piasa-ta-couv 2/06/09 15:50 Page 1 T RICHELIEU OUO VENDREDI 26 JUIN 2009 - DR ABLEAUX ANCIENS ANTS T ANTS T IMPOR

Pierre-Emmanuel AUDAP Alexis VELLIET Henri-Pierre TEISSEDRE Delphine de COURTRY

5, rue Drouot 75009 - Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 - Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 - [email protected] - www.piasa.fr PIASA SA - Ventes volontaires aux enchères publiques - agrément n° 2001-020 VENDREDI 26 JUIN 2009 - DROUOT RICHELIEU piasa-ta-couv 2/06/09 15:50 Page 2 piasa-ta-int 2/06/09 15:48 Page 1

IMPORTANTS TABLEAUX ANCIENS

Vendredi 26 juin 2009 - 15 h 00

Drouot Richelieu - salles 1 et 7 9, rue Drouot - 75009 Paris + 33 (0)1 48 00 20 01

Expositions partielles : PIASA - 2e étage Du mardi 16 au mardi 23 juin 2009 De 9 h à 18 h - Fermé le samedi et le dimanche

Au cabinet Eric TURQUIN Jusqu’au mardi 23 juin Du lundi au vendredi de 9 h à 19 h Le samedi de 11 h à 17 h

Expositions publiques : DROUOT RICHELIEU - salles 1 et 7 Jeudi 25 juin de 11 h à 18 h Vendredi 26 juin de 11 h à 13 h

Experts : Cabinet Éric TURQUIN 69, rue Sainte-Anne - 75002 Paris Tél. : + 33 (0)1 47 03 48 78 - Fax : + 33 (0)1 42 60 59 32 www.turquin.fr - [email protected] - [email protected]

Pour les lots 12 à 14, 16, 34 à 38, 42, 46, 53, 54, 61, 63, 87 Patrice DUBOIS Membre du Syndicat Français des Experts Professionnels 16 rue de Provence - 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 45 23 12 50 - fax : + 33 (0)1 49 49 47 11

Renseignements : Émilie GRANDIN Tél. : + 33 (0)1 53 34 10 15 [email protected] piasa-ta-int 2/06/09 15:48 Page 2 piasa-ta-int 2/06/09 15:48 Page 3

École ARAGONAISE vers 1420 1 Nativité et Adoration des bergers Peinture à l’œuf et fond d’or sur un panneau de retable de forme trapézoïdale, arcade polylobée inscrite ornée de fleurons 87,5 x 76 cm (Restaurations anciennes) Cadre gothique d’origine 15 000 / 20 000 e Inscriptions : Sur l’auréole de la Vierge en lettres gothiques dorées et gravées : AVE MARIA GRATIA PLENA DOM (inus te cum). Et dans le bas du panneau, sur toute sa largeur en lettres gothiques dorées en relief sur fond noir : PASTORES INVENIANT... (probablement Luc, 2,8-20). Ce panneau s’insère dans le courant d’influence du gothique italien qui se développe en Aragon à la fin du XIVe siècle, courant transmis par les artistes catalans en contact avec l’Italie et qui voit la naissance des grands retables. Ainsi le motif iconographique du berceau-autel, allusion au sacrifice du Christ immolé pour la rédemption de l’humanité, provient des exemples byzantins puis italiens qui se propagent dans la péninsule ibérique et l’attitude de la Vierge reprend en partie celle diffusée par les visions de sainte Brigitte de Suède, thème également véhiculé par les peintres italiens. Les formes simplifiées, le traitement en larges aplats colorés des vêtements, le travail des fonds d’or et des tissus brochés caractérisent la peinture aragonaise de cette époque à laquelle se rattache cette Adoration des bergers inédite jusqu’ici. La forme du panneau indique que celui-ci se situait dans la partie supérieure d’une calle latérale d’un grand retable et devait être surmonté d’un pinacle disparu actuellement.

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École ESPAGNOLE du XVIIe siècle, École VÉNITIENNE du XVIIe siècle, suiveur du TITIEN entourage de Pedro ORRENTE 3 Les trois âges de la vie 2 Jacob séparant les troupeaux de Laban avec des Toile baguettes de bois 92 x 130 cm Toile (Petits manques et restaurations anciennes) 95 x 126 cm (Restaurations anciennes) 2 500 / 3 000 e 3 000 / 4 000 e Reprise avec des variantes de la composition du Titien Le tableau illustre un épisode de la Genèse : Jacob sépare le conservée à la National Gallery of Scotland à Edimbourg. troupeau de Laban pour se payer. Jacob garde pour lui toutes les bêtes rayées ou tachetées et Laban les bêtes d’une seule couleur. Jacob sépare les troupeaux avec des baguettes fraiches de bois qu’il écorce de bandes blanches et met ces baguettes devant les bêtes lorsqu’elles viennent boire.

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Attribué à Francesco ALBANI (1578-1660) 4 Le Christ et la Samaritaine au puits Panneau de noyer, une planche, non parqueté 53 x 77 cm (Fente) Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail français d’époque Louis XIV 20 000 / 30 000 e Provenance : Très probablement dans la famille de Diesbach au XVIIIe siècle ; Chez le commandant dans gardes suisses Pierre de Chollet vers 1820 ; Resté depuis chez ses descendants

Francesco Albani a réalisé plusieurs compositions sur ce sujet : deux œuvres de sa première période romaine : la première conservée au Kunsthistorisches Museum à Vienne, toile, 261 x 178cm, vers 1610), la seconde passée en vente chez Christies à Londres, 15 avril 1992, lot 44 (cuivre, 53 x 39,6cm et enfin une troisième composition datée vers 1633 (galerie Piero Corsini à New York en 1999, toile, 132 x 177,5cm). De cette dernière dérivent trois gravures dont une gravure de G. Chasteau qui est la réplique en sens inverse de notre tableau (cf. Catherine R. Puglisi, Francesco Albani, New Haven et Londres, 1999, pp.161 et 162, fig. 169.) Cette composition classique permet de comprendre l’importance de l’Albane issu du milieu des Carrache à Bologne, très apprécié de son temps et notamment des français (Louis XIV le collectionnait), et montre son influence sur la peinture française, notamment .

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Lavinia FONTANA (Bologne 1552 - 1614) 5 Les noces de Cana Cuivre 66,5 x 37,5 cm (Petits manques, restaurations anciennes) Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail anglais du XVIIIe siècle 25 000 / 35 000 e

L’influence de Raphaël et le coloris maniériste rappellent l’art de son père Prospero, l’un des maîtres de la peinture maniériste à Bologne et dont elle est l’élève. Comme lui, Lavinia réalise des tableaux religieux et des portraits. Avec sa contemporaine Sofonisba Anguissola, elle est la première femme peintre à atteindre une réputation internationale, les clients admiraient en elles leurs aptitudes à mettre en évidence leur position sociale et flatter leurs apparences. Notre tableau révèle sa formation maniériste mais aussi son intérêt pour les nouveaux courants qui apparaissent à Bologne à l’époque, notamment Denys Calvaert et Federico Barocci.

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Attribué à Artemisia GENTILESCHI (1597-1651) 6 La mort de Lucrèce Toile 93 x 94,5 cm (Restaurations anciennes et manques) Sans cadre 100 000 / 120 000 e

Le corpus de l’œuvre d’Artemisia Gentileschi est encore en cours d’élaboration : sa collaboration avec son père Orazio qui l’a formée rendent difficiles certaines attributions. A la suite d’ un procès qui accusait le peintre Agostino Tassi de l’avoir violée, Artemisia quitte Rome, sa ville natale, pour . Elle s’y marie et y réside de façon sûre de 1613 à 1620 avant de divorcer et repartir à Rome, puis à Naples. C’est à cette période florentine que Nicola Spinoza rattache notre tableau. Personnage de caractère, Artemisia est la première femme reçue à l’Academia del Disegno, à Florence. Très marquée par le Caravage, elle contribue à faire connaître son œuvre dans cette ville en adoptant ses éclairages violents et ses postures dramatiques. La tension vient ici de deux mouvements contraires : celui du bras tenant le poignard s’opposant à celui de la main qui surgit de la toile. Comme son père, elle a aimé traiter les “femmes fortes”, héroïnes de l’histoire ancienne ou biblique : Judith et Holopherne, Sainte Cécile, Marie-Madeleine ou Cléopâtre, sont pour elle l’occasion de faire jouer la lumière sur des bijoux ou des manches de poignards ouvragés. Le plissé du corsage de notre Cléopâtre et le damas de son coussin témoignent de son intérêt à rendre les étoffes. Ils sont comparables au corsage et à la robe de Judith tenant la tête d’Holopherne conservée dans la collection Lemme (toile, 130 x 99 cm, cf. Expo. Paris, 1998 : La collection Lemme, tableaux romains des XVII° et XVIII° siècles, cat. n°59, repr.).Est aussi caractéristique d’Artemisia à ses débuts la façon d’ombrer les contours des chairs. Nous remercions le Professeur Nicola Spinoza de son aide dans l’attribution du tableau

