SWISS ORCHESTRA SAISON INAUGURALE PROGRAMME #1

Swiss Orchestra Direction musicale : Lena-Lisa Wüstendörfer Soliste : Oliver Schnyder,

D’UN COUP OEIL Les compositeurs suisses de l'époque classique et romantique sont restés jusqu'à nos jours un continent inexploré. C'est pour faire connaître la richesse de cette terre inconnue que le Swiss Orchestra a été créé, dont la primeur aura lieu en Octobre 2019. Sous la direction de Lena-Lisa Wüstendörfer et avec la participation du pianiste Oliver Schnyder, l'orchestre fera escale dans differentes villes de toute la Suisse, emmenant dans son trousseau, accompagnés de joyaux du répertoire symphonique, des trouvailles de l'ére classique et romantique que la Suisse doit à des compositeurs comme Jean Baptiste Édouard Dupuy et Hans Huber.

CONCERTS 20.10.2019 , Tonhalle Maag 21.10.2019 Berne, Kulturcasino 23.10.2019 Saint-Gall, Tonhalle 27.10.2019 Genève, Victoria Hall

ROGRAMME

Jean Baptiste Édouard Dupuy Ouverture de l'opéra « Jeunesse et folie » (1770 Corcelles – 1822 Stockholm) Concerto pour piano no 4, op. 58 (1770 – 1827) Hans Huber Sérénade no 2 « Nuit d'hiver » (1852 Eppenberg-Wöschnau – 1921 Locarno)

Wolfgang Amadeus Mozart Sérénade en sol majeur, K. 525 (1756 – 1791) « Une petite musique de nuit »

WWW.SWISSORCHESTRA.CH

AU PROGRAMME L'orchestre se lancera cet automne avec l'ouverture de l'opéra « Jeunesse et folie » dont l'auteur est le Vaudois Jean Baptiste Édouard Dupuy, né autour de 1770 à Corcelles-près-Concise et mort en 1822 à Stockholm. Après avoir passé sa jeunesse à Genève, Dupuy se rendit à Paris afin d'étudier le violon et le piano. Pendant sa carrière, qu'il passa notamment au Danemark et en Suède, il fut célèbre comme violoniste, chanteur d'opéra, chef d'orchestre et compositeur. Mais non moins qu'à ses compositions, c'est à son caractère bien trempé et son libertinage qu'il dut sa réputation et le surnom de « Don Juan du Nord » : une intrigue amoureuse avec l'épouse du prince héritier de la couronne du Danemark lui valut d'être banni. Son opéra « Jeunesse et folie » fut donné en 1806 à Stockholm. Un succès extraordinaire pour Dupuy, que le public acclamait comme chanteur et comme compositeur. Dupuy ne se distingua pas seulement par ses propres compositions : la Suède lui doit la révélation de Mozart, que Dupuy donna à l'opéra en première nationale. Aux obsèques de Dupuy, l'on écouta le Requiem de Mozart. Ce fut là encore la première de ce chef-d'œuvre en Suède.

Né en 1770 comme son contemporain Dupuy, Ludwig van Beethoven marque l'apogée du classicisme viennois et annonce déjà le romantisme. Transition clairement perceptible dans son Concerto pour piano no 4, op. 58. Représentée en 1807 à Vienne, l'œuvre marie deux genres, la symphonie et le concerto pour piano, en inaugurant ainsi le concerto pour piano symphonique, genre romantique avant la lettre : plus rien n'y sépare le solo du tutti, et les trois mouvements s'y fondent dans une unité thématique. Innovation dont des compositeurs romantiques comme Schumann, Mendelssohn ou Chopin s'inspirèrent par la suite. Profondément lyrique avec au centre un mouvement plein de mystère, le Concerto pour piano no 4 représente, de l'avis de , « sans doute le plus grand concerto pour piano » de Beethoven. Quant à l'œuvre du compositeur, pianiste et professeur de musique Hans Huber, elle appartient à l'épanouissement de l'ère romantique. Né en 1852 à Eppenberg-Wöschnau dans le canton de Soleure et mort en 1921 à Locarno, Huber fait partie des plus grands compositeurs suisses au tournant du Siècle. Il composa un grand nombre de symphonies, de musiques de fête, et des morceaux pour orchestre de chambre. Personnalité influente, il encouragea la création de l'Association suisse des musiciens (ASM) en 1900 et fonda le Conservatoire de Bâle en 1905. L'Université de Bâle lui remit en 1892 le titre de docteur honoris causa. Dans la même ville, il dirigea entre 1899 et 1902 l'Association de chant de Bâle, le Gesangsverein, et le Conservatoire jusqu'en 1918. C'est en 1896 que l'orchestre de la Tonhalle de Zurich donna, sous la direction de , la première de sa Sérénade no 2 « Nuit d'hiver ».

