Société Botaniqu E De Lyon

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Société Botaniqu E De Lyon ANNALE S DE L A SOCIÉTÉ BOTANIQU E DE LYON SEPTIÈME ANNÉE. - 1878-187 9 MÉMOIRES COMPTES RENDUS DES SÉANCE S LYON SIÉGE DE LA SOCIÉT É AU PALAIS-DES-ARTS, PLACE DES TERREAU X 1880 RÉFORME DE LA NOMENCLATURE BOTANIQUE PAR L E JE SAINT'-LACE R Origines de la Nomenclature . Une personne étrangère à l'histoire de la Botanique qui lirai t l'énumération des plantes signalées jusqu'à ce jour, et qu i verrait les noms d'un grand nombre d'entre elles, surtout des plus anciennement connues, suivis du signe L ., lettre initial e du nom de Linné, pourrait croire que notre science ne remont e pas au-delà de l'époque où vivait l'illustre naturaliste suédois . Assurément les érudits n'ignorent pas que Linné a eu de nom- breux prédécesseurs ; ils les connaissent parfaitement et il s savent apprécier leurs découvertes ; mais la masse du public , trompée par l'étiquette, prend facilement le change, et volon- tiers place le début de la Botanique à l'année 1737, date de l a publication du Systema plantarum, à l'exemple des mahomé- tans pour qui l'histoire de l'humanité ne remonte pas au-del à de l'Hégire (622 de l'ère chrétienne), époque à laquelle le Pro- phète s'enfuit de la Mecque . Il ne sera donc pas sans intérêt pour les personnes qui n'ont pas eu le loisir d'étudier l'histoire de la Botanique, de connaîtr e en particulier les origines de la Nomenclature . Ces sortes d'étu- des rétrospectives, quoique d'une importance tout-à-fait secon- daire et fort arides dans les détails, ont cependant pour le phi- losophe naturaliste qui s'y livre un attrait irrésistible ; il se plaît à suivre l'esprit humain dans son voyage à la recherch e I -2 - de la vérité ; n'étudiât-il même que la question de linguistique , comme c'est notre cas actuellement, il essaie de reconnaîtr e dans les variations du langage l'évolution des idées que celui - ci a pour but d'exprimer . Nous avons donc pensé que la recherche des origines de l a Nomenclature botanique, indépendamment de l'intérêt histo- rique qu'elle présente et de son application immédiate aux questions de linguistique que nous devrons examiner, pourrait, en une certaine mesure, contribuer aux progrès généraux d e la science que nous cultivons . Les connaissances que les hommes ont acquises en premier lieu sont celles qui se rapportent à leurs besoins. Nous voyons en effet que, chez les Grecs, qui ont été, dans les sciences ains i que dans le domaine littéraire et artistique, les initiateurs de l'humanité, l'agriculture et la médecine venaient au premie r rang. Celle-ci, grâce à l'impulsion donnée par un éminent observateur, était arrivée chez eux à un degré assez élevé d e perfection relative . Comme la plus grande partie des remèdes étaient tirés du règne végétal, on comprend aisément que l'étude des plante s avait dû de bonne heure fixer l'attention des médecins grecs . C'est ainsi que naquit la Botanique ; mais avant d'être un e science autonome, elle resta pendant longtemps à l'état d'annex e de la médecine . Il va sans dire que la dénomination des plantes ne fut d'abord assujettie à aucune règle . Lorsqu'il s'agissait des plantes com- munes, on acceptait;les noms vulgaires ; dans le cas contraire o n créait un nom nouveau ; mais les uns et les autres étaient l e plus souvent des mots significatifs, grâce à la facilité avec la - quelle la langue grecque se prête à la formation des mot s composés . C'étaient par exemple : Adianton . Qui ne se mouille pas . Myriophyllon. Dix mille fouilles . Amaranton . Qui ne se flétrit pas . Lagopous. Pied de lièvre . Acantha . Epine . Mêlanthion . Fleur noire . Alopecouros . Queuo . de renard . Polycarpon. Nombreux fruits . Stachys . Epi . Hydropepori . Poivre aquatique . Botrys . Grappe de raisin . Tragopogôn. Barbe do bouc . Cynogl6sson. Langue de chien . Chrysanthemon . Fleur jaune d'or . Epipetron. Qui croît sur les pierres . Triphyllon . Trois feuilles . Ischoemon . Qui arrête le sang . Glycyrrhiza. Racine sucrée. -- 3 Il est inutile de multiplier davantage les exemples, attend u qu'on pourra lire plus loin la liste complète des plantes énumé- rées par les anciens botanistes grecs. On verra alors, comme on peut déjà le constater par ces quelques citations, qu'un gran d nombre de plantes étaient désignées au moyen d'un seul mot, simple ou composé ; de sorte que, suivant ce système d'appella- tion, il fallait autant de noms qu'il existait d'espèces différentes . On sait que pareille habitude s'est conservée dans le langage vulgaire de tous les peuples ; c'est ainsi que nous disons commu- nément, en français, l'Absinthe, la Tanaisie, la Garance, la Jus- quiame, la Belladone, l'Oseille, le Seigle, etc . Ce mode de dénomination était possible chez les Grecs, les - quels ne connaissaient pas plus de 900 plantes ; il ne serait plu s de mise actuellement, car le nombre des espèces végétales décri- tes s'élève à plus de cent mille . Du reste les Grecs avaient déjà