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PROCES-VERBAL

Le douze juin deux mille dix-huit à dix-neuf heures, le Conseil de la Communauté de Communes Pays d’Opale s’est réuni à la salle de Conseil de la Communauté de Communes à Guines sous la Présidence de Monsieur Marc MEDINE à la suite de la convocation adressée à domicile le cinq juin dont un exemplaire a été affiché à la porte du siège de la collectivité. ______

Etaient présents :

Mmes et MM.

Francis DUFAY (DS ) Eric BUY (DT Guînes), Jacky DUBOIS (DT Andres) Daniel DARCHEVILLE (DT Guînes), Gilles COTTREZ (DT ), Laurence CHARPENTIER (DT Guînes), ayant procuration Ludovic LOQUET (DT Ardres), ayant procuration C.SALVARY A.DECAESTECKER Eugénie PIERRU (DT Guînes) Thérèse VASSEUR (DT Ardres) Pierre PREVOST (DT Ardres), Nathalie MERLEN (DT Guînes) Sylvie BONNIERE (DT Ardres), Yves LEFEBVRE (DT Guînes), Christiane SPRIET (DT Ardres), Eric HOUDAYER (DT Guînes) Véronique FRANQUE (DT Ardres), Nathalie TELLIEZ (DT ) Blaise de Saint Just d’ (DT Autingues) Yves LE BERRE (DT Hardinghen) Thierry TERLUTTE (DT ) Marie-Andrée ROHART (DT Herbinghem) Gabriel BERLY (DT Landrethun les Ardres) Jean-Claude VANDENBERGUE (DT ), ayant procuration C.GLORIAN Brigitte HAVART, (DT ), ayant procuration D.BOULOGNE Jacqueline LEPRINCE (DT Balinghem) Franck DELABASSERUE (DT ) Antoine PERALDI (DT ) André (DT Nielles les Ardres) Thierry POUSSIERE (DT Brêmes) Jean-François LACROIX (DT )

Claude KIDAD (DT ) Guy VASSEUR (DT Rodelinghen), Brigitte MARCQ (DT Brêmes) François LE GALL, ayant procuration J.L MAROT Pascal GAVOIS (DT ) Jean Pierre DOYE (DT ) Philippe HENNEBERT (DS Campagne-les-Guines), Clothilde ROBERVAL (DT Fiennes) Marc MEDINE (DT Guînes), ayant procuration F.PONTHIEU

Etaient excusés :

Christian ANDRIEU (DT ), Thierry GUILBERT (DT Alembon), remplacé par F.DUFAY Christian SALVARY (DT Bonningues les ), ayant donné procuration à L.LOQUET Bruno DEMILLY (DT Campagne les Guînes), remplacé par P.HENNEBERT Anne DECAESTECKER (DT Guînes), ayant donné procuration à L.CHARPENTIER Fabrice PONTHIEU (DT Guînes), ayant donné procuration à M.MEDINE Christophe DUPONT (DT ) Christine GLORIANT (DT Andres) Delphin BOULOGNE (DT Licques), ayant donné procuration à B.HAVART Jean Luc MAROT (DT Pihen les Guînes) ayant donné procuration à F.LE GALL

Secrétaire de séance : Claude KIDAD

Le procès-verbal de la séance du 22 mars 2018 est adopté à l’unanimité.

Avant d’ouvrir l’ordre du jour, Monsieur le Président présente à l’assemblée Mme Ozenne et MM Gradel et Jankowski, dirigeants du syndicat mixte « la fibre numérique 59-62 » qui sont venus présenter les modalités de déploiement de la fibre numérique sur le territoire communautaire qui sera entièrement couvert entre 2019 et 2021 avec engagement des réunions préalables avec les mairies dès le mois de septembre 2018.

Monsieur le Président rappelle que ce déploiement est très attendu par la population et que la communauté de communes est adhérente et partie prenante au syndicat mixte « la fibre numérique 59-62 ».

Madame Ozenne présente un film explicatif et le document ci-dessous.

