Jacques Pierre Charles Abbatucci ( 1791 1857)
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JACQUES PIERRE CHARLES ABBATUCCI ( 1791 1857) Un Corse Député du Loiret Ministre de Napoléon III, Fils de Don Jacques Pascal et de Innocence Leccia né le 23 décembre 1791 à Zicavo. Il est admis comme élève national au collège de Saint-Cyr, sur arrêté du premier consul daté du 19 fructidor de l an IX. Le jeune élève y est admis le 11 messidor de l an X soit dix mois plus tard .Il y obtient de brillants résultats et reçoit le grade de sergent major J.P.C. continue ses études au lycée d Amiens le 10 juin 1808. Quand le Prytanée est transféré à la Flèche,il est le condisciple d'Aupick, et Barrot. Il entre au lycée Napoléon pour étudier la rhétorique et la philosophie , puis va continuer ses études à Pise en 1808 (l'école de droit la plus célèbre de l'empire). En considération de la mort au champ d honneur des trois frères de son père resté seul en vie. Le 26 avril 1811, sur la pression de la plupart des notables de l'île le préfet leva son nom de la conscription. Il entre dans la magistrature comme chef de parquet de Sartène en 1816 à 25 ans. En 1819, il est conseiller à la cour d appel royale de Bastia ou il rencontre le magistrat Troplong à Bastia , (futur président du sénat Impérial en 1852) . A Ajaccio il se lia d’amitié avec le général Berthier qui commandait la place de la dite ville or le général Berthier qui jouissait de la faveur du pouvoir tomba en disgrâce et fut rappelé Jacques Pierre Charles fut l’un de ses derniers amis « En se séparant de M Abbatucci, le général lui prit la main , et, la serrant fortement , il s"écria ;- Je vous ai connu trop tard ; mais je vous porterai toujours dans mon cœur ! » J.P.C. adhère au mouvement de Juillet et avec Tiburce Sébastiani il est envoyé comme député Corse près du nouveau roi . Lors de sa députation Jacques Pierre Charles proposa à la chambre des députés l'abrogation de la loi punissant de mort les membres de la famille Bonaparte pénétrant sur le sol français La révolution étant perdue ,il rejoint l opposition, on lui offre l'administration de la Corse mais Sébastiani élu également n y est pas favorables. Odilon Barrot condisciple de J.P.C au Prytanée et avec lequel il entretient une longue amitié le soutient des le 5 octobre 1830 ,Il devient président de la chambre à la cour d Orléans jusqu'en 1830 grâce a Dupont ( de l'Eure). Le 4 avril 1831 il est rapporteur de la proposition Murat qui abrogeait la loi du 2 janvier 1816 qui s'inscrivait contre tous les membres de la famille impériales pour leur imposer l'exil « Il convenait de s'interdire des reproches contre les malheurs mérité, les regrets, pour les grandes infortunes et pour une gloire que la liberté n'a toujours pas avoué, mais du moins n'a jamais , été flétrie par une honteuse complicité avec l'étranger » Sébastiani fait échouer sa réélection .Un rapport du commissaire Martinetti daté du 5 décembre 1832, destiné au préfet Jourdan signale que J.P.C a présidé à des réunions d anarchistes et de républicains. Il est élu comme candidat de l opposition en mars 1839 au grand collège d'Orléans Il est nommé a Grenoble par le ministre mais refuse le poste ,réélu en 1842 et 1846 il fut constamment hostile au régime. Il vota pour la proposition Rateau, contre la diminution de l’impôt du sel , contre la mise en accusation du ministère. Il écrit souvent au journal du Loiret en particulier sur les séances du parlement à son époque (les mystères de la chambres de députés) . Le 27 décembre 1847 , il préside à Orléans le banquet réformiste, un de ceux qui contribuèrent à la chute de Louis Philippe. Nommé au ministère de l'intérieur par le gouvernement provisoire et éphémère de Monsieur Odilon Barrot, qui succéda à la monarchie de juillet ,il laissa le ministère en attendant les élections et préféra prendre le siège de conseiller à la cour d appel de Paris, que lui proposa le ministre de la justice Monsieur Isaac Crémieux. Le 29 mars, il est conseiller à la cour de cassation. En avril il est député du Loiret, Il est pour le bannissement des Orléans, il défend l élection du président de la république par le peuple (les républicains et les royaliste de l'époque ne veulent pas du suffrages universel ). Le 20 avril 1848 le club démocratique de la ville de Bastia recommande Abbatucci aux électeurs parmi les six candidats les plus dignes d’être investis du mandat législatif. Il est de nouveau député en 1849 en même temps que son fils . Durant leur séjour aux affaires à Orléans la famille possède le château du Buisson à Amilly et son fils possède le fief de la Fontaine au NE de Sainte Geneviève des Bois( Loiret). Dans la nef de l Église ,on remarque un chemin de croix , chaque tableaux est surmonté des