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Francesco GUARDI (Venise 1712-1793) 7 Vue de l’Isola di San Michele près de Murano Toile 29,5 x 43cm (Restaurations) 80 000 / 120 000 e Issu d’une famille de peintres établie au début du XVIIIe siècle à Venise, Francesco Guardi poursuit sa formation sous la tutelle de son frère aîné, Giovanni-Antonio après la mort de son père. En 1760, à la mort de son frère, Francesco prend la direction de l’atelier et son style s’affirme dans les vedute, vues vénitiennes, et les caprices, œuvres d’imagination. Sous l’influence de Marco Ricci, il élabore une manière personnelle : au réalisme, il préfère l’émotion, la fantaisie, le mouvement. La couleur prend une grande importance, les personnages ne sont plus que des taches éclatantes. Inédit jusqu’a présent, ce tableau de Guardi s’ajoute aux vues de l’Isola di San Michele déjà répertoriées : - à la galerie Tooth en 1973 (toile, 48,5 x 77,5 cm ; cf. A. Morassi, Guardi : l’opera completa di Antonio e Francesco, Venise, 1973, p. 431, cat. 650, repr., t. II, fig. 610). - à la galerie Schubert en 1973 (toile, 26 x 34 cm ; cf. A. Morassi, p. 431, cat. 651, repr. t. II, fig. 611). - dans la collection du comte de B. (toile, 16,5 x 23 cm ; cf. A. Morassi, p. 431, cat. 652, non reproduit). - une autre version est passée en vente à Paris (Vente anonyme, Paris, hôtel Drouot, PIASA, 25 juin 2002), n° 27, repr. (toile, 46,5 x 61,5 cm) (292 000 euros). Notre tableau diffère de toutes ces compositions par son format et par l’absence de gondole ou d’embarcation en bas à droite de la scène. En revanche, par son point de vue, il est à rapprocher de la dernière composition passée en vente publique à Paris. Nous remercions le professeur Dario Succi qui, après examen de notre tableau, nous confirme son authenticité.

Sera vendu en collaboration avec la SVV CHASSAING-MARAMBAT - 7, rue d’Astorg - 31 000 Toulouse - Tél. : +33 (0)5 61 12 52 00

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École VÉNITIENNE vers 1730, entourage de Jacopo AMIGONI 8 Portrait présumé de Charlotte de Mailly-Nesle, Princesse de Nassau Toile 77 x 63 cm (Restaurations anciennes) 5 000 / 6 000 e

École ITALIENNE vers 1720, entourage de Pietro ROTARI 9 Jeune femme à la robe et à la coiffure ornées de nœuds rouge Panneau de noyer, une planche, non parqueté 28,5 x 22 cm 1 200 / 1 500 e

Attribué à CANDIDO (Actif à Naples vers 1840) 10 Vue de la baie de Naples vers la chartreuse de San Martino Vue de la baie de Naples vers le Vésuve Paire de toiles 31 x 41,5 cm 10 000 / 12 000 e Cette paire de toiles est à rapprocher des Vue de la riviera di Chiaia à Naples et Vue de la baie de Naples, paire de toiles, 35 x 51 cm, signées et datées Candido 1843 passés en vente à Archachon, Me Toledano, 25 janvier 2009.

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École ANVERSOISE vers 1580, École FLAMANDE du XVIIe siècle, suiveur de Hendrik GOLTZIUS suite de Lucas DE LEYDE (1494-1533) 11 La mise au tombeau du Christ 12 La partie de Tri- trac Toile Huile sur Panneau. Chêne 101 x 112,5 cm 31,8 x 40 cm (Restaurations anciennes) Au revers un cachet de cire de collection de forme 1 500 / 2 000 e ovale enfermant un monogramme 2 500 / 3 000 e

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Attribué à Ambrosius II FRANCKEN École des ANCIENS PAYS-BAS vers 1600 (Anvers vers 1582-1631) 14 Le Christ en croix Huile sur toile 13 La circoncision du Christ 74 x 103 cm Huile sur toile (Quelques restaurations) 123,5 x 177 cm 3 000 / 4 000 e 10 000 / 12 000 e

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Jacob JORDAENS (Anvers, 1593 - Anvers, 1678) 15 Le concert de famille : Comme les vieux ont chanté, ainsi les jeunes jouent de la flûte Toile 165 x 237 cm 1 200 000 / 1 500 000 e Provenance : Au couvent des frères Cellites à Anvers Coll. P.J.F.Vrancken à Lokeren, Sa vente après-décès à Anvers, le 15 mai 1838 (1.825 Fr), p. 15, n° 31 Acquis à cette vente par M. Thijs de Bruxelles pour le compte du duc Prosper d’Arenberg Coll. duc d’Arenberg jusqu’en 1965 Coll. R.V. de Ramée, Ostende et Roquebrune-Cap Martin en 1965 Acquis de Simone de Ramée, sa fille, en 1986 par la mère du propriétaire actuel Exposition : Exposition Jacob Jordaens, Anvers, 1905 Œuvres en rapport : -Gravé par François-Auguste Moitte (1748-vers 1790) sous le titre Récréation de la table avec la légende : Dédié à Monsieur Jeaurat peintre du Roy …/J.Jordaens pinxit/F.A. Moitte filius sculpt. (Cote BNF, Paris : AA-85-FOL) - Dessin préparatoire : Joueur de cornemuse conservé par la Fondation Custodia à l’Institut néerlandais de Paris( Inv.469, Sanguine et pierre noire, 249 x 278 mm) Bibliographie : P. GENARD : Notice sur Jordaens, suivi du catalogue (Gand, 1852), décrit p. 34 sous le n°22 W. BURGER (en réalité Théophile Thoré): Galerie d’Arenberg à Bruxelles: Etude sur les peintres flamands et hollandais, catalogue complet de la collection, (Paris, Bruxelles et Leipzig, 1859), 1° partie, pp. 78-82 et n° 88 pp.168-169 Album de l’exposition Jacques Jordaens, publié par le comité exécutif, Anvers, 1905 (repr. ill. 72a Comme chantaient les vieux pépient les jeunes Mgr le duc d’Arenberg) P. BUSCHMANN : Jacques Jordaens et son œuvre : Etude publiée à l’occasion de l’exposition Jordaens à Anvers (Bruxelles, 1905), décrit p. 109 Gabriel MOUREY : L’ œuvre de Jordaens à l’exposition d’ Anvers in Les Arts, n°56 (août 1906), repr. p. 28 Max ROOSES : Jordaens, sa vie et ses œuvres, (Paris, 1908), décrit p.82 et repr. p.85 (localisé par erreur au palais de Wurzbourg) Leo van PUYVELDE : Jordaens (Paris-Bruxelles,1953), décrit p.141 (comme une réplique d’atelier avec intervention de Jordaens ) [Expo. Anvers et Rotterdam, 1966-1967] Tekeningen van Jacob Jordaens (1593-1678), Cat. par Roger-A d’HULST, (mentionné dans la notice 60, du dessin préparatoire) [Expo. Londres, Paris, Berne et Bruxelles, 1972] Dessins flamands du dix-septième siècle (collection Frits Lugt, Institut néerlandais, Paris), Cat. par Roger-A d’HULST, mentionné dans la notice 40, p.58, du dessin préparatoire) Roger-A. d’HULST : Jordaens drawings, Londres et New-York, 1974, mentionné T. I, p. 221 dans la notice A 129 du dessin préparatoire) [Expo. Paris, 1977-78] Le siècle de Rubens, Cat. dir. par Jacques FOUCART (reconnu dans la notice 72, p. 111 comme une variante par Jordaens) [ Expo, Anvers, 1993] Jacob Jordaens (1593-1678) : tableaux et tapisseries, cat. par R.-A. d’HULST, Nora de POORTER et Marc VANDENVEN, mentionné p.180, note 10 Bibliographie en rapport : [Expo. Ottawa, 1968-69] Jacob Jordaens Cat. par Michael JAFFE R.-A. d’HULST : Jacob Jordaens (Anvers,1982) [Expo. ; Anvers, 1978] Jordaens in Belgisch Bezit cat. par Marc VANDENVEN Autres compositions de même sujet : 1-Musée d’Anvers Toile, 120 x 192 cm signée et datée : J. JORDE. Fecit 1638, porte en cartouche l’inscription : ZOO D’OUDEN. SONGE. SOO PEPEN DE JONGEN), cf. [expo.Anvers,1993] Cat. A55, p.178-179, repr. 2-Déposé par le Louvre au musée de Valenciennes Toile, 154 x 208 cm, vers 1638/40, porte en cartouche l’inscription : Ut Genius. Est Genius/concors consentus ab ortu, cf. [expo.Anvers,1993] Cat. A56, p.182-183, repr.,, acheté en 1791 pour Louis XVI avec Le roi boit du musée du Louvre qui passe pour être son pendant. 3- Anciennement au musée de Berlin, disparue dans un incendie en 1945 Toile, 163 cm x 235 cm, signée et datée Jac. Jordaens 1658 , ancienne collection royale, Cf.: Staatliche Museen zu Berlin : Beschreibendes Verzeichnis der Gemälde im Kaiser-Friedrich-Museum und deutschen Museum, neunte Auflage, Berlin, 1931, n° 879 p.230 et Staatliche Museen Berlin : Die Gemälde Galerie, die vlämischen französischen, englischen und spanischen Meister, 254 Abbildungen, Berlin, 1933 fig. 879 p. 36 4- Jagdschloss Grunewald à Berlin Toile, 120,8 x 186,5 cm, porte une inscription Cogita mori) , vers 1640, cf. [Expo. Ottawa,1968- 69] Jacob Jordaens cat. 66, repr. p.285 5-National gallery of Scotland, Edimbourg Toile, 145,5 x 218 cm (la vieille femme y lit l’inscription: Een nieu liedeken van Callo. Die Geusen) datée 1640, cf. [Expo. Ottawa,1968-69] cat. 67, repr. p.286 6-National gallery of Canada, Ottawa Toile, 145 x 218 cm (la vieille femme y lit l’inscription: Een nieu liedeken van Callo. Die Geusen) datée du début des années 1640, cf. Hulst, 1982, fig.152 p. 184 7- Collection privée, Paris Toile, 211 x 189 cm, signée J.JORDAENS, porte en cartouche l’inscription : SOO D’OUDE..SONGEN. SOO PEPEN DE JONGE.) cf. [expo.Anvers,1993] Cat. A56, p.204-205, repr. 8-Coll. Privée, Gand Toile, 125 x 189 cm, porte une inscription Cogita mori , cf. [Expo.; Anvers, 1978], cat. n° 21, repr. (autre version de la composition 4)

