7 autorités monétaires (2) 72,8 -1,0 0,0 11,4 16,1 16,1 276,9 271,5 103,8 246,1 - 481,2 58,9 6,1 4,5 - 7,4 0,0 1,9 0,7 576,4 -187,7 -116,1 ------0,0 - 0,0 - 0,0 - 0,0 0,0 - 0,0 0,0 0,0 293,7 2- Financement s exceptionnels

Réechelonnements et remises de dettes Variations des arriérés Autres financements exceptionnels

(1) Estimations (2) signe - = amélioration ou excédent ; signe + = détérioration ou déficit. Sources : BEAC DETTE PUBLIQUE EXTERIEURE CONSOLIDEE DES ETATS DE LA CEMAC (en milliards de FCFA)

Cameroun Centrafrique Congo Gabon Guinée Equatoriale Tchad TOTAL CEMAC

1998/ 1999/ 2000/ 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001 1999 2000 2001

Encours de fin de période 4876,0 4541,0 4 890,5 604,3 616,2 614,5 4 147,7 4 166,3 4060,0 2 057,2 2012,6 1750,9 176,6 176,9 166,3 548,7 731,8 902,8 12 272,5 12 412,3 12 210,3 241 dont arriérés sur les intérêts 468,0 0,0 580,0 47,1 63,4 63,2 1 894,9 2 167,4 2263,0 474,7 0,0 0,0 53,9 58,5 53,6 0 155,2 270,2 2 974,6 2 678,5 2 940,0 et le principal 588,0 357,4 460,7 21,8 23,9 24,5 409,1 417,6 520,6 366,4 429,3 570,0 9,1 9,2 10,6 22,7 23,9 23,8 1 399,1 1 376,6 1 558,6 Service dû

INDICATEURS 85,4 71,9 70,7 94,9 92,2 89,8 286,2 182,1 195,5 71,7 56,6 52,4 40,4 20,6 12,7 58,6 77,1 82,8 99,4 83,1 78,6

Stocks de la dette 59,2 26,2 29,9 24,2 20,9 24,4 42,6 22,5 36,1 23,8 18,2 29,3 2,1 1,0 0,8 16,2 18,4 18,4 32,1 20,2 24,6 en % du PIB 70,2 32,7 35,4 36,5 39,4 38,8 98,5 68,8 78,6 46,4 35,5 48,6 10,7 5,4 3,0 29,0 29,8 26,0 58,4 41,4 43,0 Service de la dette en % des exportations

Service de la dette en % recettes budgétaires

Sources : Administrations publiques et BEAC

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 COMPETITIVITE EXTERIEURE

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 Sources Naïra (Nigéria) Rand (AfriqueduSud) Yuan (Chinepopulaire) Rouble (Russie) Rupiahs (Indonésie) Ringgit (Malaisie) Réal (Brésil) Dollar australien Yen japonais Dollar US Franc français Sources CEMAC TCHAD GUINEE EQUATORIALE GABON CONGO REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE CAMEROUN VARIATION EN%DESTAUXDECHANGEPRINCIPALESDEVISESPARRAPPORTAUFRANCCFA : BEAC,AdministrationsnationalesetFMI : BEAC,AdministrationsnationalesetFMI VARIATION EN%DEL’INDICEDUTCERCOMPOSITEDESPAYSLACEMAC 1994 1994 - 49,2 - 44,6 - 23,7 - 47,2 - 48,0 - 52,6 - 53,1 - 49,0 - 50,0 918,4 - 32,0 - 27,3 - 20,9 - 29,9 - 30,3 - 36,5 - 34,1 12,7 1995 131,5 1995 10,8 13,7 15,8 59,8 11,3 10,5 12,9 7,8 6,2 9,8 2,4 0,0 8,6 8,4 3,8 8,0 6,6 1996 1996 244 - 2,5 - 2,6 - 2,0 - 7,6 - 2,5 15,6 12,8 - 2,1 - 1,3 15,2 9,6 1,6 6,8 0,0 2,2 5,1 5,1 0,2 - 12,3 - 12,6 - 12,4 1997 1997 - 6,1 - 1,0 - 2,0 - 6,0 - 7,8 - 2,5 - 4,1 - 1,8 - 1,5 - 0,9 11,8 8,9 0,0 1,5 1,0 240,5 1998 1998 - 1,1 - 1,2 - 1,1 18,7 66,0 38,0 17,0 24,3 11,9 12,6 6,6 7,0 0,0 9,2 5,8 8,4 2,4 - 24,7 - 16,5 - 6,4 - 4,0 - 4,0 - 7,1 304,9 143,4 1999 1999 50,0 - 2,5 - 5,9 - 8,2 - 6,2 - 3,7 - 8,2 0,0 6,1 1,6 - 13,4 - 13,4 - 12,7 - 18,1 - 13,4 - 1,1 - 7,2 - 4,0 2000 2000 - 4,6 - 1,6 - 4,2 - 3,3 - 2,8 - 6,6 - 5,9 - 1,1 - 3,7 0,0 2001 2001 - 3,1 - 3,1 - 0,3 - 3,1 24,8 17,7 16,4 - 1,2 10,5 8,9 8,8 0,0 4,9 3,5 5,9 1,4 5,6 3,2 Sources Côte d’Ivoire Nigéria Afrique duSud Chine populaire Russie Indonésie Malaisie Brésil Australie Japon Italie Allemagne Pays-Bas USA France CEMAC : BEAC,AdministrationsnationalesetFMI TAUX D’INFLATIONDESPAYSPARTENAIRESOUCONCURRENTSDELACEMAC 2 078,3 1994 307,6 33,9 26,0 57,0 24,2 9,7 3,7 1,9 0,7 3,9 2,7 2,7 2,5 1,7 9,0 1995 197,5 - 0,1 66,0 11,0 14,3 72,8 16,9 9,0 5,3 4,7 5,3 1,9 2,0 2,8 1,7 8,6 1996 29,3 47,7 15,8 2,5 7,4 8,3 8,0 3,6 2,6 0,2 3,9 1,2 1,4 2,9 2,1 4,8 245 1997 14,7 4,0 8,5 8,5 2,8 6,7 2,7 6,9 0,3 1,7 1,9 1,5 1,9 2,3 1,3 6,0 1998 - 0,8 10,3 27,7 57,7 4,7 6,9 5,3 1,8 0,8 0,7 2,0 0,7 1,7 1,6 0,7 2,4 1999 - 1,4 - 0,6 85,7 20,5 0,8 6,7 5,2 2,8 8,0 1,4 1,6 0,6 2,1 2,1 0,6 0,5 2000 - 0,8 20,8 2,4 6,9 5,3 0,3 3,7 1,3 6,5 3,6 1,8 2,1 2,3 3,4 1,8 1,3 2001 - 0,6 13,9 10,9 3,8 5,1 1,1 2,3 1,3 6,1 4,0 2,4 2,4 4,9 2,8 1,7 4,4

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 FORESTIERS, PETROLIERS ETMINIERS PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES,

Annexes CULTURES VIVRIERES

(En tonnes)

1995/1996 1996/1997 1997/1998 1998/1999 1999/2000 2000/2001

Cameroun - Huile de palme 109 000 87 600 97 800 96 900 122 800 125 000 - Mil/Sorgho 350 000 366 000 371 000 270 000 331 000 300 000 - Maïs 750 000 760 000 789 000 854 600 785 000 850 000 - Riz paddy 25 000 27 000 53 200 73 300 67 000 70 000 - Pomme de terre 35 000 39 000 35 000 55 000 126 000 160 000 - Manioc 1 780 000 1 848 000 1 918 000 2 781 000 1 894 000 1 500 000 - Macabo/Taro/Igname 758 000 771 000 793 000 540 900 1 039 000 1 100 000 - Plantain 1 250 400 1 290 000 1 326 000 1 274 800 1 241 100 1 376 800 - Arachide République Centrafricaine - Mil/Sorgho 491 600 526 100 579 000 608 000 45 000 47 600 - Maïs 33 000 35 600 39 000 41 000 95 000 101 000 - Riz paddy 70 800 75 800 83 000 88 000 21 000 23 100 - Manioc 491 625 526 100 579 000 608 000 559 000 560 400 - Arachide 85 536 90 600 98 000 102 000 110 000 115 900 - Sésame 28 600 30 600 32 000 33 000 36 000 37 700 - Courges 15 680 16 800 18 000 18 450 23 000 24 200 Congo - Maïs 8 497 8 892 9 781 10 026 10 026 8 135 - Riz paddy 954 979 979 1 003 1 003 1 003 - Manioc 762 828 767 568 700 843 718 364 672 800 672 800 - Pomme de terre 2 966 3 058 3 364 3 448 3 448 3 448 - Plantain 67 504 68 731 70 793 72 563 67 400 67 400 - Macabo/Taro/Igname 9 294 8 916 10 253 10 509 10 509 10 000 - Arachide 17 120 17 750 19 525 20 013 18 000 18 287 Gabon - Régimes de palme 85 500 88 500 86 900 86 000 86 000 nd - Maïs 28 500 28 400 27 500 28 300 28 300 nd - Riz décortiqué 120 150 160 164 164 nd - Manioc 202 000 214 000 218 000 223 000 230 500 nd - Plantain 237 000 258 000 263 000 270 000 274 500 nd - Macabo/Taro/Igname 54 000 55 151 56 500 57 913 57 913 nd - Arachide 15 900 16 200 16 600 17 000 17 000 nd Tchad - Sorgho 437 448 352 517 426 592 554 670 391 700 489 500 - Mil 227 735 257 631 248 383 357 321 361 095 388 600 - Maïs 62 901 74 631 99 141 179 999 64 000 111 000 - Riz paddy 78 978 97 728 112 288 120 666 92 600 122 500 - Berbéré 97 711 91 629 94 586 133 216 119 300 140 700 - Manioc 267 739 274 165 281 000 288 025 242 100 306 000 - Pomme de terre 19 356 19 821 20 300 20 808 27 000 27 500 - Niébé 21 002 21 506 22 000 72 142 17 760 33 014 - Arachide 227 700 244 900 352 500 510 940 371 852 358 791 - Canne à sucre 362 900 378 800 395 400 454 700 474 600 498 300 - Sésame 17 100 15 200 26 100 29 013 21 218 33 014 Ensemble CEMAC - Mils et Sorghos 1 506 783 1 502 248 1 624 975 1 789 991 1 128 795 1 225 700 - Maïs 882 898 907 523 964 422 1 113 925 982 326 1 070 135 - Riz paddy 175 852 201 657 249 627 283 133 181 767 216 603 - Pomme de terre 57 322 61 879 58 664 79 256 156 448 190 948 - Manioc 3 504 192 3 629 833 3 696 843 4 618 389 3 598 400 3 039 200 - Macabo/Taro/Igname 821 294 835 067 906 000 656 725 1 154 826 1 100 000 - Plantain 1 554 904 1 616 731 1 659 793 1 617 363 1 583 000 1 444 200 - Arachides 346 256 369 450 486 625 649 953 516 852 492 978 - Berbéré 97 711 91 629 94 586 133 216 119 300 140 700 - Niébé 21 002 21 506 22 000 72 142 17 760 33 014 - Canne à sucre 293 524 294 989 274 966 274 967 - Sésame 17 100 15 200 26 100 29 013 21 218 33 014 - Huile de palme 194 500 176 100 184 700 182 900 208 800 125 000 - Courges 15 680 16 800 18 000 18 450 23 000 24 200 - Riz décortiqué 120 150 160 164 164 0 TOTAL 8 985 314 9 252 722 10 083 159 11 338 095 9 967 622 9 410 659 Sources : Administrations nationales et BEAC