…………

Monsieur Loquet s’étonne du nombre de 668.222 prises pour un ensemble territorial de 4 millions d’habitants.

Madame Ozenne rappelle que le syndicat s’intéresse exclusivement à la desserte de la zone publique car les agglomérations sont desservies par les opérateurs privés et souligne que le Nord et le Pas-de-Calais sont des départements fortement urbanisés.

Monsieur Berly demande si les zones les moins bien desservies seront effectivement prioritaires.

Monsieur Jankowski répond que ce sera le cas et ajoute qu’une commune quelle qu’elle soit sera couverte intégralement dans un laps de temps ne dépassant pas 24 mois entre ses secteurs les moins biens desservis qui seront prioritaires et les autres. Il précise enfin qu’une zone prioritaire correspond à une plaque technique pour laquelle plus de 50% des prises ont actuellement un débit < 3mb/seconde.

Madame Ozenne précise que le système déployé disposera d’une capacité d’évolution de plus de 50% et que la marge sera donc très grande pour les décennies futures.

Monsieur Loquet se fait préciser les garanties de fiabilité des informations communiquées qu’il entend relayer auprès de la population de sa commune, au regard notamment d’articles de presse récents alléguant de possibles retards liés à la disponibilité des matériels (câbles et fibres) et de la main d’oeuvre

Madame Ozenne le lui confirme et incite les élus à communiquer en amont du déploiement. Elle précise que le syndicat mixte a conventionné la fourniture des matériels avec des fabricants locaux et que la problématique de main d’œuvre ne se fait pas sentir dans le Nord et le Pas-de- Calais comme cela peut-être le cas par ailleurs. Elle souligne que 600 agents sont déjà déployés dont une soixantaine dans le cadre d’une démarche d’insertion et que les délais sont et seront tenus.

Madame Ozenne évoque toutefois le fait que des contraintes locales peuvent retarder le déploiement technique (contraintes ABF, refus d’installation sur des façades par des propriétaires, rejet de conventions par des bailleurs…) et qu’elle compte sur les acteurs locaux (correspondants EPCI et maires concernés) pour contribuer à lever ces différents obstacles après identification le plus en amont possible.

Monsieur Berly demande quel sera le coût de raccordement pour l’usager.

Monsieur Grandel explique qu’il sera nul car la CCPO versera 10€ par prise à cette fin ; seul un surcoût pourra être considéré si le parcours de la fibre sur le domaine privé s’avère « hors norme ». Il précise que les abonnements triple play de base tournent chez les opérateurs autour de 40€ / mois.

Monsieur Poussière s’étonne de la gratuité du raccordement alors qu’en zone privée il est parfois facturé à 150 €.

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Monsieur Grandel répond que le modèle économique du syndicat mixte est avantageux et qu’il l’est même au-delà des espérances initiales puisque le secteur privé participe finalement au dispositif davantage que ce qui avait été envisagé initialement.

Monsieur Loquet demande si une carte fine à l’échelle des communes est disponible pour présenter les phases de déploiement à la population.

Monsieur Jankowski répond qu’elle n’est pas encore disponible à ce stade.

Madame Ozenne renvoie sur le site internet du syndicat pour les informations généralistes et surtout sur le site de « Cap Fibre » qui permettra aux personnes intéressées de vérifier l’éligibilité de leur prise à la fibre après déploiement.

Monsieur Médine remercie les intervenants du Syndicat Mixte pour leur présentation et sollicite la mise à disposition du « powerpoint » de présentation aux élus pour qu’ils se fassent les relais auprès de la population.

Monsieur le Président ouvre ensuite la séance, constate l’absence de question écrite et ouvre l’ordre du jour principalement centré sur l’arrêt du projet de plan local d’urbanisme intercommunal.

VIE INSTITUTIONNELLE

Question n°62 : - VIE INSTITUTIONNELLE Installation d’un nouveau délégué communautaire

Rapporteur : Monsieur Marc MEDINE

Vu la démission de Madame Céline BAS BOUSSEMART de son mandat de conseiller municipal par courrier en date du 23 avril 2018,

Vu la délibération du 23 mai 2018 de la commune de Balinghem, nommant Madame Jacqueline LEPRINCE comme déléguée communautaire

Il convient de prendre acte du remplacement de Madame Céline BAS BOUSSEMART par Madame Jacqueline LEPRINCE

Le conseil communautaire, à l’unanimité, valide la proposition du rapporteur.

