Domenech Ne Changera Pas - Football - FRANCE 2 : Résultats Et Classe
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Domenech ne changera pas - Football - FRANCE 2 : résultats et classe... http://sport.france2.fr/football/france/45429224-fr.php SPORT BLEUS 05/08/2008 | 13:57 par Melinda DAVAN-SOULAS Domenech ne changera pas Raymond Domenech a déclaré qu'il n'entend pas changer son mode de fonctionnement, mais reconnaît l'Euro raté. Au micro de RTL et dans les colonnes du journal L'Equipe de mardi, Raymond Domenech est revenu sur l'Euro 2008 qu'il considère comme un échec. Mais le sélectionneur confirmé des Bleus refuse d'être "le bouc émissaire permanent", même s'il assume sa "part de responsabilité". Raymond Domenech © France 2 L'Euro 2008 fut un échec pour l'équipe de France. Près de deux mois après les faits, Raymond Domenech est enfin sorti de son silence pour faire son bilan. Pas de mea culpa. Ca ne lui ressemble pas. "J'aurais pu faire un mea culpa le lendemain pour faire plaisir à tout le monde, explique-t-il à L'Equipe. J'aurais fait ça si j'avais été démago. Il faudrait que je sois c… pour venir dire que je me suis trompé dans tel ou tel domaine le lendemain." L'homme fort des Bleus a néanmoins reconnu sa responsabilité dans la gestion de la compétition. "J'assume des parts de responsabilité dans les deux cas (quand ça va bien comme en 2006 et la finale de la Coupe du monde, ou quand ça va mal comme en 2008), mais être le bouc émissaire en permanence quand ça va mal, et n'y être pour rien quand ça va bien, ça c'est gênant", a commenté le technicien national sur RTL. Domenech est notamment revenu sur la préparation tronquée, selon lui, en raison des finales de Coupe de France et Coupe d'Italie (24 mai), ainsi que de la météo exécrable sur Tignes, lieu de préparation. "Les joueurs n'étaient pas prêts, comme en 2002, il y a eu des blessés et deux générations aux sensibilités différentes", avance-t-il. "Une très jeune (…) sans expérience et une ancienne qui sortait d'une saison très moyenne, pour la majorité. L'échec vient de ce décalage, cette forme de tension qui se crée avec les matches. Les joueurs de 20 ans ne comprennent pas pourquoi ils ne jouent pas." Une première pierre vers 2010 Domenech a assuré qu'à l'Euro, "il y avait une vraie politique": "Ce que j'avais mis en place pour 2010, c'étaient des jeunes joueurs qui travaillaient à l'Euro pour sentir ce que c'est que le haut niveau, c'est une première pierre à l'édifice". La compétition austro-suisse était pour lui une mise en place en vu du Mondial 2010: "(avec les responsables de la FFF) on a réfléchi: comment faire pour être performant en 2010. C'est plus ça qui est important, plus que de se faire hara kiri en jetant tout ce qu'on a fait hier". A l'Euro, il y avait selon Domenech une "équipe jeune, en phase de transition, avec des anciens qui étaient en fin de carrière, et des jeunes, très jeunes, qui ont commencé leur carrière en équipe de France à 20 ans : on peut comprendre cette situation avec ce qui s'est créé à l'Euro, avec ce décalage et ces faiblesses notées dans nos matches". Selon lui, la responsabilité de cette élimination au premier tour est à mettre à son actif, mais aussi à celui des joueurs. "Ou, en 2006, quand l'équipe de France va en finale de la Coupe du monde, comme certains disent, je n'y étais pour rien, et alors en 2008 je n'y suis pas plus pour quelque chose, ou en 2006 j'ai une part de responsabilité, et alors j'ai la même en 2008, explique Domenech. Elle est partagée avec les joueurs dans les deux cas, si on va en finale de la Coupe du monde en 2006, c'est que les joueurs ont été présents et solides, et en 2008, si on ne va pas en quart de finale, c'est que quelque part les joueurs ont manqué quelque chose." "J'irai au bout, je me battrai" Reste que, malgré son échec européen, Domenech est resté à la barre de l'équipe de France, avec pour l'épauler la nomination d'Alain Boghossian. Une mise "sous tutelle" qui n'est pas vraiment pour le ravir, mais qui ne l'inquiète pas outre-mesure. "Les gens qui pensent qu'un sélectionneur, un entraîneur, et moi en particulier, peut être mis sous tutelle, sont soit stupides, soit totalement privés de lucidité", ajoute-t-il dans le quotidien sportif. A l'ancien champion du monde de le "convaincre" en apportant "des