248 Sources - Sucrebrut - GommeArabique - Cotongraine Tchad - Café - Cacao Equatoriale Guinée - Sucrebrut - Huiledepalme - Caoutchouc - Café - Cacao Gabon - Sucrebrut - Café - Cacao Congo - Sucrebrut - Huiledepalme - Tabac - Cotongraine - Café Centrafricaine République - Sucrebrut - Huiledepalme - Thé - Ananas - Caoutchouc - Banane - Cotongraine - Caféarabica - Caférobusta - Cacao Cameroun - Gommearabique - Tabac - Sucrebrut - Huiledepalme - Thé - Ananas - Caoutchouc - Banane - Cotongraine - Caféarabica - Caférobusta - Cacao Ensemble CEMAC PRODUITS AGRICOLES D’EXPORTATION : AdministrationsnationalesetBEAC 197 800 500 661 133 279 261 292 183 587 112 654 197 800 193 332 126 804 66 670 11 161 68 255 28 702 10 000 14 200 12 192 12 785 10 000 42 900 46 037 85 000 97 085 57 600 11 161 62 000 1997/ 1998 4 190 8 000 5 018 9 070 1 000 3 377 6 083 4 190 8 000 (En tonnes) 495 158 457 850 495 14 155 631 161 406 227 800 378 096 148 731 160 197 105 141 227 800 194 690 99 669 29 800 11 000 14 000 58 705 42 800 13 998 86 407 11 000 22 000 11 500 59 599 96 900 53 100 1998/ 1999 8 243 5 200 5 000 5 605 3 994 5 237 1 000 1 100 3 241 8 243 3 994 5 237 700 600 300 300 62 119 000 125 300 143 000 122 800 214 300 197 300 146 658 134 399 214 300 361 600 30 400 85 680 12 100 98 702 27 300 12 100 16 000 10 958 21 300 11 800 62 000 58 400 60 762 1999/ 2000 9 520 225,6 9 520 4 800 8 222 2 362 1 100 3 377 225,6 200 400 935 87 nd nd nd nd 129 800 133 112 180 000 125 000 257 500 230 900 178 916 132 604 257 500 435 400 2000/ 21 000 62 550 13 000 71 456 28 300 13 000 33 800 13 716 24 500 82 100 55 500 58 647 2001 249 2 700 5 090 3 147 6 950 225,6 6 950 2 514 225,6 8 300 146 300 500 160 112 nd nd nd nd Total Guinée Equat. Gabon Congo Cameroun Total Cameroun Total Centrafrique Gabon Guinée Equat. Congo Cameroun Total Gabon Cameroun Total Tchad Centrafrique Cameroun Campagnes deCaoutchoucnaturel Données au31décembre2001 Campagnes deBanane Campagnes deCacao Campagnes deCoton Campagnes deCafé 124 200 119 000 214 300 214 300 112 000 361 600 143 000 197 300 11 800 95 200 60 762 58 400 1999/ 21 300 (en tonnes) 2000 2000 1999/ 1999/ 2000 2000 2000 4 800 4 800 2 362 400 200 nd nd 133 000 129 800 257 500 257 500 435 400 180 000 230 900 2000/ 69 500 80 800 58 647 55 500 24 500 2001 2001 2000/ 2000/ 2001 2001 2001 2 700 8 300 2 700 3 147 500 300 nd nd - 43,8% Variation Variation - 27,9% - 29,7% - 43,8% - 27,0% Variation Variation Variation 25,0 % 20,2 % 20,2 % - 3,5% - 5,0% 20,4 % 25,9 % 15,0 % 17,0 % 33,2 % 50,0 % en % en % 7,1 % 9,1 % en % en % en % nd nd

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 Campagne deCaféauCongo,Gabon,GuinéeEquatoriale(entonnes) Campagne decaféenRépubliqueCentrafricaine(entonnes) Campagne decaféauCameroun(entonnes) 250 Campagne decacaoauCongo,Gabon,GuinéeEquatoriale(entonnes) Campagne decacaoauCameroun(entonnes) 251

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 Campagne deCotonenRépubliqueCentrafricaine(entonnes) Campagne decotonauCamerounetTchad(entonnes) 252 Campagne ducaoutchoucauCameroun(entonnes) Campagne delaBananeauCameroun(entonnes) Campagne duCaoutchoucauGabon(entonnes) 253

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 BOIS OZIGO (enm Exportations Production Exportations Production BOIS DIVERS(enm Exportations Production OKOUME (enm Sciages etcontreplaqués Grumes Sciages Grumes Exportations Production Exportations Production BOIS DIVERS* EUCALYPTUS OKOUME etBOISDIVERS(enm OKOUME etBOISDIVERS(enm BOIS DIVERS(enm Sources : GUINEE EQUATORIALE REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Grumes (enm Exportations (entonnes) Production (entonnes) Exportations Production Exportations Production Exportations Production Sciages Grumes Sciages Grumes ENSEMBLE CEMAC tropicaux etsemiœuvrés CAMEROUN CONGO Administrations nationalesetBEAC *Exercicebudgétaire,dejuilletl’annéeNàjuinN+1 GABON 3 ) 3 ) 3 ) 3 3 ) ) 3 3 ) ) 4 832298 6 828359 1 360000 2 820000 1 790889 1 781134 410 100 485 000 125 000 305 464 195 500 134 400 265 735 123 658 650 870 443 700 343 400 118 655 123 819 1996 31 000 60 614 91 719 1 849508 1 836042 5 809719 8 212663 1 557000 3 380000 1997 275 000 300 000 102 100 325 489 126 188 685 085 691 300 507 800 140 022 156 851 706 300 687 700 115 000 461 046 48 000 71 951 BOIS 254 4 801364 7 235140 1 770000 3 406000 Données définitives 320 000 400 000 109 070 313 686 136 978 741 142 688 144 563 621 962 051 922 817 401 600 421 900 117 000 529 700 1998 47 813 41 282 72 000 71 700 1 099694 1 124886 4 751554 6 821026 1 320000 2 900000 664 100 788 600 143 000 552 809 469 389 631 423 207 000 112 999 721 766 563 621 1999 64 082 78 889 15 000 15 823 47 523 51 976 1 589423 1 709875 4 999283 7 744975 2 500000 2000 (1) 733 900 689 200 256 000 103 900 702 900 799 000 413 200 531 100 200 000 630 700 855 648 790 498 72 800 15 485 73 330 71 317 5 982 1 345977 1 249999 4 157755 7 928447 3 400000 2001 (2) 644 000 640 900 269 000 628 200 230 200 247 900 318 700 512 800 876 600 812 912 683 684 55 000 90 400 10 004 12 152 29 962 27 812 Variations (2)/(1) en % - 16,8 - 12,2 - 24,5 - 13,0 - 10,6 - 71,2 - 40,0 - 40,0 - 21,5 - 13,5 - 59,1 - 61,0 - 15,3 - 26,9 - 7,0 - 5,0 156,4 36,0 67,2 39,0 2,4 5,1 PRODUCTION DEBOISTROPICAUXENREPUBLIQUECENTRAFRICAINE PRODUCTION DEBOISTROPICAUXAUCAMEROUN PRODUCTION DEBOISTROPICAUXAUGABON 255

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 PRODUCTION DEBOISTROPICAUXENGUINEEEQUATORIALE PRODUCTION DEBOISTROPICAUXAUCONGO PRODUCTION DEBOISTROPICAUXAUGABON 256 - Exportations - Production Or (enkg) - Exportations - Production Diamants (en1000carats) - Exportations Aluminium (ent.) - Exportations - Production Uranium Métal(ent.) - Exportations - Production Manganèse (en1000t) - Production Gaz naturel(en1000m3) - Exportations(en1000t) - Production(en1000t) Pétrole - Exportations - Production Pétrole (en1000t) - Exportations - Production Or (enkg) - Exportations - Production Diamants (en1000carats) - Exportations Aluminium (ent.) - Exportations - Production Pétrole brut(en1000t)* - Exportations - Production Pétrole brut(en1000t) - Exportations - Production Uranium métal - Exportations - Production Manganèse (en1000t) - Production Gaz naturel(en1000m3) - Exportations - Production Pétrole brut(en1000t) * LesstatistiquespétrolièresduCameroun sontdonnéesenexercicebudgétairedejuilletl’annéeNàjuin N+1 Sources : GUINEE EQUATORIALE ENSEMBLE CEMAC CENTRAFRIQUE CAMEROUN Administrations nationalesetBEAC CONGO GABON 1996 69 200 87 993 33 112 34 609 69 200 10 021 10 359 87 993 17 591 18 250 ACTIVITES PETROLIERESETMINIERES 1 977 1 983 4 700 5 100 1 977 1 983 487 487 601 564 800 900 487 487 601 564 23 39 23 39 257 1997 72 100 83 865 37 800 38 562 72 100 11 500 11 600 83 865 18 000 18 462 1 995 1 904 3 000 3 000 5 300 5 500 1 995 1 904 474 474 517 467 474 474 517 467 19 35 19 35 Données définitives 1998 64 800 74 816 38 800 40 200 64 800 12 500 12 600 74 816 17 100 17 600 2 064 2 092 3 900 4 100 5 300 5 900 2 064 2 092 420 420 725 720 420 420 725 720 12 24 12 24 1999 81 598 14 700 15 600 13 000 13 200 69 500 81 598 38 700 40 100 69 500 2 000 1 908 6 000 6 200 5 000 5 100 2 000 1 908 431 431 431 431 31 39 31 39 - - - - 2000 (1) 74 000 13 000 13 600 12 900 13 100 78 900 74 000 37 500 38 700 78 900 1 900 1 700 5 600 5 800 6 000 6 200 1 900 1 700 461 461 461 461 10 12 10 12 - - - - 2001 (2) 12 200 12 400 65 000 12 500 13 100 66 900 66 900 65 000 40 200 41 100 5 800 5 800 1 700 1 900 9 700 9 800 1 700 1 900 449 449 449 449 16 34 16 34 - - - - Variations (2)/(1) en % - 15,2 - 10,1 - 12,2 - 15,2 - 10,5 - 12,2 175,6 175,6 - 2,6 - 2,6 - 2,6 - 2,6 - 5,4 - 5,3 55,8 11,8 61,7 58,1 55,8 11,8 -3,8 -3,7 7,2 6,2 3,6 0,0 - - - -

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 REPARTITION DELAPRODUCTIONPETROLEBRUTDANSCEMACEN1996 REPARTITION DELAPRODUCTIONPETROLEBRUTDANSCEMACEN2001 258 DU CAOUTCHOUC ETDUPETROLE BRUT DU CACAO, DUCAFE,COTON, PRINCIPAUX COURS MONDIAUX

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001

EVOLUTION DES COURS MONDIAUX DU CACAO, DU CAFE, DU COTON ET DU CAOUTCHOUC (en moyennes mensuelles)

CACAO

Janv-01 Févr-01 Mars-01 Avril-01 Mai-01 Juin-01 Juil-01 Août-01 Sept-01 Oct-01 Nov-01 Déc-01

0,96 1,15 1,13 1,08 1,09 0,97 0,97 1,03 0,99 1,08 1,25 1,34 en dollar le kg 670,3 818,93 812,32 794,43 816,93 745,92 740,04 785,81 712,33 782,71 922,49 986,62 en francs CFA le kg

CAFE

Janv-01 Févr-01 Mars-01 Avril-01 Mai-01 Juin-01 Juil-01 Août-01 Sept-01 Oct-01 Nov-01 Déc-01

0,72 0,7 0,68 0,63 0,65 0,64 0,61 0,57 0,55 0,52 0,49 0,52 en dollar le kg 502,72 498,48 488,83 463,42 487,16 492,15 465,39 434,87 395,74 376,66 361,62 382,87 en francs CFA le kg 260

COTON

Janv-01 Févr-01 Mars-01 Avril-01 Mai-01 Juin-01 Juil-01 Août-01 Sept-01 Oct-01 Nov-01 Déc-01

1,42 1,34 1,2 1,15 1,12 1,05 0,99 0,96 0,8 0,83 0,81 0,92 en dollar le kg 991,48 954,23 862,64 845,92 839,41 807,44 755,3 732,41 575,62 601,53 597,77 677,38 en francs CFA le kg

CAOUTCHOUC

Janv-01 Fév-01 Mars-01 Avril-01 Mai-01 Juin-01 Juil-01 Août-01 Sept-01 Oct-01 Nov-01 Déc-01

0,5 0,5 0,48 0,49 0,5 0,52 0,5 0,48 0,45 0,45 0,44 0,41 en livre sterling le kg 513,3 516,65 501,8 512,36 536,77 555,68 539,78 515,46 473,57 469,71 461,52 436,45 en francs CFA le kg

Sources : BEAC - grade1 Guinée Equatoriale - qualitésupérieure Gabon - qualitésupérieure Congo - grades1et2 Cameroun Sources - cotonblanc Tchad - cotonjaune - cotonblanc Centrafrique - cotonnontrié - cotontrié Cameroun - cafénondécortiqué Guinée Equatoriale - qualitécourante Gabon - caféarabica - caférobusta Congo - café Centrafrique - caféarabica - caférobusta Cameroun EVOLUTION DESPRINCIPAUXPRIXD’ACHATAUXPRODUCTEURS : AdministrationsnationalesetBEAC 1996/1997 1996/1997 1996/1997 500 400 144 400 170 125 150 150 160 167 300 230 115 240 843 520 CACAO COTON CAFE 261 1997/1998 1997/1998 1997/1998 450 450 144 558 194 125 155 165 175 225 300 230 115 150 928 547 1998/1999 1998/1999 1998/1999 450 600 144 556 170 125 155 165 175 225 400 230 115 180 708 544 1999/2000 1999/2000 1999/2000 450 600 144 300 150 125 170 170 180 350 400 230 115 155 350 300 2000/2001 2000/2001 2000/2001 765 600 144 450 183 105 150 170 193 350 400 230 115 800 300 40

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001

EVOLUTION DES COURS DES BOIS DE LA ZONE CEMAC (grumes en F. CFA le m3)

janv-01 fév-01 mars-01 avril-01 mai-01 juin-01 juil.-01 août-01 sept.-01 oct.-01 nov.-01 déc.-01

Au Cameroun Azobé 950 950 950 950 950 950 950 950 950 950 950 950 Ayous 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 1 075 Bilinga L.M. 900 885 900 900 900 900 900 900 900 900 900 900