AMENAGEMENT DE L’ESPACE

Monsieur le Président introduit ensuite la présentation du projet de Plan Local d’Urbanisme Intercommunal qui est soumis à arrêt par les conseillers communautaires ce soir. Il s’agit d’une étape importante puisque ce document sera ensuite adressé aux communes pour délibération

avant éventuellement de revenir au conseil communautaire, puis transmission aux personnes publiques associées, enquête publique, approbation et mise en application espérée début 2019.

Monsieur le Président rappelle que ce projet de PLUI V2 a été lancé dès avril 2015 dans le cadre d’une révision, suite à l’extension du périmètre communautaire au 1er janvier 2014 avec l’intégration de l’Ardrésis. Il a ensuite été élargi aux communes de l’ex-CCSOC nous ayant rejoints le 1er janvier 2017

« Ce document réglementaire est le fruit d’une volonté collective de partager et de voir aboutir un projet de territoire basé sur des principes de solidarité, de préservation de l’environnement, de la qualité de vie et de l’identité rurale du territoire, du maintien et du développement des services de proximité à la population, de protection contre les risques naturels, de développement économique et j’ajouterai, basé sur la considération et le respect des élus et des habitants de chacune de nos communes.

Ce projet de PLUI V2 est le fruit également de nombreuses réflexions, de nombreux échanges, de nombreuses réunions (près d’une 40) organisées avec de nombreux partenaires (réunions publiques, réunions avec les PPA dont l’Etat, la Chambre d’Agriculture, le Parc Naturel Régional, etc …, réunions spécifiques avec les agriculteurs ou encore avec les élus des conseils municipaux de nos communes …).

On peut donc considérer aujourd’hui que de nombreux moyens de concertation et de participation ont été mis en place depuis 2015 pour que l’ensemble des acteurs concernés soit informé précisément du contenu de cette démarche.

L’élaboration d’un projet de PLUI dure environ en moyenne 3ans ½. On en est à 3ans et 3 mois. Je souhaite rappeler que les PLUI sont rédigés dans un cadre législatif qui s’impose à tous au nom de l’intérêt général.

Il s’agit notamment du Grenelle de l’environnement qui est décliné localement dans le SCOT ou encore du respect de la charte du Parc Naturel Régional.

80% des orientations retenues et à suivre le sont dans le cadre d’obligations réglementaires qui nous sont imposées et que nous nous devons d’intégrer au nom du bon sens et des générations futures. (nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous empruntons celle de nos enfants (Antoine de Saint-Exupéry).

Si la mise en place d’un PLUI peut quelquefois être mal admise par certains élus avec des sentiments de perte d’identité communale ou de perte de contrôle et de gestion de la construction sur son territoire, si chacun d’entre nous ne peut partager à 100% le contenu de n’importe quel PLUI, cette démarche indispensable pour la cohérence territoriale a le mérite, au-delà de l’écriture du document, de partager une réflexion globale, enrichissante, responsable et ambitieuse sur l’avenir de nos territoires.

Elle nécessite de la part des élus, comme nous l’avons déjà fait, de faire preuve de sens des responsabilités et parfois de courage Politique, au sens noble du terme.

Les élus ont dû veiller, dans le cadre de l’élaboration de ce PLUI, à concilier des objectifs qui peuvent paraître contradictoires, à savoir :

- protéger les ressources naturelles (eau, air, sols, biodiversité …) - favoriser le développement économique - apporter des réponses aux besoins de logements en quantité et en typologie

- préserver l’identité et le patrimoine local 2018/067

Les élus se doivent aussi de privilégier sans cesse l’intérêt collectif à l’intérêt individuel. Certaines pratiques, certains comportements d’hier ou d’avant-hier ne sont plus acceptables aujourd’hui.