armoiries impériales .Ils ont été donné par Napoléon III, à la demande de Charles Abbatucci (son fils). Il démissionne de sa fonction de magistrat . Admis à la retraite, il est conseiller honoraire en juin 1843. Partisan de Louis Napoléon Bonaparte il fait partie de la commission consultative pour la réorganisation du corps législatif et du conseil d'état Toujours présent pour la famille Bonaparte Il va aider à Caroline Murat Reine de Naples, lors de son expédition sur Naples,son mari ayant emprunté beaucoup d'argent, elle dut se porter solidairement responsable de son mari dés lors le jeune conseiller Abbatucci va apporter son soutien efficace à la reine Caroline en donnant satisfaction a ses créanciers grâce a d'habiles négociations. Le 3 décembre 1851 il fait partie de la commission consultative au sujet de la nouvelle constitution ,les travaux de cette commission se terminèrent le 31 décembre et les résultats furent apportés au prince ,celui-ci pouvait entériner une présidence décennal D'abord ministre des finances par intérim. Il est nommé le 22 janvier 1852 garde des sceaux en remplacement d' Eugène Rouher à ce poste, il fait partie du ministère en compagnie d'Achille Fould , Casabianca, (ministres d'état) , - de Bineau au (finances), de Victor Fialin de Persigny a (l'intérieur), du maréchal Leroy de Saint Arnaud à la (guerre), - Magne à (l'agriculture), - Duruflé aux (travaux public), - Turgot aux (affaires étrangères), - Maupas à la (police générale) " La France a été arrachée il y a quatre ans aux convulsions de l'anarchie et la voilà dominant les destins du monde " De son poste de ministre il entre en contact avec de nombreux talents politiques de l'époque tel que le baron Haussmann préfet de Paris avec lequel il sera en relation permanente aux vues des nombreux décrets a mettre en place lors des expropriations et sur les transformations bancaires nécessaire afin de réaliser le nouveau Paris tant désiré par Napoléon III En tant que ministre du culte il apporte son soutien financier pour la réhabilitation des églises ce qui entraînera une rénovation complète de l'architecture religieuse en France tel a à Bordeaux ou il accorde 2000francs pour la construction d'un presbytère, et a celle de saint jean Le Blanc pour la somme de 1200francs En 1852 le 15 août il est nommé président du conseil général du Loiret En tant que Ministre ses appointements sont de 100000f environ par an, c'est ainsi que son rôle ne s'arrête pas a son ministère il accompagne régulièrement l'empereur dans ses visites a travers la France en particulier le 8 septembre 1853 a Dieppe ou il est aperçut dans la suite impériale en compagnie de deux autres ministres, Persigny et Vaillant Dans l'année 1855, il fait partie du nouveau ministère en compagnie de -Comte Walewski (aux affaires étrangères) , -Auguste Billaut à (l'intérieur) , -Pierre Magne aux (finances) , -le Maréchal Vaillant à (la guerre), -Hippolyte Fortoul à ( l'instruction publique) , -Eugène Rouher à (l'agriculture Hamelin à (la marine et aux colonies) Il doit faire face à la délicate affaire de Chalons en novembre 1855, il nomme un nouveau procureur général à Dijon Monsieur de Mongis Jacques Pierre fut nommé officier de la légion d honneur le 8 décembre 1852 ,commandeur le 12 Août 1853 grand officier, et reçut les honneurs du titre de grand-croix de l'ordre royal Léopold de Belgique et l'ordre portugais de Notre Dame de la Conception en 1856 En politique extérieures il est Favorable a de bonnes relations avec la Russie par contre il est très inquiet des réactions de la Prusse vis à vis de la France et de l 'Europe en général. Libéral il est pour le libre échange, tout en gardant à l'état la possibilité d'intervenir en particulier sur les taxes sur les produits étrangers, pour protéger notre économie, sur les risques de dérapages et de concurrences déloyale. En politique intérieur, il a l'assentiment de l'empereur sur deux lois l'une pour frapper les usurpateurs de noblesse et l'autre pour confisquer les biens des Orléanistes Il prend ses distances avec la princesse Mathilde qui défend elle les intérêts des Orléanistes . Il conserve avec la princesse en général les mêmes point de vue en particulier les relations avec l’Angleterre Les affaires – En 1856 le vicomte Xavier de Montépinqui est poursuivi pour attentats a la morale publique et aux bonnes mœurs. Après avoir fermement critiqués le régime d’excitations a la débauche - Les Goncourt sont acquittés le 19 février 1853 – En 1856 débute l'affaire de la revue de Paris ou l'histoire d'un roman licencieux de Gustave Flaubert intitulé " Madame Bovary " qui provoquera quelques remous politiques surtout avec les religieux Durant son ministère – Il y a aussi l'affaire " Des Fleurs du mal " de Baudelaire.