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Attribué à Anthonie VICTORYNS Dirck WYNTRACK (Drenthe 1625 - La Haye 1678) (Anvers vers 1620-1650) 16 L’écharde dans le pied 17 Hommet at ablé dans un intérieur de cuisine Huile sur panneau. Panneau de chêne, une planche, non parquetée, 23,8 x 30 cm agrandie de 1 cm en partie supérieure Au revers deux traverses verticales Traces de signature à droite sur l’entablement de la (Trace de fente horizontale dans la partie supérieure) table : D. W.ntrack 31,5 x 46 cm 2 500 / 3 500 e (Restaurations anciennes) 1 500 / 2 000 e

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Jan van BALEN (Anvers 1611-1654) Attribué à Jan TENGNAGEL (1584-1635) 18 L’enfance de Bacchus 19 Apollon et le roi Midas Panneau de chêne, une planche, non parqueté Cuivre Une inscription au revers : Jan Balen, maître de Rubens 36,5 x 53,5 cm 24,5 x 31,5 cm Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail français 6 000 / 8 000 e d’époque Louis XIII 4 000 / 6 000 e Il existe plusieurs versions, avec des variantes, de cette composition dont le paysage est parfois exécuté par Jan Brueghel le jeune.

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École FLAMANDE vers 1580, suiveur de Michiel COXCIE 20 La nativité entourée d’anges Panneau de chêne, trois planches, non parqueté 108 x 76 cm (Fentes et restaurations) 5 000 / 7 000 e

École ANVERSOISE vers 1620 21 La circoncision Panneau de chêne, trois planches, renforcé 98 x 73 cm (Fentes, soulèvements et petits manques) Porte au revers la marque au fer de la main d’Anvers

20 800 / 1 200 e

Attribué à Johannes LINGELBACH (1622-1674) 22 Scène de port italien animé de personnages orientaux Toile 59 x 49 cm (Petits accidents) Sans cadre 4 000 / 6 000 e

École FLORENTINE du XVIIe siècle, entourage de Justus SUSTERMANS 23 Portrait présumé d’Anna de Médicis (1616-1676), fille de Come II, épouse de l’archiduc Ferdinand Charles du Tyrol Toile 137 x 105 cm (Restaurations anciennes) Sans cadre 1 000 / 1 200 e

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École HOLLANDAISE vers 1630, suiveur de Pieter LASTMAN 24 Portrait d’un gentilhomme russe Panneau de chêne, trois planches, renforcé 98 x 70 cm (Fentes et manques) Sans cadre 3 000 / 4 000 e

École FLAMANDE vers 1640 25 Le repos de Saint Jacques de Compostelle Cuivre Une inscription au revers : SVATACOPIUS 24 18,5 x 23,5 cm 1 000 / 1 500 E

Attribué à Paulus MOREELSE (1571-1638) 26 Portrait d’homme portant une fraise Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 60 x 55 cm 2 000 / 3 000 e

École HOLLANDAISE du XIXe siècle, dans le goût de Paulus MOREELSE 27 Portrait de femme à la coiffe Toile 64 x 56 cm 300 / 400 e

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Alexander COOSEMANS (Anvers 1627 - Anvers 1689) 28 Nature morte de fruits, légumes et pièces d’orfèvrerie sur un entablement de pierre Toile 92 x 116 cm Signée sur l’entablement : Alex. Coosemans f 100 000 / 120 000 e Provenance : Vente anonyme Christie’s, Londres, 10 juin 1932, lot 47, 34,5 x 44 in. signé sur l’entablement (d’après la vente de 1997) Coll. Schäfer à Prague en 1933, comme Jan David de Heem (avec un certficat de Gustav Glück du 21 octobre 1933, qui le situe vers 1665, comme une œuvre tardive de Jan Davidz. de Heem) Vente anonyme, Dorotheum, Vienne, 6 mars 1996, lot 119, repr. (porte une signature en bas, à gauche : J.D de Heem ) Vente anonyme, Fischer, Luzern, 23- 24 avril 1998, lot 2017, repr. (signé sur l’entablement : Alex. Coosemans f.)

Alexandre Coosemans a débuté en 1641 dans l’atelier du plus grand peintre de natures mortes à Anvers : Jan Davidz de Heem, et certaines de leurs œuvres ont pu être confondues. L’élève reprend au maître le goût pour des compositions savantes, mêlant éléments naturels et pièces de vaisselle nordiques. Marqués par la découverte du microscope, les artistes du Nord s’attachent à transcrire la réalité telle que la perçoit l’œil, et reproduisent chaque détail. En témoigne ici le minuscule escargot sur la coupe. Un séjour en Italie dès 1649 l’amène à découvrir l’opulence de la nature morte romaine et à introduire dans les siennes des fruits méditerranéens, figues et grenade par exemple, qu’il dispose sur des entablements de pierre. Il aime jouer des contrastes lumineux pour donner de la profondeur à ses tableaux. Nous pouvons rapprocher notre nature morte de celle passée en vente chez Sotheby’s, à Londres, le 29 octobre 1998 (n° 53, repr., Toile, 58,5 x 84,5 cm, signé : Alex Coosemans. f.) L’attribution à Alexander Coosemans a été confirmée le 12 janvier 1996 par Fred Meijer qui date le tableau des années 1660.

Bibliographie en rapport : Didier BODART : Alexander Coosemans (Anvers, 1627-1689) in : sous la dir. de Gianluca et Ulisse BOCCHI : Pittori di natura morta a Roma artisti stranieri (1630-1750), Viadana, 2005 ; pp. 77-83

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Jan Davidsz DE HEEM (Utrecht 1606 - Anvers 1684) 29 Vanité au bouquet de fleurs Toile 110 x 87 cm Signé du monogramme en bas à gauche (sur le sceau) : IDH Signé en bas à gauche (sur la feuille de papier) : JD heem 300 000 / 400 000 e Provenance : Collection S.R.W. Blathwayt, Dyrham Park, Gloucestershire. Galerie Leger, Londres, 1956. Vente Amsterdam, Sotheby’s, 31 octobre 1977, n° 54 ; acquis à la vente par le propriétaire. Au XVIIe siècle, on appelle vanité, des compositions où sont présents des objets évoquant la mort, la résurrection ou le temps : crâne, sablier, fleurs… Elles ont un réel rôle pédagogique car les objets d’art, de puissance, de richesse ou de plaisir sont autant de biens périssables qui conduisent au péché tandis que “penser à la mort conduit à l’humilité et au détachement des biens, libère l’homme de l’orgueil, source de péché” (voir le catalogue de l’exposition Les Vanités dans la peinture au XVIIe siècle, Méditations sur la richesse, le dénuement et la rédemption, Caen, Musée des Beaux-Arts, 1990, p. 212). L’effet décoratif que l’on perçoit aujourd’hui l’a emporté sur la fonction symbolique, faisant oublier leur sens religieux et moral. Ici, Jan-Davidsz de Heem insiste sur la fragilité de l’existence humaine (bouquet de fleurs) mais l’image de la mort, illustrée par le crâne, couronné de lierre, symbole de la persistance de l’âme après la mort et par le crucifix n’est pas négative car elle est dominée par la rose, symbole de résurrection. Cette vanité est en réalité une allégorie chrétienne au message fort souligné par le texte de la lettre : “Mais à la plus belle fleur / on ne la regarde pas”. Une autre version, avec des variantes et datée vers 1645, est conservée à la Alte Pinakothek de Munich, (voir S. Segal, Jan Davidsz de Heem und zein Kreis, Braunschweig, 1991, n° 32, reproduit). La confrontation des deux tableaux, réalisée à la Alte Pinakothek, a permis à Fred Meijer de considérer notre tableau comme une version antérieure à celle de Munich qu’il date de 1643/1646 et marque les débuts de De Heem pour les natures mortes aux larges fleurs. Il n’a pas été modifié et compte moins de fleurs que la version de Munich, exécutée par Jan Davidsz de Heem puis “modernisée” après 1660 par l’ajout de fleurs par le peintre anversois Nicolaes van Verendael ce qui lui enlève son message allégorique et constitue ainsi la grande différence avec notre version. Le tableau que nous présentons est la première œuvre de réelle ambition, dans le domaine des fleurs associé à la vanité, exécutée par de Heem. Ce sujet, nouveau pour l’artiste en 1645, sera un succès dans les décennies qui suivront et la composition, reprise ensuite par son fils Cornelis de Heem (exemple dans une collection particulière à Londres ; voir S. Segal, opus cité supra, n° 35, reproduit). Fred Meijer confirme dans une lettre du 18 octobre 2004 qu’il voit dans notre tableau une importante étape dans l’œuvre de Jan Davidsz de Heem. Nous le remercions pour son aide dans la description du tableau qu’il a inclus dans le catalogue raisonné de l’artiste en préparation.