Il nous faut être exemplaires dans ce domaine et ne plus considérer que chacun peut faire ce qu’il veut, où il veut, comme il le veut et quand il veut.

Je souhaite aussi rappeler que le PLUI n’est pas un document qui est « figé dans le marbre ». Il peut naturellement évoluer, être modifié voire révisé en fonction de nombreux paramètres : évolution du SCOT, évolutions législatives ou réglementaires, évolution aussi de la vie de besoins socio-économiques locaux avérés.

Certains élus se sont déjà inquiétés de la faisabilité de «récupérer » une partie de comptes fonciers non consommés par d’autres communes avant 2025. Pourquoi pas ? Il est un peut-être un peu tôt pour l’envisager, mais cela pourrait sûrement se faire sous réserve de respecter le PADD et le ScoT, c’est-à-dire l’esprit de la loi.

Cette démarche démontre en tous cas que ce sont bien les élus qui décident du dynamisme de leur commune à travers les actions qu’ils mènent au sein de leur village, et que le PLUI n’est là que pour les y aider, pour valoriser le cadre de vie des habitants et pour apporter des réponses cohérentes et adaptées aux besoins et aux enjeux de notre communauté de communes. »

Monsieur Médine invite ensuite Monsieur Poussière, vice-président délégué, et Madame Réant, à présenter le projet de PLUI.

Monsieur Poussière remercie Monsieur le Président pour son propos et son invitation ; il précise que l’élaboration du PLUI s’est inscrite dans le respect de 3 éléments formels à savoir :

➢ la modernisation du contenu du PLU avec l’intégration de la nouvelle nomenclature réglementaire qui, faute d’être prise en compte initialement, aurait dû être prise en compte à la première révision. ➢ Une démarche de concertation importante dont il importe à ce stade de tirer le bilan ➢ Un projet respectueux des contraintes réglementaires et des équilibres territoriaux entre respect de l’environnement et développement social ou économique qu’il est proposé ce soir d’analyser et d’arrêter pour le soumettre ensuite aux conseils municipaux.

Monsieur Poussière invite Madame Réant à présenter le projet de PLUI à l’assemblée.

Madame Réant présente le document suivant et souligne que le bilan de la concertation détaillé dans la note de synthèse constate que la communauté de communes a respecté ses engagements initiaux en la matière tels qu’ils avaient été délibérés.

Monsieur Poussière souligne le nombre de réunions organisées et d’échanges avec les maires et élus communaux ; il rappelle que les maires ont été également loisibles d’échanger toute information sur le sujet avec leurs conseils municipaux.

Monsieur Poussière et madame Réant expliquent que le projet proposé au vote des conseillers communautaires transcrit réglementairement et dans les zonages le projet d’aménagement et de développement durable qui avait été débattu et validé en conseil communautaire et dans les conseils municipaux, assorti de quelques remarques. Le PADD résulte lui-même de la transcription des enjeux relevés lors de l’état des lieux préalable. Ils précisent que la concertation sur le zonage et le règlement a été menée avec chaque commune et que dans ce cadre, la CCPO essaye de préserver des marges de manœuvre

raisonnables et objectives au regard de préconisations parfois plus restrictives des services de l’Etat, par exemple sur des possibilités d’extension de constructions implantées en zone naturelle ou agricole.

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Monsieur Vasseur conteste le chiffre de 13 logements à construire pour sa commune et précise qu’il ne reste que 4 parcelles ouvertes à l’urbanisation.

Monsieur Berly répond que la situation présentée est celle au 1er janvier 2017, ce qui explique la différence.

2018/79 Monsieur Vasseur renvoie aux propos du président sur la solidarité à envisager dans le transfert de comptes fonciers entre communes et demande qui est prêt à lui garantir un partage ?Il précise qu’il ne peut pas accepter de voter un document restrictif qui ne laisse à sa commune que 4 possibilités de constructions d’ici 2025.

