5 Jours À Paris
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En collaboration avec Les Amis de Marthe 5 jours à Paris Musée Paul Belmondo - Le domaine de Chantilly - L’Assemblée Nationale (le Palais Bourbon) - L’hôtel de ville de Paris - Le Palais Garnier - Le phalanstère de La Ruche - La Comédie Française - L’exposition «Franz Marc et August Macke» au Musée de L’Orangerie *** Mardi 4 - Samedi 8 juin 2019 Accompagnateur Michel Reboisson Programme détaillé Jour 1 : mardi 4 juin 2019 Marseille - Aix-en-Provence - Paris : Musée Paul Belmondo Départ le matin en TGV de Marseille St-Charles et de la gare Aix-TGV. Arrivée à Paris-Gare de Lyon. * Horaires à préciser lors de la réservation définitive. Accueil et transfert des bagages dans le car. Déjeuner au célèbre restaurant gastronomique « Le Train Bleu » dans le hall de la Gare de Lyon. Cet ouvrage de l’architecte, natif de Toulon, Denis Marius Toudoire, est inauguré en 1900 dans le cadre de l’Exposition Internationale. On y retrouve la luxuriance décorative du style beaux-arts. Parmi les nombreux peintres qui ont participé à son décor, le marseillais Jean-Baptiste Olive a peint «Saint-Honorat» et le « Vieux-Port » de Marseille. Le cadre somptueux du « Train Bleu » « Le Train Bleu » - Marseille par Jean-Baptiste Olive, 1900 (détail de la grande fresque) VRB LOISIRS -RCS MENDE - IM012130009 Départ en car pour la visite du Musée Paul Belmondo (1898-1982 : sculpteur et graveur) aménagé dans le château de Buchillot (XVIIe siècle) à Boulogne-Billancourt. Le style classique et serein des sculptures de Paul Belmondo est en parfaite harmonie avec l’architecture élégante du château. Le Château de Buchillot (côté-cour) Le musée Paul Belmondo : La salle blanche Installation à l’hôtel. Conférence de Michel Reboisson sur les jardins de Chantilly. Dîner libre et logement. Jour 2 : mercredi 5 juin 2019 Le domaine de Chantilly Départ pour le domaine de Chantilly « joyau du patrimoine français ». Le Petit Château : une œuvre singulière de Jean Bullant pour le connétable de France, Anne de Montmorency, qui s’inscrit avec autorité dans le courant maniériste des années 1550-1557. De 1723 à 1726, Jean Aubert, l’architecte du Régent, réalise pour Louis IV Henri de Bourbon-Condé (1692- 1740), dit « Monsieur Le Duc », les magnifiques Grandes Écuries, chef d’oeuvre de l’architecture régence. Le Château-Neuf (1876-1882) construit pour le Duc d’Aumale par l'architecte Honoré Daumet. De retour d’Angleterre, le duc entreprit ces travaux afin d’abriter ses collections de livres précieux (dont les Très Riches Heures du Duc de Berry) et de tableaux, maintenant présentées dans le « Musée Condé » que nous visiterons pour y admirer les œuvres de Fra Angelico, Raphaël, Nicolas Poussin, Antoine Watteau. Antoine Watteau : Le Château de Chantilly : au premier plan le petit château de Jean La Madone de la maison donneur de sérénades vers Bullant d'Orléans de Raphaël (vers 1506-1507) 1715 Déjeuner à « La Capitainerie » au château de Chantilly, sous les voûtes des anciennes cuisines de François Vatel. VRB LOISIRS -RCS MENDE - IM012130009 Visite du parc, ludique et commentée, en petit train. Les jardins : éloigné de la cour, Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé, consacre tous ses soins à son domaine de Chantilly à partir de 1659 : il fait réaliser le parc par André Le Nôtre lequel n'a pas encore travaillé à Versailles. Le Nôtre canalise La Nonette pour créer « Le Grand Canal » (1671-73), dessine les parterres français au Nord du château, fait construire par Daniel Gittard "Le Grand Degré", et crée la perspective actuelle allant de la grille d'honneur à la terrasse. Chantilly était le jardin préféré de Le Nôtre. Son neveu Desgots y dessine en 1679 un labyrinthe qui sera détruit vers 1770. Chantilly : le parc de Le Nôtre, un vrai jardin d’eau Chantilly : les Grandes Ecuries de Jean Aubert Puis visite du Pavillon de Manse (1678) dit « le moulin des princes », situé à l’extérieur du château, pour régler les jeux d’eau du jardin. La réalisation est confiée par Le Nôtre à Jacques de Manse et son architecture à Jules- Hardouin Mansart. Retour à l’hôtel, dîner libre et logement. Jour 3 : jeudi 6 juin 2019 L’Assemblée Nationale (Palais Bourbon) - L’hôtel de ville de Paris Départ pour une visite guidée de l’Assemblée Nationale (ou Palais Bourbon). La façade néoclassique sur Seine est terminée en 1810 (architecte Bernard Poyet). Mais c’est entre 1827 et 1832 que le palais prend, dans son organisation intérieure, sa physionomie actuelle sous la direction de l’architecte Jules de Joly. Les coupoles de la bibliothèque, accolées à l’aile Est, sont décorées par Eugène Delacroix (1847). Palais Bourbon : façade sur Seine Eugène Delacroix : les coupoles de la bibliothèque Déjeuner à la « Brasserie Bofinger », la plus alsacienne des brasseries parisiennes avec son décor historique d'exception. Puis départ pour