Embedded Voices in Between Empires the Cultural Formation of Korean Popular Music in Modern Times
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Embedded Voices In Between Empires The Cultural Formation of Korean Popular Music in Modern Times By Yongwoo Lee Art History and Communication Studies McGill University, Montreal A dissertation submitted to the faculty of the McGill University in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy in the Department of Art History and Communication Studies. Montreal May, 2010 ○c 2010 Yongwoo Lee All Rights Reserved ii ABSTRACT Embedded Voices In Between Empires: The Cultural Formation of Korean Popular Music in Modern Times Yongwoo Lee, Ph.D. McGill University, 2010 Supervisor: Will Straw This dissertation examines the historical trajectory of colonial mentality and the genealogy of cultural modernity and Americanization in South Korea by recontextualizing popular music as a narrative of collective memories and mass trauma. By mapping out two continual colonial histories, those represented by the periods of the Japanese Empire and of the American military government, I develop a narrative of Korean popular music that echoes this submission experienced by Koreans, a movement empowered by modern western technology such as the gramophone, radio and phonograph records as well as by the appropriation of various foreign popular music genres. This research primarily explores the ways in which consumption and production practices of Korean popular music were intertwined with structures of Korean cultural modernity. By examining socio-historical transformations such as urban development, commercialization and modernization, I examine the colonial experiences of Koreans as manifest in popular music narratives that gradually embraced collective sentiments and mass perceptions of everyday life under colonial circumstances, particularly as these were influenced by burgeoning concepts of western and American modernity and represented in song lyrics and musical performances from within the interior of Japanese colonial surveillance. As I shall argue, the submissive colonial narrative in Korean popular songs was enforced by the mobilization of Japanese militarism and imperial discourses concerned with ―becoming an imperial subject‖ within the imperial national body, such that the colonial narrative was present continuously from the post-liberation era until the 1950s when the U.S. military controlled Korean society. iii Thus, this research raises a set of questions concerning, first, the embedding of Japanese colonialism within Korean popular songs, and secondly, the means by which Americanization and modern life circulated within the colonial and postcolonial discourses in Korean popular song. By addressing new technologies, colonial and postcolonial debates on popular songs, and the audience‘s reception of popular songs, I will discuss the ambivalence of Korean subjectivity in the years of Japanese colonial occupation, the Korean War and the American military stationing, the ambivalence of a people eager to experience modern life and who tried to erase the boundaries between a burdensome pre-modern history, one that doubly divided Korean mentality by making distinctions between the inner and the outer, the ‗us‘ and our other. Meanwhile, colonial Koreans also tried to be free from dominant transcendental ideologies and traditional conventions such as neo-Confucianism and patriarchy, while self-censoring against indoctrination by Japanese imperialism. These contradictory interactions between the Japanese Empire and colonial subjectivity were counteracted by an unexpected western influence through local accommodations of western and American cultural influxes as offshoots of modernity. Therefore, I will expand on the persistence of this embedded colonial submission in Korean popular song narratives from the introduction of the American military government in 1945 through the end of the Korean Wars in the 1950s. Popular music may be seen as offering narratives that reveal the fascination and revulsion in response to colonial modernity. As such, popular music offers us a means to develop alternative ideas regarding the formation of cultural modernity in the periphery. The discourse on popular music in Korea serves not only as an ambivalent epistemology for Koreans positioned in the distinction between colonizers and colonized, but also represents the collective memory of different empires, the contradictory sentiments of colonial modernity and the idea of Americanization in the periphery. Considering the influential role of popular culture in contemporary East Asian circumstances, this dissertation offers greater conceptual and methodological fluidity. iv RESUMÉ Des voix gravées entre deux empires La formation culturelle de la musique populaire