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31 École ALLEMANDE du XVIIe siècle École HOLLANDAISE du XVIIe siècle, suiveur de Herman van SWANEVELT 31 La vision de Saint Hubert Toile 32 Tobie et l’ange 50 x 60,5 cm Panneau de chêne, une planche, non parqueté 4 000 / 6 000 e 37,5 x 50,5 cm Une étiquette au revers du cadre : 13463 (Restaurations anciennes) 1 500 / 2 000 e

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Liéve Pietersz VERSCHUIR École HOLLANDAISE du XVIIe siècle, (Rotterdam vers 1630-1868) entourage de Jan (Hermafrodito) LINSEN (1602-1603 - Hoorn 1635) 33 Marine Toile 34 Paysage de campagne avec des ruines antiques près 61,5 x 81 cm d’un puits Signé en bas à droite : Verschuir Huile sur panneau 12 000 / 15 000 e Chêne 32 x 48,5 cm (Quelques restaurations ; traces de fente horizontales) 2 500 / 3 500 e

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Hendrick VALCK Dans le goût de Albrecht DÜRER (1471-1528) (École Hollandaise du dernier tiers du XVIIe siècle) 36 Père et ses deux filles 35 La Rixe de village Huile sur panneau Huile sur toile Parquetage 63,5 x 76,5 cm 42 x 55,5 cm 3 500 / 4 500 e (Quelques surpeints et restaurations) 2 000 / 3 000 e

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FINCKENZELLER (Actif à Augsbourg et Munich au début du XVIIIe siècle) 37 La relique merveilleuse Huile sur papier marouflé sur toile Signé et daté en bas à droite : Fr : Se : FinckhenZeller 1747 105 x 73 cm 6 000 / 8 000 e Cadre en bois sculpté et doré de style Rocaille à décor de larges coquilles dans les coins et dans la partie supérieure (acc.). La composition décrits les effets médicinaux, merveilleux et bienfaisants, d’une relique conservée depuis le XIe siècle dans l’église sainte – Croix de la ville d’Augsbourg, que l’on aperçoit dans le fond de la composition. Cette relique, une hostie miraculeuse, est figurée dans son reliquaire dévoilé par des anges, tout resplendissant de lumière. Les pouvoirs efficients de cette relique sont mis en parallèle avec ceux de la médecine des hommes. Dans la partie inférieure une figure féminine debout, le coude droit posé sur un livre de médecine, entouré du serpent des médecins, est campée dans une attitude pleine de superbe comme une allégorie de la guérison des malades, béquilleux et estropiés, par les moyens de la science de l’époque, avec à ses pieds coraux, perles et fioles censés être pourvus de qualités thérapeutiques.

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École de Jan van HUYSUM (Amsterdam 1682-1749) École FLAMANDE vers 1800, suiveur de Jan Frans van DAEL 38 Paysage de campagne aux abords d’une ville antique avec à gauche un cénotaphe 39 Nature-morte à l’épi de maïs et divers fruits sur un Huile sur panneau. Chêne entablement 17 x 23,5 cm Panneau de chêne, deux planches, renforcé (Petites restaurations) 35,5 x 46 cm 1 200 / 1 500 e (Fentes et petits manques) Provenance : 2 000 / 3 000 e Versailles, Etude Chapelle, Perrin, Fromentin, 17 avril 1983, n° 66 (attribué à Pieter van Bloemen).

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École FLAMANDE vers 1700, entourage d’Abraham GENOELS 40 Enée et Tiberinus Romulus et Rémus découverts par le berger Faustulus Paire de toiles 1) 87 x 133,5 cm 2) 89 x 130 cm La première sans cadre 6 000 / 8 000 e Les deux tableaux illustrent deux épisodes de la fondation de Rome. Enée attristé par la guerre menée par Turnus s’endort près du Tibre, dans le latium. Le dieu du lieu, Tiberinus lui apparait pendant son sommeil, le rassure sur sa destinée en lui annonçant l’imminence de la fondation d’Albe par Ascagne. Romulus et Rémus, fils de Rhéa Sylvia, fille d’un roi d’Albe, sont enlevés à leur mère et abandonnés au bord du Tibre. Allaités par une louve, ils sont découverts et recueillis par le berger Faustulus. Arrivés à l’âge adulte, ils décident de créer une ville sur l’île du Tibre où les dieux leur ont sauvé la vie : Rome.

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Eugène VERBOECKHOVEN Carlos de HAES (Bruxelles 1827 - Madrid 1862) (Warneton 1798 - Schaerbeek 1881) 42 Paysage de campagne à la rivière avec un pâtre et 41 Chèvre et moutons au repos son troupeau Panneau de chêne, une planche, non parqueté Huile sur toile 40 x 51 cm 54 x 72,5 cm Signé et daté en bas à droite : Eugène Verboeckhoven / 1841 Signé en bas à droite et daté 52 3 000 / 4 000 E 6 000 / 8 000 e

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Johann Hermanus KOEKKOEK (Véré 1778 - Amsterdam 1851) Bartholomeus Johannes van HOVE (La Haye 1790 - 1880) 43 Les rescapés de l’Eclair d’Anvers sur une plage 44 Vue présumée de la ville de Hoorn traversée par un Panneau de chêne, deux planches, non parqueté canal 57 x 82,5 cm Panneau d’acajou Signé en bas vers la droite, sur une barque : J.H. Koekkoek 61 x 80,5 cm Signé et daté en bas à droite : B.J. van Hove / 1840 10 000 / 12 000 e 6 000 / 8 000 e A partir de 1834, la Marine Royale belge, encouragée par le roi Léopold 1er, promeut le commerce maritime et la politique d’expansion coloniale. La Marine Royale fournit des membres d’équipages à des armateurs ou arme elle- même des navires tels que le cutter L’Eclair qui effectue une campagne marchande en Algérie en 1835.

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Jean Henri de COENE (Nederbrakel 1798 - Bruxelles 1866) 45 Jeune femme tenant une lettre devant une balustrade Panneau, une planche, non parqueté 21 x 18,5 cm Signé en bas à droite : Henri Decoene

1 500 / 2 000 e

Hermann WERNER (Samswegen 1816 - Düsseldorf 1905) 46 La confidence à la grand-mère Huile sur panneau 45 29 x 23,8 cm Signé en bas à gauche et daté 82 Beau cadre en bois et stuc doré du XIXe siècle

1 200 / 1 500 e Exposition : Dusseldorf (d’après une étiquette apposée au revers).

Emmanuel NOTERMAN (Oudenarde 1808 - Anvers 1863) 47 Singerie : le marchand ambulant Panneau Signé en bas à gauche : Enel Noterman 32 x 23,5 cm 1 500 / 2 000 e

École ITALIENNE du XVIIe siècle, suiveur de SASSOFERRATO 48 Vierge aux mains jointes Toile 47 x 36 cm (Restaurations) 600 / 800 e

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Attribué à Pierre LETELLIER (1614-1676) 49 Saint Joseph et l’Enfant Jésus Toile 175 x 118 cm 12 000 / 15 000 e

Attribué à Letellier, artiste de Rouen, notre tableau porte en bas à droite une plaque datée de 1650 et présentant le chiffre enlacé des initiales de Henriette-Catherine de Joyeuse (1585-1656) et de son second mari, Charles Ier de Lorraine. Le blason représenté en bas à droite illustre cette alliance puisque la moitié gauche du blason correspond aux armes de la maison de Lorraine tandis que la partie droite illustre les armes de la maison de Joyeuse. Les armes sont entourées de la cordelière de veuve car Charles 1er de Lorraine est mort en 1640. Si le culte de saint Joseph se développe avec la Contre-réforme, on peut voir aussi ici une iconographie en rapport avec la naissance en 1650, date de notre tableau, de Louis-Joseph, duc de Lorraine-Guise, petit-fils d’Henriette-Catherine de Joyeuse.