Monsieur le Président répond que le point ne pourra être fait qu’après le bilan obligatoire de 2022 (après 3 ans d’application du PLUI) sur les consommations de comptes fonciers et que les élus en charge à ce moment pourront débattre d’éventuels transferts, mais que c’est assurément prématuré à ce stade.

Monsieur Berly précise que cela ne pourra toutefois être envisagé en l’état que dans le respect des termes du SCOT et de l’enveloppe des bourgs centres.

Monsieur Poussière précise que les procédures d’autorisation d’urbanisme sont longues et qu’avec un document approuvé début 2019, le premier bilan ne peut raisonnablement aboutir avant cette échéance de 2022. Il rappelle également que a bénéficié par le passé d’une dynamique de construction soutenue qui a été rendue possible par un document d’urbanisme beaucoup plus ouvert que ses voisines.

Madame Réant précise que s’il ne reste plus que 4 parcelles en construction neuve, cela n’empêche pas des évolutions ou reconversion de bâtiments existants ; elle cite à ce sujet l’exemple de la commune d’Hermelinghen qui a su dynamiser la réhabilitation et la reconversion de bâtiments agricoles en logements.

Madame Telliez demande à Monsieur Vasseur si lui-même, dans le cas où sa commune serait dotée plus favorablement accepterait de céder des comptes fonciers ?

Monsieur Berly déclare partager la colère de Monsieur Vasseur mais que cette colère ne doit pas être dirigée contre le PLUI mais plutôt contre le SCOT, tout en rappelant que celui-ci est un moindre mal par rapport au retour au Règlement national d’Urbanisme qu’il a permis d’éviter. Il regrette toutefois la rigidité de la répartition des comptes fonciers qui sanctuarisent au niveau du SCOT les enveloppes des bourgs centres. Il déclare qu’il faudra mesurer les consommations qui auront été réalisées à ce niveau lors du bilan d’étape du SCOT, tout en étant conscient que celui-ci pourrait aboutir à une diminution généralisée des comptes fonciers puisqu’il est évident que le taux de croissance démographique de 2% sur lequel sont assis les comptes fonciers du SCOT ne sera pas atteint. En ce sens, le PLUI s’avèrera peut-être dans le temps un garde-fou utile pour préserver des possibilités de développement que la révision du SCOT pourrait compromettre.

Monsieur Vandenbergue rappelle que des terrains auparavant constructibles ont été déclassés dans sa commune alors même que les agriculteurs allèguent de difficultés à les cultiver.

Monsieur Poussière rappelle que l’intérêt général a primé dans la définition des zonages et qu’aucun passe-droit n’a été considéré ; il rappelle également que les intérêts privés n’ont pas à s’exprimer au sein des conseils municipaux lors des votes sur des sujets de cette importance et invite les maires à être vigilants sur ce point.

Madame Réant rappelle l’ensemble des éléments joints à la note de synthèse sur la clé USB qui a été adressée à chaque élu communautaire et précise que les maires sont fondés à les mettre à disposition de tous les élus communaux pour que les débats au sein des conseils municipaux s’expriment en pleine connaissance de cause.

Plus aucune question n’étant soulevée, Monsieur Poussière clôt le débat et soumet l’arrêt du projet de PLUI au vote de l’assemblée communautaire. Il rappelle que les avis des conseils municipaux peuvent être assortis de réserve et que les avis défavorables doivent être motivés.

Monsieur Cottrez suggère que les conseils municipaux statuent au plus vite pour ne pas retarder la procédure.

Monsieur le Président remercie Monsieur Poussière et Madame Réant pour leur important travail et leur investissement sur ce dossier.

Question n°63 : - AMENAGEMENT DE l’ESPACE Arrêt de projet du Plan Local d’Urbanisme V2

Rapporteur : Monsieur Thierry POUSSIERE

M. le Vice-Président rappelle au conseil communautaire les conditions dans lesquelles le projet de révision du PLU Intercommunal Pays d’Opale a été élaboré, à quelle étape de la procédure il se situe, et présente ledit projet.

Il expose la possibilité offerte aux collectivités de choisir d’appliquer ou non les dispositions issues du décret n°2015-1783 du 28/12/2015 relatif à la modernisation du contenu réglementaire PLU.