En Centrafrique 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 1 700 Sapelli 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 Sipo 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 Iroko

262 Au Gabon 1 438 1 438 1 438 1 438 1 438 1 438 1 438 1 438 1 438 1 438 1 400 1 400 Okoumé L.M. 1 293 1 293 1 293 1 293 1 293 1 293 1 293 1 293 1 293 1 293 1 280 1 280 Okoumé qualité seconde 1 135 1 135 1 135 1 135 1 135 1 135 1 135 1 135 1 135 1 135 1 100 1 100 Okoumé choix industriel ND ND ND 950 950 950 950 950 950 950 962 962 ND ND ND 740 740 740 740 740 740 740 730 730 Ozigo L.M. Ozigo qualité supérieure

Sources : ND : Non disponible EVOLUTION DES COURS DE PETROLE BRUT INTERNATIONAUX ET DE LA CEMAC EN 2001 (En dollars US/ baril)

Bruts internationaux CAMEROUN CONGO GABON GUINEE EQUAT. Mois

Brent WTI EBOME KOLE LOKELE MOUDI DJENO NKOSSAKITINA YOMBO MANDJI MBYA RABI ALBA ZAFIRO

Janvier 25,50 29,13 26,90 24,69 23,28 25,18 22,85 25,52 25,50 19,91 23,26 24,31 24,74 24,92 24,67 Février 27,42 29,44 28,54 26,43 24,96 27,03 24,58 27,41 27,16 21,76 25,00 26,08 25,16 28,10 26,63 Mars 24,46 27,34 25,08 23,39 22,08 23,85 21,84 24,13 23,89 19,57 22,17 23,07 22,39 24,86 23,48 Avril 25,59 27,64 26,69 24,39 22,39 24,98 22,37 25,40 25,03 19,52 22,83 24,08 24,21 26,36 24,26 28,26 26,63 29,90 27,64 25,48 27,99 25,30 28,80 28,30 22,09 25,93 27,24 27,38 30,69 27,40 Mai 27,97 27,84 29,48 26,90 25,41 27,53 24,85 27,85 27,62 21,63 25,31 26,39 26,97 29,42 27,01 263 Juin 24,64 26,45 26,12 23,81 22,78 23,90 22,15 23,67 24,34 19,43 22,48 23,27 23,99 24,71 23,90 Juillet 25,56 27,34 26,94 24,53 23,36 24,30 21,87 23,74 25,01 20,12 23,21 23,98 24,73 24,07 24,55 Août 27,42 27,43 28,95 26,59 25,44 26,63 24,89 26,33 27,11 22,13 25,23 26,06 26,75 27,57 26,66 Septembre 20,51 22,18 21,20 19,42 18,80 19,73 18,23 19,74 19,86 16,27 27,92 18,97 19,66 20,79 19,57 Octobre 18,95 19,62 19,63 18,15 17,55 18,39 17,10 18,40 18,55 15,29 17,28 17,81 18,30 19,16 18,27 Novembre 18,77 19,04 19,17 18,04 17,60 18,25 17,23 18,10 18,31 15,85 17,40 17,82 18,22 18,64 18,25 Décembre 24,59 26,01 25,72 23,67 22,43 23,98 21,94 24,09 24,22 19,46 23,17 23,26 23,54 24,94 23,74

Moyenne 2001 28,55 30,23 29,90 27,68 26,27 28,24 25,81 28,52 28,36 23,07 27,02 27,32 27,64 29,82 27,71

Rappel moyenne 2000

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 ELEVAGE

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 - Volailles(enmilliersd’unités - Asins - Camelins - Equins - Porcins - Ovins+caprins - Bovins ENSEMBLE CEMAC - Asins - Camelins - Equins - Porcins - Ovins/Caprins - Bovins TCHAD - Volailles(enmilliersd’unités) - Porcins - Caprins - Ovins - Bovins CENTRAFRIQUE - Volailles(enmilliersd’unités) - Porcins - Caprins - Ovins - Bovins CAMEROUN * ELEVAGE (enmilliersdetêtes) * Donnéesenexercice,allantdejuilletl’annéeNàjuinN+1 Sources : Administrationsnationales ELEVAGE 266 1999 34 040 17 059 14 271 30 000 1 182 7 376 5 711 4 040 2 472 3 060 1 137 3 800 3 200 5 500 274 681 242 649 211 279 244 467 66 2000 26 211 18 552 14 589 22 000 1 225 7 553 5 848 4 211 2 614 3 129 1 172 4 410 3 753 5 882 278 698 246 678 222 285 249 478 69 2001 11 340 15 729 15 477 12 555 7 735 5 988 4 389 2 763 3 200 2 519 2 226 3 367 1 270 1 209 707 234 490 255 278 298 246 291 73 en milliers d’unité EVOLUTION DEL'AVICULTURE ENREPUBLIQUE CENTRAFRICAINE en millions d’unité EVOLUTION DEL'AVICULTURE AU CAMEROUN 267

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001 EVOLUTION DESOVINS ETCAPRINSAU CAMEROUN, ENREPUBLIQUE EVOLUTION DESPORCINSAU CAMEROUN, ENREPUBLIQUE EVOLUTION DESBOVINS AU CAMEROUN, ENREPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ETAU TCHAD CENTRAFRICAINE ETAU TCHAD CENTRAFRICAINE ETTCHAD 268 Annexes monétaires

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 - Quasi-monnaie...... - Monnaiescripturale...... - Créancesdusystèmemonétairesurl’économie...... - Monnaiefiduciaire...... - Créancesnettessurl’Etat...... - Avoirsextérieursnets...... GRAPHIQUES - Evolutiondestauxd’intérêtdelaBEACetconditionsbanque...... - EvolutiondesconcoursdelaBEACauxétablissementscréditset - - Créancesdusystèmemonétairesurlerestedel’économie...... - Créancesdusystèmemonétairesurl’Etat...... - Avoirsextérieursnetsdusystèmemonétaire...... - Ressourcesdusystèmemonétaire...... - Contrepartiesdesressourcesdusystèmemonétaire...... - Plafondsdesavancesauxtrésorsnationaux,objectifsde T

ABLEAUX placements desbanquesetCCPsurlemarchémonétaire...... refinancement etutilisations...... Position netteduGouvernementvis-à-vissystèmemonétaire...... SOMMAIRE DESANNEXESMONETAIRES 270 284 284 283 283 282 282 281 280 278 277 276 275 274 273 273 272 271 T ABLEAUX

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001

PLAFONDS DES AVANCES AUX TRESORS NATIONAUX, OBJECTIFS DE REFINANCEMENT AUX BANQUES ET UTILISATIONS

2000 2001

Décembre Mars Juin Septembre Décembre Taux PAYS Plafonds et Plafonds et d’utilisation Plafonds etUtilisations Plafonds etUtilisations Objectifs deUtilisationsObjectifs deUtilisationsPlafonds etUtilisationsau 31/12/01 Objectifs de au Objectifs de au Refinancement au Refinancem. au Objectifs de au (b)/(a) Refinancement Refinancement au 30/06/01* 30/09/01*Refinancement31/12/01* en % 31/12/00 31/03/01 30/06/01 au 30/09/01 au 31/12/00 (a) au 31/03/01 (a) (a) (b) (a) (b) au 31/12/01 (a) (b) (b) (b)

A - CAMEROUN 1 - Trésor 232 480 148 027 232 480 80 135 232 480 157 812 232 480 176 104 159 520 220 426 84,94 % 2 - Banques 12 000 2 078 15 000 1 531 15 000 1 489 15 000 786 15 000 773 5,15 %

B - CENTRAFRIQUE 272 1 - Trésor 11 935 11 935 12 117 12 117 12 117 12 117 12 117 12 117 12 117 17 231 142,21 % 8 000 2 - Banques 8 000 3 219 8 000 2 882 2 833 8 000 1 907 8 000 2 022 25,28 %

C - CONGO 123 459 1 - Trésor 82 076 81 713 82 076 82 007 12 000 120 846 123 459 123 262 123 459 123 058 99,68 % 2 - Banques 12 000 6 981 12 000 1 765 1 681 12 000 2 406 6 000 2 406 40,10 %

D - GABON 201 832 1 - Trésor 130 825 92 940 113 614 72 816 4 000 127 908 201 832 186 601 197 981 191 016 96,48 % 2 - Banques 8 000 263 8 000 120 120 4 000 187 4 000 1 365 34,13 % 17 067 E - 500 17 067 8 021 17 067 0 0 17 067 0 17 067 0 0,00 % GUINEE EQUATORIALE 800 0 500 0 0 500 0 500 0 0,00 % 1 - Trésor 17 444 2 - Banques 30 000 16 091 15 892 17 444 17 415 17 415 17 444 17 415 17 444 17 415 99,83 % F - TCHAD 24 000 3 928 32 000 8 751 9 758 20 000 5 810 20 000 5 609 28,05 % 1 - Trésor 604 399 69 500 2 - Banques 490 474 359 428 474 798 264 490 436 098 604 399 515 499 627 588 569 146 90,69 % G - CEMAC 64 800 16 469 75 500 15 049 15 881 59 500 11 096 53 500 12 175 22,76 % 1 - Trésor 2 - Système bancaire

(*) Encours des utilisations SITUATION MONETAIRE (au sens large) CEMAC (En millions de francs CFA)

1 - CONTREPARTIE DES RESSOURCES DU SYSTEME MONETAIRE (au sens large) (Situation consolidée de la BEAC, des BCM et des AIBE)

CREDIT INTERIEUR

Fin Total CREANCES NETTES SUR L’ETAT CREANCES SUR L’ECONOMIE Total de Avoirs des du période Extérieurs Position nette Autres Inst.fin.non Entr. publ. contre- Secteur crédit (nets) du Gouverne- créances Total mon. (AIBN, non Total parties nettes privé intérieur ment sur l’Etat IBL et IFNB) financières

1998 130 605 949 503 - 52 912 896 591 25 369 146 147 1 020 113 1 191 629 2 088 220 2 218 825 1999 187 203 965 078 - 52 480 912 598 19 468 148 645 1 095 038 1 263 151 2 175 749 2 362 952 2000 794 449 713 267 - 84 754 628 513 33 462 172 399 1 191 285 1 397 146 2 025 659 2 820 108

1999 Mars 85 263 982 656 - 40 249 942 407 25 252 149 028 1 005 638 1 179 918 2 122 325 2 207 588 Juin 65 965 985 331 - 48 040 937 291 18 756 147 075 1 046 605 1 212 436 2 149 727 2 215 692 Septembre 50 439 1 011 058 - 38 335 972 723 18 268 146 976 1 042 446 1 207 690 2 180 413 2 230 852 Décembre 187 203 965 078 - 52 480 912 598 19 468 148 645 1 095 038 1 263 151 2 175 749 2 362 952

2000 Mars 405 555 842 474 - 61 405 781 069 24 753 153 969 1 096 245 1 274 967 2 056 036 2 461 591 Juin 484 079 771 628 - 71 295 700 333 15 500 176 190 1 121 784 1 313 474 2 013 807 2 497 886 Septembre 510 300 807 982 - 80 299 727 683 41 432 162 989 1 125 854 1 330 275 2 057 958 2 568 258 Décembre 794 449 713 267 - 84 754 628 513 33 462 172 399 1 191 285 1 397 146 2 025 659 2 820 108

2001 Janvier 943 542 539 236 - 66 720 472 516 35 666 170 946 1 173 205 1 379 817 1 852 333 2 795 875 Février 787 275 717 524 - 87 626 629 898 34 960 166 361 1 099 225 1 300 546 1 930 444 2 717 719 Mars 785 528 745 092 -100 016 645 076 33 521 176 423 1 112 872 1 322 816 1 967 892 2 753 420 Avril 773 687 793 672 -113 964 679 708 42 462 189 902 1 141 812 1 374 176 2 053 884 2 827 571 Mai 688 573 844 386 - 97 223 747 163 39 708 180 791 1 169 819 1 390 318 2 137 481 2 826 054 Juin 647 449 833 235 -103 913 729 322 35 689 195 265 1 166 196 1 397 150 2 126 472 2 773 921 Juillet 735 909 819 452 - 90 420 729 032 35 689 195 265 1 166 196 1 397 150 2 126 182 2 862 091 Août 671 117 833 032 - 87 449 745 583 31 939 194 399 1 192 117 1 418 455 2 164 038 2 835 155 Septembre 637 768 892 401 - 95 867 796 534 30 760 173 679 1 241 416 1 445 855 2 242 389 2 880 157 Octobre 601 195 968 566 - 79 588 888 978 34 401 165 720 1 230 409 1 430 530 2 319 508 2 920 703 Novembre 589 524 947 654 -107 463 840 191 33 260 165 632 1 270 626 1 469 518 2 309 709 2 899 233 Dcembre 589 032 947 422 - 90 227 857 195 31 901 170 415 1 297 893 1 500 209 2 357 404 2 946 436

2 - RESSOURCES DU SYSTEME MONETAIRE (Situation consolidée de la BEAC, des BANQUES , et des CCP)