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Charles POERSON (Vic-sur Seille 1609 - Paris 1667) 50 Le martyre de Saint Sébastien Panneau de chêne, trois planches, non parqueté, de forme chantournée en partie haute 137 x 56 cm Signé en bas, à droite : POERSON/I.Fecit Au dos, une inscription effacée : …par Mademoiselle de Mailly en 1868 … (Fentes) 150 000 / 180 000 e Provenance : - Probablement à Eglise Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris jusqu’à la Révolution -Coll. Chanoine Plaissonnet à Lure (Haute-Saône) en 1910 -Par succession, chez sa nièce Mademoiselle Marguerite Witzmann -Légué par celle-ci aux Orphelins d’Auteuil -Acquis des Orphelins d’Auteuil le 14 mars 1942 (4.000 Frs) par le père de l’actuel propriétaire

Bibliographie : Barbara Brejon de Lavergnée, Nicole de Reyniès et Nicolas Sainte-Fare Garnot : Charles Poerson (1609-1667), Paris, 1997 , correspond probablement à la mention n° 1145 de la page 252 Gustin (Clémentine) : Charles Poerson (1609-1667), mémoire de maîtrise de l’université de Paris IV, septembre 1993, correspond probablement à l’un des deux tableaux mentionnés p. 162

Avant d’être le meilleur collaborateur de Vouet, Charles Poerson , d’origine lorraine, a peut-être côtoyé Georges de La Tour.. Il passe en effet quelques années à Vic-sur-Seille, centre important au XVII° siècle car il est le siège de l’administration de l’évêché de Metz. S’y développe une école de peinture qui a pour vocation de diffuser les images des saints que le protestantisme avait rejetées. C’est donc au contact de peintres de sujets religieux que Charles Poerson a reçu une première formation, donnant une grande importance au dessin et à la rigueur de la construction. Il passe ensuite quelques années à Nancy où travaille le peintre Jean Leclerc . Celui-ci a rapporté de Venise une grande amitié pour Carlo Saraceni et une nouvelle manière de peindre des silhouettes déhanchées avec des couleurs claires et vives. Cette influence est visible dans tout l’œuvre de Charles Poerson, et dans le Martyre de Saint Sébastien en particulier. Poerson profite de la présence des troupes de Louis XIII à Nancy en 1633 pour organiser un voyage à Paris et c’est ainsi qu’on le retrouve auprès de Simon Vouet. Pendant trois ans, les deux artistes travaillent ensemble à des commandes civiles et religieuses avant que Poerson ne prenne son indépendance. Le May de Notre-Dame ( la Prédication de Saint Pierre) qu’il réalise en 1642 le fait remarquer et il reçoit une commande pour l’oratoire d’Anne d’Autriche au Palais-Royal. Reçu à l’Académie en 1651, il y remplacera Charles Le Brun en tant que recteur en 1658, preuve de la notoriété qu’il a su atteindre ! Nous savons par les inventaires révolutionnaires qu’Alexandre Lenoir reçut au dépôt des Petits-Augustins du citoyen Le Mounier, membre de la commission des Monuments, les objets suivants qu’il a retirés de la ci-devant paroisse Saint Germain l’Auxérois (à Paris), savoir…2 panneaux, par Poerson le père. Il est fait mention en effet sous le N° 1144, Saint- Michel par Poerson (moyen tableau) et sous le N°1145, Saint Sébastien et Saint Roch (sur bois par le même) . Il s’agit très probablement de notre Saint Sébastien qui ferait donc partie d’une paire. Son format laisse supposer qu’il puisse s’agir d’un volet de triptyque. Charles Poerson attache une grande importance à l’éclairage. Par leur mise en lumière, il met en évidence les éléments essentiels de ses tableaux. Son originalité réside ici dans la division du feuillage en deux parties : une zone d’ombre et une zone pénétrée par la lumière qui inonde la très belle tête du saint, lumière divine qui lui apporte la couronne du martyr. Son visage est proche de ceux que l’on peut voir dans les décors réalisés pour le cabinet de Madame de la Meilleraye, au pavillon de l’Arsenal, à Paris. C’est également la lumière qui sculpte la musculature du saint dont le torse est traité comme celui de Neptune dans La dispute entre Minerve et Neptune (toile, 156 x 106,5 cm, cf. Poerson, 1997, fig. 55, p. 138 ), tableau que Clémentine Gustin-Gomez rattache à sa période de collaboration avec Vouet, dans les années 1634-1635 (cf. Gustin, p.53).

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École LORRAINE du XVIIe siècle, suiveur de Jean LE CLERC École FRANCAISE vers 1660, suiveur de Claude VIGNON 51 La Sainte Famille avec Sainte Anne 52 Le Christ et les pèlerins d’Emmaüs Toile Toile 68 x 84 cm 101 x 144 cm Cadre en bois sculpté et doré, travail français du XVIIe (Restaurations anciennes) siècle Sans cadre 1 500 / 2 000 e 3 000 / 4 000 e

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Attribué à Jean-François de TROY (Paris 1679-1752) École LORRAINE première Moitié du XVIIe siècle 53 Danaé, La fille du roi d’Argos, Danaé, retenue 54 La rixe des villageois prisonnière, reçoit Jupiter sous forme d’une pluie d’or Huile sur toile Huile sur toile 55 x 79,3 cm 79 x 96 cm 6 000 / 8 000 e (Légèrement agrandi sur le pourtour) 5 000 / 6 000 e Analogie : Paris, collection Pierre Crozat, vente mi-juin 1751, n° 97 (disparu)

Bibliographie : Christophe Leribault, Jean – François de Troy, sous le n° P. 45, p.231 “Autre version comportant de nombreuses modifications” (Arthena 2002).

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Attribué à Juste d’EGMONT (1601-1674) 55 Portrait d’homme en armure Toile 150 x 117 cm (Restaurations anciennes) 8 000 / 12 000 e

École FRANCAISE vers 1830, suiveur de Simon VOUET 56 Le repos de Diane dans un ovale peint Cuivre 18,5 x 22,5 cm Le tableau s’inspire d’une composition de Simon Vouet conservée à Hampton Court

800 / 1 000 e

55 École LORRAINE ver 1660, entourage de Jean BOLLERY 57 Sainte Elisabeth de Hongrie donnant à manger et à boire aux pauvres et aux malades Toile, réduite sur les bords latéraux 135 x 97 cm (Restaurations) Porte une ancienne attribution à Bassano.

4 000 / 6 000 e

Le tableau illustre un épisode de la vie de sainte Elisabeth de Hongrie relatée dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine : Sainte Elisabeth est reconnaissable à sa fine couronne car elle ne porte jamais de vêtements précieux et elle est assistée de sa fidèle chambrière, mentionnée dans la Légende Dorée. Elle nourrissent les pauvres et les malades.

École ROMAINE vers 1700, entourage de Michele ROCCA 58 Bacchanale Toile 51 x 80 cm (Restaurations anciennes) Sans cadre 1 200 / 1 500 e

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Attribué à Alexis-Simon BELLE (1674-1734) 59 Portrait d’homme en armure Toile 97,5 x 82 cm (Restaurations anciennes) 10 000 / 15 000 e

École FRANCAISE vers 1800 60 Rencontre de promeneurs dans un paysage Paire de toiles de forme ovale 45,5 x 32 cm (Restaurations anciennes) 59 800 / 1 000 e

Attribué à Pierre GOBERT (1662-1744) 61 Portrait d’une jeune femme de qualité en Junon, un sceptre à la main, appuyée sur le globe terrestre Huile sur toile 32 x 23,5 cm (Restaurations) 1 500 / 2 000 e

Attribué à Etienne AUBRY (1745-1781) 62 La piété filiale Toile 26 x 31,5 cm 800 / 1 200 e

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Attribué à François de TROY (1645-1730) 63 Portrait présumé de Henri Pileur de Brévannes, archevêque de Saintes Huile sur toile de forme ovale (vieux vernis jauni et encrassement) Au revers un papier collé sur la toile avec une inscription à l’encre noire : “Peint - Par Philippe de Champagne” 73 x 54 cm 2 500 / 3 500 e Henri III-Augustin Le Pileur (1650-1726) fut évêque de Saintes (1711-1716)

École FRANCAISE du XVIIIe siècle 64 Jeune femme faisant des bulles de savon Jeune femme faisant une guirlande de fleurs 63 Paire de toiles marouflées sur panneaux 11 x 9,5 cm Portent une ancienne attribution à Jean-Baptiste Pater

1 200 / 1 500 e

École FRANÇAISE vers 1640, entourage de Sébastien BOURDON 65 Portrait de gentilhomme Cuivre de forme ovale 7,5 x 6 cm 1 000 / 1 500 e

Julius JACOB le vieux (Berlin 1811-1882) 66 Gentilhomme vérifiant l’heure Panneau d’acajou, une planche, non parqueté 35,5 x 26 cm Signé en bas à gauche: J. Jacob (Soulèvements et petits manques) 800 / 1 000 e

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Attribué à Jacques-François COURTIN (1672-1752) 67 Jeune femme s’habillant pour un bal masqué Toile ovale 103 x 91 cm (Restaurations anciennes) 8 000 / 10 000 e

Charles HOGUET (Berlin 1821-1870) 68 Rue de village animé de promeneurs et d’une jeune fille tenant un panier de linge Panneau de chêne, une planche, non parqueté 23,5 x 33,5 cm Daté en bas à droite : 56 600 / 800 e

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Johan-Michael BAADER (Eichstädt 1736 - Paris 1792) 69 Jeune garçon tenant un livre Toile rectangulaire mise à l’ovale postérieurement 54 x 46 cm Signée et datée en bas en bas à droite: Baader / à Paris 1774 2 200 / 2 500 e Après une première formation en Allemagne puis à Rome auprès de Mengs, Baader arrive à Paris et se lie d’amitié avec le graveur Wille qu’il accompagne au cours de ses excursions d’études dans les environs de Paris. En 1775, il est membre de l’Académie de saint Luc et prend le titre de “peintre de l’Archevêque d’Eichstädt”, sa ville natale en Bavière où il séjourne pendant quelques mois en 1784. Peintre réaliste, il exécute des tableaux d’histoire et des portraits.