Il explique qu'en application de l'article L 103-6 du Code de l'Urbanisme doit être tiré le bilan de la concertation dont a fait l’objet la révision du PLUI et qu’en application des articles L 153-14 à 16 dudit code, ledit document doit être "arrêté" par délibération du conseil communautaire et communiqué pour avis aux personnes mentionnées aux articles L 153-16, L132-7 et L132-9 du Code de l’Urbanisme.

Vu le Code de l'Urbanisme, notamment ses articles L 151-1 et suivants, R 151-1 et suivants,

Vu la délibération du conseil communautaire n°5 en date du 02 avril 2015 prescrivant la révision du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal de la communauté de communes des Trois-Pays et fixant les modalités de la concertation,

Vu l’arrêté préfectoral en date du 23 septembre 2016 portant fusion des Communauté de Communes des Trois-Pays et Communauté de Communes du Sud-Ouest Calaisis comprenant les communes suivantes : Alembon,Andres, Ardres, Autingues,Bainghen,Balibghem, Bonniongues-les-Calais, Bouquehault, Boursin, Brêmes, Caffiers, Campagne-les-Guînes, , Fiennes, Guînes, Hardinghen, , Hermelinghen, Hocquinghen, Landrethun-les-Ardres, Licques, Louches, Nielles-les- Ardres, Peuplingues, Pihen-les-Guînes, Rodelinghem, Saint-Tricat et Sanghen.

Vu l‘arrêté préfectoral du 21 décembre 2016, portant création de la Communauté de Communes Pays d’Opale

Vu l’arrêté préfectoral du 26 décembre 2016, fixant les compétences de la Communauté de Communes Pays d’Opale, parmi lesquelles figure l’aménagement de l’espace dont le plan Local d’Urbanisme

Vu la délibération du conseil communautaire n°9 en date du 02 mars 2017 portant extension de la révision du PLUI à l’échelle du nouveau périmètre de la Communauté de Communes,

Entendu les débats au sein du conseil communautaire n°74 en date du 23 mars 2017 sur les orientations du projet d’aménagement et de développement durable ainsi que les débats au sein de chaque conseil municipal des 27 communes membres,

2018/80 Vu le décret n°2015-1783 du 28/12/2015 modifiant le contenu du Plan Local d’Urbanisme (PLU), entré en vigueur le 1er janvier 2016. Considérant la possibilité d’opter pour le contenu modernisé ou non du règlement de Plan Local d'Urbanisme Intercommunal, pour les procédures en cours d’élaboration initiées avant cette date.

Vu le projet de Plan Local d'Urbanisme Intercommunal v2 tel que présenté,

Considérant que ce projet est prêt à être transmis pour avis aux personnes publiques qui ont été associées à son élaboration et aux organismes qui ont demandé à être consultés et étant précisé que ceux-ci disposent d’un délai de trois mois pour le faire parvenir ;

Le conseil communautaire, avec une voix contre (M Vasseur) et deux abstentions (M Vandenbergue et Mme Leprince),

▪ Décide de mettre en application le décret n°2015-1783 dans le cadre de la procédure engagée de révision Plan Local d'Urbanisme Intercommunal v2 : l’écriture du règlement se fera selon la nouvelle nomenclature

▪ Tire le bilan de la concertation prévue par les articles L.153-16 et L.103-6 du Code de l’urbanisme et déclinée dans les délibérations du conseil communautaire n°5 en date du 02 avril 2015 et n°9 en date du 02 mars 2017, de la manière suivante :  Mise à disposition de documents  Réunions  Débats Publics  Ouverture d’un registre au siège de la Communauté de Communes  Mise à disposition des documents aux communes nouvelles engagées dans la procédure  Diffusion des publications dont éventuellement le bulletin et le site internet communautaire, sur les nouvelles communes engagées

Au vu des moyens mis en œuvre dans le cadre de la concertation du PLUi, repris dans la note de synthèse jointe à la présente, il apparaît : - que ceux-ci permettent d’assurer une information satisfaisante du public, concernant l’objet et la procédure de révision du PLUi, et concernant le contenu des études et des documents d’étapes du projet de PLUi, - que le niveau d’information est proportionné à l’échelle du projet, - que ces moyens ont permis de prendre en compte les observations et propositions du public, - et qu’ils répondent point par point aux modalités de concertation définies par la délibération de révision du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal v2.