coréenne dans les temps modernes Yongwoo Lee, Ph.D. Université McGill, 2010 Directeur de thèse: Will Straw En replaçant la musique populaire dans le contexte d‘une histoire de mémoire collective et de traumatisme de masse, cette thèse examine le parcours historique des mentalités coloniales et la généalogie de la modernité culturelle et de l‘américanisation en Corée du Sud. En traçant les contours de deux histoires coloniales successives, de l‘Empire japonais au contrôle du gouvernement militaire américain, les expériences modernes des Coréens font écho à la soumission implicite du récit colonial au sein du texte culturel, autorisée par le trope moderne des technologies occidentales – le gramophone, la radio et les enregistrements phonographiques – et la conciliation entre divers genres de musique populaire. Cette recherche explore comment les pratiques de consommation et de production de la musique populaire, s‘enlacent intimement dans la formation de la modernité culturelle en examinant la commercialisation et la modernisation, avec le développement urbain. La représentation des expériences coloniales des Coréens dans le récit de la musique populaire a progressivement englobé les sentiments collectifs et les perceptions de masse des circonstances coloniales en insufflant le concept naissant de modernité occidentale/américaine dans les paroles et dans les performances, à travers plusieurs processus de modernisations macroscopiques dans la vie de tous les jours à l‘intérieur de l‘imaginaire colonial japonais. Par conséquent, le récit assujetti à l‘empire japonais de l‘expérience coloniale, dans les chants populaires, avait été renforcé par la mobilisation du militarisme japonais et des discours sur le « sujet impérial » à l‘intérieur du corps impérial de la nation qui ont refait surface sous la forme de la soumission continuelle à l‘intérieur des mentalités coréennes qui avaient repris les pleins pouvoirs après la libération du joug japonais durant les années 1950. Cette étude s‘intéresse à la période de la guerre de Corée, quand le gouvernement militaire américain contrôlait la v société coréenne. Ainsi, cette recherche questionne la structure scellée du colonialisme japonais, l‘impact du processus d‘américanisation et l‘invention de la vie moderne à travers une enquête sur les traces des discours concernant l‘introduction de diverses technologies orales, les débats coloniaux et post coloniaux sur la musique populaire et la réception des chants populaires par le public. Les sujets coloniaux ambigus étaient prompts à expérimenter la vie moderne et à essayer d‘effacer les frontières du fardeau de l‘histoire pré-moderne, qui divisaient les Coréens –historiquement parlant- entre ceux de l‘intérieur vu de l‘extérieur, et le ‗nous‘ vu des autres. Pendant ce temps-là, les Coréens coloniaux ont aussi essayé de se libérer des idéologies transcendantales qui dominaient à l‘époque et des conventions traditionnelles, alors qu‘ils étaient en train de s‘autocensurer contre l‘impérialisme japonais endoctrinant. Ces interactions contradictoires entre l‘Empire japonais et la subjectivité coloniale étaient brouillés par une alchimie culturelle inattendue en accueillant le flot culturel occidental/américain comme un mouvement neutralisateur. C‘est pourquoi je traiterais de la continuité de la soumission coloniale gravée dans le récit des chants populaires coréens de l‘introduction du gouvernement militaire américain en 1945, en passant par la guerre de Corée durant les années 1950. La musique populaire en tant que récit de la fascination et de la révulsion pour la modernité coloniale offre des idées alternatives concernant la formation de la modernité culturelle dans la périphérie. Le discours sur la musique populaire d‘après guerre fournira non seulement des épistémologies positionnées en distinguant les colonisateurs et les colonisés, mais aussi des représentations de mémoire collective covalente, des ressentis contradictoires de la modernité, et une idée de l‘américanisation. En considérant le rôle influent de la culture populaire dans le contexte de l‘Asie orientale contemporaine, cette thèse peut fournir une fluidité conceptuelle et méthodologique plus grande. vi TABLE OF CONTENTS Chapter1: Undoing Archived Voices: Oblivion, Collective Memory and Colonial Modernity in Korean Popular Culture ------- 1 1. Introduction --------------------------------------------------------------------------------------- 1 2. Recorded Memory, Collective Sentiments and Postcolonial Reflections -----------------3 3. Korean Popular Music and Collective Memory---------------------------------------------10 4. Trajectory of Modernity, Coloniality and Americanism in Korea-------------------------17 4.1. Colonial Modernity and a Plural Postwar in Korea------------------------------------17 4.2. Coloniality as