Georg SCHILDKNECHT (Furth 1850 - ? ) 70 Tête de vieille paysanne Toile 21,5 x 17,5 cm Signée en haut à gauche : G.Schildknecht et localisé en haut à droite : Schondorf 800 / 1 000 e

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Attribué à Charles François HUTIN (1715-1776) 71 Portrait d’homme barbu lisant Toile 62 x 52 cm 4 000 / 5 000 e Provenance : Collection du doteur Girou de Buzareingues vers 1870. Resté depuis chez les descendants. Porte une ancienne attribution à Vien.

Dans le goût de Jean VALETTE PENOT 72 Trompe-l’œil aux pistolets, montre et médaillon de Charles Quint Toile 53 x 36 cm 89 1 200 / 1 500 e

Attribué à Jean-Jacques LE BARBIER, dit l’ainé (1738-1826) 73 Cupidon vérifiant ses flèches dans un paysage Panneau de noyer, une planche, non parqueté 31 x 24 cm 1 200 / 1 500 e Ce tableau est à rapprocher d’une composition de Le Barbier, L’Amour brûlant ses ailes, toile, 48 x 55,5, signée et datée 1778 en bas à gauche, passé en vente à Paris, Me Ader-Picard-Tajan, 17 juin 1985, n°115 repr.

Attribué à Juan Bautista Martinez del MAZO (1612-1667) 74 Portrait d’un avocat Toile 74 x 58 cm (Restaurations) 3 800 / 4 000 e

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Attribué à Alexandre François DESPORTES (1661-1743) 75 Portrait de monsieur Paris, fermier général du Dauphiné, en chasseur, sur fond de paysage Toile 146 x 113 cm 15 000 / 20 000 e Provenance : Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, (Maîtres Poulain et Lefur), 3 Juillet 1991, n° 59, reproduit en couleur ; Vente anonyme, Paris, Espace Tajan, (Maître Tajan), 17 décembre 1997, n° 318 reproduit en couleur ; Vente anonyme, Paris, Drouot Richelieu, (Maître Tajan) 19 décembre 2001, n° 67 reproduit en couleur Une autre versions de ce portrait, anciennement dans la collection William S. Kimbell avant 1924 a figuré à la vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, (Maître Tajan) 29 mars 2001, n° 116.

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Nicolas Henry JEAURAT de BERTRY (1728-1796) 76 Objets de curiosité disposés sur une table qui surmonte une mappemonde et des instruments de musique Buste de femme et panier d’osier rempli de feuilles de musique disposés près d’un bureau en marquèterie Paire de toiles, devant de cheminée Objets de curiosité : signé en bas vers la gauche sur une feuille de musique : Jeaurat de Bertry / pxt 1777 Buste de femme : signé en bas vers la gauche sur une feuille de musique : Jeaurat de Bertry / pxit En 1775 89,5 x 117,5 cm 60 000 / 80 000 e Bibliographie : Michel et Fabrice Faré, La Vie Silencieuse en France, La Nature Morte en France au XVIIIe siècle, Fribourg, 1976, p. 200, fig. 304 et 305 : « Le Désordre d’un Cabinet sert de thème à Jeaurat de Bertry dans deux compositions traitées librement en devants-de- cheminée. L’une signée et datée de 1775 assemble maints objets sur une table : coquilles, silex, serpent dans un bocal, Manuel du naturaliste dédié à M. de Buffon nous avertissent sur les goûts de l’amateur. Sous le meuble sont entassés un globe et des volumes dont un livre de musique avec pages froissées : Les danses amusantes, un violon, un cor, une flûte. L’autre devant de cheminée, signé et daté 1777 est composé, en trompe l’œil, d’un fauteuil et d’un bureau de marqueterie ; sur le bureau sont posés un bougeoir, un encrier et différents objets : oraison funèbre, dictionnaire de l’industrie, lettre adressée à Monsieur Duchesne, contrôleur des rentes, rue Saint André des Arts. »

Fils du graveur Edme Jeaurat et élève de son oncle Etienne Jeaurat, Nicolas Henry Jeaurat de Bertry se spécialise dans la représentation de la vie silencieuse à la manière de Chardin. Ses morceaux de réception à l’Académie en 1756 représentent l’un une Nature morte aux ustensiles de cuisine (conservé à l’Ecole des Beaux Arts de Paris), l’autre un Trophée militaire (conservé au Musée de Fontainebleau). Pensionnaire de la reine Marie Leczinska, le peintre est tenu de vivre à Versailles où il demeure jusqu’à la mort de la reine en 1768. Nos tableaux sont à rapprocher des deux tableaux de l’artiste, Table et instruments de musique (toile, 96 x 141cm, musée de Cambrai) et Les instruments des arts (Toile, 85 x 110cm, collection particulière) reproduits dans l’ouvrage cité en référence. L’effet de trompe l’œil des tableaux est lié au nouveau courant philosophique du siècle des Lumières où les sciences et l’être humain sont au centre de la pensée et se substituent peu à peu à la religion et à Dieu.

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77 École FRANCAISE, 1804, entourage de Jean-Louis PREVOST 77 Nature-morte au panier de pêches et de roses sur un entablement Nature-morte au panier de pêches et de poires Paire de panneau de noyer préparés 33,5 x 43,5 cm Nature-morte au panier de pêches et de roses sur un entablement : monogrammé et daté en bas à gauche: PL (liés) 1804 Nature-morte au panier de pêches et de poires : monogrammé et daté en bas à droite : PL (liés) 1803 2 000 / 3 000 e

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École FRANCAISE vers 1800 École FRANCAISE du XIXe siècle, dans le goût d’Antoine WATTEAU 78 Nature morte aux figues dans une corbeille d’osier posée sur un trépied 79 Le Contrat de Mariage Sur sa toile d’origine Toile 37 x 45 cm 52 x 65 cm (Restaurations anciennes) Porte une ancienne attribution à Pierre-Antoine Quilliard. 2 000 / 3 000 e 1 200 / 1 500 e Notre tableau s’inspire d’une composition d’Antoine Watteau conservée au musée du Prado à Madrid.

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Nicolas-André MONSIAU (Paris, 1754 - Paris, 1837) 80 La Folie conduisant l’Amour Toile 61 x 50 cm Signé et daté en bas, à droite : n.monsiau 1796 20 000 / 30 000 e

Provenance : Vente anonyme, Paris, Galerie Charpentier, Me Ader, 24 juin 1955, n°18, repr.

Après une première formation auprès de Peyron, Monsiau jouit de la protection du marquis de Corberon, ce qui lui permet de séjourner à Rome de 1776 à 1780. Il y rencontre le principal rival de son premier maître : Louis David et Henri de Valenciennes, grands noms du néo-classicisme. De retour à Paris, il expose régulièrement et se fait connaître jusqu’à être reçu à l’Académie comme peintre d’histoire le 3 octobre 1789 mais la Révolution modifie sa carrière : très marqué par la guillotine de ses deux protecteurs Messieurs Daucourt et de Corberon en 1793 et 1794, il délaisse quelque temps la peinture pour s’adonner au dessin et à l’illustration d’œuvres littéraires (Les Contes de La Fontaine, La sainte Bible, Ovide, …). Alors que le Dictionnaire général des artistes de l’Ecole française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours ( E.Bellier et L.Auvray, T.II p.112, Paris, 1885) ne mentionne aucune œuvre exposée entre 1793 et 1798, apparaît La Folie conduisant l’Amour, signé et daté 1796. Le sujet est proche d’une fable de La Fontaine : L’Amour et la Folie (livre XII) qui relate comment la Folie ayant, à la suite d’un différend, crevé les yeux et affublé d’une paire d’ailes l’Amour, a été condamnée par l’assemblée des dieux à guider celui-ci.

Monsiau avait déjà abordé ce thème au Salon de 1793 sous le numéro 2 : L’ Amour & la Folie. dessin à l’aquarelle. hauteur 15 pouces, largeur 12 (40 x 32 cm). Ce dessin fut attribué la même année à Auguste Père à la loterie de la Société des Amis des Arts, association de souscripteurs créée en 1789 pour soutenir les artistes vivants.

La beauté des draperies, la mise en lumière des corps allongés, la finesse de la matière sont des caractéristiques de Monsiau que l’on retrouve dans le tableau qu’il a présenté au Salon de 1798 : Zeuxis choisissant ses modèles (toile, 95,5 x 128, 5 cm, signée et datée 1797, vente Sotheby’s, Monaco, 21 juin 1986, n°64, repr.). Le sentier rocailleux parsemé de plantes traitées avec précision rappelle celui où évolue Alexandre domptant Bucéphale dans le tableau présenté au Salon du Louvre en 1787 et sur lequel il fut agréé par l’Académie (toile, 300 x 248 cm, signé et daté 1786, vente Sotheby’s, Monaco, 7 décembre 1990, n° 55, repr.). Le tableau est gravé dans le recueil conservé au département des estampes de la Bibliothèque Nationale à Paris : Monsiau illustrateur/Œuvre de Monsiau sous la cote DC-38 (A)-FOL .

