Camp De Concentration De Natzweiler-Struthof

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Camp De Concentration De Natzweiler-Struthof Camp de concentration de Natzweiler-Struthof 1 Le camp de concentration de Natzweiler-Struthof est un camp de Camp de concentration nazi sur le territoire de l'Alsace annexée à l'Allemagne 2 concentration et redevenue française après la guerre . Il y eut une annexe du camp de Natzweiler- en France, à Thil (Meurthe-et-Moselle). Le camp de concentration fut édifié une fois que l'Alsace et la Moselle eurent été annexées par le Struthof Troisième Reich. Il a été installé par l'ingénieur allemand Blumberg au Struthof, un lieu-dit sur les hauteurs de la commune de Natzwiller (Bas-Rhin), durant la Seconde Guerre mondiale. Son nom allemand était KL Natzweiler-Struthof et il se nomme à nouveau ainsi depuis 3, 4 2014 . Les initiales KL signifient Konzentrationslager. Environ 52 000 prisonniers y auraient été détenus pendant son 5 activité . Les prisonniers appartenaient principalement aux mouvements de résistance des territoires occupés par les Allemands. C'était un camp de travail, un camp de transit et, au fur et à mesure de Entrée du camp nazi la guerre, un lieu d'exécution. Certains sont morts des efforts de leur Présentation travail et de la malnutrition. On estime à 22 000 le nombre de morts 6 dans le camp, y compris son réseau de sous-camps . De nombreux Nom local KL Natzweiler-Struthof prisonniers ont été transférés dans d'autres camps. En 1944 en Type Camp de concentration de particulier, l'ancien chef du camp de concentration d'Auschwitz fut niveau III (Lagerstufe III) amené pour évacuer les prisonniers de Natzweiler-Struthof vers Gestion Dachau à l'approche des armées alliées. L’anatomiste August Hirt a Date de Mai 1941 (officiellement mené une étude pour constituer une collection de squelettes juifs au création ouvert le 21 avril 1941) camp. Un film documentaire a été réalisé sur les 86 hommes et Dirigé par Joseph Kramer, femmes nommés qui ont été tués dans le cadre de ce projet. Certaines Friedrich Hartjenstein, des personnes responsables des atrocités commises dans ce camp ont Heinrich Schwarz été traduites en justice après la fin de la guerre. Date de Septembre 1944 fermeture Victimes Nombre de environ 52 000 détenus Morts environ 22 000 Géographie Pays France Région Alsace Commune de Natzwiller France Coordonnées 48° 27′ 20″ nord, 7° 15′ 15″ est Géolocalisation sur la carte : France Sommaire Un camp de concentration nazi en Alsace Les exécutions massives Les « expériences médicales » Les déportés Nacht und Nebel (NN) Détenus notables Le camp après la guerre Procès postérieurs à la guerre Les transformations du camp après la guerre Les kommandos du KL-Natzweiler Bibliographie Films Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin Notes et références Voir aussi Articles connexes Liens externes Un camp de concentration nazi en Alsace Protection Classé MH (1951, immeuble de la chambre à gaz) Classé MH (2011, ensemble du périmètre de l'ancien KL (hôtel du Struthof et annexe, double enceinte intérieure et extérieure, Potence destinée aux exécutions Kartoffelkeller, Villa Ehret, Ravin de la Mort, blocks, sablière, chemin des Déportés), carrière Peu après l'annexion de l'Alsace et de la Moselle en 1940 par le Reich (vestiges des constructions, nazi, Himmler, alors chef de la Gestapo, et Oswald Pohl, chef galeries creusées), tous les principal d’économie de la SS eurent l'idée d'installer des camps à chemins terrassés, château proximité de carrières afin d'y faire travailler les déportés dans le d'eau, transformateur électrique) cadre de la Deutsche Erd- und Steinwerke (DEST), entreprise minière Notes Le Struthof est avec SS créée par Himmler. C'est au cours d'un voyage d'observation Mauthausen l’un des camps qu'Albert Speer, architecte du Reich, nota la présence dans la région les plus meurtriers du d'un granit rose extrêmement rare. La décision fut alors prise d'y système concentrationnaire nazi, avec un taux de installer un camp visant à l'extraction du granit par les déportés. C'est mortalité de plus de 40 %. le géologue colonel SS Karl Blumberg qui trouva le meilleur site pour l'extraction dudit granit et qui détermina l'emplacement du futur 7 camp . Sous le nom de « KL Natzweiler-Struthof », le camp est officiellement ouvert le 21 avril 1941. Environ 80 SS en assurent 8 l'encadrement et l'administration . Prévu initialement pour recevoir un total de 2 000 prisonniers, le camp-souche du KL en compte près de 7 000 à la fin du mois d'août 1944. Il comprend aussi environ 70 kommandos, camps annexes répartis en Alsace, en Moselle, et surtout en Allemagne. Le Struthof fonctionne jusqu'à son évacuation par les SS au début du mois de septembre 1944, face à l'avance des troupes alliées. Le 23 novembre 1944, la 6e armée américaine pénètre dans un KL totalement vidé de ses occupants, répartis dans d'autres camps de concentration (notamment celui de Dachau) ou kommandos. Le KL Natzweiler-Struthof est le premier camp de concentration nazi découvert par les forces alliées à l'Ouest de l'Europe. Après l'évacuation du camp-souche, l'administration SS s'installe dans le camp annexe de Guttenbach. Les kommandos du Struthof situés à l'est du Rhin continuent de fonctionner, toujours sous la dénomination de KL Natzweiler-Struthof, et à recevoir 7 de nombreux déportés jusqu'à la capitulation allemande . 