Monnaie Disponi- MONNAIE SCRIPTURALE Total QUASI-MONNAIE Allo- Fin fiduciaire disponibi- bilités Autres Total monétaires Fonds cations de (hors lités moné- postes des & quasi- propres de période BCM et BEAC Banques CCP AIBE Total taires BCM AIBE Total nets ressources (M1) monétaires D.T.S AIBE) (M2)

1998 564 291 12 147 527 727 9 153 8 559 557 586 1 121 877 479 768 3 649 483 417 1 605 294 700 983 57 379 -144 831 2 218 825 1999 606 259 11 851 586 720 6 857 7 036 612 464 1 218 723 527 385 5 773 533 158 1 751 881 727 618 65 185 -181 732 2 362 952 2000 689 417 16 530 789 335 8 118 8 036 822 019 1 511 436 627 067 4 178 631 245 2 142 681 746 744 66 882 - 136 199 2 820 108

1999 Mars 540 822 8 907 530 058 7 268 8 506 554 739 1 095 561 495 226 3 466 498 692 1 594 253 736 557 60 379 -183 601 2 207 588 Juin 532 411 11 219 522 011 8 119 9 787 551 136 1 083 547 528 398 3 395 531 793 1 615 340 740 838 61 663 -202 149 2 215 692 Sept. 537 260 8 085 541 748 7 086 8 724 565 643 1 102 903 529 398 3 447 532 845 1 635 748 747 163 62 152 -214 211 2 230 852 Déc. 606 259 11 851 586 720 6 857 7 036 612 464 1 218 723 527 385 5 773 533 158 1 751 881 727 618 65 185 -181 732 2 362 952

2000 Mars 584 839 10 894 686 414 6 962 6 829 711 099 1 295 938 518 368 4 962 523 330 1 819 268 749 428 67 345 -174 450 2 461 591 Juin 592 751 13 363 644 809 6 980 6 487 671 639 1 264 390 618 219 4 815 623 034 1 887 424 721 147 66 844 -177 529 2 497 886 Sept. 602 732 11 475 664 564 7 643 8 068 691 750 1 294 482 646 608 4 870 651 478 1 945 960 727 564 70 729 -175 995 2 568 258 Déc. 689 417 16 530 789 335 8 118 8 036 822 019 1 511 436 627 067 4 178 631 245 2 142 681 746 744 66 882 - 136 199 2 820 108

2001 Janv. 639 548 18 924 777 518 7 622 9 340 813 404 1 452 952 679 050 4 829 683 879 2 136 831 781 950 66 705 -189 611 2 795 875 Fév. 631 700 14 387 750 363 8 091 11 139 783 980 1 415 680 681 288 5 122 686 410 2 102 090 743 607 66 757 -194 735 2 717 719 Mars 662 851 17 138 723 457 8 057 11 163 759 815 1 422 666 684 040 4 831 688 871 2 111 537 739 724 68 180 -166 021 2 753 420 Avril 676 944 15 170 764 300 7 136 12 280 798 886 1 475 830 697 623 4 599 702 222 2 178 052 742 312 68 119 -160 912 2 827 571 Mai 671 460 15 478 740 061 7 380 11 105 774 024 1 445 484 718 520 5 586 724 106 2 169 590 727 223 70 648 -141 407 2 826 054 Juin 673 059 15 833 712 809 8 489 11 615 748 746 1 421 805 726 262 5 592 731 854 2 153 659 729 022 70 164 -178 924 2 773 921 Juillet 669 611 17 769 790 795 8 008 10 534 827 106 1 496 717 743 742 5 012 748 754 2 245 471 744 279 68 640 -197 801 2 860 589 Août 689 553 17 565 750 270 7 557 10 270 785 662 1 475 215 745 929 5 817 751 746 2 226 961 755 338 67 191 -214 335 2 835 155 Septembre 681 193 16 530 783 008 7 971 10 156 817 665 1 498 858 733 032 5 695 738 727 2 237 585 750 455 67 430 -175 313 2 880 157 Octobre 686 985 16 993 767 276 8 035 10 039 802 343 1 489 328 723 872 5 762 729 634 2 218 962 750 726 67 965 -116 950 2 920 703 ovembre 702 018 16 265 745 358 7 635 9 454 778 712 1 480 730 728 428 5 577 734 005 2 214 735 771 323 67 965 -154 790 2 899 233 Décembre 760 323 16 118 762 864 7 083 9 312 795 377 1 555 700 721 867 5 581 727 448 2 283 148 764 166 63 054 -163 932 2 946 436

273 BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001

AVOIRS EXTERIEURS NETS DU SYSTEME MONETAIRE (au sens large)

CEMAC (en millions de francs CFA)

ENGAGEMENTS DE LA ENGAGEMENTS EXTERIEURS AVOIRS EXTERIEURS Avoirs exté- BEAC DES BANQUES (BCM et AIBE)Avoirs extérieurs Fin Position rieurs Total des nets de de Recours Autres Cpte Autres des banques Autres Total du période réserves crédit engage Total Dette or DTS d’opérat. avoirs en avoirs (BCM et système (sol. créd) FMI ments postale au devises extérieurs AIBE) monétaire FMI

1998 36 873 187 1 122 180 506 92 008 310 696 161 027 221 554 4 596 226 150 6 414 108 554 114 968 130 605 1999 43 243 4 875 1 318 251 522 87 708 388 666 210 412 268 054 4 552 272 606 6 281 132 988 139 269 187 203 2000 43 853 5 687 1 443 786 817 91 966 929 766 365 824 331 642 10 384 342 026 6 281 152 834 159 115 794 449

274 1999 Mars 36 873 211 1 193 127 725 83 664 249 666 205 576 230 233 4 686 234 919 6 281 128 779 135 060 85 263 Juin 37 821 6 424 1 218 147 635 81 120 274 218 197 691 246 983 8 988 255 971 6 281 143 692 149 973 65 965 Sept. 37 821 6 502 1 228 141 588 87 185 274 324 209 035 263 786 5 422 269 208 6 281 157 431 163 712 50 439 Déc. 43 243 4 875 1 318 251 522 87 708 388 666 210 412 268 054 4 552 272 606 6 281 132 988 139 269 187 203 578 918 2000 Mars 43 243 3 532 1 360 447 865 82 918 649 551 237 442 275 717 5 561 281 278 6 281 123 246 129 527 405 555 Juin 45 131 2 145 1 398 525 748 75 129 657 176 269 250 283 198 5 790 288 988 6 281 139 453 145 734 484 079 Sept. 45 131 517 1 526 501 428 108 574 929 766 296 013 301 285 7 018 308 303 6 281 128 305 134 586 510 300 Déc. 43 853 5 687 1 443 786 817 91 966 365 824 331 642 10 384 342 026 6 281 152 834 159 115 794 449 1 006 966 2001 Janvier 43 853 5 784 1 440 856 467 99 422 958 265 421 371 338 096 11 377 349 473 6 281 129 041 135 322 943 542 Février 43 853 3 929 1 441 810 988 98 054 948 157 346 610 336 092 14 919 351 011 6 281 160 308 166 589 787 275 Mars 43 853 4 014 1 472 798 984 99 834 920 945 354 729 341 967 12 922 354 889 6 281 156 188 162 469 785 528 Avril 43 853 4 037 1 470 771 926 99 659 875 157 365 884 341 662 6 651 348 313 6 281 158 548 164 829 773 687 Mai 43 853 2 803 1 753 713 521 113 227 841 961 336 299 364 827 14 112 378 939 6 281 137 663 143 944 688 573 Juin 47 759 3 863 1 560 682 176 106 603 955 919 327 772 358 078 13 845 371 923 6 281 144 080 150 361 647 449 Juillet 47 759 8 552 1 525 782 964 115 119 931 930 297 844 364 613 12 833 377 446 6 281 134 127 140 408 735 909 Août 47 759 7 261 1 495 762 672 112 743 857 606 251 471 356 914 14 425 371 339 6 281 134 664 140 945 671 117 Septembre 47 759 6 729 1 499 689 084 112 535 852 602 307 988 358 501 14 264 372 765 6 281 148 780 155 061 637 768 Octobre 47 759 5 925 1 512 671 135 126 271 815 776 308 625 363 772 23 939 387 711 6 281 166 040 172 321 601 195 Novembre 47 759 4 460 1 512 646 043 116 002 311 266 361 468 9 176 370 644 6 281 160 593 166 874 589 524 Décembre 47 344 4 182 1 513 680 476 116 239 224 848 356 556 8 754 365 310 6 281 113 999 120 260 589 032

849 754 CREANCES DU SYSTEME MONETAIRE (au sens large) SUR L’ETAT

CEMAC (en millions de FCFA)

B E A C BANQUES (BCM et AIBE) Total Fin Crédits des CREANCES ENGAGEMENTS FMI CREANCES de Dépôts créances Créances et Créances période de nettes Créances Total Encaisse Total des nettes nettes Court Moyen sur les Comptes divers Effets Dette l’Etat des du engage- Autres Total terme terme IBL cons. créditeurs publics postale sur l’Etat créances Trésor ments

1998 297 104 68 649 216 734 582 487 7 677 90 034 97 711 484 776 221 554 200 300 6 414 153 599 360 313 170 052 190 261 896 591 1999 326 218 68 649 194 577 589 444 9 949 94 358 104 307 485 137 268 054 193 753 6 281 161 735 361 769 202 362 159 407 912 598 2000 291 447 68 649 174 147 534 243 14 053 231 717 245 770 288 473 331 642 193 334 6 281 115 883 315 498 307 100 8 398 628 513

1999 Mars 332 304 68 649 211 362 612 315 7 859 80 501 88 360 523 955 230 233 197 974 6 281 164 166 368 421 180 202 188 219 942 407 275 Juin 331 852 205 512 606 013 7 097 88 983 96 080 509 933 246 983 198 283 6 281 161 573 366 137 185 762 180 375 937 291 Septembre 336 513 68 649 200 463 605 625 9 258 73 570 82 828 522 797 263 786 194 238 6 281 160 587 361 106 174 966 186 140 972 723 Décembre 326 218 68 649 194 577 589 444 9 949 94 358 104 307 485 137 268 054 193 753 6 281 161 735 361 769 202 362 159 407 912 598 68 649 2000 Mars 283 183 189 203 541 035 12 177 137 212 149 389 391 646 275 717 192 196 6 281 156 252 354 729 241 023 113 706 781 069 Juin 278 431 68 649 182 752 529 832 17 798 160 748 178 546 351 286 283 198 193 305 6 281 125 146 324 732 258 883 65 849 700 333 Septembre 314 031 68 649 180 917 563 597 14 253 139 615 153 868 409 729 301 285 193 447 6 281 128 407 328 135 311 466 16 669 727 683 Décembre 291 447 68 649 174 147 534 243 14 053 231 717 245 770 288 473 331 642 193 334 6 281 115 883 315 498 307 100 8 398 628 513 68 649 2001 Janvier 251 996 172 391 493 036 19 209 278 543 297 752 195 284 338 096 193 381 6 281 119 807 319 469 380 333 -60 864 472 516 Février 266 475 170 570 505 694 18 601 236 923 255 524 250 170 336 092 196 271 6 281 118 407 320 959 277 323 43 636 629 898 Mars 262 401 68 649 173 312 504 362 15 993 218 111 234 104 270 258 341 967 191 637 6 281 116 562 314 480 281 629 32 851 645 076 Avril 292 128 68 649 171 543 532 320 18 198 187 782 205 980 326 340 341 662 192 061 6 281 113 245 311 587 299 881 11 706 679 708 Mai 327 407 68 649 169 164 565 220 19 568 196 516 216 084 349 136 364 827 192 009 6 281 119 767 318 057 284 857 33 200 747 163 Juin 369 617 68 649 166 903 605 169 18 027 218 246 236 273 368 896 358 078 191 806 6 281 114 082 312 169 309 821 2 348 729 322 366 748 68 649 165 120 600 517 21 751 243 105 264 856 335 661 364 613 191 807 6 281 112 202 310 290 281 532 28 758 729 032 370 753 68 649 163 029 602 431 19 657 263 945 283 602 318 829 356 914 194 927 6 281 112 201 313 409 243 569 69 840 745 583 Juillet 450 318 68 649 161 238 680 205 20 306 236 339 256 645 423 560 358 501 190 562 6 281 112 949 309 792 295 319 14 473 796 534 Août 478 421 68 649 159 442 706 512 15 303 233 676 248 979 457 533 363 772 190 607 6 281 111 506 308 394 240 721 67 673 888 978 Septembre 495 465 68 649 157 641 721 755 14 921 263 871 278 792 442 963 361 468 190 607 6 281 109 434 306 322 270 562 35 760 840 191 Octobre 501 440 155 836 725 925 16 689 257 686 274 375 451 550 356 556 190 426 6 281 115 910 312 604 263 515 49 089 857 195 Novembre 68 649 Décembre 68 649 68 649