arguments costauds." Car l'homme n'a nullement l'intention de changer de cap. "Imaginer que je vais changer sur le fond serait utopique et malhonnête, annonce-t-il. Vous croyez que je vais être un gentil garçon qui accepte tout et dit oui à tout le monde? J'ai des idées, je sais comment fonctionne une équipe, et j'irai au bout. Je me battrai pour ça. Je ne vais pas me renier. C'est mon regret: je n'ai pas été moi-même à l'Euro. Et je ne vais pas recommencer." Etre populaire est le cadet des soucis du Lyonnais. Et si sa côte d'amour auprès du public frise celle d'Aimé Jacquet avant le Mondial 98, ce n'est pas spécialement pour l'inquiéter. Pour lui, c'est aux joueurs de "regagner la confiance des Français". "C'est là dessus que j'insiste, c'est aux joueurs, à l'équipe (de le faire). Le sélectionneur est un des éléments, s'il suffisait de changer un entraîneur... Quand on change un entraîneur dans les clubs, ça ne marche pas forcément mieux derrière." Son nouvel objectif est désormais d'emmener les Bleus en Afrique du Sud en 2010. Le finaliste du Mondial 2006 entend se baser sur les leçons tirés de l'Euro pour y arriver: "Il y a un vrai projet, les joueurs ont envie. L'Euro a permis à toute une génération qu'un Euro est une grande compétition et que si tu n'es pas une vraie équipe, une vraie machine de guerre, c'est que tu n'as rien compris et tu passes à travers. Je crois qu'ils ont compris que les états d'âme empêchaient de servir l'équipe." On ne demande plus qu'à le croire… 1 sur 1 13/11/2009 15:45 Juni, c ’est fini - Football - FRANCE 2 : résultats et classements de Ligue 1 et des cha ... Page 1 of 1 FOOTBALL LIGUE 1 26/05/2009 | 20:14 par Melinda DAVAN-SOULAS Juni, c'est fini Lyon est orphelin. Le club a accepté de libérer Juninho de sa dernière année de contrat. La fin d'une époque pour l'OL. Suspendu pour la dernière journée samedi à Toulouse, le Brésilien est officiellement lyonnais jusqu'au 30 juin avant de voler vers d'autres cieux, peut-être dans son pays natal. Juninho, symbole de la domination rhodanienne du début des années 2000, tire sa révérence sur une 3e place en L1. Samedi dernier, Caen aura eu le droit au 100e et dernier but de Juninho sous le maillot lyonnais. Gerland a pu dignement fêter son héros à l'issue du match en lui offrant l'hommage qu'il méritait pour travail rendu à la patrie lyonnaise. Car, comme bon nombre d'observateurs l'avaient pensé, plus qu'un chiffre symbolique (100 buts en 344 matches), c'est la fin d'une époque qui était célébrée sous les feux d'artifice illuminant le ciel de la capitale des Gaules. Mardi, l'officialisation est intervenue: "Juninho va nous quitter. Il nous a demandé de tenir son engagement, de le laisser libre. Pour tout ce qu'il a apporté et ce qu'il représente, il nous est apparu normal de lui rendre sa liberté" , a expliqué Jean-Michel Aulas lors d'une conférence de presse d'où l'intéressé, pris par l'émotion, a fini par s'éclipser. Juninho salue son public © France 2 Juninho a rendu son maillot après huit ans de bons et loyaux services. Sept titres de champion de France (2002 à 2008), trois quarts de finale de Ligue des champions, une Coupe de France (2001) et 44 coups francs se sont passés depuis son arrivée en toute discrétion du club de Vasco de Gama (D1 brésilienne). Arrivé alors que l'OL n'était rien, il a écrit les plus belles lignes d'une outrageante domination. Aucun autre joueur, même sans doute Sidney Govou qui s'apprête également à quitter le Rhône, n'aura autant marqué cette époque. "Juninho est exemplaire. Il a tellement amené cette envie de la gagne. Il a su la transmettre. Il avait cette remise en cause, cette sensibilité qui caractérisent les grands joueurs", a ajouté Bernard Lacombe pour qui Juninho a "marqué l'histoire du club". "Il peut aller où il veut" L'international auriverde est ainsi devenu le quatrième buteur de l'histoire du club derrière de véritables figures que sont Fleury Di Nallo (222 réalisations), Bernard Lacombe (149) et Serge Chiesa (134). Et pour un moment sans doute, celui que le public a élu "plus grand joueur lyonnais de tous les temps" devant Sonny Anderson et Chiesa restera également le meilleur réalisateur en coupe d'Europe (18 buts en 65 matches). "Juni représente plus pour l'OL que ce qu'aucun joueur n'a pu amener à l'OL", a l'homme fort du club.