une visite de l’Hôtel de Ville (sous réserve du calendrier des manifestations officielles). Après le retour d’exil de François Ier, le principal chantier de Paris est l’Hôtel de Ville (arch. Dominique de Cortone, ébéniste, sculpteur et qui ne s’établit comme architecte qu’en 1519). Il vend sa maison de Blois et s’installe à Paris. Il dirige le chantier jusqu’à sa mort (1532-1549) et le laisse inachevé (terminé sous Henri IV). Le style des façades ressemble aux hôtels Claude Chastillon : hôtel de ville de Paris de ville septentrionaux. (détail) 1610 VRB LOISIRS -RCS MENDE - IM012130009 De 1837 à 1848, l’agrandissement et la reconstruction partielle de l'hôtel de ville ont été menés par Etienne Hippolyte Godde et Jean-Baptiste Lesueur en préservant la façade Renaissance. Après l’incendie du 24 mai 1871, le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 sur les plans des architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes. La façade principale, de style Renaissance, est préservée mais agrandie et surélevée. Hôtel de ville de Paris après l’incendie (1871) Hôtel de ville de Paris aujourd’hui (façade principale) Retour à l’hôtel, dîner libre et logement. Jour 4 : vendredi 7 juin 2019 Le Palais Garnier - Le phalanstère de La Ruche Départ pour la visite guidée de l’Opéra Palais Garnier. 1860 : organisation d’un concours pour l'édification d'une « Académie impériale de musique et de danse », largement ouvert et international. Le 30 mai 1861, Charles Garnier, premier Grand Prix de Rome en 1848, est proclamé vainqueur à l’unanimité. Malgré des difficultés financières, le bâtiment sera livré en 1874. L'impératrice Eugénie manifesta ainsi son désaveu : « Qu'est-ce que c'est que ce style-là ? Ce n'est pas un style !... Ce n'est ni du grec, ni du Louis XV, pas même du Louis XVI » La réponse de Charles Garnier fut plus que judicieuse : « Non, ces styles-là ont fait leur temps... C'est du Napoléon III ! Et vous vous plaignez ! ». Le palais Garnier La salle du Palais Garnier avec le plafond La Danse de Carpeaux de Chagall (copie de Paul Belmondo) Le 23 septembre 1964, André Malraux alors ministre des affaires culturelles inaugurait le nouveau plafond de l’Opéra Garnier réalisé par Marc Chagall. La copie du groupe de La Danse de Carpeaux (l’original est au Musée d’Orsay) a été réalisée par Paul Belmondo en 1963. Déjeuner à la « Brasserie Zeyer », connue depuis 1913 avec son décor rétro et sa belle verrière. VRB LOISIRS -RCS MENDE - IM012130009 Départ pour la visite de La Ruche. En 1901, sur un terrain lui appartenant, le sculpteur Alfred Boucher fait remonter le pavillon des vins de la Gironde de l'Exposition universelle de 1900 par les équipes de Gustave Eiffel. Il le reconvertit en un phalanstère pour artistes désargentés, avec ateliers, logements et salle d'exposition. Son nom « la ruche » vient de sa configuration : des ateliers en alvéoles autour d’un escalier central. Cet endroit devint une sorte de village cosmopolite accueillant de nombreux artistes : Marc Chagall, Fernand Léger, Henri Laurens, Alexander Archipenko, Ossip Zadkine, Jacques Lipchitz, Vladimir Baranov-Rossiné, Amadeo Modigliani, Chaim Soutine et Moses Kisling. En 1914, Modigliani sculpta la cariatide de l’entrée. La Ruche en 1918 Cariatide de Modigliani La Ruche en 2017 à la Ruche (1914) Retour à l’hôtel, dîner libre et logement. Jour 5 : samedi 8 juin 2019 La Comédie Française – Le Musée de l’Orangerie – Aix-en-Provence - Marseille Départ pour la visite guidée de la Comédie-Française ou Théâtre-Français (surnommé le « Français »). Cette institution a été fondée par Louis XIV en 1680, mais le bâtiment actuel date de 1799. Sa conception est due au grand spécialiste des théâtres au XVIIIe siècle l'architecte Victor Louis. Après l’incendie du 8 mars 1900, le nouveau plafond de la salle Richelieu réalisé par Albert Besnard a été inauguré le 1er octobre 1913. Le « Théâtre-Français » ou Comédie-Française, 1799 Le plafond de la salle Richelieu, 1913 Déjeuner au café-librairie du Musée de l’Orangerie. Puis visite de l’exposition « Franz Marc et August Macke - 1909-1914» au Musée de l’Orangerie. Ces deux artistes qui illustrent le mouvement « Der Blaue Reiter (Le Cavalier bleu) » sont tombés sur les champs de bataille de la Grande Guerre : Auguste Macke le 26 septembre 1914, âgé de 27 ans, en Champagne à Perthes-les- Hurlus ; et Franz Marc le 4 mars 1916, âgé de 36 ans, devant Verdun. C’étaient deux grands amis de Paul Klee qui les a évoqués dans «Les fleurs d’affliction ». VRB LOISIRS -RCS MENDE - IM012130009 La peinture d’Auguste Macke témoigne de l’élégance de sa vision alors que celle de Franz Marc est toute empreinte d’énergie. Mais tous deux sont de remarquables coloristes. Paul Klee : Les fleurs Auguste Macke : La dame à la veste Franz Marc : Le cheval Bleu, d’affliction, 1917 1911 verte, 1913 Puis transfert en car en fin de journée pour la Gare de Lyon.