Par sérénade, l'on entendait communément une composition de forme libre et de caractère plutôt divertissant, destinée à être jouée en soirée. L'exemple le plus célèbre du genre est sans doute la Sérénade en sol majeur, K. 525, de W. A. Mozart, encore plus connue sous le titre de « Petite musique de nuit ». Tel un écho du début, le chef-d’œuvre de Mozart clora de manière idéale ce programme ouvert par un admirateur de Mozart comme Dupuy.

WWW.SWISSORCHESTRA.CH

LE SWISS ORCHESTRA

À la découverte de la symphonie suisse À la découverte de la symphonie suisse : La diversité de la musique suisse des XIXe et XXe siècles est inconnue des plus fidèles amateurs de nos salles de concert. Voilà ce pour quoi le Swiss Orchestra est né : pour mettre en valeur dans le grand public un patrimoine musical oublié. Sa mission, c’est de rendre accessibles des facettes inconnues de l’histoire musicale suisse, de permettre au public d’en faire l’expérience de manière jouissive et inattendue.

Fondé en 2018 l’ensemble très dynamique accueille une nouvelle génération d’instrumentistes hors pair qui, c’est promis, ravira tout public par ses accords passionnés. Accompagné de solistes réputés, le Swiss Orchestra parcourt la Suisse sous la direction de Lena-Lisa Wüstendörfer en conjuguant esprit entraînant et qualité de première classe.

Suissitude et pionnier Le Swiss Orchestra emmènera dans son trousseau des sommets du répertoire symphonique assaisonnés de trouvailles de l’histoire musicale de la Suisse, véritable trésor d’excellents morceaux qu’il importe de révéler : des compositeurs suisses de l’époque classique et romantique, acclamés jadis mais tombés dans l’oubli, retrouveront enfin l’attention qu’ils méritent. Pionnier de la musique symphonique suisse, le Swiss Orchestra continue à développer des traditions de concerts éprouvées et les combine avec des programmes novateurs. La cheffe d’orchestre commente les œuvres inconnues directement en concert, révèle des contextes passionnants et plonge le public dans l’univers des pièces.

Jeter des ponts Le Swiss Orchestra a la Suisse entière pour domicile. En jetant des ponts musicaux entre Bâle et Genève et jusqu’au Tessin, il fait fi des séparations entre les cultures du pays. Avec sa présence dans les différentes régions du pays et spécialisé dans les œuvres symphoniques suisses, le Swiss Orchestra est unique dans le paysage orchestral helvétique.

WWW.SWISSORCHESTRA.CH

LENA-LISA WÜSTENDÖRFER « Sa passion est contagieuse », sa « conduite cristalline », elle mène sa baguette de manière « aussi captivante que différenciée » – quel que soit le public, Lena-Lisa Wüstendörfer enchante la presse et les auditeurs par sa direction envoûtante et riche en nuances.

Lena-Lisa Wüstendörfer est la directrice musicale du Swiss Orchestra. En signant un programme inouï, elle sort des chemins battus pour faire découvrir des œuvres à un public qui en redemandera. Musicologue chevronnée, la cheffe d’orchestre vient à point nommé pour explorer de nouveaux répertoires en véritable pionnière.