Annexes des 16 279 48 328 32 129 27 953 22 986 20 212 32 129 54 085 42 478 27 678 32 129 27 849 22 509 24 571 20 362 27 332 28 819 30 373 20 942 19 827 18 240 17 539 15 428 de la Total BEAC ements refinanc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AIBE TERME MOYEN 4 516 7 178 3 396 4 516 4 064 5 623 3 396 6 367 4 497 4 438 3 396 3 200 4 383 4 304 2 105 4 236 3 605 3 617 3 582 3 573 4 306 4 256 3 640 BCM 1 500 3 850 3 298 3 500 5 400 3 100 3 298 7 000 6 900 3 900 3 298 3 769 4 250 4 135 1 200 5 300 3 800 5 300 4 500 4 000 3 250 3 600 4 000 AIBE (en millions de FCFA) REFINANCEMENT DE LA BEAC TERME COURT 9 683 7 788 10 263 37 300 25 435 19 937 13 522 11 489 25 435 40 718 31 081 19 340 25 435 20 880 13 876 16 132 17 057 17 796 21 414 21 456 12 860 12 254 10 684 BCM à des mie Total 1 379 817 1 300 546 1 322 816 1 374 176 1 390 318 1 397 150 1 395 648 1 418 455 1 445 855 1 430 530 1 469 518 1 500 209 1 191 629 1 263 151 1 375 648 1 179 918 1 212 436 1 207 690 1 397 146 1 274 967 1 313 474 1 330 275 1 375 648 crédits l’écono- privé Secteur 1 020 113 1 095 038 1 174 306 1 005 638 1 046 605 1 042 446 1 191 285 1 096 245 1 121 784 1 125 854 1 174 306 1 173 205 1 099 225 1 112 872 1 141 812 1 169 819 1 166 196 1 163 544 1 192 117 1 241 416 1 230 409 1 270 626 1 297 893 non publ. finan- prises cières Entre- 146 147 171 831 149 028 147 075 146 976 172 399 153 969 176 190 162 989 171 831 170 946 166 361 176 423 189 902 180 791 195 265 196 820 194 399 173 679 165 720 165 632 170 415 148 645

25 369 19 468 29 511 25 252 18 756 18 268 33 462 24 753 15 500 41 432 29 511 35 666 34 960 33 521 42 462 39 708 35 689 35 284 31 939 30 760 34 401 33 260 31 901 Total 24 747 18 153 28 939 23 664 18 174 17 809 32 895 24 184 14 924 40 654 28 939 34 633 34 612 33 180 41 004 37 983 35 247 34 924 31 902 30 419 34 058 32 916 31 437 I.F.N. 8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 47 47 47 47 47 47 747 262 1 000 A.I.B.N. NON MONETAIRES 37 REPARTITION SELON LA NATURE DU BENEFICIAIRE 614 568 525 588 582 459 520 522 529 516 525 986 348 341 442 360 341 343 344 464 1 458 1 725 INSTITUTIONS FINANCIERES I.B.L. Total 1 191 629 1 263 151 1 375 648 1 179 918 1 212 436 1 207 690 1 397 146 1 274 967 1 313 474 1 330 275 1 375 648 1 379 817 1 300 546 1 322 816 1 374 176 1 390 318 1 397 150 1 395 648 1 418 455 1 445 855 1 430 530 1 469 518 1 500 209 41 092 41 242 46 075 41 420 42 101 43 001 46 757 41 220 40 617 45 122 46 075 46 923 48 629 48 632 48 752 66 311 48 995 47 813 47 849 47 912 48 025 44 425 43 838 LONG TERME Total 309 228 292 243 320 189 310 287 313 377 301 752 292 243 313 876 289 760 298 895 320 189 324 092 327 781 312 267 323 076 298 845 330 105 320 204 333 896 334 006 331 568 335 726 348 506 309 228 292 243 320 189 310 287 313 377 301 752 292 243 313 876 289 760 298 895 320 189 324 092 327 781 312 267 323 076 298 845 330 105 320 204 333 896 334 006 331 568 335 726 348 506 Autres crédits 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 MOYEN TERME pagne Crédits de cam CREANCES DU SYSTEME MONETAIRE (au sens large) SUR LE RESTE DE L’ECONOMIE 841 309 929 666 828 211 856 958 862 937 929 666 919 871 983 097 986 258 924 136 961 917 Total 1 030 200 1 030 200 1 008 802 1 002 348 1 025 162 1 018 050 1 027 631 1 036 710 1 063 937 1 050 937 1 089 367 1 107 865 REPARTITION SELON LA DUREE 792 424 898 723 997 786 767 342 804 341 822 060 898 723 874 039 925 280 939 560 997 786 972 225 884 493 911 718 944 029 972 280 970 707 987 142 Autres crédits 1 004 904 1 016 297 1 025 453 1 068 280 1 077 826 COURT TERME 48 885 30 943 32 414 60 869 52 617 40 877 30 943 45 832 57 817 46 698 32 414 36 577 39 643 50 199 58 319 52 882 47 343 40 489 31 806 47 640 25 484 21 087 30 039 pagne Crédits de cam- de Fin BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice Février Mars Avril Mai Juin Juin Septembre Décembre Juin Septembre Décembre Juillet Août Septembre période Octobre Novembre Décembre 1998 1999 2000 1999 Mars 2000 Mars 2001 Janvier CEMAC

276 POSITION NETTE DU GOUVERNEMENT VIS-A-VIS DU SYSTEME MONETAIRE (au sens large)

CEMAC (en millions de francs CFA) P.N.G. POSITION NETTE DU GOUVERNEMENT VIS-A-VIS DE LA BEAC du FMI P.N.G VIS-A-VIS DES BANQUES

Fin P.N.B TOTAL de CREANCES ENGAGEMENTS de la Crédits Crédits Dépôts P.N.G des période BEAC FMI au du vis-à-vis PNG Créances Total Encaisse Total et gouverne- des Court Moyen sur les IBL Comptes gouverne- des du des enga- divers ment banques terme terme consol. sur créditeurs ment l‘Etat créances Trésor gements

1998 297 104 68 649 216 734 582 487 7 677 88 256 95 933 486 554 221 554 329 715 88 320 241 395 949 503 1999 326 218 68 649 194 577 589 444 9 949 91 130 101 079 488 365 268 054 331 974 123 315 208 659 965 078 2000 291 447 68 649 174 147 534 243 14 053 224 749 238 802 295 441 331 642 276 525 190 341 86 184 713 267 332 304 1999 Mars 331 852 68 649 211 362 612 315 7 859 78 917 86 776 525 539 230 233 333 095 106 211 226 884 982 656

277 Juin 336 513 68 649 205 512 606 013 7 097 87 033 94 130 511 883 246 983 338 280 111 815 226 465 985 331 Septembre 326 218 68 649 200 463 605 625 9 258 71 430 80 688 524 937 263 786 331 376 109 041 222 335 1 011 058 Décembre 68 649 194 577 589 444 9 949 91 130 101 079 488 365 268 054 331 974 123 315 208 659 965 078 283 183 278 431 2000 Mars 314 031 68 649 189 203 541 035 12 177 134 399 146 576 394 459 275 717 323 187 150 889 172 298 842 474 Juin 291 447 68 649 182 752 529 832 17 798 153 479 171 277 358 555 283 198 293 396 163 521 129 875 771 628 Septembre 68 649 180 917 563 597 14 253 134 844 149 097 414 500 301 285 295 449 203 252 92 197 807 982 Décembre 251 996 68 649 174 147 534 243 14 053 224 749 238 802 295 441 331 642 276 525 190 341 86 184 713 267 266 475 262 401 2001 Janvier 292 128 68 649 172 391 493 036 19 209 273 911 293 120 199 916 338 096 276 879 275 655 1 224 539 236 Février 327 407 68 649 170 570 505 694 18 601 233 903 252 504 253 190 336 092 285 216 156 974 128 242 717 524 Mars 369 617 68 649 173 312 504 362 15 993 213 618 229 611 274 751 341 967 281 839 153 465 128 374 745 092 Avril 366 748 68 649 171 543 532 320 18 198 182 923 201 121 331 199 341 662 281 487 160 676 120 811 793 672 370 753 Mai 450 318 68 649 169 164 565 220 19 568 190 837 210 405 354 815 364 827 281 933 157 190 124 744 844 386 Juin 478 421 68 649 166 903 605 169 18 027 214 258 232 285 372 884 358 078 276 280 174 007 102 273 833 235 Juillet 495 465 68 649 165 120 600 517 21 751 240 803 262 554 337 963 364 613 276 181 159 305 116 876 819 452 Août 501 440 68 649 163 029 602 431 19 657 260 435 280 092 322 339 356 914 269 427 115 649 153 779 833 032 Septembre 68 649 161 238 680 205 20 306 232 776 253 082 427 123 358 501 274 949 168 172 106 777 892 401 Octobre 68 649 159 442 706 512 15 303 230 492 245 795 460 717 363 772 272 507 128 430 144 077 968 566 Novembre 68 649 157 641 721 755 14 921 260 921 275 842 445 913 361 468 285 418 145 145 140 273 947 654 Decembre 68 649 155 836 725 925 16 689 254 075 270 764 455 161 356 556 276 714 141 010 135 705 947 422

Annexes EVOLUTION DES CONCOURS DE LA BEAC AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET DES PLACEMENTS DES BANQUES ET CCP SUR LE MARCHE MONETAIRE (Moyennes mensuelles en Millions de FCFA)

1 - INTERVENTION EN FAVEUR DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT (Marché Monétaire - Niveau 2) Placements des TOTAL GUICHET “A” GUICHET “B” Volume des Banques & PAYS GENERAL transactions CCP auprès de Appels Av. except. Avances Crédits à Crédits à DES interbanc. Pensions de garanties par des d’offres de au taux de TOTAL moyen terme l’économie TOTAL INTERVEN (montants effectifs la BEAC 2 à 7 jours certificats de 7 jours placement pénalité irrévocables (SODECOTON) TIONS des transactions (Appels d’offres négatifs)

1. CAMEROUN

Janvier 2001 392 0 0 0 392 21 1 118 1 139 1 531 8 222 025 39 774 Février 2001 392 0 0 0 392 21 1 118 1 139 1 531 500 000 58 750 Mars 2001 392 0 0 0 392 21 1 118 1 139 1 531 4 200 000 61 900 Avril 2001 392 0 0 0 392 0 1 118 1 118 1 510 2 872 025 78 967 Mai 2001 392 0 0 0 392 0 1 118 1 118 1 510 38 200 000 99 290 Juin 2001 371 0 0 0 371 0 1 118 1 118 1 489 28 922 025 95 833 Juillet 2001 359 0 0 0 359 0 568 568 927 4 800 000 105 712 Août 2001 447 0 0 0 447 0 568 568 1 015 9 672 025 117 904 Septembre 2001 218 0 0 0 218 0 568 568 786 16 200 000 120 567 Octobre 2001 230 0 0 0 230 0 568 568 798 1 000 000 111 742 Novembre 2001 187 0 0 0 187 0 568 568 755 1 900 000 101 950 Décembre 2001 205 0 0 0 205 0 568 568 773 8 200 000 94 403

2. CENTRFRIQUE

Janvier 2001 900 1 934 0 0 2 834 758 - 758 3 592 305 000 68 Février 2001 1225 750 0 0 1 975 498 - 498 2 473 1 260 000 900 Mars 2001 1 900 461 0 0 2 361 521 - 521 2 882 195 000 500 Avril 2001 1 700 780 0 0 2 480 79 - 79 2 559 0 0 Mai 2001 1 640 457 0 0 2 097 225 - 225 2 322 0 0 Juin 2001 1 300 1 148 0 0 2 448 385 - 385 2 833 0 0 Juillet 2001 2 025 367 0 0 2 392 156 - 156 2 548 0 0 Août 2001 1 800 627 0 0 2 427 321 - 321 2 748 0 245 Septembre 2001 1 243 384 0 0 1 627 280 - 280 1 907 600 000 103 Octobre 2001 1 133 63 0 2 1 198 245 - 245 1 443 1 000 000 129 Novembre 2001 783 277 0 2 1 062 376 - 376 1 438 400 000 140 Décembre 2001 994 447 0 4 1 445 577 - 577 2 022 17 000 0

3. CONGO

Janvier 2001 4 421 253 0 0 4 674 1 722 - 1 722 6 396 0 38 858 Février 2001 1 745 39 0 0 1 784 1 666 - 1 666 3 450 0 62 350 Mars 2001 618 0 0 0 618 1 147 - 1 147 1 765 0 50 360 Avril 2001 824 0 0 0 824 927 - 927 1 751 0 45 623 Mai 2001 777 0 0 0 777 895 - 895 1 672 0 22 335 Juin 2001 777 0 0 0 777 904 - 904 1 681 0 27 477 Juillet 2001 820 0 0 0 820 861 - 861 1 681 0 27 152 Août 2001 505 0 0 8 513 1 235 - 1 235 1 748 0 30 226 Septembre 2001 457 0 0 0 457 1 949 - 1 949 2 406 0 28 730 Octobre 2001 577 0 0 0 577 1 908 - 1 908 2 485 0 25 335 Novembre 2001 413 0 0 0 413 1 833 - 1 833 2 246 0 22 114 Décembre 2001 570 0 0 3 573 1 833 - 1 833 2 406 0 21 952