été conduits à modifier l'usage des dénominations simples et à donner à un grand nombre d'espèces végétales des noms binaires exactement pareils à ceu x qui sont employés dans notre Nomenclature . Lorsqu'ils décou- vrirent de nouvelles plantes que le vulgaire n'avait pas remar- quées et qui n'avaient reçu aucun nom, ils furent amenés, par une tendance naturelle à l'esprit humain, à chercher les analo- gies qu'elles présentaient avec telles autres déjà nommées . C'est ainsi que prit naissance l'idée de grouper sous un nom générique toutes les formes végétales présentant un ensemble de caractères communs . Tantôt ils distinguaient les espèces au moyen d'une épithèt e qui rappelait la patrie de chacune d'elles, comme on le voit dan s les expressions suivantes : Cyamos hellênicos (Faba vulgaris), Cyamos ccgyptios, Dam- cos creticos, Batos idaea (Rubus ideeus), Coloutea idaea, Meo n athamanticon, Iris lybicê, Mêlea persicê (Amygd. Persica) , Mêlea armeniacê (Pr. Armeniaca), etc . Les espèces montagnardes recevaient l'épithète oreinos, comme par exemple Leucas oreinê, Po lion oreinon, Hyssopos oreinê . Les plantes saxicoles recevaient celle de petraeos, ex . : Sym- phyton petraeon . Les plantes fluviatiles recevaient , celle de potamios, ex . Stratiôtes potamios . ■ ± j• - 4 Les plantés des lieux marécageux,- celle de telmateios, ex . : Phacos telmateios . Les espèces qui vivent dans la mer ou sur les rivages mari- times, celle de thalassios, ex . : Bryon thalassion, Phycos tha- lassios, Cranzbê thalassia, Apsinthion thalassion . Lorsque l'une des espèces était cultivée et une autre sauvage , ils appelaient la première hêmeros, la seconde agrios, ex . : Rhaphanis hêmeros, R . agria . Les plantes qui s'étalent sur la terre ou dont les souches rampent recevaient l'épithète depigeios, ex . : Tribolos epigeios (Tribulus terrestris), Chamaecissos epigeios (Hedera terrestris) , Calamos epigeios (Calamagrostis Epigeios) . Ils se servaient souvent de la taille des plantes pour distin- guer les espèces entre elles, ex . : Arnoglôsson meizon (Plantago major), Arn . micron (P . minor), Conyza megalê (magna), mes ê (media), micra (parva) . Quelquefois le caractère spécifique était tiré de la couleur de s fleurs : Hyoscyamos leucos (albus), H. melas (niger), H. por- phyrous (rubescens), Helleboros melas, H. leucos, Anagallis phcenicê (A . phoenicea), A . cyanos (A . coerulea) . L'odeur agréable de certaines espèces leur avait valu le sur- nom de hêdyosmos, euosmos ou arômaticos, ex . : Schoenos euos- mos, Calaminthê hêdyosmos, Calamos arômaticos . Les Grecs avaient aussi recours, pour différencier les espèces , à la forme des feuilles ou é, leur nombre, ex . : Tithymalos pla- typhyllos, Artemisia leptophylia, A . platyphylia, Parthenio n microphy lion, Daucos selinophylIon, Drys platyphylla, Lon- chitis prasophyllon, Stratiôtes chiliophyllos (mille-feuilles) . Les plantes dont les feuilles et la tige sont hérissées d'as- pérités étaient distinguées au moyen de l'épithète trachys (rude) de celles qui sont lisses, leios, ex . : Smilax tracheia (Smilax aspera), S . leia, Sonchos trachys, S . leios . Au moyen de l'adjectif eiclês dérivé du substantif Eidos (appa- rence), les Grecs exprimaient la ressemblance d'une espèce ave c telle autre ; ex . : daphnoeidês, sesamnoeidês . La tige fournissait aussi des caractères spécifiques ; ainsi , par exemple, Théophraste distingue plusieurs variétés de Thri- dacinê (laitue), parmi lesquelles une est appelée platycaulos (tige large), l'autre strongylêcaulos (tige arrondie) . La forme des fruits servait aussi à, différencier les espèces, e - 5 -- ex . : Peperi strongylon (Poivre arrondi), P. hypomêces (P . oblong) . Enfin les propriétés comestibles et médicinales étaient auss i mises à contribution pour la dénomination des espèces, ex . Colocyntha edôdimos (edulis), Bolbos edôdimos, B . emeticos , Strychnos manicos" (qui donne le délire) . Certaines épithètes étaient tirées de l'emploi industriel, comm e par exemple Rhus byrsodepsicê, le Sumac qui sert aux cor- royeurs, Coccos baphicê, le Kermès qui sert à teindre . Nous ne multiplierons pas davantage ces exemples, attend u qu' on trouvera plus plus loin la liste complète des plantes con - nues des Grecs et nominées par eux . Deux conséquences, fort importantes sous le rapport histo- rique, résultent de ce qu'on vient de lire : la première, c'est qu e les Grecs avaient la notion très-nette du genre et de l'espèce ; la seconde, c'est qu'ils sont les véritables créateurs de la Nomen- clature binaire dont plusieurs botanistes ont fait honneur à Linné . Ce qui est vrai, c'est que l'illustre naturaliste suédois a eu l'heureuse inspiration de généraliser et systématiser u n mode de dénomination que les Grecs n'avaient employé qu e d'une manière restreinte . Nous venons de dire que les Grecs avaient la notion très-nett e du genre et de l'espèce, et cependant ils ne l'ont jamais formu- lée d'une manière explicite .
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