Au vu des observations ou demandes effectuées tout au long de la procédure de révision du PLUi, et notamment dans le cadre des réunions de travail, des réunions publiques et des demandes particulières, il apparaît : - que les enjeux issus du diagnostic du territoire et que les orientations du Projet d'Aménagement et de Développement Durables reçoivent un accueil favorable, - qu’il n’y a pas de remise en question des principes généraux des dispositions réglementaires présentées lors des réunions publiques. L’ensemble des modalités initialement prévues ont été respectées.

Le conseil communautaire tire le bilan positif de cette concertation et confirme que celle-ci s’est déroulée conformément aux modalités fixées par les délibérations du 02 avril 2015 et 03 mars 2017

▪ arrête le projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal de la Communauté de Communes Pays d'Opale tel qu'il est annexé à la présente,

Le projet de Plan Local d'Urbanisme Intercommunal v2 sera communiqué pour avis: ❑ à l’ensemble des communes membres ❑ à l'ensemble des personnes publiques mentionnées aux articles L 153-16, L 132-7 et L 132- 9 du Code de l'Urbanisme ❑ aux communes limitrophes et aux organismes qui ont demandé à être consultés ❑ aux présidents d'associations agréées qui en feront la demande.

VIE INSTITUTIONNELLE

Question n°64 : - VIE INSTITUTIONNELLE Remplacement de Madame Bas-Boussemart aux instances internes

Rapporteur : Monsieur Marc MEDINE

Vu l’article 2121-22 du CGCT relatif à la formation des commissions communautaires,

Vu la délibération n°27 du 16 janvier 2017 relative à la création des commissions internes,

Suite à la démission de Madame Céline BAS BOUSSEMART, il est proposé de le remplacer au sein des commissions « Aménagement » et « Vie Institutionnelle »

Après en avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité, adopte la proposition du rapporteur

➢ Madame Jacqueline Leprince est élue membre des commissions « Aménagement » et « Vie Institutionnelle»

Question N°65 : - FINANCES Marché de travaux « Minoterie Boutoille » réduction pénalité de retard (annule et remplace la délibération du 25 janvier 2018)

Rapporteur : - Madame Brigitte HAVART

Dans le cadre du marché de travaux de la Minoterie Boutoille, la société BOUCHEZ a été retenue pour le lot n°9 CVC/plomberie.

Le décompte général fait apparaître le coût des pénalités pour retard dans l’exécution des travaux d’un montant de 2 744.54 € conformément à l’article 20.1 du CCAG (Il est appliqué une pénalité journalière de 1/3 000 du montant HT de l’ensemble du marché, de la tranche considérée. Ce montant est celui qui résulte des prévisions du marché, c’est-à-dire du marché initial éventuellement modifié ou complété par les intervenants intervenus ; il est évalué à partir des prix initiaux du marché hors TVA)

- Marché initial HT 196 655.58 € - Avenant n°1 HT 260.90 € - Avenant n°2 HT 3 901.03 € un total HT 200 817.51 € x 1/3000 x 41 jours = 2 744.54 €

2018/81 Le conseil communautaire, ayant délibéré à l’unanimité,

➢ Décide d’appliquer les pénalités de retard à l’entreprise Bouchez d’un montant de 2 744.54 €

➢ Autorise le Président à signer tous les documents et actes se rapportant à la mise en application des pénalités de retard.

➢ Annule et remplace la délibération n°10 du 25 janvier 2018

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Questions diverses

Pas de questions diverses. 

L'ordre du jour étant épuisé et aucun Conseiller Communautaire ne demandant plus la parole, la séance est levée à 21h35. Monsieur le Président invite ensuite l’assemblée au verre de l’amitié.