4. GABON

Janvier 2001 220 0 0 0 263 0 - - 2 20 2 500 000 25 290 Février 2001 220 51 0 0 220 0 - - 216 3 000 000 29 750 Mars 2001 165 120 0 0 216 0 - - 120 3 000 000 33 100 Avril 2001 0 120 0 0 120 0 - - 120 4 000 000 14 300 Mai 2001 0 120 0 0 120 0 - - 120 3 000 000 6 581 Juin 2001 0 120 0 0 120 0 - - 120 2 500 000 13 817 Juillet 2001 0 120 0 0 120 0 - - 120 3 500 000 21 806 Août 2001 0 152 0 0 152 0 - - 152 9 565 000 19 484 Septembre 2001 0 187 0 0 187 0 - - 187 4 650 000 14 550 Octobre 2001 0 120 0 0 120 0 - - 120 3 500 000 12 661 Novembre 2001 0 120 0 0 120 0 - - 120 3 500 000 9 100 Décembre 2001 0 1 075 290 0 1 365 0 - - 1 365 4 000 000 2 703

278 7. CEMAC 6. TCHAD EQUA 5. GUINEE Décembre 2001 Novembre 2001 Octobre 2001 Septembre 2001 Août 2001 Juillet 2001 Juin 2001 Mai 2001 Avril 2001 Mars 2001 Février 2001 Janvier 2001 Décembre 2001 Novembre 2001 Octobre 2001 Septembre 2001 Août 2001 Juillet 2001 Juin 2001 Mai 2001 Avril 2001 Mars 2001 Février 2001 Janvier 2001 Décembre 2001 Novembre 2001 Octobre 2001 Septembre 2001 Août 2001 Juillet 2001 Juin 2001 Mai 2001 Avril 2001 Mars 2001 Février 2001 Janvier 2001 Source: TORIALE PAYS ET DESPLACEMENTSBANQUESCCPSURLEMARCHEMONETAIRE EVOLUTION DESCONCOURSDELABEACAUXETABLISSEMENTSCREDIT BEAC d’offres de 11 132 13 267 12 073 15 249 12 463 11 472 10 676 11 605 10 063 12 440 7 059 5 823 9 450 7 578 5 290 4 440 7 510 5 660 8 380 9 625 9 547 8 562 7 149 5 672 Appels 7 jours 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 -INTERVENTIONENFAVEURDESETABLISSEMENTSDECREDIT Pensions de 2 à7jours 1 042 1 401 1 050 1 286 2 345 1841 497 280 721 973 782 770 319 100 150 194 555 133 155 150 189 446 158 97 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 GUICHET “A” (Moyennes mensuellesenMillionsdeFCFA) garanties pardes certificats de Av. except. placement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (Marché Monétaire-Niveau2) au tauxde Avances pénalité 279 7 2 2 0 8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 12 113 14 309 13 474 15 981 13 513 12 242 11 962 13 950 10 618 12 595 9 197 6 322 9 732 8 299 4 540 7 607 5 810 8 574 9 758 9 697 8 751 7 595 5 830 5609 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 GUICHET “B” terme irrévocables Crédits àmoyen 2 978 2 777 2 721 2 797 2 124 1 585 2 389 2 238 2 124 2 807 3 303 3 619 00 00 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 12 175 12 453 11 096 14 237 15 894 15 863 18 219 15 637 15 049 15 265 17 569 10 618 12 595 INTERVEN GENERAL 9 099 4 540 7 607 5 810 8 574 9 758 9 697 8 751 7 595 5 830 5609 TOTAL TIONS DES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 300000 (montants effectifs 18 717000 13 000 12 000 29 450000 30 737025 43 422025 48 700000 14 878025 19 895000 13 260000 18 027025 10 000 10 000 des transactions) 4 000 2 000 2 000 3 000 6 500000 7 500000 6 500000 8 000 7 500000 7 500000 8 000 9 500000 8 500000 7 000 Volume des transactions interbanc. (SUITE) 0 0 0 0 0 0 0 0 Placements des (Appels d’offresnégatifs) CCP auprèsde 1 04216 136 090 143 471 158 222 172 983 174 859 157 299 137 677 128 206 138 890 146 060 152 250 Banques & 16 871 la BEAC 1 700 1 581 2 133 2 000 8 467 6 774 6 900 5 000 2 629 161 200 500 226 550 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Annexes 6,5 6,50 3,60 8,50 6,50 3,60 1,20 5,00 1,00 0,50 10,50 15,00 22,00 7,3125 3,6000 3,6625 3,7250 8,50 -15 06/09/01 4,30 - 6,,50 au 31/12/01 - - - 7,00 3,60 7,00 9,00 7,00 3,60 5,00 10,50 15,00 22,00 /09/00 7,3125 3,6000 3,6625 3,7250 9,00-15 7,00-7,75 05/09/01 13 - - - 7,00 3,60 7,00 9,00 7,00 5,00 3,30 10,50 15,00 22,00 /05/00 7,3125 3,3000 3,3625 3,4250 9,00-15 7,00-7,75 12/09/00 25 - - - 7,30 3,25 7,30 9,30 7,30 3,25 5,00 10,50 15,00 22,00 /01/00 7,6250 3,2500 3,3125 3,3750 9,30-15 7,00-7,75 24/05/00 14 - - - 7,60 3,15 7,60 9,60 7,60 5,00 3,15 10,50 15,00 22,00 /05/99 7,1875 3,1500 3,2125 3,2750 9,60-15 7,00-7,75 13/01/00 12 - - - 7,00 2,75 7,00 9,00 7,00 2,75 4,75 10,50 15,00 22,00 /12/98 7,4375 2,7500 2,8125 2,8750 9,00-15 7,00-7,75 11/05/99 07 - - - 7,50 3,00 7,50 9,50 7,50 5,00 3,00 10,25 15,00 22,00 /05/97 7,5000 3,0000 3,0625 3,1250 9,75-15 7,50-7,75 06/12/98 23 - - - 5,00 8,00 3,00 7,75 9,75 7,75 7,75 3,00 22,00 10,50 15,00 /11/96 6,5-14 3,0000 3,0625 3,1250 9,75-15 22/05/97 21 - - - 8,00 3,30 8,00 8,00 8,00 3,30 5,50 10,50 10,00 15,00 22,00 (en pourcentage) 10-15 /10/96 6,5-14 3,3000 3,3625 3,4250 20/11/96 16 - - - - 8,00 3,60 8,00 8,00 3,60 5,50 N.D. 10,50 10,00 15,00 22,00 /07/96 10-15 3,6000 3,6625 3,7250 15/10/96 29 - - - - 8,00 3,90 8,00 8,00 3,90 5,50 N.D. 10,50 10,00 15,00 22,00 10-15 3,6000 3,6625 3,7250 4/06/96 28/07/96 0 - - - - 8,00 3,90 8,00 8,00 3,90 5,50 N.D. 10,50 10,00 15,00 22,00 10-15 3,9000 3,9625 4,0250 3/06/96 03/06/96 0 - - - - 8,00 4,50 8,20 8,20 4,00 5,50 N.D. 10,50 10,20 15,00 22,00 4,0000 4,0625 4,1250 6/05/96 10,20-15 02/06/96 0 - - - - 8,00 4,50 8,60 8,20 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 /04/96 4,5000 4,5625 4,6250 10,75-15 05/05/96 15 - - - - 8,00 4,50 8,60 8,20 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 /03/96 4,5000 4,5625 4,6250 10,75-15 12 14/0496 - - - - - 8,00 4,50 8,60 8,60 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 4,5000 4,7500 8/02/96 10,75-15 11/03/96 0 ------8,00 4,50 8,60 8,60 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 1/01/96 10,75-15 07/02/96 0 ------8,00 4,50 8,60 8,60 4,50 5,50 N.D. 10,50 10,75 15,00 22,00 1995 ------7,75 4,00 7,75 9,25 7,75 4,00 5,50 N.D. 10,50 15,00 16,00 1994 Fin de Période EVOLUTION DES TAUX D’INTERET DE LA BEAC ET CONDITIONS BANQUE Publics OBLIGATOIRES Obligatoires la baisse, ainsi qu’à hausse sans pouvoir dépasser le taux d’intérêt initial. Guichet «A» ( hors Marché) I- LES OPERATIONS DE TRESORS • Taux des avances aux trésors • Taux de pénalité aux trésors • Taux des dépôts spéciaux II - MARCHE MONETAIRE A - Injections de liquidités I- • Taux des appels d’offres (TIAO) • Taux des prises en pension (TIPP) • Taux des interventions Ponctuelles (FISIP) • Taux des AV. except.s/Cert. de Plac. (TACP)* • Taux de pénalité aux banques (TPB) 2 - Guichet «B» • Taux s/nouveaux crédits d’invest. productifs** • Taux effectifs s/anciens CMT irrévocables B - Ponctions de liquidités (Appels d’offres négatifs) • Taux d’intérêt sur placement à 7 jrs «TISP» • Taux d’intérêt sur placement à 28 jrs «TISP» • Taux d’intérêt sur placement à 84 jrs «TISP» C - Taux des dépôts spéciaux Organismes D- Taux de rémunération des Réserves III - CONDITIONS DE BANQUE - Libres, avec 2 bornes 1. Taux débiteur maximum (TDM)*** 2. Taux créditeur minimum (TCM) IV- COEFFICIENTS DES RESERVES 1. Coefficients applicables sur les dépôts à Vue (DAV) 2. Coefficients applicables sur les dépôts à Termes (DAT) * Le taux des avances exceptionnelles garanties par la remise Certificats de Placement est égal au TIAO ** Le taux applicable sur les nouveaux crédits est le TIAO en vigueur lors de la mise place du crédit. Il peut être revu à *** Le taux débiteur maximum s’applique à la clientèle de tous les Ets crédit (banques et financiers) Il est égal au taux de pénalité aux Ets crédits (15%)plus une marge fixe arrêtée à 7 % par le CA la BEAC du 24/11/95

280 GRAPHIQUES

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 EVOLUTION DESCREANCESNETTESSURL'ETAT EVOLUTION DESAVOIRSEXTERIEURSNETS 282 EVOLUTION DESCREDITSAL'ECONOMIE EVOLUTION DELAMONNAIEFIDUCIAIRE 283

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 EVOLUTION DELAMONNAIESCRIPTURALE EVOLUTION DELAQUASI-MONNAIE 284 A utres Annexes

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001 - CréancesduFMIsurlesEtatsmembresdelaCEMAC au - Evolution desencaissesetdelacirculationfiduciairemoyenne horsdeleurterritoire - BilletsdelaZoned’Emissionexportés - Evolution comparéedumontantdesencaissesbilletset - Evolution desprélèvements desbanquesetcomptables - - Evolution delacirculationfiduciaireparEtat...... - CirculationfiduciairedelaCEMAC parmois...... - - Etatd’avancement mesuresduProgramme desvingtprincipales SOMMAIRE DESAUTRES ANNEXES pièces par rapport àlacirculationmoyennepièces parrapport au31décembre ...... publics .... 31 décembre2001... d’origine...... publics ...... pays delaCEMAC (PSR)...... Sous-Régional deRedressementéconomiqueetfinancierdes Annexes del’Emission...... Evolution desversements desbanquesetcomptables ...... 286 . 291 290 290 289 289 288 288 287 286 CIRCULATION FIDUCIAIRE DE LA CEMAC PAR MOIS Exercice 2001

Mois Cameroun Tchad R.C.A. Congo Gabon Guinée Eq. Total CEMAC

Janvier 273 244 944 349 89 364 067 882 93 450 091 941 126 621 433 511 130 832 185 812 15 871 614 201 729 384 337 696 Février 267 300 891 335 88 821 367 739 91 213 888 957 119 381 339 522 133 015 407 949 15 419 392 734 715 152 288 236 Mars 275 053 748 250 96 202 097 484 75 091 989 568 128 384 419 309 138 317 037 461 15 384 438 768 728 433 730 840 275 613 612 536 98 167 170 912 90 824 430 247 134 840 494 039 140 107 161 593 18 798 693 883 758 351 563 210 Avril 278 360 088 332 101 304 225 320 91 488 866 286 127 051 042 521 147 030 070 858 17 690 932 915 762 925 226 232 Mai 265 998 891 906 99 774 755 267 90 871 154 687 127 361 321 505 145 319 564 556 17 978 889 637 747 314 002 140 272 036 278 025 99 142 534 024 87 838 683 483 130 700 604 382 148 240 961 323 16 702 399 879 754 661 461 116 287 Juin Juillet 279 382 875 467 100 350 420 442 88 134 350 443 132 596 688 597 151 299 565 393 18 747 687 513 770 511 587 855 278 358 313 900 101 095 741 871 86 337 790 549 128 962 981 904 147 957 613 106 16 482 089 751 759 194 531 081 Août 279 839 140 000 98 996 384 391 82 968 292 890 132 959 516 379 147 385 219 314 17 757 162 566 759 905 715 540 Septembre 292 312 427 968 98 738 954 945 82 684 956 541 132 408 401 278 147 199 504 780 17 792 990 463 771 137 235 975 Octobre 332 211 248 834 102 085 689 478 83 368 448 204 156 229 983 069 154 441 596 922 21 517 277 960 849 854 244 467 Novembre 3 369 721 885 4841 174 043 409 7551 044 272 943 7961 577 498 226 0161 731 145 889 067 210 143 570 2719 106 825 924 389 Décembre 280 810 157 124 97 836 950 813 87 022 745 316 131 458 185 501 144 262 157 422 17 511 964 189 758 902 160 366 Total général 37,00 % 12,89 % 11,4 7% 17,32 % 19,01 % 2,31 % 100,00 % Circulation moyenne