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Attribué à Léonard DEFRANCE, dit DEFRANCE de LIEGE (1735-1805) 81 Un marché aux bestiaux dans une ville belge Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 47,5 x 65,5 cm Traces de signature en bas à droite Porte une ancienne attribution à Demarne 2 500 / 3 000 e

École FRANCAISE du XIXe siècle, dans le goût de Joseph VERNET 82 Pêcheurs sur un rivage rocheux au soleil levant Réunion de pêcheurs autour d’un feu au clair de lune Paire de toiles Pêcheurs sur un rivage rocheux au soleil levant : 71 x 103 cm. Reprise d’une composition de Joseph Vernet gravée par Leveau “l’aurore d’un beau matin” Réunion de pêcheurs autour d’un feu au clair de lune : 68 x 103 cm (Accidents et manques) L’un sans cadre 5 000 / 6 000 e

Attribué à Alexandre Jean NOEL (1752-1834) 83 Mer agitée sur une côte rocheuse Toile marouflée sur contreplaqué 67 x 94 cm (Restaurations) 3 000 / 4 000 e

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Jean-Baptiste ISABEY (Nancy 1767 - Paris 1855) 84 Portrait de jeune femme au voile blanc Toile de forme ovale 16 x 14,5 cm 4 000 / 5 000 e

Attribué à Alexandre COLIN (1798-1873), d’après Van Dyck 84 85 Portrait du duc Wolfgang Wilhelm de Pfalz-Neuburg et Jülich-Berg (1578-1653) Papier marouflé sur panneau 39 x 24,5 cm (Déchirures) 600 / 800 e Notre tableau est la reprise du portrait d’Anton Van Dyck conservé à Brême à La Kunsthalle (toile, 204,5 x 141 cm) probablement par Alexandre Colin. En effet, cet élève de Girodet, lié à Delacroix et Bonington, a repris de nombreuses compositions des grands maîtres dont van Dyck comme en témoigne l’inventaire dressé lors de sa vente après décès à Paris le 2 février 1876 (voir le n° 347, Un homme avec chien).

Attribué à Jean-Victor BERTIN (1775-1842) 86 Une maison à l’entrée d’un parc Sur sa toile et son châssis d’origine 32,5 x 24 cm (Restaurations) 1 200 / 1 500 e

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École FRANCAISE Première Moitié du XIXe siècle, entourage de Louis HERSENT (1777-1860) 87 Portrait en buste de Jacques-Claude Comte Beugnot (1761-1835), Ministre d’État et Pair de France Il arbore une plaque de l’Ordre de la Monarchie aux fleurs de Lys avec le profil d’Henri IV Huile sur toile 93 X 74 cm 4 000 / 6 000 E Après avoir siégé à l’Assemblée Législative (1791) au côté de Danton, et s’être retrouvé à la prison de La Force (1793) sous la Terreur, devint le conseilleur de Lucien Bonaparte au lendemain du 18 Brumaire, puis préfet de Rouen. Ministre des finances pour le royaume de Westphalie de Jérôme Bonaparte (1807), puis préfet de (1813), il remplit provisoirement 87 la fonction de Ministre de l’Intérieur en 1814. Directeur de la police de Louis XVIII, il fut nommé Ministre de la Marine par le Roi (1814-1815), qu’il suivit dans son exil à Gand. Grand Officier de la Légion d’Honneur (1817) il fut nommé par Pair de France (27 juin 1830), et confirmé dans ce titre par Louis-Philippe. Il a laissé des Mémoires couvrant la période de son activité politique (1783-1815).

Attribué à Alexandre Louis Marie Théodore RICHARD (1782-1859) 88 Moulin à eau à Royat Papier marouflé sur toile 50,5 x 36,5 cm Localisé en bas à gauche : à Royat 1 500 / 2 000 e

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89 Louis-Auguste LAPITO Attribué à Jules Romain JOYANT (1803 - 1854) (Joinville-le-pont 1803 - Boulogne sur seine 1874) 90 Vue du grand canal à Venise vers le pont du Rialto 89 Village au pied des montagnes Toile Papier marouflé sur toile 46 x 65 cm 29 x 42,5 cm Porte une signature apocryphe en bas à droite : A. Signé en bas à droite : At Lapito Joyant / 1849 Sans cadre 1 500 / 2 000 e 1 500 / 2 000 e

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Attribué à Victor-François-Eloi BIENNOURRY Antoine CHINTREUIL (1816-1873) (1823-1893) 92 Lever de lune 91 Vue de la campagne romaine avec le mont Soracte Toile Toile marouflée sur panneau 36,5 x 68 cm 26 x 43 cm Signé en bas à droite : Chintreuil 1 200 / 1 500 e Au revers, un cachet de cire rouge 6 000 / 8 000 e Exposition : Antoine Chintreuil, Musée de Bourg en Bresse, 20 juin au 8 octobre 1973, n°72

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Victor ORSEL (Oullins 1795 - Paris 1850) 93 Le Bien et le Mal Toile, cintrée dans la partie supérieure 60 x 39 cm 2 000 / 3 000 e Elève de Grognard et de Revoil à , puis de Guérin à Paris, Orsel vit à Rome de 1822 à 1830, où il fait la connaissance d’Ingres, puis décore pendant dix-sept ans l’église Notre-Dame-de-Lorette à Paris (travaux qui sont interrompus par sa mort et achevés par Alphonse Périn). Tout deux travaillent en effet côte à côte et entretiennent des rapports très étroits et continus avec les Allemands à Rome, ce qui pousse certains artistes à reconnaître en Orsel “l’Overbeck français”. Peintre allemand, Johann Friedrich Overbeck (1789 -1869) est un membre important du mouvement nazaréen. Les Nazaréens sont un groupe de peintres allemands, fondé en 1809 en réaction contre le néo-classicisme, et qui prône un retour à la peinture religieuse en s’inspirant de l’art des primitifs italiens. Ils cherchent leurs inspirations dans les œuvres d’artistes du XVe et du XVIe siècle, notamment Raphael, Fra Angelico, le Pérugin et Albrecht Dürer, et ont ainsi pour signes distinctifs un intérêt pour l’art d’avant la Renaissance et des convictions religieuses. Or nous avons plusieurs témoignages non équivoques de l’intérêt d’Orsel pour les primitifs et la religiosité des Nazaréens. En effet, c’est à partir de 1827 qu’Orsel évolue nettement vers cette manière nazaréenne dont le chef-d’œuvre est Le Bien et le Mal du salon de 1833 (actuellement au musée des beaux-arts de Lyon, toile, 316 x 205,5 cm). Orsel reste ainsi plus proche des primitifs néo- classiques que du naturalisme ingresque : il privilégie ici les lignes simples, les contours arrêtés, les attitudes un peu raides et l’aspect archaïque des sculpteurs grecs antiques. Mais plus encore que le style d’Orsel, c’est son iconographie volontairement symbolique qui a pu apparaître comme sa véritable originalité. Le premier projet connu pour Le Bien et le Mal est une lettre écrite en 1829 à son ami Périn où Orsel exprime le désir de matérialiser une vision où apparaissent “un ange et un démon se disputant le monde”. Déjà aboutie, malgré quelques variantes dans les bordures et pour le choix de la frise supérieure, notre esquisse est à ajouter dans la connaissance de l’élaboration de cette icône du XIXe siècle. Exécutée en 1829, la toile, exposée au salon de 1833 est perçue par la critique comme une œuvre catholique et Montalembert témoignera en 1833 de “l’estime qu’il faisait de cette œuvre si chrétienne”. Compartimentée en scènes juxtaposées sur fond doré, notre esquisse, comme le tableau, représente le choix donné à l’Homme, dégagé de la responsabilité de Dieu et engageant sa propre lignée. Elle développe ici deux suites de cinq épisodes ainsi qu’une scène centrale, sans compter les figures, ornements et inscriptions qui tout à la fois les séparent et les unissent. Le Bien et le Mal a de fait tout du retable, qui honore “en grand” au registre médian son argument de départ, et en détaille à la prédelle les diverses conséquences, montrant un amour sage qui conduit au bonheur et un amour déréglé conduisant au crime. Par sa philosophie, l’œuvre pourrait se situer dans le contexte des idées de Pierre-Simon Ballanche sur le libre choix de l’Homme. Par sa mise en scène simple, l’œuvre d’Orsel fait retour à l’esthétique médiévale et à la foi prônée par Charles de Montalembert, ainsi qu’à l’idée d’un art nazaréen, au rayonnement désormais européen. En bref, cette moralité d’Orsel tend à nous persuader comme il le dit lui-même qu’ “en ce monde comme en l’autre les premiers pas, bien ou mal dirigés conduisent au bonheur ou au malheur éternel”. Notre esquisse de ce véritable chef d’œuvre d’Orsel est ainsi le précieux témoignage d’un tournant décisif dans la peinture française et fait d’Orsel un membre fondateur de l’école lyonnaise qui, en résonnance avec le mouvement artistique européen, a épousé et exprimé, à cette époque, les grands enjeux philosophiques et religieux du siècle.