Comme cheffe invitée elle est demandée sur le plan international. Elle s'est produite avec des orchestres aussi renommés que l'Orchestre symphonique de , l'Orchestre de chambre de Zurich, l'Orchestre philharmonique de Thaïlande, l'Opern- et Museumsorchester de Francfort, le Musikkollegium de Winterthur, la Philharmonie de Poméranie, l'Orchestre symphonique Camerata Suisse ainsi que Basel Sinfonietta et Sinfonietta de Berne. Elle est en outre et directrice artistique du Berner Bach Chor.

Née en 1983 à Zurich, Lena-Lisa Wüstendörfer a étudié le violon, la direction et la musicologie voire l'économie politique à Bâle, études approfondies auprès de Sylvia Caduff et Sir par la suite. Elle a été cheffe assistante de Claudio Abbado. .

Titulaire d'une thèse en musicologie, Wüstendörfer ne se distingue pas seulement par son activité concertante, on lui doit aussi des publications historiques sur la réception et l'interprétation des œuvres musicales. Le volume sur les Interprétations contemporaines de Mahler (éd. text + kritik 2015) publié par ses soins est, selon le feuilleton de la NZZ, une des contributions les plus fascinantes sur l'interprétation de Mahler de nos jours. www.wuestendoerfer.com

WWW.SWISSORCHESTRA.CH

OLIVER SCHNYDER

Après avoir remporté le Grand Prix au Concours Pembaur de Berne en 1999 et à la suite de ses succès au Kennedy Center of the Performing Arts à Washington D.C. en 2000 et avec l’orchestre de la Tonhalle de Zurich sous la direction de à l’occasion du festival Orpheum Young Soloists on Stage, Oliver Schnyder s'est produit dans les salles de concert les plus importantes d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie (Carnegie Hall, Concertgebouw, grande salle du Conservatoire de Moscou, Philharmonie de , Opera City Concert Hall, et d'autres) ainsi qu'auprès des festivals de Lucerne, Gstaad, Francfort, Schwetzingen, Mecklenburg-Vorpommern, Ruhr ou Garmisch-Partenkirchen.

Sous des chefs tels qu', Semyon Bychkov, Vladimir Fedoseyev, James Gaffigan, , Sir Roger Norrington et , il a joué avec des orchestres comme l'Academy de Saint Martin in the Fields, l'Orchestre symphonique de , l'Orchestre symphonique national du Danemark, l'Orchestre philharmonique de Londres, l'Orchestre symphonique Tchaïkovski de Moscou ou l'Orchestre symphonique de la WDR à Cologne ainsi qu'avec les principaux orchestres symphoniques et de chambre helvétiques. Aux côtés du violoniste Andreas Janke et du violoncelliste Benjamin Nyffenegger, il évolue sur le plan international dans le cadre de son Trio Oliver Schnyder, ainsi qu'en duo avec des musiciens comme , Veronika Eberle, ou .

Pour les éditions Sony Classical, RCA Red Seal et Telos, Schnyder a enregistré des œuvres pour solo de Chopin, Schumann et Liszt, des concertos pour piano de Haydn (Academy of Saint Martin in the Fields, Andrew Watkinson) et Mozart (Camerata Berne, Erich Höbarth), et les intégrales des concertos pour piano de Mendelssohn (Musikkollegium de Winterthour sous la direction de ) et de Beethoven (Orchestre symphonique de Lucerne sous James Gaffigan). En outre, avec le Trio Oliver Schnyder, il a gravé tous les trios de Beethoven, Schubert et Brahms.

En 2016, Oliver Schnyder a décroché une nouvelle fois la Bourse annuelle pour artistes du Canton d'Argovie. Il est cofondateur et directeur artistique du festival Piano District à Baden. Il a étudié en Suisse auprès d'Emmy Henz-Diémand et Homero Francesch puis aux États-Unis auprès de (New York) et (Baltimore). www.oliverschnyder.com

WWW.SWISSORCHESTRA.CH

PLUS D‘INFORMATIONS

Contact médias

Alain Schorderet [email protected] +41 76 595 11 96

WWW.SWISSORCHESTRA.CH