Part de chaque Etat

Annexes BEAC — Rapport d’activité Exercice 2001

EVOLUTION DE LA CIRCULATION FIDUCIAIRE PAR ETAT

(en millions de FCFA

Montants Variations en % ETATS 30-juin-00 31-déc.-00 31-déc.-01 30/06/00-31/12/00 2000/2001

CAMEROUN 248 292 302 220 332 211 21,73 % 9,93 % TCHAD 90 483 88 248 102 085 - 2,47 % 15,68 % RCA 86 076 89 288 83 368 3,73 % - 6,63 % CONGO 116 693 139 436 156 229 19,49 % 12,04 % GABON 117 547 142 501 154 441 21,23 % 8,38 % GUINEE EQUATORIALE 11 344 16 447 21 517 44,98 % 30,83 %

CEMAC 670 417 778 135 849 851 16,07 % 9,22 % 288

EVOLUTION DES VERSEMENTS DES BANQUES ET DES COMPTABLES PUBLICS (cumul du 1er janvier au 31 décembre)

BILLETS PIECES TOTAL BILLETS ET PIECES VARIATION ETATS 2000 2001 2000 2001 2000 2001 en %

CAMEROUN 559 980 584 500 633 212 301 400 193 136 362 96 490 748 560 173 720 862 633 308 792 148 13,1 % TCHAD 64 637 454 000 98 335 788 000 185 102 459 72 289 174 64 822 556 459 98 408 077 174 51,8 % RCA 20 890 617 500 26 418 281 000 83 999 993 49 035 861 20 974 617 493 26 467 316 861 26,2 % CONGO 208 909 248 500 271 834 998 000 56 531 836 37 039 208 965 780 336 271 835 035 039 30,1 % GABON 275 163 423 500 266 524 362 500 47 009 697 205 819 275 210 433 197 266 524 568 319 - 3,2 % GUINEE EQUAT. 21 550 605 500 25 298 609 500 40 746 280 11 985 303 21 591 351 780 25 310 594 803 17,2 %

CEMAC 1 151 131 933 5001 321 624 340 400 606 526 627 230 043 944 1 151 738 460 1271 321 854 384 344 14,8 % EVOLUTIONS DES PRELEVEMENTS DES BANQUES ET DES COMPTABLES PUBLICS (Cumul du 1er janvier au 31 décembre)

BILLETS PIECES TOTAL DES BILLETS ET PIECES VARIATION ETATS 2000 2001 2000 2001 2000 2001 en %

CAMEROUN 493 088 444 500556 487 143 000 991 660 487 731 550 320 494 080 104 987 557 218 693 320 12,8 % TCHAD 100 282 792 500120 077 298 000 626 053 521 235 161 752 100 908 846 021 120 312 459 752 19,2 % CENTRAFRIQUE 87 076 528 500 80 981 820 000 358 377 996 186 969 137 87 434 906 496 81 168 789 137 - 7,2 % CONGO 240 417 046 500283 821 457 000 71 387 039 269 734 319 240 488 433 539 284 091 191 319 18,1 % GABON 307 600 178 500321 409 922 500 302 963 168 103 447 885 307 903 141 668 321 513 370 385 4,4 % GUINEE EQUAT. 28 422 447 500 37 242 984 500 59 669 411 52 687 955 28 482 116 911 37 295 672 455 30,9 %

CEMAC 1 256 887 438 000 2 410 111 622 1 579 551 368 1 259 297 549 6221 401 600 176 368 11,3 % 1 400 020 625 000

289 (1) Exercice Budgétaire intérimaire 2000 = 6 mois : de juillet à décembre 2000

EVOLUTION COMPAREE ENCAISSES (*)/CIRCULATION FIDUCIAIRE MOYENNE (En millions de FCFA) Exercice1999-2000 Exercice 2000 (1) Exercice 2001 ETATS Encaisses Circulation % Encaisses Circulation % Encaisses Circulation %

Cameroun 488 319 238 583 203,84 % 462 993 260 111 178,00 % 381 802 280 810 135,96 % Tchad 258 541 83 160 310,90 % 247 972 88 700 279,28 % 378 022 97 836 386,38 % Centrafrique 185 671 79 940 232,26 % 153 479 58 679 179,13 % 355 800 87 022 408,97 % Congo 172 120 104 058 105,41 % 198 692 122 165 162,64 % 368 366 131 458 280,22 % Gabon 362 644 113 119 320,59 % 268 760 129 116 208,15 % 567 105 144 262 393,11 % Guinée Equatoriale 52 905 10 762 491,59 % 54 684 13 712 398,80 % 146 389 17 511 835,98 %

CEMAC 1 518 200 629 622 241,13 % 1 386 580 699 573 198,20 % 2 197 574 758 899 289,57 %

(*) Billets et pièces émis et non émis (1) Exercice budgétaire intérimaire 2000 = 6 mois: (de juillet à décembre 2000) Annexes 273,00 97 836 87 022 17 511 2001 8 385,00 280 810 131 458 144 282 758 899 lation Circu- 46 628,00 19 986,00 15 871,50 151 879,00 243 022,50 2001 Exercice exportés (1) 381 802 378 022 355 890 368 366 567 105 146 389 ses Total billets 2 197 574 Encais- 8 962,50 6 030,50 8 062,50 2000 34 346,00 14 535,50 198 230,50 270 167,50 (En millions de FCFA) 88 790 85 679 13 712 lation Circu- 259 890 122 165 129 116 699 352 (En millions de F. CFA) 2,50 0,00 2000 (1) Exercice 2001 8 651,00 1 559,50 2 196,00 1 908,50 54 684 ses 14 317,50 462 993 247 972 153 479 198 692 268 760 1 386 580 Encais- Billets (1) 0,00 727,50 206,00 374,50 83 160 79 940 10 762 lation Circu- 238 583 104 058 113 119 629 622 5 947,50 1 022,00 8 277,50 2000 Guinée Equatoriale Exercice 1999-2000 52 905 ses 486 319 258 541 185 671 172 120 302 644 1 518 200 Encais- 0,00 27,00 2001 3 707,00 3 640,50 24 390,50 10 754,00 42 519,00 6 985 77 650 77 748 88 305 lation Circu- 203 996 124 465 579 149 (1) 0,00 Exercice Billets Gabon 1998-1999 51 690 ses 485 244 255 870 210 516 194 709 310 714 2000 5 593,00 3 595,50 1 408,00 3 883,50 1 508 743 Encais- 41 882,00 27 402,00 7 211 0,00 80 419 93 232 98 535 lation Circu- 76,00 176 544 129 338 585 279 761,50 2001 3 012,50 3 688,00 20 641,00 28 179,00 Exercice 1997-1998 ses 54 033 427 184 223 502 212 502 196 589 263 539 (1) Encais- 1 377 349 0,00 Billets Congo 500,50 2000 2 913,50 3 367,00 4 454,00 7 510 32 320,50 43 555,50 86 695 87 706 lation Circu- 117 742 101 908 117 057 518 618 0,00 647 Exercice 1996-1997 818,00 929,50 ses 2001 29 852 447 449 204 225 162 104 115 992 102 025 5 307,00 Encais- 1 151 99 014,00 58 619,50 33,340,00 (1) 6 041 0,00 62 323 98 562 78 860 98 988 Billets RCA lation Circu- 454 091 111 317 (Stock au 31 décembre) 167,50 739,50 2000 4 005,00 102 677,00 77 288,00 20 477,00 Exercice 1995-1996 ses 96 945 79 448 91 516 36 679 449 624 130 065 884 277 Encais- 0,00 44,00 500,00 572,50 2001 3 487,00 3 543 44 181,00 39 577,00 42 653 90 554 68 738 78 388 lation Circu- 416 652 132 776 (1) 0,00 Exercice Billets Tchad 1994-1995 115,50 474,50 ses 36 157 22 094 64 214 41 492 13 586 2000 107 976 285 519 1 946,50 2 084,00 Encais- 59 893,00 55 272,50 1 569 0,00 52 007 57 728 57 200 56 714 lation Circu- 349 729 124 511 123,50 2001 5 009,00 5 355,50 1 470,00 2 854,00 14 812,00 Exercice 1993-1994 7 003 6 089 ses 43 966 20 882 33 497 14 399 125 836 (1) Encais- 0,00 919,00 755,00 Billets Cameroun 480 2000 6 632,50 2 035,00 3 541,00 13 882,50 47 739 47 090 57 662 62 104 lation Circu- 146 618 361 693 EVOLUTION DES ENCAISSES (*) ET DE LA CIRCULATION FIDUCIAIRE MOYENNE DES ENCAISSES (*) ET DE LA CIRCULATION EVOLUTION Exercice 1992-1993 ses 95 014 96 163 55 005 83 875 17 919 293 320 641 296 Encais- BILLETS DE LA ZONE D’EMISSION EXPORTES HORS DE LEUR TERRITOIRE D’ORIGINE HORS DE LEUR TERRITOIRE BILLETS DE LA ZONE D’EMISSION EXPORTES ETATS ETATS (1) Exercice Budgétaire de 6 mois : juillet à décembre 2000 * Billets et pièces émis non émis. (1) Exercice Budgétaire intérimaire 2000 = 6 mois: (de juillet à décembre 2000) Cameroun Tchad R.C.A Congo Gabon Guinée Equatoriale TOTAL ZONE CAMEROUN TCHAD RCA CONGO GABON GUINEE EQUATORIALE Total Billets Exportés BEAC — Rapport 2001 BEAC d’activité Exercice

290 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 552 000 552 000 826 000 3 676 666 5 054 666 16 910 000 63 319 168 16 910 000 59 642 502 305 792 000 119 689 597 506 262 765 388 327 042 117 935 723 304 966 000 119 689 597 501 208 099 ZONE BEAC 473 585 374 181 468 856 968 195 359 049 930 776 110 323 407 858 0 0 0 0 0 826 000 826 000 71 708 000 12 800 000 84 508 000 71 708 000 12 800 000 70 882 000 12 800 000 83 682 000 TCHAD 79 053 320 861 78 280 636 109 66 306 828 812 11 973 807 297 0 0 0 0 0 LE 552 000 552 000 552 000 1 748 000 5 303 874 7 603 874 4 053 874 3 550 000 1 748 000 5 303 874 7 051 874 GUINEE 7 113 072 030 6 596 701 590 3 792 211 413 3 320 860 617 EQUATORIA 0 0 0 0 0 3 676 666 3 676 666 63 319 168 29 866 962 93 186 130 63 319 168 29 866 962 59 642 502 29 866 962 89 509 464 GABON 87 171 309 635 83 731 958 840 55 792 798 877 27 939 159 963 0 0 0 0 0 16 910 000 13 896 000 17 590 000 48 396 000 30 806 000 17 590 000 13 896 000 17 590 000 48 396 000 16 910 000 CONGO 45 272 217 025 45 272 217 025 28 817 586 529 16 454 630 496 0 0 0 0 0 0 31 DECEMBRE 2001 24 480 000 10 878 761 35 358 761 24 480 000 10 878 761 24 480 000 10 878 761 35 358 761 33 076 483 630 33 076 483 630 22 899 906 455 10 176 577 175 CENTRAFRIQUE 0 0 0 0 0 0 43 250 000 43 250 000 43 250 000 193 960 000 237 210 000 193 960 000 237 210 000 193 960 000 CAMEROUN 40 458 372 311 221 898 971 001 221 898 971 001 181 440 598 690 CREANCES DU FMI SUR LES ETATS MEMBRES DE LA CEMAC AU COURS TRESORERIE TOTAL en DTS TOTAL en DTS TOTAL en FCFA TOTAL en DTS TOTAL en F CFA TOTAL en DTS NATURE DES OPERATIONS Concours aux Trésors Concours bloqués aux cptes FMI N° 1 VENTILATION EN FCFA : Accord de confirmation Accord Elargi Facilité d’Ajustement Structurel Facilité Réduction pauvreté et croissance Facilité d’Ajustement Structurel Renforcée Tranche de Réserve VENTILATION EN DTS : Concours aux Trésors Concours bloqués aux cptes FMI N° 1 Accord de confirmation Accord Elargi Facilité d’Ajustement Structurel Facilité Réduction Pauvreté et Croissance Facilité d’Ajustement Structurel Renforcée Tranche de Réserve Accord de confirmation Accord Elargi Facilité d’Ajustement Structurel Facilité Réduction Pauvreté et Croissance Facilité d’Ajustement Structurel Renforcée Tranche de Réserve Accord de confirmation Accord Elargi Facilité d’Ajustement Structurel Facilité Réduction Pauvreté et Croissance Facilité d’Ajustement Structurel renforcée Tranche de Réserve Cours trésorerie 0,001069 DTS pour 1 FCFA depuis le 30 avril 2001 1 - ENCOURS NETS AU 30 NOVEMBRE 2001 . 2 - TIRAGE DU MOIS DE DECEMBRE 2001 3 - RACHATS DU MOIS DE DECEMBRE 2001 4 - ENCOURS NETS AU 31 DECEMBRE 2001