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Pierre Charles COMTE (Lyon 1823 - Paris 1895) 94 Un concert à la renaissance Toile 132 x 92 cm Signé en bas à gauche : P. C. COMTE Sans cadre 2 000 / 3 000 e

Alphonse PERIN (Paris 1798 - Paris 1874) 95 Étude de tête de femme Papier 12 x 13 cm 500 / 600 e Provenance : Fonds Savinien Petit, Lille (librairie Raoust). En 1850, à la mort d’Orsel, Alphonse Périn a sollicité Savinien Petit pour venir travailler à l’achèvement des décors des chapelles de Notre-Dame de Lorette. Un fonds de plus de 250 dessins de Savinien Petit a été dispersé à Roubaix le 15 avril 2004. Il provenait de la librairie Raoust fondée à Lille en 1838 et qui a arrêté ses activités très récemment. Dans cette vente, plusieurs œuvres ayant appartenues à Petit, par d’autres membres de la confrérie de Saint-Jean, ont aussi été vendues : trois études peintes d’Alphonse Périn, liées à Notre- Dame de Lorette, des dessins d’Hippolyte-Besson, de Claudius-Lavergne (Paysages d’Italie), de Michel Dumas, mais aussi de Raffet et plusieurs vues du Prince-de-Joinville.

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Jean-Paul LAURENS (Fourquevoux 1838 - Paris 1921) 96 Étude d’un chevalier Toile 60,5 x 27 cm Signé et intitulé en bas à gauche : J. Paul Laurens/Tête d’étude des peintures du/panthéon Dans un cadre d’époque 3 000 / 4 000 e Notre tableau est l’étude de tête d’un personnage figurant sur la frise du Panthéon évoquant la mort de sainte Geneviève.

André DEVAMBEZ (Paris 1867-1943) 97 Autoportrait ? Toile 55 x 38 cm Signé en bas à gauche : André/Devambez 1 500 / 2 000 e

Attribué à Jean-Paul LAURENS (1838-1921) 98 Consécration d’un évêque Toile d’origine, à vue arrondie dans la partie supérieure 49,5 x 27,5 cm Sans cadre 700 / 800 e

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INDEX

ALBANI Attribué à Francesco 4 LAPITO Louis-Auguste 89 AMIGONI Ecole VENITIENNE vers 1730, entourage de Jacopo 8 LASTMAN Ecole HOLLANDAISE vers 1630, AUBRY Attribué à Etienne 62 suiveur de Pieter 24 LAURENS Attribué à Jean-Paul 98 BAADER Johan-Michael 69 LAURENS Jean-Paul 96 BALEN Jan van 18 LE BARBIER, dit l’ainé Attribué à Jean-Jacques 73 BELLE Attribué à Alexis-Simon 59 LE CLERC Ecole LORRAINE du XVIIe siècle, BERTIN Attribué à Jean-Victor 86 suiveur de Jean 51 BIENNOURRY Attribué à Victor-François-Eloi 91 LETELLIER Attribué à Pierre 49 BOLLERY Ecole LORRAINE ver 1660, entourage de Jean 57 LEYDE Ecole FLAMANDE du XVIIe siècle, BOURDON Ecole FRANÇAISE vers 1640, suite de Lucas de 12 entourage de Sébastien 65 LINGELBACH Attribué à Johannes 22 LINSEN ECOLE HOLLANDAISE du XVIIe siècle, CANDIDO Attribué à 10 entourage de Jan (Hermafrodito) 34 CHINTREUIL Antoine 92 COENE Jean Henri de 45 MAZO Attribué à Juan Bautista Martinez del 74 COLIN Attribué à Alexandre 85 MONSIAU Nicolas-André 80 COMTE Pierre Charles 94 MOREELSE Attribué à Paulus 26 COOSEMANS Alexander 28 MOREELSE Ecole HOLLANDAISE du XIXe siècle, COURTIN Attribué à Jacques-François 67 dans le goût de Paulus 27 COXCIE Ecole FLAMANDE vers 1580, suiveur de Michel 20 NOEL Attribué à Alexandre Jean 83 DAEL Ecole FLAMANDE vers 1800, suiveur de Jan Frans van 39 NOTERMAN Emmanuel 47 DE HEEM Jan Davidsz 29 DEFRANCE, dit DEFRANCE de LIEGE Attribué à Léonard 81 ORRENTE Ecole ESPAGNOLE du XVIIe siècle, DESPORTES Attribué à Alexandre François 75 entourage de Pedro 2 DEVAMBEZ André 97 ORSEL Victor 93 DÜRER Albrecht Suite de 36

e PERIN Alphonse 95 Ecole ALLEMANDE du XVII siècle 31 POERSON Charles 50 Ecole ARAGONAISE vers 1420 1 PREVOST Ecole FRANCAISE, 1804, Ecole DES ANCIENS PAYS - BAS vers 1600 14 entourage de Jean-Louis 77 Ecole ANVERSOISE vers 1620 21 Ecole FLAMANDE vers 1640 25 RICHARD Attribué à Alexandre Louis Marie Théodore 88 Ecole LORRAINE première Moitié du XVIIe siècle 54 ROCCA Ecole ROMAINE vers 1700, Ecole FRANCAISE du XVIIIe siècle 64 entourage de Michele 58 Ecole FRANCAISE vers 1800 60, 78 ROTARI École ITALIENNE vers 1720, EGMONT Attribué à Juste d’ 55 entourage de Pietro 9

e FINCKENZELLER 37 SASSOFERRATO Ecole ITALIENNE du XVII siècle, FONTANA Lavinia 5 suiveur de 48 FRANCKEN Attribué à Ambrosius II 13 SCHILDKNECHT Georg 70 SUSTERMANS Ecole FLORENTINE du XVIIe siècle, GENOELS Ecole FLAMANDE vers 1700, entourage de Justus 23 e entourage d’Abraham 40 SWANEVELT Ecole HOLLANDAISE du XVII siècle, GENTILESCHI Attribué à Artemisia 6 suiveur de Herman van 32 GOBERT Attribué à Pierre 61 GOLTZIUS Ecole ANVERSOISE vers 1580, TENGNAGEL Attribué à Jan 19 e suiveur de Hendrik 11 TITIEN École VÉNITIENNE du XVII siècle, GUARDI Francesco 7 suiveur du 3 TROY Attribué à François de 63 HAES Carlos de 42 TROY Attribué à Jean-François de 53 HERSENT Ecole FRANCAISE Première Moitié du XIXe siècle, entourage de Louis 87 VALCK Hendrick de 35 HOGUET Charles 68 VALETTE PENOT Dans le goût de Jean 72 HOVE Bartholomeus Johannes van 44 VERBOECKHOVEN Eugène 41 HUTIN Attribué à Charles François 71 VERNET Ecole FRANCAISE du XIXe siècle, HUYSUM Ecole de Jan van 38 dans le goût de Joseph 82 VERSCHUIR Liéve Pietersz 33 ISABEY Jean-Baptiste 84 VICTORYNS Attribué à Anthonie 16 VIGNON Ecole FRANCAISE vers 1660, suiveur de Claude 52 JACOB le vieux Julius 66 VOUET Ecole FRANCAISE vers 1830, suiveur de Simon 56 JEAURAT de BERTRY Nicolas Henry 76 JORDAENS Jacob 15 WATTEAU Ecole FRANCAISE du XIXe siècle, JOYANT Attribué à Jules Romain 90 dans le goût d'Antoine 79 WERNER Hermann 46 KOEKKOEK Johann Hermanus 43 WYNTRACK Dirck 17

Illustration de la couverture : lot 76 (détail) en 1ère de couverture piasa-ta-int 2/06/09 15:49 Page 62 piasa-ta-int 2/06/09 15:49 Page 63 piasa-ta-int 2/06/09 15:49 Page 64 piasa-ta-int 2/06/09 15:49 Page 65

IMPORTANTS TABLEAUX ANCIENS 26 JUIN 2009 - DROUOT RICHELIEU - SALLES 1 ET 7 piasa-ta-p66-67-cor 2/06/09 16:48 Page 66

OLD MASTER PAINTINGS JUNE 26th 2009 - DROUOT RICHELIEU - ROOMS 1 & 7 piasa-ta-p66-67-cor 2/06/09 16:48 Page 67

TABLEAUX ANCIENS VENTE EN PRÉPARATION DÉCEMBRE 2009 POUR INCLURE VOS ŒUVRES DANS CETTE VENTE, CONTACTEZ EMILIE GRANDIN TÉL. : + 33 (0)1 53 34 10 15 piasa-ta-int 2/06/09 15:49 Page 68

NOTES

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Pierre-Emmanuel AUDAP Alexis VELLIET Henri-Pierre TEISSEDRE Delphine de COURTRY

5, rue Drouot 75009 Paris - Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 - Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 - [email protected] - www.piasa.fr PIASA SA - Ventes volontaires aux enchères publiques - agrément n° 2001-020 VENDREDI 26 JUIN 2009 - DROUOT RICHELIEU