9 À l'instar des camps de Mauthausen et de Gusen, le KL Natzweiler-Struthof était classé « Camp de niveau III » (Lagerstufe III) , ce qui signifiait qu'il était destiné à être l'un des camps les plus durs du système concentrationnaire. Son objectif était l'anéantissement des « ennemis politiques incorrigibles du Reich ». Ils ont été arrêtés pour des motifs divers. Les premiers déportés du camp sont essentiellement allemands, déportés de droit commun, « asociaux », Roms ou déportés politiques. À partir de 1942, parmi les déportés on trouve des Soviétiques, parfois prisonniers de guerre, des Polonais et quelques déportés originaires des territoires annexés par le IIIe Reich : Tchèques, Alsaciens, 10 Lorrains . En 1943, arrivent en grand nombre des déportés luxembourgeois, puis des Résistants de différentes nationalités, venant de divers camps de concentration ou prisons en Europe : Belges, Néerlandais, Norvégiens et Français. Parmi ces derniers, de nombreux militaires, notamment membres de l'Armée secrète et de l'Organisation de résistance armée, sont aussi déportés au camp de Natzweiler. Les résistants Alsaciens et Mosellans, tel que La Main Noire de Marcel Weinum, sont eux, principalement internés au camp de Schirmeck. En juin 1943, le premier convoi de déportés NN français arrive à Natzweiler. Arrêtés comme Résistants, ces derniers tombent sous le coup des décrets allemands de 1941 dit « Nacht und Nebel » (« Nuit et brouillard »). Ces décrets visent à faire disparaître les Résistants et, de manière générale, tous les opposants à la force d'occupation allemande. Emprisonnés ou déportés, complètement coupés du monde extérieur, ils sont voués à une mort lente par le travail, l'épuisement, la faim, les maladies. Certains déportés passent ensuite en jugement devant le tribunal de Breslau ; d'autres sont maintenus dans les camps. Leur famille et connaissances n'ont plus aucune nouvelle d'eux. Enfin, à partir de 1944, des Juifs, essentiellement 10 originaires de Hongrie et de Pologne, sont déportés dans les camps annexes . Les conditions inhumaines de travail et de détention, la malnutrition, les sévices des kapos et des SS ainsi que les nombreuses 11 exécutions par balle ou pendaison ont provoqué la mort de milliers de détenus, l'évacuation des derniers kommandos du KL- Natzweiler, lors des « marches de la mort », a coûté la vie à environ 5 000 déportés. Dirigé d'octobre 1942 à mai 1944 par Joseph Kramer, de sinistre réputation, le Struthof est avec Mauthausen l'un des camps les 12 plus meurtriers du système concentrationnaire nazi, avec un taux de mortalité de plus de 40 % . Les exécutions massives Le camp a par ailleurs servi de lieu d'exécution pour de nombreux résistants issus de la majeure partie des pays occupés par l'Allemagne nazie et condamnés par la Gestapo. Le déporté Aimé Spitz témoigne : « Hors du camp, à quelque 100 mètres, se trouvait une sablière. C'est là qu'environ cinq cents camarades furent fusillés, soit à coups de mitraillette, soit à coups de revolver dans la nuque. Un soir de printemps 1944, après 18 heures, onze Luxembourgeois appartenant à la Résistance furent fusillés dans cette sablière. Ce genre d'exécution, ordonnée par le ministère de la Sûreté d'État de Berlin, avait lieu le soir après l'appel. Chaque fois que nous apercevions le soir des arrivants devant la Schreibstube (secrétariat du camp), nous savions qu'il s'agissait d'une Sonderbehandlung (traitement spécial). Ce genre de détenus ne figurait pas, la plupart du temps, dans le fichier du camp. Ils étaient amenés par la Gestapo pour être exécutés. Leurs corps étaient ensuite transportés au crématoire, de sorte qu'il 13 n'y avait de trace nulle part . » Les exécutions de ce type ne sont en effet la majeure partie du temps pas répertoriées dans les registres du camp, ce qui rend difficile, voire impossible, le comptage rigoureux et l'identification des victimes. Le four crématoire du camp. Peuvent néanmoins être mentionnés les faits suivants : En 1943, treize jeunes gens originaires de Ballersdorf dans le Haut-Rhin sont fusillés à la carrière pour avoir refusé leur incorporation de force dans la Wehrmacht et tenté de quitter la zone annexée ; Quatre femmes, deux Britanniques et deux Françaises, agents du Special Operations Executive, un service secret britannique, sont exécutées par injection le 6 juillet 1944. Une plaque commémorative apposée à l'entrée de la chambre à gaz (située à 2 km en contrebas du camp de Struthof) rappelle leurs noms : Plaque mémorielle dans le bâtiment Diana Rowden, Vera Leigh, Andrée Borrel et Sonia Olschanezky ; du crématoire rappelant le massacre Dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944, un avion anglais Lancaster du Réseau Alliance le 1er septembre s'écrase au pied du mont Sainte-Odile.
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