291 République République Centrafricaine République et le Congo se sont engagés OBSERVATIONS Tous les pays de la CEMAC sont en programme à l’exception de la Guinée Equatoriale. Le Cameroun et le Tchad ont déjà atteint point de décision (en octobre 2000 et mai 2001 respectivement). La et le Tchad doivent encore faire des progrès dans ce sens. A l’instar du Cameroun et Gabon qui ont bien démarré dans ce domaine le cadre de leur programme soutenu par le FMI, les autres pays doivent accélérer la mise en place de cette mesure. dans des programmes qui les permettront de négocier avec les Institutions Bretton Woods des programmes à moyen terme, soutenus par la FRPC en vue d’être éligibles au Point de Décision l’initiative PPTE. Le Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale ont réalisé le ratio de 15 % fixé. Le Cameroun, la Centrafricaine Juin 2002 INDICATIF CALENDRIER Décembre 2001 Décembre 2002 Décembre 2001 (version 2001) (version RESPONSABLES ous les pays ous les pays Guinée Équatoriale Centrafricaine République Congo Tchad Cameroun Centrafricaine République Tchad T MESURES A PRENDRE ETAT D’AVANCEMENT DES VINGT PRINCIPALES MESURES DES VINGT PRINCIPALES D’AVANCEMENT ETAT Signature de nouveaux programmes d’ajustement structurels Mise en œuvre des politiques et des réformes macroéconomiques et structurelles, avec pour objectif d’atteindre le point de décision l’Initiative PPTE Renforcement des moyens de lutte contre l’évasion fiscale, réduction des exonérations non réglementaires et redynamisation des régies financières avec l’objectif de porter les recettes non pétrolières à un minimum de 15 % du PIB non pétrolier Elaboration et mise en place d’un plan national pour la bonne gouvernance ° 1 2 3 N DE REDRESSEMENT ET DE RELANCE ECONOMIQUE EN AFRIQUE CENTRALE EN AFRIQUE DE REDRESSEMENT ET RELANCE ECONOMIQUE D’ACTION DOMAINES PUBLIQUES STRUCTUREL PROGRAMMES DES FINANCES D’AJUSTEMENT CONSOLIDATION

292 OBSERVATIONS Les grandes lignes du fonctionnement des mécanismes de stabilisation des recettes budgétaires définies par la BEAC serviront de base à ces travaux. L’objectif doit être la mise en place de passeports du même type que celui des pays européens participant à l’espace Schengen. L’accord de principe a été donné par les Autorités camerounaises. Certaines contraintes d’ordre constitutionnel doivent être préalablement résolues. Compte tenu du programme de travail des services de la BEAC et du Secrétariat Exécutif de la CEMAC, le lancement cette étude est prévu à partir du second semestre 2002. Annexes Juin 2002 Mars 2002 Janvier 2003 INDICATIF Décembre 2001 Décembre 2001 CALENDRIER BEAC BEAC BDEAC Cameroun S.E. CEMAC S.E. CEMAC Tous les pays Pays pétroliers Pays pétroliers RESPONSABLES MESURES A PRENDRE Elaboration des textes et fixation des modalités pratiques mécanismes de stabilisation des recettes budgétaires Adoption des textes relatifs à la mise en place des mécanismes de stabilisation Adoption des mesures visant à renforcer la libre circulation des biens et des personnes (y compris passeport CEMAC) Réaménagement de l’exercice budgétaire du Cameroun pour l’aligner sur l’année civile Lancement d’une étude sur la stratégie de développement économique à moyen terme des pays de la CEMAC 4 5 6 7 N° DE D’ACTION PUBLIQUES REGIONALE DOMAINES DES FINANCES L’INTEGRATION CONSOLIDATION RENFORCEMENT

293 BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001

CALENDRIER DOMAINES N° MESURES A PRENDRE RESPONSABLES D’ACTION INDICATIF OBSERVATIONS

Juin 2001 Les différents organes de la surveillance multilatérale (Cellules nationales, Cellule communautaire et Collège de surveillance) ont été mis en place et sont déjà Mise en place des structures S.E. CEMAC opérationnels. Un atelier sur la surveillance définitives de la surveillance BEAC multilatérale dans la CEMAC a été organisé multilatérale Tous les pays à Brazzaville du 17 au 20 avril 2001. Des recommandations ont été formulées à cette occasion à l’intention du Secrétariat Exécutif 8 de la CEMAC et des Etats. La première réunion du Collège de Surveillance a eu lieu en juillet 2001. 294

RENFORCEMENT Décembre 2001 DE L’INTEGRATION Tous les pays, sauf le Le Cameroun a été sélectionné comme l’un REGIONALE Adhésion des Etats au SGDD Cameroun des pays pilote de ce projet. Les autres pays sont invités à adhérer au Système Général de Diffusion des Données (SGDD).

Mise en œuvre du Programme S.E. CEMAC Décembre 2001 Avec comme objectif la production de statistique minimum BEAC l’indice des prix harmonisés et des PIB Tous les pays comparables.

S.E. CEMAC Mars 2002 Le principe de l’élaboration des programmes 9 Elaboration et mise en œuvre BEAC nationaux de convergence a été adopté lors des plans nationaux de Tous les pays de l’atelier de Brazzaville. Des directives ont convergence été adoptées à cet effet par le Conseil des Ministres de l’UEAC en août 2001. OBSERVATIONS . Annexes Les réflexions engagées sur le renforcement des critères de la surveillance multilatérale se sont traduites, lors de l’atelier sur la surveillance multilatérale à Brazzaville en avril 2001, par la sélection de quatre nouveaux critères qui ont été adoptés par le Conseil des Ministres de l’UEAC d’août 2001. Il s’agit du solde budgétaire de base rapporté au PIB qui doit être positif ou nul à l’horizon 2004, de la dette publique rapportée au PIB qui doit être inférieure ou égale à 70 % à l’horizon 2004, de la non accumulation d’arriérés sur la gestion de période courante (le stock actuel d’arriérés devra être apuré à l’horizon 2004) et du taux d’inflation annuel qui doit être inférieur ou égal à 3 % Des contacts seront pris avec le Secrétariat Exécutif de la CEMAC en vue l’organisation de ce séminaire Des réflexions seront engagées pour la définition des indicateurs de pauvreté. Des contacts seront pris avec le Secrétariat Exécutif de la CEMAC en vue mise en œuvre de cette mesure. Juin 2002 INDICATIF CALENDRIER Décembre 2001 Décembre 2001 Décembre 2001 BEAC BEAC .E. CEMAC .E. CEMAC .E. CEMAC .E. CEMAC ous les pays ous les pays ous les pays ous les pays S S S S T T T T RESPONSABLES Afrique Centrale l’amélioration du cadre surveillance multilatérale Définition d’une stratégie MESURES A PRENDRE institutionnel et incitatif en régionale de communication Renforcement des critères de pour la réduction de pauvreté Organisation d’un séminaire sur Elaboration et suivi d’indicateurs 9 10 11 12 N° DE D’ACTION DOMAINES REGIONALE L’INTEGRATION RENFORCEMENT

295 BEAC — Rapport d’activité Exercie 2001

CALENDRIER DOMAINES N° MESURES A PRENDRE RESPONSABLES OBSERVATIONS D’ACTION INDICATIF

Finalisation des réformes Décembre 2002 Les conditions de mise en œuvre de ces monétaires (taux débiteur BEAC réformes seront réunies après maximum, taux créditeur l’achèvement du processus d’assainis- minimum, etc.) sement du système bancaire du Congo. 13 La date d’entrée en vigueur de la réforme a Réduction progressive des été reportée d’un an afin de favoriser une avances directes de la Banque meilleure préparation des Etats, notamment Centrale aux Trésors nationaux BEAC au plan réglementaire et financier, tout en et lancement des titres publics à Etats Janvier 2003 permettant un affinement du dispositif par souscription libre la BEAC, particulièrement en ce qui 296 concerne le système de "garantie" des titres publics. POLITIQUE MONETAIRE, DES Mars 2002 Trois pays, le Cameroun, le Congo et le CHANGES ET 14 Ratification du projet de texte République Centrafricaine, Tchad ont ratifié ce projet de texte. REFORMES portant création du fonds de Gabon,Guinée FINANCIERES garantie des dépôts Equatoriale Décembre 2001 Les systèmes bancaires ont été globalement assainis dans tous les pays Intensification de la sauf au Congo où ce processus se poursuit restructuration des banques BEAC : l’UCB a été reprise par le Groupe COFIPA avec implication directe et COBAC et le projet de reprise du CAIC par le technique de la COBAC Congo groupe des Banques Populaires de France est en cours. S’agissant de la BIDC, le Crédit Lyonnais France a été retenu pour la reprise des activités de cette banque. Amélioration du rapatriement 15 des recettes d’exportation Tous pays Décembre 2000 Mesure dans l’ensemble bien appliquée par tous les pays. OBSERVATIONS Annexes L’avant-projet de cette réglementation a été examiné par la COBAC, pour première fois, le 19 juin 2001 à Brazzaville et présenté au Comité Ministériel de l’UMAC le 14 juillet 2001 à Douala. Il a fait l’objet d’une discussion avec la profession dans chaque pays en septembre et octobre 2001. Un atelier a réuni les représentants de la profession et des services publics concernés des six pays le 31 décembre 2001, afin d’arrêter le projet de texte définitif. Ce projet, approuvé par la Commission Bancaire a reçu l’avis conforme du Conseil d’Administration de la BEAC décembre 2001, en vue de son adoption par le Comité Ministériel de janvier 2002. Une étude préliminaire a été réalisée par la BEAC. Elle a abouti à la définition des termes de référence pour une étude approfondie qui a été menée dans le cadre des séminaires organisés à Douala et Libreville en mars et mai 2001 respectivement. Un troisième séminaire devrait permettre d’aboutir à la rédaction des éléments du cahier charges en vue lancement d’un appel d’offres pour le développement des différents modules. Dans le cadre de la réalisation ce projet, les actions suivantes ont été menées: i) mise en place de l’équipe de gestion du projet, ii) redimensionnement technique et financier du projet par les consultants, iii) sensibilisation du public et des entreprises, iv) élaboration du cadre juridique et réglementaire Marché Financier Régional. INDICATIF CALENDRIER Décembre 2004 Décembre 2002 Septembre 2001 BEAC BEAC COBAC ous les pays ous les pays ous les pays T T T RESPONSABLES MESURES A PRENDRE Mise en place d’une réglementation pour les Etablissements de Microfinance (EMF) Finalisation des textes relatifs à la réforme des systèmes de paiements et de règlement Réalisation de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’ Afrique Centrale (BVMAC) ° 16 17 18 N D’ACTION POLITIQUE DOMAINES REFORMES CHANGES ET FINANCIERES MONETAIRE, DES

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DOMAINES CALENDRIER N° MESURES A PRENDRE RESPONSABLES OBSERVATIONS D’ACTION INDICATIF

Création de la structure inter- Tous les pays Décembre 2000 Le texte portant création du Groupe gouvernementale d’action contre BEAC d’Action contre le Blanchiment d’Argent en le blanchiment des capitaux S.E. CEMAC Afrique Centrale (GABAC) a été adopté le 14 décembre 2000 par la Conférence des 19 Chefs d’Etat de la CEMAC.

Elaboration des textes sur la Tous les pays Décembre 2001 Un programme d’actions pour la mise en lutte contre le blanchiment des BEAC place dans les Etats des unités nationales capitaux S.E. CEMAC a été arrêté. La première mission de ces

298 POLITIQUE unités sera de confectionner les textes sur MONETAIRE, DES la lutte contre le blanchiment des capitaux. CHANGES ET REFORMES • Le Tchad demeure en arriérés de FINANCIERES paiements sur le capital appelé (1,24 milliard). Les autres pays sont à jour. Finalisation de la restructuration Tous les pays Juin 2002 de la BDEAC et apurement des BDEAC • La République Centrafricaine et le Congo 20 arriérés de paiements sur le ont accumulé des arriérés sur les prêts capital et sur les prêts aux Etats directs aux Etats, tandis que le Came- (décembre 2000) roun et la République Centrafricaine en ont accumulé sur les prêts avalisés par les Etats. Le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad sont à jour.

• La restructuration de la BDEAC a connu une légère avancée avec la nomination

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